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79 me Année— 48 ABONNEMENTS Trois Mo ; ï. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux 1.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers ~- FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & L E SAMEDI RÉDACTION & ÂDWÏI I MI STRAT.OSM : 4, P LA CE^ DÏJMÂRCH É - N OIR Samedi 16 Juin 1923 LE NUMÉRO 10 C mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. D i rBCtC l i r '. A. GIROUARD Téléphone 1-95 Chaque fois que les ennemis de la France ont quelque mau- vais coup à perpétrer, ils crient et font crier que la République est menacée et qu'il laut voler à sa défense. Après le Wilsonisme et le Pa- nama, les pourris et les voleurs se sauvèrent en jurant que la République allait périr si on leur mettait la main au collet. Le Bou- iangisme trébuche sur la bairi- cade de Ja défense républicaine. Arriva l'affaire Dreyfus. Tous les ennemis de la France étaient d'un côté. Tous les patriotes étaient de l'autre. N'importe ! L'armée fut sacrifiée, la Patrie trahie , la France livrée , mais , paraît-il, la République fut sau- vée. Même histoire aux Inventaires. Ce fut encore pour sauver la République que la guerre reli- gieuse fut déchaînée et les catho- liques spoliés. Pas besoin d'idées, ni de doc- trines. Aucun programme n'est nécessaire. Chaque fois que la bande des forbans et des traîtres est en danger, elle se sauve à tous coups en hurlant que la Répu- blique est en danger. C'est ainsi qu'on nous a acculés à la guerre, qu'on nous conduit à la faillite et à la révolution. Mais ce vilain jeu a trop duré. Les naïfs ne sont plus aussi naïfs depuis qu'ils ont vu si souvent à l'œuvre les sauveurs de la Ré- publique. Et les plus niais eux- mêmes, tout au moins en dehors du Parlement, sont en train de se déniaiser. Ils comprennent enfin où on les mène et ne tien- nent pas à s'embarquer pour Berlin ou pour Moscou. La défense républicaine est un paravent certes commode pour les bolchevistes et les Roches ; seulement i l ne tient plus. Même des radicaux commencent à ou- vrir les yeux, et l'un d'eux, M. du Mesnil, directeur du Rappel, sans souci de menacer la République, s'honore de nous avertir qu'il se poursuit en France une action pro-boche, un complot contre la sûreté de l'État, soutenu par ce que nos aines appelaient les fonds républicains, * Ce complot est même un peu plus sérieux que celui de la purge et du goudron. Faut-il le subir ou réagir? Telle est la dure alternative qui se pose-. Sous prétexte de défense républi- caine, doit-on livrer le pays aux ennemis ? De subtiles canailles le proposent et d'absurdes gogos le croient. Ils veulent sauver la République, mais c'est au secours de l'Allemagne qu'ils se portent. C'est la politique de la Ruhr qui en jeu. C'est toute la politique nationale. Lisez les journaux de défense républicaine , les vrais , lés purs, L'Œuvre, L'Humanité, L'Ère Nouvelle, et le plus pervers de tous, peut-être, cet extravagant journal secret qui dépense des millions (d'où viennent-ils ?) afin de propager gratuitement dans le pays toutes les thèses antifran- çaises. Et « Vive la République ! » Et en avant « pour réaliser et perfectionner la République ! » Tout de même, patriotes répu- blicains , est-ce que vous allez donner indéfiniment clans un si grossier panneau ! Resaisissez- vous, il est grand temps !! « Les honnêtes, a dit Proudhon , sont de grands coupables. C'est à eux de se faire justiciers, de chasser les intrigants, les exploiteurs, les coquins et les fourbes. » C'est le journal des Roches qui a le toupet de se targuer contre vous d'un conseil si judicieux. Hâtez-vous de lui répondre que vous en com- prenez le sens et la portée, et que c'est aux reptiles de sa sorte et à tous les escarpes qu'il patronne que vous entendez enfin l'appli- quer ! X. Au Comité Parlementaire Français du Commerce Le Comité Parlementaire Français du Commerce s'est réuni au Palais-Bourbon, sous la présidence de M . Chaumet, Séna- teur, ancien Ministre, pour entendre le romplc-rcndu des travaux de la Conférence Parlementaire Inlernationalc du Commerce dont la I X E Assemblée plénière vient d'avoir lien à Prague. M;.LEREDU, Député, ancien Ministre, Président de la Délégation Parlementaire Française a fait connaître quel avait été le rôle particulièrement utile et l'influence t.xercée au sein de la Conférence par ses col- lègues du Parlement. Sur toutes les ques tions inscrites à l'ordre du jour, celle du change, de l'unification des lois en matiî> re de faillite, de l'application de l'art. a3 du pacte relatif au traitement équitable du commerce international, toutes les solutions présentées par la, Délégation française ont été adoptées à l'unanimilé. L'Assemblée plénière comprenait les re- présentants parlementaires de ao Nations. Elle était présidée par M.BK.NES, Président du Conseil des Ministres des Affaires Etran- gères du Gouvernement Tchécoslovaque. Il n'est pas >'douteux que les gouverné- rnenls de ces ao Nations sauront s'inspirer des travaux remarquables de la Conférence/ des vues qui oui élé échangées, des vœux émis, qu ilous tendent à la disparition des barrières el des obstacles qui entravent le Commerce international. M.CHAEMET, Président du Comité Parle- mentaire Français, s'est fait L'interprète de ses collègues en félicitant chaleureusement M.LEREDU et les membres de la Délégation française. NOUVELLES EXPRESS On mande de Sofia à l'« Agence Reuter » que Stamboulisky aurait été pris, le 14 juin, dans le village de Mola- vis, près de Slavobitza. La même agence annonce d'autre part que Stamboulisky a été tué d'un coup de feu pendant qu'il essayait de s'échapper. Au cours de sa séance du 6 juin , le Comité de direction des grands réseaux a décidé de proposer de maintenir jus- qu'au 31 août le tarif spécial réduit applicable aux transports par barriques et fûts qui n'était plus appliqué depuis le I ER mai dernier. Un habitant de Clermont-Ferrant, M. Henri Lestang, chauffeur de la Compa gnie d'Orléans, parti comme volontaire dans la Ruhr, a trouvé la mort dans un accident causé par un sabotage allemand. Le train qu'il conduisait a déraillé par suite d'une brèche creusée dans la voie. Lestang expira peu après des suites de ses blessures. Il était âgé de 40 ans, marié et père de quatre entants. Sa famille a été avisée officiellement. A Bruxelles, le Conseil de Cabinet s'est réuni sous la présidence de M . Theunis, premier ministre. Il a.constaté, à l'una- nimité , que la question de l'Université de Grand ne peut rester sans solution et, en présence de l'impossibilité .où les Chambres se sont trouvées d'aboutir sans le concours du Gouvernement, les m i - nistres ont décidé de présenter au roi la démission du .cabinet. Cette démission a été acceptée. Ismet Pacha vient de "déclarer aux re- présentants de la presse turque qu'aucune solution n'a été trouvée jusqu'à hier soir aux difficultés pendantes et que la situation est, à son avis, très tendue. SITUATION GÉNÉRALE C'est le moment de jouer serré et d'éfre clairvoyant pour tout le monde. Si M. Poin- caré mène à bien celle phase nouvelle du problème des Réparations, sp yendra-t-on compte suffisamment dans ce pays des éml- ncnles qualités de ce grand citoyen? L'Allemagne a, sur.les conseils de Lon- dres, rectifié sa première offre, ou du moins elle l'a complétée et précisée. L'Alle- magne ne propose pas un milliard de plus, et même elle demande un moratorium complet, sauf en ce qui concerne deux mil- liards do prestations en nature, pour qua- tre ans, Mais elle étaie ensuite ses paie- ments, jusqu'à concurrence de i.aoo à i.5oo millions de marks or par an, sur des don- nées certaines ; ce ne sont pas à propre- ment parler des garanties ; elle indique seu lesment avec quel argent elle paiera. Muette sur la question de l'occupation de la Ruhr et aussi sur la continuation de la résistance passive, la note allemande ne manque pas d'habileté ; elle a obtenu un premier résultat : l'Angleterre déclare offi- cieusement qu'il y a, dans ces offres insuf- fisantes évidemment, des éléments solides pouvant faire l'objet de conversations entre alliés en vue de négociations avec l'Allema- gne. Nous avons, et nos amis belges avec nous, demandé à l'Angleterre si elle consentait à signer avec nous une réponse commune dans laquelle nous dirions à l'Allemagne : «Avant d'examiner vos offres, les Alliés po- sent comme première condition que la résis tance passive cédera dans la Ruhr. » : Le cabinet britannique a délibéré sur la solution qu'il convenait de donner à cette suggestion française, et il a considéré que l'Angleterre ne pouvait pas s'associer à une démarche de ce genre. Les choses en sont là. Qu'allons-nous faire !' On vient d'assassiner à Dorlmund deux adjudants français. Le chancelier Cuno se livre à une tournée dans le but de réchauf- fer le nationalisme des populations lasses de la résistance passive. Sentant l'appui de l'Angleterre, le chancelier se fait plus ar- rogant et déclare à qui veut l'entendre que la résistance passive ne cessera pas parce qu'elle est le fait spontané de la population. Allons-nous nous laisser de nouveau ma- nœuvrer par l'Angleterre et, sinon, quel résultat pouvons-nous attendre d'un rejet pur et simple des offres allemandes P C'est ici, encore une fois, que la sagacité de M.,- Poincaré est mise à l'épreuve ; nous allons suivre avec un peu d'anxiété les at- titudes de cet homme d'Etat qui cherche avant lotit à sauvegarder les intérêts de son pays, tout en maintenant la paix basée sur la sécurité de nos frontières. Le problème des réparations ne nous a pas fait perdre de vue le gros événement qui s'est produit dans les Balkans : le coup d'Etat de Sofia qui a porté au pouvoir les adversaires de M . Stamboulisky. Le nou- veau gouvernement atteste de ses bonnes dispositions pour les alliés et compte sur la France pour faire triompher son point de vue concernant le débouché sur la mer Egée devant la Conférence de Lausanne dont les travaux se heurtent à l'intransi- geance des Turcs. Noël MARTY. -0-0- La, Note et les fausses Notes La dernière note allemande marque peut-être un progrès, mais il est large- ment insuffisant. Se taisant sur la Ruhr, ce qui est désormais pour les Belges et pour nous le fond du débat, elle ne contient, en somme, rien de plus substantiel que les précédentes. La politique allemande se résume toujours dans la même tac- tique : ne pas nous payer, mais par- venir à nous distraire en nous faisant perdre du temps. Surtout s'efforcer d'internationaliser la question de la Ruhr qui, très exactement, ne regarde que nous seuls. C'est de ce côté - là que l'on nous guette, et c'est là, aujourd'hui, qu'est le danger. Il est donc tout à fait im- portant que nous ne nous laissions pas égarer sur une fausse piste et qu'au- cune fausse note ne vienne renforcer chez nous la mauvaise volonté dont persiste à témoigner la note allemande. Or, toute inquiétude n'est pas dis- sipée sur ce point. Une partie de la presse et un lot de politiciens (toujours la même presse de gauche et toujours les mêmes politiciens de défense répu- blicaine !) se précipitent, tête baissée, dans le piège qu'on nous tend. Cependant, les plus grands malheurs seraient à craindre cette déplorable tendance finissait par triompher. Sous prétexte de reconquérir la collaboration de l'Angleterre, nous perdrions tout bonnement le profit de notre action. Car le jour nous ne serions plus seuls les maîtres de rester dans la Ruhr autant qu'il Io faudra, notre gage, c'est-à-dire la seule garantie que nous ayons, s'évanouirait en fumée. C'est bien à cela que tendent les loucbes manœuvres auxquelles nous assistons au dedans et au dehors. L'alliance anglaise est certes une bonne chose, mais si cette alliance est une entrave et ne tend qu'à nous dé- pouiller au lieu de nous renforcer, quel jeu de dupes serait le nôtre si nous en venions à nous dessaisir de la proie substantielle de la Ruhr pour l'ombre décevante d'un accord de pur sentiment entre l'Angleterre et nous. L'honneur éternel de M. Poincaré demeure de nous avoir enfin engagés dans une politique réaliste. Tout retour à l'inconsistant idéalisme d'autrefois serait une catastrophe. C'est pourquoi nous ne devons absolument pas lais3er. affaiblir notre position vis-à-vis de l'Allemagne , qu'il serait même plutôt nécessaire, et qu'il deviendra sans doute inévitable de renforcer avant longtemps. Toute campagne en sens contraire représente pour nous un re- tard et, par conséquent, un danger. Et au surplus, les derniers attentats allemands nous montrent combien nous serions fous et coupables de donner seulement l'illusion que notre étreinte pourrait, si peu que ce fût, se desser- rer 1 -0-0- Un Raté Quand les affaires vont mal, le mé- nage se dispute. Dans le Bloc des gauches on en est là. Il s'agissait d'organiser dimanche une GRRRANDE manifestation contre le fascisme. Il n'y a rien eu que des injures échangées entre les pseudo- manifestants. Cela signifie premièrement que l'es- prit de la capitale n'est pas sympathi- que à un mouvement soi-disant anti- fascisme , mais en réalité nettement pro-Caillaux et pro-allemand. Et cela démontre en second lieu que les bour- geois radicaux de la Ligue de la Repu blique et de la Ligue des Droits de l'Homme ne disposent à Paris d'aucune troupe capable de soutenir dans la ruq

N° Samedi 10 C O - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · 79. me. Année—N° 48 . ABONNEMENTS Trois Mo;.ï. . 3 fr. Six

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Page 1: N° Samedi 10 C O - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · 79. me. Année—N° 48 . ABONNEMENTS Trois Mo;.ï. . 3 fr. Six

79me Année—N° 48

ABONNEMENTS

Trois Mo ;ï. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers

~ - F O N D E E N 1841 —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

R É D A C T I O N & ÂDWÏIIMISTRAT.OSM : 4 , P LA C E ^ D Ï J M Â R C H É - N OIR

Samedi 16 Juin 1923

LE NUMÉRO

10 C mes

Les Abonnements sont payables d 'a­

vance et l 'acceptation de trois n u ­

méros engage pour une année.

L a quittance est présentée à l'abonné

sans dérangement pour l u i .

Adresse t é l é g r a p h i q u e : É C H O S A U M U R . DirBCtClir '. A. GIROUARD T é l é p h o n e 1-95

Chaque fois que les ennemis de la France ont quelque mau­vais coup à perpétrer, ils crient et font crier que la République est menacée et qu'il laut voler à sa défense.

Après le Wilsonisme et le Pa­nama, les pourris et les voleurs se sauvèrent en jurant que la République allait périr si on leur mettait la main au collet. Le Bou-iangisme trébuche sur la bairi-cade de Ja défense républicaine.

Arriva l'affaire Dreyfus. Tous les ennemis de la France étaient d'un côté. Tous les patriotes étaient de l'autre. N'importe ! L'armée fut sacrifiée, la Patrie trahie , la France livrée , mais , paraît-il, la République fut sau­vée.

Même histoire aux Inventaires. Ce fut encore pour sauver la République que la guerre reli­gieuse fut déchaînée et les catho­liques spoliés.

Pas besoin d'idées, ni de doc­trines. Aucun programme n'est nécessaire. Chaque fois que la bande des forbans et des traîtres est en danger, elle se sauve à tous coups en hurlant que la Répu­blique est en danger.

C'est ainsi qu'on nous a acculés à la guerre, qu'on nous conduit à la faillite et à la révolution. Mais ce vilain jeu a trop duré. Les naïfs ne sont plus aussi naïfs depuis qu'ils ont vu si souvent à l'œuvre les sauveurs de la Ré­publique. Et les plus niais eux-mêmes, tout au moins en dehors du Parlement, sont en train de se déniaiser. Ils comprennent enfin où on les mène et ne tien­nent pas à s'embarquer pour Berlin ou pour Moscou.

La défense républicaine est un paravent certes commode pour les bolchevistes et les Roches ; seulement i l ne tient plus. Même des radicaux commencent à ou­vrir les yeux, et l 'un d'eux, M. du Mesnil, directeur du Rappel, sans souci de menacer la République, s'honore de nous avertir • qu'i l se poursuit en France une action pro-boche, un complot contre la sûreté de l'État, soutenu par ce que nos aines appelaient les fonds républicains, *

Ce complot est même un peu plus sérieux que celui de la purge et du goudron.

Faut-il le subir ou réagir? Telle est la dure alternative qui se pose-. Sous prétexte de défense républi­caine, doit-on livrer le pays aux ennemis ? De subtiles canailles le proposent et d'absurdes gogos le croient. Ils veulent sauver la République, mais c'est au secours de l'Allemagne qu'ils se portent. C'est la politique de la Ruhr qui en jeu. C'est toute la politique nationale. Lisez les journaux de défense républicaine , les vrais , lés purs, L'Œuvre, L'Humanité, L'Ère Nouvelle, et le plus pervers de tous, peut-être, cet extravagant journal secret qui dépense des millions (d'où viennent-ils ?) afin de propager gratuitement dans le pays toutes les thèses antifran­çaises. Et « Vive la République ! » Et en avant « pour réaliser et perfectionner la République ! »

Tout de même, patriotes répu­blicains , est-ce que vous allez donner indéfiniment clans un si grossier panneau ! Resaisissez-vous, i l est grand temps !! « Les honnêtes, a dit Proudhon , sont de grands coupables. C'est à eux de se faire justiciers, de chasser les intrigants, les exploiteurs, les coquins et les fourbes. » C'est le journal des Roches qui a le toupet de se targuer contre vous d'un conseil si judicieux. Hâtez-vous de lui répondre que vous en com­prenez le sens et la portée, et que c'est aux reptiles de sa sorte et à tous les escarpes qu'il patronne que vous entendez enfin l'appli­quer !

X .

Au Comité Parlementaire Français du Commerce

Le Comité Parlementaire Français du Commerce s'est réuni au Palais-Bourbon, sous la présidence de M . Chaumet, Séna­teur, ancien Ministre, pour entendre le romplc-rcndu des travaux de la Conférence Parlementaire Inlernationalc du Commerce dont la I X E Assemblée plénière vient d'avoir lien à Prague.

M;.LEREDU, Député, ancien Ministre, Président de la Délégation Parlementaire Française a fait connaître quel avait été le rôle particulièrement utile et l'influence t.xercée au sein de la Conférence par ses col­lègues du Parlement. Sur toutes les ques tions inscrites à l'ordre du jour, celle du change, de l'unification des lois en matiî> re de faillite, de l'application de l'art. a3 du pacte relatif au traitement équitable du commerce international, toutes les solutions présentées par la, Délégation française ont été adoptées à l 'unanimilé.

L'Assemblée plénière comprenait les re­

présentants parlementaires de ao Nations. Elle était présidée par M.BK.NES, Président du Conseil des Ministres des Affaires Etran­gères du Gouvernement Tchécoslovaque.

Il n'est pas >'douteux que les gouverné-rnenls de ces ao Nations sauront s'inspirer des travaux remarquables de la Conférence/ des vues qui oui élé échangées, des vœux émis, qu ilous tendent à la disparition des barrières el des obstacles qui • entravent le Commerce international.

M.CHAEMET, Président du Comité Parle­mentaire Français, s'est fait L'interprète de ses collègues en félicitant chaleureusement M.LEREDU et les membres de la Délégation française.

NOUVELLES EXPRESS

O n mande de Sofia à l'« A g e n c e Reuter » que S t a m b o u l i s k y aurait été pr is , le 14 j u i n , dans le v i l lage de M o l a -vis , près de S lavobi tza .

L a même agence annonce d'autre part que S t a m b o u l i s k y a été tué d ' u n coup de feu pendant q u ' i l essayait de s 'échapper.

A u cours de sa séance du 6 j u i n , le Comité de d irec t ion des grands réseaux a décidé de proposer de m a i n t e n i r j u s ­qu 'au 31 août le tarif spécial réduit applicable aux transports par barriques et fûts q u i n'était plus appliqué depuis le IER m a i dernier .

Un habitant de C l e r m o n t - F e r r a n t , M . H e n r i Lestang, chauffeur de la C o m p a gnie d ' O r l é a n s , part i c o m m e v o l o n t a i r e dans la R u h r , a trouvé la m o r t dans u n accident causé par un sabotage a l l e m a n d . L e tra in q u ' i l conduisai t a déraillé par suite d'une brèche creusée dans la vo ie . L e s t a n g expira peu après des suites de ses blessures. I l était âgé de 4 0 ans , marié et père de quatre entants. Sa famil le a été avisée officiellement.

A Bruxel les , le C o n s e i l de Cabinet s'est réuni sous la présidence de M . T h e u n i s , premier minis tre . I l a.constaté, à l ' u n a ­nimité , que la quest ion de l 'Université de G r a n d ne peut rester sans s o l u t i o n et, en présence de l ' impossibilité .où les C h a m b r e s se sont trouvées d 'about ir sans le concours d u G o u v e r n e m e n t , les m i ­nistres ont décidé de présenter au r o i la démission du .cabinet. Cette démission a été acceptée.

Ismet P a c h a vient de "déclarer aux r e ­présentants de la presse turque qu 'aucune s o l u t i o n n 'a été trouvée jusqu'à hier soir aux difficultés pendantes et que la s i tuat ion est, à son avis, très tendue.

SITUATION G É N É R A L E C'est le moment de jouer serré et d'éfre

clairvoyant pour tout le monde. Si M. Poin­caré mène à bien celle phase nouvelle du problème des Réparations, sp yendra-t-on compte suffisamment dans ce pays des éml-ncnles qualités de ce grand citoyen?

L'Allemagne a, sur.les conseils de Lon­dres, rectifié sa première offre, ou du moins elle l'a complétée et précisée. L'Alle­magne ne propose pas un milliard de plus, et même elle demande un moratorium complet, sauf en ce qui concerne deux mil­liards do prestations en nature, pour qua­tre ans, Mais elle étaie ensuite ses paie­

ments, jusqu'à concurrence de i.aoo à i.5oo millions de marks or par an, sur des don­nées certaines ; ce ne sont pas à propre­ment parler des garanties ; elle indique seu lesment avec quel argent elle paiera.

Muette sur la question de l'occupation de la Ruhr et aussi sur la continuation de la résistance passive, la note allemande ne manque pas d'habileté ; elle a obtenu un premier résultat : l'Angleterre déclare offi­cieusement qu'il y a, dans ces offres insuf­fisantes évidemment, des éléments solides pouvant faire l'objet de conversations entre alliés en vue de négociations avec l'Allema­gne.

Nous avons, et nos amis belges avec nous, demandé à l'Angleterre si elle consentait à signer avec nous une réponse commune dans laquelle nous dirions à l'Allemagne : «Avant d'examiner vos offres, les Alliés po­sent comme première condition que la résis tance passive cédera dans la Ruhr. »

: Le cabinet britannique a délibéré sur la solution qu'il convenait de donner à cette suggestion française, et i l a considéré que l'Angleterre ne pouvait pas s'associer à une démarche de ce genre.

Les choses en sont là. Qu'allons-nous faire !'

On vient d'assassiner à Dorlmund deux adjudants français. Le chancelier Cuno se livre à une tournée dans le but de réchauf­fer le nationalisme des populations lasses de la résistance passive. Sentant l'appui de l'Angleterre, le chancelier se fait plus ar­rogant et déclare à qui veut l'entendre que la résistance passive ne cessera pas parce qu'elle est le fait spontané de la population. Allons-nous nous laisser de nouveau ma­nœuvrer par l'Angleterre et, sinon, quel résultat pouvons-nous attendre d'un rejet pur et simple des offres allemandes P

C'est ici, encore une fois, que la sagacité de M.,- Poincaré est mise à l'épreuve ; nous allons suivre avec un peu d'anxiété les at­titudes de cet homme d'Etat qui cherche avant lotit à sauvegarder les intérêts de son pays, tout en maintenant la paix basée sur la sécurité de nos frontières.

Le problème des réparations ne nous a pas fait perdre de vue le gros événement qui s'est produit dans les Balkans : le coup d'Etat de Sofia qui a porté au pouvoir les adversaires de M. Stamboulisky. Le nou­veau gouvernement atteste de ses bonnes dispositions pour les alliés et compte sur la France pour faire triompher son point de vue concernant le débouché sur la mer Egée devant la Conférence de Lausanne dont les travaux se heurtent à l'intransi­geance des Turcs.

• Noël MARTY. - 0 - 0 -

La, Note et les fausses Notes

• La dernière note allemande marque peut-être un progrès, mais il est large­ment insuffisant.

Se taisant sur la Ruhr, ce qui est désormais pour les Belges et pour nous le fond du débat, elle ne contient, en somme, rien de plus substantiel que les précédentes. La politique allemande se résume toujours dans la même tac­tique : ne pas nous payer, mais par­venir à nous distraire en nous faisant perdre du temps. Surtout s'efforcer d'internationaliser la question de la Ruhr qui, très exactement, ne regarde que nous seuls.

C'est de ce côté - là que l'on nous guette, et c'est là, aujourd'hui, qu'est le danger. Il est donc tout à fait im­portant que nous ne nous laissions pas

égarer sur une fausse piste et qu'au­cune fausse note ne vienne renforcer chez nous la mauvaise volonté dont persiste à témoigner la note allemande.

Or, toute inquiétude n'est pas dis­sipée sur ce point. Une partie de la presse et un lot de politiciens (toujours la même presse de gauche et toujours les mêmes politiciens de défense répu­blicaine !) se précipitent, tête baissée, dans le piège qu'on nous tend.

Cependant, les plus grands malheurs seraient à craindre sî cette déplorable tendance finissait par triompher. Sous prétexte de reconquérir la collaboration de l'Angleterre, nous perdrions tout bonnement le profit de notre action. Car le jour où nous ne serions plus seuls les maîtres de rester dans la Ruhr autant qu'il Io faudra, notre gage, c'est-à-dire la seule garantie que nous ayons, s'évanouirait en fumée.

C'est bien à cela que tendent les loucbes manœuvres auxquelles nous assistons au dedans et au dehors.

L'alliance anglaise est certes une bonne chose, mais si cette alliance est une entrave et ne tend qu'à nous dé­pouiller au lieu de nous renforcer, quel jeu de dupes serait le nôtre si nous en venions à nous dessaisir de la proie substantielle de la Ruhr pour l'ombre décevante d'un accord de pur sentiment entre l'Angleterre et nous.

L'honneur éternel de M. Poincaré demeure de nous avoir enfin engagés dans une politique réaliste. Tout retour à l'inconsistant idéalisme d'autrefois serait une catastrophe. C'est pourquoi nous ne devons absolument pas l a i s3er .

affaiblir notre position v i s - à - v i s de l'Allemagne , qu'il serait même plutôt nécessaire, et qu'il deviendra sans doute inévitable de renforcer avant longtemps. Toute campagne en sens contraire représente pour nous un re­tard et, par conséquent, un danger. Et au surplus, les derniers attentats allemands nous montrent combien nous serions fous et coupables de donner seulement l'illusion que notre étreinte pourrait, si peu que ce fût, se desser­rer 1

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Un Raté Quand les affaires vont mal, le mé­

nage se dispute. Dans le Bloc des gauches on en est là.

Il s'agissait d'organiser dimanche une G R R R A N D E manifestation contre le fascisme. Il n'y a rien eu que des injures échangées entre les pseudo-manifestants.

Cela signifie premièrement que l'es­prit de la capitale n'est pas sympathi­que à un mouvement soi-disant anti­fascisme , mais en réalité nettement pro-Caillaux et pro-allemand. Et cela démontre en second lieu que les bour­geois radicaux de la Ligue de la Repu • blique et de la Ligue des Droits de l'Homme ne disposent à Paris d'aucune troupe capable de soutenir dans la ruq

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l'abominable campagne antinationale qu'ils mènent dans quelques journaux stipendiés par l'étranger, et dans quel­ques réunions strictement privées.

Les communistes, par contre, ont quelques troupes. Oh ! ni bien vaillan­tes , ni bien fortes, mais qui peuvent encore figurer. Seulement, les commu­nistes sont las de prêter « leurs hommes » à de sinistres raseurs qui, en outre, sont des concurrents, puisqu'ils s'alimentent aux mêmes caisses.

Les communiâtes ont dooc signifié aux Droits de l'Homme, à la Ligue de la République, à Marc Sangnier, et aux autres chefs sans soldats, que c'était à eux à rejoindre le gros de l'armée alle­mande et bolcheviste, et non pour prendre la direction , mais pour s'in­corporer dans ses rangs, comme de simples moujiks de Moscou.

C'est très logique et c'est très juste. Seulement les bourgeois radicaux ont reculé.

Et, d'ailleurs, les communistes aussi ont reculé ; car le gouvernement ayant pris sagement la décision d'interdire la « manifestation » qu'ils faisaient mine de préparer, ils se sont gardés d'insister.

Bref, ce fut un raté sur toute la ligne. Et il en résulte une nouvelle dé­monstration de ce que ne cessent d'af­firmer ceux qui sont au courant du fond des chose3 : à savoir que toute l'agitation pro-bolcheviste et pro-boche se résume, en fait, aujourd'hui, en un simple tapage (aux deux sens du mot) d'une presse entretenue, et parfois fort richement, mais sans réelle action et sans racines profondes dans l'opinion.

NOUVEAU LIVRET-GUIDE OFFICIEL

DE LA COMPAGNIE D'ORLÉANS

La Compagnie d'Orléans vient de faire paraître,' son nouveau Livret-guide officiel.

Ce document, complètement remanié, comporte sous une très élégante couverture reproduisant le Château de Chenonceaux, d'après une aquarelle du maître Rohida, un texte descriptif très documenté et abondam­ment illustré. On y trouve l'horaire de tou­tes les lignes du Réseau pour le Service d'Eté iga3j des cartes et plans, des rensei­gnements généraux sur les billets, etc. C'est une publication indispensable pour prépa­rer les voyages et servir de guide au cour des déplacements.

Il est mis en vente dans les gares et bu­reaux de ville du Réseau, au prix de 2 fr. 5o l'exemplaire.

F E U I L L E T O N de L'Echo Saumurois N° 29. — 16 Juin

L e Toit des A ï e u x PAR GEORGES D E L Y S

(Saile)

— C'est mal ! très mal ! s'indigna le vieux laboureur. Vous voulez vous enrichir de mes peines.... ça ne vous portera pas bonheur, Fante Kerlavos... Et dire que c'est à moi, le troisième des Penhoat qui aient vécu sur ce domaine, qui l'aient fait ce qu'il est, que vous parlez ainsi!... A h ! l'on voit bien que vous n'êtes pas de la race de nos bons maî­tres, de nos regrettés seigneurs de Tréludic, dont nous étions fiers d'être les serviteurs, car ils nous tenaient pour des leurs!...

— Ça leur a bien réussi ; ils se sont rui­nés ! Ce n'est pas pour engager les Kerla­vos à les imiter... 11 suffit!... Allez chercher d'autres Tréludic si les conditions des Kerla-os ne vous conviennent pas... Vous êtes l i ­bre! Ce n'est pas moi qui vous retiendrai...

— Et Kerambellec! soupira le fermier abattu, c'est lui qui me tient!

— Payez-le donc ce qu'il vaut! — Ah ! vaticina maître Allar, grandi de

toute sa taille redressée et le bras haut, Dieu vous punira dans vous ou dans les vôtres I

Fante eut un petit rire sec et supérieur... Et cependant, le poids de la justice imma­nente allait bientôt être suspendu sur le seul être qu'elle aimât!...

Elle sortit... Brisé par son éclat, Penhoat retçmba sur le banc, accablé!.. Quitter Ke-

D E L O C A L E ET REGIONALE

DISTINCTION PONTIFICALE A Mgr RUMEÀU

Nous sommes heureux d'apprendre que le Souverain Pontife, a daigné accorder à Monseigneur l'Evêque d'Angers, le privi­lège du Sacre Pallium.

Cet insigne est rarement concédé aux évoques. Nous n'avons pas en ce moment, à détailler « les actes de piété, de zèle apos­tolique et de charité » qui ont valu au chef vénéré du diocèse cette haute marque de la particulière bienveillance de Sa Sainteté Pie XL Cela sera fait, au cours des cérémonies du double jubilé.

Pour aujourd'hui, nous nous contentons d'annoncer avec fierté cetto nouvelle qui comblera de joie le clergé et les fidèles.

- O - O -

NOMINATION Par arrêté ministériel, en date du 29 mai

dernier, M. le chanoine Urseau a été nom­mé membre non résidant du Comité des Travaux Historiques au Ministère de l'Ins­truction Publique.

0-0

CHAMBRE DE COMMERCE Association sténographique unitaire

Résultais des examens du 22 Avril 1920 Professionnels. — (iâo mots à la minute)

Mlles Simone Ghatin, Jane. Goulard, Pauline Le Comte, Madeleine Poirier, Pierrette Ro-bineau.

Commercial supérieur (120 mots à la mi­nute). — Mlles Armandine Berthelot, Su-zane Blandin, Marguerite. Body, Suzanne Coudrais, Georgette David, Suzanne Joulain Jeanne Paul, Denise Tijou.

Commercial (100 mots à la minute). — Mlles Marguerite Letellier, Germaine Lu-quet, Odette Luzinier.

Pratique élémentaire. —.(73 mots à la mi­nute). — Mlles Sylviane Brehaut, Thérèse Courant, Madeleine Lecomte, Marguerite Maremberl, Rose Rolland, Germaine Vivel. . Préparatoire. — Mlles Madeleine Buleau, Rose Cogny, Suzanne Livain, Alice Platel, Marianne Rayer:

0-0 INSTITUTION SAINT-LOUIS

DE S A U M U R

Mercredi 20 Juin, Fête de M. le Supérieur et Réunion des Anciens Elèves.

S heures 3o, Défilé en ville. g heures, Messe à N.-D. des Ardilliers. i 4 heures 3o, Séance il la Salle des Fêtes ; 16 heures : Gymnastique — Jeux divers

sur la prairie. — Concours de Tir. 20 heures : Illumination de la prairie —

Bataille de confetti.

rambellec !... Aller, à son âge, sous un toit étranger, finir sa vie, loin de tous les sou­venirs qui lui tenaient au cceur, comme la terre fertilisée par lui et ses anciens enra­cinait ses pieds!... Les Kerlavos!... après avoir arraché le domaine aux Tréludic, al­laient-ils donc continuer leur œuvre de mal en chassant les fidèles serviteurs des an­ciens et bons maîtres, en exilant le dernier des Penhoat... ou faudrait-il engraisser en­core ces dévorants en subissant le prix de famine qu'ils osaient lui imposer? Les bon­nes années pourraient -lui permettre encore jl d'en supporter la charge, mais que les ge­lées brillassent la récolte printanière, celle qui était la plus fructueuse vu le haut prix qu'atteignent les primeurs ; qu'un été plu­vieux pourrît en terre les tubercules, com­ment s'acquitter de son fermage, si les bonnes récoltes précédentes n'avaient pas laissé dans son épargne de quoi parer aux mauvaises?... A recenser les deux premiers résultats de son exploitation, i l constatait avoir mis une fois mille francs en réserve; l'année présente ne lui en laissait que six-cents par suite des frais supplémentaires auxquels sa santé l'avait obligé. Vienne donc une seule année de disette, i l n'aurait même pas de quoi faire face à son engage­ment... Un Penhoat s'exposer à l'expulsion et à la saisie par autorité de justice!... Un Penhoat, dernier du nom, risquer de laisser co nom déshonoré !

D'autre part, s'exiler, chercher un autre gîte et d'autres maîtres!... Assurément ceux qu'il quitterait n'étaient pas pour lui inspirer un regret... Mais le toit des an­ciens!... Il songeait à l'aïeul qui avait reçu la ferme pour la transmettre 11 son père des mains duquel i l l'avait prise à son tour, à ce siècle de présence des Penhoat qui leur faisait de Kerambellec comme un héritage.

KERMESSE DU 24 JUIN A SAUMUR A là. Bonne Fermière

Les ménagères pourront s'approvisionner ii ce comptoir de tous les produits de la ferme : volailles, pigeons, lapins, canards vivants ; légumes de toute sorte, depuis les pommes de terre et les gros choux jus­qu'aux petits radis et aux carottes effilées; fruits de toutes espèces ; beurre, œufs, miel etc...

Fermiers et maraîchers sont invités à of­frir toutes ces marchandises aux orphelins qui en auront le profit ; en leur nom, les Dames dont les noms suivent les recevront avec reconnaissance :

Mlle de Vallois, rue Sévigné ; Mme Baudriller, rue de la Petite-Douve ; Mme de Beaufort, rue du Temple, 34 ; Baronne de Bodman, Château de Saint-

Florent. Mme Pichard, Avenue de Cholet. Les dons seront acceptés rue d'Alsace, le

dimanche jusqu'à n heures. 0 - 0

VILLE DE SAUMUR

Le Centenaire de Pasteur

Inauguration nu Monument ELEVE AUX COMBATTANTS

DE LA GRANDE GUERRE (1914-1918)

i e r Juillet 1923

P R O G R A M M E OFFICIEL

9 heures 3o. — Service Religieux au Temple protestant.

10 heures et demie. — Grand'Messe à l'Eglise Saint-Pierre, avec le Concours de la Symphonie Saumuroise.

A i 5 heures. — Arrivée du Ministre de la Guerre, à la Sous-Préfecture.

i 5 h. 10. — Le Ministre se rend en voiture de la Sous-Préfecture à la Mairie accompa­gné des parlementaires et des principales autorités civiles et militaires.

i 5 h. 20. — Réception du Ministre à la Mairie par la Municipalité et le Conseil Mu­nicipal ; Cortège à pied de la Mairie au Mo­nument.

i 5 h. 3o. — Inauguration du Monument Discours du Maire de Saumur ; dé M. de Grandmaison, député ; La Victoire aux Ailes d'Or, poème de M. Marc Leclerc, che­valier de la Légion d'honneur, Membre de l'Association des Ecrivains combattants.

Discours de M. le Ministre de la Guerre. Défilé des troupes et Sociétés de Gymnas­

tique. Refour à la Mairie — Dislocation.

*** A 21 heures. — Concert au Kiosque par

la Musique Municipale qui prêtera son con­cours pendant la cérémonie d'Inauguration.

Ecole Industrielle de Saumur Prépare aux Arts-et-Métiers et aux car­

rières industrielles. Délivre le diplôme de sous-ingénieur mécanicien.

Noces, morts, naissances de quatre généra-lions avaient tenu entre ces murs... Ils étaient pour lui la maison de famille. Les pommiers du verger avaient 'été greffés par son père ; le grand chêne sous lequel on prenait le frais par les beaux soirs d'été avait commencé à croître pour les généra­tions futures par les soins du bisaïeul qui l'avait planté le jour du baptême du duc de Bordeaux, ce rejeton poussé du tronc mutilé, pour rendre l'espérance au fidèle chouan dans la pérennité de la race de ses rois... Et les rois étaient, partis, et aussi les bons maîtres, pour cédçr la place aux par­venus rapaces, autrement plus durs que les anciens seigneurs I

A h ! n'était-ce pas faiblesse de sa part de se décourager ainsi ?.„. Pourquoi s'imagi­ner prochaine la disette qui ruinerait sa récolte?... N'était-ce point pêcher contre la Providence que de ne pas compter sur elle dans l'aVenir ? Qu'elle lui accordât seule­ment quelques années passables, et i l se­rait en mesure de parer à une crise des ré­colles.-... Toutefois, i l était dur de s'épuiser de peine pour simplement grossir la fortu­ne des Kerlavos.... 11 fallait s'y résigner pourtant, sous peine de quitter Kerambel­lec, d'abandonner l'asile de ce toit sous le­quel, comme ses anciens, i l eût voulu mou­rir en paix....

Maître Allar, d'un lent regard, caressait les aîtres de la salle, les solives enfumées où de forts crochets supportaient les bar­des de lard salé et les mottes de panne ; le petit tourniquet de bois garni des cuillières suspendu au-dessus de la table ; la planche à pain sur laquelle reposait la miche enta­mée, à l'abri de la sécheresse et des poussiè­res, dans un torchon roux ; l'âtre velu de suie, ses lourds chenets encadrant le tré­pied, la crémaillère soutenant la marmite

Ainsi que le faisait espérer notre der­nière communication, une soirée très inté­ressante en l'honneur de Pasteur et au pro­fit des laboratoires nationaux, est organisée par M. Gerling au Cinéma Palace, le Mardi 19 Juin courant à 21 heures. Cette soirée est placée sous le haut patronage de M. le Sous-Préfet, de M. le Maire et de la Munici­palité de Saumur.

M. Agoulon, professeur agrégé, qui, à plusieurs reprises déjà nous a fart admirer son talent d'orateur, a aimablement accep­té de faire une conférence sur Pasteur.

M. Gerling, Directeur du Cinéma Palace, ses musiciens que l'on aime à entendre et tout le personnel de l'établissement ont avec empressement offert leur concours gracieux pour rehausser l'éclat de cette soirée.

Deux films scientifiques sur des décou­vertes de Pasteur, un film attraction et un film nouveau, particulièrement curieux et intéressant, Nanouk, l'homme des temps primitifs, vivant actuellement avec sa fa­mille dans l'extrême nord canadien, et avec un intermède musical,-seront offerts au pu­blic.

Il y a tout lieu de penser que la popula­tion saumuroise tiendra à manifester sa re­connaissance au célèbre Pasteur, à remer­cier les organisateurs de cette soirée et qu'ils y assisteront nombreux le mardi 19 juin.

0-0 REFLEXIONS SUR LES

" JOURNÉES ANGEVINES " DU SAUMUROIS

Lors de la visite que le Comité central et le Comité départemental des Sites et Monu­ments ont faits, le G Juin, à Saumur, on sait que M. le docteur Peton, membre d'honneur du Comité départemental, Pré­sident de la Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois, ainsi que M. Charier, Président du Syndicat d'Initiative de Sau­mur, ont été gratifiés, l 'un et l'autre, d'une médaille de vermeil par le Touring-Club de France.

On sait encore qu'à l'occasion de celte manifestation, M. Charier avait été chargé, avec le précieux concours de M . le Chanoi­ne Verdier, de M. le Vétérinaire-Major Ca-ritle et de M. Valotaire, d'organiser la visi­te de nos curiosités locales, pendant la­quelle, d'ailleurs, aucune entrave n'est ve­nue en amoindrir la réussite.

Ce que l'on sait moins, c'est que M. le docteur Peton est l 'un des fondateurs du Syndical d'Initiative de l'Anjou et que cette création fut le point de départ du mouve­ment touristique de notre département. La visite que vient d'y consacrer le Touring-Club, la première de ce genre xtn France, est la preuve que ses efforts ont été remar­qués en haut lieu. Avec l'appui de la Muni­cipalité qui, déjà, a doté le Syndicat d'Ini­tiative de Saumur d'un Bureau de rensei­gnements merveilleusement approprié à ses

au-dessus des braises ; le manteau surplom­bant trois fusils superposés : l 'un à pierre, celui de l'aïeul ; le second à capsule, celui du père ; enfin le dernier, le sien, un Lefau-cheux à broche qui avait boulé plus d'un lapin dans la lande et d'un lièvre dans les labours. Et c'était encore la grande horlo­ge dans sa gaine dont le puissant balancier scandait les secondes, semblait en jeter l'éclat fugitif dans le passage de sa lentille de cuivre et dont le carillon clair égayait les heures ; la huche et le pétrin polis par l'usage, luisants sous le torchon, ainsi que l'armoire monumentale, et, enfin, le pré­cieux lit-clos au bois fouillé de naïves sculp­tures avec sa date et le chiffre de ses pre­miers maîtres, les ancêtres de la race...

Ce lit, comme dit le poète (1), avait gardé une part de leur âme, et cette âme devait y revenir dans les songes du dernier de leur nom, le digne maître Allar Penhoat, enra­ciné au culte de ses morts et s'inspirant de leur passé.... Non! ce lit ne pouvait quitter la place sur laquelle planait la mémoire des unions saintes, des naissancec bénies, des morts chrétiennes... En le transplantant dans un nouveau gîte, Allar ne sentirait plus autour de lui les siens à1 l'heure de les aller rejoindre, et c'était au milieu de leur cortège qu'il voulait se présenter devant Dieu!... II lutterait jusqu'au bout plutôt que de. déserter volontairement le toit des aïeux, et sa foi se confirmait dans l'aide di­vine pour cette lutte sacrée!...

A h ! s'il avait pu, s'il pouvait infuser en Corentine les sentiments qui le possédaient son culte du passé, son amour de la maiosn, ne saurait-elle pas dominer les révoltes de son cœur meurtri et participer à l'effort paternel en accueillant quelque gars nan­ti d'argent qui s'associerait au père pour la lâche qu'il jugeait sainte ? Plus d'un ne dé­

buts ; à l'aide des importantes subventions du Conseil Municipal, du Conseil général et du Syndical des Vins Mousseux ; an moyen d'une propagande intense, entretenue par l'affiche illustrée, dont le Conseil municipal a fait tous les frais et par la publication d'un Guide, couvert par la publicité com­merciale de nos concitoyens ; grâce aussi à ses nombreux souscripteurs, le Syndicat d'Initiative de Saumur est entré dans la voie des améliorations touristiques et est bien décidé à maintenir sa position.

-o-o-AU THEATRE

UNE BELLE INITIATIVE Le Chœur National Ukrainien sera à Sau­

mur le 22 Juin. Ceci est une nouvelle des plus intéressan­

tes. Le Chœur National Ukrainien, que beau­

coup de villes voisines ont déjà acclamé, donnera le Vendredi 22 Juin, une audition de gala au Théâtre Municipal.

Ce choral extraordinaire, cet exceptionnel ensemble, cette phalange artistique de pre­mier ordre, sous la direction du professeur G. Kirilschenko, réalise à chaque fois un miracle vocal.

Les voix sont d'une beauté unique et vrai­ment ces virtuoses semblent obéir à une véritable mission artistique en révélant au monde entier l'âme des grands maîtres à travers leurs admirables chants et la pres­tigieuse exécution de tant d'œuvres diver­ses qu'ils renouvellent incessamment.

On emporte de ces auditions une impres­sion inoubliable, et l'on comprend l'éter­nelle magie, de cet art expressif entre tous; tout le rêve musical que peut traduire une voix humaine.

0-0

Concours de Tir BAGNEUX

Ainsi qu'i l était prévu, le Concours de Tir organisé par la Section de l 'U . N. C. de Ba­gneux a continué Dimanche dernier avec un succès croissant.

En prévision de l'affluence des tireurs pour la dernière journée (17 Juin), le stand sera ouvert en permanence de 8 heures à 16 heures. La distribution des prix dont la valeur totale a été portée de 5oo à 800 fr., aura lieu aussitôt après les opérations de classement.

Le classement provisoire des meilleurs ti­reurs, après la journée du 10, s'établit comme suit :

1. Vatan Georges, Dampierre, 80 points; 2. Decker, Saumur, 79 points ; 3. Cailleau, Chacé, 78 points ; 4- Lannemajoux, Saumur 78 poinls ; 5. Samson, Saint-Florent, 78 points ; 6. Espinet, Bagneux,. 77 points ; 7. Delalandc, Saumur, 77 points ; 8. Redor, Bagneux, 77 points ; 9. Chevalier fils, Ba­gneux, 76 points ; 10. Saumureau, Saint-Florent, 76 points ; 11. Montaudon, Ba­gneux, 75 points ; 12. Candais, Saumur ; 75 points ; i 3 . Guilleux, Saumur, 75 points

mandait qu 'à courtiser la jolie fille de Ke­rambellec, l'héritière des Penhoat, et ne se tenait à l'écart que faute d'être encouragé par elle et crainte d'être rebuté par Allar dont le penchant pour Cornély avait paru manifeste. L'amitié qui unissait les deux pères semblait assurer si solidement les nou veaux liens qui les devaient plus étroite­ment rapprocher, que chacun eût jugé fo­lie de se jeter au travers d'un accord consi­déré comme conclu. Mais la nouvelle des accordailles du fils Brigeat avec une Lan-nionaise réveillait l'espérance dans le cœur des gars qui s'étaient jusqu'alors tenus à l'écart pour ne pas s'exposer à un échec assuré, mais qui, désormais, retrouvant le champ libre, ne tarderaient pas à se mettre sur les rangs. Depuis les défrichements d'Allar, sa fille, en outre de sa grâce et de sa race estimée, passait pour un beau parti.

En la paroisse de Perros-Guirec, chaque mois d'octobre amène la semaine do l'Ado­ration. Solennellement, la Vierge miracu­leuse de la Clarté est transportée en proces­sion de son sanctuaire à l'église du bourg, et préside aux exercices pieux de la mission puis, celle-ci terminée, revient avec le mê­me cérémonial à sa chapelle votive. Vu la longueur du trajet, les côtes ardues, le poids de la statue, la Madone est portée par des équipes d'hommes qui se relayent en edurs de route, et non par des jeunes filles, comme au Pardon du i5 août, dont la pro­cession se déroule simplement aux abords du sanctuaire. En revanche, les Enfants de Marie lu i servent d'escorte et marchent dans le cortège, groupées derrière leur bannière. L'honneur de porter celle-ci avait, cette année-là, été confié par le recteur de Per­ros à Corentine Penhoat.

(A suivre)

Page 3: N° Samedi 10 C O - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015. 11. 10. · 79. me. Année—N° 48 . ABONNEMENTS Trois Mo;.ï. . 3 fr. Six

Rosselut, Bagneux, 7/, ; i5. Lëclërc; San muT, -Ji ; 16. Marandeau, Saint-Florenl ; 7/1 points ; 1̂ . Savary, Saint-Lambert, 73 points ; 18. Cormier, Saumur, 73 points ; 19. Ilesnault, Bagneux', 73 points ; 30. Ri-vereau, Bagneux, 73 points.

0-0

LA FÊTE DES FLEURS et de LA MOISSON es* AUX HOSIERS-SUR-LOIRE

Chambre de Commerce de Saumur

T.e Comité des Fêtes de la Ville des Ro­siers, sous les auspices de la Municipalité et du Conseil Municipal est heureux de cons­tater que la fête des fleurs et de la moisson qui aura lieu aux Rosiers-sur-Loirc le i5 juillet prochain, remportera un réel succès.

La quête faite à cette occasion a déjà rap­porté dans le bourg plus d'un millier de francs. Les dévoués commissaires commen­cent à courir la campagne, et sont à de ra­res exceptions près, reçu à bras ouvert, tout le monde augure bien de la fête.

Les jeunes gens et jeunes filles sont plein de bonne volonté et ce sont déjà fait inscrire en grand nombre pour figurer dans le défi­lé.

Nous ne croyons pas faire une indiscré­tion en annonçant que figurera en tête du défilé une fanfare nombreuse de trompettes à cheval mise gracieusement à notre dispo­sition par M. Aufray (un compatriote), pré­sident de l'Etrier de Cholet.

Nous sollicitons toutes les bonnes volon­tés ; plus nous aurons d'argent, plus nous aurons de jeunes gens et de jeunes filles au dôiilê, plus la îèle sera belle.

Nous sommes assurés que cette grande manifestation portera époque dans les an­nales de notre charmante et coquette ville des Rosiers.

Le Président, A. MENOU-MOREAU.

Êtât-Givil de Saumur Du 14 au 17 juin 1923.

NAISSANCES

Jean-René Petiteau, rue de Bordeaux, 5. Madeleine Roche, rue Montcel, 4 . Jacques-Ernest Michou, 7 1 , rue de

Rouen. PUBLICATIONS DE MARIAGES

Armand Daveau , employé de com­merce, rue du Portail-Louis, 3 5 , et Renée Dupuy, employée de commerce, rue de Poitiers, 2 6 , tous deux à Saumur.

Ernest Richard, employé de banque, rue d'Orléans, 6 8 , à Saumur, et Paulette Dupré, sans profession, rueSt-Denis, 124, à Paris.

Albert Gatesoupe, bottier, 3 3 , rue de Nantilly, et Madeleine Fichet, sans pro­fession, 18, rue de Nantilly, tous deux à Saumur.

Georges Dandleuf, plâtrier, 1, rue du Temple, et Madeleine Malécot, rue Ou-petit-Thouars, tous deux à Saumur.

Louis Ouvrard, voyageur de commerce, place de la Bilange, 8 , et Irma Herrault, employée de commerce, 14, rue de Bor­deaux, tous deux à Saumur.

DECES

Berthe Saulais, veuve Greffin, 58 ans, sans profession, rue Fardeau, 2 3 .

André Rousselot, 2 ans 1/2, rue de l'Echelle.

Caisse d ' é p a r g n e de Saumur Séances des 7, 9 et 10 Juin 1923

Sous la présidence de MM. Perrein, Renard et Moreau

Versements de "ÎO déposants, 5 nouveaux, 43,014 fr.

Remboursements : 56,326 fr. L A CAISSE PAIE QUATRE P O U R CENT.

La Caisse paie, le jour même de la de­mande, les remboursements jusqu'à 1.000 fr. après dépôt préalable du livret, de midi à 1 heure.

F.KATZ, 7, rue Chaperonnière, Angers, achète très cher or, argenterie, dia­mants, tapisseries et meubles anciens.

T é l é p h . 12-77

V o i e s ur ina irs s Tout homme qui a eu un accident de jeu­

nesse, écoulement, échaufferaient, etc., si légèrement qu'il ait été atteint, si bien guéri qu'il paraisse, si lointaine qu'en soit l'ori­gine, doit faire l'espérience recommandée dans le Traité explicatif du Dr Bertray, inti­tulé : C E QUE TOUT HOMME DOIT SAVOIR, en­voyé sous enveloppe fermée, contre 50 cent.

Une consultation gratuite est adressée en réponse à toute lettre détaillée. Le Dr Bertray traite par correspondance. Ecrire à M. le Docteur Bertray, Directeur ae l'Institut de (Médecine de Paris, 10, rue Frochot, Paris.

Cortipte-Jïertdu de la Séance du 8 Juin 1920 1. — Assemblée des Présidents des Cham­

bres de Commerce. — La réunion de cette Assemblée a eu lieu à Paris le 29 Mai 1923. La Çnambre de Commerce cle Saumur y était représentée par son Président. Les questions suivantes figuraient à l'ordre du jour :

a) Equilibre du budget par abolition des monopoles d'Etal :

Notre Compagnie s'associant au vœu de l'Assemblée des Présidents demande que l'exploitation des monopoles d'Etat soit con­fiée à l'industrie privée et que lc Parlement supprime le monopole des tabacs et celui des allumettes.

b) Projet de réforme fiscale : Un projet cle réforme fiscale réalisant lous'

les desiderata formulés sur divers points du régime actuel par les Chambres de Com­merce et présenté par celle de Poitiers est, appuyé par notre compagnie auprès du Mi­nistre des Finances.

c) Vote du budget de l'Etal : La Chambre de Commerce demande que

le budget général de l'Etat soit voté par le Parlement en temps utile afin d'é\iler les douzièmes provisoires.

d) Généralisation du colis express sur les réseaux de Chemins de fer français :

Notre Compagnie s'associe à la demande de généralisation du colis expresse qui pré­sente un réel intérêt.

e) Moyens de remédier à la situation in­suffisante des attachés commerciaux :

Un vœu tendant à attribuer aux attachés commerciaux le produit de la taxe pour le développement du Commerce extérieur est ('gaiement adopté par la Chambre de Com­merce.

f) Concurrence allemande et impôts alle­mands :

Conformément au vœu émis par l'Assem­blée des Présidents, la Chambre de Com­mercé demande, le taux des impôts par tête restant toujours très inférieur en Allemagne à celui des Français, que ces impôts soient relevés par l'Allemagne au taux d'avant-guerre, que l'égalité du prix des charbons cuire les deux nations soit établi au profit de la Caisse des réparations.

g) Renforcement des pénalités pour faus­ses déclamations'sur l'origine ou la prove­nance des marchandises ' en matière de douane :

La Chambre de Commerce demande que l'article 5o du projet'de'loi'de finances en instance devant le Sénat, soit complété con­formément aux propositions' de l'Assemblée des Présidents. • • -

Visite et Port de Dunkerque : Les Présidents des Chambres de Com­

merce ayant élé conviés à une visite du port de Dunkerque par là Chambre de Com­merce de cette ville, M. le Président de notre Compagnie rend "compté des constatations intéressantes faites parles visiteurs à l'avan tage du port de Dunkerque dont l'impor-tance s'accroît chaque jour et il engage nos ressortissants exportateurs à favoriser le Port de Dunkerque de leurs expéditions dans l'intérêt du Commerce français.

2. — 5 e Région Economique — Compte-rendu de la Réunion du 1/1 Mai :

La Chambre de Commerce qui avait dé­légué deux de ses membres à la réunion de la 5° Région Economique, s'est associée aux vœux émis sur les questions suivantes qui y furent soumises :

a) Projet de loi attribuant le caractère d'établissement public aux groupements ré­gionaux économiques :

b) Distribution des télégrammes . dont l'adresse est. incomplète :

En faveur de la distribution des télégram­mes dont l'adresse est incomplète qui étaient habituellement retournés à l'expé­diteur par l'Administration des P. T- T. et

qui seront distribués en supportant une surtaxe pour insuffisance d'adresse.

c) Doublement de ta ligne Saint-Na?.aire-Le Croisic.

3. — Office des Transports de l'Ouest — Réunion du i5 Mai au Mans :

Les questions suivantes traitées à cet Offi­ce ont eu l'approbation de notre Compagnie qui a appuyé, les vœux déjà émis par elle- :

a) Surtaxes temporaires. b) Entreprises de transport et Adminis­

tration du timbre. c) Futur régime des colis postaux. d) Modification du calcul des délais de

transport en G. V. e) Modification au texte de l'annexe pro­

posé au tarif : G. ]'. 101 et 102 — Voyageurs f) Tarage des Wagons avant chargement.

"1 g) Révision du Tarif P. V. Il) Suppression des délais de iransmis-

•:/sion dans les relations P. V. entre les deux réseaux Etat. i

i) Création d'un Office des P. T. T.. l\. — Congrès National de la Natalité à'[

Marseille : • La Chambre de Commerce prenant en considération l'intérêt de ce Congrès, a déci--dé d'adhérer à la Manifestation projetée cL d'accorder une subvention.

5. — Foire de Lyon — Compte-rendu : Des renseignements sur la dernière réu-.l

nion de Lyon ont été fournis à la Chambre de Commerce et communiqués en Séance aux Membres présents.

C. — Auto-cars — Saumur-Gejmcs : La Chambre de Commerce est, informée

du nouveau service a'àutd-Cars entre Sau­mur- et Gennes. Les horaires et tarifs sont déposés aux archives.

7. — Modifications aux conditions d'ap-plieption des tarifs généraux intérieurs el communs de peliie vitesse :

La Chambre de Commerce a donné con­naissance des modifications intéressant les tarifs P. V. parus à l'Officiel a'i Avril igs3.

8. — Activité du Conimerce Allemand extérieur en 1922 :

La Chambre de Commerce Française de Cologne nous adresse un document intéres­sant le commerce extérieur Allemand qui est mis à la disposition, au Secrétariat, de toute personne intéressée.

9. — Les Colporteurs cl l'inscription au Registre du Commerce :

La Chambre de Commerce de Saumur émue, à juste litre, par les facilités com­merciales dont jouissent en France les Col­porteurs mélèques au détriment des hon­nêtes commerçants nationaux, adresse aux Pouvoirs publics, un vieil, tëndarit à ce que l'inscription au Registre du Commerce soit refusée à toute personne 'faisant acte de Commerce et n'ayant pas un domicile com­mercial proprement dit.

10. — Pétition de la Chambre de COJII-merce française de Wiesbaden :

Une pétition en faveur des vins français frappés par la Commission douanière inter­alliée d'une taxe dont ne sont pas atteints les vins Allemands en territoire occupé, est transmise aux Syndicats intéressés pour que soit recueilli le plus grand nombre pos­sible de-signatures.

11. — Offices commerciaux français et l'Etranger :

Des exemplaires du compte-rendu du fonctionnement et de la situation des Offi­ces commerciaux français à l'étranger sont; communiqués aux Présidents des Syndicats.

i3 . — Questions diverses — Quai de dé­chargement de la Gare Saumur-Etat :

La Chambre de Commerce de Saumur a obtenu l'assurance de M. l'Inspecteur Gé­néral des Chemins de fer de l'Etat, que la construction de ce nouveau quai serait in­cessamment effectuée.

Paris. — Tarif douanier chinois : La Chambre de Commerce se ralliant à

un vœu de la Chambre de Commerce de Paris en a approuvé et transmis les termes el conclusions.

s e l o n l a f o r m u l e

; V : ~z<M 1 . . . . .

Pour le SALAGE des FOINS

L'emploi du SEL DÉNATURÉ est à recommander pour améliorer et aider à la conservation des Fourrages.

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N o t r e S a u m u r o i s

HISTOIRE DES CANTONS

Créé par Louis XVI le !\ Mars 1790, le canton de Saumur n'était composé que de la ville de Saumur. En 1791, on lui adjoi­gnit Bagneux, Chacé, Dampierre, Riou et Marson, Rou, Saint-Barthélémy et Saint-Florent, Saint-Hilaire l'Abbaye, Saint-Lam­bert-des-Levées, Varrains, Villebernier. En 1795, on partagea le canton en deux : lc canton cle Saumur (inlra muros) comprit la ville de Saumur, et le canton de Saumur (extra muros) fut formé de Bagneux, Chacé, Dampierre, Riou et Marson, Rou, Saint-Hi­laire-Saint-Florent, Saint-Lambert-des-Le­vées, Varrains; Villebernier. La loi du avril 1799 réunit la commune de Verrie du canton d'Ambillou, à oflui de Saumur (ex­tra iituros). Les deux cantons de Saumur furent remplacés, le 18 novembre 1801, par le canton de Saumur (nord-est), compre­nant Allonnes, Brain-sur-Allonncs, la Breil-le, Nouille, Russe, Saumur (partie), Va-rcnues-sous-Montsorcau, Villebernier et Vi­vy, le canton de Saumur (nord-ouest), com­posé des Rosiers, Saint-Cléinent-des-Levées, Saint-Lambert-des-Levées, Saint-Martin-de-la-Place et Saumur (partie), et enfin le can­ton de Saumur (sudj, formé d'Artannes, Bagneux, Chacé, Chéligné, Dampierre, Dis­tré, Fontevrault, Montsoreau, Parnay, Riou cl Marson, Rou, Saint-Hilaire-Saint-Florent, Saumur (partie), Souzay, Turquant, Var­rains et Verrie. — Une ordonnance royale du 18 juin 18/12 a réuni Russe à Allonnes. Une aulre ordonnance royale du 18 novem­bre c8Î8 réuni la commune-de Chêtigné à celle de Distré. Une troisième ordonnance royale du 8 mars 18/1G a réuni les commu­nes de Rou et de Riou-Marson en une seule commune, dont le chef-lieu fut fixé à Rou, el qui porte le nom de Rou-Marson.

Le canton de Trémont a existé pendant une année : Cernusson, Concourson, la Fosse-de-Tigné, Monlilliers, Tancoigné, Tré­mont.

Le canton de Vihiers existe depuis le 4 mars 1790. Il comprit d'abord Sainl-IIilai-re-du-Bois, Saint-Paul-du-Bois, Vihiers et la Voide. La même année, on lui adjoignit Saint-Maurice-la-Fougercuse. En 1791, St-Maurice-la-Fougereuse cessa dç faire partie du canton de Vihiers, mais il fut augmen­té alors de Cernusson et de Monlilliers. Le 18 Novembre 1801, on lui adjoignit encore Aubigué-Briand, les Cerqueux-sous-Passa-vant, Cléré, Coron, la Fosse-de-Tigné, Nueil, Passavant, la Plaine, la Salle-de-Vihiers, Somloire, Tancoigné, Tigné, Trémont.

Le canton de Villebernier, qui ne dura qu'une année (1790-1791), était composé d'Allonnes, Russe, Varenncs-sous-Montso-reau et Villebernier.

F. UZUREAU,

POUR LA BÉATIFICATION DE SOEUR THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS •

Une Chapelle à Alençon

Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus est née à Alençon, le 2 janvier 1873.

A l'occasion de sa Béatification (29 avril ig23), et avec la haute approbation de Mgr l'Evêquc de Sécz, nous nous proposons de la glorifier dans sa ville natale, en y édifiant une chapelle en son honneur.

Ainsi nous répondrons au désir de tous ceux qui ont été touchés par le c< rayonne­ment extraordinaire » de la « Petite Sœur ». Car n'est-ce pas leur vœu unanime que le berceau de la Bienheureuse reçoive, à Alen­çon, les mêmes honneurs que sa tombe, à Lisieux ?

Lc sanctuaire s'élèvera près du lieu où elle, est née et servira de chapelle à l'Ecole secondaire libre de Saiht-François-de-Sales.

Nous faisons appel, avec confiance, aux innombrables dévols de Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus. -

Chaque mois (1e1' vendredi), une messe se­ra célébrée et, lous les jours, des prières seront dites à l'intention des bienfaiteurs.

Abbé J. BIDARD, Chanoine honoraire,

Supérieur de l'Ecole St-François de Sales Alençon (Orne). '

Nota.'.— Les offrandes peuvent êlre adres­sées à M. le Supérieur de l'Ecole Saint-François cle Sales, Alençon (Orne) — ou à M. l'abbé P. Barbrel, Econome de l'Ecole Sainl-François de Sales, Alençon (Orne). — (C. C. 21617 Paris). I ammmnàmuwi>n ih !,• m 11 m mm m • I • • • • • • •

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Chaque paquet de 125 grammes de café •contie-ïïf •un"Bbn"poîir ' une" entrée a prix ré­duit à VAGRÉABLE CINÉ, Place St-Pierre. " NOTA. — Tous les bons émis, précédemment

sont acceptés par V A G R É A B L E CINÉ.

Cinéma Gaumont

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en Exclusivité pour Saumur out tourne au Cinéma

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Prix des Places. — Réservées : 2 francs. — Premières : 1 fr. 75. — Deuxièmes : 1 fr. 5o. — Troisièmes : r franc.

I UPESlIf USLX3J ffi parle traitement à base d'ELIKIB DUi'EYROUX. M*'Marthe BOMBARDE, i Grange-s/-Valognes 1 Vosges), souffrait depuis 1918 do coxal­gie tuberculeuse droite et de lésions pulmonaires, suivant te diagnostic des majors de l'hôpital de Bruyères. La malade ne pouvait se tenir debout et éprouvait de violentes et continuelles douleurs dans la hanche el le genou droits. Commença le traitement à base d'Elixir DUPEYROUX en novembre 1919. Quatre mois après, M1 1 -

BOMBARDE put se lever et marcher avec des béquilles. En novembre 19i0, elle marchait sans béquilles et se considérait comme par­faitement guérie (lettre du 25 juillet 1921). Le 31 janvier 1J22, Mi[' BOMBARDE écrit que sa guérison est bien défini­tive et le confirme encore le 16 Janvier 1923; M. Gmon . CHANDON. p.iintre, SB, Qranda-Rue, k Bourg-lâ-Rilne (Seine), souffrait depuis janvier 1920 de congestion pulmonaire ave* étouffemeiils, quintes violentes, suivies de crachements de sang, transpirations nocturnes, oppression, appétit détail­lant, manque total de lorces l'obligeant à garder le lit. A commencé le traitement à base d'Elixir DUPEYROUX le 28 février 1920. Son frère écrivait le 25 mars 1920 qu'it commençait à se tenir dehout et à marcher seul, il toussait et crachait beaucoup moins, mangeait mieux et dormait ses nuits entières. Guéri en mai 1920, la guérison est dèfl-niliv», comme l'attestent la lettre du 7 ipars 1921 et colla du 21 janvier 192J, où M. CHANDON déclare qu'il va très bien, malgré que son métier l'oblige à travailler dans les courants d'air; M. Leoi JOLY, 32,Rue d'Assas.à AIRE-sur-lt-LYS (Pas-de-Calais), souffrait depuis l'âge de 11 ans da ganglions tuberculeux du cou. A 12 ans on l'avait opéra inutilement, puis en 1907, survint une, péritonite tubercu­leuse, laquelle fut suivie de congestion pulmonaire double et bronchite chronique. Les ganglions du cou grossirent à tel point, que, par la compression qui s'en suivit, le malade ne voyait plus clair et ne pouvait plus se conduire. Le trai­tement à base d'Elixir DUeEYROUX fut commencé en mars 1918. Quelques semaines après, l'appétit et la vue revinrent, los maux de tête, la toux, les expectorations disparurent, les ganglions diminuèrent. En octobre 1919 le malade était complètement guéri et avait repris 13 kilogs. Cette guéri­son s'est maintenue car les lettres écrites par Af. JOLY les 9 décembre 1919, 7 janvier 1922, et 28 janvier 1923. témoignent que sa sauté continue à être excellente. Le D ' D U P E Y R O U X , 5, Square de Messine, Paria, envoie gratis et franco, sur demande, sa Méthode Nou­velle de Traitement des Tuberculoses avec un questionnaire pour Consultations Gratuites par correspondance. Il expéd ie a domicile, par poste, un grand flacon d'Elixir DUPEYROUX contre 11 fr. en mandnt-cnrte. Consultations, | 5. square de Messine, Paris, tous les jours, Ilon fériés, de 14 heures à 18 heures.

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par le port du bandage ne peut être obtenue qu'en adoptant le nouvel appareil sans ressort muni de la merveilleuse pelote souple à compression de si ri 1 1 cpi) le grand spé­cialiste de ParisM • Uly.luLltf^, boulevard Séb'istopol/anc1 n° 63J.

Cet appareil, le seul reconnu officielle­ment par le corps Médical, assure séance tenante la contention parfaite des hernies les plus difficiles.

En voici les preuves : Nous autorisent à publier leur nom :

M. Poché J., au Bois-Blain à Louvaines, par Segré (Maine-et-Loire), Hernie Guérie.

M. Vadepied A. à Changemerie en Evron, (Mayenne) ; Enfant Hernie guérie ;

M. Edin R., à la Roche en Clefs (Maine-et-Loire), Hernie Guérie.

M. Arnaud C, à Noirterre (2 Sèvres), Her­nies guéries.

M. Maye A., au Petit Breuil Deyronçon par Mauze-le-Mignan (2 Sèvres), Enfant, Her­nie Guérie. Désireux de donner aux malades une

preuve immédiate de ce résultat, garanti d'ailleurs par écrit, M. GLASER, invite toutes les personnes atteintes de hernies, efforts, descente, à lui rendre visite dans les villes suivantes où il fera gratuitement l'essai de ses appareils.

Allez donc tous de 8 h. à k h. à SAUMUR, 11 juin, hôtel de Londres. DOUÉ-la-FONTAINE, 18, hôtel delà Boule-d'Or. ANGERS. 19, hôtel de France. PEAUFORT-en-VALLÉE, 20 juin, hôtel Drévet.

L'Eminënt aide de M. -Glaser, recevra à BOURGUEIL, 8 Mai, de 9 h. à .3 h. Hôtel de

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Etudes do i° M" BAUCHARD, Docteur en Droit, Avoué à Saumur, i:>., rue du Mju'.-ché-;Noir ;

a° M» GAZEAU, Avoué à Sau­mur, 7, rue du Temple ;

3° Me COURAULT, Notaire à Saumur, Place Bilange.

VENTE i P É É i Appartenant à un interdit

judiciaire Au plus offrant

et dernier enchérisseur Sur la Mise à Prix de :

i â.ooo francs D ' U N E

PETITE PROPRIÉTÉ Sise Commune de Bagneux

L'Adjudication aura lieu le Samedi sept Juillet iga3, à quatorze heures (heure lé­gale) en l'étude de M8 Cou­rault, Notaire à Saumur.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra : Qu'en vertu d'un jugement rendu sur requête par le Tri­bunal Civil de première ins­tance de Saumur en date du 3i mai iga3, enregistré. Et aux requête, poursuite

et diligence de Monsieur Jo­seph Huard-Tavea*u, cultiva­teur, demeurant à Linières-Bouton, agissant en qualité de tuteur à l'interdiction de la personne et des biens de M. Louis Tavcau, aliéné inter­dit, domicilié à Bagneux, mais résidant à l'asile de Sainte-Gemmes, fonction qui lui été conférée suivant déli­bération du conseil de famille du dit interdit, prise devant M. le Juge de Paix du canton sud de Saumur en date du 18 mai iga3. Ayant pour avoué M8 Bau-chard. En présence ou elle dû­ment appelée de : la Banque Nationale de Crédit, Société anonyme au capital de 5oo millions de francs dont le siège social est à Paris, 16, Boulevard des Italiens, créan­cière intervenante. Ayant M8 Gazeau, pour avoué. Et encore en présence ou

lui dûment appelé de M. Clo-quemin, propriétaire à Sau­mur, pris en qualité de su­brogé tuteur de l'interdit Louis Taveau, sus-nommé. Il sera procédé le samedi sept Juillet iga3, à quatorze heures (heure légale), en l'é­tude de M8 Courault, Notaire à Saumur, place de la Bilan­ge, à la vente aux enchères au plus offrant et dernier en­chérisseur d'une petite pro­priété située à Bagneux, rue Desmarest, numéro 17 et rue du Port numéro 3, compre­nant : MAISON d'habitation com­posée de deux pièces et vesti­bule au rez-de-chaussée, deux chambres au ier Etage, deux chambres mansardées au-des­sus. A côté, cuisine, pompe, ré­servoir, water-closets. Bâtiment de servitudes, composé de : Cave, serre-bois, chambre froide ; écurie ët buanderie, grenier au-dessus, hangar et remise. Beau JARDIN, planté de vi­gnes et arbres fruitiers, grand bassin cimenté̂ pavil­lon et poulailler.

\ Le tout d'un seul ensemble, clos de murs ; contenant i5 ares environ, joint au midi, la rue Desmarest, au cou­chant la rue du Port, au nord Madame Belliard, mur mi­toyen entre, et au levant, re­présentant Séchet, mur mi­toyen séparatif, et figure au cadastre sous les numéros 4 a p, 43 p, 43 et 43 de la section B pour une superficie de qua­torze ares \ingl-ncuf cen­tiares. Mise à Prix : 15.000 francs. Fait et rédigé par l'avoué poursuivant, soussigné. A Saumur, le i5 Juin iga3.

R. BAUCHARD. Enregistré a Saumur A. J.

le i5 Juin 1933, folio g4 case a Reçu trois francs.

ABRAHAM.

S'adresser pour tous rensei­gnements à : i° M" R. Bauchard et Gazeau

Avoués près le, Tribunal Ci­vil de Saumur ;

a? M8 Courault, Notaire à Sau-inur, place Bilange, rédac­teur et dépositaire du ca­hier des charges.

Etudes de : i° M8 BAUCHARD docteur en droit, avoué près le Tribunal civil de Sau­mur, y demeurant, 12, rue du Marché-Noir ;

2 0 M8 DOUSSAIN, Notaire, à Doué-la-Fontaine.

V E N T E S U R LICITATION

Après acceptation bénéficiaire . Au plus offrant et dernier

enchérisseur En Seize Lots,

S U R LA MISE A PRIX T O T A L E DE 5.5oo francs,

DE DIVERS

Sis Commune de Louresse-Rochemenier

L'Adjudication aura lieu le Dimanche 8 Juillet 1923, à quatorze heures (heure lé­gale) à la Mairie de Lou­resse-Rochemenier.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra : Qu'en vertu d'un jugement rendu sur requête, par le Tri­bunal civil de première ins­tance de Saumur en date du 3 i mai 1923, enregistré : El à la requête de : i ° M. Jules Bégault,cultiva­teur, demeurant à Rocheme-nier, commune de Louresse-Rochemenier. a0 Madame Louise Bégault, cultivatrice, épouse assistée et autorisée de M. Auguste Ouin-ton avec lequel elle demeure à Rochcmenier, commune de Louresse-lRochemenier ; ledit M. Quinton, agissant tant, en son nom personnel en tant que de besoin que pour la va­lidité à l'égard de la dame son épouse sus-nommée. Hé­ritiers mais sous bénéfice d'inventaire seulement de Jo­séphine Gourré leur mère, veuve en premier mariage de Pierre Bégault, décédée le 10 décembre 192a, étant épouse d'Ambroise Deslin ci-après nommé.

3° Monsieur Ambroise Des­lin, cultivateur, demeurant à Rochcmenier, commune de Louresse-Rochemenier, agis­sant comme commun en bien d'acquêts de Madame Joséphine Gourré, sa défunte épouse sus-nommée. Ayant pour avoué M8 Bau­chard. Il sera le dimanche huit juillet iga3 à quatorze heures (heure légale) à la Mairie de Louresse-Rochemenier et par le ministère de M8 Doussain, Notaire à Doué-la-Fontaine,, procédé à la vente sur licita­tion au plus offrant et der­nier enchérisseur, des Im­meubles dont la désignation suit :

Commune de Louresse-Rochemenier

Premier Lot 2 ares 20 centiares de vigne

aux Vignes de Louresse, joi­gnant au levant Brunet et autres et au nord Guilmet et autres. Mise à Prix, a5 francs.

28 Lot 4 arcs 4o centiares de Vigne ?i Champion, joignant au nord Landard, au midi Gui-choux. Mise à Prix, 100 francs.

3° Lot 17 ares 60 centiares, de pré artificiel à la Chaussée, joi­gnant au midi Renault, au le­vant Dufour et au couchant un chemin. Mise à Prix, 120 francs.

4" Lot 8 arcs 80 centiares de lu­zerne à Lantigné, joignant au nord Deschamps, au,couchant ISertin. Mise à Prix : aoo francs.

5" Lot 4 ares 4o centiares de lu­zerne au même lieu, joignant Boivin, Jaudouin et une char-rière. Mise à Prix : 100 francs.

6' Lot 2 ares ao centiares de lu­zerne au Moulin Garreau, joi­gnant au levant Saucisse et au couchant Jaudouin. Mise à Prix : a5 francs.

7 e Lot i5 ares 4o centiares de vi­

gne et terre à Lantigné, joi­gnant au nord Deslin, au mi­di Girard. Mise à Prix : 3oo francs.

8 8 Lot 4 ares .48 centiares de vigne

au Marchais Boutely, joignant au nord Leclairc et au midi Laurencin. Mise à Prix : 3o francs.

9 e Lot 7 ares G6 centiares de, terre,

au Grand-Bois, joignant au le­vant Deslin et au couchant, Guichoux. Mise à Prix : Co francs.

io8 Lot a arcs 34 centiares de terre

aux Justices, joignant au nord Pichot et au midi Mi-cault. Mise à Prix : ao francs.

i i 8 Lot 3 ares 75 centiares de terre

aux Chauffeaux, joignant au levant Vigneron, au couchant Landard. Mise à Prix : 20 francs.

12 e Lot Une Maison sise à Roche menier, comprenant : A droi te en entrant dans la cour, deux chambres d'habitation dont une en bas-côté, grenier au-dessus ; à gauche du por­tail d'entrée, une grange et h la suite en retour d'équerre une écurie et plusieurs toits. Au fond de la cour, deux chambres d'habitation, gre­nier au-dessus avec escalier

J en pierre pour y parvenir Cour. Plusieurs caves aux quelles on accède par deux courdoires dont l'une est commune avec M. Boivin (Acquéreur de M. Senente) Jardin el terrain, le tout d'un seul tenant, d'une superficie, d'environ 18 ares 10 centiares joignant dans son ensemble au nord et au levant M. Boi vin (représentant. M- Senente) au couchant un chemin et au; midi héritiers Deslin. Mise à Prix : 4-obo francs

i 3 8 Lot 10 ares 70 centiares de terre

à la Guignière, joignant au; nord Lethcujl, au levant Terbal et au couchant Le theuil. Mise à Prix : 200 francs.

i 4 e Lot 13 ares 3g centiares de terre à la Grande-Route, joignant au nord la route d'Angers, au levant Rover et au couchant Girard. Mise à Prix : 100 francs. A la charge de payer une rente annuelle et perpétuelle de 27 litres 62 centilitres de blé froment

i 5 e Lot 14 ares 26 centiares de vi­

gne et sainfoin à Chauvigné, joignant au nord Piau, au le­vant Breton et autres au cou­chant Landard. Mise à Prix : 100 francs. Plus charge de payer une portion de rente de 28 litres 63 centilitres de blé froment et 1/188 de deux poulets.

168 Lot Un Logement en caves, au village do Rochemenier, con­sistant en deux cavos à feu, trois autres caves et petits ca­veaux en roc, le dessus des caves à feu, petit jardin, cour au devant de ces caves, place h fumier, le tout joignant au levant Picantin, au couchant Lallemand, au midi Lebeau, et au nord Deschamps ou leurs représentants. Mise à Prix : 100 francs. Et la charge de payer une rente annuelle et perpétuelle

' de 13 francs par an.

•Études de M* GAZEAU, avoué à Saumur, et de M° LAGRANGE, notaire à Saumur.

Total des Mises à Prix : 5.5oo francs.

Fait et rédigé par l'avoué poursuivant soussigné, A Saumur le i5 Juin 1923.

R. BAUCHARD. Enregistré à Saumur, le

J i5 Juin 192.3. Folio g4 Case 1. Reçu trois francs.

' Le Receveur des Domaines, j ABRAHAM. *

S'adresser pour tous rensei­gnements, à :

I i° M" Bauchard, Docteur en j Droit, Avoué à Saumur, 12,

rue du Marché-Noif ; 2 0 M" Doussain, Notaire à • Doué-la-Fontaine, rédacteur et dépositaire du cahier des

' charges.

Par Adjudication Le MERCREDI 20 JUIN 19?3,

à 13 heures En l'élude et par le minislère de

M e Lagrange, notaire à Sau -mur,

Ml

Et ses Dépendances, Située à Saumur,

Grand ' Rue, n° 48. Mise à prix 5.500 fr.

Pour tous renseignements : s'adresser aux notaire et avoué

ci-dessus, Et sur les lieux pour visiter.

Élude de Me DELAVEAU, notaire à Fontevrault.

Avis de Cession

Suivant acte reçu par Me Dela­veau, notaire à Fontevrault, le 1er j ' i n 1923, Monsieur Auguste-Charles Réveillant, cafetier, de­meurant à Fontevrault, a cédé à Monsieur Marcel Jnvené, chai­sier, demeuiantà Fontevrault, le fonds de commerce de cafetier exploité par ledit Monsieur Ré-vedlant à Fontevrault, Grande-Rue.

Domicile est élu à Fonlevrault, en l'étude de Me Delaveau, où seront reçues toutes oppositions, s'il y a lieu, dans les dix jouis de la deuxième insertion.

Pour première insertion.

Etude de Me GUYARD, Notaire à Abonnes.

A L'AMIABLE En TOTALITÉ ou par PARTIES

La Ferme du Bois Sise Commune d'ALLONNES,

consistant en : Vastes Râtiments d Habiiation

et d'Exploitation, Terres et Piés, le tout d'une contenance de 12 hectares 55 ares.

Entrée en jouissance le 1'r no­vembre 1924.

S'adresser à MM. Brunschwig frères, 15, rue Théodule-Ribot, Paris.

Bureau des Domaines ft du Timbre Avis de Vente aux Enchères

publiques.

Le SAMEDI 23 JUIN 1923, à 14 heures, à l'Atelier d'Arçon-nerie de l'Ecole de Cavalerie de Saumur, on vendra environ :

8,600 kilos de vieux cuirs, et 11,300 kilos de vieux métaux.

Au comptant, plus 7,50 %.

Le Receveur des Eomaines, ABRAHAM.

Suivant acle reçu par Me Dela­veau, notaire à Fonhvrault, Us 25 et 20 mai 1923, Monsieur Victor Talbot, boulanger, demeu­rant à Montsoieau, a cédé à Monsieur Joseph-Marie Honoié Mai tin, boulanger, demeurant à Montsoreau , le tonds de com­merce de boulangerie que ledit Monsieur Talbot exploitait à Montsoreau.

Domicile esl élu à Fontevrault, en l'étude de Me Delaveau, où seronl reçues toutes oppositions, s'il y a lieu, dans les dix jours de la deuxième insertion"

Pour première insertion. ' i l l ï ï lTHinilWliwn II II "un H lll II I I Il I il

Étude de Me DELAVEAU, notaire à Fontevrault.

Avis de Cession

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Chemins de, Fer de l'Etat

RELATION RAPIDE DE JOUR ENTRE ROUEN ET BORDEAUX, Via LE MANS-CHATEAU-DU-LOIR L'Administration des Chemins de Fer de l'Etat a créé au i81' Juin, une nouvelle re­lation rapide de jour, entre Rouen et Bor­deaux, via Le Mans et Chftteau-du-Loir, éta­blie comme suit :

A L L E R

Rouen-Orléans, départ G h. 3.2 Le Mans dép n h. 3o Chateau-du-Loir dép ia h. 3n Saumur dép i3 h. 28 Thouars dép i4 b. 16 Niort dép i5 h. 58 Saintes dép. . 17 h. 39 Bordeaux, arrivée 19 h. 20

R E T O U R

Bordeaux, départ 8 h. Saintes dép 10 h. Niort dép. u h. 3a Thouars dép i3 h. i5 Sauniur, dép i3 h. 5a Chàteau-du-Loir dép i4 h. 58 Le Mans dép iG h. Rouen-Orléans, arrivée 30 h. 58

CHEMIN DE F E R D E PARIS A ORLÉANS

LES CHATEAUX DE TOURAINE ET DU BLESOIS

en automobile du i o r Avril au 38 Octobre 1923

En vue de permettre la visite ' rapide et pratique des plus intéressants châteaux des bords de la Loire, la Compagnie d'Orléans organise, les circuits ci-après : Au départ de Tours -. A. — Tours, Loches, Chcnonceaux, Am-

boise, Tours. Prix par place : 33 francs. Dé­part à 9 heures. Retour vers 18 h. 45. B. •— Tours, Villandry, Azay-le-Rideau,

Chinon, Ussé, Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. Prix par place : 3o francs, départ à 9 heures. Retour vers 18 heures 3o. C. — Tours, Chenonceaux, Amboisc,

Tours. Prix par place : 22 francs. Départ îi i3 heures. Retour vers 18 h. 3o. D. — Tours, Villandry, Azay-le-Rideau,

Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. Prix par place : 18 francs. Départ à ii h. Retour vers 18 h. 3o. Au départ de Blois : I. — Blois, Cheverny, Chambord, Blois. Prix par place : 10 francs. Départ à i3 h. Retour vers 17 heures. IL — Blois, Chambord, Cheverny, Chau-

mont, Blois. Prix par place 20 francs. Dé­part à i3 h. Retour vers 18 h. 45.

CHEMIN DE FER DEPARTcMEAiï/IL

Trains de Saumur à Cholet STATIONS

OMNIBUS-MIXTES QUOTIDIEN»

ET HALTES 1" et 2" classe Saumur E.dép

8 45 16 0 1

Nantilly (h) ar

6 51 16 07

— dép

6 5 1

16 1 S Chacé . . e se

16 11

Munet (halte)

6 59 16 15

Coudray-Mac.

7 09 18 15

Courchamps.

7 21 16 36

Monfort-Cizay

7 30 16 46

Douces (halte)

7 38 1 6 54

Doué-la-Font.

7 44 17 1

— dép

8 10 17 10

Baugé-l-Fours

8 19 17 19

Les Verchers

8 37 17 37

Ligné (halte)

8 36 17 46

Nueil . . .

8 51 17 58

Passavant .

8 17 18 03

Clére. . .

9 10 13 14

Les Cerqueux

9 19 18 13

Vihiers. . .

9 54 18 48

St-Hilaire(hal)

10 00 18 55

Coron. . .

10 17 1» 11

Vezins . .

10 41 19 85

La Poterie .

10 50 19 45

Nuaillé

11 00 19 SS

CHOLET ar

11 16 10 11

Trains de Cholet à Saumur STATIONS

OMNIBUS M i x m QOCITIDIEM

ET HALTES 1"

et 2" slassu

CHOLET dép. 6 !5 13 4 9

Nuaillé . . .

G 33 14 06

La Poterie . .

G 4b 14 17

V e z i n s . . . .

6 55 14 18

Coron . . •

7 11 14 46

St-Hilaire (h)

7 34 15 08

Vihiers . . .

8 • 15 35

Les Cerqueux S 18 15 54

Cléré . . . .

8 30 16 06

Passavant (h)

S 36 16 13

Nueil . . . .

8 46 16 16

Ligné (halte).

8 54 1S 35

Les Verchers.

9 04 16 47

Baugé-l-Fours

9 13 16 55

Doué-la-F. ar.

9 10 17 01

— dép.

9 40 17 15

Douces (halte)

9 46 17 31

Monttort Cizay

9 55 17 40

Courchamps .

10 03 17 49

Coudray-Mac.

10 13 18 03

Munet (halte)

'0 10 18 10

Chacé . . . .

10 13 18 1»

Nantilly (h.a .

10 17 18 17

— dép.

0 18 18 18

Saumnr.E-ar.

10 34 18 14

O B S E R V A T I O N S , - L'heure des Chemins de fe de l ' A n j o u est celle de P a r i s . Les Stations des C h e ­mins de fer de l 'Anjon qui ne sont pas admises à trafiquer directement avec les stations des réseaux de l'Orléans et de l'Etat ne délivrent des billets de voyageurs que pour les stations de Baugé, N o y a n t -Méon, Saumur-Etat, N a n t i l l y , Doue l a - F o n t a l n e Cholet, Chalonnes-Et.it, et la P o s s o n v e r e . m a i --te enregistrent les bagages et les chiens pour leur destination définitive sur ces réseaux.

E n principe, les trains mixtes de voyageurs etd«* marchandises du réseau A n j o u n'étant pas attendu» dans les gares de jonction par les trains de voya geurs des réseaux voisins, en cas de retard de ce trains mixtes la correspondance n'est pas garanti L a correspondance n'est pas non plus garantie pour les trahis mixtes correspondants au-delà des délais d'attente prescrits par l 'administrat ion ééçartemeni taie.

Le Gérant : P. RICHOU.

Saumur. — Imp. Girouard & Richou.

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Va par nous, Maire de Saamur, pour légalisation de la signature da Gérant, il i l Mwii, Certifié p«r l'Imprimeur touuignét