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Le bras de fer qui s’est joué autour de la répartition et la gestion de l’écotaxe rétaise a ému quelques sénateurs et conseillers généraux du département, tant il est vrai qu’il est apparu comme une bagarre « de riches », au regard des difficultés financières que connaissent beaucoup de collectivités territoriales... Il n’en reste pas moins que la vision intercommunale de la gestion environnementale portée par 9 maires sur 10 l’a emportée, sur la vision de Léon Gendre, même s’il n’est pas ressorti totalement bredouille du conciliabule qui s’est tenu avec Dominique Bussereau. En ces temps de campagnes électorales, et alors que la bagarre fait rage entre les différents candidats aux présidentielles et aux législatives – hyper-agressive, souvent déplacée et éloignée des préoccupations quotidiennes des Français, des Rochelais et des Rétais – l’île de Ré (qui pèse autour de 20 % dans la circonscription La Rochelle-Ré, soit de quoi faire basculer le scrutin) commence à être sérieusement courtisée par les candidats rochelais aux législatives, qui ne semblent pourtant guère s’y intéresser en temps normal si l’on en juge par leur présence sur notre territoire, et leur connaissance du terroir... Aussi, la polémique sur le parachutage de l’une des candidates sur La Rochelle pourrait prêter à sourire, tant il est vrai que - vu de notre île - tous les candidats sont parachutés... Aucun d’entre eux n’est « rétais », ni même proche des Rétais, ne soyons pas chauvins... et aucun n’a à ce jour choisi de suppléant(e) rétais(e), contrairement au Député sortant, Maxime Bono, épaulé par une rétaise, Blandine Hulin. Seul François Drageon l’a envisagé un temps... Olivier Falorni va lui annoncer dimanche 11 mars le nom de sa suppléante – une Rochelaise – mais chut c’est top secret ! Bref, quelle que soit la couleur politique des candidats, ils devront se montrer à la hauteur d’un député actuel apprécié des Rétais, bien que socialiste – l’île vote majoritairement à droite et/ou écologique – et sans doute sortir des polémiques qui ne grandissent personne... C’est tout le bien que nous souhaitons pour notre île, qui a déjà à souffrir de tensions locales historiques. Nathalie Vauchez 341905 LE JOURNAL GRATUIT DE L’îLE DE Ré Hune à la 7 MARS 2012 66 L’ÎLE DE RÉ, CONVOITÉE ET MAL-AIMÉE ?

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Ré à la Hune n°66

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Le bras de fer qui s’est joué autour de la répartition et la gestion de l’écotaxe rétaise a ému quelques sénateurs et conseillers généraux du département, tant il est vrai qu’il est apparu comme une bagarre « de riches », au regard des difficultés financières que connaissent beaucoup de collectivités territoriales... Il n’en reste pas moins que la vision intercommunale de la gestion environnementale portée par 9 maires sur 10 l’a emportée, sur la vision de Léon Gendre, même s’il n’est pas ressorti totalement bredouille du conciliabule qui s’est tenu avec Dominique Bussereau.En ces temps de campagnes électorales, et alors que la bagarre fait rage entre les différents candidats aux présidentielles et aux législatives – hyper-agressive, souvent déplacée et éloignée des préoccupations quotidiennes des Français, des Rochelais et des Rétais – l’île de Ré (qui pèse autour de 20 % dans la circonscription La Rochelle-Ré, soit de quoi faire basculer le scrutin) commence à être sérieusement courtisée par les candidats rochelais aux législatives, qui ne semblent pourtant guère s’y intéresser en temps normal si l’on en juge par leur présence sur notre territoire, et leur connaissance du terroir... Aussi, la polémique sur le parachutage de l’une des candidates sur La Rochelle pourrait prêter à sourire, tant il est vrai que - vu de notre île - tous les candidats sont parachutés... Aucun d’entre eux n’est « rétais », ni même proche des Rétais, ne soyons pas chauvins... et aucun n’a à ce jour choisi de suppléant(e) rétais(e), contrairement au Député sortant, Maxime Bono, épaulé par une rétaise, Blandine Hulin. Seul François Drageon l’a envisagé un temps... Olivier Falorni va lui annoncer dimanche 11

mars le nom de sa suppléante – une Rochelaise – mais chut c’est top secret !Bref, quelle que soit la couleur politique des candidats, ils devront se montrer à la hauteur d’un député actuel apprécié des Rétais, bien que socialiste – l’île vote majoritairement à droite et/ou écologique – et sans doute sortir des polémiques qui ne grandissent personne... C’est tout le bien que nous souhaitons pour notre île, qui a déjà à souffrir de tensions locales historiques.

Nathalie Vauchez

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Le JournaL Gratuit de L’ îLe de ré

RéHuneà la

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L’îLe de Ré, convoitée et maL-aimée ?

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P R O C H A I N N U M É R O D E R É À L A H U N E L E 4 A v R I L 2 0 1 22

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo imprim’Vert et la certification PeFC de notre imprimeur le garantissent. écolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

PeFC/10-31-1236

L’objectif de cette manifestation reste le même que celui des années passées, à savoir, faire passer un message fort de sensibilisation et

d’information auprès des pêcheurs à pied (touristes ou résidents locaux) afin d’assurer la pérennité de la biodiversité sur l’estran rétais. Profiter des ressources de l’estran… certes, mais tout en veillant au respect des mailles et des quan-tités maximales de pêche autorisées. Pour cela, des bénévoles représentants des associations environ-nementales, de pêche à pied, du personnel et des élus communautaires, des écogardes, etc., recon-naissables à leurs brassards estampillés CdC, seront présents sur la trentaine de sites les plus fréquentés pour assurer la réussite de cette opération de com-munication où ils distribueront notices d’information et réglettes de pêche à pied.Si pour cette troisième édition, l’information ne sera pas présente au niveau du péage du pont où une autre communication, « Cap Ré » (écotaxe) est actuellement en place et le restera jusqu’en juin, tous les éléments semblent être réunis pour que cette journée soit réussie. D’une part, celle-ci s’inscrit dans le cadre de la Semaine du Dévelop-pement Durable (du 2 au 7 avril 2012), et d’autre part, elle correspond au début des vacances de Pâques.

sensibiliser les enfants par une opération ludique

Pâques oblige, l’occasion sera donnée aux enfants de se lancer dans une « Chasse aux œufs de raie », guidés dans leurs recherches par les écogardes. Ainsi, l’an passé, 337 capsules furent récupérées dont 336 de raies brunettes (protégées au niveau européen) et une de raie boucléeLe coefficient de marée sera de 110 avec une mer basse à11h55. Si ne pas bronzer idiot est une chose, pratiquer une pêche intelligente en est une autre !

Jean-Pierre Pichot

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement.Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication .... Nathalie VauchezMaquette, mise en page .......... Peggy Landon Crédit photos .................................. Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux - DR Dessins ................................................ Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy - Jean-Jacques VergnaudRégie publicitaire ........................ Tél : 05 46 00 09 19 - [email protected] ......................................... Imprimerie MingotDépôt légal initial ....................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

ACtuALité« CouP De Poing » SuR L’eStRAn

De retour au parking, les gendarmes procèdent à la pesée

Grandes marées – Opération Sauvegarde de l’estran

Dans le cadre de la politique de préservation et de protection environnementale soutenue par l’ensemble des élus communautaires de l’île de Ré (protection de l’estran, restauration et entretien des zones humides, gestion des friches, mise en place d’une équipe d’écogardes, etc.), et suite au succès remporté par les deux précédentes éditions de l’opération « Coup de poing estran », la Communauté de Communes entend rééditer et s’approprier cette grande opération de sensibilisation du public aux règles de bonnes pratiques en matière de pêche à pied, le samedi 7 avril prochain.

Le vin a toujours eu une part très importante au Richelieu.La création d’un blog à ce sujet nous paraissait une évidence.Vous trouverez dans ces pages, l’actualité du Richelieu, la carte des vins du restaurant remise à jour régulièrement, une sélection de vins à emporter ainsi que mes dégustations et mes articles effectués lors de mes sorties viticoles individuelles

ou au sein de l’association des sommeliers du Poitou-Charentes (dépendante sur le plan national de l’Union de la Sommellerie Française).Vous souhaitant d’excellentes découvertes gastronomiques... Vous trouverez ce blog à l’adresse suivante :http://sommelier.hotel-le-richelieu.com/

Stéphane Thomas, sommelier

Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40

Création du blog Sommelier du RichelieuLe Richelieu

Ile de Ré

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ACtuALité

ce jour-là les deux conseillers généraux avaient chacun revendiqué l’appui de Dominique Bus-sereau. Le président du Conseil général, en vou-

lant « laisser un peu de temps au temps » et surtout ne fâcher personne, a sans doute sous-estimé le bras de fer qui était en train de se jouer et qui – aux yeux d’autres conseillers généraux et sénateurs de Charente-maritime – est apparu comme une bagarre de riches, à peine décente au regard des difficultés financières que tra-versent beaucoup de collectivités territoriales.

un Président de la CdC heureux

Sans doute… jusqu’à ce jour de février où, alors que le ton montait et que Dominique Bussereau demandait à Lionel Quillet de prendre la porte, celui-ci le prit au mot en dégondant la porte de son bureau… et surtout en mettant en jeu son mandat de conseiller général et de président de la mission Littoral. C’est en tout cas ce qu’il se dit, et n’est pas si étonnant puisque Lionel Quillet avait déjà eu ce type de comportement musclé dans le bureau d’un Préfet, il y a quelques années…

C’était donc un Président de la Communauté de Communes H-e-u-R-e-u-X ! mais voulant aussi calmer le jeu qui annonçait le 20 février au sortir d’un conciliabule entre Dominique Bussereau, Léon gendre et lui-même, que la convention de répartition et de gestion de l’écotaxe allait pouvoir être signée par les trois parties : l’état, le Conseil général et la Communauté de Communes de l’île de Ré.

une gestion intercommunale de l’écotaxe

il semble donc que la conception d’une gestion intercom-munale de l’écotaxe et des espaces naturels ait primé sur la conception communale de Léon gendre, même si celui-ci n’en est pas sorti totalement bredouille puisqu’il aurait obtenu le feu vert du Président Bussereau pour gérer sur sa commune les espaces naturels du département.L’ensemble des projets prêts à démarrer – et in fine la politique intercommunale en matière environnementale – étaient en suspens, tels le Contrat de restauration des zones humides (canton nord), le Contrat de restauration des zones boisées (canton sud), les recrutements complé-

mentaires d’éco-gardes… par exemple.Le 20 février les services du Conseil général et de la CdC rétaise ont rédigé conjointement la conven-tion qui doit – pour la forme – être validée par ceux de l’etat avant d’aboutir à un accord défi-nitif courant mars.La manne de l’écotaxe qui est évaluée à 12 millions d’euros, est en partie affectée – comme le veut la loi – à l’entre-tien et la gestion du pont (redevance de 4 millions d’euros) et à son fonc-tionnement (2 millions d’euros). Cette quote-part paraît importante…Les 6 autres millions sont répartis entre le Conseil général (45 %) et la Com-munauté de Communes (55 %), le premier affec-tant cette somme de 2,7 millions d’euros à la pré-emption et à la gestion des espaces naturels, tandis que la seconde consa-crera les 3,3 millions qui

lui reviennent en partie au Crezh, au Crezb, à la pro-tection de l’estran, à des actions de sensibilisation, aux écogardes et à la gestion d’ensemble. toutefois, sur ces 3,3 millions d’euros, une part fixe de 50 000 E revient à chaque commune, à laquelle s’ajoute un complément proportionnel à la surface d’espaces naturels de cha-cune, acquis par le Conseil général et le Conservatoire du Littoral.

Vers une délégation partielle de la gestion des transports

il ne faut pas oublier non plus que l’amendement sur le déplafonnement de l’écotaxe prévoyait qu’une partie de celle-ci devait être affectée aux transports en énergie propre. or le Président du Conseil général a accepté qu’une partie de la compétence transport, jusqu’ici dévo-lue au département, soit déléguée à la Communauté de Communes, qui devra donc voter cette prise de compé-tences dans ses statuts. Sur le million d’euros que les élus des deux côtés du pont entendent consacrer aux transports, 500 000 E seraient ainsi financés sur la part communautaire de l’écotaxe, les autres 500 000 E par le Conseil général. Le Département devrait d’ailleurs prochainement annon-cer un net renforcement de la ligne 3 de Kéolis qui tra-verse l’île et la relie à La Rochelle (le service devrait être doublé), tandis que l’île de Ré devrait, elle, prendre à sa charge le développement des navettes électriques pour limiter l’utilisation des véhicules personnels pour aller à la plage, au marché, ou depuis les campings avec qui des conventions sont en cours d’élaboration.

enfin, le Conservatoire du Littoral a demandé que ses espaces soient désormais gérés par la Communauté de Communes, tout comme l’onF…

Au total, ce seront 6 conventions à faire avec la LPo, les agents des marais, les associations, etc…

La convention tripartite de l’écotaxe sera soumise au conseil communautaire du 29 mars, après que le Conseil général l’aura votée ainsi que la délégation transports, lors de sa commission permanente du 23 mars. ensuite les 10 communes devront se prononcer. il est fort à parier que la commune de La Flotte, tout comme le 21 juillet dernier, délibérera contre cette convention d’une durée de 3 ans et reconduite normalement pour 3 ans, soit jusqu’en 2018…

Nathalie Vauchez

L’éCotAXe, L’îLe De Ré et… une DiSPute De RiCHeS

d é ch è t e r i e s

Informatisation des déchèteries

La Communauté de Communes de l’Ile de Ré rappelle que désormais, pour tout dépôt de déchets dans les déchèteries de l’Ile, vous devrez être munis d’une carte d’accès.

Pour ce faire, il convient de nous adresser votre demande et de nous retourner le formulaire d’inscription (téléchargeable sur le site internet de la CDC : www.cc-iledere.fr, ou à retirer à l’accueil de la CDC) complété d’un justificatif de domicile et d’une copie de carte grise.

Pour toutes autres questions, le personnel de la Communauté de Communes est à votre disposition et joignable au : 05 46 09 71 53 ou par mail : [email protected]

Où et quand venir récupérer votre carte d’accès ?

Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00, le personnel de la CdC vous accueille au premier étage du bâtiment situé 3, rue du Père Ignace à Saint Martin de Ré.

Si vous souhaitez savoir si votre carte est prête, n’hésitez pas à appeler le 05 46 09 71 53.

Le Coin de la Communauté de Communes

Depuis le conseil communautaire de l’été 2011, au cours duquel Léon Gendre et la commune de la Flotte avaient fait sécession, au grand dam des 18 élus communautaires des 9 autres communes qui s’en étaient montrés outrés, Lionel Quillet savait qu’il allait devoir batailler… Mais sans doute pas aussi auprès du Président du Conseil général.

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JeuX et SeRviCeSJeuX à la Hune

Horizontalement : 1. ne l’invitez pas chez vous. 2. itou. Cracheur sicilien. 3. Détachement. 4. 100 mètres carrés. Anneau de cordage. 5. France. Saule. 6. turgescence. 7. Cycle géologique complet. travaux forcés. 8. Supprime. Ancien roi d’israël. 9. Limon. Comté d’outre manche. 10. Colonie des Phocéens. inutilisable. Sur la rose des vents.Verticalement : 1. Du cadastre. 2. Accueillir sous les sifflets. Rien de bon. 3. Curé non réfractaire. 4. grecque. Fana. 5. entre cuisse et abdomen. Réaniment. 6. echange. marque d’hésitation. 7. Divinités. mauvais souvenir. 8. enlacements. 9. Porte les titres. insignes liturgiques. 10. trait qui annule. Direction générale.

solutions mots croisés - n° 44

mots Croisés de JPP - n° 45

Le jeu des 7 erreurs, par Rémy

GriLLe sudoku 9 x 9 calculé par L.m.

Sarah Bernache par Jean-JacqueS Vergnaud

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éLeCtionS

il a fait ses débuts au cabinet d’avocats de michel crépeau, avant de poursuivre une carrière d’avocat réputé sur La Rochelle. candidat malheureux à

des cantonales sous l’étiquette UmP il y a quelques années, il récidive pour ces législatives, après avoir été Président du medef de charente-maritime, et alors qu’il achève son mandat de Bâtonnier du barreau des avocats de La Rochelle-Rochefort.il pourrait bien jouer les trouble-fêtes, une bonne partie des voix de la droite pouvant se reporter sur sa can-didature au second tour… voire au premier tour, la candidate UmP Sally chaadja n’ayant pas (encore) la stature de la situation aux yeux de beaucoup d’élec-teurs de droite. et quid des voix des pro-Falorni, si le candidat devait se désister au second tour ?

Ré à la Hune a été à sa rencontre, pour cerner ses motivations et son programme.

ré à la Hune : Pourquoi vous présentez-vous à ce scrutin ?

François drageon : Je trouve le débat politique sur La Rochelle/l’île de Ré décevant et d’un niveau affligeant. Décevant, car la droite traditionnelle umP perd depuis 40 ans sans comprendre, ou sans vou-loir en comprendre les causes, tandis qu’à gauche ils sont tellement sûrs d’eux qu’ils se paient le luxe d’une division majeure. notre Présidente de Région veut être élue députée pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale… il n’y a aucun projet pour la circonscription, personne ne réfléchit à ce qu’attendent les électeurs, en l’occurrence la refondation d’un nou-veau dialogue politique à La Rochelle. ils souhaitent la recherche de solutions communes, et non d’une rupture droite/gauche.Les socialistes prônent l’alternance au sommet de l’état, et bien moi je la prône sur notre territoire qui est géré par une baronnie de gauche depuis 40 ans, ce n’est pas conforme à l’idée que je me fais de la démocratie…

Quel est le rôle d’un député à vos yeux ?

Le député est avant tout un élu local, qui favorise la concertation. Le grenelle de l’environnement est typique de ce qu’il faut faire : mettre autour de la table des gens d’opinions diverses, pour résoudre un problème commun. La solution ne se décrète pas, elle est l’aboutissement de disponibilité, d’écoute, de présence.Le député sert de relais entre les différents échelons de décision : préfecture, conseil général, présidents des collectivités territoriales, maires…

Pourquoi vous pré-sentez-vous sous cette étiquette du Parti Radical ?

il y a une longue tradition du courant Radical à La Rochelle, et qu’y a-t-il de mieux que de voter pour un député indépendant à Paris ? evidemment le positionnement centriste (centre droit) de Jean-Louis Borloo me correspond bien, modéré et soucieux des valeurs écologiques…

Avez-vous démarré votre campagne ?

J’ai mis en place une équipe de campagne et nous avons installé notre Qg Place de verdun, à côté du cinéma. Pour le moment, nous bâtissons la philoso-phie de campagne et nous en organisons les moda-lités pratiques. Je connais beaucoup de monde sur La Rochelle et l’île de Ré, depuis 30 ans que j’y tra-vaille et y vis, mais je compte bien aller au-devant des gens sur les marchés, dans les quartiers, et sur l’île de Ré évidemment. J’ai à cet effet une camionnette de campagne qui va me permettre d’être très mobile… À partir d’avril et jusqu’en juin je serai sur le terrain.

Quels seront vos principaux axes de campagne ?

La première thématique porte sur les points noirs en termes d’emplois, que l’on tente de résoudre par des solutions classiques avec des maisons de l’emploi créées dans des zones où… il n’y a pas d’emplois. Le département et la ville se coordonnent très peu sur le sujet, et on ne donne pas aux gens qui voudraient créer leur entreprise les moyens de le faire. Plutôt que des maisons de l’emploi, il faudrait créer des mai-sons de l’entreprise. Chaque demandeur d’emploi devrait pouvoir s’il le souhaite créer son entreprise, plutôt que de recevoir des subventions… Ces maisons doivent rassembler des conseillers bancaires, avocats, experts comptables etc. il faut développer le recours au micro-crédit.C’est le rôle du député, que d’être laboratoire d’idées dans sa circonscription, pour que les meilleures soient dupliquées au niveau national…L’autre thématique forte est de traiter les problèmes en amont, et non dans l’urgence. L’exemple typique est celui du grand port maritime, pour lequel il aurait fallu réunir autour de la table il y a longtemps les habitants de La Pallice, Laleu et Rivedoux… plutôt que d’essayer d’éteindre les incendies a posteriori. un grenelle de

La Pallice, avec les industriels, les associations, les riverains aurait évité bien des incompréhensions. La concertation, c’était exactement le fonctionnement de michel Crépeau, et c’est pour cela que l’on se souvient de lui, il permettait aux gens de prendre en main leur destin…Pour l’île de Ré, j’entends bien si je suis élu député, participer activement au débat territorial. 100 % de la vie littorale existe depuis des millénaires, il faut une réflexion innovante sur les moyens à mettre en place pour la protection environnementale, mais il ne faut pas non plus être intégriste de l’environnement : j’ai lu qu’une compétition équestre avait été annulée, sur la demande d’écologistes : depuis quand les chevaux qui labourent les terres seraient anti-écologiques ? Ce n’est pas ma conception environnementale…

Comment voyez-vous les résultats du 1er tour des législatives ?

Je pense à un trio Royal, Falorni, Drageon, je ne crois pas en un score élevé de la candidate umP… Cela ouvre tous les champs des possibles… voter pour moi, c’est faire le choix de la liberté, contre les schémas que l’on veut nous imposer et c’est pour cela que je me présente, pour que chacun ait la possibilité de s’exprimer et ne soit pas pris en otage dans un com-bat gauche/droite…

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

FRAnçoiS DRAgeon, CAnDiDAt CentRiSte

François Drageon se présente aux législatives sur la circonscription La Rochelle-île de Ré, sous la couleur du Parti Radical Valoisien de Jean-Louis Borloo, le canal historique du parti radical…

François Drageon (à droite) sur le vieux marché de La Rochelle

François drageon tiendra une réunion publique de campagne à la Salle des Fêtes de Saint-Martin le 21 mars à 20 h.

olivier Falorni dévoilera le nom de sa suppléante – qui devrait être sans surprise Patricia Friou, un temps pressentie pour se présenter à l’investiture socialiste avant que les instances nationales ne tranchent en faveur de Ségolène Royal – dimanche 11 mars, à 10h, au Musée Ernest Cognacq à Saint-Martin.

ségolène royal tiendra aussi prochainement une réunion sur l’île de Ré.

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çA Bouge À SAint-mARtin...un nouveL oFFiCe De touRiSme PouR PâQueS

un SeConD SouFFLe PouR LA HALLe mARCeL gAiLLARD

U n déménagement de l’office qui, pour le maire Patrice Déchelette se justifie du fait de « l’impos-sibilité de stationner sur l’îlot, de locaux deve-

nus trop exigus et d’un équipement devenu quelque peu obsolète ».

Créer un pôle touristico-culturel avec le musée ernest Cognacq

outre le passif de l’ancien office, l’intention avouée de l’équipe municipale est de réaliser à l’entrée de Saint-martin, à deux pas du grand parking vauban, un véritable pôle touristico-culturel en mutualisant avec le musée les activités (visites guidées des fortifications) et l’accueil des enfants (ateliers). Actuellement, alors que l’on s’active sur la refonte de la toiture, l’aspect extérieur du bâtiment, en accord avec l’architecte des Bâtiments de France, conservera son identité à l’exception du porche d’entrée qui sera supprimé. Dans cette première tranche de travaux qui en appellera peut-être d’autres ultérieurement, l’ancien garage des bus qui jouxte le bâtiment sur l’avenue victor Bouthillier ne sera pas réhabilité. Seul un ravalement

de façade est envisagé. Quant à son devenir… on évoque la possibilité d’y transférer un jour La Poste.

essentiellement un aménagement intérieur

en enfilade, le rez-de-chaussée comprendra trois par-ties distinctes. L’une réservée à l’accueil du public (office de tourisme) ; une seconde, dans laquelle sera installée la table numérique, regroupera l’espace enfants et l’espace des Croisières inter-îles. « Pour répondre aux exigences d’un prochain classement en catégorie 2, bien que l’Office soit déjà labellisé « Tourisme handicap » et « Famille Plus », des toilettes répondant aux normes spécifiques handicap ainsi que diverses commodités, comme une table à langer, vien-dront équiper la troisième partie. Dans ce dernier sec-teur du bâtiment sont également prévues des réserves à destination de l’Office ainsi que des Croisières Inter-Îles » précise la directrice virginie tallineau.Le bureau de la directrice, une grande salle de réu-nion et une kitchenette occuperont l’étage du bâtiment.

Quid de l’ancien office de tourisme ?

Propriété communale, la destination future du bâtiment n’est pas encore définitivement arrêtée. ont été écar-tés les projets d’y transférer les bureaux de la police municipale de même que ceux du bureau du port. La solution s’orienterait plutôt vers une location saisonnière des locaux, cela dans l’optique d’amortir le coût de la réhabilitation du nouvel office.

Jean-Pierre Pichot

ç a bouge aussi extra-muros où deux projets sont lancés ou sur le point de l’être. Ainsi, depuis la mi-février ont débuté les travaux de réfection

de la halle des sports du complexe marcel gaillard, et courant avril devraient commencer, face au collège, ceux de la nouvelle gendarmerie.

Coup de jeune pour la halle de sports

il était temps ! Le relooking de ce complexe, c’est un peu l’arlésienne. Du fait d’une gestion tripartite (com-mune de Saint-martin, Communauté de Communes de

l’île de Ré, Conseil général), on en parle depuis de nombreuses années… et même l’incendie dont elle fut victime il y a une dizaine d’années n’aura pas en son temps été déterminant pour que l’on remette le dossier à plat et que l’on entreprenne les travaux nécessaires. il aura fallu attendre 2012 pour que le projet de réha-bilitation devienne effectif. mi-février, la mise en place de barrières de dégel sont venues contrarier l’achemi-nement des gros engins de chantier d’où un démarrage des travaux qui s’est fait au ralenti. toutefois, dans le cadre de la première phase de cette rénovation qui

en comptera trois, actuellement, ces travaux concernent essentiel-lement l’extérieur et les abords du gymnase. un choix qui permet, dans certaines conditions, aux enfants du collège mais égale-ment aux associations sportives utilisatrices de disposer de la salle jusqu’à la mi-mai, pour la retrou-ver, tous l’espèrent fin septembre, début octobre. D’une durée pré-vue de quatorze à seize mois, ces

travaux ne seront pas sans apporter des modifications de planning voire même de reports de compétitions pour certaines associations. mais, comme le souligne le président de l’ASR (association sportive rétaise), michel Desfontaines « nous allons prochainement pou-voir bénéficier de locaux neufs et indépendants qui viendront enrichir l’infrastructure déjà existante jalou-sée par de nombreux clubs. Cela vaut la peine de se montrer patient ».

Jean-Pierre Pichot

Travaux en cours

Haie arrachée, bientôt cette butte disparaîtra Des changements à attendre également côté tribunes

Aménagements intérieurs

Le top départ a récemment été donné et depuis, ça déménage ! Les Restos du cœur ont désormais quitté la rue Emile Atgier pour intégrer leurs nouveaux locaux rue du Père Ignace. à peine partis, des travaux de réhabilitation de l’ancienne gare routière ont été lancés afin qu’en ces lieux le nouvel Office de Tourisme martinais soit opérationnel dès l’entame de la saison 2012, c’est à dire début avril.

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LA touRnée DeS CAFéS De L’îLe De RéAprès la tournée des marchés de l’île de Ré durant tout l’été, Ré à la Hune vous propose de faire tout l’hiver la tournée des cafés rétais, autres lieux de vie et d’animation villageoise.

LA CHALouPe… « Comme un DeuXième SALon »

miSSion ACComPLie PouR LeS SCuLPtuReS De CASimiR FeRReR,

«A vec Philippe, on s’est connus par le biais de la voile. À cette époque, il possédait une société qui concevait tous les écrans

géants gonflables pour des spectacles ou manifestations en extérieur. Donc, pas du métier. C’est pourquoi notre pari pouvait paraître un peu fou » rappelle Antoine.

un des endroits incontournables de l’île...

Depuis la création de l’établissement il y a 37 ans par Alain et marie trouillon-Faret, Antoine et Philippe sont les quatrièmes propriétaires du lieu qui, durant toutes ces années aura conservé le même nom, ce qui fait que La Chaloupe est une de ces vieilles « institutions » rétaises,

une des adresses les plus emblématiques du canton sud et qui a su rester un lieu atypique et chaleureux.Avec sa terrasse donnant sur la baie de Rivedoux, aujourd’hui, La Chaloupe est un peu plus resto que bar. « On ne travaille qu’avec du frais ; donc pas de carte sur les tables. Les clients font leur choix en découvrant l’ardoise qui varie quotidiennement en fonction de ce que l’on a trouvé le matin même sur les marchés » précise Antoine.ouvert plus de dix mois sur douze, les périodes de fermeture correspondent généralement à celles durant lesquelles des travaux sont effectués. Hors saison, comme actuellement, l’établissement fonctionne avec ses cinq employés à l’année qui seront, dès avril, rejoints par trois autres paires de bras pour finir à quinze en juillet/août afin de pouvoir assurer jusqu’à 300 couverts certains jours.

…où l’ambiance bistrot est reine

« Pour moi, avoue Antoine, la plus belle des journées de l’année c’est le 21 juin. Pas uniquement parce que

c’est le jour le plus long et qu’il fait généralement beau, mais parce que c’est une date à laquelle la mairie condamne la circulation sur le port. On en profite pour organiser au cours de cette soirée un vaste barbecue en extérieur, bref, c’est convivial, c’est la fête ».Ce qui fait le succès de La Chaloupe, c’est sa bonne ambiance de bistrot, son atmosphère zen qu’ont su lui donner Philippe et Antoine. Ainsi, pour les habitués, et ce de tous âges, c’est en quelque sorte un peu leur deuxième salon.Quant aux amateurs de soirées musicales, dans l’an-née, La Chaloupe ne leur propose pas moins d’une quarantaine de concerts. « Tout le matos est présent dans l’établissement, alors outre la programmation de nos concerts, il n’est pas rare qu’un plan acoustique non prévu puisse comme cela se produire dans la semaine » ajoute Antoine.

Attention ! La Chaloupe est fermée le mercredi. et oui, Antoine a des enfants ! Jean-Pierre Pichot

au pied du pont, du rond point de la Redoute au bout du port de Rivedoux-Plage, elles étaient devenues familières aux Rivedousais et à tous

les passants.

Les dix sept sculptures de Casimir Ferrer s’étaient invi-tées avec audace et élégance. exposées depuis un an tout au long du village, elles vont prendre le chemin d’une autre exposition vers Rodez. À la fin mars, elles quitteront leurs socles, placés aux point stratégiques du futur aménagement de la traver-sée de Rivedoux. elles auront réussi leur mission : nous projeter dans le futur cadre urbain de Rivedoux -Plage.Pensée avec l’architecte urbaniste Alain gry, voulue

par Patrice Raffarin et son conseil municipal, réalisée par le maître Casimir Ferrer, cette opération innovante est une réussite.Du haut de leur piedestal, la Libellule, Don Quichotte, le toréador, le Phoenix, le Scarabée, Contre vents et marées, les Papillons, le Saxophoniste, la Sirène, le Flamenco, la Symphonie des trois violons, l’ellipse de la vie, la mante religieuse, le grand papillon, la Spirale, le violoniste... nous salueront une dernière fois avant de nous quitter.il restera une œuvre monumentale, réalisée sur place en août 2011 par le maître sculpteur Casimir Ferrer. Placée sur le terrain de boules, face à l’océan, elle rap-pelera cet événement unique qui a marqué les esprits.

Michel Lardeux

La Chaloupe et sa terrasse sur mer

Philippe Chéron et Antoine Cornic

à Rivedoux-Plage !

Voilà huit ans, lors d’une soirée « animée », Antoine Cornic, 32 ans et Philippe Chéron, 62 ans, deux bretons rétais d’adoption, décidèrent de s’associer pour monter ensemble un bistrot. Un mois à peine après celle-ci, ils apprennent qu’à Rivedoux, le bar La Chaloupe est à vendre.

Ils sautent alors sur l’occasion et signent.

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enviRonnement

ce projet s’inscrit dans le cadre des engage-ments du grenelle en faveur d’une gestion durable et concertée des ressources du lit-

toral et de la mise en place de 10 parcs naturels marins d’ici à 2012.un tel parc naturel marin serait d’abord un moyen de sécuriser les importants enjeux économiques liés à l’exploitation des ressources naturelles, en pre-miers lieux la pêche et la conchyliculture, grâce à une gestion durable des écosystèmes. il permettrait également de préserver les patrimoines naturels qui font l’attractivité touristique de cette zone et

de conforter ainsi l’activité économique de loisirs, notamment balnéaire et de plaisance.

un oui… mais

une large concertation fut alors lancée dans l’es-pace retenu de 6500 kilomètres carrés pour 700 kilomètres de côte. Cela depuis la commune ven-déenne de talmont-Saint-Hilaire, au nord, jusqu’à la façade littorale médocaine de grayan-et-l’Hôpi-tal, au sud, en passant par l’estuaire de la gironde jusqu’à macau et Bayon-sur-gironde.À l’issue de l’enquête publique qui s’est soldée par

un avis favorable du commissaire enquê-teur plus de 10.000 observations furent collectées. il en res-sort toutefois une adhésion plutôt par-tagée des popula-tions concernées, dénonçant notam-ment un parc au péri-mètre trop étendu et un trop important conseil de gestion (57 sièges).Quan t à l a consultation des 216 organismes concernés par le parc, dont 117 communes l i t tora les parmi lesquelles les 10 communes rétaises, une vingtaine de communautés de communes, les Pays, les Conseils généraux, les Régions (Pays de la Loire, Po i tou -Charen tes e t Aqu i ta i ne ) , les organisations p r o f e s s i o nne l l e s (comités régionaux

conchylicoles, les comités régionaux des pêches, les établissements publics de protection de la nature, les directions des services de l’état), celle-ci s’est soldée par 70 % d’avis favorables. Régions, départements (malgré l’abstention surprenante du président Dominique Bussereau pour la Charente-maritime), grandes communes (à l’exception de Rochefort) ont voté pour, seules certaines petites ont manifesté de la réticence même si globalement toutes sont convaincues de la nécessité de protéger l’environnement. À noter qu’en Charente-maritime, toutes les communes insulaires ont voté pour.

Quid de la signature du décret ?

Désormais, rien ne pouvait empêcher la ministre de l’écologie et du Développement durable de créer le parc naturel marin estuaire de la gironde-per-tuis charentais. Les préfets de vendée, de gironde et de Charente-maritime et le préfet maritime de l’Atlantique lui ayant remis leurs rapports. Le décret aurait du être signé avant l’élection présidentielle. mais la nomination de nathalie Kosciusko morizet comme porte-parole du président-candidat le 18 février a semé le trouble du fait d’une éventuelle disparition du ministère de l’environnement. « Les portefeuilles du dit-ministère devant être désormais rattachés au Premier ministre », a indiqué le chef de l’état. toutefois, à l’occasion de la signature du décret de création par nKm, le 21 février dernier, du parc naturel marin des glorieuses, au cœur de l’océan indien (l’un des ses derniers actes en tant que ministre), celle-ci a précisé que « le Pnm des glorieuses est le premier des trois parcs marins prévus en 2012, avec à suivre le parc marin des estuaires picards et de la mer d’opale et le parc marin des pertuis charentais et de l’estuaire de la gironde ». Ce dernier devrait donc bien pouvoir être créé d’ici au mois de mai.

Jean-Pierre Pichot

Le PARC nAtuReL mARin DeS PeRtuiS CHARentAiS –

Estuaire de la Gironde verra-t-il le jour avant la présidentielle ?

Carte du PNM des pertuis charentais

En juin 2008, suite à une première consultation d’acteurs socio-économiques et d’élus locaux et l’examen des aspects scientifiques, Jean-Louis Borloo, alors ministre d’État, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, lancèrent l’étude d’un projet de parc naturel marin sur l’estuaire interne et externe de la Gironde ainsi que sur les Pertuis charentais.

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SoCiAL

depuis 2008, Création marine récupère et recycle des voiles, des combinaisons en néo-prène, des bâches publicitaires, des vestes de

pompiers ou de gendarmes lorsqu’elles sont en fin de vie ou encore le jute de certains sacs à café. Ces matériaux donneront naissance à des sacs à main, de sport, à linge, des pochettes,des cabas, une ligne de bagages, des poufs de rangement, etc. Les cou-turières de l’atelier réalisent des pièces uniques, dont elles ont la charge depuis le début jusqu’aux finitions. elles sont encadrées par une styliste qui les aide à réaliser les croquis initiaux mais à chaque fois elles doivent faire preuve d’imagination dans la création du modèle. Ce qui signifie qu’elles doivent s’impliquer totalement, regarder autour d’elles ce qui se fait et se donner pour challenge de faire aussi bien. Le travail est particulièrement soigné et on privilégie ici la qualité sur la quantité. Le but est que la couturière soit fière de son travail qui sera vendu à un prix décent et non bradé car la valorisation du travail est importante. une marque « Remise à Flot » a même été créée et

déposée en 2010 à l’institut national de la propriété industrielle (inpi).

des femmes meurtries par la vie

La moyenne d’âge des couturières se situe autour de 50 ans. Ce sont des femmes qui ont rencontré des difficultés professionnelles, ont eu des vies compli-quées, ont la plupart du temps des enfants qu’elles sont seules à élever. Les contrats d’insertion (Cui) que leur propose le centre sont de durée variable, de six mois à deux ans, renouvelables et dans la mesure du possible, c’est-à-dire des financements disponibles, accompagnés d’une formation. Les sorties positives sont de l’ordre de 18 à 20%. La participation à cet atelier leur redonne le goût du travail et la confiance en soi et fait qu’elles se sentent un peu moins seules face aux problèmes de la vie. un point de vente dans l’île de ré

nathalie Demain, permanente de la maison de Quartier, assure la commercialisation des produits de l’atelier via le site internet du centre, certains salons de La rochelle et quelques boutiques dont une dans l’île de Ré. Aux Portes, Carole Werdefroy, expose dans son magasin outremer, les produits de cet ate-lier sans prendre d’ailleurs aucune commission sur les ventes. très active, elle passe même des commandes spécifiques et originales pour certains de ses clients, précisant la couleur ou la forme souhaitée par ces derniers. et les couturières sont heureuses de lui mon-trer de quoi elles sont capables !

Catherine Bréjat

DeS SACS Qui RéSiStent À L’eAuLa Maison de Quartier de Port Neuf a mis en place un chantier d’insertion, Remise à Flot, dont les ateliers exploitent différents aspects de la filière nautique. C’est ainsi que l’atelier Création Marine, qui réalise des sacs à main et des bagages, redonne à des femmes en difficulté le goût du travail et la confiance en soi.

Points de vente où trouver les sacs de Création marine Boutique outre-mer6 rue Jean monnet17880 Les Portes en Ré

La cabane des loulousBld Letelié - La Grève17390 La tremblade

Sur le port - Boyardvilleile d’oléron ecoveLo cyclos & Scoots282 avenue Jean Guiton17000 La Rochelle

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zAP’ARtS

Donin S’inStALLe À LA RoCHeLLeConteur, chanteur, musicien, Donin, artiste rétais, est un troubadour des temps modernes qui ravit les enfants. À partir du mois de mars, il s’ins-talle à La Rochelle sans pour autant abandonner l’île de Ré. Rendez-vous est pris pour le voir et l’écouter dans Lucidic, les 30 et 31 mars prochains à La Rochelle.Depuis 1983, date à laquelle il invente « le monsieur du manège » qui devient musicien et chanteur, Donin créé chaque année un nouveau spectacle et sort tous les deux ans un nouvel album qu’il réalise avec eric Louvier. Cette année son nouveau spectacle se déroulera dans un nouveau lieu : Localalalo du nom de la rue où il se trouve, Lalo, près du canal de Rompsay, à côté de l’école de cirque et dans les

parages de l’Azile. Donin a trouvé là l’espace dont il a besoin pour abriter son manège et entreposer ses décors. Localalo devrait devenir un véritable centre artistique pour les enfants où seront dispensés des cours de cirque, de chant et de pratique d’instruments de musique. L’ouverture officielle est prévue pour septembre 2012. D’ici là, les enfants à partir de quatre ans pourront admirer le nouveau spectacle de cette année, Lucidic, déjà

programmé début mars. Comme le dit Donin « Rire, rêver, aimer, danser et s’amuser en gardant les yeux ouverts sur le monde c’est ça être Lucidic ».

Pendant environ une heure les enfants les enfants pour-ront rêver en admirant les membres de la Cie Donin danser, chanter et rire !

Catherine Bréjat

vendredi 30 mars à 18h et samedi 31 mars à 15h. Dès quatre ans et plus.L’école du cirque Hors-Piste1 rue Lalo - La Rochelle05 46 66 94 43

Paul Neveur, président, présentait en compagnie des différents responsables de La Maline et de Lionel Quillet, président de la CdC, le bilan de l’exercice 2010/2011 ainsi que les projets du centre culturel.

LA mALine, un BiLAn PoSitiF

a u sourire qu’affichait Paul neveur, il était évident que l’exercice avait du être bon. C’est bien le cas. Le déficit du bilan précédent (7 000) a

été totalement résorbé et de négatif celui-ci est devenu légèrement positif. Cela tient à deux facteurs. D’abord comme l’explique Laure trichard, trésorière sortante, une volonté sans faille de chaque membre du personnel d’économiser sur tous les postes. ensuite, comme s’en félicitent le président et Catherine Wojcik, directrice du site, d’avoir su prendre le tournant du numérique et de la 3D avant même que la nouvelle salle ne soit construite. Ce sont effectivement les entrées pour les films numériques ou en 3D qui ont sauvé l’exercice, les recettes de cinéma ayant progressé de plus de 25 %. Sur un total annuel de 36 536 entrées payantes, 13 298 sont comptabi-lisées en juillet et août dont 7 896 pour des films en 3D, soit 59,4 %. Cette révolution de la technique s’est réalisée de manière fulgurante : 85 % des productions se sont faites en numérique depuis l’été dernier et si La maline n’avait pas, grâce à un emprunt bancaire, décidé d’investir dans un projecteur numérique 3D dès le mois d’avril, , ses résultats seraient aujourd’hui tout autres. Quelques fleurons comme Harry Potter, Les Contes de la nuit ou Cars 2 ont fait la différence. Comment se sont comportées les grandes activités de La maline en 2011

Le spectacle vivant reste le cœur d’activité de La maline avec un spectacle tout public par semaine et deux

propositions jeune public par trimestre. La politique de La maline est de présenter des artistes confirmés attirant de nombreux spectateurs pour faire découvrir par ailleurs des artistes émergents. Les résultats sont à la baisse 8 061 entrées pour 50 spectacles pour cet exercice contre 10 095 pour le précédent pour 49 spectacles, soit –2 034 entrées. Le public rétais est très exigeant et pour le satisfaire la programmation doit être extrêmement variée afin d’intéresser le plus grand nombre.Les résidences d’artistes permettent de proposer au grand public des artistes de qualité à un moindre coût. Catherine Wojcik insiste sur le fait que le développement de ces résidences est indispensable économiquement comme artistiquement car si elles ne représentent pas immédiatement des recettes, elles permettent de maî-triser les dépenses. mais tant que La maline ne dispo-sera que d’une seule salle, cela posera problème tant pour la disponibilité du plateau que pour l’installation et l’enlèvement des décors. Activité nouvelle qui a rapporté un peu d’argent à La maline, les partenariats. Le premier avec le Festival Ré majeure et le deuxième avec le Festival Jazz au Phare pour lesquels La maline a assuré la vente de billets. L’avenir

Si les résultats de ce bilan 2010-2011 sont satisfaisants – c’est le premier bilan positif depuis 1993 –, l’avenir financier de La maline n’est pas serein pour autant.

tout augmente, y compris la réalisation de spectacles et les aides de la Direction régionale des affaires cultu-relles (DRAC) vont disparaître. Le soutien du Conseil général et du Conseil régional sont toujours présents mais pour combien de temps ? La CdC, elle, a compris que l’équilibre financier de La maline passait par son développement et sa capacité à proposer au public un vaste choix de spectacles. Conscient que l’exploi-tation mixte de l’unique salle lésait le développement de l’activité cinéma et qu’il était impossible dans le schéma actuel de développer les résidences d’artistes qui font la richesse de la programmation, le conseil de la CdC a voté la création d’une seconde salle de cinéma qui devrait être opérationnelle en juin 2013.

Catherine Bréjat

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zAP’ARtSLA HAute CoutuRe PARiSienne S’invite À SAint-mARtin

Du nouveAu À L’inteRmARCHé De LA FLotte

Jeudi 23 février, c’est aux côtés de Rebecca Ayoko, égérie de la maison Yves Saint-Laurent que Philippe Noël, président de l’association Millénium Concept, a présenté le futur défilé Fashion Night Couture qui aura lieu le 8 août 2012 dans le cadre exceptionnel de l’Hôtel de Clerjotte.

tenant compte des enseignements d’un premier défilé somptueux dans un décor historique non moins somptueux, mais se prêtant mal à ce genre

de prestation en raison du vent et de l’éloignement du spectateur, l’association millénium Concept sou-tenue par la municipalité de Saint-martin a choisi, pour cette deuxième édition le décor de l’Hôtel de Clerjotte. Le défilé prendra place dans la cour et les viP et invités de marque, installés de part et d’autre du catwalk profiteront pleinement du spectacle. Afin de permettre d’admirer cette manifestation à tous ceux qui seront présents ce soir-là à Saint-martin, un son lumière vidéo se fera sur trois grands écrans (2 écrans 4x3 et un1x8) installés sur le port. La municipalité, les hôtels, les restaurants et les commerçants soutiennent Philippe noël dans sa démarche car elle fournit une animation nouvelle et de qualité, « mettant le patrimoine de Saint-Martin en valeur » comme le souligne, Patrice Déchelette, maire de la commune. millénium Concept accueille volontiers les propositions de partenariat. une marraine pleine de grâce et d’élégance

Rébecca Ayoko, que l’on a pu admirer lors du défilé de l’an passé, assure cette année le rôle – qu’elle prend très au sérieux –, de marraine et c’est grâce à son aide que millénium Concept a pu réunir un

podium de qualité : Jean Doucet, créateur styliste ayant travaillé pour Dior, Paco Rabane, Christian Lacroix et ungaro avant de créer sa propre mai-son. Fabien Rozan, qui après avoir été assistant de guy Laroche et givenchy, dessine les collections de Carven, Jean-Charles de Castelbajac, Balmain avant de présenter, en 2011, sa première collec-tion haute-couture. imane Ayissi, styliste originaire du Cameroun, qui s’inspirant de l’art africain pour réaliser des tenues flamboyantes apportera sa touche exotique. enfin Jean-François Dalmazir, créateur aty-pique puisqu’avant de s’intéresser à la mode a été trois fois champion du monde de Free fight ! C’est à Rébecca Ayoko qu’incombe, en raison de son expérience, le choix des mannequins qui défile-ront, au total, dix jeunes femmes dont marie n’Dao

et Anna Chyzh, bien connues des professionnels de la haute-couture. C’est également Rébecca Ayoko qui sélectionnera les jeunes filles souhaitant parti-ciper au concours de mannequin. Les jeunes filles intéressées doivent s’inscrire sur le site de millénium et adresser à l’association un mini press-book ou venir avec lorsqu’elles seront convoquées, mais le press book n’est pas une obligation. Rébecca sera de retour en juin pour les rencontrer.

Catherine Bréjat

vendredi 2 mars, à 20 heures, l’intermarché de La Flotte innovait en présentant sa nouvelle col-lection textile dans le cadre d’un défilé organisé

et animé par le personnel.Sandrine Desmereau à la tête de l’intermarché de La Flotte depuis le 1er avril 2011, ne cesse de mettre

en pratique de nouvelles idées. Pour faire connaître au public les nouveaux modèles de la ligne tex-tile, elle a écouté les sug-gestions de son équipe qui lui proposait de faire un véritable défilé de mode avec pour mannequins les membres du person-nel. musique disco entraî-nante, catwalk entouré de chaises blanches, décora-

tion florale, le décor était planté pour les nombreux invités venus admirer et soutenir des mannequins qui, même s’ils s’étaient portés volontaires, avaient un trac monstrueux. Sandrine Desmereau a eu rai-son de leur faire confiance : le résultat était réussi et c’est sans aucun doute un moyen plus efficace

de faire découvrir les vêtements et comment on peut les marier plutôt que de les laisser sur les cintres. Le défilé était scindé en cinq thèmes différents, allant du sportswear aux vêtements de cérémonies en passant par les tenues légères et gaies de l’été avec une attention particulière pour le style marin. Les modèles se déclinaient pour femmes, hommes et enfants, ce qui donna l’occasion d’applaudir d’adorables petits bouts de chou qui prirent leur rôle très au sérieux. Quant aux plus grands, ils défilèrent avec naturel et efficacité. La collection « femmes » présentait de ravissants petits hauts, de jolies robes féminines et les modèles pour enfants étaient absolument craquants. Côté hommes, on découvrait une mode pratique et élégante. Dans l’ensemble une collection séduisante à des prix abordables.

Catherine Bréjat

Patrice Déchelette, Rebecca Ayoko et Philippe Noël

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Quand à l’occasion de l’exposition universelle fut inaugurée en 1900 la ligne 1 du métro parisien, il n’était pas rare d’entendre dire que « ça sentait l’électricité » !

iLS Bougent !

o r, depuis deux ans, la commune de Rive-doux a entrepris la démarche de remplacer progressivement ses véhicules thermiques

par des utilitaires électriques, d’où la question que certains pourraient se poser : « l’odeur des gaz d’échappement va-t-elle être remplacée par celle de l’électricité aujourd’hui à 80% nucléaire » ?!Cette volonté politique environnementale forte affi-chée par le conseil municipal rivedousais, depuis quatre ans, à savoir de garantir une qualité de vie à la population par l’embellissement de la commune, le zéro pesticide, le choix de véhicules propres, etc., s’est traduite en 2011 par l’obtention d’une première fleur au concours régional des villes et villages fleuris. Côté parc automobile municipal, après le « Pélican » et le « goupil », c’est donc au tour d’un « Simply-City » de venir remplacer un C15 Citroën en bout de course.Pour Didier Bouyer, premier adjoint, en charge du dossier, « ces types d’utilitaires électriques affectés au transport de produits et de marchandises sont parfaitement bien adaptés aux déplacements courts dans des communes de petite taille comme le sont nos communes de l’île », et Patrice Raffarin, maire, de préciser que « si le coût de 16 000 € d’un SimplyCity reste toutefois assez lourd pour les finances

communales, les aides conjointes des Conseils général et régional (10 000 €) sont providentielles, en ce sens qu’elles nous permettent d’être en phase avec la volonté politique affichée d’un bien vivre à Rivedoux ».

1 € aux 100 kilomètres… ça fait rêver !

Côté technique, Roland Laplace, concessionnaire d’eco & mobilité dans l’île (Fun Auto à Saint-martin-de-Ré) a, lors de la présentation de ce fourgon aux élus et aux employés communaux, répondu aux questions que tout le monde se pose concernant ce type de véhicule, à savoir, la vitesse maximale (80 Km/h), l’autonomie (entre 60 et 70 kilomètres), la charge utile (550 kilos), le châssis (en alu), les batteries (plomb, garanties deux ans), le kilométrage (illimité), et enfin le coût aux 100 km (1 €).Quant à Laurent Redon, directeur commercial d’eco & mobilité, accompagné d’isabelle Joly, responsable secteur, il espère que « les communes en montrant l’exemple du choix électrique sauront convaincre les citoyens de les suivre dans cette

démarche. Le SimplyCity Sun, proche de la Méhari, serait dans l’île, précisément dimensionné à leurs besoins de transport de proximité et aux activités de plein air et de loisirs. Des véhicules qui, pour les particuliers, sont subventionnés à hauteur de 50 % ».

Jean-Pierre Pichot

depuis l’âge de trois ans et demi, elle danse !

Devenue professeur diplômée, Sandra izambart enseigne la danse depuis 25 ans et partage sa pas-sion au sein de Danse Ré Jazz, l’association qu’elle anime sur l’ile de Ré depuis 1999.

Les danses pratiquées

Sous la conduite de Sandra, jeunes et adultes apprennent les chorégraphies et maitrisent la technique : occupation de l’espace, le rythme et le temps, le mouvement du corps. modern jazz, claquettes, ou danses de salons, sont pour les adhérents un moment de détente, de lien social, de plaisir et de travail physique.

des cours très suivis

Danse Ré Jazz réunit au total près de cent participants, avec une majorité féminine. Chaque répétition hebdo-madaire, regroupe pendant 1h 30 environ, 15 à 20 par-ticipants, qui après la barre,

répétent en musique les séquences chorégraphiées par Sandra ou travaillées en groupe. Les séances ont lieu au gymnase de l’école primaire de la Flotte, les lundi, mardi, jeudi et vendredi, selon les groupes et les danses pratiquées. Sandra intervient aussi dans le cadre scolaire les centres de loisirs, et organise des stages thématiques de salsa, rock et autres.

un palmarès qui récompense le travail accompli

Chacun progresse à son rythme sur le plan technique et artistique et peut présenter un programme aux concours régionaux et nationaux de la Confédération nationale de Danse, pour échanger avec d’autres et valider son

niveau. Danse Ré Jazz présentera un solo, un duo et un groupe de 5 danseuses au concours régional qui aura lieu à Angoulême, les 24 et 25 mars, et au national à nice pour l’Ascension.

une nouveauté en 2012 : la Zumba !

Le jeudi soir à 20 h 30, au gymnase de l’école pri-maire de la Flotte, découvrez les vertus de la zumba. Si vous êtes en forme, si vous voulez perdre du poids, rien de mieux que la zumba, une fitness-danse car-dio-festive sur musique latino très tonique. La meilleure façon de brûler les graisses !

Association dynamique, Danse Ré Jazz participe aux festivités rétaises, au téléthon, donne son spectacle de fin d’année en juin à la maline, organise un diner dansant à la Saint-Sylvestre...

Michel Lardeux

Contact : [email protected]

RiveDouX S’éLeCtRiFie

DAnSe Ré JAzz : LA zumBA ARRive SuR L’iLe De Ré !

La SimplyCity Sunsun

La flotte électrique rivedousaise

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S i les deux équipages rétais de l’édi-tion 2011 (« Les Amies du Désert » n° 95 - Céline et Aurélie, et « Les Perles

de Ré » n° 147 – Christelle et Angélique) seront de nouveau au volant de leurs 4x4 le 11 octobre prochain au départ de la 12e aventure exclusivement féminine qu’est le trophée Roses des Sables, il y aura à leurs côtés quatre autres équipages insulaires :

« Les Ré blue eyes » n° 49 – Yannic et Harmony ; « Les Jeeps en Ré » n° 121 – ingrid et Sophie ; « Les marie team » n°220 – marie t et marie P ; et « Les Ré’s Bulls » n° 333 – martine et Carla.

sportif mais aussi solidaire

Dans la pure tradition des rallyes raids africains à l’ancienne comportant épreuves d’orientation, fran-chissements de dunes, l’objectif est de rallier (sans que la notion de vitesse ne soit retenue) l’étape du jour exclusivement à l’aide d’un road-book, d’une carte et d’une boussole en respectant les différents contrôles de passage.

mais le trophée Roses des Sables est, rappelons le, bien plus qu’un rallye sportif. il se veut être une aven-ture solidaire. De ce fait, l’organisation s’est rappro-chée de l’association « enfants du désert » qui mène des actions en faveur des enfants déshérités du désert marocain Ainsi, chaque équipage se doit d’achemi-ner un minimum de 50 kilos de matériel médical et scolaire, des jouets et des vêtements.« C’est aussi, précise Céline garcia, l’histoire d’une rencontre entre des femmes venues des quatre coins du monde et des enfants du désert marocain. Pour avoir participé au trophée 2011 en terminant 26e sur 138 équipages, je peux dire que cette aventure permet de se dépasser, de connaître de nouvelles émotions et de se découvrir dans un autre mode de vie ».Le budget par équipage se chiffrant aux alentours de 15 000 €, autant dire que d’ici octobre, la recherche de partenaires tant institutionnels que privés fera par-tie du quotidien des douze rétaises engagées dans l’aventure.

Jean-Pierre Pichot

nouvellement intitulée « trail des vignes de Ré », cette « course nature », comme le souligne son organisateur Stéphane Poully, président

de l’uAR (union athlétique rétaise), « conserve son esprit initial, à savoir que dans les quatre communes empruntées par le parcours (Sainte-Marie, Rivedoux, La Flotte et Le Bois-Plage), priorité est donnée à la nature, aux secteurs de vignes, de dunes, de plages, de forêt, cela au détriment des secteurs asphaltés ».

un 10 kilomètres spécifiquement féminin

406 concurrents au départ l’an passé, les organisa-teurs en espèrent 500 cette année, hommes et femmes confondus. en dehors des classiques 18 et 32 kilo-mètres aux parcours sensiblement modifiés, la grande nouveauté 2012 sera un 10 kilomètres exclusivement réservé aux femmes. Au total, trois courses ouvertes à tous, sous réserve de présentation d’un certificat médical datant de moins d’un an.Cette année, départs et arrivées se feront en un même lieu, au stade municipal, à 9 heures pour les 32 kilo-mètres et 10 heures pour les 10 et 18 kilomètres. Sur place, ce afin d’éviter toute confusion, des dossards différents seront distribués en fonction de la distance

choisie. Quatre points de ravi-taillement assurés par intermar-ché La Flotte, sécurisés et bien visibles jalonneront les parcours. « Reste à espérer que les dieux de la météo seront plus cléments que l’an passé où les concurrents eurent à affronter crachin et pluie » rappelle Stéphane Poully. Côté logistique, les choses se précisent et tout devrait être réglé d’ci le 25. une cinquantaine de bénévoles seront répartis tout au long des différents circuits que les polices municipales de Sainte-marie et Rivedoux renforceront dans les points les plus délicats. et à l’arrivée, Croix Blanche, méde-cins et ostéopathes seront présents en cas de besoin. Sinon, des records seront bien sûr à battre, notamment ceux du détenteur du trophée, eric Rocheteau de l’Aunis Athlétisme La Rochelle Aytré, en 1h07’30’’, et de la première féminine, edith Auhée en 1h23’37’’.outre les réservations pouvant être effectuées dans les quatre offices de tourisme des communes concernées, la réservation en ligne est maintenant opérationnelle. Les sites sont www.iledere.com ou www.reservation-

iledere.com Pour faire un lien plus précis de votre site ou de votre page Facebook vers la page de réser-vation trail de vignes de Ré, il faut utiliser l’adresse internet ci-dessous : http://www.reservation-iledere.com/z6128e4x27969_fr-tRAiL-DeS-vigneS-De-Re.aspx

un dimanche certes sportif mais avant tout convi-vial. un village terroir sera installé dans l’enceinte du stade et de nombreuses animations sont prévues au programme afin de divertir le public.

Jean-Pierre Pichot

tRoPHée DeS SABLeS 2012

Le tRAiL DeS vigneS De Ré

De 2 équipages en 2011 à 6 équipages rétais engagés en 2012.Dont 5 rivedoudais !

SPoRtS À LA Hune

Le retour !

Les deux équipages de 2011

Tous les goûts sont dans la nature

Un concurrent satisfait de son parcours

Passage à Montamer

à l’arrivée de la première édition, le 27 mars dernier, on annonçait que l’édition 2012 de la course pédestre du Trail des Vignes se courrait en juin. Or, il n’en sera rien puisque celle-ci se disputera le dimanche 25 mars prochain en dehors de tout week-end électoral afin d’éviter les désistements de certains concurrents.

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R é À L A H u n e - 7 m A R S 2 0 1 2 - n ° 6 61414

CeS JeuneS RétAiS...CHRiStoPHe RoQuet

en primaire chez les sœurs de l’école Sainte-Cathe-rine, il vivra ensuite une scolarité normale au col-lège Les Salières de Saint-martin-de-Ré avant de

suivre en alternance un apprentissage carrosserie chez Léger, garagiste à La Flotte, qui débouchera sur l’obten-tion d’un CAP.

devenir pompier

mais l’objectif premier de Christophe, c’est de devenir un jour pompier. Alors, dès l’âge requis, à 16 ans, il intègre l’équipe des sapeurs pompiers de La Flotte, avant, à 18,5 ans, de rejoindre les pompiers de Paris où il ne restera finalement que deux ans.

L’appel de l’île

Comme beaucoup de jeunes Rétais de sa génération, l’île va très vite lui manquer. Les weekends qu’il revient passer sur Ré et qu’il consacre en majeure partie à venir en aide sur les interventions auxquelles parti-cipent ses amis pompiers rétais ne lui suffisent plus.Décision est alors prise en 1993 de revenir vivre et tra-vailler dans l’île. Après deux années passées chez les ambulances Bonnenfant à Saint-martin, Christophe se lance dans le grand bain en créant sa propre entreprise de ramonage de cheminées, de nettoyage extérieur de bâtiments, d’élagage et d’abattage d’arbres, et de destruction des hyménoptères (guêpes, frelons, etc.).

une double vie…

entendons par là que Christophe consacre autant de temps à son entreprise qu’à son « second métier » de pompier. métier ? non, plutôt passion. Ainsi, dans ce milieu où il convient d’être solidaire, Christophe a gravi tous les échelons pour être aujourd’hui lieutenant et chef de centre à Saint-martin. « Une chose est sûre… si je n’avais pas été mon propre

patron, jouissant d’une cer-taine autonomie, je n’au-rais jamais pu en arriver là où je suis. Cette liberté d’or-ganisation de mon temps de travail me permet, bien épaulé par mon adjoint le major Gérard Jouillat, de pouvoir gérer correctement une caserne, c’est-à-dire une trentaine de pompiers volontaires, et de pouvoir suivre les divers stages de formation (au total une qua-rantaine d’heures dans l’an-née) ».Père de deux enfants, Léa (14 ans) et Lewis (11 ans), Christophe a choisi de rési-der à Saint-martin, avenue de Philippsburg, où il a acheté un terrain pour y construire sa maison et son dépôt… le tout à deux pas de la caserne. Avec un tel emploi du temps comprenant une moyenne de 900 interventions à l’année, Christophe avoue « ne pas avoir suffisamment de temps pour songer à voyager, voire même tout simplement pour rêver ! Malgré tout, afin d’entretenir une certaine forme physique, je vais assez régulièrement faire des longueurs de bassin à la piscine, et je suis par ailleurs éducateur à l’ASR (association sportive rétaise) où mon fils pratique le foot en U11».

deux métiers au service de la population

« Côté entreprise, la particularité 2011 a résidé dans l’explosion du nombre des nids de frelons asiatiques à éliminer : plus de 150. Sinon, côté pompier, pas

de monotonie. En effet, aucune intervention ne res-semble à une autre. Chacune possède un caractère qui lui est bien spécifique, mais hélas, certaines nous confrontent à des moments difficiles à supporter et à accepter, notamment quand des enfants ou des collègues sont directement concernés dans un acci-dent, un sinistre ». Si les centres d’Ars et de Sainte-marie sont tournés vers le nautisme, celui de Saint-martin l’est vers la route, les problèmes de désincarcération. « Alors, ajoute Christophe Roquet, si des jeunes âgés de seize ans et même des personnes plus âgées se sentent motivés pour devenir pompier volontaire, qu’ils sachent que le centre de Saint-Martin recrute et forme les nouveaux arrivants ».

Jean-Pierre Pichot

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* Exemple de financement en crédit réservé aux particuliers, sur une durée jusqu’à 36 mois, valable pour toute VOLVO C30 neuve, commandée jusqu’au 31/03/2012 chez tous les distributeurs VOLVO participant à l’opération. Exemple pour un montant de crédit de 10 000 € consenti au TAEG fixe de 0,9% et au taux débiteur fixe de 0,9%. Vous remboursez 36 mensualités de 281,65€ (hors assurances facultatives), soit un coût total du crédit de 139,40€. Montant total dû : 10 139,40€. Le coût mensuel de l’assurance facultative Assurance de Personne est de 12€ par mois et s’ajoute au montant de la mensualité ci-dessus. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement sous quelque forme que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. Sous réserve d’acceptation du dossier par Volvo Automobiles Finance, département de CGL, Compagnie Générale de Location d’Équipements, SA au capital de 58 606 156€ - 69, avenue de Flandre - 59708 Marcq-en-Barœul Cedex - SIREN 303 236 186 - RCS Roubaix-Tourcoing. Gamme VOVO C30 : consommation Euromix (l/100 km) : 3,8/9,0 - CO2 rejeté (g/km) : 99/211.

Avec ou sans apportde 12 à 36 moisfrais de dossier offertsjusqu’au 31/03/12

Originaire de la région parisienne, Christophe Roquet est arrivé dans l’île en 1981, à l’âge de 8 ans. Né le 14 mai 1973 à Pavillon sous Bois dans le 93, il a suivi ses parents quand ceux-ci décidèrent de venir s’installer dans l’île, sa maman étant aide ménagère à La Flotte et son père travaillant au Lion de la Croix Michaud, l’ancêtre de l’actuel Intermarché.

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nAtuReLA nAtuRe RétAiSe S’eXPoSe

malgré une superficie restreinte, l’île de Ré est constituée d’une mosaïque d’habitats naturels ou façonnés par

l’homme au fil du temps : marais salants, bois, estran rocheux, plages, dunes, cultures ou vil-lages abritent une faune et une flore riches et diversifiées. Ainsi, 330 espèces d’oiseaux ont été observées sur l’île par les ornithologues de la LPo et 820 variétés de plantes « sauvages » y ont été répertoriées. une multitude de mol-lusques, de crustacés ou d’insectes sont éga-lement présents. C’est cette biodiversité remarquable et parfois méconnue que la LPo vous propose de décou-vrir à travers sa nouvelle exposition intitulée « Ré île nature ». Dix panneaux présentant les principaux milieux composant l’île de Ré sont agrémentés de photos d’animaux et de plantes. Ainsi, chacun peut y retrouver les espèces emblé-matiques des villages et des jardins comme la

huppe, le hérisson ou la mésange, ou encore des habitants plus farouches et discrets de la forêt tels que le milan, le hibou ou le renard.

Destinée à être vue par le plus grand nombre, l’ex-position est à la dispo-sition des écoles, asso-ciations, communes, offices de tourisme, bibliothèques ou struc-tures d’hébergement qui souhaiteraient la propo-ser à leurs visiteurs, qu’ils soient Rétais ou vacan-ciers. Pour tout prêt de cette exposition « Ré île nature », n’hésitez pas à contacter la LPo à la maison du Fier au 05 46 29 50 74.L’exposition sera notam-ment visible à partir du

7 avril pour la réouverture de la maison du Fier aux Portes.

Julien Jean

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) vous propose, en partenariat avec Ré à la Hune, cette rubrique sur des sujets aussi divers que les oiseaux, la protection de la nature, la biodiversité ou encore les zones humides, sans oublier les fêtes de la nature ou de l’oiseau... Retrouvez la Rubrique LPO dans chaque numéro de Ré à la Hune.

L’assaut général et la délivrance

en cette fin d’année 1627, Saint-martin sauvé de la famine par les exploits maritimes des flotilles du capitaine valin, de De Canteloup et De Beaumont, retrouve l’espoir et la force dans la garnison. Débarqué de nuit au fort de la Prée, le régiment de De Beaumont, attaque les Anglais par escarmouches successives. Buckingham sent le vent tourner et dispose d’imposants bataillons. un habitant de Saint-martin passant clandestinement dans le fort avait averti que “quelque chose” se préparait du côté anglais.

Buckingham décide d’en finir

Après avoir chanté des psaumes toute la nuit, dans leurs tranchées, les bataillons anglais forts de 3000 hommes environ, sortent en masse au petit jour, avec une cinquantaine d’échelles, comme au moyen âge. ils s’élancent en hurlant, portant leurs efforts sur l’endroit non terminé du fort, pensant en avoir rapidement raison.Revêtu de sa légendaire cuirasse (surnommée thorax), thoiras avait prévu cet assaut. Prudent, il

avait massé sur les remparts les meilleurs tireurs de mousquets et les canons de petits calibres, chargés à la mitraille et parfaitement dissimulés, arrivés par le dernier convoi.

un feu d’enfer

La nuée des assaillants se répandit sur le haut du fort et des échelles. une brève sonnerie et un feu d’enfer surprit les Anglais qui se voyaient déjà vainqueurs. en quelques instants 400 morts et 200 bléssés gisaient sur le sable, au fond des douves. Les trompettes du Fort sonnèrent la charge, et l’infan-terie française, ivre de courage, sortant de partout, provoqua la déroute des Anglais poursuivis jusque dans leurs tranchées.

Les trompettes anglaises sonnent le cessez le feu.un parlementaire demanda une trêve afin d’enterrer les morts et secourir les blessés. thoiras leur accorda, car cela l’arrangeait. Les pertes en hommes côté français étaient dix fois moins importantes et le combat fût suspendu.

La délivrance

Pendant ces évènements graves de Saint-martin, le maréchal de Schomberg, après une incroyable

traversée de nuit depuis oléron, franchissait les rochers de Chauveau et de Lavardin à marée haute et arrivait sur la plage sud de Rivedoux. il débarque en masse 250 cavaliers et leurs chevaux, la poudre, les munitions, et 5000 hommes d’in-fanterie. oubliant la nuit blanche et le mal de mer, tous ces soldats se mettent de suite en ordre de bataille sur le haut des dunes, pendant qu’un nombre important de barques assure l’intendance et le ravitaillement.

sus à l’ennemi !

un vrai miracle de la part de Richelieu ! À peine réconfortée, cette véritable armée ne perd pas de temps. un escadron d’éclaireurs, prélevé dans la cavalerie, prend les devants et la route de Saint-martin. Les Anglais, informés par leurs espions, n’attendent pas leur arrivée après le sanglant revers subi lors de l’assaut manqué. ils commencent à fuir en silence et en bon ordre par la plaine de la Davière, située entre La Couarde et les marais de Loix, afin de gagner la côte pour se rembarquer.

Propos recueillis par Michel LardeuxAvec l’aimable autorisation de Pierre Barbraud,

auteur d’une « Histoire de l’île de Ré »

HiStoiRe De Ré, par maître Pierre

La Bataille de Sablanceaux : épilogue du siège de Saint-Martin

Pierre Barbraud

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