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ÉVÉNEMENT Les Stentors « Des mecs authentiques » Maison de la Culture : Opposant et partisan énoncent leurs arguments sur le projet en cours Moins d’un mois avant l’ouverture d’Avaricum. Autour du futur centre commercial mixte, ça bouge ! Sur le front de l’économie et de l’emploi, on cherche les bonnes nouvelles et on positive pour 2015 Floriane Chevalier-Garenne Une double championne de France de cross qui vit à 100 à l'heure Serge Lepeltier Sa vie d’après Pour ou Contre Actualités Dossier Sports L’ancien maire de Bourges se confie sur sa nouvelle vie parisienne dédiée à la cause écologique. Un travail de lobbyiste qu’il défend et explique. Interview. www.lebigjournal.fr N° 1 P.14 P. 4 P. 6 P. 8 P. 9 P. 16 RATUIT OURGES NFO Journal Le Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

Le premier numéro du BIG Journal

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Le numéro 1 est diffusé à partir de ce mercredi à Bourges.

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Page 1: Le premier numéro du BIG Journal

ÉVÉNEMENT

Les Stentors« Des mecs authentiques »

Maison de la Culture :Opposant et partisan énoncent leurs arguments sur le projet en cours

Moins d’un mois avant l’ouverture d’Avaricum. Autour du futur centre commercial mixte, ça bouge !

Sur le front de l’économie et de l’emploi, on cherche les bonnes nouvelles et on positive pour 2015

Floriane Chevalier-GarenneUne double championnede France de cross qui vità 100 à l'heure

Serge Lepeltier

Sa vie d’après

Pour ou Contre

Actualités

Dossier

Sports

L’ancien maire de Bourges se confie sur sa nouvelle vie parisienne dédiée à la cause écologique. Un travail de lobbyiste qu’il défend et explique. Interview.

www.lebigjournal.frN° 1

P.14

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P. 8

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P. 16

RATUITOURGES NFO

JournalLe Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

Page 2: Le premier numéro du BIG Journal

À vous la Parole6 millions

C’est le montant qui sera alloué par l’Etat afin de réaliser le projet de Maison de la Culture.

C’est Pascal Blanc, maire de Bourges, qui l’a annoncé lors du dernier tchat vidéo organisé avec les Berruyers. Un montant légèrement plus élevé que prévu (5,4 millions étaient évoqués) qui vient conforter le projet et entraînera d’autres engagements.

« C’est un premier pas fondamental qui m’a permis d’obtenir un premier accord verbal de financement de la part du président de la région Centre, François Bonneau, et du président du conseil général, Jean-Pierre Saulnier. »

La règle veut que la région subventionne à hauteur des deux tiers de la subvention de l’Etat, et le département des deux tiers de celle de la région. Ce qui voudra dire un montant global d’environ 12,5 millions d’euros pour la maison.

Reste à pouvoir les utiliser mais, pour l’instant, les arbres sont toujours là.

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L’EditoLa manifestation de soutien aux victimes des attentats terroristes a rassemblé 4000 personnes à Bourges autour d’élus de tous bords pour un rassemblement républicain.

Merci de nous recevoir chez vous!

Vous avez en mains le premier numéro de votre nouveau journal local.Un journal d’informations, livré à domicile et disponible également dans de nombreux points de distribution

Un journal gratuit, 100% local et réalisé par une

équipe de journalistes expé-rimentés, indépendants et... curieux !

Nous allons « parler » de vous, de notre ville. Nous allons mettre en lumière ceux qui osent, créent et font avancer Bourges et son aggloméra-tion.Comme un pied de nez au ma-rasme ambiant, nous faisons le choix d’investir en Berry. Chez nous. Beaucoup de beaux projets naissent et pros-pèrent ici. Et, parfois, nous ne les connaissons même pas. Bourges est le berceau que nous avons choisi pour don-ner naissance au « BIG Jour-nal ». C’est un enfant du pays et, nous en sommes certains, il saura vous séduire par sa qualité, vous toucher par son enthousiasme et parfois vous amuser par une petite dose d’impertinence...

Alors c’est vrai, il y a de la pu-blicité dans le « BIG Journal ».

Il y en a d’ailleurs dans la ma-jorité des journaux payants.

Sans annonceurs, il n’y au-rait pas de presse gratuite et sans doute plus beaucoup de presse écrite locale.Et sans lecteurs, pas d’annon-ceurs. Voilà, le modèle écono-mique est simple: tout repose sur la qualité de notre travail, sur votre reconnaissance de ce travail et sur la confiance des annonceurs locaux.

Un petit mot d’ailleurs pour remercier celles et ceux qui, depuis des semaines, nous aident, nous conseillent et tout particulièrement à tous les an-nonceurs qui nous honorent de leur confiance pour ce pre-mier numéro.Deux fois par mois, nous vous offrirons 40.000 exemplaires de notre journal.

À partir d’aujourd’hui, c’est à vous de juger.Nous serons attentifs à vos remarques et vos conseils et comme tous les jeunes, nous en suivrons certains !

Merci à tous.

Et en route pour l’Aventure !

BenPS : Ah oui, j’oubliais...« Big Journal », un horrible anglicisme de plus ?Vous l’aurez compris, il s’agit de l’acronyme de « Bourges Info Gratuit ».Et Ben, c’est mon vrai nom ?Qui sait... en tout cas Big Ben, ça sonne bien non ?

Notre prochain numéro sera distribué quelques jours avant

la Saint Valentin.

Profitez-en pour déclarer votre flamme à celui ou celle que vous aimez ! Pourquoi ne pas redire à votre compagne ou compagnon à quel point il ou elle compte pour vous ?

Nous vous ouvrons nos colonnes pour vos messages d’amour. Parce qu’ils nous feront chaud au cœur, à nous aussi.

Envoyez vos messages avant le 30 janvier à [email protected] ou à l’adresse postale : Carré des Créateurs, 11 rue Maurice Roy, CS 40314, 18023 Bourges cedex.

Ce sera, dès le prochain numéro du Big journal, votre

rubrique. Et oui, pas simple d’avoir une rubrique courrier des lecteurs pour un premier numéro.

Vous pourrez, ici, réagir à nos articles, à l’actualité berruyère ou à un sujet national se répercutant chez nous. Vous pourrez lancer de nouveaux sujets de débat, rebondir sur un avis ou une opi-nion d’autres lecteurs. Nous vous offrons un espace de libre expres-sion.Bien sûr, il faudra décliner votre identité et nous ne publierons aucun commentaire diffamant ou de nature à porter un préjudice,

moral ou financier, à autrui.

Vos textes seront donc les bien-venus, vos photos également et pourquoi pas vos dessins si vous le souhaitez. Soyez imaginatifs, nous serons ouverts à toute forme d’expression tant que son origina-lité sera adaptable aux impératifs d’une impression sur papier jour-nal.

Voilà, à vous de prendre la plume...

Faites-nous parvenir vos textes, photos, dessins à : [email protected] ou à l’adresse postale : Carré des Créateurs, 11 rue Maurice Roy, CS 40314, 18023 Bourges cedex.

Déclarez votre flamme, partagez votre amour, faîtes-nous rêver !

Le BIG Journal - Bourges Info GratuitCarré des Créateurs 11 rue Maurice Roy - CS 40314-18023 Bourges Cedex

02 48 67 83 [email protected]

Edité par : SARL SALV’S & COCapital Social de 50000 ¥RCS Bourges 808 232 508

Directeur de la Publication :Vincent Cotier

Rédactrice en Chef : Elise Escoffier

Pigistes : Martine et jacky Bavouset

Christian Ragot

Infographiste : Florence Alexandre

Photographe : Chloé Daumal

Impression : Roto Centre SaranTirage 40 000 exemplaires

Le BIG Journal est distribué par Adrexo«Satisfait, pas satisfait de la distribution ?Faites le nous savoir au 02.48.50.79.02 ou par mail à : [email protected].

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JournalLeDu mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

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AggloEn bref

Les binômes se révèlentBourges 1 :Véronique Dunoyer et Jean-Luc Bailly (UMP)

Alain Tanton et Anne-Lucie Clausse (UMP-UDI)

Jean-Michel Guerineau (PCF) briguera un second mandat.

Bourges 2 :Véronique Fenoll et Jacques Fleury (UMP-UDI)

Marcelle Mercier et Eric Meseguer (UMP)

Nathalie Bonnefoy et Philippe Mercier (UMP)

Bourges 3 :Jean-Pierre Saulnier (PS) a annoncé son intention de briguer un nouveau mandat

Wladimir d’Ormesson et Audrey di Prima (UMP)

Saint-Doulchard :Yvon Beuchon (DVG) et Emmeline Ndongue

Binômes connus au 18 janvier 2015

Une première surprise Emmeline Ndongue, ancienne joueuse des Tango, championne d’Europe, vice-championne olympique sera donc colistière d’Yvon Beuchon à Saint-Doulchard.

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Oubliez les cantonales, place aux départementalesLa réforme territorialese concrétise cette année avec les premières élections départementales, remplaçantes des cantonales. Un changement qui transforme la géographie du département avec 19 cantons au lieu de 35.Pourtant, trois conseillers supplémentaires siégeront pour appliquer une autre loi : celle de la parité.

Aux différentes cérémonies de vœux qui émaillent ce mois de janvier, les discus-

sions entre politiques locaux du département étaient souvent mar-quées de petits apartés, souvent discrets, où les élections dépar-tementales à venir tenaient une bonne place.Pas encore d’annonces ou de noms mais des pièces qui se déplacent pour préparer un scrutin prévu les 22 et 29 mars prochains.Deux grands changements risquent de bouleverser l’hémi-cycle actuel.

D’abord le redécoupage des can-tons, une loi de mai 2013 qui vise à réduire le nombre d’élus et, par conséquent, les dépenses.Elle s’accompagne d’un nouveau mode de scrutin destiné à pro-mouvoir la parité : les électeurs voteront cette année pour un bi-nôme masculin-féminin, qu’il soit titulaire ou suppléant.

Ce qui donne, dans le Cher, un résultat qui peut paraître paradoxal : un redécoupage pour faire des économies et, pourtant, 38 élus au lieu de 35.

Le prix à payer pour qu’hommes et femmes soient également représentés dans le nouveau conseil départemental. Les pre-miers binômes commencent à se

faire connaître (voir ci-contre) et les annonces devraient se multi-plier dans les semaines à venir.

38 élus au lieu de 35Pour les électeurs, le premier objectif sera donc de se situer dans ces nouveaux cantons. Le redécoupage a été effectué avec, comme base, un nombre d’habi-tants identique à plus ou moins 20%. Le nom du canton sera celui de sa commune principale.

À Bourges, on passe de 5 à 4 cantons (Bourges 1 au sud-ouest, Bourges 2 au nord-ouest, Bourges 3 au nord-est et Bourges 4 au sud-est). Les communes de Bourges Plus se retrouvent, elles, associés à des cantons plus ou moins étendus. Marmagne et La Chapelle Saint-Ursin seront dans le canton de Saint-Doulchard ; Plaimpied-Givaudins, Lissay-Lo-chy, Saint-Just, Annoix, Vorly et Arcay dans le canton de Trouy ; Morthomiers et Le Subdray dans le canton de Charost ; Berry-Bouy avec Mehun-sur-Yèvre ; Saint-Mi-chel de Volangis avec Saint-Ger-main-du-Puy.

On attend maintenant les an-nonces officielles des binômes. Si de nombreux élus ont fait connaître leur intention de prendre leur propre succession, reste à sa-voir qui les accompagnera.

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Interview4

La vie d’après de Serge Lepeltier L’ancien maire de Bourges, n’a pas oublié sa ville. Il la retrouve régulièrement, comme pour ponctuer une vie parisienne rythmée par son engagement écologique. Il nous donne ainsi l’occasion d’en savoir plus sur sa nouvelle vie, celle d’un lobbyiste environnemental, un terme qu’il assume et un statut qu’il défend. Pour faire avancer une cause que l’homme politique avait déjà à cœur.

Les Berruyers vous ont un peu perdu de vue depuis la fin de votre mandat. Quelle est votre nouvelle vie ?

J’assure aujourd’hui la prési-dence de deux associations

environnementales. La première est l’Académie de l’Eau, qui ras-semble environ 200 scientifiques de 25 pays différents. À ce titre, j’ouvrirai d’ailleurs le 3 février, un séminaire sur l’eau et le climat intitulé : « comment se parlent scientifiques et politiques pour agir ? » qui sera clôturé par Ségo-lène Royal, ministre de l’Environ-nement.

Cet intitulé est-il représentatif du tra-vail de l’académie ?

Oui, le but de l’Académie et de faire connaître et partager les études et analyses livrées par les scienti-fiques sur la question de l’eau et du climat, notamment dans la pers-pective de la conférence environ-nementale de fin 2015, la COP21, qui se déroulera à Paris. C’est lors de ces événements que scien-tifiques et décideurs politiques renforcent leurs liens, afin que l’on parte véritablement des analyses, des données scientifiques pour p r e n d r e des déci-sions. Nos politiques d é c i d e n t mais ils n’ont pas toujours tous les élé-ments pour le faire. L’Académie lutte également pour que l’eau soit au centre dans la question du cli-mat, ce qui n’est pas le cas.

Comment êtes-vous devenus pré-sident de cette structure ? On est venu me trouver. J’ai lancé la loi sur l’eau lors de mon mandat de ministre de l’écologie. Cela m’a semblé cohérent.

Vous parliez de deux présidences, quelle est la seconde ?

Celle qui me prend le plus de temps ! Je préside l’association professionnelle «Équilibre des Énergies», qui rassemble des associations du bâtiment, des syndicats professionnels et les plus grandes entreprises. C’est la fusion de trois mondes : la construction, l’énergie et les asso-ciations de consommateurs. Avec un double objectif : que l’énergie continue à permettre un dévelop-pement, et même une relance, de l’économie, mais aussi d’assurer le lien entre énergie et écologie dans la lutte contre le change-ment climatique.

Concrètement, que faites-vous en tant que pré-sident ?

Actue l le -ment, je t r a v a i l l e sur la loi

de transition énergétique. On a l’impression qu’elle est adoptée, terminée, mais pas encore ! Elle va passer au sénat, puis en com-mission et sera adoptée d’ici l’été. Je suis au cœur de sa concep-tion. J’ai été auditionné deux fois par le Sénat pour faire avancer les choses dans les domaines qui concernent Équilibre des Ener-gies. La relance de la construction par exemple, face au problème

du coût de toutes les nouvelles réglementations environnemen-tales, notamment pour les primo-accédants. La construction de maison a chuté d’environ 40 000 par an. On consi-dère que 15 à 20 000 de ces pertes sont dues à ces coûts sup-plémentaires.

Je travaille à ce que l’on soit ca-pables de relancer la construction sans augmentation des coûts,

mais en faisant malgré tout des progrès dans la consommation d’énergie et la baisse d’émis-sion de gaz à

effet de serre. Et c’est possible, si la réglementation est bien faite.

N’est-ce pas, finalement, les domaines les plus difficiles à faire coïncider ?

Pour moi, c’est un travail passion-nant car je pense que l’énergie est le véritable lien entre économie et écologie.Il faut soutenir les entreprises qui apportent de l’emploi et, en plus, travaillent pour l’écologie.

Peut-on dire que vous êtes devenu lobbyiste ?

Serge Lepeltier, ancien maire de Bourges, est aujourd’hui président de l’Académie de l’Eau et de l’association professionnelle Équilibre des Énergies.

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L’aménagement de trouées vertes dans la ville de Bourges reste une source de satisfaction pour l’ancien maire.

« L’énergie est le véritable lien entre économie

et écologie »

« Il faut soutenir les entreprises qui apportent de l’emploi et,

en plus, travaillent pour l’écologie »

JournalLeDu mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

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Interview 5

Oui, d’une certaine façon. Le terme est vu de façon négative, en France, mais assurer le lien entre les associations professionnelles et les politiques est important. Il ne s’agit pas d’un lobby d’influence ou de moyen, mais de transmis-sion de données profession-nelles, de manière objective. On ne peut pas construire de politique intelligente sans les études, les résultats et les conclusions de scientifiques, de spécialistes.

De quand date votre prise de conscience de la nécessité écologique ?

L’écologie est venue à moi de fa-çon un peu particulière. Jeune, je me concentrais sur l’économie. Je suis d’une famille d’entrepreneurs, j’étais pour le travail, l’emploi, les entreprises qui fonctionnent. Je me disais qu’il y avait d’autres gens qui se battaient pour l’envi-ronnement. J’avançais en poli-tique et, à l’époque où je suis devenu sénateur, je suis parti faire de la plongée sous-marine aux Maldives. C’est un sport que je pratique depuis très longtemps, qui forge un lien personnel avec la nature. C’est cette année-là qu’on a découvert à quel point les coraux étaient en danger, voire quasiment disparus dans certains cas. J’ai réalisé que je ne pouvais plus continuer en politique tout en sachant ce qui se passait pour notre environnement. J’ai décidé de m’engager. Je suis arrivé au Sénat, on a demandé un volon-taire pour réaliser un rapport sur la lutte contre le réchauffement climatique et je me suis immédia-tement pro-posé. C’était en 1998. Un an plus tard, la tempête de décembre 1999 frappait la France et tout le monde s’est soudain inté-ressé à ces rapports.

Sa réalisation a été votre « école de l’écologie » ?

Tout ce que j’ai appris à ce mo-ment-là se passe aujourd’hui. Je n’ai pas eu à faire évoluer les données. On ne réalise pas, avant de rédiger un de ces rapports, la qualité des personnes que l’on

rencontre. Encore une fois, c’est l’exactitude des données fournies par les spécialistes, les scien-tifiques, qui permet de réaliser une bonne politique. Et c’est ce qui m’a permis d’être ministre de l’écologie.

Que retenez-vous de cette expérience ?

C’était un m o m e n t p a s s i o n -nant. Pen-dant deux ans, j’étais au cœur de

vrais sujets. D’autant que l’éco-logie était, à l’époque, au centre de la politique. Depuis 2010, c’est différent. J’ai vécu la montée en puissance de la question écolo-gique. J’ai pu lancer le premier plan climat avec Dominique Voy-net, par exemple. Tout ce qui est fait pour analyser les bâtiments, leur classement de A à E, c’est moi. Évidemment, j’aurais souhai-té être plus longtemps au gouver-nement. C’est comme être maire. On a beau avoir été conseiller municipal ou adjoint, on ne peut comprendre le fonctionnement qu’en étant dans la fonction.

Justement, comment l’écologie s’est-elle inscrite dans votre fonction de maire de Bourges ?

Pour moi, l’essentiel était de faire avancer les choses sur le fond. L’accomplissement le plus impor-tant restera le chauffage urbain, qui était encore, en partie, au charbon. Un charbon qui venait d’Afrique du Sud ! Nous avons en-tièrement refait le réseau et mis en place une centrale au bois. Avec la garantie que le bois ne vienne pas du Canada mais d’un rayon de 100 km. On a ainsi divisé par

onze les émis-sions de gaz à effet de serre.

Et puis, nous sommes pas-sés au gaz naturel dans les transports

urbains, on a créé la rocade verte, qui se termine actuellement au-tour de Bourges, dans un réseau complètement indépendant à la voiture. Et, enfin, n’oublions pas que nous avons construit le pre-mier immeuble social BBC (Bâti-ment basse consommation) de la région Centre. Une norme au-jourd’hui obligatoire.

Comment Bourges peut-elle se distin-

Les marais sont les garants d’une préservation de la biodiversité.

guer sur le plan écologique ?

Il ne s’agit pas forcément d’être précurseur, l’important, c’est de faire avancer globalement les choses. Et mettre en application les règles. Sur le sujet délicat de la Maison de la Culture par exemple : certains disent qu’elle consom-mera plus que l’an-cienne. Cela n’a pas de sens. Ce sera forcément un bâti-ment basse consommation, elle ne pourra pas faire autrement ! Et puis, il faut continuer à travail-ler sur la biodiversité, sur toutes les zones vertes. Bourges a une grande qualité dans ce domaine.

Êtes-vous encore régulièrement pré-sent dans la ville ?

Je suis la semaine sur Paris et je m’organise pour venir un week-end sur deux à Bourges. On a l’avantage d’être proche de Paris en train, cela me permet d’avoir une vraie vie personnelle dans ma ville. Une ville à taille humaine, où j’ai la chance d’habiter en plein centre-ville. À Paris, ce qui me manque, c’est la vue de la cathé-drale et cette atmosphère, extrê-mement liée à notre patrimoine. Bourges, pour moi, est presque une grande famille.

Que regrettez-vous de ne pas avoir

réalisé durant votre mandat ?

Une chose que j’avais envisagée pour mon premier mandat, c’est un parking souterrain, place Cu-jas. Cela aurait vraiment apporté un plus au fonctionnement de la ville. Mais je me suis retrouvé en grande difficulté avec tout ce qui

était envi-sagé comme fouilles. On ne pouvait

pas donner le nombre d’années que ça allait prendre ! Finalement, cela a fait naître l’idée d’Avaricum. J’aurais également aimé pouvoir agrandir le Palais d’Auron. Je l’ai

toujours trouvé agréable mais il a besoin d’être rénové. L’idée était d’ajouter des salles, le long de l’Auron, pour en faire un véri-table palais des congrès. Mais la baisse de la dotation de l’Etat a mis un coup d’arrêt à beaucoup de projets. Malgré tout, ce que le maire actuel subit aujourd’hui est considérable par rapport à ce que j’ai subi. On remet en cause le fondement même de ce que les Français veulent, des villes vivantes qui se développent.

Propos recueillis par Élise Escoffier

Le passage des bus au gaz naturel était indispensable pour l’ancien maire.

« On ne peut pas construire de politique intelligente

sans les études, les résultats et les conclusions de scientifiques »

« La Maison de la Culture sera forcément un bâtiment

basse consommation, elle ne pourra pas faire autrement »

« J’aurais aimé pouvoir agrandir le Palais d’Auron »

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Pour / Contre6

La nouvelle Maison de la Culture

« On pouvait concevoir mieux dans l’ancien lieu »

« On peut déjà imaginer un plateau culturel »

POUR CONTREQUI ?QUI ?

LE SUJET La municipalité a donc choisi de construire une nouvelle Maison de la Culture, place Séraucourt. Un projet qui divise.

Pourquoi soutenir ce projet ?

Je pense que ce projet est en adéquation avec les contraintes du spectacle vivant et du cinéma d’aujourd’hui. Il est évident qu’en partant sur un programme nouveau, adapté à ce que l’on fait, il est plus simple de concevoir un théâtre qui, dans ses capa-cités d’accueil, sera efficient. Deux salles et deux cinémas, cela va permettre de propo-ser beaucoup de choses qu’on ne peut pas obtenir aujourd’hui. Et puis je le défends car j’ai été missionné pour ouvrir un théâtre et je compte bien tenir cet engagement.

Quels sont, malgré tout, ses défauts ?

Pour moi, il n’en a aucun. Je peux entendre les arguments. Je pense que les opposants ont, eux-mêmes, des arguments très diffé-rents, entre les arbres, les rapports affec-tifs à l’ancienne maison, son symbole his-torique. Les motivations et les arguments sont assez divers. On remet en cause l’ar-chitecture, on dit que ce n’est pas une mai-son de la culture... Je pense savoir ce que doit être une scène nationale aujourd’hui,

il suffit de voir ce qui se fait, de venir. Au-jourd’hui, une scène nationale, c’est ça. Comment percevez-vous les critiques faites sur ce projet ?

Ce qui me choque le plus, c’est que des gens puissent se battre contre la réouver-ture d’un théâtre parce qu’il n’est pas dans le lieu qu’ils souhaitent. Tous les théâtres créent un vrai appel d’air à la réouverture, les gens viendront ! Cela va donner un nou-vel élan. Cet argument de l’éloignement du centre-ville est incroyable : elle va être à 150 mètres. Avec le conservatoire et le Quai d’Auron, on peut déjà imaginer un plateau culturel, où l’on pourra tout faire à pied. Il y a une vraie cohérence. Et ce sera le seul théâtre de province en construction ces prochaines années. On dit que ça coû-tera cher. Oui. Mais les deux-tiers du finan-cement viendront de la Région et de l’État et cela donnera du travail aux entreprises locales.

Comprenez-vous la position des opposants ?

Je comprends qu’on est toujours atta-ché à des lieux. Mais cela fait 50 ans que les gens viennent voir des spectacles à Bourges, c’est d’ailleurs ce qui me procure un énorme plaisir à travailler ici. Ils conti-nueront à venir ! Il y a beaucoup d’affectif en jeu et je crois qu’il faut être pragmatique. Moi, je mène ma barque et, dans 20 ans, j’aurai fait mon boulot, je serai toujours attaché à cette maison mais la personne en charge mènera le bateau. Il faut savoir passer la main.

Pourquoi vous opposer à ce projet ?

Parce que je trouve qu’il n’est pas ambi-tieux, qu’il ne s’adresse pas à tout le monde, n’est pas pluridisciplinaire et ne s’inscrit pas dans un véritable plan de développement de la ville. Pour moi, il y a d’autres solutions pour profiter d’un tel investissement et développer la culture. On pourra l’appeler Scène Nationale de la Maison Séraucourt mais pas Maison de la Culture. De plus, on est parti dans un pro-jet de deux salles et cela va limiter les pos-sibilités d’accueillir certains spectacles, notamment lyriques, symphoniques ou de comédies musicales. Il faut que la salle soit plus grande. On pouvait imaginer mieux dans l’ancien lieu, plus passant. Là, le lieu manque de visibilité.

Quelles sont, malgré tout, ses qualités ?

C’est sûr que ce sera beaucoup plus rationnel. Mais on aurait pu le faire dans l’ancien bâtiment, tout a été détruit, on repartait de zéro !

Quelle solution alternative proposez-vous ?

Il faut quelque chose de très fort à Bourges, qu’on redevienne ce qu’on était : une capitale européenne de la culture. On doit pouvoir rêver, trouver des partenaires pour réaliser quelque chose au cœur de la ville. Je pense qu’on aurait pu refaire l’ancienne maison. Mais il y avait aussi quelque chose à réfléchir sur le haut de la rue Moyenne, qui est en train de mou-rir. Agrandir ici, remettre des commerces,

installer les cinémas dans les locaux de la CMA, un showroom. Albi a créé une salle de 1 000 places avec un restaurant pano-ramique à son sommet. C’est ce genre de projet, un village, un centre culturel et commercial, qui devrait être soutenu.

Quelles propositions pourraient modifier votre position ? Côte architecture, une salle de 1 200 places, modulable, où l’on jouerait les spectacles plusieurs fois. En termes de fonctionnement, je pense qu’une mai-son de la culture devrait être ouverte les dimanches et pendant les vacances, être rentabilisée par son utilisation ! Accueil-lir des manifestations festives, une pro-grammation pluri-directionnelle. On a une maison, estampillée « culture », qui n’est plus un lieu de communion. Elle doit être plus ambitieuse, on est en train de faire quelque chose de traditionnel ! Il faut s’ouvrir à d’autres publics, d’autres pro-grammations pour que la culture attire à nouveau le plus grand nombre à Bourges.

François Carré, président-fondateur de l’association Double Coeur, Président technique honoraire de la Maison de la Culture.

Olivier Atlan, directeur de la Maison de la Culture.

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Agglo

RecensementJusqu’au 21 février prochain a lieu le recensement annuel, qui concerne 8% des communes de plus de 10 000 habitant. À bourges, ce sont donc quelques 1552 adresses choisies au hasard qui feront l’objet de comptages pour l’INSEE, dans le but de récolter toutes les informations permettant de mieux connaître la population, de mesurer l’évolution de la commune, de ses ménages, du mode et du niveau de vie des personnes vivant dans les logements concernés. Une nouveauté : la possibilité de répondre par internet.

Nouvelle enseigneDepuis le mois dernier, les amateurs de bières ont un nouveau lieu de découverte sur Bourges, avec un spécialiste : Le Bierrichon. Derrière la façade en pan de bois de la maison de la Reine Blanche, 17 rue Gambon, c’est une cave, mais aussi un bar pour découvrir des bières locales, de Belgique ou d’ailleurs, sur place ou à emporter.

Fermeture de l’Hôtel LallemantEn attendant que soit rouvert en juin prochain le musée des arts décoratifs, victime d’une infestation de vrillettes, insecte dévoreur de bois mettant en péril les œuvres présentées, la commune redirige les visiteurs vers les autres musées de la ville : musée du Berry, musée Estève, musée des Meilleurs ouvriers de France, Muséum d’Histoire naturelle, musée de la résistance et de la déportation, et le musée du matériel militaire.

Avis de rechercheLa disparition de Cyril, 27 ans, survenue le 26 décembre dernier, reste mystérieuse. Un avis de recherche national a été lancé par le commissariat de Bourges. Il a été vu pour la dernière fois rue Barbès. Ses papiers ont été retrouvés sur le sol le lendemain, son blouson sur le capot d’une voiture, à proximité du lieu de sa disparition. Jusqu’ici, le numéro de téléphone mis en place par le commissariat (02.48.23.77.17) n’a pas permis de lever les inquiétudes de sa famillle.

8

Avaricum : l’ouverture est procheMoins d’un mois avant l’ouverture du nouveau centre commercial de cœur de ville, de nouveaux noms d’enseigne devraient bientôt être révélés. En attendant, on aménage les rues pendant que les têtes de gondole déballent leurs cartons.

Autour d’Avaricum, les camions de livraisons doivent contourner les travaux de voiries encore en cours.

En bref

Il aura fait couler beaucoup d’encre bien avant son ouver-ture et promet... de continuer

ainsi. En positif, espère évidement Anthony Pinon, son directeur. Les enseignes d’Avaricum ouvriront officiellement le 18 février, la date est cochée sur tous les calen-driers des fashionistas. Alors, dans ces nouvelles allées au cœur de Bourges, les va-et-vient de camions chargés des marchan-dises croisent les ouvriers encore attelés au montage de certains extérieurs. Pour pénétrer dans les futures rues entre les différents bâtiments, il faut encore enjamber des canalisations à nu.

Malgré tout, la marchandise ar-rive. Chez Habitat, on a commen-cé à s’installer la semaine der-

nière. Chez Monoprix, les briques de lait arrivent sur les rayonnages. « Une ou deux enseignes auront du retard et ne seront pas prêtes à temps pour l’ouverture », concède Anthony Pinon. « Mais il ne s’agit pas des grandes marques atten-dues. Rien d’alarmant. » C’est en-tendu, même si le chantier paraît encore imposant aux yeux des passants. « Une boutique comme Monoprix s’installe en un mois », confie le directeur.

Suspense, toujours. Pour l’instant, le centre commer-cial, qui pourra accueillir entre 30 et 35 boutiques (selon l’es-pace choisi par chacune), afficheun « taux de surface » de 83%.Un terme technique qui se veut

positif car, selon le directeur : « la moyenne est à 65% ». Si on ignore encore le nom de ceux qui viendront rejoindre Zara, Mono-prix, Habitat et New Yorker, les annonces devraient bientôt tom-ber. « Nous avons une très belle signature et deux belles négocia-tions en cours. » Suspense donc, toujours. Jusqu’à l’ouverture ?

Ne pas oublier la mixité Résultat, on en oublierait presque, parfois, que c’est bien un projet immobilier global qui a pris place sur le Cours Avaricum. Un projet « mixte », dans le langage des bâtisseurs, dont le premier lot d’appartements (disponibles en accession à la propriété) devrait être également livré autour du

18 février. Les bureaux, les logements so-ciaux et un deuxième lot d’appar-tements suivront. « L’objectif est que, demain, on ne parle plus d’un centre commercial mais d’un nouveau cœur de vie. Ici, on ne cherche pas à manger une partie du centre-ville, mais à lui apporter une attractivité nouvelle. » Le par-king aura, en cela, un effet consi-dérable. Et si Avaricum a permis d’offrir les surfaces nécessaires pour attirer de grandes enseignes en centre-ville, il lui reste encore, à un mois de l’ouverture, un chal-lenge : parvenir à attirer les com-merçants berruyers dans les pe-tites surfaces encore disponibles.

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JournalLeDu mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

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Dossier 9

Sur le front de l’économie et de l’emploi, il est parfois difficile de discerner les bonnes nouvelles.Voir au-delà de la crise et de ses répercussions, trouver du positif dans une économie locale en pleine mutation, c’est pourtant possible.

En 2015, de bonnes raisons d’espérer

« Je pense qu’il y a peu de villes moyennes en France avec

autant d’atouts. Faisons un rapide tour d’horizon : une manifestation culturelle nationale, une équipe de basket professionnelle, de grandes entreprises, une proximité avec l’autoroute, un aéroport (qui pourrait vraiment servir si on en avait la volonté), des structures d’accompagnement. Il y a tout. Il ne manque que l’optimisme. » On doit le reconnaître, ce résumé de Daniel Jadeau, chargé de mission animation économique à Bourges Plus, est pour le moins éloquent. Lorsque nous avons décidé d’aller chercher des indicateurs économiques positifs, de demander aux acteurs de l’économie locale leurs « bonnes nouvelles » pour 2015, la tâche semblait ardue.

L’optimisme n’est pas une vertu très française et, selon certains, encore moins berrichonne. Et pourtant. Il suffit de poser la ques-tion pour trouver, derrière la crise et les moments difficiles traver-sés par notre pays ces dernières semaines, un vivier d’esprits bat-tants. Des acteurs économiques bien décidés à tout faire pour

nous donner, en 2015, de bonnes raisons de croire en l’avenir.

Soutenir les bons artisans Prenons l’artisanat. Sacré défi de positiver dans un secteur qui a perdu 5 000 entreprises ces der-nières années. « Nous vivons une période de profonde modification sociologique. C’est difficile d’être

au cœur d’une révolution mais c’est aussi passionnant », ana-lyse posément Dominique Malé-cot, secrétaire général de la CMA (Chambre des métiers et de l’arti-sanat). « Il y a toujours eu des en-treprises qui disparaissent. Il faut savoir soutenir celles qui restent et celles qui se créent. Elles sont moins nombreuses mais ce sont

des entreprises qui tiennent la route. » Et si la simplification adminis-trative semble être une condi-tion indispensable à la véritable relance du secteur, l’état d’esprit compte. « On est pris dans une spirale de pessimisme, alors qu’il y a des bons projets, des gens brillants, de vraies

La reprise d’entreprise est un secteur en crise. Sophie et Franck ont tenu le coup. Récit de leur expérience entamée il y a huit ans.

Quand ils ont découverts cette boulangerie, près de la Place des

Marronniers, Sophie et Franck ont dû faire un gros travail d’imagination. « Sur la trentaine de fonds de commerce que nous avons visité, c’était sûrement la boulangerie la moins moderne, de la moquette au mur, des lustres avec des chaînes, un fournil de 25 ans. On savait qu’il faudrait tout refaire », se souvient Sophie.Mais la jeune femme a le commerce dans le sang et voit, malgré tout, les avantages du lieu. « Un emplacement au cœur de bourges, le passage de

10 000 véhicules par jour, la place des Marronniers pour le stationnement, c’était le déclencheur. » Sophie et Franck ouvrent en 2006. Au terme d’un processus de reprise qui met leurs nerfs à rude épreuve. « C’était très compliqué et ça l’est encore aujourd’hui car, tous les trois ou quatre ans, on fait des travaux. On se heurte alors à des normes, des réglementations qui nous dépassent. »

Une volonté de fer

Ils sollicitent alors la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA). « Quand on a la tête dans le guidon, on n’y pense pas forcément. Mais quand on a eu besoin d’eux, dès le lendemain, tout le monde à la CMA était au courant de notre problème. Et ils nous ont permis de le régler. »Lauréate du meilleur croissant du Cher et de la 2ème meilleure baguette tradition, deux concours mis en place

par la CMA, la boulangerie affiche fièrement le « Viennoiserie 100% maison ». « C’est une bonne initia-tive qui nous a permis de regagner la confiance des clients, mise à mal par certains. »

En 2014, la boulangerie de la place des Marronniers s’est offert un nou-veau visage et une boutique agrandie. Là encore, un investissement pour Sophie et Franck, qu’elle estime né-cessaire. « Rien n’est jamais acquis. La clientèle peut être chez moi au-jourd’hui et chez mon voisin demain. À nous de travailler constamment pour maintenir le cap. » Une volonté de fer qui n’est pas sans sacrifice. « On ne peut jamais se laisser de répit. Mais, à un moment donné, c’est aussi une fierté. J’ai envie de faire quelque chose pour ma ville, à mon niveau. Qu’on se souvienne de nous. Que les gens reparlent de nos fèves Monin ou des affiches de Bourges. Ça aussi, ça compte pour nous. »

Sophie et Franck Pelé : Ils ont osé la reprisesuite page 10

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Dossier10

sommes à la recherche de talents mais nous formons également des jeunes. »

À peine l’entretien commencé, Denis Belloy passe son annonce. « Il faut le faire savoir, nous avons besoin de re-cruter ». Dans un secteur du bâtiment en crise, la santé de son entreprise fait un peu figure d’exception. Sa spécialisation dans le secteur de la rénovation n’est pas étrangère à l’affaire car, aujourd’hui, « on vend des travaux et des prestations qui vont permettre aux gens de faire des économies. » Rénover, c’est avant tout isoler. Une nécessité pour de nombreux propriétaires de maisons anciennes, où les pertes d’énergies sont énormes.

« L’énergie la moins chère, c’est celle qu’on ne dépense pas »

Et si Denis Belloy embauche, c’est aussi parce que le secteur est au cœur de l’actualité. « Il y a une réelle volonté de la société pour que le bâtiment cesse de consom-mer. Le gouvernement n’a jamais mis autant d’argent, autant d’or-ganismes, autant de possibilités pour rénover. C’est du jamais vu depuis la dernière guerre. L’immo-bilier est bas, les taux d’intérêts sont très bas et les acquéreurs disposent d’aides pour la rénova-tion et des déductions fiscales. » Un coup de pouce qui n’est pas anodin et s’accompagne aussi

d’une réglementation à respecter. « Elle est contraignante mais elle va dans le bon sens. Et nous ne l’avons pas attendue. Le diagnos-tic thermique complet, qui permet au client de connaître le délai de

son retour sur investis-sement, on le faisait déjà en

1984. » À cette époque, Denis Belloy s’oc-cupe de réparer les sinistres. « On disposait d’un agrément avec plu-sieurs compagnies d’assurances. Elles nous choisissaient car elles étaient certaines de ne plus rouvrir le dossier ensuite. » La stratégie de développement est simple : « Tout nos conducteurs de travaux sont issus du terrain, ouvrier, chef d’équipe. Ce sont des ‘‘sachants’’, ils ont le savoir-faire. Je ne veux pas d’un gars qui dirige un autre sans connaître son métier. »Une démarche de qualité qui s’ac-compagne d’une démarche com-merciale presque militante. « Tous les gens ont intérêt à investir dans ce secteur, c’est une bonne occa-sion de privilégier l’emploi local. Et il vaut mieux investir pour faire des économies plutôt que d’avoir un livret A qui ne rapporte rien ! » Avec un livret à 1%, on serait tenté d’acquiescer.

Denis Belloy, employeur à la recherche de nouveaux salariés

Quels sont vos espoirs pour 2015 ?

Le fondateur de Techni-Murs a créé cette entreprise artisanale en 1983 avec un seul salarié.Elle en compte aujourd’hui 270 dans quatre départements et recrute en 2015. Une réussite expliquée par des valeurs simples : l’exigence de qualité et la transmission du savoir-faire. « Sur Bourges, nous recherchons des peintres, des ravaleurs, des étancheurs et des techniciens de l’isolation par l’extérieur, soit 4 à 6 postes sur Techni-Murs 18. Nous

Dominique61 ans RetraitéeSaint-Germain du Puy

« Être avec mes enfants et mes pe-tits-enfants qui me procurent de la joie et de l’espoir. Ce n’est pas évident de positiver aujourd’hui mais il vaut mieux. On espère qu’on avancera vers plus de tolé-rance, de mieux vivre, pour tout le monde. Et on attend les beaux jours, le moral sera meilleur ! »

BénéDicte15 ansLycéenne Bourges

« J’espère entrer en S ! Je voudrais devenir pédiatre et, en 2015, il faut que j’atteigne ce premier objectif :la première section scientifique. Et je voudrais partir en Angleterre pour travailler mon anglais. Je suis quelqu’un de très positif alors je suis confiante ! Et je vais apprécier la vie avec mes amies. »

isaBelle63 ansConférencière Bourges

« J’espère que les derniers évé-nements vont nous amener tous à réagir et nous faire revenir aux vraies valeurs dans une société de consommation qui nous a dé-goûté de tout. Je savoure tous les jours d’avoir des gens autours de moi, que ce soit mes proches ou des étrangers. »

laurent44 ansFormateur en sécuritéBourges

« La vie de tous les jours, ma ville, les gens, tout cela me donne espoir. Il faut savoir savourer les petits moments, même un simple sourire quand on traverse la rue. Je suis de nature à positiver. Et il y a toujours du positif dans le néga-tif, c’est à nous de le trouver et de le faire vivre. »

Julien24 ansIngénieur industrielBourges

« Personnellement, je viens de trouver du travail, je commence cette semaine ! Donc 2015 est déjà une très bonne année. Et puis, je pense que ce qui s’est passé der-nièrement a choqué beaucoup de monde, cela peut nous permettre d’avancer positivement, faire bou-ger des choses. Je suis confiant. »

ressources. Aujourd’hui, les gens cherchent des choses qui leur res-semblent dans une société de plus en plus uniformisante, c’est dans la qualité de l’artisanat qu’ils pour-ront les trouver. Il faut aussi être capable de les faire revenir. »

Avoir l’envie d’avancer « L’image que nous avons de nous-mêmes est plus négative que la réa-lité. On a des ressources énormes. Si on utilisait l’énergie passée à dire qu’on est nul, on avancerait beaucoup. » E m m a n u e l Derrien, pré-sident de la CGPME du Cher (Confé-dération générale des petites et moyennes entreprises), connaît pourtant bien les difficultés du secteur. La CGPME défend les intérêts des petits patrons auprès de l’État, notamment pour obtenir la fameuse simplification admi-nistrative. Pourtant, pas de quoi entamer son envie d’avancer. « En 2015, les gens doivent com-prendre qu’on a tord d’attendre trop des autres. L’optimisme, c’est aussi un état d’esprit conquérant, une motivation d’aller au combat. Si on se dit que ça ne va pas mar-cher, ça ne marchera pas. Tout le monde le sait ! »

Prendre conscience de ses atouts

À Bourges, la création d’emploi reste d’actualité : 200 à 250 sur la nouvelle plateforme d’Intermarché, l’équivalent pour Carrefour et 150 pour Avaricum. D’autres ouver-tures vont se succéder dans cette année 2015. Après une longue période marquée par un pôle dé-fense qui a uniformisé le paysage

économique, la diversité des en-treprises et des compétences est de plus en plus flagrante. « L’ar-mement, la mécanique, l’aéronau-tique ont apporté beaucoup de savoir-faire dans notre agglomé-ration », rappelle Irène Félix, vice-présidente de l’Ad2t (Association de développement du tourisme et des territoires). « Elle a aussi des entreprises remarquables dans l’agroalimentaire. Mais, surtout, on voit des gens qui ont envie d’animer une dynamique locale,

l’envie de se prendre en main. Au niveau des pépi-

nières, du Carré des Créateurs, on le ressent. Et pour le tou-risme, le beau projet du canal du Berry et son parcours à vélo pourra développer une nou-velle branche de notre activité. »

Se pousser à la réussiteAlors, face à la crise et un monde en changement, serions-nous un peu trop prompts à baisser les bras ? « La France a une culture très cartésienne, rationnelle, de prévention du risque. Beaucoup de gens sont timorés car le risque fait peur. Mais c’est la base de la réussite. L’échec fait partie de l’en-trepreneuriat », soutient Emma-nuel Derrien. « Les Anglo-saxons aiment ceux qui se sont plantés, on embauchera plus facilement quelqu’un qui a connu l’échec. En France, c’est un boulet. On vit une époque d’opportunités, il faut aller les saisir. »

Dossier réalisé par E. E.

Suite de la page 9

« Le gouvernement n’a jamais mis autant d’argent pour rénover »

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Techni-Murs 18 recrute peintres, ravaleurs, étancheurs et techniciens de l’isolation par l’extérieur.Contactez l’entreprise : au 02 48 20 40 20 ou sur www.techni-murs-bourges.fr

Votre avis

« On est pris dans une spirale de pessimisme,

alors qu’il y a de bons projets »

JournalLeDu mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

Page 11: Le premier numéro du BIG Journal

Dossier 11

« Les clignotants sont au vert »Alain Brunaud, président de la CCI 18, ne manque pas de raisons de penser que 2015 sera l’année de la reprise économique, tant au plan industriel que commercial. Il nous dit pourquoi.

Lors de la rentrée solennelle du tri-bunal de commerce, le président Le Seyec a donné quelques chiffres

alarmants pour 2014 : 123 liquidations judiciaires, 85 jugements de redres-sements judiciaires et quelque 700 salariés concernés par les dépôts de bilans. Faut-il s’alarmer ?

Pas vraiment car si la crise est là, bien présente, nous sommes aussi en période de redéploie-ment. Les petites entreprises, en situation précaires au plan finan-cier, sont reprises par d’autres qui grossissent. Ce sont des logiques économiques. Le plus important, c’est qu’il y ait des entreprises qui se renforcent, qui se développent, qui innovent et font preuve de dy-namisme.

C’est le cas dans le Cher ?

Tout à fait. Les exemples ne manquent pas. Je peux citer les Établissements Monin, une entre-prise au rayonnement mondial qui va doubler sa capacité de production et qui a montré son attachement à la région en sou-tenant la Maison de la Culture ; la banque HSBC qui, après avoir licencié il y a quelques années, a recruté soixante personnes pour son site de Fussy ; Pillivuyt, autre entreprise de renommée inter-nationale qui emploie 230 per-sonnes et qui est repartie sur une belle dynamique avec un nouveau patron, David Brunel, et de nou-veaux actionnaires ; Mondor, qui va s’installer dans le Cher Sud

pour fabriquer ses bijoux haut de gamme et créer 110 emplois ; Paragon qui vient de s’implan-ter aux États-Unis ; Seco-tools… D’autres moins connues mais qui témoignent ô combien de la vitalité de notre département. Je pense au lancement d’un « Drive fermier » à Bourges et à Saint-Amand, soutenu par la Chambre d’agriculture ou encore à l’espace co-working qui propose un travail à distance pour les entreprises. Tout cela est bien dans l’air du temps…

« L’avenir, c’est l’INSA »Quels sont les motifs d’espérer un avenir meilleur pour l’économie départementale ?

Prenons l’aspect industriel. La décision du gouvernement de ren-forcer le pôle Défense du dépar-tement (Base d’Avord, DGA, École militaire, etc. NDLR) a eu d’heu-reuses conséquences pour les en-treprises impliquées dans l’arme-ment, mais également pour leurs sous-traitants, également bien positionnés. Le socle est solide. En 2014, ces entreprises se sont maintenues voire développées ; certaines ayant même rencontré des problèmes de recrutement. Des problèmes qui devraient se résoudre dans les années à venir avec le projet INSA (1) (regroupe-ment de l’Ensib, de l’école Curien de la CCI et de l’Enivl de Blois, NDLR). Bourges bénéficiera ainsi d’un véritable pôle d’enseigne-

ment supérieur, reconnu au niveau national. C’est un signe fort pour le territoire qui se démarque ain-si de l’axe ligérien. D’autant que Bourges va bientôt être labellisée Campus des métiers, en tech-nologie Mécatronic. Avec l’IUT, le Lycée professionnel, l’AFPI (Centre de formation de la métal-lurgie, NDLR) et le Cetim-Certerc (Centre de res-sources et de techno-log ie s , NDLR), vous avez sur place quelque 5 000 élèves, tous formés et qua-lifiés, quasi assurés de trouver un emploi à leur sortie.

Et sur l’aspect commerce ?

L’arrivée, en février, du centre Avaricum et le redéploiement du quartier est porteur d’espoirs. L’enjeu est important. Outre les 150 emplois créés, l’arrivée de nouvelles enseignes devrait en-traîner un bel essor commercial. Parallèlement, tous les acteurs, CCI, commerçants, architectes, politiques se sont mobilisés et ont été porteurs de propositions, depuis un an, pour donner une plus grande attractivité commer-ciale mais aussi touristique, à l’en-semble du centre-ville.

Les clignotants sont donc au vert…

Franchement oui ! Le récent réa-justement de l’euro, par exemple, va favoriser nos entreprises à l’ex-portation. D’autres réalisations té-moignent aussi du dynamisme de Bourges et du Cher. Notamment la création, en 2015, des deux bases logistiques pour Intermar-ché et Carrefour. Alors que la ten-dance est plutôt à la diminution,

que ces deux grandes enseignes aient choisi le Cher, c’est grati-fiant. Avec, à la clé, de nouveaux emplois, des camions, des chauf-feurs et de la maintenance. Parmi les autres aspects positifs, le pro-jet de la Maison de la culture, sou-tenu à la fois par l’État, l’Europe et la Région, l’agrandissement du Prado, de la rocade témoignent

de la vitalité de notre ville et renforcent son a t t r a c t i v i té . Au jourd’hu i , on connaît Bourges bien

au-delà des limites de la Région Centre. En octobre, la CCI faisait stand commun avec Bourges Plus, le Conseil général et la ville de Vierzon lors d’un salon à Paris. L’objectif était d’exposer les avan-tages du Cher pour l’implantation ou la reprise d’entreprises. Une soixantaine de candidats ont fait part de leur envie de déménager dans le Cher. Le Cher est un ter-ritoire où tous les acteurs, éco-nomiques et politiques de tous bords, font front commun pour réussir le pari économique. Une telle cohésion n’est pas monnaie

courante. L’idée est de prouver que le Cher est une terre d’entre-prise où l’on peut réussir profes-sionnellement tout en préservant une bonne qualité de vie.

Finalement, le seul point noir, c’est le bâtiment, même si le marché pourrait redécoller grâce au prêt à taux zéro et au crédit d’impôt pour la transition énergétique...

À court terme, c’est effectivement le secteur le plus en difficulté. La baisse de pouvoir d’achat et des dotations de l’État ont en-traîné une forte diminution des demandes, tant des particuliers que des collectivités. Le phéno-mène est le même pour les entre-prises de travaux publics (une soixantaine d’emplois perdus en 2014 dans le Cher, NDLR). Mais à moyen terme, la révolution éner-gétique laisse espérer des mar-chés importants pour le bâtiment.

Et on peut penser que les collec-tivités vont enfin sortir de leur fri-losité…

Entretien réalisé par Christian Ragot

(1) INSA : Institut National des sciences appliquées.

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« Tous les acteurs économiques et politiques font front commun.

Une telle cohésion n’est pas monnaie courante. »

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Page 12: Le premier numéro du BIG Journal

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On s’habille encore pour l’hiverMême si on rechigne à cette idée, les beaux jours sont encore loin. Le BIG Journal s’est donc glissé dans les rayons pour dénicher des pièces hivernales joliment soldées, entre petites marques et grandes enseignes. Comme on ne peut pas tout faire, pour cette première, on se concentre sur les pièces féminines. Histoire de donner des idées de cadeaux pour un certain 14 février...

En centre-ville, chez Ikks, on craque pour ce t-shirt chiné (1) à la fois dé-contracté et travaillé, soldé à – 40% (57 ¥ au lieu de 95). Parfait avec un slim noir et une paire de sneakers.Ou avec un chino...

… Comme ce modèle simple et efficace trouvé chez H&M (2). Une coupe qui habille toutes les silhouettes et la rend indis-pensable. On aime la cou-leur de saison de cette pièce soldée à 16,99 ¥au lieu de 24,99.

On pourrait compléter ce look par ces très originales sneakers No Name (3) à shopper chez Ivoire. Une pièce-forte qui relève un look sage, à ne pas combiner avec d’autres motifs ! (79 ¥ au lieu de 110)

Envie de combattre la grisaille ambiante ? Nous aussi ! Alors, ne faisons pas les choses à moitié, parons-nous d’un beau

Notre robe Caroll peut s'associer avec une pièce structurée dans un motif de

On n’oublie évidemment pas les accessoires. On aime le travail discret réalisé sur ce modèle Promod (6) à petit prix grâce à une belle réduction (-64 %) soit 7 ¥. On l’imagine bien avec notre robe jaune, sur le top Ikks, ou encore pour relever un col roulé.

Et parce qu’on est encore de grands enfants, on ne résiste pas à la petite pièce originale et fun qui twistera les looks trop sages. La chouette était l’emblème de cette saison, on l’adopte en bonnet chez Camaïeu (7) à - 50% soit 4,99 ¥.

L'indispensable : une paire de Converse (10), ici travaillée dans un bronze métallisé. Cette paire originale, sans trop en faire, donnera une touche rock à un look classique. Chez Meunier, en centre-ville, à 63 ¥ au lieu de 90.

C’était LA robe symbole de cette saison chez Naf-Naf (9). Un modèle à la fois habillé et moderne par sa coupe patineuse sur du néoprène, aujourd’hui à 35 ¥ au lieu de 70. On l’adopte pour l’associer de manière classique ou, plus rock, avec les Converse.

Côté chaussures, on s’est arrêté devant ce modèle Reqins trouvé Chez Clochette

(8), à 89,10 ¥ au lieu de 165. Des boots qui se porteront aussi bien avec une

robe courte à coupe droite qu’avec un jean slim. Presque un basic, la touche

d’originalité en plus.

Et dans un même esprit d’élégance rock, on aime cette veste Liu Jo (11), trouvée dans la boutique éphémère installée à côté de Geox. Une veste en jean qu’on associera à un look sobre pour mieux faire ressortir son impertinence.

Pour relever les looks du quotidien, on oublie trop souvent un atout

indispensable : le foulard. On aime les modèles originaux d’Inouïtoosh

(12) qui apportent couleurs et motifs à une tenue... et surprennent

une fois dépliés. On a trouvé celui-ci chez Quintessence, à 43,20 ¥ au

lieu de 80.

saison, le carreau. On opte pour ce long manteau Daphnéa (5), trouvé en centre-ville chez Mary Pop’s. Soldé à 42,70 ¥ au lieu de 79.

jaune canari, comme avec cette robe très joliment coupée, soldée chez Caroll (4) à – 60 %, soit 54 ¥.

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Du mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

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Ma petite tambouille étudianteAux étudiants du centre universitaire de Bourges qui souhaitent manger pratique et équilibré sans se ruiner, le service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) propose, le jeudi 29 janvier à partir de 18 heures à l’IUT, un atelier cuisine animé par une diététicienne-nutritionniste. Au cour de cet atelier, les participants mitonneront un repas dînatoire, suivi de sa dégustation, avec pour objectif de réconcilier les étudiants avec les repas de qualité. Information et inscription obligatoire au 02 48 23 80 83 ou [email protected].

Conférence de Gilles ClémentInvité par l’ENSA de Bourges et Erik Bullot, Gilles Clément, paysagiste, botaniste, entomologue (étude des insectes) et écrivain, répondra à la question : « Quelle part animale dans la constitution des paysages ? », jeudi 22 janvier à 17 heures, à l’amphithéâtre de l’ENSA. Son expertise dans le domaine et ses réalisations telles que le jardin du château de Blois, celui du musée du Quai Branly à Paris, ou encore le Parc André Citroën assurent la légitimité de sa participation au cycle de conférences « La cause animale » de l’école d’art.

Enseignement supérieur : Portes-ouvertesLes différents établissements de formations supérieures de l’agglomération présentent en ce début d’année leurs formations. Les rendez-vous sont : CFA Bourges : 24 janvier de 8 h 30 à 12 h 30 INSA Centre-Val de Loire : 7 février de 9 h à 17 h ESTACOM Bourges : 7 février de 10 h à 17 h CFSA Hubert Curien : 7 février de 10 h à 17 h Centre universitaire : 14 février de 9 h à 17 h IES Sainte-Marie : 14 février de 9 h 30 à 17 h ENSA Bourges : 25 mars de 9 h à 21 h.

En bref

Talents

« C’est un site, on pouvait le monter n’importe où »

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Cap Mystère, voyage vers l’inconnuÀ 26 et 27 ans, Nathalie et Arnaud ont monté, à Bourges, leur agence de voyage en ligne. Un site où l’on ne choisit pas sa destination, mais ce qu’on aimerait voir, faire, découvrir. C’est le voyage mystère, un concept original, né de leur amour des voyages... et des surprises.

Entre Nathalie et Arnaud, le concept du voyage mystère a commencé comme un jeu.

Pour ces deux anciens étudiants en géographie, l’envie de décou-vrir le monde égale celle de sur-prendre l’autre : l’idée naît comme une évidence. « On est parti en Sardaigne, en Thaïlande, à New-York », raconte Nathalie. « Pour New-York, elle m’a offert une pomme, pas besoin d’être sorcier pour deviner la destination », se souvient Arnaud dans un sourire. Le principe de la destination mys-tère est né, mais c’est celui du départ sans préparation, sans tourisme virtuel, qui leur apparaît fondamental. « Avant de fonder Cap Mystère, nous sommes partis un an en voyage, en Asie et en Australie », se sou-vient Nathalie. « Et, finalement, les parties de ce voyage que j’ai le plus appréciées... étaient celles sur lesquelles je ne savais rien. Je rêvais de voir la baie d’Along mais j’avais tellement lu et vu de choses, notamment sur la pollu-tion, les tâches d’huile, que mon attention a été attiré par ce dé-tail. » De retour de leur périple, le concept est né : offrir le luxe d’un regard vierge, d’une vraie décou-verte et d’un voyage personnalisé à ceux qui veulent tenter le saut dans l’inconnu.

Cap vers l’entrepriseUn saut qu’ils effectuent eux-mêmes en lançant leur entre-prise. « C’était quelque chose qui me tentait, l’aventure d’entre-prendre », confie Arnaud. « Le tourisme ne paye pas forcément bien et je ne voulais pas attendre pour que, dans un ou deux ans, quelqu’un d’autre se lance avec

la même idée. » Les deux créa-teurs ne sont pas désarmés. Elle, sort d’un master en management du tourisme, obtenu à l’école de commerce de La Rochelle, lui d’un master de géographie et d’une an-née d’alternance en management et développement durable. Elle a l’expérience du tourisme dans plusieurs agences, il a les notions de sécurité et d’environnement. « Grâce à l’école de commerce, on avait déjà un regard aguerri sur le monde de l’entreprise, le fait de monter un business plan. » Malgré tout, ils viennent cher-cher conseils auprès d’EGEE, association nationale de seniors bénévoles, qui conseillent et

offre un réseau de contacts aux jeunes entrepre-neurs. Ils s’ins-

tallent à Bourges, où Nathalie a sa famille. « Au final, c’est un site, on pouvait le monter n’importe où. Mais un local à Paris ou La Rochelle, c’était trop cher. » Ici, le Carré des Créateurs offrent un lieu accessible pour débuter une activité, le pas est franchi : Natha-lie et Arnaud se sont lancés en septembre dernier.

Bonnes et mauvaises surprises

Depuis, des touristes ont dé-couvert Porto, Prague, Buda-pest, Londres ou encore Rome. D’autres ont fait une randonnée en raquettes dans le Jura, quand les longs séjours ont ouvert une enveloppe contenant un billet pour la Turquie, la Jordanie, le Mexique ou le Canada. Le concept s’est heurté à ses premières contraintes. « On a eu quelques soucis avec la poste dans certains pays », se remémore Nathalie. Car les voyageurs choisissent géné-ralement de connaître chaque jour leur programme grâce à des enveloppes déposées à leur hôtel.« En Jordanie, on a dû les ren-voyer. Elles sont finalement arrivées le même jour que nos clients. » D’où l’idée de dévelop-per une application où chaque planning sera programmé avant le départ. Améliorer le question-naire en ligne, l’interface du site, est aussi dans leurs projets. Tous les deux ne manquent pas d’idées et, surtout, d’envie de les réaliser.

E. E.

Nathalie, 26 ans, et Arnaud, 27 ans, ont monté leur site de voyages sur-mesure.

Sur le site, l’internaute est invité à remplir un question-naire. « Il sera d’ailleurs bientôt remplacé par des images

cliquables pour offrir une navigation plus ludique et, surtout, mettre la fourchette de budget en premier », précise Arnaud. Aujourd’hui, on choisit tout d’abord ses dates, si l’on souhaite rester en France ou partir à l’étranger, son hébergement de pré-dilection, ses préférences lors de vacances (lézarder sur une plage, découvrir des paysages, faire la fête, participer à un projet humanitaire, faire des treks, etc…), mais aussi les langues par-lées, les vaccins à jour, l’envie ou non de dépaysement... Et bien sûr, la fourchette de budget. Autant de critères qui permettent ensuite à Nathalie et Arnaud de créer un voyage personnalisé en sollicitant leurs 50 partenaires, éparpillés dans le monde en-tier, afin d’obtenir les meilleurs prix pour une offre sur mesure. « En France, nous travaillons directement avec les hô-tels. À l’étranger, ce sont des ‘‘receptives’’, sur place, qui créent des séjours selon nos demandes. » L’internaute obtient alors une offre de faisabilité sous 24 heures, puis un devis sous 7 jours. Plus d’infos : www.capmystere.com

Cap Mystère : comment ça marche ?

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JournalLe www.lebigjournal.fr

Page 14: Le premier numéro du BIG Journal

Culture14

spectacles, musique, danse, soirées...

Sébastien Lemoine des Stentors :« Nous sommes des mecs authentiques »Parmi tous ces groupes lancés sur un concept (les Prêtres, les Gentlemens, Il Divo) avec un album de reprises, les Stentors est sûrement le plus attachant. Son créateur, Sébastien Lemoine, est un artiste à part. Un ancien aviateur, chanteur d’opéra sur le tard, qui ne cachera jamais son amour de la chanson populaire.

Vous avez créé le groupe des Stentors, en 2010, en rassemblant des chan-teurs d’opéra pour interpréter des chansons populaires. Comment vous est venue cette idée ?

Quand j’étais un enfant, j’aimais Brel, Sardou, Hallyday, Azna-

vour... Adulte, je suis devenu avia-teur dans l’armée pendant onze ans, j’ai ensuite commencé ma carrière à l’opéra et fait une pre-mière digression en interprétant des comédies musicales amé-ricaines partout dans le monde. C’est à cette occasion que l’idée m’est venue d’un spectacle où je raconterais mon histoire musicale, des airs de l’aéronavale à l’opéra. Elle a donné « Les airs du temps », un spectacle sur les amours et les désamours d’un homme à travers les yeux de Verdi, Brel, Johnny, Mozart. L’idée était de montrer qu’une histoire peut se raconter de différentes manières : lyriques, grandiloquentes, ou très simples, dépouillées, simplement avec une guitare. Cela m’a donné l’idée des Stentors, que j’ai proposée à un producteur.

Et comment s’est créé le groupe ?

Je connaissais tout le monde, de loin, parce qu’on avait travaillé en-semble. Je m’entendais bien avec chacun et, surtout, je connaissais leur passion pour la musique, la chanson. On pense que les gens de la musique classique n’aiment pas les répertoires populaires

mais il y a aussi des passionnés.

Chaque album a eu son thème, tout en puisant toujours dans le patrimoine français, pourquoi choisir ces chan-sons, parfois très anciennes ?

Pour nous, chanteurs d’opéra, c’est plutôt une cure de jouvence !On est plus ha-bitués aux airs qui ont 200 voire 500 ans ! (rires). Plus sérieuse-ment, l’idée était de choisir des chansons qui nous plaisaient. Pour le premier album, on voulait rendre hommage aux régions, quelque chose qui n’avait jamais été fait. Et ça nous par-lait car la France est notre deu-xième maison. On passe la plu-part de notre temps dans toutes ces villes, loin de chez nous. Ces

chansons nous plaisaient et nous parlaient. Chacune était un choix personnel mais on est toujours d’accord. C’est pour cela que ça dure et que ça marche bien. On est sur la même longueur d’onde. Le public le sent aussi, je pense.

Pourquoi ne faire que des reprises ?

Aujourd’hui, il y a un modèle éco-nomique différent dans le monde du disque. Les maisons prennent moins de risques et la création est un risque. Mais de notre côté, même si on adorerait pouvoir pro-poser des créations, le patrimoine est notre cheval de bataille. On

invente rien mais on fait plaisir aux gens en leur faisant réécouter des chefs d’œuvres, des chansons sublimes. Il faut faire vivre ce ré-pertoire et il nous tient à cœur de le défendre.

Qu’apportez-vous à ces chansons sur scène ?

Nous sommes des interprètes, des gens de scène plus que de studio ou de

plateaux de télévision. Alors, sur scène, nous sommes au meilleur de notre potentiel. Les Stentors, ce sont des voix d’opéra, épu-rées, accompagnées d’un piano. Les gens qui aiment la voix, les belles chansons, les belles mu-siques sont servis. Le fait d’être quatre nous permet tellement de

Les Stentors :Sébastien Lemoine (assis à gauche) et Vianney Guyonnet, barytons, et des ténors Mowgli Laps et Mathieu Sempéré.

Composer une ritournelle simple et entraînante n’a ja-

mais nécessité beaucoup d’ins-truments. Une guitare, un harmo-nica ou un tambourin à certaines

époques, un ordinateur, une ta-blette, un smartphone aujourd’hui. Il suffira toujours de peu pour signer un tube. Pourtant, on com-prend sans peine l’attachement

variations ! On donne à certaines chansons une vraie ampleur, à d’autres une vraie douceur. On raconte une histoire avec quatre personnalités différentes qui s’ex-priment et toucheront certains plus que d’autres.

Quelle relation entretenez-vous avec le public ?

La base de ma motivation, c’est l’échange avec le public. Si on fait une heure de dédicace à la fin de chaque concert, c’est pour eux mais c’est aussi pour nous. C’est tellement gratifiant, c’est ce qui nous motive. Après, il y a une question d’âge. Personnelle-ment, j’ai 47 ans, j’ai été militaire onze ans, j’ai fait trois guerres, je ne suis pas arrivé dans ce milieu comme un petit jeune qui se dirige vers les projecteurs tel un papillon de nuit. On veut gagner notre vie dans ce métier mais notre motiva-tion, c’est le public. Nous sommes des mecs authentiques.

Comment arrivez-vous à combiner ce groupe, votre carrière à l’opéra et votre famille ?

Je jongle ! Je suis jeune papa, j’ai un petit bout de deux mois, alors j’ai aussi envie d’être chez moi. C’est une question d’organisation. Et puis, les Stentors, c’est une pa-renthèse, on sait que c’est éphé-mère. On a aucune envie d’aban-donner l’opéra, on a pas mis 10 ou 15 ans à devenir chanteur d’opéra pour laisser tomber ! Tout faire est parfois compliqué mais ça permet de chanter avec de grandes stars de l’opéra un soir, et Céline Dion ou Charles Aznavour un autre. On a beaucoup de chance mais on donne beaucoup !

Propos recueillis par E. E.

Les Stentors – Palais d’Auron Dimanche 1 février à 16 heures Tarifs : de 42 à 52 ¥.Réservations : Féerique Production Cosne sur Loire : Tél 03 45 80 94 16 – 06 85 11 28 81. Et dans tous les points de ventes habituels.

Le conservatoire expose le son à l’anciennedes musiciens, les « vrais », pour les pièces acoustiques qui ont donné naissance aux plus belles mélodies, empreintes des légers défauts, des aspérités, des im-perfections qu’un diamant sur un vinyle sait restituer, et qu’un MP3 fait disparaître.

L’exposition « Capter le son, une histoire en cours », réalisée au conservatoire, réunit du maté-riel utilisé dans tout le processus du son, de l’enregistrement à la restitution. Des objets rassem-

blés et restaurés notamment par l’ACHDR d’Issoudun (Association du Centre Historique de la Diffu-sion Radiophonique). Un voyage dans le temps, au pays de l’élec-tro-acoustique, qui attise la curio-sité des jeunes mélomanes. Une plongée dans l’envers du décor, celui des studios de groupes my-thiques, tels Pink Floyd, qui ont su utiliser toutes les capacités de ces « instruments d’enregistrements » pour en faire une part importante de leur œuvre.

La bibliothèque du conservatoire accueille, jusqu’au 29 février, une exposition d’objets parfois chinés dans d’anciens studios d’enregistrement, témoins d’une époque qui ne connaissait pas le numérique.

D. R

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« J’ai 47 ans, j’ai été militaire onze ans, j’ai fait trois guerres, je ne suis pas arrivé dans ce milieu comme un petit jeune qui se dirige vers les projecteurs tel un papillon de nuit. »

JournalLeDu mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

Page 15: Le premier numéro du BIG Journal

Culture 15

agenda, animations, spectacles...

ExPOSItION - Muséum d’histoire naturelle - Jusqu’au 9 février.

Photographes de nature 2014L’exposition rassemble les 100 photos lauréates de ce concours international organisé depuis 50 ans par le Muséum d’histoire naturelle de Londres, en partenariat avec le BBC Wildlife Magazine. Depuis 25 ans, l’exposition démarre sa tournée française à Bourges.Entrée muséum : 4,10 ¥. Réduit :

2,30 ¥. Enfant : gratuit moins de 6 ans.

ExPOSItION - Bibliothèque des 4 piliers - Jusqu’au 31 janvier

Typo Top ou la révolution de l’imprimerie

L’exposition Typo Top invite à découvrir l’univers du livre imprimé, des techniques et outils de fabrication aux trésors typographiques. Au milieu du 15e siècle, Gutenberg révolutionne le monde en inventant l’imprimerie. Avec la technique typographique, le livre prend alors une autre dimension. À la Bibliothèque des Quatre Piliers, une exposition donne à voir des ouvrages remarquables précieusement conservés dans le fond patrimonial.

FEStIvAL DE CINéMA – MCB Cinéma Art et Essai – Du 21 au 27 janvier

Festival TéléramaDans le cadre du festival Télérama, le cinéma d’art et d’essai de la MCB diffusera les films Winter Sleep (Palme d’Or à Cannes), Mommy (Prix du Jury à Cannes), Ida, The Grand Budapest Hotel, Léviathan, Eastern Boys et Au Bord Du Monde. Tarifs : 3,50 ¥ la place avec le pass inclus dans les Télérama du 14 au 21 janvier. Horaires des séances sur www.mcbourges.com ou

au 02 48 21 29 44.

CINéMA – Cinémas CGR - Jeudi 22 janvier - 14 h 30 – 17 h 30 – 20 h 30

Vietnam, les princesses et le dragon

Ce documentaire sur le Vietnam sera projeté en présence du réalisateur Christian Verot, dans le cadre de « Connaissance du Monde »Tarifs et réservations :

www.cgrcinemas.fr/bourges

CONCERt – Le Nadir - Samedi 24 janvier - 21 heures

Usina-Son on stage : Mathem and Tricks + Subdream +

La Maximum CavaleryChaque année en janvier, la soirée Usina-Son on stage est l’occasion de mettre en avant les groupes locaux issus des studios de répétition

Usina-Son. Avec Terres du SonEntrée : 3 ¥.

LECtURE – Palais Jacques-Cœur – Mardi 27 Janvier - 19 h 30

Les Cons !...Soirée lecture organisée par l’association Double Cœur. D’après la nouvelle « Le Monologue », extraite du recueil « La Femme Rompue » de Simone de Beauvoir. Proposée par la compagnie La Femme Blanche. La soirée se terminera autour de la traditionnelle galette et du verre de l’amitié. Nombre de place limité. Réservations :

double.coeur.free.fr ou 02 48 70 21 10.

BALLEt – Palais d’Auron - Mercredi 28 janvier - 20 heures

Carmen DansePlus de 100 artistes sur scène avec le ballet et l’orchestre de l’Opéra National de Sibérie, le tout dans des décors et costumes riches et somptueux pour servir cette œuvre splendide et populaire.Entrée : de 39 à 59 ¥.

tHéâtRE – Auditorium de la Maison de la Culture - Du 28 au 30 janvier - 20 heures

GerminalUn spectacle inclassable et déjanté qui construit en direct, en une heure vingt chrono, un monde à l’intérieur

de 8m2. Vierges de toute expérience – y compris du langage – trois hommes et une femme bâtissent leur

monde en direct à partir de rien. Mercredi 28 janvier : Buffet dinatoire « À Table ! » avec l’équipe après le

spectacle. Entrée : de 9 à 22 ¥

CONFéRENCE Et PERFORMANCE Le Nadir - Vendredi 30 janvier - 20 heures

Blast«Blast» est né de la rencontre entre le batteur Jean-Baptiste Geoffroy et la danseuse Hélène Rocheteau. C’est un duo d’énergie brute, une plongée dans le corps et le son, intimement liés.Entrée : de 5 à 7 ¥

MUSIQUE – 22 d’Auron - Vendredi 30 janvier - 20 h 30

Master class de guitare avec Aymeric Silvert

Organisé par l’association Music Master Entrée : de 10 à 12 ¥

AtELIERS – Le Nadir - Samedi 31 janvier - De 14 à 18 heures

Atelier Initia’Son : La prod. phono indépendante

Comment envisager sérieusement aujourd’hui de produire des disques quand le monde de l’industrie crie à la crise depuis 10 ans déjà et que « plus personne n’achète de disque » ? Les solutions alternatives sont pourtant multiples dans les domaines de la production, de la post-prod et de la structuration. Avec Guillaume Bernard, responsable du label « Un je ne sais qui » de Tours

Entrée : 5 ¥ sur inscription

CONCERt – Le Hublot - Dimanche 1er février - 17 heures

WallySous ses vannes, dans un style bien à lui entre le stand-up et le récital chansonnier, c’est souvent l’absurdité du monde qui pointe. Wally brouille les pistes et c’est un délice d’essayer de la suivre. En musique et en humour, il dépeint nos comportements, parfois si absurdes, avec une clairvoyance qui ne peut que faire rire. Entrée : de 5 à 7 ¥

ExPOSItION – Domaine de Varye - Jusqu’au 25 janvier

Les Têtes de L’artA l’occasion de leur exposition annuelle, les membres de l’atelier choisissent trois à quatre de leurs œuvres pour réaliser un ensemble représentatifs de l’année écoulée. Entrée libre tous les jours de 14 h 30 à

17 h 30

SOIRéE JAzz - Centre de Loisirs - Samedi 24 janvierOrganisée par l’association Saint-Doulchard Autrement.

CAFé ARtIStIQUE - Samedi 31 janvier - Domaine de VaryeOrganisé par l’association Phideas.

Le Quatu’or Laloi tHéâtRE MUSICAL. Les membres du quatuor ont imaginé un spectacle de théâtre musical mêlant humour et musique, saynètes et mélodies se mêlent pour imaginer l’ouverture, après de longs mois de travaux, d’un tout nouveau restaurant. Tout le monde met la main à la pâte pour les dernières installations. Le personnel s’active autour des quatre saxophones, les fait briller autant que l’argenterie et les harmonise en un accord parfait. Le patron, caricature de l’incapable qui s’ignore, supervise les opérations qui s’avèrent plus que délicates avec cette équipe de bras cassés... Un vieux cuisinier bourru, un sommelier qui ne boit pas que du petit lait et un stagiaire mou comme une figue... Il y a du pain sur la planche.Le Hublot - Dimanche 25 janvier - 17 heures - Entrée : 10 ¥. Réduit : 5 ¥.

Lied BalletDANSE. Dans son précédent spectacle « La Jeune Fille et la mort » accueilli à Bourges, le chorégraphe et directeur du Centre chorégraphique national de Tours, Thomas Lebrun s’interrogeait sur la question du romantisme dans la danse contemporaine. Avec Lied Ballet, créé au Festival d’Avignon 2014, il poursuit sa réflexion et choisit d’apposer deux termes associés, dans la conscience collective des connaisseurs, à une danse précise : le romantisme pour le

lied et la danse classique pour le ballet. Il souhaite jouer sur les sources d’inspirations qui leur sont communes et les codes qu’ils induisent. Prétextes à danser, les lieds deviendront le matériau chorégraphique. Rassemblés en une seule œuvre par le compositeur David François Moreau, ils seront interprétés en direct par le baryton Benjamin Alunni. Ainsi, huit danseurs, d’âges et de maturités différents, célébreront le mouvement. Auditorium de la Maison de la Culture - Mercredi 21 et jeudi 22 janvier à 20 heures - Entrée : de 9 à 22 ¥. Répétition commentée le mercredi 21 janvier à 17 heures.

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Sports

Coupe de France : Les filles du B18 sortiesLes féminines du Bourges 18 ont quitté la Coupe de France la tête haute en 32e de finale. Les protégées de Sandrine Jacquet qui opèrent en Division d’hon-neur régionale se sont inclinées avec les honneurs (0-2) face au CS Nivolas, pensionnaire de D2. Les Berruyères payèrent au prix fort une entame de match calamiteuse, encaissant les deux buts aux 2e et 4e minutes. Par la suite, Lysiane Joassard eut l’occasion de réduire le score... en vain ! Les filles du B18, qui ont beaucoup appris, sont tombées sur plus fortes qu’elles.

Julie Ferrier s’impose aux Pays-BasLes pensionnaires du pôle espoirs ont porté haut les couleurs du Creps de Bourges lors du Tournoi international d’Hoensbroek aux Pays-Bas. Julie Ferrier a remporté le tournoi en simple dames U17, signant au passage sa première victoire internationale. En U13, Valentin Mottet ne s’est incliné qu’en finale, après avoir vaincu le n°2 européen, l’Allemand Matthias Kicklitz, en demi-finale.

National JeunesLe second tour du National Jeunes a été un succès avec pas moins de 200 participants, au Creps. Le club de Bourges a tiré son épingle du jeu avec deux victoires pour Julie Ferrier et Auriane Mathieu et de nombreux podiums.

Balland présidentLe comité du Cher a un nouveau pré-sident, Jacky Balland, qui va s’efforcer de remettre la discipline sur les rails. La piste reprendra ses droits, au Creps, le 31 janvier.

Paris-Nice dans le CherLa course cycliste Paris-Nice sera dans le Cher prochainement. Venant de Saint-Aignan (Loir-et-Cher), l’étape du 10 mars arrivera à Saint-Amand, avenue Jean-Giraudoux (en direction de la cité de l’Or). Le lendemain, la course repartira de la sous-préfecture (Cours Manuel), pour arriver à Saint-Pourçain (Allier).

tabet titréLes championnats départementaux se sont déroulés à Aubigny. Pour les prin-cipaux titres, outre Floriane Chevalier-Garenne, à signaler chez les garçons la belle victoire de Yassine Tabet (ACB) devançant son camarade de club, Paul Fort. Le titre par équipes est revenu à l’US Berry avec vingt récompenses.

FOOTBALL

BADMINTON

CrOss-COuNTry

Floriane était tout sourire, le 11 janvier dernier, à Aubigny, où elle venait de conquérir (très facilement) un nouveau titre départemental. Une course qui aurait pu être anecdotique si elle n’avait largement dominé Sabrina Godard-Monmarteau (US Berry), une excellente spécialiste. Dans cette course ouverte aux juniors garçons, elle a bénéficié de deux « lièvres », très déterminés à faire respecter la gente masculine, Mathis Sansu et Thomas Préault : « Ils m’ont obli-gée à me surpasser », confie Floriane, amusée de cette opposition inattendue. « Les prochaines compétitions seront révélatrices pour moi. À Saint-Herblain, il y a quelques filles de très haut niveau. » L’occasion aussi de choisir ses disciplines. « Je vais, bien sûr, opter pour le cross long et tenter de décrocher ma sélection pour les championnats du monde. Pour la piste, j’aimerais revenir sur le steeple, que je n’ai pas eu le temps de pratiquer l’an passé. Enfin, quelques courses sur route s’intercaleront mais ce n’est pas ma préoccupation majeure. » Floriane est une jeune fille pressée et bien occupée. Entre les cours et un mi-temps à l’hôpital, il faut caser l’entraînement, entre Clermont et Bourges, où elle retrouve les valeurs de son club et les compétitions. À Aubigny, la course tout juste terminée, elle montait à Paris pour participer à un stage au Portugal, avec l’équipe de France.

Des résultats et des objectifs

CyCLIsME

16

Floriane Chevalier-Garenne court vers la réussite (et vite)

Les Chevalier ont la course dans le sang. Floriane suit son grand-père, ancien coureur.

En bref

À 23 ans, double championne de France universitaire, la sociétaire de l’ACB est en pleine progression. Elle mène de pair, avec bonheur, études et sport.

C’était il y a quelques jours, dans la boue du circuit des étangs, à Aubigny-sur-Nère.

Floriane Chevalier-Garenne rem-portait un nouveau titre de cham-pionne du Cher de cross-country. Une anecdote dans la vie - bien remplie - de cette jeune femme de 23 ans, aujourd’hui en cinquième année de pharmacie à la faculté de Clermont.

Chez les Chevalier, on a la course à pied chevillée au corps. En So-logne, ce jour-là, il y avait Ghislain, le père, 4e de l’épreuve vétérans, inamovible champion du Cher seniors pendant une décennie, le grand-père Jean, en son temps bon coureur, la petite sœur, éga-lement une bonne athlète, ou en-core Sandrine, la tante, ancienne pratiquante, aujourd’hui ardente supportrice de sa nièce. Et la Ma-man pour veiller sur tout ce petit monde.

Un palmarès déjà éloquentFloriane a grandi dans la course à pied, au sein de l’AC Bourges, depuis les rangs des benjamines. Elle frôla une première fois le titre national, chez les cadettes, sur l’hippodrome de Laval. Mais sa progression fut un instant stoppée. Après le baccalauréat, elle entre-prend des études supérieures. Un passage délicat, le temps de re-trouver un nouvel équilibre de vie

après avoir quitté le cocon familial du hameau de Gionne. Mais les qualités naturelles de Floriane lui permettent de rebondir en alliant sport et études, un vieux dilemme qui plombe trop souvent la pro-gression des jeunes athlètes. «Je m’entraîne seule à Clermont. Au-tant dire que, dès que je le peux, j’aime revenir à Bourges et retrou-ver l’ambiance du club.»

Une athlète investieSa détermination fait la diffé-rence. La saison dernière en fut un exemple frappant. En novembre 2013, elle arrachait, à Rennes, sa qualification pour les champion-

nats d’Europe de Belgrade (25e). Championne de France universi-taire, 11e du mondial en Ougan-da, Floriane réapparaissait sur la scène nationale et même au-de-là. Seul bémol, une 7e place aux championnats de France de cross court. Un résultat qui s’explique facilement : cette distance n’est pas la sienne. Mais l’athlète est intelligente capitalise du rythme pour espérer briller, plus tard, sur des distances plus longues.

D’ailleurs, sur piste, Floriane aura beaucoup investi pour sa progres-sion, en participant par exemple au 1 500 mètres (sixième de la finale nationale, à Reims). Autant de tests qui lui ont permis de démarrer très fort la nouvelle sai-

son. 7e au scratch des Foulées de Bourges, Floriane a gagné, avec l’équipe de France, l’Ekiden de Pa-ris. Quelques semaines plus tard, elle renouvelait son bail de cham-pionne de France universitaire, à Dijon.

La voici désormais engagée plei-nement dans la saison de cross. Aubigny et le modeste titre dépar-temental ne sont que le premier pa-lier d’une route qui va la conduire, de quinze jours en quinze jours, vers les championnats régionaux d’Amboise, les inter-régionaux de Saint-Herblain et les champion-nats de France, aux Mureaux.

Jacky Bavouset

Floriane Chevalier-

Garenne suit ses études de

pharmacie tout en enchaînant

les podiums.

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JournalLeDu mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

Page 17: Le premier numéro du BIG Journal

Sports / BASKET (Euroligue féminine)

À Bourges en juilletLe trail est une course qui se déroule, généralement, en pleine nature et qui comporte un important dénivelé. Il existe de nombreuses variantes. Bourges en fait partie avec l’urbain trail, le 4 juillet prochain. La Jacques-Coeur sera longue de 7,5 km et l’Avaricum de 17 km.Détails sur www.bourgesurbantrail.com.

Au programmeLes clubs berruyers sont à nouveau aux affaires. Côté foot, pour le Bourges 18, le 24 janvier, réception d’Andrézieux ; le 31, déplacement à Gueugnon. Les championnats régionaux connaissent, eux, une longue trève. Reprise le 7 février.En rugby, le Bourges XV, toujours en course pour les play-offs de Fédérale 3, effectue un déplacement très périlleux, le 1er février, chez le leader Chartres. Enfin, en régionale, l’US Berrichonne, recevra Dammarie, égalementle 1er février, au stade Tavernier.

Bien préparer Bourges-SancerrePour préparer Bourges-Sancerre (le 15 février), plusieurs randonnées sont au programme des deux premiers dimanches de février.Le 1er, rendez-vous à Mehun, Saint-Amand, Soulangis. Le 8 à Dun, Mery-es-Bois, Nohant-en-Graçay, Saint-Laurent. Et l’après Bourges-Sancerre c’est aussi, Châteaumeillant-Saint-Toulx Sainte-Croix.

Nouveau président à LignièresLa société des courses de Lignières qui a organisé, l’an passé, sept réunions hippiques sur l’hippodrome, s’est donné un nouveau président en la personne d’Emmanuel Lagarde, vétérinaire de son état, qui a pris la succession des Haras nationaux sur le site du pôle du cheval et de l’âne.

En brefTrAIL urBAIN

OMNIspOrTs

rANDONNéEs

spOrTs équEsTrEs

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Après la courte trêve de Noël, le président Fosset avait redéfini les objectifs :

« la conquête d’un treizième titre de champion de France, essayer de garder la Coupe de France à Bourges et une qualification pour les quarts de finale d’Euroligue ».

Alors que l’équipe coachée par Valérie Garnier reçoit, mercre-di, l’équipe russe du Nadezdha Orenbourg, le Tango Bourges Basket est toujours dans les clous puisque solide leader de la Ligue féminine, qualfié en Coupe de France et quatrième de sa poule d’Euroligue après avoir remporté, en octobre, le Trophée des cham-pions aux dépens de Montpellier. « C’est un excellent bilan », estime Pierre Fosset. « Mais il ne faut pas s’emballer non plus. Nous n’avons encore rien gagné… ».

Il n’empêche, les Tango ont plutôt bien fait le job. Dans des condi-tions difficiles dûes aux blessures. Ainsi, Endy Miyem, ô combien es-sentielle dans le collectif berruyer, n’a fait son retour à la compétition que mercredi dernier à Schio, en Italie. (6 points, 1 rebond en un peu moins de quinze minutes) ; Jo Leedham a également manqué plusieurs matches et l’Américaine Danielle Adams, qui s’était si bien intégrée à sa nouvelle équipe, est out jusqu’à la fin de la saison (1). « Depuis plusieurs années, les blessures ne nous épargnent pas. Et ça continue », soupire Pierre Fosset. « La blessure de Danielle Adams est un véritable coup dur.

Les tango doivent marquer les espritsChoc au Prado, mercredi soir, à 20 h30, face à l’équipe russe d’Orenbourg. Battues la semaine dernière à Schio, les Tango doivent impérativement prendre leur revanche du match aller (défaite 78-68) pour rester dans la course à la qualification pour les quarts de finale d’Euroligue.

Danielle Adams blessée Danielle Adams a été opérée par le Dr Hauke du tendon rotulien. Ce dernier a été suturé et la calcification de la rotule, à l’origine de la blessure, a été limée. Adams, actuellement en convalescence à Bourges, est arrêtée trois mois. Autant dire que sa saison est terminée.

Classement actuel : 1. Fener-bahçe 17 points, 2. Salamanque 16, 3. Orenbourg 15, 4. Bourges 14, 5. Kayseri et Schio 13, 7. Torun 11, 8. Brno 9 points.

On est toujours en quête d’un jo-ker mais on ne fera pas n’importe quoi, ni financièrement, ni sporti-vement. Il faudra que ce joker soit un véritable plus pour l’équipe. Si Endy (Miyem) revient rapidement à son meilleur niveau, on pourrait aussi rester ainsi. En champion-nat, avec neuf joueuses, cela de-vrait suffire mais il faut s’attendre à souffrir jusqu’au bout face à Montpellier et plus encore devant Villeneuve d’Ascq. C’est en Euro-ligue que le manque de rotations pourrait se payer au prix fort… »

Coup de mou à Schio…Et cela s’est vu mercredi dernier à Schio. Les Italiennes avaient lâché 12 points à l’aller. Au retour, elles en reprennent 20 (79-59). « Si on rate notre reprise en Euroligue, on aura du mal à aller au Final Four », a prévenu le président. Cette défaite en Italie, avec un goal-average particulièrement dé-favorable, met le Bourges Basket en situation inconfortable. Il sera difficile de terminer à l’une de des deux premières places de la poule

(2). Dans le cas contraire, les Berruyères s’offriraient un quart de finale très délicat, vraisem-blablement à Ekaterinbourg ou Koursk.

En Italie, Bourges a péché dans le domaine de l’agressivité dé-fensive. « Difficile de gagner un match quand on concède près de 80 points. C’est loin de nos standards habituels », constate le coach Valérie Garnier. Même son de cloche chez Céline Du-merc : « On perd ce match en défense. Quand les Italiennes nous sont rentrées dedans, on a trop vite lâché prise. Notre capital confiance était entamé et on n’a pas trouvé l’énergie ni les ressources physiques pour in-verser la tendance… ». Plus terre à terre, Pierre Fosset résume « l’équipe a tout simplement raté son match». À la décharge des Berruyères, elles enchaînaient à Schio leur troisième dépla-cement en une semaine après Brno (avec un retour compliqué et la perte de bagages), Arras et

Schio (avec retour en bus à cause d’une grève des contrôleurs aériens en Italie, pas idéal pour la récupéra-tion). Dans ces conditions, une ro-tation supplémentaire aurait peut-être permis de faire front. Et c’est là, justement, que Danielle Adams a et va beaucoup manquer. Par sa puissance physique, son adresse à deux ou à trois points et son intelli-gence dans le jeu.

une forteresse imprenableIl faudra pourtant faire sans l’inté-rieure américaine contre Oren-bourg. Un match décisif dans la course aux quarts de finale. Les Tango doivent absolument faire du Prado une forteresse impre-nable. Mais ça ne sera pas simple puisqu’elles doivent encore recevoir les deux premiers actuels du clas-sement, Fenerbahçe (le 4 février) et Salamanque (18 février) .En gagnant les deux matches à l’extérieur et en réussissant un sans-faute au Prado, la deuxième place de la poule et un quart de finale facile serait envisa-geable.

Christian Ragot

Les jambes de feu de Paoline Salagnac

porteront-elles le Bourges Basket

vers la victoire face à Orenbourg ?

Être au top face à l’armada russe

Orenbourg, c’est du costaud. Les deux Américaines, Dewanna Bonner et Glory Johnson, bien secondées par l’Espagnole Anna Cruz, avaient fait exploser la défense bruyère à l’aller (78-68), plantant 50 points à elles trois… Pour la troupe de Valérie Garnier, le danger est ciblé. Autre menace pour les Tango, l’ailière forte Candice Dupree (ex-Kosice), championne du monde 2014 avec les États-Unis, qui a été signée par Orenbourg la semaine dernière. Dupree n’a pas joué mercredi dernier contre Salamanque (victoire d’Orenbourg, 66-50) mais pourrait débuter sous ses nouvelles couleurs au Prado. Sacrée armada ! Quoiqu’il en soit, avec six victoires pour trois dé-faites, une moyenne de 67,6 points marqués (69,1pour Bourges) et 58,1 concédés (63,2 par les Tango) par match, Orenbourg, qui est déjà allé gagner à Schio et à Torun (mais qui s’est aussi incliné une fois dans sa salle face à Kayseri) est dans les temps pour la qualification. Une victoire au Prado renforcerait sa position, d’autant que le calendrier à venir de l’équipe russe est plutôt favorable.

Le match contre Orenbourg est une étape importante pour la suite du parcours des Tangos en Eurolique.

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Page 18: Le premier numéro du BIG Journal

Santé

Bexsero® est le premier vaccin qui protège contre la majorité des infections invasives

à méningocoque de type B.Il est commercia-lisé en France depuis le mois de décembre 2013.

Il est désormais pris en charge à 65% pour les populations définies par les

recommandations du Haut Conseil de la Santé publique (HCSP). Ces dernières défi-nissent des critères épidémiologiques devant conduire à la vaccination de populations ciblées. Le remboursement concerne les pa-tients n’ayant plus de rate ou souffrant d’un dysfonctionnement de cet organe. Autres

populations éligibles à la prise en charge, les patients ayant subi une greffe de cellules souches hématopoïétiques, les malades pré-sentant des déficits immunitaires innés ou induits.

A noter que la vaccination à titre individuel, sans prise en charge de l’Assurance-mala-

vItE... Méningite B : le vaccin enfin remboursé !die peut être totalement ou partiellement remboursée par certains organismes com-plémentaires qui se sont engagés à faciliter la prévention de la méningite B. Rappelons que cette dernière est responsable de près de 80% des cas d’infections invasives à méningocoque chez le nourrisson en France.

Concernant ce vaccin, Patricia Merhant-So-

rel , présidente de l’association Petit Ange, estime que les choses ne vont pas assez vite. « Cela avance au ralenti. Et pourtant il y a des cas et des enfants décèdent de méningite B en France. Nous avons l’arme, mais elle n’est pas utilisée, alors que les Anglais eux vont vacciner. On perd un temps précieux, nous sommes vraiment à la traîne. Mais j’ai toujours bon espoir »..

Les asthmatiques seraient davantage exposés au risque de développer une apnée du sommeil que les non-asthma-tiques. Afin de vérifier le lien de cause à effet, Mihaela Teodorescu du William S. Middleton Memorial Veteran’s Hospital

L’Etablissement français du sang (EFS) lance l’alerte. Ses réserves en pro-duits sanguins sont « actuellement très faibles ». L’EFS doit impérativement les reconstituer et compte sur une forte mobilisation. « Don de sang, maintenant c’est urgent ! » C’est par cette accroche que l’EFS alerte le grand public sur la nécessité de donner. Des collectes insuf-fisamment fréquentées ces derniers mois ont fait tomber les stocks à un niveau particulièrement bas. Résultat, en plus des 10 000 dons nécessaires chaque

jour tout au long de l’année, 15 000 dons supplémentaires sont indispensables en janvier. « Cette situation est d’autant plus sensible que le mois de janvier est traditionnellement une période marquée par les épidémies saisonnières (grippes, gastro-entérites), qui empêchent un cer-tain nombre de donneurs réguliers de venir donner leur sang » déplore l’EFS.

Rappelons en outre qu’aucun traitement ni médicament de synthèse ne peuvent encore se substituer aux produits san-guins.

Apnée du sommeil : l’asthme est un facteur de risque

Les réserves de sang dans le rouge

dans le Wisconsin (Etats-Unis) et ses collègues ont mené une étude sur 547 participants. Parmi eux 81 étaient asth-matiques. Tous ont passé plusieurs poly-somnographes, des examens permettant d’étudier la qualité du sommeil. En outre, ils ont répondu à plusieurs questionnaires concernant leur état de santé général.

Résultat, 22 des participants asthma-tiques ont subi au moins un épisode d’apnée du sommeil au cours de l’étude. Soit une incidence de 27%, contre seule-ment 17% parmi les non-asthmatiques. « Un asthme préexistant constitue donc un facteur de risque de développer un syn-drome d’apnée obstructive du sommeil », concluent les auteurs. « De plus, cette as-sociation est largement dose dépendante. C’est-à-dire que plus l’asthme est installé depuis longtemps, plus le risque d’apnée est important. »

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Gommer la cellulite au quotidienContre ces maudits capitons qui empoisonnent la vie des femmes, y compris les minces, il n’y a pas de solution miracle. Mais en adoptant quelques bonnes habitudes, vous pouvez faire diminuer cette peau d’orange qui vous complexe tant.

Diurétique et anti-oxydant , le thé vert facilite l’élimination

des toxines tout en garantissant la fermeté de l’épiderme.Pour profiter de ses propriétés anti-cellulite, versez une cuillère à café de thé vert dans 25 cl d’eau frémissante. Couvrez et laissez infuser 3 à 10 minutes. Plus vous attendez, plus le thé sera amer mais plus il sera chargé en com-

Des salades originales et savoureuses

Meilleure alliée des gourmands qui veulent garder la forme et

la ligne, la salade verte n’apporte qu’une dizaine de calories pour 100 grammes.Mais derrière ce poids plume se cache une mine de fibres végé-tales, de caroténoïdes, de vita-mines B, C et E, ainsi que des minéraux et des oligo-éléments.Il serait donc dommage de s’en priver sous prétexte que la sa-lade, c’est toujours un peu la même chose. D’autres feuilles vertes apportent au moins autant de bénéfices tout en se révélant savoureuses. Toutefois, « en cas d’intestin irritable ou colopathie, les salades et crudités ne doivent pas être les amis du quotidien », souligne le Dr Laurence Bene-detti, micronutritioniste à Paris. La mâche, avec son léger goût de noix, se marie par exemple très bien avec la betterave, le céleri-rave, les champignons, les hari-

posés actifs. Filtrez. Plongez dans la tasse ¼ de cuillère à café de miel dans laquelle vous aurez ver-sé 1 goutte d’essence de citron et ajoutez le jus de ½ citron. Buvez avant 16 heures si vous souffrez de difficultés d’endormissement.

Limitez le selConsommé avec excès, le sel fa-

vorise la rétention d’eau et donc la cellulite, surtout à l’approche des règles. Attention aux fromages fermentés, à la charcuterie, aux eaux minérales riches en sodium et aux conserves, surtout au dî-ner. Pour donner du goût à vos plats, préférez les fines herbes et les épices.

Massez-vousTous les jours après la douche, effectuez des mouvements cir-culaires avec un gant de crin, en remontant de la cheville vers le haut de la cuisse, sans oublier les fesses et le ventre. Votre peau sera plus réceptive aux actifs drai-nants contenus dans votre produit amincissant et/ou raffermissant. Vous pouvez aussi préparer votre propre huile de massage. Dans un flacon de 30 ml, mélangez 5 ml d’huile essentielle de cyprès de Provence, 5 ml d’huile essentielle de genévrier et 20 ml d’huile végé-tale de calophylle. Quel que soit le type de soin utilisé, appliquez-le en massant, en pétrissant, en frictionnant la peau. Cela peut être un peu douloureux au début mais ne vous découragez pas. Contre la cellulite, seule la régula-rité compte.

Nagez palméePour brûler la graisse qui en-combre vos cellules, rien ne vaut les sports d’endurance, à raison de 3 séances de 45 minutes par semaine. Attention toutefois au jogging si vous souffrez d’insuffi-sance veineuse. Privilégiez le vélo, la marche nordique ou encore la natation. L’idéal ? Faire des lon-gueurs avec des palmes pour décupler l’effet drainant de l’eau.

TranspirezAller régulièrement au hammam ou au sauna ne vous aidera pas à perdre quelques kilos superflus. Pour cela, il faut rééquilibrer son alimentation et bouger davantage.

Mais ces séances bien-être peuvent contribuer à chasser l’eau qui stagne dans vos cellules et explique en partie vos capitons.

Bien manger, bien vivre

cots verts, les lardons, les noix, la pomme, le raisin...Le goût plus prononcé du cres-son, légèrement acide et poivré, fait des merveilles avec l’avocat, le céleri branche, les agrumes, le poivron, les amandes… Les deux se dégustent avec une vinaigrette à base d’huile d’olive, de citron ou de yaourt. La forte saveur du pis-senlit convient mieux aux pommes de terre, aux fruits exotiques, aux

poissons fumés, aux œufs, aux lardons…

Quant aux pousses d’épinards, elles s’accommodent très bien des agrumes, des champignons, des oignons, des noix, des petits pois, des pommes de terre... Mais qu’il s’agisse du pissenlit ou de l’épinard, n’hésitez pas à relever votre vinaigrette d’un peu de pi-ment ou d’ail.

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JournalLeDu mercredi 21 janvier au mardi 3 février 2015

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tAkEN 3 Réalisateur : Olivier Megaton Avec : Liam Neeson, Forest Whitaker, Famke Janssen

On n'arrête plus Liam Neeson. Après s'être frotté, deux fois de suite, à des truands libanais très énervés dans les rues sombres de grandes villes européennes, le voilà de retour au pays. Accusé à tort du meurtre de

son ex-femme, il va tout faire pour protéger sa fille.

DISCOUNt Réalisateur : Louis-Julien Petit Avec : Olivier Barthelemy, Corinne Masiero

Pour lutter contre la mise en place de caisses automatiques qui menacent leurs emplois, les employés d’un supermarché hard discount créent clandestinement leur « Discount alternatif », en récupérant des produits qui auraient dû être jetés…

CHARLIE MORtDECAI Réalisateur : David Koepp Avec : Johnny Depp, Gwyneth Paltrow, Olivia Munn

Charlie Mortdecai marque le retour de Johnny Depp à la comédie avec ce rôle d'espion du dimanche comme seuls les Anglais savent les imaginer. Une sorte de Johnny English à moustache qui multiplie les maladresses avec un sens de l'humour ravageur.

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tOURNOI DE POkER - Tous les lundis à partir de 19h30 au Pizza Plazza. Gratuit.Plus d’infos : redcactuspoker.fr

SALON DE L’HABItAt - Du vendredi 23 au lundi 26 janvier aux Rives d’Auron, pavillon d’Auron.Les professionnels de l'habitant, de la construction à la décoration, rassemblé pour faire découvrir les dernières nouveautés Ouvert vendredi, samedi et dimanche de 10h à 19h et lundi de 10h à 18h. Entrée : 3 ¥- gratuit le vendredi, le samedi matin et le lundi.

Plus d’infos : mairie 02 48 50 88 60www.plaimpied-givaudins.fr

SAINt-BLAISE - Samedi 24 janvier à la salle des fêtes. Les anciens bâtonniers, les époux Fouquet, remettront le bâton à Dominique Bernardon et à son épouse, à l’église. Une gerbe sera ensuite déposée au monument aux morts.

Plus d’infos : mairie 02 48 23 52 52www.mairie-saintdoulchard.fr

DîNER DANSANt, samedi 24 janvier, organisé par l’association la salamandre dolchardienne au centre socio-culturel.

RIFLES, vendredi 30 et samedi 31 janvier, organisé par l’association Scherzo au Centre socio-culturel.

RIFLES, dimanche 1er février, organisé par l’association ASLD au Centre socio-culturel.

BOURSE AUx COLLECtIONS les samedi 24 et dimanche 25 janvier à l’Espace Jean-Marie Truchot, organisé par Trouy Temps Libre. Mr Baschoux et Mr Fouquet, oenographilistes, seront les invités d’honneurs avec leur collection d’étiquettes de vin, champagne, bière, sirop et alcool.Contact : 02.48.50.10.00.

Plus d’infos : mairie 02 48 69 35 74

SAINt-BLAISE, le dimanche 1er

février au foyer rural et la mairie.

Plus d’infos : mairie 02 48 23 21 00

Plus d’infos : mairie 02 48 26 84 01www.marmagne.fr

FÊtE DE LA SAINt-vINCENt, du 30 janvier au 1er février, à la salle des fêtes.

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CINEMA

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RIFLES. Organisé par le comité des fêtes, à la salle des fêtes, vendredi 24 janvier. Plus d’infos : 02.48.26.57.08.GALEttE DES ROIS du tennis chapellois, samedi 25 janvier à la salle des fêtes.Plus d’infos : 09.64.48.47.02ASSEMBLéE GéNéRALE des Blés d’Or, le jeudi 30 janvier à la salle des fêtes. Plus d’infos : 02.48.26.46.88.ASSEMBLéE GéNéRALE de la Grenouille Chapelloise, association de pêche, le 15 février au centre socio-culturel.

Danses proposées par la Givaudine puis vin d’honneur suivi d’un repas avec orchestre.

SOIRéE CABAREt, le samedi 28 janvier à partir de 19 heures à l’espace Jean-Marie Truchot, organisé par la municipalité.

Contact : 02.48.64.78.18.

tHé DANSANt, le dimanche 1er février à l’espace Jean-Marie Truchot, organisé par l’UNC AFN.

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