24
LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ T andis qu’un travail concerté avec le Ministère de l’Écologie a porté ses fruits dans le cadre de la révision du PPRL, l’île de Ré doit faire face à de nouveaux enjeux nommés « GEMAPI » et « Loi ALUR ». Si les ostréiculteurs et mytiliculteurs, confrontés à une surmortalité des huîtres et des moules, ont frappé fort en établissant des barrages filtrants sur le Pont de l’île de Ré, leur action est à la hauteur de leur désarroi lié au manque de réponse des pouvoirs publics, face à une dégradation environnementale et aux pertes financières subies. L’été sur « Ré » c’est aussi l’heure des multiples festivals, animations et loisirs concoctés pour le plus grand bonheur des estivants et des habitants. Ré à la Hune vous invite à découvrir ses pages « jeux de l’été » et à suivre toute l’actualité et l’agenda des événements estivaux sur www.realahune.fr 10 6 ÉDITION DU 23 JUILLET 2014 www.realahune.fr Un été sur l’île ! Réf. : B-0297S9 - Sainte-Marie-de-Ré Villa Calme et Grands Espaces Maison de famille de 350m² 7 chambres, 5 salles d’eau - Piscine Prix : Nous consulter Réf. : B-01BD80 - RARE à Sainte-Marie-de-Ré 217m² CONFORTABLE et CHALEUREUSE - Maison de famille - Grand jardin & piscine - 4 chambres - Double garage - Prix : Nous consulter Nathalie Vauchez

Ré à la Hune n° 106

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N GRATUIT D E L’ Î L E D E R É

Tandis qu’un travail concerté avec le Ministère de l’Écologie a porté ses fruits dans le cadre de la révision du PPRL, l’île de Ré doit faire face à de nouveaux enjeux

nommés « GEMAPI » et « Loi ALUR ». Si les ostréiculteurs et mytiliculteurs, confrontés à une surmortalité des huîtres et des moules, ont frappé fort en établissant des barrages filtrants sur le Pont de l’île de Ré, leur action est à la hauteur de leur désarroi lié au manque de réponse des pouvoirs publics, face à une dégradation environnementale et aux pertes financières subies.

L’été sur « Ré » c’est aussi l’heure des multiples festivals, animations et loisirs concoctés pour le plus grand bonheur des estivants et des habitants. Ré à la Hune vous invite à découvrir ses pages « jeux de l’été » et à suivre toute l’actualité et l’agenda des événements estivaux sur www.realahune.fr

10 6édit ion du

23 JUILLET 2014

w w w . r e a l a h u n e . f r

Un été sur l’île !

Réf. : B-0297S9 - Sainte-Marie-de-RéVilla Calme et Grands EspacesMaison de famille de 350m² 7 chambres, 5 salles d’eau - Piscine Prix : Nous consulter

Réf. : B-01BD80 - RARE à Sainte-Marie-de-Ré 217m²CONFORTABLE et CHALEUREUSE - Maison de famille - Grand jardin

& piscine - 4 chambres - Double garage - Prix : Nous consulter

Nathalie Vauchez

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 2 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

www.pefc.org

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy LandonRédaction, photos : Chirstian Bourgne, Catherine Bréjat, Yves Guérin, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Patricia Plancoulaine, Patrice Pozzi, Lolita Prieur, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 - [email protected] Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

Un travail concerté avec le Ministère de l’Écologie conduit à l’abandon de la méthode forfaitaire sur Ré

Le PPRL n’est pas un projet norma-lement porté par les collectivités territoriales mais par l’État. La

forte implication de la CdC de l’île de Ré témoigne d’une volonté politique déterminée pour défendre le territoire. Nos élus ont bien conscience que l’île de Ré est un territoire submersible, à risque, et leur problématique est de défendre les populations et la vie per-manente dans les périmètres existants, non pas de construire des « digues immobilières », le repli des populations n’étant pas envisageable sur un terri-toire insulaire.Rappelons que depuis le porter à connaissance auprès des élus de la carte de l’État en 2012, l’île de Ré est dans une période transitoire, en attente de la carte d’aléas. Pendant cette période transitoire, la Préfecture de Charente-Maritime a pris le parti d’instruire les permis de construire en appliquant un principe de précaution maximum, et en prenant comme référence une « carte pédagogique » résultant d’une faillibilité totale des digues. Au-delà

de cette position « dogmatique », la Préfecture de Charente-Maritime a clai-rement « fait du zèle », puisque sur à l’origine 157 permis bloqués, 140 le sont toujours actuellement (17 seule-ment réexaminés par la DDTM se sont transformés en avis positifs) : 53 sont certes bloqués sur des terrains submer-gés par Xynthia, mais 87 permis le sont sur des terrains non submergés par Xynthia. Dans tous les cas, la Préfecture n’a pas tenu compte des 30 millions d’€ de travaux de protection réalisés et nombre de permis concernent des garages, plateforme technique, amé-nagements « mineurs ».

« L’État a validé notre méthode, non la carte, évolutive »

Les élus rétais ont fortement contesté la méthode forfaitaire, certes inscrite dans la circulaire, cette dernière ouvrant tou-tefois la voie à d’autres possibilités. Le Ministre de l’Écologie Philippe Martin et son directeur de cabinet Francis Rol-Tanguy ont donné leur feu vert à la CdC rétaise pour étudier de façon beaucoup plus sérieuse et fine la faillibilité des digues. Un grand pas de plus a été franchi avec l’arrivée de la nouvelle Ministre, Ségolène Royal, et sa direc-trice de cabinet, Elisabeth Borne, qui ont validé la méthodologie des cabinets d’études CASAGEC / Van der Meer au service de la CdC et ont confirmé dans un courrier adressé au Président Lionel Quillet qu’à partir de maintenant les ouvrages seront pris en compte dans la modélisation. Le ministère n’a pas à ce stade validé de cartes, celles-ci évoluant sans cesse, mais bien la méthode. Une digue peut être bréchée, submergée, mais cela se calcule et se modélise… Même si la circulaire n’a pas de fon-dement juridique et serait facilement contestable devant le Conseil d’État, d’après des spécialistes, l’île de Ré a préféré passer par la discussion avec l’État...

La part du territoire de l’île de Ré urbanisé submersible passe

de 40 % à 26 %

Ainsi, à partir du 1er octobre, la CdC – qui à cette date prend la compé-tence – instruira les permis sur la

base de la carte d’aléas qui aura entre temps fait l’objet de nombreux aller-retours entre les experts CdC et DGPR. Contester aujourd’hui au plan technique des cartes qui ne sont pas encore finalisées – et évolueront au fil des réalisations des travaux de digues – n’est pas le sujet… La CdC a déjà recruté deux personnes de haut niveau et la directrice de service arrivera en septembre. Ce sont près de 350 per-mis qui attendent cette instruction avec impatience, avec les 140 permis bloqués et les environ 200 permis qui n’ont pas été déposés vue la situation de blocage. La CdC instruira sur la base de sa carte PPRL, déclinée au niveau parcellaire.Dès le 1er octobre seront priorisés les permis très simples à débloquer et ceux d’intérêt économique majeur, afin d’apporter rapidement une réponse aux professionnels. Rappelons qu’au délai maximum d’instruction de 3 mois il faut ajouter 2 mois pour les recours des tiers et le contrôle de la légalité par les ser-vices de l’État. Soit 5 mois maximum, tout sera fait par la CdC pour aller vite. Sachant que Patrick Rayton, élu réfé-rent à la CdC et Lionel Quillet seront « très sévères » dans leur instruction au regard des obligations légales d’urba-nisme mais aussi des risques de submer-sion et que la délivrance des permis de construire est du seul pouvoir du maire.Il ne s’agit pas d’une victoire de la CdC sur le Ministère, mais bien d’un travail concerté rendu possible par la grande ouverture dont ont fait preuve la nou-velle Ministre Ségolène Royal, sa direc-trice de cabinet, Elisabeth Borne et la DGPR, avec bon sens et pragmatisme. Lionel Quillet le dit volontiers : « Nous avons une Ministre de l’Écologie qui est une grande Ministre, costaud. Quand elle prend une décision, elle l’applique. On peut l’aimer ou non, le sujet n’est pas là, on ne peut contester sa déter-mination et son poids politique ». Il ne tarit pas non plus d’éloges sur Elisabeth Borne, « polytechnicienne très intel-ligente et qui sait s’adapter aux pro-blématiques de territoires ». « Ce n’est de toute façon pas l’île de Ré qui a gagné, mais une vision politique prag-matique et forte et la concertation État/

territoire ». Par ailleurs, il est intéressant de noter que Ségolène Royal a présenté le 10 juillet dernier sa « Stratégie natio-nale de gestion des risques d’inonda-tion », dont l’un des objectifs majeurs est de rendre les territoires moins vul-nérables au risque inondation. « Ne plus subir, mais anticiper et s’organiser est le maître mot de cette Stratégie » car « en France, 1 habitant sur 4 et 1 emploi sur 3 sont exposés à ce risque ».L’île de Ré est montée au créneau très en amont et fortement, là où d’autres territoires – limitrophes ou non – vali-daient les cartes de niveaux d’eau de l’État et se retrouvent aujourd’hui en gestion de crise, avec de nombreux blo-cages, le « cas par cas » ne donnant évidemment pas satisfaction. Les Juges vont prendre le relais dans bien des cas. L’île de Ré a justement voulu éviter que son territoire soit géré au gré des jurisprudences…

dossier réalisé par Nathalie Vauchez

LES NOUVELLES EMPRISES DE SUBMERSIONAvec les modélisations de la CdC, les surfaces submersibles se rétractent de façon sensible puisque pour l’île de Ré dans son ensemble on passe de 40 % à 26 % du territoire urbanisé submersible, ces 26 % comprenant les petites hauteurs d’eau n’empêchant pas la constructibilité mais avec certaines contraintes.

Ars : 53 % à 38 % La Couarde : 91 % à 62 % La Flotte : on arrive à 4 %Les Portes : 79 % à moins de 50 % (dont 30 % ont moins de 50 cm d’eau)Loix : 29 % à 23 %Rivedoux : 15 % à 9 %Saint-Clément : 76 % à 27 %, c’est la commune qui bénéficie le plus de la nouvelle modélisation Saint-Martin : 8 % à 5 %

DROITS DE MITIGATION Après l’application du PPRL, les pro-priétaires ou locataires des propriétés situées en zone submersible devront réaliser à leurs frais, à hauteur de 10 % de la valeur de leur propriété, des travaux de mise en sécurité. L’État pourra contrôler leur bonne réalisation, mais de toutes façons les assureurs les exigeront.

PLANNING DES TRAVAUX DE DIGUES SUR L’ÎLE DE RÉ2014> Digue du Boutillon

2015> Les Doreaux sur 1,6 km à

Saint-Clément> Porte du Port à La Flotte> Loix Est

2017> Corniche et centre-bourg

de Rivedoux> Site de Montamer à Sainte-Marie> Parapet ou porte sur le Port

de Saint-Martin > La Couarde> Ars et Les Portes, plus difficiles à

défendre avec le Fier

R É V I S I O N D U P P R L , L O I S G E M A P I E T A L U R / D U F L O T

R É V I S I O N D U P L A N D E P R É V E N T I O N D E S R I S Q U E S L I T T O R A U X

De nouveaux défis à relever pour l’île de RéAprès la longue interview du Président de la CdC publiée dans notre précédent numéro et sur www.realahune.fr, Ré à la Hune revient sur la révision du PPRL, la loi Gemapi et la loi ALUR/Duflot qui ont toutes des conséquences importantes en termes de protection et d‘aménagement du territoire. Une nouvelle interview de Lionel Quillet, un point presse au Conseil général et son intervention devant les adhérents de l’APSL (Association de protection des sites de Loix) samedi 19 juillet, ont permis de préciser les choses et clarifier certains points, sur ces sujets complexes.

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 3Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

L’État se désengage de la défense des territoires et de la gestion du risque, attribués aux collectivités locales !

L’île de Ré doit faire face à un nouvel enjeu avec la densification instaurée par la loi ALUR

Le président de la Mission Littoral et désormais vice-président du Département, Lionel Quillet, a tenu à alerter les médias sur les conséquences de la « loi Gemapi » *. Celle-ci attribue, à compter du 1er janvier 2016, une nouvelle compétence aux

communes et à leurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sur la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.

Alors que la CdC relance le Schéma de Cohérence Territorial, dans la logique de sa « Grenellisation », l’île de Ré va être confrontée à la loi ALUR/Duflot qui – en instaurant une forte densification urbaine – vient s’opposer à la volonté politique rétaise de limiter la densification dans le périmètre des 20 % urbanisables.

Cette compétence a été votée dans le cadre de la loi MAPAM * en janvier 2014, dans une

grande indifférence. Elle met fin à 800 ans de tradition française. L’État a trouvé une solution radicale pour gérer les 8600 km de côtes, et faire face aux menaces de submersion marine, en transférant toute sa responsabilité sur les collectivités locales, ainsi que la charge financière afférente à la construction des digues – les travaux de protection sont estimés à 30 milliards d’€ – et à leur entretien. Car ce n’est pas avec une nouvelle taxe possible de 40 € par habitant que l’on va protéger les territoires, c’est-à-dire par exemple pour un territoire de 20 000 habitants un impôt annuel de 800 000 € ! »Il est vrai que Lionel Quillet n’a cessé depuis 3 ans de marteler, notamment dans ses réunions publiques rétaises, sa vision d’un désengagement fort de l’État qui n’entend pas assumer la res-ponsabilité juridique et financière de la

gestion du risque. La com-pétence Gemapi montre qu’il avait vu juste : « L’État nous a menés exactement là où il le voulait et où je le pressentais ». C’est le fameux « repli stra-tégique » dont il s’est souvent fait l’écho, dans

une relative indifférence, y compris des maires de communes proches, comme La Rochelle ou Châtelaillon, qui aujourd’hui bataillent dans le cadre de l’application concrète de leur PPRL.

La Charente-Maritime a le littoral le mieux défendu de France…

« La Charente-Maritime et l’île de Ré ont un temps d’avance, mais elles ne le garderont pas longtemps et la plupart des collectivités ne pourront faire face et assurer l’entretien, quand la part de financement de 40 % de l’État n’exis-tera plus. Ainsi, 6 ans après Xynthia, on a totalement déplacé l’une des plus grandes charges de l’État, certes par-tagée, sur les EPCI. Les sociétés d’assu-rances ne tarderont pas à gérer leurs contrats en fonction de la protection des territoires. Il s’agit d’un virage fondamental de la pensée depuis la dernière loi de 1807 et d’un verrouil-lage phénoménal. Ceci alors qu’il est clair qu’il y aura de plus en plus

d’événements climatiques. Et que cette responsabilité n’est pas à la mesure d’une collectivité locale, il faut que cette compétence reste à un niveau de puissance publique plus important. »Le tout dans un contexte de révolution territoriale avec la disparition annon-cée des Départements et la fusion des Régions. C’est pourquoi, bien que la Charente-Maritime ait une grande lon-gueur d’avance en matière de protection de son littoral, avec 450 km de digues, 9 PAPI et un programme de travaux de 350 millions d’C, Dominique Bussereau et Lionel Quillet entendent bien don-ner encore un coup d’accélérateur aux travaux programmés. Ce d’autant plus que de nombreux maires du littoral de Charente-Maritime solliciteraient actuel-lement le maître d’ouvrage qu’est le Conseil général, pour que les travaux soient réalisés d’ici fin 2015. Avec 40 % de financement de l’État…

Demander encore à l’État des procédures accélérées

La Charente-Maritime doit encore accélérer au-delà et c’est pourquoi le Département demandera dès le mois de septembre à l’État la mise en place de procédures simplifiées et accélérées pour les 26 projets déjà dans les tuyaux, représentant 120 millions d’C de tra-vaux sur 2015-2017.

Car il semble que « si les procédures ont été certes simplifiées, les ques-tions et réponses de l’État ne le sont pas du tout. Sur les 26 chantiers en cours, 8 dossiers sont en procédure simplifiée et il faut absolument qu’au 1er janvier 2016 l’État nous ait délivré les autorisations ».« La France est le seul pays à décentra-liser ainsi le risque, alors qu’on ne peut délocaliser la population. Les Pays-Bas ou les États-Unis avec respectivement 2 milliards et 200 milliards d’€ de tra-vaux assument au plan national. »« Le rôle d’un élu est de prévenir », pour Lionel Quillet, qui n’espère pas tant un amendement de cette loi qu’un sursaut de l’État dont c’est le rôle que de mener une vraie réflexion au niveau national sur la politique de défense du territoire et de gestion du risque, comme l’ont fait depuis des années d’autres pays. Il se plaît à croire que les récentes déclarations de Ségolène Royal sur une stratégie nationale de gestion des risques (lire en page 2) soient le signe précurseur de l’élaboration d’une vraie politique de défense du littoral et de gestion du risque.

* Loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de moder-nisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles créant une compétence de gestion des milieux aqua-tiques et de prévention des inondations.

Constatant le déficit de 600 000 logements en France, la Loi ALUR, d’Accès au logement et à

l’urbanisme rénové, du 24 mars 2014, vient renforcer les Lois de Grenelle de 2008 et 2010, notamment pour ce qui

concerne la consommation d’espace et la préservation de la bio-diversité.Sans oublier la loi Littoral qui combat l’étalement de l’urbanisme et prône elle aussi la densification urbaine avec « la ville sur la ville ».

Ainsi au 1er janvier 2016 les dis-positions de ces lois devront être intégrées dans les POS, sauf si leur révision a été engagée avant le 31 décembre 2015 et au 1er janvier 2017 elles devront l’être dans tous les PLU.

Exit les COS et les superficies minimales

L’article 157 de la loi ALUR procède à une réécriture de l’article L. 123-1-5 du Code de l’Urbanisme et le règlement d’un PLU ne peut plus

«

R É V I S I O N D U S C O T E T P L U

Suite en page 4

L A C O M P É T E N C E G E M A P I

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 4 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

comporter de coefficient d’occupa-tion des sols (COS) et ne peut plus imposer de règle de superficie mini-male aux fins de construire. Il peut comporter des règles imposant une part minimale de surfaces non imper-méabilisées ou éco-aménageables pour maintenir la bio-diversité en ville et il peut fixer des emplacements réservés aux espaces nécessaires aux continuités écologiques. Même si l’île de Ré essaie de garder des outils pour contrôler l’urbanisme dans le périmètre des 20 % urbani-sables, tous les outils de contrôle intégrés dans les PLU vont ainsi tom-ber dans deux ans.Contrairement au PPRL qui ne consti-tue pas et ne doit pas constituer un document visant à gérer l’urbanisme, mais bien la seule sécurité des popu-lations et des biens, le SCoT et les

PLU visent à gérer l’aménagement et l’urbanisme des territoires.

Une lettre très explicite du Préfet aux maires

Ainsi, chose rare, avant même qu’il n’y ait eu une réunion, dès le 4 juil-let 2014 la Préfète Béatrice Abollivier a-t-elle adressé un courrier de trois pages à tous les maires de Charente-Maritime leur demandant d’intégrer dans leur plan local d’urbanisme une analyse de la capacité de densifi-cation et de mutation de l’ensemble des espaces bâtis et d’y présenter les dispositions favorisant leur densification ainsi que la limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles ou forestiers.Alors que certaines associations combattent encore le SCoT de l’île de Ré, pourtant en cours de révision,

en lui reprochant de ne pas être assez « prescriptif », le vrai enjeu pour les élus de la Communauté de l’île de Ré est déjà de voir comment celui-ci – trop restrictif en matière d’urba-nisme et qui va à contre-courant de la Loi SRU de densification – pourra sauvegarder ses restrictions !Et tandis que les services de l’État n’ont eu de cesse – sans doute à rai-son – de vouloir limiter la capacité d’accueil de l’île de Ré, y compris via le PPRL dont ce n’est pas la vocation, l’État exige aujourd’hui une densifi-cation... forcément source d’un déve-loppement de la capacité d’accueil de l’île de Ré...

Une contradiction forte entre capacité d’accueil

et densification

Lionel Quillet ne cache pas son inquiétude et – au-delà des quelques petits outils, des plans masse et des possibilités qu’offrent les AVAP (ex ZPPAUP) sur une partie restreinte des communes, pour limiter l’urbanisation – il a déjà « mis plusieurs fers au feu ».Le premier d’entre eux réside dans un travail de lobbying auprès des parle-mentaires, afin de faire reconnaître – une fois de plus – l’exception insu-laire et d’obtenir un amendement pour l’île de Ré.Le Président fait également travailler les avocats de la CdC dans le cadre de la préparation du SCoT révisé afin de fournir aux PLU des outils de gestion et de restriction de la densification.Il travaille également sur un autre

axe de réflexion, confidentiel pour le moment.Les maires quant à eux vont lancer la révision de leur PLU, afin de différer un peu l’application des dispositions de la loi ALUR.Une fois de plus, la politique natio-nale n’est pas adaptée aux spéci-ficités de l’île de Ré et la volonté politique insulaire va quelque peu à contre-courant de cette nouvelle tendance lourde de densification.

On comprend bien le fondement et les objectifs de la loi ALUR, visant à pallier le manque criant de loge-ments en France. Il faudrait pouvoir l’aménager sur un territoire insulaire, pour lequel État et élus se sont battus depuis des décennies afin d’en pré-server l’environnement.Comment sinon les élus parvien-dront-ils à gérer cette « injonction contradictoire » de limiter la capacité d’accueil afin de préserver l’île de Ré, tout en densifiant l’urbanisation ?

Nathalie Vauchez

Un centre inlingua dans l’îleinlingua, l’un des plus grands réseaux mon-diaux de formation en langues rassemble 322 centres dans 37 pays. Chaque centre, qu’il soit situé dans une capitale ou en province, propose la même qualité d’enseignement et la même approche pédagogique. inlingua, dont le siège est à Berne, en Suisse, a développé sa propre méthode pédagogique et réalise dans son centre de recherche le matériel et les sup-ports nécessaires à son enseignement. De plus les centres inlingua bâtissent les dossiers de financement pour que les entreprises opti-misent les remboursements des formations de leur personnel.

Une pédagogie sur mesure

Un centre inlingua s’est récemment installé à Saint-Martin – c’est d’ailleurs le seul orga-nisme en formation dans l’île –, qui propose des programmes pour particuliers et pour pro-fessionnels, en individuels ou en groupes, avec des thématiques particulières selon la profes-sion concernée : tourisme, ostréiculture, com-merce, etc. Le centre fait partie de l’Association des commerçants de Saint-Martin-de-Ré pour laquelle il a conçu des cours spécifiques qui débuteront en octobre.La méthode privilégie l’expression orale qu’elle construit et structure dans des dialogues actifs et ciblés. La langue est enseignée de manière pratique et vivante afin d’être utilisée pour

la communication au quotidien, les échanges du commerce et faire des affaires. Les résul-tats sont plus rapides qu’avec une méthode traditionnelle.Pour les enfants, inlingua propose depuis début juillet des stages d’anglais intensif du CM1 à la Terminale, à raison de trois heures par jour durant cinq jours. Le but : faire que vos enfants abordent la rentrée scolaire plus en confiance et avec de l’avance sur les pro-grammes scolaires. Les stages sont organisés par tranche d’âge, regroupent de 4 à 7 jeunes et se déroulent en Anglais avec des formateurs de langue maternelle.À la rentrée, inlingua proposera, après l’école, un cours par classe d’âge. Ces cours vont au-delà d’un simple soutien scolaire en donnant aux enfants la possibilité de com-prendre la langue, de prendre plaisir à la par-ler, ce qui de toute manière, sur le long terme, jouera favorablement sur les notes des élèves.Enfin, inlingua a développé une méthode originale pour comprendre et parler le Français rapidement et organise des séjours linguis-tiques pour les étrangers de juin à septembre dans l’île et toute l’année à La Rochelle. La taille des groupes va de 3 à 6 participants et la durée est de trois heures par jour durant cinq jours avec en plus deux activités culturelles de chacune deux heures. Dans ce cadre, inlingua recherche des familles d’accueil rétribuées.

Toute l’équipe est présente cet été et si vous avez besoin d’informations, n’hésitez pas à les contacter.

Catherine Bréjat

inlingua05 40 000 200www.inlingua17.frîle de RéLes boutiques de Saint-Martin19 avenue de Philippsburg17410 Saint-Martin–de-RéLa Rochelle3 rue Alfred Kastler (quartier des Minimes)17000 La Rochelle

Suite de la page 3

Les 10 maires de l’île de Ré unis pour faire face aux enjeux forts du territoire

PH

OT

O F

RA

OIS

BL

AN

CH

AR

D

« Les Rétais ont été dans le combat du PPRL solidaires et d’une rare patience,

je suis fier d’être Rétais ! » a récemment lancé Lionel Quillet.

PH

OT

O N

AT

HA

LIE

VA

UC

HE

Z

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 5Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

N O U V E L L E A S S O C I A T I O N

« Dunes Attitudes » entend préserver le cordon dunaire très fragiliséÀ l’initiative de Boitais proches de la nature et attachés à leur commune, tels Jean-Roch Meslin, Gérard Juin ou encore Jean-François Beynaud, la toute nouvelle « association pour la préservation des dunes et du littoral du Bois-Plage-en-Ré », convie Rétais et vacanciers à une réunion publique le 28 juillet. Nous publions in extenso leur message.

Comme de nombreuses com-munes littorales de l’île de Ré, Le Bois-Plage en Ré possède

un espace dunaire naturel et remar-quable qui borde l’ensemble de son rivage.Au total, ce sont six kilomètres de dunes qui jouent un rôle de protec-tion majeure contre les submersions marines en faisant office de digues naturelles.Mais depuis Xynthia et les tempêtes à répétition de l’hiver dernier, la totalité du cordon dunaire boitais est extrême-ment fragilisée, d’autant que l’assè-chement important en période estivale

continue à générer des éboulements dans les zones les plus fragiles.D’autre part, pendant la disparition des clôtures de protection et encore par endroits, il n’est pas rare de voir des enfants et des adultes piétiner allègrement ces lieux, ce qui porte encore un peu plus atteinte à l’éco-logie dunaire.Le temps est venu de se mobiliser pour préserver nos petites collines de sable et mener à bien leur réhabi-litation car les prochaines tempêtes hivernales continueront immanqua-blement à les affaiblir.L’association se veut force de propo-

sition et souhaite travailler de concert avec les autorités compétentes pour optimi-ser la sauvegarde de ces milieux.Le temps presse, il est urgent d’agir. L’heure est à la recherche collective et pragmatique de solutions pour que les dunes du Bois-Plage soient définitivement protégées.

Les dunes sont un mail-lon fort de la chaîne de beauté de ce village et un lieu privilégié qui abrite une biodiversité remarquable. Les oyats par exemple sont des plantes capables de puiser l’eau en profon-deur, de résister aux vents dominants et de fixer le sable.L’association a également pour objectif de mener des actions péda-gogiques afin de sensibiliser le plus grand nombre à la protection de cet espace naturel, aujourd’hui en réel danger, si rien n’est fait rapidement. Une réunion publique aura lieu le lundi 28 Juillet à 19 h salle des Oyats au Bois-Plage. Un film de 15 minutes, intitulé « De l’autre côté de la Plage » et réalisé par Daniel Marie et Fabien Mazzocco, sera projeté en ouverture.... Ce film nous emmène à la décou-verte de l’univers sauvage des dunes du littoral atlantique, un lieu que nous traversons pour aller voir

l’océan, sans nous y arrêter… C’est un regard poétique qui laisse toute sa place à la nature, aux animaux et à l’imagination... »Philippe Pouvesle, responsable de l’ONF sur l’île de Ré fera également une présentation de l’éco-système dunaire. »

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

«

Association Dunes et Littoral du Bois-Plage Siège social : 9 rue du Polygone Le Bois Plage-en-Ré Tél. : 07 81 93 97 54 Courriel : [email protected]

Le bureau élu lors de l’assemblée constitutive du 16 mai 2014 est composé de :Gérard Juin, président de l’association,Nadia Dupeux, secrétaire générale de l’association,Jean-Noël Debroise, trésorier,Jean-Roch Meslin, 1er vice-président,Jean-François Beynaud, 2ème vice-président,Marianne Juin, secrétaire adjointe.

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

Un salon qui s’installe dans la durée

Les animations de l’île aux LivresL’île aux Livres, salon qui a lieu pour la 8e année au Bois-Plage, est devenu une référence littéraire grâce aussi à la qualité de ses conférences, tables-rondes et débats. Cette année encore le programme est alléchant.

À15 jours de l’ouverture du salon, les présidents fonda-teurs de « l’île aux Livres »,

Joschi Guitton et Stéphane Guillot sont relativement sereins. Il faut dire qu’ils n’en sont pas à leur coup d’es-sai, et ils savent qu’ils ont derrière eux une équipe de bénévoles qui, après sept éditions successives, est parfaitement bien rodée. De nou-veaux et talentueux auteurs s’an-noncent, certains occupant même le hit-parade des meilleures ventes

depuis plusieurs mois, d’autres, les fidèles, seront là pour la huitième année consécutive avec en général un nouveau livre à présenter. « Tout se met en place et il y aura une quin-zaine de tables rondes et débats, très courus par le public. » Le prix L’île aux Livres / La Petite Cour, premier prix littéraire de la saison, a été décerné le 10 juin dernier à Clélia Anfray pour « Monsieur Loriot » (Gallimard), prix qui lui sera remis lors du salon les 8 et 9 août prochain.

Occasion sera également donnée de célébrer l’anniversaire de Gisèle Casadesus, fidèle parmi les fidèles, qui vient tout juste d’avoir cent ans. Avec la présence d’auteurs et d’édi-teurs indiens sur le salon, une petite note indienne succédera à celle, marocaine, de l’an passé. Quand à Gaspard le Homard, vedette à sa manière du salon 2013, il continue ses aventures et conduira son lectorat à la découverte des marais salants.Après les présentations des ouvrages

de Lola Lafon et Edouard Louis dans ses précédentes éditions, Ré à la Hune vous présente dans ce n° 106 d’autres auteurs ainsi qu’une sélec-tion des conférences et débats qui se tiendront durant tout le salon, qui sont toujours très suivis.

Jean-Pierre Pichot

Vendredi 8 août, Gonzague Saint Bris donnera le matin une conférence sur le marquis

de Sade. Ami de longue date de la famille, il a eu accès à des archives inédites qui lui permettront de retra-cer le parcours humain, douloureux et méconnu, de l’écrivain. La matinée se poursuivra avec Patrick Poivre d’Arvor lors d’une conférence ani-mée par Karine Papillaud et au cours de laquelle l’homme de télévision et écrivain se dévoilera au travers de ses actions et de ses passions.Vendredi après-midi des avocats-écri-vains tenteront de répondre à la question « Peut-on tout publier ? » et livreront leur double vision litté-raire et juridique. À 15h, lecture de Valentine Goby : Kinderzimmer. Le roman raconte l’expérience de Mila une jeune femme déportée arrivée enceinte à Ravensbrück et de cette Kinderzimmer (chambre des enfants) où la vie résiste. L’après-midi sera clô-turé par deux cafés littéraires. L’un avec, entre autres, Emmanuelle de Boysson et Madeleine Chapsal qui sera animé par Marie-Madeleine Rigopoulos et l’autre avec Jean-Paul Didierlaurent, Philippe Besson, Manuel Blanc, Clelia Anfray (Prix île aux Livres-La Petite Cour 2014) et animé par Karine Papillaud.

Gisèle Casadesus débutera la jour-née de samedi avec une conférence animée par Élisabeth Chevalet. La comédienne, qui a toujours bon pied bon œil est née le 14 juin 1914. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages dont en 2014 Cent ans c’est passé si vite (Le Passeur) et Ici Paris d’hier et avant-hier (Chevrefeuille étoilé). À 11h, « Littératures du Monde » : des dialogues sur les littératures d’ailleurs et la francophonie avec Venus Khoury-Ghata, habituée du salon et Raj de Condappa, Christian Petr et Frédéric Marinacce. En fin

de matinée, Jean-Louis Debré et Valérie Bochenek liront des extraits de textes de grands auteurs qu’ils auront choisis pour vous dont Yourcenar, Jaurès, Hugo, Sand.L’après-midi, Édouard Louis (En finir avec Eddy Bellegueule, Le Seuil) et Pierre Michon (Vies minuscules, Les Onze, Verdier) dialoguent grâce à Marie Madeleine Rigopoulos. Avec Corentin de Chatelperron, Karine Papillaud nous fait péné-trer dans une aventure extraordinaire. En 2009, Corentin part travailler sur un chan-tier naval au Bangladesh. Il a l’idée de remplacer la fibre de verre (maté-riau polluant à produire) par du jute. Il construit le petit voilier Tara Tari et rejoint la France à son bord. Cette réalisation fait que des partenaires le rejoignent pour lancer « Gold of Bengal », un projet de recherche sur l’utilisation du jute qui donnera naissance à un second voilier. Puis, lecture rencontre avec Lola Lafon, phénomène éditorial de cette année avec La petite communiste qui ne souriait jamais. Lola Lafon s’attache aux pas de Nadia Comaneci, célèbre

gymnaste roumaine, en mettant en exergue les dévoiements du com-munisme. Ce récit est également

une passionnante méditation sur l’évolution du corps féminin. Élisabeth Chavelet animera : « Comment faire revenir la crois-sance » avec Philippe Dessertine et Christian Saint-Étienne. Quant à George Oxley et Diana Ubarrechena, ils chercheront à réconcilier l’agri-culture et le sauvage dans Les Herbes Folles : le goût et l’âme de Ré à pleines dents.

Catherine Bréjat

L ’ Î L E A U X L I V R E S – 8 E É D I T I O N L E S 8 E T 9 A O Û T 2 0 1 4

Corentin de Chatelperron

Gisèle Casadesus

PH

OT

O D

AV

ID I

GN

AS

ZE

WS

KI

Programme détaillé et horaires :www.ile-aux-livres.fr

Pour de plus amples informations sur le salon 2014 : www.ile-aux-livres.fr www.realahune.fr

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 7Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

Le bonheur en prime L’histoire pourrait être vraieL’intrigue de ce dernier roman

d’Emmanuelle de Boysson débute dans un immeuble

bourgeois, du VIe arrondissement de Paris, appartenant au baron Jules Berlingault, un vieil homme de 90 ans, loufoque et très riche. Les locataires de son immeuble sont issus de milieux divers et se querellent sous le regard de Gaspard, narrateur et major-dome de Berlingaud, avec qui il entre-tient une relation maître-valet, qui n’est pas sans évoquer le théâtre de Molière.Dans l’immeuble, les voisins se disputent, Luna qui vient d’être licenciée fait une ten-tative de suicide et le baron, manipulateur que la bonne chair ne suffit pas à réjouir, suit les événements depuis son bel appar-tement cossu et les invite tous dans sa maison de l’île de Ré, pour les vacances de Pâques. Déshéritant son neveu, Jules Berlingault a pro-mis sa fortune à Gaspard, ce qui ne l’empêche pas de la promettre également à tous les habitants de l’immeuble à la condition qu’ils lui prouvent « qu’ils sont heureux et

unis ». Le baron édicte ses règles « Si vous décidez de me suivre, il faudra me convaincre (…) Si l’un de vous fait faux bond, le jeu s’arrêtera. » Les intéressés acceptent finalement de cohabiter et de jouer le jeu ne sachant pourtant s’il s’agit d’une

plaisanterie ou non. Gaspard, furieux, va tout faire désormais dans ce huis clos pour les empêcher de réussir. Ce com-ploteur cupide qui ne rêve que d’une chose, hériter, tend des pièges diaboliques à ses quatre voisins. Il est le contrepoint sombre et méchant du vieux baron et désormais toutes les intrigues partent de lui. Il pense savoir où

il va et mène le jeu. Son vrai visage apparaît alors que le baron fait réa-liser à ses locataires que « Nul n’est heureux qui ne soit d’abord disposé au bonheur ».Cet ouvrage bien enlevé, théâtral à souhait, fera prochainement les beaux jours de la télévision car Fargo Prod en a acheté les droits le 7 juillet pour en faire une adaptation audio-visiuelle.

Catherine Bréjat

Ainsi, son premier roman, Le cra-paud (un titre

quelque peu étrange mais qui va prendre toute sa dimension au fil des pages) est un polar qui met en scène un flic en fin de carrière, têtu, et un adjoint au sang chaud. L’auteur entraîne le lecteur sur les terres de son enfance, dans une île de Ré d’avant pont, quand étu-diant il passait ses deux mois d’été à distribuer des télégrammes dans tout le nord de l’île. Un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître !Présent au Salon du Livre les 8 et 9 août prochains, il se fait une joie d’y retrouver Gisèle Casadesus à qui il porta de nombreux plis. Mais il craint

qu’elle ne le recon-naisse pas !Au fait, et l’intrigue ? Entre dramatisme et légèreté, dans un style vif et rythmé, Christophe Courouge décrit de vrais gens, des gens normaux, avec leurs forces et leurs faiblesses. Certes, il y a une mort violente, mais à côté il y a une enquête palpitante, et

il y a aussi cette ambiance spécifique d’une certaine île de Ré à un instant T qui est fort bien dépeinte et qui ne laissera pas de marbre les lecteurs qui jadis l’ont connue.

Jean-Pierre Pichot

L ’ Î L E A U X L I V R E S L ’ Î L E A U X L I V R E S

Christophe Courouge est Rochelais. Ingénieur en électronique, il s’ins-talle à Alençon (61) en 2007 où il créé son entreprise : « Intell’Equ ». De lecteur assidu, il décide de franchir le pas, et par plaisir de toujours créer quelque chose de nouveau, il passe à l’écriture.

Le crapaud de Christophe Courouge aux éditions Chloé des Lys 258 pages Prix : 16 €

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 8 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

Record d’affluence aux Francofolies de La Rochelle

Une soirée d’ouverture avec un plateau exceptionnel de 30 artistes qui ont jalonné l’his-

toire des Francofolies et de la chanson française, une météo clémente, des concerts de qualité dont la plupart ont affiché « complet », des hom-mages vibrants à l’égard de Jean-Louis Foulquier, des jeunes talents qui ont enthousiasmé le public et la profes-sion, un désir de fête et de lien social dans une période troublée, tout était réuni pour que la 30ème édition anni-versaire des Francofolies reste dans les mémoires... et dans les annales. En effet, sur cinq jours, le festival a enregistré 92 000 entrées en salles (contre 83 000 en 2013) et une fréquentation globale de 130 000 spectateurs, toutes scènes et lieux

confondus, y compris les concerts gratuits. « Une des meilleures édi-tions de l’histoire des Francos » a estimé Gérard Pont, son directeur. Le 14 juillet, face à la demande, la jauge de l’esplanade Saint-Jean d’Acre, la plus grande scène, a même été augmentée à 14 000 personnes contre 12 000 habituellement pour le concert de clôture de Stromae. La prochaine édition, du 10 au 14 juil-let 2015, devrait surfer sur cette vague prometteuse qui confirme une fois de plus que les Francofolies de La Rochelle

sont « la référence » des festivals de musique actuelle en France… pour le grand public comme pour les profes-sionnels toujours très présents.

Yves Guérin

M U S I Q U E

...ont accueilli 130 000 spectateurs

Les Francos 2014, l’une des meilleures éditions...

PH

OT

O X

AV

IER

OT

Y

F E S T I V A L D E B A N D E D E S S I N É E

Les bulles de Saint-Martin, un festival familialLa quatrième édition du festival de Bandes Dessinées organisée par l’association « Bulles de Ré » se posera sur le port de Saint-Martin-de-Ré le 7 août.

Durant une journée, 17 auteurs viendront au-devant de leurs publics : partages, dédicaces

et découvertes seront au pro-gramme. Du beau monde tel que notamment François Boucq, grand

prix d’Angoulême, Frank Margerin, pour les tin-tinophiles Dominique Maricq, et les régionaux Olivier Jolivet, Frédéric Bremaud, Luc Turlon, Jacques des Portes. De la littérature pour tous, petits ou grands, chacun y trouvera son héros favori et pourra repartir avec une dédi-cace personnalisée.Les auteurs aiment bien le festival de Ré, d’ailleurs d’année en année ils y reviennent. L’ambiance est plus familiale et conviviale que dans les grands rassemblements, ils peuvent y rencontrer un autre public, peut-être moins passionné et moins professionnel mais très chaleureux, ils y découvrent des

familles, des vacanciers, des gens de tous les jours en plus de leurs traditionnels amateurs de BD purs et durs. Et les promeneurs estivants apprécient aussi cette animation gra-tuite sur le port de Saint Martin, de

pouvoir retrouver quelques vieilles connaissances comme Rahan, Boule et Bill ou Toto.

« Les 7 boules de cristàu »

Durant cette journée dédiée à la BD, les organisateurs appellent les ama-teurs à venir habillés en héros de leurs BD favorites, un certain nombre de Tintin, Haddock, Dupont ou Dupond, pourront alors rencontrer Dominique Maricq, qui travaille à la fondation ERGE et auteur du livre « Les Trésors de Tintin », peut-être découvriront ils « Les 7 boules de cristàu », l’album de Tintin en patois de l’île de Ré. En effet l’album original, « Les 7 boules de cristal », est le seul dont un pas-sage se situe en France, notamment à La Rochelle. Aucun doute que lors de leur visite à La Rochelle, Tintin et le capitaine Haddock ont fait une visite à Ré et auront laissé dans leurs traces cet album en patois (3300 exemplaires vendus en exclusivité à la boutique « Mille sabords »).

De la BD à la lutte contre le cancer

En fin d’après-midi, les amateurs pourront tenter d’acquérir l’un des dessins proposés par chacun des dessinateurs présents et vendus aux

enchères au profit de la ligue contre le cancer. Jean-Marie Piot, président de la ligue locale, expliquera com-ment sont utilisés les fonds récoltés. Un moyen agréable de se faire plaisir tout en participant au combat contre cette terrible maladie.Le festival se poursuivra en soirée par un concert sur le thème de la BD. Auteurs et dessinateurs laisseront tom-ber les crayons pour prendre micros et guitares et participeront activement à ce concert qui se prolongera certaine-ment tard dans la nuit.

Patrice Pozzi

Olivier Poirier de Mille Sabords est l’organisateur du festival Bulles de Ré

PH

OT

O X

AV

IER

OT

Y

Sundance ® Spas

MAGASIN EXPOCRÉATEUR DE BIEN-ÊTRE

LR SPA - 05 17 26 33 85 - www.lrspa.frZAC Belle Aire - 1 rue Newton - 17440 AYTRÉ

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

M O U V E M E N T S O C I A L

Barrage filtrant aux deux extrémités du Pont de Ré : des bouchons record sur Ré et La Pallice ! Bienvenue chez nous ! Plus de 200 mytiliculteurs et ostréiculteurs du littoral charentais, de la Sèvre niortaise jusqu’à La Tremblade, venus des bassins de Marennes, Oléron et Ré, de la Baie de l’aiguillon, Marsilly, Charron, Esnandes... se sont réunis ce samedi 19 juillet, dès 7h30, pour mettre en place un barrage filtrant aux deux extrémités du Pont de Ré. Objectif : attirer l’attention de tous sur la surmortalité des huîtres et des moules.

9

A C T U A L I T É

10 000 emplois directs et indirects menacés dans la

mytiliculture et l’ostréiculture

L’opération mise en place par le Comité Régional des Conchyliculteurs a causé de très importants bouchons de part et d’autres du pont, sur un week-end de transhumance touris-tique. Les automobilistes patients pris dans les bouchons ont en grande majorité compris ce cri d’alarme pour alerter les pouvoirs publics sur les pro-blèmes de surmortalité des huîtres et des moules, la baisse récurrente de la production depuis plusieurs années, et la demande de mesures de protec-tion environnementales sur le littoral de Charente-Maritime.

Une présomption de causes environnementales pour une

mortalité inexpliquée

« La totalité du cheptel en baie de l’Aiguillon est décimée, victime d’une mortalité subite dans le deuxième bassin de production mytilicole fran-çais, avec 400 hectares de filières et de bouchots pour 10 000 tonnes de production annuelle », selon Benoit Durivaud, président du syndicat des

mytiliculteurs du pertuis breton. « La Direction départementale des terri-toires et de la mer (DDTM) et l’Institut français de recherche pour l’exploi-tation de la mer (IFREMER), ont constaté cette mortalité dont la cause est aujourd’hui encore inconnue. Les tempêtes de l’hiver, une pluviosité abondante, des lâchers d’eau douce des marais, et une présomption de causes environnementales pourraient être à l’origine toujours inconnue de cette mortalité subite. »

Des exploitations en grandes difficultés

« Les aides financières attendues pour subvenir aux difficultés des exploitations touchées par des calamités agricoles souffrent de l’ajournement du rapport de l’IFREMER. Nos parlementaires Olivier Falorni, Suzanne Tallard, et la Préfecture, se sont faits l’écho de nos grandes difficultés. Mais l’État et les Collectivités ne nous ont pas entendus : retournez-vous vers vos banquiers pour votre trésorerie nous ont-ils dit ! Il nous faudrait actuellement 14 millions d’euros pour mettre en place les prochaines récoltes » poursuit-il. Tony Berthelot, élu de La Couarde et ostréiculteur, exprime aussi l’abatte-ment de la forte délégation rétaise : « La profession vient de subir en quelques mois 70 millions d’euros de perte, 50 millions pour les huîtres et 20 millions pour les moules. Nous voulons des réponses sérieuses pour

l’analyse de la qualité des eaux. Nous assistons à la mort lente des écosystèmes, la biodiversité dispa-raît et les coquillages meurent en masse. »

Un cri d’alarme, qui pourrait annoncer des mouvements sur

d’autres sites

Le littoral charentais a toujours été, depuis l’antiquité, un lieu propice à la production des coquillages, dans des pertuis riches en diatomées. Aujourd’hui pour des causes que les professionnels veulent identifier, l’équilibre écologique est profondé-ment menacé. « Il y a des raisons de s’inquiéter des effets induits des tra-vaux et du développement du grand port maritime, de l’agriculture inten-sive et du lessivage de ses produits phyto-sanitaires, du rejet des eaux usées incomplètement traitées par les stations d’épurations, etc. S’il le faut

pour être entendus, nous mettrons en place d’autres mouvements sur des sites sensibles ! » entendait-on, sur le barrage filtrant.

« Nos coquillages donnent l’alerte » disent les professionnels qui veulent sensibiliser les citoyens et les consom-mateurs. Ils dénoncent « l’indifférence quasi générale des pouvoirs publics et des élus politiques. Demain ce sera au tour des plages d’être menacées et les baignades deviendront impossibles si nous ne faisons rien ! ».

Michel Lardeux

Le « pendu » IFREMER

Les voitures sont passées au compte-goutte

Barrage filtrant côté Belvédère

C L U B S P O R T I F

Le Ré Tennis Club entre dans une troisième ère

En 1994, une convention est signée entre les communes du Bois-Plage et de Saint-Martin,

mettant à disposition du RTC les deux courts couverts construits dans l’enceinte sportive Marcel Gaillard à Saint-Martin. Cette date marque une deuxième ère dans la vie du club, car avec ces deux structures offertes aux joueurs situées à 5 minutes l’une de l’autre, elles permettent de répondre à toutes les demandes. « Le RTC est ainsi devenu le seul club de l’île non météorologiquement dépendant », précise Bernard Dorin.

Une exigence de qualité

Élu à la présidence en janvier dernier, Bernard Dorin a bien conscience que, diriger un club aujourd’hui ne res-semble pas à ce qu’il a connu par le passé à Saint-Nom-la-Bretèche. « C’est beaucoup plus de travail administratif, et beaucoup moins de bénévoles à

vos côtés. C’est quasiment devenu un travail de chef d’entreprise. C’est une nouvelle ère qui commence avec pour finalité affichée une exigence de qualité. Objectif, satisfaire du mieux possible nos adhérents et les très nombreux vacanciers qui fré-quentent nos installations en déve-loppant en parallèle le tennis-loisir et le tennis-compétition. Le club répond ainsi à la demande de la Fédération Française de Tennis : faire que “le tennis soit un sport réservé à tous”. »

Deux formules de stages en juillet-août

Avec l’arrivée au club d’Arnaud Magnin, classé -15 (Champion de France seniors+ de 2008 à 2013, Champion du Monde par équipe en 2012 en + de 35 ans et Champion du

Monde individuel en 2013 chez les + de 40 ans), aux côtés de Guillaume Principeaud, au club depuis dix ans, joueur n° 1 du RTC classé 5/6 et moni-teur diplômé d’État depuis un an, le RTC propose depuis le 7 juillet der-nier deux formules de stages d’une semaine (du lundi au vendredi inclus).

Jean-Pierre Pichot

Guillaume Principeaud est respon-sable des « stages estivaux », soit 1h30 de tennis s’adressant à tous les niveaux et à tous âges. Tarifs : Enfant, 125 €, Adulte, 140 €.Arnaud Magnin a en charge les « stages intensifs » pour joueurs confirmés, à rai-son de 2 heures par jour. Tarif : 195 € pour tous.

Résumant brièvement l’histoire de l’association, l’actuel président du Ré Tennis Club, Bernard Dorin, a rappelé que « depuis 40 ans, grâce à ses deux premiers présidents, Paul Laidet et Christian Lebreton, le club bénéficie au Bois-Plage d’un site exceptionnel, niché au milieu des bois, à l’abri du vent ».

À droite du président Bernard Dorin, Arnaud Magnin et Guillaume Principeaud

PH

OT

O M

ICH

AE

L L

AR

DE

UX

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 1 0 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

E N F A N C E

Connaissez-vous vraiment cette réforme malgré les différentes communications, lues, enten-

dues, ou vues ?

Qu’est-ce que la réforme des rythmes scolaires ?

Cette réforme s’inscrit dans le cadre du décret du 24 janvier 2013 et de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la république du 8 juillet 2013 qui en constituent les premiers actes. Elle est complétée par le décret du 7 mai 2014.Elle modifie le cadre national d’orga-nisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires, avec pour objectif de « mettre en place une organisation plus respec-tueuse des rythmes naturels d’ap-prentissage et de repos des enfants afin de favoriser la réussite de tous à l’école primaire », je cite le texte du décret...Elle incite également à la concerta-tion locale autour des questions édu-catives pour un parcours cohérent et de qualité, par la complémentarité des temps éducatifs, via notamment le projet éducatif territorial « PEDT ».

Le PEDT, c’est quoi ?

Un outil de collaboration territo-riale au service de l’enfant, cadre de contractualisation entre la ou les col-lectivité(s) territoriale(s), les établisse-ments scolaires, les représentants de l’État, les caisses d’allocations fami-liales ou la mutuelle sociale agricole ainsi que les associations participant au projet. Le PEDT est piloté par la collectivité du territoire concerné. Cette dernière peut associer ses partenaires traditionnels dont les associations locales pour concevoir et mener à bien son projet.

Les principales dispositions Tout d’abord l’organisation annuelle :• Maintien de 864 heures d’école sur

l’année réparties sur 36 semaines.• Passage de 144 jours à environ 180

jours d’école sur l’année.• Maintien de l’alternance de deux

semaines de vacances toutes les sept semaines d’école.

Comment s’organise donc la semaine ?Maintien de 24h d’enseignements hebdomadaires réparties en 9 demi-journées au lieu de 8 (dans le décret du 7 mai 2014, un allè-gement de la semaine est permis pouvant être réduite d’une heure maximum, passant de 24h hebdo-madaires à 23h, cette réduction du temps scolaire sera alors compensée par le raccourcissement des vacances scolaires).

Allègement de la durée de classe :• 5h30 max par jour• 3h30 max par demi-journée• Une demi-journée de classe supplé-

mentaire positionnée en principe le mercredi matin (ou le samedi matin par dérogation).

• Une pause méridienne d’au moins 1h30

• 3h d’activités supplémentaires de nouvelles activités périscolaires (NAP)

Ces 3h d’activités de découverte peuvent être organisées en 4 fois 45 minutes ou être aménagées selon une répartition horaire propre à la collectivité dans le respect des dispo-sitions générales de durée de classe. Il est également possible de regrou-per les activités périscolaires en une après-midi par semaine. Dans ce

cadre, l’organisation en 2 fois 1h30 est préconisée afin de facilité la mise en place des différentes activités.Il faut savoir que les activités péris-colaires sont du ressort et de la res-ponsabilité de la collectivité. De plus, la tarification ou non des activités comme leur contenu, relève égale-ment de la compétence de la com-mune. Il est important de noter que les activités sont facultatives pour les enfants. Toutefois chacun doit pou-voir en bénéficier.

Enfin, quelle réglementation est-elle appliquée pour

intervenir sur ces activités périscolaires ?

Toute personne physique ou morale ne faisant pas l’objet d’une mesure judiciaire ou administrative peut exer-cer cette activité. Ce sont majoritai-rement des collectivités territoriales et des associations mais peuvent se positionner des sociétés commer-ciales ou des particuliers.

Les conditions sont strictes et claires :• Être en mesure de mettre en œuvre

les moyens nécessaires pour garan-tir la santé et la sécurité physique et morale des mineurs.

• Respecter la réglementation en vigueur, déclaration auprès de la direction départementale de la

cohésion sociale (DDCS) ou de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) .

• Respecter des normes d’hygiène et de sécurité, encadrement qualifié, respect des taux d’encadrement, formalisation et mise en œuvre d’un projet éducatif, et enfin sous-cription d’un contrat d’assurance en responsabilité civile.

Je vous propose de faire le point, au moment de la rentrée scolaire, sur l’engagement de notre territoire de l’île de Ré dans cette grande réforme des rythmes scolaires.

Christian Bourgne

Contacts :Toutes les informations sur les rythmes scolaires pour intervenir, quelle que soit l’activité, vous seront données soit à la direction départementale de la cohésion sociale 17, soit au comité départemental olympique et sportif 17.DDCS – Tél. : 05 46 35 25 30 [email protected] – Tél. : 05 46 97 26 93 [email protected]

Du rythme des marées aux rythmes scolaires, il va falloir s’y faire…La réforme des rythmes scolaires dans l’enseignement primaire est entrée en vigueur à la rentrée de septembre 2013. Cette nouvelle organisation de la semaine sera généralisée à la rentrée prochaine.

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 11Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

S A V E U R S

I l existe même un bar à huîtres sur le port de Saint-Martin, dans la cour de l’ancien cinéma. Il est

ouvert tous les jours l’été et propose à consommer sur place ou à empor-ter un large choix d’huîtres spéciales (Gillardeau, Papin, Joguet, Davis Hervé…) ainsi que des huîtres de l’île de Ré et aussi de la charcuterie et des

fromages régionaux, de la soupe de poisson, des crustacés.

Le Tout du Cru

James propose à la vente à emporter et à la dégustation sur place les huîtres qu’il élève. Il est

possible de les accompagner ou de les remplacer par des bulots et des langoustines cuits maison ainsi que des crevettes roses et du saumon fumé. La carte des vins : des blancs,

quelques rosés, met à l’honneur les vins de l’île de Ré et une sélection personnelle du patron.

Cabanajam

James Baron Chemin du Chaffaud Le Vert Clos – Saint-Martin-de-RéTél. : 06 08 62 27 91

Une ferme ostréicole au milieu des marais salants où vous pourrez déguster des huîtres

des moules marinière, des palourdes avec du pain du beurre et un verre de vin blanc de l’île.

La Rhétaise

Route de Loix La Couarde-sur-MerTél. : 05 46 28 20 64

P R O D U I T S D U T E R R O I R

Les dégustations d’huîtres à l’honneurVoici quelques adresses pour vous faire plaisir en dégustant des huîtres cet été lors de vos balades à pied ou en bicyclette. Sélection de Catherine Bréjat.

...à déguster sur place ou à emporterUn bar à huîtres sur le port de Saint-Martin...

Le Tout Cru Bar à huîtres et dégustation16 quai Job Foran Saint-Martin-de-RéTél. : 09 52 90 60 00

Dégustation de coquillages et crustacés au milieu des marais salants de fin avril à fin sep-

tembre. Huîtres Spéciales de claires, moules, coquillages et crustacés, gambas vivantes du marais à partir de fin juillet.Ouvert tous les jours midi et soir en juillet - août.

La Cabane du Feneau

Guillaume Palvadeau Route de Loix – Pont du FeneauTél. : 05 46 30 43 68 Guillaume Palvadeau, La Cabane du Feneau

La traditionnelle fête de l’huître se déroulera sur le boulodrome de Rivedoux les samedi 2 août

de 16h à minuit et dimanche 3 de 11h à minuit.

Il y aura de nombreux stands de dégustation d’huîtres et d’autres produits locaux avec un concert en plein air le samedi soir et une soirée DJ le dimanche soir.

La fête de l’huître à Rivedoux-Plage

Tous les mardis à 10h, d’avril à septembre, visite de la produc-tion et dégustation.

Inscription indispensable à l’Office de Tourisme

Les Authentiques Rétaises

Zone ostréicole Le Préau La FlotteTél. : 06 84 55 03 11

Dégustation d’huîtres, de coquillages et de crustacés en terrasse au milieu des marais

avec vue sur le Fier d’Ars.

Les huîtres de Trousse-Chemise

Route de la Levée Verte Les Portes-en-RéTél. : 06 30 31 91 38

Dégustation d’huîtres ainsi que d’autres produits de la mer, d’avril à septembre, en

continu de 10h à 20h.

Ré Ostréa

Didier Fournier Le Vert Clos – Saint-Martin-de-RéTél. : 06 63 91 80 19

Dégustation d’huîtres et de palourdes.Ouvert tous les jours

L’Escale du Marais

Mathieu Harteveld Route de Loix La Couarde-sur-MerTél. : 06 45 62 00 25

Mathieu Harteveld, L’Escale du Marais

PH

OT

O I

NC

OG

NIT

O.F

R

PH

OT

O I

NC

OG

NIT

O.F

R

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 1 2 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

I L S B O U G E N T !

C O M M E R C E – S A I N T - M A R T I N

L E B A S T I O N C L U B

Comme au marché : des chapeaux qui font la légende

Une institution nocturne dans l’île

Véritable caverne d’Ali Baba, la boutique de Sylvie, désormais installée en plein cœur du centre historique de Saint-Martin, vous accueille pour vous faire découvrir ses chapeaux mythiques... et les autres.

Il n’y a pas si longtemps de cela un rayon laser balayait le ciel pour guider les noctambules vers le Domalin aujourd’hui fermé. Voilà deux ans, un autre établissement de nuit, Le Boucquingam, pour changement de destination, fermait lui aussi ses portes. Désormais, pour danser et faire la fête jusqu’au bout de la nuit, subsistent dans l’île deux lieux mythiques : La Pergola à La Couarde et Le Bastion à Saint-Martin-de-Ré.

En fait, porter un chapeau c’est raconter une histoire et Sylvie, devenue au fil des années une

spécialiste reconnue des chapeaux, l’a bien compris. Elle propose ainsi toutes sortes de chapeaux aux histoire différentes, certains emblématiques comme le Panama ou le Stetson, tous deux fabriqués au départ pour des travailleurs et devenus des accessoires de mode. Fabriqué en Équateur, le Panama se décline le plus souvent sous la forme d’un chapeau d’homme évoquant les années 30 et les fastes de l’Amérique du Sud à cette époque. Actuellement accessoire tendance très en vogue, il est porté aussi bien par les femmes que les hommes et protège du soleil. Ceux que vous trouverez ici sont d’excellente qualité à un prix raisonnable. Le Stetson, créé à l’ori-gine par John B. Stetson pour que ses larges bords protègent les cow-boys

du soleil, représente aujourd’hui une gamme étendue de modèles axés sur la qualité, l’innovation et la mode. La boutique propose également des casquettes américaines, d’autres irlan-daises, indifféremment pour femmes et hommes ainsi que d’élégantes capelines Betman N.Y., des bobs de toutes sortes et d’étonnants chapeaux de brousse australiens (Aussie Apparel de Melbourne) dans le fonds desquels il est possible de cacher votre argent. Bref, on ne ressort pas d’ici sans avoir trouvé un chapeau qui corresponde à son histoire et à son look. De grands sacs chics et pratiques pour aller à la plage ou partir en voyage, des foulards et, ô combien nécessaires sur la côte Atlantique, des bottes en caoutchouc complètent l’offre de cette boutique.

Catherine Bréjat

Implanté comme son nom l’indique dans l’enceinte historique du bas-tion de la mer, au cœur même des

fortifications conçues par Vauban, Le Bastion offre à la clientèle une vue imprenable sur le pertuis breton. De par sa situation surélevée, et à l’écart de l’agitation portuaire, son activité nocturne entraîne relativement peu de nuisance pour les riverains.

Une discothèque inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco

C’est dans ce cadre unique que, grâce à des baux emphytéotiques conclus entre la mairie de Saint-Martin et les utilisateurs du site, Le Bastion accueille depuis 51 ans – les créateurs du lieu étant Joël et Monette – des noctambules rétais et parisiens.

Dans son histoire récente, c’est à la fin mars 2012, que l’établissement passe des mains de Jean-Marie Gorius à celles d’Alexandre Brunner, secondé par Jean-Audouin Vigy, le « J.A. » bien connu dans l’univers de la nuit. Mais suite à la disparition brutale

d’Alexandre Brunner en juillet de la même année, va se poser la question de l’avenir de l’établissement de nuit martinais.Pour Jean-Audouin Vigy et Julie Bretel, son amie, une Loidaise, il est impensable que Le Bastion dispa-raisse. En s’associant à Laurent de Gourcuff (propriétaire de plusieurs boîtes de nuit dans Paris) dans le rachat de l’établissement, Jean-Audouin Vigy en devient actionnaire et gérant... et Le Bastion est sauvé !

Moins de parisianisme

Si la politique commerciale du Bastion reste globalement la même, on notera la petite touche rétaise et le plus de « souplesse » que tenait à apporter Julie dans la gestion de l’établissement. « Mon souhait, c’est d’impliquer le plus possible la popu-lation locale dans la fréquentation du Bastion, qu’il perde cette étiquette de boîte pour Parisiens. Pour cela, je rameute toutes mes relations rétaises afin qu’elles viennent au Bastion en y amenant leurs amis, et ça marche. » Fréquenté par une clientèle de tous âges et désormais plus éclectique, deux ambiances lui sont proposées, plus du fait de l’esthétique des salles que de la musique qui se veut géné-raliste. « Dans la continuité de ce qui a fait son succès, Le Bastion accueille chaque année des DJ connus : Kinglande l’an passé, et le 24 juillet prochain, un DJ que tout le monde

connaît, mais… surprise. Sinon, à chaque soirée son animation : tau-reau mécanique (rodéo), soirées mousse, etc., et son musicien invité. » En extérieur, quand la météo le per-met, deux bars avec des cocktails préparés par Romain, et un snack répondent aux besoins de la clientèle.

Jusqu’à 950 personnes par soirée

Au plus fort de la saison, tous les jours de 23h30 à 5h30, Le Bastion peut, par beau temps, ouvrir tous ses espaces et accueillir jusqu’à 950 personnes ; et par temps de pluie, 750 personnes en intérieur. Pour la bonne marche de l’établissement, sans compter le gérant et la sécurité (minimum 5 ou 6 vigiles), 12 personnes (en majorité des étudiants et des Rétais) animent les nuits martinaises du Bastion. Un

Vito Mercedes et un grand bus sont chaque soir à disposition de la clien-tèle pour les amener au Bastion (sur réservation au 05 46 00 10 94) et pour les reconduire à leur point de départ au petit matin. « C’est un service de plus en plus utilisé. Je dirais qu’au-jourd’hui environ 50 % de nos clients l’ont adopté » précise Julie Bretel.

Jean-Pierre Pichot

Le Bastion 50 cours Pasteur Saint-Martin-de-RéInfos et réservations au : 05 46 00 10 94

Le Bastion

L’équipe du Bastion autour de J.A.

Capeline Betman N.Y.Modèles Panama de la marque Stetson

Tarif : 15 € avec une consommation alcoolisée ou deux sans alcool (tarif particulier pour les saisonniers).

Casquette en soie de la marque Stetson

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 13Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

I L S B O U G E N T !

A N I M A T I O N À S A I N T - M A R T I N A N I M A T I O N C O M M E R C I A L E

Un pari réussi pour les commerçants du VA des Salières

Braderie à Ars : une première attractive !

Créée en 2013, la société «  Ré Team design Architecte  » de Lionel Coutier, architecte DPLG, est désormais opérationnelle. Un show room d’agence mêlant les ambiances travail et habitat accueille les clients au 25 bis route des Mille Fleurs au Bois-Plage, et une maison témoin peut être visitée, toujours au Bois-Plage.

Sous l’impulsion de Sébastien Lamit, nouveau président de l’association, d’Yvon Logiou et de Françoise Cotten, du Bureau, mais aussi

grâce à la participation active de plusieurs profes-sionnels des Salières qui se sont impliqués dans l’organisation, la communication, l’animation sur place et ont doté la tombola de nombreux lots, la soirée du jeudi 17 juillet a été une réussite, d’autant plus qu’elle fut organisée dans un délai très court. En effet, au moins 280 personnes : vacanciers, Rétais, professionnels, élus – dont le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette et les adjoints, Francine Cousot et Vincent Le Baron – sont venus chanter et danser sur les rythmes pop, rock & soul de l’ex-cellent groupe X-SO, complété par une buvette, un marché de nuit et une tombola, le tout installé sur l’ancien terrain de Latitude 46, mis gracieusement à disposition par Mr et Mme Joubert.Cette soirée festive venait clôturer la première journée commerciale du village des Salières, dont l’objectif était bien sûr d’accroître l’attractivité et la

fréquentation des commerces, mais aussi de fédé-rer les professionnels autour d’actions communes. Une grande première pour cette zone extra-muros de Saint-Martin, dont l’offre large et diversifiée gagnera encore en notoriété et bénéficiera à coup sûr d’animations de ce type. La dynamique ainsi créée et la légitimité qu’elle confère à l’association séduisent les professionnels : c’est ainsi que sur 52 commerces recensés, près de 40 y ont adhéré ou sont sur le point de le faire.Rendez-vous est d’ores et déjà donné pour la bro-cante de septembre 2014 et l’année prochaine, en juillet et en août 2015, pour deux nouvelles journées com-merciales et animations fes-tives. D’ici-là, n’hésitez pas à prendre le temps de flâ-ner au VA des Sa l i è r e s e t d’aller à la ren-contre de ses commerçants, artisans et profession-nels des services, qui vous accueilleront dans la bonne humeur tout l’été... et l’hiver venu, puisque la zone vit toute l’année.

Nathalie Vauchez

Commer-çants et artisans

ouvraient tôt ce matin du 11 juillet. Les étalages colo-rés s’instal-laient au long des rues piétonnes d’Ars-en-Ré, et l’on remarquait des participants également sur le port et dans la zone artisanale. Un nombreux public a répondu présent tout au long de la journée pour cette organisation de l’office de tourisme d’Ars-en-Ré, séduit par la qualité des prestations, l’élégance des étalages et l’offre commerciale très attractive. Il y en avait pour tous les goûts et tous les budgets. Les commerçants d’Ars en Ré et les commerçants non sédentaires se félicitaient de cette dynamique, poussée par les animations associées. Le clown bricoleur Yoyo avec sa flotte de vélos rigolos et ses facéties a amusé petits et grands toute la journée sur le parvis de l’église Saint-Étienne qui retentissait de nombreux rires. Spectacle assuré avec le talent de cet artiste généreux. La sonorisation mobile sur triporteur permettait de présenter au public produits et commerçants dans les meilleures condi-tions. Défi gagné pour Catherine Lesieur et l’équipe de l’office de tourisme qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour mettre en place cette braderie réussie et très fréquentée.

Michel Lardeux

Des compétences au service de tous

Installé à La Rochelle au tout début des années 2000, Lionel Coutier réussira très vite à se faire un nom dans la profession. Plusieurs de

ses premières réalisations ayant été largement médiatisées au travers de supports comme « Architecture à vivre », « Maisons et Travaux », etc.

Trois types de clientèle

Afin de répondre à une demande de la clientèle, l’idée de franchir le pont et de venir s’implan-ter dans l’île, si possible dans une commune centrale, vient aujourd’hui d’être transformée.Une clientèle diversifiée car l’agence travaille aussi bien avec des particuliers, résidents per-manents ou secondaires, souhaitant construire, agrandir, rénover, aménager intérieur comme extérieur ; qu’avec des professionnels pour réa-liser des bureaux, des cabinets médicaux, des magasins, des locaux professionnels d’entre-prises, etc.

Un troisième type de clientèle concerne les collectivités sur des programmes de loge-ments, la réalisation de crèches ou bien d’écoles, etc.

Une écriture architecturale multi-ambiances

Pour cela, l’agence met au service des clients l’ensemble de ses compétences : architecture et architecture d’intérieur, gestion et suivi des travaux, projets HQE (haute qualité environne-mentale), BBC (bâtiments basse consommation), passif (le zéro d’énergie).Côté architecture, l’écriture s’inscrit dans un style situé à la croisée des ambiances rétaise, maritime, voire industrielle, avec pour unique objectif que la réalisation du projet réponde pleinement à l’attente des clients.Pour « Ré Team design Architecte », plusieurs opérations sont actuellement en cours de

réalisation, à savoir des maisons particulières dans les communes du Bois-Plage, Saint-Martin-de-Ré, La Couarde et La Flotte.Avec le bailleur social Vilogia, 40 logements sont attendus au Bois-Plage sur des terrains acquis par la Communauté de Communes ; quant à la nouvelle carte relative au PPRL (plan de préven-tion des risques littoraux), elle permet à l’horizon de s’éclaircir quelque peu et de faire renaître un peu d’espoir chez les professionnels du bâtiment et de l’habitat.

Jean-Pierre Pichot

Ré Team Design Architecte 25bis route des Mille Fleurs 17580 Le Bois-Plage-en-RéTél. : 05 46 66 55 50 Courriel : [email protected] www.reteamdesign.com

Vacanciers et Rétais sont venus en nombre profiter du concert

Le groupe X-SO a été très apprécié

La foule Place Carnot

L’ensemble des professionnels remercient les élus et les services techniques de la commune de Saint-Martin, dont l’implication active a contribué à cette réussite.

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A S S O C I A T I O N SA N I M A T I O N S

1 4

P R O G R A M M E E S T I V A L – S A I N T - C L É M E N T

E N F A N C E

Un été animé

Rivedemômes : le festival de manèges à pédales

Un certain nombre d’animations et d’expositions se dérouleront à Saint-Clément-des-Baleines en août sous l‘égide de la mairie qui ne permettront plus de dire qu’il ne se passe jamais rien à Saint-Clément ! Voici leur programme.

Pour le plaisir de tous, les artistes reviennent avec leurs manèges à pédales, enchantés et musicaux.

Les animations

Le 7 août, un marché nocturne aura lieu sur la place de l’église avec des déambulations d’échassiers et à la nuit tombée un passage Show feu et artifices. Il sera possible de se restaurer sur le marché. Le 9 août, en bord de mer, près de

l’écluse de La Moufette, un feu d’ar-tifices sera tiré à 22h30. La soirée continuera avec un bal animé par Maxence et son pianiste sur l’aire de loisirs.Le 14 août, c’est un super concours de châ-teaux de sable qui aura lieu sur la plage de la Conche à partir de 14h avec la participation et l’aide d’un sculpteur sur sable. Il est nécessaire de s’inscrire à l’aire de loisirs. La remise des prix se fera sur l’aire de loisirs, lors d’un goûter offert par la municipa-lité, vers 17h.Le 15 août, Grande Bouvette à partir de 10h du matin avec participation du Comité des Fêtes Villageoises. Les ânes en culotte de Régis Léau seront présents et une démonstration de palets vendéens aura lieu avec une animation clown et jonglage. Il sera possible de se restaurer sur place dans le Clos de la mairie.Du 17 au 20 août, avec la partici-pation de l’Office de Tourisme, se

déroulera la 5e édition de Jazz au Phare pleine d’ambition et de nou-veautés. Le succès de cette mani-festation se confirmant d’année en

année, dès cette édition, la durée du festival s’al-longe à cinq jours au lieu de quatre, le nombre de concerts augmente pas-sant à 9 payants et 45 gratuits avec 130 musi-ciens présents.Le 13 septembre, un loto sera organisé par le Comité des Fêtes Villageoises dans la salle polyvalente à partir

de 20h. Renseignements à l’Office de Tourisme.

Les expositions

Depuis le 21 juillet et jusqu’au 12 août : une exposition de pho-tos sur les phares de Croatie dans la salle municipale, tous les jours de 11h à 12h30 et du 14 au 24 août, exposition des peintres amateurs « Les Marcambelles » dans la salle municipale.

Catherine Bréjat

Vous les retrouverez à côté de la salle des fêtes de Rivedoux, sur le boulodrome face au marché.

Le manège à légumes, le Bel imagi-naire, le manège à malices, le manège d’Emilia, le Tandem manège, et le manège surprise, animeront ce fes-tival dédié aux enfants de 1 à 12 ans. Patrick Nanot, l’ordonnateur de ce festival de manèges à pédales, et ses joyeux complices, vous attendent très nombreux pour vous faire vivre de grands moments de bonheur, pleins de sourires.Chaque année, Rivedemômes, séduit un large public d’enfants et leurs parents. L’accueil et le talent des artistes qui animent avec amour des manèges uniques, véritables œuvres d’art, participent à l’ambiance douce, festive et heureuse de ce festival origi-nal et joyeux. Les artistes savent par-tager et aiment voir pétiller les yeux des enfants ! Pour un forfait individuel

journalier de 6 E, les enfants accèdent à tous les manèges, pour une durée illimitée dans la journée, et à l’ate-lier maquillage. Les gourmands ne sont pas oubliés et pourront refaire le plein d’énergie avec le festival de crêpes et de rafraîchissements qui les attendent pour que la fête soit com-plète en famille. Ce joyeux événement culturel festif est soutenu par la ville de Rivedoux-Plage, la Région Poitou-Charentes, la Communauté de Communes de l’île de Ré, le Comité des fêtes de Rivedoux, l’Amicale laïque de Rivedoux, les magasins Leclerc de Saint-Martin et Intermarché de La Flotte. La joyeuse tablée conviviale des artistes de Rivedemômes est garnie pendant la durée du festival de mets magni-fiques offerts par le restaurant « le M », Bonnin traiteur, le restaurant « le Thétys », les fromages d’Harmony et Fred le Boulanger. La cave coopérative vinicole UNIRÉ offre le vin d’honneur.Rivedemômes, c’est unique, poé-tique et pas cher ! Papa ou maman y prendront les plus belles pho-tos de vacances de leurs chéru-bins ! Rivedemômes c’est TOP ! On adoooooooooore !

Michel Lardeux

D É C O U V E R T E

Loix : un carnet de croquis et d’exploration

L’idée de ce carnet de croquis est venue aux animateurs de l’Office de Tourisme loidais

lors de la journée des peintres 2013. Chaque année depuis dix-huit ans environ 150 peintres participent à cette journée, peignent sur place et proposent leurs œuvres à la vente. C’est parmi la production 2013 que le public a choisi les dessins, aqua-relles et peintures illustrant le « car-net de croquis et d’exploration ». L’idée était de créer un outil permet-tant de visiter Loix d’une autre façon et en particulier d’offrir aux enfants une manière ludique de suivre les visites des grands sans s’ennuyer.

Le carnet guide le promeneur à tra-vers Loix, indiquant les lieux à visiter, les connus comme les moins connus telle cette écluse à poissons La Verdonnais ou des ateliers d’artistes dont on n’aurait pas connaissance autrement. Les enfants y apprennent à connaître la faune et la flore spéci-fiques des marais, à savoir ce qu’est un amer ou à faire des nœuds de marin. Le guide est Olivier le Saunier, personnage déjà connu à travers la Chasse au Trésor du mercredi. Le résultat est un bel objet, qui une fois complété laissera un souvenir original et charmant des vacances à Loix.

Catherine Bréjat

L’orchestre Orphéon Célesta fera l’ouverture de Jazz au Phare le 16 août

à La Maline

Horaires d’ouverture des manèges à pédales : Le 29 juillet : de 17h à 20h et les 30 et 31 juillet de 11h à 12h30 et 17h à 20hTarif de 0 à 12 ans : 6 e le forfait journalier avec accès libre à tous les manèges, pour une durée illimitée dans la journée.

Le manège d’Emilia

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 15Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A N I M A T I O N S

P O U R N E P A S B R O N Z E R « I D I O T » …

Soleil, bains de mer, transats et... lectures

Deux communes sur l’île de Ré organisent des bibliothèques de plages.

Sainte-Marie : à l’initiative de Gisèle Vergnon, maire du village, la plage de Montamer et sa petite cabane surplombant la dune, seront le temps d’un été, entre autres acti-vités, des lieux de lecture gérés par la médiathèque en partenariat avec Christine Malbosc, l’organisatrice d’animations et de stages dans cette cabane préservée. Cette plage étant surveillée et facile d’accès, les bacs de livres sont installés sur le sable ainsi que sur la terrasse de 9h30 à 19h30. Cette initiative, basée sur la confiance, permet de choisir un roman, une revue, une bande dessinée le temps d’une après midi. Une centaine de livres sont ainsi à la disposition des lecteurs de tous les âges ; il est même possible d’emmener un roman pour en finir la lecture chez soi et le dépo-ser ensuite à la médiathèque ouverte tout l’été de 10h à 20h.

Le Bois-Plage, à la plage des Gollandières, propose également, à partir du 12 juillet, et cela pendant six semaines, chaises longues et lec-ture ; organisée par la bibliothèque municipale depuis quatre ans, c’est devenu une institution : un petit chalet est installé pour l’occasion dans lequel on peut y trouver un choix de deux cents livres, revues et brochures en tous genres, en fran-çais bien sur mais également en anglais et en allemand. Ainsi pour le plaisir de toutes et de tous, de 7 à 77 ans, la lecture à la plage pourra être de nouveau au programme pour les vacanciers fréquentant ces deux plages.

Patricia Plancoulaine

P R O G R A M M E E S T I V A L – L A F L O T T E

P R É - A C C U E I L T O U R I S T I Q U E – S A I N T - M A R T I N

Des animations comme s’il en pleuvait

À la rencontre des touristes

À la Flotte, tout est mis en œuvre pour que tous passent un été inoubliable. Les élus tout d’abord, mais aussi les commerçants, les institutions, et les associations s’investissent dans ce projet, en organisant des manifestations ou en permettant à d’autres structures de s’installer sur la commune.

Depuis le 1er juillet, l’Office de Tourisme de Saint-Martin a décidé d’aller au-devant des touristes grâce à une idée originale : deux tricycles se déplacent dans les rues de la capitale.

Une commune impliquée

Depuis quelques années, la mairie se démène pour offrir une pro-grammation journalière suffisam-ment diversifiée pour plaire au plus grand nombre. La musique sera une nouvelle fois mise à l’honneur avec nombre de concerts. Entre les diverses formations de jazz, har-monies et chorales, les groupes pop rock, de salsa, et de musique brésilienne, vous pourrez parfaire votre culture musicale tout en flâ-nant entre les étals du marché noc-turne. Le port sera également investi par des spectacles pour enfants, des braderies, un rassemblement

de vieux gréements, des cours de danse ou encore un karaoké géant. L’Abbaye, quant à elle recevra Les Nuits Romanes. La soirée des com-merçants organisée dans le mar-ché médiéval reste une des soirées emblématiques de l’été. Mais la soi-rée à ne manquer sous aucun pré-texte sera sans nul doute La Nuit Américaine et son feu d’artifice pyromélodique du 16 août.

Le patrimoine mis en avant

La Maison du Platin, de par sa com-pétence, proposera des activités pour tous les publics, qui permettront de découvrir le patrimoine naturel et culturel flottais de manière originale et amusante.Cette année, le Fort de La Prée, sous l’initiative de l’équipe culturelle, ouvrira ses portes aux enfants tous les mardis pour des ateliers ludiques en lien avec cette bâtisse chargée d’histoire.

Deux chapiteaux installés dans le village

Cet été Ophidie Circus a posé ses valises près du stade de rugby. La compagnie organisera des stages de cirque toutes les semaines pour les enfants de 5 à 17 ans. La grande nouveauté proposée par l’équipe sera l’initiation au trapèze ballant.

Les cours, ouverts à un public adulte et adolescent, sont adaptés à votre niveau. Le trapèze, suspendu à 5 m de haut, vous fera flirter avec les cieux, et vous pourrez atteindre une hauteur allant jusqu’à 8 m durant ce baptême des airs atypique.Les Cavaliers du Temps, compagnie familiale de cirque équestre, vous emmènera trois jours par semaine sur l’Île aux chevaux. Ce spectacle innovant, inédit sur le territoire rétais, vous transportera au temps des cor-saires pour une aventure palpitante, digne d’une grande production hol-lywoodienne. Le show réunissant 15 chevaux, issus de 5 races différentes, émerveillera petits et grands par sa technicité et sa poésie. Voltige, dressage en liberté, poste hongroise, haute école, acrobatie équestre, numéros comiques, jonglage avec épées et objets enflammés, rien ne sera laissé de côté. Toute la famille sortira des étoiles plein les yeux de cette épopée dont le plus beau trésor sera évidemment les liens créés entre l’homme et l’animal.

Lolita Prieur

Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin considère que le pré-accueil touristique est

important et que ces deux tricycles, avec casier à l’arrière, vont permettre d’aller à la rencontre des touristes et leur donner l’information et la documentation dont ils ont besoin. Cela fait longtemps qu’il souhaitait mettre en place avec l’Office de Saint-Martin un service de ce type pour lequel il fallait trouver de jeunes guides connaissant bien la commune et capables d’aider les touristes aussi bien pour découvrir son patrimoine que les orienter vers des boutiques ou restaurants. C’est un meilleur ser-vice, mais c’est aussi une manière de réduire le nombre de personnes fréquentant les locaux de l’Office pendant la haute saison. Les casiers contiennent de la documentation sur Saint-Martin ainsi que sur le reste de

l’île car les demandes des vacanciers concernent toute l’île. L’Office propose une documenta-tion élargie avec les incontournables que sont les horaires des marées, les pistes cyclables et les plans des communes.Julien et Jérémy, les deux pilotes de tricycles recrutés pour leur expé-rience, doivent faire circuler l’infor-mation dans les deux sens afin que les demandes soient étudiées par les membres de l’Office en vue d’amélio-rer le service. Les tricycles seront sur le terrain du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h40 à 17h30 ainsi que les jours fériés jusqu’au 31 août. On les rencontrera à des points stratégiques le matin à la plage de la Cible et vers les parkings Vauban, de la Courtine et du Cimetière. L’après-midi, après avoir à nouveau fréquenté le parking Vauban, ils pédaleront du côté de

Leclerc et d’Intermarché. La mesure est appréciée des touristes et d’ores et déjà les retours sont positifs en terme de service et d’image de marque. Ce dispositif pris en charge par la muni-cipalité a un coût qui reste maîtrisé : un accord a été trouvé avec un loueur de cycles et il ne reste en charge que la rémunération des jeunes conducteurs. Il faudra sans doute tirer les enseigne-ments chiffrés de la saison avant de proroger l’opération.

Catherine Bréjat

Julien et Jérémy vont à la rencontre des touristes avec leurs tricycles

Lecture proposée de 7 à 77 ans

« Les Cavaliers du temps » en action

Retrouvez le planning détaillé des animations sur notre site internet realahune.fr

Retrouvez tous les événements de l’été dans la rubrique Agenda de www.realahune.frLE Site d’actualité et d’information de l’île de Ré

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 1 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

E N F A N C E

E X P O S I T I O N

A C C U E I L D E L O I S I R S

Des petits formats, de grandes causes

Lutins du Phare : une solution rapidement mise en place

Quelques 36 exposants s’étaient donnés rendez-vous à la salle communale de la place des Tilleuls pour la première des deux expositions estivales de l’association « Île, Art et Culture ». Cette exposition est limitée aux petits formats, 27 x 22 cm pour les peintures et 20 cm pour les sculptures. Toutes les œuvres exposées étant vendues au prix unique de 70 e, une partie de cette somme sera reversée à l’association « Les Enfants du Désert ». « Un petit format œuvre pour

de grandes causes »Cette association de bénévoles vit et évolue grâce aux dons et a pour vocation de subvenir du mieux

possible aux besoins alimentaires et sanitaires des jeunes enfants des zones de guerre de Mauritanie, aban-données par le tourisme, l’économie et le développement. Se faire plaisir

en achetant une œuvre est aussi le moyen d’aider un de ces enfants à survivre, une bouillie et un suivi médical reviennent à 6 E par mois et par enfant.En août, les dons iront à une autre association rétaise, « La tête dans les nuages », qui œuvre en faveur des enfants et adolescents en difficulté d’apprentissage. Par le soutien à la « parentalité » et la création d’une classe alternative, cette association de parents rétais doit permettre à leurs enfants diffé-rents de renouer avec leurs potentia-lités individuelles, de favoriser l’accès aux savoirs et à l’insertion sociale et professionnelle.Ainsi, les Rétais résidents ou estivants soutiennent un enfant quelque part dans le monde.

Patrice Pozzi

Àla suite de la liquidation judi-ciaire de l’association Les Lutins du Phare le 11 juin

dernier, les communes de Saint-Clément-des-Baleines et des Portes-en-Ré ont fait diligence pour qu’une nouvelle structure ouvre ses portes le 7 juillet. La nouvelle équipe en place aux Portes, et en particulier Élisabeth Bidard, a travaillé sans relâche pour que cela soit possible avec Laurence Plaire en charge du dossier à Saint-Clément. Un ALSH (Accueil de Loisirs Sans Hébergement) a donc été mis en place par la commune des Portes en accord avec celle de Saint-Clément, qui peut accueillir une trentaine d’enfants.

La nouvelle directrice Nirvana Morel, demeurant à Saint-Clément, a pris son poste avec beaucoup d’enthou-siasme et sera assistée par deux ani-matrices en juillet et août, une jeune fille de Saint-Clément et une autre venant du continent. Le recru-tement d’un poste d’animatrice à l’an-née est prévu pour le 1er septembre. L’accueil se fera dans les mêmes locaux que précédem-ment, c’est à dire ceux de l’école des Portes. La création d’un SIVOM (syn-dicat Intercommunal à vocation mul-tiple) avait été envisagée mais aurait

nécessité trois mois pour obtenir l’agrément d’où dans l’immédiat une convention avec la Direction dépar-tementale de la cohésion sociale

(DDSC) et la CAF, mais on reste sur le même type de structure intercommunale.Un budget prévi-sionnel est en cours d’établissement, mais il est déjà fixé que la

répartition des charges se fera à part égale entre les deux communes et les règlements interviendront à la suite d’une facture trimestrielle avec justificatifs qu’il s’agisse du person-nel ou des frais de fonctionnement.

Cela évitera les problèmes rencon-trés précédemment lors de demande d’augmentation de la subvention de Saint-Clément non étayée par des chiffres. Il est important, pour l’une et l’autre commune, que ce centre fonc-tionne bien et de manière pérenne car il assurera à la rentrée la garde périscolaire du matin et du soir et interviendra pour les Temps d’activités périscolaires (TAP) dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.Le matériel ayant été repris dans le cadre de la liquidation judiciaire, tout don de jeux en bon état sera apprécié.

Catherine Bréjat

Exposition « Les petits formats »

36 peintres et sculpteurs étaient présents pour la première exposition

Renseignements : 05 46 09 00 97

Le Coin de la Communauté de Communes

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

L O I S I R S

17

D É C O U V E R T E S I N S O L I T E S D A N S L ’ Î L E D E R É

A N I M A T I O N S S P O R T I V E S

Canoë dans les marais : entre rêve et réalité

L’été sera sport

Cette entreprise « Absolument Canoë » porte bien son nom lorsque l’on rencontre Jean-

Michel Arnoult et qu’il parle avec passion de son métier : « donner du rêve à ses clients ». C’est en 2001 qu’il a eu l’idée de faire découvrir les marais « autrement », au ras de l’eau, au fil de l’eau, à bord de ses embar-cations, il veut apporter du rêve et tout faire pour qu’il devienne réalité. Diplômé d’État, il a été l’entraîneur de grands champions mondiaux dans cette discipline ; à présent, il désire guider son public, lui faire découvrir

la nature en sortant des sentiers bat-tus, tout simplement par générosité, par pure gentillesse, mais toujours et avant tout, avec une pointe d’hu-mour. À peine embarqué à bord d’un canoë, gilet de sauvetage sur les épaules, nous sommes au niveau de l’eau, de la flore et de la faune, et cela rend très humble ; on ne fait qu’un avec les éléments naturels, on se fond dans le décor et à cet instant la magie opère, Jean-Michel vous prend par la main et vous guide dans son univers qu’il aime tant. On se laisse bercer par le doux balance-ment du canoë et le clapotis de l’eau sur les pagaies. Il faut ramer bien sûr mais doucement, en harmonie, tous dans la même direction, celle que Jean-Michel nous invite à découvrir. Parfois, on stoppe les embarcations sur la rive et tous groupés autour lui, il raconte, interroge, fait participer ses clients : pourquoi le clocher d’Ars que l’on aperçoit au loin est-il noir ? Un rappel des invasions dévastatrices

et leurs influences sur la configuration du paysage, les différentes îles qui composaient Ré, autant d’anecdotes croustillantes qui pourraient même faire oublier de ramer, surtout quand il évoque la légen-daire « Dame Blanche » des marais visible que la nuit... Dans ce chenal de Louzon, frontière entre La Couarde et Loix, il nous apprend à écouter, à entendre, à tou-cher l’argile des rivages et même à goûter certaines plantes. Jean-Michel Arnoult est passionné par l’histoire de l’île de Ré, sa géographie et, les pieds dans l’eau, il vous raconte, vous donne comme en cadeau un voyage de rêve qui devient réalité, dans les marais avec leurs parfums, leurs odeurs, leurs lumières, leurs magies et leurs mystères qu’il vous invite à partager.

Patricia Plancoulaine

Le 3 août, rendez-vous aux Foulées Ré’thaises

Après l’annulation des 15 km de Saint-Martin, les Foulées Ré’thaises prennent du galon en devenant la course de l’été pour tout coureur passionné qu’il soit amateur ou professionnel. Toujours trois courses proposées, 10, 5 et 2 km. Et parcours habituel dans les rues du Bois-Plage et les bois bordant les vignes. Cette année, l’association organisatrice innove en ouvrant la course de 2 km aux per-sonnes handicapées. Tout a été prévu pour accueillir les fauteuils roulants et ainsi permettre à tous de participer.

Le 8 août le Stade Rochelais s’invite à Rivedoux

Le Beach Rugby Tour du club roche-lais passera sur l’Île de Ré, ce sera l’occasion pour les plus jeunes (5 à 14 ans) d’être initiés aux techniques de base du rugby, et à leurs aînés de s’affronter dans un tournoi de touché 4 contre 4 sous les yeux de leurs idoles.

Des initiations pour les curieux

Le 29 juillet, la journée Stand Up Pour Ta Plage au Bois-Plage sera l’occasion de s’initier au Stand Up Paddle, et à ses dérivés, randonnée, fitness, yoga.

La journée sera ponc-tuée de démonstrations par des professionnels, et d’animations visant à sensibiliser à la protection du littoral. Le tout se clô-turera par un apéritif et un concert. À Loix, les enfants pour-ront s’initier lors d’un cours d’1h30 aux rudi-ments du yoga. Aurina Collet, professeur diplômé en formation permanente, animera également du 11 au 15 août un mini stage pour les adultes, adapté à tous les niveaux, dont le thème sera l’axe central du corps. Vous apprendrez à travailler votre posture et votre respi-ration en accord avec votre mental, selon les techniques du yoga classique.

Quand sport rime avec humour

Le 5 août, le triathlon sera revisité en trois épreuves décalées. Les équipes de deux s’affronteront dans une course de relais dont l’objectif sera de faire tomber le moins d’eau pos-sible du pot accroché à leur ceinture. L’épreuve de natation verra les deux coéquipiers attachés par un pied l’un à l’autre, et la compétition « cycliste » consistera à faire avancer un pneu avec un bâton. Fou rire garanti. Venez regarder la régate des Objets Flottants Non Identifiés du 17 août

à Ars, vous ne le regretterez pas. Les associations et commerçants du vil-lage ayant fabriqué des bateaux plus qu’atypiques, s’affronteront dans le bassin des optimistes, accompagnés par les chants de marins des Gaillards du Pertuis. Des clowns feront l’ani-mation, et un jury sera désigné dans le public. Mais encore...

L’île de Ré fait la part belle aux sportifs en herbe ou aguerris qui trouveront leur bonheur parmi les divers tournois de pétanque, tennis, beach-volley, foot à six, et les régates, territoire îlien oblige, qui se déroule-ront tout au long de l’été.

Lolita Prieur

Ses « voyages » sont organisés en col-laboration avec l’Office de Tourisme de Loix qui gère les réservations. L’été, trois ou quatre balades sont program-mées, par semaine. Il est conseillé de réserver. Office de Tourisme : 05 46 29 07 91

Jean-Michel Arnoult distribuant des « herbes » des marais pour dégustation

Un voyage de rêve dans les marais

Les Foulées Ré’thaises

Tout l’été, découvrez l’île de Ré de façon insolite, hors des sentiers battus, avec Ré à la Hune. Après les balades en forêt, nous vous proposons une escapade en canoë.

Si pour certains, la période estivale signifie farniente, pour d’autres elle est propice à la pratique de leur passion et à la découverte de nouvelles disciplines. Ré à la Hune propose aux amoureux de sport sa sélection d’événements incontournables de l’été.

Retrouvez le détail de la program-mation sur notre site realahune.fr

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 1 8 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A S S O C I A T I O N SÉ Q U I T A T I O N

L E C E N T R E É Q U E S T R E D E S É V I È R E S

Tout cavalier y trouvera son bonheur

Les Évières, c’est aussi l’histoire d’une famille, les Fenioux, qui depuis 1962 réside dans la ferme

des Evières (lire portrait de Raymond Fenioux sur www.realahune.fr). Quant à la vocation équestre du site, elle débute avec le boom du tourisme dans l’île.En 1979 Raymond Fenioux monte une « ébauche » de haras avec une trentaine de chevaux dont une vingtaine de poneys. Les balades rencontrant au fil des ans un succès grandissant, il décide de développer l’affaire en proposant des pensions développement et formation.Sophie a 26 ans quand en 1998 son père lui laisse les rênes des Évières.Elle crée une école d’équitation et très

rapidement le centre équestre participe à ses premiers championnats de France en épreuves « club ». En parallèle, les activités touristiques se poursuivent : balades sur plage, en forêt, stages, etc., et d’année en année, le centre accueille de plus en plus de chevaux en pension à l’année ou de passage.Depuis 2010, compte tenu du déve-loppement du centre des Évières, une formation professionnelle a été mise en place, accueillant non seulement des élèves moniteurs, dont Sophie Ganteille (diplômée) et Marie Vauclair (formation en cours) mais également des élèves en Bac Pro. La bonne santé du centre a permis de pérenniser l’emploi de Sophie Ganteille qui, en octobre prochain (pour lui permette d’intervenir dans la catégorie « amateur ») repartira sur un DEJEPS (Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) option sauts d’obsta-cles, avec pour coach Olivier Pain, en charge de la catégorie « Pro » dans les disciplines que sont le saut, le dressage et le complet.

Des animations convivialesLa randonnée du 1er novembre 2013 avec couchage à Ars sous la yourte a laissé des souvenirs inoubliables aux 14 participants, de même que le retour avec ses 23 kilomètres de balade sur la plage à marée basse.L’an passé, la sortie annuelle des Évières avait eu pour cadre le Jumping international de Bordeaux. Le 14 juin

dernier, empruntant le « Magic’Bus », c’est au Cadre Noir de Saumur que les 26 « élèves » adultes et ados sont allés se rendre compte de ce qu’est le dressage de haut niveau. Objectif avoué par « les deux Sophie », « leur montrer tout ce l’on peut faire et obtenir de la part des chevaux ». Une journée bien remplie avec visite de

l’École Nationale d’Équitation, repas pris au restaurant du Cadre Noir et en soirée spectacle gala : « Danse avec le Cadre Noir ».Le 5 juillet dernier s’est tenue la fête annuelle du club avec des car-rousels musicaux : les shetlands sur le thème Coupe du Monde, les adultes en tenue de concours sur des musiques classiques et les ados sur de la musique brésilienne. Après une démonstration très ludique de sauts d’obstacles, les 70 élèves et cava-liers ayant participé à cette journée se sont tous occupés des chevaux avant de se retrouver autour d’une paëlla gigantesque.

Jean-Pierre Pichot

Après l’épisode du CADIR (Comité pour l’Aménagement et le Développement de l’île de Ré) au début des années 70, le rachat du domaine par le Conservatoire du Littoral en 1982, et le souhait de l’entraîneur Alain Royer du Pré en 2002 d’y installer ses chevaux de course, la situation aux Évières aujourd’hui y est plus sereine.

Avec le Centre des Évières, au Bois-Plage, Ré à la Hune entame une série sur les centres équestres de l’île de Ré.

• L’été, les activités sont surtout tournées vers les stages (du lundi au vendredi inclus) et les promenades.

Pour les adolescents (8/16 ans), stage de 9h45 à 12h30. Au programme, en privilégiant la technique : dressage, obstacles, promenades.

Pour les petits (4 à 7/8 ans) à shetland, stage sous forme ludique de 10h30 à 12h30 avec promenade.

• Toute l’année : Des cours particuliers sont proposés tous les matins. Des sorties plage le matin

avant 10h entre les Gouillauds et les Grenettes. Pour cavaliers confirmés. Des cours collectifs par groupe de 8, tous les après-midi à partir de 17 heures.

ETÉ COMME HIVER, TOUT CAVALIER TROUVERA SON BONHEUR

La ferme des Évières

Sortie au Cadre Noir de Saumur

Sophie Fenioux (à gauche) et Sophie Ganteille

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 19Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

Z A P ’ A R T S

E X P O S I T I O N – S A I N T - M A R T I N

Galerie Glineur : un été tout en contrastesGordon Hopkins nous revient cet été à la Galerie Glineur avec une quinzaine de tableaux issus de sa maturité lumineuse. La nature est omniprésente et les formes que l’on retrouve sur les toiles sont celles de son jardin imaginaire  : végétaux, feuilles et fleurs de couleurs éclatantes et gaies rappelant qu’Hopkins, avant de se consacrer totalement à la peinture, fut architecte paysagiste.

D’autres toiles, plus abstraites, reprennent à l’infini un même motif rythmant la toile et lui

insufflant une vibration allègre. Il aime en jouer. Son travail évolue un peu plus actuellement vers l’abstrait ; il s’agit en fait d’un besoin vital qui le fait aller du figuratif à l’abstrait et vice-versa, d’une approche diffé-rente des mêmes thèmes pour mieux appréhender le monde. La lumière de la Californie, où il vécut, reste dans sa mémoire et inonde son travail. Il a une manière particulière de la travailler qui la fait sourdre directe-ment de la toile et sa technique de superposition de couches de cou-leurs fortes à l’huile sèche en bâtons, amplifie la profondeur de ses créa-tions. Certaines des toiles exposées s’apparentent à une époque anté-rieure, où la couleur se cachait sous le noir, donnant à celui-ci une matière exceptionnelle. Sous une apparente

démesure de couleurs et de formes, la composition de ses toiles est extrême-ment rigoureuse et son tra-vail reflète sa personnalité solaire et sa joie de vivre. « La création, dit-il, est pour moi une expérience positive et j’espère transmettre tout cela à travers mes œuvres. »À partir du 26 juillet, « L’Esprit du Mur » sera à nouveau présent dans la galerie. Le duo franco-alle-mand Geza Jäger et Cherif Zerdoumi a toujours été concerné par le monde de l’art. Ils se sont rencontrés en 2002 et c’est à Berlin

qu’est né le concept « esprit du mur ». Les publicitaires, comme les politiciens, connaissent l’impact des messages inscrits sur des panneaux ou murs publics. Cherif et Geza s’em-parent des messages publicitaires dont ils font un matériau esthétique et réalisent des murs imaginaires sur bois. Le duo travaille à Boissezon, dans le Tarn, dans une usine désaffectée où il stocke l’énorme quantité d’affiches publicitaires des années 80-90 qu’il utilise comme matériau artistique. Il tra-vaille à quatre mains, cha-cun intervenant sur le travail de l’autre jusqu’à ce que le but recherché soit atteint. Le résultat est un mélange de techniques exprimant à tra-vers l’actualité contempo-raine des sentiments forts.

Cherif et Geza vivent et peignent dans un lieu spartiate, loin des bruits de la ville, même si leur style de peinture évoque un art urbain. Leur contact avec la réalité, leur question-nement sans détour, leur manière à eux de prendre le pouls de ces grands espaces urbains et leur humour cor-rosif touchent le spectateur qui en redemande. Chaque tableau se ter-mine par un pochoir au nom de KRM où figure un chien en marche. KRM est leur signature.

Catherine Bréjat

Galerie Glineur Place de l’Église Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 09 10 90 Port. : 06 80 43 70 63 www.galerieglineur.com

« Jongleur » – Cherif et Geza – 125 x 122 cm

« Vase from Los Angeles » – Gordon Hopkins – 120 x 120 cm

Cherif et Geza : exposition du 26 juillet au 4 août

Vendredi 25 juillet à 21h : Bratsch, Musique du MondeBratsch, ce sont cinq musiciens venus d’horizons différents et surtout ouverts à des rencontres musicales riches et diverses. Leur musique est colorée, ins-pirée des multiples influences cultu-relles de l’Europe centrale et souvent qualifiée de musique tzigane, sans doute par facilité. Compositions per-sonnelles jazzy, souvent nostalgiques, parfois humoristiques, avec un swing toujours présent. Avec eux, on voyage; on passe d’un univers mélancolique à des refrains festifs. Leurs chansons sont interprétées tantôt en français, tantôt en grec, tantôt en rom et à chaque fois nous transportent dans des contrées lointaines.Tarfis : 10 € / 15 € / 20 €

lundi 4 août à 21h : Fills Monkey, Incredible Drum ShowUn spectacle humorythmique, à l’anglaise, drôle, original et ultra rythmé !Les Fills Monkey ?... Ce sont deux sales gosses en culotte courte qui tapent sur n’importe quoi, avec n’importe quoi. Tantôt poètes rêveurs, tantôt bat-teurs-héros, les « Fills « débarquent d’une planète où l’on ne pense, ne respire et ne s’exprime qu’en rythme. Les Fills Monkey ne jouent pas de la bat-

terie... Ils jouent avec !Nul besoin d’être fan de batterie ! Doté d’une ima-gination décon-certante, le duo de batteurs formé par Yann Coste (ex no one is inno-cent) et Sebastien

Rambaud (ex JMPZ) vous entraînera dans leur tempo avec une énergie rock et un humour qui vous fera presque oublier la précision exceptionnelle de leur jeu.Incredible Drum Show est un spectacle anti morosité complètement frappé pour un public, international, de 7 à 77 ans. Un spectacle idéal pour une sortie en famille ou entre amis. Venez recharger vos batteries !Tarfis : 10 € / 15 € / 20 €

C U L T U R E

Programmation La Maline

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr2 0

J E U X D E L’ É T É1

Les mots croisés de JPP

1 2 3 4 5 6 7 8 9 101

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Horizontalement : 1. Mieux vaut l’être que l’avoir. 2. Devin des entrailles. 3. Arecenser. Lave hawaïenne. Chaleurs. 4. Pipes pour têtes de Turcs. 5. Donnentsatisfaction. Entament l’armée. 6. Evasion. Célèbre pour son pin. 7. Arrose Mende.Sanctifié. 8. Ni rez-de-chaussée, ni premier. 9. De l’expéditeur au destinataire sanspasser par la Poste. Donne la vigueur. Promesse d’île. 10. 3 ti, 3 ta, 3 ti. On en joue.

Verticalement : 1. Prédateurs d’hommes-sandwiches. 2. Belle jeune fille desmontagnes. Dans la langue originelle. 3. Conflit. 4. Traditions. Précisent les grades. 5.Donnent de la carrure. 6. Calcaire dur à grains fins. Pas totalement gris, mais la têteà l’envers. 7. En puce. Conducteurs de courant. 8. A l’origine de l’agriculture. 9. Ontsigné peintures et films. 10. Garantie d’authenticité.

Horizontal : 1. Mieux vaut l’être que l’avoir. 2. Devin des entrailles. 3. À recenser. Lave hawaïenne. Chaleurs. 4. Pipes pour têtes de Turcs. 5. Donnent satisfaction. Entament l’armée. 6. Évasion. Célèbre pour son pin. 7. Arrose Mende. Sanctifié. 8. Ni rez-de-chaussée, ni premier. 9. De l’expéditeur au destinataire sans passer par la Poste. Donne la vigueur. Promesse d’île. 10. 3 ti, 3 ta, 3 ti. On en joue.

Vertical : 1. Prédateurs d’hommes-sandwiches. 2. Belle jeune fille des montagnes. Dans la langue originelle. 3. Conflit. 4. Traditions. Précisent les grades. 5. Donnent de la carrure. 6. Calcaire dur à grains fins. Pas totalement gris, mais la tête à l’envers. 7. En puce. Conducteurs de courant. 8. À l’origine de l’agriculture. 9. Ont signé peintures et films. 10. Garantie d’authenticité.

Énigme au jardin par Philbar

Mots croisés n° 1 de JPP

GRILLE SUDOKU 騁

14 - 6 Calcul

馥 par LM

1 9 4 5 75 7 99 6 1 5

5 1 88 9 1 5 3 7 23 9 1

9 4 8 6 1 37 9 5

6 2 3 4 9

Sudoku n° 1 par ML

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 21Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

J E U X D E L’ É T É

Jeux des 7 erreurs par Rémy

Énigme au jardin par Philbar

Mot clé par Philbar

Humour par Rémy

GRILLE SUDOKU 騁 14 -7 Calcul 馥 par LM

4 2 6 7 35 1 98 9 7 5 1 4

4 18 6 5 2 4

6 96 8 5 3 4 24 9 5

7 3 4 8 9

Sudoku n° 2 par ML

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr2 2

J E U X D E L’ É T É2

Les mots croisés de JPP

1 2 3 4 5 6 7 8 9 1011121314151

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

Horizontalement : 1 . Retournées profondément. Sous le veston. 2. Gestesfootballistiques. Allez. Parie d’Abraham. 3. Profond dégoût. Peut être d’astéroïdes. 4.D’un auxiliaire. Se répandent. Voyelles. 5. Dépôt. Canal évacuateur. Berge. 6.Eléments d’un test. Regret. 7. Négation. Produit du chêne. Pas clean. 8. Etoffes.Perroquets. 9. Patrimoine héréditaire. Rend la partie nulle. Septième de gamme. 10.Soigneur. Prêtresse. Servent au stockage. 11. Baigne Thessalonique. Adjectifpossessif. Mathématicien norvégien.

Verticalement : 1. Ingrédient de crème. Largeur. 2. Ne tue pas que les mouches !Engendre un effet comique. 3. Chassée. Abandonne. 4. Richesses. On peut laperdre. 5. Accueille l’œuf. Prescription. 6. Mieux qu’une pleureuse. Gouvernail. 7. Enla matière. A prendre au sérieux. Triste souvenir. 8. Molécule. Triste souvenir. 9.Messieurs. Dans les voiles. 10. Du 6 ou du 8. Légère. 11. De robe, de mer, etc.Finlandais réputé. 12. Qui est à l’appareil ? Société anonyme. 13. Passer la brosse àreluire. 14. En Haute-Normandie. Déesse. 15. …à la douzaine. Croûte continentale.

Horizontal : 1. Retournées profondément. Sous le veston. 2. Gestes footballistiques. Allez. Parie d’Abraham. 3. Profond dégoût. Peut être d’astéroïdes. 4. D’un auxiliaire. Se répandent. Voyelles. 5. Dépôt. Canal évacua-teur. Berge. 6. Éléments d’un test. Regret. 7. Négation. Produit du chêne. Pas clean. 8. Étoffes. Perroquets. 9. Patrimoine héréditaire. Rend la partie nulle. Septième de gamme. 10. Soigneur. Prêtresse. Servent au stockage. 11. Baigne Thessalonique. Adjectif possessif. Mathématicien norvégien.

Vertical : 1. Ingrédient de crème. Largeur. 2. Ne tue pas que les mouches ! Engendre un effet comique. 3. Chassée. Abandonne. 4. Richesses. On peut la perdre. 5. Accueille l’œuf. Prescription. 6. Mieux qu’une pleureuse. Gouvernail. 7. En la matière. À prendre au sérieux. Triste souvenir. 8. Molécule. Triste souvenir. 9. Messieurs. Dans les voiles. 10. Du 6 ou du 8. Légère. 11. De robe, de mer, etc. Finlandais réputé. 12. Qui est à l’appareil ? Société anonyme. 13. Passer la brosse à reluire. 14. En Haute-Normandie. Déesse. 15. …à la douzaine. Croûte continentale.

par Philbar

Mots croisés n° 2 de JPP GRILLE SUDOKU 騁

14 - 8 Calcul

馥 par LM

1 2 3 6 76 1 2 3

7 1 2 3 62 3 4 7 96 8 2 3 4

2 3 43 4 5 7 8 9

3 4 59 3 4 5 8

Sudoku n° 3 par ML

Labyrinthe par Rémy

par Philbar

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 2 3 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 6 23Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

J E U X D E L’ É T É

Feuille1

Page 1

4 2 19 6 8 5 7 33 5 72 1 4 8 9 66 8 9 7 3 5 1 4 25 7 34 2 1 9 6 88 9 63 5 7 2 1 42 1 46 8 9 7 3 59 6 8 5 7 3 4 2 11 4 28 9 6 3 5 77 3 5 1 4 2 6 8 9

Sudoku n° 2

Feuille1

Page 1

1 2 34 5 6 7 8 94 5 6 7 8 9 1 2 37 8 9 1 2 3 4 5 62 3 4 5 6 7 8 9 15 6 78 9 1 2 3 48 9 12 3 4 5 6 73 4 56 7 8 9 1 26 7 89 1 2 3 4 59 1 23 4 5 6 7 8

Sudoku n° 3

Feuille1

Page 1

1 2 39 4 5 8 6 74 5 63 7 8 2 9 17 8 96 1 2 5 3 45 6 71 2 3 9 4 88 9 14 5 6 3 7 22 3 4 7 8 9 6 1 59 4 8 5 6 7 1 2 33 7 28 9 1 4 5 66 1 52 3 4 7 8 9

Sudoku n° 1

Solution

1 2 3 4 5 6 7 8 9 101 COQUELUCHE2 ARUSPICE S3 NEE AA RUT4 NARGUI E A5 IDEALS ARM6 BELLE ALEP7 A LOT BENI8 L ENTRESOL9 EV SEVE IL10SOS SISTRE

Mots croisés n° 1

Solution

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11121314 151 LA BO UR E ES GILET2 AM OR TI S ITE OUR3 NA US EE CEINTURE4 ON T RU M EURS AEI5 LI E UR E TRE AN Z6 IT EM S N OSTALGIE7 NE A T A N SALES8 E CI LI C ES LORIS9 G EN OM E PAT SI10LA D IO SILOS A11EG EE N O S E ABEL

Mots croisés n° 2

Solutions des jeuxMot mystère par Philbar

Page 20 Au jardin : gants : ANT – pioche : IOCHE – bretelles : BRE – bouton : TON = Pertuis d’Antioche et pertuis breton

Page 21 Tout en Ré : mer – cycle – bateau – digues – plages – salicorne – rocher – écume – sable – couteau – mouette marée – sel

Jeux des 7 erreurs : 1. Le voilier dans la fenêtre. 2. Le voilier sur l’affiche. 3. Le fil du téléphone. 4. Le col de chemise. 5. La pointe du crayon. 6. La poignée de la fenêtre. 7. Le verre de lunette.

Page 22 Rébus force 2 : Nombre de citadelles ont été bâties sous Vauban.

Au rond-point : Saint-Clément – Les Portes – Loix – Saint-Martin – La Flotte – Rivedoux – Sainte-Marie – Le Bois-Plage – La Couarde – et Ars (en référence).

Page 23 À l’étal : moules – abricot – raisins – chou – huîtres – espadon – dorade – esturgeon – lieu – artichaut – frisée – lotte (baudroie) – oignon – thon – tomate – épinard = Marché de La Flotte

Station-service

Route de Sainte-Marie LE BOIS-PLAGE, en libre-service 24h/24

Ouvert en continu du lundi au samedi

de 8h à 20h

Le dimanche de 8h à 13h

LE BOIS-PLAGEPlace Raymond Dupeux – 05 46 09 22 82

LA COUARDE-SUR-MER27 avenue du Mail – 05 46 29 83 11