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Loin des polémiques rétaises, Ré à la Hune poursuit son chemin et l’équipe rédactionnelle est heureuse d’avoir fêté en décembre dernier ses 4 années d’existence, avec autant de reconnaissance de tous. Certes – comme d’aucuns le disent cyniquement – « la polémique et le catastrophisme font vendre » et effectivement un certain nombre de médias en font leur « fonds de commerce », mais ce n’est pas la ligne éditoriale de Ré à la Hune, qui a pour seuls objectifs d’informer ses lecteurs sous des angles nouveaux, originaux et de mettre en avant les richesses humaines et patrimoniales de notre territoire insulaire. Nos colonnes sont ouvertes à tous, Rétais de souche, d’adoption ou de passage, chacun vit son île de Ré comme il le souhaite et contribue à son dynamisme social et économique ; aussi nous n’approuvons pas cette sorte de « préférence rétaise » que l’on voit poindre parfois, malheureusement (mal) relayée par certains qui se moquent d’écorner ainsi l’image tissée avec passion, conviction et beaucoup de sueur parfois, par tous les acteurs de notre territoire. Car notre île, nous l’aimons, nous la vivons, nous la respirons au quotidien depuis bien longtemps – toute l’équipe rédactionnelle la fréquente et y vit depuis des décennies – et Ré à la Hune n’a d’autres préten- tions que d’être le reflet de petits bouts de vie de chacun de ses lecteurs, une sorte de kaléidoscope de vies et d’évènements qui s’entrecroisent pour faire de l’île de Ré un territoire d’exception. Une île résolu- ment ouverte et accueillante aussi. Ne soyons pas angéliques, tout n’est pas parfait, la vie est même souvent aride sur l’île de Ré, nous prenons toutefois délibérément le parti et faisons le pari de rester en 2012 un média constructif, qui contribue à son échelle à participer au dynamisme rétais. C’est là notre seule feuille de route, car Ré à la Hune, comme les autres titres de Rhéa Marketing – f’Âmes, le Journal des Professionnels, Holidays... la liste est trop fournie pour tous les citer – a pour marque de fabrique un vrai contenu rédactionnel reconnu et largement apprécié des deux côtés du Pont. Ré à la Hune ne pourrait vivre sans ses partenaires fidèles ou occasionnels, qui jamais n’interviennent dans notre ligne éditoriale et pourtant sont un maillon essentiel de VOTRE journal, qu’ils soient ici très vivement remerciés pour ce soutien inconditionnel. Nathalie Vauchez 341905 LE JOURNAL GRATUIT DE L’îLE DE Ré Hune à la 18 JANV. 2012 64 UN MÉDIA CONSTRUCTIF !

Ré à la Hune n°64

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Ré à la Hune n°64

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Loin des polémiques rétaises, Ré à la Hune poursuit son chemin et l’équipe rédactionnelle est heureuse d’avoir fêté en décembre dernier ses 4 années d’existence, avec autant de reconnaissance de tous.Certes – comme d’aucuns le disent cyniquement – « la polémique et le catastrophisme font vendre » et effectivement un certain nombre de médias en font leur « fonds de commerce », mais ce n’est pas la ligne éditoriale de Ré à la Hune, qui a pour seuls objectifs d’informer ses lecteurs sous des angles nouveaux, originaux et de mettre en avant les richesses humaines et patrimoniales de notre territoire insulaire.Nos colonnes sont ouvertes à tous, Rétais de souche, d’adoption ou de passage, chacun vit son île de Ré comme il le souhaite et contribue à son dynamisme social et économique ; aussi nous n’approuvons pas cette sorte de « préférence rétaise » que l’on voit poindre parfois, malheureusement (mal) relayée par certains qui se moquent d’écorner ainsi l’image tissée avec passion, conviction et beaucoup de sueur parfois, par tous les acteurs de notre territoire.Car notre île, nous l’aimons, nous la vivons, nous la respirons au quotidien depuis bien longtemps – toute l’équipe rédactionnelle la fréquente et y vit depuis des décennies – et Ré à la Hune n’a d’autres préten-tions que d’être le reflet de petits bouts de vie de chacun de ses lecteurs, une sorte de kaléidoscope de vies et d’évènements qui s’entrecroisent pour faire de l’île de Ré un territoire d’exception. Une île résolu-ment ouverte et accueillante aussi.

Ne soyons pas angéliques, tout n’est pas parfait, la vie est même souvent aride sur l’île de Ré, nous prenons toutefois délibérément le parti et faisons le pari de rester en 2012 un média constructif, qui contribue à son échelle à participer au dynamisme rétais. C’est là notre seule feuille de route, car Ré à la Hune, comme les autres titres de Rhéa Marketing – f’Âmes, le Journal des Professionnels, Holidays... la liste est trop fournie pour tous les citer – a pour marque de fabrique un vrai contenu rédactionnel reconnu et largement apprécié des deux côtés du Pont.Ré à la Hune ne pourrait vivre sans ses partenaires fidèles ou occasionnels, qui jamais n’interviennent dans notre ligne éditoriale et pourtant sont un maillon essentiel de VOTRE journal, qu’ils soient ici très vivement remerciés pour ce soutien inconditionnel.

Nathalie Vauchez

341905

Le JournaL Gratuit de L’ îLe de ré

RéHuneà la

18 Janv.2 0 1 2n° 64

Un média constrUctif !

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Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement.Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication .... Nathalie VauchezMaquette, mise en page .......... Peggy Landon Crédit photos .................................. Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux - DR Nathalie Vauchez Dessins ................................................ Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy - Jean-Jacques VergnaudRégie publicitaire ........................ Tél : 05 46 00 09 19 - [email protected] ......................................... Imprimerie MingotDépôt légal initial ....................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

P R O C H A I N N U M É R O D E R É À L A H U N E L E 8 f É v R I E R 2 0 1 22

votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo imprim’vert et la certification PeFC de notre imprimeur le garantissent. écolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

PeFC/10-31-1236

L e trafic passagers de l’aéroport en 2011 a rattrapé et même dépassé le seuil de 220 000 passagers atteint en 2007 et suivi de deux années d’une

sévère érosion. Progressant depuis 2009, le trafic enregistre, en 2011 avec 229 000 passagers, une augmentation de 20 % soit 38 000 passagers de plus que l’année précédente. La moyenne nationale d’augmentation pour l’année 2011 est aux alentours de 5 %, mais le cas de l’aéroport de La Rochelle très lié à l’activité saisonnière se situe dans un cadre différent.

Les raisons de ce succès

À l’origine de ce succès une volonté de la CCI de La Rochelle d’aller de l’avant et d’innover, parfois malgré les critiques, comme ce fut la cas pour la ligne desser-vant Porto avec Ryanair, ouverte au printemps 2010. En plein marasme économique du Portugal certains criaient au casse-cou. Les raisons très concrètes ayant motivé cette création de ligne, la première de l’aéroport vers le Sud, se sont avérées porteuses de clientèle et les 17 000 passagers annoncés en avril 2010 se sont élevés à 17 167, représentant 45 % des 38 000 nou-veaux passagers de 2011 et générant des retombées économiques d’un montant de 538 000 €.Autre raison de ce succès, la ligne La Rochelle-Orly Sud, lancée le 8 avril dernier par Airlinair a transporté

6 715 passagers en neuf mois. À elles deux ces lignes représen-tent 63 % des nouveaux passa-gers en 2011. Enfin, l’augmen-tation de l’offre sur les lignes de Londres Stansted et Londres Gatwick, confirme la position de Londres comme pôle d’at-traction et première destination avec 29 % du trafic passager.

nouvelles ouvertures prévues en 2012

Devant ces résultats probants, les responsables de l’aéroport

de La Rochelle maintiennent et continuent leur politique d’ouverture de nouvelles destinations. Ainsi que nous vous l’avions annoncé dans une précédente parution, une ligne La Rochelle-Poitiers-Ajaccio sera créée par Airlinair et desservira La Corse le samedi, du 21 avril au 15 septembre.Par ailleurs, Ryanair opérera, à compter du 28 mars, trois rotations par semaine en boeing 737-800, vers Birmingham East Midlands, ville du centre-sud du Royaume-Uni. La CCI de La Rochelle attend 20 à 25 000 passagers de cette nouvelle ligne que l’aéro-port finance à 100 %.

des investissements relativement lourds

L’objectif de l’aéroport est de 300 000 passagers le plus tôt possible qui devraient laisser derrière eux une manne de 45 millions d’euros de retombées économiques. Pour accueillir correctement, efficace-ment et en toute sécurité ce flux de passagers, les investissements annoncés sont confirmés et revus à la hausse. Le montant envisagé en novembre 2010 était de 2 millions d’euros. C’est maintenant 3 millions d’euros qui seront nécessaires pour la modernisation de l’aérogare, l’extension du parking avions, la mise en place d’un salon dédié à l’aviation d’affaires, l’extension du parking véhicule et la mise en service

d’une aire de lavage. Si la Communauté d’Agglo-mération de La Rochelle a répondu favorablement à la demande de subvention de 40 % du montant total des travaux adressée aux collectivités locales, il n’en va pas de même du Conseil général qui est dans une logique de transfert total de l’aéroport de La Rochelle à Saint-Agnant en 2020 et comme nous le confiait Dominique Bussereau, président du Conseil général, en juin 2010, lors du Salon du Bourget, « en 2020, tout, y compris la tour de contrôle, devra être transféré à Saint-Agnant ».

Catherine Bréjat

ACtUALIté

des résultats 2011 à la hausseLors de la conférence de presse du 14 décembre dernier, Robert Butel, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de La Rochelle et Thomas Juin, directeur de l’aéroport La Rochelle-Île de Ré, ont communiqué les très bons résultats de l’année 2011 : + 20 % de passagers.

AéROPORt DE LA ROChELLE - ÎLE DE Ré :

trafic passagers aéroport de La rochelle-île de ré

2007 : 220 0002008 : 214 0002009 : 169 000 – 45 000 passagers – 21 %2010 : 192 0002011 : 229 000 + 38 000 passagers + 20 %

Toute la dream team du magasin Franck Provost de Saint-Martin s’était déguisée le 24 décembre dernier pour accueillir la clientèle et la chevelure rousse de Sophie, le manager, disparaissait sous une perruque noire qui la rendait méconnaissable !

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ACtUALIté

E n ce jour de présentation des vœux du président de la CdC, Lionel Quillet, à la population rétaise, banda pour accueillir le public.

Le ton est donné, vif, alerte. À l’intérieur, la salle est pleine à craquer, toutes les chaises occupées, nom-breux sont ceux, les retardataires, qui devront rester debout durant tout le show présidentiel.Avant que la parole ne soit donnée au député de la circonscription, Maxime Bono, des doigts s’agitent, tentant d’évaluer le nombre de personnes présentes dans la salle. « Plus de monde que l’an passé ? Oh que oui ! Au moins 450 » (320 selon la police !).Mais la question essentielle reste, mais qu’est-ce qui peut bien faire qu’autant de monde se déplace en de telles occasions ?

2012. année électorale.

Maxime Bono ayant annoncé qu’il ne souhaitait pas briguer un nouveau mandat de député en juin prochain, les socialistes rochelais opposés au soit disant parachutage de Ségolène Royal (absente ce 6 janvier 2012) étaient bien sûr tous présents, en rangs serrés, d’Olivier Falorni à Patricia Friou, en passant par le Rétais Alain Rénaldini. Présente également, Sally Chadjaa pour l’UMP, elle aussi entourée de plusieurs partisans fervents.Parmi tout ce beau monde assis au premier rang pou-vait-on reconnaître les élus communautaires à l’excep-tion des deux élus flottais, Léon Gendre et Simon-Pierre Berthomès, non signataires le 15 décembre dernier de l’arrêt du projet SCOt (Schéma de Cohérence territorial), julien Charles (Préfecture), Maxime Bono et sa suppléante Blandine hulin, etc.

Séquence émotion

Cela lors de l’intervention de Maxime Bono annon-çant que « c’est la dernière fois que je viens pré-senter mes vœux aux Rétais en tant que député. Mais rassurez-vous, je reste votre voisin en tant que Président de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Nous aurons donc à porter ensemble un certain nombre de projets communs à l’île et au continent ».

« vous êtes prêts ? La presse ne dort pas ? C’est à mon tour, je prends la parole pour une heure quinze ! »

tous ceux qui étaient venus à cette manifestation pour se délecter de petites phrases assassines ont dû quelque peu rester sur leur faim. Fort heureusement, ils purent se rattraper plus tard au pantagruélique buffet. toutefois, fidèle à son habitude, il y eu bien quelques coups de pattes bien ciblés, mais feutrés dans l’ensemble.Si pour la rime « 2012 = Année du flouz » grâce aux retombées de l’écotaxe, Lionel Quillet n’en n’a pas fait le sujet principal de son propos. L’écotaxe, elle est acquise, c’est donc du passé. Ce qui prévaut

désormais, c’est l’avenir, c’est le maintien d’une vie permanente attractive sur Ré, c’est donc le SCOt qui, s’il réussit ses divers examens de passage, devrait pouvoir être approuvé courant novembre 2012.Chiffres à l’appui, Lionel Quillet a alors décliné les huit grands volets qui composent les 300 pages du document. À savoir, le logement, véritable sou-tien à la population permanente (400 logements pour 20 millions d’euros, cela sans tenir compte des logements communaux) ; la jeunesse (crèches, transport des ados, séjours montagne) ; transport et déplacements (Ligne 3 optimisée, navettes élec-triques, navettes maritimes, covoiturage, stationne-ment, pistes cyclables) ; culture et patrimoine (2ème salle de cinéma, nouvelle salle culturelle polyva-lente, portail informatique, label villes Pays d’Art et d’histoire) ; activités primaires, économie, tourisme ; digues (niveaux 1 et 2 réalisés : 14 millions d’euros, niveau 3 à suivre : 130 millions d’euros, entretien courant : 1 million d’euros pendant trois ans) ; envi-ronnement (CRE-Zh : 2,5 millions d’euros, CRE-ZB : 2,5 millions d’euros, estran) ; ordures ménagères tEOM de 16,68 %. La plus élevée de France, mais promesse de la baisser dès cette année, informati-sation des cinq déchèteries.Un tel programme valait bien aux 18 votants de l’arrêt de projet SCOt de tous se réunir sur l’estrade. Objectif : montrer que l’intercommunalité n’est pas un vain mot.

dans cet inventaire à la Prévert, le Président n’a-t-il rien oublié ?

Apparemment, non. Les golfeurs ont entendu pro-noncé le mot golf, les pêcheurs à pied ont entendu dire que nous possédions l’un des estrans parmi les plus beaux et les plus riches au monde, et d’autres auraient sans doute préféré ne pas entendre qu’il est toujours prévu de fédérer les Offices de tourisme des dix communes de l’île en un seul établissement à la descente du pont. Sinon, au sein de cette foule, il y a ceux qui sont venus uniquement pour se faire voir, se montrer ; ceux qui sont là pour repérer ceux qui sont venus et constater ceux qui manquent à l’appel ; ceux qui viennent parce qu’ils savent que c’est l’occasion de rencontrer un tel ou une telle, un bon moyen d’échan-ger directement avec des élus très disponibles ou bien encore avec des représentants d’associations ou tout simplement d’y retrouver des amis. Les pires, et souvent les mêmes, les piliers de buffet qui ne décollent pas d’un pouce devant la sainte table de peur de manquer l’arrivée d’une nouvelle fournée de petits fours. « Allez, tu viens chérie, on y va. Mais non, attends un peu mon cœur, on n'a goûté qu’au salé… le sucré va arriver bientôt ».C’est tout ça une cérémonie des vœux.

Jean-Pierre Pichot

Grand oral de janvier à la Communauté de CommunesvœUx DE LA COMMUNAUté DE COMMUNES

Lionel Quillet entouré des élus communautaires

Maxime Bono, ému pour son au-revoir

Une salle comble

Lionel Quillet, un vrai tribun

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LE CONSEILLER GéNéRAL DU CANtON NORD... SUR LA BRèChE !

un budget serré pour le Conseil Général de Charente-Maritime en 2012

Le budget de 2012 sera serré, en équilibre et n’augmentera pas, se situant autour du milliard d’euros, pour répondre aux besoins du département. Avec de nombreuses compé-tences comme le transport scolaire, l’aide sociale, l’aide aux handicapés, l’aide aux personnes âgés, le RSA, le service incendie... et 2200 employés tous services confon-dus, le Conseil général présidé par Dominique Bussereau joue un rôle important dans la vie économique, sociale et culturelle du département. Il doit aussi faire face à des transferts de charges décentralisées par l’état.

de nombreux projets communaux à défendre

Le travail suivi avec les maires et les équipes munici-pales sur leurs projets communaux, permet de défendre avec succès les demandes de subventions auprès du Conseil général.Ainsi en 2011, différents projets présentés par les com-munes du canton nord ont été subventionnés par le Conseil général, pour les montants suivants : Loix : 44 000 euros (hors piste du sel), Saint-Clément : 60 000 euros, Les Portes : 120 000 euros, Ars en Ré 133 000 euros et La Couarde: 226 000 euros.

Lionel Quillet a souligné le courage des Maires qui doivent faire face à de nombreuses contraintes administratives, regrettant au passage les trop nombreux contentieux émanant d’associations diverses ou de particuliers qui ralentissent l’action publique : « Il devient de plus en plus difficile de faire un projet sur l’Ile de Ré, sans craindre une procédure judiciaire ».

une priorité : la réfection des digues entre dans son niveau 3

C’est un énorme dossier que celui de la protection de l’île de Ré contre la submersion. En l’absence de doctrine de l’état, il faut se battre sur les plans technique et environne-mental avec l’administration, mais aussi faire la démons-tration du rapport entre le coût de l’ouvrage et le bénéfice retiré par la population mise en sécurité. Maintenant que tout est reconstitué au même niveau qu’avant xynthia, il va falloir rehausser les grands ouvrages. Un coût global de 130 millions subventionné à 40 % par l’état et à 25 % par le département, avec un début des travaux prévu vers mai-juin 2012. « En complément du projet global, il faut aussi présenter un dossier pour chaque ouvrage. Et si les dunes, les falaises et les plages font partie du pro-jet, elles ne sont pas pour l’instant la préoccupation des

autorités adminis-tratives. Mais il faudra bien s’en préoccuper ».

Le contrat de restauration des zones humides

Les zones humides représentent 40 % de la superficie du territoire du canton nord. L’AEMA sera la cheville ouvrière des travaux. Les digues ne sont que des retardateurs de submersion. L’eau qui pénètre sur le territoire doit être évacuée en 6 heures, avant la marée suivante. Le réseau hydraulique des marais, remis en état, participera de cette procédure de gestion des eaux, et le début des travaux est prévu en février 2012.À l’écoute de cette présentation précise et conviviale, chacun a pu prendre la mesure de l’action fédératrice du conseiller général Lionel Quillet et du climat de confiance qui préside au travail avec les maires du canton nord : « Il est important de garder cette ambiance sur notre canton pour ne pas fractionner nos résidents, maintenir le lien et faire en sorte que les gens se mélangent...».Après un exercice 2011 important et réactif, le cap est donc donné pour 2012, avec une belle énergie et à grands pas !

Michel Lardeux

À la salle des associations de La Couarde, le 12 janvier, lors de ses vœux aux maires et à la population du canton nord de l'île de Ré, le Conseiller Général, Lionel Quillet, a capté toute l’attention de son auditoire. Avec conviction et pédagogie, il a explicité le rôle du conseiller général, « un facilitateur de projets », et présenté les enjeux des dossiers qu'il défend dans l'intérêt général des communes et du canton nord.

Lionel Quillet

BIENtôt DEUx StRUCtURES FISCALES POUR MIEUx ENCADRER

a vec le développe-ment considérable du phénomène

mobil-home en France depuis environ deux décen-nies, divers problèmes sont apparus. Du locatif clas-

sique à la semaine, s’est peu à peu mise en place une transformation en habitat permanent, ce que jean-Louis Léonard, député de la circonscription de Châtelaillon, qualifie de « cabanisation proche du bidonville », voire même un changement total de destination, le mobil-home devenant du résidentiel, une véritable résidence secon-daire en louant soit un emplacement soit un mobil-home pour une longue durée.Face aux problèmes rencontrés avec ce type d’habitat en Charente-Maritime (deuxième destination touristique française), jean-Louis Léonard a proposé à ses collègues de l’Assemblée nationale de légiférer en proposant une loi sur l’habitat léger de loisirs et d’hébergement de plein air.

trois problèmes majeurs

Un premier problème est d’ordre fiscal. En effet, précise j.L. Léonard, « tout mobil-home utilise les infrastructures

de la commune sans pour cela être redevable de taxes d’habitation et foncière d’où le mécontentement de nom-breux maires ».Le second est environnemental. Intégrer des dizaines de mobil-home dans le paysage n’est pas chose facile. L’impact est autre que celui des toiles de tentes car il n’a « mobil » que de nom !Le troisième problème est quant à lui d’ordre conflictuel entre le propriétaire du terrain de camping et le proprié-taire du mobil-home. « Ces problèmes se comptent par milliers. Un exemple, heureusement peu fréquent : un pro-priétaire loue un emplacement 51 semaines puis décide sans avertissement préalable une augmentation de 30 % pour la 52e. Il faut payer, sinon, dehors ».

Quelles solutions préconise la proposition de loi ?

« Le problème environnemental n’en n’est plus un car celui-ci a été réglé par un décret. Concernant la fiscalité, il n’est pas question de mettre en place une taxe d’habi-tation. À ce sujet, nous avons imaginé d’appliquer une fiscalité locale basée sur la taxe de séjour dépendante de la volonté des maires. Une taxe de séjour réelle pour le locatif et une taxe forfaitaire pour le résidentiel.

Le projet propose donc deux structures fiscales pour deux catégories de mobil-home ».« Pour ce qui est du volet conflictuel, dans la proposition de loi, nous suggérons l’intégration d’une dimension juridique de protection du consommateur. Il convient de protéger le propriétaire du mobil-home par rapport au locataire en obligeant l’existence d’un véritable contrat entre les deux parties, avec des clauses très précises définissant les obligations de chacun (dates avec durées de location, révisions de loyers, etc.). Cela de façon à ce que personne ne soit surpris ».Selon j.L. Léonard, il s’agit là d’une proposition de loi « pour réguler, pour donner possibilité aux maires d’aller vérifier ce qui se passe dans les campings, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, et pour avoir des propriétaires de mobil-home plus sereins.Par ailleurs, il ne faut pas oublier que le mobil-home est un phénomène extraordinaire. On en compte aujourd’hui en France plus d’un million. Ce n’est pas seulement un phénomène d’hébergement touristique, c’est devenu la première capacité d’hébergement mar-chand en France et c’est une industrie considérable, c’est 7 000 emplois ».

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

l’habitat léger de loisir et l’hébergement de plein air ?

Jean-Louis Léonard

ACtUALIté

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ACtUALIté

n on. Il ne s’agit point là de la note et de la mention d’un quelconque Walter Scot à son examen de baccalauréat, mais du

nombre d’élus communautaires (18/20) qui, le 15 décembre dernier, ont voté l’arrêt du projet du SCOt (Schéma de Cohérence territoriale de l’île de Ré). Le SCOt, un document de quelque 300 pages mis en chantier voilà plus de deux ans et qui a pour finalité de fixer pour les dix prochaines années les politiques de développement de la vie permanente, de maîtrise de l’urbanisation et de protection des espaces naturels pour l’ensemble du territoire rétais.18/20 : un plébiscite en quelque sorte. toutefois, ce score a pour intérêt de montrer que la politique intercommunale a, sous la houlette du président Lionel Quillet, marqué des points.Quant à la mention « très Bien », certains, et non des moindres y mettent un bémol. Léon Gendre, maire de La Flotte, qui se dit « nager à contre-courant tel un saumon » et son rémora Simon-Pierre Berthomes, second élu communautaire flot-tais, n’ont pas voté l’arrêté de projet. De même, le collectif d’associations de protection de l’île de Ré, l’Epir, rejoint sur certains points la position de Léon Gendre, notamment sur le chapitre du résiduel constructible (surfaces classées urbanisables mais

vierges de toute construction à ce jour) qu’il ne juge pas assez prescriptif.

Le résiduel constructible, seule véritable pierre d’achoppement

Une des règles d’or de l’île, mais également des communes rétaises en matière de maî-trise de l’urbanisation est celle des 80-20. C’est-à-dire 80% du territoire réservés aux espaces naturels contre 20% voués à l’urba-nisation. Chiffré à 263,5 hectares, le rési-duel global, suite aux observations de la préfecture, est aujourd’hui arrêté à 53 hec-tares. Un coup dur porté aux espoirs spécu-latifs de certains propriétaires de terrains en attente de devenir un jour constructibles. Ce que reproche aussi bien Léon Gendre que l’Epir, c’est que « cette nouvelle donne n’ait été pour l’instant que préconisée. Aucune prescription de ce genre ne figure dans le SCOT. De ce fait, face à la pression des électeurs comment peut-on être sûr que dans le futur certains élus ne cèdent aux sirènes de l’urbanisation ? ». Une remarque qui ne fit que renforcer la solidarité de la majorité présidentielle, outrée de constater que « l’on pouvait douter de la volonté des futures générations d’élus à pour-

suivre dans la même voie, celle de la pré-servation de l’île ».

une valida-tion espérée en novembre 2012

Arrêté par le conseil communautaire, le projet du SCOt, devra alors subir un premier examen de passage devant les services de la préfec-ture et des chambres

consulaires avant qu’il ne soit soumis à enquête publique à compter du 14 mai, et ce jusqu’au 30 juin 2012. Après consultation par le Préfet maritime en septembre 2012, les élus communautaires rétais redélibèreront sur le projet définitif avant qu’il ne soit définitivement approuvé courant novembre 2012.Pour Lionel Quillet, « il faut bien être conscient que cela n’est pas encore gagné. Il nous faudra bien sûr tenir compte de certaines réserves émises par tel ou tel service de l’État, et donc corriger le tir. Et plus que des réserves, des prescriptions pour-ront venir s’imposer suite à la révision au cours du printemps 2012 du PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels) qui risque bien de remettre pas mal de choses en cause. Le résiduel constructible risque bien encore de fondre. Alors du SCOT, on n’a pas fini d’en parler ».

Jean-Pierre Pichot

SCOt : 18/20. MENtION tRèS BIEN.

La Communauté de Communes vient de recruter Monsieur Clément WALLERAND, animateur territorial, dont la mission est de faire vivre le Projet Éducatif Local sur le territoire de l’Ile de Ré. Ce dispositif qui associe les élus locaux et les partenaires associatifs et institutionnels traduit la volonté politique et les priorités éducatives en objectifs et en moyens techniques et financiers au regard des besoins et des attentes des jeunes. Clément WALLERAND sera donc naturellement amené à travailler avec les animateurs des accueils de loisirs enfants et adolescents sur le territoire. Contact : 05 46 66 56 67

Madame Annabelle BARITEAU, médiatrice culturelle, a également pris ses fonctions en janvier 2012. Elle a pour mission principale d’accompagner les projets culturels et assurer la médiation entre les artistes, les structures éducatives, la population du territoire et les élus. Annabelle BARITEAU va assurer la mise en œuvre du schéma de développement culturel issu des concertations culturelles territoriales en poursuivant la démarche partagée avec les différents partenaires concernés. Contact : 05 46 66 56 66

Séjours Montagne 2012La Communauté de Communes de l’Ile de Ré organise pour la seconde année des séjours à la montagne à Val Louron (64) en faveur des adolescents. Deux séjours seront proposés comme suit :- du 26 février au 2 mars pour 20 jeunes de 11 à 14 ans,- du 4 au 9 mars pour 20 jeunes de 15 à 17 ans. Des places sont encore disponibles. Pour tout renseignement, merci de contacter Clément WALLERAND au 05 46 66 56 67.

Le Coin de la Communauté de Communes

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vIE PERMANENtE

Le Carrefour Contact de Sainte-Marie de Ré est situé rue du 14 juillet, véritable trait d’union entre Sainte-Marie et La Noue. Avec une surface de vente de 500 m2 bien organisée, ce magasin clair et fonctionnel est à l’image de sa directrice et de son équipe : agréable et accueillant.

CARREFOUR CONtACt À SAINtE-MARIE DE Ré :

une jeune directrice et un état d’esprit

Originaire des Charentes, c’est en Normandie que Catherine Deshayes fait son expérience et s’aguerrit aux responsabilités commerciales, avant de succéder en 2006 à la tête de ce commerce maritais, racheté par son père en 2003.Âgée de 33 ans et maman de deux enfants, Catherine a toujours travaillé dans le commerce et en connaît toutes les exigences. Entourée par une équipe com-pétente et sérieuse, elle attache une importance par-ticulière à l’ambiance de travail et à la solidarité de l’équipe qu’elle forme avec ses 10 salariés.

une nouvelle enseigne : après Shopi, le magasin devient Carrefour Contact

En février 2011, Cathe-rine rejoint l’enseigne Carrefour Contact, pour répondre encore mieux aux besoins de la clientèle. Ce magasin franchisé indépendant, bénéficie de la force du groupe Carrefour et des produits de la marque, avec un rapport qualité / prix attractif.Acheteuse avertie et de goût, Catherine approvi-sionne ses rayons frais et viande avec des fournis-seurs régionaux.« Notre métier, dit-elle, c’est d’accueillir et de ser-vir au mieux nos clients, de proposer des produits de qualité. Carrefour Contact est un commerce de proximité, dimensionné pour de petites villes et villages de moins de 7000 habitants ».

Les produits

L’offre de produits en libre service est attrayante et les linéaires sont bien garnis pour satisfaire les demandes de la clientèle.

« Nos clients aiment les marques de distributeur Carrefour, qui répondent à leurs envies et à leur budget. Nos rayons marché, crémerie, charcuterie, surgelés, épicerie, petits déjeuners, boissons, le monde de bébé, bien être, maison, animaux, les produits bio, sont bien achalandés. Notre boucherie traditionnelle avec un boucher professionnel, et notre point chaud, qui sert du pain cuit sur place toute la journée, sont appréciés de notre clientèle qui vient majoritairement de Sainte-Marie, La Noue, mais aussi de Rivedoux et du Bois-Plage. Notre gamme de produits bio se développe et séduit de nombreux clients. C’est une tendance qui s’affirme et sur laquelle nous travaillons. »

une saisonnalité dynamisante

Catherine connaissait l’île de ré depuis son enfance, côté vacances au soleil. Aujourd’hui, avec sa fonction, c’est le côté coulisses qui la mobilise.« En haute saison, le magasin connaît une affluence stimulante pour l’équipe. Nous mettons toute notre énergie au service de la clientèle. Le plus difficile à gérer, c’est la rupture, le changement de rythme brutal en fin de saison. Nous pouvons dire qu’il s’agit de deux magasins différents. Nous devons nous adap-ter à deux manières de travailler, et toute l’année le magasin est ouvert de 8 h à 20 h du lundi au samedi et le dimanche de 8h30 à 12h45 ».Catherine souligne qu’il n’est pas toujours facile de recruter en saison et veille à l’harmonie de son équipe permanente. une politique commerciale de fidélisation

La carte de fidélité Carrefour est délivrée dans le magasin. Les clients bénéficient de réductions sur de nombreux produits Carrefour. Ils peuvent ainsi cumuler des économies créditées sur leur compte fidélité ou, selon les promotions, profiter de réductions directe-ment déduites en caisse. Pour tout client qui en fait la demande, le magasin effectue aussi la livraison à domicile des courses com-mandées téléphoniquement. Ce service est apprécié et très utile pour tous ceux qui sont empêchés pour des raisons personnelles, professionnelles ou de santé.Une équipe attentive, compétente et souriante pour vous accueillir et vous servir, des produits choisis pour un bon rapport qualité-prix, une ambiance claire et colorée, faire les courses dans ces conditions est un moment agréable.

Michel Lardeux

un commerce proche de chez vous !

De gauche à droite : devant le rayon boucherie, le boucher Patrice, Maryline, Catherine, Vincent, Valérie et Luisa

Ré à la Hune continue sa tournée des commerces alimentaires de proximité ouverts en centre-bourg, à l'année, et qui animent le coeur de nos villages tout en contribuant à maintenir une vie sociale. Après les commerces de Rivedoux, de Loix et de Saint-Clément, voici celui de Sainte-Marie de Ré.

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LA tOURNéE DES CAFéS DE L’ÎLE DE RéAprès la tournée des marchés de l’île de Ré durant tout l’été, Ré à la Hune vous propose de faire tout l’hiver la tournée des cafés rétais, autres lieux de vie et d’animation villageoise.

Créé par Fred Baurain en juin 2005, « Fred la Boulangerie » fait désormais partie des lieux de vie incontournables de l’île, où Rétais et continentaux se côtoient.

FRED LA BOULANGERIE : un lieu privilégié

au départ ce devait être une boulangerie à Saint-Martin. Pour diverses raisons, c’est devenu un concept original installé à un endroit stratégique

de l’île : l’entrée et la sortie de Rivedoux avec une grande terrasse donnant sur le marché et la mairie. La qualité, la variété des pains et des viennoiseries proposés, le décor et le coin-bar avaient, dès l’ouverture du lieu attiré une clientèle nombreuse et déjà variée. Stéphane Leyssenot, Charentais d’Angoulême, boulanger-pâtissier au parcours atypique a repris l’affaire, il y a maintenant presque deux ans. Sa personnalité joviale, matinée de sagesse orientale acquise au Pakistan à l’époque où il y ouvrait des boulangeries pâtisseries ainsi que sa compétence ont séduit l’équipe de Fred, restée en place, comme la clientèle.

À chaque heure sa clientèle

Ouverte dès 6h30 le matin, la boulangerie accueille pour un petit café noir ou un véritable petit-déjeuner roboratif ceux qui partent travailler à La Rochelle, ou plus loin et qui en profitent pour jeter un coup d’œil sur la presse locale. En sens inverse, arrivent ceux qui travaillent régulièrement dans l’île. D’autres venus pour des rendez-vous exceptionnels, dans des agences immobilières par exemple, s’informent. Un peu plus tard apparaissent les représentants des professions libérales aux horaires plus souples. Et entre habitués les conversations vont bon train !

À midi, une clientèle souhaitant déjeuner rapidement vient se régaler des sandwiches, pizzas , quiches ou salades que propose le rayon traiteur. Ce service ne remplace en rien les restaurants de Rivedoux, il sert plutôt de dépannage en hiver quand ceux-ci sont fer-més et en saison il permet de nourrir rapidement les jeunes vacanciers qui rechignent à quitter trop long-temps la plage et ses jeux nautiques. L’après-midi est réservé aux personnes plus âgées venant déguster une douceur, seules ou en compagnie de leurs petits-enfants. Et en saison, à longueur de journée, grands et petits se pressent autour du comptoir des glaces.. À la fin des vacances, la boulangerie doit se préparer à faire face aux grands départs car nombreux sont ceux qui préfèrent acheter des sandwiches qu’ils appré-cient plutôt que de s’en procurer en cours de route !

nous faisons partie du quotidien des clients

En l’espace d’une journée, on côtoie chez Stéphane aussi bien les ostréiculteurs ou les viticulteurs de l’île, que les chefs d’entreprises et les élus, avec en plus, en saison ou pendant les vacances scolaires, les « people » et autres célébrités dont certains de nos ministres. Ils apprécient tous d’être reçus de la même manière, toutes classes sociales confondues. Ce sont avant tout des clients, on leur accorde la même atten-tion et on leur réserve le même service. C’est ce qui fait de « Fred la Boulangerie » un lieu d’échange si particulier rappelant les bars-épiceries d’antan où on l’on se rendait pour acheter un kilo de café ou une tranche de jambon mais aussi recevoir un peu de chaleur humaine et partager les dernières nouvelles. Comme le dit si bien Stéphane « nous faisons partie du quotidien des clients et je souhaite qu’ils se sen-tent ici chez eux.»

La dream team

Stéphane essaye dans la mesure du possible de recruter des Rétais. À l’année, ils sont 13 employés en CDI de 35h et de la mi-juin à la mi-septembre 30 personnes pour servir au mieux une clientèle qui n’hésite pas lorsqu’elle rentre d’une sortie tardive à passer par la porte de derrière pour prendre un « after » en compagnie des boulangers déjà au tra-vail. Et lorsque les portes se ferment le soir à 20h, ils sont épuisés mais satisfaits !

Catherine Bréjat

Fred Bauain

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PRODUItS DU tERROIR

Ostréiculteur installé à la Pointe du Grouin à Loix, Frédéric Voisin a obtenu la certification en Bio de ses productions le 4 décembre dernier. Ils sont actuellement deux en France à avoir obtenu l’agrément Bio pour leurs huîtres, mais d’autres exploitations en particulier en Bretagne et à Marennes-Oléron, ont entamé le parcours du combattant menant à la certification.

LES PREMIèRES hUÎtRES BIO EN ChARENtE-MARItIME

UN MARChé FEStIF

L a certifica-tion du 4 décembre

est la consécra-tion de dix ans de travail prépa-

ratoire dont trois ans de conversion et de démarches administratives. Frédéric voisin a toujours eu une démarche environnementale par conviction, ce qui a joué un rôle important dans les choix opérés lors de son installation et lui a fait gagner un temps pré-cieux pour la certification. Malgré tout, il estime que s’il n’avait pas la formation requise – il est ingénieur agricole – et s’il n’avait pas été aidé – aides finan-cières et sous forme d’études –, il ne serait parvenu seul à faire certifier en Bio son écosystème, incluant ses parcs en mer et à terre et ses quatre productions : crevettes impériales, palourdes et salicorne car il ne s’agit pas seulement d’huîtres Bio. une nouvelle réglementation

Une nouvelle réglementation européenne est venue ren-forcer le cadre législatif, depuis juillet 2010 permettant la certification des produits conchycoles et pour en tenir compte et obtenir son agrément, Frédéric voisin a du présenter un plan de gestion durable qu’on ne lui avait pas demandé jusque-là, car ce qui était encore valable et possible il y a un an ne l’est plus. Ce plan de gestion durable comprend notamment une étude de l’impact de l’élevage des crevettes impériales et leur interaction sur les huîtres. L’aspect « durable » a été priviléfié dans la nouvelle certification européenne

par rapport à la certification française AB. Puisque Frédéric voisin ne souhaitant pas faire d’ostréiculture intensive, il estime plus intéressant de diversifier son activité. La diversification est importante car chaque production se fait au bénéfice de l’autre et permet d’atteindre ce que Frédéric appelle « le graal de l’agriculture biologique », c’est-à-dire la recherche de l’équilibre et de la dynamique. Qu’est-ce qu’une huître Bio ?

Une huître Bio n’est que diploïde est élevée dans un milieu le plus sain possible avec des normes très strictes. Celles de Frédéric voisin séjournent deux ans en mer et un an en marais. Elles sont régulièrement visitées car l’obtention des agréments passe par le contrôle du respect de ces normes, le contrôle de l’outil de production, i.e. l’établissement, les bassins, les parcs en mer, les marais , les systèmes de purifi-cation intégrant l’eau lagunée des marais aussi bien que des contrôles de la production elle-même. toute la chaîne doit être vérifiée et garantir au final des taux de métaux lourds, pesticides et pollution les plus bas qui soient. Car c’est ce qui fait l’intérêt de l’huître Bio, le souci de la santé de l’individu. À une époque où de plus en plus de personnes souffrent d’allergies ou deviennent intolérantes, entre autres aux métaux lourds, l’huître Bio apporte une sécurité appréciable Frédéric voisin produit également des triploïdes

Il produit et vend aussi bien des huîtres diploïdes sous certification Bio que des huîtres triploïdes exclues de

la certification mais produites dans les mêmes sites d’élevage car il n’y a pas d’incompatibilité, les triplo n’étant pas des OGM, elles sont indispensables à sa production notamment estivale pour leur qualité de chair non laiteuse. Frédéric voisin vend essentiellement sa production au marché central de La Rochelle (il a du se séparer de son banc de Saint-Martin à la suite de la tempête xynthia). Il n’a pas augmenté ses prix de vente car ses investissements ne datent pas d’hier et ses pousses en claire sont à 9,50 € la douzaine qu’il s’agisse des Bio ou des autres.

Catherine Bréjat

d epuis trois années, la fin d’année à Ars en Ré est animée par un marché festif de deux jour-nées qui se tenaient les 29 et 30 décembre,

rue du havre et à la salle des fêtes.Producteur, éleveur, vigneron, apiculteur, artisan, commerçant, fromager, poissonnier, paludier, saunier, chocolatier, ostréiculteur, fleuriste... avaient répondu nombreux à l’invitation de l’Office du tourisme d’Ars, organisateur de cette manifestation réussie.Le public connaisseur et fidèle est venu nombreux rencontrer des marchands présents les années précé-dentes ou connus sur l’Ile de Ré pour leurs produits de qualité. Chacun pouvait apprécier la générosité des dégustations, des informations et des conseils donnés. Le foie gras du Gers, le champagne, les fromages d’Ossau-Iraty, d’Auvergne ou des Deux-Sèvres, les plats

cuisinés d’agneau de Sologne, les vins de Bordeaux ou de Loire, le Pineau, le Cognac, les confitures et les pâtes de fruits, les champignons sauvages et les omelettes, les pâtisseries, le chocolat, le miel, sans oublier la poissonnerie, les huîtres, l’épicerie fine, les bouquets de pommes, des idées déco... se côtoyaient dans une ambiance colorée et conviviale.tout était réuni pour faire de belles rencontres avec des producteurs de talents et des produits d’exception, venus de belles régions de France. Et l’Ile de Ré était très bien représentée !Les visiteurs ne s’y sont pas trompés et sont revenus très nombreux honorer la clôture de ce marché festif, marquée par une aubade dynamique des musiciens d’Ars et le tirage d’une tombola richement dotée par une aquarelle du port d’Ars du peintre Canard, des lots

magnifiques de produits du terroir offert par les com-merçants et producteurs, des places pour le spectacle d’opérette « Il était une fois Mariano », du 12 février à Rivedoux, offerte par Philippe Poirault.L’équipe de l’Office du tourisme d’Ars et son Président Marcel Rault, n’ont pas ménagé leur peine pour réussir la 3ème édition de ce marché festif, dont la notoriété et la fréquentation grandissent d’année en année.Il y avait beaucoup de sourires et de congratulations au pot de fin de marché qui réunissait commerçants et organisateurs. tous exprimaient le désir de se revoir et d’entretenir pour certains des relations commerciales tout au long de l’année... en attendant de se retrou-ver fin 2012 !

Michel Lardeux

Frédéric Voisin

avec des produits d’excellence !©

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En novembre 2011, Michèle et Jean-Michel Pelin, d’Esprit du Sel, s’embarquaient pour un voyage d’une dizaine de jours dans la Province de Guandong (Canton), en Chine. Ils allaient rendre visite aux dignitaires chinois reçus en mai 2011.

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PRODUItS DU tERROIR

on se souvient qu’à l’époque quatre dignitaires chinois, appartenant au Bureau Provincial du Sel de Canton, avaient débarqué à Ars demandant

à rencontrer le couple Pelin et à visiter leurs installations. Les élus, les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie, les spécialistes des échanges commerciaux avec la Chine s’étaient émus d’une telle visite et s’étaient retrouvés aux côtés de Michèle et de jean-Michel dans les marais salants, sous un soleil de plomb. Des mois plus tard, le couple Pelin s’envolait seul, à ses frais, voir sur place quelle sorte d’aventure les attendait. Après de nombreuses discussions avec leurs contacts chinois qui insistaient pour qu’ils fassent le déplacement, après avoir hésité car ce voyage représentait un coût certain, ils se sont décidé à rejoindre la 3ème ville de Chine en compagnie de Sha, leur interprète chinoise depuis plusieurs années et originaire de Canton. Pourquoi les Cantonais se sont-ils adressés au couple Pelin ?

Pour bien comprendre les raisons de l’insistance des Cantonais, il faut se remémorer les débuts de Michèle et jean-Michel. En 1975, ils achètent un marais salant, pour approfondir leur connaissance sur la faune et la flore, ainsi que sur le fonctionnement du marais salant, activité estivale partagée entre le bateau à voile et le sel... Alors qu’il travaille dans l’aquaculture, jean-Michel constate que la fine pellicule se formant à la surface de l’eau du marais salant en été, donne un sel plus blanc, puisqu’il n’est pas en contact avec le fond, dont les grains sont plus fins et d’une saveur subtile. « C’est le ”viaud”, le nom Fleur de sel viendra plus tard...» À l’époque ce sel ne se vendait pas. L’intelligence et le flair de jean-Michel feront de la fleur de sel un produit de luxe que s’arrachent les gourmets. En 1986, Michèle et Pierre Philippe Robert ouvrent une maison thématique qui deviendra la maison du marais salant, avec pour objectif de faire connaître le marais aux touristes et visiteurs, et valoriser le sel devant le dépérissement des salines de

Ré. Ils osent alors multiplier par dix le prix de la fleur de sel par rapport au prix d’un sel traditionnel. Il est vrai que les techniques de récolte sont différentes et plus onéreuses et que ce sel possède un goût exceptionnel.Les paludiers de Guérande et de Noir-moutier comprendront plus vite que les élus rétais tout l’intérêt de cette décou-verte et se mettront eux aussi à vendre de la fleur de sel.Ce n’est qu’en arrivant à Canton que Michèle et jean-Michel Pelin appren-dront que les responsables du Bureau Provincial du Sel connaissaient cette histoire et la manière ils avaient ensuite créé des sels aromatisés et des pro-duits annexes. une randonnée de 500 km à travers le delta de la rivière des Fleurs

Avant d’aller rejoindre leurs interlocuteurs dans le sud de la province, Michèle et jean-Michel se sont octroyé un week-end de liberté à Canton. visite du musée, décou-verte de la cuisine Cantonaise, l’une des grandes cuisines régionales chinoises, résolument orientée vers la mer avec beaucoup de poisson, de fruits de mer et de coquillages. Promenades seuls, dans une ville où ils ne comprenaient pas un mot de ce qui se disait autour d’eux, mais ne lâchant pas le badge portant le nom de leur hôtel car le Cantonais lambda ne parle ni l’Anglais ni le Français ! De Canton, ils ont rejoint par voiture, à l’extrême sud de la province, le « Phare des Français » se trouvant à la jonction entre la mer de Chine et la mer du vietnam et la ville de Zhanjiang. C’est dans cette région qu’ils ont visité trois sites de production. voyage intéressant à tous égards : culturellement, humainement et économiquement. Ils étaient les premiers étrangers à venir sur ces routes sans goudron, visiter ces installations et on leur réserva un excel-lent accueil. Comparée à la modernité de Canton, ville

d’affaires tournée vers hong Kong, ses jeunes hyperlookés, ses voitures de sport dernier cri et sa liberté d’expression, la campagne du bord de mer leur est apparue misérable. La population affiche un énorme retard par rapport aux grandes villes qu’elle s’efforce de rattraper, mais il lui fau-dra bien une vingtaine d’années pour y parvenir. La Chine est l’un des pays producteurs de sel marin les plus anciens au monde. Par contre son histoire contem-poraine mouvementée fait que les différents gouverne-ments, nationaux et provinciaux, ont eu d’autres priorités à traiter que le sel et les problèmes environnementaux. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et nous vous raconterons dans le prochain numéro de Ré à la hune, comment l’entreprise Esprit du sel fera bénéficier cette partie du monde de son savoir-faire.

Catherine Bréjat

LES DESSOUS D’UNE FUtURE COLLABORAtIONentre Ré et la Chine

Le shiatsu est un art du bien-être, né au japon, inspiré de la médecine chinoise qui vise à rééquilibrer l’énergie générale du corps par des pressions des doigts le long des méridiens d’acuponcture.

Il se pratique sur une personne allongée au sol sur un futon ou sur une table basse. Cette méthode comprend des pressions, mais aussi des étirements, vibrations, mobilisations et percussions qui aident à favoriser la circulation de l’énergie vitale, et libèrent les tensions accumulées.

Le shiatsu apporte détente, décontraction et confort. Et au delà du bien-être, il préserve et améliore l’état de santé.

Avec un but préventif, une pratique régulière du shiatsu permet d’éviter les petits désagréments dus au stress de la vie quotidienne.

Votre centre de thalassothérapie Le Richelieu vous invite à venir découvrir ce soin !

Shiatsu 55 min : 90 €

Florence RENAUD Massothérapeute Le Richelieu

44 Avenue de la plage 17630 LA FLOTTE-EN-RE Tél : 05-46-09-49-40

Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40

Le shiatsuLe RichelieuIle de Ré

Michèle et Jean-Michel Pelin dans un restaurant chinois en compagnie de leurs hôtes

Vue de Canton

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ILS BOUGENt !

accueilli et conseillé par didier dumontier, directeur de la concession, ré à la Hune a visité le show-room des marques Volvo et Honda.

volvo, des valeurs et une identité forte

« La marque scandinave ne connaît pas la crise, car elle reste fidèle à ses valeurs fondatrices » selon Didier Dumontier. « Notre clientèle Volvo, appré-cie la qualité, le design, le haut niveau de respect environnemental et de sécurité des modèles de ce constructeur ».Avec 15000 immatriculations sur l’année 2011, le partenaire principal de la course nautique transo-céanique « volvo Ocean Race » a le vent en poupe. volvo cars corporation enregistre une de ses plus belles performances parmi les marques Premium en France. « Un excellent résultat qui se confirme dans tous les pays, entrîné par le succès de la série 60 et plus particulièrement le Crossover XC60 ».

des véhicules conçus pour vous

Depuis 80 ans, volvo se démarque par son design, un style classique, jamais démodé qui allie beauté et fonc-tionnalité. Une vraie philosophie chez ce constructeur élégant, qui met la sécurité au cœur de la conception et de la fabrication de ses modèles : « Volvo a tou-jours donné la priorité aux personnes. Conducteurs et passagers profitent d’un confort total et d’une sécu-rité maximum. C’est ce que nos clients de la marque recherchent et apprécient ».

des nouveautés en 2012

Une nouvelle v40 compacte 5 portes sera dévoilée aux salons de Paris et de Genève en 2012, en première mondiale. Au salon de Détroit, c’est le crossover xC 60 hybride rechargeable qui sera présenté, très en avance sur les hybrides actuels. « Intégrer la techno-logie de demain dans les voitures d’aujourd’hui, pour protéger l’environnement sans renoncer au plaisir de conduire a toujours été la ligne de conduite de Volvo ».

une concurrence stimulante

« Notre clientèle peut aujourd’hui faire des visites vir-tuelles des véhicules sur internet et faire des compa-raisons. C’est une bonne préparation, mais rien ne remplace la visite physique et la relation de confiance avec un conseiller. Notre professionnalisme, notre écoute, les garanties et le service proposés accompa-gneront le bon choix dans une gamme bien adaptée aux besoins de notre clientèle. Comme la technologie Volvo est respectueuse de l’environnement, la réforme du bonus-malus écologique en vigueur depuis le début de l’année 2012, n’interfère pas dans les choix de notre fidèle clientèle. »

volvo a toujours investi sur la recherche dans le domaine automobile et s’intéresse aussi au véhicule tout-élec-trique, avec une réelle autonomie. La célèbre marque scandinave pourrait encore innover et nous surprendre !

La gamme Honda, les hybrides séduisent !

Chez honda, le moteur est au centre de l’activité. Leader mondial de cette industrie, la marque est pré-sente sur tous les marchés, du plus petit au plus puis-sant moteur. Marque de l’ingénierie mécanique, des avancées de haute technologie et des idées, honda relève un nouveau défi pour répondre aux valeurs de la marque et aux problématiques environnementales actuelles : la technologie hybride.

un objectif : rendre la technologie hybride accessible à tous

Avec deux décennies d’expérience, depuis le lance-ment en 1999 du premier véhicule hybride (essence-électricité) honda devient le leader de l’éco-conduite, avec 3 véhicules hybrides sur le marché. En parallèle des modèles de sa gamme, honda développe des voitures hybrides répondant à l’attente de sa clien-tèle : berline, compacte, plaisir, citadine... à des tarifs accessibles.La Jazz , première citadine compacte hybride confirme son succès commercial.Le crZ hybride est un coupé plaisir très séduisant et sportifL’insight hybride est une berline confortable et modu-lable à un prix très abordable.

un caractère sportif

honda a sa clientèle inconditionnelle, de tous âges et de toutes conditions, attachée au caractère spor-tif, à l’esthétique futuriste et à la motorisation de tous les modèles d’une gamme complète de citadines, de compactes, de berlines et de coupés.La fiabilité de la marque est un atout apprécié, et certains modèles anciens sont devenus des légendes dans le monde automobile.

Annoncée et très attendue, la nouvelle Civic hybride viendra élargir la gamme en 2012.

Michel Lardeux

vOLvO Et hONDA : deux constructeurs mythiques aux gammes complémentaires

XC 60 Volvo

Nouvelle Civic Honda

CRéDIt MUtUEL OCéAN : ENtRE tERRE Et MER

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* Exemple de financement en crédit réservé aux particuliers, sur une durée jusqu’à 36 mois, valable pour toute VOLVO C30 neuve, commandée jusqu’au 31/01/2012 chez tous les distributeurs VOLVO parvticipant à l’opération. Exemple pour un montant de crédit de 10 000 € consenti au TAEG fixe de 0,9% et au taux débiteur fixe de 0,9%. Vous remboursez 36 mensualités de 281,65€ (hors assurances facultatives), soit un coût total du crédit de 139,40€. Montant total dû : 10 139,40€. Le coût mensuel de l’assurance facultative Assurance de Personne est de 12€ par mois et s’ajoute au montant de la mensualité ci-dessus. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement sous quelque forme que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. Sous réserve d’acceptation du dossier par Volvo Automobiles Finance, département de CGL, Compagnie Générale de Location d’Équipements, SA au capital de 58 606 156€ - 69, avenue de Flandre - 59708 Marcq-en-Barœul Cedex - SIREN 303 236 186 - RCS Roubaix-Tourcoing. Gamme VOVO C30 : consommation Euromix (l/100 km) : 3,8/9,0 - CO2 rejeté (g/km) : 99/211.

Avec ou sans apportde 12 à 36 moisfrais de dossier offertsjusqu’au 31/01/12

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trois associations récompensées

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ILS BOUGENt !CRéDIt MUtUEL OCéAN : ENtRE tERRE Et MER

chaque année, pris sur son budget spécifique solidarité, la caisse de Crédit Mutuel Océan rétaise a pour habitude d’octroyer divers

dons afin d’aider plusieurs associations insulaires.« Il s’agit là non pas d’une initiative purement locale, mais d’une politique nationale. Chaque caisse possédant son propre fonds de solidarité. Cette année, nous avons décidé en conseil d’admi-nistration d’aider à hauteur de 800 € chacune, les trois associations suivantes : le Secours Catho-lique, la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) et Ré Clé Ré (Réapprendre à Compter, Lire er Écrire à Ré) » indique josé Folch, vice-président du conseil d’administration en charge des relations avec les associations.C’est en présence du nouveau directeur de la caisse locale, joël Bouillaud, que furent remis les trois chèques de 800 € aux représentants des associations sélectionnées : jean-Claude Brochard et Georges Decroocq pour le Secours Catholique, Olivier Guillemin et Charles tabard pour la SNSM, jean-Claude Bonnin et Danièle Bordier pour Ré Clé Ré.

Mutualiste et non capitaliste

Fort de 33 années d’expérience au sein du Crédit Mutuel, l’arrivée de joël Bouillaud à La Couarde suite au départ à la retraite de Lucien Ottolenghi, résulte d’un choix délibéré. « La solidarité, c’est disons, le fondement de notre action. Notre diffé-rence, c’est que nous sommes une banque mutua-liste et non capitaliste. Sans doute un atout pour nous par rapport aux autres dans ces temps de turbulence ! » précise-t-il.

Le Secours Catholique conduit son action dans l’île de Ré en accompagnement celle des Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) des com-

munes et celle des assistants et assis-tantes sociales de l’île de Ré avec les-quels il entretient des relations étroites et en complémentarité des autres associations caritatives de l’île. Il assure des presta-tions ponctuelles de secours alimentaire sous forme de distri-bution de denrées ou sous forme de bons alimentaires pou-vant aller jusqu’à 50 euros, des pres-tations ponctuelles de secours en carburant,

des paiements de factures EDF, d’eau, des pres-tations d’aide à projet sous forme de microcrédit, un repas de Noël pour les personnes seules ou qui ne peuvent pas s’offrir ce jour-là un repas fes-tif, une écoute des personnes qui en ont besoin, avec éventuellement une aide à la mise en œuvre des dispositifs nécessaires, un rôle d’échange de vêtements et de mobilier entre donateurs et per-sonnes dans le besoin. Au niveau international, il assure le soutien d’un projet Caritas International en haïti. Il accompagne le soutien apporté à la réinsertion de 800 familles du diocèse de Cayes, et plus précisément à la scolarisation des enfants de ces familles. Ce projet est assuré par l’appel à la générosité des fidèles lors d’un dimanche de la solidarité dans chaque paroisse, lors des mois de juillet et d’août.

La SnSM

En 2011, il y a eu : 11 sorties avec la vedette, 10 sorties autres et 16 interventions. C’est donc une petite saison par rapport aux années précédentes. Soit les navigateurs sont devenus plus prudents soit ils sont moins sortis en raison d’une saison estivale médiocre. En ce qui concerne les formations et les exercices d’entraînement, par contre l’année a été riche avec de nombreux exercices nécessitant l’intervention de l’hélicoptère, et de la vedette. Le programme de formations va se poursuivre en 2012 avec le passage de permis hauturier. Par ailleurs, plusieurs équipiers se sont portés volon-taires pour participer au PSE Mer (secourisme en mer). Le projet de refonte du poste SNSM de La Couarde est confirmé. Les travaux débuteront en octobre 2012.L’inauguration et baptême de la nouvelle vedette aura lieu le 17 mars 2012 en fin de matinée à Saint-Martin.

ré Clé ré (réapprendre à compter, Lire et écrire à ré)Ré Clé Ré est une association « loi 1901 » consti-tuée en 1995. Elle a été créée par des membres du Lions Club de l’époque sous la houlette du Dr jean-Claude Artus, actuellement Président d’hon-neur. Son but était la lutte contre l’illettrisme, suite au recensement sur l’île de Ré d’un grand nombre de personnes en difficulté avec la lecture et l’écriture, qu’elles soient françaises ou d’origine étrangère.Dans un premier temps des bénévoles ont assuré le fonctionnement de la structure. Mais les besoins étant sans cesse croissants, et le savoir-faire de Ré-Clé-Ré reconnu, l’association a recruté sa pre-mière salariée en 1999, puis une deuxième en 2005, et enfin une troisième à temps partiel en septembre 2010.

L’association, agréée organisme de formation en 1997, intervient auprès des publics adultes dans le cadre de la formation et de l’accompagnement social et professionnel. Pour ce faire, Ré-Clé-Ré est signataire de conventions avec des collectivités, des organismes publics ou des professionnels (La DIRECCtE – Direction Régionale des Entreprises, de la Consommation, de la Concurrence, du tra-vail et de l’Emploi), le Conseil Général de la Charente-Maritime, la Région Poitou-Charentes, Uniformation, en partenariat avec l’association La verdinière, etc.L’association mène également des actions auprès des jeunes. En partenariat avec le collège des Salières de St Martin de Ré, la CAF et la Commu-nauté de Communes de l’île de Ré, il a été mis en place un contrat CLAS (Contrat Local d’Accompa-gnement à la Scolarité) ayant pour objet le soutien à des élèves de 6ème, 5ème et 4ème et l’aide à la parentalité. Par ailleurs, salariées et bénévoles inter-viennent dans les écoles du Bois-Plage (3 séances / semaine) et de Rivedoux-Plage (2 séances / semaine) pour l’aide aux leçons.

Jean-Pierre Pichot

ré-Clé-ré en quelques chiffres (données 2010)

- Nombre de personnes accueillies en formation : 55 (35 hommes et 20 femmes)

- Nombre d’heures stagiaires réalisées : 4 446- Nombre de personnes en accompagnement (bénéficiaires du RSA) : 18

- Nombre d’accompagnements VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) : 4

- Nombre d’élèves accompagnés dans la cadre du CLAS : 17

- Nombre de séances d’aide aux leçons (écoles du Bois-Plage et de Rivedoux-Plage) : 116

- Nombre de formatrices salariées : 3 (dont un temps partiel à 17 heures / semaine)

- Nombre de formateurs bénévoles : 13- Budget annuel : 82 000 €

Joël Bouillaud (à l'extrême gauche sur la photo), le nouveau directeur du Crédit Mutuel Océan île de Ré, José Folch (3ème en partant de la gauche) et Robert Flahaut (5ème), heureux d'octroyer les dons aux 3 associations rétaises sélectionnées.

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ZAP’ARtSProgrammation À LA MALINE

3èME tREMPLIN DE SOLEIL DE Ré

Dimanche 15 janvier 2012 – 15h « Les Harmonies »Pratiques amateurs

Vendredi 20 janvier 2012 – 20h30Compagnie dans6tDanse hip-hopPièce pour quatre danseurs« J’ai voulu réunir sur cette pièce ces trois interprètes qui représentent les interdits de l’éducation que j’ai reçue et les tabous de ma culture. Le sentiment d’injustice que nous ressentons chaque jour face au rejet est devenu prétexte et matière à danser ensemble nos particularités.Chaque mouvement dansé devient le prolongement de ces particularités sur lesquelles nous lèverons le voile tout au long du spectacle. » Bouziane BOUtELDjA, ChorégrapheLa compagnie dans6t est née en 2004, d’une rencontre entre le chorégraphe Bouziane Bouteldja et de jeunes danseurs hip hop désireux de trouver de nouvelles voies d’expressions actuelles.De part leur isolement géographique (tarbes, hautes Pyrénées), ces danseurs ont du très tôt apprendre à collaborer avec des artistes d’horizons divers, tels que des chorégraphes contemporains, des musiciens des comédiens. Cet esprit d’exploration et d’ouverture a peu à peu tissé une écriture chorégraphique originale et prometteuse. Ces tranversalités assumées cherchent aussi à casser les barrières sociales, culturelles et générationnelles et leurs représentations.Le chorégraphe Bouziane joue avec la force de ces rencontres. De son hip-hop épuré et acrobatique il tire un propos artistique contemporain plein d’humour et de finesse qui ne laisse personne insensible.

=> Cette année s’annonce une fois de plus riche en création, Bouziane prépare son nouveau spectacle « altérité » et sera en résidence de création une semaine à La Maline.Adhérent : 5 € / Non adhérent : 10 €

Vendredi 27 janvier – 20h30Monsieur Fraize, Humour... inclassable, hors course, un humoriste hors normes qui fait rire avec... rien !Un mélange d’absurde, de tendresse, de spontanéité.Ou l’histoire d’un jeune homme arrivé sur scène comme une plaque de verglas en plein désert. Une sorte d’énigme qui décide de se livrer au public en toute naïveté et qui, au fil des rires, dévoile un univers ultra sensible où s’entremêlent les non-dits, le doute et la cruauté du quotidien.Distillant une fraîcheur communicative, enchaînant les maladresses et synthétisant sa joie de vivre, il colle à la réalité et s’attache à mettre en lumière ses moindres travers. Il peut faire rire avec rien, et venant de lui, un rien fait rire.Après plus de 800 représentations et les nombreux festivals d’humour où il remporte un vif succès, c’est à votre tour de découvrir ce personnage singulier incroyablement déconcertant et terriblement drôle !Sketchs écrits et joués par Marc FraizeMise en scène : Stéphane DaublainAdhérent :15 € / Adhérent -16 ans :10 € Non adhérent : 10 € / -26 ans :15 €

Vendredi 3 février – 20h30Jacques Weber, Théâtre

jacques Weber mêle avec plaisir citations, textes classiques, contemporains, célèbres ou inédits…voilà 40 ans que jacques Weber transmet sa passion du théâtre, imposant charisme et détermination.L’un des plus importants comédien

du théâtre français se lance dans une grande tournée avec l’ambition de faire voyager partout en France et dans le monde, certains des plus beaux textes de notre patrimoine au travers d’une nouvelle formule de “Seul en scène” avec un nouveau titre “éclats de vie”.L’interprète, au sommet de son art, mêle avec plaisir

citations, textes classiques, contemporains, célèbres ou inédits, liant les rires les plus francs et généreux à l’émotion la plus dense tels une grande confidence attendrie et joyeuse faite au public.Nous vous invitons à accueillir cet événement, qui s’annonce comme celui d’un très grand millésime.Interprété et réalisé par jacques WEBERProduction : LEMONS PRODUCtION"France Inter partenaire Officiel de la tournée "éCLAtS DE vIE" jacques WEBER.Adhérent :20 € / Adhérent -16 ans :15 € Non adhérent : 25 € / -26 ans :20 €

Vendredi 10 février – 20h30Henri ! téléphone maison..., Humour

jacques henri, trentenaire bien dans son temps, vient d’être élu casque d’or de l’année. Il est le meilleur télévendeur de chez vertélécom. En récompense, il a gagné la meilleure place de tout l’open space. Il a une magnifique épouse, un ordinateur, un égo, une console de jeu, des potes,

une boite à outil, une mère fan de son fils et surtout le dernier Youphone !Dans une société de télécommunication (par excellence) où nous sommes tous reliés les uns aux autres, que communiquons-nous vraiment ? A force d’utiliser notre voix seulement pour communiquer des informations, n’aurait-elle pas muée en un bruit incessant qui domine le monde et notre mental hyperactif ?Le spectacle, à travers l’histoire d’henri, amène le personnage à rétablir la communication et à rebrancher les fils de la relation humaine et les fils à leurs pères…Un spectacle imaginé, écrit et interprété par Sébastien FouilladeMis en scène par trinidad, humoriste, chroniqueuse à France Inter=> En résidence à La MalineAdhérent : 10 € / Non adhérent : 15 €

La troisième édition du tremplin de la radio Soleil de Ré, ouvert à tous les talents en herbe de la chanson, se dérou-lera le mardi 3 mars à la Salle vauban de St Martin de Ré.La sélection aura lieu le samedi 28 janvier à la Salle des Oyats au Bois-Plage en Ré, à 15h30.Pour s’inscrire, envoyer un e-mail avec vos coordon-nées, le titre de la chanson que vous désirez interpré-

ter et pour les mineurs, une autorisation parentale, à : [email protected] année, huit candidats seront sélectionnés pour la finale :- 4 chanteurs « live » qui, soit chantent sans accompagne-ment musical (Accap), soit s’accompagnent d’un instru-ment, soit sont accompagnés par un ou deux musiciens.

- 4 chanteurs qui interprètent leur chanson avec une bande-orchestre.Les candidats qui ont participé deux fois au tremplin de Soleil de Ré, ne peuvent pas se représenter une troisième fois.Soleil de ré 104.1 et [email protected]

Sarah Bernachepar Jean-JacqueS Vergnaud

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jEUNES SPORtIFS RétAISY’A PAS QUE LE SPORt DANS LA vIE, Y’A...

Cette rubrique est proposée aux lecteurs de Ré à la

Hune, sur une idée originale de Christian Bourgne,

président du Comité départemental olympique et

sportif (CDOS 17), et vice-président de la Communauté

de Communes de l’île de Ré, délégué aux sports, à

la culture et aux associations. Christian a été de

nombreuses années directeur de l’UNSS 17 (sport

scolaire), avant de prendre sa retraite et d’être élu

Maire des Portes-en-Ré. Guillaume ott

depuis combien de temps es-tu dans l’île ? et pourquoi l’île de ré ?

Cela fait cinq ans qu’avec mon épouse et ma fille Lila nous résidons à La Flotte, dans un appartement en location. Une installation dans l’île justifiée par des raisons professionnelles, cela du fait que je travaille comme pisciniste dans l’entreprise familiale, créée par mon père voilà une quinzaine d’années dans le village commercial et artisanal de la Croix Michaud.

Comment parviens-tu à gérer ta vie professionnelle avec ton statut d’entraîneur-jouer au SCr ?

Mon travail dans l’entreprise est essentiellement un tra-vail de terrain, de ce fait, je n’ai pas à me préoccuper des tâches administratives et comptables. Cela signifie qu’immédiatement après ma journée de labeur, je suis libre. je peux alors donner de mon temps libre au rugby pour venir entraîner l’équipe. jadis entraîneur-joueur, je suis aujourd’hui de moins en moins joueur, poussé dehors par toute une génération de jeunes joueurs qui s’affirment dans le jeu. Et il ne faut pas se leurrer, il y a aussi l’âge qui est là. On va dire que je suis entraîneur à 85 % avec deux premières saisons qui se sont soldées par deux finales dont un titre de Champion de 3e Série face à jarnac en 2010.

Quand on voit tout le partenariat qui gra-vite autour du sport de haut niveau, qu’en est-il au niveau d’un club amateur comme le SCr ?

Aujourd’hui, l’équipe joue en Promotion d’honneur du fait de ses résultats moyens de première partie de sai-

son. Nous ne sommes, rappelons le, qu’un petit club amateur dans lequel les joueurs mettent non seulement la main à la pâte mais aussi assez souvent la main à la poche ! Des aides, des sponsors, fort heureusement nous en avons, notamment des artisans et des enseignes commerciales locales, mais nous n’en avons jamais assez. Plus on a d’ambition, plus il nous en faut. Et de l’ambition, le club en a. Il souhaite grandir.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à ceux et à celles qui souhaiteraient pratiquer le rugby?

Le rugby, l’idéal serait de commencer à le pratiquer une fois sa croissance terminée. Une réponse frustrante pour tous ceux que cela démange de commencer plus tôt. Alors pour les impatients, il existe l'école de Rugby où l’on apprend les bases élémentaires du jeu, cela sans trop de contact. À l’inverse, on a vu des gars de 36 ans arriver, des gars qui n’ont pas peur de recevoir des coups et qui viennent là bien sûr pour jouer, mais aussi pour l’esprit que véhicule ce sport. Le bon exemple serait celui de Kevin Favreau qui a débuté au club à 17 ans et qui aujourd’hui, à 19 ans, vient d’intégrer le Stade Rochelais en junior. Mais disons qu’il n’est jamais trop tard pour s’initier. Au SCR, nous accueillons en moyenne 4 à 5 joueurs débutants chaque année.

dans un tout autre genre… qu’aimes-tu le plus dans l’île ? et bien sûr, qu’aimes-tu le moins ?

Comme beaucoup je suppose, c’est la mer que je préfère, sinon ce n’est pas la peine d’habiter sur une

île. La mer, en fait la Nature, et dieu sait si elle est belle en ce moment où elle nous appartient. Alors ce que j’aime le moins, c’est bien évidemment le tournant qu’a pris l’île ces dernières années avec un tourisme à outrance, et la flambée des prix des logements qui en résulte. Peut-être serons-nous prochainement victimes de cet état de fait ? Notre propriétaire ne souhaitant pas renouveler notre bail de location, alors peut-être ferons nous partie du prochain contingent d’exilés vers le continent ?

Quel est le lieu que tu préfères par-dessus tout dans l’île de ré ?

Son vaste estran. Cela pour non seulement la pêche à pied qu’il autorise, mais également pour la pêche à la ligne que l’on peut pratiquer depuis la plage. L’estran, c’est le meilleur des remèdes pour tous ceux qui ont le besoin de décompres-ser. C’est un exutoire à tous les petits problèmes de la vie courante.

et enfin, quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose et que nous ne t’avons pas posée ?

Oh la ! je ne m’y attendais pas à celle-là.Disons que vous auriez pu me demander « pendant combien de temps encore espérez-vous pouvoir entraî-ner et jouer au sein du SCR ? ».Réponse : je l’ignore. Alors Inch’Allah !

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Qui a dit que l’on n’était plus jeune à 32 ans ?En tous les cas, Guillaume Ott est un jeune entraîneur arrivé au SCR (Sporting Club Rétais) lors de la saison 2009/2010, et qui, grâce à son père Georges, l’actuel Président des supporters rétais du Stade Rochelais, à depuis tout petit l’ovalie dans le sang.

L’équipe du SCR - Guillaume debout 3e à partir de la gauche

Voilà de la belle ouvrage ! Remise du trophée Ré à la Hune 2010

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Ouvert en juillet 2009, le centre aquatique de l’île de Ré, AquaRé, ne cesse de progresser et les résultats de l’année 2011 montrent une augmentation de 14 % de sa fréquentation.

LOISIRS

Une progression de 14 % soit 10 000 entrées de plus, Annelise Demoussy, responsable d’ex-ploitation d’AquaRé estime que le résultat de

l’année 2011 est satisfaisant. Cela représente un total annuel de 87 000 entrées et rend encore loin-tain l’objectif prévu lors de l’ouverture du centre de 103 000 entrées en 2012. Le mauvais temps de l’été a rempli son rôle et le cumul des mois de la sai-son estivale affichait 5 000 entrées. Pour le reste de l’année le centre enregistre également 5 000 entrées de plus dues celles-ci à la fréquentation des Rétais. Comment expliquer ce résultat

Annelise Demoussy avance comme raison à cette progression, l’augmentation du nombre des activités et en particulier deux nouvelles qui, proposées par le centre depuis la rentrée de septembre 2011, sont particulièrement bien accueillies du grand public ;

l’aquacycling et le Ludo’nat. Les cours donnés sont passés de 11 200 en 2010 à 15 700 en 2011, soit une différence de 4 500 (+ 40,17 %) signifiant que les participants à ces cours ont fréquenté le centre une fois par semaine et qu’il y a une véritable demande dans ce secteur.

Le bémol de l’année écoulée

Un déficit de 8,24% de la fréquentation scolaire puisque l’on est passé de 8 500 à 7 800 entrées malgré un accompagnement pédagogique renforcé depuis l’intégration de la gestion à vert Marine. Des fermetures de classes ayant eu lieu d’une part, il sem-blerait qu’il y ait également des problèmes de trans-port dont le coût serait plus élevé que les séances en piscine et peut-être aussi faut-il tenir compte de la res-triction de certains budgets municipaux. En tout cas ceux qui ont la chance de pourvoir venir apprécient.

de nombreuses nouveautés en 2012

L’équipe des responsables a mis en place tout un pro-gramme d’animations destinées d’abord à conforter l’augmentation de la fréquentation, puis à attirer et fidéliser de nouveaux publics. Les supports de com-munication ont été repensés et un document format carte de visite que l’on peut garder sur soi en perma-

nence a été élaboré pour que l’on puisse consulter les horaires.Alice Gouabin, coordinatrice d’établisse-ment, explique qu’une importance toute particulière a été accordée au club aqua-gym, très prisé de la clientèle, qui, à partir de la mi-janvier, se diversifiera et proposera de la gymnastique qualifiée de « douce » ou bien de « tonique » ainsi que différents ateliers dont un « atelier vélo » offert.Le 14 janvier a eu lieu la première « soirée Zen » avec bougies, lumières tamisées, matelas pneumatiques flottant dans la piscine et un tarif unique de 6 € donnant

accès à toutes les activités au lieu de 8,80 €. L’idée étant de s’offrir une véritable parenthèse de relaxation et de cocooning, cette soirée était réservée aux adultes et proposait également de véritables massages, d’environ un quart d’heure au prix de 10 €, réalisés par Corine texier-Caspar de Reflex-Nature. Devant le succès remporté par cette animation, une nouvelle « soirée Zen » est prévue le 29 février. Ce sera forcément une date exceptionnelle à ne pas rater ! Dimanche matin 22 janvier : petit-déjeuner gratuit pour vous et vos enfants après la baignade, mais ne le répétez à personne, c’est une surprise ! À la Saint-valentin, pour tout achat d’une entrée balnéo, vous bénéficierez d’une entrée balnéo gracieuse. Que voulez-vous, on ne se sépare pas ce jour-là !Et pour terminer ce mois de janvier en beauté, AquaRé vous propose une expérience inhabituelle avec l’as-sociation Le Nautilus : un baptême de plongée, une découverte sans risque qui sera peut-être un prélude pour vous à la découverte des fonds sublimissimes de la Mer Rouge.

Catherine Bréjataquaréchemin du Vieux marais17410 saint-martin de rétél. 05 46 66 10 95

après six mois d’intérim à la direction

du CDAIR (Centre D é p a r t e m e n t a l d’Accueil de l’Île de Ré) assuré par Françis Bru, Gérald Lhôtelais est à

compter du 1er janvier 2012 le nouveau directeur de l’établissement rétais.toutefois, jusqu’au 30 mars prochain, Gérald Lhôtelais devra, en attendant la nomination ou l’arrivée des nou-veaux responsables, poursuivre en parallèle la gestion des deux établissements dont il assurait auparavant la bonne marche, à savoir la Maison d’Accueil de La Chapelle-des-Pots (depuis dix ans) et les établissements de Matha (depuis juin 2011).

Fort de son ancienneté dans le métier, Gérald Lhôtelais a, vendredi 6 janvier, lors de son intronisation, déclaré « s’inscrire dans la continuité du travail effectué au CDAIR par sa première directrice, Catherine Deglane ».« Lhôtelais », un nom sans doute prédestiné pour diriger un centre d’accueil, puisque étymologiquement, celui-ci provient des concepts d’hôtellerie et d’hospitalité.

Jean-Pierre Pichot

AQUARé : UN BILAN 2011 SAtISFAISANt

ACtUALIté CDAIR – GéRALD LhôtELAIS PREND LE RELAIS

Gérald Lhôtelais, Directeur du CDAIR

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QUE SONt-ILS DEvENUS ?

L a première édition de cette course mythique, l’une des plus anciennes compétitions sportives mon-diales – c’est le plus ancien trophée sportif exis-

tant –, s’est déroulée en 1851. C’est une épreuve complexe, d’esprit typiquement anglo-saxon qui se déroule tous les trois ou quatre ans. La course oppose le defender tenant du titre au challenger et parfois il est nécessaire de gagner une autre course avant de prétendre devenir challenger. C’est ainsi qu’en 2003, Kiki a d’abord été vainqueur de la Coupe Louis vuitton ! L’équipe gagnante doit garder la coupe le plus long-temps possible et organiser la course suivante. C’est cette coupe qu’un petit garçon de 7 ans décida de gagner un jour, dans son club de voile en Bretagne, alors qu’il contemplait une affiche annonçant l’évé-nement. Bien que demeurant en région parisienne,

Christian Karcher, passait tous ses week-ends en Bretagne à faire du bateau en compagnie de son père, sur la frégate Mallard que celui-ci possédait et à la construction de laquelle il avait largement participé. Le père, passionné de mécanique, marin accompli, transmettra sa passion de la mer à son fils ainsi que quelques règles de vie fondamentales.

trois fois vainqueur : ce n’est pas un hasard

À compter de ce moment, tout ce que Christian apprendra, tout ce qu’il entreprendra pour se

préparer physiquement et se forger un mental d’acier sera fait dans le but de gagner l’America’s Cup. études d’ingénieur à l’école Spéciale de Mécanique et d’élec-tricité Sudria, puis un 3ème cycle de management du C.N.A.M., il apprend très tôt l’Anglais parce qu’il a compris que ce n’est pas dans une équipe française qu’il gagnera. Dès l’âge de 12 ans, il joue au rugby. Pourquoi le rugby plutôt que le football ? « Parce qu’au rugby on n’a pas le choix, on ne fait rien à moitié et on regarde la personne à qui on fait une passe. C’est un véritable sport d’équipe ! » Cette réponse exprime une grande partie de la personnalité de l’homme : il ne fait rien à moitié, ne triche pas et sa relation aux autres est primordiale : on gagne ensemble. Il n’a pas envie de gagner seul. L’alchimie humaine qui se forge au cours de l’aventure est aussi importante pour lui que le résultat. Pour le reste « on se fixe un objectif et on s’y tient quoiqu’il arrive ».

une retraite anticipée

Cela paraît tout simple. Un peu moins quand on sait que Christian en est à sa 8ème prothèse de hanche droite et que selon les 18 opérations qu’il a subies, la longueur de sa jambe droite a évolué de moins 7 à moins 3 cm. Il boîte, mais on ne s’en aperçoit pas parce qu’il ne marche pas, il court ! C’est pourquoi il a pris depuis février 2010 une « retraite anticipée » et quitté BMW Oracle Racing. Son état physique, les vis implantées dans sa hanche ne lui permettent plus à 50 ans de répondre aux exigences physiques d’un sport de haut niveau. Après douze ans de rugby et dix-huit ans de colonne de winches, il n’a aucun regret… ou presque.

Le présent… et l’avenir

Il va enfin pouvoir s’occuper de son petit garçon. jeune, il a souffert des règles qu’impose l’école tradi-tionnelle. Un enfant dont la maxime est « à toi d’aller chercher ce que tu veux » ne rentre pas dans le rang. Il s’est juré que son fils ne subirait pas les mêmes frustrations et aurait envie d’aller à l’école et d’ap-prendre. Il a donc opté pour un cadre permettant à celui-ci de s’épanouir en respectant son rythme et l’a confié à la structure Montessori de Saint-Georges de Didonne (1). Par ailleurs il anime des séminaires, très ciblés sur le travail en équipe, comment réussir, com-ment appliquer les méthodes gagnantes du sport aux entreprises. L’équipe d’une America’s Cup représente une PME de 110 à 120 personnes, toutes habitées par la volonté absolue de gagner. On ne doute pas qu’il sache qu’il de quoi il parle…Mais surtout cet homme chaleureux et enthousiaste qui déclare « il faut se bagarrer pour vivre et non pour ne pas mourir », ne pouvait rester longtemps loin de la mer et de la compétition. Il travaille effectivement à un projet que personne ne peut réussir mieux que lui : mettre en place une équipe de voile de haut niveau qui ait un sens.

Catherine Bréjat

AttEINDRE SES RÊvESL’America’s Cup est une course mythique qu’il est déjà très improbable qu’un Français puisse gagner. Christian Karcher dit « Kiki » a participé à six America’s Cup comme naviguant et responsable des winches et a remporté les trois dernières éditions en 2003, 2007 et 2010. Que fait-on lorsque l’on a atteint ses rêves ? Ayant succombé au charme de l’île, il est installé à Rivedoux après avoir longtemps vécu à La Flotte, nous sommes donc allés à sa rencontre pour le lui demander.

Kiki avec la Coupe de l’America en 2010

Coupe Louis Vuitton à Auckland en 2003

1. Maria Montessori est un médecin italien pour qui il était primordial de donner à l’enfant la possibilité de s’épanouir dans un cadre adapté à ses besoins psychologiques, en respectant son rythme propre et tout en l’éveillant à la vie sociale. Elle ouvrira à partir de 1910 des Maisons de l’Enfance appliquant ses principes en Italie d’abord puis aux états-Unis.

2010 Vainqueur de la 33ème america’s cup à Valencia sur Bor2007 Vainqueur de la 32ème america’s cup à Valencia sur alinghi2003 Vainqueur de la 31ème america’s cup à auckland sur alinghi Vainqueur de la coupe Louis Vuitton à auckland sur alinghi

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