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LE JOURNAL GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ R é Hune à la 18 JUILLET 2012 73 Tandis que l’été tarde à s’installer sur la Côte Atlantique, l’île de Ré propose à ses nombreux vacanciers et visiteurs près de 110 km de pistes cyclables et pléthore d’animations festives, culturelles et sportives, toutes de qualité pour ne pas «  bronzer idiot » et après la plage profiter du patrimoine naturel, historique et gastronomique de ses 10 communes. La Flotte propose ainsi durant tout l’été une animation par jour, avec en point d’orgue son «  Site en Scène » qui cette année devrait être à la hauteur de sa réputation et de son succès populaire avec «  Les Voyageurs du Ciel » qui fêteront les 100 ans de la LPO. Au programme aussi du jazz tout l’été, de la musique classique avec Musique en Ré qui prend encore de l’ampleur à l’occasion de ses 25 ans, le sympathique festival de BD de St Martin et l’incontournable l’«  île aux Livres » au Bois-Plage avec pour invité d’honneur Charles Aznavour qui a rendu célèbre le fameux «  Petit Bois de Trousse-Chemise ». Aux classiques marchés rétais ayant chacun leur charme, et habituels marchés nocturnes, s’ajoutent cette année de nombreux marchés à thème, des arts, fermiers, ou des tendances. Sans oublier l’inégalable Marché aux Peintres de Loix. Les très «  tendance » défilés de mode. Et la salle de spectacle et de cinéma de La Maline, à La Couarde, à la programmation toujours éclectique et haute en qualité. Avec le retour annoncé du soleil, tout irait donc pour le mieux... si l’avenir de l’île de Ré et de ses 20 000 habitants n’était gravement hypothéqué par la préparation du nouveau Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) qui au nom du fameux «  principe de précaution » de l’état dont on a déjà mesuré moult fois dans le passé en France les impacts désastreux (vaccins Grippe A, Zones noires post Xynthia et destructions injustifiées de maisons...) pourrait impacter 90 % des zones urbanisées du nord de l’île de Ré et 20 % de celles du sud, empêchant toute construction ou même restauration de maisons, alors que l’île de Ré n’est construite ou constructible que sur 20 % de son territoire, ce qui est tout à fait exceptionnel... Non seulement beaucoup de projets des propriétaires seraient stoppés net et de façon totalement inéquitable, mais aussi bon nombre de projets collectifs (crèches, logements à loyers modérés, équipements structurants...) seraient compromis, alors même que l’île de Ré a entamé un vaste programme de réfection et de reconstruction de ses digues pour se protéger... Les élus rétais n’entendent pas être les « fossoyeurs » d’une île qui deviendrait un sanctuaire et la population est largement solidaire. Il est parfois des raisons d’état que la raison ignore. Nathalie Vauchez Ré QUI RIT, L'îLE QUI PLEURE...

Ré à la Hune 73

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L e J o u r n a L G r at u i t d e L’ î L e d e r é

RéHuneà la

18 juillet2 0 1 2n° 7 3

Tandis que l’été tarde à s’installer sur la Côte Atlantique, l’île de Ré propose à ses nombreux vacanciers et visiteurs près de 110 km de pistes cyclables et pléthore d’animations festives, culturelles et sportives, toutes de qualité pour ne pas « bronzer idiot  » et après la plage profiter du patrimoine naturel, historique et gastronomique de ses 10 communes.La Flotte propose ainsi durant tout l’été une animation par jour, avec en point d’orgue son « Site en Scène » qui cette année devrait être à la hauteur de sa réputation et de son succès populaire avec « Les Voyageurs du Ciel » qui fêteront les 100 ans de la LPO. Au programme aussi du jazz tout l’été, de la musique classique avec Musique en Ré qui prend encore de l’ampleur à l’occasion de ses 25 ans, le sympathique festival de BD de St Martin et l’incontournable l’« île aux Livres » au Bois-Plage avec pour invité d’honneur Charles Aznavour qui a rendu célèbre le fameux « Petit Bois de Trousse-Chemise ». Aux classiques marchés rétais ayant chacun leur charme, et habituels marchés nocturnes, s’ajoutent cette année de nombreux marchés à thème, des arts, fermiers, ou des tendances. Sans oublier l’inégalable Marché aux Peintres de Loix. Les très « tendance » défilés de mode. Et la salle de spectacle et de cinéma de La Maline, à La Couarde, à la programmation toujours éclectique et haute en qualité.Avec le retour annoncé du soleil, tout irait donc pour le mieux... si l’avenir de l’île de Ré et de ses 20 000 habitants n’était gravement hypothéqué par la préparation du nouveau Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) qui au nom du fameux « principe de précaution » de l’état dont on a déjà mesuré moult fois dans le passé en France les impacts désastreux (vaccins Grippe A, Zones noires post Xynthia et destructions injustifiées de maisons...) pourrait impacter 90 % des zones urbanisées du nord de l’île de Ré et 20 % de celles du sud, empêchant toute construction

ou même restauration de maisons, alors que l’île de Ré n’est construite ou constructible que sur 20 % de son territoire, ce qui est tout à fait exceptionnel... Non seulement beaucoup de projets des propriétaires seraient stoppés net et de façon totalement inéquitable, mais aussi bon nombre de projets collectifs (crèches, logements à loyers modérés, équipements structurants...) seraient compromis, alors même que l’île de Ré a entamé un vaste programme de réfection et de reconstruction de ses digues pour se protéger... Les élus rétais n’entendent pas être les « fossoyeurs » d’une île qui deviendrait un sanctuaire et la population est largement solidaire. Il est parfois des raisons d’état que la raison ignore.  ■

nathalie Vauchez

Ré qui Rit, l'île qui pleuRe...

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. écolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : [email protected]

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication ... Nathalie Vauchez

Maquette, mise en page ........... Peggy Landon

Rédaction, photos ........................... Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux Nathalie Vauchez - Lolita Prieur - DR

Dessins ..................................................... Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy

Régie publicitaire .......................... Tél : 05 46 00 09 19 - [email protected]

Imprimeur ............................................ Imprimerie Mingot

Dépôt légal initial .......................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

PEFC/10-31-1236

ActUALitÉ

L e début du mois de juillet ne se montre pas plus clément que les mois précédents pour les sau-niers,  une  des  professions  agricoles  les  plus 

sensibles aux changements climatiques quotidiens. Du vent, du soleil par intermittence, et  surtout  la  pluie,  l’ennemi  juré. Croisons  les  doigts  pour  que  cela s’améliore. Les plus touchés par les productions aléatoires  qu’engendre  un  climat estival de moins en moins régulier sont sûrement les sauniers indépen-dants. Composés de deux catégories : les exploitants ayant  développé  et  commercialisé  leur  marque  ;  et les producteurs revendant en gros généralement aux 

précédents. Ils souffrent déjà d’une production insuf-fisante par  rapport à  la demande, ce qui  les oblige à  refuser  des  clients,  pourtant  nombreux.  Souvent mal considérés, ils ne bénéficient d’aucunes subven-

tions, et rencontrent des difficultés à acquérir de nouveaux marais salants, pourtant indispensables au dévelop-pement  de  l’activité  indépendante. Pour  compléter  le  faible  revenu salicole  des  mauvaises  années,  ils doivent  se  diversifier,  en  récoltant par exemple  la salicorne. Mais ces 

activités annexes ne suffisent pas toujours à assurer leurs revenus.  ■

lolita preneur

leS AléAS De lA Vie De SAuNieR ii

Au début il y AVAit... Quelques sauniers  indépendants sont à  l’ori-gine de la revalorisation du sel marin qui débuta au  milieu  des  années  80.  Grâce  à  des  initia-tives, notamment la création de la Maison des Marais Salants qui proposa une formation de sauniers, la profession fut tirée vers le haut et mise en avant. Le dynamisme insufflé par ces innovations et l’aspect environnemental de la discipline, suscitèrent un regain d’intérêt qui permit la sauvegarde de ce savoir-faire et de ce patrimoine.

Toutes nos publications sont sur www.rheamarketing.fr

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ActUALitÉ

des pistes entretenues et aménagées

La Communauté de Communes de l’île de Ré, en charge des pistes cyclables, a fait le point le 22 juin dernier sur  les  travaux  réalisés  et  en  cours  sur  les  pistes cyclables. Plusieurs marchés sont passés pour entre-tenir les 100  km de pistes cyclables: travaux de génie civil, balayage et patrouillage, travaux de signalisation horizontale, espaces verts et mobiliers en bois. En  2011,  la  Communauté  de  Communes  a  réalisé 800  000 euros de travaux. Pour l’année 2012, ce sont 500 000 euros qui sont investis pour réaliser la réfection des revêtements, des accotements, l’entretien général comprenant le balayage, la fauchage, l’élagage et les peintures routières,  le remplacement ou la pose de mobiliers et de panneaux de signalisation.

de nouveaux tronçons cyclables en 2013

En 2013, le réseau s’étendra avec la création de nou-veaux tronçons. Une liaison Rivedoux /Sainte Marie, la piste des ébrèches à Loix, du Grouin au Fort, et une piste Le Bois/Saint Martin par la future Gendarmerie sont inscrites au programme des travaux.

la signalisation directionnelle sera perfectionnée

Pour éviter aux cyclistes de chercher leur route, la  Communauté  de  Communes  a  engagé  une réflexion globale sur la signalisation, en coordi-nation avec les communes pour la signalisation intra-muros. En 2011, un schéma de signalisa-tion directionnelle pour les pistes cyclables a été réalisé. Pendant l’été 2012, une expérimentation de cette nouvelle signalisation a lieu sur la com-mune de La Couarde, avant d’être étendue à l’en-semble des communes pour l’été 2013. Un budget de 100  000 euros sera affecté à la réalisation de la nouvelle signalisation sur l’ensemble de l’Île.

la nouvelle carte des pistes est à votre disposition

Quatre points d’informations ont été ouverts à l’en-trée des pistes à Sablanceaux, au Bois-Plage (Gros-jonc)  au  Martray  et  aux  Portes-en-Ré.  Des  agents vous renseigneront tout  l’été, et vous pouvez y reti-rer la nouvelle carte des pistes cyclables, également 

disponible  en  mairie,  office  du  tourisme,  et  CdC. Avec des revêtements de bonne qualité, des bas côtés entretenus, une signalisation sécurisante et des amé-nagements de confort, les cyclistes peuvent parcourir les pistes cyclables rétaises en toute sécurité.C’est un atout touristique et écologique exceptionnel pour de nombreux touristes et rétais.On revenait fourbus, contents... à bicyclette  !  ■

Michel lardeux

M adame  Béatrice  Abollivier,  Préfète  de  la Charente-Maritime  et  Isabelle  Pagenelle, procureure  de la République de La Rochelle, 

ont fait un point d’étape sur la lutte contre l’insécurité routière et la lutte contre la délinquance, en présence de l’état-major de l’ensemble des services de l’état et de secours concernés par la sécurité de nos concitoyens et des vacanciers.   

insécurité routière : le nombre de tués est très préoccupant

2012 s’annonce contrastée et  inquiétante. Pour les 5 premiers mois de l’année, la tendance n’est pas bonne  avec 27 tués sur les routes du département entre janvier et mai, soit + 59 % par rapport à la même période en 2011. Et l’écart s’accentue en juin, portant à 35 le nombre de tués sur nos routes de Charente-Maritime. Malgré un nombre d’accidents en baisse, leur gravité est en très nette hausse. Les jeunes sont les premières victimes de l’accidentologie et des tués sur la route, et l’été est une mauvaise période pour  la mortalité routière des jeunes. Phénomène plus récent, le nombre de victimes de la route seniors de 65 ans et plus, avec 9 personnes tuées, est en hausse, représentant 33 % de l’ensemble 

des  personnes  tuées.  Une  attention  particulière  est également  portée  aux  usagers  dits  «  vulnérables  » (moto, vélo, piéton) et l’on constate une diminution du nombre de victimes dans cette catégorie. Les causes d’accident sont l’alcool, la perte de contrôle et le déport du  véhicule  sur  la  gauche.  La  vitesse  excessive  est souvent une circonstance aggravante. 

Préparation de la saison estivale

Il  faut  faire  face à  l’afflux  touristique, aux événements comme les Francofolies, etc. L’Opération Interministé-rielle Vacances (OIV) est mise en place pour garantir la sécurité et la protection des personnes, dans le domaine de la consommation, des hébergements, des activités de loisirs et de sports. Des contrôles sont programmés dans la sphère touristique : sécurité alimentaire, information sur les prix, plats « maison » etc. L’hôtellerie de plein air, les activités de loisirs, les accueils de mineurs (colonies de vacances), les activités pour adultes handicapés seront concernées par des opérations de contrôles, pour tendre vers plus de sécurité. Sécurité aussi sur mer : les loisirs nautiques  feront  l’objet de surveillance et de contrôle. Vitesse, respect des zones de baignades, bonne cohabi-tation entre usagers, matériel de sécurité seront surveil-lés. Sévérité accrue avec la procédure de suspension de permis qui sanctionnera les comportements dangereux en mer. Des actions de sensibilisation pour les usagers se dérouleront à quai et en mer sur juillet et août. 

évolution globale de la délinquance

Si la priorité se porte sur la délinquance routière, la lutte contre les cambriolages, contre l’usage de stupé-fiants, contre les violences crapuleuses et intra-fami-liales fait partie des actions conduites par les services de l’état. Avec 1372 délits pour violences physiques crapuleuses,  de  vols  par  effractions  de  résidences principales et secondaires, de locaux commerciaux ou industriels, c’est une hausse de 2,7% sur les 5 derniers mois de janvier à mai enregistrée par les services. En contrepartie: escroqueries, infractions économiques et financières, les atteintes aux biens et à l’intégrité physique, sont en baisse globale de 3,3%.  

des moyens et des consignes de prudence

Des renforts saisonniers de gendarmerie et de police arrivent. Des actions interministérielles en direction des professionnels s’engagent pour assurer la protec-tion des consommateurs et usagers de prestations. Chacun d’entre nous est invité à faire preuve de pru-dence et de bon sens pour assurer la protection de ses biens, maison ou véhicule. Le nombre de cambriolages est en hausse dans les résidences secondaires et avec l’alcoolisation, les dégradations de véhicules ne sont pas rares. Fermez bien la maison ou le bungalow, soyez prudent sur la route et bonnes vacances sur Ré !  ■

Michel lardeux

quAND oN pARtAit De boN MAtiN... SuR leS piSteS cyclAbleS !

iNSécuRité RoutièRe et MARitiMe, lutte coNtRe lA DéliNquANce : toléRANce zéRo !

Vacanciers et Rétais, amateurs de la petite reine, adorent pédaler sur les pistes cyclables rétaises. il faut dire que l’île de Ré ré offre un réseau unique et étendu de 110 km de pistes cyclables, en site propre, offrant des points de vue remarquables, en bordure du littoral, à travers les marais ou les bois. Avec la proximité de chaque village, les circuits et les étapes peuvent être variés et adaptés aux capacités de chacun.

Mme la préfète et Mme la procureure de la République

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toURismE

NAtURE

D écidée  par  décret  en  2009,  cette  nouvelle classification,  valable  cinq  ans,  s’appuie  sur 246 critères répartis selon  trois secteurs  :  les 

équipements,  les  services  au  client,  l’accessibilité  et le développement durable. Dans l’absolu ces nouvelles normes, qui se veulent proches des normes européennes, représentent  un  plus  pour  l’hôtellerie  française  et devraient permettre plus de lisibilité pour la clientèle. En Charente-Maritime au 31 mai, 39  % du parc hôtelier avait  effectué  les  démarches  pour  bénéficier  de  la nouvelle classification, les autres catégories (campings, villages de vacances, meublés et résidences de tourisme) étaient un peu à la traîne. Les élections, la conjoncture et la procédure assez complexe pouvaient expliquer ce retard. D’autant que si l’on en croit Stéphane Donnat de Charente-Maritime Tourisme ou Gérard Guy, président national du Cpih  (1), de nombreux dossiers sont en cours de  traitement et  les cabinets accrédités chargés des contrôles sont débordés. Dans l’île de Ré, au 11 juillet, 24 hôtels sur 35 (soit 68,58%) avaient déjà fait le nécessaire ainsi que 18 campings sur la soixantaine que compte l’île. Ces chiffres ne sont pas définitifs et comme le souligne Catherine Senand, directrice d’Île de Ré Tourisme, des dossiers sont encore en cours de traitement. 

La  démarche  est  volontaire,  il  n’y  a  pas  d’obligation, mais  si  elle  n’est  pas  effectuée,  la  classification  de 1986 disparaît et les établissements dissidents doivent enlever à partir du 24 juillet la plaque bleue indiquant leur  précédente  qualification  et  supprimer  tous  les documents  la  mentionnant.  À  partir  du  24  juillet également, le site d’Île de Ré Tourisme indiquera ceux qui ont la nouvelle classification, ceux dont le dossier est en cours de finalisation et les autres. Les dissidents, s’ils veulent le rester, rencontreront un certain nombre de problèmes : ils ne bénéficieront pas de la TVA réduite, ne  pourront  plus  encaisser  les  chèques  vacances, disparaîtront des guides touristiques et auront du mal à  bénéficier  d’aides  départementales  pour  améliorer leur instrument de travail. La  Charente-Maritime,  seconde  destination  touristique de  France,  n’est  certainement  pas  le  département  qui enregistrera  le plus grand nombre de dissidents et  les retardataires obtiendront sans aucun doute des dérogations à partir du moment où ils pourront justifier que les choses avancent.  De  même  pour  l’île  de  Ré  où  cette  nouvelle classification a donné lieu a des clarifications, ainsi la Villa Clarisse a demandé son classement,  indépendamment de  l’Hôtel Toiras et des campings comme  Interlude au 

Bois-Plage ou L’Océan à La Couarde ont acquis une étoile supplémentaire. Il est évident que nous ne sommes pas dans le cas de certaines campagnes françaises boudées par le tourisme où les petits hôteliers indépendants, face à des travaux onéreux, hésitent à s’engager dans cette démarche de nouvelle classification.  ■

catherine bréjat

1. Confédération des Professionnels Indépendants de l’Hôtellerie 

M ardi  10  juillet  2012,  quatre  tortues  marines, Delta, Danaé, Domino et Opale, ont regagné le large à la Conche des Baleines à Saint-Clément.

Soignées depuis plusieurs mois par le Centre d’études et  de  Soins  pour  les  Tortues  Marines  (CESTM)  de l’Aquarium de La Rochelle, les deux tortues caouannes (Caretta  caretta)  et  les  deux  tortues  de  Kemp (Lepidochelys  kempii)  ont  désormais  retrouvé  leur milieu naturel : l’Océan.

Plus de 1.000 personnes parmi lesquelles de très nombreux enfants assistaient à cet émouvant départ depuis la plage.Delta,  Danaé  et  Domino  sont  munies  d’une  balise Argos  permettant  de  les  localiser  à  tout  moment. Les premiers points montrent que deux d’entre elles suivent une trajectoire identique vers le nord ouest.  ■

Jean-pierre pichot

quAND oN pARtAit De boN MAtiN... SuR leS piSteS cyclAbleS ! Du NouVeAu DANS l’HébeRGeMeNt touRiStique

GuéRieS, elleS ReGAGNeNt le lARGe

Bilan au 31/05/2012  du reclassement « nouvelles normes (NN) »

des hébergements touristiques de Charente-Maritime

•  Hôtel : 109 classés NN sur 280 (soit 39  % du parc) ; •  Camping :  95  classés  NN  sur  321  campings  classés  (soit 

29  % du parc) ; •  Villages de Vacances : 6 classés NN sur 40 (soit 15% du parc) ; •  Résidence de Tourisme : 6 classées NN sur 21  (soit 28  % 

du parc) ; •  PRL : 0 classés NN sur 4 ; •  Meublés de Tourisme :    1887  classés  NN  sur  6780  (soit 

28  % du parc). Source : Charente-Maritime Tourisme

Pour d’autres nouvelles de Delta, Danaé et Domino rendez-vous sur : www.aquarium-larochelle.com

À partir du 23 juillet, le classement des hébergements touristiques existant depuis 1986 disparaîtra au profit de nouvelles normes beaucoup plus exigeantes et les plaques étoilées bleues des hôtels seront remplacées par de nouvelles plaques rouges pour les établissements de une à quatre étoiles et or pour les cinq étoiles.

la mer retrouvée

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L’AVENiR DE L’ÎLE DE RÉ

c’est devant une salle de 800 personnes et aux côtés de quasiment tous les Maires rétais – seul léon Gendre manquait à l’appel alors qu’il avait pourtant affirmé lors du dernier conseil communautaire qu’il était solidaire de l’ « union sacrée » décrétée entre eux – que le président de la communauté de communes de l’île de Ré, conseiller général du canton nord et Maire de loix a durant deux heures martelé à l’envi ses messages d’alerte et d’un grand pessimisme pour l’avenir de l’île de Ré (lire notre dossier dans Ré à la Hune N° 72, téléchargeable sur www.rheamarketing.fr).

tous derrière… lui devant !

Si cette première réunion s’est  tenue dans le canton nord, ce n’est évidemment pas un hasard, puisque si les aléas (événement type Xynthia et réchauffement clima-tique) étaient pris en compte en l’état comme semble le souhaiter la Préfète Béatrice Abollivier, ce seraient 88  % des habitations du nord de l’île qui seraient impac-tées dans le cadre de la révision du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) succédant au PPRN d’ici fin 2012.21 % des habitations du sud seraient néanmoins aussi concernées, d’où une seconde réunion d’information prévue le 31 juillet au Bois-Plage.L’ensemble des Maires du Nord ont enfoncé  le clou, puisque sur les communes – « sous-marines » comme l’a dit avec un humour noir Lionel Quillet – de La Couarde et de St Clément 98 % des habitations seraient concer-nées, celles des Portes étant touchées à 95 %, d’Ars à 92 %, et de Loix à 43 %.

des élus très pessimistes et qui s’estiment floués

En effet, depuis mars 2012, l’état a une position simple par rapport au risque de submersion pour l’instruction des permis de construire : il prend en compte les aléas futurs pour anticiper les risques de submersion. Or non seulement au vu du règlement d’urbanisme en vigueur, aucun Maire ne peut refuser la délivrance d’un permis 

de construire, même en zone submersible, mais aussi en période de révision du PPRN,  la Préfecture argu-mente ses refus sur  la base d’une étude d’aléas qui n’a pas encore été transmise aux élus, ni encore moins été rendue publique.Bien  que  pessimistes  sur  l’avenir,  les  élus  ont  sou-haité  informer  la  population  de  ce  qu’il  se  trame  et de la situation inextricable dans laquelle les mettent actuellement les services de l’état. Soit ils ne signent pas les permis de construire (qui reçoivent tous un avis négatif de la Préfecture) et vont avoir rapidement des centaines de contentieux à gérer, soient ils les signent et seront pénalement responsables à vie si un nouveau «  Xynthia  » survenait et mettait en danger des vies. Les responsables à leurs yeux ? «  Une bande de gens qui ont fait un lobbying suicidaire auprès de l’état  », trop content d’appliquer ainsi la notion de « précaution de risque », corollaire de la connaissance de l’aléa. En gros, d’ouvrir le parapluie. Les associations environnemen-tales – représentées peu ou prou par le Président des Amis de l’île de Ré, Pierre Bot, dans le cadre du comité de suivi du SCoT - ont été pourtant les premières infor-mées de l’arrivée de ces cartes d’aléas et de leur impact sur l’île. Lors de réunions entre Lionel Quillet, Jacques Boucard et Pierre Bot qui se sont tenues les 17 janvier, 21 février, 20 mars et 22 avril, au cours desquelles ces « experts  » ont été très intervenants en matière scien-tifique, et lors d’une réunion organisée spécifiquement 

pour les associations environnementales à la CdC le 24 mai et à laquelle participaient des représentants des AIR  (île  de  Ré),  de  l’ASSIP  (Portes  en  Ré),  de  l’ASCC (La  Couarde)  et  de  l’APSL  (Loix).  Le  Président  de  la CdC aurait à chaque fois sensibilisé ses interlocuteurs au fait que vouloir prescrire (imposer) une surface de résiduel constructible commune par commune serait dramatique pour la vie de l’île. Cela n’a pas empêché l’EPIR  (collectif  des  associations)  et  les  associations de déposer leur courrier en Préfecture. Il semblerait toutefois que ces derniers jours trois associations se soient désolidarisées de l’EPIR et aient voté leur retrait du collectif environnemental

l’état largement mis en cause par le rapport de la Cour des Comptes

La lecture du rapport de la Cour des Comptes sur la façon dont l’état et ses services ont géré l’après Xynthia ne va sans doute pas inciter celui-ci à réviser à la baisse ce principe de précaution, puisque la Cour des Comptes écrit : « Concernant la prévention des crises, elle passe d’abord par la fermeté des décideurs publics face aux pressions pour urbaniser les zones à risque. Avant les inondations, l’état a souvent fait preuve de faiblesse dans l’établissement des plans de prévention des risques et en réponse aux projets de construction dans les zones inondables ». La Cour s’interroge sur la gouvernance des digues posée de longue date et qui n’est toujours pas réglée et fustige la politique de rachats de maisons sur la côte atlantique qui « a été très coûteuse (316 millions d’€) et révèle de nombreuses incohérences ». La Cour précise qu’il « convient de définir une stratégie natio-nale face aux risques d’inondation, en particulier dans les territoires à risque important. Seule une stratégie cohérente, avec des mesures adaptées à chaque zone de risque, permettra d’assurer une protection efficace des populations ».

des critères de la Préfecture plus que discutables

C’est sans doute là que le bât blesse, dans sa volonté d’ouvrir  le parapluie  l’état n’aurait-il pas tendance à oublier d’adapter sa stratégie aux contextes locaux  ? Et la Préfète de Charente-Maritime à profiter de ces aléas pour restreindre drastiquement le résiduel constructible – au-delà même de ce que prévoit le SCOT, le plus res-trictif de France sur un territoire qui n’est déjà construit et constructible que sur 20 % de sa surface – donnant ainsi  satisfaction  au  lobby  des  environnementalistes qui campent sur leurs intangibles positions ? Selon nos informations, Béatrice Abollivier n’aurait pas hésité à 

AleRte À... ARS-eN-Ré

projection topographique - prise en compte des aléas futurs

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R É À L A H U N E - 1 8 j U i L L E t 2 0 1 2 - N ° 7 3 7

L’AVENiR DE L’ÎLE DE RÉ

expliquer à l’un de ses éminents interlocuteurs rétais qu’il devrait être content puisque cela « allait régler le problème du résiduel constructible sur  l’île de Ré et qu’il y aurait ainsi moins de monde »…L’ancien Député Maxime Bono – sollicité par le Maire de La Couarde Patrick Rayton (lire Ré à la Hune 72) avan-çait un argument de taille auprès de la Préfète dans le courrier qu’il lui a envoyé le 5 juin dernier : « Le récent porter à connaissance complémentaire relatif à la révi-sion du PPRN me semble, à terme, condamner pure-ment et simplement la capacité à vivre normalement dans la commune de La Couarde… la réhabilitation et la restauration des maisons devenant impossible… En tant que Président de la Commission d’enquête sur la tempête Xynthia, j’ai eu l’occasion de mesurer les dégâts causés par un zonage hâtif et inadapté aux réalités du terrain. Il me semble important de ne pas reproduire localement les mêmes erreurs. C’est pourquoi, avant toute décision définitive, il m’apparaît indispensable que toutes  les  solutions  techniques  susceptibles  d’amé-liorer la protection des habitations soient soigneuse-ment étudiées. De surcroît, je me permets de souligner l’urgence de ces études complémentaires, la situation actuelle qui génère des sursis à statuer, conduirait à plonger la commune dans un immobilisme quasi-total et ne saurait être prolongée sans entraîner une pro-fonde incompréhension de la part de l’ensemble des habitants et élus… ».

Quid des millions d’e engagés pour la protection des côtes rétaises ?

Ne pas reproduire les mêmes erreurs et plus encore l’état ne devrait-il pas tenir compte des millions d’€ déjà engagés pour la protection des côtes depuis Xynthia (Niveau 1 :  5 millions d’€, niveau 2 : 7 millions d’€) et du PAPI de l’île de Ré  (45 millions d’€ ?Or là encore l’Etat semble camper sur une position de précaution « extrémiste » estimant que si  les digues retardent le risque, elles ne l’empêchent pas.  Autrement dit que le PAPI de l‘île de Ré ait été labellisé * en com-mission nationale le 12 juillet pour 45 millions d’€  et in fine que 130 millions d’€ soient engagés à long terme 

pour la protection de l’île ne changeront rien à sa posi-tion, d’où le pessimisme des élus rétais.Autre élément qui sera vite incompréhensible pour les Rétais, la Préfète qui émet désormais des avis négatifs sur les instructions de tous les permis de construire et certificats d’urbanisme du nord de l’île de Ré – plaçant ainsi les Maires dans une situation juridique, pénale et morale intenable vis à vis des habitants – ne semble pas selon nos informations faire de même sur d’autres territoires pourtant impactés par Xynthia tels Fouras, l’île d’Oléron, Châtelaillon ou encore Aytré, seules les communes d’Esnandes et de Charron semblant rece-voir des avis négatifs.

tous les habitants – permanents et secondaires – sont concernés, à titre individuel ou collectif

L’île de Ré semble encore victime de son image d’île de riches auprès des Services de l'état - qui auraient cyniquement fait part qu’il s’agissait sur l’île « d’un pro-blème de riches » -  et de l’action de lobbying local et national d’un petit groupe d’environnementalistes. Que ces derniers soient vigilants sur la protection de l’île de Ré est tout à leur honneur et l’île n’aurait certainement pas été autant préservée si eux ou leurs prédécesseurs n’avaient pas été vigilants dans le passé; qu’ils soient jusqu’au-boutistes dans le cadre d’un SCOT déjà très conservateur relève plus de la défense d’une idéologie coûte que coûte au détriment des habitants et qui va générer une inéquité totale entre propriétaires.Et si la vie permanente se voit sérieusement hypothé-quée désormais dans l’île de Ré du fait de leur action de lobbying acharnée qui va compromettre bon nombre de  projets  collectifs  tels  les  crèches,  les  logements à  loyers  modérés,  ou  quelques  zones  d’activités  au nord qui sont dans  les  tuyaux depuis 20 ans  (Moulin Rouge à St Clément,  zone artisanale aux Portes) ne nous leurrons pas une grande majorité des résidents secondaires largement implantés sur les communes du nord de l’île seront aussi impactés au premier chef. Ces mêmes «  secondaires » qui alimentent le gros des troupes des associations environnementales telles les Amis de l’île de Ré. Non seulement aucune rénovation, 

extension ne sera plus possible dans leurs rési-dences du nord de l’île mais qui voudra acheter leur  propriété  située  en  zone  inconstructible  ? Sans oublier les problèmes que cela va engendrer pour les héritages et successions familiales. Les assureurs eux commencent à refuser d’assurer les communes, et que feront-ils demain pour des maisons en zone déclarée « à risque » ?

des paradoxes…bien éloignés de la notion de développement durable

Les positions des services de l'état et des associa-tions environnementales révèlent bien des para-doxes et ne semblent pas toujours logiques. Car n’est-ce pas l'état qui valide et finance en partie les PAPI et  les associations environnementales qui réclament à juste titre une meilleure protec-tion des côtes ?

Or à quoi bon protéger une île avec 111 km de côtes dont 58 km de digues et dont 50 % de la surface est située sous le niveau de la mer, et dépenser pour cela 130 millions d’€, alors même qu’elle se désertifierait progressivement ? À quoi servent les analyses coûts-bénéfices (ACB) demandées dans le cadre des PAPI ?À moins que – parvenant enfin à avoir une approche scientifique, rationnelle  et responsable de la défense des côtes et de la gouvernance des digues – les services de l’état mettent tous les acteurs rétais autour d’une table. Et que tous regardent comment font certains de nos voisins européens tels les Pays-Bas par exemple, pour vivre en toute sécurité sur un territoire très lar-gement poldérisé, donc gagné sur la mer…Il en va de la survie de l’île de Ré, sur laquelle vivent toute l’année tant bien que mal 20 000 habitants que l’on voudrait sacrifier sur l’autel d’un principe de précaution et au nom d’une idéologie de protection de l’environ-nement qui occultent totalement le concept même de développement durable, fondé sur l’idée qu’il ne saurait y avoir de territoire protégé sans population qui y vit, y travaille et l’entretient…  ■

Nathalie Vauchez

le pApi de l’île de Ré labellisé*  La  Commission  nationale  (CMI)  a  émis  un  avis favorable à  l’unanimité  le 12  juillet dernier sur  le PAPI de l’île de Ré (45  millions d’€) et la Direction de  l’Environnement  a  émis  des  compliments  sur le dossier rétais. Le même jour, ont été validés les PAPI de Port des Barques, Charente et l’île d’Oléron (25 millions d’€). Celui de La Rochelle passera en septembre. Au sein des PAPI, chaque projet devra désormais être validé techniquement, les réserves foncières acquises (cela ne concerne pas Ré a priori), les risques de contentieux purgés, et le tour de table financier validé avant de démarrer en 2013. À l’exception de la reprise intégrale de la Digue du Boutillon labellisée au titre du Plan de submersion rapide (PSR) pour 10  millions d’€, au nom du prin-cipe de l’intégrité territoriale de l’île  (puisque son analyse coûts-bénéfices est négative du fait du peu d’habitations directement exposées) et dont les tra-vaux devraient démarrer d’ici fin 2012. 

projection topographique - Synthèse

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sAVEURs

Françoise Héraudeau des confitures du clocher a mis sa connaissance approfondie des plantes au service de la création d’un jardin sensoriel que la famille Héraudeau toute entière inaugurait le 23 juin dernier.

C’ est  un  lieu d’une grande diversité  de 

parfums,  de  couleurs et de plantes puisque 35 espèces  sont repré-sentées  ainsi  que  les 

différentes  variétés  de  leurs  familles.  Sur  un  vaste espace,  installés  à  côté  des  plantes  que  la  famille cultive  pour  réaliser  ses  confitures,  gelées,  sirops, infusions et autres produits nés de l’imagination fertile de Françoise, des parterres rassemblent les plantes par thème : amer, acide, sucré, etc. Le parcours est 

organisé de façon à se réapproprier les sens et pro-pose une exploration visuelle, tactile, olfactive et gus-tative du jardin.Françoise et Stéphane, l’un de ses fils, nous font décou-vrir ou redécouvrir dans la bonne humeur des sen-teurs oubliées, souvent liées à des souvenirs enfouis au plus profond de nous-mêmes. Le voyage est moins anodin qu’il y paraît. Les enfants aborderont les goûts qui doivent être acquis puisque seul le sucré est inné et découvriront en même temps les formes extraor-dinaires de la rhubarbe ou les fleurs délicates de la verveine.Au-delà des goûts et des formes, Françoise explique les vertus médicinales des plantes présentées et comment les accommoder pour obtenir des plats équilibrés.Le jardin fait partie du nouveau Parcours gourmand de l’île de Ré. Il est ouvert tous les jours, sauf week-ends et jours fériés, à partir de 15h et si nécessaire sur rendez-vous. Il serait souhaitable que les enfants des écoles de l’île puissent à la rentrée profiter de cette initiative érudite et conviviale, c’est une jolie manière d’apprendre la botanique ! ■

catherine bréjat

Durant l’été, la Coopérative des Vignerons Uniré organise des visites guidées de ses chais. C’est une occasion à ne pas rater de mieux connaître 

les produits des vignes de l’île ainsi que les dernières créations d’Uniré. Dégustation. Du lundi au vendredi, à 10h30. ■

uN pARcouRS SeNSoRiel oRiGiNAl teMpS FoRtS À lA coopéRAtiVe

leS ViNS De VotRe été

les Vignerons de l’île de RéRoute de Sainte-Marie – 17580 le bois-plagetél : 05 46 09 23 09 – www.vigneronsiledere.com

leS VeDetteSLe Pineau, produit phare d’Uniré se boit très frais à l’apéritif ou en entrée de repas avec du melon. Trousse Chemise au nom évocateur, ravira les amateurs de bulles et accompagnera en blanc comme en rosé vos apéritifs et desserts.Le  Rosé  des  Dunes  est  le  vin  de  l’été par  excellence.  À  l’heure  de  l’apéritif ou  pendant  les  repas,  trouvez-lui  un joli  verre,  ajoutez  un  glaçon  et  vous aurez  immédiatement  une  ambiance de  fête.  Issu  des  terres  sablonneuses 

de  l’île,  particulièrement  adaptées  à une  viticulture  de  qualité,  le  Rosé  des Dunes accompagne merveilleusement les poissons et les grillades.Mais  il  n’y  a  pas  que  du  rosé  parmi  les vins que produit Uniré,  les blancs et  les rouges solaires complices d’une cuisine gaie  sont  là  pour  vous  séduire.  Pas  de fruits de mer ou de poisson sans le Royal, un  vin  de  pays  blanc  qui  apportera  son côté fruité et sa finesse en bouche. Côté rouge Le Petit Sergent se consommera de préférence avec  les viandes blanches et Le Gouverneur sur du fromage. 

leS NouVeAutéSLa  coopérative  s’est  concentrée  ces dernières  années  sur  l’amélioration  de 

la  qualité  de  ses vins  et  la  création d’excellents vins de pays  comme  «  Soif d’évasion  »  qui  se décline  en  rouge, blanc,  ou  rosé  et «  Ultimium  ».  Le dernier-né  «  Terre  Rouge  »  est  un  vin rouge  séduisant,  bien  charpenté,  à  la robe  profonde  couleur  de  cerise  noire.  Il accompagnera  la  charcuterie  aussi  bien que  vos  viandes  grillées  au  barbecue ou  les  fromages  de  nos  marchés.

Ces  vins  sont  commercialisés  partout  dans  l’île. Au cellier des Vignerons des profes-sionnels vous conseilleront et  vous  feront  déguster.

Vivre en saison estivale dans l’île de Ré implique de participer à un certain nombre de rituels dont le pineau et les vins de pays produits par la coopérative des Vignerons uniré font partie. Façonnés par l’air iodé et le climat océanique, ils sont l’expression spécifique de notre terroir et l’on s’y livre de manière inconditionnelle, mais en toute modération, pour profiter des vacances.

Renseignements : 05 46 09 23 09

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mARcHÉs D’ÉtÉ

Si il y a une saison des emplettes de plein-air, cela ne peut être que l’été. la douceur du climat nous pousse à déambuler au gré de la promenade à travers les étals surmontés de parasols. l’île de Ré voulant faire honneur à la tradition estivale se couvre cet été de déballants.

A ux classiques marchés rétais ayant chacun leur charme propre, et aux maintenant institution-nels marchés nocturnes, s’ajoutent cette année 

un florilège de marchés à thème. Rivedoux s’offre un Marché des Arts hebdomadaire où se croisent sculpteurs, peintres, ferronniers, créa-teurs de bijoux, d’objets d’arts et de déco, et autres artistes et artisans. Sainte-Marie se la joue local avec ses deux Marchés Fermiers et un Marché Rétais suivi d’un Marché des Tendances. Les premiers sont organisés en soirée 

et proposent un repas mettant en valeur les saveurs fermières. Le deuxième, quant à lui, offre un large éventail de la production rétaise aussi bien alimen-taire qu’artistique, pour mêler le plaisir des papilles à celui des yeux. Le Marché des Tendances organisé en  soirée  rassemblera  commerçants  et  créateurs autour d’un défilé de mode, on ne peut plus… dans l’air du temps !Les artistes investissent les venelles, le port et la place de l’église de Loix lors du Marché aux Peintres. Partez à la découverte de ces œuvres éclectiques qui sauront vous surprendre, vous émerveiller et vous faire sourire. Mais les marchés prennent aussi d’assaut les grands événements  comme  Rivedoux  Folies,  ou  encore  La légende de l’Abbaye. 

Alors n’hésitez pas, cet été allez flâner aux marchés !  ■lolita prieur

DeS MARcHéS coMMe S’il eN pleuVAit

Renseignements : www.iledere.com

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çA boUgE sUR L’ÎLE DE RÉ !l’île De Ré Se ReNouVelle cette SAiSoN, de nouvelles boutiques fleurissent, d’autres s’agrandissent, de nouveaux concepts apparaissent… Aucune commune n’est laissée de côté. tout est fait pour satisfaire le consommateur qui voit d’un très bon œil ce qui a l’air d’être le mot d’ordre de cette année : qualité !

Dans chaque numéro de Ré à la Hune, retrouvez les nouveautés… textes : lolita Prieur - Photos : lolita Prieur et Commerces concernés

St-MARtiN-De-Ré

St-cléMeNt-DeS-bAleiNeS leS poRteS

ARS-eN-Ré loix

Songes des thés, le Choix du Roi

Le Choix du Roi, cave à vin reprise l’été dernier par un des employés, s’est complété d’un salon de thé. On y propose notamment des dégustations de vin et pineau avec des vignerons qui vous parleront avec amour de leur métier. L’ambiance qui se veut conviviale est annoncée d’entrée sur les chaises rouges ornées d’un joyeux «  Happy Days ». La petite restauration servie est réalisée avec des produits locaux, et suivant l’inspiration du marché. Mais ce n’est pas tout. À la gamme de thés du Palais des Thés proposée s’ajoute des compositions maison que l’on aura plaisir à vous faire découvrir. Avant  de  repartir,  plongez-vous  dans  l’univers de Réna. Toutes ses théières, mise en vente sur place et faites à la main, sont des œuvres uniques et insolites qui sauront éveiller votre imaginaire. 

déco Ré, la petite nouvelle du Phare Aux abords du Phare des Baleines, s’est installé une boutique de petites décorations à inspiration marine. Le style bord de mer est décliné sur de la vaisselle, des pendules, des tableaux mais aussi sur un sac sérigraphié par le magasin. Les visi-teurs du fameux phare en quête de cadeaux, y trou-veront des paniers garnis de spécialités rétaises. 

les Portes Gourmandes La boutique aux jolies teintes rosées regorge de gourmandises pour tous les goûts. Les différents cakes et tartes salés aux parfums originaux ravi-ront vos papilles. Et si vous êtes plutôt sucré, lais-sez-vous tenter par un macaron, ou un fondant au chocolat. Sans oublier le petit cannelé pour accompagner le café ! Vous y trouverez un coin épicerie fine, pour encore plus de gourmandises...

Atelier-boutique denis Raulet, le marchand de couleursDans  la  boutique  de  cet  artisan  peintre,  vous trouverez toutes les teintes dont vous rêvez. Que ce soit pour de la décoration, pour des finitions, ou encore un enduit à la chaux, on réalise pour vous une coloration sur-mesure. La peinture est naturelle, et l’artisan n’est pas avare de conseils, il propose également son savoir-faire pour vos chantiers.  L’endroit  est  aussi  composé  d’un «  showroom  », et d’un espace dédié à l’outillage lié à la peinture.

Pépinières Guilbon

Les Pépinières Guilbon et leur autre enseigne Brico Loisirs déménagent et s’offrent un espace conçu pour eux. Si une envie de jardinage vous prend, allez flâner dans les allées du magasin, pour trouver les plantes, en graines ou en pot, dont vous rêviez pour votre coin de verdure. L’espace Brico Loisirs quant à lui fera le bonheur des bricoleurs du dimanche.  Il  fait également  la part belle aux amoureux du plein-air  avec  son  matériel  de  camping  et  son assortiment de barbecues et planchas.

the place to be… pour un tour de France des saveursL’épicerie d’articles uniquement rétais ouverte l’année dernière, élargit son crédo. Les basiques gâteaux,  sels,  vins,  caramels  et  confitures estampillés  Île de Ré côtoient désormais des spécialités provençales, basques, charentaises ou encore bretonnes. La sélection vinicole s’élar-git, elle à l’internationale.  

Le Choix du roi25 cours Pasteur – Tél. : 05 46 00 90 13Songes des thés23 cours Pasteur – Tél. : 05 46 00 90 13

Le Choix du Roi25 cours Pasteur – Tél. : 05 46 00 90 13

Songes des thés23 cours Pasteur – Tél. : 05 46 00 90 13

atelier-Boutique denis raulet7 rue Gambetta Tél. : 05 46 28 27 15

déco ré52 allée du Phare Tél. : 06 32 76 18 98

Les Portes Gourmandes3 rue Jean Monnet - Tél. : 06 83 34 56 09

Pépinières GuilbonDéviation d’Ars Tél. : 05 46 29 46 39

the place to be… Village artisanal Tél. : 06 88 89 37 95

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cEs jEUNEs RÉtAis..

mÉDiAs

originaire des Deux Sèvres, claire baudrais aussi loin qu’elle remonte dans ses souvenirs d’enfance a toujours passé ses vacances dans le canton nord de l’île de Ré. les opportunités de la vie font qu’elle y vit désormais de manière permanente depuis douze ans et elle estime qu’elle n’aurait pu souhaiter mieux que ce qui lui est arrivé.

Gratuites et disponibles tout l’été auprès de tous vos commerçants et lieux de visite préférés de l’île de Ré, de la Rochelle et de charente-Maritime, elles s’adressent à tous : résidents, vacanciers, anglophones en visite dans notre région, sans oublier les femmes qui ont désormais droit à un superbe magazine qui leur est dédié.

A près un DUT techniques de commercialisation et une licence d’Anglais (parce que c’est utile) avec Chinois en deuxième  langue  (parce que 

c’est une découverte et une ouverture extraordinaire) à l’université de La Rochelle, une opportunité s’offre à elle alors qu’elle cherche un stage en entreprise. L’Agence du Fier qui se trouve à deux pas de chez elle aux Portes, lui propose un poste de secrétaire pour faire ce stage.

la découverte de l’immobilier dans le nord de l’île

Claire découvre le monde de l’immobilier dans le nord de l’île. Cette jeune femme intelligente et agréable va s’impliquer dans son job, si bien qu’on la gardera bien au-delà de la fin de son stage. Le milieu l’intéresse, elle s’entend bien avec l’équipe de l’agence, mais n’a pas fait autant d’études pour ne pas progresser. Elle commence par s’intéresser au secteur de la location, puis s’investira au sein de l’équipe des ventes.Un bébé plus tard, elle intègre l’agence d’Ars qui est un  peu  plus  calme  et  se  charge  d’informatiser  les 

données commerciales et d’animer le site de l’agence. L’immobilier est arrivé par hasard dans sa vie, mais elle apprécie les conditions de travail dont elle bénéficie. Ici pas de démarchage toujours un peu ingrat, les gens viennent la voir. Les transactions concernent souvent des résidences secondaires. Ces achats «  plaisir » se font dans des conditions optimales avec des échanges agréables. Elle aime la relation qui s’établit entre elle et le client dont il faut bien comprendre les desiderata et les rêves pour lui trouver le bien adéquat. Au fil du temps, elle  se constitue une clientèle qui  après un premier  investissement revient  la voir pour acheter plus grand cette fois. Elle aime les suivre, voir com-ment ils intègrent la maison qu’elle leur a trouvée.

une transmission réussie

À  la  suite  du  départ  d’une  collègue,  elle  revient  à l’agence des Portes en 2008. Tout en s’occupant de la gestion de l’affaire de son compagnon, elle s’investit de plus en plus dans ce travail et quand Pierre-Loïc Vauchez décide de prendre sa retraite, elle saute le pas  et  reprend  en  janvier  2011,  avec  pour  associé 

Jean-Charles Bain, le secteur transactions et exper-tises de  l’Agence du Fier alors que Cécile Marty se consacre au secteur locations. Cette formule permet que la transmission de l’agence se fasse sans heurts dans la continuité des services rendus jusque-là à la clientèle. Claire a su saisir au vol une opportunité et utiliser ses capacités et sa  force de  travail pour se créer un avenir dans un monde qui n’est pas simple. ■

catherine bréjat

jeux d’été de l’île de Ré, pour toute la familleDans  un  petit  format  qui permet  de  l’emmener partout, en particulier à la plage  pour  vous  amuser tout  en  bronzant,  voici  le dernier né « supplément  » de  Ré  à  la  Hune.  Sur  32 pages,  vous  y  découvrirez 

des mots croisés, des sudoku, des mots fléchés, des charades, de l’humour et même des jeux pour enfants. Jean-Louis Rémy s’est réjoui en nous pré-parant des jeux des 7 erreurs, diffi-ciles à souhait et tous les collabora-teurs de Ré à la Hune ont rassemblé leurs idées pour vous distraire cet été. Disponible tout l’été auprès de tous vos commerçants préférés. Holidays in Charente-Maritime, pour les anglophones… et les FrançaisÀ  la demande de nombreux  tou-ristes, notre magazine « Holidays 

in Charente-Maritime » paraît cette année dans une édition bilingue destinée aux Français ainsi qu’à tous les anglophones qui nous rendent visite. Traduit par un journaliste anglais, jusqu’aux textes de  publicité,  «  Holidays  in  Charente-Maritime » présente à ces visiteurs de plus en plus nombreux notre patrimoine, quelques-uns  des  merveilleux  jardins de notre département ainsi que notre gastronomie, son vignoble charentais et  son  cognac.  Et  il  a  l’avantage  de se glisser aussi facilement dans une poche que dans un sac !

 f’Âmes, le magazine des femmes qui ont une âmeAvec  sa  superbe  Une de couverture « douce comme la peau d’une femme » dixit ces messieurs, voici un numéro de « f’Âmes » qui vous propose un été riche en événements culturels pour vous distraire  intelli-gemment. Entre Salon du Livre dans 

l’île de Ré, théâtre à La Rochelle, jazz des deux côtés du Pont,  il  vous  restera quand même un peu de temps pour découvrir le Qi Gong en bord de mer et suivre nos conseils beauté pour bronzer au naturel. 

Côté enfants, tous les spots tradi-tionnels et branchés pour voir autre chose que la plage, surtout s’il fait moyennement beau ! Découvrez nos conseils  pratiques pour créer une cuisine d’été dans votre jardin, ou pique-niquer « chic  » à  la  plage...  Et  retrou-vez toutes les rubriques qui  font  de  f’Âmes  un vrai «  Féminin  »  : shop-ping, test, BD, agenda et bonnes adresses. ■

Toutes  nos  publications  sont  consultables  et téléchargeables sur www.rheamarketing.fr

uN eSSAi eFFicAceMeNt tRANSFoRMé

leS DeRNièReS publicAtioNS De RHéA MARketiNG

claire baudrais

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çA boUgE À sAiNt-mARtiN-DE-RÉ !

en ce mois de juillet, et alors que les vacanciers affluent, Ré à la Hune a été à la rencontre du Maire de Saint-Martin-de-Ré, patrice Déchelette, pour faire le point sur les travaux achevés et à venir, et sur le plan de stationnement de la commune, que nous publions en avant-première (voir ci-contre).

Ré à la Hune : la rue de l’Hôpital vient d’être réouverte à la circulation après 9 mois de travaux, en quoi ont-ils consisté ?Patrice déchelette :  Il s’agit de  l’artère pulmonaire de Saint-Martin, car elle mène à tous les services publics de la Ville. À partir du mois d’octobre nous avons refait tout le réseau (eau potable, assainissement, tout à l’égout) qui datait et avait été sérieusement endommagé par les passages des engins et camions lors des travaux de l’hô-pital. Il fallait en attendre la fin avant d’entamer ceux de la rue de l’Hôpital. Outre le revêtement de béton clouté sur 25  cm, nous avons souhaité penser l’ensemble avec les riverains, enlever le côté trop minéral et végétaliser autant que possible en prévoyant beaucoup de réserves pour des plantations des riverains, en fonction du souhait de chacun. Un espace plus important de végétalisation a aussi été prévu à la sortie de l’hôpital, qui sera planté en octobre prochain. Des places de stationnement pour les riverains ont bien sûr été intégrées dans l’ensemble.Par ailleurs, nous avons mené un diagnostic sur l’acces-sibilité de la voirie de Saint-Martin avec l’Université de La Rochelle, qui a été achevé au printemps. Tous les équi-pements actuels de la rue de l’Hôpital sont conçus pour toute  la  population  :  trottoirs  de  2  cm  seulement,  pas d’obstacles, etc. Cela bien sûr pour les personnes handi-capées, à mobilité réduite ou malvoyantes par exemple, mais aussi pour les personnes âgées, les mamans avec poussettes, etc.L’Entreprise a pris un peu de retard, la rue a été réou-verte à la circulation le 9 juillet. L’ensemble des travaux de voirie, hors réfection des réseaux pris en charge par les opérateurs, ont représenté un budget de 600 000  €.

quels sont les autres travaux de voirie réalisés cet hiver ou prévus cette année ?

P.d. :  Nous  avons  terminé  le  port  avec  le  Quai  Daniel Rivaille entièrement repavé et les abords du Yacht Club, que l’on a raccordé au tout à l’égout. En octobre, débute-ront les travaux de la rue du Rempart, entre la Porte des Campani et La Poudrière. Le revêtement va être refait, et  des  places  de  stationnement  créées.  La  clôture  du camping sera faite au propre et raccordée à la voirie. Nous allons aussi créer un vrai trottoir tout le long, d’1,40  m de largeur. La voie est trop large, c’est une voie à sens unique. La fin des travaux est prévue au printemps 2013.

Vous venez d’étendre le secteur de stationnement payant avec la mise en place de 14 horodateurs supplémentaires, quel est votre objectif ?

P.d. : Il s’agit de la seconde phase de l’expérimentation mise  en  place  en  2011  et  qui  a  globalement  très  bien fonctionné. Il ne s’agit en aucun cas d’un objectif pécu-niaire,  mais  bien  de  repousser  les  voitures  qui  squat-taient le centre-ville vers les extérieurs, pour faciliter la circulation et préserver notre patrimoine historique. Les voitures asphyxiaient  littéralement  le centre-bourg. En 2011 nous avions placé des horodateurs dans l’  «  hyper-centre  », places de la République, Aquitaine et Anatole France, les gens se sont en partie rabattus sur les rues adjacentes. Pour protéger les riverains, nous avons mis cette année 14 horodateurs dans ces rues adjacentes.

Les tarifs de ces horodateurs sont très faibles pour les riverains et ayants droits : les résidents permanents ou secondaires paient 30 cts d’ €  la  journée, ou 1,50  €  la semaine…L’objectif est vraiment d’éviter les voitures ventouses et de permettre aux riverains de se garer, ce qui était devenu quasi impossible à certains endroits.Côté  parking  Vauban  nous  avons  créé  le  parking  pour les salariés en 2012, situé en haut sur la 1ère partie du terrain, qui leur est entièrement dédié, avec un système de badges. C’est un engagement que j’avais pris devant les commerçants en janvier 2011. Le tarif pour les saisonniers ou salariés permanents est de 30  € la saison cette année.Le parking Vauban est ainsi constitué de trois parties : celle des salariés, le parking payant et le parking gratuit de 130 places. Le traitement de surface a été refait sur la partie gratuite, il faudra que nous fassions la même chose pour les parkings 1 et 2, c’est prévu pour 2014. Il s’agit de terre armée avec arrosage automatique intégré, pour garder l’aspect verdoyant.Par ailleurs, pour tous nos parkings et places avec horo-dateurs, est proposée une gratuité d’1 heure, ce qui laisse ainsi à  tous  le  temps d’aller  faire ses courses dans  le centre.  Nous  sommes  les  seuls  à  avoir  institué  cette gratuité d’1 heure, même La Rochelle ne la propose pas.Enfin, le parking du Cimetière de 300 places, sur un terrain qui appartient à  la commune, est entièrement gratuit, sans oublier le glacis de Toiras ouvert au stationnement uniquement en pleine saison estivale (juillet/août) et qui offre 400 places.Pour permettre aux personnes concernées d’accéder et de se garer devant le cimetière sur le petit parking adjacent de quelques places, nous allons y placer d’ici la fin juillet au plus tard un horodateur, avec 30  mn gratuites. Cela permettra d’aller plus facilement au cimetière.Pour le grand parking de 300 places du Cimetière, il devrait être transféré au Vert Clos sur le terrain de 2  ha qui fait face à la Croix, donc sur la gauche quand on descend vers la mer. Ce sera un grand parking gratuit et paysager, pour faire disparaître visuellement les véhicules, y compris les camping-car. Une procédure de demande d’expropriation est en cours. Au mieux, cela se fera –  je l’espère  – avant la fin de ce mandat (2014). 

quels sont les autres travaux en cours à Saint-Martin-de-Ré ?

P.d. : La  réfection  totale de  la halle des sports est en cours, la salle sera livrée au collège début octobre pour que les collégiens soient à l’abri cet hiver. La livraison de l’ensemble de la halle est prévue pour juin 2013. Elle aura été remise aux normes, sécurisée, entièrement refaite, avec d’importantes économies d’énergie à la clé, c’était un  gouffre  financier  en  termes  de  fonctionnement.  Le financement de ces travaux est assuré conjointement par la Commune, la Communauté de Communes, le Conseil Général, la Région (fonds européen FRIL).Nous avons terminé la réfection des bâtiments du camping, notamment  celui  abritant  les  douches  et  sanitaires, désormais accessibles aux personnes à mobilité réduite.Après l’audit de diagnostic de l’accessibilité de notre voirie pour les personnes à mobilité réduite, nous entamons la 

même chose avec l’aide d’un ingénieur spécialisé pour l’accès  aux  bâtiments  communaux.  Nous  prévoyons ensuite la programmation de la mise aux normes, qui va nécessiter une négociation importante avec l’Architecte des Bâtiments de France, tant il est vrai que nous occu-pons des bâtiments historiques. Mais l’accessibilité pour tous est indispensable.L’accessibilité  de  l’église  par  sa  porte  nord  (face  aux commerces) est prévue avant fin juillet, un plan incliné en bois avec repères lumineux, réalisé en régie par les Ateliers  communaux,  sera  placé,  avec  des  pierres  de seuil pour l’entrée.Nous n’oublions pas la réfection du « petit patrimoine » comme celle du puits du parvis de l’église qui est achevée.

côté port, quelles sont les nouveautés ?

Le déménagement de l’office de tourisme de l’îlot vers l’avenue Victor Bouthillier s’est passé dans de bonnes conditions, créant de fait depuis son ouverture le 5 juillet un pôle touristique stratégique à l’entrée du port avec le Musée et la gare des bus et navettes. Outre  le  label  «  Famille  plus  »  que  nous  avons  déjà, les nouveaux aménagements qui ont été intégrés vont permettre la labellisation « Tourisme et Handicap » pour les quatre handicaps (auditif, moteur, mental et désor-mais visuel), après l’audit prévu le 19 juillet. L’espace plus grand de ce nouvel office de tourisme animé en saison par 7  personnes propose la grande table numé-rique, un point Wi-Fi et un espace enfants à part entière. Des toilettes sont proposés au public, ce qui n’était pas le cas auparavant. À l’étage, comme dans le précédent office de tourisme, nous avons aménagé un bureau et une salle de réunion. Un pôle transports a été constitué, au sein même de l’office de tourisme, avec un bureau Kéolis, qui permet d’acheter  des  tickets  et  de  se  renseigner  sur  les horaires des bus et des navettes gratuites, et un bureau Croisières Inter-îles. étant un EPIC, nous avons le droit de commercialiser.Ce nouvel emplacement et ces locaux plus spacieux d’1/3 étaient devenus indispensables pour accueillir les 60  000 visiteurs de l’été (soit 1/3 des visiteurs annuels). En cohé-rence  avec  le  Musée,  nous  proposons  des  animations conjointes. Et j’ai fait placer un très beau bac en pierre devant l’office. L’ensemble du quartier a ainsi été refait. Les premières réactions des touristes nouvellement accueillis sont très positivesQuant au bâtiment de l’îlot qui a accueilli l’office pendant plusieurs années et qui appartient à la Commune, nous le louerons pour la saison seulement (NDLR : une galerie-boutique Mille Sabords dédiée à Tintin vient d’être ouverte), nous avons beaucoup de demandes car il est idéalement situé. Nous le garderons à disposition de la vie perma-nente hors saison.Enfin, le port ayant été refait, nous prévoyons pour fin 2012 l’extension de la Capitainerie, devenue trop exiguë avec un seul bureau pour trois personnes. Nous allons créer un bureau en élévation, au-dessus de l’atelier. Il s’agit de la poursuite de la modernisation du Port. Le permis sera déposé en juillet.  ■

propos recueillis par Nathalie Vauchez

ReNcoNtRe AVec pAtRice DécHelette, MAiRe De SAiNt-MARtiN-De-Ré

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R É À L A H U N E - 1 8 j U i L L E t 2 0 1 2 - N ° 7 31414

zAp’ARts

le 5 août, pour la 6ème année consécutive Sites en scène retrouve la Flotte et son spectacle pyromusical annuel. Après les succès d’éditions précédentes mettant entre autres à l’honneur l’Amérique, le héros de Saint-exupéry, et la chanson française, cette année sera celle des Voyageurs du ciel.

Pour le centenaire de la Ligue pour la Protection des  Oiseaux,  la  commune  et  le  Comité  des Fêtes  de  la  Saint-Laurent,  sous  l’impulsion 

de Léon Gendre décidèrent de mettre les oiseaux sur le devant de la scène. Alain Souchon ouvre le bal par une présentation de l’association, avant de laisser  la  place  à  ses  complices.  Imaginez-vous, 

entraînés par les voix de Corinne Touzet et Allain Bougrain  Dubourg  dans  cette  odyssée  aérienne. L’aventure du peuple migrateur embrasera le ciel sous la direction du grand Jacques Couturier. Vous regarderez, émerveillés, leur périlleux voyage. Vous deviendrez oiseau, l’espace d’un instant, fendant la voûte étoilée sous l’action de la mélodie. Les images prendront vie, vous irez à la rencontre de cette nature étonnante et fascinante, partager la passion de la LPO. Vous repartirez en emmenant avec vous ces fresques aux tons pastels, leur souvenir vous bercera vers un ailleurs qui flirte avec l’horizon. Rendez-vous sur le port à partir de 22h30 pour une expérience sensorielle unique. ■

lolita preneur

Le  cœur  de Rivedoux  va swinguer  les  

21  et  22  juillet. Riv’Jazz  réunit  les meilleures  forma-tions  d’amateurs 

chevronnés, et une formation professionnelle « Paris Paname » pour deux jazz-sessions chaleureuses et conviviales. Cette année Docteur Jazz a rédigé une ordonnance qui nous soignera efficacement de la morosité et de la météo capricieuse :

– Le samedi 21 juillet, à partir de 16h30, vous applaudirez les formations Ruba Jazz et les Improbables, avant d’accueillir  dès  20h30  Paris-Paname,  formation professionnelle de jazz Manouche chanson swing, composée de deux guitaristes  : Gilles Cunin et André Jorro, et d’un contrebassiste Patrick Manet. Le trio devient parfois un quartet avec le violoniste Mathias Guerry.  Les  amateurs  de  swing  manouche  et  de Django Reinhardt seront comblés. À 23 h, rendez-vous sur le port pour assister au tirage du grand feu d'artifice sur la mer.

– Le dimanche 22 juillet, à partir de 16h30, se pro-duiront  les groupes Hal, DS21, Hoct-Opus puis Lazy jazz.

Le  festival se déroulera, comme  les années précé-dentes, en plein air sur l’Esplanade des boulistes à Rivedoux, avec repli à la salle des fêtes adjacente, en cas de mauvais temps. Petite restauration sur place. 

Riv’Jazz, le festival qui fait du bien, recommandé pour tout public, jeunes et moins jeunes, avec entrée gratuite !Venez applaudir sans modération !  ■

Michel lardeux

La placette de la mairie d’Ars-en-Ré va prendre les couleurs du swing,  le mercredi 1er août à 21  heures, pour accueillir l’Ensemble Vocal Jazz 

Sextet en concert, pour un Hommage à Glenn Miller. Six grands musiciens : André Beun au saxophone, Philippe Cardot à la trompette et au bugle, Patrice Vignoud  au  trombone,  Gildas  Pouyet  à  la  guitare, Pascal Combeau à la contrebasse et Jean-Philippe Beun à  la batterie,  interpréteront  les plus grands morceaux  de  Glenn  Miller,  devenu  une  véritable légende après sa disparition dans la manche, abattu accidentellement  avec  son  avion  en  1944  par  les forces alliées.

Avec ses orchestrations précises et un son reconnais-sable entre tous, Glenn Miller est une référence de son temps. Tout le monde a sur les lèvres « Chattanooga Choo-Choo », interprété pour la première fois à la radio, en octobre 1941, titre vendu aux états-Unis à plus d’un million d’exemplaires début 1942. Quatorze morceaux, dont les célèbres Chatta Nooga Choo Choo et In the Mood, seront joués par l’Ensemble Vocal Jazz Sextet.L’entrée est de 10 e par personne et les réservations ont lieu à l’Office du Tourisme d’Ars-en-Ré. Une belle soirée d’été, à vivre dans un cadre acous-tique très adapté.  ■

Michel lardeux

« SiteS eN ScèNe » À lA Flotte leS VoyAGeuRS Du ciel

pARiS-pANAMe À RiV’JAzz : uN pARRAiNAGe pReStiGieux !

HoMMAGe À GleNN MilleR : coNceRt uNique À ARS-eN-Ré le 1eR Août

Renseignements : 05 46 09 60 13

Un enveloppement d’algues apporte une reminéralisa-tion du corps, une relaxation et un bien-être…

Pour un excellent résultat :- faites un gommage du corps au préalable pour éli-

miner les cellules mortes et favoriser le passage des oligo-éléments

- pratiquez 5 à 10 minutes de sauna avant l’enveloppe-ment pour dilater les pores de la peau

Les algues sont chauffées et appliquées en couche fine sur l’ensemble du corps, ce qui a pour effet de décon-tracter mais aussi de revitaliser et d’hydrater.

La personne est ensuite recouverte d’un film plastique et d’une couverture chauffante afin d’augmenter la sudation et d’optimiser le processus.

La durée du soin est de 20 minutes pendant laquelle la chaleur produite ouvre les pores de la peau, qui absorbent alors plus rapidement les sels minéraux, oligo-éléments, protéines et vitamines contenus dans les algues.

Venez profiter de ce soin au centre de thalassothéra-pie Le Richelieu.

Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40

REMINERALISEZ-VOUS AVEC LES BIENFAITS DES ALGUES…

Le RichelieuIle de Ré

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R É À L A H U N E - 1 8 j U i L L E t 2 0 1 2 - N ° 7 3 1515

zAp’ARts

Aujourd’hui incontournable, le salon du livre du bois-plage, imaginé voilà six ans par Stéphane Guillot et Joschi Guitton, se tiendra les vendredi 3 et samedi 4 août prochain.

F idélité de l’événement au Bois-Plage, mais aussi fidélité des deux organisateurs à une philosophie qui prône l’égalité parfaite entre auteurs locaux 

et régionaux, et auteurs de renommée nationale ou internationale.  Cette  marque  de  fabrique  du  «  tous ensemble », où tous les auteurs se côtoient, déjeunent ensemble, se montrent proches de leur lectorat aussi bien lors des séances de dédicaces que dans les tra-vées du salon, expliquent sans doute les raisons d’un succès  qui  n’a  cessé  de  croître  au  fil  des  ans,  non seulement auprès du public mais également auprès des auteurs eux-mêmes. Marraine et parrain depuis 2007, si Madeleine Chapsal et Patrick Poivre d’Arvor ont largement contribué au développement  et  au  rayonnement  du  salon  dans l’hexagone, « L’île aux Livres » ne saurait exister sans le dévouement des nombreux bénévoles qui l’accom-pagnent durant ces deux journées.

la formule reste inchangéeEn parallèle aux séances de dédicaces et aux échanges avec les auteurs sur les stands, se tiendront des confé-rences  et  des  cafés  littéraires  animés  par  Marie-Madeleine  Rigopoulos,  chroniqueuse  littéraire  sur France Inter ; Elisabeth Chavelet, rédactrice en chef à Paris Match ; et par la critique littéraire Karine Fléjo.En clôture de salon, plusieurs prix récompenseront des auteurs. ■

Jean-pierre pichot

Pour illustrer cette 6e édition de « L’île aux Livres », Ré à la Hune a choisi de rendre hommage à l’invité d’honneur du salon : Charles Aznavour (Dans le petit bois de Trousse Chemise…), et à une romancière ayant des affinités dans l’île de Ré et dont le dernier ouvrage connaît un important succès en librairie : Kéthévane Davrichewy.

Nées  d’une  idée  de  Marie-France  Giessner,  «  Les Figurines  maritaises  »  sont  une  œuvre  collective des membres de l’association «  Ile Arts et Culture  ». 

Réalisées en terre cuite peinte, elles représentent l’ensemble 

des composantes socioculturelles ainsi que les personnali-tés les plus représentatives de la vie permanente maritaise…  «  la vraie vie au cœur du village de Sainte-Marie ».Vendredi 29 juin était présentée à La Noue, la brochure souvenir de 68 pages intitulée « Le petit livre des Maritais  » dans laquelle chaque figurine photographiée par Jean-Michel Guinot est accompagnée d’un petit texte de Philippe Gouble,  président  de  l’association.  Une  belle  initiative signée Jean-Charles Lievens, dont les 200 exemplaires du premier tirage, édités à compte d’auteur, seront dis-ponibles à la vente (18 €) tout le mois de juillet à la Presse d’Antioche. Les bénéfices étant reversés ultérieurement à l’association.  ■ Jean-pierre pichot

et De Six pouR « l’île Aux liVReS » !

leS FiGuRiNeS oNt leuR liVRe

« L’îLe auX LiVreS »  Complexe polyvalent du Bois-Plage

Rue de la Glaciere (face au marche au centre du village) Horaires d’ouverture : 9h30 – 12h30 / 15h00 – 19h00

Liste des auteurs, liste des conférences et cafés littéraires, liste des prix décernés sur :

www.ile-aux-livres.frCharles Aznavour dédicacera ses livres

samedi 4 août de 9h30 à 12h30

Clémentine Célarié dédicacera ses livres samedi 4 août à partir de 11h30 et toute la journée

kétHéVANe DAVRicHewyKéthévane Davrichewy est née à paris en 1965 dans une famille ori-ginaire de géorgie. ses souvenirs sont pour beaucoup liés à ce pays dont sont originaires ses grand-parents. « Après l’exil qu’ils ont vécu, il y a encore aujourd’hui dans la famille des traditions conser-

vées, ainsi, des repas où l’on chante et où l’on danse, un bonheur à vivre qu’on voudrait immuable ». Après des études de lettres modernes, de cinéma et de théâtre, Kéthévane Davrichewy sera durant des années journaliste et pigiste. En parallèle, elle élabore des scénarios de films et écrit même des chansons. bien que travaillant dans la presse jeunesse, elle publie en 2004 son premier roman pour adultes, tout ira bien (éditions Arléa). suivra en 2010, un second roman cou-ronné de plusieurs prix, La mer Noire (éditions sabine Wespieser), qui la replonge dans la mémoire familiale. Deux ouvrages qu’elle présentera et dédicacera sur son stand de « L’île aux Livres » en plus de son petit dernier paru en janvier 2012, Les séparées, (éditions sabine

Wespieser). Un troisième roman unanimement salué par la presse et qui s’avère déjà être un succès en librairie.

« la vie n’est qu’une longue perte »Avec Les séparées, Kéthévane Davrichewy signe un roman à deux voix sur deux femmes qui ont été amies d’enfance, Alice et cécile, et qui se sont perdues. Elle explore d’une manière délicate la mémoire et le deuil d’une relation. « on se remet d’une rupture amoureuse, jamais d’une amitié brisée ».

dialogues intérieurstrente ans plus tard... cécile est clouée dans une chambre d’hôpital, après un accident de voiture, Alice est en train de quitter son mari, ses enfants sont grands. Elle ne voit plus cécile, mais Alice pense à cécile, et cécile pense à Alice. En suivant ses deux héroïnes pen-dant presque trente ans, Kéthévane Davrichewy décrit également le temps qui passe, la société française, la drogue, les années sida et toutes les musiques qui racontent une vie de famille française.

les Séparées de kéthévane Davrichewy, Sabine wespiesr éditeur, 181 p., 18 €.

cHARleS AzNAVouRSouVeNiRS D’uNe Vie

À 87 ans, charles Aznavour continue de mener ses passions tambour battant. Ainsi, dans D’une porte l’autre, paru le 1er septembre dernier aux éditions Don Quichotte, l’artiste raconte les textes et les auteurs qui ont marqué sa carrière.on y découvre notamment comment le jeune charles

allait chercher ses conseils de lecture auprès d’un certain jean cocteau. grand amoureux des textes, charles Aznavour rend ici hommage à l’écriture et pose, après 60 ans de carrière, un regard nostalgique sur son parcours. sans jamais prononcer le mot « adieu » ! Autodidacte, charles Aznavour conjugue amour de l’écriture et passion des mots avec une belle gour-mandise. « Quand j’écris une chanson d’amour, ce n’est pas en pensant à quelqu’un mais aux phrases que je vais dire ».Aujourd’hui encore, il continue de chercher à sur-prendre, sans pour autant vouloir coller spécifique-ment à l’actualité. « on m’a demandé si ma chanson L’instinct du chasseur avait été inspirée par l’affaire DsK, alors qu’elle avait été écrite avant », s’amuse-t-il, pas mécontent de brouiller les pistes. charles Aznavour est toujours parti du principe que la chanson avait un devoir d’honnêteté, quitte à bousculer la bienséance.

Aznavour toujours (eMi) ; D’une porte l’autre, éd. Don quichotte, 168 p., 14,90 €.

présentation de la brochure avec de gauche à droite : Gisèle Vergnon , philippe Gouble , Jean-charles lievens et Mireille baqué

tt

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lundi 23 juillet – 21hGlory Gospel SingersAprès  des  tournées  internatio-nales couronnées de succès ces dernières années, les Glory Gos-pel  Singers  de  New-York  font  à nouveau le «  grand saut à travers l’Atlantique  »  pour  vous  enthou-siasmer avec des chansons inou-

bliables, vives et expressives.Avec  un  professionnalisme  de  très  haut  niveau,  les Glory Gospel Singers démontrent  la vivacité unique de la culture des églises noires américaines.Adhérent : 15 € / 10 €Non adhérent : 20 € / –26 ans : 15 €

Vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 juillet – 21h : Anne Roumanoff présente« anne rou[ge]manoff » – Nouveau spectacleAnne Roumanoff, « la sociologue du quotidien », nous livre son nouvel opus. Un tout nouveau « One woman 

show » ! La maturité lui  va bien. Dans ce nouveau  spectacle, la pétillante «  Dame en  Rouge  »  revient plus  mordante  que jamais pour croquer à pleines dents dans l’actualité.Durée du spectacle : environ 90 mn sans entracte

Adhérent :  30 € / 25 €Non adhérent : 35 € / –26 ans : 30 €

Vendredi 3 août – 21hairnadette « La Comédie Musiculte » Air comédie musicaleAirnadette, le plus grand airband de la galaxie, débarque aujourd’hui avec la 1ère Air comédie musicale. 

Entièrement créée à partir de répliques cultes et de chansons « préférées », cette  comédie  musicale est un véritable condensé d’énergie, d’humour et de rock’n’roll !Adhérent : 15 € / Non adhérent : 20 €

Jeudi 9 août – 21hCarmen Maria Vega chansonCarmen Maria Vega dynamite la chanson française ! Sur scène, entourée de ses musiciens, elle transmet avec  rage, humour et  tendresse des chansons à son  image  faites de  textes  incisifs et de  refrains percutants. De sa belle voix inclassable et avec son charisme exceptionnel, elle séduit autant qu’elle bouscule.Adhérent : 15 € / Non adhérent : 20 €

R É À L A H U N E - 1 8 j U i L L E t 2 0 1 2 - N ° 7 31616

zAp’ARts

cet été toutes les communes de l’île de Ré se mettent en quatre pour offrir des spectacles divers et originaux à la population locale et touristique. tour d’horizon des tendances de l’animation rétaise de l’été 2012.

le tour du Monde de Ré

C ette  année  l’Île  de  Ré  arbore  les  couleurs  de plusieurs contrées éloignées. Le Bois-Plage vous fera voyager avec « ses soi-

rées » entre la Nouvelle Calédonie, le Costa Rica, la Bolivie,  avec  une  escale  en  Irlande  le  temps  d’une danse. Rivedoux avec sa soirée tropicale va résonner au son de la musique créole. Tandis que Loix emmènera ses invités sur la péninsule ibérique, et la Flotte leur 

fera faire une escale en Polynésie à la rencontre des Vahinés. Rivedoux finira l’été sous le soleil, avec un fes-tival de danses aux origines américaine et caribéenne. 

un jour, une animation

La commune de La Flotte organise une animation quo-tidienne durant toute la saison. De multiples concerts, des chants de marins, du cabaret, du rockabilly, des spectacles pyromusicaux, de la comédie musicale, et j’en passe, cet été le village se veut festif avant tout. N’hésitez pas à y passer une soirée. 

Fashion summer

Les  défilés  sont  indéniablement  la  tendance  du 

moment. Lors de Fashion Night à Loix, La Flotte et Saint-Martin,  ils s’approprient le pavé pour présen-ter des modèles de créateurs. Ils s’accompagnent de concerts, et de marchés nocturnes pour les modeuses inconditionnelles.

Et encore plein d’autres animations, vous trouverez votre bonheur entre les multiples concerts classique, jazz ou encore gospel, les festivals, et les spectacles de music-hall. Sans oublier la projection en plein-air de Saint-Martin et le théâtre-apéro de Loix à ne sur-tout pas manquer. Cet été, sortez !  ■

lolita preneur

Ré-ANiMée

pRoGRAMMAtioN À lA MAliNe

Renseignements : www.iledere.com

le groupe de zlap

B eaucoup  de  per-sonnes  hésitent quant à savoir quel 

est son prénom : Philippe ou  Stanislas  ?  Mais  me direz-vous,  tout  ça  c’est voulu, c’est pour tromper l’ennemi, c’est pour pas-ser incognito.

« Incognito, incognito, vous avez dit incognito ? »…bien  pas  si  incognito  que  ça,  car  depuis  20  qu’il sévit  sur  l’île,  Rétais  et  touristes  ont  fini  par  le  «  débusquer » ! 

Au fait, incognito, c’est quoi ?

C’est  d’abord  un  boss,  Philippe  (de  son  prénom) 

Stanislas (de son nom) qui, après des saisons à Saint-Martin et à Val d’Isère a finalement choisi de s’implanter dans l’île de Ré, et c’est aussi toute une équipe qui n’a cessé  de  croître au fil des ans.Mais Incognito, ce sont  également 113 000 pellicules et 181 kilomètres de film, soit 4 mil-lions  de  photos  ; 1  450  mariages dans  toute  la France  ;  le  pas-sage  au  numé-rique  en  2001  ;  

150  sites  créés/hébergés  (création  Agence  Web  en 2002) ; 258 salariés en 25 saisons  ; 11 225 clients sur Tirage-Photo.com  (créé  en  2009)  ;  185  749  photos tirées et postées via Tirage-Photo.com.Tout cela valait bien une fête mercredi 4 juillet dernier, et quelle fête !  ■

Jean-pierre pichot

HAppy biRtHDAy FoR youR 20 yeARS iN Ré...

© E

PP –

 Séb

astie

n Ra

bany

le cliN D’œil De JppJuillet 1982... les Stones donnaient leur premier vrai concert en public... 50 ans déjà.J’y étais. un fan.

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R É À L A H U N E - 1 8 j U i L L E t 2 0 1 2 - N ° 7 3 1717

zAp’ARts

Musique en Ré, c’est un quart de siècle au service de la musique classique dans l’île, cela, précise son organisateur, kamiar kian, « grâce à l’aide active des élus de la communauté de communes de l’île de Ré qui nous font confiance, qui connaissent notre détermination à présenter un festival de très haute qualité et notre rigueur financière quant à l’utilisation des subventions allouées ».

le parc de la barbette à Saint-Martin-de-Ré accueillera du 27 juillet à 15 heures jusqu’au 29 juillet à 19 heures, la deuxième édition du Festival bD : bulles de Ré.

P our cette 25e édi-tion,  du  16  au 27  juillet  2012, 

Musique en Ré reçoit, comme chaque année, de grands musiciens, soutiens  et  amis  du Festival,  qui  se  pro-duiront  à  l’occasion de quatorze concerts dont  cinq  sont  gra-tuits  et  programmés en plein air.

•  La  place  de  la  République  à  Saint-Martin-de-Ré sera le décor de l’opéra de Bizet, Carmen, une des œuvres  les plus  jouées au monde. Quatre grands chanteurs interpréteront cette œuvre, accompagnés par l’orchestre symphonique du festival.

•  Sur le port de La Flotte, Régis Pasquier invitera ses amis (Patrice Fontanarosa, Roland Pidoux, Laurent Korcia, 

Etienne  Peclard,  etc.),  tous  des  solistes  d’exception, pour interpréter ensemble neuf chefs-d’œuvre d’Antonio Vivaldi choisis parmi les concertos et sonates.

•  Loix, jazz, classique, inspirations contemporaines et musiques du monde s’entrecroiseront dans un pro-gramme sans frontières proposé par deux artistes d’exception : François Salque au violoncelle et Vincent Peirani à l’accordéon.

Deux autres concerts « Trésors de la musique clas-sique  » seront proposés, l’un sur la place l’église du Bois-Plage  avec  carte  blanche  donnée  à  Laurent Korcia, le second sur la place de l’église d’Ars avec cette fois, carte blanche laissée à Marc Coppey.Six concerts en églises seront également proposés, où de grandes pages de la musique classique seront interprétées par tous ces grands musiciens :•  Symphonies nos 5 et 7 de Beethoven•  Concertos  pour  violon  de  Paganini,  Brahms, 

Tchaikovski, Mendelssohn•  Concertos pour violoncelle d’Elgar et de Schumann, 

etc.

Un concert, plus particulièrement jeune public, pré-sentera les deux œuvres contées « Pierre et le Loup  » et « L’histoire de Babar ».Et, comme le veut la tradition, les élèves de l’Académie offriront au public deux concerts gratuits.  ■

Jean-pierre pichot

Sous le chapiteau de cirque retrouvez vos auteurs, dessinateurs et scénaristes préférésParrain incontournable du festival, Crisse sera entouré de :  Achde,  Jacques D. Portes, Dany, Erroc, Didier Poli, André Chéret, Nicolas Mitric, Jenfevre, Yannick Corboz, Vuillemin, Rodrigue, Olivier Grenson, Keramidas, Turk & De Groot, Luc  Turlain,  Blanco  &  Perrin,  Charb’,  Le  Fab,  Nicolas Tabary, Pierre Alary, Thomas Duranteau, Moguerou... qui dédicaceront leurs ouvrages tous les jours. 

le programme du festival De nombreuses expos et animations pour petits et grands sont prévues tout au long du week-end :Vendredi 27 juillet – ouverture à 15 heures : Expo photo du bagne Saint-Martin à Cayenne. Pour les enfants, la Troupe Ophidie Circus présente des animations pendant tout le festival.Samedi 28 juillet à 11 heures : « Un invité mystère se dévoile ! »  Parmi la pléiade  de dessinateurs et scénaristes renommés, l’auteur d’un des plus grands 

succès de la BD de ces quinze dernières années, se dévoilera. Venez le découvrir sous le chapiteau.À  18  heures,  Causerie  Tintinophile  :  «  Tintin  et  les traductions » avec Claude Braud.Dimanche 29 juillet à 15 heures :  Concours de déguisements enfants et adultes, pour entrer dans la peau de vos personnages préférés.À 18 heures : Vente aux enchères de dessins originaux de chaque auteur, au profit de la LPO.En présence d’Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, des dessins originaux de chaque auteur seront mis en vente aux enchères au profit de  la Ligue de Protection des Oiseaux. À cette occasion, Charb’, rédacteur en chef de Charlie Hebdo, dédicacera la BD « Du goudron et des plumes  » éditée en partenariat avec la LPO.Les nombreux amateurs de bandes dessinées, vacan-ciers et rétais, ont déjà inscrit en gras, dans une grosse bulle, les dates de cette deuxième édition... à ne pas manquer !  ■

Michel lardeux

« MuSique eN Ré », 25 ANS DéJÀ !

2èMe FeStiVAl bD De l’ile De Ré : « bulleS De Ré »

contact Musique en Ré : 06 80 07 74 20 ou 05 46 09 06 30 Site : www.musique-en-re.com

Régis pasquier, patrice Fontanarosa et laurent korcia

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M ercredi, premier jour, l’ambiance festive est là. Les traditionnels camelots ont investi le cours des Dames, les formations musicales 

foisonnent sur  le vieux port et dans les bars,  tout le  centre  de  La  Rochelle  s’ordonne,  pendant  ces quelques jours autour de la manifestation. La foule déambule sur le port passant d’un style musical à l’autre, chanson française, reggae, reprise de tubes à la mode, rock... la musique dans toute sa variété est représentée. On voit les enfants s’essayer au break dance, imitant la troupe de danseurs accompagnant un des groupes posté là pour l’occasion. Ou encore s’émerveiller  devant  les  acrobates  effectuant  des figures aériennes à l’aide de leur bascule installée près de la grosse horloge. Il  y  a  également  le  passage  obligé  par  la  scène gratuite  du  village  FrancoFou,  où  l’on  rencontre aujourd’hui  les  talents de demain. On assiste aux représentations des artistes lauréats du concours Jeunes talents SFR, et à celles des petits protégés de plusieurs  lieux de diffusion emblématiques de grandes villes françaises. On découvre ces nouveaux artistes,  cette  nouvelle  scène  française  pleine  de promesses. En  rejoignant  les Minimes on pouvait apercevoir l’habituel public « non officiel » profitant du spectacle de la Grande Scène depuis l’avant-port. Encore une très belle édition.  ■

lolita preneur

leS FRANcoFolieS

Renseignements : www.francofolies.com

le Village Franco Fou

etienne péclard, le régional de l’étape !

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l’île de Ré offre aux sportifs deux courses pédestres ayant chacune leurs spécificités, mais qui sauront ravir les compétiteurs tant par la qualité des parcours que leur beauté.

cet obus allemand datant de la seconde guerre mondiale a été trouvé le 11 juillet, sur les marais de la prise du Grand Garçon à Ars en Ré.

le 21 juillet, les 15 km de Saint-Martin, que l’on ne présente plus !

L’institutionnelle  course  de Saint-Martin  fête ses 29 ans. Son tracé traversant les com-munes de Saint-Martin et La Flotte est une des raisons de sa  renommée.  Son  parcours dans  Saint-Martin  vous  fera découvrir  quelques  uns  des 

hauts lieux du village. Vous côtoierez l’illustre Hôtel de Clerjotte et arpenterez la citadelle de Vauban avant de rejoindre La Flotte par un chemin en bord de mer. Vous trouverez également cette année, un stand « hydrata-tion » créé avec Danone, partenaire de l’événement. 

le 5 août, les Foulées Ré’thaises de 10 à… 77 ans ?

Troisième édition d’une course qui se veut avant tout familiale. Les trois parcours proposés, respectivement de deux, cinq et dix kilomètres, rendent la compéti-tion  accessible  à  toutes  les  générations.  Son  tracé à  travers  le  village  du  Bois-Plage  vous  emmènera, après un passage dans les bois,  jusqu’au cœur des vignes rétaises. Dans la continuité de l’esprit convi-vial de l’événement, l’animation est assurée par des membres du stade rochelais ainsi que leur mascotte, et un repas où tous se mêlent est organisé à la fin de la manifestation. 

Toutes deux disposent de points de ravitaillement, béné-ficient de la présence d’un médecin, d’une équipe de secours  ; et offrent le passage du pont aux trois cents premiers inscrits. Vous pouvez vous inscrire sur place le  jour de  la compétition avec un certificat médical. Un grand merci aux bénévoles sans qui tout cela ne pourrait être possible.  ■

lolita preneur

L e service de déminage de La Rochelle a dû intervenir  pour  évacuer  les  promeneurs, placer  l’obus  en  caisson  d’isolation,  et  le 

faire exploser en lieu sûr. Car l’obus avait encore son ogive.

Le propriétaire a eu des sueurs froides, mais après que tout se soit bien terminé, il disait avec un humour noir : « Ce n’est pas spectaculaire mais l’île de Ré peut exploser avant d’être noyée ! ». Car il avait participé la veille au soir à la grande réunion publique organisée justement à Ars par le Président de la CdC et des Maires du Canton Nord, très alarmistes sur  les risques d’inconstructibilité notamment sur  le canton nord (lire pages 6 et 7). Agent immobilier, il est donc particulièrement concerné comme ses confrères par le sujet.  ■

les besoins en sang sont toujours là et plus nombreux (maladies ou accidents). Venir donner, c’est sauver des vies.

À VoS MARqueS, pRÊtS, cou-Ré

uN obuS ActiF A ReFAit SuRFAce À ARS-eN-Ré

DoNNeR pouR SAuVeR DeS VieS...

R É À L A H U N E - 1 8 j U i L L E t 2 0 1 2 - N ° 7 3181818

spoRts À LA HUNE

www.saint-martin-de-re.frMme Pascale Guillon : 06 78 13 97 81 ou Mme Sylvie Voisin : 06 32 37 57 62

www.foulees-rethaises.comM. Ludovic Glaziou : 06 17 98 82 51

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R E U N I O N P U B L I Q U ES U R L’ AV E N I R

D E S C O M M U N E S D U C A N T O N S U D

Lionel QUILLETPrésident de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré

Ainsi que les Maires

vous présentent l’avenir de vos communes :

• Défense des côtes

• Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN)

• Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT)

• Inconstructibilité

Le mardi 31 juillet 2012 à 19h30au gymnase du Bois-Plage en Ré

Le Coin de la Communauté de Communes

JuiLLet 2012 – de 9 h 00 à 13 h 00

Jeudi 19 LOIX – Salle  des Fêtes

Vendredi 20 LA COUARDE – Salle des Associations

Lundi 23 LA FLOTTE – Base nautique

Mercredi 25 SAINTE MARIE – Salle des Mariages

Jeudi 26 RIVEDOUX – Salle des fêtes

Lundi 30 LE BOIS – Salle Polyvalente 

Mardi 31 SAINT MARTIN – Salle des Fêtes

août 2012 – de 9 h 00 à 13 h 00

Mercredi 1er SAINT CLEMENT – Salle Polyvalente

Jeudi 2 LES PORTES – Salle des fêtes

Vendredi 3 ARS EN RE – Salle des Fêtes

Lundi 6 LOIX – Salle des Fêtes

Mardi 7 LA COUARDE – Salle des Associations

Jeudi 9 LA FLOTTE – Salle Base Nautique

Vendredi 10 SAINTE MARIE – Salle des Mariages

informations sur les dons :

Amicale des Donneurs de Sang bénévoles de l’île de RéAlain Seret : 05 46 09 43 47

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« Après le père Jean-luc qui, après Athènes et pékin, sera de nouveau présent en tant que jaugeur aux Jeux olympiques de londres, et la fille pernelle qui, oriente toute sa préparation pour être sur le plan d’eau des J.o. de 2016 à Rio, dans la famille Michon je voudrais le fils, Félix ».

depuis combien de temps es-tu installé dans l’île ? et pourquoi l’île de Ré ?

J’avais, je crois, un mois quand je suis arrivé dans l’île en 1997, à Sainte-Marie tout d’abord, puis au Bois-Plage où nous sommes toujours. J’ai 15 ans aujourd’hui…je pense que le calcul est facile à faire  ! Sinon, pourquoi l’île de Ré ? Je pense qu’on ne m’en a pas laissé trop le choix !… et si j’avais à choisir aujourd’hui, je confirmerais celui de mes parents pris voilà quinze ans.

Comment parviens-tu à gérer ta vie de lycéen avec la pratique de la voile, désor-mais à haut niveau ?

Pour le moment, en ce qui me concerne, on ne peut pas encore  réellement parler de  haut  niveau…j’espère…dans  quelques années.  A  partir  de  la  prochaine  rentrée je serai en classe de seconde à Saint-Exu-péry. Certes, j’aurais pu intégrer la filière Sports-études, mais je préfère continuer à m’entraîner les week-ends avec mon club, le SNO Nantes  (dans  lequel mon père et ma sœur sont également licenciés), ainsi qu’avec  mon  père,  face  à  Rivedoux,  où d’autres lasers naviguent également. Donc, rien de trop perturbant pour ma scolarité mis à part le fait qu’il pourra y avoir durant l’année quelques journées de cours, mais très peu,  qui  risquent  de  sauter  en  raison  de  ma participation à des différentes régates, tant en France qu’à l’étranger.   

Quand on voit tout le partenariat qui gravite autour du sport de haut niveau, comment envisages-tu ton avenir dans ce sport ?

Vu mon statut actuel, je ne peux pas parler de partenariat.  Disons  que  la  seule  aide  que  je reçois, notamment en matériel, émane de mon club, sinon, pour tout le reste, mes parents sont derrière.Mon avenir dans la voile ?… Mon objectif immédiat se limite à obtenir de bons résultats dans ma caté-gorie des 15/16 ans, cela déjà au niveau national. Lors de la finale régionale de Laser 4.7 disputée 

à La Baule  les 2 et 3  juin dernier, ma place de second m'a ouvert la qualification pour participer au prochain Championnat de France, fin août au Havre. Cette  régate additionnée à  toutes celles 

de  l’année  2012  m’aura permis  d’être  Champion de Ligue.Sinon, mon avenir proche avec l’équipe des Pays de Loire, c’est aussi en juillet les  Jeux  Atlantiques  qui vont  réunir  tous  les pays de  la  façade  atlantique et  toutes  les  régions françaises  de  l’Arc Atlantique.  Viendront ensuite,  dans  le  courant de  la  deuxième  semaine d’août  les Championnats d’Europe, en Autriche.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à ceux et à celles qui souhaiteraient pratiquer la voile ?

De  commencer  tôt,  vers  l’âge  de  huit  ans.  Très souvent, on commence à goûter à la voile lors de stages d’initiation en primaire. Déjà, là, on sait si on aime ou on n’aime pas. Pour ceux qui aiment, le mieux est ensuite de poursuivre par un stage d’été. Il fait beau, c’est cool, sympa, et en général on y acquiert de bonnes bases.Mais qu’on se le dise, pour pratiquer la voile, il n’y a pas d’âge pour s’y mettre ! Car il n’y a pas que la voile « compétition », il y a aussi la voile « plaisir ».

dans un tout autre genre… qu’aimes-tu le plus dans l’île ? et bien sûr, qu’aimes-tu le moins ?

Le fait de vivre à deux pas de l’océan, de pouvoir me rendre à la plage à vélo ou à pied. Et ce pas forcément pour y prati-quer mon sport, mais simplement pour aller  m’y  baigner  ou  bien  encore  faire un peu de surf quand le vent le permet.Ce que j’aime le moins… bien comme beau-coup de  résidents permanents,  le grand rush estival.

Quel est le lieu que tu préfères par-dessus tout dans l’île de Ré ?

En fait, j’en ai deux : le sable blond de la plage de Gros Jonc au Bois-Plage, et le glacier La Martinière sur le port de Saint-Martin !

et enfin, quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose et que nous ne t’avons pas posée ?

Aïe ! Je ne m’attendais pas à celle-là. Ça ne va pas être très original, mais disons, « en dehors de la voile, quelles sont tes autres activités, tes hobbies ? ». J’adore le cinéma, en particulier tous les films de science-fiction et d’aventure. Je lis également beaucoup, littérature, BD. Et en dehors du milieu aquatique, je pratique un autre sport : le beach-volley, aux Gollandières.

propos recueillis par Jean-pierre pichot

y’A pAS que le SpoRt DANS lA Vie, y’A...

Félix Michon

R É À L A H U N E - 1 8 j U i L L E t 2 0 1 2 - N ° 7 3 19

jEUNEs spoRtifs RÉtAis

Félix Michon

Félix Michon sur l’eau en laser 4.7

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