La Rotonde - Édition du 18 novembre 2013

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  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 18 novembre 2013

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    dition du lundi 18 novembre 2013 | VOLUME LXXXII NO 10

    - L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

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    Conflit autour du SnatLU DO refuse de nommer les reprsentants de la FUO et de la GSAD au comit dappel

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    18 novembre 2013

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    TABLE DES MATIR

    ActualitsLU dO et lindustrie minire Congrs de la FC Entrevue avec Allan Rock CA de la FUO Confrence des sciences sociales Une relche diffrente Le cout de la justice Chronique Revue de presse

    Arts et culture

    Soires insolites Spectacle de Kl Pelgag Entrevue avec Groenland Campagne Donner au suivant Chronique Critiques doeuvres artistiques

    Sports

    Hockey fminin Sport et bien-tre Tirs de barrage avec Irene Patrinos Chronique

    toiles de la semaine Classements

    Labyrinthes

    25 sous

    Opinions

    Les FTX de Troubles

    Ghassen Athmni

    Rdacteu r en chef

    La majorit de nos lecteurs,

    des tudiants, et plus grande

    chelle la majorit des citoyens,

    ignorent limminence du con-

    grs annuel de la Fdration ca-

    nadienne des tudiantes et tudi-

    ants, et ce, malgr le fait que cette

    organisation constitue le syndicat

    tudiant le plus important au

    pays. Une partie de la respon-

    sabilit est imputer une ten-

    dance gnrale, celle de labsence

    des institutions de socit civilesur la scne politique. Toutefois,

    certains gards, une autre par-

    tie en incombe aux instructions

    elles-mmes, et sur ce point, la

    FC ne semble pas droger

    la rgle. Le regroupement de

    plus de quatre-vingts associations

    tudiantes reprsentant des uni-

    versits et des collges de toutes

    les provinces aura lieu pendant la

    deuxime moiti de la semaine,

    de lautre ct de la rivire dans

    une indiffrence mdiatique et ci-

    toyenne quasi-totale.

    Un hermtisme injus-tif

    Une simple visite du site in-

    ternet de la Fdration permet de

    se rendre compte dun disfonc-

    tionnement au niveau de la com-

    munication. Le congrs annuel

    nest mentionn nulle part et la

    dernire publication, date du 21

    octobre, traite de laugmentation

    de la dette tudiante. Au-del de

    lvnement de la semaine pro-

    chaine, on se dit quand mme

    quil y a eu un certain nombre de

    choses qui se sont passes depuiset que les communicateurs de

    lorganisme denvergure fdrale

    ne se sont aucunement employs

    diffuser. quelques jours de cette

    rencontre annuelle, aucun mdia,

    hormis la Presse universitaire ca-

    nadienne, na abord le sujet. Il est

    donc agrant quil existe au mieux

    des lacunes srieuses ce niveau,

    voire au pire, une volont de

    sauto-ostraciser pour une raison

    ou une autre. Cet ostracisme se

    vrie dans le fait quune majorit

    des tudiants ne connaissent pas la

    FC, et quun plus grand nom-

    bre ne savent rien de pertinent

    son propos. Cest quand mme un

    comble que ceux que la FC est

    cense dfendre naient aucune in-

    formation son sujet, sa politique

    est, ce niveau, contradictoire

    avec son mandat. En ce sens, nous

    croyons quil lui est ncessaire dechanger radicalement de stratgie

    ce niveau. Pour jouer son rle,

    il est primordial pour tout organ-

    isme de socit civile de rejoindre

    un maximum de ceux quil sert.

    La Rotonde, seul journal tu-

    diant francophone ofciant dans

    un campus dont les associations

    tudiantes constituent des sec-

    tions de la Fdration, et tant

    gographiquement trs proche de

    lendroit o le regroupement aura

    lieu, na reu aucune communica-

    tion lavertissant de limminence

    du congrs. Nous avons tent de

    solliciter lorganisme par cour-

    riel et en lappelant au tlphone

    et nous navons eu, au moment

    de mettre sous presse, aucune

    rponse de la part des dirigeants

    du syndicat tudiant.

    Rien de bien palpable

    Il en dcoule donc systma-

    tiquement que les stratgies de la

    FC ne sont en rien tangibles

    au public, ni mme nous, les

    mdias. En sarrtant sur les mo-

    tions qui seront prsentes lors

    des quatre jours du congrs par

    diffrentes sections, nous rel-

    evons bien entendu une dimen-

    sion progressiste et des intrts

    qui sont en phase avec ce quon

    attendrait dune telle institution.

    Ceci dit, dans ces mmes mo-

    tions nous constatons la redon-

    dance de sujets dactualit sur

    le plan de la politique fdrale,

    de mme que la rcurrence de la

    suggestion dadresser des lettres

    aux instances gouvernementales

    alors que nul nignore ce genre

    dinitiatives de peut constituer

    un facteur de changement. Dans

    les faits, ce qui caractrise la liste

    des motions, cest labsence dun

    appel planifier des actions con-

    crtes grande chelle, les sec-tions semblent se cantonner

    ce quon attend delles et ne pas

    proposer de rupture.

    Une tendance gnrale

    La situation de la FC est

    symptomatique des difficults

    que connaissent la socit civile

    en gnral et les syndicats en

    particulier. Face au monopole

    exerc sur la scne mdiatique

    par les partis politiques et par

    les diffrents agents des em-

    pires financiers et industriels,

    ils ne semblent pas opposer de

    rsistance notoire, au contraire,

    ils ne font que se recroquevil-

    ler sur eux-mmes, et dser-

    tent un terrain quil est indis-

    pensable de conqurir, celui de

    linformation. En adoptant un

    tel comportement, ils se cou-

    pent de ceux qui ils apparti-

    ennent, les citoyens, et perdent

    ds lors toute pertinence, voire

    toute lgitimit dans certains

    cas. En agissant ainsi, ils laissent

    le champ libre la dsinforma-

    tion et lhgmonie culturelle

    de ceux qui dirigent, ce qui ex-plique le gouffre qui existe en-

    tre les aspirations du commun

    des tudiants et les idaux de

    leur syndicat. Lhistoire regorge

    dexemples dinstitutions ser-

    vant init ialement des caus es n o-

    bles mais qui face lanimosit

    du pouvoir, ont dvi cause de

    lautarcie dans laquelle ils ont

    choisi de se renfermer.

    Les contradictions syndicales

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    18 novembre

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    Marc-Andr BonneauAdjoint actualits

    Le Comit excutif du Snatde lUniversit dOttawa a proc-d la nomination des candidatsqui sigeront au Comit dappel.La Fdration tudiante delUniversit dOttawa (FUO) etlAssociation des tudiants dipl-ms (GSAD) ont critiqu, dansune lettre mise le 12 novembre,le processus de nomination.

    Compos de six enseignants, dun tudiant aupremier cycle et dun tudiant gradu, ce Comitforme la dernire instance dcisionnelle concernantles rglements dadmissions et les sanctions disci-plinaires. Les membres qui y sigent sont lus par leComit excutif du Snat pour une dure de trois ans.

    Aucune consultation de la FUO

    Chris Hynes, vice-prsident aux affaires uni-versitaires la FUO, explique que tout a com-menc au mois de septembre, lorsquon sest renducompte que la personne qui sigeait au Comitpour le premier cycle sen allait. On a demand ladministration quel est le processus par lequel on

    peut soumettre une nomination. Ces derniers ontrpondu que le Comit excutif du Snat avait djchoisi quelquun . Le vice-prsident de la FUOa expliqu que Mme Davidson, vice-rectrice auxtudes, lui a mentionn que la personne qui sigeaitau Comit dappel dans le pass avait des qualitsque le Comit voulait revoir, ce qui a motiv le Co-mit excutif faire son propre choix. Toutefois, cecandidat avait t originalement choisi par la FUO.

    Bien que chaque individu qui sige au Comitse doit dtre impartial dans ses dcisions, M. Hynesa soulev que la ralit est que chaque personnesur le Comit a un corps de rfrence. [] Cestimportant quil y ait quelquun au Comit qui peutcomprendre la ralit tudiante . La FUO dfendquelle devrait tre implique dans le processus pourque les candidats retent la ralit des tudiants.Les tudiants qui sigent au Comit dappel du Snatont t slectionns, selon la FUO, par quelquesmembres de la Facult de droit, malgr le fait que

    cette position peut tre occupe par un tudiant denimporte quelle facult.

    Un processus qui se fait huis clos

    La GSAD a aussi slectionn un candidat,qui a t considr dans le processus de nomina-tion, contrairement la FUO. Caroline Milliard,gestionnaire des relations avec les mdias, a soulignque le Comit excutif a choisi les deux tudiantsquil jugeait les meilleurs pour siger au Comitdappel du Snat .

    En termes de reprsentation, Mme Milliard asoutenu quun tudiant sige au Comit qui slec-tionne les candidats pour le Comit dappel. Cette

    dernire a soulign que les membres de lexcutif regardent les candidatures qui ont t faites et cesont eux qui choisissent , en prcisant que cest unprocessus qui se fait huis clos . La gestionnaire aexpliqu que la candidature suggre par la Fdra-tion tudiante na malheureusement pas t consi-dre, mais le Snat sest engag, par crit, consi-drer les candidatures [de la FUO] dans le futur.

    Discutant de limportance de la reprsentationde la population tudiante, Mme Milliard a voququ il y a deux tudiants par Facult [] qui sigentautour de la table du Snat. Si les tudiants qui sontmembres du Snat souhaitent changer les rgles duComit dappel, ils pourront faire et dbattre uneproposition. Il y a une bonne reprsentation tudi-ante autour de la table du Snat.

    Un changement dans les pratiques

    Le v.-p. aux affaires universitaires explique que

    dans le pass, la FUO tait implique dans le pro-cessus de slection. Toutefois, les rgles du Snatdonnent le droit au Comit excutif de faire sonchoix sans consulter les syndicats tudiants. SelonM. Hynes, bien que cette dcision soit en rgle, cenest pas la dcision juste .

    Mme Davidson a accord une garantie crite la FUO, indiquant quelle sera consulte lors dela prochaine nomination dun candidat au Comitdappel du Snat, qui devrait avoir lieu dans trois ans.

    Aprs que la Fdration tudiante eut appris quuncandidat avait t slectionn sans quelle soit con-sulte, une rvision de la candidature a t deman-de, ce qui a t fait. Toutefois, le candidat choixde la FUO na pas t slectionn. La Fdration

    tudiante a entam le processus de slectiofaire cette recommandation. Nous avonsentrevues avec quelques tudiants qui avlintrt , a expliqu le vice-prsident de la F

    Aucun bris des rglements

    Mme Milliard a rappel qu aucune rglenfreinte. Les membres du Comit dappel dsont nomms par le Comit excutif du Sn

    Toute modication ces rglements doit pale Snat [puisque] cest au Snat dcider, snon, il y a des changements apporter .

    Marie-Pier Dupont est ltudiante au cycle qui a t nomme pour siger au dappel du Snat. La reprsentante de la a tenu souligner que lassociation tudisoppose pas la nomination de cette camais plutt au processus de nomination.

    Pour sa part, M. Hynes a prci

    ltudiant [choisi par la FUO] qui sigeaitmit ntait pas toujours en accord avec leants. Ce nest pas une question davoir quela table qui va toujours dire oui aux tudiaimporte les circonstances. On veut avoir ququi va faire un bon jugement sur les cas qui stable, qui peut comprendre la ralit tudiandifcults auxquelles les tudiants font face jour .

    La FUO demande un processus juscrit dans les rglements scolaires [ traverles associations tudiantes choisissent leupres reprsentants . Le vice-prsident a cosoutenant quil est ncessaire de changer lepour avoir un processus de nomination plus

    NOMINATIONS AU COMIT DAPPEL DU SNAT

    Ce nest pas une dcision juste

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    18 novembre 2013 [email protected] ACTUALI

    Marc-Andr BonneauAdjoint actualits

    Une discussion portant surlInitiative Devonshire, qui apour but de favoriser le dvel-oppement de communauts linternationale touches par lesactivits dindustries minires ca-nadiennes, a eu lieu le lundi 11novembre dernier ldice Des-marais de lUniversit dOttawa(U dO). Une salle comble a suivile colloque avec attention.

    LInitiative Devonshire a pour objectif de crerun partenariat entre des organismes non gouver-nementaux (ONG) et des acteurs de lindustrieminire, dans le but damliorer le dveloppement

    des communauts touches par lextraction de mi-nraux. Le forum public a runi quatre confren-ciers qui ont discut des implications du dveloppe-ment de ces communauts. Le partenariat avec lUdO, selon le site de lInitiative, permet lU dOet lInitiative Devonshire de trouver des faons detravailler en collaboration en fonction des opportu-nits . Le forum de lundi a entre autres servi, selon

    Allan Rock, recteur de lU dO, examiner les ac-tivits de Devonshire . LU dO hberge lInitiativedepuis 2010. De plus, la possibilit que des tudi-

    ants et des enseignants sengagent dans le cadre destages ou des recherches a t prsente comme unlment justiant la prsence dun partenariat aveclindustrie minire et lUniversit. Notons que surles treize ateliers qua mens lInitiative dans les troisdernires annes, sept ont eu lieu Toronto, alorsque lemplacement des autres activits na pas tspci.

    Une plateforme de discussions

    LInitiative Devonshire a t prsente par M.Rock non pas comme une organisation ou uneONG, mais un endroit o diffrents points de

    vue peuvent se rencontrer pour discuter des en-

    jeux . Ted Thomas, directeur gnral de lInitiativeDevonshire, Ben Chalmers, reprsentant delAssociation minire du Canada, Stephen Brown,enseignant lcole dtudes politiques, ainsi quIan

    Thompson, coordinateur pour Kairos Canada, ontprsent diffrentes implications de ce partenariatentre lindustrie minire et les ONG. Le besoin detransparence et la prsence de conits dintrts sontles thmes qui sont le plus ressortis des discussions.

    Industrie minire et

    libert denseignementUne brulante priode de questions a prcd le

    forum. Le sujet de la libert denseignement a faitsurface aprs lintervention de Rachel Thibeault,enseignante lU dO, qui sest montre indignepar les difcults de publier sans censure certainesrecherches qui portent sur les consquences delindustrie minire. Mme Thibeault a expliqu queles individus dans sa situation font face la pos-sibilit dtre la cible de poursuites-billon venantde lindustrie. Ceci pourrait tre le cas si une com-pagnie minire juge diffamatoire les publications delenseignant(e). Ces poursuites sont habituellementutilises pour limiter les possibles contestations.

    Le rle de lU dO

    M. Rock a indiqu que les organisationsant linitiative, telles que Save the Childrenet lUNICEF, ont favoris la prsence dpartenariat sur le campus puisquelles oncoup dexprience relative aux droits hdans les pays en voie de dveloppement. Ilment rappel que lassociation entre les inminires, les ONG et lUniversit a pourtrouver des solutions. Cest, selon le

    une chose dans laquelle une universit sengager . Commentant les problmes aua fait face Mme Thibeault, ce dernier lui amand de sadresser lInitiative Devonshsassocier dautres acadmiques pour metaux abus qui sont faits dans le systme judi leur exploitation de leur dominance con, rajoutant que ces recherches sont cruciala prsence dun dbat public. Aucune cotion publique na pris place avant la signalaccord entre plusieurs compagnies minlU dO, qui travaillent maintenant en comComme M. Rock la prcis, seule une dis la table avec certains doyens a eu lieu signature du partenariat.

    INITIATIVE DEVONSHIRE

    Un partenariat entrelindustrie minire et les ONG

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    18 novembre ACTUALITES [email protected]

    David Beaudin HyppiaChef de pupitre

    Du 21 au 24 fvrierprochain aura lieu lecongrs annuel de laFdration canadiennedes tudiantes et tudi-ants (FC), ici mme Ottawa-Gatineau. 83associations tudiantes,universitaires et coll-giales, enverront leurs

    reprsentants et dlgus cette convention panca-nadienne.

    Diverses motions y seront prsen-tes et discutes. Or, cela ne se feracertainement pas sans mention dumouvement de dsafliation que 16associations tudiantes avaient initi audbut du mois de septembre 2013.

    Motions et discussions

    Les diffrentes associations dis-cuteront de plusieurs sujets formulssous forme de motion, dont plus dunecinquantaine seront prsentes au con-grs. Les motions sont prsentes parune section dans le but damender,modier ou encore clarier les posi-tions de la FC. Par exemple, la mo-tion n4 qui, mise par le Nova ScotiaCollege of Art and Design suite la

    vido controverse dans laquelle desreprsentants tudiants de lUniversitSainte-Marie de Halifax chantent unhymne au message ambigu sur le viol,

    veut que ces derniers rafrment leurengagement pour la campagne Noncest Non (campagne de sensibilisationcontre le viol). Les motions peuventtoucher autant la politique tudianteque nationale, comme la motion n6,

    qui veut que la rforme du Snat soitsoutenue par la Fdration. La motionn12, quant elle, veut que la Chartredes valeurs qubcoises soit condamnepar la FC. La motion n22, visant di-rectement la FC, sera prsente parlUniversit Laurentienne, celle-ci vou-lant que la FC donne deux semainesdavis avant de faire campagne sur lescampus universitaires lors dun vote laconcernant. Dautres motions serontsoumises en vue dadresser divers mes-sages la scne politique canadienne.Lassociation tudiante du CollgeCamosun (Colombie-Britannique) estdavis quil faut que la FC soutiennepubliquement la nation Elsipogtog, etce, aprs les chauffoures avec la GRCqui ont eu lieu le mois dernier au Nou-

    veau-Brunswick. La York Fdration ofStudentssouhaite quant elle que le syn-dicat tudiant canadien appelle au boy-cott des Jeux olympiques dhiver qui sedbutent en fvrier Sotchi, en Russie.La raison invoque est la politique deltat russe en ce qui concerne les droitsde la communaut LGBT.

    Le droulementdu congrs

    Le congrs, qui prendra place auHoliday Inn Hull, procdera parassembles plnires. Dabord, ona notre plnire douverture. cemoment-l, on adopte les motions etcest partir de l que les dbats com-mencent. Il va y avoir des ateliers surles enjeux courants postsecondairessur une perspective nationale, mais il

    va aussi y avoir des dbats en groupesmodulaires. , explique Anne-MarieRoy, prsidente de la Fdration tudi-ante de lUniversit dOttawa (FUO).Elle, Dave Eaton (vp nances), Ni-cole Desnoyers (vp aux affaires delquit), Chris Hynes (vp aux affairesuniversitaires), Ikram Hamoud (vp auxservices de communications), CodyDuek et Ahmed Hussein de la FUOseront prsents au congrs. partirde ces dbats, il y a des modicationsqui sont apportes aux motions. Soitles motions ne sont tout simplementpas adoptes, soit elles sont modies.

    La FUO ne prsentera cependantaucune motion cette anne. Il est aussiimportant de noter que chaque tu-diant temps plein paye 4,26 $ pourla FC nationale et 3,55 $ pour laFC ontarienne par semestre. Lestudiants temps partiel payent un peumoins, soit 2,13 $ pour la FC natio-nale et 1,78 $ pour la FC ontariennepar semestre.

    Opinions mitiges

    Nicholas Di Penna, vice-prsidentaux affaires externes du Collge Daw-son, afrmait en entrevue La Rotonde(dition du 16 septembre 2013) que leur dmocratie [celle de la FC]semble atteinte dun cancer nommcapital social. [] Le favoritisme au seinde la FC, la question des employspermanents qui peuvent passer desmotions et qui peuvent tre impliqusdans la dmocratie tudiante, cest trsmalsain. [] La FC nest pas uneentit dmocratique. La prsidente dela FUO nest cependant pas daccordavec ces propos, tout comme MelissaPalermo, prsidente de lassociationtudiant de lUniversit Ryerson, quiafrme que lassociation des tudiantsde lUniversit Ryerson na pas exprimson intrt envers la dsafliation. Il yavait des rumeurs qui circulaient cepropos en septembre, mais rien ne sestconcrtis. Nous sommes satisfaits denotre afliation la FC.

    Une prsence francophonelimite

    Les dbats se font majoritaire-ment en anglais, mais il y a un accs des traducteurs simultans. La FCest cependant ofciellement bilingue. Je compte bien appliquer mon droitde mexprimer en franais , afrme

    Anne-Marie Roy. Il faut noter que laFC ne compte aucune universitunilingue francophone en son sein. LeCollge Dawson et lUniversit Con-cordia sont les derniers tablissementspostsecondaires qubcois dont les as-sociations tudiantes font encore partiede la FC.

    Le congrs de la FCarrive grands pas

    Sinda GarzizAdjointe actualits

    Une quipe de recherche in-terdisciplinaire a dcouvert queles observations servant de base

    aux relevs climatologiques neportent en ralit que sur 84 %de la surface de la plante et necouvrent pas les rgions polaireset certaines parties de lAfrique.Le spcialiste des mthodes com-putationnelles lUniversit de

    Yor k, Kev in Cow tan , et le doc -torant lUniversit dOttawa,Robert Way, ont reconstitu lestempratures manquantes encombinant des observations par

    satellites avec des donnes prnant de stations mtorologiet de navires situs la prrie des rgions non couveLeurs rsultats montrent lArctique se rchauffe env

    huit fois plus vite que le de la plante. Les tudes pdentes, menes par les sermtorologiques britanniet couvrant seulement cinqimes du globe montrent qrchauffement climatique a bcoup ralenti depuis 1997. cette nouvelle tude a dmoque le rchauffement climaest deux fois et demie plus radepuis 1997.

    DCOUVERTE DELA CHALEUR MANQUANTE

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    18 novembre 2013 [email protected] ACTUALI

    Ghassen AthmniRdacteur en chef

    Dans ldition du 11novembre, La Rotondeavait publi la majeurepartie de lentretienavec le recteur delUniversit dOttawa.

    Ce premier chapitre avaittrait de questions relatives auxfrais de scolarit et du Bureaudes gouverneurs. Cette semaine,nous vous offrons la dernirepartie de lentretien qui porte enparticulier sur les projets dcolede gouvernement et de cam-

    pus dans le Sud-Ontarien. Si cesdeux chantiers, qui pourraient ap-porter des changements majeurs lUniversit, sont toujours aurang dventualits, ils nen sontpas moins sujets tude et con-sultation.

    La Rotond e : O en sont lesconsultations concernant leschool of government?

    Allan Rock : Le vice-rec teur auxtudes, Christian Detellier, copr-side avec Ruby Heap de notresecteur de recherche, un groupede travail pour examiner la di-mension acadmique du schoolof government comme propos.Ce groupe se compose de profes-seurs provenant de plusieurs fac-ults : sciences, droit, sciences so-cialeset ils vont examiner lorsdes prochaines semaines quelsprogrammes et quels diplmesnous allons offrir. Nous sommesaussi en train dexaminer ce quia trait aux nances pour savoir sicela va tre rentable. Quand cetravail sera termin, nous le pro-poserons au Snat. Il faut aussitrouver une formule en fran-ais pour school of government.

    Nous pensons que le terme colenest pas le terme adquat, il y aune nuance entre cole et institut,nous allons voir ce qui se fait ceniveau en France. Nous pensonspar exemple utiliser hautestudes .

    LR : Quen est-il de lidedavoir un campus franco-

    phone dans le sud de lOntar io?AR : Nous prvoyons une

    norme croissance des franco-phones dans cette rgion. Noussommes heureux du fait que legouvernement de lOntario aitannonc, la semaine dernire, quedes fonds allaient tre consacrsau dveloppement du postsec-ondaire francophone dans cettergion, tout en mentionnant ex-plicitement lUniversit dOttawaet en encourageant les partenari-ats. Nous avons dj exprim nos partenaires potentiels,lUniversit Laurentienne, le Col-lge Glendon et les collges (LaCit collgiale et le Collge Bor-al) notre intrt et notre volontde participer cet effort. Quece soit en sant, en technologieou en gestion, qui sont les troisthmes identis comme priori-

    taires par le gouvernement, nousesprons contribuer avec notreprogrammation.

    LR: Le Regroupement tudiantfranco-ontarien, soutenu parlAssemble de la francophoniede lOntario, organise en cemoment des tats gnraux dela francophonie en vue davoirune universit unilingue fran-cophone en Ontario. Comment

    verriez-vous lavnementtelle universit?

    AR : On verra . Nous continuer offrir une tion bilingue. Je sais que cmembres de la communaufreraient avoir une untotalement francophoneet par les francophonquestion qui se pose cece quavec une telle apon peut avoir une univerniveau actuel de lUndOttawa, est-ce quon vles arguments ncessaireattirer des professeurs avexpertise comparable centres, pour crer une cmdecine, ou de droit, core un niveau de la recque peuvent se permett

    prsentement, nos profeJe nen suis pas certa in. tout de mme quon discula communaut actuellemnous aurons le 30 novemtats gnraux Ottawaintressant, mais lU dOcontinuerons de faire le que nous faisons en cment et offrir des progrdexcellente qualit en franen anglais.

    ENTREVUE AVEC ALLAN ROCK

    Lcole de gouvernance et le campus satellittoujours dactualit

    David Beaudin HyppiaAdjoint actualits

    La runion men-suelle du Conseildadministration (CA)de la Fdration tu-diante de lUniversitdOttawa (FUO) a eulieu dimanche derni-er au pavillon FSS eta t marque par la

    prsentation du bud-get 2013-2014.

    Les membres de lexcutif de laFUO ont dbut avec une mise jourdes vnements universitaires. La pr-sidente Anne-Marie Roy, entre autres,a mentionn que le nouveau bureaude la FUO allait ouvrir ses portes ex-clusivement le 5 dcembre, louvertureofcielle tant seulement prvue enjanvier. La v.-p. sociale Nicole Desnoy-

    ers a soulign la russite de la semaine Jaime a consensuellement , de mmeque celle du Gala de la Francophonie.Elle a aussi annonc la venue de la se-maine de sensibilisation pour tudiantshandicaps. Ikram Hamoud, nouvelle

    v.-p. aux services et communications,a annonc quelle allait amliorer le siteinternet de la FUO. Chris Hynes, v.-p. aux affaires tudiantes, a dit que laFdration tudiante nallait pas lcherprise dans laffaire controverse du S-nat universitaire.

    Par la suite, quelques questions surles participations partisanes aux vne-ments sportifs des GeeGees ont tposes. Chris Hynes expliquait que Car-

    leton, compare lUniversit dOttawa,enregistrait une afuence moyennesuprieure de 2000 personnes. Anne-Marie Roy prvoit renforcer la fer-

    veur sportive pour lvnement Capi-tal Hoops, qui aura lieu le 23 janvier2014. Des questions sont cependantrestes sans rponses, entre autres surla prsentation des Jeux olympiques deSotchi sur le campus par la FUO etsur le budget allou aux futurs rfren-dums et assembles gnrales.

    Cette rencontre a cependant t

    marque par la prsentation du budgetpar le v.-p. aux nances, Dave Eaton.Le budget total de la FUO atteint17 millions de dollars pour lanne2013-2014. M. Eaton a prsent lesmontants qui taient allous aux diversorganismes aflis la FUO. Ainsi,entre autres, le bilinguisme obtient 91335 $ pour lanne 2014, les clubs 147580 $, ladministration de la FUO 1752 556 $, le service de marketing 276

    798 $, le service des lections 94 500 $,les services de vie tudiante 115 000 $,les services de campagnes 115 000 $ etla semaine 101 185 000 $.

    Plusieurs motions y ont t prsen-tes, dont celle de Katya Moussatova,qui veut que tout membre de lexcutifne puisse en aucun cas ouvertementdclarer son soutien quelconque can-didat dune lection de la FUO, ouorganiser ou participer la campagne

    de dudit candidat, moins quesa propre campagne. Une aution qui a t adopte veut qumembres de lexcutif devront une mise jour la secrtaire ouvrable avant la rencontre du dadministration an de sassuresoit incluse dans les procs-vercette mme rencontre.

    La prochaine rencontre aura lieu le dimanche 1er dcem

    CA DE LA FUO

    Un budget de 17 millions

    Allan Rock - Photo Jrme Simon

    PhotoYulia Mikhailovna

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 18 novembre 2013

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    SCIENCES SOCIALES ET SANT

    Limportant apport des sciences socialesau secteur de la sant

    www.larotonde.ca

    18 novembre ACTUALITES [email protected]

    Sinda GarzizAdjointe actualits

    La Facult des sciences so-ciales (FSS) de lUniversitdOttawa (U dO) en collabo-ration avec Relations avec lesanciens (Alumni relations) etle bureau de la doyenne de laFacult des sciences socialesont organis mercredi dernierune confrence portant sur lessciences sociales et la sant.

    Quatre professeurs et chercheurs appartenant quatre domaines diffrents ont essay de mettreen relief linuence que pourraient avoir certainessciences sociales sur la sant et limportance de lesprendre en considration pour crer de nouvellesperspectives.

    Rosa Dublin, doyenne de la FSS de lUniversitdOttawa, a ouvert la confrence par une prsen-tation des confrenciers et des quatre volets surlesquels ont port leurs interventions, soit : la poli-tique publique, la criminologie, lconomie et la psy-chologie.

    La premire intervention de Patrick Fafard,politologue, sest intresse la faon dont les sci-ences politiques et plus concrtement les institu-tions politiques jouent un rle important dans ledomaine de la sant. Il a expliqu cette inuenceen prenant tout dabord lexemple des maladiesinfectieuses qui, gnralement considres commeanodines, savrent parfois dangereuses et peuventprendre une dimension globale et internationale,telles que la grippe aviaire. ce moment, le gou-

    vernement a des responsabilits et intervient enassurant la prsence de traitements (la vaccination,par exemple). Il intervient aussi dans la logistiquedu processus de la vaccination en sensibilisant lesgens et en les amenant se faire vacciner. De ce fait,la vaccination est une question trs politise. Puis,M. Fafard a prsent un autre exemple qui peut ap-puyer ce rle, lindustrie pharmaceutique. Ltat seproccupe de la disponibilit des mdicaments et deleur accessibilit, et a, sur lchelle nationale commeinternationale. Quest-ce qui fait quau Canada les

    prix des mdicaments changent dune province une autre? Cest un domaine dexpertise des polito-logues dans le sens o cest le gouvernement fdralqui sassure avec ces variations que les mdicamentsrestent toujours abordables. Enn, le gouvernementpeut intervenir aussi un niveau international pourassurer laccs des pays en voie de dveloppementaux mdicaments lorsquil y a une incapacit pources pays de remplir leurs obligations. Pour con-clure son intervention, le professeur Fafard montre quau Canada, les soins sont perus comme tantla responsabilit de ltat et on sattend ce que le

    gouvernement prenne en charge ce secteur, le sys-tme de sant est alors une question politique parexcellence.

    La deuxime intervention a port sur un autrevolet, celui de la criminologie. La question princi-pale laquelle Jennifer Kilty, professeure agrge auDpartement de criminologie, a essay dapporterquelques rponses est celle qui cherche compren-dre comment la criminologie peut contribuer lacomprhension de la sant. tant intresse parles milieux carcraux, elle a commenc par citerquelques exemples o il y a intersection du domainede la sant et celui des lois, notamment avec les ad-dictions et les effets psychologiques des incarcra-tions. Cette intersection se traduit par ltablissementdinstitutions similaires, mettant laccent sur le con-trle social : lhpital et la prison. Puis, elle a illustrcette convergence dans les discours utiliss, notam-ment le discours de mdicalisation pour expliquer lescomportements criminels et dviants qui comprendune criminalisation des mdicaments. Quand vous

    vous faites incarcrer, votre sant ne relve plus dela responsabilit du ministre de la sant mais delinstitution carcrale. Linstitution qui reprsentela sanction et la punition sera en charge de votresant , explique Mme Kilty.

    Pour sa part, Vicky Barham, directrice duDpartement de science conomique de lU dO, sestattarde sur la faon dont la gestion conomique dusecteur de la sant peut linuencer. Elle a soulignlimportance de tenir compte des diffrents incitantsqui existent dans le secteur priv et tatique, et com-ment ils peuvent changer la qualit du service prsent

    aux patients. La seule diffrence entre les trades deux secteurs est la paye quils reoivent, dnant ainsi la qualit du service. Nanmoins, letatique de la sant reste assez efcace, car il toute personne davoir accs aux soins mPour nir son intervention, Mme Barham a mn que le fait davoir accs linformation inde trs prs lconomie du systme de la saexemple, la publication des statistiques compsur la mortalit dans les hpitaux peut jouermajeur en faveur des hpitaux privs, et danceci peut tre dramatique car la conance avetients se brisera.

    La dernire intervention de la confrencde la dimension psychologique. John Hunsfesseur titulaire lcole de psychologie de a dmontr la contribution de la psychologune meilleure qualit de vie. Face limportnombre de personnes qui souffrent de dmentaux, un Canadien sur dix a au moins, udurant sa vie, t affect par un trouble ment

    est tous touchs directement ou gntiquemles problmes mentaux , afrme-t-il. La protique souleve ici est lignorance de leffet de mdicaments psychiatriques et de lexistlalternative du traitement psychologique. plusieurs techniques thrapeutiques dvelopessentiellement la thrapie cognitive-compotale, les thrapies psychologiques peuvenaujourdhui la plupart des dsordres psychol Ce nest pas dans loptique de la concurrenla psychiatrie, mais il est important que les gesent choisir leur traitement , conclut-il.

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  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 18 novembre 2013

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    18 novembre 2013 [email protected] ACTUALI

    Samuel LafontaineAdjoint actualits

    Les tudiants qui souhaitent vivreleur semaine de relche diffrem-ment peuvent se rendre au Centredengagement mondial et communau-taire, situ au pavillon Tabaret, pice303. En effet, le Centre dengagementmondial et communautaire de lU dOoffre deux projets de voyage dentraide ltranger et trois projets dentraideauprs des groupes communautairesde la rgion dOttawa. La date limitepour sinscrire aux voyages ltrangerest le 22 novembre.

    Afli au Bureau international, leCentre, qui existe depuis deux ans etdemi, vise engager les tudiants et leur faire dcouvrir une ralit diffr-ente de la leur. Au travers du projet

    Pour une relche diffrente , le Cen-tre offre la possibilit daller soit auCosta Rica, soit au Guatemala, pen-

    dant deux semaines au dbut du moisde mai.

    Responsable du Centre, MmeNadia Faucher a dclar que si lestudiants font un voyage rcratif,ils nauront pas la chance dentrer encontact avec les populations localeset cest ce que nous essayons de faireavec nos projets. Nous voulons mettreen contact nos participants avec lesgens l-bas an quils puissent faireune diffrence .

    Cependant, cela ne va pas sanscot. Pour y participer, les tudiantsdoivent dbourser environ 2000 $.De plus, pour se permettre une telleactivit, une campagne de nance-ment et des demandes de boursessont recommandes. Le Service delaide nancire et des bourses of-fre dailleurs trois diffrentes bourses

    pour participer de tels projets. Labourse dengagement mondial et com-munautaire est la plus recommande

    dans cette situation , selon Mme Fau-cher. Les tudiants dsirant faire une

    demande de bourse doivent sinscrireau voyage de leur choix avant le 22 no-vembre puis faire une demande daidenancire en ligne sur Infoweb avantle 28 fvrier.

    Il est galement possible de parti-ciper lun des trois projets locaux. LeCentre dengagement communautaireoffre la possibilit de simpliquer au-prs des nouveaux arrivants, des jeunesen difcult ou encore de faire de lasensibilisation au recyclage dans la villedOttawa. Ces projets auront lieu entrele 17 et le 21 fvrier 2013. Il faut sy in-scrire avant le mois de janvier. Aucunsfrais ne sont exigs lexception desfrais pour les repas et le transport.

    Pour davantage dinformations,vous pouvez visiter le site internet

    du Centre en allant au www.auservice-dumonde.uottawa.caou contacter [email protected]

    PROJET POUR UNE RELCHE DIFFRENTE

    Les inscriptions seterminent bientt

    Samuel LafontaineAdjoint actualits

    Devant une soixantaine depersonnes venues assister unforum public portant sur laccsau systme de justice canadien etsur ses cots, lancien directeurparlementaire du budget etaujourdhui titulaire de la chairede recherche Jean-Luc Ppin,Kevin Page, y est all de plusieurscritiques acerbes contre le gou-vernement conservateur de Ste-phen Harper.

    M. Page a notamment prot de la vingtaine deminutes qui lui tait attribue, lors du forum publicorganis par le Rseau pour une justice claire auCanada, pour dclarer : [Jai t] surpris de voir lepeu de travail fait par le gouvernement fdral pourvaluer les impacts nanciers de leur rforme ducode criminel , avant de prciser que cest beau-coup dargent, 20 milliards! . La rforme du codecriminel entreprise par les conservateurs aura en ef-fet cout 20 milliards de dollars aux contribuables.

    Selon la formule retenue par les organisateurs

    du forum, les confrenciers invits, M. Paprofesseur assistant en criminologie, Justindevaient prendre brivement la parole arpondre aux questions du public. Aprs moment de silence, les questions ont t nomes pour M. Page.

    Invit prciser sa pense sur lattitude vernement Harper, lancien haut fonctionnpas mch ses mots. Ils nont mis aucune intion dans le budget fdral. Il ny avait aucunparence de leur part. Ils ont dit quil tait trsdestimer les couts de leur rforme et ont dans leur refus de rendre linformation puba-t-il ajout.

    Aprs une priode dune quarantaine utes, M. Page a laiss la parole Justin Pich. a galement commenc son allocution par qches lintention des conservateurs.

    Le professeur assistant au Dpartem

    criminologie de lUniversit dOttawa a paranim un atelier o lauditoire devait se regropetits groupes an de rchir un scnarportant sur un conit juridique. la n de lechaque personne a pu faire part de son avisrexion lensemble des gens prsents, Mprenant des notes et orientant la rexion cavec ses questions.

    Le but du forum public tait de permegens de la communaut ottavienne de rla justice et de partager leurs proccupatsagissait du premier de plusieurs forums qui se tiendront prochainement travers les

    villes canadiennes.

    CONFRENCE SUR LACCESSIBILIT ET LES COUTS DE LA JUST

    Kevin Page sen prend agouvernement fdra

    Kevin Page - Photo Ayoub Ben Sassi

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    18 novembre

    REVUE DE PRESSEDvelopper sans perdre le NordLe Collectif, Universit de SherbrookeOrganis par trois tudiants de lcole de politique

    plique, le colloque Dvelopper sans perdre le Nordtiendra au Centre culturel de lUniversit de Sherbrook27 novembre, offrant loccasion dassister des dbatle dveloppement nordique. Selon Guillaume Turcotteprojet le Nord pour tous du Parti Qubcois, refontPlan Nord du gouvernement Charest, prvoit un dveloment durable, responsable et rassembleur du Nord qucois. Mais est-ce rellement le cas? Cest sur cette quesque le colloque Dvelopper sans perdre le Nord se peera. Lors de lvnement, trois enjeux seront abords :dveloppement conomique et la protection du territoi les enjeux sociaux du dveloppement conomique e

    condition fminine et le dveloppement nordique . Le prendra la forme de groupes de discussion, qui donnelieu des changes anims entre diffrents acteurs du m

    lorigine de lvnement se retrouvent trois tudianlcole de politique applique : Sabrina Bourgeois, ClauBeaudoin et Nicolas Trudel. Avec 12 autres tudiants, ilparticip une recherche-terrain dans le Nord-du-Qubprintemps dernier. leur retour, le Secrtariat au dveloment nordique souhaitait connaitre les aboutissants de

    voyage.

    Rformes de lenseignement suprieurThe Gazette, Universit de Western Ontario

    Lors de deux confrences Toronto, la semaine dernire,les membres du Conseil suprieur de lducation et de qualit delOntario et le Conference Board du Canada se sont rencontrspour discuter des problmes du systme denseignement postsec-ondaire [au Canada] et pour trouver des solutions. Plusieurs idesont t abordes, la plupart traitant des variations de stratgies quise sont montres efcaces dans d autres coles internationales. Il at dit que le Canada recevait un nancement bas sur une structuresimilaire celle des coles au Tennessee. Actuellement, les universi-ts canadiennes reoivent du nancement gouvernemental bas surle nombre dtudiants quils acceptent. Ainsi, plus une cole prenddtudiants, plus le nancement gouvernemental devient important.Cependant, ltat du Tennessee fonctionne avec un modle bas

    sur la performance. Les budgets sont dtermins par le nombredtudiants qui ont obtenu un diplme, par le temps requis pourson obtention, et par le nombre dtudiants qui ont dnich un em-ploi aprs avoir gradu. Notre modle inclut les primes suppl-mentaires pour les bas revenus et les tudiants adultes , dclaraitBeaton, qui soulignait galement que ces tudiants potentiels ap-portent 40 % de plus en revenus quun diplm moyen dtudessecondaires. Cela montre que les coles sont intresses se rap-procher des communauts marginalises, en plus des tudiants quiobtiennent des notes leves.

    Laggravation de la rputation internationale du CanadaThe Manitoban, Universit du Manitoba

    Le dclin de la rputation internationale du Canada tait lesujet dun dbat organis par le programme dconomie poli-tique mondiale lUniversit du Manitoba, pendant la Semainemondiale des chances. Les intervenants taient John Serieux,Fabiana Li et Jonathan Peyton, des ministres de lconomie,de lanthropologie, et de lenvironnement et de la gographie.Le panel a parl de la mauvaise rputation que les entreprisesminires canadiennes ont dans les pays en voie de dveloppe-ment. Le Canada est devenu un acteur majeur dans les secteursde lnergie et minier mondial en termes dexploration minire,

    de production et dexportations. Selon un rapport publi parlAssociation minire du Canada, la Bourse de Toronto (TSX)et la Bourse de croissance TSX reprsentent aujourdhui 40% des capitaux propres lindustrie minire mondiale. Li asoulign qu il nexiste aucun moyen pour les entreprises ca-nadiennes qui oprent au niveau international dtre amenesdevant les tribunaux au Canada pour leurs actions ltranger. Le groupe a dclar que la pratique des voyageurs de mettre desdrapeaux canadiens leur sac dos est moins commune de nosjours que dans le pass.

    ACTUALITS [email protected]

    CHRONIQUE

    2020 cest bientt demain!David Beaudin Hyppia etNicholas DuBois

    tudiants! tudiantes! Un futur glorieux vous attend!Il revient chacun et chacune de participer la construc-tion de ce merveilleux dice que deviendra lUniversitdOttawa! Le futur ne nous rserve que de bonnes sur-prises! Ne tendez pas loreille aux mauvaises langues quidnoncent le projet! Regardez ce que le futur nous rserveet mettons-nous ensemble pour laccueillir dans lamourdu Destin!

    Au mois de janvier 2020, tous et toutes se runissentdans lamphithtre CenturyFox (anciennement la bib-liothque Morisset) pour assister au dvoilement de labourse Stephen Harper, remise aux tudiants mritantsdu Baccalaurat en science de la gestion politique. Le trshonorable Stephen Harper, qui brigue son 4e mandat ma-joritaire, sera prsent.

    La saison des travaux sannonce avec une transforma-tion majeure du quartier avoisinant lUniversit. La Cte-de-Sable est annexe comme espace de stationnement ; seulle parc Strathcona sera conserv comme zone de prserva-tion naturelle. Pour la modique somme 5 $ (forfait tudi -

    ant Visa/MasterCard), les tudiants peuvent se baladerdans cet environnement pittoresque et charmant.

    Au mois daot, lUniversi t annonce la cration dedeux nouveaux programmes emploi-tude. Pour rduirele budget denseignement et mieux diriger les fonds verslinstitut de recherche militaro-scientique LockheedMartin, lUniversit lance le programme tudiant-toile(Ltudiant avec la plus haute note se mrite une positiondenseignant-bnvole la session prochaine). Pour lestudiants qui ont une moyenne infrieure 8.0, le pro-gramme dveloppement-carrire Employ dun jour,mieux connu sous lacronyme DEVCAREMJO, offre uneposition obligatoire dans ladministration universitaire.

    (Flicitations, vous avez t slectionn pour partici-per au programme dveloppement-carrire qui vous feradcouvrir les coulisses de lUniversit dOttawa!)

    Dbut septembre, lUniversit met en place de nou-veaux progra mmes dynamiques : le Baccalaurat en tudesouvertes et non-spciques, le Bac en science envi-ronnementale Enbrigde, le Baccalaurat dtudes syner-giques, ainsi que le Baccalaurat vulgaris en art et science.Le porte-parole de lUniversit afrme que ces nouveauxbacs remplissent plusieurs salles de classe!

    Et nalement, en dcembre, pour clore lanne 2020et comme clou de la festivit de Nol commandite parCoca-Cola, ldice FSS est rebaptis la tour KPMG/Deloitte.

    LE PROGRAMME DE LEADERSHIP

    COMMUNAUTAIRE PFF

    Date limite : 7 fvrier 2014 16 h.

    Pour plus dinformations, veuillez visiterauservicedumonde.uOttawa.ca/communique-presse-annonce-964.html

    Universit dOttawa | University of Ottawa

    La Rotondesouhaite remercieles contributeurs de la semain

    Les Fauteux de TroublesOrphane BeaulireMyriam Bourdeau-PotvinLouise Guillot

    Shabnam BahramifaridSolomiya OstapykPaola BouKathleen MacfarlaneVickie Farrugia

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    18 novembre 2013

    ARTS et CULTURE Lysane Caouette | culture@larotond

    Commeles troisplats dun re-

    pas, la soiresest droule

    en trois parties. Enentre, lassistance a eudroit un mini concoursopposant deux cin-concerts - des courts-mtrages danimationsans bande son, dont les

    bruitages sont raliss parles artistes en direct. Le public aainsi pu participer llection du

    vainqueur au moyen de la tech-nique de lapplaudimtre, dansle but dinuencer le jury dans sadcision nale.

    Ce dernier a nalementdcern une bourse de 1000 $ au

    court-mtrage de Frdrick Trem-blay, Le tiroir et le corbeau, mettant enscne lintrusion dune jeune femmedans la vie dun jeune homme qui

    essaie doublier son amour prc-dent.En guise de plat de rsistance,

    le chanteur Jason Bajada, accompa-gn de ses musiciens, a jou des chan-sons de son dernier album, Le rsultatde mes btises, dont il prcise avec ertquil est son tout premier album en-tirement en franais .

    Enn, le clou du spectacle a tla prestation de Sunny Duval, qui alui aussi interprt des chansons deson dernier album sorti au courantde lt 2013, Amour dAmour. Ds lespremires minutes, cest une boule

    dnergie qui est entre sur scnemettant aux personnes prsent

    vague de joie et de bonne humeurSunny Duval a prsent une

    sion de chansons, dnies par lu

    comme tant de style soul and Il y a dans cette qualication le croule, toujours, mais aussi le cinspir des chansons des anneMemphis ou la Nouvelle-Orlandailleurs t enregistr son dernbum, ndlr] .

    Le chanteur sexplique gasur ses chansons enjoues : Je que le monde est assez triste. je lis les nouvelles dans le jourtrouve a vraiment dprimanje trouve que a manque damochaleur. Mon nom tant Sunny,les choses ensoleilles, la joie dela chaleur. Je prfre que les gensent, quils samusent . Et quale questionne sur lorigine du tson album, Amour dAm our, lartplique : Lamour a plusieurs fo

    il y a lamour dun ami, de la pequi partage notre vie... Cest unede clbration et aussi une grandCest vraiment le message que jtransmettre. Lamour est gratuit

    verse lle, recycla ble, inpuisab le etant aucun politicien nen parle Cest la chose la plus importatrouve, la chose dont on manqueen ce moment dans le monde. donc en tant que pacifiste dotgrande gnrosit que Sunny conclut : Je veux remettre les chla bonne place ; il faut quon pasde temps saimer .

    Lclectismen valeu

    Paola BouBnvole

    Mercredi dernier, dansle cadre des Soires In-solites Gatineau, taitprsent le vernissage oles artistes Malou, Yugz etDinorah Catzalco expo-saient leurs uvres.

    Ds le premier coup dil surlexposition, le spectateur tait assaillipar une varit de couleurs, de styles,propres chacun des artistes prsentssur les lieux.

    La premire tait Malou, artiste,graphiste et illustratrice proposant auxregards des curieux quelques-uns de

    ses tableaux. Questionne sur les origi-nes de son inspiration, elle rpond : Je mintresse beaucoup au corps. Cequi mattire le plus sont les dtails ducorps, les poils, les ombres, les rides,toutes les imperfections si lon veut,et jessaie de reprsenter cela dunefaon drle et ludique . Malou avaitpar ailleurs apport lexposition unede ses sculptures, un petit personnageamusant aux poils en l de fer. cepropos, lartiste sexplique : Je suisdans un processus de changementdans ma cration, je me dirige vers lasculpture et le modelage .

    Le deuxime peintre prsent taitYugz, dont le parcours est des plusatypiques. En effet, il est loriginemusicien. Son entre dans le monde dela peinture sest fait plutt tardivement,en 2007, lorsquil a suivi un cours surlutilisation de la peinture la spatule,ce que lui-mme appelle un coup defoudre pour cette pratique. Son style,quil qualie par des adjectifs relevantdu monde musical tels que funky,trs libre, rythm, color, quilibr ,se caractrise par la presque invitableprsence doiseaux. Je fais beaucoupdoiseaux depuis 2011. Jtais en voy-age avec mon frre au dbut de cetteanne et des milliers doiseaux sontmorts en Arkansas, environ 5000sont tombs, dun seul coup. []Cela ma vraiment affect et quand je

    suis revenu au Qubec, javais le gotdexprimer ce que cela mavait fait.

    Je me questionnais beaucoup sur ma

    faon de traiter lenvironnement, deconsommer .Enn, la troisime artiste

    prsenter ses uvres tait DinorahCatzalco. Ses tableaux aux couleursclatantes, aux formes gomtriquesdiversies et aux personnages dontla tte schappe du tableau, rappel-lent lart populaire mexicain. Dinorahest en effet originaire du Mexiqueet vit au Qubec depuis huit ans : Mon inspiration vient de lart mexi-cain, mon identit. Dans certainsdes tableaux, on a aussi un m-lange dhumain et danimal :je minspire des liens que lona avec lanimal ainsi quavecnotre instinct animal .

    Par ailleurs, la prsencedune telle explosion de

    couleurs trouve uneautre explication : Quand jai terminluniversit, javaistoujours peur dela couleur ; jetravaillais beau-coup avec lecaf instantan.

    Je faisais des ex-priences entre lecaf et lacryliqueet a me limitait auniveau de la cou-leur. Puis, jai ac-couch, jai eu ungaron et cela a

    vraiment chan-g ma vie. Lafantaisie quil

    a de regarderle mondem i n s p i r enormment: il peut re-garder justeun insecte etpour lui, cest djimmense! . Ainsi travers sesuvres, Dinorah Catzalco rendpossible un voyage non seule-ment vers lAmrique latine,mais aussi vers notre propreimaginaire enfantin.

    SOIRES INSOLITES

    Un voyagevisuel

    Photos Yulia Mikhailovna

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    www.larotonde.ca

    18 novembre

    Myriam Bourdeau-PotvinBnvole

    Elle a piqu la curiosit de plusieurs habitants de lOutaouais,puisque La Basoche tait comble, mercredi soir dernier. Depuisle lancement de son premier album en septembre dernier, lartistequbcoise a fait lever beaucoup de foules. Sa premire tournese droulera majoritairement au Qubec, mais quelques spectaclessont galement prvus en France, en Belgique et en Suisse.

    Dcrite par certains comme une personne gne, par dautrescomme une pote, tous sentendent pour dire que son style estrafraichissant et son talent indiscutable. La demoiselle sinspirede tout ce qui lentoure pour crer des chansons. Elle mentionneentre autres les livres pour enfants, diverses illustrations, et mme

    un documentaire sur Marie Curie, partir duquel est ne la chan-son Rayon X. Celle-ci est plutt conceptuelle : cest une rex-ion sur le cancer. , explique la musicienne, habitue avant toutdcrire au gr de ses intuitions. Je ne me censure pas. Le plusimportant, cest de se trouver une bulle de cration. Quand elleest solide, on peut entrer dedans et a se fait facilement. Il ne fautpas se donner de limites . Son secret, cest quelle se dcrit avanttout comme une personne curieuse.

    Son premier album, Lalchimie des monstres, regroupe le travaildenviron trois annes de cration. Cest mon premier album,donc il y a des chansons qui datent, mais il y a des chansons aussique jai faites dernirement. Cest intressant parce quon peut y

    voir une volution , dcrit Mlle Pelgag.Cest en observant les illustrations de lartiste Stacey Rozich

    que la musicienne a eu le coup de foudre concernant la pde son album, en plus du titre.

    Jai commenc par monstre . Cest un mot magnun de mes mots prfrs. La sonorit autant que la signile ou quil entoure... un monstre, ce nest pas laid, ce nncessairement mchant. Cest plein de choses, et pour reprsente limaginaire. Pour ce qui est de lalchimie, cest limer le rel, comme une transformation chimique, cest aurfrence Lalchimiste, le livre de Paulo Coelho .

    Kl Pelgag considre que Lalchimie des monstres traite aspects que de la ralit, reprsentant seulement une partie dans lalbum. Cest comment imaginer la ralit autrement.

    Bref, un avenir plein de promesses souvre devant Klune artiste surveiller.

    MUSIQUE ET SPECTACLE

    Le charme farfelu de Kl Pelgag

    Des spectacles la porte des tudiants

    AVIS auxtudiants temps plein

    * Certaines restrictions sappliquent. Cette offre sadresse

    aux tudiants temps plein de 13 29 ans.

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    18 novembre 2013 [email protected] ARTS et CULTU

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    En visite lUniversitdOttawa et au Zaphods vendre-

    di dernier, la chanteuse du groupeGroenland, Sabrina Halde, a bienvoulu sentretenir avec La Rotondeau sujet de The Chase, leur premieralbum, sorti en avril dernier.

    La Rotond e : Premirement, comment legroupe sest-il form?Sabrina Halde : Jean Vivier et moi sommes lesfondateurs du groupe. On se connaissait djdu Cgep St-Laurent, mais on stait perdusde vue pendant un moment. On sest revusalors quon tait les deux lUniversit deMontral. On tait rendus la mme place :on voulait partir un nouveau projet. Au dbut,on voulait faire un projet lectro . En cours

    de route, on sest rendus compte quon ntaitpas assez patients avec les ordinateurs. Aprsa, on a t chercher les cordes, la batterie, etles percussions.

    LR: Est-ce que cest partir de l que tu ascommenc chanter?SH : Je chantais dj au Cgep et un peu luniversit. Jai toujours chant, mais jamais devantpersonne avant le Cgep. Jai pas mal toujours suque je voulais chanter, mais je ne savais pas de quellefaon a allait dbloquer . Jean Vivier et moi, onsavait quon voulait faire a durant notre vie.

    LR : Pourquoi avez-vous choisi le nomGroenland?SH : a t super long trouver. On a essayplein de noms, et on est nalement tombs surGroenland. Pour nous, a reprsente un mondeimaginaire. Personne ny est jamais t, on imag-ine lenvironnement qui est l-bas. Cest sous cet

    angle quon sest inspirs de la nature pour faire lapochette de lalbum.

    LR : Composez-vous les mlodies en fonc-tion de ta voix et du texte? Ou bien est-ce lecontraire?SH : Ce qui arrive souvent, cest quon a des ideschacun de notre bord et quand on jam, on trouvedes mlodies, que ce soit avec le piano, le ukull,la voix ou les cordes. Cest assez intuitif, on jamde quoi puis la mlodie ou les mots sortent. Je

    vais travailler la mlodie pour larranger avec lescordes pour que a ne soit pas trop charg.

    LR: En premire partie de quel groupe aim-eriez-vous jouer, sans hsiter? Et pourquoi?SH : Pour moi, ce serait Arcade Fire. Ils ont vrai-ment chang la scne indie Montral et lontmise sur la map. Jaime leur nergie et jadore leurmusique.

    LR : The Chase contient que des chansonsanglophones. Pour quelles raisons?SH : Dans le fond, a t fait inclusivement,ctait la premire fois que jcrivais. Jai surtout

    juste chant en anglais, alors ctait plus naturel.Ma voix se prte plus au chant en anglais, elle esttrs diffrente en franais. Je nai pas cherch la

    forcer en chantant en franais. Aussi, on abeaucoup de musique anglophone.

    LR : Pensez-vous vouloir raliser un avec des chansons en franais?SH : Peut-tre que a va arriver, peut-tun autre projet, un autre album, je ne sais nest pas ferms a.

    LR: Est-ce quon peut dire votre purester laffut pour un album qui surgentt?SH : Je pense quon pourrait tre en studioprochain, mais cest alatoire.

    GROENLAND DE PASSAGE OTTAWA | ENTRETIEN AVEC SABRINA HALDE

    La composition comme processus intuit

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    Peut-tre auriez-vous remarqu que le campusde lUniversit dOttawa (U dO) tait plus souriantdepuis les dernires semaines. Si tel est le cas, cest engrande partie d linitiative de la vice-prsidente auxaffaires universitaires de lAssociation tudiante de laFacult des Arts (AUFA), Nicolette Addesa, qui a mis

    sur pied une campagne portant sur le thme de don-ner au suivant .La campagne, en place jusquen janvier 2014, a

    pour but de propager le sourire sur le campus de lUdO. Mlle Addesa sest arrte sur ce thme pour mon-trer aux tudiants quen distribuant des bonnes ac-tions, cela claircira le ciel gris automnal. Le mois denovembre est un des mois les plus difciles. Les exa-mens de mi-session se terminent, les examens nauxcommencent. La temprature devient plus froide, lecampus perd un peu de sa beaut car il y a moins delumire.

    Les tudiants et le personnel universitaire sont ain-si invits donner au suivant , cest--dire excuterde bonnes actions sans rien demander en retour. Une

    page Twitter a t cre sous le nom de #souriezUOs-miles, an dinviter les gens du campus partager leursbonnes actions, celles quils reoivent, et aussi ce quilstrouvent admirable sur le campus.

    Le geste de donner au suivant ne se dnitpas dune seule manire. Cela peut tre de ramasserun bouquin chapp par mgarde, douvrir la porteou bien dacheter un caf quelquun. Les plus grandsgestes comme les plus petits ont un impact positif sur

    la vie du campus. Je veux aussi montrer aux tudi-ants que a doit pas tre des gros gestes, a peut justetre dire merci, ou sourire quelquun. , explique Mlle

    Addesa.Lutilisation des mdias sociaux, comme Face-

    book ou Twitter, permet une accessibilit aux tudi-ants. Pour les gens nayant pas de compte sur ces deuxsites, ils peuvent tout simplement envoyer un courriel la fondatrice de la campagne. Les personnes sur lecampus ont accs ces messages, notamment par la

    vitrine qui a t cre au premier tage du pavillon Si-mard.

    Dimanche dernier, lAuditorium des anciens, aeu lieu une confrence donne par Neil Pasricha, au-teur du livre The Book of Awesome et du site internet

    1000 Awesome Things. Cet vnement a pu avoir lieugrce la collaboration de la Fdration tudiante delUniversit dOttawa (FUO), de The CommunityLife Service, ainsi que de la Facult des arts.

    Lauteur a ainsi partag avec les tudiants sestrucs pour se sentir heureux et pour remarquer leschoses formidables qui se produisent. Durant saprsentation, le confrencier sest con son au-ditoire en partageant des anecdotes et sa vision de

    la vie. Il y a tellement de manires dtre heureux.Ralisez la chance dhabiter au Canada, dtre surcette plante! .

    M. Pasricha tait chaleureux durant sa prsenta-tion, notamment en incluant un volet interactif o ilinvitait le public crire sur un bout de papier unechose formidable et de se le partager. Au travers lacampagne Donner au suivant , Mlle Addesa sou-haite inciter les tudiants faire de bonnes actions,mais aussi simpliquer dans la vie universitaire. Mme si cest juste de se joindre une club spor-tif ou acadmique, ou mme une association tu-diante, impliquez-vous. On aura probablement unbon impact sur les autres, sur notre communaut,soit scolaire ou Ottawa.

    Le groupe de musique Groenland - Photo Cin

    Neil Pasricha - Photo Yulia Mikhailovna

    VIE TUDIANTE

    Une campagne pour faire sourire

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 18 novembre 2013

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    18 novembre ARTS et CULTURE [email protected]

    La Rotondecherche des journalistes,photographes, dessinateurs qui veulent

    partager leur talent et publier titregracieux leur travail dans

    les pages du journal.

    crivez nous [email protected]

    CRITIQUE DE FILM

    Aprs la TerredeM. Night Shyamalan

    Shabnam BahramifaridBnvole

    Un cataclysme environnemental forcelhumanit abandonner la Terre et chercherune autre plante. Mille ans aprs le dpart delhumanit, un ranger (Will Smith) et son ls(Jaden Smith) se trouvent pigs sur la planteabandonne et doivent essayer de retournerchez eux sans attirer lattention des craturesmeurtrires qui peuplent prsent la Terre.

    Aprs la Terrenest pas un lm de science-c-tion ordinaire. Ce qui le rend unique et intressant,cest quau lieu de prsenter des effets spciauxspectaculaires, il sattarde rchir sur des pro-blmatiques humaines, comme la peur et lespoir.

    Certes, lintrigue du lm na rien de ren-versant. On a vu plusieurs lms au sujet duneTerre menace quil faut quitter. Toutefois, lesprestations captivantes des acteurs rafnent lesuspense et donnent du mystre au rcit. Il estrare de voir Will Smith, connu pour ses rleshumoristiques, jouer le rle srieux dun mili-taire. Sa russite est cependant totale, car il par-

    vient nous faire oublier ses rles prcdents ense transformant radicalement, une russite quepartage aussi son ls. Malgr les ractions plutttides des critiques envers le lm,Aprs la Terreest recommand ceux qui veulent ressentir

    toute une gamme dmotions, allant de lanxit lespoir, et qui en ont assez des grands dploie-ments deffets spciaux au cinma.

    CRITIQUE DE BANDE DESSINE

    Chroniques de Jru-salemdeGuy Delisle

    Louise GuillotBnvole

    Sorti en avril 2012, Chroniques de Jrusalem estle dernier roman graphique du Qubcois GuyDelisle. Il y dcrit ses 11 mois passs Jrusalementre 2008 et 2009. Il relate des vnements de sa

    vie quotidienne et, avec une certaine distance, nouslivre ses impressions sur cette ville, divise au curdu conit isralo-palestinien. Cette bande dessi-ne est la fois un carnet de voyage, un carnet dedessins et un journal intime, bref, un ouvrage destyle photos-reportage. Derrire des traits presqueenfantins, lauteur est attentif aux dtails. Vous ap-prcierez lutilisation quil fait du noir, du blanc etdes couleurs spia.

    Chroniques de Jrusalem est une compilationdanecdotes et de tranches de vie desquelles GuyDelisle essaye navement de saisir la ralit de faonobjective. Cela peut la fois tre un compliment

    et un reproche lui adresser : dans ce livre, il fo-calise la narration selon son point de vue de Cana-dien expatri. Sa femme travaillant pour MdecinsSans Frontires, ils vivent tous les deux dans unenvironnement privilgi et protg. Parfois, nousavons limpression que la vie ny est pas si difcile,que le conit est trs lointain.

    Pour autant, je vous conseille vivement ce livre.Trs pdagogique, il vous en apprendra beaucoupsur le conit isralo-palestinien. Vous allez par-courir un peu lhistoire de la religion juive et mu-sulmane, et pour ceux qui nauront toujours riencompris au conit, vous vous coucherez moins bteaprs lavoir ni!

    CRITIQUE DALBUM

    Direct HitsdeTe Killers

    Samuel PoulinSecrtaire de rdaction

    Des premiers succs fructueux de H(2004) jusquaux pices plus mres duBattle Born (2012), sans oublier les cotions de Sams Town (2006) et de Day (2008), le groupe de Las Vegas refait surface avec la parution de leur premierde compilation, Direct Hits, disponiblele 11 novembre. Les morceaux les pluquants du quatuor amricain sont mant recueillis sous ce mme opus, offrchronologie auditive de leur volutiontique et compositrice.

    Lalbum arrive point, englobant ucennie complte de singles, permettantcelui qui doute toujours des aptitudes et dnacit de The Killers de contempler danssemble les pices-matresses de leurs diouvrages artistiques. De son ct, ladmse prcipitera plutt lcoute attendue nouveaux singles inusits, Shot at the Nigh

    Another Girl.En somme, Direct Hitsest uage condense et rectrice de lvolugroupe au son tantt Rock Ind, tanttland Rock, mais qui dernirement tend ple New Wave et le Pop.

    Outre lomission un peu dcevala populaire Jenny Was a Friend of Minlintrpide Here With Me, tous les hitspermettant au groupe de passer chaine tape , au dire du chanteur, BFlowers.

    CHRONIQUE

    SupermarketLady

    Lysane CaouetteChef de pupitre

    Nous sommes tous submergs par cette

    vague qui trave rse le campus . On stouffe

    quelques reprises, mais nayez crainte, la

    vague va tous nous dirig er vers la paix pen-

    dant quelques semaines. En dautres mots :

    la fin de cette chre session approche.

    Les exposs prparer, les dissertations

    crire, les bouquins lire, les proje ts finir,

    et les examens finaux russirEt courir

    au travail. Voulez-vous un petit truc? Lavez

    votre vaisse lle en mangeant. Vous gagnerez

    du temps pour accourir faire une tche. Con-

    seil dune tudiante aux tudiants.

    Bref, les tudiants nont pas grand tem pspour faire quoi que ce soit. Pas mme pour

    se dtendre le cerveau en faisant des arts.

    Gratter notre guitare, dessiner, tricoter un

    beau foulard, prendre des photos. Le temps

    nous manque pour visiter les galeries dart

    que lon aime bien, dcouvrir la dernire ex-

    position, apprcier un bon concert.

    Mais notre ordinateur, cher compagnon

    de fin de session, fait tous ces dplacements

    pour nous, en allant parfois plus loin. Par

    le biais du net, nous pouvons dcouvrir une

    foule duvres dune panoplie dartistes.

    Suffit de faire quelques cliques. Ainsi, in-

    ternet est vritablement le muse que nous

    navons pas le temps de visiter.

    Cette exposition facile et accessible ap-

    porte un point considrer. Est-ce que lon

    savoure autant les arts visuels en navigant

    sur internet que lorsque nous sommes dans

    une galerie? Personnellement, je crois que

    non. Des milliers de photos dfilent devant

    nos yeux lorsquon navigue. Un clich com-

    me un autre, il ny a pas de diffrence. Cest

    peut-tre de ce phnomne que dcoule le

    fait que lon est plus difficilement sensibili-

    ss par un clich qui, si lon prend une min-

    ute lobserver, nous fouetterait au visage.

    Mais rien ne fond quau blanc ou quau

    noir. Cette exception, cest lhyperralisme.Cette forme dart consiste reproduire

    lidentique une photographie en peinture,

    en dessin, ou bien en sculpture. Cet effet de

    ralisme intense vous amne ne plus pou-

    voir dcrocher vos yeux de luvre. Malgr

    ces milliers dimages que vous aurez regar-

    des, vous vous souviendrez de ces clichs

    duvres hyperralistes. Allez examiner Su-

    perm arke t Ladyde Duane Hanson, vous com-

    prendrez.

    CALENDRIER CULTUREL

    L

    LUNDI 18 NOVEMBRE :Spetcatle :Je ne sais pas dire je taime, Les Bras-

    seurs Du Temps, 19 h 30

    MARDI 19 NOVEMBRE :Cuisine :Dmos culinaires, Centre universitaire,toute la journeThtre : Le projet Laramie, Academic Hall (133rue Sraphin-Marion), 20 h

    MERCREDI 20 NOVEMBRE :Thtre :Thtre en folie Obaldia Orlans,Centre des Arts Shenkman, du 20 au 23 novembre 19 h 30 et le 24 novembre 14 h

    JEUDI 21 NOVEMBRE :Arts de la scne :Soire africaine avec

    lASCCA, Centre Jim Robillard, 18 h

    VENDREDI 22 NOVEMBRE :Concert :Clbration Britten et Verdi, SalleHuguette-Labelle du Pavillon Tabaret, 20 hImprovisation: Match dimprovisation delAcronyme, Institut Canadien Franais, 20 h

    SAMEDI 23 NOVEMBRE :Festival : Le Festival du th dOttawa 2013,Centre des congrs dOttawa, 11 h

    DIMANCHE 24 NOVEMBRE :Concert : Spectacle de la troupe dopra d

    lUniversit dOttawa, Pavillon Perez, 15 h

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 18 novembre 2013

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    18 novembre 2013

    Les Gee-Geesen bref

    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    Hockey fminin : Ottawaaccueillent une nouvellegardienne

    Lquipe de hockey fminine des Gee-Gees a fait lacquisition, la semaine dernire,de la gardienne de but du Cgep de Rimouski,Maude Ryan-Lvesque. La gardienne de 19 ansenlera luniforme du Gris et Grenat pour lasaison 2014-2015. Les Gee-Gees avaient priscontact avec lentourage de la gardienne de 5pieds 9 pouces la saison dernire. Lquipe delUniversit dOttawa a dcid de la prendredans son alignement pour combler le postede gardienne auxiliaire en vue de la prochainesaison. La jeune gardienne et son entourage serjouissent de cette nouvelle. Son entraneur ladcrite comme tant une athlte qui garde sonsang-froid et qui prsente une belle thique detravail. Les Gee-Gees esprent quelle apporteradu positif lquipe.

    Hockey masculin : unsixime gain conscutif

    Lquipe de hockey masculine du DoubleG a t dominante sur la route, obtenant deuxgains convaincants pour porter leur che 7-5cette saison. Les Gee-Gees ont blanchi les Lionsde York 2 0 et ont dfait les Badgers de Brock7 3. Mathieu Ouellet et Stephen Blunden ontatteint le fond du let vendredi face York. Legardien de but des Gee-Gees, Warren Shymko,a russi 29 arrts pour permettre son quipedeffectuer leur premier blanchissage de la

    saison. Samedi contre Brock, Nicolas Therriena marqu un but. Matthieu Tanguau-Theriault,Alexandre Touchette et Mathieu Guertin ontchacun marqu deux reprises. Lquipe ot-tavienne revient domicile pour se mesurer

    Waterloo et Laurier cette semaine.

    Volleyball : deuxvictoires sur la route

    Les volleyeuses de lUniversit dOttawa(U dO) ont vaincu les Warriors de Waterlooet les Gryphons de Guelph la semaine dernire lextrieur. Le match contre Waterloo sesttermin en quatre manches, par les marques de21-25, 25-12, 25-16 et 25-19. Myriam Englishdes Gee-Gees a russi 14 attaques marquanteset trois blocs deux. Sa sur Kelsie a particip cinq blocs, tout comme sa coquipire Alix

    Durivage. Ottawa a connu son meilleur matchde la saison au chapitre des blocs. Les Gee-Gees lont emport en trois manches, 25-23,25-23 et 25-22, face Guelph. Grce leurexcellent rendement offensif, les surs Eng-lish ont encore une fois retenu lattention danscette rencontre. Laction reprendra au pavillonMontpetit cette n de semaine. Samedi les vol-leyeuses ottaviennes affronteront leurs grandesrivales, les Lions de York, puis enchainerontavec un match dimanche face aux Lakers deNipissing.

    La Papineau RobichaudAdjointe la rdaction

    Les Gee-Gees ont connuune n de semaine plutt dif-cile. Elles se sont inclinesface aux Carabins de Montral4 1 vendredi Ottawa. Puis,elles ont subi une dfaite de 4 2 lUniversit Concordiadimanche.

    Vendredi, Montral a ouvert la marque

    en n de premire priode grce un lancerdElizabeth Mantha, alors quil y avait beaucoupde trac devant le let de Cassie Seguin. Puis,

    Vickie Lemire est venue galiser la marque endbut de deuxime priode, son premier but auniveau universitaire. a fait du bien de voir en-n que tes efforts sont rcompenss , a avoula recrue aprs le match.

    Beaucoup de punitions

    La formation de Yanick Evola a pass prsde la moiti de la deuxime priode en dsa-

    vantage numrique, copant de quatre puni-tions. Les units spciales ont toutefois faitleur travail et Ottawa sest sorti indemne decette preuve. On vient de se faire mangerencore par les arbitres et je vais demander desexplications ligue, parce que pour moi, cesgens-l ne mritent pas leur argent ce soir , asoulign le pilote des Gee-Gees, en rappelanttout de mme que certaines punitions taientpleinement mrites. Il faut apprendre de a.Notre penalty killing a vraiment bien fait etcest une bonne nouvelle, mais il va falloir rest-er plus disciplines lors des prochains matchs, a ajout la capitaine de la formation, CamillePauck-Therrien.

    Puis, les efforts des Gee-Gees ont semblsamoindrir en troisime priode. Les Carabinsont saut sur loccasion pour marquer un but endbut de priode et en marquer un troisime enn de match. En dsespoir de cause, Evola a re-tir sa gardienne de but pour avoir une joueusede plus sur la glace, mais Montral a contrecarrles plans de lentraneur, marquant dans le letdsert.

    Certaines manquent le bateau

    Lentraneur-chef sest dit du des perfor-mances du Gris et Grenat. Mon quipe ce soir(vendredi) a manqu une belle occasion de rent-

    rer dans le top 10 au Canada , a lanc Evfaut se dire les vraies choses, il y a des travaillent fort et il y a des lles qui regabateau passer et ce nest pas comme afonctionne dans une quipe

    On a le talent et on a lthique de trfaudrait par contre que les 23 joueuses sen mme temps. Il faut quon travaille enpour aller gagner un match , a ajout Le

    Tout se joue en troisime p

    Dimanche, le Double G na jamais avoir les devants dans le match. Lesers ont ouvert la marque en deuxime ppuis Violaine Houle est venue galiserde rencontre. Il sagissait de son prem

    au niveau universitaire. Concordia a torepris les devants prs de dix secondtard. Un peu plus dune minute aprs, Simard-Coulombe a marqu en dsavnumrique pour crer une autre galitcordia a cependant rpliqu avec un avantage numrique alors quil ne restdeux minutes et demie au match. Un bun let dsert est par la suite venu con

    victoire des Stingers.Ottawa jouera contre les champion

    RSEQ, les Martlets de lUniversit McGmedi prochain au complexe sportif Mint

    HOCKEY FMININ

    Il y a des filles qui regardenle bateau passer - Yanick Evola

    Camille Pauck-Therrien - Photo Yulia Mikhailovna

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 18 novembre 2013

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    18 novembre SPORTS [email protected]

    Vickie FarrugiaBnvole

    Nombreux sont les gensqui pratiquent rgulirementla marche et la course. Cer-tains prtendent que la marcheest meilleure, car elle ne causepas autant de blessures que lacourse. Cependant, la coursea aussi de nombreux bienfaitsconsidrables sur la sant. Ilest ncessaire de peser le pouret le contre pour obtenir unbon quilibre entre ces deuxdisciplines.

    Tout dabord, que ce soit pour aller lcole, au travail ou lpicerie, peu importele type de dplacement, beaucoup de gens uti-lisent la marche comme moyen de transport. La marche apporte de nombreux bienfaits :une dpense dnergie considrable, une bonneoxygnation du cerveau, une hausse de moti-

    vation tout y est. Selon une enqute natio-nale, effectue par le Ministre des nances delOntario, en 2011 prs de 67,7 % des gens serendaient au travail pied.

    Quant la course, elle peut, elle aussi, ser-vir de moyen de dplacement. Selon M. Rob-ertson, enseignant temps plein la Facultdes sciences de la sant et spcialis dans le

    domaine du sport biomcanique (tude dumouvement humain et de son interaction avecle milieu dans lequel il volue), la marche et lacourse peuvent tre autant bnques luneque lautre si lon y consacre le mme tempsdentranement. Selon lui, la course tend brul-er plus de calories, mais pas tellement plus que la marche si la dure de lentranement estla mme pour les deux. Si on augmente la

    vitesse et llvation, la marche peut devenir untrs bon exercice en regard de laspect cardio-

    vasculaire , soutient-il.Un athlte de cross-country de

    lUniversit dOttawa, Remy Binns, soutientque la course lui apporte plusieurs bienfaits. Jaime le fait qu chaque course je deviensmeilleur. De plus, ces courses me permettentde tester et damliorer mon physique et monmental et ainsi remarquer quel point ils

    sont complments lun de lautre , affirme-t-il. Bien que la course soit un sport, ellepeut aussi tre trs utile sur le plan profes-sionnel. Isabelle Fillion, une militaire qui aparticip la rdaction dun article pour larevue du Conseil international du sport mili-taire (CISM) croit qu tre en bonne formeaide rduire la fatigue gnrale du corps [etpermet] den faire plus dans [la] journe. Il est ncessaire pour un militaire dtre enbonne forme physique et dtre prt touteventualit, ainsi la course est un bon moy endaugmenter leurs capacits.

    La marche, sous un tout autre angle,peut savrer moins dur sur le corps quela course. Elle est recommande, selon M.Robertson, beaucoup plus que la course

    pour les personnes plus ges, car ellenaffecte pas vraiment les articulations. Elleest un excellent moyen de dplacement san-t qui ne cause, en gnral, aucune blessure.En ce qui a trait la course pour prvenir lesblessures, il faut se prvaloir dune pairede souliers approprie et demander lavisdun spcialiste pour sassurer quelle lestbel et bien, explique-t-il. De plus, selon uneassistante entraneuse de course sur longuedistance de lquipe des Gee-Gees, JuliaBritton, une bonne faon de prvenir lesblessures telles que des dchirures au niveaudu tibia, des claquages et du talon dAchilleest de bien schauffer au dbut, de faire unbon tirement la fin, d e prendre des bainsdeau glace et de naugmenter son entrane-ment que de 10 % chaque semaine. Ainsi,il devient plus agrable de pratiquer cette

    activit qui est considre par Mlle. Brittoncomme une faon de vivre .

    Il est vident que la marche et la coursecomptent plusieurs bienfaits. La course peutcertes engendrer quelques blessures, maisreste malgr tout un sport proposant unlarge ventail de bienfaits. Il suffit davoirlquipement appropri. La marche, pour sapart, savre idale pour tous les ges et faitmontre dun taux de bienfaits assez lev. Ilsuffit donc davoir un quipement adapt sa morphologie et dy aller graduellementdans les deux cas.

    SPORT ET BIEN-TRE

    Les bienfaits de lacourse et de la marche

    Un adepte de la course - Ayoub Ben Sassi

    Les Gee-Geesen bref

    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    Basket-ball masculin :toujours invaincus

    Lquipe de basket-ball masculin

    Gee-Gees est toujours invaincue aprsobtenu deux gains conscutifs sur la rouont dfait les Marauders de McMaster 85, et les Badgers de Brock, 90 67, de semaine dernire. Johnny Berhanema marqu 38 points face McMaster, creprsente un sommet pour lui en caGabriel Gonthier-Dubue a pour sa partqu 13 points et a ralis plusieurs jeux catifs. Face aux Badgers, Gonthier-Dugalement bien fait en marquant neuf pmais cest le joueur de deuxime anneIsmail, qui a connu la meilleure performpour le Gris et Grenat, avec 20 pointjoueur recru, Nick Jordan, a lui aussi battrecord en carrire avec Ottawa en marneuf points contre Brock. Les Gee-Geesde retour domicile cette semaine pourfronter Waterloo vendredi et Laurier sam

    Basket-ball fminin :deux gains chaudemendisputs

    Les joueuses de basket-ball des Gee-ont remport leurs deux matchs sur la la semaine dernire par des pointagers. Elles ont obtenu leur premire vi

    vendredi, 54 51 face Brock, et leur ime 60 59, face McMaster le lendeStephanie MacDonald dOttawa et HMilligan de McMaster se sont livr un dufensif. MacDonald a marqu 27 pointsles Gee-Gees et Milligan en a marqu 20les Marauders. Par cest, Catherine Traerconrm la victoire du Gris et Grenat ensissant un tir pour deux points avec 4,5

    ondes faire au match. Face aux BadgeBrock, Traer et MacDonald ont orchestrremonte en n de rencontre pour lempLa victoire des Gee-Gees sest conlorsque les Badgers ont rat leur derchance de sapproprier la victoire avelancers francs en n de match. Les Geeseront en action lUniversit dOttawa

    Waterloo vendredi et Laurier samedi.

    Lquipe de natationperformante lU dO

    Les quipes de natation fminine etculine de lUniversit dOttawa (U dOatteint le top 10 du classement du Spoteruniversitaire canadien (SIC) la semdernire. Lquipe fminine occupe la 8

    sition au classement et lquipe mascu10e. Cette reconnaissance au niveau nasexplique grce leur performance lorscomptition entre quatre quipes quitenue lU d O, il y a deux semaines. Lcette rencontre qui comportait 28 preles Gee-Gees ont termin premiers prises, deuximes 15 fois et troisimeoccasions. Eryn Weldon, Adam Best, CHodge et Taylor Moore se sont illustrmontant sur la plus haute marche du po plusieurs reprises.

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 18 novembre 2013

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    18 novembre 2013 [email protected] SPO

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    Louis-Charles PoulinChef de pupitre

    Lquipe de rugby desGee-Gees a subi lliminationen demi-nale, il y a quelquessemaines. Les joueuses delUniversit dOttawa seremettent de cette limina-tion et se prparent dj envue de leur prochaine saison.La Rotonde a rencontr IrenePatrinos pour faire le bilan

    de la dernire saison et en ap-prendre plus sur elle et sonquipe.

    La Rotond e : Premirement, jaimeraissavoir ce qui ta amene jouer au Rugby

    pour l Univers it dOt tawa?Irene Patrinos : Lorsque jtais en 12e an-ne, je voulais essayer les essais pour lquipede soccer, mais jai chang dide et jai optpour le rugby. Jai fait lquipe et me voilaujourdhui dans les Gee-Gees depuis troisans.

    LR: Pourquoi as-tu opt pour ce sport?IP : Cest un sport agressif qui comportebeaucoup de ds au niveau mental et phy-

    sique. Tu dois toujours essayer danticiper cequil va arriver et la faon dont tu vas ragir.

    Je trouve que tous les aspects de ce sport sontextraordinaires.

    LR: Le rugby est un sport trs physique.Test-il dj arriv de te blesser dans unmatch?IP : Je ne me suis pas vraiment blesse lasaison dernire. Lt dernier, je me suis bles-se au poignet, mais ce ntait rien de majeurcomparativement des athltes comme Na-thalie Palmer, dans mon quipe, qui a subi unecommotion crbrale. Heureusement pourmoi, je nai jamais rien eu de grave. Il est vraique cest un sport trs physique et cest dursur le corps dans les jours suivants un match.

    LR: As-tu dj bless une adversaire surle terrain?IP : Je ne crois pas, ce qui est bien, car jeme sentirais vraiment mal davoir dj blessquelquun. (Rires)

    LR : ton avis, quels sont le meilleur etle pire moment de la dernire saison pourlquipe de rugby?IP : Nous avons battu Laval pour la premirefois depuis que lon joue contre eux. madeuxime anne, elles nous avaient dmoliesen dbut de saison et nous avions bien jou

    lautre match contre eux, mais nous avionsquand mme perdu. Cette anne, nous lesavons battues par deux points et ctait com-pltement fou et toute lquipe tait vraimentcontente. Le pire moment est lorsque nousavons t limines par McGill en demi-na-le. Nous tions trs conantes et on croyaiten nos chances de gagner et nous aurions tcapables de lemporter. Nous tions prochesde gagner, mais nous sommes quand mmeune jeune quipe et nous avions une nouvelleentraneuse cette saison. On espre revenirplus fortes lan prochain pour prendre notrerevanche.

    LR : Tu viens de mentionner que vousaviez une nouvelle entraneuse, commentlas-tu trouve?IP: Jennifer Boyd est vraiment une bonne en-traneuse. Elle veut gagner et elle sait com-ment le faire. Elle est intense, agressive et mo-tivante. Avec elle, on sent que cest du srieuxet les membres de lquipe semblent plusintresss et motivs. Jai remarqu que cettesaison, les lles semblaient avoir lquipe plus cur, contrairement aux autres saisons et jecrois que cest grce Jennifer. Nous sommesdj de retour dans les salles dentranementet sur le terrain pour nous prparer en vuede lan prochain. Cest la premire fois que jenous vois aussi motives.

    LR: quoi ressemblent vos entraine-ments?IP : Durant la saison, nous avons cinq jours depratique, suivis dun match et dune journede repos par la suite. Durant la saison morte,

    on sentraine toujours cinq fois par semaine.Par contre, cest un entrainement diffrentqui ne repose pas juste sur le rugby. Par exem-ple, pour le prochain mois, mon objectif estde gagner entre dix et quinze livres de muscleet par la suite, je vais faire des exercices pouramliorer mon agilit et ma vitesse avant laprochaine saison.

    LR : Votre capitaine dquipe, NatashaWatcham-Roy ne sera pas de retour dansluniforme des Gee-Gees la saison pro-chaine. Penses-tu pouvoir obtenir le postede capitaine?IP : Elle tait une trs bonne capitaine etson dpart va dnitivement changer la dy-namique de lquipe. Je ne peux pas me pro-noncer sur qui sera la prochaine capitaine,puisque je nen ai aucune ide. Je crois que les

    athltes de quatrime et de cinquime annedevront prendre plus de place pour comblerson dpart.

    LR : Si tu avais un message lancer auxautres quipes pour la saison prochaine,que dirais-tu?IP : Personne ne prenait notre quipe ausrieux dans le pass. Par contre, maintenantnous sommes une nouvelle quipe, avec Jen-nifer Boyd, qui a compltement chang la facede notre quipe. Prparez-vous bien pour lasaison prochaine, car nous allons dominer.

    TIRS DE BARRAGE

    Nous sommes une nouvellequipe - Irene Patrinos

    La FUO pourrait diffuserles Jeux olympiques

    La Fdration tudiante de lUniversitdOttawa (FUO) tudie la possibilit de dif-fuser en direct les Jeux olympiques de Sotchi, enRussie, le semestre prochain. Le FUO estimequil y a une demande considrable de la partdtudiants qui souhaitent visionner les Jeux surle campus.

    Dun autre ct, la FUO se trouve tirail-

    Jeux olympiquesLouis-Charles PoulinChef de pupitre

    le, puisque plusieurs pays ont dcid decotter les Jeux en raison de la loi anti-g

    Russie. La Fdration tudiante ne veuque la diffusion des Jeux lUniversitperue comme un appui cette loi. La Fcroit quelle se doit de soutenir les tudhomosexuels sur le campus et de les respsi ces derniers sopposent la prsendes olympiques.

    La FUO devrait en arriver unesion dans les semaines venir concernpossibilit de diffuser les Jeux olympdhiver qui se drouleront du 7 au 23 f

    Irene Patrinos - Photo Ayoub

  • 8/13/2019 La Rotonde - dition du 18 novembre 2013

    17/20

    www.larotonde.ca

    18 novembre SPORTS [email protected]

    TOILES DE LA SEMAINEIsabelle Kanz : Athltisme

    La Gee-Gee de troisime anne a

    termin la 37eposition sur 127 athltes,lors du championnat de cross-country2013 du Sport interuniversitaire canadien.Elle a termin les six kilomtres en 23minutes, soit environ deux minutes dela premire position.

    Katherine Lemoine : Basket-Ball F

    La joueuse de deuxime anne a

    connu sa meilleure performance encarrire samedi dans la victoire de 78 52 des Gee-Gees face lUniversitLakehead. Lemoine a russi onze de sesquinze lancers pour donner 25 points son quipe.

    Mathieu Ouellette : Hockey

    Le meilleur marqueur des

    Gees de lanne dernire a brillla victoire