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Nathalie Vauchez LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ L es enfants et les jeunes sont à l’hon- neur dans ce numéro, avec l’histoire des Brises Marines, à Ars, le Festival « Les P’tits se réveillent » destiné aux 0 à 4 ans – la ren- contre avec l’art et la culture doit être la plus précoce possible –, la Fête des Jeux pour les enfants de tous âges et où il est recommandé de venir en famille, Ré Bois Jeunesse et le tournage d’un court métrage par les ados, sans oublier l’école Sainte-Catherine en plein renouveau, les pauses méridiennes de l’école élémentaire de Sainte-Marie qui préfigurent ce que pourraient donner la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, et l’école de rugby du SCR ! Avec le joli mois de mai et ses nombreux ponts favorables à l’activité touristique (!), refleurissent les animations et festivals parmi lesquels les portes ouvertes du village artisanal de Loix, le festival de chants de marins, qui seront suivis par le festival des arts actuels. Tandis que les sites patrimoniaux se parent de leurs plus beaux atours pour séduire les visiteurs d’un jour ou de toujours, à l’instar du Fort de la Prée. Les premières belles journées de printemps et l’été qui se profile suscitent l’envie de s’occuper un peu de soi, « Les Essentielles » de Ré à la Hune fourmillent à cet égard de bons conseils, pour les femmes et les hommes, de plus en plus nombreux à soigner leur image. 10 1 ÉDITION DU 5 MAI 2014 www.realahune.fr É D I T O En mai, sur l’île de Ré, fais ce qu’il te plaît !

Ré à la Hune n° 101

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Nathalie Vauchez

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N GRATUIT D E L’ Î L E D E R É

Les enfants et les jeunes sont à l’hon-neur dans ce numéro, avec l’histoire des

Brises Marines, à Ars, le Festival « Les P’tits se réveillent » destiné aux 0 à 4 ans – la ren-contre avec l’art et la culture doit être la plus précoce possible –, la Fête des Jeux pour les enfants de tous âges et où il est recommandé de venir en famille, Ré Bois Jeunesse et le tournage d’un court métrage par les ados,

sans oublier l’école Sainte-Catherine en plein renouveau, les pauses méridiennes de l’école élémentaire de Sainte-Marie qui préfigurent ce que pourraient donner la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, et l’école de rugby du SCR !

Avec le joli mois de mai et ses nombreux ponts favorables à l’activité touristique (!), refleurissent les animations et festivals parmi lesquels les portes ouvertes du village artisanal de Loix, le festival de chants de marins, qui seront suivis par le festival des arts actuels. Tandis que les sites patrimoniaux se parent de leurs plus beaux atours pour séduire les visiteurs d’un jour ou de toujours, à l’instar du Fort de la Prée.Les premières belles journées de printemps et l’été qui se profile suscitent l’envie de s’occuper un peu de soi, « Les Essentielles » de Ré à la Hune fourmillent à cet égard de bons conseils, pour les femmes et les hommes, de plus en plus nombreux à soigner leur image.

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5 MAI 2014

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En mai, sur l’île de Ré, fais ce qu’il te plaît !

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Patrice Pozzi, Nathalie Vauchez, DR Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

Annabelle Bariteau, médiatrice culturelle à la Direction des Affaires Sociales et Culturelles

« a porté avec talent, tout comme l’an passé, ce projet pour la Communauté de Communes », comme l’évoque Annie Léauté, directrice.Pour Annabelle, « L’objectif de ce fes-tival est de rendre la culture acces-sible à tous, nous sommes attentifs à l’éveil culturel et artistique des tout petits dès le 1er âge. Il faut sensibiliser les petits et aussi les adultes – pro-fessionnels de la petite enfance ou parents et grands-parents - car si les enfants sont accompagnés ils sont beaucoup mieux sensibilisés ».

« Et si on cultivait les petits enfants ? »

« Les parents et l’entourage sont des “éveilleurs”, il leur incombe d’entre-tenir l’enfant de belles paroles et de belles couleurs pour qu’il ait une belle vie, car ce qu’on transmet est engagé à vie » selon le pédopsy-chiatre Patrick Bensoussan, qui avait l’an passé animé une conférence « Et si on cultivait les petits enfants ? ». « La rencontre avec l’art doit être la plus précoce possible et l’expérience culturelle est subjective, elle se fait par le biais d’un adulte. C’est une combinaison à trois : un adulte, un livre ou un spectacle, un enfant ».Comme « la culture ne peut se valider que par les expériences et qu’un petit enfant a besoin d’expérimenter le fait culturel, il ne peut pas être spectateur lointain. Son expérience première du monde est sensorielle », c’est pourquoi le festival mêle musique, lecture, danse, marionnettes, arts plastiques... dans des ateliers, des spectacles et des contes et histoires, tous spécifiquement conçus pour rencontrer le public des petits.Conçu en concertation avec tous les acteurs de la petite enfance et de la culture de l’île de Ré que sont les crèches, les multi-accueils, le RAM, la médiathèque de Sainte-Marie, la bibliothèque de La Couarde, le Musée Ernest Cognacq, et le service

patrimoine et culture de la CdC, le festival est ouvert au grand public toute la semaine et y compris samedi 24 mai, hormis le spectacle « Zique la Vie » réservé aux enfants accueil-lis en crèches ou chez les assistantes maternelles.

Des ateliers d’éveil artistique orientés sur le patrimoine

Les ateliers d’éveil artistique s’orientent cette année sur le patri-moine avec « Un p’tit goût de sel » conçu pour les 2-4 ans par le service patrimoine de la CdC et l’écomusée du marais salant, qui comporte une

balade dans les marais salants et à la coopérative des sauniers et un atelier autour du sel. Ou encore « Les doigts dans le pot » proposé par le Musée de Saint-Martin, concernant les 3-4 ans, qui après une petite visite du Musée proposera une initiation à la poterie, ceci à deux horaires différents sur deux journées pour permettre à tous les enfants d’y participer, y compris après l’école avec leurs parents.Les autres ateliers devraient rempor-ter aussi un vif succès que ce soit celui intitulé « Gros instruments pour petites oreilles » qui se tiendra au RAM à Saint-Martin ou encore « Danser, bouger, tourner » au Bois-Plage.

Spectacles : théâtre poétique et conte initiatique animé

Quatre spectacles sont aussi prévus, imaginés spécifiquement pour les enfants par des compagnies habi-tuées à ce public. « Couacaisse » de

la compagnie Éclats est un spectacle au plus près des enfants de 6 mois à 5 ans, qui donne à entendre un théâtre poétique fait de musiques, de mots, de matières sensorielles et d’images. Sur scène : des tambours, des jouets sonores, des dispositifs de diffusion et... un bonhomme. En 5 temps, 1000 mouvements, Couacaisse met en scène un petit bonhomme qui explore le bric à brac de son jardin. Des caisses, des boites à musique, des toupies, des culbuto apparaissent et disparaissent…« Petit-Bleu et Petit-Jaune », conte géométrique et initiatique sur la tolérance au pays des cubes, met en scène dans un univers coloré et un décor intimiste des personnages de papier. Comptines et jeux de doigts mettent en mouvement cette histoire sur l’amitié, la différence et le vivre ensemble. Jeux de lumière, projec-tions, musique douce contribuent à

plonger les petits dans cette histoire empreinte de douceur et de malice.

Théâtre d’image japonais et raconte-tapis promettent

de belles histoires

Parmi les contes et petites histoires, le Kamishibaï, théâtre d’image japo-nais en bois, posé sur une table et ses 15 planches illustrées promettent de belles histoires de livres à la biblio-thèque de La Couarde. Le Raconte-Tapis, qui reproduit le décor d’un album ou d’un conte sous la forme

d’un tapis en tissu et en volume, posé à même le sol, sera le terrain d’aventure des personnages d’his-toires, animées et mises en scène à la Médiathèque de Sainte-Marie et à la bibliothèque de La Couarde.Enfin l’exposition « Les livres, c’est bon pour les bébés » qui se tient du 30 avril au 10 juin successivement à la Médiathèque maritaise puis à la bibliothèque couardaise, conçue par l’association « Accès » comme un ensemble d’espaces de jeu et de lecture, a pour objectif d’inviter enfants, professionnels du livre et de la petite enfance, parents et éduca-teurs à partager le plaisir des livres. Déclinée sous la forme de paravents illustrés de photographies d’enfants, d’images extraites d’albums pour les petits et de textes, elle s’accompagne d’une sélection de livres ainsi que de cubes, à la fois jeu de puzzle et cous-sins sur lesquels s’asseoir et raconter.Réservée aux parents et profession-nels, la rencontre débat « Lire avec un tout-petit... vous avez dit lire ? », de Dominique Rateau, abordera l’in-térêt de la lecture dès le plus jeune âge. Orthophoniste de formation, elle exerce une mission « livres-petite enfance » pour le Centre régional des lettres d’Aquitaine.Intense et riche, cette semaine ravira petits et grands et leur donnera, à coup sûr, l’envie de prolonger ces moments d’éveil, de découverte et de jeux.

Nathalie Vauchez

Après le franc succès de l’édition 2013 avec 500 participants, la semaine de la petite enfance revient en force du 19 au 24 mai 2014, dans toute l’île de Ré avec un programme très complet d’ateliers d’éveil artistique, de spectacles, de contes et petites histoires, sans oublier la rencontre débat destinée aux parents et aux professionnels.

F E S T I V A L C U L T U R E L P E T I T E E N F A N C E

Les P’tits se réveillent

Programme complet sur www.realahune.frTout est gratuit sauf le spectacle « Goutte de sons » donné à La Maline le mardi 20 mai matin.Inscription préalable obligatoire auprès de la Communauté de Communes.Tél. direct : 05 17 83 20 53 et standard : 05 46 09 00 97

« Jouer dans les lumières du vent », spectacle donné en 2013

« Couacaisse », de la compagnie Éclats, sera joué cette année

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A C T U A L I T É

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Des épreuves ludiques pour tous Enfants et parents seront associés autour de l’enquête et l’Inspecteur Donin sera également présent pour accompagner les familles de détec-tives. Tous les participants vivront un moment convivial de rencontres, d’échanges et de partage, comme lors

des précédentes éditions très réussies.Pour résoudre l’énigme, il faudra effectuer 12 épreuves, en coopéra-tion entre enfant et parent.Imaginées et gérées par les ani-mateurs des accueils de loisirs, ces épreuves devront être effectuées par au moins un enfant et un adulte qui récolteront ainsi les indices néces-saires à la résolution de l’énigme. La découverte de l’énigme déclen-chera la traditionnelle photo de famille, réalisée par île de Ré pho-to-club. Belle récompense pour immortaliser un inoubliable moment de complicité !

Des stands de jeux libres, et des ateliers

Sur la place de l’église, vous trouve-rez des jeux proposée par Aunis 2I, la ronde des jeux, les stands de l’of-fice du tourisme d’Ars, le service patrimoine de la Communauté de Communes, les bibliothèques...Les petits de moins de 4 ans profite-ront des ateliers mis en place par les centres multi-accueils, le relais d’assis-tante maternelle (RAM) et l’association

Ré-Clé-Ré. Ainsi que des spectacles joués en paral-lèle, dans le cadre de la semaine de la petite enfance (lire page 2).

Le rendez-vous des tous les acteurs du secteur jeunesse

La fête des jeux réunit pour un moment de plaisir partagé famille et acteurs rétais du secteur jeunesse et culture. Participeront à cette 4ème édition : les 9 ALSH de l’île, les deux Centres Ados, le RAM, l’Office du Tourisme, l’asso-ciation des parents d’élèves d’Ars, le service enfance, patrimoine de la CdC, Ré-Clé-Ré, les bibliothèques, la ronde des jeux, île de Ré Photo Club, Les P’tits Vers du Fier, et les Commerçants d’Ars-en-Ré.

Fête de la Nature

Durant l’après-midi, la LPO organise en parallèle la fête de la nature au VVF sur le port d’Ars, avec l’Ade-pir, les pêcheurs à pied, et l’unité

mobilité soins des oiseaux. Un spec-tacle clôturera les animations nature à 18h30, juste après la fin de la fête des jeux.Tout sera réuni pour profiter de cette 4ème édition de la fête des jeux, pour découvrir en famille, de manière ludique et originale, le charme d’Ars-en-Ré, en cette fin de mois de mai.

Michel Lardeux

4 È M E É D I T I O N D E L A F Ê T E D E S J E U X

Énigme à Ars en Ré !

La Fête des Jeux 2013

L’un des stands de jeux en 2013

RESTAURATION ET GOÛTER Pour profiter de la fête, une petite restauration sera organisée sur place par l’APE. Cerise sur la fête, un goûter sera offert à 16h30 !

Pour découvrir le voleur de la cloche de l’église Saint-Etienne d’Ars-en-Ré, nos jeunes détectives partiront en famille à la recherche des indices auprès des différents suspects dans le centre bourg d’Ars-en-Ré. La place de l’église et les rues proches seront passées à la loupe samedi 24 mai 2014 de 11 h à 18 heures.

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A C T U A L I T É

De l’Œuvre de la colonie scolaire permanente à

l’Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique

Le directeur de l’école d’Ars-en-Ré, Achille Porsain, décide à son retour de la Grande Guerre de venir en aide aux enfants issus de familles défavorisées et aux orphelins. Pour cela, aidé de sa femme Jeanne et de sa belle-sœur Léa Bonnet, il accueille chez lui et à l’école

communale une dizaine d’enfants.En 1925, il fonde l’« Œuvre de la colo-nie scolaire permanente d’Ars-en-Ré », association ayant pour objet de « loger, nourrir, entretenir, éduquer, soigner des enfants âgés de 6 à 14 ans de sexe masculin fréquentant ou ayant fré-quenté une école publique et pour qui la cure marine est recommandée ». Il s’agit de redonner la santé aux enfants par une hygiène de vie et en même temps de les orienter professionnel-lement. L’association fut dissoute en 1927 afin d’être rattachée à l’ « Œuvre des Pupilles de l’École Publique de Charente-Maritime » (OPEP).Victime de son succès, la colonie sco-laire permanente de l’OPEP, installée dans une maison de la rue Thiers, est rapidement trop exiguë. Pendant l’été, l’établissement offre les ser-vices d’une colonie de vacances pou-vant accueillir jusqu’à 200 enfants.

Elle se doit de trouver un lieu plus grand pour accueillir les enfants. Et en 1928, l’argent d’un héritage permet à Achille Porsain d’acquérir une par-tie de l’ancien domaine du Graffaud. Entre 1931 et 1935, le préventorium fut plusieurs fois agrandi et trans-formé pour répondre aux normes hygiéniques alors largement diffusées par l’Académie de Médecine.Dix ans plus tard, l’établissement prend le nom de « Centre de cure hélioma-rine ». Devenu mixte en 1962, l’établis-sement peut alors accueillir 30 filles de 6 à 14 ans et 33 garçons de 6 à 12 ans. Transformé, le préventorium accueil-lera dès 1973 des enfants présentant des troubles du comportement.Au fil des ans, la maison sani-taire devient en 1988 un Institut de Rééducation Psychothérapique (IRP) puis un Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ITEP).

Dans la continuité de l’œuvre sociale d’Achille Porsain

Le rachat du site aux PEP 17 (Asso-ciation Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public) en 2013, a permis de mettre en œuvre un nouveau projet qui s’inscrit dans la continuité de l’œuvre sociale et éducative mise en place par Achille Porsain : un pôle petite enfance (mul-ti-accueil, RAM (Relais Assistantes Maternelles), bureaux à vocation sociale) et 29 logements locatifs à loyer maîtrisé sont financés par la Communauté de Communes de l’Île de Ré. Le programme architectu-ral choisi est le fruit d’une longue réflexion privilégiant l’intégration du bâti au paysage urbain environnant et l’esprit convivial d’une place de

village : constructions limitées en hauteur, toits en tuile creuse, murs enduits à la chaux talochée, création d’espaces verts et de cheminements piétonniers.

Jean-Pierre Pichot

Tel est l’intitulé de l’exposition sur l’histoire du site des Brises Marines à Ars-en-Ré réalisée par le Service de l’architecture et du patrimoine de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré dans le cadre du Mois de l’Architecture et du Cadre de vie en Poitou-Charentes. Une exposition visible sur les grilles du chantier à Ars-en-Ré jusqu’au 30 avril dernier et que l’on peut désormais télécharger sur le site internet de la Communauté de Communes *.

M O I S D E L ’ A R C H I T E C T U R E E T D U C A D R E D E V I E E N P O I T O U - C H A R E N T E S

« Laissez-vous conter les Brises Marines. De la colonie permanente à la crèche enfantine 1925-2014. »

Pose de la première pierre aux Brises Marines, en 2013

ACHILLE PORSAIN, UN INSTITUTEUR TRÈS 3E RÉPUBLIQUEAchille Porsain est né le 6 septembre 1877 à Loix. Nommé instituteur dans sa commune natale en 1908, il est ensuite promu comme directeur de l’école primaire d’Ars-en-Ré en 1922. Le souvenir de ses compagnons tombés au front sous ses yeux le hante. C’est alors qu’il décide de venir en aide aux veuves et aux orphelins.« J’ai puisé ma force dans ma foi laïque et républicaine. J’ai réalisé partiellement une des oeuvres de la cité future dont nous discutions si souvent dans les enfers de la Somme et de Verdun » (Achille Porsain - 1951).Il devient rapidement une figure majeure d’Ars, et grâce à son préventorium, le premier employeur de la commune, employant majori-tairement des habitants d’Ars ou des environs. Il vient ainsi en aide à de nombreux jeunes gens en leur offrant un enseignement scolaire, et pour les plus grands, l’apprentissage d’un métier chez des artisans d’Ars-en-Ré ou des environs. Il décède en 1952 à l’âge de 75 ans.

JPPLes Brises Marines à Ars-en-Ré ont été créées en 1925 par Achilles Porsain

* www.cdciledere.fr Cliquer sur « Expo Brises Marines » puis

sur le lien « L’exposition est visible sur les grilles du chantier à Ars-en-Ré du 12 au 30 avril 2014 et disponible en téléchargement ici ».

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Le préventorium « Louise de Bettignies » à Saint-Martin

Le préventorium « Louise de Bettignies » à La Flotte en 1937Gymnastique sur la plage, au Bois

Dès le milieu du 19e siècle, diffé-rents types d’établissements de cure à destination des enfants

ouvrent en France. Préventoriums, aériums, puis colonies de vacances et centres aérés deviennent, dès lors, des lieux d’expérimentation privilé-giés de méthodes pédagogiques et d’hygiène préventive, spécifiques aux enfants.

Dans l’île de Ré, les premiers éta-blissements apparaissent à partir de 1917. Ce sont des écoles de plein air, ouvertes à l’année, lesquelles accueillent des enfants ayant besoin d’un régime scolaire et hygiénique spécial sous contrôle médical. L’Entre-deux-Guerres, période mar-quée par la lutte contre la tubercu-lose, voit aussi s’ouvrir dans l’île des

préventoriums et des sanatoriums qui reçoivent des enfants anémiés nécessitant une cure préventive. Les bienfaits de l’air marin et du soleil, promus par l’Académie de médecine, vont entrainer la multi-plication des colonies de vacances à partir de 1920. Ces établissements deviennent des annexes aux pré-ventoriums le temps de la saison

estivale. Ils connaissent un plein essor au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L’Ile de Ré compte alors une dizaine de colonies de vacances. Au cours du 20e siècle, les pratiques éducatives et hygiénistes connaissent ainsi une évolution constante, révélée par des programmes d’architecture spécifiques.

Jean-Pierre Pichot

Dans le cadre du mois de l’Architecture en Poitou-Charentes auquel participe l’île de Ré en tant que Pays d’Art et d’Histoire, Agathe Aoustin, docteur en histoire de l’architecture et chercheur Inventaire pour la Communauté de Communes de l’île, donnait jeudi 24 avril dernier à Ars une conférence intitulée « Au bon air de la mer - Les établissements sanitaires et éducatifs rétais au 20e siècle ». Agathe Aoustin

C O N F É R E N C E

Au bon air de la mer

A C T U A L I T É

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J E U N E S

Être ni grand frère, ni copain, ni parent

Le responsable David Guibert a une vision pédagogique exigeante de son rôle de responsable et des activités qu’il met en place avec les moniteurs : « l’accueil en période scolaire le mer-credi et après les cours de 16h30 à 19h permet un suivi des adolescents. En période de vacances, nous diversi-fions les activités extérieures, avec des déplacements, et les jeunes réalisent les projets dont nous discutons et que nous préparons ensemble en amont. Pendant les vacances de Pâques, les jeunes tournent un court métrage qu’ils ont écrit. »

« Le tableau orphelin » : un court métrage en tournage

Pour les 9 comédiens ados volontaires, baby foot, billard, informa-tique, cuisine, télévision sont remisés pendant quatre demi-jour-nées, le temps du tournage de leur film.Chaque après-midi ils retrouvent avec

un plaisir évident Laure Huselstein de l’îlot Théâtre, qui dirige les acteurs, et Aliénor Malbosc de « Ma production », réalisatrice vidéo.

Le pitch du film

De jeunes ados espiègles connaissent des difficultés relationnelles paren-tales et décident de fuguer. Ils rencontrent alors d’autres jeunes fugueurs installés dans une cabane, au cœur de la forêt des Évières. Mais les ressources pour survivre viennent à manquer et la petite troupe déci-dera alors de voler un tableau au musée pour le revendre. Ce tableau leur réservera bien des surprises : un

personnage sortira de la toile pour rejoindre les jeunes. Son rôle morali-sateur permettra aux jeunes fugueurs de retrouver avec sérénité le cocon familial.

Une expérience formatrice

Philippe, Mailys, Colombe, Thiefaine, Mélina, Alexandre, Dylan et leurs amis, se sont impliqués dans cette réalisation, lancée en partenariat avec la Communauté de Communes. Écriture des dialogues, mémorisation, répétition, jeu d’acteur, mise en scène, tournage des séquences, prise de son... une découverte formatrice pour tous. « C’est une bonne expérience ! » disent-ils en cœur. « Le travail de comé-dien est difficile. Il faut de la rigueur, respecter les consignes et le silence, travailler la mémoire et faire preuve de naturel pendant le tournage. Le soir on raconte à nos parents ». Tous attendent avec impatience le montage des séquences tournées pour voir le résultat final. Mais déjà ils regardent autrement et apprécient différemment les films à la télévision. Une manière de canaliser positivement son énergie et d’adapter son comportement à des situations variées.

Michel Lardeux

Ré Bois Jeunesse est une structure municipale gérée par la mairie du Bois-Plage-en-Ré qui compte aujourd’hui 60 adolescents adhérents. Espace d’échange, d’expression, de convivialité et de socialisation, Ré Bois Jeunesse fonctionne tout au long de l’année sur les temps périscolaires et extra-scolaires.

E S P A C E A D O S

À Ré Bois Jeunesse, silence ! On tourne…

Les acteurs du film le temps d’une pause, de gauche à droite : Philippe, Mailys, Colombe, Thiefaine,

Mélina, Alexandre et Dylan

À RÉ ESPACE-JEUNES, LES JEUNES PRÉPARENT UN SÉJOUR D’ÉTÉ À NARBONNECréé en novembre 2012 pour relayer l’action ados mise en place par la Farandole, l’asso-ciation Ré Espace jeunes présidée par Blandine Hulin, dispose de deux structures d’accueil : la Maison des Jeunes et des Associations (MJA) à La Flotte et le Studio à Ars en Ré, présentés dans un précédent numéro de Ré à la Hune et sur le site www.realahune.fr L’apprentissage de l’autonomie

citoyenne Les jeunes imaginent, organisent et réalisent des projets qui prennent sens. Mais il faut aussi réunir les moyens et rechercher les financements nécessaires en organisant des lotos, des événements...Autant d’apports et d’expériences instructifs pour ces adolescents qui projettent un séjour d’été vers Narbonne.Des rendez-vous pour les aider

Notez sur vos agendas les dates des lotos qu’ils organisent les 17 mai à la Base nautique de La Flotte et le 24 mai à la salle polyvalente de Saint-Clément, sans oublier le vide dressing du 29 juin à l’Espace Bel air à La Flotte.

Après bien des rumeurs à son sujet, l’école Sainte-Catherine de La Flotte, le seul établissement privé de l’île, montre qu’elle est en plein renouveau et accueille des enfants de toutes confessions.

L’école regroupe une soixan-taine d’enfants venus de toutes les communes de l’île. Elle les

accueille de la maternelle au CM2 ainsi que des enfants handicapés mais pas seulement. Elle est précieuse pour les parents qui apprécient d’y déposer leurs bambins dès 8h le matin et de pouvoir les reprendre jusqu’à 18h30.Déjà centenaire, elle fait figure de vieille dame et pourtant elle est en plein renouveau. L’équipe ensei-gnante, totalement renouvelée depuis l’année dernière, a établi un nouveau projet pédagogique sur quatre ans dont le thème global est

d’apprendre autrement et de valori-ser les talents. Chacune des années scolaires se déroulera suivant un thème préalablement déterminé : la première année (2013-2014) il s’agit des jardins. La deuxième c’est l’image qui sera à l’honneur, puis la troisième la poésie pour terminer par le théâtre.

Nouveautés et différence

Parmi les nouveautés, une classe fonctionne différemment du concept classique, celle d’Aude Levray qui tra-vaille par niveau de compétence. Les trois niveaux de classes sont mélan-gés et les enfants regroupés non par âge mais par niveau de compétence. Cette organisation permet de détec-ter les compétences et de revenir sur celles qui sont mal intégrées.La plus spectaculaire des nouveau-tés reste cependant le TBI (tableau blanc interactif) qu’a réceptionné l’établissement à la fin du mois de mars. Ce tableau, petite merveille pédagogique sur roulettes, est relié à Internet et d’une simple pression du doigt, les enseignantes peuvent illustrer leur enseignement, quel que

soit le sujet, d’images, de cartes ou d’informations complétant leur cours. Le TBI dispose d’applications pour les enfants ayant des difficultés comme pour les enfants précoces. « Il est mis au service des apprentis-sages, mais n’élimine pas la feuille de papier et le crayon » précise Isabelle Gilard, la directrice. Installé au premier étage de l’école, le TBI passe de la classe d’Aude Levray à celle de Charlotte Cousseau, à raison d’une semaine chez chacune. Les ensei-gnantes, qui font ce mois-ci une formation afin d’exploiter toutes les possibilités de ce nouvel outil, sont ravies et les enfants encore plus. D’une valeur de 6 500 €, le TBI a été financé pour partie par les subventions de Sainte-Catherine et par l’APPEL (Association des parents d’élèves).Ce n’est pas une nouveauté et ce sera à la rentrée 2014 une différence par rapport à l’enseignement public : au contraire des autres établissements,

Sainte-Catherine n’appliquera pas les « rythmes scolaires » et restera à quatre jours, car elle possède la liberté d’organisation pédagogique reconnue aux écoles privées et l’État ne peut l’astreindre à passer à quatre jours et demi.

L’école qui articule ses sorties et ses animations autour d’un grand projet, travaille cette année sur un album « le jardin en chan-tier » qui sera également le thème des « Journées au Jardin » les 26 et 27 mai prochains. Lors de ces deux dates, elle sera ouverte aux parents ce qui leur permet-tra de voir les enfants en action et s’ils le souhaitent,

ils pourront eux aussi montrer leurs talents !Le thème de la kermesse qui aura lieu le 27 juin est également axé sur les jardins et le potager. Des jeux et des spectacles seront proposés autour de ce thème et la journée se terminera par un apéritif convivial.

Catherine Bréjat

É T A B L I S S E M E N T S C O L A I R E P R I V É

L’école Sainte-Catherine en plein renouveau

La classe d’Aude Levray , fraîchement redécorée, avec les tables regroupées elles aussi par niveau de compétence

Le TBI (tableau blanc interactif)

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J E U N E S

C’est Joëlle Demillian, profes-seur connue à Sainte-Marie, qui est en charge du yoga deux

jours par semaine. Elle pratique un yoga adapté aux enfants de cet âge qui tient plus de la découverte que du cours et leur enseigne quelques postures de base. Cet apprentissage est un moment de tranquillité pour les enfants. Il est pratiqué par petit groupe de 8, dans la salle d’expres-sion à côté du gymnase, un espace tranquille. L’objectif est d’amener les enfants par le biais des mouvements enseignés à plus de concentration, tout en éveillant la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes et de la percep-tion de leur environnement. Le tout avec de petites pauses relaxation.

Les retours sur cette activité sont excellents.Hélène Tratz, directrice de la Média-thèque La Pléiade, assure le mardi et le vendredi, de 12h à 13h30, un accueil des enfants des premier et deuxième services. Elle apporte au Centre de Loisirs des ouvrages qu’elle sélectionne préalablement à la Médiathèque. Elle présente des livres et organise des jeux autour de la lecture. Rien n’est imposé et les enfants peuvent sortir s’ils le sou-haitent. Quelques uns s’emparent d’un livre et se trouvent un coin tranquille pour lire.Enfin, les jeux de société trouvent leur public le lundi et le jeudi. Une douzaine d’enfants par séance

viennent s’adonner aux joies du Lynx, jeu actuellement très en vogue, du Dobble, du Cromino ou bien encore des Incollables. Un très grand nombre de jeux sont proposés et les enfants sont encadrés par deux animateurs.Ainsi la municipalité propose un temps de pause méridienne ori-ginal, offert en complément des jeux classiques de plein air dans la cour de récréation. Ces activités « douces » adaptées aux enfants des classes de cours préparatoire au CM2, remportent un vif succès et correspondent à leurs attentes d’activités variées et ludiques. Des enfants sereins et plus attentifs pour la reprise des cours d’après-midi.

C’est un bon moyen d’avoir ainsi un aperçu de ce que seront les activités périscolaires proposées à la prochaine rentrée scolaire de septembre 2014, dans le cadre de la réforme

Catherine Bréjat et Patrice Pozzi

Mercredi 23 avril, au stade de rugby Bel Air de La Flotte, la CdC et le SCR (Sporting Club

Rétais) organisaient dans le cadre du 4e PEL (Programme Éducatif Local), une rencontre entre les jeunes de l’École de rugby du SCR et les rugbymen de

Pro D2 du Stade Rochelais.Présent à ce rendez-vous printanier très convivial, Jean-Pierre Gaillard, vice-président de la CdC, en charge du social, de la petite enfance et du PEL, a rappelé que « l’objectif fonda-mental de l’outil PEL est de concevoir une politique éducative autorisant la mise en œuvre d’actions en faveur des enfants de 0 à 25 ans, de façon à favoriser leur épanouissement et leur implication dans la vie associative, afin de les rendre acteurs de leur temps de loisir et d’être davantage citoyens que simples consommateurs. »

Après l’entrainement des jeunes rugbymen de l’île, entraînement auquel cinq joueurs rochelais (Unini Atonio, Mike Corbel, Fabien Fortassin, Gonzalo Canale et Jean-Philippe Grandclaude) ont participé aux côtés des entraîneurs du SCR, cela sous l’œil des deux entraîneurs stadistes, Patrice Collazo et Fabrice

Ribeyrolles, les jeunes Rétais ont « assailli » les rugbymen rochelais pour leur faire dédicacer le carnet du supporter de l’Atlantique Stade Rochelais, saison 2013/2014, qui leur avait été remis.

Jean-Pierre Pichot

Depuis octobre dernier, la municipalité de Sainte-Marie-de-Ré propose des activités pour la pause méridienne des enfants des classes élémentaires, un peu comme un test avant la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Trois sortes d’activités sont actuellement possibles : le yoga, les jeux de société et la bibliothèque. Ces activités proposées aux enfants du primaire sont ouvertes avant ou après le déjeuner. Activités bien sûr non imposées sauf pour le yoga où lorsque l’enfant débute un cycle, il faut continuer jusqu’à la fin.

C L A S S E S É L É M E N T A I R E S D E S A I N T E - M A R I E - D E - R É

R E N C O N T R E S P O R T I V E

Une pause méridienne originale et des activités très appréciées

Le Stade rochelais en visite à l’école de rugby du SCR

Jeux de société

SCR, Stade Rochelais, PEL, élus

Entraînement avec Gonzalo Canale (de face) et Fabien Fortassin (de dos)

Le pilier néo-zélandais Uini Atonio, un beau bébé de 23 ans, 1,97 m – 155 kg

realahune.frLE Site d’actualité et d’information de l’île de Ré pour :

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I L S B O U G E N T !

En effet, toutes les voiles utilisées dans la confection des produits de 727 Sailbags sont

des voiles recyclées. De différentes formes et de différentes matières, les génois, gennakers, spis ou grand-voiles proviennent tous de bateaux qui ont sil-lonné les mers du monde. Bateaux de croisière ou machines de course, optimistes ou voiliers de légende, tous confient à 727 Sailbags le soin de donner une deuxième vie à leurs voiles.

Une fois collectées dans le monde entier, les voiles sont utilisées pour la

confection des vêtements, sacs, objets de déco, qui se fait à Lorient. Anna Beyou et Jean-Baptiste Roger conçoivent tous les produits de 727 Sailbags, qui sont 100 % cousus main.Cousues à l’intérieur de chaque produit, les fiches d’authentification per-mettent aux propriétaires

de retracer l’histoire maritime de leur acquisition : sur quels océans le

voilier a-t-il navigué ? Quelles courses a-t-il gagné ? Quel célèbre skipper en a tenu la barre ?Ainsi la boutique de Saint-Martin propose des sacs pour homme et femme, du prêt à porter homme, femme et enfant, avec notamment toute une gamme de polos, des pulls, des objets de déco indoor et outdoor tel le fauteuil AA Butterfly, les transat pour petits et grands, les pouf, coussin ou lampes / abat-jour...De belles réalisations, porteuses d’une jolie histoire.

Nathalie Vauchez

L’ouverture au public est toujours prévue le 2 juillet prochain à 8h30. Le magasin aura une

surface de vente de 299 m2, avec 7 caisses. Côté stationnement, seront propo-sées 43 places sur le parking niveau voirie, et 38 places au parking sous-sol, accessible via une rampe en entrant sur le parking à gauche. Deux ascenseurs relieront le sous-sol au niveau rez-de-chaussée du magasin, ainsi qu’un escalier. Deux places « familles » et deux places pour personnes à mobilité réduites, plus larges, ont été prévues au plus proche de l’entrée client. Le grand parking à vélo, proche de l’entrée du magasin, pourra accueillir une vingtaine de cycles.

Le magasin sera très atypique car répondant aux demandes des élus et de l’Architecte des Bâtiments de France. Les façades seront habil-lées de bois, un quai insonorisé et fermé en dehors des livraisons a été réalisé pour la tranquillité des riverains. Toutes les places au rez-de-chaussée seront en evergreen, et la totalité des espaces libres sera traitée en espaces verts de façon qualitative. Lidl aura un « point chaud pain », en libre-service, avec une cuisson quotidienne, et une gamme d’une vingtaine de références. L’Enseigne prévoit les livraisons tous les jours, dans toutes les familles de produits (fruits et légumes, viande-volaille, poissons, produits secs, etc.).

Côté personnel, le responsable du magasin habite La Rochelle, l’adjoint manager, ainsi que les chefs caissières et les caissières sont des personnes habitant sur l’île. En tout, l’ouver-ture du Lidl a permis la création de 13 postes en CDI. 4 personnes sup-plémentaires habitant également l’île ont été embauchées en renfort saisonnier. D’autres personnes, tra-vaillant déjà sur des magasins Lidl du secteur, viendront également en renfort pour la saison.Le magasin répond technique-ment au dernier concept Lidl, avec une maîtrise des consommations d’énergie et des ressources très éla-borée, via l’isolation du bâtiment. Il sera chauffé et refroidi par une pompe à chaleur air/air, l’éclairage

extérieur et intérieur sera en LED. Les installations frigorifiques per-mettent d’importantes économies d’énergie, avec une station frigori-fique dernière génération. Enfin, des animations spéciales « ouver-ture » seront mises en places pendant la semaine du 2 juillet, dont le pro-gramme sera communiqué d’ici là.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

V O I L E S R E C Y C L É E S

S A V E U R S

G R A N D E S U R F A C E

Une boutique 727 Sailbags à Saint-Martin

Le magasin Lidl de Saint-Martin ouvrira le 2 juillet prochain

Cette marque a pour philosophie de « sublimer des voiles en fin de vie et les transformer en créations chics, uniques et écologiques pour prolonger l’histoire et le rêve ».

Depuis quelques mois maintenant, les travaux du prochain Lidl dans la zone d’activités de Saint-Martin, vont bon train. Ainsi, le chantier est dans les temps, et la grue vient d’être retirée.

727 Sailbags Rue Jean Jaurès - Saint-Martin-de-Réwww.727sailbags.com

Des créations chics et design à base de voiles recyclées

Le chantier Lidl à Saint-Martin-de-Ré avance bien

Les horaires du magasin seront de 8h30 à 20h00 non-stop, et une ouverture le dimanche matin de 8h30 à 12h30 est prévue du 6 juillet au 31 août 2014.

La Ferme de Mathilde, très joliment décorée

Cette jolie épicerie fine déco-rée avec goût façon « ferme » avec notamment des caisses de

pommes nommées « Saint-Martin » qui apportent une touche très « écolo » et mettent en valeur le très beau plancher, a ouvert ses portes il y a quelques semaines à deux pas de la

rue de Sully et propose une multitude de produits fins, bios et frais.Stéphanie a baptisé le lieu du prénom de sa fille et a opté pour l’appellation « ferme » pour attiser la curiosité du chaland de la rue de Sully, afin que rési-dents et touristes sortent des « sentiers battus ».L’endroit vaut le détour. Le rayon primeurs dis-posé dans la ruelle et à l’entrée propose des melons, pommes de terre, asperges, fraises, goûteux à souhait, tandis que la fontaine à huile « écologique » dispo-sée sur le comptoir d’accueil permet à chacun de se servir à sa convenance, une huile d’olive bio des montagnes grecques de la région de Calamata.

Le rayon de spécialités grecques, en hommage à sa maman d’origine grecque, propose toute une gamme de vinaigres balsamique, de figue,

blanc, noir, une purée d’aubergines et poivrons, de la crème de féta à l’ail ou aux poivrons grillés, des tomates séchées ou encore des tapenades... sans oublier les taramas, câpres, moutardes et feuilles de vigne. Tous « bio ».Les produits rétais sont tout autant à l’honneur

avec les caramels, madeleines, bis-cuits, confitures, sirops côté sucré et salicornes, biscuits salés, moutarde à la fleur de sel, fleur de sel côté salé, sans oublier les vins et pineaux, la

bière de l’île de Ré, la liqueur de cara-mel, cognac et fleur de sel ou encore la liqueur de cognac aux agrumes.Stéphanie propose des dégustations. Enfin, un rayon réfrigéré devrait bien-tôt permettre de compléter l’offre avec des fromages.Ouverte à l’année, la Ferme de Mathilde vous accueille 7 jours / 7 en saison, de 9h30 à 12h45 et de 14h30 à 19h30. Après l’été elle assu-rera aussi les livraisons à domicile.

Nathalie Vauchez

La Ferme de Mathilde

La Ferme de Mathilde 17 rue Amiral Maquin (angle rue de Sully, à côté du tabac Marotte)Saint-Martin-de-RéTél. 07 82 95 70 30E-mail : [email protected]

La fontaine à huile d’olive

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Ç A B O U G E À L A F L O T T E

9

Lors de la tempête du 27-28 février 2010 « Xynthia », la commune de La Flotte a subi une impor-

tante submersion en trois points de son linéaire côtier : La Clavette (secteur de l’école de voile), le quar-tier du port et le quartier du marais.Dans le cadre des Programmes d’Ac-tions de Prévention des Inondations (PAPI), un Programme Départemental de Renforcement des Protections Littorales (Plan digues) a été établi. Son montant se montera dans les 20 prochaines années à environ 350 millions d’euros hors taxes. Si le secteur de La Clavette est d’ores et déjà protégé par un muret anti-submersion de 80 cm de hau-teur et un système de batardeau amovible afin de laisser un pas-sage libre au niveau de la cale de

mise à l’eau des bateaux de l’école de voile, en 2011, une étude a été confiée au cabinet EGIS Eau concer-nant les dispositifs de protection à envisager pour la zone portuaire.

Un projet relevant d’une sérieuse concertation

À la mise en place d’un parapet de 80 cm de hauteur tout autour du bassin d’échouage avec une exten-sion jusqu’au Richelieu, a été préférée par les architectes Max Boisrobert (Bâtiments de France) et Bernard Wagon (CAUE 17) et adoptée par le conseil municipal, la création d’une porte anti-tempête entre les Môles Nord et Est qui marquent l’entrée du port de La Flotte.Une réunion sur le site même en présence de tous les intervenants et

utilisateurs (Conseil général pour la maî-trise d’ouvrage, archi-tectes, ingénieurs, élus flottais, responsables Cercle nautique, etc.) a permis de sélection-ner le mode définitif de fermeture. Oublié l’allongement des môles qui aurait cassé la perspective du port et compliqué la navigation, abandonné le projet de porte cou-lissante plaquée le long de la paroi intérieure du môle est.

Le secteur du port protégé dès 2015

A finalement été retenue la proposi-tion de l’architecte Bernard Wagon, plus esthétique et qui ne changera en rien la perception que l’on a du môle aujourd’hui, à savoir, de déconstruire

entièrement le Môle Est afin de pou-voir y encastrer la dite porte cou-lissante avant sa reconstruction à l’identique. Un modèle identique de fermeture étant en service à Brest. Le projet, d’un coût global d’environ 5 M € ayant reçu vendredi 25 avril 2014 l’aval du Conseil Général, les travaux devraient selon Léon Gendre, maire de la commune, débuter fin septembre/début octobre.

Jean-Pierre Pichot

388 ans d’histoire à découvrir

Entre 1626 et 1627, nous sommes en pleine guerre de religion entre catholiques et protestants. Richelieu et Louis XIII préparaient le siège de la Rochelle. L’île de Ré était un emplace-ment stratégique militaire pour les troupes royales, face à La Rochelle, ville protestante en rébellion contre Louis XIII, soutenue par la troupe du duc de Buckingham, qui s’installa sur l’île de Ré en l’été 1627. Et c’est à Fort la Prée, en octobre de la même

année, que débarquèrent de nuit les troupes royales pour prendre à revers les 8000 hommes du duc de Buckingham qui subirent une lourde défaite. Ainsi commence l’étonnante et passionnante histoire de ce fort, rare témoignage de l’architecture militaire avant Vauban, qui surveil-

lera la rade de La Rochelle pendant la seconde guerre mondiale et abritera même une colonie de vacances pour enfants et adolescents.

D’avril à fin septembre, le fort se visite et s’anime

Florence Kerlogot est responsable de ce site, propriété du Comité National des Œuvres Sociales de l’Adminis-tration Pénitentiaire (CNOSAP). Elle partage sa passion avec les visiteurs, épaulée par Melles Rodier et Delbos.

Vous pouvez vous imprégner de l’at-mosphère intérieure particulière des salles d’armes, de la poudrière, de la chapelle... et de ses points de vue imprenables depuis les fortifications. Les expositions sur la ceinture de fortification des côtes de Charente-Maritime, sur la vie des mousque-taires vous captiveront. Petits et grands peuvent revêtir l’habit de mousquetaire, pour entrer dans un jeu de rôle, partir à la recherche des secrets du fort et ses énigmes, mener l’enquête sur l’assassinat du moine Henri Demarsais.Des visites de groupes sont aussi pos-sibles sur réservation, toute la saison. Le Fort de La Prée accueille chaque saison près de 10 000 visiteurs. Si vous ne le connaissez pas, c’est une découverte à partager en famille ou entre amis.

Michel Lardeux

O U V R A G E S D ’ I N F R A S T R U C T U R E S P O R T U A I R E S

P A T R I M O I N E

Une porte anti-submersion protègera bientôt La Flotte

Fort de La Prée : un haut lieu de l’histoire rétaiseÀ la sortie de Rivedoux, sur la route de La Flotte juste avant l’Abbaye des Châteliers, le fort de La Prée attire le regard. La visite libre ou guidée, selon votre choix, vous fera revivre l’histoire du plus vieux fort militaire de l’île de Ré.

Les tarifs sont familiaux : La visite libre coûte 4,50 e pour les adultes et 2 e pour les enfants et étudiants, la visite guidée respectivement 6 e et 2 e.Les horaires d’ouverture varient selon la période.

En avril, mai, juin, septembre : De 10 h à 12 h et de 14h à 18h En juillet/août : De 10h à 12h30 et de 14h à 19h.Pour des raisons de sécurité, le fort n’est pas ouvert au public en nocturne.

Le fort se privatise aussi pour accueillir des événements exceptionnels, tels mariages ou séminaires. En nocturne, l’ambiance de ce lieu est encore plus magique, mais il vous faudra réserver bien longtemps à l’avance pour profiter de ce privilège.

La porte monumentale du Fort

Vue générale de la future porte anti-submersion de La Flotte

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L E S E S S E N T I E L L E S

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Avec l’arrivée de la belle saison, l’envie de se sentir bien et de mincir revient en force. On sait de nos jours qu’il ne faut pas faire n’importe quoi pour s’affiner car le corps se souvient de toutes les frustrations qu’on lui fait subir. La meilleure solution est de faire appel à un professionnel de santé et de bouger autant que possible. L’île est un véritable vivier de professionnels proposant des solutions différentes pour bouger ou rééquilibrer son Yin et son Yang, il ne faut pas hésiter à les rencontrer pour voir ce qui vous convient le mieux. Se sentir bien, c’est également s’entretenir avec des produits de beauté innovants et des soins y compris pour les messieurs. Enfin, c’est aussi se sentir bien dans sa maison : nous vous donnons quelques pistes.

B E A U T É – B I E N Ê T R E

32 % des personnes de plus de 18 ans sont en surpoids,

l’obésité en touche 15 % et un enfant sur six présente un excès de poids. La Direction générale de la santé, sensible au problème a diligenté un certain nombre d’études ces dernières années. Recherche, prévention et organisation des soins étaient les maîtres mots du plan obésité 2010-2013 présenté par le ministère de la Santé.L’obésité ne saurait se résumer à une alimentation déséquilibrée. Elle est la résultante de nombreux facteurs économiques, biologiques, génétiques qu’il faut identifier avant d’entreprendre de mincir. La première recommandation est de savoir résis-ter aux régimes en vogue qui risquent d’aggraver la situation. Une des conséquences majeures des priva-tions pratiquées lors d’un régime est la reprise de poids car notre corps se souvient de toutes les frustrations que nous lui faisons subir et se met à stocker.

Il faut se faire aiderPerdre du poids nécessite une approche globale et équilibrée que seuls les professionnels de santé pourront vous apporter. Le soutien d’un médecin nutritionniste, d’une diététicienne est indispensable, mais pas toujours suffisant. Il existe désormais des coachs minceur qui obtiennent de bons résultats.Les problèmes de poids sont liés au bon état de votre psychisme qu’il va falloir aider à se remettre en état. Des cours de Taï Ji ou de yoga vous feront évacuer tout ce qui vous empêche de vous aimer, de maîtriser vos émotions et le stress qui vous détruisent et récupérer un équilibre propice à l’amincissement. Vous trouverez dans l’île de nom-breux professeurs de ces disciplines sensibilisés au problème.Dans le cadre d’un amincissement pérenne l’évolution des habitudes alimentaires doit être associée à une activité physique régulière. Bouger est un impératif. On peut marcher au grand air ou bien s’inscrire dans une

salle de remise en forme qui enca-drera les efforts. Nous n’en avons qu’une seule dans l’île, Relook’Form et Christophe Cavaillet, éducateur sportif diplômé d’État, sera de bon conseil car il s’est spécialisé en amin-cissement et perte de poids.

Les instituts de beauté

La pression sociale de la minceur qui incarne aujourd’hui la réussite et le succès est devenue omniprésente et on constate un essor de tous les moyens permettant de maîtriser son apparence physique. Les instituts de beauté, fidèles alliés des femmes et maintenant des hommes, proposent pour la plupart des soins complémen-taires qui attaquent les zones rebelles et la cellulite et pratiquent la techno-logie LPG System avec le CelluM6, un appareil réduisant la cellulite.Une nouvelle technologie, aux résultats époustouflants, a fait son apparition cet hiver à La Rochelle, dans l’institut Villa Royale : la cryothérapie. La cryothérapie est connue en fait depuis l’antiquité, mais ce n’est que récemment que cette technologie a été utilisée pour remodeler le corps. Les effets de la cryothérapie sur le corps éliminent la cellulite localisée et les cellules graisseuses mais réalisent également un drainage lymphatique et un raffermissement musculaire. Les résultats sont visibles et mesurables dès la première séance.

F O R M E E T M I N C E U R

Mincir intelligemment

Chez Par’a la plage, on sait que même avec une volonté de fer l’embonpoint est un engrenage

dont il est difficile de sortir seul. Arnaud Cante, docteur en pharmacie possédant un Diplôme Universitaire de Nutrition s’est intéressé au problème de l’amaigrissement et propose un programme minceur avec coach pour mincir intelligemment et durablement. Arnaud et son équipe sont à l’écoute des personnes qui viennent les consulter afin de bien comprendre leurs problèmes. Puis ils feront remplir un long questionnaire de façon à adapter votre alimentation à votre mode de vie. Viendra ensuite une séance de diagnostic nutritionnel au cours de laquelle la juste cuisson des aliments sera abordée ainsi que l’heure à laquelle on peut les manger. Ainsi le fromage autorisé le matin, ne le sera pas le soir. Des objectifs sont ensuite fixés que votre coach doit vous aider à atteindre. Cinq séances de palper rouler réparties sur trois semaines compléteront une alimentation équilibrée. Durant ces semaines vous pourrez à tout moment faire appel à votre coach et pour un traitement relais à domicile, Arnaud recommande d’utiliser sur les zones rebelles des crèmes sous lesquelles on applique un sérum qui booste leur efficacité ainsi que la ventouse Puressentiel qui permet de se faire un palper rouler.Arnaud est un fervent adepte de la détox avant d’entamer un programme minceur et d’une longue phase de stabilisation une fois que l’objectif est atteint.

Un coach minceur à votre service

Par’a la plage La Croix Michaud 14 rue des CaillotièresLa FlotteTél. : 09 67 11 07 38 www.paralaplage.com

Séance d’entraînement à Relook’Form

La cryothérapie

Dossier réalisé par Catherine Bréjat et Michel Lardeux

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L E S E S S E N T I E L L E S

La cosmétique du Dr Hauschka s’appuie sur un principe nova-teur par rapport à la cosmé-

tique traditionnelle : votre peau a la force de se nourrir et de se régé-nérer elle-même. La cosmétique du Dr Hauschka n’entrave pas cette fonction mais en plus elle la sou-tient. L’autre point essentiel de cette cosmétique fait que chaque produit renferme des extraits de plantes médicinales provenant de cultures biodynamiques certifiées Demeter sinon de l’agriculture biologique certifiée.

Dans les années 20, Le Dr Rudolph Hauschka étudia un procédé de conservation naturelle des extraits de plantes exempt d’alcool. Le savoir-faire a été conservé et développé et la transformation des plantes se fait selon un processus propre aux Laboratoires Wala, fabricant les Cosmétiques et Soins Spécifique Dr Hauschka. En plus de plantes médicinales, ces cosmétiques renfer-ment des huiles et des cires de haute qualité, des ingrédients naturels, de la poudre d’amande douce, de soie et des pigments minéraux. Tous les produits sont sans colorant ni conser-vateur chimique de synthèse.C’est cette marque et le protocole de soins qu’elle enseigne que Virginie Das Neves a décidé d’utiliser dans sa pratique quotidienne de bio-esthé-ticienne. La marque très exigeante quant à la qualité de ses produits l’est également pour la formation de ses esthéticiennes qui reviennent tous les trois ans à la maison mère pour mettre à jour leurs connaissances et découvrir les dernières nouveautés en matière de soins.Les soins prennent en compte la per-sonne dans sa globalité et certains soins commencent par un bain de pieds suivi d’un modelage relaxant du corps avant de se préoccuper

du visage. Quant à la peau elle est considérée comme un organe aux aspects variables. On table sur l’au-tocorrection de la peau dont on sti-mule les fonctions à l’aide de plantes médicinales et avec un toucher très particulier que Virginie qualifie de « toucher respirant ». Le but étant que la peau retrouve sa vitalité natu-relle. Il y a également une notion de chronobiologie, de faire les soins appropriés au bon moment et en particulier de laisser la peau respirer

la nuit car c’est le moment où elle se régénère le mieux.L’institut de Virginie est un lieu pro-pice à la détente mais elle se déplace à domicile et en été vous pourrez même bénéficier d’un soin dans le jardin.

B I O - E S T H É T I Q U E

Des produits et des soins innovants

Solséquia - Virginie Das Neves 5 rue du Four La Noue – Sainte-MarieTél. : 06 40 40 77 67

Virginie Das Neves

Parmi les instituts de beauté qui ont ouvert ces derniers mois, Ile de Résonance, un espace de bien être consacré au corps, est spécialisé dans les soins énergétiques, le rajeunissement, l’amin-

cissement et la beauté. Quatre praticiennes diplômées ont réuni leurs compétences pour ouvrir ce centre et sont à votre écoute pour vous conseiller la méthode qui vous conviendra le mieux pour vous sentir bien dans votre corps. Elles vous proposeront de perdre du poids avec la Luxopuncture, de purifier votre corps à l’aide du sauna ou de rééquilibrer votre énergie avec le modelage Métamorphique. Côté beauté elles utilisent les produits « La Sultane de Saba » dont le nom à lui seul fait déjà rêver. Vous découvrirez également dans ce lieu des produits de beauté pour le corps, des huiles essen-tielles, des eaux florales ainsi que, plus curieusement, du thé et des objets de décoration.

Un centre de bien-être

Ile de Résonance 15 av du Général de GaulleSaint-Martin-de-RéTél. : 05 46 01 53 08

L’île est peuplée de gens qui ne voudraient vivre ailleurs pour rien au monde. À quoi cela tient-il ?

À la magie de la lumière et du vent sans aucun doute aux paysages variés qui se déroulent du sud au nord, au fait que cette terre protégée incite à vivre mieux et plus vrai. Il en découle un bien-être profond que viennent

chercher ceux qui n’ont pas la chance de résider ici à l’année.Les trois centres de thalassothérapie qui se sont installés dans des lieux stratégiques sur l’île l’ont bien com-pris. Les soins dispensés par Thalacap île de Ré, le Relais Thalasso ou Le Richelieu, thalasso et spa île de Ré sont tous de bonne qualité et leur efficacité est complétée par l’envi-ronnement : face à la mer, toutes les conditions sont réunies pour prendre soin de soi et se remettre en forme. Il suffit de quelques jours à ceux qui nous rendent visite pour se libérer des soucis quotidiens et du stress.

Le réseau des pistes cyclables, qui n’a pas son équivalent ailleurs, leur per-met de découvrir l’île sportivement tout en faisant de petites pauses pour déguster nos huîtres.Dès que le beau temps est là il est possible, tout en venant « faire une semaine de thalasso » – qui ailleurs peut-être synonyme de tristoune – d’aller se balader sur la plage ou le long des chemins soigneusement entretenus pour les randonneurs. Les guides de la LPO proposent éga-lement des sorties dans la réserve de Lilleau des Niges pour observer la faune et la flore. Delphine Maratier,

photographe, propose d’ailleurs des balades photographiques dans la réserve.Des activités qui ailleurs s’effectuent en salle ont lieu ici au grand air. Michelle Etienne-Paris donne ses cours de Qi Gong dans les jardins ou sur la plage, les professionnels des thalassos entraînent leur clientèle à marcher en bord de plage dans l’eau de mer. Le nautisme est bien encadré et tout le monde a la possibilité de sortir en mer. Bateau, roller, tennis, golf, équitation autant de disciplines qui séduisent nos visiteurs comme les Rétais qui ne boudent pas leur plaisir.

T H A L A S S O E T S P O R T S D E P L E I N A I R

Bien-être à la rétaise

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L E S E S S E N T I E L L E S

Les tabous masculins ont la peau dure

Nouvelle exigence de la société pro-fessionnelle ou nouvelle donne de séduction de la gente féminine, les hommes forts, fiers de leur virilité, doivent maintenant aussi être beaux. Est-ce la fin des représentations sexuelles stéréotypées entre le « beau sexe » et « le sexe fort » ? Avec l’émancipation féminine et le progrès de l’égalité entre homme et femme, nous sommes en train d’as-sister à l’avènement d’une nouvelle identité masculine.

Les pratiques masculines de la beauté

Le capital-beauté se décline désor-mais aussi au masculin. Notre société d’image, de marketing, les nou-velles relations professionnelles et sociales, bousculent les mentalités et imposent aux hommes de soigner leur apparence, de réparer les affres du stress, du temps, des expositions

climatiques, des soucis de santé... pour rester toujours au top. « L’accueil du client et la relation de confiance établie avec le (ou la) pro-fessionnel(le) sont essentiels pour engager un soin » selon Arnaud Cante, Docteur en Pharmacie, qui dirige l’institut de Par’a la plage à la Croix Michaud. « Nos clients mascu-lins recherchent le professionnalisme et l’efficacité. Nous disposons d’une gamme de produits que nous avons sélectionnée pour une réponse opti-misée, adaptée au soin préconisé à partir de notre diagnostic. Le bouche à oreille fonctionne bien. Les clients reviennent nous remercier car les résultats sont visibles et durables. »

Les types de soins demandés

Les soins masculins concernent sou-vent la peau, agressée par de multi-ples causes. Acné, rougeur, tâches, élasticité... sont traitées avec des résultats spectaculaires pour tous les types de peau. Le visage – rides,

cernes, ovale du visage, teint... – fait l’objet de soins esthétiques deman-dés et appréciés. Si les hommes prennent facilement soin de leurs cheveux, ils n’utilisent pas toujours les shampoings ou gels appropriés à leur nature. La silhouette mascu-line est un souci pour beaucoup et participe d’une recherche de bien-être. Une bonne hygiène de vie, la pratique d’activités sportives, sont indispensables. Les massages vien-dront affiner la silhouette, détendre un corps en souffrance, et les com-pléments alimentaires accompagnent de plus en plus souvent l’ensemble des soins. Manucure, pédicure, épi-lation ne sont pas réservés qu’aux femmes ! On le constate, la demande et l’offre de soins évoluent par la recherche d’un bien-être ou en réponse aux exigences d’un environnement affec-tif ou professionnel. Plaire, séduire, convaincre, progresser socialement, sont des motivations éternelles !

Osez franchir le pas

D’autres le font, pourquoi pas vous ? Vous vous sentirez bien dans votre peau, réconcilié avec votre image, plus sûr de vous, avec une person-nalité épanouie. Votre entourage familial, amical et professionnel le ressentira. Laissez les tabous au vestiaire sans crainte, vous garderez votre naturel et votre masculinité. Un conseil : choisissez la compé-tence d’un institut qui posera un bon diagnostic de vos besoins et sera à votre écoute pour vous conseiller, vous accompagner dans votre démarche, en respectant vos choix et décisions.

S O I N S P O U R H O M M E S

Une image masculine en mutationLes hommes soignent désormais leur apparence et recherchent le bien-être. Une révolution des mentalités qui les invitent à fréquenter les instituts de soins de beauté, traditionnellement réservés aux femmes dans notre société.

Mais pas n’importe quel repas ! Les Menus Services, socié-té de services à la personne spécia-lisée dans la livraison de repas à do-micile, assure la livraison quotidienne de plateaux repas personnalisés.

Qualité et suivi. Trois dié-téticiennes sont chargées d’éla-borer et de proposer des menus sains et équilibrés, tenant compte des goûts, des envies de chacun et adaptés aux régimes (sans sel, sans fibre, hypocalorique, diabétique, etc.).

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L E S E S S E N T I E L L E S

Être bien dans son corps passe par être bien chez soi, à l’écart de toutes les fréquences pertur-

batrices de la santé et du bien-être de l’homme. La géobiologie que les physiciens, médecins et géologues considèrent comme une pseudo science est l’étude de l’ensemble des influences de l’environnement sur le vivant. Elle est vue par cer-tains comme un champ d’étude irrationnel.Et pourtant, comment ne pas croire à une époque où l’on aborde la situation de l’homme de manière indissociable de son environnement, que ce corps humain, qui est une antenne sensible, ne soit pas per-turbé par des pollutions géobiolo-giques et électromagnétiques. Or les fréquences de ces facteurs peuvent affaiblir notre système immunitaire et

attirer toutes sortes de pathologies et de troubles fonctionnels simples comme la fatigue ou le stress ou complexes comme la dépression. L’harmonisation et la dynamisation bio-énergétique de notre habitat est un acte de prévention que même ceux qui ne sont pas convaincus devraient mettre en place. Ils consta-teraient alors une nette amélioration de leur bien-être et de leur vitalité.Il n’y a pas encore à l’heure actuelle énormément d’experts en géobiolo-gie mais nous avons la chance d’en avoir un à La Croix Michaud qui est sollicité autant en France qu’à l’étranger et ce depuis vingt ans, ce qui donne à penser qu’il obtient des résultats.

E N V I R O N N E M E N T

La santé dans l’habitat

Jean-Jacques Bréluzeau Tél. : 05 46 01 01 01

Fondateur de l’Institut Santé de l’Habitat, Jean-Jacques Bréluzeau, expert en géobiologie, radiesthésiste, est spécialisé depuis plus de 20 ans dans la détection et la neutralisation de toutes les fréquences perturbatrices de la santé et du bien-être de l’homme dans l’habitat. Ses compétences l’amènent à collaborer avec des architectes, médecins et thérapeutes  ; il est sollicité par des entreprises artisanales et commerciales, et bien sûr des particuliers. Il travaille en toute région de France ainsi qu’à l’étranger (Belgique, Espagne, Grande Bretagne, Philippines, Québec, Suisse…).

GÉOBIOLOGIE – Médecine de l’habitat

La santé dans l’habitatL’O.M.S. (Organisation Mondiale pour la Santé) nous informe que 80 % des facteurs qui nuisent à la santé sont d’origine extérieure. Le corps humain est une antenne sensible aux influences des ondes qui l’entourent, et qui, pour bien fonctionner, doit trouver une juste résonnance entre les forces telluriques et cosmiques.Notre corps antenne peut être perturbé par différentes pollutions :• pollutions géobiologiques : cours d’eau

souterrains, failles, gaz radon…, réseaux telluriques : Hartmann, Curry…

• pollutions électromagnétiques : courant 50 Hertz, téléphonie mobile, antenne relais, wifi, radars, etc.

Les fréquences de ces facteurs isolés ou cumulés, peuvent affaiblir notre système immunitaire, et nous emmener vers toutes sortes de pathologies, de troubles fonc-tionnels simples (fatigue, stress…), com-plexes (dépressions…), et même de maladies dégénérescentes...Le bien-être dans l’habitat : harmonisa-tion bioénergétique des lieux de vie par le concept Terres Sens®.

Le concept d’harmonisation par les céra-miques bioactives Terres Sens® permet :• de transformer les ondes nocives en ondes

favorables à la vie, • de remonter la vitalité et la qualité énergé-

tique du lieu, ainsi nous pouvons retrouver un équilibre naturel et expérimenter certains résultats :

- élimination des stress provoqués par les pollutions géobiologiques et électro-

manétiques - mieux-être, énergie retrouvée, apaise-

ment, sérénité, joie de vivre...

La santé par l’habitatL’harmonisation et la dynamisation bio-éner-gétique de notre habitat est un acte de pré-vention indispensable qui entraîne une nette amélioration de notre bien-être et notre vitalité.

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Ç A B O U G E À . . .

Alain Bednarek, premier adjoint présentait le budget principal ainsi que les budgets annexes

du port, du camping, du marché et commerces, écotaxe et enfin taxe de non réalisation d’aires de sta-tionnement. À l’issue de cette pré-sentation Henry-Paul Jaffard, qui au lendemain des élections avait claire-ment annoncé que l’opposition serait constructive et vigilante (cf. Ré à la Hune N° 99) a bien tenu parole. Il lisait au nom des trois élus de l’op-position, une déclaration expliquant pourquoi ils ne voteraient ni le bud-get principal, ni celui du port.

L’opposition n’a pas voté les budgets

En résumé : « L’équilibre du budget de fonctionnement du port est réa-lisé par une subvention de 80 000 € versés par le budget principal. Pour mémoire en 2013 l’équilibre de ce budget a été réalisé par le retrait du financement d’un poste du budget du port pour l’imputer sur celui de la commune, soit 15 000 €. Cette année des travaux urgents, que les élus de l’opposition ne contestent pas, au niveau du port, seront financés par le budget principal. Soit 15 000 €. Le déficit de financement du port est donc de 110 000 €. Le problème pro-venant du financement et de l’amor-tissement de travaux important se reproduira les prochaines années. Et que se passerait-il si des travaux

urgents devaient être réalisés ? »De plus Henry-Paul Jaffard fait valoir un risque important d’invalidation du budget par les autorités de tutelle aux motifs suivants : Article L 2224-1 : « Les budgets des services publics à caractère indus-triel ou commercial exploités en régie, affermés ou concédés par les communes, doivent être équilibrés en recettes et en dépenses. »Article L 2224-2 : « Il est interdit aux communes de prendre en charge dans leur budget propre des dépenses au titre des services publics visés à l’article L. 2224-1 »

Il existe des exceptions mais il n’est pas certain que la commune puisse en bénéficier. Toutefois si elle le peut l’article L 2224-2 précise :« La décision du conseil munici-pal fait l’objet, à peine de nullité, d’une délibération motivée. Cette délibération fixe les règles de calcul et les modalités de versement des dépenses du service prises en charge par la commune, ainsi que le ou les exercices auxquels elles se rapportent. En aucun cas, cette prise en charge ne peut se traduire par la compensation pure et simple d’un déficit de fonctionnement. »

L’opposition estime qu’il existe un réel risque d’invalidité du budget par les autorités de tutelle.Daniel Lagarde déplore aussi que le budget principal ne prenne pas en

compte l’aména-gement d’une aire de jeux, comme à La Flotte ou Sainte-Marie notamment, pour occuper les heures de loisirs de la jeunesse et déclare que s’il y avait eu cette ligne au budget principal il l’aurait probable-ment voté.

« Le Trésorier n’a pas relevé de problème »

Sur le problème du montage des budgets principal et du port, Alain Bednarek précise que le trésorier de Saint-Martin n’a pas relevé de pro-blème. Le maire, Patrice Déchelette rappelle que « beaucoup de choses ont été initiées et il faut maintenant une continuité et le port est le pou-mon de Saint-Martin », et ses inves-tissements lourds sont maintenant réalisés pour de nombreuses années. En ce qui concerne l’aménagement d’un parc de loisirs à destination de la jeunesse, il convient de sa nécessité mais déplore de ne pas pouvoir tout faire en même temps.Le budget principal ainsi que le bud-get annexe du port sont donc adop-tés par 16 voix pour et 3 contre. Les autres budgets annexes sont adoptés à l’unanimité.

À noter aussi le vote à l’unanimité de la proposition de ne pas augmenter le taux d’imposition des taxes d’habita-tion et taxes foncières (bâti et non bâti).Toutes les autres propositions ont été votées à l’unanimité ; déclaration d’intention d’aliéner, subvention au comité d’œuvres sociales, dérogation au repos dominical, désignations de représentants de la commune à l’as-semblée spéciale des actionnaires de la SPL Pompes Funèbres Publiques La Rochelle-Ré-Aunis, divers propo-sitions concernant le centre d’action sociale, les représentants à la commis-sion d’appel d’offres, la désignation des représentants à la commission de délégation de Service Public, la composition du comité technique paritaire et enfin la désignation des contribuables à la commission com-munale des impôts directs.

Patrice Pozzi

Vendredi 9 mai les com-merçants et artisans du Village Artisanal de Loix

vous accueillent en famille à partir de 17 h et jusqu’à 20 h, autour d’animations gratuites : Concert apéro Steve Somers, structures gonflables et jeux pour les enfants, activités et animations, sans oublier la tombola gratuite.Pour sa 3e édition, un passe-port sera remis à nos petits et grands détectives qui devront partir à la découverte des indices auprès des commer-çants et artisans. À 20 h, le tirage au sort désignera les gagnants des lots offerts par tous les professionnels du vil-lage artisanal.

C e s Po r t e s Ouvertes seront l’occasion de découvrir les activités des professionnels, les derniers ins-tallés ou encore les nouveau-tés du Village A r t i s a n a l , comme l’ouver-ture du show-room de vélos électriques de Planet Sports et loisirs qui aura lieu ce jour à 17 h, ainsi que la pré-sentation de sa nouvelle remorque brevetée.Une restauration sera proposée sur place.

L’an passé, les Loidais et les Rétais des autres communes étaient venus en nombre à la rencontre des profes-sionnels loidais, dans une ambiance festive et conviviale.

Nathalie Vauchez

S A I N T - M A R T I N - D E - R É

L O I X

Les budgets discutés, l’ensemble des autres propositions votées à l’unanimité

Village Artisanal de Loix, à la rencontre des professionnels, dans une ambiance festive

Le premier conseil municipal de Saint-Martin rassemblait les conseillés nouvellement élus ou réélus avec un poste primordial dans l’ordre du jour, le vote du budget.

Le premier conseil municipal de Saint-Martin

L’édition 2013 du Villlage Artisanal

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ZAP’ARTS

Sont attendus une cinquantaine d’artistes plasticiens (peintures, sculptures, installations, vidéos,

photos et performances) venant en partie de l’île, mais aussi de toute la France, sélectionnés après appel à candidature. Au programme : exposition des œuvres des 50 artistes dans cinq lieux, performances par Klaus Abromeit (samedi 7 juin au Musée) et Mako Moya (tout au long du Festival), visites guidées les 8 et 9 juin à 16 h par Catherine Métais (1), por-traits d’artistes (projections vidéos, installations, conférences), accueil des écoles et point livres regroupant

les ouvrages disponibles des artistes présents dans l’espace librairie-bou-tique du Musée.En 2013, près de 3000 visiteurs ont visité les sites du Festival, avec en point fort une exposition posthume d’Emile Heck. L’association M L’Art (2), organisatrice, avec la mairie et le Musée de Saint-Martin, attend encore davantage de visiteurs pour cette 3e édition dont le point d’orgue sera consacré à un échange : sept artistes berlinois exposeront dans la salle haute du musée pendant tout le mois de juin, en contrepartie, sept artistes français exposeront à Berlin en novembre.

Le Festival d’Arts actuels bénéficie du soutien de la mairie de Saint-Martin et du soutien financier de la Communauté de Communes, du Conseil Général, du Crédit Agricole et de nombreux mécènes. Le groupe de percussionnistes Batala a été invité par la municipalité pour animer le vernissage prévu le 6 juin à 18 h.L’entrée sera gratuite dans tous les lieux, entre 10 h et 18 h.

Nathalie Vauchez

1. Inscription au Musée2. M L’Art est présidée par Pierre Debien,

plasticien.

Des invités prestigieux pour une ambiance de taverne

Les meilleurs groupes du genre venus de Bretagne, de Vendée, de Rochefort, de La Rochelle et d’ail-leurs, auxquels se joindront les groupes rétais, les écoliers et la fan-fare de Sainte-Marie et les excellents parisiens de la Fanfarfelue, ont tous répondu présents. Séduits par les éditions précédentes, ils hisseront les voiles dès l’aube pour rejoindre Montamer. À 10 h, la fanfare de Sainte-Marie et la Fanfarfelue déambuleront joyeuse-ment dans les rues de Sainte-Marie. De 11 h jusqu’à la soirée dansante prévue vers 22 h 45, les groupes se succèderont sans interruption sur deux podiums. Vous applaudi-rez les Écoliers de Sainte-Marie, les Brouilleurs d’écoutes de La Rochelle, Les Vents « Marine » de Rochefort, Ré-sonance de Rivedoux-Plage, les Gaillards des Pertuis d’Ars-en-Ré, les Chardons Bleus et les danses de la mer, Les Frères du Port, Alidade

de Rochefort (groupe de femmes de marins), Les Tribordais de l’île d’Yeu, Les Souillés de fond de cale de Plouézec. Les organisateurs ont réuni un plateau artistique et musical de talents, qui sera servi par une sono-risation de haut niveau technique.

Des événements associés : conférences, expositions,

village artisanal

Pour que la fête soit complète et célèbre la mer, le public intéressé pourra suivre des conférences à l’Ancre Maritaise (de 10 h à 11 h et de 15 h à 17 h) sur le thème des mam-mifères marins, des oiseaux, vision-ner un film de l’ADEPIR à 17 h, et se retrouver à 22 h 30 à la Cabane, pour une nuit des étoiles. L’association Ile Arts et Culture présentera une expo-sition de peinture sur le thème de la mer. Le village artisanal implanté sur le parc Montamer réunira des expo-sants : miel, savonnerie, sel, sauvetage en mer, nœuds marins, vêtements à Bâbord, les Bières de Ré, la cave Uniré, la Biscuiterie de Ré.

Pas de festival sans générosité ni partenaires

Plusieurs séjours de vacances d’une semaine en demi-pension, offerts par Touristra et le VVF, un séjour de soins offert par l’Atalante, 10 jours de mise à disposition d’un coupé 308 Peugeot, des accessoires auto Peugeot et de nombreux lots sont à gagner en deux

tirages qui auront lieu en intermèdes à 15 h et à 22 h 15. La vente des billets de tombola aura lieu sur place, ou à l’avance à l’office de tourisme de Sainte-Marie et à l’Ancre Maritaise. Le festival bénéficie du soutien de la Région, du Département, de la CdC de l’île de Ré, de la mairie de Sainte-Marie, de la mairie de La Flotte, de France Bleu, du Phare de Ré, de Ré à la Hune, du Crédit-Maritime et de la concession Peugeot.

Côté petite faim et grande soif

Un traiteur professionnel assurera la restauration du public et des festiva-liers à midi et le soir.

La bière et le vin de l’île de Ré seront servis avec modération, comme il se doit.Nicole Pelletier, la présidente, Marcel, Piju, Patrick, Coco et Josette, Jean-Mi et Claudine, Jean-Charles, Agnès et tout l’équipage des Frères du Port ont assuré les quarts et la veille du haut de la Hune pour voir se lever à l’ho-rizon le festival qui leur tient à cœur. Ils vous y attendent nombreux, avec tous les chanteurs réunis et votre serviteur au micro, pour souffler en chœur les bougies de ce 10ème anni-versaire, lors d’un final étonnant et joyeux.

Michel Lardeux

F E S T I V A L D ’ A R T S A C T U E L S

C H A N T S M A R I N S

5 sites patrimoniaux de Saint-Martin reçoivent 50 artistes

Plein cap sur Sainte-Marie-de-Ré le 31 mai, pour la 3ème édition du festival de chants de marins !

Le 3ème Festival d’Art actuels aura lieu du 6 au 9 juin 2014 dans cinq lieux emblématiques de Saint-Martin : Le Musée et ses jardins, la poudrière, la salle des colonnes de l’ancien hôpital Saint Honoré, dans la porte des Campani et dans la porte Thoiras.

Dans le parc de Montamer, 200 chanteurs seront réunis le 31 mai pour fêter avec le public le 10ème anniversaire de la création des Frères du Port. Ce groupe de copains et copines, amateurs de chants de marins, sera bien entouré pour la 3ème édition de ce festival populaire, parrainé par Allain Bougrain-Dubourg.

Le groupe Alidade

festivaldartsactuelsre.wordpress.com

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ZAP’ARTS

Vendredi 16 mai à 21h : Sevilla Cadiz, Flamenco musique et danse. Invitation au voyage...

Sevilla, Cádiz, des mots qui étincellent. Points de départ et d’arrivée d’un train andalou qui, de gare en gare, parcourt la carte ensoleillée du flamenco.La danseuse et chorégraphe Karine Gonzalez, accompagnée de chanteurs et musiciens au tempérament de feu, nous invite à la suivre à bord de ce vé-ritable train du duende dans un voyage chanté et dansé à travers des paysages flamboyants et profonds. À chaque étape les artistes nous présentent le style de flamenco propre à la ville traversée :Séville : Sevillanas et TangosUtrera : Soleares Lebrija : Romances et CorralerasJerez de la frontera : Bulerías El Puerto de Santa María : Seguiriyas et Martinete Cádiz : Alegrías

Prenez votre billet, départ imminent !

Adhérent : 15 € / 10 €Non adhérent : 25 € / 15 €

C U L T U R E

Programmation La Maline

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Huile de Paul Natter

Au travers de l’acquisition du tableau de Paul Natter, la présidente, Nanou de

Bournonville, a dans son rapport moral, rappelé les actions d’aide et soutien de l’association au Musée Ernest Cognacq. « Ceci n’est pos-sible que grâce à vous tous, notre association compte actuellement 312 adhérents. Nous étions 286 en 2013, ce qui représente une augmen-tation de 9 %. De plus, le dynamisme de Julia Dumoulin-Rulié et de toute son équipe avec qui les contacts sont excellents et constructifs, dou-blé de l’attachement au musée et de l’écoute de Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin, pour la mise en place de nos actions, nous per-mettent d’avancer dans de nom-breux projets. Globalement, notre association se porte bien, avec cette année quatre nouveaux candidats (Annie Gaumain, Marylise Marieau, Bernard Ancel, Philippe Léon-Dufour)

qui se présentent pour rejoindre notre conseil d’administration. Nous avons organisé déjà deux réunions de volontaires souhaitant participer de plus près à nos actions et s’investir davantage avec nous. Cela est rassu-rant et encourageant ! »

Concernant le bilan des actions de l’AAMEC envers

le musée en 2013

> L’association a acquis trois cartes anciennes, un carte du bombarde-ment de l’île de Ré en 1696, datée fin XVIIe - début XVIIIe, une carte de La Rochelle datée de 1572-1617 et une carte de l’île de Ré par Nicolas Tassin.

> Acquisition également de trois calebasses peintes signées CAPBAL. Une photo en a été tirée par Mickaël Boys-Green pour la carte de vœux 2014 ainsi qu’un diplôme de nomination en Guyane de Henri Fiétier, provenant du ministre des Colonies et deux cartes postales de Guyane.

> Enfin, un don de l’AAMEC, des AIR et de l’Étoile de Vauban pour participer à l’achat du tableau de Paul Natter.

Au niveau des animations

> L’AAMEC a financé un concert de Philippe Villa en juillet.

> L’association participe chaque année aux journées du Patrimoine,

à la fête des associations, à Loix en 2013 et à la fête des bibliothèques à Ars.

Colette Brunet a ensuite présenté les activités culturelles, sorties, confé-rences expositions, concerts... ainsi que les futurs projets en 2014.L’association souhaite toujours sou-tenir les projets « jeune public » pro-posés par le musée et également les spectacles d’été dans les jardins du musée, sans oublier le patrimoine oral qui a une place importante dans la mémoire de notre île. Michel Fruchard et son équipe y travaillent activement en écoutant nos anciens et en retrou-vant les chansons en patois.

Jean-Pierre Pichot

A S S E M B L É E G É N É R A L E D E L ’ A S S O C I A T I O N D E S A M I S D U M U S É E E R N E S T C O G N A C

Une association en excellente santé

Le tableau dévoilé en présence des mécènes AAMEC, AIR et Étoile de Vauban

LE MÉCÉNAT CONTRIBUE À L’ENRICHISSEMENT DES COLLECTIONSÀ l’issue de l’Assemblée Générale de l’AAMEC (Association des Amis du Musée Ernest Cognac) du jeudi 24 avril dernier, la directrice du musée, Julia Dumoulin-Rulier, a présenté au public la dernière acquisition de celui-ci, une huile sur toile de Paul Natter : « Vue d’une ruelle à Sainte-Marie ».« C’est grâce à la générosité des Amis du musée et aux amis de nos Amis, l’association des AIR (Amis de l’île de Ré) que nous avons pu l’acheter » a précisé Julia Dumoulin-Rulier. « Ce tableau est l’œuvre du peintre Paul Natter,né à Strasbourg en 1867. Son mariage avec une Couardaise en 1895 l’amènera à quitter son atelier parisien pour venir

s’installer dans l’île de Ré où il achètera en 1918 une maison à Saint-Martin, rue de la Vinaterie, qu’il baptisera La Vinatière. » Cette « Vue d’une ruelle à Sainte-Marie » vient compléter la collection d’œuvres de Paul Natter représentant des bâtiments du patrimoine historique martinais et d’autres à caractère ethnographique, que possède déjà le musée.Pour Julia Dumoulin-Rulier, « le mécénat ne s’arrête pas là, car faisant l’objet de la traditionnelle affiche des AIR, ce tableau continuera à rayonner ».

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ZAP’ARTS

Parallèlement Xavier a son petit atelier, financé par son travail, où il peut donner cours à sa

création, les sculptures prennent formes et les expositions se pré-parent. Des galeries place des Vosges à Paris mais aussi à Lyon et à l’île de Ré l’exposent. Les Américains achètent son art. L’heure des décisions arrive, il prend une année sabbatique et s’installe à San Francisco. Nouvelle galerie et aboutissement de son rêve américain. Il se consacre à sa sculp-ture, trouve l’inspiration à Hawaï et Tahiti. Il décide de démissionner de son poste de dessinateur industriel et d’être à temps complet artiste sculpteur. De 1999 à 2001, il s’installe à New-York, expose à Soho, Long-Island. Les événements dramatiques de 2001 le font revenir en France. Lors de cette nouvelle étape il s’essaie à la peinture, découverte de la cou-leur et du travail à plat. Son travail reste toutefois tourné vers la sculp-ture avec une évolution vers la photo. Il prépare ses catalogues et son site internet (www.xaviercolin.com) et se constitue ainsi une photothèque de

toute son œuvre. Pour optimiser ses photos, il travaille beaucoup avec les outils informatiques.Mais survient l’accident qui va l’im-mobiliser et l’éloigner de ses sculp-tures environ deux années. Alors il revisite sa photothèque, creuse ses connaissances informatiques, tra-vaille les photos pour trouver des « rendus », des « choses intéres-santes ». Ainsi il retravaille ses pièces maîtresses, les redécouvre, les décline à l’infini avec un « perçu », des cou-leurs, des effets, travaille les sup-ports, papier ou verre acrylique. Les statues prennent alors sur ses photos de la fluidité, de la transparence, des volumes, des couleurs, des effets... On change de monde, d’univers, on n’est plus dans le concret et on visite l’étrange, l’imaginaire, le merveilleux.De toute évidence Xavier s’intéresse aux techniques naissantes, aux modes pour faire évoluer son art sans jamais renier ses premières amours, ses chères sculptures.À découvrir à la médiathèque de Sainte-Marie, jusqu’au 15 mai.

Patrice Pozzi

E X P O S I T I O N À L A M É D I A T H È Q U E

Xavier Colin, entre sculptures et photosXavier est tombé dedans à sa naissance. De famille d’artistes, peintre ou écrivain, il ne pouvait avoir qu’un penchant pour les choses de l’Art. Enfant il faisait déjà quelques sculptures dans le calcaire tendre de l’île de Ré, puis sa formation le pousse vers le dessin industriel dans le domaine de la conception de machine-outil, approche technique du dessin et de l’informatique dont il fait son métier.

Les sculptures et photos de Xavier Colin sont exposées à la Médiathèque jusqu’au 15 mai

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QUE SONT-ILS DEVENUS ?

La découverte du mondeÀ 20 ans, ses jumeaux sous le bras, elle rejoint son mari aux États-Unis où il a obtenu une bourse d’étude dans le Minnesota. Elle étudiera la photo à l’université de Minneapolis tout en faisant des petits boulots pour arron-dir les fins de mois du jeune couple : cours de bridge à l’Alliance Française, mannequin chez Rodier, etc. La petite famille vit sur le campus. Des amis leur prêtent une voiture et la vie s’or-ganise agréablement. C’est pendant ces années 60 qu’apparaît le New Age, dans le contexte de la guerre du Vietnam sur fond violent de racisme et que naît en contrepoint, l’idée d’un monde nouveau accompagné d’idées libertaires où le dévelop-pement personnel serait favorisé. Ces idées qui naissent en Californie conviennent fort bien à la rebelle qu’est Martine. Encore aujourd’hui elle déclare que « lorsque l’on a la chance d’aller vivre dans un pays comme celui-là, on gagne dix ans ». Dix ans d’expérience et de maturité.Après ce premier séjour à l’étranger, le couple rentre en France et y reste deux ans, le temps pour son mari d’ef-fectuer un service militaire long en raison de la guerre d’Algérie. Dégagé de ses obligations militaires, celui-ci trouve une situation en Angleterre où naîtra leur fille. Martine se sent bien dans ce pays. Elle aime les paysages de la campagne anglaise, le mode de vie, la retenue de cette société qui laisse une fabuleuse liberté à l’individu. Puis ce sera l’Italie où son mari est envoyé par la société mère pour monter de nouvelles usines. A Milan elle crée un magasin de sport où elle vend entre autres sa propre ligne de vêtements pour le tennis. Quand on lui demande comment elle est devenue styliste, elle répond que

c’est en observant ce qui va aux gens, ce qui les embellit et bien sûr en des-sinant. Ce qu’elle ne dit pas, c’est que c’est d’abord en se faisant confiance, en s’auto-risant à faire ce qu’elle n’avait pas appris de manière scolaire et en donnant libre cours à son imagination et son talent. Aussi folle et inhabituelle que puisse être l’aventure dans laquelle elle se lance, elle est telle-ment convaincue de sa réussite qu’elle arrive toujours à convaincre son entourage de la suivre !

Les années de galère et de construction

Le couple rentre définitivement en France et s’installe à Angoulême. Elle a la joie de faire les plans et de voir construire une maison où le regard n’est jamais arrêté et qui laisse abondamment entrer la lumière. Parallèlement, elle travaille dans un magasin de mode où elle crée une marque de vêtements à son nom avec une ligne pour bébé et une autre en éponge pour thalassos.Elle s’éloigne progressivement d’An-goulême alors qu’elle est enceinte de son quatrième enfant. Elle laisse der-rière elle une agréable vie bourgeoise. « On est soumis … ou fou » a-t-elle coutume de dire. C’est alors qu’elle vient s’installer dans l’île de Ré qu’elle connaît pour l’avoir visitée. Elle y vivra dans la pauvreté avec le panache et la foi en la vie qui la caractérisent. Le stylisme va l’aider à survivre : elle trouve une couturière, lui fait exécuter ses créations, poupées et vêtements,

qu’elle vend sur les marchés tout en élevant son dernier fils. Elle s’en sortira

et, comme à chaque fois, dépassera ce cap difficile.En même temps, elle reprend un travail personnel entamé aux États-Unis et entreprend une for-mation de psychothé-rapeute. À partir de 1988, elle se remet progressivement au TaÏ Ji, pour lequel elle a obtenu un diplôme à la Pacific Coast

School of Taï Ji à Newport Beach, en Californie. Son parcours personnel, son écoute et l’extraordinaire intérêt qu’elle porte à l’humain font que les résultats avec les patients sont excel-lents. Le bouche à oreille bat son plein et il en arrive de partout et en particulier de Dordogne. Elle partage alors son temps entre La Couarde et la Dordogne où elle séjourne deux jours chaque semaine. Puis pour compléter sa pratique elle obtient un diplôme d’art thérapie. Précisons que l’art est ici un moyen d’expression utilisant aussi bien la peinture qu’une autre discipline permettant d’exprimer une souffrance et de retrouver la joie. Selon Martine il nous faut retrouver l’artiste en nous.

Transmettre

Ces années difficile l’ont fait grandir et mûrir. Elle a transformé l’essai et aujourd’hui à 70 ans passés, elle est arrivée à un moment de sa vie où elle souhaite faire en sorte que ce qu’elle a créé perdure. C’est dans ce cadre qu’elle s’est associée avec un entre-preneur altruiste de Cognac, Jean-Philippe Roger. Jean-Philippe ayant

expérimenté le talent de Martine au sein de sa propre famille et de son entreprise s’est facilement laissé convaincre de créer « État d’Esprit » à La Couarde. Difficile de définir la fonc-tion économique d’État d’Esprit. On y vend des peintures respectueuses de l’environnement, des pigments et des enduits de rénovation naturels... mais c’est également un atelier de bri-colage qui renvoie sur « Le Lieu » de Martine où il est possible de participer à une séance d’art thérapie ou bien un cours de Taï Ji qui permet de retrou-ver le vivant en soi et que Martine adapte à chaque métier. D’ailleurs, à Cognac, l’entreprise de Jean-Philippe dispose, depuis la première interven-tion de Martine, d’une salle de Taï Ji et la création d’une nursery est pré-vue. L’idée ici est d’embaucher des personnes en situation de précarité, deux ou trois à la fois, de les former à ce qu’elles aiment, ce pourquoi elles sont faites, de leur apprendre à se connaître à retrouver le bonheur que chacun porte en soi et de leur trouver du travail grâce à l’entreprise. À première vue on pense que c’est utopique. Puis on apprend que leur premier essai à Cognac donne des résultats positifs. Et devant leur conviction profonde à tous deux, on finit par y croire.Ce ne sera pas le dernier grand chantier de Martine avant de partir, car elle est incapable de s’arrêter. Mails elle souhaite que « Le Lieu » puisse continuer d’exister après elle et réfléchit actuellement à la forme juridique à lui donner, les personnes que Martine a formées étant prêtes à assurer la relève et surtout elle remer-cie « son soleil qui lui a ouvert les portes de tous les soleils ».

Catherine Bréjat

Martine Streliski est née à Angers, dans une famille qui a su lui insuffler confiance en elle-même et en ses capacités. Un père journaliste, une mère sage-femme pionnière de l’accouchement sans douleur, un frère et une sœur, entourent ses jeunes années empreintes d’ouverture intellectuelle autant que de l’apprentissage de l’autonomie. Les parents tiennent à ce que leurs enfants reçoivent une bonne éducation, passeport ultérieur pour tous les milieux et cela se fait d’une manière plutôt harmonieuse. Sa mère décède lorsqu’elle a 17 ans et l’œil de Martine s’éteint. Encore aujourd’hui c’est le regard que l’on remarque en premier chez cette femme gracile. Un œil qui sait voir à l’intérieur comme à l’extérieur d’elle-même et des autres. Il faudra de longues années pour qu’elle retrouve cet œil.

M A R T I N E S T R E L I S K I

La vie ce n’est pas d’arriver, mais d’être

Martine Streliski

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L E S G E N S D ’ I C I

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 4 A V R I L 2 0 1 4 | N ° 1 0 0

Marie-Thérèse Epaud est née à La Flotte, le 17 février 1947, de parents et grands-pa-

rents flottais et n’a que rarement quitté son île, à part deux années au début de son mariage passées aux Herbiers, avant de revenir habi-ter sur l’île de Ré, où son fils est né et a grandi, avant d’aller s’instal-ler à Paris, où vivent aussi ses deux petits-enfants. Son père d’abord cultivateur sur la commune, s’est ensuite orienté vers les transports de touristes.La carrière professionnelle de Marie-Thérèse se déroule dans le secteur administratif et comptable, notam-ment avec 19 années passées chez Monsieur Chatin au Bois-Plage, négociant en bois et matériaux de construction. Puis elle prend un tour radicalement nouveau quand elle décide en 1993 de travailler avec son mari, boucher sur le marché de La Flotte, ceci jusqu’en 2003.

Un engagement communal très prenant, avec le CCAS

Dès 2001, Léon Gendre lui propose de figurer sur sa liste municipale, elle effectue ainsi un premier man-dat de conseillère municipale. Réélue en 2008 et donc en 2014, elle s’est toujours occupée du Centre com-munal d’action sociale (CCAS), dont

elle a ensuite pris la responsabilité à la suite de madame Agniel, en 2008. 3ème adjointe sous le mandat précé-dent, son mari était peu enclin à ce qu’elle réitère son engagement pour un nouveau man-dat, mais il s’est laissé convaincre par Léon Gendre que l’action de

son épouse au sein de la munici-palité était précieuse, même si elle demande une grande disponibilité et la prive le plus souvent de vacances.Marie-Thérèse a donc accepté de s’engager pour un nouveau et dernier mandat, en tant que 2ème adjointe, mais n’a pas accepté de devenir 1ère adjointe, ni déléguée communautaire, n’ayant pas un goût prononcé pour le travail dans un bureau et surtout pour garder un peu de temps pour ses activités sportives et son autre engagement, associatif celui-ci.En effet, si le CCAS lui prend le plus clair de son temps, bien que les secrétaires de mairie traitent direc-tement nombre de dossiers, elle par-ticipe aussi à 7 commissions : cadre de vie, logement, fêtes & animations culture, marché, commerces et arti-sanat, PLU/AVAP et finances.Outre le suivi toute l’année de la cin-quantaine de Flottais bénéficiant de l’aide du CCAS, elle doit organiser les différents moments conviviaux, comme le goûter de printemps, le repas de l’âge d’or, la distribution de boîtes de chocolats...

Un engagement associatif fort pour la Banque Alimentaire

Côté vie associative, après avoir été trésorière de l’APE de l’école Sainte

Catherine quand son fils y était sco-larisé, elle s’est engagée toujours comme trésorière pour la Banque Alimentaire au sein de Ré Solidarité, qui organise deux distributions par mois et deux collectes par an, en avril et en novembre, dans tous les magasins de grande distribution de l’île de Ré, soit 3 tonnes 800 kg de produits ce mois d’avril 2014, ensuite envoyés au centre de La Rochelle, qui redispatche l’ensemble des collectes selon les besoins des territoires. Les collectes rétaises couvrent environ 50 % des besoins des 41 familles rétaises représentant 105 personnes qui bénéficient des services de la Banque Alimentaire sur l’île. La salle de la base nautique de La Flotte sert de point de redis-tribution rétais, chaque CCAS des 10 communes venant chercher les parts de leurs bénéficiaires.

Active et sportive !

En dehors de ses engagements public et associatif, Marie-Thérèse est encore très active puisqu’elle

fait dès qu’elle le peut des balades ou des randonnées à vélo, jusqu’à Loix, Ars voire Saint-Clément, soit pas moins de 35 km à chaque sortie – elle a aussi fait deux fois le tour de l’île de Ré à vélo – de la gymnastique deux fois par semaine, au Club de La Noue, ou encore de la natation et de la marche !Viscéralement attachée à son île, elle l’est aussi à sa commune de La Flotte, « vivante et magnifique » et bien que très pudique – elle n’aime ni parler d’elle ni être prise en photo – quand on lui demande comment elle perçoit Léon Gendre, en tant que maire, la réponse fuse « génial ! », mais aussi « compré-hensif, très près des gens, faisant confiance à ses adjoints ».Il est certain que son expérience, et sa « forte personnalité », ainsi que son engagement au quotidien sont des atouts précieux pour le maire de La Flotte, qui le reconnaît bien volontiers.

Nathalie Vauchez

Ré à la Hune a choisi de mettre en avant les femmes élues et adjointes, encore trop peu nombreuses même si leur nombre a progressé avec la loi sur la parité. Marie-Thérèse Epaud – qui vient de signer pour un 3ème mandat – est 2e adjointe à la mairie de La Flotte et trésorière de la Banque Alimentaire au sein de Ré Solidarité.

P O R T R A I T – M A R I E - T H É R È S E E P A U D

Une femme pudique et engagée

Marie-Thérèse Epaud

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Demandez le programme ! Renseignements et réservations : 05.17.83.20.43Infos : www.cdciledere.fr - [email protected]

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