JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION MARNAISE N°195 ...static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/lhebdoduvendredi_reims_195.pdfde la TNT et du câble réunies, à savoir, je vous le donne

Des personnalités du monde politique, sportif, culturel, issues du département racontent leur meilleur souvenir de Noëlau fil des pages de l’Hebdo du Vendredi.

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JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION MARNAISE N°195Semaine du 24 décembre 2010 au 13 janvier 2011

Société p.8La tête et les jambes : le lycée Arago accueille les futurs champions.

Culture p.21Vous voulez faire votrecinéma ? Découvrez l’exposition Trauner à lamédiathèque d’Epernay.

Joyeux Noël !Joyeux Noël ! Société p.4Cadeaux de Noël : le high-tech sans surprise a fait recette.

du

Société p.11La neige, ça coûte cher !La preuve par quatre àChâlons-en-Champagne.

Sport p.16 et 17Fin d’année : premier bilan pour lesclubs du département :CCRB, Stade de Reims,Phénix, RBF et RN 89.

} La semaine vue par ERKA

L’EDITO...Souff ler le chaud et froid

�Au moins, une chose est certaine, les lapins en chocolat n'auront pas la queue frétil-lante et les oeufs seront plutôt du genre omelette en avril prochain, si l'on suit l'éculédicton : « Noël au balcon, Pâques aux tisons ! ». Et dire que nos chères têtes blondes(une expression qui plaît bien à Marine, la fille de l'ancien chef de tribu, paraît-il !), neconnaissent que les thermostats électrostatiques et les pompes à chaleur... alors, levocable tison pour eux c'est de l'hébreux ! Sa définition : reste encore brûlant d'un morceau de bois consumé... Dans la famille,il y avait le père, maintenant la fille. Vous voyez, on y revient au FN, car sur l'autel del'audimat et de la démago de bistrot, tout pousse à attiser les braises (à lire notammentl'article de Libération du 22/12, titré au gros rouge qui tache : A Reims, Clovis etMarine Le Pen à l'apéro)... Allons, revenons à ce qui engraisse également les chaînesde la TNT et du câble réunies, à savoir, je vous le donne en mille : la météo. C'est vrai quoi, on marche sur la lune depuis le 21 juillet 1969 et 40 ans plus tard, lefameux petit pas pour l'homme fait que l'homosapiens en Weston ou en Pataugas nesait toujours pas mettre une roue sur 10 cm de neige... Résultat : on sort l'artillerielourde à Paris (le nombril du monde) ou on ouvre de parapluies préfectoraux en bonneet due forme en province, le tout sur fond de superlatifs : naufrage, cataclysme,pagaille, perdition... le bordel quoi !Vous avez remarqué d'ailleurs avec ces nouveaux épiphénomènes de mode, on parlemaintenant en épisodes comme pour des séries télé... Épisodes neigeux, orageux, plu-vieux, caniculaires... Un vrai feuilleton lucratif pour les messes du 13h et du 20h ! Enmême temps (ah ah ah !), domptée en apparence, il est sain que la terre se rebiffe, his-toire de montrer que malgré sa bouille ronde, elle en a un peu raz-de-marée, pardon,ras le bol, de tendre inlassablement l'autre joue ou de se faire inlassablement piétiner. En janvier, Haïti avait trinqué. En avril, un être s'éveillait. Eyjafjöll, un volcanislandais renaissait de ses cendres et décidait de faire des siennes, d'exister, quoi !(d'ailleurs, où en est-on avec ce grand perturbateur aérien, plus terrible que les grèvesd'aiguilleurs du ciel !)... et, en décembre, c'est la neige qui sévit sur nous, pauvres occi-dentaux. Et vas-y que ça râle, que ça vocifère, que ça éructe, que ça France quoi !...Paradoxalement, on en retrouvera certains, spatules aux pieds, piétinant, en file indi-enne devant une remontée mécanique. C'est la même neige, mais ce n'est pas lamême ?! Les vacances sont passées par là. Bizarre, non ? L'état d'esprit serait donc lesecret... Quoi qu'il en soit, toute l'équipe de l'Hebdo du Vendredi vous souhaite de joyeusesfêtes de fin d'année. Rendez-vous pour de nouvelles aventures le vendredi 14 janvierprochain !

Olivier Michaux-Lecat, rédacteur en chef

N°195 du 24 déc. au jeudi 13 janv. 2011

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Vivement la quille !... Mais ce n'est pas pour demain!

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Noël c'est la famille, les repas à n'en plus finir etsurtout, les cadeaux. A quelques heures du passagedu Père Noël, petit tour d'horizon des jouets quiseront les plus présents sous les sapins.

�A chaque génération, voire à chaque année, il y a un joujoufétiche qui fait fureur à Noël. Cette année ne déroge pas à larègle et dans le Leclerc de Saint Brice Courcelles, il était dif-ficile de trouver les stars du 25 décembre.«Le jouet que tousles garçons veulent, c'est le Beyblade, une petite toupie decombat. Mais il est difficile d'en trouver à quelques jours deNoël» explique José Mondet, responsable de rayon.Heureusement, un arrivage de dernière minute devrait ravirles enfants et les parents qui s'y seraient pris trop tard.Pour les jeunes filles, pas de combats impliqués, mais un gen-til animal, le Zuh-zuh Pet. Kezaco ? « Le Zuh-Zuh Pet c'est

une petite peluche de hamster interactive, qui gigote danstous les sens. Un grand classique pour les petite filles »Autour de ce déchaînement de technologie moderne, reste t-ilde la place pour les jouets traditionnels ? Notre responsablede rayon nous répond : « Les grandes familles de jouets seportent très bien. Lego et Playmobil par exemple, se vendenttoujours autant. La Barbie, elle, est indémodable et revientcette année très fort. Le jeux vidéo n'a pas tué le jouet tradi-tionnel !»Malgré un petit retard à l'allumage dû aux intempériesneigeuses, les magasins de jouets étaient bondés cettesemaine et tous les enfants devraient découvrir leur jouetpréféré sous le sapin, que ce soit un Beyblade ou un Zuh ZuhPet. Si le Père Noël s'y retrouve, au milieu de toutes ces nou-veautés... espérons qu'il a un GPS greffé sur un renne !

Simon KsiazenickiBeyblade pour les garçons, Zuh-Zuh Pet pour les filles, à chacunson jouet !

Leur Noël ! Des personnalités du monde culturel, politique ou économique d’Epernay, de Châlons-en-Champagne ou de Reims ont accepté de livrer

en quelques lignes leurs meilleurs souvenirs de Noël. Enfant, adolescent, adulte… chaque récit diffère, mais la sincérité subsiste.Adeline Hazan, maire de ReimsJ'étais jeune adolescente,j'avais une dizaine d'années etnous étions partie en familleavec mes parents et mon frère àla montagne passer Noël. Lejour de Noël, il a neigé. J'aidécouvert la montagne et leschalets sous la neige, façoncarte postale. C'est ainsi quepour la première fois, j'ai pugoûter aux joies du ski et de laluge!

Michel Guillot, Préfet de la Région Champagne-Ardenne, Préfet de la MarneLe 26 décembre 1999, la tempête soufflait sur une bonne partie des départements français provoquant des dom-mages considérables. Préfet des Vosges, j'allais coordonner dans le cadred'un PC de gestion de crise, un plan ORSEC, déclenché le jour même,pendant 11 jours et 11 nuits. Le 31 décembre se mettait en place dans lesmêmes locaux un autre PC de gestion de crise, prévu celui-là, et concer-nant le passage des applications informatiques à l'an 2000 (le fameux« bug de l'an 2000 »). J'apprenais, par ailleurs qu'un avion de tourismevenait de disparaître dans le massif des Vosges. À la tête de trois PC degestion de crise simultanés, j'ai alors constaté combien les êtres humains,individuellement, les associations, les maires et membres des conseilsmunicipaux, confrontés à des circonstances exceptionnelles sont capa-bles d'exprimer concrètement un sens du devoir particulièrement remarquable. Ces comportements exemplairessont toujours une source profonde de motivation dans l'exercice de mes propres fonctions.

Les produits hi-tech, année après année,grignotent des parts de marché dans lescadeaux de Noël. Selon que l'on visite lesmagasins spécialisés de Reims, Châlons etEpernay, les stars ne sont pas forcément lesmêmes, contrats de distribution obligent...

�Vous l'entendez à longueur de journée, la vedettede Noël 2010, c'est l'iPad, la tablette tactile d'Apple.A la Fnac de Reims, un conseiller annonce leschiffres : « Sur cinquante tablettes tactiles vendues,on est à 49 iPad pour une concurrente ! ». A telpoint que l'agitateur du centre-ville de Reimscraignait la rupture de stock à une semaine deNoël. « Cela dit, ce ne serait pas très grave. Cegenre d'achat ne se fait quand même pas au toutdernier moment. » Vu le coût, c'est clair. Rayoninformatique et assimilés, à la Fnac, après l'iPad, cesont les disques durs externes qui cartonnent : « Lesconstructeurs ont proposé des promotions intéres-santes pour les consommateurs, du coup, ça car-tonne. » Exemple : 500Go autour de 60 €.« L'autre succès de ce Noël chez nous, et ce n'étaitpas prévu, ce sont les imprimantes. Là, on est surun marché de renouvellement. Et ça s'expliqueaussi par des promotions consenties par les fabri-cants. Mais bon, globalement, les produitsvedettes, ce sont ceux qui sortent de chez Apple. »Et oui, après l'iPad, il y a les accessoires : stationsd'accueil, étuis et housses. Enfin un produit a sortiégalement son épingle du jeu à la Fnac, un produit

maison, le FnacBook, un écran pour lire lese-books, mieux positionné que ses concurrents :« Notre reader est moins cher que les autres, et puisnous profitons aussi de la baisse annoncée de laTVA sur les e-books (ndlr : qui passera à 5,5% aulieu de 19,6%, comme les livres imprimés).Devant le succès de la marque à la pomme, rendez-vous chez le Premium Reseller rémois, Inter Actif.« Chez vous aussi, c'est l'iPad qui se vend le pluspour Noël ? » « Pas du tout ! On en a beaucoupvendu à la sortie, et là, on en vend aussi un peu,mais ici, le produit qui marche le mieux pour les

fêtes, c'est le MacBook Pro 13 pouces ».Comprenez un ordinateur portable et pas celuid'entrée de gamme. « Et puis on a aussi une trèsbonne surprise, inattendue : l'Apple TV. On en avendu près de cinquante depuis le mois d'octobre. »Ça, c'est un produit à brancher sur la télé qui per-met de lire le contenu vidéo (et aussi la musique etles photos) de son ordinateur s'il est sur le mêmeréseau, et d'accéder aux vidéos vendues sur l'iTunesStore. Le succès de l'Apple TV est d'autant plusétonnant que ce produit n'est pas vraiment taillépour l'audiovisuel français et toutes ses restrictions,

contrairement à ce qui se passe aux Etats unis.Pas de tablette, mais des écrans quand mêmeÀ Épernay, chez le spécialiste Royer, magasin hi-fi, « ce sont les téléviseurs à écran plat quimarchent bien. On en a vendu beaucoup l'étédernier avant le passage au tout numérique, maislà, pour les fêtes, on en ressort pas mal. Et ça vacontinuer aussi un peu après Noël. Après, tous lesaccessoires pour iPad, iPhone et iPod marchentbien. Enfin, les enregistreurs numériques à disquedur (qui ont remplacé les magnétoscopes enenregistreurs dvd) se vendent bien. »A Châlons, la référence en centre-ville, c'estl'Espace Culturel E. Leclerc. Comme chez Royer àÉpernay, pas de produits Apple, pas d'iPad. « Cheznous la vedette, c'est Nintendo. Les consoles Wii etles accessoires, les jeux, et les DS, les consolesportables partent comme des petits pains. Ce seraun Noël Nintendo. Après, il y a les Kinect, pourXBox 360 (accessoires qui permettent de jouer àcertains jeux vidéo sans manette, c'est le joueur quijoue, avec tout son corps). »A Épernay et Châlons, il n'y a pas de revendeurApple et pour les tablettes tactiles, il faut se rendrechez les opérateurs de téléphonie mobile qui pro-posent ces tablettes à des prix intéressants à l'in-vestissement, puisque les opérateurs offrent uneprime à l'abonnement, comme pour les téléphones.Moins cher tout de suite, donc, mais fil à la pattetous les mois...

T.V

Noël - Produits hi-tech

Des écrans, des écrans, des écrans...

L'iPad d'Apple, la tablette tactile numéro un.

Noël - Jouets

Avec des jouets par milliers...



CAVIAR16, rue du Cadran-St-Pierre - REIMS

Nous évoquions dans ces colonnesla semaine dernière le récent arrêtépréfectoral qui déterminait,pour tout le département, les heuresde fermetures des bars, restaurantset assimilés. Si à Reims et à Châlons,on ne s'en est pas trop ému,à Epernay, Franck Leroyen premier lieu, s'est démené pourque l'arrêté soit modifié. Et c'est fait !�Deux points précis faisaient débat, àEpernay surtout, ville touristique où l'activitéliée au champagne est évidemment impor-tante. L'arrêté préfectoral prévoyait la fin deservice dans les restaurants à minuit (mais lafermeture à deux heures maximum) etl'heure de fermeture des établissementscomme les bars de nuit à 3 heures le week-end. Sur ce dernier point, des possibilités dedérogation ont été introduites dans le texte,permettant de repousser la fermeture à 4

heures. Et pour les restaurants, l'interdictionde servir des repas au-delà de minuit a toutbonnement été annulée.Frank Leroy avait écrit au Préfet de la Marneà deux reprises pour lui faire part de sonincompréhension, puis à Frédéric Lefebvre,Secrétaire d'Etat chargé notamment duCommerce et du Tourisme, pour évoquerentre autres l'absence de concertation avantla rédaction de l'arrêté préfectoral. Le maired'Epernay s'est d'ailleurs félicité de ce revire-ment : « La mobilisation de la Villed'Epernay, tant auprès du Préfet de la Marneque de Frédéric Lefebvre (...) a porté sesfruits. Elle a permis de résoudre une situa-tion, qui, si elle n'avait pas évolué, auraitporté préjudice à l'attractivité de notre villeet à l'activité d'acteurs incontournables desa renommée que sont les professionnels dela restauration et de la nuit. » Et c'est qui lePère Noël ?

T. V

Vie nocturne

Heures d'ouverture des barset restaurants : le Préfet recule

Si à Reims (photo) et à Châlons, on ne s'est pas trop ému du nouvel arrêté, Franck Leroy, maired'Epernay s'est démené pour que l'arrêté soit modifié.

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Jean-Paul Bachy, Président de la région Champagne-ArdenneMes meilleurs Noëls ont été ceux de mon adolescence. Il était rare encore à l’époque de fêter le réveillon au ski et à la neige. Nous partions tous les ans avec la famille et des amis dans le Val d’Arly. Nous logions dans un chalet de village tout en bois. Les trois générations étaient ensemble. Nous nous entendions tous bien. J’ai poursuivi ce rendez-vous pendant près de 10 ans avec mes propres enfants. J’en ai fait, comme moi,des amoureux de la montagne.

René-Paul Savary, président du Conseil général de la MarneMon meilleur souvenir de Noël… reste encore à venir ! Cetteannée, j’aurai auprès de moi pour la veillée de Noël mes quatre petits-enfants (ils n’étaient encore que deux l’an passé) !La famille s’agrandit et j’espère bien que les plus grands sauront transmettre la magie de Noël aux plus petits. J'attends entout cas ce moment avec impatience.



En grand passionné,Jean-Hugues Crétin a proposé la semainedernière à l'occasion d'une conférence,une intéressante et inédite plongéedans l'histoire du jouet.

�Sur le papier, l'approche du collection-neur, dentiste dans la vie, est originale :mettre en parallèle nos jouets contempo-rains et les jouets anciens, du Moyen-Âgeà l'Antiquité, du siècle des Lumières àl'époque Égyptienne.Après quelques comparaisons, ons'aperçoit rapidement que le jouet n'afinalement que très peu évolué à traversles siècles. « Quelles que soient les épo-ques, on peut faire le constat que le joueta toujours été considéré comme indispen-sable à l'évolution de l'enfant » avanceJean-Hugues Crétin, précisant que « lejouet forme l'enfant à devenir adulte, d'où

l'importance de pouvoir jouer dans sonjeune âge. Pour moi, un enfant sans jou-ets est en quelque sorte un adulte raté ».Et l'importance attribuée au jouet peutainsi se vérifier dans pratiquement toutes

les civilisations connues. Elle s'inscrit parailleurs dans un cadre spatio-temporel, oùle jouet comporte trois facteurs d'évolu-tion : le savoir scientifique (par exemple,les Incas n'utilisaient pas la roue, maiscréaient des jouets à roulettes issusd'échanges avec les Phéniciens), l'évolu-tion des technologies de fabrication (lesmatières premières bois et tissus faisantplace au métal et aux plastiques), et l'évo-lution de l'âge de l'enfant (du hochet pourbébé au train électrique pour enfant).Concrètement, on peut prendre l'exemplede la bille. Présente depuis des millé-naires dans les cours de récréation, elleétait à la base en verre ou en noix et seraitapparue au Caire au VIIIe siècle av JC. Demême, le traditionnel jeu de l'oie que nousconnaissons est issu du jeu du Serpent-Mehen, créé au IIIe siècle av JC. Le hock-ey serait lui apparu en 510 av JC chez les

grecs, la forme de la crosse n'ayant pra-tiquement pas changé. Et les référencessont nombreuses : le jeu d'échecs enprovenance de Charlemagne (même s'il semurmure que Cléopâtre se distrayait déjàavec un jeu similaire), le hochet pourbébé arrivé chez les romains, il s'appelaitalors crépundia et était conçu en terrecuite pour conjurer le mauvais sort. Toutcomme ce dernier, les osselets, les jeux dedés, et même l'ancêtre de Barbieproviendraient également de l'èreromaine.Souhaitant attirer un maximumd'amoureux du jouet, Jean-Hugues Crétintravaille actuellement à la création d'unatelier éducatif permanent des jouetsanciens.

Aymeric Henniaux

Présente depuis des millénaires dans les coursde récréation, la bille serait apparue au Caireau VIIIe siècle av JC.

Le Père NoëlMon meilleur sou-venir devait être cetteannée, avec enfin, maretraite ! Mais, fauteà la réforme, je doisencore rempiler pourdeux ans… c’est laMère Noël qui fait la tête depuis qu’elleattend d’aller se faire dorer la pilule sousles palmiers un 25 décembre !

Pierre Longuet, président de Amic’Halles

J’étais petit, maisassez grand pouravoir une imagina-tion sans limite.J’avais confectionnéun père Noël enneige, avec des yeuxrouges avec deux

tranches de carottes et un nez en forme denavet, je l’aimais déjà fort mon bonhommede neige, tout triste de le laisser dans notrejardin. Je n’arrivais pas à m’endormir ettournais dans mon petit lit, puis d’un coupprenant mon courage à deux mains j’allaischercher mon ami en neige et l’installaisdans ma chambre, fenêtres grandesouvertes, blotti sous mes couvertures; lelendemain matin il y avait une grande mared’eau à côté de mon lit, j’avais mal à lagorge, mais j’ai eu tous les jouets quej’avais commandés.

Paul-François Vranken, PDG de Vranken-Pommery MonopoleMon plus grand sou-venir était d'aller enfamille à la messe deminuit, sous la neigeou par grand froid,avec l'espoir que lachorale reprenne"Minuit chrétien".Lorsque ce chant n'était pas repris à lamesse, j'en étais toujours tout marri.

Depuis le début du mois de décembre,quarante et un villes et villages deChampagne ont revêtu leurs plus bellesparures de Noël pour l'évènement « Noëlsde Champagne ». Jusqu'au mois de janvier,Marnais et Marnaises sont invités, à traversle chemin des crèches, à partager la magiequi entoure les fêtes de fin d'année.

�Le chemin des crèches sillonne le vignoblechampenois de Reims à Châlons-en-Champagneet de Fismes à Epernay. Expositions de crèches,crèches extérieures, illuminations et décors deNoël sont encore à découvrir jusqu'à début janvi-er. A l'image des Rois mages autrefois guidés parl'étoile du berger, il suffit de suivre le guide élaborépar les communes participantes pour trouver lechemin de l'étable... ou de la salle qui abrite l'ex-position. « Crèches du monde » est le thème de l'expositionchoisi par Recy, petit village au nord-ouest deChâlons-en-Champagne. A Prunay, c'est unecrèche extérieure reconstituée au coeur d'un vil-lage en bois sur le parvis de l'église qui s'offre auxvisiteurs, tandis que plusieurs crèches sont disper-sées à travers les rues de Vrigny, dont la reproduc-tion d'une crèche bavaroise au lavoir.Illuminations et décorations de noël sont, quant àelles, présentes dans la plupart des villages jusqu'àfin décembre.

Noël et patrimoinePartir arpenter les routes de Champagne en cettepériode festive est aussi l'occasion de découvrir ouredécouvrir les petits villages qui font le charme dela région. De la Montagne de Reims à la vallée dela Vesle, jusqu'aux confins des forêts de Brugny,d'Enghien ou d'Epernay... tous cachent quelquestrésors du patrimoine.L'église de Sarry, datant du XIIème siècle etclassée monument historique, partage la vedetteavec l'exposition de crèches d'Europe de l'Est quidure jusqu'au 2 janvier. De même, en suivant lapiste menant jusqu'à Jonquery qui permet d'assis-ter à la mise en scène d'un décor de noël et aux illu-minations du lavoir, l'église Saint-Martin classée

monument historique pour sa charpente en Carèneest à visiter. La ville d'Aÿ-Champagne, où il estpossible de visiter les caves d'une des plus anci-ennes maisons de champagne, promet un accueilchaleureux aux visiteurs venus admirer l'exposi-tion de crèches des communes jumelées en leuroffrant une boisson chaude.

La fête des grands... et des petitsEn plein coeur des vacances de Noël, certainesanimations raviront le regard des plus jeunes. Cevendredi 24 décembre sera l'ultime possibilitépour les bambins de rencontrer à Sept-Sault, celuiqui, le soir même, sillonnera les villages du mondeentier avec sa hotte chargée de cadeaux. Ils sontinvités à participer aux derniers préparatifs de latournée.L'ambiance est aussi à la fête... foraine du côté deChâlons-en-Champagne sur la place de l'Hôtel deville jusqu'au 31 décembre et à Reims sur leshautes promenades jusqu'au 9 janvier. Jeunes etmoins jeunes peuvent aussi s'essayer au patin àglace sur les patinoires de plein air de Reims etd'Épernay jusqu'au 2 janvier. Des promenades en

barque sont prévues au départ de l'Office detourisme de Châlons-en-Champagne. Elles aurontlieu les 29 et 30 décembre.Pour les plus avides de culture, le planétarium deReims, à travers son exposition « L'étoile des Roismages », offre la possibilité de découvrir lesphénomènes astronomiques importants qui se sontdéroulés dans le ciel de Palestine il y a plus de2000 ans.Et alors que le 24 décembre est traditionnellementla date qui signe la fin des marchés de Noël,jusqu'au 31 décembre, il est encore temps d'allervisiter les « Féeries de Noël » à Bétheny, marchérespectant les traditions d'antan. Une fois les cadeaux échangés au pied du sapin, lemoment sera venu de célébrer l'arrivée des Mageslors de l'épiphanie, autour d'une galette des roisgéante, le 2 janvier à Épernay. Outre ceux qui trou-veront la fève dans leur part de galette, l'évène-ment couronnera aussi le début d'une nouvelleannée.

A.D

Fêtes de fin d'année - Festivités

Sur les traces des bergers...

Jusque début janvier, le chemin des crèches sillonne tout le vignoble champenois de Reims àChâlons-en-Champagne, en passant par Fismes ou encore Epernay.

Insolite - Jouets

Le jouet à travers l'Histoire



Pour la fin de l'année 2010,Reims deviendra russophileavec le passage du Grand Cirquede Saint Pétersbourg, du 30 décembreau 1er janvier.�S'il est un art qui parvient toujours ànous fasciner, c'est bien le cirque, puisantsa popularité dans sa riche diversité. Enparallèle des illustres familles Gruss,Pinder ou Zavatta, il est une compagniequi, elle aussi, a su conquérir un vastepublic par la qualité de ses numéros.Ainsi, le Grand Cirque de SaintPétersbourg, en tournée en France depuisplusieurs mois déjà, attire de plus en plusde monde pour un spectacle unique,maîtrisé sur le bout des doigts.

Un spectacle pour petits et grandsL'année 2010 étant placée sous le signe del'amitié franco-russe, il était normal quetoute la troupe ait l'opportunité de présen-ter son savoir-faire dans l'Hexagone. EtReims fait donc partie de cette tournéeexceptionnelle puisque la Cité des Sacresaccueillera la troupe à partir du 30 décem-bre sur le parking de l'hippodrome.Pour l'occasion, le Grand Cirque sortira legrand jeu en présentant une sélectiond'artistes issus d'une des plus prestigieusesécoles de cirque russe. Seront ainsi de lapartie les trapézistes Flying Reggio pour

les frissons de la voltige et l'acrobate Milapour un hallucinant spectacle de cerceauaérien. A suivre également la familleKludsky, célèbre dans ses numéros dedressage d'éléphants (ils ont été plusieursfois invités dans l'émission de PatrickSébastien : Le plus grand Cabaret dumonde). A leur côté, le courageux domp-teur Ivanov jouera aussi avec nos amiesles bêtes, mais des « bêtes » plus sauvagescette fois (lion et tigres du Bengale). Pourclore la séquence animaux, la familleHolscher ravira parents et enfants, dans unnuméro original de dressage d'otaries.

Côté humour, le cirque russe est loin d'êtreen reste avec la prestation attendue desclowns Cardinov et leur multitude de gags

désopilants. Dans la même lignée, le pro-fesseur Jackov, sorte de Géo Trouvetoumaladroit, présentera quelques unes de sespitreries et autres cascades, réalisées avecson « trampoline comique ».Il va de soi que le Grand Cirque de SaintPétersbourg réservera encore de nom-breuses surprises à ses visiteurs pendant lespectacle. Ceux-ci pourront, par ailleurs,profiter des visites organisées de laménagerie du cirque.

Aymeric Henniaux

Horaires : Parking de l'hippodrome,le jeudi à 14h30, 17h30, 20h30 / le ven-dredi à 10h30 et 15h / le samedi à 18h,20h30.Renseignements et réservation :www.cirque-saint-petersbourg.comet points de vente habituels.

Cirque

Un peu de Russie sous le chapiteau

Frissons garantis avec les trapézistes Flying Reggio.

Jeanne d’Arc, chevauchant son destrier sur le parvis de la cathédraleAprès m’être fait dérober à 13 reprises mon épée, les voyous semblent avoir définitivement cessé leur plaisanterie. Quitte à me voler, qu’ils s’emparent de ma virginité, voilà qui serait mon plus beau cadeau de Noël !

REIMS


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Au lycée François Arago,les élèves n'ont pas à choisirentre les études et le sport.Ceux qui le souhaitent peuventallier les deux ! Et à mesure quele nombre de filières augmente,ils sont de plus en plus nombreux.

�C'est une tradition. Depuis 1986, lelycée François Arago, situé dans lequartier Croix-Rouge scolarise les jeunessportifs de haut niveau pensionnaires duCREPS, le Centre d'Éducation Populaireet de Sport implanté à moins de 2km del'établissement. Le principe : les emploisdu temps de ces élèves sont aménagés desorte qu'ils puissent étudier comme n'im-porte quel adolescent de leur âge tout enpoursuivant la pratique d'un sport de hautniveau.Et depuis 2009, ce dispositif a été élargi.« Il est ouvert à tous les licenciés des

clubs de l'agglomération rémoise, si-gnataires d'une convention de partenari-at avec notre lycée » explique LoïcJanson, professeur de Génie Civil etresponsable des classes horaires amé-nagées à Arago. Ce document garantit enfait l'implication des parties et fixe lesprincipes qui les lient afin de contribuerau bon fonctionnement des aménage-ments d'horaires destinés à l'entraîne-ment des élèves sportifs.Mieux encore, ouverts jusque là auxseules filières générales S et ES, ceshoraires aménagés concernent cetteannée la section professionnelleTechnicien du Bâtiment option Études etÉconomie. Quant aux clubs partenaires,ils sont de plus en nombreux. « Unequinzaine à ce jour » précise le pro-fesseur. Ainsi, en plus des clubs pio-nniers comme le Stade de Reims, leReims Champagne Hockey ou l'EFSRA,

trois petits nouveaux viennent juste designer à leur tour une convention avec lelycée Arago. Il s'agit de l'AS St-BriceHandball, l'AS Tennis de Table Taissy etdu Reims Champagne Natation. Aussi,avec la multiplication des partenariats,les effectifs des élèves sportifs gonflentchaque année. « On est passé d'unecinquantaine d'élèves en 2009 à 75 à larentrée 2010 » se félicite Loïc Janson.

L'école des championsParmi les anciens élèves, le lycée Aragopeut s'enorgueillir d'avoir accompagnéde futurs grands sportifs comme le ten-nisman Paul-Henri Mathieu ou plusrécemment la cycliste Pauline Ferrand-Prévost. Pour le lycée, le vélo estd'ailleurs un sacré pourvoyeur de cham-pions. Aujourd'hui, Anthony Kuentz etLudovic Oget sont les dignes successeursde la triple championne du monde junior.

Arrivé en septembre dernier, LudovicOget, 17 ans et champion de France ju-nior de Descente (VTT), nous expliqueson choix : « A Arago je bénéficie dedeux après-midi libres ce qui me permetde m'entraîner une dizaine d'heures parsemaine sans pour autant délaisser mesétudes ». Simple comme bonjour. Etquand un élève est absent pour cause departicipation à une grande compétition ?« Il rattrape ses cours pendant lesvacances et au lycée » assure immédiate-ment Loïc Janson. Faciliter la pratiquesportive sans sacrifier les études, tel estle crédo du lycée François Arago.

Julien Debant

Renseignements auprès du lycée FrançoisArago, 1, rue François Arago à Reims.Tél. : 03 26 06 40 25ou www.lyceearago-reims.fr

Enseignement - Sport

La tête et les jambes

Au lycée Arago, tout est fait pour que les élèves (ici Ludovic Oget) puissent allier les études...

�Des dessins pour la campagne !

Dans le cadre de l'évènement « la Campagne à la ville » qui a eu lieu du 15 au 18 septembre à Reims, le Crédit Agricole du Nord Est Marne a organisé un concours de dessin pour les écoles maternelles et élémentaires en partenariat avec Les Vitrines de Reims, www.Marne-tv.fr, l'Alchimiste et la FDSEA de la Marne.Le thème retenu était: « Imagine une campagne riche en biodiversité dans laquelletu aimerais vivre ».Lauréats du concours de dessin organisé dans le cadre de la Campagne à la ville, plus de 200 enfants ont été invités vendredi 17 décembre à une matinée festive au cinéma Gaumont place d'Erlon à Reims pour recevoir leurs récompenses.A cause des intempéries notamment, seules quatre classes sur les neuf récompen-sées ont pu se rendre à cette remise de prix.

Journée de fête pour les enfants lauréats du concours de dessin organisé dans le cadre del'opération "la campagne à la ville".

...et la pratique d'un sport de haut niveau.



L'expression provient de la trêvede Dieu, confirmée en Francepar le roi Saint Louis vers 1245 :l'Église catholique romaineordonnait que les combats guerrierssoient arrêtés pendant la périodede l'Avent à Noël.�La trêve des confiseurs est la périodeentre Noël et le jour de l'an généralementpassée au repos. Elle est surtout utiliséepour décrire la trêve hivernale en politique(traditionnellement suivie par la Chambredes députés et le Sénat depuis 1875), aufoot (raisons météorologiques) et en tempsde guerre. La trêve des confiseurs est uneexpression également utilisée pour désign-er l'accalmie traditionnelle de fin d'annéesur les marchés boursiers. Cette expres-sion est construite ainsi car cette périodehivernale des fêtes est traditionnellementpropice aux plaisirs de la table et plus par-ticulièrement aux confiseries.Parfois cette trêve était appelée la trêve deNoël en référence à la période de Noël1914 de la Première Guerre mondiale. Lessoldats du front étaient épuisés et choquéspar l'étendue des pertes humaines qu'ilsavaient subies depuis le mois d'août. Aumatin du 25 décembre, les Britanniquesqui tenaient les tranchées autour de la villebelge d'Ypres entendirent des chants deNoël venir des positions ennemies, puis

découvrirent des sapins de Noël placés lelong des tranchées allemandes.Lentement, des colonnes de soldats alle-mands sortirent de leurs tranchées etavancèrent jusqu'au milieu du no man'sland, où ils appelèrent les Britanniques àvenir les rejoindre. Les deux camps se ren-contrèrent au milieu d'un paysage dévastépar les obus, échangèrent des cadeaux,

discutèrent et jouèrent au football. Cegenre de trêve fut courant là où les troupesbritanniques et allemandes se faisaientface et la fraternisation se poursuivitencore par endroits pendant une semainejusqu'à ce que les autorités militaires ymettent un terme.

O.M-L

Insolite - Expression

Trêve des confiseurs... ça veut dire quoi ?

Trêve des confiseurs ou trêve hivernale concernant ici le Stade de Reims.

En Bref�TER Champagne-Ardenne s'organise Depuis le 12/12, TER Champagne-Ardennea mis en place un centre de traitementrégional des réclamations pour les clientsvoyageant à bord de ses trains : SNCFServices Relations Clients, TER Champagne-Ardenne 51096 REIMS Cedex. Les réclama-tions relatives à TER Vallée de la Marne serontégalement à adresser à cette adresse. TERChampagne-Ardenne a choisi d'ouvrir sonpropre centre afin d'apporter une réactivitémaximale au délai de traitement des récla-mations et ainsi renforcer la qualité de ser-vice qu'il propose à ses clients.

�Le SNES FSU se mobilise !Le comité technique paritaire ministériel(CTPM) qui examine les moyens pour la ren-trée 2011 se tient ce lundi 20 décembre. "Lesannonces de suppressions pour le seconddegré (collèges et lycées) se montent cetteannée à 220 suppressions pour l'académiede Reims, soit 2,6% des emplois dans nosétablissements alors que selon les chiffres duministère la diminution du nombre d'élève estde 0,09% ! Le premier degré perdra dans lesécoles 131 postes" dixit le SNES FSU. Aussi, lesyndicat appelle les collègues et les parentsde l'académie à se rassembler le 18 janvier2011 dans l'après midi, devant le rectoratpendant le CTPA qui répartira les suppres-sions, et à participer massivement aux actionsdépartementales décidées pour le 22 janvier2011.Plus d'infos sur www.reims.snes.edu

REIMS


www. lhebdoduvendredi .comSociété10�

Pour des nouvelles de cette teneur, il n'ya ni bonnes, ni mauvaises périodes. Etpourtant c'est bien quelques jours seule-ment après Noël que l'antenne rémoisede Virgin Radio sera repliée.�La nouvelle est tombée comme un coupde massue à la station du 3, rue du Marc àReims : victime d'un plan social draconiendu groupe Lagardère, la locale de VirginRadio à Reims devra fermer ses portes au31 décembre prochain.Pas même une semaine après avoir appriscette décision irrévocable, James Jouffroy,l'animateur-promotion, Benoît Madiot, lejournaliste, ainsi que la commerciale dusite oscillent encore entre incompréhen-sion, tristesse et déception. A eux deux, ilstotalisaient pratiquement vingt ans deprésence au sein de Virgin Radio (feueEurope 2). « On pensait qu'au moins unedes villes menacées de la région nesauterait pas. On s'est trompé, ils ontchoisi de fermer Reims et Troyes et per-sonne ne comprend vraiment pourquoi »constate, impuissant, James. S'ilsdevraient tout de même pouvoir êtrereclassés dans un des médias du groupe,cette fermeture pour « raisonséconomiques » est malgré tout difficile àavaler, comme le concède Benoît Madiot :« on part, même si la qualité de notre tra-vail n'est pas remise en cause. C'est assez

triste car désormais, il n'y aura plusaucune présence de Virgin en locale, plusde proximité directe ». Pourtant, la localerémoise réalisait une audience très honor-able d'où une grande incompréhensionchez les partenaires locaux, mais surtoutchez les auditeurs.Après avoir connu une année 2010, richeen incertitudes et en décisions "abra-cadabrantes" de leur direction, BenoîtMadiot et James Jouffroy envisagent

l'après Virgin Radio avec prudence,s'accordant désormais le temps de laréflexion. Néanmoins, ces deux amoureuxdu micro sauraiont s'éloigner de leurpassion, pour mieux s'en rapprocher par lasuite. Aussi, souhaitons-leur, en toutesimplicité, de rebondir au plus vite dansleurs projets.

Aymeric Henniaux

Médias - Radio FM

Le 88.8 pleure ses voix rémoises !

Déçus mais pas forcément surpris, James et Benoît se laissent quelques mois pour faire le point.

� Souriez, vous êtes photographiés ! Situé auparavant rue desElus, le studio photoMennesson a rouvert sesportes rue de Vesle,depuis le 3 septembredernier. Mieux situé, plusgrand et plus accueillant,le studio n'a pas pourautant délaissé ses habi-tudes au profit de sondéménagement. En effet, depuis cinq ans,il organise un concoursdes plus belles expressionsd'enfants. Ouvert à tous àla seule condition d'êtreâgé entre 1 et 10 ans, il aréuni plus de 140 enfantscette année. Afin de déter-miner les gagnants,chaque photo est envoyéeau GNPP (GroupementNational des Photo-graphes Portraitistes) et les heureux élus reçoivent des cadeaux adaptés àleur âge. Les plus grands, par exemple, ont donc pu découvrir appareilsphoto et trottinettes électriques au pied du sapin. Quant aux parents, ilsrepartent toujours avec une jolie photo de leur bambin. De quoi satisfairetout le monde. Et cerise sur le gâteau, tout est gratuit ! La remise des prixde cette cinquième édition a eu lieu vendredi 17décembre et quelquesenfants, accompagnés de leurs parents, ont bravé la neige pour venirchercher leur cadeau de Noël en avance. Pour les moins téméraires, les lotssont restés à disposition au studio.

Plus d'infos sur www.mennesson.fr, 188, rue de Vesle à Reims.

Des enfants récompensés grâce au studio photo Mennessonqui organise depuis cinq ans un concours des plus bellesexpressions d'enfants.

En Bref�Noël et jour de l'an :L'assurance maladie ferme tôt !L'ensemble des accueils physiques del'Assurance Maladie Marne (Châlons-en-Champagne, Epernay, Reims et Vitry-le-François), ainsi que l'accueil téléphonique fer-meront à 12h, les vendredis 24 et 31 décem-bre. Le site ameli.fr reste à la disposition de laclientèle pour des informations d'ordregénéral, des consultations de remboursementsou pour poser une question par courriel (pourles assurés ayant créé leur compte ameli).www.ameli.fr

�Une adresse unique !La Caisse Primaire d'Assurance Maladie de laMarne met en place une adresse postaleunique pour l'ensemble du département mar-nais à compter du 1er janvier 2011. Il s'agit de: Assurance Maladie Marne, 14, rue duRuisselet 51086 Reims CEDEX. Auparavant,pour adresser leurs courriers à la CaissePrimaire d'Assurance Maladie de la Marne, lesassurés indiquaient l'adresse postale du centrede paiement dont ils dépendaient : Châlons-en-Champagne, Epernay ou Vitry le François,selon leur lieu d'habitation.

�Info trafic SNCFSuite à des mouvements sociaux enChampagne-Ardenne: Trafic perturbé enChampagne-Ardenne: depuis le 23 décem-bre à 20h au lundi 27 décembre à 8h. Pourvotre information le programme des circula-tions sera affiché dans les gares dès le mer-credi 22 décembre à 18h. Infos au 0 800 779852.

REIMS


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Les cinq premières semaines de l'hiver2010-2011 sont déjà presqueautant coûteuses que l'intégralitéde l'hiver dernier pour la Villede Châlons. Assez, la neige...�La Ville de Châlons-en-Champagne,comme toutes les villes, met en oeuvre laviabilité hivernale chaque hiver (la périoderetenue commence le 19 novembre et setermine le 25 mars), une obligation deservice public qui permet une circulationacceptable des usagers du domaine public.On parle là du déneigement des rues et desopérations de salage, assurés, selon lesroutes, par le Conseil général, pour lecompte de la ville et par les agents de laville.Et au 19 décembre, après cinq semainesd'hiver, les chiffres comparés à ceux de l'andernier sont étourdissants : pour ces cinqsemaines, 16 jours d'intervention ont éténécessaires, contre 19 pour toute la périodehivernale l'an dernier, soit 280 heures con-tre 273. Côté routes, l'équivalent de3.596km de voies ont été déneigées en cinqsemaines, contre 4.590km pour l'hiver toutentier l'an passé ; 193 tonnes de sel ontdéjà été nécessaires (330 tonnes en 2009-2010).Rien qu'au cours du week-end dernier, 40hd'intervention des équipes de voirie ont été« mangées » pour saler et déneiger les

voiries. Et rien que place Foch où se tientle Marché de Noël, quinze volontaires ontpassé leur samedi et leur dimanche àdéneiger la place pour que les chaletssoient accessibles au public.Tous ces moyens et ces heures de travailpèsent évidemment sur le budget de laville, et sur l'économie en général, puisqueles difficultés de circulation empêchent lescommerces, notamment, de réaliser leschiffres d'affaire attendus.

T.V

Viabilité hivernale

La neige, ça coûte cher !

Les agents municipaux ne chôment pas en cedébut d'hiver.

03 26 06 44 [email protected]

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En Bref�Devenez animateur avec laville !Pour permettre l'accueil des enfants endehors du temps scolaire, la Ville deChâlons-en-Champagne organise desaccueils de loisirs sans hébergement. Leprochain en 2011, se tiendra du21/02.2011 au 04/03/2011. Aussi, il estprocédé au recrutement d'un certain nom-bre d'animateurs (filles ou garçons). Lespersonnes intéressées faisant acte de can-didature doivent être âgées de plus de 17ans et être diplômées du BAFA.Candidature à déposer jusqu'au 14 janvi-er 2011 à l'Hôtel de Ville, service éduca-tion - jeunesse (Cour Godart) à Châlons,du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de13h30 à 17h30.

�Report de la collecte desdéchets dans l'agglomérationde ChâlonsEn raison des conditions climatiques parti-culièrement difficiles, la collecte desdéchets n'a pu être réalisée le lundi 20décembre.La Communauté d'Agglomération deChâlons-en-Champagne informe doncque les rues où la collecte n'a pu être effec-tuée en déchets ménagers (bacs gris), enbiodéchets (bacs verts) et en emballages(sacs et bacs jaunes), seront collectées cejeudi 23 décembre au matin. Les habitantssont invités à présenter leurs bacs et leurssacs dès mercredi soir.

� Plus de cent personneshébergées dans un gymnase En cas de grosses difficultés de cir-culation, la Ville de Châlons met àdisposition le gymnase Croix-Dampierre pour secourir lesnaufragés de la route. Et cet hiver, ila servi ! La nuit du 8 au 9 décem-bre, une quarantaine de personnesy a passé la soirée et le début de lanuit, parmi eux, des handicapés deVitry-le-François et des lycéens. Lanuit du 16 au 17, de nouveau deslycéens, et un car entier de touristespolonais y ont trouvé refuge. Enfindans la nuit du 19 au 20 décembre,des élèves européens venus àChâlons dans le cadre de l'opéra-tion « Noëls d'Europe dans noscités » y ont passé un moment,avant de repartir pour les aéroportsparisiens, où ils se sont retrouvésbloqués un long moment. Pour quel'accueil se déroule dans lesmeilleures conditions, les bénévolesde la protection civile et de la Croix-Rouge se mobilisent en apportantau gymnase les lits de camps et lanourriture nécessaires.

CHÂLONS



CHÂLONSS ociété12�

Bruno Bourg-Broc,maire de Châlons-en-ChampagneJ'ai deux meilleursNoël. Le premier,c'est le premier dont jeme souviens. J'avaisquatre ans, c'était en1949. Je me souviens du sapin et descadeaux bien sûr, et surtout qu'on avait lais-sé à boire et à manger au Père Noël. Il yavait de la purée. Le matin, quand je me suisréveillé, toute la purée avait été mangée.L'autre souvenir est plus récent… C'était, ily a 25 ans, quelques jours après monmariage. Mon épouse et moi nous sommesmariés le 21 décembre, et à Noël, nousprofitions d'un agréable voyage de noces.

Philippe Doussot,directeur de FranceBleu ChampagneJe ne peux faireréférence à un Noël enparticulier, mais sim-plement me rappelerque le meilleur Noël

est pour moi d¨'abord l'occasion de retrouverma famille, dispersée en France et à l'é-tranger le reste de l'année. Le plaisir de seretrouver, l'odeur du sapin qu'on est allécouper en forêt, puis qu'on a pris soin dedécorer, les premières effluves qui sortentde la cuisine, le bruit sourd de nos pas dansles petites rues de mon villageAubois quandon a en plus la chance de voir la neige cejour là, les disques de chants de Noël passéssur un vieux crin crin qu'on aime ressortir àcette occasion et puis la messe de Noël àgrelotter bien souvent, un Noël réussic'est d'abord pouvoir partager tout ça.

Châlons se dote d'une Maisonde l'Étudiant, à l'instar de cellede Troyes ou du guichet à Reims.Un outil supplémentaire pour « garder »des étudiants dans l'agglomération.�En projet depuis plusieurs mois, la création etle financement de la Maison de l'Étudiant ontété définitivement adoptés lors d'une délibéra-tion du dernier Conseil communautaire. Elleouvrira ses portes le 21 mars prochain, rueSaint-Dominique, en plein coeur de ville. CetteMaison sera un lieu d'information des étudiants,pour les aspects pratiques (logement, bourses,restauration, service social, mutuelles...), la vieculturelle et associative de la cité et aussi un lieude rendez-vous et de vie pour les étudiants etleurs associations. Ils pourront s'appro-prier l'espace de convivialité et les bornes d'in-formation situés dans un local de 78 m2 placéface au restaurant universitaire du Crous, et àproximité du Centre Arts et Métiers Paris Techet des résidences universitaires Degrandcourt etde l'IUT. La Communauté d'agglomération, quiest compétente en matière d'enseignementsupérieur, propose d'assurer le fonctionnementde la Maison et souhaite signer des conventionsavec le Crous et les acteurs de la vie étudiante.Le Crous installera des services dans la Maison: présence sur place de la responsable châlon-naise, permanence d'une assistante sociale etd'un animateur culturel.Le lieu appartient à l'Effort rémois et c'est laCommunauté d'agglomération qui acquittera unloyer de 800€TTC par mois. Les coûts initiauxsont estimés à 21.000€ (9.000€ pour l'agence-ment, 9.000€ pour le mobilier et 3.000€ dematériel informatique). La consultation desfournisseurs aura lieu en janvier, de même queles réunions avec les partenaires. Les autorisa-

tions administratives devraient être obtenues enfévrier. Toujours en février, le conseil commu-nautaire devrait délibérer pour approuver la con-vention d'installation du Crous et les travauxd'aménagement démarrer. Fin des travaux etpose du mobilier en mars, pour une ouverture le 21.À Châlons, les étudiants de l'Ensam, des BTS,de l'école d'infirmiers, ceux qui suivent des for-mations comptables, les élèves du Centre

national des arts du cirque ou de l'IUT... serontconcernés. Pour l'agglomération, cette Maisonde l'Etudiant s'inscrit dans la réflexionstratégique initiée en 2009 sur la création d'uncampus d'enseignement supérieur, de rechercheet d'innovation, intitulé Campus 3000, commel'objectif du nombre d'étudiants d'ici dix ans.

T.V

Vie étudiante

Au printemps, les étudiants auront leur maison

La Maison de l'Etudiant sera installée rue Saint-Dominique.

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Noël - Jumelage

L'amitié aux quatre coins de l'Europe !Nul ne sert de le rappeler, la Ville deChâlons est championne en matièred'échanges internationaux et ne cesse dedévelopper ses relations avec le reste dumonde. Dernier défi relevé : celui d'accueil-lir pendant une semaine 45 jeunes venusd'Allemagne, d'Angleterre et de Bulgarie...Zoom sur l'opération « Noëls d'Europedans nos cités », un projet d'enverguremené à bien avec brio.�Pour la petite histoire, la municipalité oeu-vrait déjà depuis près d'un an avec l'EducationNationale afin de remplir les conditions duProgramme « Europe pour les Citoyens » etbénéficier ainsi d'une subvention dédiée. « Lecollège Nicolas Appert souhaitait participer àce programme, mais il nous fallait réunir troiscités d'Europe pour obtenir les aides finan-cières et pouvoir monter notre projet. Nos villesjumelles Neuss (Allemagne), Ilkeston(Angleterre) et Razgrad (Bulgarie) ont répon-du présent, et nous nous sommes lancés » rap-pelle Mickaël Brun, adjoint au Maire en chargedes relations internationales. Avec 7.000€ enpoche, la ville et ses partenaires ont priorisé,pour ces fêtes de fin d'année, les échanges de

traditions entre les élèves des quatre établisse-ments scolaires. À commencer par cette expoplace Foch, qu'ils ont réalisée de toutes piècesà travers leurs légendes de Noël respectives. « Nosinvités ont pu découvrir le système scolairefrançais en visitant d'autres écoles de rivegauche et en rencontrant leurs homologues.Nous souhaitions également leur présenternotre modèle institutionnel pour qu'ils puissentcomparer et en parler entre eux. » Mais faute

de routes praticables, la sortie à Paris (visite dubureau d'Information du Parlement Européenen France) s'est vue voler la vedette par unesoirée patinoire et bowling, finalement touteaussi appréciée des jeunes !

Échanges de traditions ... et de mails !Les retours sur ce séjour - chez l'habitant pourles bulgares et les allemands, et, complexitélégislative oblige, à l'hôtel pour les petits

anglais - s'avèrent plus que positifs. Elèves,parents et profs confondus s'accordent à fairel'éloge de cette expérience riche de décou-vertes, grâce à laquelle se sont créés des liensforts. Cette ado française a d'ores et déjà invitésa « corres' » allemande pour l'été prochain,tandis que ces jeunes bulgares comptent bienrester en contact avec leurs familles d'adoptionvia Facebook et Msn. Même l'adjointe àl'Enseignement de la Ville de Razgradconsidère cet échange comme un véritable « miracle de Noël », et remercie le Comité deJumelage châlonnais pour son accueil. Une his-toire d'amitié née il y a 35 ans, lors d'une ren-contre entre deux groupes de danse folk-lorique...En point d'orgue de cette semaine, unconcert dédié aux chants de Noël des quatrepays était organisé à l'Auditorium Pelloutier.Clin d'oeil aux jeunes anglais (7-11 ans) pourleurs chorégraphies et tout le swing qu'ils ontsu apporter au classique « Rudolph the red-nosedreindeer », ainsi qu'aux Bulgares, qui ont danséleur incontournable « Donavsko Horo » entenue traditionnelle, et ont repris un couplet de« Mon beau sapin »... en français, s'il vousplaît !

Sonia Legendre

Tout le swing des p’tits anglais et de leurs traditionnels chants de Noël !

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CHÂLONSS ociété13�

Il y a deux semaines, Bruno Bourg-Broc et quelques Châlonnais se sontrendus à Bobo-Dioulasso, la villejumelée de Châlons, au BurkinaFaso. Un court séjour de 48h pourles célébrations du cinquantenairede l'indépendance.�Il y a cinquante ans, le 5 août 1960, la HauteVolta (rebaptisée Burkina Faso en 1984 par leprésident Sankara ; Burkina Faso signifie, dansun mélange de deux langues mooré et dioula« Terre des hommes intègres ») redevenaitindépendante après plus d'un demi-siècle decolonialisme français. Dix ans plus tard, lejumelage entre Bobo-Dioulasso et Châlons étaitsigné dans la Marne et dans le courant de 1971en Afrique. Jusqu'à l'indépendance, Bobo-Dioulasso située à l'Est du pays, était la capitale.Ouagadougou, plus centrale, lui a succédée.« L'évolution du nombre d'habitants de Bobo-Dioulasso est étonnante, souligne BrunoBourg-Broc. A l'origine, c'était un village. Et onsait qu'en 1900, Bobo comptait 2.500 habitants.Aujourd'hui, ils sont entre 750.000 et unmillion,répartis dans les 35 villages qui composent lestrois arrondissements. » De son passé de capi-tale, Bobo-Dioulasso a conservé des activitésadministratives importantes.Avec le commerce,elle est la branche de l'économie la plus activede la ville. Plus de 80% des actifs travaillentdans les services.

Des Châlonnais très actifs dans ce jumelageUn système d'assainissement a notamment étéfinancé par la Ville de Châlons. En 2011, deséchanges entre des sites châlonnais et bobolaisauront lieu. L'an passé, Jean-FrançoisMarguerin, le directeur du Centre national desarts du cirque a découvert là-bas de jeunes acro-bates étonnants, dépourvus de formation ou dematériel. Le contact a été pris avec le centre cul-turel français de la ville et les échanges ont pucommencer. Des formateurs du Cnac s'y sontrendus en juin dernier. Les élèves de la 22e pro-

motion du Cnac feront de même en 2011 pourjouer leur spectacle et aider à la formationd'artistes locaux. Bruno Bourg-Broc : « La villede Bobo-Dioulasso, si elle n'est plus capitaleadministrative, est demeurée le lieu de culturedu pays. » Des échanges entre les musées dedeux villes sont aussi programmés pour 2011.« Il faut noter la continuité exemplaire dans cejumelage, poursuit le député-maire de Châlons,au-delà des hommes qui passent. Il n'y a pastoujours cette fidélité dans les jumelages. »

T.V

Jumelage

Châlons - Bobo-Dioulasso, un vrai jumelage

Le marché de Bobo-Dioulasso.

�Le Père Noël à laconférence de presse

Juste avant le début du point pressehebdomadaire organisé à l'Hôtel deVille de Châlons, les personnalitéspolitiques et les journalistesprésents ont eu la surprise de voirpasser le Père Noël ! Celui-ci s'estapproché de la porte et semblait unpeu timide. Puis il est entré et asalué l'assemblée avant de repartirsur le Marché de Noël, place Foch.

Le Père Noël s'intéresse aussi à la politique. A gauche, Jean-Louis Devaux.

Toute l’équipe Progesim vous présente pour l’année 2011 tous ses voeux de Santé, Bonheur et Prospérité pour vous, votre famille et vos proches.

et sera heureuse de vous accompagnertout au long de cette année

pour concrétiser votre projet.

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Franck Leroy,maire d'EpernayEn 1996, nous étionspartis à Kitzbühel enAutriche célébrer les60 ans de mon père.La nuit de Noël, nousnous sommes rendusdans le cimetière où les habitants du villageont coutume de poser sur les tombes desbougies rouges. La neige tombait, lescloches de l'église sonnaient et la lumière siparticulière de ces bougies créait uneambiance extraordinaire. Cet instant ma-gique reste un des plus beaux momentsqu'il m' a été permis de vivre. J'en garde lesouvenir intact.

Nathalie Jacquet,directrice de SciencesPo Reims

Lorsque j'étaisenfant, je vivais enAlgérie et les Noël neressemblaient pasbeaucoup auxreprésentations qu'onnous en donnait. Ilsse passaient le plus

souvent sous forme de barbecues au bordde la mer. Sauf ce 25 décembre, où nousnous sommes réveillés pour découvrir unmerveilleux spectacle :Alger la blanche, latoute blanche sous un scintillant manteaude neige ! C'était, nous en étions certains,un clin d'oeil du Père Noël, mais à midi, iln'en restait plus une trace.

Didier Janot, directeur de l’agence decommunication Horizon BleuJ’ai passé toute monenfance et mon ado-lescence en Afriquede l’Ouest et par con-séquent tous messouvenirs des fêtes deNoël sont à jamaisliés à ce continent. Jem’étonnais que le Père Noël puisse venirjusqu’à nous avec son traîneau et qu’ilentrait par la porte et non par la cheminée.La neige était absente, mais cela ne memanquait point car j’ignorais ce que c’étaitréellement. Aujourd’hui je revis Noël dansles yeux de ma fille et ce sont les plusbeaux Noëls que l’on puisse vivre.

Surtout connue pour sonchampagne et son avenue du mêmenom, la ville d'Épernay se distingueaussi par son chocolat. Et cetterenommée, elle la doit notammentà deux chocolatiers classés parmiles 100 meilleurs de France,Emmanuel Briet, installé depuisnovembre 2008, et Vincent Dallet,figure sparnacienne depuis 20 ans.�Le premier, maître chocolatier recon-nu, a fait de ce produit exotique sa pas-sion. « Je suis un passionné de chocolat,j'en suis tombé amoureux il y a unedouzaine d'années. J'ai d'ailleurs tra-vaillé dans une grande maison à Parisavant de m'installer ici.» C'est làqu'Emmanuel va acquérir un certainniveau d'excellence qu'il a souhaitépréserver pour sa clientèle actuelle :« On ne trouvait pas cette qualité enChampagne-Ardenne, j'y ai donc ouvertmon magasin car on y avait besoin de

chocolat ».Le second, artisan pâtissier - chocolatier,est amateur de cuisine depuis son plusjeune âge. Fils d'agriculteur, il a toujoursvu sa mère cuisiner et s'est découvert unepassion. « J'aime la cuisine, mais j'aitoujours eu ce côté sucré en moi, d'où lapâtisserie et les chocolats ». Bien queleurs métiers soient différents, tous deuxmettent un point d'honneur à servir dupremier choix à leurs clients. « La plu-part, habitués des chocolateries deParis, veulent retrouver cette même qua-lité en venant chez nous » expliqueEmmanuel Briet. C'est donc pour satis-faire les fins gourmets que les deux chefsne proposent que des produits faits mai-son. « Nous faisons tout nous-mêmes, dupraliné à la pâte d'amandes. C'est unmétier de main-d'oeuvre, de transmis-sion » confie Vincent Dallet. Mis à partce savoir-faire incontestable, chacuns'affaire à toujours sublimer les goûts.« Le chocolat, c'est comme le thé : il n'y

en a pas qu'une seule sorte ». Travaillantavec plusieurs dizaines de chocolats dif-férents, nos deux artisans innovent àchaque instant. On peut d'ailleurs citer lagrande nouveauté 2011 d'EmmanuelBriet : la Truffe de truffe, gourmandisede truffe de champagne, fourrée de pra-liné à la truffe et adoptant la forme ducélèbre champignon. Hormis leurs créa-tions respectives, tous deux vont avoir duboulot pour Noël ! Sur ce sujet, le son decloche est similaire des deux côtés : lescadeaux sont souvent personnalisés etfaits sur mesure, pour les particulierscomme pour les entreprises. De quoicombler le palais affûté des Sparnacienset autres Champardennais en ces fêtes defin d'année !

Claire LagrangeLe Chocolat d'Emmanuel Briet,13, rue Porte Lucas à Epernay.Tél. 03 26 54 31 92.Vincent Dallet, 26, rue du Général Leclercà Epernay. Tél. 03 26 55 31 08.

Gastronomie - Chocolat

Épernay, capitale... du chocolat

Le chocolat, l'autre trésor, après le champagne, à Epernay.

�Une spécialité qui nous fait rêverComme chaque année depuis huit ans, Vincent Dallet propose, en collaboration avecles Étoilés de la Champagne, la « Bûche des Étoilés » pour les fêtes de Noël, baptiséecette année « Bûche Millésime VIII ». Elle sera à déguster avec un millésime 2002 deMoët et Chandon. « L'association Champagne et chocolat n'est pas possible normale-ment car ces deux produits ne sont pas compatibles. Le défi, c'est de réussir à les mari-er agréablement. » C'est donc en associant les saveurs d'abricot, de fruits secs, deverveine et bien sûr, de chocolat, que le chef Dallet et ses Étoilés relèvent ce défi avecbrio et ce, comme tous les ans. Cette bûche est proposée sous sa forme traditionnelledans les établissements membres des Étoilés de la Champagne au moment des fêtes,ainsi que chez Vincent Dallet lui-même.

Les étoilés de Champagne 26, rue du Général Leclerc - 51200 Epernay03 26 55 31 08 [email protected]://www.webenders.com/lesetoilesdelachampagne/ La fameuse Bûche de Noël de Vincent Dallet, Millésime 8



EPERNAY

Agenda 21

Le Code de la rue, c'est pour 2011 !

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u Tribunal de Grande Instance...� Un portique nommé Désir En Maison d'arrêt, la tentation est grande lors des parloirs de vouloir apporterau détenu visité, quelque objet pourtant prohibé. Elle l'est évidemment encoreplus pour la famille d'un détenu effectuant une longue peine derrière les bar-reaux. C'est à cette « tentation » qu'a succombé Myriam, le 11 décembre dernier, sur-prise avec 50g de résine de cannabis et un téléphone portable sur elle. Aprèsavoir sonné au portique de sécurité, la malheureuse a de suite tout avoué :« c'est Julien, mon époux, qui est détenu ici qui m'a demandé de lui amené toutça ». Si sa version semble fondée, celle de son prisonnier de mari est bien plusdifficile à avaler. Présent à la barre, habillé en parfait sportif : jogging, survête-ment, basket avec languette relevée, son « Juju » prétend qu'on l'a obligé à intro-duire ces objets dans la prison. Plus que sceptique, la Présidente du tribunalréduit en un instant sa défense à néant : « vous vous dites victime de pression,mais permettez moi d'être surprise : après vos 27 autres condamnations, je pen-sais que vous aviez l'habitude de la détention, et que vous étiez même du genreà impressionner plutôt qu'à l'être... ». « Comme quoi faut pas s'fier auxapparences m'dame » renchérit dans la seconde le détenu, avant de poursuivre :« mais faut pas trop m'en vouloir m'dame, j'suis un grand faible moi. C'est commepour le cannabis, d'habitude ma copine elle m'en ramène 25g planqué de chaquecôté du soutif', mais c'est juste pour que j'fume mon p'tit joins le soir, ça m'dé-tend ». Pleinement détendu, Julien semble minimiser cette tentative d'intrusiond'objets interdits, considérée comme un délit. Pourtant, ce jeune papa depresque trente ans risque un alourdissement de sa peine actuelle. Et quand onsait qu'il n'est pour le moment libérable qu'en 2013... S'il parait baba-cool àl'audience, il a déjà été condamné pour pratiquement toutes les infractions exis-tantes en correctionnelle. Un palmarès de vainqueur donc, qui ne lui attireévidemment aucune sympathie de la Procureure, requérant à son encontre huitmois de prison fermes . Pour la défense, Me Michelet met en avant la mal-adresse de son client : « le problème de M. Julien c'est qu'il ne fait pas les bonschoix. On l'a par exemple accusé d'avoir mis le feu à son matelas, alors qu'il enavait juste enflammé quelques morceaux pour faire un peu de lumière ».Beaucoup de « mauvais choix » pour Julien, qui en revanche n'aura pas le choixde décider où il passera son prochain Noël !

Aymeric Henniaux

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La Ville d'Épernay, première ville de la région ayant adopté un Agenda21, en 2008, mettra en place un Code de la rue, un guide des bonnes conduitespour vivre ensemble en ville, que l'on soit piéton, cycliste ou automobiliste.

�Parmi les 116 actions retenues à Épernaydans l'Agenda 21 (plan d'action pour le XXIesiècle adopté par 173 chefs d'État lors duSommet de la Terre, à Rio, en 1992, quidécline des actions à mettre en place pour ledéveloppement durable dans le cadre des col-lectivités territoriales), il y a donc ce fameuxCode de la rue. « On parle là de la bonne util-isation de l'espace public d'Épernay, souligneNicolas Schmit, adjoint au maire en charge dudéveloppement durable et de la citoyenneté.Dans les actions de notre Agenda 21, il y avolet concernant la mobilité, les piétions, lapolitique liée aux cyclistes. Et commeÉpernay se transforme en ce moment, dans lecentre-ville comme dans les quartiers, il estparu opportun de lancer ce Code. »Dans les années 70, les villes sont devenues leroyaume des voitures. Et puis la prise de con-science écologique a fait son chemin, mais aucours des vingt dernières années, les villes ontsurtout sectorisés : espaces piétons, voiescyclables... L'idée du Code de la rue, c'estd'orienter la population, quelque soit son

mode de transport, à partager l'espace. Unexemple concret existe déjà à Épernay, rue dela juiverie, labellisée zone de rencontre : lavitesse est limitée à 20km/h, les piétons tra-versent où ils veulent (en faisant attentionbien sûr) et les cyclistes cohabitent avec lesvoitures. « Quelque part, poursuit NicolasSchmit, il faut opérer un retour en arrièreaprès 40 ans de villes pour les voitures.Avant, les routes étaient pour tout le monde,les trottoirs n'existaient pas et tout le mondecohabitaient. Aujourd'hui, partager unmoment convivial, l'été, à la terrasse d'uncafé avec les voitures qui passent à 50km/h,ce n'est plus possible. »

Un Code participatifÀ Épernay, ce Code de la rue ne concernerapas que le centre-ville. Les quartiers commeBernon, en pleine transformation, seront duCode. Le Code de la rue ne sera pas un outillégal, mais une sorte de guide pratique.L'absence légale pourrait être considérécomme un frein dans le dispositif, dans unpays où, quand même, seule la peur du gen-darme semble avoir des résultats. NicolasSchmit : « Ce n'est pas la vocation de ceCode, l'idée, c'est que tout le monde participe.Il y a nécessité de mobiliser tous lesSparnaciens. Je ne vous cache pas que nousavions un peu peur que ça n'intéresse pas lesgens. » Au contraire. Lors de la première réu-nion de présentation du projet, une vingtainede représentants institutionnels et associatifss'est déplacée. « Et ils nous ont permis defaire des ajustements importants ! Et lors dela deuxième réunion d'information, celle-làouverte au public, plus de cinquante person-nes étaient là. Ça prouve que la démocratiefonctionne et que le Code de la rue, partici-patif, a toutes les chances de recueillir un bonécho. »D'un point de vue concret, le Code de la ruedevrait prendre la forme d'un guide pratiquequi sera normalement dévoilé en avril, pen-dant la semaine du développement durable.

T.V


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EPERNAY

Des voies réservées à tout le monde, une desidées de fond du Code de la rue.

�Collecte des sapins de Noëlsamedi 8 janvierDans le cadre de la mise en place de sonAgenda 21, la Ville d'Épernay, en partenariatavec le magasin Carrefour, organise une col-lecte de sapins de Noël le samedi 8 janvier.Cette initiative a non seulement pour but delimiter les abandons d'arbres sur les trottoirs,mais aussi de valoriser le bois. Une fois broyés,les sapins seront réutilisés en paillis par le serviceEspaces verts de la Ville. Cette année, grâce aumagasin Carrefour d'Epernay, l'opérationprésente un autre intérêt : en échange du dépôtd'un sapin (et sur présentation d'une preuved'achat), l'enseigne remet un bon d'une valeurde 5€; aux dépositaires. Et ce, quel que soit lelieu d'achat. Samedi 8 janvier, deux bennes seront installéessur le parking de Carrefour de 10h à 18h et surl'esplanade Charles-De-Gaulle de 10h à 12het de 14h30 à 16h30.

�Fermeture des services munici-paux vendrediA l'occasion des fêtes de fin d'année, lesservices municipaux seront fermés le vendredi24 décembre. Cependant, resteront ouverts aupublic ce vendredi les services des portages derepas à domicile et aide à domicile du CCAS,la police municipale (de 9h à 16h) avec despatrouilles jusque 19h. Un accueil sera assuréau parking Charles-de-Gaulle et au parkingdes Arcades jusqu'à 18h30.Vendredi 31décembre, les services municipaux fermerontleurs portes à 16h.

En Bref



Michel Gobillot,président du CCRBIl y a près de 20 ans, chaque annéenous recevions à notre domicile lesoncles, tantes, cousins germains ducôté de mon épouse. Le repas deNoël regroupait alors près de 25adultes. La maison était pleine d'en-

fants, de petits-enfants courant partout. Les rires, lajoie et la bonne humeur retentissaient partout... cemeilleur souvenir s'est perpétué une bonne dizained'années. Magique !

Philippe Sauret,entraîneur du Reims BasketFémininAu-delà de la fête religieuse, Noëlest un moment très important oùtous les membres de ma famille seretrouvent. J'ai une fille et un fils quisont tous les deux basketteurs pro-

fessionnels, c'est donc très difficile de se réunir et çafait des années que ça dure. C'est donc une périodeidéale pour se ressourcer et réunir toutes les généra-tions. C'est peut-être encore plus important pour dessportifs de haut-niveau. Je ne manque d'ailleurs pas dele rappeler à mes joueuses.

François Dusseau,entraîneur du Reims ChampagneHockeyJe me souviens très bien avoir passéun magnifique Noël il y a 8 ans.C'était en compagnie de ma famille àEuro Disney. Avec ma femme et mesdeux enfants, alors âgés de 7 et 12ans, nous avons profité de la magie de ce parc d'attrac-tion avec comme invité surprise la neige ! C'était unbonheur finalement très simple mais empli d'une atmo-sphère vraiment féérique.

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Bilan des clubs rémois

Paroles de coachesEn sport, la période de Noël estsouvent synonyme de trêveet donc de repos pour des clubs qui,depuis le mois d'août, ont la têtedans le guidon. Et pendant que lesathlètes se ressourcent en familleet rechargent leurs accus,c'est l'occasion pour les entraîneursde faire un premier bilan.Petit tour d'horizon de la situationsportive des clubs rémois évoluantau plus haut niveau.

�Basket Pro B :le CCRB termine en boulet de canonAmbitieux à moyen terme, le ChampagneChâlons Reims Basket, fruit de l'unionentre l'ESPE et le RCB, se contenteraitbien pour sa première année d'existenced'un maintien tranquille. Après 15journées, le club marnais a dépassé sesobjectifs. Il s'est installé dans la premièremoitié du classement - 5ème exa-equoavec neuf victoires et six défaites -grâce à un mois de décembre exemplairemarqué par une série de cinq succèsd'affilée !Nikola Antic : « C'est mieux que ce quej'imaginais en terme de résultat. Jefélicite d'ailleurs les joueurs pour leurinvestissement et leurs qualitéshumaines. Au niveau du jeu, j'estimequ'on possède encore une marge de pro-gression. Si on a terminé l'année enbeauté, rien n'est encore acquis. Nous nesommes pas à l'abri des blessuresou des baisses de forme. Maintenant,après un début de championnat difficile,beaucoup ont douté de cette union.Personnellement, j'ai l'habitude de vivredes départs délicats. Ce qui est impor-tant, c'est que nos bons résultats vontpermettre aux dirigeants de poursuivreleur travail pour faire grandir le club ».Premier match en 2011 : le CCRBrecevra le vendredi 7 janvier, à 20h àReims, la redoutable équipe de Rouen(3ème).

Basket L2 Féminine :le RBF se positionne en outsiderHuitième la saison dernière, après un

départ catastrophique, le Reims BasketFéminin n'a pas hésité cette année à viserun objectif... élevé : une place parmi lesquatre premiers, synonyme de participa-tion au final four. A mi-chemin, le RBFpointe à la 3ème position avec onze vic-toires et quatre défaites.Philippe Sauret : « Je suis satisfait carnous sommes en plein dans l'objectif.Notre début de championnat a étéeuphorique avec huit victoires de suite etsi nous avons perdu quelques matchesensuite, c'était contre les meilleureséquipes du championnat (Roche 2ème,Rennes 10ème, Nice 4ème et Lyon 1er).Mon équipe est jeune et je pense que çafait partie de son apprentissage. A la ren-trée, nous devrions récupérer AstanDabo (blessée depuis son retour desChampionnats du monde) ce qui devraitnous permettre de faire souffler un peunos deux fers de lance que sontFlorianne Herrscher et ZuzanaGudjaraidze qui ont toutes deux beau-coup donné ».Premier match en 2011 : le RBF se

déplacera le samedi 8 janvier sur le par-quet de S.I. Graffenstaden (8ème).

Hockey-sur-Glace D1 :le RCH glisse derrière les favorisÉliminé l'an passé en demi-finale desplay-offs par le futur champion, Caen, leReims Champagne Hockey souhaiterevivre une aussi belle épopée. Aprèsquatre mois de compétition, le RCH esten bonne position : 3ème ex aequo. Si lesdernières défaites face à Neuilly etToulouse ont pu faire craindre le pire, lamagnifique victoire acquise samedidernier sur la glace de Brest est venueregonfler le moral des troupes rémoises.De bon augure pour la suite des hosti-lités.François Dusseau : « Avec 20 points sur 28possibles, l'équipe a réalisé une trèsbonne première partie de saison,meilleure que l'année dernière. Peut-êtreque j'en demande davantage aux joueurs ?Peut-être que nous avons eu plus deréussite, mais nous avons aussi eu une

période de moins bien. Nous avons subitrois défaites d'affilée. Néanmoins, notredernier match victorieux à Brest (6-3) estune grande performance. On terminel'année sur une très bonne note. En plusdes résultats qui sont bons, tous lesautres voyants sont au vert : la patinoireest pleine, nos relations avec la mairie etnos partenaires sont excellentes. Tousces éléments sont très positifs pourl'avenir du club ».Premier match en 2011 : sur sa patinoirede Bocquaine, le RCH défiera Neuilly-sur-Marne (2ème) le samedi 8 janvier à20h.

Water-polo Elite :le RN 89 peut espérer se sauverChampion de N1 l'année dernière, leReims Natation 89 possède cette saisonl'équipe la plus jeune de la division. Pourle promu rémois qui n'a pas enregistré lerenfort de joueur d'envergure, l'objectifest d'abord d'apprendre et de se faireplaisir en compagnie des meilleureséquipes françaises de la discipline.Actuellement 10ème et dernier, le RN 89 atout de même réussi à accrocher Tavernyà son tableau de chasse, ce qui permet auclub de ne pas être décroché dans lacourse au maintien. Réussir cet objectifserait un énorme exploit.Franck Missy : « Notre première partiede saison est positive. Il me semble quel'équipe s'est assez bien adaptée aux exi-gences du très haut niveau. Nous avonsfait de très bon matches et mise à part larencontre face à Montpellier, nousn'avons jamais été ridicules, même con-tre les meilleurs. Nous avons réussi àprendre quatre points ce qui n'était vrai-ment pas évident au départ. Le plus durva être de confirmer. Mais le plus impor-tant, c'est que nous pouvons toujoursespérer nous maintenir ».Premier match en 2011 : le RN 89accueillera, samedi 15 janvier, à 19h àNautilud, le FNC Douai (7ème ex aequoavec le 9ème et avant-dernier Taverny).

Julien Debant

A l'image de Nikola Antic, coach du CCRB, les entraîneurs qui officient sur les bancs rémois peuvent avoirle sourire. Les performances de leur équipe respective sont en effet très prometteuses pour la suite de lasaison.

Football L2 - Stade de Reims - Bilan

Paradoxal système

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Pour son dernier match avant la trêve,le Stade de Reims est allé gagner (2-1)sur le terrain d'Evian-Thonon-Gaillard,le leader de Ligue 2. Vendredi, les Rémoiss'étaient inclinés à Delaune faceà Clermont (3-1), concurrent directpour le maintien. Deux matches en quatrejours qui illustrent le paradoxe stadistedepuis le début de la saison.�Vendredi dernier, les Rouge et Blanc ont quittéla pelouse de Delaune sous la neige et les sifflets,dominés par Clermont, qu'il convenait de battrepour le rattraper au classement. Et quatre joursplus tard, le Stade de Reims se déplaçait àAnnecypour affronter Evian, frais leader de Ligue 2. Onprédisait un voyage compliqué, forcément. LeStade de Reims, jamais vainqueur hors de sesbases, a attendu le dernier match avant la trêve,chez le premier de la classe, pour enfin empochertrois points à l'extérieur. Piqués au vif, sans doute,les Rouge et Blanc ont réagi. Et c'est bien leproblème du groupe stadiste et ça ne date pas decette saison. Souvent, le Stade de Reims réagitd'une semaine à l'autre en fonction du résultat dela semaine précédente. Ça fonctionne en général,parfois ça coince, comme voici deux saisons et çase termine en National.

Toujours dans la zone rouge, jamais lâchéCe cru 2010-2011 a commencé par montrer dujeu et du beau, en allant se qualifier à Troyes aupremier tour de la Coupe de la Ligue. Le Stade

était passé aux tirs au but, mais au niveau ballon,il avait donné la leçon. Un mois plus tard, pour larevanche, le match aller en championnat àDelaune, il s'était passé l'inverse et les Auboisavaient gagné 1-0. Entre ces deux rencontres,trois matches nuls frustrants et une défaite pasméritée au Havre. Au fur et et à mesure que lespoints n'arrivaient pas, les certitudes de jeutombaient les unes après les autres. Comme lasérie de quatre défaites de rang, la première auHavre comprise. Les Stadistes finissaient parexploser à Vannes (4-1) avant de se reprendre etde décrocher enfin un premier succès le 20 sep-tembre à Delaune, face à Nantes (2-1), confirmépar un nul, pas cher payé, (0-0) à Metz. Défaiteensuite à Châteauroux, match nul à la maisoncontre Ajaccio, défaite à Tours, victoire probante

(4-1) devant Grenoble, défaite à Boulogne... Lesmatches se suivaient et se ressemblaient. Encoredes déplacements frustrants et l'énorme pressionde ne pas pouvoir se permettre un faux pas àdomicile. Contre Angers (2-0), Vincent Gragnicrevenait après six mois d'absence à un excellentniveau. Le maillon manquant, c'était lui. Maisnon, le football, c'est un sport collectif. Battusbêtement (3-2) à Dijon, les Rémois replongeaientensuite à Delaune. En Coupe de France, il fallaitles tirs au but pour éliminer la modeste équiped'Avion. Contre Nîmes, en L2, nouveau nul (1-1)avec un match commencé à la mi-temps. Etarrivait l'heure du derby, à Sedan, alors leader,invincible sur son terrain. On prédisait une décu-lottée aux Rouge et Blanc, ils ramenaient un nul(0-0) et auraient mérité mieux. Ça passe enCoupe, à Arras (2-0). Et puis le naufrage contreClermont, et enfin le succès à Annecy, contreEvian.Au classement, les Stadistes évoluent dans lemême paradoxe : dans la zone rouge depuispresque le début de la saison, mais pas décrochés.Après Clermont, on s'inquiète. Après Evian, onredevient optimiste... Et en 2011 ?

Tony Verbicaro

La reprise de l'entraînement est programmée le30 décembre à 9h30, pour préparer un premierrendez-vous alléchant : le Stade de Reims recevraMontpellier (L1) en 32e de finale de la Coupe deFrance, samedi 8 janvier à 15h à Delaune.

Jean-PierreCaillot, présidentdu Stade deReimsJe n’ai pas vrai-ment de trèsgrands souvenirsde Noël, n’étantpas très attaché au côté festif de lapériode. Néanmoins, si je dois ressor-tir un Noël particulier, ce sera sanscontestation l’un des plus récents,personnel et privé. C’était il y a deuxans quand je suis allé avec ma familleen Australie pour découvrir ma petitefille, née deux mois plus tôt aMelbourne.

Yohann Diniz,pensionnairede l'EFSRA,plusieurs foismédaillé sur50km marche

Mon meilleursouvenir de Noël est à venir et ce seracette année, entouré de mon épousede ma petite fille de 9 mois et de monpetit garçon de 4 ans et demi. UnNoël avec la famille réunie, ça vauttoute les médailles d'or du monde !

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�Le bilan à mi-saison vu par Hubert Fournier« On a un problème au niveau comptable et on a manqué de régularité jusqu'à présent.Nous n'avons jamais réussi à enchaîner trois résultats positifs, ce qui nous aurait permis desortir de la zone des relégables. » Le coach rémois insiste sur deux points pour expliquercette situation : « Peut-être que nous n'avons pas été suffisamment exigeants avec les joueursà certains moments. Et puis à l'extérieur et c'est là que notre bilan n'est vraiment pas bon, ona un problème défensif, on n'est pas capable, en général, de défendre collectivement dudébut à la fin du match. Ça nous empêche de réussir à l'extérieur, ce qui nous met une pres-sion terrible à domicile. S'il on avait joué à Delaune plus libéré, on n'aurait sans doute pascraqué ça comme contre Clermont. » Alors que faire à la reprise pour que ça change ?« Nous avons une équipe à réaction et il faut que j'appuie encore plus mon discours là-dessus: ne pas attendre d'être dans une mauvaise situation pour réagir. On a assez bien réussi con-tre les équipes de haut de tableau. Il faut maintenant que toute l'équipe se mobilise pourchaque match, quelque soit l'adversaire. ».

�Les supporters mécontentsMercredi à 17h, une cinquantaine de supporters du Stade de Reims se sont réunis devantl'Hôtel de Ville pour montrer leur mécontentement et réclamer la démission de la directiondu club : « Cela fait sept ans que le club végète, les dirigeants actuels ont fait leur preuve, etil est temps que ça change » était le message.


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Reprise de l'entraînement le 30 décembre.

Une cinquantaine de supporters devant la mairie, malgré la victoire à Evian la veille.

En 2010, vingt-trois entrepreneursont reçu un financement de ReimsInitiative. A quelques jours de Noël,l'association a procédéà une cérémonie officiellede remise des chèques.

�Période de fêtes et météo capricieuseobligent, ils n'étaient qu'une dizained'entrepreneurs, présents mardi à lapépinière d'entreprises de la zoneHenri Farman. Plus solennelle queconcrète, la cérémonie organisée en leurhonneur était consacrée à la remiseofficielle des chèques, octroyés parReims Initiative aux différentsentrepreneurs dont les projets ont étéacceptés.Si l'humeur du soir était à la fête, laréception sanctionnait avant toutl'aboutissement des longs efforts desentrepreneurs, dans leur démarche de

création (ou de reprise) d'entreprise. Desefforts que n'a pas omis de mettre enavant Bernard Perfetti, Président de l'as-sociation Reims Initiative : « noussommes là pour soutenir ceux qui osent,et je crois qu'aujourd'hui, on ne peut queles féliciter ».Avec ses 10 ans d'existence, ReimsInitiative a su développer un solideréseau de professionnels sur lequelelle s'appuie pour porter au mieux lesprojets qu'elle soutient. En 2010,125 entretiens individuels ont été réa-lisés, 54 dossiers ont été examinés par leComité d'Agrément, 44 prêts (de 9 550 €en moyenne) ont été accordés, ce quiéquivaut en d'autres termes à unecréation nette de 78 emplois. Deschiffres qui réjouissent évidemmentBernard Perfetti : « la plupart du temps,le créateur d'entreprise, une fois sonfinancement reçu, ne garde pas trop de

liens avec l'association. Du coup, c'estquelque fois un peu frustrant pournous... ». Dans l'optique de conserver celien tissé dans la phase de création del'entreprise, Reims Initiative a décidé demettre en place une forme de suivi« post-création ». Un adhérent de l'asso-ciation ou l'un de ses partenaires ira vi-siter les entreprises créées ou reprises,quelques mois après l'ouverture. MaisBernard Perfetti souhaite même allerplus loin : « les néo-entrepreneursoublient parfois que nous pouvons lesaider au-delà de la création. On a parexemple pu aider une entrepreneuse quiavait du mal dans sa comptabilité en luienvoyant un comptable certifié de notreréseau. En quelques heures, tout étaitrentré dans l'ordre ».Reims Initiative est donc un réel tremplinpour quiconque veut créer sa boîte surtout le bassin d'emploi de Reims. Et avecdes possibilités de financement comprisentre 3 000 et 23 000 €, il serait fortdommage de passer à côté.

Aymeric Henniaux

�Le CHU signe un« Contrat Performance »

Le CHU (Centre HospitalierUniversitaire) a signé mardi 21décembre un « Contrat Performance» avec l'ANAP (Agence Nationaled'Appui à la Performance) et l'ARS(Agence Régionale de Santé) deChampagne-Ardenne. C'est le 8èmehôpital en France à signer un tel con-trat. Ce « Contrat Performance »définit des pistes de travail concer-nant la qualité des soins et l'effi-cience des moyens, censées êtrecomplémentaires des dispositions duplan de retour à l'équilibre financiermis en oeuvre par le CHU de Reimsdepuis le début de l'année 2009. Lesbons résultats obtenus par le CHUdans ce cadre se sont déjà traduitspar l'attribution d'une aide con-tractuelle de l'État, et lui offrentaujourd'hui la possibilité de s'en-gager dans ce « Contrat Performance». L'objectif principal est maintenantde consolider les restructurationsdéjà engagées par le CHU, de l'ac-compagner dans la définition d'unnouveau projet immobilier et dans laréorganisation de ses plateaux tech-niques. Six pistes d'amélioration ontété ciblées afin de permettre, d'ici2012, d'économiser entre 10 et 12millions d'euros par an.A noter que l'ANAP vient égalementen appui du CHU et de l'ARS pouraider à la structuration de l'offre desoins du CHU de Reims au niveaurégional.

É conomie N°195 du 24 déc. au jeudi 13 janv. 2011

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Bruno Forget, directeur de l’UCIA Châlons-en-ChampagneJe n'ai pas un meilleur souvenir de Noël mais ... Deux ! En effet,cette période correspond à quelques jours près à l'arrivée à qua-tre ans d’écart, de nos enfants que nous sommes allés chercherau bout du monde.Les yeux illuminés devant le sapin, le déballage des premierscadeaux ne sont pas que de vagues souvenirs, mais une réalitébien vivace !

Jean-Yves Heyer, directeur Général Invest in ReimsMon meilleur Noël fut mon premier Noël néerlandais quand,après une ultime visite du groupe Hans Anders le 23 décembre2007, le leader batave dans l’optique, m’annonça, le 24 au soir,que le siège et le site de production et logistique pour le marchéfrançais seraient basés à Reims avec 70 emplois : «Gefeliciteerd, wij hebben de keuze gemaakt ons in Reims tevestigen, Prettige Kerstdagen”. La trêve des confiseurs pouvaitalors réellement démarrer avec de nouvelles saveurs à imaginer comme les flensjesaux biscuits roses.

Emplois - Récompenses - Initiatives

Noël avant l'heure pour les créateurs

Parmi les bénéficiaires, Dominique Leclere s’est distingué pour son entreprise de peinture en bâtiment.

Le CHU de Reims est le 8ème hôpitalen France à signer un « ContratPerformance ».

www.lagrangeauxcouleurs.frOuvert 7j/7 du lundi au vendredi de 13h à 19h le samedi et le dimanche de 10h à 19h.

�� 6 rue de l’église - 51120 Hermonville - 03 51 42 08 20/06 16 67 15 64� ��

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La Grangeaux Couleurs

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www.lagrangeauxcouleurs.fr

MERCREDI 29 DÉCEMBREDÉDICACE : « DAMIEN ROCHA »Il dédicacera « Etre femme et pilote au temps despionniers » (Editions de la maison du boulanger).

De 16h à 18h – Entrée libre – Rens. : 03 26 88 40 30Librairie Guerlin Privat, 70, place d'Erlon

DU MER. 29 DÉCEMBRE AU VEN. 31 DÉCEMBRETHÉÂTRE :« COUSCOUS AUX LARDONS »Un mariage, deux cultures, deux bellesmères... Ce spectacle c'est leur histoire :Rachid aime Marie-Sophie, Marie-Sophieaime Rachid ! La vie à deux c'est déjà com-pliqué mais lorsqu'il s'agit d'un couple mixte çadevient la folie. Une confrontation des culturesabordée sans parti pris cependant pour notreplus grand plaisir : avec dérision. Deux comé-diens débordant d'énergie, gags et quiproquosen avalanche. Bref, de quoi dérider les zygo-matiques.

LeS 29 et 30 décembre à 20h30 et le 31 à 20h et 22hTarifs : 22/26/29€ – Rens. : 03 26 02 21 30

Café-théâtre A l'Affiche, 110, avenue Jean-Jaurès

DU JEU. 30 DÉCEMBRE AU SAM. 1ER JANVIER« LE CIRQUE DE ST-PÉTERSBOURG »Vous pourrez assister à de fabuleux numérosavec les Trapézistes volants, acrobates, cas-cadeurs à motos, éléphants, clowns, magiciens,danseurs et danseuses du ballet national ducirque de Saint Péterbourg et bien d’autres sur-prises vous donnent rendez-vous pour le bon-heur de toute la famille. Vous découvrirezégalement des animaux exotiques avec laprésence d’éléphants, d’otaries et de tigres deSibérie… Avec le cirque Russe, émotion etperformance sont toujours au rendez-vous.Profitez de ce spectacle pour vivre une expéri-ence inoubliable.

Le 30 décembre à 14h30 et 17h30, le 31 à 10h30 et 15h,et le 1er janvier à 16h et 20h30 – Tarifs : 15 à 44€

Chapiteau, parking de l'Hippodrome de Reims

VENDREDI 31 DÉCEMBRECONCERT DU NOUVEL AN :« MUSIQUES À DANSER »Tutus et chaussons peuvent rester au vestiairepour ce formidable cours de danse(s) auquelMarkFoster vous invite ! Sous la baguette du chefd’orchestre, le concert fait défiler les plus bellespartitions écrites pour la danse. De Vienne à NewYork, de Johann Strauss à Léonard Bernstein, levoyage fantastique commence…

A 20h – Tarifs : 10/17/25/32€ – Rens. : 03 26 50 03 92Opéra de Reims, 1, rue de Vesle

MERCREDI 5 JANVIERONE MAN SHOW : « STÉPHANEROUSSEAU »l’humoriste québecois revient en France avecson nouveau spectacle « Les Confessions deRousseau ». Dans un décor de rêve, il nous

plonge dans sa réalité et nous confie certainsdes épisodes les plus émouvants, croustillantset irrésistibles de sa vie.

A 20h30 – Tarif : 39€Le Millesium, Av. du Général Margueritte à Epernay

VENDREDI 7 JANVIERTHÉATRE : « QUI AURA LA FÈVE ? »Pour vous donner un avant-goût de ce qui vousattend en 2011, la Comédie de Reims vousinvite à un événement autour des créations dela rentrée : La Mouette, Les Fidèles, La PlaceRoyale et Un mage en été. Moment gustatif,convivial et artistique avec les équipes desspectacles de la rentrée. Bandes-annonces, sur-prises, galette et cidre… Bref, une soirée pourvous mettre en appétit !

A 19h – Entrée libre mais réservation indispensableau 03 26 48 49 00 ou par mail : [email protected]

La Comédie, 3, chaussée BocquaineVENDREDI 7 ET SAMEDI 8 JANVIERTHÉÂTRE : « JE TE HAIME »De l’amour à la haine et vice versa. C’est l’his-toire d’un gars et une fille ! Ils s’aiment !Jusque là tout va bien ! C’est même classique,pas besoin d’en faire une pièce. Ca se com-plique quand il s’agit de vivre ensemble. Ducoup, tout le monde s’en mêle, famille, amis,psy, chacun y va de son conseil. Le chien n’enpeut plus… Quand le conte de fée vire au filmd’horreur, ça déménage !

A 20h30 – Tarifs : 17/21/24€ – Rens. : 03 26 02 21 30Café-théâtre A l'Affiche, 110, avenue Jean-Jaurès

DU VENDREDI 7 AU DIMANCHE 30 JANVIER« CIRQUE ÉDUCATIF »Cette 30ème édition du cirque éducatif présen-tera un spectacle (11 numéros) pour les petitset les grands mêlant dressage, jonglage,comédie, humour et grande illusion ! A noterque le vendredi 7 janvier, à 18h, la répétitiongénérale de ce spectacle sera ouverte gratuite-ment au public.

Les samedis 8, 15 et 29 janvier à 15h,et les dimanches 16, 23 et 30 janvier à 14h et 16h30

Tarifs : 5/7/10/14€ – Rens. : 03 26 82 45 66Cirque de Reims, 95, boulevard du Général Leclerc

SAMEDI 8 JANVIEROPÉRA : « LA FIANCÉE DE L'OUEST »Une belle histoire d’amour, sur fond dejalousie et de règlements de compte au beaumilieu du Far West, à l’époque de la ruée versl’or. De Puccini. En direct du MetropolitanOpera de New York.A 19h – Tarif : 27€ – Cinéma Gaumont, 72, place d'ErlonLUNDI 10 JANVIER« LE GRAND BALLET DE CUBA »Depuis plus d’un demi-siècle, le Grand ballet deCuba est devenu, sans que personne ne s’en rendecompte, une expression authentique de la culturecubaine. Un spectacle international, plein delumière, de force et de dynamisme, avec toujoursla spontanéité des sentiments, exprimée à traversle mélange latin, le tango, la salsa et pour finir,toute la chaleur cubaine.

A 15h – Tarif : 36€Centre des Congrès, 12, boulevard du Général Leclerc

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www. l h ebdoduvendred i .c o mSortiesJUSQU'AU 31 DÉCEMBRE« DIXPLAY YOUR PICTURE »

Sous forme de balade urbaine, investissant lessucettes du réseau publicitaire Decaux,Dixplay Your Picture présente une dizained’affiches, ayant pour thème le territoire. Avoir dans les rues du centre-ville et notammentle long et autour du boulevard Lundy.

Rens. : www.dixplayourpicture.euou www.nexusgalerie.com

JUSQU'AU 31 DÉCEMBRE« MUSIQUE EN IMAGES »Un itinéraire en trois étapes, allant des clichésd’artistes jamaïcains par Jérémie KrouboDagnini (Laon-Zola), aux “instants volés” lorsdes festivals de jazz rémois par Alain Julien(Croix-Rouge) et en passant par RenaudMonfourny (photographe des Inrocks) tran-scendant les stars internationales du rock (JeanFalala).

Entrée libreMédathèques Croix-Rouge, Laon-Zola et Jean Falala

JUSQU'AU 31 DÉCEMBRE« LE TRAMWAY DE REIMS :DE CÉRÈS À DIEU-LUMIÈRE »Toute l’histoire du premier tramway de Reims,de 1880 à 1939, en 20 panneaux présentant à lafois des documents (administratifs, plans,cartes postales) issus du fonds des Ponts etchaussées desArchives départementales, et destextes de Pierre-Dominique Toupance, pro-fesseur agrégé d'histoire et ancien responsabledu service éducatif du centre de Reims.

Le lundi de 14h à 19h, du mar. au sam. de 10h à 19hEntrée libre - Rens. : 03 26 83 56 10

Maison du Département, 18, rue Carnot

JUSQU'AU 1ER JANVIER 2011« CHRISTOPHE DUGIED »Photographies de Christophe Dugied.

Du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19hRose et son roman, 76-78, rue Chanzy

JUSQU'AU 2 JANVIER 2011« SWING PROJECT 1 »L'artiste allemandeAnna Blessmann et le design-

er anglais Peter Saville livrent leurs observationssur la société actuelle et leur vision de la culturevisuelle d'aujourd'hui.

Tous les jours de 14h à 18h sauf le lundiEntrée libre - Rens. : 03 26 05 78 32et www.frac-champagneardenne.org

FRAC Champagne-Ardenne, 1, place Museux

JUSQU'AU 4 JANVIER 2011« AQUARELLES »Par l’association Pinceaux Passions.

Du lundi au samedi - Entrée libreA l’Eclat de verre, 31, rue du commerce à Cormontreuil

JUSQU'AU 15 JANVIER 2011« CALLIGRAPHIES »Ghani Alani est l’un des plus grands calligraphescontemporains. Il a été couronné en 2010 par leprix Unesco-Sharjah pour la culture arabe.

Entrée libre - Bibliothèque Carnégie

JUSQU'AU 16 JANVIER 2011« NOËL IMPÉRIAL »Noël aux couleurs de la cour des Tsars de Russie.

Du mar. au dim. de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30Entrée payante - Rens. : 03 26 47 81 79

Palais du Tau

JUSQU'AU 31 MARS 2011« EXPÉRIENCE POMMERY 8 :NOS MEILLEURS SOUVENIRS »

Une trentaine d'oeuvres marquantes exposéesces vingt dernières années lors du Printemps deseptembre à Toulouse.

Tous les jours de 10h à 18h – Tarifs : 12/17€ -Réservation conseillée : 03 26 61 62 56

Domaine Pommery, 5, place du Gén. Gouraud

E x p o sAg e n d a

Vendredi 24 décembreReims – Village de Noël

10h-19h – Place d’Erlon, place du Forum, rueBuirette et rue de l’Etape

Châlons-en-Ch. – Village de Noël12h-19h – Rue de l’hôtel de ville, place Foch, rued’Orfeuil, rue de la Marne et rue des Lombards

Dimanche 9 janvier 2011Reims – Place aux livres

Libraires et bouquinistes livrent leurs trésors.9h-17h – Place du Forum

Chiner



Ricardo Salvador, auteur rémoisquinquagénaire, vient de publiersont premier roman, gentimentappelé « Les gens sont méchants ».Pendant douze jours, on suit le par-cours d'Hippolyte, un veuf enpuissance qui veut se débarrasserde sa femme aussi discrètementque possible.Au début, tout va bien mais il netarde pas à se rendre compteque le plus méchant, n'est pasforcément celui auquel on pense...Eh oui, les gens sont parfois trèsméchants !�Détenteur d'unDEUGde sciences physiqueset employé chez France Télécom, rien neprédestinait Ricardo Salvador à la littérature. Il

n'avait jamais écrit que pour lui-même et c'estpourtant un livre à son nomqu'il tient fièremententre les mains. « C'est une amie qui m'a forcéà sauter le pas. » Suite à ces conseils et aprèsun premier essai qui ne sera pas publié, il vadécider de reprendre sérieusement son activitélittéraire en se forçant à écrire régulièrement.Et ses efforts ne seront pas vains puisque deuxromans vont voir le jour grâce à une petitemai-son d'édition parisienne, Kyklos, qui lui donnesa chance en le publiant. C'est la consécrationpour ce Sparnacien d'origine qui se dit, avecironie, réfugié politique. La première chosequ'on se demande alors tient en une phrase :pourquoi un roman policier ? À cette question,l'auteur répond : « L'intrigue policière n'estqu'un prétexte car je n'ai pas vraiment la fibredu polar. » Un prétexte donc pour dire ce qu'onveut, sans jamais être sérieux et sans vouloirdépeindre la société. « On peut tout faire avecun polar, y mettre toutes les choses qu'on veut.Ce n'est pas l'intrigue policière qui m'intéresse,

c'est de décrire les personnages, les scènes... »En effet, il n'a pas le souci de retranscrire laréalité et ça a plutôt l'air de bien marcher au vudes retours dont il a eu vent : son roman se littrès bien, tellement bien qu'on a du mal à lelâcher et en plus de ça, il est drôle ! Mais c'esttrès modestement que le romancier fait part detout cela. « Je ne suis pas en train de me van-ter, je dis seulement ce que j'ai entendu. Disonsque j'essaye d'être drôle, de faire rire quelqu'und'autre que moi. C'était un peu un défi que jem'étais lancé. » On peut déjà dire quec'est réussi et que son roman fera un parfaitcadeau de fin d'année, caustique à souhaitet original.

Disponible à la FNAC ou à La belle image,rue Chanzy au prix de 19€.À paraître en mars 2011, “ La zygène de lafilipendule”

A l'initiative de l'ARFo (Associationde Résidences Foyers), l'ouvrage« Reims en mémoires » restitued'une façon originale une part dessouvenirs rémois à ses légataires,à la manière d'un ancien journalretrouvé au hasard.�« Peut-on vivre sans mémoire et donc sanspassé ? » s'interroge Didier Martz, philosophe,dans la préface. A l'évidence, le projet, mis enplace depuis mars 2008, tient à prouver que non :« Dans sept résidences de Reims et de Tinqueux,des équipes d'une dizaine de personnes âgéeslivrent depuis cette date leurs souvenirs, leurshistoires, parfois même leurs secrets à Gersendede Villeneuve » expliquent les directeurs de l'as-sociation. Accompagné d'une mise en page

colorée, de chansons, de documents ou de pho-tographies anciennes, le livret « Reims enmémoires » offre une véritable échappée dans lepassé. Cousu de petites chroniques centrées surun thème particulier, les résidents livrent sur leséléments d'un quotidien qui les a marqués,comme les leçons de morale, les corvées, lamaraude ou bien l'amour.Gersende deVilleneuve, écrivain biographe, a étéle passeur de ces souvenirs, et sous sa plume ontpu renaître leurs trésors, une « étonnanterichesse » qui, selon elle, ne doit jamais êtreoubliée. «Nous ne sommes pas allés à la rencon-tre de personnes célèbres mais de héros du quo-tidien, inconnus et merveilleux » explique-t-elle.En effet, « Reims en mémoires » est non seule-ment la rencontre de ces héros, du cadet, Gilbert(61 ans) à la doyenne, Suzanne (100 ans), maisaussi celle des héritiers de leur histoire. Le but

était également, dans la deuxième partie de l'ou-vrage, de « créer une dynamique intergénéra-tionnelle » : les résidents ont rencontré les enfantsd'écoles primaires rémoises. Leur fraîcheur, laspontanéité de leurs questions, mais également lebonheur des plus anciens à y répondre con-tribuent à la part de tendresse qui émane de l'ou-vrage. « Le projet Reims en mémoire offre unespace d'écoute pour se raconter, se souvenir,faire revivre d'anciennes photographies, laissersurgir des émotions ... » conclut l'écrivain. Unouvrage touchant mais également instructif, àdécouvrir en famille.

Reims en mémoires, une photographiede la société du siècle dernier,aux éditions Buissonnières, 12 €.http://reims.en-memoires.fr/Histoires, souvenirs, anecdotes, photos

anciennes jalonnent l'ouvrage.

Jean-David Morvan, scénariste de bande dessinéeOn associe Noël à la neige mais depuisquelques jours, on associe la neige à :"je suis coincé sur l'autoroute". Et çam'est arrivé il y a presque 15 ans. Mesgrands parents habitaient à Versailleset j'avais décidé avec ma compagne del'époque d'aller passer le réveillonavec eux. J'ai donc quitté Reims vers

18 h, au moment où la neige commençait à tomber. Aupremier péage, à 18h25, on commençait à voir qu'elleallait tenir. Et au deuxième, à 20h, on n'avançait quasiplus. Avant d'être complètement bloqué sur la route, j'aidécidé de m'arrêter à une station, en attendant de voir. Onn’était pas les seuls à avoir eu cette idée ! Autour desmachines à café, il y avait beaucoup de gens, et la con-vivialité était de mise. C'était une ambiance un peuirréelle, où tout le monde échangeait. Une sorte de réveil-lon improvisé, un peu avant l'heure. Nous avons rencon-tré des gens qui étaient en véritable panne de voiture, etavons sympathisé. Quand les engins de déneigement sont

arrivés, tout le monde a repris sa voiture pour les suivre. J'ai proposé aux naufragés de la route de les déposer dans Paris, ce qu'ils ont accepté. Moi, de toutefaçon, je pensais que je n'arriverai pas à Versailles avant5h du matin. Je n'étais plus pressé, alors autant rendreservice. Mais la magie de Noël a opéré ou alors ce fut mabonne action qui fit que la situation s'arrangea. Et malgré le détour parisien, nous sommes arrivés chez mesgrands-parents juste avant minuit. Deux Noël en un, enquelque sorte...

Ludovic Lagarde, directeur de la Comédie de ReimsConcernant Noël, je n’ai pas de sou-venir particulier. En revanche, en1993, nous avons joué au mois dedécembre, « Soeurs & Frères », la pre-mière pièce de théâtre d'OlivierCadiot, dans une salle de spectacleaménagée dans un ancien lavoir duXII eme arrondissement de Paris. Ladernière représentation eut lieu le 31 décembre. Et ce soir

là, spectateurs et artistes réunis dans ce théâtre de for-tune, nous avons passé le plus beau des réveillons de laSaint Sylvestre.

Joël Simon, Association Nova Villa et papa du festivalMéli’môme

Le souvenir de Noël avec mes deuxenfants alors petits sont des momentsmagiques, intimes... Noël pour moi, ce sont aussi sept Noëlau Foyer des Jeunes Travailleuses« Le Renouveau » alors situé au 85,rue du Barbâtre, voici 30 ans, avec lesrésidentes présentes. Sans

famille, là où la solitude pèse plus qu'un autre jour, nousétions deux professionnels de service, la maison se transformait en un "grand" restaurant , les jeunes femmesétant nos invitées. Le plaisir de cuisiner, le partage dans la dégustation des mets, la présence, nous vivionsun moment privilégié , riche d'humanité... un très grandsouvenir !

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Livre

Un livre drôlement méchant !

Ricardo Salvador, auteur rémois quinquagé-naire, vient de publier sont premier roman, gen-timent appelé « Les gens sont méchants ».

Livre

La valse à trois temps des souvenirs rémois

N°195 du 24 déc. au 13 janv. 2010


Jusqu'au 12 mars, la bibliothèqueGeorges Pompidou accueille une expositiond'Elisabeth Baillié, artiste peintre-enlumineur.Univers féériques et médiévaux, l'expositionmontre des trésors contemporains mis en valeurpar l'enluminure.

�L'enluminure vient du latin « illuminare », mettre en lumière.Et l'art d'enluminer, c'est justement d'orner, d'illustrer ou dedécorer un manuscrit, un livre par des images ou des lettrines decouleurs vives ou encore des miniatures, du latin « miniare » (àl'origine dessiner à l'aide du minium, un oxyde de plomborange), ces petites scènes peintes en encadrés qui agrémententles manuscrits.C'est en découvrant des livres anciens enluminés qu'ElisabethBaillié s'est passionnée pour cet art. Elle en a appris les bases àl'Ecole d'enluminure d'Angers puis s'est perfectionnée, seule,dans l'expression de cet art médiéval. Depuis 2002, elle réalisedes créations pour le compte de particuliers, heureux possesseursde beaux livres, et collabore avec des éditeurs spécialisés. Et enparallèle, elle expose ses oeuvres, principalement en régionparisienne, et, donc, cet hiver, à Châlons-en-Champagne. Sondésir est de montrer que son art séculaire continue d'évoluer aufil du temps et elle mêle l'esprit médiéval originel à l'époquecontemporaine.Côté matériaux, Elisabeth Baillié perpétue la tradition de l'utili-sation du parchemin, des pigments naturels et de la feuille d'or.Elle s'essaie également sur papier et son expression artistique sediversifie aussi vers l'aquarelle, le lavis et l'acrylique. Depuispeu, elle s'essaie également à l'art de l'icône.Les secrets du scriptorium, le nom de l'exposition, ce sont lessecrets de son atelier. Le scriptorium était l'atelier dans lequel lesmoines copistes réalisaient des copies manuscrites des livresavant l'invention de l'imprimerie.

www.elisabeth-baillie.com

Depuis le 9 décembre etjusqu'au 15 janvier, lamédiathèque centre-villed'Épernay propose une exposi-tion de peintures d'AlexandreTrauner, en phase avec lethème d'Habits de Lumière2010, le cinéma.�De son nom hongrois Trauner Sandor,Alexandre Trauner, né en 1906 à Budapest,mort à Omonville-la-Petite en 1993, a tra-vaillé comme décorateur de cinéma avecles plus grands réalisateurs : René Clair (Ànous la Liberté), Marcel Carné (LesEnfants du Paradis, Le Quai des Brumes,L'Hôtel du Nord...), Orson Welles(Othello), Billy Wilder (Témoin à charge,La Garçonnière, film pour lequel Traunerobtint l'oscar du meilleur décor, La Vieprivée de Sherlock Holmes), AnatoleLitvak (La Nuit des Généraux), PhilippeDe Broca (Les Mariés de l'An II), John

Huston (L'homme qui voulut être roi) etplus récemment Bertrand Tavernier (Coupde Torchon), Claude Berri (Tchao Pantin)

ou Luc Besson (Subway)...Une quarantaine de ses peintures, qui ontservi à la réalisation des décors, sont

exposés à Épernay : aquarelle, plume,huile, acrylique, gouache, tous les possi-bles sont utilisés. Une dizaine de photos detournage côtoient les toiles.Alexandre Trauner a d'abord étudié lesbeaux arts à Budapest, avant d'émigrerpour Paris en 1929, où il devient l'assistantdu décorateur Lazare Meerson. Devenuchef décorateur à son tour en 1937,Trauner s'impose comme « le magicien dela perspective, le prodigieux créateur dedécors »* En travaillant sur les films deRené Clair, il rencontre Jacques Prévert.Les deux hommes deviennent amis.Trauner travaille sur de nombreux filmsdont les scenarii sont signés Prévert. Ilssont enterrés l'un à côté de l'autre dans lepetit cimetière d'Omonville-la-Petite, dansla Manche.

* Dans « Prévert, Portrait d'une Vie », deCarole Aurouet. Ramsay, 2007.

La Chambre Rose, dans Coup de Torchon, de Bertrand Tavernier

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Gérald Chabaud, directeur de laCartonnerie de Reims Je devais avoir 9ou 10 ans.J’habitais unegrande maison –en fait un anciencouvent – dans lecentre villed’Angers. Le style de bâtisse impression-nant quand on est enfant. Les escalierscraquaient, quatre étages de recoins par-fois très sombres. Le sapin était installédans l’ancien cabinet de consultation demon grand père, kinésithérapeute, au pre-mier étage. Le matin de Noël, je rentredans la pièce, je vois le sapin et me pré-cipite au pied, où tous les cadeaux étaientdisposés. Je déchire les papiers cadeaux,ouvre les boîtes et commence à m’a-muser avec les jouets. Jusqu’au momentoù ma mère visiblement un peu fâchéeme demande s’il n’y a rien d’autrecomme cadeau. Je la regarde étonné…avant de m’apercevoir qu’une table deping-pong trônait dans la pièce. Je ne l’avaismême pas vue !Sinon, mon meilleur souvenir, c’estchaque année avec mes enfants.

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�100% féminin!Thaz est Châlonnaise et comédienne. Elle seproduira avec son spectacle "Thaz 100%féminin", one woman show à Bazancourt le 8janvier prochain à 20h30 à la salle MichelPrévoteau, après avoir joué sur Paris auTrévise, Point virgule, le Bout et aussi enprovince à Sarry, à Recy, à Sermaize-les-bains et Vadenay. Réservations au 03-26-91-18-83 (sauf lemercredi). http://thaz.e-monsite.com/

Exposition

Les secrets du Scriptorium d'Elisabeth Baillié

Elfe à l'érable rouge, d'Elisabeth Baillié

Expo Alexandre Trauner

« Oui, je me souviens, c'est là où le héros... »

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�Bélier du 21.03 au 20.04Avant la fin de l’année 2010 mettez vos affairesen ordre. Ne laissez pas la rêverie et ledoute être le moteur de votre volonté. Alors,faites preuve de sagesse et concentrez-vousentièrement sur vos projets.

�Taureau du 21.04 au 20.05Vous aspirez à vivre une belle histoire d'amour.Alors, laissez-vous porter par les évènements àvenir. La jalousie n'a pas sa raison d'être, inutilede vous torturer l'esprit. Tout au contraire,profitez pleinement du moment présent.

�Gémeaux du 21.05 au 21.06C’est le moment d'assumer pleinement vos res-ponsabilités et de redéfinir vos priorités, surtoutdans le cadre de vos activités. Aussi, vous n'avezaucun besoin d'intermédiaire pour prendre lesbonnes décisions.

�Cancer du 22.06 au 22.07En cette fin d’année, ne restez pas dans votrecoin. Sortez, voyez du monde, cela vouspermettra de mieux vous épanouir et de prendredes initiatives fructueuses. Cultivez l’optimisme.

�Lion du 23.07 au 22.08Des sentiments vous en avez, mais il vous est dif-ficile de les exprimer. Cependant, vous arrivezà un tournant de votre vie. Alors, si vous nevoulez pas perdre l’être aimé, vous devriez vousmontrer plus loquace.

�Vierge du 23.08 au 22.09Vous avez le cœur sur la main, et cela vous amè-nera ce que vous désirez. D'ailleurs, la sensationque vous pourriez avoir plus si vous vous en don-niez les moyen, vous poussera à aller de l'avant.

�Balance du 23.09 au 22.10ll fut un temps où votre refuge fut le silence.Dorénavant, vous savez que votre essorpersonnel passe par la communication. Il vousfaudra trouver les mots qui rassurent.

�Scorpion du 23.10 au 22.11Sur le plan professionnel, gare aux décisionshâtives. De grâce, réfléchissez à deux foisavant de renoncer à un travail bien rémunérépour finalement courir une chimère.

�Sagittaire du 23.11 au 22.12Rassurez-vous, on vous aime ! Même si on nevous le prouve pas tous les jours. Alors, gardezvotre bonne humeur et ayez un esprit trèsouvert.

�Capricorne du 23.12 au 20.01Vous finirez 2010 en beauté. Le projetsur lequel vous travaillez verra une évolutiontrès positive. Des personnes influentes voussolliciteront. Continuez, d'autant plus que vousavez la baraka.

�Verseau du 21.01 au 19.02Vous avez l'impression de porter de lourderesponsabilités. Il serait peut-être temps depenser à déléguer certaines taches. Tout lemonde se fera un plaisir de vous assister, alorsallégez-vous.

�Poissons du 20.02 au 20.03La tentation est grande de tout remettre aulendemain. Même si vous êtes sur les rotules,vous irez à l'épuisement. Pensez à vousménager.

Benoit MELVHILLE

Qualité de l’air Vendredi 24 décembre Samedi 25 décembre Dimanche 26 décembre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’airà 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions RCS 492 420 930 ReimsJournal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13 E-mail : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet [email protected]

Rédacteur en chef : Olivier Michaux Journalistes : Julien Debant, Tony Verbicaro.

[email protected]

Responsable commercial : Philippe Dudel [email protected] Commerciale : Claudie Faye

Responsable diffusion : Yoann Ruin [email protected]

Administration : Martine Bizzarri Infographiste : Anne Rogé Apprentis : Justine Maillard

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

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Solution du n° 194

Sudokue vin de l'Hebdo�Champagne Fleury - Cuvée Robert Fleury 2000Installés à Courteron depuis 1895, les générations Fleury sesuccèdent et perpétuent la tradition champenoise dans le plusgrand respect de l'environnement. Le vignoble de 25 ha, certi-fié Ecocert, Demeter et Biodynvin, est conduit en biodynamiedepuis 1989.

Vue : Jaune pâle avec des reflets verts. Bulles fines et abon-dantes. Cordon fin et persistant. Limpide et brillante.Nez : Chaleureux et épanoui, il procure des sensations envoû-tantes, interprétation de la constitution atypique de cette cuvée :1/3 de Pinot Noir, 1/3 de Chardonnay et 1/3 de Pinot Blanc.Les arômes de café torréfié, de miel, de caramel et de vien-noiserie traduisent la grande maturité de ce Champagne, résul-tat d'un long vieillissement sur lattes, avec un bouchon de liègemaintenu par la traditionnelle agrafe métallique, permettantune oxydation ménagée. Délicates notes de fleurs blanches, depêches et de poires confites, de noix et de noisettes, d'épices,soutenues par des nuances subtilement mentholées.

Bouche : Attaque franche, minérale et racée, expression de l'enracinement profond des piedsde vigne dans un sol vivant, constitué d'argiles calcaires. La bouche déroule ensuite une ron-deur ample, caressante, presque crémeuse, obtenue grâce aux vieilles vignes (30 ans) et auxfaibles rendements du vignoble (11 000 kg de raisin/ha). Délicates saveurs d'agrumes (pam-plemousse, citron vert, ...) et d'épices. Finale acidulée, soutenue par une délicieuse amer-tume. Longueur en bouche exceptionnelle.Cette Cuvée Robert Fleury 2000 révèle toute la personnalité du vignoble de la Côte des Bar,et illustre le talent de son élaborateur Jean-Pierre Fleury. Elle donne une belle image de laviticulture biodynamique en Champagne.A déguster à l'apéritif, mais également au cours du repas, avec des fruits de mer, oupourquoi pas, pour accompagner une volaille en sauce.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Avec la collaboration des étudiants en BTS au Lycée Viticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » du Guide Véron des vins, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

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Cuvée Robert Fleury 2000 :Présentation élégante dansun flacon original.

e livre de l'Hebdo�La voleuse de livres - Markus Zusak« Lorsque la mort vous raconte une his-toire, vous avez tout intérêt à l'écouter... » En effet, la narratrice étrange et omni-sciente de ce conte n'est autre que laMort elle-même, qui dévoile les dessousde son immense travail lors de la deux-ième guerre mondiale. Nous sommes àMunich, dans un quartier pauvre où ilveut mieux être affilié au parti nazi pourêtre sûr de survivre, et surtout, où ladernière chose à faire est de cacher unJuif dans sa cave. Lasse de tant de tra-vail, la mort s'attache à raconter, parbribes, entre anticipation et souvenirsd'un ciel rouge sang, l'histoire hors ducommun de Liesel Meminger chez sesparents adoptifs, dévorée par une pas-sion de lire qui parvient à la maintenirhors des réalités de l'époque : la faim, levol, les défilés des jeunesses hitlériennes,la cruauté des hommes. Du Manuel dufossoyeur au propre livre qu'elle rédige àl'encre de sa mémoire, les six centspages de l'ouvrage passent dans unsouffle. Toujours captivant et jamais si-nistre, la Mort parvient à nous attacherau destin de la petite Liesel, entrecynisme de son immortalité et fatalité dela condition humaine. Markus Zusakparvient à recréer avec brio l'atmosphèreet l'univers de la rue Himmel, ses futil-ités, ses amitiés, ses amours défuntes. Une fable d'un monde en guerre mêlé à celuid'une enfance paradoxalement heureuse, pleine d'émotion, à dévorer sans attendrepour la fin de l'année.

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La voleuse de livres ou quand la mort raconte unehistoire, vous avez tout intérêt à l'écouter.

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Les horaires �du 22 au 29 décembre 2010

Les émotifs anonymes Tous les jours:11:00,14:00, 15:50, 17:40,19:35, 21:30Mon beau-père et nous Tous les jours:10:45,13:35, 15:50, 18:05,20:20, 22:35Libre échange Tous les jours:11:05,14:15, 16:10, 18:05, 20:00,21:55Burlesque Tous les jours:11:00,13:35, 15:50, 18:05, 20:20, 22:30Megamind 3D Tous les jours:11:00,13:50, 16:00, 18:10, 20:20,22:30Un balcon sur la mer Tous les jours:11:00, 13:35, 15:50, 18:05,20:20, 22:35The Tourist Tous les jours: 20:15, 22:30Skyline tous les jours:11:00, 14:00, 16:05, 18:10, 20:15, 22:20Le monde de Narnia : L’Odyssée du passeur d’aurore Tous lesjours:11:05,14:00, 16:30, 19:30, 22:00Raiponce 3DTous les jours:11:05,14:00, 16:10, 18:15, 20:25, 22:302D 10:45, 13:45, 15:55, 18:05A bout portant tous les jours:17:55, 20:10, 22:25Harry Potter et les reliques de la mort - partie1 Tous lesjours:10:45,14:15, 17:20, 20:30L’apprenti Père Noël tous les jours:11:00, 14:05, 16:00

Gaumont Place d’Erlon

Gaumont Parc Millésime

Que justice soit faite tous les jours:17:50, 20:00, 22:10Mon beau-père et nous Dim:11:00, tous les jours: 13:45, 16:00,18:05, 20:10, 22:15Les yeux de Julia tous les jours:19:30, 21:50De vrais mensonges tous les jours:19:25, 21:45Les chimpanzés de l’espace 2 (3D) Dim:11:00, tous lesjours:13:40, 15:20, 17:00Megamind 3D dimanche : 11:00, tosu les jours: 13:40, 15:45The Tourist dimanche : 11:00, tous les jours: 13:40, 15:45, 17:50,20:00, 22:10Le monde de Narnia : L’Odyssée du passeur d’auroreDim:11:00, tous les jours:14:00, 16:30Raiponce 3DDim:11:00,tous les jours:13:40, 15:45, 17:50, 20:00,22:10Harry Potter et les reliques de la mort - partie 1 Dim:10:45,tous les jours: 14:00, 17:05, 20:15

CINÉMA OPÉRALes émotifs anonymes Mer, Dim: 14:15, 15:55, 17:35, 19:15 -Jeu : 16:45, 18:40, 20:20 - Ven: 13:45, 18:10 - Sam: 21:45 - Lun :14:15, 15:55, 17:35, 22:00 - Mar : 14:15, 15:55, 20:20, 22:00Mer:14:10 - Jeu:16:00 - Ven:18:20 - Sam:19:15 - Dim:15:55 -Lun:13:55 - Mar:16:00Home for Christmas Mer : 21:50 - Jeu : 20:25 - Ven : 17:55 -Sam : 20:50 - Dim : 13:55 - Lun : 15:50 - Mar : 17:50Another Year VO Mer : 14 : 00, 16 : 30, 21 : 10 - Jeu : 14:00,16:30, 21:10 - ven : 14:30,17:00 - Sam : 18:45,21:15 - Dim :14H00,18H40,21H10 - Lun : 14:00,16:30,21:00 - Mar :14:00,16:30,19:00Le voyage du directeur des ressources humaines VO Mer:17:45- Jeu:20:20 - Ven:14:15 - Sam:20:45 - Dim:21:25 - Lun:19:30 -Mar:13:55Un balcon sur la mer mer: 13:50, 15:50, 17:50, 19:50 - Jeu:14:00, 16:00, 18:25 - Ven:14:00, 15:55 - Sam:18:50 - Dim: 15:35,17:35, 19:35, 21:35 - Lun:13:50,17:30,19:30,21:30 -Mar:13:50,15:50,19:30, 21:30Le président Mer:19:30 - Jeu:18:20 - Ven:15:50 - Sam:21:10- Dim:22:00 - Lun:18:15 - Mar:21:30Armadillo VO mer:21:50 - jeu:14:00 - Ven:16:20 - Dim:19:25 -Lun:21:35 - Mar:17:30Fin de concession Mer:21:30 - Dim:19:30 - Lun:13:45Nowhere BoyVO Jeu:16:30 - Lun:19:00Raiponce 3D Mer:15:45 - Jeu:14:00 - Ven:13:50 - Dim:13:45 -Lun:16:15 - Mar:13:45,17:45les rêves dansants vo Mer,Dim:17:45 - Jeu:16:00 - Lun:22:15 -Mar:19:45Pieds nus sur les limaces Mer:19:00 - Dim:16:30 - Mar:21:30Harry Potter et les reliques de la mort - partie1 VO mer,Dim:20:55 - Jeu:14:00 - Ven:15:25 - Sam:19:00 - Lun:19:15 -Mar:17:35Le nom des gens Mer:15:40 - Jeu:18:15 - Dim:13:50 - Lun:17:25- Mar:19:30No et moi Mer:19:50 - Dim:17:25 - Lun:15:25 - Mar:21:35Potiche Mer:13:45 - Jeu:20:20 - Ven:17:50 - Sam:19:10 -Dim:15:45 - Lun:20:15 - Mar:15:45

UNIS POUR GAGNER=

L’équipe du

Champagne Châlons Reims Basket

vous souhaite une bonne année

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LES CHIMPANZÉS DE L’ESPACE 2

(USA 1h15 Animation 3D)John H. Williams, avec les voix de Zack Shada,Tom Kinney, Patrick WarburtonHam, Luna et Titan sont de retour ! Après un entraî-nement sans faille, ils sont prêts au départ. La fuséepart sans eux, avec un jeune novice, Comet qui setrouve donc désemparé. Nos héros arriveront- ils àle sauver de la catastrophe ? Un film pour les plusjeunes en 3D, singeant le premier.

ANOTHER YEAR(Angleterre 2h09 Drame)De Mike Leigh, avec Jim Broadbent, LesleyManville, Ruth Sheen,Nous suivons le quotidien d'une famille issue de lamiddle class bourgeoise et de leurs proches pen-dant une année complète. Ainsi, autour de ce cou-ple heureux, au fil des saisons, défilent naissance,décès, nouvel amour, peine de cœur, une année deplus. Entre improvisation et une mise en scène trèsaboutie, Mike Leigh nous livre un de ses plusbeaux films, simple et profond comme le cinémad’Ozu.

LES ÉMOTIFS ANONYMES(France1h20 Comédie)De Jean-Pierre Améris, avec Isabelle Carré,Benoît Poelvoorde, Lorella Cravotta,Jean-René, patron d’une chocolaterie en faillite,rencontre Angélique, une talentueuse chocolatière.Le coup de foudre passe immédiatement. Cesdeux-là sont faits pour s’entendre. Il existe justeun petit problème. Ils sont hyper timides. Entrehumour et poésie, Jean-Pierre Améris nous livreun tendre et joli film.

LIBRE ÉCHANGE(France1h20 Comédie dramatique)De Serge Gisquière, avec Carole Bouquet, JulieDepardieu, Serge Gisquière,Un soir de pluie, Jocelyne, femme au foyer, etMarthe, Escort girl, se rencontrent. L’une en amarre de vendre ses charmes et rêve de jouer lesménagères attentionnées. L’autre rêve de trouverenfin l’amour. Elles ignorent que leurs souhaitspourraient bientôt se réaliser. Un sujet sympa malexploité, dommage, l’idée était bonne.

QUE JUSTICE SOIT FAITE(USA1h48 Thriller)De F. Gary Gray, avec Gerard Butler, Jamie Foxx,Leslie BibbUn pauvre type assiste au meurtre de sa famille.Dix ans plus tard, les criminels, le système judi-ciaire, les procureurs, le maire, les flics, les juges,recevront la note ! Il vise tous ceux mêlés de prèsou de loin au meurtre de sa famille. Sur un scéna-rio simple, c’est une série B efficace dans la lignéede Saw et du Justicier de minuit.

Les sorties �

LES YEUX DE JULIA (Espagnol 1h20 Thriller)

De Guillem Morales, avec Belén Rueda, Lluis Homar, Julia Gutiérrez Caba,Julia apprend la mort soudaine de sa sœur Sara, elle se serait suicidée.Julia n’accepte pas cette version des faits. Elle découvre des pistes déconcertantes, des petites fracturesdans la vie de sa sœur, déroutantes, en désaccord avec la personnalité de Sara.Tout ceci nourrit ses soupçons quant aux circonstances réelles du décès. Plus elle avance dans son enquêteet plus elle devient l’objet d’une singulière menace. Une présence rôde autour d’elle, personne ne la voit.Est-elle victime d’hallucinations ? Pendant ce temps, la maladie dégénérative dont elle souffre prend le des-sus, la plongeant petit à petit dans l’obscurité.Une série d’incidents inquiétants l’enferme inexorablement dans un monde de ténèbres, à la merci de laprésence terrifiante.Valeur sûre du cinéma de genre européen avec la Grande-Bretagne, l'Espagne n'a eu de cesse de s'érigertelle, avec talent, depuis quelques années. Une fois de plus, un jeune réalisateur nous prouve que les évi-dences s’avèrent trompeuses. La première partie joue des codes du cinéma fantastique dans la lignée desplus grands, Argento, Carpenter et bien d’autres. Dans sa seconde partie, loin des films sur le même sujetOuvre les yeux, The Eye, Les Yeux de Laura Mars, il quitte le fantastique pour les voies du thriller.Forcément, certains spectateurs crieront au scandale, mais l’intérêt du film demeure bien ce basculement.Il ne se contente pas de surfer sur la vague du succès ou de recycler des images conventionnelles. Il se meten danger et nous offre une nouvelle voie, rapprochant l’univers de l’inconscient imaginaire de Julia à laréalité. Nous soulignerons le fait que, tant qu’elle voit, elle rôde dans un univers fantastique. En perdant lavue, elle bascule dans la réalité, et nous voilà perdus.

gros plan �

Patrick Vanlanghenhoven

Vous souhaite une excellente année

de Foires et deSalons en Champagne

Bruno Forget

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www.foiredechalons.com

Documents

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION MARNAISE N°195 ...static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/lhebdoduvendredi_reims_195.pdfde la TNT et du câble réunies, à savoir, je vous le donne