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GRATUIT - Numéro 232 - Edition du Mercredi 14 Novembre 2012 Journal Israélien en langue française Israël prête à une intervention Suite aux bombardements sur le plateau du Golan Abdelghani Merah, frère de Mohamed Merah lève le voile sur sa famille et se pose en défenseur des victimes de son frère islamiste.

Israël Actualités n°232 - v2

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 232 - Edition du Mercredi 14 Novembre 2012 Journal Israélien en langue française

Israël prête à une interventionSuite aux bombardements sur le plateau du Golan

Abdelghani Merah, frère de Mohamed Merah lève le voile sur sa famille et se pose en défenseur des victimes de

son frère islamiste.

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

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Un homme sort de l’ombre, le vrai visage de la famille Merah et plus particulièrement celui du tueur en scooter est mis à nu ainsi que celui de son proche entourage. On y apprend l’enfant qu’il était et comment ce jeune de cité a basculé dans l’inté-grisme radical vers le Salafisme et comment lui est venue la haine de la société et la haine des juifs pour devenir un tueur d’enfant. Comment a-t’il pu en arriver là ?

Pour cela, son grand frère, Abdelghani, évoque dans quelle famille le tueur d’enfants a grandi. Entre un père fai-sant des séjours en prison, et son frère Abdelkader qui s’enfonçait de plus en plus dans l’intégrisme radical, rejoint par sa soeur Souad qui se dit fière de ce que son frère a fait et qui dit aimer Ben Laden. Souad sa sœur dit que lui seul par rapport aux autres a eu le courage de lier l’acte à la parole. Aujourd’hui, Abdelghani, ne se reconnait pas dans sa famille et c’est pour cela qu’il a décidé de piéger sa sœur en filmant ce qui se déroulait . Mais il faut savoir, que ce qui s’est passé à Toulouse n’est pas isolé en France, surtout dans les ban-lieues. La montée de l’intégrisme radi-cal augmente de jours en jours et de plus en plus de jeunes désoeuvrés sont abandonnés par leurs familles. C’est donc du pain béni pour les salafistes comme Abdelkader ou encore pour l’emir blanc, le gourou olivier Corel, un Franco-Syrien qui a endoctriné la fa-mille Merah. Abdelghani, le grand frère de Mohamed Merah évoque sa famille et comment est entré l’intégrisme.. Il a voulu montrer que Mohamed Merah n’était pas un électron libre, qu’il n a pas agit seul, et qu’il a été soutenu et encouragé, Abdelghani, espère, après le tournage de la vidéo, que la justice aujourd’hui puisse faire son travail.

Nous avons pu entendre, suite au repor-tage sur BFM TV, les propos de la sœur du tueur d’enfants car aujourd’hui , ce qu’il faut retenir de cet homme, c’est qu’il est et sera pour l’éternité un tueur d’enfants et non un combattant de l’is-lam car si celui-ci voulait mourir pour l’islam, il n’avait qu’à se faire sauter en Irak, en Afghanistan, en Syrie ou dans n’importe quel autre théâtre d’opéra-tion : les armes à la main pour défendre sa foi. Mais tuer des enfants sans armes … quels honneurs pouvait-il en tirer ?

Encore une fois, tuer des enfants sans défense qui ne demandaient rien à per-sonne, si ce n’est de vivre, de jouer, montre le courage qu’a eu Mohamed Merah ... Maintenant, la justice de notre pays doit saisir la balle au vol et en fi-nir avec ceux qui font de leur combat l’apologie du terrorisme, de la haine et de l’antisémitisme dans notre pays.

Aujourd’hui, des hommes se lèvent pour combattre cette intolérance contre des ennemis qui ne pensent qu’à bafouer les lois républicaines. Alors soutenons ceux qui se battent pour la liberté et les droits de l’homme car aujourd’hui en France, nous devons rentrer en résis-tance contre ceux dont l’obscurantisme est un leitmotiv ... Soutenons et félici-tons tous ceux qui font barrage à l’into-lérance ... Bravo Abdelghani pour avoir remis les pendules à l’heure et remettre à leur place tous ceux qui ne voient pas plus loin que leur nez. Bravo aussi à l’Imam de Drancy Hassen Chalghoumi accompagné d’une délégation de dix imams et de six responsables d’asso-ciations musulmanes de France qui sont arrivées dimanche 11 Novembre en Israel pour délivrer un message de paix et de tolérance. l’Imam de Drancy Hassen Chalghoumi a souhaité mon-trer que l’islam n’avait “rien à voir avec Mohamed Merah” et que ce voyage servirait à démontrer que les actes isla-mistes étaient soutenus “par une infime partie de musulmans”.

Maintenant le CFCM (Conseil Fran-çais du Culte Musulman) représenté par son président Mohammed MOUS-SAOUI devrait faire connaître sa posi-tion sur cette affaire. Aujourd’hui, il reste encore très ambigu. A quand des déclarations où son président condam-nera l’intégrisme radical et la montée de l’antisémitisme en France, nous vous rappelons que 95 % des actes et agressions que subissent la commu-nauté juive de France proviennent de votre communauté et qu’aujourd’hui, nous avons rarement entendu que des juifs s’attaquaient à des enfants ou des familles de votre communauté.

Alors faites le ménage devant votre porte en intégrant des gens de dialogue comme l’imam HassenChalghoumi de Drancy qui tend la main pour que nos communautés puissent vivre dans la paix. Alain Sayada

Un homme sort de l’ombre

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

L’armée syrienne libre (ASL) a mis en garde dimanche contre toute interférence d’Israël dans la guerre civile qui ravage la Syrie depuis mars 2011. Un rapport de l’agence de presse turque Anadolu cite un communiqué publié par l’ASL disant que les tirs de ro-quettes israéliennes contre la Syrie dimanche après-midi avaient pour but d’aider le régime d’Assad dans sa guerre contre les forces d’oppo-sition.

Les affrontements entre les forces de Damas et les rebelles se sont rappro-chés de la frontière israélienne depuis

plusieurs semaines. Plusieurs obus de mortier tirés dans le cadre de ces affrontements ont atterri sur le sol is-raélien. Dimanche matin, un obus de mortier de 120 mm a frappé l’est du plateau du Golan, ce qui a incité Tsa-hal à retourner le feu pour la première fois depuis la guerre du Kippour en 1973.

Le missile tiré par l’armée israélienne était un missile avancé de type Tam-mouz, un missile électro-optique basé sur la technologie du missile à longue portée Spike. «Israël a aidé le régime criminel d’Assad en tirant sur les forces de l’ASL qui se rapprochaient

des forces de Damas et négociaient leur reddition,» déclare le commu-niqué. «Les forces israéliennes ont interféré avec l’intention de sauver les forces d’Assad en livrant un coup direct aux rebelles et rompant leur siège contre les forces criminelles d’Assad.»

La déclaration averti à plusieurs reprises «l’ennemi israélien contre toute ingérence en faveur du régime d’Assad dans la conflit syrien.» «Toute tension artificielle créée par Israël dans le Golan occupé est une tentative d’aider le régime d’Assad en distrayant le peuple syrien de sa révo-lution,» indique le communiqué. La semaine dernière, trois tanks syriens sont entrés dans la zone démilitarisée du plateau du Golan, en poursuivant des forces rebelles.

Un membre éminent de l’opposition syrienne a dit à un des medias de la «résistance» qu’Israël a non seule-ment permis aux chars d’entrer dans la zone tampon, mais les a également aidé en envoyant des fusées éclai-rantes pour illuminer le secteur et faciliter leur mission. Il a en outre affirmé que les forces de la FINUL stationnées dans la zone démilitarisée ont aidé les forces d’Assad.

Les rebelles syriens mettent en garde Israël contre toute ingérence

Je veux dédier ces quelques lignes aux habitants du sud d’Israel et à Tsahal.

Ces dernières 24 h ce sont plus de 50 roquettes, provenant de Gaza, qui ont visé la région d’Eshkol, de Shaar A Neguev, Ashdod, Ashkelon et Sdérot.

En moins de 24h, 4 soldats et au moins 5 civils ont été blessé.

Je veux me faire L’Echo de ce trau-matisme qui marquera à jamais les familles et les enfants qui entendant la sirène d’alarme, ont moins de 15 secondes pour se mettre à l’abri.

Je veux hurler ma colère devant ces tirs odieux, banalisés dans trop de médias, qui s’attachent à comptabili-ser les blessés et les morts du cotes des terroristes palestiniens et qui an-noncent, comme si cela était normal, le nombre de missiles tirés sur Israël.

Je veux crier mon indignation devant ce décompte macabre qui a vu la population Israélienne recevoir, dans les 10 dernières années, des milliers de roquettes dont le seul objectif, est de tuer !

Je veux m’insurger devant le déferle-ment d’images compatissant avec les habitants de Gaza et la quasi inexis-tence de reportages et d’images mon-trant l’inacceptable bombardement des populations civiles israéliennes.Les enfants d’Israel sont ils moins innocents que ceux de Gaza !

Les mots Crime contre l’Humanité, ne trouve t il pas tout son sens dans ce que vivent les israéliens ?Les enfants du sud d’Israel, grâce à la providence divine et protégés par les batteries du Dôme d’ Acier, ne pour-ront jamais oublier le son strident et angoissant de la sirène qui les réveille et les oblige a se cacher !Les instances internationales ont pris l’habitude de voir Israël attaqué et ne prennent plus la véritable dimension de ce drame.

Israël est et se protège et le monde à fini par s’en accommoder !Gaza est un nid de terroristes et cer-tains feignent encore de l’ignorer.La visite officielle récente du prince du Qatar en est l’exemple.

Bafouant l’autorité palestinienne, le Qatari a été reçu en héros par les chefs terroristes du Hamas et leur a offert plus de 400 millions d’euros.La puissance des pétro dollards n’a que faire des règles et des lois !Dans une vidéo publiée hier par le Djihad Islamique, nous voyons le triple envoi simultané de roquettes en direction d’Israel à partir d’un lance roquette multi rampes.

L’organisation terroriste affirmant, avec fierté, qu’il s’agit d’un nouveau type de lance roquettes pour la pre-mière fois utilisé à Gaza. Quelle fierté pour ces assassins de pouvoir semer la mort !Quelle complicité coupable pour ceux qui les financent !

Devant cette recrudescence de tirs sur sa population, Israël n’aura d’autre choix que de réagir avec force.Cette réaction de légitime défense, au demeurant logique, devrait être soutenue par tous les peuples épris de justice et de liberté.Mais, ce qui vaut pour toutes les na-tions est souvent voir toujours refusée pour l’Etat Juif.Lorsqu’Israël se défendra, le concert des condamnations reprendra.Certains nous reparlerons de dispro-portion. C’est alors que nous nous compterons.

Au lendemain des élections amé-ricaines et du voyage en France de Benjamin Natanyahou nous serons attentifs aux réactions et déclarations face à ceux qui se sont fixés comme seul objectif la destruction d’Israel.C’est à ce moment qu’Israel aura be-soin d’être compris et soutenu face à ces criminelles contre l’humanité.Ce matin encore, nous pensons à tous ces enfants israéliens qui prennent un risque en se rendant à l’école et auxquels on continue d’enseigner le vivre ensemble,et la tolérance.Ces enfants qui continuent à croire en la Paix et en un avenir meilleur dans leur merveilleux pays.

Ce matin nous pensons à cette belle jeunesse qui donne 3 années de leur vie pour la défense du pays.C’est en leurs noms que nous devons rester vigilant et ne rien laisser passer.

Gil TAIEB

Les enfants d’Israel sont ils moins innocents que ceux de Gaza !

Pour la première fois depuis la guerre du Kippour, l’armée israé-lienne a tiré sur le territoire syrien. L’armée israélienne, son unité d’artillerie précisément, à tirer au mortier sur la Syrie en réponse aux tirs d’obus qui tombent « acciden-

tellement » sur Israël depuis plu-sieurs semaines. Encore ce matin un obus Syrien s’était écrasé sur le Golan.

C’est la première fois que l’armée a tiré sur la Syrie depuis 1973. Aucun blessé ou dégât n’a été signalé. Ne laissez pas votre bien en Israel tous seul pendant votre absence! Plus tôt, le ministre de la Défense, Ehoud Ba-rak, avait ré-affirmé qu’Israël riposte-rait en cas de tirs syriens sur le Golan. Depuis quelques jours, plusieurs obus de mortier se sont abattus sur le pla-teau. L’un d’eux a touché une ville

israélienne mais n’a pas explosé.

La Syrie est officiellement en état de guerre avec Israël, qui lui a pris lors de la guerre des Six-Jours en 1967 une partie du plateau du Golan. De-puis un accord conclu entre les deux pays en 1974, 1200 membres non armés de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD) patrouillent dans la zone de séparation, d’une largeur de 3 à 6 km.

Par Amos Lerah

Coup de sémonce de Tsahal sur la Syrie – premier tir depuis 1973

Le député de Russie Unie, Frants Klintsevitch a sans doute trouvé le moyen de se faire connaître à l’étranger en défendant l’idée de la destruction de la maison natale d’Adolf Hitler, située dans la com-mune autrichienne de Braunau-am-Inn à une soixantaine de kilo-mètres au nord de Salzbourg, ville jumelée avec Reims où a été signée la reddition sans condition des ar-mées nazies, le 7 mai 1945 à 2 h 41.

Le parlementaire russe veut raser

l’immeuble et espère collecter les deux millions d’euros nécessaires au rachat de l’immeuble que le maire du village autrichien Johannes Waidba-cher a proposé récemment de trans-former en logements. Cette maison où Hitler est né le 20 avril 1889 et où il a vécu les trois premières années de sa vie a été employée au fil du temps à des destinées diverses. Elle a no-tamment servi de bibliothèque, puis d’école et de banque. La porte-parole du député russe Victoria Soukhova assure que l’élu n’est pas isolé dans sa démarche.

De fait il semble que plusieurs élus communistes soient prêts à lui emboî-ter le pas, considérant que tout ce qui est en lien avec le fascisme doit être éliminé. C’est d’ailleurs le sens d’un entretien du député Vadim Soloviev au quotidien “Izvestia”. Peu de gens sont aujourd’hui capables de situer le lieu de naissance de celui qui a mis à feu et à sang l’Europe après avoir accédé à la chancellerie du Reich et

tenté d’imposer la domination nazie sur une partie du monde. L’activisme de ce parlementaire change la donne. Cet immeuble doit-il être conservé ou démoli? Franchement cela importe peu.

Ce qui compte c’est de ne pas oublier l’épisode tragique de la Seconde Guerre mondiale qui a pesé sur le XXe siècle et la culture de mort pro-pagée par le nazisme. Pour que les générations d’aujourd’hui ne soient pas condamnées à revivre l’enfer du nazisme, de ce pouvoir raciste, usant de la discrimination et de l’extermi-nation des peuples, niant les libertés fondamentales de l’homme, faisant la guerre à outrance, il est nécessaire de bien enseigner cette période pour mettre ne garde contre les travers de cet absolutisme criminel. Le travail d’histoire est plus important que tout. Il nourrit le devoir de mémoire qui a une autre portée que l’existence où la destruction d’une maison dont l’inté-rêt est très secondaire.

Un député veut raser l’immeuble d’Hitler

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Certaines personnes ont voté Oba-ma parce que ses supporters ont distribué des téléphones portables. C’est bien gentil, mais ce n’est pas un téléphone portable qui leur donnera du travail. L’avenir ne sera pas brillant, du moins pour les nombreux travailleurs qui sont déjà sur la liste noire des licencie-ments massifs à venir. Si Romney avait été élu, une grand nombre de sociétés, reprises dans la liste ci-dessous, auraient engagé du per-sonnel ”

Après l’euphorie, les larmes : licen-ciement massifs en perspective : “4 more years” Des licenciements de masse ont commencé aux Etats Unis pour faire face à la hausse des impôts prévue sur les entreprises, suite à l’élection de Hussein Obama. Voici la première liste.

S’il vous plaît, dites une prière pour les familles qui seront atteintes. Si Romney avait gagné, beaucoup de ces entreprises auraient, à l’inverse, décidé d’embaucher. Les respon-sables de l’entreprise d’extraction du charbon Teco ont annoncé des mises à pied, Momentive Inc envisage le licenciement temporaire de 150 em-ployés, La direction de Wilkes-Barre annonce être obligée de licencier, 600 licenciements chez Groupon.

Une nouvelle vague de licenciements annoncés chez Aniston Weapon Inci-nerator, Murray Energy confirme le licenciements de 150 personnes dans trois filiales, 130 mises à pied et la fermeture d’une petite usine laitière du Minnesota, Stanford brake va licencier 75 personnes, TurboCare et

Oce vont se séparer de plus de 220 travailleurs, ATI prévoit de licencier 172 travailleurs à North Richland Hills, SpaceX annonce les premières victimes de la hausse des taxes : Roc-ketdyne met à pied 100 employés,

Le Providence Journal met à pied 23 employés à temps plein, CVPH licencie 17 salariés, New Energy se sépare de 40 employés, 102 mineurs de l’Utah licencié en raison de la « guerre contre le charbon », menée par Obama, explique la société,

US Cellular quitte Chicago, et sup-prime 640 emplois, Career Educa-tion licencie 900 salariés et ferme 23 campus, Vestas va dégraisser 3000 emplois supprimés, First Energy va supprimer 400 emplois d’ici 2016, Le propriétaire d’une mine accuse Obama de l’obliger à licencier (54 licenciements hier), L’annulation d’un programme coûte 115 emplois à une base aérienne de l’Ohio, AMD réduit sa main-d’oeuvre – 400 em-plois supprimés à Austin, Texas, 100 travailleurs perdent leur emploi suite à la fermeture d’une usine Caterpillar dans le Minnesota,

Exide se sépare de 150 travailleurs, TE Connectivity ferme son l’usine de Guilford, et licencie 620 salariés, Nouvelle vague de licenciements pour une très grosse société de pro-duction éolienne: 3.000 emplois sup-primés,

Cigna licencie 1300 travailleurs dans le monde entier, Ameridose se sépare de centaines de travailleurs,

© Rosaly

La réélection d’Obama a déclenché une vague de licenciements massifs à travers l’Amérique

Dans son édition du 7 novembre, le Canard Enchainé rapporte que le président François Hollande aurait jugé « pas correct » que le dirigeant israélien ait transformé en « meeting électoral » la cérémo-nie d’hommage aux victimes juives de Mohamed Merah, le 31 octobre et le 1er novembre à Toulouse. Le Canard ajoute que Hollande aurait dit : « Netanyahu était venu faire campagne en France on le savait »

Le Canard va plus loin, et prête à Hol-lande les mots suivants : « Comme j’étais là, il a un peu resserré son discours, mais ce n’était pas bien de transformer cette cérémonie en mee-ting électoral », qu’il aurait tenu dans l’avion qui l’emmenait vers Bey-routh, où il était en visite dimanche.

Le Premier ministre israélien « n’a pas été correct », a-t-il insisté.

Nous avons appris hier soir tard que la source du Canard Enchaîné est un

fonctionnaire du Quai d’Orsay, et que les propos prêtés à Hollande ont été intégralement inventés pour ren-verser l’image très positive qui s’est dégagée de la rencontre des deux chefs d’état. « François Hollande n’a jamais tenu ces propos, ni dans l’avi-on qui l’emmenait vers Beyrouth, ni ailleurs », a révélé notre contact, un haut fonctionnaire en poste à Paris.

« D’ailleurs si vous réécoutez le mi-nistre israélien, vous verrez que ça ne colle pas. Il a rappelé que les Juifs ont un Etat, soyons sérieux, c’est pas un slogan de campagne électorale pour les israéliens ! » Voulant connaître la raison de ce hoax, il nous a répondu : la rencontre s’est en fait très bien pas-sée, mieux que les Affaires étrangères le pensaient, et il y a des dents qui ont grincé…

Le courant est bien passé entre les deux chefs d’état, et cela n’a pas plus à tout le monde. » « Il y a pas mal de fonctionnaires anti-israélien au

Ministère, et ils étaient mal à l’aise avec cette rencontre. Quand ils ont vu qu’en plus le courant est bien passé entre les deux hommes, un groupe de trois ou quatre fonctionnaires du Quai a décidé de monter le coup, et de fuiter des pseudos confidences au Canard. Les médias reprendraient, et même s’il y a démenti, ça laissera des traces. « Le but, c’était de noircir la rencontre aux yeux du public.

Tout a été inventé, il n’y a pas un mot de vrai ! » Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz une fois par jour. Un proche du chef de l’Etat a confirmé hier à l’AFP ce que notre source a indiqué : « les propos rapportés du président de la République sur la cé-rémonie en hommage aux victimes de Mohamed Merah à l’école Ohr Torah de Toulouse n’ont pas été tenus », a rapporté Europe 1 (1), qui a appuyé sur « l’importance que le chef d’Etat avait souhaité attribuer à cet acte commémoratif, par sa présence aux côtés du Premier ministre israélien ».

Il n’était pas initialement prévu que François Hollande se déplacerait à Toulouse avec Netanyahu, et plu-sieurs collaborateurs lui auraient déconseillé de s’y rendre. En marge de cette célébration, des antisémites dérangés par la venue de Netanyahu, mais qui n’ont pas manifesté pour les 500 palestiniens assassinés par le ré-gime syrien, ont brandi des pancartes hostiles© Jean-Patrick Grumberg

Les « critiques » de Hollande contre Netanyahu, ont été inventées par le Canard

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Au lieu de se réjouir de la réélection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, la majorité des juifs américains - toujours aveuglément fidèle au Parti démocrate - devrait plutôt s’inquiéter de l’évolution po-litique que connaît le pays, en tout cas pour le long terme.

par:Shraga Blum

La plupart des analystes politiques attribuent principalement la défaite des Républicains à une donnée iné-luctable : les changements démogra-phiques en profondeur que connaît le pays depuis plus d’une génération. Cette évolution avait déjà permis l’accession du premier président afro-américain à la tête de la première puissance mondiale, et sa réélection mardi dernier confirme que l’image d’une Amérique majoritairement blanche et protestante fait peu à peu partie du passé.

Elément qui ne trompe pas, aucun des quatre candidats à la présidence et vice-présidence n’appartenait à la caste des fondateurs du pays, ces fa-meux « WASP » jadis indissociables de l’aventure américaine : il y avait deux catholiques blancs, un noir éle-vé dans l’Islam et converti au catholi-cisme, et un Mormon.

Plus que jamais, deux Amériques se font face : l’une traditionnelle, plus rurale, protestante et aux valeurs conservatrices, l’autre plus cita-dine, multiethnique et libérale. Mais l’avantage du nombre est désormais du côté des seconds. Les experts qui analysent la défaite des Républicains constatent que leurs stratèges n’ont pas estimé à leur juste valeur les chan-gements survenus dans la population américaine et notamment la montée en force des minorités ethniques : latino-hispaniques, afro-américains et asiatiques, qui ont voté en masse pour Barack Obama et ont fait la dif-férence dans des Etats-clé tels que la Floride, la Virginie, le Colorado ou le Nevada. En quoi cette évolution concerne-t-elle les juifs ?

Pour des raisons historiques, l’im-mense majorité des juifs américains s’est jetée depuis très longtemps dans les bras du parti démocrate, selon le même modèle que leurs coreligion-naires des autres pays qui ont tou-jours adhéré massivement aux partis de gauche.

Le Parti républicain du début du 20e siècle était teinté d’antisémitisme, et le parti démocrate, progressiste et protecteur des droits civiques et des minorités avait alors été le refuge naturel des juifs. Et depuis lors, sauf rares exceptions, la majorité de la communauté juive – électeurs comme donateurs – fait partie des soutiens traditionnels et indéfectibles du parti démocrate.

Les juifs américains, qui se situent dans l’élite intellectuelle, financière, économique et politique des Etats-Unis s’estiment installés à jamais et en toute sécurité dans cette « Neïe Medine » (Nouveau Monde) dont avaient rêvé leurs aïeuls persécutés en Europe de l’Est.

Mais les choses sont susceptibles de changer. Ces dernières années, l’idéo-logie du parti démocrate s’est dépla-cée vers la gauche et de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer l’in-fluence hypertrophiée des juifs dans la société américaine et le soutien actif à Israël d’une frange de la com-munauté juive, qui se ferait même au détriment des intérêts américains.

Des arguments entendus sous d’autres latitudes et en d’autres temps. Les universités américaines, fief des dé-mocrates, sont devenues des porte-voix de l’antisémitisme déguisé en antisionisme. Le livre incendiaire de John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt – tous deux démocrates – sur le « Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine », est devenu un best-seller outre Atlantique.

Des signes qui ne trompent pas sur l’évolution que prend la société amé-ricaine. Il est fort à parier qu’à terme, le poids électoral de la communauté

juive se marginalise face à d’autres secteurs de la population. Certes, il ne faut pas s’affoler aujourd’hui, mais la montée en puissance des minori-tés ethniques et la contestation de la « suprématie blanche », (comme en Europe occidentale) qui se traduisent par un renforcement du Parti démo-crate, risquent un jour de se tourner vers les juifs, assimilés à « l’ordre an-cien » et aux « classes possédantes ».

Il est symptomatique de voir com-ment Barack Obama, lors d’un mee-ting dans le New-Hampshire, s’est exclamé quelques jours avant le scru-tin: « Allez voter ! C’est le meilleur moyen de se venger ! ». Le président américain est le représentant de l’aile gauche du parti démocrate qui nourrit un complexe de culpabilité quant à la suprématie américaine dans le monde et qui considère qu’il faut établir des ponts avec le monde musulman et arabe en particulier.

Et dans cette idéologie, Israël et ceux qui le soutiennent font figure de gê-neurs et de réactionnaires. Les élites de la communauté juive américaine font preuve du même aveuglement que beaucoup d’autres en refusant de voir que le centre de gravité de l’antisémitisme s’est déplacé vers la gauche.

Les Démocrates d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier, et idem pour les Républicains, dont la grande majorité se range résolument aux côtés de l’Etat juif. Lors des mani-festations de protestation sociale qui ont eu lieu dans des grandes villes il y a deux ans, des slogans ouverte-ment antisémites ont été scandés par des laissés pour compte de la société qui n’étaient sûrement pas inscrits au Great Old Party.

Les Etats-Unis évoluent démogra-phiquement - tout comme l’Europe occidentale sur un autre plan - et la situation des juifs américains risque d’évoluer en conséquence tout comme celle de leurs coreligionnaires européens. Certes la position des juifs américains n’est de loin pas encore celle des communautés européennes, mais l’Histoire juive est saturée de communautés bien installées qui ont subi des revers de médailles tragiques à la suite de conjonctions politiques et économiques. Nous juifs, avons pour obligation vitale de déceler tout signe qui annonce des changements qui pourraient nous être défavorables voire tragiques.

Concernant les Etats-Unis, la progres-sion des anciennes minorités pourrait aboutir un jour à une contestation de plus en plus grande de l’influence et la place des juifs dans les allées du pouvoir politique et financier. Et une crise économique n’arrangerait pas les choses. Le Rav Meïr Kahana z.l., que l’on aime critiquer et caricaturer, avait annoncé que si une seconde Shoah se produisait, ce serait aux Etats-Unis.

Scénario apocalyptique certes. A l’époque, on le prenait pour un fou et un dangereux alarmiste, tout comme la plupart des gens le feraient sans doute aujourd’hui. Il aurait eu droit aux mêmes réactions méprisantes et offusquées de la part des juifs alle-mands s’il s’était exprimé ainsi à Berlin en 1920.

Un signal d’alarme pour les juifs américains6L’information en provenance d’Israël

Edition du Mercredi 14 Novembre 2012

Le directeur de la CIA David Petraeus a démissionné à la sur-prise générale vendredi, citant des «mauvais jugements» après s’être engagé dans une aventure extra-conjugale. Dans un communiqué transmis au personnel de la CIA, le général Petraeus a déclaré qu’il avait personnellement remis une lettre de démission au président Obama jeudi, démission acceptée vendredi.

«Après avoir été marié pendant plus de 37 ans, j’ai fait part d’un jugement extrêmement pauvre en m’engageant dans une aventure extraconjugale, » a déclaré le général Petraeus. « Un tel comportement est inacceptable, tant en tant que mari qu’en tant que leader d’une organisation comme la nôtre. »

Petraeus, qui a eu 60 ans cette se-maine, a pris la direction du service d’espionnage en septembre 2011, en remplacement de Leon E. Panetta, qui devint secrétaire de la Défense. Auparavant, il a servi en tant que commandant en chef en Afghanis-tan, chef du Commandement central américain, et commandant en chef en Irak. Ne laissez pas votre bien en Is-rael tous seul pendant votre absence!

La femme Petraeus, Holly, est un fonctionnaire du Bureau de la pro-tection financière du consommateur. Une femme militaire de longue date.

Le secrétaire général de la Maison-Blanche, Jay Carney, qui tenait sa conférence de presse a refusé de don-ner des détails de l’affaire. Mais dans un communiqué publié tard, Obama a remercié le général Petraeus pour son « service extraordinaire. »

«À tous égards, il était l’un des meil-leurs officiers généraux de sa généra-tion, en aidant nos militaires à s’adap-ter aux nouveaux défis, et à la tête de nos hommes et femmes en uniforme à travers une remarquable période de service en Irak et en Afghanistan, où il a aidé notre nation. Puis en tant que directeur de la Central Intelligence Agency, il a continué à servir avec sa rigueur intellectuelle caractéristique, avec dévouement et patriotisme. En toute mesure, David Petraeus a rendu notre pays plus sûr et plus for,’, a t-il dit.

Obama s’est dit confiant que la CIA «continuera à prospérer et à mener à bien sa mission essentielle. » Michael Morell, directeur adjoint de l’agence, agira à titre intérimaire. « Mes pen-sées et mes prières sont avec Dave et Holly Petraeus, qui ont tant fait pour aider les familles de militaires à tra-vers son propre travail. Je leur sou-haite le meilleur en ce moment diffi-cile « , a t-il dit.

Lise Martin

Pour avoir trompé sa femme, David Petraeus, Directeur de la CIA, démissionne !

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Si Israël ne transige pas sur l’unité de Jérusalem, ou sur le soi-disant «droit au retour», l’autorité pales-tinienne abandonnera les deux, a déclaré Yair Lapid, président du parti Yesh Atid, lors d’une confé-rence au Conseil pour la Paix et la Sécurité.

Une source présente lors de l’évé-nement a déclaré au journal Haaretz que Lapid s’est vu demander : «vou-lez-vous que les 300 000 palestiniens vivant dans les quartiers arabes de Jérusalem deviennent israéliens?» Lapid a répondu : «il y a des arabes qui vivent dans l’état d’Israël et nous devons apprendre à vivre avec eux.»

Il a ensuite exprimé sa confiance qu’Israël peut parvenir à un accord diplomatique avec l’autorité pales-tinienne sans diviser Jérusalem ou abandonner sa souveraineté sur les quartiers arabes de la ville.

L’autorité palestinienne exige tous les quartiers de la capitale qui se trouvent à l’est de la ligne d’armistice de 1949 comme capitale de leur éventuel état.

«Pourquoi Abou Mazen (Mahmoud Abbas) a tout a coup dit qu’il renon-çait au ‘droit au retour’,» a demandé Lapid. «Abou Mazen a abandonné le droit au retour parce que les palesti-niens ont compris qu’il y a un consen-sus général parmi le public israélien sur la question, alors ils sont passé à la question suivante.»

De même, a-t-il poursuivi, «il n’y a pas de compromis sur Jérusalem. Si les palestiniens comprennent que si ils ne cèdent pas sur Jérusalem ils n’obtiendront pas d’état, il retireront cette demande également.»

Après avoir dit aux medias israé-liens qu’il ne demande pas le droit de vivre dans la ville israélienne de Tsfat (Safed), Abbas a dit a un media arabe que «le droit au retour est sacré» et a insisté pour dire que ses remarques a la deuxième chaîne israélienne avaient été retirées de leur contexte. Son porte-parole a confirmé que le président de l’AP n’a pas renoncé à sa demande que des millions d’arabes étrangers soient autorisés à immigrer en Israël.

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Les musulmans de France sou-haitent être associés à la « cause nationale » décrétée par François Hollande pour assurer la sécurité des juifs, a déclaré jeudi Abdallah Zekri, le président de l’observa-toire contre l’islamophobie. Les musulmans de France sont jaloux des Juifs de France. Ils veulent être protégés contre leurs ennemis vilains islamophobes.

François Hollande a fait de la sécu-rité des juifs de France « une cause nationale » lors d’un hommage le 1er novembre aux victimes de Mohamed Merah, qui avait abattu trois enfants juifs et un rabbin en mars dernier. « Vu la montée des actes islamophobes et le racisme anti-musulman, nous souhaitons une déclaration solennelle du président de la République, qu’il associe également les musulmans français à cette cause nationale », a-t-il déclaré à la sortie d’un entretien avec Jean-Marc Ayrault.

Abdallah Zekri, qui était accompa-gné du président du Conseil fran-çais du culte musulman Mohamed Moussaoui, s’est par ailleurs ému de la montée des actes d’islamophobie comme l’occupation de la mosquée de Poitiers par des militants de Gé-nération identitaire, un mouvement d’extrême droite.

(Un rien les émeut ces braves gens !) Personnellement, je les trouve ridi-cules. Parfois ils m’amusent, parfois ils m’énervent, mais ils restent néan-moins dangereux, à se faire passer pour les éternelles victimes, alors que la majorité des agresseurs antisémites sont des musulmans.

. Les musulmans de France se sentent délaissés et peut-être trahis par celui

qu’ils ont aidé à arriver au pouvoir suprême et se rappellent à son bon souvenir. Les éternels « stigmatisés » de France sont jaloux de la commu-nauté juive de France et vont pleur-nicher chez François Hollande, selon leurs bonnes vielles habitudes !

Dans la pratique de cet art, qui consiste à inverser la réalité, à se vic-timiser, art dans lequel ils excellent, ils occultent le fait que ce sont des voyous musulmans de France, des antisémites musulmans de France, qui agressent, violent, terrorisent, lynchent et assassinent les Juifs de France et les non musulmans, et très, très rarement le contraire.

Selon une tactique bien rodée, ils adorent se faire passer pour les vic-times, afin d’obtenir de plus en plus de concessions des Autorités et arri-ver peu à peu à faire appliquer la cen-sure, le délit de blasphème, si chers à l’OCI.

Il serait temps que les responsables expliquent aux musulmans de France que le fait de s’opposer à une idéo-logie n’est pas un acte raciste, or l’islam est une idéologie, la pire qui soit, une idéologie totalitaire, raciste, suprémaciste, liberticide, misogyne, qui fait peur, et au nom de laquelle les communautés musulmanes, en Occident, manipulées par les orga-nisations internationales islamistes, essayent d’imposer la charia. Dans Jihad Watch, R. Spencer donne des conseils aux musulmans pour lutter contre « l’islamophobie ».

(Je ne suis pas certaine qu’il soit écouté !) Toute attaque contre des in-nocents est hautement répréhensible. Si les musulmans de France pensent être les victimes de soupçons injus-

tifiés, ils peuvent mettre fin à l’isla-mophobie, sans que ce soit nécessaire de faire appel à F. Hollande. Voici la marche à suivre :

1. Concentrer leur indignation sur les musulmans qui commettent des actes violents au nom de l’islam, et non sur les non musulmans qui dénoncent ces agissements.

2. Renoncer définitivement, sin-cèrement, honnêtement en agissant concrètement, et non seulement en proférant des paroles rassurantes, au terrorisme, et s’opposer fermement à la volonté des islamistes de rempla-cer, de gré ou de force, la constitution française par la sharia.

Et dans la même optique, expliquer clairement à qui ils font allusion quand ils condamnent le meurtre d’innocents, et déclarer sans ambi-güité que les non musulmans et les Israéliens sont aussi des personnes innocentes, l’enseigner dans les mos-quées et les écoles coraniques et agir en conséquence.

3. Enseigner à nouveau sincèrement et honnêtement, en toute transpa-rence, et sous contrôle, dans les mosquées et les écoles coraniques, qu’il est primordial que les musul-mans coexistent pacifiquement, avec les non musulmans, d’égal à égal, pour une période indéterminée et se conformer à cet enseignement.

4. Enseigner, via des programmes internationaux, dans toutes les mos-quées de la planète, comment lutter contre les idées du jihad violent et du suprémacisme islamique.

5. Collaborer activement et honnête-ment avec les responsables occiden-taux, chargés de faire appliquer la loi, à l’ identification et à l’arrestation des jihadistes au sein des communautés musulmanes occidentales. Si les mu-sulmans adhèrent à ces 5 principes, l’« islamophobie » fondra comme neige au soleil.

© Rosaly

Les musulmans de France sont jaloux des Juifs de France

Yair Lapid : «l’AP abandonnera Jérusalem»

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Ce texte de la Thora nous relate la dispute entre Yaacov et Esaü de-puis les entrailles de leur mère Riv-ka. Au départ ce différent est certes familial mais il aura plus tard, une portée universelle. Yaacov et Esaü sont différents physiquement, mais ils auront également deux visions distinctes du monde. Le premier aura le souci de l’intériorité et le second de l’extériorité.

Au terme de sa grossesse nous dit

la paracha, Rivka sentie que «les enfants se heurtaient dans son sein…Elle alla alors consulter le Seigneur par l’intermédiaire de Chêm et Ever qui lui dirent : «Ces sont deux na-tions (la chrétienté et le judaïsme) un peuple sera plus puissant que l’autre, l’ainé obéira au plus petit…» . Rabi-nou Bahyé explique que les futurs en-fants se querellaient pour l’héritage de ce monde et le monde futur. HM souhaitait en effet que chacun d’eux dominent un monde en particulier : Esaü le monde matériel et de l’action et Yaacov le monde de la spiritualité et de l’étude de la Thora. Les parents étaient tous les deux des tsadikim, pourtant ils avaient une divergence de vue ; Isaac aimait Esaü parce qu’il «mettait du gibier dans sa bouche» et Rivka préférait Yaacov…» Le choix des parents sait fait à la suite d’une analyse de la profonde nature de leur enfant. Pour Isaac, le but de Yaacov-Israël sera d’assurer la justice dans le monde et ce but ne sera atteint qu’une fois que les forces du mal auront disparues ou encore transformées en bien. Pour mener à bien ce combat, il ne voit qu’Esaü qui lui maitrise la chasse et par conséquent les armes. Ce n’est donc pas un hasard si Isaac voyait en son fils ainé celui qui pour-rait poursuivre son Message de jus-tice pour parvenir à la rédemption. Les choses qu’Isaac n’avait pas vu, c’est que son fils ainé passait effec-tivement tout son temps à chasser et à tuer et qu’il pratiquait également l’idolâtrie. Le Midrach raconte même que D-ieu assombri les yeux d’Isaac justement pour lui éviter de voir les fautes innombrables de son fils ainé.

Esaü avait failli à la mission que lui avait confiée son père notamment à cause de la tentation et l’avidité du pouvoir. Ce fut Rivka qui comprit vite que la Gueoula –la rédemption passerait par son fils Yaacov! Car Esaü avait plutôt hérité des tendances négatives de Betouël son père et de son frère Laban. Rivka avait cette faculté de discernement dont nous avons largement parlé la semaine der-nière à propos de Sarah.

Du fait que Rivka provenait d’une famille d’idolâtres contrairement à Isaac qui était né de deux très grand Tsadikim, elle connaissait donc par-faitement la nature de ses deux gar-çons. De plus une femme dit le Zohar est dotée de la capacité de discerne-ment qui lui permet d’anticiper sur le long terme. Rivka avais compris que c’était à partir de Yaacov que se poursuivrait la voie choisie par HM. Isaac quand à lui se posait la question de savoir si Yaacov pouvait à lui tout seul assumer et concilier le monde de l’extériorité, avec le monde de la spi-ritualité. C’est pour cette raison qu’il fut pris d’une grande peur lorsqu’il découvrit qu’il avait donné sa béné-diction à Yaacov…dans laquelle il prévoyait que des peuples le serviront et que les nations tomberont à ses pieds…par contre Rivka, ne doutait de la capacité de Yaacov.

L’homme ne peut en effet se sous-traire à la matérialité, car D-ieu a crée le monde justement pour lui faire place, pour que l’homme soit le par-tenaire dans l’évolution du monde. Contrairement à Esaü qui lui ne vise

le pouvoir que pour le pouvoir, Israël en tant que porteur du message de la Thora devra associer le travail de la matérialité à celui de la spiritualité. Dans le chapitre 26 on nous apprend qu’une famine frappe la terre de Canaan, Isaac craint pour sa survie et celle des siens. D-ieu le mettra en garde : «Al téred misraima ! Chékhon baarets achér omar élekha »Ne des-cends pas en Egypte ; fixe ta demeure dans le pays que je te désignerai. « Arrête toi dans ce pays ci, je serai avec toi et je te bénirai, car à toi et à ta postérité, je donnerai toutes ces pro-vinces, accomplissant ainsi le serment que j’ai fait à ton père Abraham. «Je multiplierai ta descendance comme les astres du ciel…en récompense de ce qu’Abraham a écouté ma voix et suivi mon observance, mes préceptes, mes lois et mes doctrines ». Rachi nous apprend lorsqu’un homme béni-ra son fils il lui dira : «Que ta postérité soit comme la postérité d’Isaac!».Il poursuit et nous apprend qu’au dé-but de Béréchit, Rabbi Itsaac pense que la Thora aurait dû commencer par la première mitsva du nouveau mois qui se trouve au chapitre 12 de l’Exode. Elle ne l’a pas fait pour que les nations ne puissent pas reprocher à Israël de s’être emparé de leur terre par la violence et qu’Israël puisse répondre : Toute la terre appartient à D-ieu puisque c’est lui qui l’a créée et l’a donnée à qui bon lui semble !. Par un acte de volonté, il vous a donné la terre de Canaan, par un autre acte de volonté, il l’a reprise pour nous la donner.

Soulignons enfin que selon Rachi à

propos de la réaction d’Isaac : «Je suis trop petit pour toutes ces grâces –mes mérites ont semblent-ils diminué en raison des grâces et de la fidélité que tu m’as témoignées. Voici donc toujours selon Rachi, le sens des pro-messes faites à Isaac : «Je multiplie-rai ta descendance en espérant qu’ils puissent être comparés aux étoiles, dans le domaine de la piété. En outre, Je donnerai à ta descendance toutes ces provinces. Cependant, comme il y a lieu de craindre qu’avec l’exten-sion de leur territoire, leurs péchés (envers Moi) n’aillent en augmentant d’une part et d’autre part que les na-tions dépossédées ne viennent récla-mer leurs droits sur ces provinces, Je souhaite dit HM qu’en raison de sa conduite exemplaire et en hommage à la vie vertueuse qui sera la sienne, ta descendance soit considérée par toutes les nations comme un modèle et une source de bénédiction pour leur propre postérité. Ainsi sera éli-minée toute idée de représailles et de contestation. Enfin, pour te rassurer en ce qui concerne une «diminution» de tes mérites, eu égard aux bienfaits qui te sont prodigués, sache que ces bienfaits, tu les dois au mérite que ton père Abraham possède en réserve!.

Tout au long de son histoire le peuple d’Israël récoltera les retombées de cette bénédiction de notre patriarche Isaac. L’une d’elles est précisément l’enseignement de ce que doit être réellement la prière et la manière la plus efficace de la dire avec un cœur pur.

Yvan Lellouche

Parachat Toldot : Yaacov et les nations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sera l'invité de l'Association GCI le lundi 26 novembre 2012- ''גתשע'' כסלו בי

à 20h30 pour un cours sur le thème:

"Les Guilgoulim de Yaakov et Essav"

Le cours se tiendra dans le nouveau centre communautaire de Montmagny, au 54, rue CARNOT  

(100 mètres après la poste), 95360 MONTMAGNY PUBLIC MIXTE ‐ Renseignements, Mr Douieb: 06 60 77 57 05

 Le Rav recevra le mercredi 28 novembre à Paris 11e, pour plus de renseignements et prendre un RDV appelez le 06 14 29 29 93

  

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Il y a plusieurs explications, à la fête judéo- tunisienne dite de « Kaiméne espharim » la «Levée des Sepharim» j’en citerais deux. Il faut savoir que le jour de Si-mhat Torah à l’issue de la lecture de la Torah, les Sepher Torah ne reprendront pas leur place initial dans «l’Arone» L’arche Sainte. Ils seront déposés sur une table à l’extérieur tout près de l’Arche Sainte et recouvert de Taleth ou d’un rideau blanc. On pourrai pen-ser également que l’une des raisons qui a suscité cette fête au mois de Mar- Hechvan est que ce mois est le seul du calendrier Hébraïque à être dépourvu de fête religieuse. Le Ju-daïsme Tunisien va lui en réserver une. La seconde explication est que le jour de Simhat Torah, le rabbin et les responsables de la Synagogue préciseront que ce jour là tous les fideles qui seront appelés à monter au Sefer Torah n’aurons pas à faire de dons. C’est la fête de la Torah, et par conséquent, elle sera «gra-tuite» et tout le monde pourra de même l’étudier «gratuitement». Le Judaïsme Tunisien fixera cette cou-

tume religieuse pour retourner les Sepharim dans l’arche Sainte au cour d’une joyeuse cérémonie qui sera accompagnée, de ventes aux enchères, de musique et de chants rituels ainsi que d’une importante séouda .

Il y a quelques jours, cette tradition-nelle fête de la «Levée des Sepha-rim» s’est tenue dans la plupart des synagogues de rite «tune». D’émi-nentes personnalités ont tenu cette année encore à êtres présentes à la Synagogue Haïm Houri à Paris. Cette cérémonie relativement ancienne ins-tituée par les rabbanim de Tunisie est en quelque sorte la «passerelle» entre la fête de Simhat Thora et Hannouka.

On notait à cette occasion la présence du Rav David Pinto, du Rav Chlomo Kats et du Rabbin Dov Lellouche, Rav Azerad et Rav Dahan ainsi que M. René Seror et M.Yvan Lellouche. Dans cette très chaleureuse ambiance, tous les participants ont promis de se donner rendez vous beezrat HM l’an prochain!.

YL

TRADITION DANS LA COMMUNAUTE

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Le dictateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré jeudi que l’âge de la dissuasion nucléaire était révolu depuis longtemps, et que tout pays qui stocke des armes nucléaires est «retardé mental».

Il a de nouveau nié que la dictature islamique tentait de développer des armes nucléaires, au lendemain de la réélection du président américain Ba-rack Obama, pour qui le programme nucléaire controversé de Téhéran sera l’un des enjeux les plus épineux de la politique étrangère de son second mandat.

«La période et l’ère d’utilisation des armes nucléaires est terminée… Les bombes nucléaires ne sont plus utiles et ceux qui stockent des armes nu-cléaires sont en retard politiquement, et sont des retardés mentaux,» a dé-claré Ahmadinejad à des journalistes lors d’un forum pour promouvoir la démocratie sur l’île indonésienne de Bali. Sans rire. «La nation iranienne ne cherche pas la bombe atomique, pas plus qu’elle a besoin de construire une bombe atomique…

Pour nous défendre, nous n’avons pas besoin d’une arme nucléaire,» a déclaré Ahmadinejad. Il a ajouté que des représentants de n’importe quel gouvernement ou organisme peuvent visiter la dictature islamique

pour vérifier qu’elle ne développe pas d’armes nucléaires. L’Iran affirme que son enrichissement d’uranium est uniquement à des fins énergétiques pacifiques, mais il limite l’accès aux inspecteurs des Nations Unies et a dissimulé une série de sites sensibles dans le passé.

L’occident a imposé des sanctions plus dures et de plus grande enver-gure contre l’Iran. Elle comprennent des interdictions d’achat de pétrole iranien et touchent ses sources de financement, attaquant son économie de manière importante cette année, mettant Ahmadinejad sous une pres-sion croissante. Ahmadinejad, un conservateur radical, a dit qu’il était ouvert à des discussions avec Obama sur le renforcement de la paix dans le monde et a appelé au démantèlement de toutes les bases militaires améri-caines à l’étranger.

La réélection d’Obama peut ouvrir la possibilité de nouvelles négocia-tions avec l’Iran pour qu’il accepte des contraintes sur son programme nucléaire, alors que les sanctions réussissent à créer une réelle pres-sion économique sur ses dirigeants dictatoriaux. Toutefois, Ahmadinejad a rejeté l’élection américaine comme «un champ de bataille pour les capi-talistes.»

Un prise de vue à temps réel de la routine lors des alertes de bombar-dements en provenance de la Bande de Gaza, par Yael Bensimhoun, mère de famille à Ashdod. L’Alya de France est estimée à entre 3000 et 4000 personnes à Ashdod. Vite ! …debout ! Allez !…

Par Yaël Bensimhoun

Sirène !… des mots courts, des pré-noms qu’on crie avec un calme olym-pien en apparence afin de rassem-bler au plus vite nos bambins et les pousser dans la cage d’escalier, dans le miklat (refuge) ou dans le mamad (pièce protégée) pour les plus chan-ceux…

Pas toujours évident quand on dort ou qu’on se trouve sous la douche, dans un bus ou au parc… même pour les plus grands… et cette terrible sonnerie qui résonne à nos oreilles longtemps après qu’elle ait cessé et que par révolte, on refuse absolument d’inscrire en nous comme familière… Révolte contre l’anormalité, ce dé-sordre qui déconstruit l’âme et la fige et qu’on voudrait pourtant nous faire admettre comme nécessité ! Sommes-nous redevenus, nous les habitants du Sud d’un pays autonome et souverain des victimes consentantes ? Quel autre Etat accepterait que ses citoyens soient ainsi bombardés ? Des bombes artisanales parait-il, tirées par des ter-roristes gazaouis disent les médias français… « gazaouis », quel mot chantant, encore un peu, on deman-derait à danser…

Bien triste danse en vérité! Cette nuit, nous les parents avons peu dormi, préoccupés de savoir si oui ou non il y aurait école aujourd’hui, et à l’affut

de ce malheureux signal qui nous jette hors de nos maisons. J’ai encore ce matin devant moi l’image trou-blante de cette très vielle dame sou-tenue par son fils, mon voisin, arrivés au moins deux minutes après le temps imparti pour gagner les abris. Je te-nais mon fils contre moi ; son cœur battait si vite tandis qu’il me souriait comme pour conjurer le mauvais sort … en face de moi. L’ autre fils aux cheveux blancs déjà, souriait lui aussi à sa mère, petit bout de femme frêle au visage blême, littéralement accro-chée à son bras comme à une bouée … Je n’oublierai jamais ce regard entre eux, mêlé de reconnaissance, de doute, d’inquiétude et d’amour tout à la fois…

A l’étage au-dessous, un bébé pleu-rait , sans doute tiré de son sommeil d’ange tandis qu’un père lançait des blagues à la ronde, sous l’œil bien-veillant de sa jeune femme et de ses enfants devenus pour l’occasion muets comme des carpes…

Mes grands eux, guettaient le boum, celui qui délivre de l’angoisse immé-diate pour nous plonger tout aussitôt dans une autre crainte « Où est-ce

tombé ? » « Y a-t-il des victimes ? » « Mon Dieu protège nous ! » « Fais que personne n’ait été touché »

Encore quelques minutes, il faut attendre avant de sortir de nos ca-chettes, consignes de la défense pas-sive…En trombe enfin, nous rega-gnons nos demeures et nous jetons sur la moindre info, ça le téléphone, ça facebook, la télé ou la radio… Tout va bien, c’est tombé entre deux maisons, sur une école, mais c’est la nuit, sur une synagogue mais ce n’est pas shabbat … dans un terrain vague aussi… Heureusement, nous avons beaucoup de terrains vagues… Les portes dans les escaliers se ferment avec fracas ; on sursaute à chaque fois…mais non les enfants ce ne sont que des portes…allez c’est l’heure de dormir, tout va très bien dans le meilleur des mondes… et puis demain avec un peu de chance il y aura école, pardon, pas école les enfants, rassurez-vous, on ne va pas vous faire de fausse joie quand même…et puis, vous méritez bien ça au moins…

jerusalem24

Sud d’Israël: « Vite!! Réveillez-vous les enfants! » Ahmadinejad : «tous ceux qui stockent des armes nucléaires sont retardés»

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Les terroristes de Gaza lancent des roquettes sans arrêt sur les com-munautés du voisinage de Gaza et sur les villes du sud d’Israël. Le conseil régional d’Eshkol a reçu le principal de l’assaut, avec plus de

15 roquettes depuis 16h.108 roquettes et obus de mortier ont été tirés depuis samedi soir sur Israël, selon un dernier bilan officiel. En tout, quatre roquettes ont été inter-ceptées par le système Dôme de fer.

Le sud sous une pluie de roquettes

Trois Libanais ont été tués di-manche à Saïda, au sud du Liban, lors d’affrontements armés entre des partisans du puissant mouve-ment chiite Hezbollah et ceux d’un dignitaire radical sunnite, Ahmed Assir. Le cheikh Assir avait deman-dé aux partisans du Hezbollah à

Saïda d’enlever toutes les affiches faisant la promotion du mouve-ment chiite, ce que ces derniers avaient refusé.

Selon le Daily Star libanais, le sheikh Assir a exigé que les pancartes du Hezbollah disparaissent de Sidon,

et a donné un ultimatum jusqu’à aujourd’hui, alors que les shiites préparaient la célébration du martyr de Hussein (note de JPG : donc un terroriste au sang sur les mains), un descendant du prophète, pour le 24 novembre. L’armée libanaise a dé-ployé des véhicules blindés à Sidon, après que Assir a appelé son camp, au moyen de Facebook et Twitter, à se réunir dans le sud de la ville.

Un témoin, Abu Ali Dirani, affirme que les hommes de Assir étaient armés, et ont pris possession des rues du quartier. Assir a répété qu’il n’avait rien contre les shiites, mais contre « le Hezbollah, qui soutient le régime syrien et parce qu’il a assas-siné le général Wissam al-Hassan » Assir réclame le désarmement des terroristes du Hezbollah.

Clash entre terroristes du Hezbollah et terroristes salafistes au Liban – trois morts

Des tirs de chars israéliens ont tué au moins 4 Palestiniens et blessé 27 autres ce samedi dans la bande de Gaza après l’attaque d’une pa-trouille de Tsahal près de la fron-tière, selon des membres du per-sonnel médical et des témoins. Une jeep de Tsahal avait été touchée par un missile anti-char ,et l’armée israélienne a répliqué.

Des ambulances et des véhicules privés ont transporté les blessés à l’hôpital, ont rapporté des témoins. 3 soldats de Tsahal ont été blessés dont 2 grièvement. L’attaque a été revendi-quée par le front de Libération de la Palestine (Brigades Abou Ali Musta-

pha) .Selon des informations arabes, l’armée israélienne a répondu par des tirs de chars contre la partie orientale de la bande de Gaza. Il y a également des rapports de tirs d’artillerie et d’hélicoptères.

«Deux palestiniens ont été tués et 22 autres blessés, dont six grièvement,» a déclaré le porte-parole des ser-vices d’urgence de la bande de Gaza, cité par l’AFP. La radio Kohl Israël a déclaré que le nombre de morts à Gaza était de cinq. Jeudi, un immense tunnel rempli de centaines de kilos d’explosifs a explosé à proximité d’un groupe de soldats israéliens. Un soldat avait été légèrement blessé.

Heurts près de Gaza: 4 Palestiniens tués et 3 soldats israéliens blessés

Alors qu’un des aînés de Merah dénonce une influence familiale faite de «haine, racisme et antisé-mitisme», une de ses sœurs se dit «fière» des actes de son petit frère.

«Je suis fière de mon frère, il a com-battu jusqu’au bout (...) Je pense du bien de Ben Laden. (...) Les sala-fistes, ils agissent. (...) Moi et (Ab-del)Kader, on soutient les salafistes. Mohamed a sauté le pas. Je suis fière, fière, fière». Tels sont les pro-pos tenus par Souad Merah, la sœur de Mohamed Merah, enregistrés par une caméra cachée et diffusés dans un reportage d’»Enquête exclusive» dimanche 11 novembre sur «M6». La jeune femme, qui exprime ses soupçons quand au fait qu’on l’enre-gistre, échange avec son frère aîné Abdelghani dans un parc et une rue à Toulouse. Et ne cache pas son anti-sémitisme : «Les juifs, tous ceux qui sont en train de massacrer les musul-mans, je les déteste.»

Une position aux antipodes de celle de son frère Abdelghani, 36 ans, l’aîné de la fratrie composée de trois frères : Abdelghani, Abdelkader et Mohamed, et deux sœurs : Souad et Aïcha. Trois mois après les tueries de Montauban et Toulouse lors des-quelles son jeune frère Mohamed a abattu sept personnes, son aîné était, en juin, sorti du silence une première fois. Dans un entretien au «Point», «anéanti», il présentait ses condo-léances aux familles des victimes. Et affirmait qu’il les aiderait pour «faire

la lumière sur cette tragédie qui aurait pu être évitée.» Il voulait aussi dé-noncer l’attitude «indécente» de son père (il a porté plainte contre X pour le meurtre de son fils). Avant de l’ac-cuser d’être «le premier responsable de cette horreur». Et d’annoncer qu’il en dirait plus ultérieurement.«La haine, le racisme et l’antisémi-tisme»

Il l’a fait jeudi dernier, dans un entre-tien accordé à «Libération». Celui qui publie mercredi un livre intitulé «Mon frère, ce terroriste» insiste sur l’influence de sa famille sur la radicalisation de son jeune frère, «le rôle fort qu’elle a eu dans (sa) dérive islamiste.» Il dénonce «la haine, le racisme et l’antisémitisme» dans lesquelles la fratrie a été élevée, «la haine que les amis salafistes de mes frères leur ont transmise.» Un témoi-gnage qu’il explique par un «besoin de sortir tout ça» de lui, «tout ce qu’(il) sait.» Il rapporte aussi la relation conflictuelle avec son frère Abdelkader, et ce qu’il s’est passé en 2003. La compagne d’Abdelghani a des origines juives, ce qu’Abdelka-der, dit-il, «ne supportait pas» : «Il insultait sans arrêt Sophie. Me disait ‘Quitte ta sale juive’». Avant que ça ne dérape et qu’Abdelkader ne le poi-gnarde à sept reprises.

Il porte alors plainte contre son frère, dont l’influence sur Mohamed a été grande selon lui : «Il encoura-geait Mohamed en lui fournissant des textes et des vidéos pro-djihad»

quand il était en prison, écrit-il, qua-lifiant Abdelkader de «véritable gou-rou» dont «le seul but est de convertir le maximum de personne au sala-fisme». «Ils se haïssent dans cette fa-mille», a quant à lui confié Me Éric Dupond-Moretti, avocat d’Abdelka-der, au «Figaro», «Alors, qu’y a-t-il d’étonnant à ce qu’un homme qui a pris sept coups de couteau de son frère dénonce son radicalisme ? Mais la démonstration de celui-ci vaut-elle démonstration de sa culpabilité ?».«Elle m’a dit plusieurs fois qu’elle était fière de Mohamed»

Abdelghani accuse sa sœur Souad des mêmes dérives : «Elle m’a dit plu-sieurs fois qu’elle était fière de Moha-med et des crimes qu’il avait commis. Qu’il avait eu le courage d’agir en moudjahidin, qu’il était dans la véri-té. Qu’elle ne le pleurerait pas avec tristesse, mais avec joie», rapporte-t-il aussi à «Libération». Un sentiment de fierté d’abord prêté à Abdelkader Merah. Selon une source policière, celui qui a été mis en examen (pour «complicité d’assassinats et asso-ciation de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme») et incarcéré a affirmé, dans les pre-mières heures de sa garde à vue, être «fier» des actes commis par son cadet. Avant que son avocate Anne-Sophie Laguens ne démente formel-lement ces propos, affirmant que son client «n’est pas du tout fier des actes de son frère» mais, au contraire, «les condamne fermement.»

Les avocats des familles d’Iman Ibn Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf, militaires abattus par Me-rah, ont demandé lundi 12 novembre que des poursuites soient engagés pour «témoignage mensonger» à l’encontre de Souad Merah. «Il appa-raît que Souad a délibérément menti aux enquêteurs sur les pays que ce dernier (Mohamed Merah ndlr) aurait visités», écrit Me Olivier Morice, nouvel avocat de la famille Legouad dans sa demande d’acte déposée lundi auprès du juge et consultée par l’AFP. Les avocates des famille Ibn Ziaten et Chennouf, Me Samia Mak-touf et Béatrice Dubreuil, ont annon-cé le dépôt d’une demande similaire dans la journée.(avec AFP)

Merah : son frère accuse sa famille, sa sœur glorifie ses actes

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

François Hollande a fait de la sécu-rité des juifs une «cause nationale». Les musulmans demandent à y être associés.Les musulmans de France souhaitent être associés à la «cause nationale» décrétée par François Hollande pour assurer la sécurité des juifs, a déclaré jeudi Abdallah Zekri, le président de l’observa-toire contre l’islamophobie.

François Hollande avait fait de la sé-curité des juifs de France «une cause nationale» lors d’un hommage le 1er novembre aux victimes de Mohamed Merah, qui avait abattu trois enfants juifs et un rabbin en mars dernier. «Montée du racisme anti-musulman»

«Vu la montée des actes islamophobes

et le racisme anti-musulman, nous souhaitons une déclaration solennelle du président de la République, qu’il associe également les musulmans français à cette cause nationale», a-t-il déclaré à la sortie d’un entretien avec Jean-Marc Ayrault.

Abdallah Zekri, qui était accompa-gné du président du Conseil fran-çais du culte musulman Mohamed Moussaoui, s’est par ailleurs ému de la montée des actes d’islamophobie comme l’occupation de la mosquée de Poitiers par des militants de Gé-nération identitaire, un mouvement d’extrême droite.

REUTERS

Les musulmans de France veulent être protégés comme les juifs

J’ai plus envie de me prendre le quart-monde dans la gueule chaque fois que je mets un pied sur la Canebière à Marseille. Je m’apprêtais à écrire une chronique rafraichissante pour un magazine d’été riant, bien décidé à taire mes énervements habituels. J’avais pris de bonnes résolutions, rangé ma parano

Par Philippe CARRESE

J’avais pris de bonnes résolutions, rangé ma parano dans ma poche et mes colères avec mes tenues d’hiver, au fond d’un placard. Je m’apprêtais même à faire de l’humour. Quelques fois, j’y arrive. Mais voilà. Une ran-donnée pédestre éprouvante entre les Cinq Avenues et le cours d’Estienne d’Orves a sapé mon moral et éradiqué mes résolutions optimistes. J’ai plus envie de relativiser. J’ai plus envie de faire de l’humour.

Et j’ai plus envie de subir ce cau-chemar quotidien. J’ai plus envie de supporter toute la misère du monde à chaque coin de rue.

J’ai plus envie de slalomer sans cesse entre des culs-de-jatte mendiants, des épaves avinées et des cartons d’em-ballages de fast-foods abandonnés sur le bitume chaotique du premier arrondissement.

J’ai plus envie de cette odeur de pour-riture qui me saute à la gorge, de cette odeur d’urine à tous les angles de traviole, de cette odeur de merdes de chiens écrasées sur tous les trottoirs, de ces relents de transpiration et de crasse sur les banquettes arrière du 41.

J’ai plus envie de perdre des heures en bagnole dans un centre-ville laid, dévasté par manque total de prise de conscience individuelle et d’organi-sation collective.

J’ai plus envie de voir ma difficile survie professionnelle lézardée par des bureaucrates en R.T.T, assenant au petit peuple que la voiture est un luxe inutile, eux qui n’ont sans doute plus pris un métro depuis des lustres.

J’ai plus envie de me retrouver sur le parvis de la gare Saint Charles à onze heures du soir avec mes jambes et ma mauvaise humeur comme alter-native à l’absence totale de transports en commun et à la présence suspecte de rares transports individuels qui frisent l’escroquerie. J’ai plus envie.

J’ai plus envie de baisser les yeux de-vant l’indolence arrogante de jeunes connards

J’ai plus envie de jouer les voitures-balais pour de malheureux touristes étrangers bouleversés, fraîchement dévalisés par des crétins sans loi ni repère.

J’ai plus envie de me retrouver à chercher des mots d’apaisement et à soliloquer des propos hypocrites sur la fraternité et la tolérance lorsque mes enfants se font racketter en bas de ma ruelle.

J’ai plus envie de me laisser railler par ces troupeaux d’abrutis incultes, vociférant et bruyants au milieu des trottoirs qui n’ont qu’une douzaine de mots à leur vocabulaire, dont le mot « respect » qu’ils utilisent comme une rengaine sans en connaître le sens.

J’ai plus envie de contempler mon environnement urbain saccagé par des tags bâclés et des graffitis bourrés de fautes d’orthographe. L’illettrisme est un vrai fléau, il plombe même l’ardeur des vandales. Et aussi...

J’ai plus envie de voir les dernières bastides mises à bas, les derniers jar-dins effacés d’un trait négligent sur des plans d’architectes en mal de ter-rains à lotir.

J’ai plus envie de cette ville qui sac-cage son passé historique sous les as-sauts des promoteurs (le comblement de l’îlot Malaval est une honte).

J’ai plus envie de cette ville qui perd sa mémoire au profit du béton. Et encore...

J’ai plus envie d’écouter poliment les commentaires avisés des journa-listes parisiens en mal de clichés, plus envie d’entendre leurs discours léni-fiants sur la formidable mixité mar-seillaise. Elle est où, la mixité ? De la rue Thiers au boulevard des Dames, la décrépitude est monochrome.

J’ai plus envie de traverser le quar-tier Saint Lazare et de me croire à Kaboul. J’ai plus envie non plus de me fader encore et toujours les expo-sés béats de mes concitoyens fortu-nés, tous persuadés que le milieu de la cité phocéenne se situe entre la rue Jean Mermoz et le boulevard Lord Duveen. Désolé les gars, le centre ville, à Marseille, c’est au milieu du cloaque, pas à Saint Giniez. Tous les naufrages économiques de l’histoire récente de ma ville tournent autour de cette erreur fondamentale « l’appré-ciation de la haute bourgeoisie locale »

J’ai plus envie de ce manque d’ima-gination institutionnalisé, plus envie de palabrer sans fin avec des parents dont la seule idée d’avenir pour leur progéniture se résume à : «un boulot à la mairie ou au département».

J’ai plus envie d’entendre les mots «tranquille» «on s’arrange» «hé c’est bon, allez, ha» prononcés paresseuse-ment par des piliers de bistrots.

J’ai plus envie de ce manque de rigu-eur élevé en principe de vie. J’ai plus envie de l’incivisme, plus envie de la médiocrité comme religion, plus envie du manque d’ambition comme profession de foi.

J’ai plus envie des discours placébo autour de l’équipe locale de foot en lieu et place d’une vraie réflexion sur la culture populaire.

J’ai plus envie non plus de me tordre à payer des impôts démesurés et de subir l’insalubrité à longueur de vie. J’ai plus envie de m’excuser d’être Marseillais devant chaque nouveau venu croisé, décontenancé par sa découverte de ma ville. Ma ville ! Et pourtant, Marseille. Pourquoi j’ai plus droit à ma ville ?

Philippe Carrese, pour Mars Mag

J’ai plus envie ...

Le BNVCA dénonce et condamne les graffitis antisémites tagués sur le grand portail de la synagogue de Pantin. Le responsable de cette communauté à alerté le BNVCA lorsqu’il a découvert ce jour à 17h des inscriptions « A mort les juifs » Le BNVCA a recommandé au diri-geant de la communauté de dépo-ser plainte, les services de police se sont déplacés immédiatement Le BNVCA demande que tout soit mis en œuvre pour identifier et inter-peller les auteurs

BNCVA

«A mort les juifs» sur le portail de la synagogue de Pantin

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Huit Français sur dix jugent qu’il y a «trop d’assistanat» et trois sur quatre que «l’islam progresse trop en France», soit autant qu’il y a un an, selon un sondage Ifop publié dans le Journal du Dimanche. L’opinion selon laquelle «il y a trop d’assistanat et beaucoup de gens abusent des aides sociales» ren-contre l’assentiment de 80% des personnes interrogées, contre 79% en novembre 2011 (également dans un sondage Ifop).

75% (76% il y a un an) pensent que «l’islam progresse trop en France, 70% (contre 69%) qu’il faut que «l’Etat donne plus de libertés aux entreprises», 66% (comme en 2011) qu’il y a «trop d’immigrés en France» et 66% (contre 68%) que «seules les familles les plus aisées peuvent choi-sir l’établissement scolaire de leurs

enfants».

La majorité est nettement moins forte sur deux autres opinions : 56% (comme en 2011) jugent qu’on «ne se sent en sécurité nulle part», 51% (contre 53% il y a un an) que «les chômeurs pourraient trouver du tra-vail s’ils le voulaient vraiment».

Les évolutions sont plus fortes, comme d’autres sondages l’ont mon-tré, sur deux sujets d’actualité. 52% sont opposés à l’opinion selon la-quelle «les couples homosexuels de-vraient pouvoir adopter des enfants» alors que 53% y étaient favorables il y a un an. Et 57% sont hostiles à ce que «tous les étrangers résidant en France depuis plusieurs années» aient «le droit de vote aux élections municipales», alors que la moitié des sondés (49%) approuvaient cette idée

en novembre 2011.

Enfin, 41% (contre 46% en novembre 2011) estiment qu’il «faut généraliser l’impôt sur le revenu à tous les foyers car actuellement les plus modestes, soit un ménage sur deux, n’en payent pas».

Par ailleurs, 72% des sondés pen-sent que «avec tous les traités que la France a signés, le gouvernement n’a plus aujourd’hui vraiment de marges de manoeuvres» soit presque autant que lors d’un précédent sondage Ifop réalisé le 22 avril dernier (74%). Le sondage publié ce dimanche a été réa-lisé par internet du 6 au 8 novembre auprès d’un échantillon de 2.023 per-sonnes, représentatif de la population française adulte et sélectionné selon la méthode des quotas.

Selon une majorité de Français «Trop d’assistanat» et «l’islam progresse trop»

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Yves Azéroual, journaliste poli-tique et essayiste : « j’ai eu envie, en tant que témoin et journaliste, de rétablir la réalité des faits »

Le samedi 28 avril 2012. Julien Dray organise son anniversaire au « J’Ose » un bar de la rue Saint-Denis. Le lendemain, la présence de Dominique Strauss-Kahn fait de cet événement privé qui réunit de nombreuses per-sonnalités du PS en pleine campagne présidentielle la Une des médias. Dans son dernier livre « L’anniver-saire : Mensonges, lâchages et lynchages entre camarades » (Edi-tions du Moment), Yves Azéroual re-vient sur cet événement pas si anodin et ses conséquences.

Israël Actualité : Comment est née l’idée de cet ouvrage ?Yves Azéroual : J’étais à titre amical

invité à cet anniversaire. Le lende-main quand j’ai vu comment certains de mes confrères journalistes ont trai-té ce qui était devenu un événement, j’ai eu la sensation de ne pas avoir assisté à la même soirée. Je me suis dit il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Alors j’ai eu envie, en tant que témoin et journaliste, de rétablir la réalité des faits.

I.A : Justement, la réalité des faits, qu’elle est-elle ?Y.A : Quand Ségolène Royal dit qu’elle a tourné les talons quand elle a découvert que Dominique Strauss-Kahn était présent, c’est faux. Quand elle dit avoir quitté les lieux emme-nant avec elle Manuel Valls et Pierre Moscovici, c’est faux. La veille Julien Dray invite Ségolène Royal, il lui précise que Dominique Strauss-Kahn sera présent. Elle lui répond même qu’elle ne souhaite pas le voir. Quand elle arrive au « J’Ose », Julien Dray la prévient qu’il est à l’étage. Le surlendemain interrogée par l’AFP, Ségolène Royal sur-réagit et livre sa vérité.

I.A : Pourquoi selon vous ?Y.A : Le contexte est particulier. Nous sommes entre les deux tours de l’élection présidentielle et à la vieille du dernier grand meeting du candidat Hollande. Et puis, il y a la position personnelle de Ségolène Royal. Ce fameux 28 avril, elle espère évidem-ment la victoire de la gauche pour pouvoir décrocher un nouveau man-dat de député et briguer ainsi le per-

choir de l’Assemblée. Sans oublier en arrière fond ses mauvais rapports avec Valérie Trierweiler.

I.A : Peut-on quand même dire que le choix du lieu était maladroit de la part de l’hôte Julien Dray ?Y.A : Le « J’ose » est un bar de la rue Saint-Denis. C’est vrai il y a 5 ans c’était un sex-shop. Mais je n’ai en-tendu personne s’en émouvoir quand les jeunes UMP y ont organisé une convention ni quand la direction de France télévision y a célébré la libé-ration des journalistes-otages, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier. Je comprends qu’on puisse y voir une maladresse mais rien ne plus. Julien Dray a toujours été un électron libre et il l’est de plus en plus.

I.A : Comment expliquez-vous l’ampleur prise par ce qui n’aurait dû rester qu’une fête privée ?Y.A : Aujourd’hui, Internet et les réseaux sociaux sont une caisse de résonnance qui amplifient et donnent un écho disproportionné à ce qui n’étaient il y a 10, 15 ans que les bruits feutrés de la politique. Avant, un accrochage entre deux élus fai-sait l’objet d’un courrier privé. Aujourd’hui, ils s’écrivent par blog interposés. C’est le règne des com-municants, des petites phrases. Tout est désormais sur la place publique.

Propos recueillis par Yehoshua Ben David

Interview d’Yves Azéroual, journaliste politique et essayiste

Comme une trentaine d’autres au-teurs, Yves Azéroual sera présent au Salon du livre Neuilly-Ancelle qui se tiendra le dimanche 18 no-vembre au Mariott-Neuilly. Détails.

Claude Lanzmann, Eliette Abécas-sis, Tobie Nathan, Anne Goscinny, Bernard Benyamine, Gilles-William Goldnadel, Benoit Rayski, Laurent Seksik, Colombes Schneck mais aussi Myriam Anissimov, Denis Co-hen-Tanoudji seront notamment pré-sents tout au long de la journée. Au programme : séances de dédicaces et rencontres avec les auteurs. Romans, essais, témoignages : Tous les genres et tous les styles seront représentés pour ravir les amoureux des livres et les passionnés de littérature. L’après-midi, les visiteurs pourront assister à des tables-rondes comme « Adapter l’écrit au théâtre, enjeux et éceuils » qui réunira l’écrivain Laurent Seksik et le metteur en scène Steve Suissa. Tous deux reviendront sur leurs adap-

tations des « Derniers jours de Stefan Zweig » et d’ « Anne Frank ». Autre moment fort de cette journée placée sous le signe de la culture une ren-contre exceptionnelle avec l’auteur américano-israélienne Naomi Ragen. Venue spécialement d’Israël, l’auteur de « Sotah » et de « La fille de Jephte » évoquera son travail au micro de Lise Benkemoun, directrice du Centre communautaire Jérôme Cahen et co-organisatrice de l’événement avec toute une équipe de bénévoles de la communauté juive de Neuilly qui vous guideront toute la journée. Une tombola sera organisée avec un IPAD à gagner à la clé.

Le Salon du Livre Neuilly-AncelleDimanche 18 novembre de 10h à 18hHotel Courtyard58 bld Victor Hugo92 200 Neuilly sur Seine

Yehoshua Ben David

Salon du livre de Neuilly-Ancelle

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Alors que les pays arabes limi-trophes d’Israël ne permettent pas aux femmes de voter, Israël a été l’un des premiers pays au monde à avoir eu une femme Premier ministre – Golda Meir. Décrite comme « volontaire, sans langue de bois, ou comme la grand-mère du peuple juif », Meir a conduit la na-tion juive pendant de nombreuses années.

Alors que sur beaucoup de points, la politique économique de Golda Meir serait bien différente de celle menée par Netanyahu aujourd’hui, ses vues sur la sécurité du pays convergeraient parfaitement avec celles du gouver-nement actuelle. Meir était pourtant membre du parti politique Mapaï, à gauche sur l’échiquier.

De nos jours, la gauche s’est déplacé à l’extrême extrême-gauche – beau-coup plus loin que la plupart des pères sionistes de l’État d’Israël (Meir était l’une des 24 signataires, dont deux étaient des femmes, de la Déclaration d’Indépendance d’Israël en 1948). Ils sont bien au-delà du pâle consensus. Ne laissez pas votre bien en Israel tous seul pendant votre absence!

Et voilà ce que disait Meir, selon ses propres termes: « Maintenant, ils disent que nous devrions revenir aux lignes de 67, mais c’est là que nous étions avant la guerre alors pourquoi ont-ils fait la guerre ? Et nous avions eu les frontières de 1947… On ne les

aimaient pas vraiment mais quand même, nous avions dit oui. Mais là encore il y a eu la guerre. Et après la guerre de 1948, ils ont dit que nous devrions revenir aux frontières de 1947. Mais c’est là que nous étions… et c’est là où ils voulaient que nous retournions. Ils nourrissent encore l’espoir qu’à un certain moment, nous allons disparaître. »

« Pas besoin d’avoir une imagina-tion très fertile pour savoir ce que la situation de l’Etat d’Israël aurait été si nous nous étions déployés sur les lignes du 4 juin 1967… Les dirigeants arabes prétendent que leur objectif était limité à l’objectif des lignes de juin 67, mais nous savons que leur véritable objectif est l’asser-vissement total de l’Etat d’Israël «

« Il ne peut y avoir de plus grande erreur dans l’évaluation de la situa-tion actuelle au Moyen-Orient que de croire que le conflit se poursuit en raison d’un grief spécifique arabe – le sort des réfugiés arabes, la présence israélienne en Judée-Samarie, la réu-nification de Jérusalem. Le cœur du problème est la cause de la guerre des Six Jours … Il suffit de comprendre que la racine du problème est l’atti-tude arabe à l’existence même d’Is-raël …

Ils ne veulent pas de nous ici. C’est ce dont il s’agit. Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas de nous à Naplouse ou Jénine. Ils ne veulent pas de nous tout

court. » « Tout le monde d’aujourd’hui nous dit qu’il n’existe rien de tel dans le monde d’aujourd’hui que d’avoir des frontières sûres. Pourtant, je n’ai pas vu un seul d’entre eux, prendre du recul sur ses propres frontières et dire: « après tout, peu importe ou est située la frontière. » Ils nous disent qu’il y aura des garanties internatio-nales. Mais y a t-il un autre pays au monde qui compte sur les garanties internationales ?

Non. Mais nous, nous le devrions. Et si nous le le faisons pas, nous sommes têtus. Ou intransigeant. Ou on ne se soucie pas des relations pu-bliques. » « Si nous sommes critiqués parce que nous ne nous inclinons pas, c’est parce que nous ne pouvons pas transiger sur la question: « être ou ne pas être. »

On ne peut pas transiger parce que nous avons décidé que, quoi qu’il arrive, nous sommes et nous serons. » « Il n’y a rien qu’Israël veut plus que la paix – Avec toute la désolation du désert, le désert de la haine qui nous entoure est encore plus sombre. » Un autre dirigeant sioniste, avant Meir était Zeev Jabotinsky qui a écrit en 1929: «Le peuple juif – nous tous, 100 pour cent, veut la paix» – mais plus importante que la paix, il y a la survie.

L’erreur que la gauche fait au-jourd’hui a été remarquée par Jabo-tinsky quand il a dit: « Un grand re-mue-ménage est actuellement à pied d’oeuvre dans le sionisme, causée par la communauté des chercheurs de paix, dont l’intention est d’atteindre (par le biais, bien sûr, de la prédica-tion à un accord uniquement chez les juifs) avec les Arabes. »

Que l’on se définisse comme un sioniste révisionniste comme Jabo-tinsky, un sioniste libéral ou comme Meir, les sionistes doivent se préoc-cuper de la sécurité de l’Etat juif plus que de «paix» avec un ennemi qui veut détruire morceau par morceau.

Isa Berda

Où est passée la gauche de Golda Meir ?

Le BNVCA salue l’excellente ini-tiative de 19,imams français de se rendre en Israel le 11 novembre 2012, dans le but de connaître l’Etat Juif, ses institutions,ses gouvernants,son peuple.

Nous félicitons cette délégation com-

posée entre autres des amis du Pré-sident du BNVCA comme l’Imam de Drancy Hassan CHALGHOUMI , le Vice Président de l’UAM 93 Mohamed HENNICHE et de leurs compagnons, respectivement respon-sables des musulmans comoriens, sénégalais,maliens,la Conférence des

Imams de France,etc,avec lesquels l’Union des Conseils des Commu-nautés Juives dirigée par Sammy GHOZLAN a depuis longtemps entretenu des relations suivies, frater-nelles et de mutuelle confiance.

Les membres de cette délégation seront reçus par les plus hautes au-torités d’Israel . Le BNVCA reste convaincu que ce voyage porteur de paix , réalisé par ces hommes de religion ,représentants de l’Islam,exemplaires,courageux,généreux, libres,sincères,permettra une avan-cée dans les espoirs de paix dans la région, et sera aussi de nature à désa-morcer la haine antijuive ,et le pas-sage à l’acte antisémite, qui trouvent leur source dans l’incitation à la haine d’Israel.

Nous leur souhaitons la plus grande réussite et les assurons de notre notre admiration et notre entier soutien.

http://www.sosantisemitisme.orghttp://www.facebook.com/bnvca https://twitter.com/bnvca

12 apôtres de l’Islam modéré de France arrivent en Israël

Fin de polémiques. Le site Rue89 et ses propos malheureux oubliés. Place à la réalité du terrain. Ils sont bien arrivés hier soir à Tel-Aviv le sourire aux lèvres. A leur arrivée à l’aéroport de Ben Gourion, la délé-gation de jeunes étudiants-journa-listes de l’Ecole supérieure de jour-nalisme (ESJ) de Lille n’a eu aucun problème avec l’administration sécuritaire. Dans la délégation se trouve quelques personnalités très connues du monde des médias en France.

La soixantaine d’étudiants sont arri-vés en Israël pour une dizaine de jours. Un voyage qui doit permettre de “mieux appréhender les questions liées au conflit israélo-palestinien et à son traitement médiatique”.

Le programme est surchargé et les participants vont mener un rythme d’enfer durant qualques jours. Ils vont voyager du nord au Sud avec deux bus (IsraelValley, site officiel de la CCFI et qui a un devoir de réserve vous racontera tout lorsque cela sera possible!).

Au programme :- des déplacements à Ramallah, Na-plouse, Hebron, Tel Aviv, Jérusalem (Est et Ouest).- des rencontres de nombreux jour-nalistes israéliens, palestiniens, fran-çais, correspondants étrangers à Jéru-salem, Tel Aviv, Ramallah.- des rencontres avec des ONG de sensibilités différentes, avec des poli-tiques israéliens et palestiniens.

L’ESJ a accepté de faire financer une partie du séjour par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Le Président du CRIF a eu l’occasion de s’exprimer sur cette mission : “La situation dans cette partie du monde et le conflit israélo-palestinien ne peuvent pas se traiter en blanc et en noir. C’est pour-quoi nous avons naturellement ac-cepté que les journalistes rencontrent des interlocuteurs avec lesquels nous sommes nous-mêmes en désaccord”, écrit-il. Selon le directeur des études de l’ESJ, Pierre Savary : “Il n’y aura aucune production journalistique, c’est un voyage de réflexion sur le traitement médiatique du conflit.”

Voyage des Etudiants journalistes de l’ESJ Lille a démarré ce jour à Tel Aviv. Plus de 60 jeunes décou-vrent un pays «nouveau».

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 14 Novembre 2012

Cela fait presque une génération que certains s’évertuent à expli-quer cela : quoi que vous votiez, Avoda, Israël Beitenou, Likoud, Tehyah, Moledet, Mafdal, Shass, Agoudat Israël, Tsomet, etc, de facto, c’est Meretz et Ahmed Tibi qui sont au pouvoir. C’est Yossi Sarid, Shoulamit Aloni et Hanin Zoabi qui contrôlent ce pays par pilotage automatique.

Par Méir Ben-Hayoun

Les seuls qui ont compris cela depuis 30 ans, ce sont les Kahanistes. Déjà lors de la campagne électorale en 1988, le Rav Méir Kahana, Zatsal, avait affirmé lors d’un discours: « Je vous implore pour vos enfants, si ce n’est pas pour vous-mêmes [………] ces élections sont entre Kahana et Arafat. Si vous ne votez pas Kahana, c’est votre droit, c’est votre droit, mais sachez que l’alternative, ce n’est pas le Likoud, ni Shass, ni Tehyah, ni Mafdal, ni Shass. L’alternative, c’est Arafat !! Si vous ne votez pas Kaha-na, c’est Arafat que vous obtiendrez ».

Même moi à l’époque, à mon grand regret et que Dieu me pardonne d’avoir eu de telles pensées, j’ai considéré que cette affirmation du Rav Kahana était exagérée, un peu trop radicale. Je me disais qu’il n’était pas le seul dans la classe politique à rejeter totalement Arafat et l’OLP.

J’avais une vue trop superficielle des choses bien que je le soutenais et bien que j’étais convaincu de voter Kach. Peu avant ces élections, alors que les sondages lui prédisaient entre 10 et 13 sièges, la liste Kach du Rav Kahana a

été disqualifiée de se présenter à ces élections sous prétexte d’enfreindre la loi d’interdiction du racisme.

Pour ces élections de 1988, un Gou-vernement résolument de droite a été élu avec Itzhaq Shamir comme Pre-mier ministre. Izthaq Shamir, c’était l’ancien chef commandant du Groupe clandestin Stern pendant le Mandat britannique. Comme successeur de Menahem Begin, on ne pouvait sou-haiter mieux comme dirigeant de droite.

Après les résultats de ces élections de novembre 1988, on pouvait donc se payer le luxe de se tranquilliser en se disant que le pronostic noir du Rav Kahana avait été évité. Comment? Avec ce Gouvernement franchement de droite, avec Shamir, Sharon, Ra-foul, Guéoula Cohen, Gandhi, Benny Elon, donc rien à voir avec Arafat à l’horizon qui, quelques mois aupara-vant, avait été raté de justesse lors du raid de Tsahal contre le QG de l’OLP en Tunisie (voir ici). Et pourtant ! En 1991 ce fut la Guerre du Golfe.

Ensuite, le Secrétaire d’Etat James Baker, le Président Bush et la Com-munauté internationale ont violé Israël et lui ont imposé la Conférence internationale pour la paix de Madrid que Shamir « l’intransigeant » n’a pas eu suffisamment de détermination pour l’empêcher, ouvrant ainsi la voie à la reconnaissance de l’OLP.

Consécutivement à cela, le Likoud a été traversé par un processus de pour-rissement interne ainsi que les autres partis de droite et religieux. Le Rav Kahana a été assassiné peu avant en novembre 1990 à l’Hôtel Marriott à

Manhattan. Aux élections de 1992, Rabin est devenu Premier ministre et un an après, Arafat allait décider de l’ordre du jour en Israël jusqu’à aujourd’hui. Le Rav Kahana avait donc eu raison. Il avait littéralement prophétisé.

Certes, l’histoire ne se répète jamais, mais c’est toujours la même histoire qui se poursuit. Beaucoup de nos amis Olim de France et anciens sont aux anges après la rencontre de Neta-nyahou avec Hollande à Toulouse. Quelle prestation glorieuse notre Pre-mier Ministre nous a offert devant les officiels français littéralement médu-sés !!!

Ils sont persuadés que l’union Likoud Beitenou, c’est la formation choc qui va mener haut la main la destinée d’Israël. Pour s’auto persuader par de telles illusions, il leur faut éluder le fait que le Likoud, Israël Beitenou et toutes les formations politiques du Gouvernement actuel ont accepté de facto et de jura le principe d’un Etat arabe « palestinien » en Eretz Israël, et ipso facto, le principe de compro-mis territorial.

Et les Nations ne renonceront pas à ce chèque ouvert que Netanyahou et Lieberman et tous leurs partenaires, y compris l’union de Habayit Haye-houdi, réincarnation du Mafdal, et son tout nouveau secrétaire géné-ral Naphtali Bennet, leur ont offert, même si c’était à contrecœur. Voilà pourquoi dans notre pays, c’est tou-jours la gauche qui gouverne quand bien même personne ou presque ne vote plus pour elle. jerusalem24

Quoi que vous votiez, c’est la gauche qui passera…sauf si…

A en juger par les déclarations faites lundi par le premier ministre Benyamin Netanyahou, il semble-rait qu’Israël s’apprête à commen-cer une campagne militaire contre les terroristes arabes de la bande de Gaza plutôt tôt que tard, estiment les analystes.

Netanyahou, qui a rencontré les am-bassadeurs en poste en Israël, a dé-claré qu’Israël ne pouvait plus tolérer les attaques incessantes de roquettes contre Israël par les terroristes de Gaza. Si le Hamas n’empêche pas les attaques, Israël devra agir, a-t-il dit.

Netanyahou, avec le ministre de la sécurité intérieure Avi Dichter, a rencontré quelques 100 diplomates étrangers à Ashkelon, une des villes qui a été ciblée par les terroristes arabes de Gaza, et qui a été frappée des dizaines de fois par des roquettes Grad et Katioucha. Netanyahou a décrit les tensions que sont obligés de vivre les habitants du sud d’Israël, obligés de vivre sous les attaques ter-roristes. «Si une alarme est déclen-chée, nous avons tous exactement 30 secondes pour trouver un abri.

C’est la situation dans laquelle un million d’israélien se trouvent. Ce sont des familles, des personnes âgées, des enfants, des bébés, y com-pris les enfants qui se trouvent ici,» a dit Netanyahou aux ambassadeurs lors de la rencontre à Ashkelon. «Un

million d’israéliens, dont beaucoup de petits enfants, sont ciblés sur une base quotidienne, par des gens qui ont pris les terres que nous avons libéré, que le gouvernement d’Israël a libéré, et qui se cachent maintenant derrière les civils, tout en tirant sur les civils, en tirant sur nos enfants.»

«Je pense que tout le monde com-prend que ce n’est pas acceptable,» a dit Netanyahou. «Je ne connais aucun de vos gouvernements qui accepterait une telle chose. Je ne connais aucun citoyen de vos villes qui pourrait trouver cela acceptable et qui pourrait vivre cela sur une base normale.

C’est quelque chose que le peuple d’Israël ne peut pas accepter, et c’est quelque chose que moi, en tant que premier ministre d’Israël, je ne peux pas accepter.» «Donc, nous allons nous battre pour le droit de notre peuple à se défendre. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à cela,» a poursuivi Netanyahou.

«Ce n’est pas seulement notre droit, c’est aussi notre devoir, et c’est quelque chose qui est compris non seulement par vous, qui êtes au-jourd’hui à Ashkelon, mais par toute personne sensée dans tout gouver-nement sensé dans le monde, qui comprend que c’est notre droit de défendre notre peuple, et c’est ce que nous allons faire.»

Netanyahou : «Israël prêt à se battre pour la défense du sud du pays»

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