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Pointure jusqu’au 40 1 bis rue des lombards - CHÂLONS - 03 26 26 58 99 S p é cia lis t e d e la c h a u s s u r e e n f a n t libérez vos pieds... Aérer vos orteils ! TOUT EST FAIT POUR BIEN VOUS ACCUEILLIR Maintien du pied et de la cheville Déstockage + de 120 véhicules dont certainement votre future Volkswagen. Contactez-nous vite au 03 26 21 82 82 & vw-chalons.fr Volkswagen Châlons en Champagne AU QUOTIDIEN SUR www.lhebdoduvendredi.com ÉDITION CHÂLONS n°532 du 22 au 28 mai 2020 du A l'arrêt depuis mars, les intermittents, tous métiers confondus, figurent parmi les plus touchés par la crise du coronavirus. Comment préserver leur statut ? Quand pourront-ils de nouveau travailler ? A quoi ressemblera la vie culturelle de demain ? Témoignages d’acteurs Châlonnais. p. 3 Intermittents : le flou artistique DÉCONFINEMENT SOLIDARITÉ EVÉNEMENT INTERVIEW Immobilier : les offres des notaires p. 12 et 13 Vélos et voitures reprennent leur cohabitation p. 4 Châlons veille sur les aînés isolés p. 5 Musiques sur la ville... et sur le web p. 6 Le préfet en appelle à la responsabilité collective p. 8 BASKET-BALL Quatre scénarios pour la Jeep Elite et le CCRB . p. 11

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A l'arrêt depuis mars, les intermittents, tous métiers confondus, figurent parmi les plus touchés par la crise du coronavirus.

Comment préserver leur statut ? Quand pourront-ils de nouveau travailler ? A quoi ressemblera la vie culturelle de demain ?

Témoignages d’acteurs Châlonnais. p. 3

Intermittents : le flou artistique

DÉCONFINEMENT

SOLIDARITÉ

EVÉNEMENT

INTERVIEW

Immobilier : les offres des notaires p. 12 et 13

Vélos et voitures reprennent leur cohabitation p. 4

Châlons veille sur les aînés isolés p. 5

Musiques sur la ville... et sur le web p. 6

Le préfet en appelle à la responsabilité collective p. 8

BASKET-BALL

Quatre scénarios pour la Jeep Elite et le CCRB. p. 11

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Joindre l'utile à l'indispensable La crise sanitaire liée au coronavirus aura peut-être une vertu : celle de recentrer notre société au-tour des métiers vraiment indispensables. Le rôle des soignants, qui travaillent sans relâche depuis de longues semaines, a bien évidemment été mis en lumière depuis le tout début de la pandémie. Leur dévouement sera récompensé par une mé-daille et une mise à l'honneur le 14 Juillet, comme on récompenserait des soldats postés « en pre-mière ligne » durant une « guerre », deux vocables utilisés à tort et à travers depuis plusieurs se-maines. Mais les soignants ne partagent pas la même discipline et le même respect de la hiérar-chie que les militaires et cela fait de nombreux mois, sinon des années, qu’ils alertent sur les manques de moyens matériels et humains aux-quels ils sont confrontés au quotidien. D’autres professions ont été exposées pendant cette période de confinement, citons pêle-mêle les professeurs, les agriculteurs, les caissiers, les policiers, les agents d’entretien, les conducteurs de transports publics, la liste est non exhaustive. Parmi eux, beaucoup de fonctionnaires et de travailleurs pré-caires se sont récemment retrouvés au cœur des récents mouvements sociaux, des Gilets jaunes à la réforme des retraites, que le gouvernement a peu ou pas entendu. Ils ont pourtant encore montré combien ils étaient précieux pour notre société,celle-là même qui vante et rémunère pourtant de plus en plus des métiers inutiles à l’intérêt général. Et si l’État doit gonfler encore un peu plus sa dette pour aider ces travailleurs, il aurait tout intérêt à le faire. Souvent brandie comme un épouvantail pour conforter les politiques d’austérité, la dette publique peut aussi être vue comme un moyen d’investir dans le développement durable, l’édu-cation, la santé, la recherche. Tout sauf des dé-penses à perte. Le plan d’emprunt européen de 500 milliards d'euros proposé par la France et l’Allemagne offre en ce sens un formidable espoir. À condition qu'ils soit accepté par tous et qu'il soit fait bon usage de cette dette commune.

Simon Ksiazenicki

ÉDITO

Au bonheur des collectionneurs

Le Stade de Reims a annoncé la réouverture de sa bou-tique située au stade Auguste-Delaune à partir de ce lundi 25 mai. Comme dans les autres commerces, des protec-tions en plexiglas, des distributeurs de gel hydroalcoo-lique à l’entrée et un balisage seront mis en place pour garantir la sécurité des clients. Nouveauté appréciable pour les fans des Rouge et Blanc, le stock professionnel issu du centre de vie Raymond Kopa sera disponible à la vente. Maillots et shorts de matches portés ou préparés, maillots d’échauffement, polo de sortie des joueurs, maillot de la victoire face au PSG… Les collectionneurs retrouveront quelques pièces rares.

Le Grand Est vu par Antoine de Caunes, bientôt sur Canal+ Dans le cadre de la série documentaire La Gaule d'Antoine, un

épisode entièrement consacré à la région Grand Est sera diffusé mardi 10 juin, à 21 h sur Canal+ et sur mycanal. Pour vous donner une idée du contenu de ces 80 minutes d'émission tournées juste avant le confinement et présentées par Antoine de Caunes, le mieux est encore de jeter un coup d’œil au résumé communiqué par la société de production : « Comme ce schlager à la conquête de l’Allemagne ou ce menuisier qui transforme la forêt des Vosges en godemichets : oui, il y a du nouveau près de la ligne Maginot. Mais il y a aussi des kilos de Roug’Choux, des douches de cham-pagne signé Jay-Z et un taureau qui se prend pour un cheval. Après une rencontre avec les Pétasses d’Alsace, Flora Fishbach rendra Charleville-Mézières glamour again et c’est avec un ma-rathonien aveugle que vous verrez des paysages à couper le souf-fle. Une région miraculeuse ! » Une émission qui promet un ton décalé, complètement à l'est !

« Libérée, délivrée » du confinement, bientôt au Millesium d'Épernay À moins d’avoir passé les sept dernières années dans une grotte, impos-sible d’être passé à côté de la chanson « Libérée, délivrée », issue du film d’animation des studios Disney, « La Reine des neiges ». Un titre qui colle bien au déconfinement et sur lequel s’est appuyée l’équipe de Dis-ney en concert - Magical music from the movies, une tournée qui débu-tera à l’automne prochain. Elle passera notamment par Le Millesium d’Épernay, le 13 décembre, pour proposer une plongée en chanson dans l’univers de Disney, avec un orchestre symphonique, un écran géant et les artistes qui ont fait le succès des bandes originales des films du studio américain. Les musiciens du Sinfonia pop orchestra avaient d’ailleurs profité du confinement pour réaliser, chacun chez eux, une ré-interpréta-tion du titre culte de « La Reine des Neiges », visible sur leur page You-tube (photo). Tarifs : 35 à 59 €. Infos : lemillesium.com.

Sacré coup de projecteur sur Châlons !

En seulement quelques jours, une flopée de médias nationaux ont installé leurs caméras et autres micros à Châlons. Et d'après nos sources, Benoist Apparu n'a fait jouer aucune de ses relations pour cela. Dès le 14 mai, jour de réouverture des écoles, France 2 a filmé la visite officielle de la rectrice d'académie, Agnès Walsh Mension-Rigau, à la maternelle Lavoisier. Le dimanche, pour la première fois en France, le diocèse organisait une messe au format « drive-in » et réunissait plus de 400 participants en voiture sur le parking du Capitole. Evidemment, TF1, l'AFP, France Télévision ou encore Reuters – pour ne citer qu'eux – s'en sont donné à coeur joie. Ce mercredi, le JT de TF1 relayait les images capturées sur le marché, en lice pour le fameux concours des plus beaux mar-chés de France. Sa particularité : il a pu être maintenu tout au long du confinement. Un joli coup de projecteur, d'autant que les chaînes d'information nationales n'ont pas toujours été tendres avec la ville-préfecture de la Marne.

Humeurs >> www.lhebdoduvendredi.comDu 22 au 28 mai 2020

2

L’hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

Rédaction : [email protected] Publicité : [email protected]

Newsletter : [email protected] Directeur de la publication : Frédéric Becquet - [email protected]

Edition Reims : Julien Debant, chef des éditions - [email protected] Edition Châlons : Sonia Legendre - [email protected] Edition Epernay : Simon Ksiazenicki - [email protected]

Service commercial : Emilie Fressancourt - [email protected]

Fanny Chrapkiewicz - [email protected] Responsable diffusion : Alexandre Percheron - [email protected]

Administration : Martine Bizzarri - [email protected] Community Management : Dixie Bonnette - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union

www.lhebdoduvendredi.comRetrouvez-nous au quotidien sur

Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

© Canal+

© F.Masson / diocèse de Châlons

© l'Hebdo du Vendredi

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À la une >> www.lhebdoduvendredi.comDu 22 au 28 mai 2020

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Ils sont comédiens, ingénieurs du son, musiciens ou encore régisseurs et subissent de plein fouet la crise liée au coronavirus. Dans le flou artistique depuis des mois, les intermittents s'interrogent sur l'avenir de leur(s) profession(s). Et sur le monde d'après.

I ronie du hasard, Julien Jacquin a tra-vaillé dans le système hospitalier avant de se reconvertir dans la mu-

sique. Deux métiers que l'épidémie de Covid-19 n'a clairement pas épargné. Ce bassiste châlonnais obtenait son statut d'in-termittent il y a 17 ans. Depuis, il multiplie les projets techniques et artistiques, notam-ment avec Barcella et le trio Epikoi Enkor. «Il ne se passe plus rien depuis mars et ça risque de continuer comme ça jusqu'en août voire septembre, déplore-t-il. Je de-vais bosser sur une création en Italie avec une compagnie de cirque programmée à Châ-lon dans la rue et dans des fes-tivals en Allemagne. Tout est annulé. » Et si certaines productions s'avè-rent assez solides pour recourir à l'activité partielle, beaucoup de dates restent im-payées. « Dans les faits, un spectacle re-porté, c'est un spectacle qui prendra la place d'un autre. » Comme bon nombre d'artistes, Julien met son temps libre au profit de nouvelles com-positions. « J'enregistre des choses, je les partage parfois en streaming. C'est assez

sympa pour la musique, le dessin ou la photo, mais ça ne fonctionne pas avec le cirque ou le théâtre. La consommation de culture sur internet m'effraie un peu. Ça ne permet pas aux artistes de vivre et surtout, ça enlève toute son âme à l'instant présent. Un concert, un festival, la puissance du son et la chaleur humaine, ça se partage en live, pas derrière un écran. Ni avec un masque ou à trois mètres des gens. » Pour conserver son statut, il doit honorer une trentaine de cachets sur l'année. Pas ques-tion de changer de voie. « Les annonces du gouvernement ont le mérite d'exister, mais rien n'est acté. Même Pôle emploi ne sait pas quoi nous dire, puisqu'il n'y a pas de loi. Ils parlent de prolonger les droits. En réalité, on aura une sorte d'allocation si on n'a pas assez d'heures. C'est un dispositif qui existe déjà. A l'arrivée, les petites com-pagnies qui rament et les contrats pré-caires seront les plus impactés. Et tous les corps de métiers vont trinquer. »

En 2006, Julien Bernast rejoi-gnait lui aussi l'intermittence. Il œuvre sur la technique, la lumière et la régie générale pour plusieurs événements, du festival d'Avignon à celui de

Furies, en passant par la Magnifique So-ciety, Méli'môme ou encore Orbis Pictus. Tous annulés cette année, hormis le festival Furies, décalé en septembre. « J'ai choisi ce métier parce qu'il me plaisait énormé-ment, explique-t-il. Et à mon sens, inter-mittent, c'est un métier, pas un statut.  » Quant à ses droits, il pense pouvoir attein-dre un nombre de cachets suffisant pour les

préserver. «  Certains employeurs ont quand même pu déclarer tout ou partie des heures. J'ai eu cette chance, mais ce n'est pas le cas partout. Plus globalement, tout est à l'arrêt profes-sionnellement. Je m'occupe en faisant des travaux, du jardinage. C'est une période très étrange. Quand l'activité reprendra, et j'imagine que beaucoup d'événements se tiendront en même temps, on aura tout un travail de préparation pour les dates re-portées.  » Il faudra aussi gérer les nou-velles contraintes sanitaires imposées face

à l'épidémie.  «  Sachant que la situation aura sans doute évolué d'ici là. Mais res-

pecter une distance d'un mètre quand on doit installer des éclairages ou trans-porter du matériel à

plusieurs, ça semble compliqué.  » Pour l'heure, la profession doit jongler entre les effets d'annonce et l'incertitude. Demain, elle devra certainement se réinventer.

Sonia Legendre

Coronavirus

Intermittents : toute une profession à l'arrêt

Des festivals masqués ?

Intermittents du spectacle, et bien plus Comédienne et intermittente depuis sept ans, Claire Marx travaille dans le Grand Est et en ré-gion parisienne. « Au-delà des représentations, toutes les actions culturelles avec les écoles, les associations et d'autres structures sont suspendues, détaille-t-elle. A ce stade, aucune scène ne sait comment elle va pouvoir rouvrir et avec quels financements. On a quand même bon es-poir que certains lieux puissent accueillir les répétitions à partir de début juin, si les élus ob-tiennent les autorisations nécessaires. A plus long terme, on a du mal à concevoir le théâtre sans être proche des autres comédiens. » Elle s'implique également dans la Coordination des intermittents et précaires (Cip), née en 2003 pour défendre les droits à l'assurance chômage de l'ensemble des intermittents. « Pas uniquement ceux qui travaillent dans le monde du spectacle, précise-t-elle. Car le régime des intermittents n'a pas été créé au nom de la culture, mais au nom de l'emploi. » Il concerne aussi toutes les prestations techniques liées à la radio, la télévi-sion, le cinéma, etc. Et donc de très nombreux métiers : coiffure, décoration, bruitage, restau-ration, etc. « Les contrats courts concernent 2,3 millions de personnes, qui voient leurs droits s'épuiser avec la crise que nous vivons. Ils signent les contrats au dernier moment et n'ont pas accès au chômage partiel. Beaucoup sont déjà au RSA. » La fameuse « année blanche » an-noncée par Emmanuel Macron ne la convainc pas. « On attend impatiemment le décret. On suppose qu'il arrivera d'ici le 31 mai. Concrètement, on ne sait pas comment cela va s'appli-quer. Ce qu'on demande, c'est le renouvellement automatique des droits à la date anniversaire de l'obtention du statut, même si les heures ne sont pas toutes réalisées, et à un taux identique, pour éviter les pertes de revenus. » A suivre.

Les intermittents attendent de pied ferme le décret qui entérinera la fameuse année blanche annoncée par le président de la République. © l'Hebdo du Vendredi

« Intermittent, c'est un métier, pas un statut »

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Ces dernières semaines et le confinement imposé face à l'épidémie de Covid-19 ont clairement favorisé la pratique du vélo, à Châlons comme ailleurs. Et après ? Le point avec l'association Avenir 2 roues.

Comme dans la plupart des villes, le confinement a facilité le quotidien des cyclistes châlonnais pendant près de

deux mois. Mais dès le 11 mai, la circulation des véhicules a repris ses droits, engendrant des signes d'impatience et des comporte-ments parfois excessifs. « Certains automo-bilistes semblent plus pressés que d'habitude, ils ont tendance à utiliser davantage le klaxon, regrette Véronique Porcel, qui pré-side l'association Avenir 2 roues. Comme s'ils voulaient regagner le temps perdu pendant le confinement. » Et contrairement à d'autres territoires, les aménagements cyclables pro-visoires ne sont pas à l'ordre du jour, ni du côté de l'Aggloméra-tion, ni de celui de la Ville. En cause, notam-ment, les travaux relancés ici et là dans l'es-pace urbain. « Ils nécessitent en général une circulation alternée, ce qui rend ces aména-gements plus difficiles. » Voire plus dange-reux, lorsque la place manque. L'association avait toutefois suggéré deux zones stratégiques pour ces pistes tempo-raires : la liaison entre le centre-ville et Saint-

Martin-sur-le-Pré, via la rue du Faubourg Saint-Antoine, ainsi que l'axe reliant la porte

Sainte-Croix à la place de Verdun, via Carnot, Tissier et Léon Bour-geois. Réponse des res-ponsables politiques :

Châlons n'est pas Paris et la densité de sa cir-culation ne justifie pas de tels dispositifs. « On se met à la place des décideurs. Evi-demment, si on a que quatre vélos par heure sur ces axes, ce n'est pas judicieux. Mais je me dis aussi qu'en les sécurisant, les gens au-raient moins peur et prendraient peut-être plus facilement leur vélo. » D'autant que

Châlons Agglo prévoit d'investir dans plus d'une trentaine de modèles destinés à la loca-tion et d'installer des arceaux supplémen-taires. Autre argument pour encourager la pratique du vélo, émanant de l'Etat cette fois : la fameuse prime de cinquante euros dédiée aux réparations, valable jusqu'à la fin de l'année. Avenir 2 roues relaie d'ailleurs la liste des en-seignes spécialisées et agréées sur son site in-ternet, ainsi que les conditions d'accès cette aide. Pour la première fois depuis sa création à Châlons, la Fête du vélo, habituellement pro-

grammée en juin, n'aura pas lieu. « A priori, aucun report n'est prévu pour l'heure. Si l'évolution de la situation le permet, nous or-ganiserons peut-être un événement festif avec l'atelier d'Emmaüs. Et si la Foire se main-

tient, on assurera le parc à vélos comme tous les ans. » Les béné-voles espèrent aussi

pouvoir proposer une balade en septembre, même si, là encore, le manque de visibilité prend le pas sur le calendrier.

Sonia Legendre

Transports

Le déconfinement, un bon plan pour les vélos ?

Deux axes stratégiques à sécuriser

4

Fête du vélo annulée

La reprise des travaux (ici, place Tissier) rend plus délicat l'aména‐gement de pistes cyclables provisoires. © l'Hebdo du Vendredi

Terrains de sport

Certains sites accessibles sur demande des clubs

S i les piscines et les activités en salle restent interdites, le guide de déconfinement

publié par le ministère des Sports autorise la reprise progressive de certains clubs sportifs. A condition qu'il s'agisse d'une pratique indivi-duelle et en extérieur. La mairie a annoncé la réouverture de plu-sieurs sites, accessibles aux asso-ciations châlonnaises et à leurs adhérents, mais uniquement pour les entraînements : le centre nau-tique municipal, le boulodrome extérieur et la piste d'athlétisme du stade Lauvaux, le stand de tir Ed-mond et Jean Barat (limité à 25 et 50 mètres), ainsi que le cours de tennis extérieur et la piste d'athlé-tisme du complexe Saché. En amont, les responsables devront formuler leur demande au service municipal des sports, s'engager à respecter la limite de dix personnes maximum et fournir un planning hebdomadaire détaillé de leur présence sur lesdits sites. Pour des raisons de sécurité, les vestiaires demeurent condamnés et les sanitaires seront utilisés sous le contrôle d'un di-rigeant ou d'un entraîneur.

Sonia Legendre 4 Infos : chalonsenchampagne.fr, 03 26 69 38 38.

La piste d'athlétisme du stade Lauvaux fait partie des sites accessibles aux associations, sur demande uniquement. © l'Hebdo du Vendredi

Initiative

Les profs de Saint'É poussent la chansonnette

Z one rouge oblige, la re-prise des collé-

giens marnais n'a pas pu avoir lieu le 18 mai. Pour remonter le moral des élèves et les encou-rager dans cette longue période d'enseignement à distance, les profes-seurs de Saint-Etienne ont écrit une version re-visitée du titre « A nos souvenirs  », de Trois cafés gourmands. Avec la bonne humeur qui la caractérise, l'équipe dis-tille ses mots doux et ses mots drôles, ses anecdotes cocasses et ses coups de chapeau aux jeunes. Cerise sur le gâteau, chaque enseignant s'est filmé à la maison - parfois dans le jardin - pour pousser la chansonnette et réaliser une vidéo collective. « Et franch'ment pas de honte, pour dire qu'vous nous manquez. Des profs derrière l'ordi, franch'ment c'est pas une vie. » Les retrouvailles promettent d'être riches en émotions...

Sonia Legendre

4 Infos : chaîne Youtube « OGEC CATHEDRALE »

La « Choral'Endroit » chante sur Youtube pour soutenir les élèves dans cette période délicate. © Collège Saint‐Étienne

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Société >> www.lhebdoduvendredi.comDu 22 au 28 mai 2020

Courses, échanges téléphoniques, promenades des chiens, etc. Près de 200 Châlonnais, dont une cinquantaine d'agents des collectivités, se sont portés volontaires pour aider les séniors isolés pendant le confinement. Rencontres.

L e confinement imposé face à l'épidé-mie de Covid-19 s'est accompagné d'un véritable élan de solidarité à

Châlons, notamment en direction des per-sonnes âgées. Les agents des collectivités ont veillé quotidiennement à leur bien-être, sur la base du volontariat. Une évidence pour Orlane Hild, qui œuvre d'habitude dans les centres socio-culturels. « J'ai be-soin d'aider les autres, surtout dans une telle période, confie-t-elle. J'ai été mission-née pour les courses de 80 personnes. » Ce service se poursuivra jusqu'à la fin du mois. Grâce à un mot de passe personnalisé, elle prend contact avec les habi-tants, récupère leur liste, leur moyen de paiement, puis leur rapporte le tout. «  Certains ont leurs petites habitudes pour les marques, d'autres ont besoin de produits sans gluten. Les plus organisés impriment des photos ou

découpent une partie du paquet pour que je trouve plus facilement.  Le fait qu'on soit

des agents municipaux, ça les rassure aussi. » Naturellement, la dé-marche a donné lieu à des rencontres fortes, parfois

improbables. Orlane a ainsi retrouvé son ancienne institutrice de maternelle et s'est liée d'amitié avec Sylviane, résidente à Bi-chat. « Je ne l'ai encore jamais vue, puisque

c'est la directrice de l'établissement qui ap-porte les courses dans les appartements. Mais on a vite commu-niqué par textos. C'est une superbe histoire d'amitié, même à dis-tance. J'ai hâte de pou-voir lui rendre visite. Cette expérience m'a redonné foi en l'hu-manité. Et la notion de service public prend tout son sens dans ce contexte. »

Ce mardi, après avoir conversé par télé-phone pendant des semaines, Raphaëlle et Serge se rencontraient pour la première fois. L'occasion de mettre des visages sur leurs voix. Du haut de ses 92 ans, Serge re-lativise : « J'estime que je n'ai pas le droit de me plaindre. Mais j'avoue que ces appels m'ont remonté le moral.  » Sa correspon-dante, elle, le voit comme quelqu'un de très optimiste. « Et vous avez beaucoup d'hu-mour !  J'étais moi aussi confinée à la mai-son. Ces échanges m'ont fait du bien, ils étaient sincères et authentiques. Nous gar-derons contact, c'est certain  ! » D'autant que leurs sujets de discussion ne manquent pas. Entre ses souvenirs de la guerre, la pêche à la truite, ses 66 années de mariage et les nouvelles technologies, le senior a beaucoup à partager. « Tant que je suis au-tonome, ça me va. J'arrive à faire deux ki-lomètres avec ma canne et j'ai cette application géolocalisée sur mon téléphone pour calculer mon parcours. J'envoie des SMS et on s'appelle en visio avec mes

enfants. J'ai également le podomètre. Rendez-vous compte, je fais jusqu'à 5 000 pas par jour. C'est merveil-leux ! » Tout aussi mer-

veilleux que les liens tissés en cette période inédite.

Sonia Legendre

Solidarité

Ces Châlonnais aux petits soins des aînés confinés

« La notion de service public prend tout son sens »

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Après deux mois de conversations téléphoniques, Raphaëlle et Serge ont pu se rencontrer pour la première fois ce mardi. © l'Hebdo du Vendredi

Pratique

L'Office de tourisme rouvre au public

A près quasiment deux mois de confinement, l'Office de tourisme de Châlons rouvre ses portes au grand public. Avec sur place, toutes les mesures de sécurité sanitaire nécessaires : gel hydroalcoolique à disposition des visiteurs, plexiglas pour protéger

les guichets, suppression du kiosque à revues et du mobilier pour s'asseoir, etc. Dans un pre-mier temps et jusqu'au 31 mai, cet accueil sera assuré du mardi au samedi après-midi, de 14 h à 17 h. Autre bonne nouvelle : le guide touristique 2020 est disponible en boutique et regorge d'escapades sympathiques à (re)découvrir aux quatre coins de l'agglomération. Idéal pour s'évader en respectant le fameux rayon de 100 km imposé. Reste à savoir si les balades en barque pourront elles aussi reprendre du service, dans quelles conditions, et si les touristes – d'ici pour l'instant, de plus loin plus tard - répondront présents.

S.L 4 Infos : chalons-tourisme.com, 03 26 65 17 89.

Les visiteurs, d'ici comme d'ailleurs, peuvent de nouveau accéder à l'Office de tourisme. © l'Hebdo du Vendredi

Mettre des visages sur les voix

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Depuis 1992, l'association Musiques sur la ville orchestre chaque année la Fête de la musique à Châlons. Dans le contexte inédit qu'on connaît, elle a imaginé une édition « alternative » et lance un appel à tous les musiciens pour que ce rendez-vous partagé soit inoubliable.

O n ne peut pas annuler la Fête de la musique ! » Ces mots, Patrick Le-gouix les a pesés, sans pour autant

occulter l'aspect inédit de la situation. « Mais l'épidémie de Covid-19 impose justement de ne pas renoncer et de réfléchir autrement », analyse le directeur de Musiques sur la ville. Dès l'entrée en vigueur du confinement et avec l'accord de la mairie, l'association a organisé une série de quinze concerts « aériens » grâce au carillon de la collégiale Notre-Dame-en-Vaux. « C'est un instrument rare en Europe, dont la musique peut porter jusqu'à un kilo-mètre avec le vent. Les gens ont partagé ces concerts depuis leurs fenêtres, leurs balcons ou leurs terrasses.  » Le tout retransmis en vidéo sur le web, pour les plus éloignés géo-graphiquement. Un principe dont s'inspirera également la Fête de la musique «  alterna-tive » 2020, afin de limiter les rassemblements trop importants. « Rappelons tout de même

que le 21 juin, ce n'est pas la fête de la bois-son ! A la base, cet événement permettait à tous les musiciens de jouer dans l'espace public. On peut aussi partager la musique entre voisins, dans sa rue, son garage, son jardin, etc. On se souvient du dernier concert des Beatles en 1969, sur le toit de leur maison de disque. C'était un moment incroyable ! » On notera ici qu'il ne s'agit pas d'une invitation à reproduire cette scène mythique, évidemment.

Puis d'évoquer la notion de responsabilité col-lective, pas toujours estimée à sa juste valeur

ces derniers temps. «  Les ci-toyens sont capables de sortir, de se balader et d'écouter les artistes sans forcément s'ag-glutiner devant une scène. Ils pourront aussi naviguer sur in-

ternet et découvrir différentes formations en concert. » Soit à partir d'une interface de type « Zoom », qui diffusera simultanément et en direct toutes les vidéos des musiciens, soit en

cliquant directement sur leur page Facebook, leur chaîne Youtube et autres plates-formes numériques pour suivre de plus près leur concert. L'appel aux artistes d'ici est donc lancé. Seule condition pour se joindre à la fête : pouvoir se filmer en jouant, idéalement avec deux caméras, histoire d'en faire profiter le plus grand nombre.

Sonia Legendre

4 Infos : [email protected], musiquessurlaville.com.

Fête de la musique

Partagez, vous êtes filmés !

Responsabilité collective

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MIA VS Covid-19 Depuis des semaines, l'équipe de Musiques sur la ville planche sur l'adaptation du festival MIA (comme Musiques d'ici et d'ailleurs) pour préserver ce rendez-vous phare et cher au territoire châlon-nais. Sous réserve des prochaines annonces du gouvernement, il pourrait débuter aux alentours du 23 juillet, avec l'événement MIA3J au Jard anglais, puis se prolonger dans les quartiers et au centre-ville jusqu'à la mi-août. Seul bémol, plus de la moi-tié des artistes déjà programmés viennent de l'international et se heurtent à la fermeture des fron-tières. L'édition 2020 sera donc davantage centrée sur la scène française et réorganisée dans l'espace public. Mais plutôt que de réduire la taille des ter-rasses, l'association mise sur leur agrandissement, en utilisant par exemple la surface inutilisée des places Foch et de la République. A suivre.

Cette année à Châlons, la Fête de la musique se partagera en petit comité dans l'espace public et en illimité sur le web. © Musiques sur la Ville

Le confinement a été l'occasion pour différents opérateurs du champagne de lancer leur site internet et boutique en ligne. L'avenir de la vente de champagne s'inscrit-il sur la toile ?

A vec le confinement, plusieurs com-merces ont cherché à se renouveler pour continuer à exister. La vente de cham-

pagne n’y a pas fait exception, comme en té-moigne l’enseigne Caves et Terroirs. Le caviste présent à Reims et Muizon a profité de cette pé-riode ralentie pour créer sa boutique en ligne. Sans le confinement, le projet n’aurait peut-être pas eu lieu. « Ça a accéléré les choses, confirme Marie Peudepièce, responsable des deux maga-sins lancés par la coopérative de Janvry il y a près de 30 ans. On a réfléchi à ce qui pourrait booster les ventes car on est resté fermé pendant les 15 premiers jours. Il y avait de la demande, on a donc d’abord ouvert sur la base de permanences, à Reims, 2 jours par semaine, puis le site internet est arrivé et a permis de booster la livraison et le drive. » Pour le moment, le site internet n’est pas marchand, il recense simplement 890 produits (champagnes, vins et spiritueux). «  On reste caviste-conseil, on aime bien avoir les gens par téléphone ou en direct pour savoir vraiment ce qu’ils veulent acheter, justifie la responsable qui compte plus sur les ventes physiques que sur les commandes. Ca reste une belle vitrine. »

Côté grandes maisons, plusieurs disposent, de-puis plusieurs années, d’un site de vente en ligne. C’est le cas de Moët et Chandon et Veuve Clic-quot, les deux plus grands pourvoyeurs de champagne au monde du groupe Moët Hennessy, mais de nombreuses maisons prestigieuses n’en possèdent pas. Côté vignerons aussi, ils sont nombreux à avoir pris le tournant du numérique et les grandes coopéra-tives s’y mettent aussi. Hasard du calendrier, Pal-mer & Co (Reims) et Castelnau (Épernay) ont

lancé, le mois dernier, leur boutique en ligne. Chez ce dernier, marque issue d’un collectif de 785 vignerons, le confinement a aussi accéléré

les choses. «  Depuis qu’on a revu entièrement notre image de marque en 2017, on voulait lan-cer notre boutique en

ligne mais on n’avait pas forcément le temps de le faire, explique Pascal Prudhomme, directeur général de Castelnau. Quand on a pris la décision de fermer l’entreprise le 17 mars, je souhaitais trouver un projet motivant et tourné vers l’avenir

pour le personnel concerné et permettre aux quelques consommateurs, notamment de Paris, qui nous ont fait des demandes, d’être approvi-sionnés. Ça permet de garder le lien avec les consommateurs. » La présence croissante du champagne sur inter-net, couplée à la crise sanitaire, peut-elle modifier les habitudes de consommation ? « Je pense que les changements de comportements vis-à-vis des achats en ligne concerneront plutôt les grosses plateformes comme Amazon, Veepee ou Fnac Darty, sans doute pas le champagne qui reste sur une distribution assez traditionnelle, estime le DG de Castelnau. En revanche, le drive est un vé-ritable changement de mentalité qui peut gagner du terrain, notamment chez les millennials. » Même constat chez Caves et Terroirs, pour qui le lancement du site internet n’a pas fait exploser les livraisons (2 à 3 par semaine) mais « peut per-mettre au drive de bien fonctionner, estime sa res-ponsable. Le site internet offre au client la possibilité de faire du repérage, comme il le ferait pour un autre produit, et ensuite venir en bou-tique. » Le champagne, un produit comme un autre ? Reste le prix élevé auquel peuvent s’ajou-ter les frais de port, en cas de livraison. « En gé-néral, quand on achète du champagne sur internet, on n’a pas de problème de pouvoir d’achat », conclut Pascal Prudhomme.

S.K

Consommation

Le champagne s'affiche sur internet

Le caviste Caves et Terroirs a profité du confinement pour référencer ses produits sur le net. Et il n'est pas le seul. © l'Hebdo du Vendredi

Une vitrine et un lien avec le consommateur

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Si l'après-confinement se déroule plutôt bien sur le plan sanitaire et économique, le préfet de la Marne, Pierre N'Gahane, rappelle que l'épidémie de Covid-19 reste d'actualité. Y compris pendant ce week-end de l'Ascension.

Onze jours après la levée du confine-ment, quel bilan dressez-vous dans la Marne ? Les règles de sécurité sont-elles suffisamment respectées à votre sens ? Globalement, elles le sont. Nous avons connu une période de confinement assez dure et nous comprenons le besoin de liberté parfois ressenti par les gens. Jusqu'ici, on a plutôt misé sur la pédagogie en évitant les verbalisations systéma-tiques. Mais désormais, on resserre les vis. Ceux qui ne respecteront pas les règles pren-dront une contravention de 4e classe, soit 135 euros. Comment évolue la situation sur le plan sanitaire ? Notre département poursuit lentement, mais sû-rement, son retour vers une situation plus nor-malisée. Il y a encore des personnes contaminées, même si ces cas restent isolés. Nous avons réservé l'équivalent de 130 cham-

bres dans les hôtels pour pouvoir héberger des personnes diagnostiquées positives si besoin. Les dépistages continuent dans les établisse-ments médico-sociaux et les Ehpad. On a atteint une capacité de 1 000 tests par jour. La reprise économique souhaitée par

le gouvernement est-elle amorcée dans la Marne ? Les choses reprennent progressivement, même si certains secteurs souffrent, comme l'élevage, l'automobile ou l'aéronautique. D'après le son-dage du Medef, 80 % des entreprises ont re-lancé leur activité dans la Marne à ce jour. Environ 600 millions d'euros ont pu être accor-dés via le Prêt garanti par l'Etat (PGE) et 18,5 millions d'euros ont été versés au titre du fonds de solidarité. Pour les mois de mars et d'avril, 7 350 structures ont été indemnisées suite à leur demande d'activité partielle, ce qui correspond à 46,5 millions d'euros versés. Le lac du Der fait l'objet d'un arrêté autorisant certaines activités sur place. D'autres dérogations sont-elles envisagées, notamment dans le secteur des loisirs ? Un nouvel arrêté permettra de pratiquer la pêche, le bateau et les sports nautiques sur le lac. A condition d'avoir son propre matériel, car la location n'est pas envisageable. J'ai de-mandé à chaque sous-préfet d'accorder les dérogations réclamées par les maires lorsqu'ils garantissent un protocole sanitaire strict. Un cahier des charges est en cours d'élaboration pour la réouverture de la cathé-drale de Reims. Les parcs et jardins sont tou-jours proscrits. Je prendrai aussi un arrêté départemental interdisant jusqu'au 2 juin les

activités d’accrobranche, de paintball et de karting. Comment voyez-vous les choses pour la Foire de Châlons, dont les dates viennent d'être décalées en septembre ? L'interdiction de rassembler plus de 5 000 per-sonnes est en vigueur jusqu'à fin août. Par dé-duction, on devrait retrouver une situation plus stable ensuite. Mais cette position devra être confortée la semaine prochaine par les an-nonces du Premier ministre. Bruno Forget (ndlr : le commissaire général de la Foire) doit anticiper les choses. La Foire est emblématique. Elle sera d'autant plus symbolique cette année car elle déclenchera la reprise économique du territoire. Je reste optimiste. Vos préconisations pour ce long week-end de l'Ascension ? Penser que l'épidémie a disparu serait une grave erreur. Il faut rester vigilant. On espère que les citoyens seront responsables. On parle énormé-ment de sécurité sanitaire, mais n'oublions pas la sécurité routière. Tout comme les gestes bar-rières, le Code de la route doit être respecté pour que chacun puisse profiter au maximum de ce week-end. Propos recueillis

par Sonia Legendre

Interview - Préfet de la Marne

« Penser que l'épidémie a disparu serait une grave erreur »

Le préfet de la Marne en appelle à la vigilance de chacun pendant ce long week‐end de l'Ascension. © l'Hebdo du Vendredi

Pour la première fois depuis sa création, Emmaüs fait appel aux dons afin d'aider les communautés les plus touchées par la crise sanitaire actuelle. Dans la Marne, les compagnons et les bénévoles relancent progressivement les ventes et l'accueil du public.

L 'appel lancé par Emmaüs illustre la situation inédite dans laquelle se trouve le mouvement solidaire initié par l'abbé Pierre. « Redonner de la dignité à l'homme en lui

permettant de travailler, c'était sa philosophie et c'est toujours la nôtre aujourd'hui, rappelle Jean-Luc Molet, le directeur et fondateur d'Emmaüs Châlons-Courtisols. Il avait fait le choix de rendre les communautés indépendantes. Elles ne vivent que de leur activité et des dons, sans aucune subvention. Ce ne sont pas des entreprises, mais des lieux de rencontres et de partage pour les plus démunis. D'ailleurs, on ne rémunère pas les com-pagnons, contrairement aux idées reçues. » Inévitablement, le confinement imposé pour lutter contre l'épi-démie de Covid-19 a mis ce modèle à l'ar-rêt. Les coups de pouce collectés au niveau national seront ainsi reversés aux commu-nautés les plus impactées. « Nous avons une dizaine de compagnons à Châlons et Cour-tisols, estime le responsable. Certes, nous manquons de trésorerie, mais nous avons réussi tant bien que mal à honorer nos charges. Nous avons également eu recours à l'activité partielle pour nos deux postes permanents. Nous ne

sommes pas les plus à plaindre. D'autres communautés, comme celle de Berry-au-Bac par exemple, accueillent des dizaines de familles avec enfants. C'est plus difficile dans ce cas. » Pour le plus grand plaisir des équipes, impliquées depuis des

semaines dans les préparatifs, les ventes et l'accueil du public ont pu reprendre pro-gressivement après le déconfinement, sur des créneaux spécifiques. Le site de Châ-lons propose toute une gamme de vête-ments ainsi que la cyclerie solidaire,

inaugurée il y a un an. « Jusqu'ici, nous conseillions et for-mions les gens pour la réparation de leurs vélos sur place, en leur transmettant notre savoir-faire et des astuces techniques. »

Avec un leitmotiv : recycler, plutôt que jeter et racheter. Dés-ormais, mesures de sécurité sanitaire obligent, les citoyens sont invités à déposer leurs vélos puis à les récupérer une fois les réparations faites. « Ce ne sont plus eux qui les font, mais nos bénévoles. On leur demande donc une participation solidaire de 20 euros l'heure, et le prix des pièces s'il en faut. On a éga-lement une quarantaine de vélos réparés à vendre, grâce aux dons. Ça fonctionne bien. Je pense qu'il y a une certaine prise de conscience environnementale. » Prochaines étapes : l'élar-gissement des horaires d'ouverture et la réfection de la toiture. « L'eau tombe dans l'atelier lorsqu'il pleut trop longtemps. Ça urge ! Mais ça a aussi un coût, qu'on ne peut pas supporter pour l'instant. » Mécènes et bonnes volontés bienvenus.

S.L

Réinsertion

Emmaüs lance un appel à la solidarité

Depuis plusieurs semaines déjà, les bénévoles d'Emmaüs s'affairent pour la reprise des ventes solidaires. © l'Hebdo du Vendredi

Vente de vêtements et cyclerie solidaire à Châlons

Réouverture des communautés Emmaüs • Châlons (12 bis chemin du Perthuis)  : mercredi et vendredi de 14 h à 17 h • Courtisols (72 rue Saint-Julien) : mercredi et samedi de 14 h à 18 h • Berry-au-Bac (3 avenue du Général de Gaulle) : samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h • Reims (rue Paul Halary) : mercredi et samedi de 14 h à 17 h • Reims (17 rue Gutenberg) : mercredi, vendredi et samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h • Tours-sur-Marne (6, rue Saint-Antoine) : mercredi, vendredi et samedi de 14 h à 17 h 30

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Contraints de fermer leurs portes au premier jour du confinement, les restaurants n'ont pas rouvert depuis. Pour continuer à vivre, plusieurs chefs étoilés marnais proposent de la vente à emporter.

L orsque Emmanuel Macron a annoncé à la nation que le confinement obligatoire démarrerait le mardi 17 mars, le chef

Kazuyuki Tanaka s’est trouvé fort dépourvu. « Comme on est tout le temps complet, je cal-cule précisément ma marchandise pour éviter le gaspillage. Quand ça nous est tombé des-sus, je venais de tout recevoir pour le week-end. Sur le coup, ç’a été très dur, se souvient le chef de Racine, restaurant 2 étoiles de Reims. Je ne voulais pas jeter tous les bons produits que je venais d’acheter, par respect pour mes producteurs. Et puis, il fallait bien continuer à vivre ! » L’idée de proposer des plats à emporter s’impose rapidement dans l’esprit du chef japonais. Question de culture. « Au Japon, il y a beaucoup de cuisine à em-porter, notamment le 31 décembre, où c’est un peu une tradition pour les restaurateurs. Et puis le pays a connu récemment des catas-trophes, comme le tsunami de 2011, qui ont obligé les restaurants à fermer et à s'adapter. J’en ai parlé avec des chefs japonais qui m’ont dit qu’il fallait avancer et ne compter que sur soi. » Dès le premier jour du confine-ment, Racine se met donc à la vente à emporter, en pro-posant quelques plats à commander à l’avance et à venir récupérer le midi ou le soir. Néanmoins, le chef insiste et répond à certaines critiques formulées sur les réseaux sociaux : « Nous ne faisons pas du 2 étoiles à emporter car Racine n’est pas emportable. C’est une expérience unique à vivre sur place. Nous pro-posons de la cuisine familiale japonaise pour permettre aux gens de continuer à bien man-ger. Mais dans l’ensemble, les gens sont contents (sourire). »

Les clients fidèles ont également répondu pré-sents chez d’autres étoilés de la Marne. Au Foch (1 étoile), le chef Jacky Louazé propose déjà de la vente à emporter le reste de l’année. Il s’y est remis devant l’insistance des clients... et des charges. « On ne faisait rien depuis deux semaines, les factures tombaient et la demande de la clientèle était là, explique le chef qui s’est remis au travail au début du

mois de mai. Ça a tout de suite bien mar-ché auprès de nos habitués. On est très content de les

revoir et eux aussi, ils ont toujours une petite marque de sympathie. Je crois qu’ils en avaient marre de faire à manger chez eux (rires) ! » Chaque jour, du lundi au samedi, le cuisinier prépare plusieurs dizaines de com-mandes. Samedi dernier, il a même atteint les 110 couverts. Et comme le retrait se fait uni-quement de 10 h 30 à midi, Jacky Louazé y

laisserait presque des plumes. « C’est un bou-lot énorme et c’est très physique car je suis en cuisine à partir de 4 h 30. Au début, j’ai com-mencé avec ma femme, mais après deux se-maines, on a fait revenir un employé car c’était ardu ! » Les huit autres travailleurs du Foch restent au chômage partiel mais l’activité permet de continuer à faire vivre les produc-teurs qui travaillent avec le restaurant rémois. C’est en partie ce qui a poussé le domaine Les Crayères à relancer la machine, depuis une se-maine. « On veut continuer à faire vivre nos producteurs locaux avec qui on travaille au quotidien. On a besoin d’eux  », explique Philippe Mille, chef du res-taurant Le Parc (2 étoiles) et de la brasserie attenante, Le Jardin. Afin de redémar-rer l'activité cette dernière, une quinzaine de producteurs ont été sollicités sur les 64 qui travaillent avec les deux établis-sements, tout au long de l’année. Mercredi dernier, l'un d'eux est venu de Craonne (Aisne) pour procéder à sa tournée hebdomadaire. As-perges, carottes, salades, oignons nouveaux, fraises et autres fruits et légumes de saison viendront agrémenter les plats à emporter de la brasserie. « Habituellement, il vient deux fois par semaine mais là, il ne vient plus qu’une fois », explique François Schildknecht, le sous-chef d'une cuisine un peu vide. Malgré les dizaines de commandes reçues par Le Jar-din, il ne sont que quatre au travail, ce jour-là.

Sur les 125 employés de l’ensemble du do-maine, seuls quelques-uns ont repris le travail, notamment pendant le confinement pour confectionner et distribuer des repas aux soi-gnants. Comme chez Racine, le chef Philippe Mille insiste sur le fait que la cuisine qu'il propose pendant cette période un peu particulière n'est pas celle du restaurant doublement étoilé. « On offre autre chose, ce qui nous pousse à anticiper le transport, ce qu’on ne fait pas ha-bituellement. Au restaurant, l’assiette ne par-court que quelques mètres. Là, elle va faire plusieurs kilomètres. » « Les gens vont bouger,

à droite, à gauche, il faut donc que le dressage soit im-peccable, confirme Ka-zuyuki Tanaka, connu pour ses compositions très gra-

phiques. L’assaisonnement, également, doit être légèrement moins salé car le goût et la fraîcheur sont différents d’un service directe-ment à table.  » Du côté du Foch, Jacky Louazé, lui, propose même aux clients de s’in-vestir. « Je fais une précuisson et je donne une feuille d’indications très précise au client et propose des photos du dressage pour qu’il ait toutes les clés en main. » En attendant la réou-verture des restaurants (lire par ailleurs), il reste toujours possible de profiter de la bonne gastronomie marnaise.

Simon Ksiazenicki

Gastronomie

Les chefs étoilés s'adaptent à la crise

Racine, Le Foch, Le Jardin et Le Grand cerf s'y sont mis

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Inquiets pour la suite « On attend la semaine du 25 mai pour savoir à quelle sauce on va être mangé. » Jacky Louazé, le chef du restaurant Le Foch, attend l'annonce gouvernementale sur la réouverture des cafés et restaurants avec im-patience. Même si la Marne, département rouge, ne devrait pas profiter de la date du 2 juin, annoncée dans les départements verts. Nos chefs étoilés interrogés, eux, ne comptent pas rouvrir coûte que coûte. « Si c’est pour rouvrir avec des grandes vitres de plexiglas un peu partout, c’est hors de question », lance Philippe Mille, le chef des Crayères. « Servir les clients avec des gants et des masques, ça n’est pas terrible, confirme Jacky Louazé. En plus, les gens auront-ils envie de se confiner dans un restaurant ? Pas sûr. En plus, nous avons habituellement 75 % d’étrangers à cette période. Beaucoup de choses m’inquiètent. » Philippe Mille partage aussi ces craintes, même si son domaine bénéficie d’un parc de plusieurs hectares qui lui confère un petit plus. « Il va falloir réfléchir à intégrer un nouveau service à table et à réaménager nos salles pour mettre de la distance entre les clients. Mais il faut continuer à travailler pour faire vivre la bonne dynamique du début d'année et retrouver le plaisir. Ça reste notre cœur de métier. »

Pour retirer leurs commandes, les clients du Jardin sont accueillis au château des Crayères. © l'Hebdo du Vendredi

« Le dressage doit être impeccable »

En conservant une partie de leur activité, les chefs veulent aussi aider les producteurs avec qui ils travaillent. © l'Hebdo du Vendredi

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Élise et Louis, jeune couple d'épicuriens, passionnés de cuisine, ouvriront très prochainement Les petits Rémois, un café-épicerie qui entend valoriser le fait maison, respecter les saisons et soutenir l'agriculture locale.

A près presque deux ans de réflexion, for-mations et autres démarches adminis-tratives, Elise et Louis s’apprêtent à

concrétiser leur projet d’ouvrir un café-épicerie locavore dans le centre de Reims. Et c'est rue Thiers, au numéro 22, que le jeune couple à la ville compte ouvrir au mois de juin sa boutique baptisée Les petits Rémois. La particularité de leur projet, c'est donc de reposer sur le respect des principes du locavorisme : un mouvement qui prône la consommation de nourriture pro-duite localement, dans un rayon allant de 100 à 200 kilomètres maximum autour de son domi-cile. « C'est lorsque nous vivions à Paris que nous avons commencé a faire attention à notre consommation », explique Elise, qui travaillait alors dans la capitale dans le sec-teur de la communication. Adepte du bien manger, elle et son compagnon, boulanger, essaient donc de consommer des produits locaux au maximum et adhèrent notamment à une Amap (association

pour le maintien d'une agriculture paysanne). « La vie parisienne n'étant pas faite pour nous, nous avons mûri notre projet et finalement dé-cidé de nous lancer. » Et c'est à Reims, ville dont est originaire Elise, que le duo choisit de s'ins-

taller. « Nous y avons de la famille et des amis et tout y est plus facile qu'à Paris, notamment l'accès aux cir-cuits courts. » Plus de faci-

lité, certes, mais qui n’empêche pas le couple de rencontrer de nombreuses embûches. « Le plus dur c'est de savoir par où commencer, puis il y a

toutes les formalités administratives et surtout il a fallu trouver un local. » Dans la cité des sacres où le coût de l'immo-bilier est plutôt élevé, cette dernière problé-matique sera finale-ment réglée au bout d'un an de recherches. Et c'est entre la mairie et la gare, dans les murs d'un ancien salon de coiffure, qu'Elise et Louis ont enfin trouvé leur bonheur. En cours de tra-vaux, leur café-épicerie entend valoriser le fait maison, respecter les saisons et soutenir l'agri-

culture locale. « Le café, c'est la partie la plus importante de notre activité. On y proposera une petite restauration, avec des quiches, des soupes ou encore des planches, que des plats faits mai-son à base de produits issus du terroir régional », détaille Louis. L'épicerie sera un complément et permettra de rapprocher les clients des pro-ducteurs locaux : jus de pomme, bières, len-tillons... « Il n'y aura pas de légumes frais à la vente dans la boutique afin de limiter le gaspil-lage alimentaire, mais on proposera des paniers sur commande. » A quelques semaines de l'ouverture, prévue mi-juin, Elise et Louis ont besoin d'un coup de pouce. Alors qu'ils ont déjà investi plus de 100 000 euros dans leur projet, ils ont ainsi lancé cette semaine une collecte sur la plateforme Mii-mosa, afin de financer l'installation d'une cuisine professionnelle et l'acquisition d'un four pâtissier. Après quelques jours seulement, la cagnotte af-fichait déjà plus de 6 000 euros grâce au principe du don avec contrepartie. En fonction du mon-tant, les donateurs sont remerciés avec de bons

produits ou des expé-riences à vivre. Des débuts plus qu'encourageants pour Les petits Rémois, qui semblent prouver que la création d'un tel lieu de vie

est particulièrement attendue dans la cité des sa-cres.

Julien Debant 4 Infos et collecte participative : www.miimosa.com/fr/projects/les-petits-remois

Commerce

Bientôt un café-épicerie locavore à Reims

Produits locaux et respect des saisons

Adeptes du bien manger, Elise et Louis ouvriront près de la mairie leur café‐épicerie courant juin. © l'Hebdo du Vendredi

Participez à l'aventure via une collecte de financement participatif

Plus important hypermarché de Champagne-Ardenne avec 170 M€ de chiffre d'affaires et 535 employés, E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles possède également le plus grand drive de France. Son directeur général, Paul Pageau, raconte comment son établissement vit la crise sanitaire.

Comment s’est déroulée la période de confinement dans votre hypermarché ? Cette période a été violente de part sa soudaineté et nous avons dû réagir immédiatement. Il a fallu redéfinir les priorités de l'entreprise, tout en assu-rant la sécurité de nos collaborateurs. Nous avons été, avec Champfleury, les premiers à mettre en place les protections en plexiglas, dès le vendredi 13 mars, et tous nos postes de caisse ont été équi-pés pour rassurer aussi bien nos clients que nos équipes. Nous avions aussi embauché une psycho-logue clinicienne, à l’écoute du personnel présent et des employés confinés. Il a fallu réorganiser tous les services restés ouverts, les hypers et les drives, en gérant jusqu'à 180 absences par jour sur nos 535 collaborateurs. Comment se sont déroulés les premiers jours de déconfinement ? Nous sommes aujourd'hui organisés pour accueillir

nos clients en toute sécurité. Par exemple, nos 1 500 chariots sont aspergés de virucide et de bac-téricide, quatre à six fois par jour. L'activité alimen-taire est stable mais le non-alimentaire peine à repartir... Nous avons pris du retard. Comment ont évolué les modes de consommation ? Avant la période de confinement, la répartition du chiffre d'affaires était de 80 % pour l'hypermarché et le reste pour le drive. Durant le confinement, le drive est passé à quasiment 45 % ! Aujourd’hui,

l’activité alimentaire est en léger positif de 2 % mais il nous manque toutes les activités commer-ciales périphériques. De fait, nous accusons, à la fin du déconfinement, un recul de 6 % de notre chiffre d’affaires total. Certains établissements ont-ils bénéficié du confinement ? Les hypermarchés comme le nôtre ont beaucoup plus souffert que les autres formats, plus petits, comme les supermarchés, car avec notre galerie et ses 40 boutiques, les week-ends, nous pouvons at-

tirer des clients qui font jusqu’à 60 km pour venir chez nous. Avec le confinement et les restrictions de déplacement, tous ces clients sont restés à côté de chez eux et se sont logiquement approvisionnés dans ces supermarchés de proximité. Le confinement et le déconfinement ont-ils eu une incidence sur les embauches ? Paradoxalement, nous avons embauché pendant cette période. Nous avons proposé à nos étudiants en contrat d'augmenter leur nombre d'heures hebdomadaires et nous avons eu recours à une vingtaine d'embauches. Une prime est-elle prévue pour les employés qui sont venus travailler pendant la période de confinement ? Nous avons traversé cette délicate période du mieux que l’on pouvait et c'est grâce au courage et à l'implication de mes collaborateurs que cela a été possible. Nous avons dû gérer dans la précipitation et dans la réaction et nous avons fermé des concepts du jour au lendemain. J'ai même des mé-caniciens, des pâtissiers ou encore des bouchers qui se sont retrouvés à préparer des commandes au drive... Sans eux, nous aurions perdu beaucoup plus de chiffre que cela. Tous ceux qui nous ont ac-compagnés durant cette période de confinement vont recevoir une prime de 1 000 €.

Propos recueillis par Simon Ksiazenicki

Interview - Paul Pageau

Un hypermarché face à la crise sanitaire

Paul Pageau, le directeur général de l'hypermarché E. Leclerc de Saint‐Brice‐Courcelles, en 2017. © l'Hebdo du Vendredi

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Après avoir bien failli disparaître l'an dernier, l'Atelier Simon-Marq, spécialisé dans la restauration et la création de vitraux depuis 1640, va déménager au sein de l'église du Sacré-Cœur.

I l y a tout juste un an, l'Atelier Simon-Marq, qui était alors la propriété du groupe Fort-Royal, était placé en liquida-

tion judiciaire. Un choc pour tous les amou-reux du patrimoine à Reims et d'ailleurs. Cela fait en effet près de quatre siècles que des gé-nérations s'y succèdent, se transmettant l'art des maîtres verriers. L'Atelier Simon-Marq est notamment indissociable de la cathédrale de Reims et de son martyre lors de la Première Guerre mondiale. On lui doit par exemple le sauvetage des vitraux menacés par les bombes, les réalisations des vitraux imaginés par Chagall dans les années 60 et 70 ou encore ceux d'Imi Knoebel en 2011 et 2015.

Véritable monument de Reims, l'Atelier Simon-Marq ne pouvait pas disparaître. Il a finalement été sauvé par Philippe Varin, capi-taine d'industrie natif de Reims et actuel pré-sident du groupe Suez, et Pierre-Emmaunel Taittinger, longtemps dirigeant de la maison de champagne du même nom et qui est depuis 2016 le président de la mission Coteaux, Mai-sons et Caves de Champagne. Tous deux le ra-chètent en novembre 2019. Une acquisition qui préserve un savoir-faire, au contraire des locaux historiques, une vaste demeure Art déco située rue Ponsardin et vendue à un pro-priétaire privé. Dès ce rachat, les deux hommes partagent une même ambition, celle d'installer durablement les activités de l'atelier, « de façon rêvée voire idéale, dans un lieu adapté, au caractère mo-derne ». Ainsi, après avoir trouvé refuge pro-visoirement rue de la Justice, l'Atelier

Simon-Marq s’apprête à s'installer durable-ment au sein d'une église, celle du Sacré-Cœur, dans le quartier Clairmarais. « Ce vœu a pu être exaucé en raison d'un dialogue fruc-tueux mené sous la conduite de Monseigneur Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, qui, eu égard aux besoins et préoccu-pations exprimées, a accepté de nous confier cet espace symbolique », indique Pierre-Em-manuel Taittinger. L'église n'est pas vendue par le diocèse mais louée, sous la forme d'un bail emphytéotique, c'est à dire pour une très longue durée pouvant aller jusqu'à 99 ans.

Délaissé depuis de nombreuses années, cet édifice religieux conçu par les architectes

André Gaston et Yves Michel a été inauguré en 1959. Tout en béton, le bâtiment, surélevé par rapport au niveau de la rue, s'étire sur deux niveaux. Le niveau principal abrite une vaste salle destinée aux célébrations religieuses et illuminée par deux vitraux de Charles Marq, ainsi qu'une chapelle. L’étage de soubasse-ment lui, accueille les salles de catéchisme, une salle polyvalente et une crypte. Un nou-veau lieu qui permet, « d'envisager l'avenir de l'Atelier Simon-Marq, sous une forme dont l'ampleur solidifiera son existence. » Un ave-nir riche de promesses pour les salariés de l'Atelier Simon-Marq, mais aussi pour tous les amateurs des métiers d’art. En effet, au delà de perpétuer le savoir-faire des maîtres ver-riers rémois, les grandes dimensions offertes par cette église doivent aussi permettre la créa-tion d'un musée vivant du vitrail à Reims.

« Nous envisageons, si les choses se passent conformément à nos souhaits, un emménage-ment dans le courant de l'été, après la réali-sation des premiers vitraux pour l'église Saint-Hilaire de Givet ainsi que de quelques autres en cours de fabrication rue de la Jus-tice », espère Pierre-Emmanuel Taittinger. En-thousiaste, il poursuit : « Il s'agit d'une nouvelle et grande étape dans l'histoire d'une entreprise artisanale parmi les plus anciennes de notre région. Une implantation qui authen-tifie le lien multiséculaire unissant l'art du vi-trail avec des lieux de foi ! »

Julien Debant

Construite dans les années 50, l'église du Sacré‐Cœur est située rue Ernest‐Renan, dans le quartier Clairmarais. © Atelier Simon Marq

Patrimoine

L'Atelier Simon-Marq va s'installer dans l’église du Sacré-Cœur de Reims

L'église du Sacré‐Cœur est suffisamment vaste pour accueillir l'Atelier Simon‐Marq et créer un musée du vitrail. © l'Hebdo du Vendredi

De l'Art déco au béton des années 50

Création d'un musée du vitrail

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Sport >> www.lhebdoduvendredi.comDu 22 au 28 mai 2020

La Ligue nationale de basket (LNB) a transmis aux 36 clubs composant la Jeep Elite et la Pro B, dont le Champagne Châlons-Reims Basket, quatre propositions de formats pour la saison 2020/21.

D ans l'incertitude depuis l'arrêt des championnats en raison de la crise du coronavirus, les clubs de basket

professionnel français ont pris connais-sance cette semaine des quatre scénarios élaborés par la Ligue nationale de basket afin de définir les modalités de la prochaine saison. Ces propositions seront soumises aux votes des clubs et acteurs du champion-nat (joueurs, coachs, la Fédération française de basketball) lors de l'assemblée générale qui se tiendra mercredi 27 mai en visiocon-férence. Ce qui est certain, c'est que le pas-sage de la Jeep Elite de 18 à 16 clubs est suspendu. Il n'y aura donc pas trois des-centes en Pro B, comme cela était prévu ini-tialement. Conséquences : Roanne, 16e lors de l'interruption du championnat, est main-tenu, tandis que la Jeep Elite comptera un minimum de 18 clubs la saison prochaine. l Proposition 1 : la saison blanche Il consiste à conserver 18 clubs en Jeep

Élite et en Pro B, sans montée ni descente, en 2020-2021. C'est le principe de la saison blanche. La saison suivante, le nombre de clubs dans chaque division reste inchangé, mais il y aura deux descentes et deux mon-tées. l Proposition 2 : une ou deux montées et descentes Les deux divisions restent à 18 clubs, mais les classements de la saison 2019-2020 seraient arrêtés aux journées 25 (Jeep Élite) et 23 (Pro B), avec une ou deux montées et descentes. La priorité à la montée serait donnée à Blois, leader lors de l'arrêt de la Pro B. L'éventuelle seconde montée concernerait Quimper, deuxième du classement, ou Nantes, vainqueur de la Leaders Cup de Pro B. Le ou les deux derniers de Jeep Elite se-raient relégués, c'est à dire Le Portel et Gravelines.

l Proposition 3 : une Jeep Elite à 20 clubs Dans ce scénario, il n'y aurait pas de descente de Jeep Elite en Pro B. En re-vanche, deux clubs de l'anti-chambre se-raient promus : Blois et Quimper ou Nantes. La Jeep Elite passerait alors à 20 clubs et la Pro B à 16 pour la saison 2020/21.

l Proposition 4 : fusion des saisons 2019/20 et 2020/21 Les deux divisions professionnelles du bas-ket français resteraient à 18 clubs avec les mêmes équipes, en vue d'une fusion entre les saisons 2019-2020 et 2020-2021. Le classement de départ serait alors établi soit à partir des classements enregistrés après

les matches aller, soit à partir des classe-ments enregistrés au moment de l'interrup-tion de la saison. Dans ce cas, il y aura deux descentes et deux montées à la fin de cette saison « 2019-2021 ».

J.D

Basket-ball

Quatre scénarios pour la Jeep Elite et le CCRB

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Quatre choix s'offrent au CCRB et aux 35 autres clubs de Jeep Elite et de Pro B. © l'Hebdo du Vendredi

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Culture

Les bibliothèques misent sur le drive

F ermées au public depuis deux mois, les bibliothèques municipales de Châlons – Pompidou, Diderot et Gulliver – ont tout de même gardé le lien avec les usagers grâce à plusieurs astuces imaginées par les équipes. Le mur d'idées partagé sur Trello, par exemple, rassemble des activités manuelles,

sportives, culturelles ou encore culinaires à réaliser en famille. Accessible à tous les habitants de la ville et de l'agglo, la plate-forme numérique Extrapole propose aussi de télécharger gratuitement des centaines de films, livres, musiques et autres tutoriels. Les bibliothèques relaient également le concours de l'Agence nationale de la cohésion sociale (ANCT), qui invite les habitants des quartiers prioritaires à s'exprimer librement (textes, dessins, photos, etc.) sur leur vision du confinement. Et depuis peu, un système « drive » permet de récupérer, sur les trois sites, les ouvrages pré-commandés en ligne. Un rendez-vous est fixé dans les 48 heures après la réservation et ce service fonctionne du lundi au samedi, de 10 h à 18 h. Bon à savoir : le quota maximum habituel de quinze documents peut être dépassé. Pour des raisons de sécurité, les boîtes « retour » en libre accès restent inutilisables.

Sonia Legendre 4 Infos : bm.chalonsenchampagne.fr, 03 26 26 94 30.

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Grâce au système « drive », les usagers peuvent rendre les ouvrages empruntés et récupérer leurs commandes en ligne. © l'Hebdo du Vendredi

INFORMATION REMBOURSEMENT Toute l’équipe de l’Opéra travaille activement à nos retrouvailles en préparant la

saison 20-21, avec des possibilités de report de certains spectacles annulés.

Nous vous dévoilerons cette nouvelle saison courant juin.

LES MODALITES DE REMBOURSEMENT AU PLUS TARD LE 5 JUIN PAR COURRIER

UNIQUEMENT afin de pas saturer nos boites mails.

• Vous souhaitez obtenir le remboursement de votre/vos billet(s) :

Veuillez nous adresser votre/vos billet(s) accompagné(s) d’un RIB.

• Vous avez acheté votre/vos billets en ligne avec retrait au guichet :

Veuillez nous adresser un RIB en joignant le mail de confirmation de l’achat de

votre/vos billets ou en nous précisant sur papier libre le n° de dossier et le ou les

spectacles concernés.

• Vous avez acheté votre/vos billets au Trésor : Veuillez nous adresser votre/vos

billet(s) accompagné(s) d’un RIB.

• Vous souhaitez renoncer au remboursement de votre/vos billet(s) en geste de

soutien à l’Opéra de Reims : Nous y sommes sensibles et nous vous en remercions

chaleureusement. Dans ce cas, veuillez nous confirmer votre don par courrier, en

joignant votre/vos billet(s)

Courrier à retourner à :

Opéra de Reims Service Billetterie – 3 rue Chanzy – 51100 Reims

Dans l'obligation d'annuler son édition 2020, le Cabaret Vert vient de rendre public les modalités de remboursement des billets, mais également le lancement d’un appel aux dons afin de surmonter ses difficultés financières .

L a prochaine édition du Cabaret Vert, plus grand festival de musique de l'été en Cham-pagne-Ardenne, aurait dû se tenir du 20 au

23 août prochains à Charleville-Mézières. Comme toutes les autres grandes manifestations estivales, elle a été annulée en raison de l'épidémie de coro-navirus. Et nombreux sont ceux qui avaient déjà en poche leur billet. Pendant un temps, les organi-sateurs ont pensé que ces tickets pourraient rester valables l'an prochain. Il n'en sera finalement rien. Dans un communiqué, ils expliquent : « Puisque nous ne pouvons pas garantir ni le format ni le contenu de la prochaine édition, il ne nous paraît pas souhaitable d'autoriser un échange pour l’édi-tion 2021 ». Conséquences, les remboursements des sésames 2020 seront possibles du lundi 1er juin au vendredi 31 août. Dans le même temps, le Cabaret Vert lance donc un appel aux dons. Pour les festivaliers qui souhai-tent soutenir le projet culturel ardennais, une pla-

teforme de dons a été ouverte sur le site l'associa-tion FLaP, à l'adresse suivante : https://cabaret-vert.com/soutien-au-festival. La demande peut paraître saugrenue à certains, mais l'une des spé-cificités du Cabaret Vert est son modèle écono-mique, basé sur l'autofinacement. Les membres de FLaP estiment ainsi à 950 000 euros les dépenses déjà engagées en 2020, sur un budget prévisionnel de 6,5 millions d'euros. « La mise au chômage par-tiel de nos équipes, les subventions de l’Etat et des collectivités locales partenaires ne suffiront pas, précisent-t-ils. Il nous manque aujourd’hui près de 400 000 euros pour passer le cap de l’année 2020 et avoir ainsi la possibilité de vous retrouver en

2021 ». Pour atteindre cet objectif, 100 000 euros d’abandons de billetterie et de dons des particuliers sont espérés. Les détenteurs de billets peuvent ainsi les laisser en dons, en partie ou en intégralité. Reste 300 000 euros à aller chercher, que les organisa-teurs espèrent trouver « auprès des dispositifs ex-ceptionnels et des exemptions de cotisations, ainsi que des aides que pourront apporter nos parte-naires privés ».

Julien Debant

4 Infos : cabaretvert.com/soutien-au-festival/

Festival

Le Cabaret Vert vous rembourse... et appelle aux dons !

Fin août, le Cabaret Vert aurait dû accueillir plus de 100 000 festivaliers. © l'Hebdo du Vendredi

Festival

Dionysos, premier invité du Charabia

A lors que les dernières semaines sont mar-quées par les annulations de tous les évé-nements culturels, le Charabia festival,

qui se tiendra au mois de décembre prochain, a dé-voilé, malgré les incertitudes qui demeurent, l'iden-tité de son premier invité. Il s'agit du groupe rock Dionysos, attendu sur la scène de la Cartonnerie le 5 décembre. Fondé en 1993, Dionysos, c'est neuf albums studio, dont le dernier, Surprisier, sorti dans les bacs cette année, des titres devenus des classiques, tels que Song for Jedi, Tes lacets sont des fées ou encore L'Homme sans trucages, et bien sûr, des prestations scéniques mémorables portées notamment par l'énergie de son leader Mathias Malzieu.

J.D 4 Infos : charabiafestival.com

Le groupe Dionysos est attendu à la Cartonnerie le 5 décembre prochain. © DR

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Sorties >> www.lhebdoduvendredi.comDu 22 au 28 mai 2020

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BÉLIER du 21.03 au 20.04 Concentrez-vous sur l'essentiel, sur ce qui compte vraiment pour vous. Votre vie relationnelle, elle, vous apportera beaucoup de satisfactions. Vous récolterez les fruits de ce que vous avez semé. TAUREAU du 21.04 au 20.05 Aujourd’hui, vous devrez accepter certaines limites ou ralentissements pour continuer votre chemin. Certes, vous perdrez en liberté, mais vous gagne-rez beaucoup en rigueur et organisation. GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Vous devrez veiller attentivement à recentrer vos objectifs, histoire de ne pas gaspiller votre énergie. La semaine vous permettra de gérer les affaires en suspens et les questions irrésolues. CANCER du 22.06 au 22.07 Le temps est à la prospérité et votre bonne humeur sera contagieuse. C’est une période qui vous ré-servera quelques surprises et autres retournements de situation… LION du 23.07 au 22.08 La semaine passée a été assez rude. Aujourd’hui, un bouleversement inattendu pourrait bien redis-tribuer les cartes. Vous aurez ainsi l’opportunité de pouvoir réaliser certains objectifs. VIERGE du 23.08 au 22.09 Aujourd’hui, vous serez moins exubérant(e) et plus pragmatique tout en bénéficiant des influx astraux. Votre situation financière connaîtra une améliora-tion satisfaisante !

BALANCE du 23.09 au 22.10 Votre semaine sera radieuse ! De nombreuses op-portunités seront à votre portée au cours de cette période, vous permettant de négocier une évolu-tion favorable de votre situation. Soyez volontaire ! SCORPION du 23.10 au 22.11 Travail, amour, finance. Vous aurez mille projets et mille envies différentes. Attention à ne pas trop vous éparpiller en cette semaine en courant après plusieurs lièvres à la fois ! SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 Tout roulera à merveille ! Les décisions prises en amont donneront de beaux résultats et vous ren-dront la vie plus simple. Cela vous permettra de voir les choses du bon côté. Tant mieux ! CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Ça va swinguer ! Vous ne devriez pas vous en-nuyer cette semaine tant les nouvelles se suivront sans toujours se ressembler et tant nombre de dé-cisions importantes tomberont. VERSEAU du 21.01 au 19.02

Tout ira très vite au cours de la semaine à certains moments, tandis qu’à d’autres le temps vous sem-blera s’éterniser… Soyez à l’affût et saisissez la vague montante ! POISSON du 20.02 au 20.03

Cette semaine, la situation devrait prendre une nouvelle tournure, avec une belle évolution. Sur le plan sentimental, vos liens relationnels et affectifs se renforceront.

Benoît Melvhille

Vendredi

11° 28°

Samedi

7° 20°

Dimanche

7° 22°

Vendredi Samedi Dimanche

Lundi

10° 25°

Bonne Bonne Bonne

Paiement sans contact : relèvement du plafond Depuis le 11 mai 2020, le plafond par opération du paiement sans contact par carte bancaire est passé de 30 à 50 euros, pour faciliter le recours à ce mode de paiement. Cette mesure est valable pour toutes les cartes bancaires avec fonction paiement sans contact émises depuis octobre 2017. Si la plupart des cartes peuvent effectuer des paiements sans contact jusqu'à 50 euros à partir du 11 mai, certaines devront être reprogrammées, de même que les terminaux de paiement. Les banques devront avertir leurs clients de l'activation de ce nouveau plafond, par tout moyen (sms, mail, application, courrier...). Avec la crise sanitaire du Covid-19, le paiement sans contact est présenté comme un geste barrière par le Ministère de l'Economie et des Finances.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

LoisirsL’horoscope Météo

Qualité de l’air

La CLCV vous informe

L e Studio Pastel a naturelle-ment rouvert ses portes ce lundi 18 mai : « Il s’agissait

pour moi de relancer en douceur, sans prendre de risque. C’est im-portant de garder une activité, même si elle doit être adaptée », explique Florent Lenice, directeur artistique du studio. Et en effet, de-puis maintenant une semaine, les cours de théâtre et de cinéma ont repris avec une jauge de six élèves maximum par groupe, tous mas-qués, « et nous jouons dans la cour du Studio ou tournons dans les rues de Reims… » Il faut dire que les projets du Studio Pastel ne se sont pas mis en pause pendant le confinement : « J’ai continué de donner les cours en visio, une heure par jour aux adultes, et cinq cours chaque mercredi pour les plus jeunes. Je proposais aussi à mes petits comédiens d’assister à leurs répé-titions en visio, pour les commenter et les corriger », ajoute Florent Lenice. Un investissement qui n’a pas cessé, donc, et qui demande à être poursuivi en cette fin d’année : « Nos projets ont continué d’avancer. Nous devons les terminer, même si certains devront être décalés dans le temps », précise-t-il, à l’instar du projet « Acteurs de Bonheur », qui sollicitait, au mois de mars, des rémois, comédiens ou non, pour tourner des petites scènes dans la ville : une mini-série de 24 épisodes qui a pour objectif d’être diffusée sur le web et à l’Opéraims. « Nous sommes partenaires avec vingt lieux rémois dont certains ne rouvriront pas avant janvier 2021 : Acteurs de Bonheur est donc en pause d’ici là, mais nous avons déjà reçu plus de 100 candidatures et nous en attendons d’autres avec plaisir ! » En attendant, le Studio Pastel est prêt pour l’été, avec l’exposition de Keith Hutchison prolongée jusqu’au 30 juin (visite par groupe de 5 personnes max), et des stages estivaux, tous publics, qui s’annoncent d’ores-et-déjà réjouissants pour qui veut apprendre l’art du montage, ou tourner un clip musical ou un film en stop-motion.

Agathe Cèbe 4 Studio Pastel, 6, rue de l'Ecu à Reims. Infos : studiopastel.fr ou 03 26 09 52 54.

Les petits comédiens du Studio investissent la cour et répètent leurs scènes en toute sécurité. © Studio Pastel

Studio Pastel

Déconfinement scène 1 : action !

Déconfinement - Tourisme

Quelles sont les activités autorisées au lac du Der ?C omme le prévoit le

gouvernement, plu-sieurs maires des

communes situées aux abords du lac du Der et le Syndicat mixte d'aménage-ment touristique ont de-mandé une dérogation pour le rendre partiellement ac-cessible au public. Et comme il l'avait annoncé, le préfet de la Marne, Pierre N'Gahane, a accepté cette dérogation sous réserve que les acteurs lo-caux assurent l'organisation et le contrôle des mesures sa-nitaires qui s'imposent. Un arrêté autorise ainsi l'accès au lac sur les villages suivants : Arrigny, Ecollemont, Giffaumont-Champaubert, Larzicourt et Sainte-Marie-du-Lac-Nuisement. A condi-tion de ne pas être statique et de respecter les gestes barrières, les promeneurs – marcheurs comme cy-clistes – peuvent profiter des sentiers alentour (exceptée la passerelle de Champaubert) et des établissements proposant la vente à emporter (buvette et restauration rapide). Pour éviter les rassemble-ments de plus de dix personnes, le mobilier de détente, les aires de jeux et les plages demeurent inacces-sibles. La pêche, la plaisance et les sports nautiques sont autorisés sur le lac, mais en utilisant du matériel personnel uniquement. Les enseignes de location implantées sur les stations et le casino restent fermés aux usagers. Nombre d'activités sont encore exclues pour l'heure : baignade, pique-nique et évidemment, sessions bronzette ou farniente. Aussi restreinte soit-elle, cette reprise offre tout de même une bouffée d'oxygène vivement attendue depuis deux mois.

Sonia Legendre

Si la baignade et le nautisme demeurent interdits au lac du Der, les promeneurs peuvent accéder à ses rivages. © l'Hebdo du Vendredi

Page 16: n°532 du 22 au 28 mai 2020 ...static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/... · ville jusqu'à la mi-août. Seul bémol, plus de la moi - tié des artistes déjà programmés viennent