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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré L ’équipe de Ré à la Hune s’étoffe de nouvelles signatures, avec tou- jours la même volonté de coller au plus près de l’actualité de l’île de Ré et de faire découvrir ses talents et trésors parfois cachés. Notre métier exige une déontologie et une rigueur sans faille, ce qui suppose de croiser ses informa- tions et de les vérifier, a fortiori sur une île où l’ « effet loupe » joue à plein. Nous avons une responsabilité importante vis-à-vis de nos lecteurs et en sommes pleinement conscients… C’est d’ailleurs pourquoi Ré à la Hune remporte tant de succès, les lecteurs ne s’y trompent pas et nous les remercions de leurs retours toujours plus nombreux, qui chaque jour nous confortent dans cette ambition. Vous trouverez de nouveau dans ce numéro de pré-printemps nombre de sujets inédits, de beaux portraits de gens d’ici, toutes générations confondues, des initiatives intéressantes. Vous saurez tout aussi - ou presque - sur ce que proposent les trois binômes - divers droite, socialiste et front national - qui se présentent aux élections départementales. Nous vous invitons à suivre la campagne départementale sur www.realahune.fr, média complémentaire au journal papier. Ré à la Hune a encore connu une croissance soutenue en 2014, après une année 2013 déjà exceptionnelle. Rhéa Marketing, éditrice de Ré à la Hune Print & Web, a renoué cette année avec des résultats légèrement bénéficiaires, et entend bien continuer de jouer un rôle majeur dans le paysage médiatique local. De la diversité de vision, d’analyse, d’expression, naissent la richesse intellectuelle et la curiosité pragmatique. Si Ré à la Hune Print & Web sont délibérément gratuits, la production de contenu, la réalisation, l’impression, la distribution, la maintenance d’un journal papier et d’un Site Web d’information coû- tent très cher. Et l’investissement temps est sans limite, le jour, la nuit, et le week-end compris. Tout ceci est financé exclusivement par les publicités de nos Annonceurs, sans qui rien ne serait possible. Certains nous sont fidèles depuis le numéro zéro, beaucoup sont présents tout au long de l’année, d’autres nous rejoignent plus ponctuellement. Aussi nous invitons nos lecteurs à continuer de prendre le temps et le plaisir de lire et relire Ré à la Hune, de consulter régulière- ment www.realahune.fr, et de jouer largement le jeu avec nos Annonceurs - commerçants, artisans, collecti- vités - et Diffuseurs, qui sont à nos côtés et permettent que vive la pluralité de l’information, dans un contexte parfois difficile pour eux. Ils méritent tous un sacré coup de chapeau pour leur savoir-faire et leur dynamisme, ce sont eux les vrais acteurs de la vie permanente de l’île de Ré et de la liberté d’expression que nous revendiquons haut et fort ! 115 ÉDITION DU 11 MARS 2015 Déontologie, professionnalisme et pub… ÉDITO www.orpiagenceduport.com ÉVALUATION GRATUITE PAR UN PROFESSIONNEL SUR TOUTE L’ILE DE RÉ Une équipe de 7 professionnels de l’immobilier à votre service. 05 46 66 50 00 L’Agence de Ré-férence Contact : ORPI I Solutions Immobilières AGENCE DU PORT Ile de Ré Sur le port - 17630 LA FLOTTE EN RÉ Place des Tilleuls - La Noue - 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ Suivez toute l’actualité de l’île de Ré et les élections sur : realahune.fr 4 bis, rue Gustave Dechézeaux E-mail : [email protected] www.revasion.com - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20 : [email protected] SPÉCIAL DÉPART de LA ROCHELLE de LA ROCHELLE TÉNÉRIFE & MALTE Toutes les beautés de TENERIFE au départ de LA ROCHELLE le 22 mars 2015 MALTE au départ de LA ROCHELLE le 14 mai 2015 Circuit Au Cœur de Malte 4*NL. Pension complète. A partir de 1099 €/pers. Circuit Au Cœur de Tenerife 4*NL. Pension complète. A partir de 1149 €/pers. Séjour TOP CLUBS Zen Callao 4*NL. Demi pension. A partir de 849 €/pers. Séjour TOP CLUBS Tonic Coastline 4*NL. Demi pension : A partir de 849 €/pers. Nathalie Vauchez

Ré à la Hune n° 115

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

L’équipe de Ré à la Hune s’étoffe de nouvelles signatures, avec tou-jours la même volonté de coller au

plus près de l’actualité de l’île de Ré et de faire découvrir ses talents et trésors parfois cachés. Notre métier exige une déontologie et une rigueur sans faille, ce qui suppose de croiser ses informa-tions et de les vérifier, a fortiori sur une

île où l’ « effet loupe » joue à plein. Nous avons une responsabilité importante vis-à-vis de nos lecteurs et en sommes pleinement conscients… C’est d’ailleurs pourquoi Ré à la Hune remporte tant de succès, les lecteurs ne s’y trompent pas et nous les remercions de leurs retours toujours plus nombreux, qui chaque jour nous confortent dans cette ambition.Vous trouverez de nouveau dans ce numéro de pré-printemps nombre de sujets inédits, de beaux portraits de gens d’ici, toutes générations confondues, des initiatives intéressantes. Vous saurez tout aussi - ou presque - sur ce que proposent les trois binômes - divers droite, socialiste et front national - qui se présentent aux élections départementales. Nous vous invitons à suivre la campagne départementale sur www.realahune.fr, média complémentaire au journal papier.Ré à la Hune a encore connu une croissance soutenue en 2014, après une année 2013 déjà exceptionnelle. Rhéa Marketing, éditrice de Ré à la Hune Print & Web, a renoué cette année avec des résultats légèrement bénéficiaires, et entend bien continuer de jouer un rôle majeur dans le paysage médiatique local. De la diversité de vision, d’analyse, d’expression, naissent la richesse intellectuelle et la curiosité pragmatique.

Si Ré à la Hune Print & Web sont délibérément gratuits, la production de contenu, la réalisation, l’impression, la distribution, la maintenance d’un journal papier et d’un Site Web d’information coû-tent très cher. Et l’investissement temps est sans limite, le jour, la nuit, et le week-end compris. Tout ceci est financé exclusivement par les publicités de nos Annonceurs, sans qui rien ne serait possible. Certains nous sont fidèles depuis le numéro zéro, beaucoup sont présents tout au long de l’année, d’autres nous rejoignent plus ponctuellement.Aussi nous invitons nos lecteurs à continuer de prendre le temps et le plaisir de lire et relire Ré à la Hune, de consulter régulière-ment www.realahune.fr, et de jouer largement le jeu avec nos Annonceurs - commerçants, artisans, collecti-vités - et Diffuseurs, qui sont à nos côtés et permettent que vive la pluralité de l’information, dans un contexte parfois difficile pour eux. Ils méritent tous un sacré coup de chapeau pour leur savoir-faire et leur dynamisme, ce sont eux les vrais acteurs de la vie permanente de l’île de Ré et de la liberté d’expression que nous revendiquons haut et fort !

115édit ion du

11 mars 2015

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Nathalie Vauchez

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a c t u a l i t é

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Nathalie Le Chalony, Patrice Pozzi, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Valérie Darcy (06 14 29 47 21) – Nathalie Vauchez (06 71 42 87 88) – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

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C u l t u R e

La Maline à un moment charnière de son devenirL’Assemblée générale de l’ARDC-La Maline, le 10 février, a montré un exercice 2013-2014 qui n’est pas à l’équilibre malgré un beau bilan artistique et une augmentation du nombre d’adhérents.

Paul Neveur, lors de son rapport moral, indiqua que le résultat net comptable était de moins

28 787€. Le rapport d’activité pré-cisait « Il ne s’agit pas de mau-vaise gestion mais principalement d’éléments que nous n’avions pas mesurés, telles les provisions pour retraite et pour congés payés, ainsi que la créance irrécouvrable de 22 609,62€ d’un de nos partenai-res en procédure de sauvegarde. » Ce qui est une manière simplifiée de présenter les choses, la créance n’étant pas irrécouvrable. Nathalie Vauchez, directrice de Rhéa Marketing, précise ci-dessous les propos et le choix opéré par Paul Neveur, président de La Maline. À cela il faut ajouter que La Maline fonctionne avec 40 000€ de sub-ventions de moins qu’en 2008 et une masse salariale identique à celle de cette même année, ce qui repré-sente beaucoup d’efforts de la part de l’équipe : suppression du poste de saisonnier en été, passage à mi-temps du poste comptable, etc…

Pourtant la saison se caractérise par une augmentation du nombre d’ad-hérents : 1231, soit 66 de plus que pour l’exercice précédent et une fréquentation accrue du cinéma. Le nombre d’entrées a augmenté de 4 789 et s’élève à un total de 36 522 pour 197 films projetés. Le film Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu a dopé les résultats (4 225 entrées) et se situe loin devant Alceste et même Intouchables. Lucy (1 421) et Les Garçons et Guillaume à Table (1 407) arrivent

loin derrière même s’ils ont réalisé de bons scores. Mais cela ne signifie pas pour autant une augmentation importante du chiffre d’affaires, car 8 778 entrées (soit environ 25% du total des entrées) ont été réalisées grâce au dispositif national « 4€ pour les moins de 14 ans ». Le spectacle vivant a accueilli 8 510 spectateurs et présenté 40 specta-cles avec 49 représentations, dont 7 spectacles avec 15 représentations pour un jeune public très enthou-siaste (2 918 entrées). Le travail d’aide à la création a été poursuivi avec l’accueil de compagnies en résidence qui donnent la possibi-lité à La Maline de programmer de bons spectacles à moindre coût. Sur les 7 compagnies hébergées cette saison, 2 ont été primées au Festival d’Avignon : la compagnie Les Passionnés du Rêve pour Les Cavaliers et la compagnie Interface pour Teruel.

enfin une nouvelle salle

Lionel Quillet indiqua que la sub-vention de 280 000€ octroyée à La Maline par la CdC s’expliquait par le rayonnement culturel de cette dernière qui propose une pro-grammation adaptée à tous sur ce petit territoire. Il précisa qu’il était conscient que sur le plan de la gestion, de petits miracles étaient accomplis au quotidien. Et annonça que « les cartes seraient redistri-buées à partir de 2017, date de livraison de la nouvelle salle. La Maline se trouvant en « zone sub-mersible », le PPRL (Programme de prévention des risques littoraux) a

retardé les travaux. Mais le dépôt du permis de construire devrait se faire en juin prochain. Il est prévu que la CdC accompagne financière-ment le centre culturel durant trois ans, période estimée des travaux, de façon à ce qu’elle ne réduise pas trop sa voilure. L’activité cinéma ne sera pas suspendue pendant les tra-vaux. Des solutions devront être trouvées dans les infrastructures disponibles de certaines communes de l’île. »

Déjà bien entamée, la saison 2014-2015, la dernière avant les travaux, a été conçue comme un feu d’artifice avec de grands noms connus pour le spectacle vivant tels Philippe Torreton, Diane Tell

ou Tom Novembre. Le travail avec les écoles et le collège sera pour-suivi ainsi que le développement des résidences d’artistes. Le ren-dez-vous du livre, restructuré, sera piloté directement par la CdC, ce qui ne semble pas plaire à tout le monde. Les différents partenariats avec les associations et des festivals locaux seront maintenus, certains comme « Jazz au Phare » renégo-ciés. L’appartenance à différents réseaux est essentielle à la maîtrise des coûts et la mutualisation des spectacles devient une nécessité. C’est dans cette perspective que les responsables de La Maline ont commencé à tisser des liens avec l’Aquitaine et le Limousin.

Précisions de rhéa MarketingLa créance de l’ardc n’était aucunement « irrécouvrable » puisque l’ardc s’est vue proposer trois options de remboursement dont l’une prévoit un éche-lonnement sur dix ans avec règlement de 100 % de la créance. Le Président de l’ardc et son conseil d’administration ont souhaité retenir une autre option conduisant à un remboursement partiel de la créance à court terme et à un abandon du solde de la créance. ce choix d’option relève d’une décision straté-gique de l’ardc, et il n’appartient pas à rhéa Marketing d’en justifier les raisons, que lui a clairement exposées son Président.surtout, si rhéa Marketing a effectivement été dans l’incapacité de régler dans l’immédiat cette facture à l’ardc c’est parce que celle-ci a été présentée seulement en juin 2013 par l’ardc qui avait omis de facturer pendant plus d’un an rhéa Marketing. auparavant, durant les dix précédentes années de sa collaboration, rhéa Marketing a toujours réglé ses factures trimestrielles à l’ardc. en juin 2013, rhéa Marketing était déjà volontairement engagée dans le processus d’une procédure de sauvegarde, ensuite entérinée par le tribunal de commerce, et n’avait en aucun cas le droit de privilégier un créancier au détriment des autres.en 2014, rhéa Marketing enregistre de nouveau un résultat légèrement bénéficiaire, grâce à une grande rigueur de gestion et à ses choix stratégiques. Le bi-média ré à la hune Print & Web, support phare de rhéa sur l’île de ré, continue, quant à lui, d’enregistrer une forte croissance, témoin de la confiance toujours plus grande que lui témoignent ses lecteurs, annonceurs et distributeurs, conscients de l’intérêt de pouvoir offrir une certaine pluralité de l’information. nous les en remercions vivement.

Le Président de l’ARDC La Maline, Paul Neveur, au centre, entouré de Lionel Quillet et de Catherine Wojcik, la Directrice, lors de l’AG du 10 février 2015.

Catherine Bréjat

Nathalie Vauchez

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sont à l’honneur !

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a c t u a l i t é

3

a m é n a g e m e n t – t R o u s s e - C h e m i s e

s e C o u R s - s u b m e R s i o n m a R i n e

A l’orée de la forêt et de la plage, un parking « éco-respectueux »

« Anticiper pour mieux sauver »

Cette opération de réhabilitation du parking entre dans le cadre de la convention pluriannuelle

pour la valorisation de la forêt doma-niale signée en 2012 entre l’ONF et la CdC. Cette convention permet la réalisation technique et financière de projets d’aménagements sous condi-tion de respect d’un certain nombre de critères tels que la multifonction-nalité de la forêt (préservation des sites, accueil du public, production de bois). Ainsi, tout projet doit être étudié dans sa globalité, dans une démarche partenariale, et dans une logique d’harmonisation des réalisa-tions à l’échelle du territoire rétais.Le parking de Trousse Chemise pré-sente de nombreux enjeux pour le territoire : site sensible, porte

d’accès à la mer, plages réputées… d’où une forte fréquentation et des difficultés pour circuler dans ce cul de sac, sans oublier l’insuffisance des places octroyées aux vélos…A l’initiative de l’ONF, un projet a été établi, dans le respect de cet espace dunaire, visant à l’amélioration de l’accès à la plage par des aménage-ments routiers, l’augmentation des places vélos, le remplacement des sanitaires par des toilettes automati-ques, le renouvellement de l’espace pique-nique, et l’utilisation de maté-riaux adaptés (mobilier en robinier par exemple), le tout dans le respect de la charte graphique définie par la convention. Quelques finitions res-tent à faire, notamment au niveau de la zone de retournement, ainsi

que sur la matéria-lisation des places réservées.Le coût total de ces t ravaux s ’é lève à 135 253 euros, finan-cés par l’écotaxe (80 % CdC et 20 % commune des Portes-en-Ré).L’ensemble des per-sonnalités présentes se sont félicitées du résultat de cette colla-boration fructueuse… « 2015 on accélère » dixit Lionel Quillet, avec d’autres projets dans les tuyaux…

Meilleure connaissance du risque ; prévisions météo précises ; alerte précoce ;

déploiement des moyens de secours, de commandement et de coordina-tion avant le sinistre ; priorisation en temps réel des interventions… sont autant d’éléments de la réponse opérationnelle du SDIS17 face à un risque de submersion marine.Une submersion marine est une inondation temporaire de la zone côtière, générée par la mer voisine lors d’évènements météorologiques et/ou océanographiques d’ampleur inhabituelle.

Xynthia a réveillé les consciences de tous. On le voit localement avec les différents dispositifs de suivi, de prévention, d’alerte, de coordi-nation des moyens au niveau des collectivités territoriales que sont le Département, la Communauté de Communes et chaque Commune de notre territoire.

Un exemple, autour du Port d’Ars-en-Ré

La mise en place mardi 17 février dernier du barrage anti-submer-sion autour du port d’Ars en Ré en est une illustration. Il s’agit de gros boudins PVC disposés par les

services techniques de la commune tout autour du port, et remplis d’eau par les pompiers de la caserne. Cette protection doit permettre d’éviter un débordement trop important du port vers le centre village.Les pompiers du département ont également totalement intégré le

phénomène de submersion marine dans la notion de risques naturels. Le dispositif de réponse a été adapté en fonction des leçons tirées de Xynthia via les retours d’expérien-ces, les recherches scientifiques, les modélisations…Grandes marées, hauteur d’eau,

influences météoro-logiques sont autant de facteurs suivis de prêt par les services du SDIS 17, notam-ment en ce début d’année.Ainsi, selon les pré-visions de Météo France et le niveau d’alerte, des procé-dures opérationnel-les ont été mises au point. Aujourd’hui, toute la chaîne de commandement a été formée à la réponse à adopter face à un tel évènement.Le déclenchement d’une alerte repose non seulement sur les interactions gravi-tationnelles, c’est-à-dire sur le calendrier

des marées avec un cœfficient et une hauteur d’eau, mais aussi sur les influences prévues de la météo (pression atmosphérique, vent, vague, houle…)

Alerte de niveau rouge

La réponse à une alerte de niveau rouge, niveau d’alerte le plus élevé, compte trois phases.La phase préparatoire, avant l’évène-ment, consiste en la re-couverture opérationnelle du département. Ainsi un détachement comportant des moyens humains et matériels seront envoyés sur les secteurs dits « isolés », tels que la commune de Loix par exemple.La gestion de l’urgence, pendant l’évènement, concerne le secours à la personne, la sauvegarde et la mise en sécurité des personnes et des biens.La phase post-urgence est celle à l’occasion de laquelle seront trai-tées les opérations diverses, visant le retour à la normale.Face à un tel phénomène naturel, qui par définition reste aléatoire, l’objectif est donc bien de pouvoir faire face, rapidement et efficace-ment, tout en ayant la capacité de s’adapter…

Aboutissement de plus de trois années de travail, le nouveau parking de Trousse Chemise a été inauguré vendredi 20 février dernier en présence de Lionel Quillet, Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, de Michel Auclair, Maire des Portes-en-Ré et de Yann Rolland, Chef du service Forêt de l’Agence Régionale de l’Office National des Forêts (ONF).

Le SDIS 17 (Service Départemental d’Incendie et de Secours) apporte une réponse opérationnelle aux risques de submersion et à leurs conséquences, avec comme devise « Anticiper pour mieux sauver », selon le Commandant Loup que nous avons rencontré.

Nathalie Le Chalony

Le nouveau parking de Trousse-Chemise.

Mise en place, le 17 février, du barrage anti-submersion autour du port d’Ars par les pompiers.

Nathalie Le Chalony

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a c t u a l i t é

Ré-Clé-Ré, 20 ans d’enthousiasme et d’actions de formation

10 ans d’existence pour le Réseau des sites majeurs Vauban

C’est une grande année qui s’annonce pour l’association Réapprendre à Compter, Lire et Ecrire dans l’île de Ré (Ré-Clé-Ré). Vingt ans d’action au service de la formation des Rétais, un anniversaire d’intérêt public qui mérite bien d’être célébré avec tous ceux qui ont apporté leur concours et leur soutien à l’association, mais aussi avec les Rétais qui ont bénéficié de ces actions.

Créée en mars 2005, l’association “le réseau des sites majeurs de Vauban” fédère les 12 sites les plus représentatifs des 150 sites fortifiés érigés par Vauban. Présidé par Jean-Louis Fousseret, Député Maire et Président du Grand Besançon, le réseau des sites majeurs Vauban a pour objectif de coordonner les actions en faveur de la conservation, de la gestion et de la mise en valeur de ce patrimoine architectural, urbain et paysager exceptionnel.

En vingt ans, Ré-Clé-Ré s’est adaptée aux besoins des Rétais. Créée initialement en 1995

par M. J Lefrançois et le Docteur JC Artus, soutenue par les membres du Lion’s Club de Saint-Martin île de Ré, pour lutter contre l’illettrisme, l’association a su diversifier son offre de formation.

Proximité, ecoute et adaptation

Le public adulte apprécie l’accompa-gnement social et professionnel qu’il trouve à Ré-Clé-Ré, en se formant dans divers ateliers thématiques : apprentissage de savoirs de base en français, mathématiques, apprentis-sage du code de la route. L’atelier informatique est très fréquenté, comme le nouvel atelier cuisine.

On peut aussi apprendre l’anglais à but professionnel, préparer des diplômes et concours ou bien encore valider son expérience profession-nelle dans le cadre d’une VAE. Les personnes d’origine étrangère vien-nent apprendre le français à l’atelier français langue étrangère (FLE). Un atelier d’écriture vient d’ouvrir éga-lement au Foyer occupationnel de Saint-Martin, la Vague Bleue. Les jeunes adolescents et scolaires bénéficient de l’aide aux leçons, de l’accompagnement scolaire au collège. Ré-Clé-Ré intervient aussi dans le cadre des TAP à Rivedoux-Plage, au Bois-Plage et à la Flotte. Ce programme de forma-tion est soutenu financièrement par les collectivités, des organismes publics et professionnels, des fondations.

Compétences et professionna-lisme à la base d’un succès

Les exigences pédagogiques et les besoins croissants du public ont imposé rapidement d’associer à la quinzaine d’intervenants béné-voles une équipe de formateurs professionnels. Coordonnées par Aude Juin-Le Reun, les formatrices Guylaine Eybraly et Christine Legoupil interviennent auprès des publics en formation, rejointes par Justine Samson, volontaire du ser-vice Civique. Une équipe compétente et appréciée par tous qui travaille en réseau avec de nombreux organis-mes de formation, et en partenariat avec la Communauté de Communes de l’île de Ré, les assistantes sociales du secteur, Pôle emploi, la Mission

locale de La Rochelle, la CAF, le Plan d’Education Locale (PEL).L’assemblée générale qui se tiendra le 31 mars 2015 à 19h au siège de la rue Blanche au Bois-Plage, sera très suivie. Le président Jean-Claude Bonnin et son conseil d’administra-tion préparent déjà la soirée anniver-saire du 21 novembre au Bois-Plage. Une manière festive de saluer et de remercier tous ceux qui ont accom-pagné vingt ans d’enthousiasme et de bénévolat, avec d’agréables surprises, des souvenirs, des témoi-gnages... et pour dire simplement combien Ré-Clé-Ré tient un rôle important pour la promotion sociale des Rétais.

Saint-martin de ré, un des 12 sites majeurs Vauban inscrits au patrimoine de l’uneSCo

Inscrit en juillet 2008 avec 11 autres sites français, Saint-Martin de Ré est un patrimoine architectural urbain et paysager exceptionnel fortifié par Vauban. Il incombe à la commune de Saint-Martin, à partir du plan de gestion établi, d’entretenir ce patri-moine avec la participation de nom-breux acteurs, comme les services techniques, ou les ânes de l’éleveur Régis Léau, qui s’occupent des espa-ces verts des remparts et des fossés. Un suivi et une surveillance constante sont nécessaires pour satisfaire aux exigences du classement, qui, tous les six ans, fait l’objet d’un rapport à l’UNESCO. Le site de Saint-Martin est dans un bon état général de conservation, et fait l’objet de nombreuses visites chaque année. Une des spécificités du site rétais est aussi l’existence d’autres sites Vauban non classés sur le terri-toire, comme le Fort de la Prée et la redoute de Sablanceaux, qui consti-tuent avec Saint-Martin un ensemble

de défenses militaires unique, dont l’histoire a prouvé l’efficacité.

une responsabilité“Le classement au patrimoine mon-dial de l’Unesco n’est pas garanti à vie. Des aménagements non confor-mes au plan de gestion présenté et aux exigences de l’Unesco peuvent engendrer la perte de la reconnais-sance. C’est pourquoi le comité scientifique du Réseau, et le Réseau lui-même, ont un regard sur ce qui est entrepris sur les sites clas-sés. La pression est forte, d’autant qu’il s’agit, ici d’une inscription « en

série » : « Chacun des douze sites est co-responsable. Si l’un d’eux est défaillant, c’est tout le réseau qui peut tomber », explique le président Jean-Louis Fousseret.Agréé depuis le 30 octobre 2014 au titre des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public, le réseau des sites majeurs de Vauban participe activement à la mise en valeur et à la promotion

de l’œuvre remarquable de ce grand architecte militaire que fût Vauban, avec la présentation d’expositions itinérantes, la réalisation de manuels pédagogiques, et un site Internet.Temps fort de l’animation du réseau, la rencontre annuelle aura lieu cette année à Saint-Martin de Ré, qui pré-pare l’accueil des élus et techniciens des 11 sites Vauban.

A s s o c i A t i o n

P A t r i m o i n e

L’AG de Ré-Clé-Ré se tiendra le 31 mars. Ici, lors de l’AG 2014.

Michel Lardeux

La porte Thoiras à Saint-Martin.

La carte du réseau.

rencontres annuelles du réseau Vauban les 9 et 10 avril 2015 à saint-martin de réLes sites de Besançon – Briançon – Mont-dauphin – Villefranche-de-conflent – Mont-Louis – Blaye/cussac-Fort-Médoc – saint-Martin-de-ré – camaret-sur-Mer – saint-Vaast-la-hougue – arras – Longwy – neuf-Brisach, participeront à cette rencontre. Le programme, élaboré en étroite collaboration avec la municipalité de saint-Martin de ré, le musée ernest cognacq, l’office du tourisme et la communauté de communes de l’île de ré, s’articulera autour de visites du site martinais, de réunions techniques et de l’assemblée générale de l’association. des moments privilégiés pour échanger et partager les savoir-faire, les pratiques propres à chaque site, sur des thèmes et des enjeux communs liés à la gestion de ce patrimoine fortifié. saint-Martin y présentera les chantiers de restauration et évoquera les projets en cours ou à venir pour recueillir les avis et conseils de ses hôtes.

Michel Lardeux

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a c t u a l i t é

5

c o n s e i l c o m m u n A u t A i r e

« La Mer, venue du ciel ! »Lors du Conseil Communautaire du 19 février dernier, les élus rétais se sont prononcés contre le Plan de Gestion des Risques Inondations et contre le Schéma Régional de Cohérence Ecologique de Poitou-Charentes. Ils ont aussi acté plus de 1,2 million de subventions aux Associations, et une période transitoire pour île de Ré Tourisme et l’ARDC-La Maline qui seront suivies « au fil de l’eau ».

Le poste de responsable de la gestion des digues a été créé comme le prévoit la loi GEMAPI

(gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) et bien que son application prévue au 1er jan-vier 2016 soit retardée à la suite des interventions du Président de l’Asso-ciation des Maires de France, François Baroin, et de différents élus. Caroline Poullain est ainsi recrutée depuis le 9 mars, sa candidature ayant été sélec-tionnée parmi 35 postulants.

des associations rétaises largement subventionnées

par la CdC

Le niveau des subventions aux Associations en 2015, qui appro-che 1,09 million d’€, et votées lors de ce Conseil, reste sensiblement identique sur ces trois dernières années, avec 155 K€ octroyés au secteur éducatif (dont 78 K€ aux « Petits Drôles », crèche associative de Ste Marie, 20 K€ à « La Tête dans les Nuages » et 20 K€ à Ré Espace Jeunes), 105 K€ au secteur social (dont 47 K€ à La Verdinière et 27 K€ à Ré-Clé-Ré), 115 K€ au secteur sportif (95 K€ à l’USV et 20 K€ à Ré Handi Tennis), près de 561 K€ allant au secteur culturel avec presque 291 K€ à l’ARDC-La Maline et 140 K€

à l’Ecole de Musique, et enfin un peu plus de 141 K€ pour le Tourisme, via île de Ré Tourisme. Compte tenu des travaux prévus pour l’ARDC-La Maline, avec le prochain choix de l’Architecte et une réalisation espérée pour 2017, cette associa-tion va rentrer dans une phase transitoire, aussi la Convention la liant à la CdC a été maintenue au même niveau, avec un suivi prévu au fil de l’eau. Au-delà, l’enjeu pour la CdC est sans doute que ce pôle culturel soit davantage intégré dans

l’ensemble de sa stratégie culturelle. L’organisation du rendez-vous du livre (ex fête des bibliothèques), bel évène-ment culturel mais que le Président de la CdC voudrait voir prendre de l’ampleur, a à ce titre cristallisé les positions de l’ARDC et des bibliothè-ques « associatives » d’une part et de la Direction Culturelle de la CdC, de la Médiathèque de Sainte-Marie et de la bibliothèque de La Couarde, d’autre part.Par ailleurs, la mutualisation de la compétence tourisme étant lancée avec l’arrivée à la CdC en janvier 2015 de Guillaume Barny, Directeur Tourisme & Economie (lire Ré à la Hune N° 114 et sur www.realahune.fr), pour une prise de compétence au premier trimestre 2016, la conven-tion avec île de Ré Tourisme a été maintenue avec engagement de la CdC à réétudier le financement en cours d’année si besoin et à assumer le passif et l’actif de l’association.La radio « Soleil de Ré » et la web télé « Ré Télé » ont un conventionnement avec la CdC respectivement à hauteur de 11 K€ et de 10 K€.Concernant l’Environnement, les subventions d’un montant total de 113 207€ attribuées à six associa-tions sont issues du Budget Annexe Ecotaxe. Avec 94,4 K€, la LPO (50 K€) et l’AEMA (réhabilitation des marais

salants, 44,4 K€) représentent 83 % de ces subventions.La convention cadre pluriannuelle avec l’ONF pour la valorisation de la forêt domaniale de l’île de Ré a été prorogée jusqu’au 31 décem-bre 2015 et la convention annuelle d’exécution prévoit un budget de 446 780€ dont 357 424€ concer-nent le soutien financier de la CdC. La Couarde (Pergola, panneaux), Les Portes (Petit Bec, Lizay), Le Bois-Plage (Petit Sergent, Les Gollandières, Bidon 5) et Rivedoux (sentier littoral) sont les quatre communes concernées par le programme d’actions 2015. Une autre convention avec l’ONF concerne les études et travaux de restauration des dunes pour 263 500€.

où une « risberme » surenchérit les coûts des

doreaux de 3 à 5 millions d’€!

Concernant le PAPI, trois projets seront opérationnels en 2015 sur l’île de Ré. Le marché de la Porte du Port de La Flotte sera signé fin avril, les travaux de Loix seront lancés en septembre tandis que les travaux des Doreaux à St Clément ne sont pas passés en Commission des Sites, un Inspecteur Général du Ministère de l’Ecologie estimant que cette digue présente un caractère patrimonial et demandant l’élaboration d’une « ris-berme », un décrochement de la digue, sur 1,6 km de digue, nécessi-tant un élargissement de celle-ci. Le Conseil Général et la CdC de l’île de Ré n’entendent pas prendre à leur charge le surcoût estimé entre 3 et 5 millions d’€, non intégré dans l’appel d’offres initial de 10 millions d’€. Et s’en tiendront au calendrier initial, suivis par la DREAL sur ce point : « Nous restons sur une livraison du chantier le 2 septembre, avec ou sans risberme » a conclu Lionel Quillet.

« Cela ne s’arrêtera donc jamais ? »

Le Conseil communautaire a voté contre le « Plan de Gestion des

Risques Inondations » (PGRI), éla-boré pour le bassin Loire-Bretagne, intégrant l’île de Ré, et qui constitue un nouvel outil de gestion des risques d’inondation, résultant d’une direc-tive européenne. Ce PGRI, qui sera opposable au PPRN, au SCOT et aux PLU, présente des cartes de submer-sion en cas d’évènement exception-nel de type Xynthia, qui se basent uniquement sur l’altimétrie. Ainsi, même Le Bois, quasiment épargné par les modélisations PPRL, serait en partie submergé, tandis que les com-munes de La Couarde ou des Portes disparaitraient de la carte. Ceci sans que le cheminement de l’eau ne soit explicité. Ce document ne tient pas compte des protections à la mer et n’indique pas les points de pénétra-tion de l’eau, ce qui fait dire à Lionel Quillet « On est submergés par la mer, venue du ciel ! ».Les élus s’opposent donc à ces cartes encore plus contraignantes que celles de l’Etat dans le cadre du PPRL, vont solliciter les présidents du Conseil général et du Conseil régional, afin qu’ils intègrent les arguments de la CdC dans leurs délibérations, et les Maires signeront une motion commune, tandis que la population rétaise est appelée à participer mas-sivement à la consultation publique. Les île de Ré, de Noirmoutier et d’Olé-ron devraient se retrouver dans ce nouveau combat…Le conseil s’est aussi prononcé défavorablement quant au projet de Schéma Régional de Cohérence Ecologique de Poitou-Charentes au vu « des nombreuses erreurs des car-tographies identifiant les réservoirs et les corridors de biodiversité, l’ab-sence d’éléments détaillés justifiant des choix et les incertitudes quant aux modalités de « prise en compte » de ce Schéma dans les documents de planification locaux (SCOT et PLU) ». « Un tel document mérite d’être juste » ont-ils conclu.

Nathalie Vauchez

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a c t u a l i t é

On se souvient, l’été dernier, du barrage filtrant installé au pont, de la centaine de

camions déchargeant des coquilles de moules et d’huîtres dans les rues de La Rochelle, exprimant la colère des producteurs, inquiets pour la santé des coquillages sur l’ensemble du territoire. Une perte économique chiffrée en millions d’euros pour la filière ! Par le contact direct avec le consommateur, les producteurs trouvent un moyen de subsister et de maintenir le métier. Cette activité leur permet avant tout de valoriser la qualité gastronomique des huîtres de notre bassin, et de transmettre la passion d’un savoir-faire.

dégustation, mais pas restauration

Mais attention ! Qui dit dégustation, ne dit pas restauration. La clarification du statut de cette activité complé-mentaire s’imposait : des huîtres bien sûr, des frites, sûrement pas ! Et les

établissements eux-mê-mes d’initier, en concer-tation avec la Préfecture de La Rochelle, la mise en place d’un cadre de référence. La com-munauté conchylicole représentée par Gérald Viaud, et la Préfète Béatrice Abollivier ont donc signé, le 5 février dernier, la Charte relative à l’activité de dégus-tation des produits de l’aquaculture. Les restaurateurs ne pourront plus invoquer une concurrence déloyale, et les producteurs aquacoles verront légitimée cette diversification de leur métier. Équipement, hygiène, régle-mentation des produits et transfor-mations autorisées, ce texte se veut la synthèse des lois existantes en la matière. La vulnérabilité particulière de la filière dans le contexte de crise imposait une prise de conscience collective et la recherche de solu-tions pérennes.

un certain flou pour un texte

évolutifSophie Sury, qui a rouvert mi-février son établissement, voit d’un bon œil la mise en place de cette charte, comme limite aux possibles

dérives. Elle avait d’ailleurs anti-cipé la démarche en étant la pre-mière à être labellisée « Auberge Paysanne de la Mer en France ». Didier et Alexandra Fournier, qui vous accueillent à Ré Ostréa (havre de tranquillité à la vue imprenable), espèrent également que cela per-mettra de calmer la « grogne » mon-tante des restaurateurs du port de Saint-Martin. Bien que tous motivés à voir leur travail reconnu et leurs efforts soutenus, certains soulignent le flou qui entoure la liste des pro-duits autorisés. Parmi les produits, ingrédients et préparations issus

de la tradition culinaire locale qui les valorise, le spectre est large : du tourteau fromager ? Du farci poi-tevin ? Comme les crépinettes que l’on peut déguster dans les cabanes du bassin d’Arcachon ? Quant aux desserts, il est noté : glaces, galettes charentaises... «Pourquoi pas nos fameux caramels au beurre salé ?» s’amuse Mathieu Harteveld qui tient l’Escale du Marais à la Couarde. Interrogée sur ces imprécisions, la Préfecture n’exclut pas de faire évo-luer ce texte, qui s’inscrit dans une démarche pédagogique et doit res-ter le fruit d’un travail collaboratif. Elle fait d’ailleurs valoir qu’un point annuel est prévu à cet effet.

Les gourmets seront encore nom-breux cet été à embarquer pour une navigation silencieuse : une escale qui permet à l’huître d’exhaler tou-tes ses saveurs !.

Marie-Victoire Vergnaud

Décédé à 96 ans, Robert Vergnaud a connu une vie riche et particulièrement

brillante, représentant la France avec l’intelligence, la culture et la bonne

éducation qu’on lui connut. Il n’était pas énarque, ayant eu le tort d’écrire ce qu’il pensait de Thiers - « Thiers n’était pas un monsieur » -, il fut recalé d’une note éliminatoire dès le concours d’entrée ! Cependant titulaire d’une licence en philoso-phie et d’une autre en droit, par-lant cinq langues, il fit son chemin à travers les grandes ambassades françaises de Londres, d’Argentine, d’Italie et du Brésil, en tant qu’at-taché puis conseiller commercial d’ambassade.

C’est au Brésil que l’idée lui vint de concurrencer le matériel aéronauti-que américain. Avec succès ! Après la vente d’avions Morane-Saulnier à l’armée brésilienne, la Varig s’équi-pera en Caravelle. Rentré en France, il est nommé directeur de cabinet de Robert Buron, ministre des Travaux Publics et des Transports. Puis il sera directeur des transports aériens au

secrétariat général de l’Aviation civile à partir de 1962 et travaillera à la réussite du Concorde. En 1968, Georges Pompidou, alors Premier ministre, le nomme à la tête d’Air Inter. Robert Vergnaud, formé à l’international craint de ne pas être utile dans un réseau domestique et tente de refuser, mais sans résultat. À son arrivée la société est déficitaire et subventionnée, à partir de 1970 elle est à l’équilibre et en 1972, elle est bénéficiaire et devient la pre-mière compagnie aérienne intérieure en Europe. Il y restera jusqu’en

1982, date à laquelle il prendra sa retraite.

En 1965, il est élu avec une liste apoli-tique et une bande d’amis d’enfance à la mairie de Rivedoux-Plage puis sera réélu maire en 1971. En 1977, c’est son fils Roland qui emportera la mairie. Rivedoux-Plage lui doit entre autres réalisations la salle des fêtes inaugurée par Edgard Pisani alors ministre de l’Équipement, les cales à huîtres de l’avenue Albert Sarraut et le prolongement de la jetée.

Catherine Bréjat

P r o d u i t s d u t e r r o i r

n é c r o l o g i e

Une charte préfectorale pour poser un cadre à la dégustation d’huîtres

Un grand serviteur de l’État vient de disparaître

Robert Vergnaud pris en photo par Eléonore Vergnaud, sa petite fille.

Quel amoureux de l’île n’a pas encore eu la chance de savourer la quiétude de ce moment unique : déguster des huîtres au coucher du soleil, devant un panorama à couper le souffle ? Du pur authentique que nous proposent depuis plusieurs années une petite dizaine d’ostréiculteurs, qui, pour préserver la profession, ont ouvert leur exploitation à la dégustation. Cette activité complémentaire leur permet de sauvegarder leur potentiel productif dans le contexte de mortalité des coquillages que subit la profession depuis 2008, et qui n’a cessé de s’amplifier depuis.

Robert Vergnaud, décédé le 17 février, occupa d’importantes responsabilités dans de grandes ambassades avant de devenir président d’Air Inter et, durant deux mandats successifs, maire de Rivedoux-Plage.

Vue imprenable depuis Ré Ostréa.

Décorations et distinctions de robert Vergnaud :Président d’honneur de la compagnie air inter, membre honoraire du conseil économique et social, ancien maire de rivedoux-Plage, commandeur de la Légion d’honneur, grand croix de l’ordre national du Mérite, médaille de l’aéronautique, médaille militaire, médaille du Mérite touristique, officier des Palmes académiques.

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a c t u a l i t é

7

À l’origine une passion et une volonté sans faille. Ensuite beau-coup de travail, un bon sens de

l’organisation. Enfin le soutien de sa famille et la chance que Lionel Quillet y ait cru dès le départ, même s’il a du être parfois étonné par ce jeune homme ne doutant de rien. Cinq ans plus tard, Michaël Morin est à la tête d’une flotte composée d’un drone, d’un paramoteur, d’un autre paramo-teur biplace et d’un hélicoptère version marine, équipé de flotteurs. Il a tout construit seul, dans son atelier de Loix où il fait les révisions, et son drone et ses 3 ULM bénéficient de version extra silencieuse lui permettant même de survoler la réserve naturelle de Lilleau des Niges sans déranger personne ! Cinq années aussi de paperasseries et de démarches pour obtenir toutes les autorisations et en particulier celles nécessaires aux baptêmes de l’air.La base officielle de travail aérien ainsi constituée est en mesure de répondre

à toutes les deman-des émanant des différents services de l’État, de la CdC, des mairies, des profes-sionnels et des parti-culiers. Michaël peut effectuer des vols de reconnaissance, des suivis de chantier comme celui de la digue du Boutillon, ou de manifesta-tions nautiques et de la surveillance incendie qui en tant que pompier lui tient à cœur. Il réalise des opérations de comptage qu’il s’agisse du mouillage des bateaux ou du comptage de la faune ainsi que des relevés à la suite d’événements tel Xynthia. Il propose également des photos de toute beauté, des vidéos et des films. Il vole quand la météo

est bonne seulement et n’assure en aucune façon des opérations de sauve-tage. L’Auvergne et l’Espagne ont fait des demandes d’intervention de son paramoteur, mais débordé, Michaël n’a pu leur donner satisfaction. Cela donne néanmoins une idée de sa

réputation hors de l’île.Michaël a réussi à réaliser ce qu’il avait prévu d’accomplir en cinq ans. Cependant, il estime que sa jeune entreprise reste encore fragile, car pour pouvoir voler tout en faisant en sorte que le magasin reste ouvert à l’année il faut du personnel et même si la gamme de produits qu’il présente s’est énormément élargie, les mois d’hiver sont pauvres en chiffre d’af-faires. La démarche initiale était celle d’un passionné. Elle devient forcément commerciale pour pérenniser l’entre-prise et trouver le temps et les moyens de construire l’hélicoptère biplace qu’il mettra en service en 2016/17.

Catherine Bréjat

Il proposera des journées portes ouvertes au printemps et sera inau-guré au début de l’été, en présence

de Jean Gachassin, président de la fédération française de tennis. Pour permettre la pratique du sport en tou-tes saisons, ce bâtiment convivial de 2000 m2 (sur un terrain de 5500 m2) accueillera deux nouveaux courts de tennis en terre battue, deux courts de squash, une salle dédiée à la gym, au yoga et autres sports assimilés, une petite salle de musculation réservée aux adhérents, un club house digne de ce nom, sans oublier les vestiaires et les sanitaires.

un travail de longue haleine mené par la Commune

Le Conseil municipal a fait le choix

d’en confier la ges-tion au « Loix Tennis Club » présidé par Eric Franchet, afin de main-tenir le côté convivial du milieu associatif.Avant d’en arriver là il a fallu créer en 2004 puis réaliser la zone d’activi-tés et de loisirs de Corps de Garde, modifier le plan d’occupation des sols, en passant par des phases de concertation, des études d’impact,

des enquêtes publiques. Puis, à l’is-sue des marchés publics de travaux, la Commune a dû viabiliser l’espace, avant que les entreprises ne démarrent. Elle a aménagé dès 2009 la première tranche de la zone de loisirs avec trois courts de tennis, dont deux en terre battue, un mini-tennis avec mur d’en-traînement et un terrain multisports, un simple mobil home servant de club house. En 2012, après un report lié à Xynthia, le projet et le plan de financement de la seconde phase ont été travaillés, le permis de construire déposé et accordé avec l’avis favorable de l’Architecte des Bâtiments de France. Le marché des travaux a été passé en 2013 et la construction a débuté en février 2014, avec suspension durant les vacances scolaires.

Le « Loix tennis Club » pourrait être rebaptisé « Loix Sports Club » !

De son côté le Loix Tennis Club créé en 2008 par Eric Franchet dispen-sait ses premiers cours en 2009 et comptait dès la première année une centaine d’adhérents ; il en compte aujourd’hui près de 140, avec 100 licenciés, emploie une personne sala-riée à l’année à temps complet et un professeur à temps partiel et regroupe cinq équipes en championnat, trois seniors hommes, une senior + 45 ans et une senior + 55 ans. Sans oublier une équipe de femmes qui joue tou-tes les semaines et l’école de tennis qui accueille 25 enfants de Loix, du Bois et d’Ars-en-Ré, le samedi.Le club organise cinq tournois dans l’année, deux pour les enfants et trois pour les adultes et est intégré au circuit Aunis Master. Une demande importante de structure de tennis couvert émane des Rétais, notam-ment du nord de l’île, qui viendront ainsi désormais s’entraîner toute l’an-née au complexe de Loix, mais aussi des résidents secondaires.La fête des associations de septembre 2014 a aussi été l’occasion de vérifier et quantifier une demande de struc-ture de la part des joueurs de squash, actuellement obligés d’aller jouer à Lagord, et le Président du Loix Tennis

Club pense drainer rapidement une cinquantaine d’adhérents à l’année et de nombreux joueurs occasionnels, grâce aux deux courts de squash inté-grés au complexe sportif.

un budget équilibréLe Club emploiera un professeur à temps plein, renforcé par un autre professeur en saison, une personne (contrat aidé) chargée de l’accueil, de la gestion quo-tidienne, etc, et les douze bénévoles à l’année, continueront de jouer un rôle clé. Le club house proposera sur 90 m2 une petite restauration sportive, avec vue imprenable sur les courts exté-rieurs et couverts.Le loyer mensuel versé à la commune sera de 2500 €, et Eric Franchet pense équilibrer sans difficultés son budget, avec environ 25 % des recettes issues des adhésions au tennis et au squash, 15 % des locations des terrains, 40 % des stages, proposés dans toutes les périodes de vacances scolaires à part celles de février, et 20 % de l’école de tennis. Il se donne trois ans pour atteindre son rythme de croisière, en y mettant son habituelle énergie et son professionnalisme. La zone d’activités et de loisirs de Loix devient ainsi un site incontournable de la vie rétaise.

Nathalie Vauchez

A V i A t i o n

Z o n e d ’ A c t i V i t é s e t d e l o i s i r s - l o i x

Le ciel lui appartient

« Match gagnant » pour le « Complexe Sportif de Loix »

Eric Franchet, Président du « Loix Tennis Club » a en charge la gestion du « Complexe Sportif de Loix ».

Ayant obtenu toutes les qualifications aéronautiques nécessaires ainsi que les autorisations auprès de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DRAC), de la police de l’air et de la Préfecture de la Charente-Maritime, Michaël Morin, directeur-fondateur de Planète Sports et Loisirs peut désormais proposer les services de ses quatre aéronefs dans tout le ciel Français et pas seulement dans l’île de Ré.

Après dix années de démarches administratives puis un report consécutif à Xynthia, le complexe sportif de Loix va ouvrir ses portes début avril 2015.

PlaNEtE sPOrts Et lOisirsVillage artisanal13 chemin du corps de garde - LoiX tél. 05 46 29 66 71

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Michaël Morin aux côtés de son hélicoptère.

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a s s O c i a t i O N sP O l i t i q u E à l a h u N E

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ELECTIONS DEPARTEMENTALESBien qu’il fut un temps question de les reporter, les élections départementales auront bien lieu les 22 et 29 mars 2015, tandis que les élections régionales ont été repoussées à décembre 2015. À compter de ce scrutin, les « élections départementales » et les « conseils départementaux » remplacent les « élections cantonales » et les « conseils généraux », en vertu de la loi du 17 mai 2013. Les deux anciens cantons de l’île de Ré sont regroupés au sein d’un seul et unique canton, dont le bureau centralisateur est Saint-Martin de Ré, alors que Sainte-Marie de Ré fut un premier temps pressentie, en tant que commune la plus peuplée de l’île de Ré.

Le mode de scrutin est également modifié, passant à un renouvel-lement intégral des conseils au

scrutin binominal majoritaire à deux tours* pour un mandat de 6 ans (au lieu d’un renouvellement par moi-tié au scrutin uninominal tous les 3 ans).Les conseillers généraux élus en 2008 et 2011 seront ainsi tous remplacés en mars 2015. Ces élections auront

lieu dans le cadre de la nouvelle carte cantonale dont les limites ont fait l’objet d’une révision générale entre mars 2013 et février 2014. Les enjeux portent notamment sur la diminution de moitié du nombre de cantons, le même nombre d’élus au total mais 2 élus par canton, la parité (un homme et une femme), la créa-tion des conseils départementaux et conseillers départementaux.

Un nouveau mode de scrutin sera appliqué : le scrutin majoritaire et binominal à deux tours. Pour être élu au premier tour, un binôme doit recueillir la majorité absolue des suf-frages exprimés et un nombre de suffrages égal au quart des électeurs inscrits. Le binôme doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits dans le canton. Si un seul

binôme remplit cette condition, le binôme ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages après lui peut se présenter au 2nd tour. Si aucun ne remplit la condition, les deux binômes arrivés en tête peuvent se maintenir au second tour.ré à la Hune a rencontré les trois binômes se présentant sur le Canton de l’île de ré.

Nathalie Vauchez

l i o n e l Q u i l l e t & g i s è l e V e r g n o n – d i V e r s d r o i t e

Ensemble pour l’île de Ré !Lionel Quillet, Conseiller général sortant, Maire de Loix et Président de la CdC de l’île de Ré et Gisèle Vergnon, Maire de Sainte-Marie et vice-présidente de la CdC se pré-sentent en binôme à ces élections départementales, soutenus par l’actuelle majorité départementale, Dominique Bussereau en tête.

ré à la Hune : Vous êtes le binôme soutenu par la majorité départementale pour le canton de l’île de ré, pourquoi ce binôme et comment l’abordez-vous ?Le binôme est un exercice totale-ment inédit. Nous devrons parler d’une seule voix, ce qui suppose une collaboration quotidienne sur l’en-semble des projets qui concerneront l’île de Ré et une grande confiance réciproque. Si sur d’autres territoires, compte tenu de la nouvelle carte des cantons, les candidats ne se connais-sent pas, sur l’île de Ré, nous avons la chance d’avoir un seul et même

découpage géographique, cantonal et intercommunal. C’est une grande force. Il s’agit d’un mandat de proxi-mité, c’est ce qui nous intéresse.

Quels seront les enjeux de ce mandat pour l’île de ré ?Lionel Quillet : Depuis 2008, avec l’ensemble des élus communautai-res nous avons travaillé à une cohé-

rence de territoire, dans le respect des spécificités communales mais dans le cadre d’une solidarité communautaire. Nous continuerons ce travail ensemble.L’avenir de l’île de Ré, repose sur trois objectifs fondamentaux : attein-dre le seuil des 20 000 habitants permanents et pérenniser ainsi une vie à l’année (en confor-tant notamment la réa-lisation d’équipements structurants tels que les

crèches et en facilitant l’attractivité économique), poursuivre la mise en sécurité des Rétais par une politique volontariste de défense du littoral, dans le cadre d’un partenariat effi-cace entre la CdC, les Communes et le Département (a fortiori lorsque le Poitou-Charentes sera regroupé avec l’Aquitaine et le Limousin au sein d’une grande Région), maintenir les tarifs du Pont via l’écotaxe afin de garantir le financement de mesures de protection environnementales indispensables – telles que la préemp-tion et la gestion des espaces natu-rels – et permettre le développement d’un transport collectif performant.

Gisèle Vergnon : Pour compléter les propos de Lionel Quillet, si ces trois objectifs demeurent incon-tournables pour l’avenir de notre territoire, de nombreux dossiers seront très importants à conduire au niveau du Département et, notam-ment l’arrivée du très haut débit, la pérennisation des activités agrico-les, le maintien de l’aéroport de La Rochelle, le maintien à domicile des personnes âgées et le soutien aux familles en difficulté (les questions sociales représentent près de 50% du budget du Conseil Général), le Collège, l’aide aux communes et le réseau routier, l’accompagnement des associations…

Comment allez-vous fonctionner ?Nous n’envisageons pas de travailler autrement que dans le cadre d’une approche transversale des dossiers. La population, mais également l’en-semble des élus pourront compter sur notre détermination à penser un territoire solidaire.

Quels seront vos remplaçants et quel sera leur rôle ?Patrice Raffarin, Maire de Rivedoux- Plage et 1er Vice-Président de la CdC ainsi que Marlyse Palito, première

Adjointe au Maire du Bois-Plage en Ré sont nos remplaçants et ils seront associés à notre travail. Nous fai-sons la campagne à quatre et nous souhaitons que les remplaçants soient beaucoup plus impliqués que les actuels suppléants. D’ailleurs, Dominique Bussereau a manifesté son souhait, s’il est réélu à la prési-dence du Département, de conférer un vrai rôle aux remplaçants.

etes-vous confiants sur les résultats de ce scrutin, sur l’île de ré et à l’échelle départementale ?Ce seront les électeurs qui en déci-deront ! Cela étant, il est important que chacun se mobilise, car ce vote comporte de forts enjeux, à la fois pour l’île de Ré mais également pour la Charente-Maritime, qui rejoindra à la fin de l’année la nouvelle grande Région. Nos territoires devront être écoutés et leurs spécificités recon-nues, dans cette prochaine organi-sation territoriale.

Le binôme de la majorité départementale, Gisèle Vergnon et Lionel Quillet, entouré du binôme

des remplaçants, Marlyse Palito et Patrice Raffarin.

réunions du BinôMe LioneL QuiLLet/gisèLe Vergnon DatEs hOrairEs cOmmuNEs

Mardi 10 mars 18h30 Loix - salle des fêtes Mercredi 11 mars 18h30 st-Martin-de-ré - salle Vauban Jeudi 12 mars 18h30 Les Portes-en-ré - salle des fêtes Vendredi 13 mars 18h30 rivedoux-Plage - salle des fêtes samedi 14 mars 18h30 st-clément-des-Baleines - salle polyvalente Lundi 16 mars 18h30 Le Bois-Plage-en-ré - salle des oyats Mardi 17 mars 18h30 La couarde-sur-Mer - salle des associations Mercredi 18 mars 18h30 La Flotte - Base nautique Jeudi 19 mars 18h30 ars-en-ré - salle des fêtes Vendredi 20 mars 18h30 ste-Marie-de-ré - gymnase

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

lire notre interview complète parue dans ré à la hune n°113 et sur www.realahune.fr

Page 9: Ré à la Hune n° 115

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P O l i t i q u E à l a h u N E

9

m A r i e - l A u r e t i s s A n d i e r e t A r n A u d K o Z i c – P A r t i s o c i A l i s t e

Marie-Laure Tissandier, Présidente de la Commission Santé, handicap, famille, adolescents au Conseil Régional de Poitou-Charentes et référente pour l’île de Ré (elle a été conseillère municipale Modem à La Rochelle) et Arnaud Kozic, responsable des Jeunes Socialistes de Charente-Maritime, sont les candidats du Parti Socialiste sur le Canton de l’île de Ré. Leurs rem-plaçants, Blandine Hulin et Gérald Durand, habitent l’île de Ré.

ré à la Hune : Pourquoi vous présen-ter sur le Canton de l’île de ré ?Marie-Laure Tissandier : Il est important de ne pas « abandonner » de territoire et de proposer une alternative démocratique, que les électeurs aient le choix. 40 % des gens qui ont voté aux dernières municipa-les n’ont pas opté pour la droite. En outre, à titre personnel, j’ai un attachement fort à l’île de Ré, où je venais déjà enfant, mes parents louaient une maison à Loix ! Puis j’ai travaillé dans une colonie de vacances du Bois-Plage, ainsi qu’à l’hôpital de Saint-Martin. En tant que médecin urgentiste à l’hôpital de La Rochelle, je suis aussi fré-quemment en contact avec les Rétais. Il est bien également de faire appel aux jeunes générations - Arnaud a 26 ans - qui ont un œil neuf et représentent l’avenir.

Quels sont les engagements de votre campagne en matière environnementale ?Arnaud Kozic : Construire le PPRL et ses évolutions en concertation avec les habitants, les associations, les acteurs économiques, les services de l’Etat et les élus, avec pour objectif primordial la protection des personnes est essentiel. Nous souhaitons aussi mettre en place des aides à l’installation des nouveaux agriculteurs, tant les activités primaires ont un rôle important aussi en matière d’entretien du territoire. Il faut préser-ver la paysannerie. Nous voulons aussi

promouvoir une utilisation rai-sonnée des produits phytosa-nitaires dans un objectif de qualité agroalimentaire et de préservation des espaces natu-rels. Nous souhaitons valoriser les produits du terroir issus de l’agriculture, la mytiliculture, l’ostréiculture, la viticulture, la saliculture dont la qualité doit être reconnue par des AOP. Il convient de trouver un juste équilibre entre les activités touristiques et celles de la terre et de la mer. Installer la

transition énergétique et l’Excellence environnementale sur ce territoire fra-gile sera une action forte.

etes-vous favorables au transfert de l’aéroport La rochelle-île de ré sur le sud du département ?Arnaud Kozic : Avec Nantes et Bordeaux à proximité, l’aéroport de Laleu - bien relié aussi par les voies ferroviaires - n’a pas de besoin urgent de développement, d’autant qu’il n’y a pas de financement en face. Nous sommes favorables au maintien de cet aéroport sur Laleu.

Quid de l’écotaxe payée au Pont de l’île de ré, souhaiterez-vous la maintenir au niveau actuel ?Marie-Laure Tissandier : Il y a une

spécificité insulaire et un milieu vulné-rable à préserver, l’écotaxe le permet. Elle est toutefois à un niveau un peu élevé l’été et entraîne une régulation par l’argent. Il faut trouver un juste milieu, en en discutant avec les Rétais, les élus, les associations et développer les transports alternatifs, expérimen-ter une liaison maritime… Sur tous les sujets sensibles nous entendons travailler en concertation, il n’est pas possible d’imposer les choses, j’ai été formée à l’école de la démocratie participative. Pour chaque thème, il faudra travailler tous ensemble.

Comment vous positionnez-vous par rapport aux réformes territo-riales en cours, et à la probable réduction des compétences des départements ?Arnaud Kozic : Il y a toujours eu dans le passé des allers retours de compétences entre les collectivités, parfois même en cours de mandat. La réforme en cours est importante, nous sommes favorables à l’allégement des compétences des Départements, car il concerne surtout des compétences croi-sées, assurées par plusieurs collectivités. Le citoyen a besoin d’avoir une lecture plus claire sur qui fait quoi, tout en gardant la proximité du Département et de la Région.

en matière sociale qui est la prin-cipale compétence départemen-tale, quelles sont vos idées ?Arnaud Kozic : Concernant le RSA, l’une des grandes dépenses, il faut un suivi et un encadrement plus étroit des demandeurs d’emplois, travailler sur les dispositifs qui vont accompagner et valoriser les initiatives et favoriser l’insertion. Pour les personnes âgées nous voulons mettre en place un par-cours fléché de santé, afin de soulager les familles et les aidants, soutenir les activités de maintien à domicile qui sont d’ailleurs créatrices d’emplois,

assurer une offre publique en EHPA sous la forme d’îlots d’une dizaine de logements pour seniors, augmenter le nombre de places en EHPAD public, mettre en place un système de trans-port à la demande, au plus proche des personnes en perte d’autonomie. Nous voulons aussi que tous les actifs qui participent à l’économie locale aient accès à un logement, afin de favoriser la vie permanente rétaise.

Les collèges devraient rester dans la compétence départementale ?Marie-Laure Tissandier : Oui et nous voudrions mettre plus de moyens humains et matériels, rentrer de plein pied dans l’ère numérique et créer au Collège des Salières un poste d’anima-teur culturel et un budget participatif dans les collèges à l’instar de ce que nous avons fait dans chaque lycée de Poitou-Charentes, ce qui favorise la créativité des jeunes. Initier des jour-nées éducatives au Conseil départe-mental permettrait de sensibiliser les jeunes à la citoyenneté.

Quels sont vos engagements financiers et en matière de communication ?Nous voulons mettre en place une gestion transparente des finances publiques, en communiquant par les médias du Département afin de rendre compte des orientations budgétaires, et nous souhaitons qu’il n’y ait pas d’augmentation des impôts départe-mentaux pendant les six prochaines années. Nous rendrons compte du déroulement de notre mandat auprès des Rétais, via un comité de pilotage, des réunions publiques, une perma-nence sur l’île de Ré.

Le Groupe AFC, implanté à proximité de l’île de Ré et spé-cialiste de la formation en alternance depuis près de vingt ans, propose aux jeunes bacheliers ou étudiants rétais de

18 à 26 ans trois BTS en contrat de professionnalisation intitu-lés « Management des Unités Commerciales », « Négociation et Relation Client » et « Assistant de gestion PME-PMI ». Ce contrat d’une durée de deux ans qui se déroule sous forme de deux jours de formation au centre et de trois jours de pratique en entreprise fait l’objet d’un accompagnement très personna-lisé du jeune, qui explique un taux de réussite au BTS de 79 % et un taux d’insertion professionnelle de 91 %. En effet, lors de l’entretien individuel de sélection des jeunes AFC valide avec eux leur projet professionnel et la formation souhaitée, puis les accompagne depuis la recherche de l’entreprise jusqu’à la réussite au diplôme, les aide à construire leur projet, assure une préparation intensive à l’examen avec quatre BTS blancs en deux ans et la préparation aux oraux, sans oublier les cours de soutien et la disponibilité des formateurs pour les étudiants demandeurs. Des ateliers ainsi que des entretiens individuels permettent d’assurer l’individualisation des parcours, avant, pendant et à l’issue du contrat de professionnalisation. Les effectifs limités dans chaque formation, permettent de garantir

ce suivi personnalisé et le réseau d’entreprises que s’est construit AFC dans la région offre les meilleures chances d’intégration à chacun. Les formateurs issus du monde professionnel dispensent des cours en phase avec le contexte des entreprises, alternant théorie et prag-matisme. Ainsi en deux ans, le jeune étudiant se forme à un métier ayant des débouchés, acquière une expérience professionnelle inté-ressante, ainsi qu’un diplôme de BTS tout en touchant une première rémunération professionnelle. L’ensemble des frais de formation étant pris en charge par l’organisme paritaire collecteur agréé de l’Entreprise, les frais de scolarité pour le jeune et sa famille sont nuls.

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Le binôme du PS, Marie-Laure Tissandier et Arnaud Kozic, entouré du binôme des remplaçants, Blandine

Hulin et Gérald Durand.

réunions du binôme marie-laure tissandier et arnaud KozicJeudi 12 mars à 19 heures, salle de la Base nautique de La FlotteVendredi 20 mars à 19 heures, salle des fêtes d’ars en ré

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Page 10: Ré à la Hune n° 115

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a s s O c i a t i O N sP O l i t i q u E à l a h u N E

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Le Parlement des enfants est une opération lancée par l’Assemblée Nationale pour transmettre des

compétences sociales et civiques. Elle en est à sa vingtième édition. Dans chaque circonscription, une classe de CM2 réalise collectivement une pro-position de loi. Après une sélection

par académie, un jury national retient quatre propositions et les classes déterminent ensuite celle qui sera « la loi du Parlement des enfants de l’année ». Les élèves ont travaillé au moins une heure par semaine sur ce projet depuis début janvier. Ils ont été assistés par leur enseignante

et directrice, Mme Chanclou, et par Philippe Trennec, ancien huissier, qui a assuré plusieurs interventions bénévoles. La proposition de loi for-mulée par les élèves, accompagnée de son exposé des motifs, concerne l’obligation du port du casque à vélo pour les enfants. Pour le député, « Cela peut apporter quelque chose pour la société », « Cela sau-verait des enfants. » Après quel-ques rappels institutionnels par le maire Jean-Pierre Gaillard, les élèves ont posé de nombreuses questions à Olivier Falorni, qui s’est prêté de bonne grâce à l’exercice. « Député, c’est pas un métier », a-t-il précisé, ajoutant que la fonction lui procurait « le sentiment d’être utile ». « C’est pour mettre ses idées en application qu’on veut être élu ». Il a également évoqué la nécessité d’être présent sur le terrain.

Concernant les relations avec ses col-lègues parlementaires, il déclare que « Ce n’est pas parce qu’on est en désaccord qu’on ne se respecte pas ». Il a cependant reconnu que certaines attitudes en séance pouvaient don-ner une mauvaise image. Le député n’a pas éludé les sujets délicats, tels que sa participation à une commis-sion d’enquête sur les filières djiha-distes, ou la proposition de loi qu’il a déposée sur la fin de vie. « On laisse les gens souffrir trop longtemps », soutient-il. Après cet échange empreint de curiosité réciproque, le député a remercié les élèves pour leur participation en leur offrant des albums d’une bande dessinée éduca-tive réalisée par un auteur rochelais sur les élus et les citoyens.

Laurent Kaczmarek

e d u C a t i o n C i v i q u e

Les enfants du Bois-Plage font leur ParlementLes élèves de CM1-CM2 de l’école élémentaire Paul Laidet du Bois-Plage participent cette année au Parlement des enfants pour la circonscription de La Rochelle-Ré. Après avoir élaboré une proposition de loi, ils ont reçu le 19 février la visite du député Olivier Falorni, à qui ils ont pu poser leurs questions.

Le député Olivier Falorni a répondu à de nombreuses questions.

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ç a b O u g E a u b O i s - P l a g E

Dominique Bernard, habitant Sainte-Marie depuis décembre 2014 et arrivant des Yvelines, ancien Chef d’Entreprise, issu du Centre National des Indépendants puis du RPR, ayant ensuite rejoint le FN en 1996 et Liliane Dumont, Commerciale résidant à La Rochelle sont les candidats soutenus par Marine Le Pen.

ré à la Hune : Quelles sont vos motivations pour vous présen-ter sur l’île de ré ?Dominique Bernard : Le Front National présente des binômes pratiquement sur tous les Cantons de France. Je me suis déjà présenté dans les Yvelines et ayant décidé de venir vivre sur l’île de Ré, où je venais auparavant régulièrement en vacan-ces, je représente naturellement les couleurs du FN sur ce Canton. Etant

à la retraite, c’est plus facile que pour des commerçants, artisans ou ostréiculteurs en activité, qui man-quent de temps et dont les opinions politiques pourraient interférer sur leur vie professionnelle.Il y a un important électorat Frontiste sur l’île de Ré et qui progresse, avec un score de 12,20 % sur l’île de Ré aux élections présidentielles de 2012 et de 19,40 % aux élections

Européennes de 2014, parmi les actifs notamment et pas simplement parmi les gardiens du Pénitencier… même si cet électo-rat reste discret (très peu sont encartés), compte tenu de la diabolisation dont fait encore preuve notre Parti.

Quelles sont les grandes lignes de votre

programme ?Nous pensons que les habitants sont très attachés à leur commune, ensuite au Département, alors que le grand projet de l’UMPS avec la création d’« hyper régions » et de grandes intercommunalités et méga-métropoles, dans la lignée européenne, est de faire disparaître les Départements. Ceux-ci sont pour-tant un élément de notre identité nationale, mais aussi une institution

de proximité ayant largement fait la preuve de son efficacité, s’agissant notamment de la politique sociale. La création de grandes régions va éloigner encore plus les citoyens du pouvoir et coûtera très cher aux contribuables. Et l’Europe vient concurrencer l’Etat français. Il faut remettre l’Etat à sa place, avec le maintien des communes, et de peti-tes intercommunalités (comme c’est le cas sur l’île de Ré) et redonner leur importance aux Départements, nous nous y attacherons. L’action sociale est l’une de leurs principa-les compétences, nous veillerons à une meilleure solidarité envers les personnes âgées, en améliorant le niveau de l’APA notamment pour les retraités modestes, en équipant les personnes âgées vivant à domi-cile de téléassistance et de domo-tique, en améliorant l’aide sociale pour les frais d’hébergement en établissement. Nous protégerons l’enfance par une vigilance accrue dans l’autorisation et le contrôle des professionnels et des centres, en nous assurant de la maîtrise de la langue française et en luttant contre les dérives com-munautaires (interdiction du port du voile dans les crèches). Nous renforcerons le soutien aux per-sonnes handicapées. Nos actions seront aussi en faveur des services publics et de la ruralité, qui sont notre priorité et nous défendrons les petits commerces, l’artisanat et les petites entreprises, qui consti-tuent le tissu économique principal au niveau départemental. Les PME et les activités primaires doivent être

favorisées, Marine Le Pen a d’ailleurs reçu un accueil enthousiaste au Salon de l’Agriculture récemment. Nous serons aussi vigilants sur la fis-calité, car comme au niveau natio-nal, les impôts ont flambé au niveau départemental. Nous défendrons la baisse de la taxe foncière, en faisant la chasse au gaspillage.

Concernant plus particulière-ment le Canton de l’île de ré, quels dossiers défendrez-vous ?La protection de l’île de Ré est une préoccupation majeure comme sur toute la façade atlantique, et nous estimons que c’est à l’Etat de préser-ver l’intégrité du territoire, comme autrefois celle des frontières, de prendre en charge la consolidation de chaque digue, en écoutant les élus et les associations du territoire.

a l’issue de ce scrutin, quelles seront vos positions à l’égard de la candidature de dominique Bussereau à la présidence du Conseil départemental ?Je n’oublie pas que Dominique Bussereau a appelé à voter PS à La Rochelle à plusieurs reprises. Mais si je ne suis pas élu, j’appellerai à faire battre la gauche, qui reste notre adversaire principal.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Le binôme du Front National, Dominique Bernard et Liliane Dumont.

L’Espérance bleu marine

Les dates d’éventuelles réunions ne sont pas connues à l’heure où nous bouclons. elles seront publiées sur www.realahune.fr dès qu’elles seront fixées.

d o m i n i Q u e B e r n A r d e t l i l i A n e d u m o n t – F r o n t n A t i o n A l

Page 11: Ré à la Hune n° 115

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 1 m a R s 2 0 1 5 | n ° 1 1 5 suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

ç a b O u g E à s a i N t E - m a r i E D E r é

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P A t r i m o i n e

s t A t i o n n e m e n t

Sainte-Marie, son église, son clocher

Où garer son véhicule à Sainte-Marie

L’église de Sainte-Marie fut construite au XIIème siècle et fortifiée en 1467. C’est la première paroisse de l’île de Ré au sens strict, n’incluant pas les îles d’Ars et de Loix. Son clocher du XIVème siècle (seul élément ancien qui subsiste, puisqu’en 1862, on décide de reconstruire entièrement l’église à l’exception du clocher) servait autrefois d’amer aux navigateurs pour l’entrée par le pertuis d’Antioche : point de repère fixe et identifiable, grâce à ses deux couleurs qui lui permettaient de se détacher de l’horizon à plus de 20km. L’exceptionnelle beauté de cet édifice qui fait partie de notre patrimoine nécessite, l’humidité aidant, d’être restaurée.

A l’aube de la nouvelle saison les Maritais peuvent à nouveau se soucier des problèmes récurrents de stationnement dans le village. La population résidente va se multiplier ainsi que les péripéties pour trouver la petite place de stationnement, si possible pas trop éloignée de l’habitation ou des commerçants.

La Mairie de Sainte-Marie a donc décidé d’ouvrir une souscrip-tion populaire pour la remise

en état des sacristies, d’un chasu-blier et du cœur néogothique. Cette mobilisation a pris la forme d’une convention tripartite entre la com-mune, la Fondation du Patrimoine et l’association Les Amis de l’Eglise, qui sera effective pour Pâques et permettra aux amoureux de notre patrimoine architectural de faire un don sur le site de la Fondation pour soutenir la rénovation. Un pre-mier devis évalue à 60 000 euros le montant des urgences, mais ce n’est qu’un début, des travaux de

réfection intérieure et extérieure étant indispensables ; Le clocher est lui aussi visé, et la possibilité de le repeindre en noir et blanc…

un clocher noir et blanc ?N’oublions pas qu’au XIXème siècle, la reconnaissance d’un clocher comme amer était perçue comme une sorte de privilège. En effet, de nombreu-ses paroisses, parfois très éloignées du rivage, revendiquaient cette qua-lité afin de bénéficier des subsides de l’Etat. En 1821, une campagne pour le blanchiment des amers du quartier maritime de l’île de Ré est entreprise sur «la tour des Baleines,

le clocher de Sainte-Marie, celui d’Ars, la masure de Saint-Laurent et les tourelles et anciens pignons de l’église de Saint-Martin». Noir et blanc, la tradition perdure jusqu’à ce que les amers soient déclassés en 1954, suite aux changements sur l’état du balisage du littoral de la Charente-Maritime décidés par la direction des Phares et Balises. Seule l’église d’Ars garde aujourd’hui ses couleurs. Alors, école XIXème, ou, à l’instar des « puristes », trouvez-vous que le clocher de Sainte-Marie, (le seul avec une flèche gothique en pierre), se suffit « nu » et offre un paysage entre vignes et village,

unique depuis le littoral ? N’hésitez-pas à faire part de vos commen-taires à Anne Pawlak, déléguée au Patrimoine à la Mairie de Sainte-Marie : [email protected] !

Marie-Victoire Vergnaud

2,8 véhicules par ménage résidant

Un rapide état des lieux permet de constater les multiples causes amplifiant la difficulté à trouver les quelques mètres nécessaires pour effectuer le petit créneau libérateur.En moyenne, un ménage résidant possède 2,8 véhicules, la loi prévoit que les logements jusqu’à 100 m² doivent justifier d’une place de stationnement et de 2 places au-delà de 100 m², mais cette dispo-sition n’est malheureusement pas applicable aux logements anciens, notamment ceux qui constituent l’habitat des petites rues étroites de Sainte-Marie et La Noue. Par ailleurs pour les nouveaux logements qui intègrent le parking dès la concep-tion du bâtiment, ce dernier est bien souvent détourné pour devenir une pièce à vivre supplémentaire. Les chambres d’hôtes, actrices de

l’activité touristique et économique du village, compliquent aussi la situation, en effet un établissement hôte-lier devra disposer des places de parking pour satisfaire le stationne-ment de sa clientèle, mais les chambres d’hô-tes ne sont pas soumi-ses à cette disposition et leur clientèle empiète donc sur le stationne-ment public.

et pourtant il y a des places

Françoise Le Grand, conseillère municipale, explique que la muni-cipalité, depuis plusieurs années, est bien consciente de ces tracas et a déjà mis en place des solutions et continue à innover pour accueillir au mieux résidents et visiteurs tout au long de l’année en général et durant la saison estivale en particulier.La commune compte aujourd’hui plus de 500 places de parking référencées, sans compter les stationnements matérialisés le long des trottoirs. Les plus évidents sont ceux du cours des Ecoles, du cours des Jarrières ou de la place d’Antioche à proximité des commerces, mais il en existe d’autres un peu moins en première ligne et qui proposent bien souvent des alter-natives, le parking Crapaudière, le parking de la Médiathèque et de la place Eudes d’Aquitaine en sont de

bons exemples. Pour compléter le dispositif des parkings de délestage sont aussi mis en place aux époques d’affluence maximum tel que le par-king des Galinées (environ 80 places) à deux pas de la place d’Antioche, les Jaulaines 2 (une quarantaine de places) qui voit doubler la capa-cité des Jaulaines 1 à proximité de l’église ; à La Noue c’est le parking rue des Tamaris à 100 mètres du VVF en direction de Sainte-Marie qui propose environ 80 possibilités de parking.

toujours plusPour la saison 2015 et pour amé-liorer l’accessibilité de la plage de Montamer qui connait un succès grandissant un parking naturel (c’est-à-dire dont le revêtement sera traité en terre et pierre) sera mis en place entre la rue Montamer et la rue des Jarrières avec une capacité de 45 places, ce parking sera aussi bien utile pour les commerçants ambulants du marché de la place des tilleuls.

Les tarifs parcmètres pour résidents

Certains des parkings, notamment proches des marchés, sont payants du 1er avril au 30 septembre, de 7 à 13 heures afin de favoriser la flui-dité des usagers des marchés et éviter les véhicules ventouses qui ont loisir de trouver une place sur les parkings en seconde ligne. Le tarif résident sera reconduit pour

la troisième année consécutive aux modalités habituelles ; carte de rési-dent à retirer en mairie moyennant le tarif forfaitaire de 32 euros cou-vrant la période du 1er avril au 30 septembre, sur présentation d’un justificatif de domicile et de la carte grise du véhicule concerné dans la limite d’un véhicule par ménage.Les stationnements dans les impas-ses et les petites rues perpendiculai-res au cours des Ecoles sont réservés aux résidents riverains.Pour ne pas saturer les parkings de centre bourg il est fortement conseillé aux camping-cars de choi-sir en priorité de jour les station-nements de délestage, tandis que la nuit, en mode hébergement les camping-cars doivent impérative-ment rejoindre un camping.

une recherche de qualité de vie

L’amélioration du stationnement est un élément positif du bien-être à Sainte-Marie tout comme la vitesse limitée à 30 km/h et la priorité à droite qui a remplacé depuis quel-que temps la majorité des stops. Tout cela peuvt favoriser le meilleur plan pour circuler de façon ludique et agréable : le vélo. Pour les moins sportifs la navette gratuite utilisable de 8 à 20 heures fait le tour des centres bourg et règle tous les pro-blèmes de stationnement.

Patrice Pozzi

L’église peinte par

Maurice Utrillo en 1937.

Le parking de la Place d’Antioche.

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s o c i A L à L A h u n e

12

Après deux années de travaux et de collaboration avec les acteurs concernés, ce pôle

de services de proximité, qui s’ins-crit dans le cadre de la compé-tence sociale du Département de la Charente-Maritime, est un nouvel outil au service du public. Le site ouvert depuis l’été 2014, mais qui vient d’être inauguré, regroupe 250 agents des délégations territoriales et de nombreux services, sur une superficie de 3,5 hectares.

un regroupement fonctionnel

Les délégations territoriales de la Rochelle-Ré et du Pays d’Aunis, écoutent, orientent et informent le public vers la protection maternelle et infantile (PMI), l’aide sociale en faveur de l’enfance et de la famille, le logement, l’aide à l’autonomie des personnes âgées, l’aide à l’autonomie des personnes en situation de han-dicap, le revenu de solidarité active (RSA). Le Centre Local d’Information

et de Coordination La Rochelle-Ré-Aunis (CLIC) est un guichet d’accueil, d’information et d’orientation pour les retraités et personnes de leur entourage, ainsi que pour les pro-fessionnels de la gérontologie et du maintien à domicile. La maison départementale des personnes han-dicapées (MDPH), avec son entrée indépendante au 61 rue de Jéricho, facilite les démarches pour la recon-naissance du statut de handicap à l’école ou au travail, et oriente enfants et adultes en situation de handicap vers les établissements et services

médico-sociaux adaptés. L’Antenne assistants maternels et familiaux gère la formation obligatoire et les pro-cédures d’agréments des assistants maternels. Le Centre de Lutte Anti Tuberculeuse (CLAT) informe sur la maladie, effectue des enquêtes, des dépistages ciblés, des vaccinations par le BCG. Le centre de planification et d’éducation familiale est ouvert à tous, et notamment aux jeunes, qui y trouvent conseils et confidentialité en matière de sexualité, de contracep-tion, d’IVG, auprès de professionnels sage-femmes, médecins, conseillères conjugales. La direction de l’habitat et du logement, et l’agence dépar-tementale d’information sur le loge-ment sont également réunies sur ce site pour accompagner la politique de l’habitat dans le cadre du schéma départemental.

L’élégance d’autrefois et la fonctionnalité d’aujourd’hui

Le caractère et l’authenticité des

bâtiments de cette ancienne école normale d’institutrices, devenue IUFM, propriété du Conseil général, ont été sublimés par l’architecte, sim-plement et très agréablement. Débuté dans l’été 2013 et livré en fin d’année 2014, le chantier a fait intervenir 35 entreprises pour un coût total des travaux de 6 700 000 euros. Dominique Bussereau, entouré de Corinne Imbert, du député Olivier Falorni, de Marylise Fleuret-Pagnoux représentant le maire de La Rochelle, de nombreux conseillers généraux et personnalités, rappelait dans son discours inaugural le 13 février 2015, que le budget de l’action sociale départementale, d’un montant de 335 millions d’euros était le premier poste budgétaire du Département, et que l’action sociale générait 13500 emplois équivalents temps plein. Une responsabilité et une charge grandis-sante pour le Département suite aux réductions des dotations de l’Etat.

Michel Lardeux

Le Rotary club invite les Rétais à participer le 17 mars 2015 à 20h à l’avant-première du film 3D

« Cendrillon » à la Maline, associé pour la première fois à l’opération nationale « Espoir en tête », au profit de la recherche sur le cerveau.

Sur une place achetée 15 € pour « Cendrillon », 8 euros seront rever-sés à le Fédération pour la Recherche

sur le Cerveau (FRC), pour l’achat de matériel médical destiné à la recher-che sur le cerveau, le système ner-veux, et leurs pathologies, Parkinson, Alzheimer, Sclérose en plaques…

Cette année parmi les cinq lauréats sélectionnés sur dossier par le jury scientifique, figure le centre de neurosciences de Bordeaux, un des plus reconnus en France. Pour cette

dixième saison d’ « Espoir en tête », avec 70 000 spectateurs attendus dans plus de 400 salles, le Rotary national espère reverser au total plus d’ un million d’euros. Depuis le lance-ment d’ « Espoir en tête » en 2005, les sommes apportées à la recherche atteignent 7,7 millions d’euros.

Le Rotary club de l’ î le de Ré offre 50 billets à des enfants, les

accompagnateurs seront payants eu égard à l’objet de cet événement.

s o C i é t é

C o n s e i l g é n é R a l d e C h a R e n t e - m a R i t i m e

R o t a R y C l u b î l e d e R é

Vivre sur l’île de Ré : la quête du Graal !

Une « Maison sociale » au service de tous

« Espoir en tête », pour aider la Recherche

Fruit d’une concertation entre le Conseil Général et la Ville de La Rochelle, la Maison de la Charente-Maritime Pays Rochelais - Ré - Aunis s’est installée dans l’ancien Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) au 49 avenue Aristide Briand à La Rochelle.

La Maison de la Charente-Maritime-Pays Rochelais-Ré-Aunis.

Commune la plus peuplée de l’île de Ré (3376 habitants au dernier recensement INSEE de

2012), Sainte-Marie, village calme, paisible et rural continue d’attirer les familles.

La variété de son paysage, sa côte sauvage et préservée, ses vignes et ses venelles fleuries, autant que sa situation idéale font de Sainte-Marie la destination prioritaire des nouveaux arrivants, qui sont particulièrement nombreux cette année. Originaires de Saint-Étienne, Ségolène et Régis se sont installés en juillet. Habitués à passer leurs vacances à la Couarde, ils ont fait le choix eux aussi, avec leurs trois enfants, Eloi, Baudouin et Côme de vivre à Sainte-Marie. Ségolène ne tarit pas d’éloges sur cette nouvelle qualité de vie synonyme de liberté pour les enfants, et assure qu’ils ne

rebrousseraient chemin pour rien au monde ! Le déménagement en septembre, d’Amélie et Raphaël, cor-respondait également à la volonté profonde de mener une vie plus pai-sible, en harmonie avec la nature. Raphaël continue de travailler à Niort, d’où ils viennent. Les enfants, Clémentine et Léo sont parfaitement intégrés. Amélie confesse toutefois, qu’elle mesure la chance qu’a eue la famille d’être accueillie dans un premier temps chez des amis, tant les logements sur l’île sont rares et chers. Ils vont enfin pouvoir poser leurs valises dans quelques jours. C’est aussi le témoignage de Sabrina. D’une île à l’autre, comme dans le scénario d’un road movie, elle, son mari Dionisios et leur fille Phedra, ont fait le voyage dans la nuit du 9 au 10 août, directement de Corfou. La crise économique grecque a

motivé le retour de Sabrina sur ses terres. L’école, là encore, a réservé un formidable accueil à Phedra qui aurait eu des raisons de se sentir quelque peu déphasée. Quant à Dionisios, il découvre notre langue qu’il apprend au Bois Plage. Tous trois résident chez les parents de Sabrina, et peinent à trouver un emploi et une maison. Une difficulté qui ternit l’enthousiasme pourtant bien présent.

Enfin, Sauvane et Thomas, la petite cinquantaine à eux deux, se sont installés à Sainte-Marie, à la nais-sance de leur bébé, Lou, il y a 6 mois. Maritaise de pure souche, Sauvane n’a pas eu de difficultés à convaincre Thomas des bienfaits de la qualité de vie sur l’île. Surtout dans ce village, dans lequel elle se sent bien et appré-cie la proximité des plages. Bien inté-grés (Thomas alterne un poste à la

Communication de la Mairie, et un autre comme animateur du Centre de Loisirs), tous deux déplorent pourtant d’avoir probablement à rejoindre le continent fin juin, faute d’avoir trouvé, après trois déména-gements, une solution pérenne et abordable pour se loger.

Créer de la vie permanente sur l’île et redessiner le tissu économique local, oui, mais comment, si les jeunes et les familles qui travaillent sur l’île, éprouvent des difficultés grandis-santes à se loger ?

Marie-Victoire Vergnaud

Michel Lardeux

Les contremarques qui ouvrent droit aux places sont à retirer à la billetterie du Rotary, à l’agence immobilière orPi, Morgan Morice, au 30 rue de Sully à Saint-Martin de Ré tél : 05 46 01 03 65

Dionisios, Sabrina et la petite Phedra sont revenus de Grèce pour

s’installer sur l’île de Ré.

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i l s b O u g E N t !

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Le dixième Comptoir de la Mer, pour la Coopérative Maritime d’Arcachon, ouvrira ses portes

mi-mars au cœur même de l’ilot, 10 rue du Chay Morin, à Saint-Martin, dans un local appartenant à la Commune. Le Maire, Patrice Déchelette, souhai-tait effectivement privilégier un com-merce à l’année et voir renaître un Shipchandler, après la fermeture il y a plusieurs années de celui tenu par Martine Danglade, à quelques mètres de là, en face de l’écluse. Accastillage, vêtements, décoration et alimentation, le magasin couvre

tous les besoins des plaisanciers et propose tout le matériel néces-saire pour prendre la mer en toute sécurité.Pour les bateaux , les marques d’ac-castillages les plus connues pour leur fiabilité seront représentées : peintures, antifouling, pare-batta-ges, gilets de sauvetage, manilles, ancres et mousquetons entre autres matériels indispensables pour le bon fonction des embarcations.Les plaisanciers y trouveront égale-ment des vêtements de mer appro-priés à toutes les conditions météo,

cirés, bottes, pulls marins chemiset-tes, ainsi qu’une gamme de produits alimentaires innovante à emporter sur la plage ou en mer, en pique-nique ou bien sûr, chez soi.On trouvera, au rayon décoration, des baromètres, pendules et autres objets marins pour équiper son bateau ou sa maison.Patricia Plancoulaine, bien connue des Martinais, vous accueillera ainsi au Comptoir de la Mer dès cette mi-mars sur l’ilot, pour vous faire découvrir et connaitre des produits indispensables aux plaisanciers et

aux personnes intéressées par la mode et la décoration, marines et originales.

PP et NV

de beaux objets de décoration, des lanternes et des paniers jusqu’aux aides culinaires design, on est sûr de trouver le petit cadeau coup de cœur dans une fourchette de prix suffisamment large pour convenir

à toutes les bourses. D’autant que Marie se constitue progressivement un panel de fournisseurs exclusifs et originaux comme cette créatrice lyonnaise qui confectionne pour elle de charmants cœurs et boules raf-finés dans des matériaux précieux. Sa double formation de graphiste et de tapissier-couture-décor fait qu’elle possède un véritable sens esthétique que l’on retrouve dans ses réalisations. La grande nouveauté, les conseils en décoration sur place et à domicile ainsi que les cours de couture que dispense Marie et auxquels on vient avec sa machine à coudre si on le souhaite. Accueil vitaminé.

Catherine Bréjat

Passionnée de déco et de cou-ture, Marie a créé « Au Cœur de Marie », un lieu plein de

convivialité, véritable caverne d’Ali Baba avec en plus un service de conseils en décoration.

Marie a apporté un souffle nou-veau dans ce show-room réparti en deux activités : d’un côté une mercerie traditionnelle et créative et de l’autre un univers décora-tif intemporel. Côté mercerie, on découvre des rubans et des fils colorés, des toiles cirées de qua-lité aux motifs modernes, des cou-pons de tissus dans lesquels Marie réalise les coussins qu’elle vend par ailleurs, les laines DMC, une variété impressionnante de perles et d’autres fournitures pour les loisirs créatifs dont de la peinture pour tissu. Côté déco, des photo-phores aux fragrances Green Leaf en passant par une vaisselle de charme, des bougies parfumées dont celles de Christian Tortu,

Un bar à bières et tapas à l’am-biance décalée a ouvert ses portes rue du Havre à Ars en

Ré. Deux potes d’enfance, Loidais, rêvaient d’ouvrir un jour un bar, à l’année, dans le nord de l’île de Ré. C’est chose faîte depuis le 28 janvier, date de l’inauguration de ce bar à bières décalé…Décalé par la volonté des deux associés, Seb et Norbert, d’ouvrir surtout hors saison, de proposer des soirées concert dans une ambiance intimiste… Décalé aussi bien dans la petite restauration avec l’envie de remettre au goût du jour des plats tels que l’omelette, le bagel, le tartare, et l’incontournable hot-dog, que dans les 33 références de bières proposées.La soirée du 13 février s’inscrivait

dans cette résolution de travailler la différence entre musique orientale et pop expérimental ! Les quelques mor-ceaux joués par Mood, auteur, com-positeur, interprète, accompagnée de son harmonium indien, instrument à vent avec clavier dont la sonorité rappelle celle de l’orgue complété du système « bourdon » nous ont entraîné dans un voyage spirituel profond… Issue d’une famille de musiciens, c’est en Inde du Nord que Mood a poursuivi ses études de musicologie initiées à Rennes avec des groupes de chants classiques tel que les « Gundecha brothers ». Très influencée par Meredith Monk ou encore Björk, Mood perçoit sa musique comme un outil de trans-mission de lumière, d’amour… Elle

va chercher à toucher l’âme, libérer les émotions et connecter les êtres… (www.mood-mood.com)C’est donc dans un bar plein à craquer, toutes générations confondues, entre bières, assiettes de tapas et chants rythmés qu’un nouveau lieu de vie a pris tout son sens… Pari réussi !

Nathalie Le Chalony

s h i P C h a n d l e R

a u C œ u R d e m a R i e

o u v e R t u R e - a R s e n R é

a n i m a t i o n s

Le Comptoir de la Mer jette l’ancre sur l’îlot de Saint-Martin de Ré

La nouvelle adresse déco

« Sans Foie ni Loix », la réalisation d’un rêve de gosses !

Soirée antillaise à Rivedoux

Le Comptoir de la Mer ouvre ses portes mi-mars.

Le bar «Sans Foie ni Loix» est ouvert toute l’année.

« Cœur de Marie » côté déco.

L’Association OSTRO-ARTI.COMM organise une soirée antillaise à la salle des Fêtes de

Rivedoux-Plage, le samedi 4 avril 2015 à partir de 20 heures.

Sont proposés un menu adulte à 19€ (un planteur, assiette acras, poulet coco /riz ou colombo de porc / riz et flan coco), un menu enfant à 12€ jusqu’à 12 ans (une boisson exotique, poulet coco / riz ou colombo de porc / riz et flan coco). Réservation à l’Office du Tourisme de Rivedoux-Plage jusqu’au 28 mars 2015.

soirée LPo (Ligue Protectrice des oiseaux) : la Nuit De la chouetteconférence à la salle des fêtes de rivedoux-Plage (salle du Bar), samedi 4 avril 2015 de 18h à 19h entrée gratuite.

Le bar est ouvert du lundi au samedi de 9h à 15h puis réouverture à partir de 17h30, le dimanche à partir de 10h. Fermeture le mardi.Dès avril, ouverture tous les jours en continu à partir de 9h.Facebook : sans Foie ni [email protected]

au cŒur DE mariE11, route de saint-clémentars en ré05 46 29 68 7406 36 85 91 66

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 1 m a R s 2 0 1 5 | n ° 1 1 5 suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr14

l E s E s s E N t i E l l E s - b r i c O l a g E / j a r D i N a g E

détecteur de fumée obligatoire pour le propriétaireLa loi Duflot précise que l’installa-tion du détecteur de fumée est obli-gatoire pour le propriétaire, depuis le 8 mars 2015. Si le logement est mis en location, le propriétaire doit s’assurer du bon fonctionnement du détecteur de fumée lors de l’état des lieux. Le locataire doit entretenir, et si nécessaire renouveler le détec-teur de fumée tant qu’il occupe le logement.

Comment choisir et acheter un bon détecteur de fumée ?

Les détecteurs de fumées norme EN 14604 que vous choisirez doivent émettre un signal d’alarme sonore d’au moins 85 dB(A) à 3 mètres. La durée de vie des piles doit être de un an minimum. Le détecteur doit être équipé d’un bouton de test permettant de vérifier le bon fonctionnement de l’appareil et pré-senter un indicateur de piles faibles.

Choisissez un matériel estampillé aux normes françaises (NF) et sécu-rité européenne (CE). Le prix d’un détecteur sérieux se situe autour de 25 euros l’unité. Il existe des détec-teurs connectables à un système de gestion domotique, plus oné-reux. Important : pour les person-nes sourdes ou malentendantes, des détecteurs adaptés donnent l’alerte par un signal lumineux ou vibrant.

emplacement et installation de vos détecteurs de fumée

L’emplacement et le nombre des détecteurs sont à déterminer en fonction de la configuration de votre logement, surtout de la distribution des chambres au rez-de-chaussée ou /et à l’étage. Pour une détection per-formante dans une pièce placez le détecteur au centre du plafond, ou par défaut, éloigné d’au moins 30 cm des murs latéraux. Pour un logement sur plusieurs étages, il est conseillé

de placer au moins un détecteur de fumée par étage à proximité de la montée d’escalier. Si vous souhaitez équiper votre cuisine et salle d’eau, où fumées et vapeurs sont émises, installez un détecteur de fumée 2 en 1, combinant la détection de fumée à la détection de chaleur. A choisir également s’il y a des fumeurs à la maison ! L’installation des détecteurs

est simple avec des fixations adhé-sives, magnétiques, ou avec un kit de visserie. Des entreprises sérieuses d’installation d’alarmes sont à votre disposition sur l’île de Ré. Maintenant dormez tranquille et faites de beaux rêves !

B r i c o l A g e

Alarmez-vous ! C’est obligatoire en 2015Chaque année en France, un incendie se déclare toutes les deux minutes, pour des causes domestiques variées. Un Français sur trois est confronté à un incendie de son habitation au cours de sa vie, et souvent la nuit pendant le sommeil des occupants. La loi Morange rend obligatoire l’installation des détecteurs de fumée qui vous alerteront, dès les premières fumées, pour évacuer l’habitation et prévenir les secours en toute sécurité.

Fumées toxiques.

Michel Lardeux

(1) Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances à venir. Les montants investis sur les supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF Vie s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc supporté par l’assuré.(2) Taux servis sur le contrat Winalto en 2014 nets de frais de gestion annuels, hors prélèvements sociaux et fiscaux.(3) Support profilé à dominante actions Covéa Profil Dynamique, fonds diversifié composé de 66,60% d’actions, 9,80% d’obligations, 23,60% monétaires et liquidités au 31/12/2014. Fonds diversifié proposé en qualité d’unité de compte du contrat Winalto, soumis aux risques de taux, de devise, de crédit, de gestion discrétionnaire ou encore au risque actions.Document publicitaire.

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Formule Classique(1)

100 % sur le support euros

Formule Tonique(1)

2/3 sur le support euros et 1/3 sur le support à capital variable(3)

Formule Energique(1)

1/3 sur le support euros et 2/3 sur le support à capital variable(3)

net en 20143,01%(2)

5,57%(2)

net en 2014

7,92%(2)

net en 2014

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l e s e s s e n t i e l l e s - b r i c o l a g e / j a r d i n a g eJ a r d i n a g e

Un robot qui tond votre pelouse : elle n’est pas belle la vie ?Vincent Lafon, de l’Arrosoir bleu, est un chef d’entreprise qui fait des heureux. Pour vous simplifier la vie, ce technicien met sa compétence et sa passion au service de votre jardin. Finies les corvées de tonte et d’arrosage, profitez de vos moments de détente et de vos amis !

Concessionnaire exclusif sur Ré - La Rochelle et Charente-Maritime de la gamme des

robots tondeurs Robomow, Vincent Lafon est aussi spécialiste des ins-tallations d’arrosage automatique, de l’éclairage de jardin, de fontai-nes et bassins, ou de la récupéra-tion des eaux de pluie.

La facilité d’utilisation et l’efficacité du « Robomow »

La démonstration est convaincante : quels que soient la configuration et l’aménagement de votre espace pelouse, le robot-tondeur Robomow effectue une tonte régulière en complète autonomie, avec une programmation en fonction de vos besoins. Dans le périmètre à tondre préalablement balisé, il se joue des dénivelés jusqu’à 30% de pente et contourne les obstacles grâce à ses capteurs. Ce petit bijou

de technologie, intelligent et com-pact, rapide et puissant, tond à la perfection votre pelouse, grâce à ses lames en acier très robustes et des moteurs super puissants. Equipé d’une batterie résistante et rechargeable, il est doté de nom-breuses sécurités qui en assurent le bon fonctionnement, et sa garantie sur trois ans. Il est aussi protégé contre le vol.

Leader sur un marché en plein développement

Le Robomow est décliné dans les gammes de modèles RC pour de surfaces jusqu’à 1200 m2 et le modèle RS tond jusqu’à 3200 m2. Robuste et très fiable, le Robomow équipe les particuliers et il inté-resse des professionnels ayant des bureaux avec des espaces verts, qui peuvent le laisser travailler en toute liberté et vaquer à d’autres

occupations. Son prix est très com-pétitif, comparé à celui des ton-deuses auto-tractées nécessaires aux grandes surfaces, la fourchette de prix selon les modèles allant de 1149€ pour le Robomow RC 304, idéal pour un petit jardin, à 2799€ pour le Robomow RS 630, parfait pour un grand jardin de 3000 m2. Comme de nombreux usagers, pour votre confort et la beauté de votre pelouse, vous adopterez vite le Robomow.

Au salon de l’Habitat et du Jardin qui aura lieu du 10 au 12 avril 2015, au Parc des Expositions de La Rochelle, Vincent Lafon vous présentera sa gamme de Robomow sur le stand de l’Arrosoir bleu, ainsi que ses prestations et de superbes fontaines, fruit de sa collaboration avec le tailleur de pierre Edouard Parilusyan.

Michel LardeuxLe Robomow.

contact : l’Arrosoir bleu-Vincent Lafon 14 rue de la grange 17740 Sainte-Marie de Ré05 46 30 13 01 [email protected] www.larrosoirbleu.com

G e s t i o n t o u R i s t i q u e

Le printemps est là et les envies de vivre à l’extérieur nous rattrapent. Le moment est venu de consacrer du temps à votre jardin pour en profiter pleinement.

Redonnez-vie à votRe jaRdinFrédéric et son équipe seront vos interlocuteurs pour la remise en état ou la création de vos jardins, grands et petits. Certains jardins s’ins-crivent dans la continuité de leur splendeur florale, d’autres aiment à suivre les tendances. 2015 fait la part belle aux jardins contemporains avec leur minimalisme et une mise en scène rigoureuse des végétaux. Cela demande une dextérité que Frédéric et son équipe mettront volontiers à votre service, mais c’est maintenant qu’il faut s’en occuper, procéder aux élagages, tailler les haies, la plupart des arbustes et en particulier les rosiers, planter tout ce qui est fleurs annuelles et traiter le gazon pour éliminer la mousse. Mars est aussi le bon moment pour envisager l’installation d’une fontaine, d’un petit espace zen ou des éclairages qui illumineront vos soirées d’été.

PLantez, PLantez, PLantez… c’est Le momentVous trouverez d’ailleurs aux Pépinières Guilbon, parmi les derniers arrivages, les nouveautés de saison. Myriam et Johan veillent à ce que le choix soit le plus large possible : pensées, primevères, giroflées, pâquerettes ainsi que des rosiers, des azalées de jardin… Vous décou-vrirez en magasin les plantes en pots, jardinières et suspensions mais aussi des graines florales, des bulbes, des semences, semis et plants. Les contenants ne sont pas anodins et les Pépinières Guilbon propo-sent une intéressante sélection de pots traditionnels et modernes qui mettront vos plantes en valeur et orneront aussi bien vos jardins que vos terrasses ou balcons.

Un matéRieL PeRfoRmant à votRe disPositionAu cœur de ce dispositif, Bricoloisirs vous procurera tout les outils nécessaires, avec des propositions allant de l’entrée de gamme à des marques reconnues, pour travailler au jardin depuis le matériel Black &

Decker jusqu’aux débroussailleuses, souffleurs et taille-haies Stihl et aux tondeuses à gazon Viking. Le service après-vente est assuré, les réglages et révisions aussi et les karchers vous attendent pour nettoyer vos terras-ses. Des meubles de jardin et pour les passionnés un matériel de pêche de pros complètent l’offre de ce magasin. Flavie et son équipe dont on connaît l’ingéniosité ont déniché une extraordinaire machine à teinter la peinture. Venez les rencontrer avec votre échantillon de couleur qu’ils scanneront et la machine produira autant de kilos que vous le désirerez à l’exacte couleur.

Le professionnalisme de l’équipe des Pépinières Guilbon-Bricoloisirs est un gage de qualité pour les travaux qu’ils effectueront comme pour les conseils qu’ils vous prodigueront.

Catherine Bréjat

Un beau jardin estival se prépare maintenant

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a s s O c i a t i O N sE N V i r O N N E m E N t

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Dès les premières pages de cette BD intitulée « Biodiversité terrestre de l’île de Ré », la question est posée : au fond c’est quoi la biodiversité ? Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, et Pierre Le Gall, naturalistes chevronnés, ont marié leur expérience pragmatique et scientifique avec les compétences d’illustratrice de Cécile Rousse pour expliquer de façon ludique aux petits et aux grands, au fil des pages et au rythme des pérégrinations d’Elise, élève de CE2 de La Flotte, en quoi consiste la biodiversité.

« C’est quoi la Biodiversité ? » B A n d e d e s s i n é e

Cette initiative financée par la Commune de La Flotte, et réalisée en partenariat avec

Ré Nature Environnement, Nature Environnement 17 et la LPO a été présentée vendredi 13 février aux collégiens de St Martin, puis aux élè-ves des écoles publiques et privée de La Flotte.Allain Bougrain-Dubourg, Président de la LPO, a fait part de son émotion et s’est rappelé ses jeunes années au Lycée Eugène Fromentin où il avait créé le « Club des jeunes amis des animaux ». D’hier à aujourd’hui, son combat reste le même, protéger les animaux et la nature, et l’île de Ré constitue à ce titre un territoire exceptionnellement riche, unique, « une volière à ciel ouvert ». Cette BD constitue à ses yeux un outil d’en-seignement ludique dont devraient profiter tous les petits Rétais.« Pourquoi aimer les animaux ? »

a-t-il lancé ? D’abord parce que du comportement des animaux l’on apprend beaucoup, ensuite parce que l’on dépend d’eux. « 40 % de l’économie mondiale repose sur les services rendus par la nature et les animaux », or ceux-ci sont en régres-sion de 60 %.Dominique Chevillon a fait part de son côté de son souhait que les jeu-nes se nourrissent de connaissances, de curiosité, apprennent à obser-ver, tandis que Pierre Le Gall, bio-logiste et océanographe reconnu a rappelé com-bien la nature constitue une excellente école de la vie et s’est étonné de ne pas voir plus de jeu-nes se promener dans la nature sur l’île de Ré, car « c’est comme cela qu’on s’imprègne de cet environnement qui nous est fondamental, et pas seulement dans les livres, même si cette BD aborde une dizaine de milieux différents. Ce sont les observateurs amateurs qui font avancer la science, pas les professionnels » a-t-il conclu.

L’écotaxe et le plan de gestion des espaces naturels

de La flotteHeureux de présenter ce résultat de deux années d’observations de jour comme de nuit, cette mosaïque de paysages de milieux, avec leur faune et leur flore spécifiques, Léon Gendre a insisté sur la vocation de

l’écotaxe qui est de met-tre en relief la richesse écologique de l’île de Ré, cette même écotaxe qui lui a permis de financer les 1500 exemplaires de cette BD, distribuée le jour même à tous les collégiens rétais et à tous les élèves de La Flotte. « Cette BD rappelle les obligations de maintenir les équilibres » à ses yeux. Ce fut aussi pour lui

l’occasion de mettre en avant son plan de gestion des espaces naturels de La Flotte, avec les partenai-res de qualité que sont la LPO, Nature Environnement 17, Ré Nature Environnement, le Conservatoire du Littoral, l’ONF et l’ACCA de La Flotte.Grâce à un accord t rouvé avec l e Président du Conseil général, les 230 ha d’espaces naturels de

La Flotte bénéficient d’un finan-cement via l’écotaxe, d’une part via la part communale (65 000 € par an) de l’écotaxe qui revient à la CdC (55 % des recettes écotaxe) et d’autre part via les 700 € par ha appartenant au Conseil général, qui a confié la gestion de ses espaces à La Flotte et puise cet argent dans sa part de l’écotaxe (45 % des recettes écotaxe).

Nathalie Vauchez

La Directrice de l’école maternelle et le Directeur de l’école élémentaire de La Flotte, qui viennent de

recevoir la BD des mains du Maire Léon Gendre, entourent des élèves et professeurs de plusieurs classes.

Au Collège des Salières, Allain Bougrain-Dubourg, Eliane Longeville, Jean-Yves

Sanchez-Opériol, Léon Gendre, Pierre Le Gall entourent les conseillers généraux jeunes, Suzanne Le Bars et

Mathieu Barat, ainsi que la déléguée des collégiens, Jade Beleza.

Après la fermeture des bagnes portuaires de Toulon, Brest et Rochefort, le gouvernement

français décide d’ouvrir des bagnes coloniaux en Guyane, de 1852 à 1938, et en Nouvelle-Calédonie, de 1867 à 1897. À partir de 1873, la citadelle de Saint-Martin devient l’antichambre de ces bagnes, où les condamnés attendent d’être expé-diés outre-atlantique. Une à quatre fois par an, environ 700 indésirables passent sous les fenêtres des habi-tants de Saint Martin, triste défilé encadré de gardiens, attirant une foule de curieux, malgré les arrêtés municipaux interdisant la présence du public sur le parcours. C’est en 1938, à la fermeture du bagne de Guyane,

que le dernier bateau quitte le port de Saint-Martin-de-Ré. Le Martinière transporta entre 1918 et 1937, plus de 70 000 condamnés, à raison d’un à deux voyages annuels ! Parmi les prisonniers illustres, on ne cite plus Dreyfus. Eugène Dieudonné, soup-çonné de complicité avec la bande à Bonnot y séjourne en 1913. On peut d’ailleurs lire au Musée, le récit qu’il fait du jour du départ pour la tra-versée vers Saint Laurent du Maroni. Seznec transféré en 1925 y restera près d’un an… Mais, c’est aux ano-nymes que le Musée Ernest Cognacq nous propose de nous intéresser au travers de documents, photogra-phies, cartes postales de l’époque, objets créés par les condamnés dont

la plupart ont été acquis récemment. L’exposition retrace pour nous 65 ans d’une histoire pas si lointaine, face sombre de la IIIè République, et de l’histoire de notre île. Le parcours présenté se décline en deux temps : tout d’abord la période de détention à Saint-Martin, et le jour du départ, point d’orgue de cette étape, puis la vie au bagne. Qu’ils soient « trans-portés » (condamnés pour meurtre ou vol à main armée), « relégués » (récidivistes, même de menus larcins), ou déportés politiques (coupables de complot, espionnage, trahison, désertion ou faux-monnayage), tous se sont rendus à pied, par “l’allée des soupirs”, à la citadelle. Chacun a perdu son identité pour un matricule

et reçu une vareuse de laine, deux chemises, deux paires de souliers et une couverture. C’est l’histoire de la vie au quotidien de ces exilés de la société qui nous transperce lorsqu’on chemine dans ce magnifique espace qui leur est dédié.

e x P o s i t i o n

Saint-Martin de Ré : antichambre des bagnesLe Musée Ernest Cognacq nous propose depuis le 7 mars, de plonger au cœur d’un pan de l’histoire pénitentiaire française : l’époque des bagnes coloniaux, qui a façonné l’identité de l’île.

La BD a été distribuée à 1500 exemplaires, aux collégiens

et élèves de La Flotte.

« L’arBre de L’îLe de ré »allain Bougrain-dubourg en a profité pour annoncer le lance-ment prochain d’une opération « L’arbre du climat » à l’appro-che de la grande conférence mondiale sur le climat qui doit se tenir en décembre 2015. il travaille avec le gouvernement à Lima (Pérou) pour mobiliser autour de cette grande cause, et à l’instar de « L’arbre de la Liberté » qui fut planté dans cha-que commune au lendemain de la révolution, il souhaiterait qu’un arbre du climat soit planté, pourquoi pas dans les collèges ou écoles. il a proposé à eliane Longeville, Principale du collège, de prévoir cette plantation dans la cour du collège à la sainte-catherine (novembre 2015), ce qu’elle a accepté avec joie.

DOSSIER DE PRESSE

Saint-Martin-de-Ré, antichambre des bagnes

À partir du 7 mars 2015

Marie-Victoire Vergnaud

16

z a P ’ a r t s

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E N V i r O N N E m E N t

17

Jeune rétais passionné d’ornithologie et de photographie, Mathieu Latour a remporté le premier prix de la photo animalière du concours Ramsar le 2 février dernier. Découverte d’un gamin passionnant.

Mathieu Latour, graine d’ornithologuec e s J e u n e s r é t A i s …

Le 12 janvier 2014, François Blanchard, photographe ins-tallé à La Couarde, découvre

l’harfang des neiges. La présence de ce hibou, emblème du Québec, également compagnon d’Harry Potter, est exceptionnelle en Europe. Mathieu Latour, 17 ans cette année, passionné d’ornithologie, se met en quête des coordonnées du photo-graphe, finit par le joindre et surtout réussit à le décider de l’emmener voir l’oiseau.Arrivé dans l’île à l’âge de 4 ans, Mathieu commence à s’intéresser sérieusement aux animaux sauva-ges dès 7 ans, alors qu’il fait des

balades et des voyages dans des pays magni-fiques avec ses parents Anne et Frédéric Latour. Dès 13 ans, il parcourt seul les marais de l’île et tous les endroits où il espère décou-vrir des oiseaux ou des mammi-fères qu’il suit aussi. Il est par-faitement auto-nome, grâce à des parents qui ont su lui don-ner conscience

qu’il est seul responsable de sa sécurité. Concernant la protection des oiseaux, personne n’a besoin de lui expliquer ce qu’il doit faire, il le sait et fait preuve d’une étonnante maturité pour son âge.

une passion précoceL’adolescent a déjà eu la chance d’aller photographier des animaux au Mexique, en Floride, de décou-vrir les grands singes de Bornéo et l’oiseau Quetzal du Costa Rica, dont la couleur rouge de la gorge contraste avec le vert du corps et en particulier de sa longue queue. Il s’est récemment envolé pour le

Canada où il a trouvé un guide animalier pour l’emmener voir la chouette des neiges dans son habi-tat naturel. Mais il suit tout autant ce qui se passe dans notre région, qu’il s’agisse de la remise à l’eau de jeunes tortues soignées à l’aquarium de La Rochelle ou de l’apparition en décembre dernier d’un phoque à la pointe du Grouin, à Loix.Qu’est-ce qui peut expliquer une telle passion, si précoce de surcroît ? La liberté de voler chez les oiseaux le séduit indéniablement. Leur nature différente de l’homme et si variée d’une espèce à l’autre, la manière dont ils résolvent leur problème d’habitat, leurs méthodes de survie et leur intelligence le fascinent. Il éprouve une grande tendresse pour les oisillons dont il fait de superbes photos. Il photo-graphie d’abord pour se rappeler, pour fixer un ins-tant qu’il n’est pas sûr de retrouver et affectionne la macrophotogra-phie qui le fait basculer dans un monde irréel. Il a d’ailleurs effec-tué un stage de macrophotogra-phie au parc de la Brenne, auprès du

photographe Gilles Martin. Il adore la photo sous-marine mais ne pos-sède pas encore d’appareil qui lui permette d’en faire régulièrement, alors il bidouille d’improbables systèmes à partir de téléphones portables.François Blanchard, qui n’est pas resté insensible à ce personnage attachant, rencontre régulièrement Mathieu depuis un an et l’aide à peaufiner sa technique. Mathieu lit beaucoup, regarde les émissions et documentai-res animaliers, s’informe partout où il le peut, a des projets plein la tête et sait déjà ce quoi son futur sera fait : il sera guide animalier, reporter, pho-tographe et pratiquera ainsi toutes ses passions à la fois !

Catherine Bréjat

Hibou moyen Duc bébé.

Mathieu Latour.

Dominique Chevillon en charge du rapport moral a rappelé que « Dans un contexte insulaire

turbulent, Ré Nature Environnement souhaitait rester conforme à ses sta-tuts d’association naturaliste. Nous souhaitons rester indépendants, nous choisissons nos partenaires et évitons les alliances incertaines. » Il constata par ailleurs que l’asso-ciation devait faire de plus en plus de contrôle de légalité car l’État se désengage au bénéfice d’une délé-gation aux collectivités locales sans opérer de réel contrôle. Or les lois et règlements sont nombreux et ce sont finalement les associations qui sont amenées à faire ce contrôle. À propos de la cimenterie du complexe industrialo portuaire de La Pallice, l’association qui a déjà esté une fois en justice, déposera, en toute indé-pendance, un autre recours contre le

maire de La Rochelle concernant le permis de construire qu’il a accordé en décembre dernier.

des actions et des partenariats multiples

Parmi les nombreuses activités réa-lisées en 2014, la collaboration avec l’Ancre Maritaise a bien fonctionné et donné lieu entre autres à une exposition accompagnée de trois conférences sur les champignons de l’île de Ré à laquelle se sont pressés plus de 450 visiteurs. Une exposi-tion permanente sur les tortues et mammifères marins a également été mise en place à l’Ancre Maritaise à l’initiative de Gregory Ziebacz en liaison avec le Centre d’études des mammifères marins de La Rochelle. Une bande dessinée consacrée à la présentation de la biodiversité natu-relle de lîle de Ré a été réalisée et

imprimée à 3000 exemplaires. Sa distribution commencée en février, à titre gracieux, aux élèves du collège des Salières, aux écoles maternelle et élémentaire de La Flotte ainsi qu’à celle de Sainte-Catherine sera pro-longée par une mise en vente chez les dépositaires locaux. L’œillet des Dunes imprimé à plus de 15 000 exemplaires paraît quatre fois par an. Il est imprimé et diffusé par Ré à la Hune et comprend des dossiers sur les champignons, les ânes et baudets…fort appréciés. Un second tome de la série Connaître et com-prendre la nature dans l’île de Ré est en cour d’impression et devrait paraître prochainement. L’ouverture du site informatique au public est prévue prochainement.Par ailleurs, l’association continuera en 2015 de participer à des débats naturalistes ou environnementaux

ainsi qu’à des instances officielles et des actions sur le terrain dont la pose de capsules de phéromones pour le traitement des vignes par la confusion sexuelle. Elle s’intéresse à des projets comme le parc naturel marin et fera partie de son comité de gestion, participe à l’arrachage d’ailantes, chênes verts et ronces et poursuit la mise à jour de l’inventaire botanique de l’île de Ré. Elle prévoit aussi le lancement d’un inventaire mycologique pour l’ensemble de l’île de Ré.Les idées ne manquent pas, mais l’association souhaiterait que de nouveaux membres viennent lui prêter main forte pour mener à bien ses différentes actions et interventions.

Catherine Bréjat

a s s o C i a t i o n

Ré Nature Environnement, une association qui préserve son indépendance2014 a été une année pleine de temps forts pour Ré Nature Environnement. L’Assemblée générale de l’association qui souhaite continuer à travailler comme elle l’a toujours fait, en toute indépendance, s’est tenue le 14 février à La Noue.

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s P O r t s à l a h u N E

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l ’ a t l a n t i q u e s t a d e R o C h e l a i s ( a s R )

Je me souviens étant môme de la fièvre qui se répandait à toute La Rochelle, lorsque le stade se déplaçait en 16ème de finale du championnat de France. Voitures pavoisées, drapeaux aux portières, nous partions heureux vers l’aventure en longues cohortes bruyantes, prêts à encourager nos « jaunes et noirs ». De toute son histoire, même dans les moments sportifs les plus difficiles, le Stade Rochelais a pu compter sur son fidèle public.

Le 16ème homme

un public connaisseurDepuis1898, La Rochelle est une terre de rugby réputée pour ses valeurs sportives et son public. Dans les familles rochelai-ses, à l’école, au marché, dans les bistrots, on parle rugby et on commente l’avant et l’après match, gestes à l’appui. On vit au rythme de l’Atlantique Stade Rochelais, de ces héros d’hier et d’aujourd’hui. L’histoire contemporaine du stade est tellement riche de joueurs qui ont écrit la légende du Stade, comme la famille Elissalde, de Arnaud à Jean Baptiste, Gallo, Bontemps, Le Bourhis, Darraïdou, Coussine, Merling... et aujourd’hui Atonio, Goujon, Gourdon... et tant d’autres qui forcent l’admiration du public par leurs exploits sur le terrain. Elu «Meilleur Public de Top 14 Orange» pour la saison 2010/2011, le Trophée qui fût remis au Président Vincent Merling lors de la Nuit du Rugby, est le bouclier de Brennus

d’un peuple « jaune et noir » qui n’a jamais failli. Le club rochelais enregis-trant même une hausse d’abonnés en 2011 lors de sa descente en Pro D2. Une fidélité extraordinaire, un enthousiasme et un fair-play remar-qués, à Marcel Deflandre et dans les autres stades de France pour ce public qui pousse en mêlée, souffre et transpire avec ses joueurs, dans une ambiance énorme et bon enfant.

un stade qui joue souvent à guichets fermés

La montée en Top 14 soutenue par un recrutement judicieux de jeunes joueurs dont le talent est reconnu par une sélection internationale, a attiré de nouveaux abonnés. Rien ne pourrait se faire sans les 15000 spectateurs de Marcel Deflandre, dont 10000 abonnés, qui entonnent chants et encouragements pour accompagner leur équipe favorite et précipiter la défaite des plus gran-des équipes. Clermont, le leader, et Brive dernièrement, s’en sont aper-çus. « C’est fabuleux d’être soutenu par un tel public » disent les joueurs qui foulent la pelouse de Deflandre, septième stade de l’élite du rugby par sa capacité, mais véritable forte-resse de l’Ovalie, belle et rebelle ! Ici, ici, c’est La Rochelle !

Michel Lardeux

Contre Brive, le public a poussé !

stade ROCHeLais Vs OyOnnax 14 mars 2015 à 18h30

stade rochelais

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l E s g E N s D ’ i c i

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P o r t r A i t - J A c Q u e l i n e g e n d r e

Une femme d’exceptionLa vie de Jacqueline Mercier épouse Gendre, s’est construite autour de trois grands pôles : sa famille, l’hôtel-restaurant le Richelieu et la mairie de La Flotte. Retour sur le parcours d’une femme d’exception.

Née dans une famille d’ostréi-culteurs de la Flotte, où tout le monde met la main à la

pâte, Jacqueline Mercier a travaillé tôt et dur dans les parcs à huîtres. C’est là qu’elle côtoiera des fem-mes dont le bon sens et la gaieté la marqueront à jamais. À l’époque, elle passe beaucoup de temps chez sa grand-mère maternelle auprès de qui elle trouve l’affection que sa mère ne lui accorde qu’insuffi-samment. Or Jacqueline a besoin d’être aimée. Chez les estivants à qui ses grands parents louent les premiers meublés, elle se plonge dans la lecture des magazines qu’ils abandonnent derrière eux, admirant les stars de l’époque, la mode parisienne et forgeant déjà son goût. De manière plus pro-saïque, elle aide à la vigne qui, lors des vendanges, passe avant la rentrée des classes. Jacqueline n’ira d’ailleurs pas plus loin que le certificat d’études. Sa formation, elle la fera ailleurs.

Le richelieu, une école de la vie

Jeune, jolie comme un cœur, d’un tempérament très vivant et joyeux

– elle adore danser -, elle séduit Léon Gendre qui l’épouse. Tous deux gros travailleurs exploitent des parcs à huîtres et des vignes jusqu’en 1962, date à laquelle, le jeune couple rassemble ses économies qu’il complète avec un emprunt et achète un terrain sur lequel ils feront construire un hôtel de 14 chambres : Le Richelieu. Jacqueline ne connaît rien à l’hôtellerie pas plus qu’à la restauration. Au Richelieu, elle aura la responsabilité de l’accueil des clients et du service en salle. Grâce à une rapide formation à La Rochelle , elle comblera cer-taines lacunes, mais se sent igno-rante et vulnérable. Par contre, et c’est là que l’on voit poindre la formidable personnalité de cette toute jeune femme, elle est prête à abattre un énorme travail, mais veut la première place, qu’elle atteindra seule et à la force du poignet. Face à cette vue imprena-ble sur la baie de La Flotte, qu’elle peut encore admirer aujourd’hui depuis chez elle, Jacqueline va se construire, apprendre à désa-morcer les conflits. « Le client est roi, » dit elle « il a toujours raison,

alors pourquoi discu-ter ? » Elle apprendra beaucoup dans tous les domaines et en particu-lier sur le plan humain, avec à nouveau autour d’elle une équipe de femmes formidables. « Les femmes m’ont faite » a-t-elle coutume de dire.

Jacquel ine et Léon Gendre travaillent tous deux énormément. Ils ont de l’ambition pour leur hôtel-restaurant dont ils tripleront la capacité d’accueil en 1968, puis lui adjoin-dront une piscine. L’île ne possède alors pas d’autre établissement haut de gamme et c’est au Richelieu que des-cendent les ministres, écrivains et stars de l’époque. Jacqueline est prête à les recevoir. Elle s’est forgé, avec le perfec-tionnisme qu’on lui connaît, un physique, un look et une culture à la hauteur de la situation. Son goût des belles choses s’exprime dans la décoration des lieux et dans les vêtements qu’elle porte et qu’elle achète le plus souvent à Paris. Elle lit autant qu’elle le peut, s’intéresse à la vie politique et peut soutenir n’importe quelle conversation avec ses clients. En ces temps là, ceux-ci restaient trois semaines, voire un mois. Ils reve-naient régulièrement et certains deviendront des amis. Ce n’est pas la vie dont elle rêvait et elle a des moments de révolte. Elle se dit alors « Jacqueline, si tu lâches, tout ce que tu as déjà accompli sera perdu » et bien sûr elle ne lâche pas. Elle construit sa vie seule car dans ce métier exigeant, il y a peu de place pour l’intimité d’un couple et Léon Gendre s’in-téresse déjà la mairie de La Flotte. C’est tout dire !

La mairie de La flotteEn 1977, Léon Gendre devient maire de La Flotte. Jacqueline va devoir travailler de plus en plus seule au Richelieu et intégrer dans son couple un nouveau par-tenaire : la mairie. Curieusement, elle va adorer s’occuper des cam-pagnes électorales. Elle connaît le terrain rétais comme peu de per-sonnes – et l’on sait qu’une femme a toujours plus le sens des réalités qu’un homme – , elle a grandi et laissé s’épanouir toutes ses quali-tés d’organisation. N’oublions pas qu’à l’époque, en période estivale, le Richelieu employait plus d’une

centaine de personnes et pour faire tourner sans heurt une telle structure, il fallait du doigté et un sens aigu de l’organisation. Son parcours au Richelieu, n’a fait que conforter ce qu’elle possédait déjà sans le savoir : un sens politique et une grande capacité d’écoute. Elle sera un atout majeur pour son époux qu’elle ne voit pratique-ment plus tant il est absorbé par ses responsabilités. Cette époque parachèvera le personnage qu’elle a contribué à créer d’une Madame Gendre incontournable pour qui tous ont de la considération et du respect.

Elle a été tellement occupée qu’elle n’a pas vu passer sa vie et lorsqu’elle s’est brutalement arrêtée en 1998, à la suite d’une chute, elle a traversé des moments difficiles. Grand-mère, elle l’est devenue à temps plein à la suite du divorce de son fils Richard et s’est totalement occupée de ses petits-enfants durant cinq ans. Mais elle a décidé de donner une chance à la petite fille rieuse qu’elle porte en elle depuis tou-jours et que peu de gens connais-sent. Désormais, elle veut vivre bien, agréablement et qu’on la laisse jouer aux cartes, ce qu’elle adore, et pratiquer son yoga qui l’emmène vers une nouvelle aventure, celle de la spiritualité.

Jacqueline Mercier, épouse Gendre.

Catherine Bréjat

retrouvez toute l’actualité de l’île de ré et tous nos portraits sur realahune.fr

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CALENDRIER DES COLLECTES 2015

BASSE SAISONdu 1er octobre au 31 mars

MOYENNE SAISONdu 1er avril au 30 juin et du 1er au 30 septembre

HAUTE SAISONdu 1er juillet au 31 août

LA FLOTTE

RIVEDOUX-PLAGE

ST-MARTIN-DE-RÉ INTRA MUROS

ST-MARTIN-DE-RÉ EXTRA MUROS

STE-MARIE-DE-RÉ

MERCREDISEMAINESPAIRES

MARDIMERCREDISEMAINESPAIRES

MARDI JEUDI MARDI & VENDREDI

MERCREDISEMAINESPAIRES

MARDIMERCREDISEMAINESPAIRES

MARDI JEUDI MARDI & VENDREDI

MARDI & VENDREDI

MERCREDI MERCREDI MERCREDILUNDI,MERCREDI, VENDREDI & SAMEDI

LUNDI & SAMEDI

LUNDI & SAMEDI

MERCREDISEMAINESPAIRES

VENDREDIMERCREDISEMAINESPAIRES

VENDREDI MERCREDI

MERCREDISEMAINESPAIRES

SAMEDIMERCREDISEMAINESPAIRES

SAMEDI MERCREDIMARDI &SAMEDI

Pour vos ordures ménagères, pensez également aux points d'apport volontaire !

Toutes les informations sur : www.cdciledere.frService Gestion des Déchets : 05 46 29 01 [email protected]

LES MERCREDIS SEMAINES PAIRES :

1er avril • 15 avril • 29 avril • 13 mai • 27 mai10 juin • 24 juin • 2 septembre • 16 septembre30 septembre

après 19hCollecte à partir de 5hSortir votre bac la veille au soir, avant 19hCollecte dans la nuit - Sortir votre bac la veille au soir,

Les collectes sont assurées les jours fériés Les collectes sont assurées les jours fériés Les collectes sont assurées les jours fériés

BAC JAUNEemballagesménagers

recyclables

BAC VERTordures

ménagères

LES COLLECTES SONT ASSURÉESSEMAINES PAIRES ET IMPAIRES

LES MERCREDIS SEMAINES PAIRES :

18 février • 4 mars • 18 mars14 octobre • 28 octobre • 11 novembre25 novembre • 9 décembre • 23 décembre

CALENDRIER DES COLLECTES 2015

BASSE SAISONdu 1er octobre au 31 mars

BAC JAUNEtri sélectif

ORDURESMÉNAGÈRES

MOYENNE SAISONdu 1er avril au 30 juin et du 1er au 30 septembre

HAUTE SAISONdu 1er juillet au 31 août

ARS-EN-RÉ

LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

LA COUARDE-SUR-MER

ST-CLÉMENT-DES-BALEINES

LOIX

LES PORTES-EN-RÉ

MERCREDISEMAINESIMPAIRES

JEUDIMERCREDISEMAINESIMPAIRES

JEUDI MERCREDILUNDI & JEUDI

MERCREDISEMAINESIMPAIRES

VENDREDIMERCREDISEMAINESIMPAIRES

VENDREDI SAMEDIMARDI & VENDREDI

MERCREDISEMAINESIMPAIRES

JEUDIMERCREDISEMAINESIMPAIRES

JEUDI SAMEDILUNDI & JEUDI

MERCREDISEMAINESIMPAIRES

JEUDIMERCREDISEMAINESIMPAIRES

JEUDI MERCREDILUNDI & JEUDI

MERCREDISEMAINESIMPAIRES

SAMEDIMERCREDISEMAINESIMPAIRES

SAMEDI MERCREDIMARDI &SAMEDI

MERCREDISEMAINESIMPAIRES

JEUDIMERCREDISEMAINESIMPAIRES

JEUDI MERCREDILUNDI & JEUDI

Les collectes sont assurées les jours fériés Les collectes sont assurées les jours fériés Les collectes sont assurées les jours fériés

après 19hCollecte à partir de 5h

avant 19hCollecte dans la nuit - Sortir votre bac la veille au soir, Sortir votre bac la veille au soir,

LES COLLECTES SONT ASSURÉESSEMAINES PAIRES ET IMPAIRES

LES MERCREDIS SEMAINES IMPAIRES :

25 février • 11 mars • 25 mars 7 octobre • 21 octobre • 4 novembre • 18 novembre 2 décembre • 16 décembre • 30 décembre

LES MERCREDIS SEMAINES IMPAIRES :

8 avril • 22 avril • 6 mai • 20 mai • 3 juin17 juin • 9 septembre • 23 septembre

BAC JAUNEemballagesménagers

recyclables

BAC VERTordures

ménagères

Pour vos ordures ménagères, pensez également aux points d'apport volontaire !

Toutes les informations sur : www.cdciledere.frService Gestion des Déchets : 05 46 29 01 [email protected]