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Soixanto-Mz^ ^o 269 ABONNEMENT CINQ centunes le Numéro Jeudi 19 Novembre 1914 l? f Trois . nois..4.;,r., 4.50 INSERTIONS Annonces, la ligne 0.ii5 Réclames, 0.30 Faits dlvere, о 0,50 JoumaJ PoliUquei, Littéraire,^ ¡d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires^^ élc d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LEb JOURSj LE DLMANCHLCÎEXCEPTÉ jooaaemeijt est r.eçOiUvçlé d'omce »1, 'Expiration, les 1 «• no'ne son t pas rí?úséí.-La (luittanceestprésentéeil'abonnésans dérangement pr lui. ВЮМАЮЖ s A. PLÂCi: »11 MARCHE-NOIR. SAUMUR TfcLEPHONE 1-»B LM aboBB*msnU et lu inierQoBi delvesl ttrt payé! L'ÉCHO'igSAUMUROIS publie скадЦ'в jour toutes les dépéohes ' ' ' " I I- U . 1 . . . J . ^ Л . , . , olficiellss de la matinée. Li simiTM Partout notre oïïmme obtient d'heureux résultats. Dans le Nord Fennemi luit ses tranchées inondées. Ea Argonne nos tronpes anéantissent d'autres trsMhéñB .allmandes à F aide de mines. Pans la région de Saint-Mihiel Nous nous iommes e.ojparés des.pre- mières mais'jDS liu VI lige de Chi.uvoQ- ii '.uri (caserLfe da la };arn!Sou de Saiot- iMihie!) ; ce village consiilue le s< ui p iot ¡d'appui eocure tenu par les Al!omauds sur la rive gaactia do la Me.uj.e daus •cetie région. So.rje re'te du,ir.j,Ql, rieo :d'iujp.ortaDl làsigQalt-r. .* * MERCREDI mai.in, 18 novembre. "Notre offensive est partout couronnée de succès Aux dernières nouvelles, l'ennemi a renouvelé, à l'est et au sud d'Ypres, des attaques qoi n'ont pas modiflé la si- tuation. L'impres.sion est satisfaisante. Depuis deux jours, nous avons enre- gistré des progrès plus ou moins mar- qués,^ partput oii nous' avons attaqué, à Hetsas, sur l'Yser, entre Armentières et Arras, dans la région de Vail.iy, dans-: l'Argonne el sur les Hauts-de-Meuse. MARDI snir, 17 novembre. En Belgique A Nieuport, devant Dfxuiude, et dans là région d'Yores, la .caoo.noade a repris plus violente que les jours précédents. Sur .le caoal, au sud . de .iDixaiu^ie, une action ide ^ notre artillerie a .J^rrêté lB,sira.vai|?, qu'exéc.ujâient les Allemands, pour s'opposer à rinondatio.n- L'enuemi a diî évacuer une partie de s«!.'trancbees inondées. Deux attaques de l'iafanlerie alleman- de,-one.au-sud de-Bixscboote. l'autre an ijtid.d'Y^rjes ontéchoué. Niius avons a argué des progrès entre Bixscbootp et le canal. Entr.e -Armentières et la Bassée Lutle d'artillerie particulièrement vive. Sur TAisne Des fraclion&.allemaDdes, essayant de passer la rivière à proximité de Yailly, ont. élé refoulées ou détruites. ' Snr nos positions de la rive droite, en amont de'Vailly, violente canonnade, ainsi que dans. lar>régi<?n de ..Reims ; quelques obps sont encore tonabés dans 'la ville. En ^Argonne ./Auciijne,,acii(^n d'iulàoierie.Noos ^yoDS .liait sauter à mines, an certain nombre de tranchées ailleinao les. Sur les Hauts-de-Meuse Au sud de Verdun, nous avons eocore 'Mftacd>»ur.pUisieurs puifits. ALBERT I er Paris, sous le ciel triste et pluvieux, s'est pavoisé des cou- leurs belges, depuis son Hôtel- de-Ville jusqu'aux plus humbles maisons et jusqu'à la fenêtre de Jenny l'ouvrière, qui n'a pas manqué d'envoyer ses vœux au Roi-soldat, dont toutes les Fran- çaises, en tout bien tout honneur., sont éprises. C'est le chevalier du Droit, le paladin de l'Honneur qui les enthousiasme, et quel cœur généreux ne serait brûlant d'admiration pour le geste héroï- que de ce Roi et de ce peuple ? .Maigji.d'.fti.Ueui's, Je .souyeair qiie Paris a gardé du jeune monar- que,ne nuit pas à l'enthousiasme. On l'acclama en 1910, grand, blond, coloré, les yeux bleus limpides et riants (« les yeux des Orléans ») et il gagnait tous les cœurs par son expression de franchise et ,de bo^té et par la simplicité de ses manières. -A côté de lui,, la reine Elisabeth, gracile et charmante, le sourire éclairé d^e j oie. Cette gracieuse ,et délicate figure est encore à coté du Roi, mais cette fois sous le ciel enfumé par le canon et em- Jjiasé par les,incendies. La simplicité des manières de Roi... Elle était parfaite. Dans cette Allemagne forma- liste et morguée où il ne revien- dra qu'à la tête de soldats victo- rieux, il lui arriva une assez plaisante aventure, quand il n'était que prince héritier. Le prince voyageait incognito. A Potsdam, il voit la salle d'at- tente décorée de tentures et de plantes vertes. — On attend quelque Altesse, dit-il en riant à son aide de camp. I Et il se hata de se mê,ler à la foule ^ qui eincombrait le quai, le long du train prêt à partir. Ayant choisi son compartiment, il y monte et attend. Mais le train ne partait pas ; l'heure pourtant était passée. Le prince impatienté descend et demande au chef de gare, la cause de ce retard. — Mais nous attendpns un haiit personnage, r^p.çnd le fonc- tionnaire. — ^ui donc ? S. A. R. le.prince Albert de Beljgiquc^ daigne répondre le chef de gare. — Puisqu'il ne vient .pas, si l'on partait? propose le prince amusé. Le chef de gare rougit d'indi- gnation et se gonfla dans son Viniforme : — Impossible, fit-il, j'ai des ordres... Et du reste, en voilà | assez. — Et bien alors, vous pouvez partir : je suis le prince de Belgique. — Qu'est-ce que c'est que cette plaisanterie? s'exclama le gros homme courroucé, en regardant avec mépris le modeste complet de voyage de son interlocuteur. Il fallut lui donner des preu- ves pour qu'il se décidât à com- mander le départ du train, et l'on peut conjecturer qu'il garda quelque mépris pour un prince si dépourvu de .majesté. Tel était Albert, prince de Belgique ; tel est encore le roi Albert, vivant fraternellement sous les balles avec ses soldats. respecte l'orthographe un peu libre encore de Mile Suzette : a Ghere Monsieur le Roi, » Je vois que dimanche c'est la Saint-Albert, aussi je veux vous souhaiter une bonne fête en vos envoye un trèfle à quatre feuilles que j'ai chercher pour vous, dans le jardin de ma grand'mère. » Je sais que vous avez eu du chagrin et je veux que mon trè- fle vous porte bonheur à vous et à votre chère familles. Maman m'a dit que vous et Madame la Reine aviez été si courageux, aussi je vous admire et vous aime bien. J'aimerais bien que vous soyer notre roi de France. Je vous fait ma révérence en baisant la main de Madame la Reine. » Unepetiie Française de.8 ans. » SUZETTE ». La fête du Roi Albert i er Parmi les milliers de télégram- mes et de lettres qui portent au Roi, des vœux si sincères et si chaleureux, je ne noterai que -.cette épitre émanant d'une fille tte de huit ans. Elle l'a écrite toute seule en cachette dans un jardin du Jyiidi. Et il va sans dire que je pris places. A. R. Madame la duchesse de Vendôme. De nombreux officiers et soldats belges assistaient à la cérémonie, ainsi que de très nombreuses personnalités parisien- nes, sénateurs, députés, conseillers mu- nicipaux, lùembresde l'Iostitul, etc. Après les vêpres, le R. P. Janvier est monté en chaire. Il prononça un discours admirable d'éloquence et qui a été plu- sieurs fois, malgré la sainteté du lieu, salué d'applaudissements. Uo salut solenne. a terminé la cérémo- nie. La quête a élé faite par Madame la Duchesse de Vendôuse, assistée de Mme Guillery, de la duchesse de Tréviso et Mme de Grandmaison. Lorsque Madame la Duchesse de Vendô'ue a quitté Notre Dame, la foule a chaleureusement crié sur son passage : Vive la Belgique I Vive le roi Albert. * * Des cérémonies religieusej et des ma- oife,-.tations diverses se sont déroulées majestueusement tant à Paris qu'au Havre et dans plusieurs,autres villes de France. A Londres, il y eut également d'impo- santes cérémonies. < ."-ЧГ^Я MÏ.•.«. f Í La France s'est unie daus un chaleu- reux hommage d'admiration au roi Albert et au peuple belge, dont le jeune souverain chevaleresque incarne si bien l'béro'isme inlassable au service du ,Droit, de la Civilisation et de l'Honneur. LES CÉBÉMONIES RELIGIEUSES Dû MATIN A PARIS A onze heures, un Te Deum a été chanté dans la petite église gothique de la mission flaïuande, 181, rue de Cha- ronne. Une foule considérable, qui ne pouvait trouver place dans celte petite église avait envahi la rue. LL. AA. RR. Monseigneur le I)uc et Madame la duchesse de Vendôme, sœur du roi des Belges, assistaient à la céré- monie. Oa remarquait dans l'assistance : le ministre de Belgique el la légation belge à Paris ; le général Florentin, les repré- semants du général Galliéni, du Conseil municipal de Paris, du Conseil général delà Seine, M. Pichón, président du co- mité central franco-belge. De nombreux soldats el offlciers de l'armée belge, ainsi que les familles des réfugiés à Paris, se pressaient dans la nef et dans la cour intérieure attenante à l'église. k NOTRE-DAME Malgré la pluie, une foule énorme s'était rendue l'après-midi á Notre-Dame el avait envahi les cinq nefs, pour la cé- rémonie organisée parle Comité interna- tionoal de Secours aux Blessés. S. Km. le cardinal Amelte présidait, entouré de Mgr,pdelin, d'un é.vêque mis- sionnaire et de la plupart des curés de Paris. Au premier rang de l'assistauce, avait INFORMATIONS |L.lUe éyacaée t On lit dans le Progrés de la Somme : Un de nos àmis a pu causer avec des Anglais conduisant à Paris, en vue de repération délicates, une voiture du service télégraphique. Les coQvoyeurs de la voiture ont affir- à notre concitoyen, que les Anglais occupaient Lille, qu'ils en sortaient et qu'ils y rentraient librement. S'il en est ainsi, Lille serait évacué par les Allemands. Il en serait de même de Douai. Souhaitons la confirmation de celle nouvelle qui, dans les conditions oii elle nous a élé transmise, paraît présen- ter un sérieux caractère d'authen- ticité. 4fOOO Allemande hors de combat en une deml-Uenre On mande du nord de la France au Daily Mail : Notre artillerie se comporte bien quand elle se mesure avec les canons ennemis. Tout récemmeat ung batterie de nos Howitzers de campagne, a mis hors de combat 4.000 allemands en moins d'une demi-heure. Cracovie serait en flamme« Le Morning Post publie un télégram- me annonçant que Cracovie est en flammes. Une partie de la ville bnile. Les habitants prennent la fuite. A leur toor leN .Allemands fuient defant l'invaelon Les journaux annoncent quo s ix^Qie-

AVIS A NO LECTEURS S - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...limpides et riants (« les yeu x des Orléans ») et il gagnai tout les s cœurs pa

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  • S o i x a n t o - M z ^ ^ o 2 6 9

    ABONNEMENT

    CINQ centunes le Numéro Jeudi 19 Novembre 1914

    l? f

    Trois . n o i s . . 4 . ; , r . , 4.50

    INSERT IONS

    Annonces, la ligne 0.ii5

    Réclames, — 0.30

    Faits dlvere, — о 0,50

    J o u m a J PoliUquei, Littéraire,^ ¡d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires^^ élc d'Avis Divers P A R A I S S A N T T O U S L E b J O U R S j LE D L M A N C H L C Î E X C E P T É

    jooaaemeijt est r.eçOiUvçlé d'omce »1, 'Expiration, les 1 «• no'ne son t pas rí?úséí.-La (luittanceestprésentéeil'abonnésans dérangement pr lui. В Ю М А Ю Ж s A . P L Â C i : » 1 1 M A R C H E - N O I R . S A U M U R

    TfcLEPHONE 1 - » B

    LM aboBB*msnU et lu inierQoBi delvesl ttrt payé!

    L'ÉCHO'igSAUMUROIS publie

    скадЦ'в jour toutes les dépéohes — ' ' ' " I I- U . 1 . . . J . ^ Л . , . ,

    olficiellss de la matinée.

    L i s i m i T M Partout notre oïïmme

    obtient d'heureux résultats. Dans le Nord

    Fennemi luit ses tranchées inondées.

    Ea Argonne nos tronpes anéantissent d'autres

    trsMhéñB .allmandes à F aide de mines.

    Pans la région de Saint-Mihiel

    Nous nous i o m m e s e.ojparés d e s . p r e -mières mais'jDS liu VI l i g e de Chi.uvoQ-i i '.uri (caserLfe da la };arn!Sou de Saiot-iMihie!) ; ce vi l lage consi i lue le s< ui p iot ¡d'appui eocure tenu par les Al !omauds sur la rive gaactia do la Me.uj.e daus •cetie rég ion.

    So . r j e re 'te du,ir.j,Ql, rieo :d'iujp.ortaDl làsigQalt-r.

    • . * *

    M E R C R E D I mai.in, 18 novembre.

    "Notre offensive est partout couronnée

    de succès Aux dernières nouvel les, l 'ennemi a

    renouvelé , à l'est et au sud d 'Ypres , des attaques qo i n'ont pas modi f lé la si-tuation.

    L'impres.sion est satisfaisante. Depuis deux jours , nous avons enre-

    gistré des progrès plus ou moins mar-qués,^ partput oii nous' avons attaqué, à Hetsas, sur l 'Yser , entre Arment ières et Arras, dans la rég ion de Vail.iy, dans-: l 'Argonne el sur les Hauts-de-Meuse .

    MARDI snir, 17 novembre.

    En Belgique A Nieupor t , devant Dfxuiude, et dans

    là rég ion d ' Y o r e s , la .caoo.noade a repr is plus v io lente que les j ou r s précédents .

    Sur .le caoa l , au sud . de .iDixaiu^ie, une action ide ^ notre art i l ler ie a .J^rrêté lB,sira.vai|?, qu'exéc.ujâient les A l l emands , pour s ' opposer à r inondatio.n-

    L 'enuemi a diî évacuer une partie de s« ! . ' trancbees inondées .

    Deux attaques de l ' i a fan ler ie a l l eman-de , -one .au-sud de-Bixscboote . l 'autre an i jt id.d'Y^rjes o n t é c h o u é .

    Niius avons a argué des progrès entre Bixscbootp et le canal .

    Entr.e -Armentières et la Bassée

    Lutle d 'art i l ler ie part icul ièrement v i v e .

    Sur TAisne Des frac l ion&.al lemaDdes, essayant de

    passer la r i v i è re à p rox im i t é de Ya i l l y , ont. é lé re fou lées ou détruites.

    ' Snr nos posit ions de la r ive dro i t e , en amont d e ' V a i l l y , v io lente canonnade, ainsi que dans. lar>régi

  • dix mi l le à cent mi l le personnes foyant devant l ' invasion rnsse en Prusse or ien-tale et en Silésie sont arr ivées à Ber l in .

    L « « A l l i é s en t rent à T s ing -Tao

    Les troupes all iées ont pr is h ier pos-session de Ts ing-Tao .

    Saumur Ligne Patriotiqne des Françaises

    Uae nombreuse assistance avait ré-pondu d imanche à l ' invitat ion du Comité de la L i gue patr iot ique des Françaises , et ce sont encore de mul t ip les pr ières qu i , ce jour- là , sont montées au ciel pour les trop nombreux vail lants mor l s au Champ d ' i i onneur .

    Avec l ' é loquence châtiée qu 'on lui con-naît, M. le chanoine Ve rd i e r y sut m o n -trer le rô le de la f e m m e chrét ienne dans les cruel les c irconstances actuelles : e l le di l adieu sans faiblesse aux êtres les plus chers et les soutient encore de loin par son af fect ion, se» actes charitables et ses pr ières .

    I l faudrait pouvo i r r ep rodu i r e ici les dél icates idées, les pensées é levées émises par l 'orateur sur ce canevas d 'une si émot ionnante actualité. Il nous faut contenter de dire qu ' i l laissa l 'au-di to ire sous le charme mais aussi sur le nob le désir de se rapprocher autant que poss ib le de l ' idéal tracé de main de maî t re .

    L e produit de la quête faite ^ a r des L i gueuses , va être ut i lement e m p l o y é p o u r les soldats défunts, les blessés, et antres v ict imes de la guerre .

    Une belle cérémonie

    Un soldat de l ' a r rondissement de Sau-m u r , écrit :

    fc Vendred i dern ier , sur la terre L o r -ra ine , à que lques pas de la front ière a l l emande, nous avons assisté à une bel le c é r émon ie . L ' aumôn ie r t itulaire de la 59" div is ion, M. l 'abbé D. R . , est venu cé lébrer un serv ice re l i g i eux pour nos camarades tombés au champ d 'honneur ou fauchés par la malad ie . L 'autel avait été dressé sur une immense halle et r e -posait sur des fusi ls , des sacs el des game l l es .

    « Une sect ion, l ' a rme an pied, ba ïon-nette au canon, forma nne escor ie d 'hon-neur . L e co lone l de M . . . , ancien c o m -mandant du rég iment , prés ide la c é r é -m o n i e . Autour de lui se pressaient les of f ic iers du vo is inage, les notabil i lés de l ' endro i t et les i roupes de la garn ison.

    » A 9 heures précises, l ' aumônier monte au saint autel, et un chœur , ha-b i lement d i r igé par un sous-of f ic ier , entonne l 'o f f i ce des morts .

    » A l 'é lévat ion, l 'escorte porte les armes, les tambours et les clairons son-nent au champ.

    » J'ai vu de braves t roupiers que les balles et les obus n 'ont j ama is émus , verser des larmes à ce spectacle i m p o -sant, et tous, à la fin de la messe, lors-que le prêtre nous a demandé de pr ier pour nos morts , nous avons adressé à Dieu une fervente pr ière .

    » Merci a l 'organisateur de cette bel le cérémonie .Merc i à notre brave aumônier dont le dévouement est sans éga l . Qu' i l m e soit permis de lui adresser une donble fé l ic i tal ion puisque le lendemain, en relevant les blessés sur le champ de ba-

    tai l le, au mi l ieu de la mitra i l l e , il a fait un acte héro ïque qui lui a valu une cita-tion à l ' o rdre de ta d iv is ion.

    « Un Spectateur. »

    Correspondance entre les pays belligérants

    Les hostil ités ayant éclaté presque subi tement , beaucoup de personnes se sont trouvées surpr ises en pays ennemi par la déclaration de guer re , et dans l ' imposs ib i l i t é de cor respondre avec leurs parents et amis . Pour leur venir en aide, dans la mesure du possible , le Bureau de l 'Associat ion Espérantiste Un i ve r j e l l e , siégeant à Genève , vient d 'aviser ses dé légués résidant dans les pays bel l igérants qu ' i l se charge vu l on -tiers de serv ir d ' in termédia i re pour l ' échange de correspondances pr ivées , entre les pays enuemt.s pour autant qu ' i l ne s 'agi l pas de rég ions cti se déroulent ac lue l lement les hosti l ités. Les lettres sont reçues au Bureau de Genève , d'i i i el les sont de suite expéd iées à leur destinataire, après avoir été au besoin traduites. Ne sont acceptées que les correspondances ouvertes n'ayant abso-lument aucun caractère po l i t ique ou m i -l itaire, Les personnes qui désirent fa ire usage de ce serv ice déjà en plein f o n c -t ionnement , sont priées d ' envoye r toutes les lettres au Bureau de l 'Associat ion Espérantiste Universe l l e , 10, rue de la Bourse , Genève , en jo ignant à chaque envo i , deux coupons-réponses interna-t ionaux ( en vente dans tous les bureaux de poste ) .

    Le Poulet du Conscrit

    I l est, dans les Deux-Sèvres , un viei l usage qui r emonte à cent ans, à ta levée des petit « Mar ie -Louise » .

    Chaque aonée , les conscr i ts , au m o -ment du Conseil de Rév is ion , passent dans les maisons où il y a des j eunes filles ayant l 'âge de la conscr ip t ion , et celles-ci leur o f ï rent , c o m m e une rançon tradit ionnel le et en échange d'un petit bouquet enrubanné aux cou leurs f ran-çaises, denx poulets destinés au menu d 'un banquet auquel el les sont inv i tées .

    Ces j ours dern iers , les conscrits de la classe 1915 ont fait, selon la coutume , leur co l lecte de volai l les et leur d is t r ibu-t ion de fleurs. Mais d 'un commun ac-cord , j eunes gars et j eunes filles ont dé-c idé que les poulets seraient oËferts aux ambulances ponr les blessés et que l 'on irait par g roupes déposer les fleurs sur les tombes des soldats morts pour le pays,

    La Rentrée des Elèves du Prytanée

    Les famil les des é lèves du Prytanée mi l i ta ire sont in fo rmées que la repr ise des cours aura lieu te 1 " d é c embre . Les élèves nouve l l ement admis devront être rendus à ta F l èche les 29 et 30 novembre . Les anciens élèves re jo indront la 30 no-vembre à 21 heures.

    mer , 16, rue d 'Or léans, à la papeter ie P , Godet .

    — Rappor t e r 3, rue Mol ière , an m é -dail lon or , contenant une photograph ie , perdu sur la voie pub l ique .

    — Réc l ame r hu garde - champêt re Merc ier une p o m p e de bicyclette qu' i l a t rouvée .

    Etat-Civil deSaumar N A I S S A K C E S

    Le 16 n o v e m b r e . — R a y m o n d - A n d r é Vaschatde, rne de ta Maremait lette , 1 3 .

    DÉCÈS

    Le 17 novembre .—A lphons ine -Dé l i na -Célestiue R o n j y . épouse Barret, 35 ans, brodeuse , rue de la Tonne l l e , 32.

    JEUDI i9 Novembre, à 8 heures Soirée réservée exc lus ivement aux Mil i -

    taires et à leurs Fami l les SA M EDI Novembre à 8 heures

    DIMANCHE j22 Novembre, matinée à 3 h. et soirée à 8 heures.

    Saile des Fêtes du Marché-Couvert (Place Saint-Pierre)

    Le Cinéma Saumurois « Pathé Frères »

    (Direction E. Lasnier)

    donnera Q U A T R E R E l ' R É S E N T A T I O i N S , donl une partie de la Recet te sera affec-tée aux Etablissements Mili taires hospitaliers de Saumur.

    Le Programme comprendra :

    L ' Ë S r M Ë DË FOUT SIAGDOmD Scène dramatique en deux parties

    Un ÉPISODE d.WATERLOO Reconstitution historique faite sur

    le champ de bataille même de Waterloo {EN DEUX PARTIES)

    C o l o m b o , capitale de l'île de Ceylan. — m a r i a g e « l i ez les T z i g ane s d e Batta-R a l i m . — Ltégende d a f e r À c l i eva l . — ACTUAL. lTÉ( i t rès in té ressantes .

    P r i x d e s P l aces t M i l i t a i r e s : 0,25 aux2=; 0 ,50aux 1 " » ;

    1 fr. aux réservées. E n f a n t s au dessous de 12 a, : 3« 0 . 2 5 ;

    2 ^ 0 . 4 0 , 1 ' ' " 0 . 50 , réservées 1 fr. P l a c e s e n t i è r e s : 3« 0 . 5 0 , 2^ 0 .75 .

    1 fr. , réservées 2 francs. Avec billets du Chocolat Poulain: 3« 0 . 2 5 ,

    2® 0 .40 , l'®» 0 . 5 0 , réservées 1 franc.

    On pourra louer ses places à l'avance le» Jeudi, Samedi et Dimanche, de 9 heures du matin à 5 heures du soir (0 fr. lO de location par place).

    Etant donné la difficulté de se procu rer de la monnaie, il ne pourra pas en être fait l échange à la Caisse.

    Classes i e i 5 , 1916» 191V

    Les j eunes gens qui désirent suivre les cours de préparat ion mi l i ta i re , sont priés de se faire inscr i re le plus vi le possib le chez M, Paul Babin, trésorier de r u . A , S . , 14, rue de Bordeaux ,

    Les cours ont lien p lus i eu r j fois par semaine, el il y a intérêt pour les jeunes gens à ne pas y manquer .

    P e r t e s et t r ouva i l l e s

    I l a été t rouvé hier so i f , rue de L o r -ra ioe , une clef d ' i ppa r t emen t , La récla-

    Société Nautique et Sportiog Club Afin de r époudre aux désirs e xp r imés

    par M. le Ministre de la Guerre en ce qu concerne la préparat ion phys ique au service mi l i ta i re , la Société Naut ique et le Sport ing Club ont déc idé de fa ire appel à leurs adhérents.

    En conséquence , les j eunes gens qu désireraient monte r en bateau ou faire du foo i -bal l sont priés de se faire inscr ire sans retard chez M. Bonin , 56, quai de L i m o g e s ,

    Le Service des Postes Voic i les heures de départ des courr i e rs

    de la poste : le"- départ 2« — 3e _ 4« — 5" —

    6 h . 20 aiatln 8 h . 20 —

    12 h . 10 soir 4 h . 20 -8 h . » -

    La levée e.̂ t faite cinq minutes avanj l 'heure du départ .

    - 0 » >

    TRAINS de VOYAGEURS

    Voic i le serv ice de voyageurs établis à c e j o u r :

    Direction d Angers. — 3 h. 19 — 9 h. 19 — 15 h . 19 — 21 h. 1 9 .

    Direction de Tours. — 3 h 33 — 9 n 33 — 15 h. 33 — 21 h 3 3 .

    Direction de Thouars. — 0 h 14 — 5 h. 3 4 - 1 1 h. 34 — 17 h. 34 — 21 h. 08.

    . .^Direction de Château - du - Loir. — 0 h. 17 — 6 h 17 — 12 h. 17 — 17 h, 37 — 21 h 42 .

    Direction de La Flèche. — 10 h 2 6 . RAPIDES. - Vers Angers ; 13''30 et

    23 ' ' I 2 ; Vers Tours : et 11' '39

    Les rapides ne sont-accessibles qu 'aux V ' yageurs ef fectuant uo parcours de 100 k i lomètres ou payant pour cel te distance.

    Chaque voyageur peut t ransporter 3 0 k i logs de bagages saos .surcharge.

    MINISTÈRE DE LA GUERRE

    Commiss ions ] d e s r é s e a n x d e l 'Eiat . d u U i d l , d ' O r i e a n s et d u P . L..

    AVIS concernant les transports com merciaux à destination des réseaux du Nord et de l Est.

    Les Commiss ions des réseaux de l 'Etat, du Midi . d 'Or léans et du P. L . M ont l 'honneur d ' i n f o rmer le Publ ic q u ' à p a i -tir du 8 novembre 1914, les gares de ces ró.^eaux accepteront daus tes conditior s suivantes, les transports à desi inal ion des réseaux du Nord et de l 'Est :

    A . — Transports à destination des ga-res des réseanx du Nord el de l 'Es ts i tuées sur la l igne de : Le T r é p o r i — Abaucour l — Beauvais — Creil — Cbaniil y — Crépy e u - V a l o i s - D a m m a r t i n (à l ' excep-tion toute fo is de la l igne Paris-Crei l par Ponto i se ) — Aulnay — Bondy — Château-T h i e r r y — C h à l o n s — V i t r y Ifa-François — Bar-te-Duc — Gondrecour i — '^'eufchâ-teau — Tout — Nancy — Blainvi l le — Pont -S l -V incent — Mirecour l — E p i n a l -Rem i r emon t — P lombiè res — F a y m o n t -Lure — Bas-Evelte — G i r o m i g u y , ain.s qu 'au Sud et â t Ouest de cette l igue (y C o m p r i s la gare le ( i r ay ) :

    En grande vitesse, les euvoi.H de toute nature seront acceptés jusqu 'à concur -rence de 50 k i los par expéd i t ion .

    L e culis postaux dest ioés aux m i l i -taires aux Armées seront seuls acceptés ils seront transportés dans les condi t ions indiquées par l 'a f f iche du 3 oc tobre 1914

    En petite vitesse, les envo is de toute nature seront acceptés par expédi t ion de 50 ki los au max imum, la pr ior i té étant donnee aux marchaodises destinées au ravitai l lement (a l imentat ion et vêtements) de la popula t ion c iv i le et à l ' approv i -s ionnement des industr ies qui s 'y ratla chent.

    Pour tous rense ignements , consultes les af f iches spéciales.

    COMVIISSION UES R É S E A U X 0 O R L E A N S ET DU MIDI

    Relations avec les au delà de i oalouse et

    de B o r d e a u x

    Il est rappelé au public que deux trains express dans chaque sens ont été mis en marche entre Paris et Bordeaux el entre Paris et Montauban.

    Les trains entre Paris et Bordeaux ont désormais une continuation directe sur la ligne de Bordeaux à Hendaye et embran-chements :

    Départs de Paris Quai-d'Orsay à 8 h. 05 et 18 h. 13, arrivées à Bordeaux Saint-Jean à 19 h. 14 et 7 h . 14, à Bayonne à 3 h . 53 et 11 h. 05, à Biarritz-Ville à 4 h. 33 et 11 h. 35, à Irun à 5 h 32 et 12 h. 10, — Départ de Paris Qnai-d'Orsay à i 8 h, 13, arrivées à Arcachon à 8 h. 54, à Pau à 11 h, 48, à Lourdes à 12 h. 51, à Pierrefitte à 16 h, 15, à Tarbes à 13 h. 25.

    Sur Paris, départs : ( a ) d'Hendaye à 13 h . 15, de Biarritz à 13 h. 46, de Bayonne à 14 h. 25, d'Ârcachonà 16 h. 55, de Bor-deaux à 20 h. ; arrivée à Paris Quai-d'Orsay â 7 h, 09. (&) Départs de Tarbes à 16 h. 57, de Pierrefitte à 9 h. 46, de Lourdes à 17 h. 27, de Pau à 18 h. 41, de Bayonne à 22 h. 02, de Bordeaux à 10 h. 52 ; arrivée â Paris Quai-d'Orsay à 21 h, 44,

    Les deux trains sur Montauban sont d'au tre part continués sur Toulouse et ses a > de là : départs de Paris Quai-d'Orsay a 7 h, 50 et 19 h, 40, arrivées à Montauban à 19 h. 54, à Toulouse à 2U h. 48 et 9 h. 05. Départs de Toulouse : ( a ) 18 h. 35, arrivée à Narbonne à 21 h, 34, à Port-Bou à 11 h. 32 ; (b) à O h. 13, arrivée à Luchon à 9 h . 38. En sens inverse : départs : (a ) de Cer-bère à 18 h. 55, de Narbonne à 8 h. 59, arrivée à Toulouse à 12 h, 03 ; (b) de Luchon à 12 h, 39, arrivée à Toulouse à 18 h, 34. Les départs ont lieu : de Toulouse à 4 h . et 16 h . 20, de Montauban à 6 h. et 18 h . , arrivées à Paris Quai-d'Orsay à 17 h, 33 et 7 h. 25.

    En outre, la commission de Réseau d i Midi met en marche sur diverses lignes de la Compagnie un certain nombre de nou-veaux trains à marche accélérée ou omnibus que peuvent également utiliser les voyageurs.

    Pour plus amples renseignements s'adres-ser à Paris à la Compagnie du Midi, 54, boulevard Haussmann, à l'agence Orléans-.Midi, 16, boulevard des Capucines et à la gare de Paris Quai-d'Orsay,

    Le nombre des places dans les trains étant limité les voyageurs partant de Paris doivent s'inscrire et prendre leur billet la veille aux gares d'Austeriitz ou du Quai-d'Orsay.

    Papeterie P. Godet 16, rue d'Orléans

    KODVËAll CHElllK DE CROIX par le R. P. A. FLEURY.

    UN TOUT PETIT OPUSCULE

    TRÈS PRATIQUE ET

    PIEUSEMENT RÉDIGÉ

    O f . 2 6 , O f . 3 5 e t l f . 6 0 SELON RELIURE

    Madame NICOLAS, 69, rue du 2on%-^onQ]ia.T&,demandeplace comme femme de ménage ou cuisinière.

    AVIS A NOS LECTEURS Désormais, et en raison des circonstances actuelles,

    ¿'Echo Saumurois ne peut plus être mis en vente dans les divers dépôts de la ville. On le trouvera seulement à la Papeterie P. Godet, 16, rue d'Orléans, où ses lecteurs pourront le réclamer chaque jour.

    Les personnes qui prenaient régulièrement ¿'Echo, soit dans les bureaux de tabacs de leur voisinage, soit chez les marchands de journaux, pourront nous donner leur adresse : nous leur ferons parvenir le journal.

    Saumur, Imp. de P . GODET.

    Vu par nous Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du Gérant Hôtel de Ville de Saumur, 494*. Li M ^ j

    Certifié par l'imprimeur soussigné

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