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94 LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ C omme chaque année à pareille époque, les Rétais subissent les travaux incessants de voirie destinés à améliorer l’accueil des flots d’estivants. 2013 aura été de ce point de vue un crû hors pair entre les travaux à l’entrée de l’île, devenue une vraie « gare routière », ceux de la route du Paradis et du giratoire de Bel Air à La Flotte, sans oublier les travaux internes aux communes. Bien sûr, il s’agit de fluidifier et de sécuriser le trafic routier dans l’intérêt de tous. Il n’empêche que, sans passéisme excessif, où est passée l’île de Ré que nous avons tant aimée ? ÉDITION DU 13 NOVEMBRE 2013 Nathalie Vauchez L’île de Ré en travaux !

Ré à la Hune n° 94

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94L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

Comme chaque année à pareille époque, les Rétais subissent les travaux incessants de voirie destinés à améliorer l’accueil des flots d’estivants. 2013 aura été de ce point de vue un crû

hors pair entre les travaux à l’entrée de l’île, devenue une vraie « gare routière », ceux de la route du Paradis et du giratoire de Bel Air à La Flotte, sans oublier les travaux internes aux communes. Bien sûr, il s’agit de fluidifier et de sécuriser le trafic routier dans l’intérêt de tous. Il n’empêche que, sans passéisme excessif, où est passée l’île de Ré que nous avons tant aimée ?

édit ion du

13 novembre 2013

Nathalie Vauchez

L’île de Ré en travaux !

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f ê t e S d e f i n d ’ a n n é e

Un beau village de Noël pour les Associations de Parents d’ÉlèvesAu cœur d’Ars-en-Ré, dans un cadre de chalets illuminés, de sapins et de neige, les Associations de Parents d’Élèves de l’île de Ré vous accueilleront samedi 14 décembre, dans l’ambiance merveilleuse du village de Noël, pour préparer généreusement vos fêtes de fin d’année.

Le village de Noël ouvrira ses cha-lets samedi 14 décembre de 11 h à 19 h, sur la place de l’église à

Ars-en-Ré. En cas de mauvais temps, le repli éventuel vers la salle des fêtes est prévu. Dans une ambiance fes-tive autour d’animations et de jeux, vous trouverez plein d’idées cadeaux à petits prix. Dans les chalets tenus par chaque association de parents d’élèves des communes rétaises, il y aura de nombreux petits objets décoratifs à acheter et des jeux : pêche à la ligne, jeux des prénoms, etc. La visite du Père Noël est attendue et les enfants pourront faire la traditionnelle photo

souvenir. Petits et grands lutins pour-ront se distraire et s’amuser, les plus téméraires enfourcheront le Rêne de Noël mécanique pour un spectacle assuré, et les petits lutins adoreront le manège 1900.Vin chaud, chocolat chaud, thé, café, crêpes, pâtisseries, confiseries, pop corn et autres délices régaleront les gourmands. La super tombola, dont les tickets sont en vente sur place et dans chaque école, per-mettra aux visiteurs d’encourager les actions éducatives et récréatives organisées par les associations de parents d’élèves rétaises au profit des enfants. Vous serez peut-être

l’heureux gagnant d’un des nombreux prix, dont un séjour pour 4 personnes en mobil home à Espelette au Pays Basque ! Plein de surprises et de jeux vous attendent à chaque stand !Pour venir en famille, les places de stationnement sont nombreuses et gra-tuites sur le parking du marché d’été sur le port (à 2 minutes de la place de l’église), pour attacher vos rennes et garer votre traîneau.L’équipe de l’APE d’Ars qui organise cette nouvelle édition du village de

Noël vous attend très nombreux. Un beau cadeau de Noël pour tous nos petits écoliers rétais !

Michel Lardeux

Le Père Noël

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Toutes nos publications sont sur www.rheamarketing.fr

www.pefc.org

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-RéTél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Maryline Bompard, Lolita Prieur, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud, Jean-Louis Rémy / Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

Les jouets sont déjà en place dans les magasins Intermarché de l’île. Si vous ne voulez pas courir à la dernière minute pour trouver les jouets dont vos enfants vous rebattent déjà les oreilles, c’est le moment d’aller les acheter. Il y en a pour tous les âges avec quelques jouets « stars » et un retour vers les valeurs sûres.

Jouets de Noël : les bons plans d’Intermarché

Intermarché La Croix Michaud – La Flotte Tél. : 05 46 09 52 56 Intermarché 4 avenue des Corsaires – Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 09 42 02

La star de ces fêtes de Noël est indubitable-ment Furby, une peluche interactive qui a reçu le Grand Prix du Jouet 2013. Cicciobello

bobo avec son stéthoscope et sa seringue pour lui faire des piqures le talonne de près.

Les grands classiques pour les filles restent les poupées Barbie, avec le ranch de Barbie et un coup de cœur pour la princesse Barbie aux ailes de cristal. Le coffret des 8 princesses en robe d’apparat tout comme la calèche en forme de citrouille de la princesse feront des heureuses. La cuisine de chef tout équipée et les maisons de poupées ou châteaux de princesse restent des valeurs sûres !Succès garanti auprès des garçons avec les Playmobils, legos, camions, tracteurs, garages sur plusieurs étages et pour les plus jeunes le coffret univers de la ferme. Toujours très prisés, les jeux vidéos et les consoles. Intermarché en propose d’ailleurs une (WiiU noire 32 Go) à un prix tr ès intéressant. La voiture Mc Queen ne laissera aucun petit garçon indifférent et les jeux de société permettront aux frères et sœurs de jouer ensemble, éventuellement de se battre, mais à coup sûr de passer de très bons moments !

L’avantage carte de fidélité Intermarché

Deloitte France qui réalise chaque année depuis quinze ans des études sur les intentions d’achat des consommateurs européens lors des fêtes de fin d’année, prévoit que les Français consacreront un budget moyen de 531 € dont 57 % seront consacrés aux cadeaux. En période de crise, les Français veulent bien se serrer la

ceinture sauf pour les cadeaux de Noël des enfants. Par contre, ils devraient se focaliser sur les prix et la recherche de promotions. La carte Intermarché est une bonne solution pour maîtriser leurs dépenses. Les avantages de la carte, jusqu’à 40 % du prix du jouet reversé sur celle-ci, font que les maga-sins Intermarché sont les mieux positionnés pour les jouets dans l’île en cette fin d’année. Quelques exemples : Cicciobello. Prix de vente public constaté dans l’ensemble des grandes surfaces : 59,30 €. Reversés sur la carte de fidélité, 23,72 € (c’est-à-dire 40 %), soit un prix net de 35,58 €. Il en va de même pour d’autres jouets de grande vente. La vedette Furby par exemple avec 23,52 € (encore 40 %) reversés sur la carte, alors qu’ailleurs on observe un avantage au mieux de 8,75 €.Intermarché poursuit ainsi la politique dont l’enseigne a fait son cheval de bataille : une offre de qualité à des prix alléchants.

Catherine Bréjat

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S o c i a l

h u m a n i t a i R e

L’aide alimentaire : une demande croissante

La deuxième vie du Magic Bus

Les bénévoles de Ré Solidarité, association affiliée à la Banque Alimentaire, organisent toutes

les deux semaines des distributions de vivres.

Ré-Solidarité

Cette association travaille en étroite collaboration avec les CCAS de chaque commune qui lui signalent les ayant-droits à l’aide alimentaire. Son pré-sident, Marcel Migné, explique qu’il se fournit pour l’essentiel auprès de la Banque Alimentaire de La Rochelle mais que l’antenne rétaise bénéficie également de dons des commerçants, des agriculteurs et de l’enseigne E. Leclerc. La CdC leur accorde une subvention de 1 000 € et le Lion’s Club de 500 €. De plus les membres du Lion’s sont adhérents à Ré Solidarité. Tous les quinze jours, le magasin E. Leclerc leur loue gracieu-sement un camion pour aller cher-cher les denrées à La Rochelle avant de les ramener à la base nautique de La Flotte où les responsables des CCAS et les bénévoles les répartissent par commune. Il y a deux collectes par an : une au printemps l’autre en automne et la prochaine aura lieu le 30 novembre. Par contre aucune distribution n’a lieu en juillet et août. Durant cette période le fonctionnement se fait avec des bons d’achat. Les familles avec enfants font l’objet d’un suivi particulier. À partir de la Toussaint

et durant tout l’hiver ce sont 120 familles qu’il s’agit de dépanner.

Les Restos du Cœur

L’antenne rétaise des Restos du Cœur fête ses 20 ans cette année et Alain Pied qui a largement contribué à sa création se félicite d’avoir pu être aussi longtemps aux côtés des plus démunis. La démarche est ici un peu différente comme l’explique Martine Omédes, responsable de l’antenne. Les bénévoles des Restos du Cœur reçoivent directement les personnes en difficulté. Ils fonctionnent selon un barème qui leur est propre, basé sur le seuil de pauvreté en France et qui tient compte du loyer. Il y a deux campagnes par an, celle d’hiver allant de décembre à fin mars et celle d’été de début avril à fin novembre. Les distributions sont effectuées dans le local de Saint-Martin tous les quinze jours, les semaines pair de façon à compléter utilement celles faites par Ré Solidarité les semaines impair. Un bus gratuit amène les personnes du canton nord le jour de la distribu-tion à Saint-Martin. Chaque personne reçoit l’équivalent de 9 repas pour une semaine. La collecte de den-rées alimentaires s’effectue début mars dans l’île et doit permettre de tenir tout l’été, la campagne offi-cielle avec fournitures nationales et départementales étant prévue pour les distributions de l’hiver. De nombreux magasin et associations,

des producteurs de légumes et le magasin E. Leclerc aident régulière-ment les Restos du Cœur, ce sont ainsi de 120 à 130 per-sonnes ou familles qui sont soutenues. Côté enfants, il n’y a pas dans l’île de Restos du Cœur pour les bébés car ces derniers ne sont pas assez nombreux mais néanmoins tout est prévu pour eux et lorsque nécessaire, l’antenne fait intervenir le centre de La Rochelle.

Le Secours Catholique

Jean-Claude Brochard, président du Secours Catholique de l’île se posi-tionne différemment et en fonction de ce que les autres ne font pas. Dans la mesure où les distributions de denrées alimentaires sont plutôt bien organisées à partir du moment où les demandes ont été identifiées par les services sociaux, et l’antenne intervient plutôt pour les urgences. Ce que Jean-Claude Brochard nomme les ruptures, les trous noirs sans argent où les factures s’accumulent lorsque les personnes ne sont pas encore prises en charge par les dispositifs sociaux d’aide et qu’il est vital de se nourrir, de se chauffer. Ruptures familiales qui font que des femmes se retrouvent seules du jour au

lendemain sans ressources et avec des enfants. Le Secours catholique règle alors les factures d’électricité, d’eau, la cantine, un loyer pour que la vie continue. C’est pourquoi la collecte qu’ils effectueront le 16 novembre à la sortie des supermarchés récupère des dons financiers. Du point de vue des ruptures alimentaires, l’antenne dispose d’une petite épicerie sociale à l’adresse de sa permanence, distri-bue des bons alimentaires de 50 € valables au supermarché E. Leclerc et aura ainsi aidé l’an dernier 29 per-sonnes ou familles.

Catherine Bréjat

Le petit Magic Bus de 16 places est parti au Burkina Faso. Bernard Dupont, son propriétaire, en a

fait don à l’association Les Amis d’Ar-bollé. En février, il sera remis sur place par les adhérents rétais qui vont partir en voyage humanitaire. Le Magic Bus a été chargé dans un container spé-cialement acquis par Les Amis d’Ar-bollé. Un long périple l’attend pour atteindre sa destination à 6 000 km des côtes rétaises : La Rochelle, Le Havre, Anvers, Abidjan, 38 jours par la mer, puis Abidjan-Ouagadoudou 21 jours par le rail, et ensuite direction Arbollé sur un porte-char. Ce Magic

Bus est attendu avec impatience par les femmes de l’association ALFA. Leur projet à long terme est de mon-ter un orphelinat. Afin de le financer, elles ont créé il y a un an une acti-vité de karité qui fonctionne bien, dans le cadre d’une AGR (Activité Génératrice de Revenus). Le Magic Bus sera mis à leur disposition pour qu’elles aillent vendre leurs produc-tions dans la région. René Chaussin, président des Amis d’Arbollé, leur a envoyé des photos du bus. Taquin, il leur a proposé de le repeindre. Tollé général, elles le veulent jaune, comme il est. Il va se voir de loin !Bernard Dupont a fait réviser méca-nique et moteur, il a posé des auto-collants de décoration tout neufs. Ce Magic Bus, au compteur 281 000 km, a transporté bien du monde lors des nuits rétaises, mais aussi des enfants des centres de loisirs. « Je suis très heureux de l’offrir à l’association. Cela va dans le sens de l’éducatif et du social, en prolongeant l’état

d’esprit du Magic Bus » a t-il affirmé le jour de la transmission des clés. Sur place, il va falloir procéder aux démarches administratives qui seront sans doute longues et nombreuses,

tout comme les palabres pour la répartition des usages du bus. Ce Magic Bus est un bien beau cadeau à l’Afrique.

Maryline Bompard

De gauche à droite, Bernard Dupont, Flavie Chaussin, Catherine Couillaud et

René Chaussin

Le nombre de familles et de personnes seules nécessitant une aide alimentaire augmente. La pauvreté s’installe, même dans l’île de Ré et a contrario de l’image que véhiculent certains hebdomadaires nationaux. Comment l’aide alimentaire s’organise-t-elle dans l’île ?

Référence bien : B-02I0PT Maison d’architecte. 5 chambres.Piscine chauffée. Jardin arboré.Classe énergie : CPrix : Nous consulter

Les Restos du Cœur 5 rue du Père Ignace – St-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 01 05 97

Ré Solidarité Tél. : 05 46 29 00 35

Secours Catholique 17 cours Dechézeaux – St-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 01 88 45Permanence le mardi de 14h30 à 17h30

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Silence, on tourne ! Acte 1 : SAblAnceAuxÀ l’entrée de l’île, à la descente du pont de Ré, la pointe de Sablanceaux est un lieu d’accueil et d’échanges concentrant des fonctions très variées : trafic routier très important, circulation des cyclistes, déplacement des piétons, restauration, plate-forme de transports publics, activités nautiques (plage, sports nautiques, pêche, etc.).

Fort de ce constat, le département de Charente-Maritime a convenu de la nécessité d’en repenser tota-

lement l’aménagement.

« Le chantier sera terminé fin 2014 »

Les travaux lancés courant octobre 2012 avait pour objectifs de per-mettre à l’ensemble des usagers d’utiliser le nouveau carrefour gira-toire pour entrer et sortir de l’île de Ré le plus rapidement possible (ce fut fait le 18 mars 2013) et de terminer la tranche 1 avant la fin avril 2013. Leur reprise, le 23 septembre dernier,

affectant la section entre le giratoire de la Redoute et celui de Sablanceaux (tranche 2) devrait durer tout l’hiver 2013 -2014. Rappelons que dans sa globalité, l’opération, dont le coût total est de 6 015 000 € (entièrement financé par le Conseil général), consiste en la créa-tion d’un carrefour giratoire central à 5 branches, de plusieurs parkings, d’une piste cyclable, d’un ouvrage dénivelé (type pont cadre) évitant aux piétons et aux cyclistes d’avoir à traverser la chaus-sée, de traversées paysagées piétonnes, de plates-formes pour le stationnement des vélos, d’un pôle d’échange pour

les transports collectifs ; d’aménager un espace pouvant accueillir des bâti-ments commerciaux ; de réhabiliter l’ancien ponton des bacs et la batterie de Sablanceaux ; de renforcer le réseau d’évacuation des eaux pluviales ; de reboiser l’ensemble du secteur ; de réa-liser des protections pour la reconquête de l’espace dunaire et de lancer une campagne de replantation de la dune avec des essences adaptées.

Une « Maison de la mobilité »

Située à l’entrée de l’île, au niveau du pôle multimodal de Sablanceaux, la « Maison de la Mobilité » est ouverte au public depuis le 17 juin 2013. Elle permet de promouvoir la politique du Département en matière de trans-port et de déplacement, politique mise en place en partenariat avec la Communauté de Communes de l’île de Ré. Sont ainsi organisées les corres-pondances des voyageurs entre les ser-vices en provenance ou à destination de La Rochelle et les services assurant la desserte de l’île.

Où en est-on ? Que reste-t-il à faire ?

La récente mise en place de l’éclairage public réalisée à l’aide de bornes de 0,90 m de hauteur a certes mis fin au trou noir qui accueillait les usagers à leur arrivée dans l’île, mais beaucoup reprochent à ces luminaires « d’être trop bas et de les aveugler ».Si le tronçon ouest de la RD 735, dit tranche 2, reliant le giratoire de la Redoute et le tout nouveau gira-toire semble avancer à grands pas et répondre aux souhaits du Maire de Rivedoux, Patrice Raffarin, avec notamment la création d’une troi-sième voie parallèle, accessible aux riverains et que pourront emprunter les bus dès lors que la RD 735 sera saturée... tout reste à faire en matière d’aménagement paysager.

Ce volet environnemental a débuté le 15 octobre avec la réalisation de traver-sées piétonnes en bois devant relier les plages sud et nord qui devraient être opérationnelles pour Pâques 2014. Entre voiries et parkings, le traitement des abords fait craindre « une over-dose de minéralisation de la pointe de Sablanceaux, pointe qui fut autrefois, sinon naturelle, du moins sauvage ».Quant à l’opération de remplacement des 150 arbres enlevés au lancement des travaux, elle pourrait débuter dès à présent. Au total, ce sont 400 arbres qui devraient être plantés.Si deux parkings sont accessibles aux usagers, un troisième dit « expéri-mental » reste fermé, pour permettre l’enracinement de la végétation.

Jean-Pierre Pichot

À suivre : Acte 2 : Le giratoire de la Repentie Acte 3 : Le giratoire de Bel Air

à La Flotte

L’aménagement de la pointe de SablanceauxDes éclairages à hauteur des conducteurs !

Les abords restent à faire. Comment ?

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d i g u e S e t P P R l

Vers une sortie de crise début 2014 ?À la suite de son entrevue avec le Ministre de l’Écologie, Philippe Martin, le jeudi 24 octobre au matin, en présence de Ségolène Royal qu’il accompagnait, Lionel Quillet se dit très satisfait. Car au-delà des communiqués de presse qui se sont succédé du fait d’une médiatisation forte des dossiers à l’ordre du jour, ce sont de vraies avancées de fond qui ont été obtenues sur plusieurs fronts. Et son aura d’ « expert-ès digues national » qui en est sortie renforcée.

Censé se limiter à 30 minutes, l’entretien a duré 1h15 et a porté sur les trois sujets majeurs

que sont pour l’île de Ré et le littoral de Charente-Maritime les digues PAPI, le PPRL et les permis de construire refusés ou bloqués.Les précédents rendez-vous avec le Directeur de Cabinet et les services, les messages passés sans relâche depuis Xynthia – auprès de Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciuzsko-Morizet, Delphine Batho et Philippe Martin – mais aussi le travail du Député Olivier Falorni et du Président du Conseil général Dominique Bussereau, sans oublier la forte mobilisation rétaise et la média-tisation locale et nationale ont porté leurs fruits.

Procédures simplifiées, guichet unique et

déconcentré, mode projet ont été « actés » pour les digues

Les services du Ministère de l’Éco-logie ont aussi travaillé ces dos-siers, amenant le CGED (Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable) à recon-naître que la lourdeur et la complexité

des procédures digues constituent un vrai problème. Aussi le Ministre a-t-il envoyé aux Préfets concernés une instruction afin :– que soit utilisée la procédure simpli-

fiée pour les projets labellisés ayant un impact limité sur l’environne-ment : ainsi les rehaussements ou réfections d’ouvrages existants en bénéficieront ;

– d’expérimenter la déconcentration de la labellisation par les services de l’État des projets de digues, ce qui clarifiera et simplifiera le dispositif pour les porteurs locaux de projets qui auront un « guichet unique » qui sera soit à la Préfecture de Région, soit à la Préfecture de Département.

Ces mesures vont permettre d’accé-lérer les projets de digues prioritaires (Charron/Esnandes, ex zones noires et sur l’île de Ré Loix 1, La Flotte et Les Doreaux à St Clément) tout en res-pectant les exigences de sécurité des ouvrages construits et de respect de l’environnement. Le fait que ces projets n’aient pas à passer par la procédure PSR au niveau national va faire gagner 6 mois, laissant espérer le début des travaux en 2014 au lieu de 2015.

Un bilan de la mise en œuvre de cette instruction sera fait par le Ministre au début de l’année 2014, avec les ser-vices de l’État et l’ensemble des élus concernés.Le Ministre a également souhaité ren-forcer le travail en « mode projet » des services de l’État pour l’instruction des projets de digues. Cette expérimenta-tion, qui vise à réduire les délais d’ins-truction des projets, sera lancée d’ici la fin 2013. Les premières conclusions sont attendues pour juillet 2014.Pour les digues de Charron, Lionel Quillet a demandé et obtenu la mise en place d’une cellule d’appui technique.Sur ce premier volet digues, une réu-nion a été organisée le 31 octobre au Conseil général avec les services Mer et Digues, les bureaux d’études, la direction infrastructures pour que – en fonction des projets de digues pouvant rentrer en procédure simpli-fiée – un nouveau calendrier puisse être élaboré avec si possible le début des travaux fin 2014 ou début 2015.« Sur 17 projets en cours, je pense qu’on peut booster 6 ou 7 projets PAPI, dont 3 sur l’île de Ré » a précisé Lionel Quillet. Il aimerait que d’ici 2016 toutes les digues PAPI de Charente-Maritime aient été engagées. L’ensemble des projets des digues (9 sur Ré, 20 en Charente-Maritime) représentant 135 millions d’€ de tra-vaux, pourront enfin être déposés en Préfecture avant fin mars 2014.Par ailleurs, Lionel Quillet a demandé au Conseil général que pour les digues hors PAPI soit repris le principe du plan triennal pour la Charente-Maritime, avec un financement qui passera de 70 % / 30 % à 50 % / 50 % répartis entre la CdC et le CG 17, soit un finan-cement complémentaire de 3 millions d’€. Il attend les arbitrages du Service financier et du Président Dominique Bussereau.Pour les dunes, si le Ministre com-prend que certaines dunes valent

digues, cela allongerait encore les délais de chercher à les intégrer main-tenant, mais « dans le cadre du PAPI 2 nous amènerons une cohérence entre digues et dunes. Finissons le PAPI 1 pour 2015/2016 et trouvons pour le moment des solutions par nos propres moyens pour les dunes, financées avec l’écotaxe. »Ironie de l’histoire, Lionel Quillet est auditionné ces jours-ci par la CMI (Commission mixte inondation qui valide les PAPI) car elle s’inquiète que les travaux n’avancent pas alors que ce sont tout de même 135 millions d’€ qui ont été labellisés en Charente-Maritime et que sur 35 PAPI seulement 2 sont mis en œuvre !

PPRL : des propositions de Lionel Quillet

Sur le sujet PPRL, Lionel Quillet a senti une très bonne écoute du Ministre et ensuite de la Préfète de Région, Elisabeth Borne, rencontrée pour la première fois sur ces dossiers, le 30 octobre dernier, en présence de la Préfète de Département, Béatrice Abollivier.L’un comme l’autre ont admis qu’il y avait eu surinterprétation de la circulaire. Lionel Quillet a rappelé qu’en toute logique il incombait à l’État de réaliser les études de danger, plutôt que de se contenter des fameuses « analyses forfaitaires » mais que la CdC allait se substituer à lui pour qu’un diagnostic des digues – avec 14 millions d’€ de digues tout de même réalisées depuis Xynthia – permette de prendre en compte dans le PPRL la solidité de ces digues.Le Ministre a bien perçu que la carte des aléas naturels modélisée sans digues se superposait parfaitement à une carte « naturelle » de l’île de Ré, et que de fait les habitants ne sont pas plus en sécurité. Déjà évoqué lors des journées ANEL, le concept de « PPRL indicés » fut de nouveau mis sur la table, afin d’obtenir des

Lionel QUILLET et les élus communautaires

vous invitent à une

RÉUNION PUBLIQUE sur les DIGUES et le PPRL

En présence de :Jentsje Wouter VAN DER MEER

expert international digues

Jean-Marc FEVRIERavocat spécialiste en risques naturels

Didier RIHOUEYingénieur, docteur spécialiste en dynamique littorale

et sédentaire

VENDREDI 22 NOVEMBRE 2013 à 19 h

Salle des Fêtes de Saint-Martin-de-RéPlace de la République

Le Coin de la Communauté de Communes

Suite en page 6

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S o l i d a R i t é

Téléthon 2013Les 6, 7 et 8 décembre seront cette année sous le signe de la 27ème édition du Téléthon. Cet événement national sera, comme chaque année, représenté sur l’Île de Ré. Ce sont 29 139 € qui ont été récoltés en 2012 sur le territoire, dont 10 379 € lors des manifestations.

modélisations plus rapides puisque dès qu’une nouvelle digue est ache-vée elle rentrerait dans la modélisation sans nouvelles études ou processus administratifs lourds.Il a également fait remarquer qu’il n’y avait pas de base d’expertise nationale, que les différents bureaux d’études – avec il est vrai des cahiers des charges très différents – ne sont pas d’accord entre eux, et que les études de danger ne sont pas faites à ce stade. Que les premières cartes de niveaux d’eau ont été présentées sans qu’aucune étude de danger n’ait été faite, et qu’elles ont été immédiatement applicables.Aussi a-t-il suggéré qu’une plateforme d’expertise nationale soit créée à La Rochelle, qui dispose de l’Université et dont le Département et la Région – sur ce sujet – travaillent de concert. Il a d’ailleurs rappelé à la Conseillère technique du Ministre que l’étude de danger ne définit pas la hauteur de sécurité – à cet égard son courrier au Ministère il y a plusieurs mois pour connaître la hauteur de sécurité n’a pas reçu de réponse – et que les digues PAPI ont été labellisées à l’aune des Analyses Coûts Bénéfices (ACB) et non de la sécurité des personnes...Autres étapes concernant le PPRL de l’île de Ré, une réunion technique dans le cadre du comité de pilotage s’est tenue le 25 octobre en Préfecture. S’il a été reconnu que les cartes manquent de fiabilité, la CdC a reposé la question de l’intérêt de sortir des cartes d’aléas dès le 15 décembre qui ne seraient pas fiables et suggéré qu’il serait plus judicieux de sortir un peu plus tard des cartes communes et fiables.Il a aussi été admis que la CdC ferait des études de diagnostic des ouvrages et que ces études seraient bien prises en compte dans les modélisations, et non pas des études de danger, beaucoup plus complexes et lourdes financièrement, puisqu’une étude de danger pour un tronçon de digue

coûterait de 30 à 50 000 €. Il est impensable d’assumer financièrement de telles études de danger pour 66 km de digues.Aussi Lionel Quillet a proposé que les cartes d’aléas intégrant ces études de diagnostic soient finalisées au plus tard en mars 2014, marquant ainsi « la sortie de crise ».

Des réponses seront apportées pour le 1er

décembre pour les 120 permis de construire bloqués

« Last but not least » Lionel Quillet a également obtenu qu’une réponse serait apportée pour les « 120 » per-mis de construire, d’aménager, certi-ficats d’urbanisme actuellement en souffrance (depuis passés à 135…) avec trois types de réponses : les sites pour lesquels les niveaux d’eau sont potentiellement trop importants et pour lesquels les réponses seront négatives, ceux où une révision des positions de l’État sont possibles et ceux qui nécessitent d’être regardés de plus près. « Début décembre, les Maires reprendront donc la main sur les instructions, une fois que je leur aurai déblayé le terrain », a précisé le Président de la CdC.Le Président multiplie par ailleurs les réunions d’information afin de ras-surer raisonnablement les acteurs du territoire : ainsi a-t-il reçu les ban-quiers de l’île de Ré, les associations Ré-Veille, Avenir et Réagir, avec tou-jours le même message : tenez encore cet hiver...

Une lourde responsabilité pour les collectivités

et quelques mauvaises surprises à venir pour les

propriétaires ?

Une réunion publique pour informer la population est prévue le vendredi 22 novembre, à 19 h à la Salle des Fêtes de Saint-Martin au cours de

laquelle Lionel Quillet donnera très largement la parole à des interve-nants externes puisque le Bureau d’études CASAJEC présentera les processus PPRL, de modélisations et de diagnostics d’ouvrages, tandis que l’expert mondialement reconnu J. Van Der Meer présentera sa vision et son approche de la défense de l’île de Ré, et qu’enfin Maître Jean-Marc Février, Avocat et conseiller auprès du CEPRI (centre européen de prévention contre les risques d’inondations) et spécialiste PPRL expliquera à qui incombent les responsabilités des digues.« L’État nous a amenés in fine à prendre des responsabilités tech-niques, de réalisation, de gestion et nous risquons fort de devoir endosser les responsabilités juridiques en bout de course, ce qui peut constituer une limite à notre volontarisme sur ce dos-sier PPRL nous a fait remarquer Maître Février. »Satisfaits de toutes ces avancées, les élus rétais n’en restent pas moins sur leur garde : « Si ces mises au point techniques s’avéraient insuffisantes, alors nous continuerions ce combat sur le terrain juridique » a jugé bon de préciser Lionel Quillet lors du conseil communautaire de ce 7 novembre.« L’application de la circulaire non seulement sur-interprétée mais en plus mise en œuvre de façon parti-culièrement drastique devrait être jugée par le tribunal administratif » a suggéré Anne Deniel. « Chaque Maire devra prendra ses responsabilités, nous avons fait des choix légalistes jusqu’ici, mais il existe en France des digues parfaitement fiables, plaidées par Maître Février avec des juris-prudences qui seront intéressantes comme cette route construite sur une digue, ou encore cette zone com-merciale construite juste derrière une digue. À partir de janvier, les Maires pourront soit respecter les avis des services instructeurs de l’État, soit

réagir comme le fait le Maire de Cap Ferret qui signe tous les permis de construire et demande ensuite l’arbi-trage du juge. Les jurisprudences qui en sortiront nous seront profitables, mais attention il n’y a rien de pire pour un territoire que d’être géré par des procédures judiciaires » a mis en garde Lionel Quillet.Enfin, bien qu’il ne soit pas revenu sur ce sujet depuis, il avait lors de son point du 28 octobre lâché une infor-mation explosive :« Les propriétaires sur l’île de Ré et partout sur le littoral risquent d’avoir encore quelques grosse surprises et je leur expliquerai notamment lors de la réunion du 22 novembre que les tra-vaux de mise aux normes de sécurité légalement obligatoires dans le cadre du PPRL seront très certainement à leur charge et risquent d’être élevés ».C’est effectivement déjà le cas dans le cadre du PPRT (plan de prévention des risques technologiques) de La Pallice où les riverains doivent financer des travaux de mise en sécurité sur leurs deniers personnels, et où certaines associations essaient – en vain – d’obtenir que ce soit les industriels à l’origine du risque qui les financent...Cela risque fort d’être le prochain com-bat des associations des propriétaires et des professionnels qui n’admettront certainement pas d’avoir à financer ces travaux, à l’image de cet Internaute qui sur realahune.fr n’a pas manqué de réagir à cette information inédite : « Je tiens à faire remarquer que les dégradations des digues sont dues essentiellement au manque d’entre-tien depuis de longues années, avec les conséquences que nous connaissons aujourd’hui, et principalement après une forte tempête du type Xynthia. Ainsi la responsabilité des riverains/habitants des villages n’est pas enga-gée et ils n’ont pas à subir financière-ment les erreurs du passé ».

Nathalie Vauchez

À quoi sert l’argent ?

L’argent récolté par l’AFM en 2012 fut réparti de la façon suivante : 81,4 % consacrés aux missions locales (recherche, essais théra-peutiques, aide aux malades et à leur famille, revendications), 7,3 % ont couvert les frais de gestion et 11,3 %, les frais de collecte. Ce sont ainsi 1000 chercheurs qui sont finan-cés chaque année. Leur travail sur les maladies rares permet des avan-cées sur les traitements de maladies dites communes, comme la DMLA, les maladies neurodégénératives, les insuffisances cardiaques, les ulcères. Cela a également permis la création du premier Village Répit Familles près d’Angers.

Qui organise ?

En septembre, une réunion d’infor-mation a lieu dans chaque secteur et un courrier est envoyé à chaque mai-rie et à chaque ancien organisateur. Les animations sont en général des initiatives d’associations ou de per-sonnes à titre individuel. Les mairies qui le souhaitent peuvent les aider par le prêt de matériel ou de locaux, par exemple. Les organisateurs passent un contrat avec l’AFM où sont répertoriés les contraintes qu’ils sont tenus de respecter. Les dépenses sont à la charge des organisateurs qui peuvent se faire sponsoriser ou rembourser après l’événement. Elles ne doivent pas excéder 10 % des recettes.

L’Île de ré se mobilise

À ce jour, la manifestation sera présente sur sept communes. Sainte-Marie débu-tera la campagne le 15 novembre par un tournoi de tennis qui durera jusqu’au 7 décembre. Puis, rendez-vous à La Flotte, le 27 novembre, pour une bourse aux jouets, vêtements et matériel de pué-riculture. Du 29 au 30 novembre, les détenus donneront de leur personne lors d’un défi rameur de 24 h. Lors du Téléthon, Loix accueillera un dîner-concert, des ateliers, des stands, des jeux et du sport. À Sainte-Marie ce sera bal musette, spectacles des Baladins et des danseuses des Chardons Bleus, soirée vin chaud, et jeux de cartes. Il y aura une vente d’objets au Bois. À La Couarde, loto, repas, séance maquillage

et stands animeront le week-end. À Ars, le Comité de jumelage Ars-Naucelles organise un repas dansant (choucroute), le vendredi 6 décembre à la salle des fêtes. Le rendez-vous est donné, venez nombreux !

Lolita Prieur

Pour faire un don :allez sur telethon.fr ou contactez le 363766 % du montant du don versé en 2013 est déductible des impôts dans la limite de 20 % du revenu imposable.

retrouvez sur realahune.fr le programme détaillé et la répartition par commune des recettes 2012.

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l i t t o R a l a t l a n t i q u e

Les enjeux fonciers au cœur des stratégies intercommunales de long termeLors des Journées nationales d’études de l’ANEL(1) le 17 octobre à Anglet, et du Forum organisé par l’Association « Les CESER de l’Atlantique (2) » aux Sables d’Olonne le 28 octobre, le Rétais Dominique Chevillon, Membre du CESER Poitou-Charentes (3) et Président du Comité de travail « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers – Quelle gouvernance avec quels outils » a présenté les constats et recommandations contenus dans un rapport fort intéressant de près de 180 pages, daté de mai 2013, résultat de 18 mois de travail.

En effet, sur des sujets communs les quatre CESER des Régions Bretagne, Pays de la Loire,

Poitou-Charentes et Aquitaine tra-vaillent ensemble : après des études sur le nautisme et en 2012 sur l’ave-nir de l’ostréiculture, c’est donc sur le foncier qu’ils se sont auto-saisis.

Des pressions démographiques fortes

Ces régions, bordées par la même façade maritime, sont caractéri-sées depuis les années 1980 par un « tropisme atlantique » : littoral, qualité de vie et dynamique des ses villes font qu’elles bénéficient d’une forte attractivité démographique. La forte concentration des popula-tions et des activités y est source de nombreux enjeux d’aménagement des territoires. Ainsi entre 1999 et 2006, la population des communes littorales de la façade atlantique a augmenté de + 5,7 %, et la densité de population a elle augmenté de + 10,5 %. Ce sont 290 000 habi-tants de plus, qui s’expliquent pour 80 % par les flux migratoires. Mais les migrations qui caractérisent ces territoires littoraux sont aussi saisonnières, liées au tourisme : ainsi, en 2004, le rapport entre la population minimale et maximale présente dans les départements littoraux de la façade atlantique était de 29,5 %, contre 16,6 % pour l’ensemble du littoral métropolitain. Cette amplitude est la plus impor-tante en France.Les CESER présentent les enjeux propres à chaque usage et fonction du foncier sur le littoral atlantique. Ainsi,

activités primaires incontournables, la conchyliculture et l’agriculture littorale sont-elles menacées par la pression de l’urbanisation, et l’accès à l’espace est un enjeu majeur pour les profes-sionnels. La pression du foncier est même identifiée comme la contrainte majeure pour l’agriculture, avec une surface agricole utilisée qui n’a cessé de régresser (- 31 % de 1970 à 2010 en Charente-Maritime), tandis que le prix des terres n’a cessé de progresser. Ce coût du foncier littoral est un frein au développement, à la transmission et à la reprise des installations.Mais certains segments du tourisme, tels les centres d’hébergement à vocation de tourisme social (par exemple 30 à 40 % des colonies de vacances ont fermé) et l’hôtellerie de plein air pâtissent aussi de la pression foncière, mettant à mal une certaine mixité sociale et générationnelle du tourisme balnéaire atlantique.

Logement et développement économique au cœur de la

pression foncière

Il s’agissait bien pour le CESER d’aller au-delà de la simple logique de fon-cier lié au logement, puisque l’en-semble des activités économiques sont non seulement consommatrices de foncier mais aussi parties pre-nantes dans les dynamiques d’urba-nisation. Les enjeux des marges de manœuvre foncière tant sur les ports de commerce que sur les ports de plaisance sont aussi évoqués.L’enjeu est bien de concilier déve-loppement économique et gestion économe de l’espace, mais aussi de permettre à toutes les catégories de populations littorales, permanentes et saisonnières, de se loger à un coût abordable tout en maîtrisant la consommation d’espace liée à l’habi-tat. Les tensions liées aux logements sont dues notamment à la forte proportion de maisons individuelles (69 % sur le littoral atlantique contre 62 % en France hors l’Ile de France), à la propriété très développée (69 % des logements sur le littoral, 62 % en France) et le « desserrement des ménages » c’est à dire la réduction du nombre de personnes par ménage. Sans oublier la proportion impor-tante de résidences secondaires, dont 3 millions de Français jouissent, soit douze fois plus que les Allemands par exemple... et qui crée une vraie compétition entre le marché des résidences principales et celui des secondaires.Rétablir une certaine mixité sociale par le logement est donc un enjeu

majeur et pour ce faire le levier foncier est incontournable et un réel engagement politique des élus indispensable, tout comme travailler à l’acceptabilité sociale de ces loge-ments auprès des citoyens.L’étude rappelle aussi que – en lien avec le logement – les infrastructures de transports et les équipements collectifs sont également consom-mateurs de foncier. Et que les projec-tions démographiques – par exemple + 42 % pour la zone d’emploi de La Rochelle soit + 57 000 habitants entre 2009 et 2042 – auront de fortes conséquences sur la typologie des logements et sur les services néces-saires liés au vieillissement des popu-lations littorales.Faisant écho à l’actualité, les CESER précisent que prévention des risques naturels et adaptation au change-ment climatique interagissent forte-ment avec les enjeux fonciers, avec plusieurs stratégies possibles de ges-tion des risques.Recensant l’ensemble des outils et acteurs contribuant à la maîtrise des pressions qui s’exercent sur le foncier sur le littoral atlantique – depuis les EPF en passant par les SCOT sans oublier le Conservatoire du Littoral et pléthore d’autres outils –, le rap-port souligne leur manque de conver-gence et de cohérence et insiste très fortement sur l’utilité de l’évalua-tion de la capacité d’accueil – soit le niveau maximum des pressions exercées par les populations et les activités que peut supporter le capi-tal de ressources d’un territoire sans remettre en cause ses spécificités –, outil essentiel d’aide à la décision vis à vis de l’attractivité d’un territoire et de ses conséquences.

Développer des stratégies foncières de long terme

Mais le plus intéressant réside dans les préconisations des CESER de l’Atlan-tique. Développer des stratégies fon-cières de long terme défendues par un portage politique fort, au service des projets de territoire en est la pierre angulaire. Placer la notion de capacité d’accueil au cœur des stratégies fon-cières, anticiper le vieillissement de la population et adapter la typologie des logements, mieux prendre en compte les risques littoraux font partie des autres recommandations.Les CESER préconisent que l’inter-communalité joue un rôle clé, appe-lant de ses vœux des PPRL à l’échelle intercommunale et non plus com-munale et plus encore que les poli-tiques foncières soient de niveau

intercommunal et non pas com-munal, du fait non seulement des pressions exercées par les administrés sur les élus communaux, mais aussi que les communes ne disposent pas toujours de l’ingénierie nécessaire à l’élaboration de stratégies foncières de long terme, sans oublier l’insécu-rité juridique dans laquelle elles se trouvent bien souvent.Autre « pavé dans la mare » les CESER souhaitent favoriser la densification avant d’ouvrir de nouveaux espaces à l’urbanisation, et promouvoir des formes urbaines alternatives éco-nomes en foncier, soit revaloriser l’image de l’habitat collectif, renouer avec l’habitat en bande (maisons mitoyennes), promouvoir l’habitat partagé et expérimenter la division parcellaire. Ils aimeraient voir mon-ter en puissance les Établissements Publiques Fonciers et que s’affirme le rôle de stratège des régions.Renforcer la culture du risque au sein de la population littorale et replacer le foncier au cœur d’un débat de société pour proposer une réforme du modèle actuel du droit de pro-priété – en redonnant à l’État une certaine souveraineté foncière en matière de contrôle de l’espace au nom de l’utilité publique – font aussi partie des préconisations audacieuses des CESER Atlantique.Autant dire que nos élus rétais ont apprécié diversement cette étude : ainsi si Lionel Quillet a souligné la forte convergence de ses préconisa-tions avec la politique prônée par la CdC de l’île de Ré – rôle prééminent de l’intercommunalité, densifica-tion, culture du risque, etc. –, Léon Gendre qui s’est aux Sables d’Olonne présenté comme « un adepte de l’expropriation pour garantir la protection environnementale » a lui plutôt retenu la proposition de concevoir des documents de planifi-cation plus ambitieux et prescriptifs en matière d’économies foncières et plus cohérents entre eux. Mais n’a pas approuvé celle encourageant à la gestion du foncier par l’intercom-munalité... On s’en serait douté.

Nathalie Vauchez

1. Association nationale des élus du littoral.2. Association des Conseils économiques sociaux et environnementaux de l’Atlantique, créée en 1993.3. Dominique Chevillon vient d’être reconfirmé pour un nouveau mandat lors des élections de renouvellement avec une responsabilité de vice-président au CESER Poitou-Charentes. Dirigeant d’un grand groupe d’assurances, Président de Ré Nature Environnement, il est Rochelais depuis 1985.

a c t u a L i t é

Les 5 classes de zones d’emploi du littoral atlantique étudiées

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m o d e d ’ e m P l o i é l e c t o R a l

Conseils municipaux et délégués commu-nautaires, dans quatre mois on vote...

Les sept communes de plus de 1 000 habitants

Pour Rivedoux, Sainte-Marie, Saint-Martin, Le Bois, La Flotte, La Couarde et Ars, le scrutin est « proportion-nel, de liste, à deux tours, avec prime majoritaire accordée à la liste arrivée en tête ».Chaque liste doit être complète et comporter autant de noms que de sièges à pourvoir. Les candidatures individuelles sont proscrites, une déclaration préalable de candidature est exigée. La parité est obligatoire : le nombre d’hommes et de femmes doit être identique sur une liste, au 1er comme au 2ème tour, en alternant homme-femme-homme-femme, voire femme-homme-femme-homme. Dans l’isoloir, on pouvait jusqu’à présent barrer un nom, en rajouter un, ou même modifier la liste. Cela n’est plus possible, sinon le bulletin est nul.

La proportionnelle

Au premier tour, si une liste obtient la majorité absolue, soit 50 % des voix plus une, elle remporte le scrutin, il n’y a pas de second tour. Si second tour, on repart de zéro. Pour se main-tenir, il faut que la liste ait obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés. Elle peut fusionner avec une autre, mais uniquement avec une liste ayant obtenu au moins 5 % des suffrages. Après dépouillement, la répartition des sièges se fait à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Les sièges sont attribués aux candidats dans l’ordre de présentation sur chaque liste. Les derniers de liste ont peu de chance d’être élus.

Délégués communautaires

Ce même jour, les électeurs de ces sept communes rétaises vont désigner

leurs délégués à la Communauté de Communes. C’est une première. Nous ne voterons qu’une fois, les candidats au siège de conseiller municipal et de conseiller communautaire doivent figurer sur deux listes distinctes, mais sur le même bulletin de vote. La liste des délégués communautaires est également paritaire, homme/femme. Elle doit comporter un nombre de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir, plus un candidat. Les suf-frages exprimés serviront au calcul de la répartition, d’une part des sièges de conseillers municipaux, et d’autre part des sièges de conseillers com-munautaires. Les premiers des listes, élus au premier et/ou au second tour, pourront siéger au sein de l’intercom-munalité, sur le principe identique de la proportionnelle, à la plus forte moyenne avec prime majoritaire de 50 % à la liste arrivée en tête.

Les trois communes rétaises de moins de 1000 habitants

Pour Loix, Saint-Clément et Les Portes, le scrutin est « majoritaire,

plurinominal, à deux tours ». Ni parité, ni proportionnelle. Toutefois une déclaration de candidature est désormais obligatoire. Les candi-dats peuvent se présentent seuls ou sur une liste, complète ou non. Les électeurs peuvent modi-fier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul. Les suffrages sont décomptés individuellement par candidat et non par liste. Obtiennent un siège au conseil municipal dès le premier tour, les candidats ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés et ayant recueilli au moins un quart des suffrages des électeurs inscrits. Pour les sièges restant à pourvoir, un second tour est organisé.

Nouveauté : pour être conseiller communautaire il faut au moins être maire ou premier adjoint.

Maryline Bompard

é L e c t i o n s

Les dimanches 23 et 30 mars, nous allons élire nos conseillers municipaux et nos délégués communautaires des six prochaines années. Dans le n° 86 de Ré A La Hune du 5 juin, nous avions déjà évoqué les principaux changements. Le mécanisme du suffrage est nouveau pour sept des dix communes rétaises.

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b i l a n d e m a n d a t - l a f l o t t e

Maintenir les équilibresRé à la Hune : Quelle est la réalisa-tion accomplie au cours de votre dernier mandat, dont vous êtes le plus fier ?Léon Gendre : Avoir permis à 23 couples primo-accédants de faire construire leur maison à des prix défiant toute concurrence, en béné-ficiant de l’aide de l’État. Pour mon-ter le dossier, nous avons surmonté un vrai défi, toutes les conditions étaient réunies pour échouer. En juil-let 2011, j’apprends par la DDE que le dispositif national Pass foncier à taux zéro ne serait valable que jusqu’à la fin de l’année. Nous n’avions que trois mois pour tout mettre en place, c’était quasi impossible à réaliser. J’ai demandé à la DDE de rogner 5 000 m2 du terrain du camping. Il a fallu trou-ver le bailleur social, puis contacter de futurs acquéreurs de parcelles qui correspondaient aux critères du Pass foncier. Nous leur avons cédé des par-celles de 100 m2 au prix de 250 € le m2. Nous avons dessiné les maisons avec notre architecte urbaniste. Le 30 mars 2012, moins d’un an après, l’éco-quartier de Bel Air était né. Les propriétaires n’ont pas le droit de spéculer. Les T4 et T5 leur ont coûté entre 160 et 190 000 €. S’ils veulent vendre, ils doivent passer par le bail-leur social qui, à son tour, revend à un primo-accédant.

Vous aviez déclaré au début du der-nier mandat qu’il serait dédié aux jeunes. Concrètement, qu’avez-vous entrepris ?

Le recrutement des futurs conseil-lers municipaux avait été fait dans ce sens. Nous avions une lacune et du retard, nous ne nous étions pas assez occupé des jeunes. Trois mil-lions d’euros ont été investis pour les équipements sportifs, dont la création du City Stade. Nous avons maintenu six classes élémentaires et trois maternelles. Lorsque le dispositif de la classe Passerelle a été supprimé par l’État, nous l’avons substitué, en 2010, par la création du Jardin d’Éveil. Ce n’est pas une garderie, c’est une vraie classe de 22 enfants, de 2 à 3 ans, pour laquelle nous avons recruté

une enseignante diplômée. L’initiative est 100 % communale. Nous avons aussi modernisé notre centre de loi-sirs en doublant sa superficie, il a été ouvert début octobre.

Fin 2011, La Flotte a décidé de faire cavalier seul pour la gestion des friches, des landes et des bois. Quelle en est la finalité ?

Ma quasi obsession est que la com-mune ne soit pas recouverte de friches et de ronces. Elle dispose de 1000 ha de zones naturelles. La protection environnementale va de pair avec l’ac-tivité économique primaire. Pour gérer ces zones natu-relles nous avons signé une conven-tion avec Nature Environnement 17, l’ONF, Ré Nature Environnement et la LPO. Cette conven-tion nous donne de l’autonomie. L’agriculture est éternelle, c’est là que doivent porter nos efforts. Avec la reconquête des terres agricoles et leur classement en AOC pommes de terre, nous avons donné le coup de pouce à trois agriculteurs bio. Un maraîcher va prochainement planter un verger. La commune a investi 1 200 000 € pour créer un bassin de substitution et de retraitement de l’eau. Dans un site classé, monter ce dossier n’a pas été facile. Le permis de construire pour le germoir de pommes de terre est déposé. Quant au développement de la zone ostréicole du Preau, le projet date de 2008. Dix professionnels y sont installés dont trois sur une par-celle de 6000 m2, propriété de la com-mune. Nous allons signer avec eux un bail emphytéotique de 60 ans.

Xynthia, février 2010. Qu’avez-vous appris de cette épreuve ?

Se retrouver avec 275 maisons sinis-trées et deux personnes décédées a été un choc. Je me suis jeté à corps perdu dans l’après Xynthia. Trois mois durant je n’ai fait que cela. J’ai

ouvert une cantine gratuite pendant quinze jours, j’ai assuré le reloge-ment des sinistrés et je leur ai fourni 85 000 € d’aides. La population m’a fait confiance et m’a porté. Dans l’ur-gence, un batardeau de protection contre les risques de submersion a été construit à la Clavette.

Les rues de La Flotte se sont embel-lies. Était-ce une priorité ?

Nous avons mis six ans pour effacer les réseaux aériens sur tout le terri-toire de la commune et vingt ans pour rénover les rues. 54 venelles ont été

refaites. La vie de la commune est concentrée dans le centre bourg, dans un rayon de 150 mètres autour du port : poste, commerces de proximité, mar-ché, banques, mairie, tout se fait à pied. C’est impor-

tant si l’on souhaite une vie perma-nente intense.

Comment conciliez-vous activité touristique et vie permanente ?

Le tourisme contribue au maintien de la vie permanente. En plus le touriste aime découvrir les activités rétaises, terre et mer. C’est un équilibre. En 2008, La Flotte a été classée station touristique. La reconduction du label Beaux Villages de France est une satis-faction, car pour l’obtenir la porte est étroite. Nous avons confié la gestion de notre camping municipal à Flower Campings, le bénéfice net pour la commune est équivalent. Quant aux festivités estivales, je souhaite que l’on se souvienne de son été à l’île de Ré. Voir 12 000 personnes sur le port, un seul soir, m’enthousiasme !

Avez-vous une déception, un projet non abouti ?

Au début du dernier mandat, le foyer-logement pour personnes âgées était un de nos objectifs. Mais

nous n’avons pas pu tout faire, nous n’étions pas prêts, les conditions administratives n’étaient pas réu-nies. Il faut continuer, j’ambitionne de mener à terme ce dossier.

Au terme de six mandats, n’êtes-vous pas lassé ?

Pas du tout. Chaque jour est une découverte. Être maire c’est pas-sionnant, mais vous ne devez rien en attendre. Si vous avez la compétence vous pouvez changer les choses. L’équipe du dernier mandat est forte, compacte et homogène, elle a su gérer et porter aux Flottais, les plus aisés comme les plus modestes, ce qu’ils attendaient. Sans être pré-somptueux, je peux dire que chacun de mes mandats a été positif, à des degrés différents. Ma profession de foi est toujours la même : dyna-misme et harmonie. Il y a deux ans, j’ai décidé de faire des sauts de puce, dans les îles du Ponant qui n’ont pas de pont : Bréhat, Batz, Ouessant, Molène, Groix, Houat, Hédic, Belle-Île et l’île d’Yeu. À l’arrivée, je louais un vélo et j’allais à la rencontre des maires. Cela a été une expérience enrichissante, dont je me suis ins-piré pour mettre en œuvre certaines actions de la commune.

Vous vous représentez en vue d’un 7ème mandat. Allez-vous figurer dans le livre des records ?

En Charente-Maritime, sur 472 maires dix ont été élus en 1977, ils ont fait six mandats et sont toujours en poste. Ma prochaine équipe sera constituée de fidèles auxquels je donne priorité. Et puis gouverner c’est prévoir. Pendant les six ans de mandat vous exécutez ce que vous avez élaboré les six années précédentes et vous préparez la suite. Mon futur mandat est prêt. Mes priori-tés pour demain sont le logement des jeunes couples, la protection environ-nementale du territoire et l’intensifica-tion des activités primaires, agricoles et ostréicoles. Si je suis réélu, je rentre la tête la première et je plonge.

Propos recueillis par Maryline Bompard et Lolita Prieur

p o L i t i q u e à L a h u n e

Léon Gendre, Maire de La Flotte

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p o L i t i q u e à L a h u n e

b i l a n d e m a n d a t – R i v e d o u x - P l a g e

« Faire de notre situation à l’entrée de l’île un véritable atout, en maîtrisant le trafic routier. »Ré à la Hune : Avec une popula-tion de 2302 habitants, en pro-gression de 200 personnes depuis 2005, Rivedoux-Plage se développe. Finalement, la situation géogra-phique à l’entrée de l’île n’est plus un handicap ? Patrice Raffarin : L’équipe munici-pale et moi-même avions la volonté de changer l’image de Rivedoux-Plage, d’en donner une image posi-tive, respectueuse de son histoire et de son identité à l’entrée de l’île.Historiquement, Rivedoux a toujours vu débarquer ou passer tout le trafic de l’île. Nous devons faire de ce qui pourrait-être un handicap, un atout pour notre développement. C’est la clé de voûte de notre stratégie pour les aménagements du centre bourg autour du CD 735, que je pourrais illustrer par la réflexion d’une dame, qui sans me connaître, me disait lors d’une rencontre au Correpor : « Il y a vingt ans, je passais à Rivedoux. Depuis 5 ou 6 ans je m’y arrête, et maintenant j’aimerais y habiter ! ». En quelques mots, cette dame a résumé notre volonté municipale : faire de Rivedoux-Plage un village attractif où il fait bon vivre.

Comment réussit-on cette transfor-mation : en étant un maire « bâtis-seur » ou un maire « animateur » ?

Pour un maire, bâtir n’est pas le plus difficile. Ce qui est gratifiant, c’est de sentir vivre les administrés, d’améliorer leur qualité de vie et de résoudre leurs difficultés. Les réalisa-tions nouvelles participent du chan-gement d’image d’un village, mais c’est surtout le partage d’un état d’esprit qui fait l’ambiance générale du village, conviviale et amicale. Pour entreprendre, il faut être à l’écoute et suivis par la majorité des administrés qui nous ont mandatés pour travailler à leur qualité de vie. Nous communi-quons et informons avec le bulletin

municipal, rencontrons trimestrielle-ment la population sur les travaux et projets. Nous nous réunissons tous les mercredis en municipalité et fai-sons parfois jusqu’à deux conseils par mois. Nous avons mis en place l’astreinte d’un élu, à tour de rôle et 24 heures sur 24, pour être à l’écoute d’une éventuelle urgence locale. L’approche citoyenne et participative de la gestion municipale a créé la confiance favorable au dynamisme de la vie écono-mique, sociale et associative de la commune. Rivedoux est devenue une petite cité, qui garde son identité et son esprit villageois.

La commune a obtenu plusieurs labels. C’est une reconnaissance du travail accompli ?

Nous en sommes heureux et fiers. C’est la concrétisation d’une démarche qui associe de nombreux acteurs et partenaires. Cela veut dire qu’en amont, il a fallut atteindre un niveau d’excellence dans de nom-breuses réalisations. Le label « Terre saine » avec notre premier papillon récompense notre démarche zéro pesticide. C’est la résultante d’une recherche associée, de la formation de nos agents techniques, d’un changement de pratique, de l’adap-tation de notre matériel. Le label « village fleuri » prend en compte notre environnement général, la qualité de notre voirie sur l’ensemble de la commune. Nos « eaux de bai-gnade » classées au plus haut niveau de salubrité, capitalisent nos efforts en zéro pesticide, sur les réseaux et le traitement des eaux pluviales. Le classement « station tourisme » reconnaît la qualité de nos équi-pements : école de voile, poste de secours, accessibilité de nos plages

aux 4 handicaps, hébergements de plein air... Nous avons installé des défibrillateurs à des endroits fréquentés. Cinq années d’efforts sont ainsi récompensées et il faut mériter ces classements importants pour le village.

Dans quelques mois, les Rivedousais voteront pour élire une équipe municipale. Comment abordez- vous cette échéance avec votre équipe ?

Le travail de l’équipe municipale, des services administratifs et tech-niques, qui m’entourent est remar-quable. L’adhésion de la population à nos projets a été constante tout au long de ce mandat. C’est indis-pensable quand des difficultés ou un conflit s’invitent dans des procé-dures administratives et financières. Je n’aurais pas pu m’investir autant sans ces soutiens, mais surtout celui de mon épouse et de mes enfants qui acceptent mon engagement et s’adaptent aux exigences de cette responsabilité.Si les Rivedousais me le permettent, je poursuivrai ma tâche pour notre village avec 75 % des membres d’une équipe fidèle et les jeunes candidats qui nous rejoignent.

Notre feuille de route est tenue, nos grands chantiers sont réali-sés ou en cours. Nous avons de nouveaux projets évoqués avec la population, comme le quar-tier du château et son pôle spor-tif, l’aménagement du port dans ses limites existantes pour abriter 150 bateaux, l’aménagement de la zone naturelle remarquable du Défend, et la voie sud avec sa piste cyclable. Nous envisageons la mise en place de comités de quartiers. Nous devons aussi accompagner l’ostréiculture en difficulté, qui fonde l’identité de notre village, avec la revitalisation de la zone UBO, importante pour la vie des petites exploitations. Je suis atta-ché au développement de l’inter-communalité, remarquable et solidaire sous ce mandat. Avec ses compétences actuelles ou futures dans les domaines du logement, de la petite enfance, de l’enfance, du tourisme, du transport, de la défense des côtes, etc., la CdC tient un rôle indispensable pour notre île, que nous continuerons de sou-tenir en y participant activement.Notre fiscalité communale doit prendre en compte ces transferts de charges vers la Communauté de Communes pour ne pas augmenter les taux d’imposition locaux. Avec une bonne maîtrise de nos dépenses, des recettes en augmentation et un bon coefficient d’autofinancement, Rivedoux est classé dans le top 3 des communes les plus économes de Charente-Maritime.Je me représenterai donc pour poursuivre la construction avec les Rivedousais, les acteurs économiques et associatifs, d’un village agréable à vivre et que l’on aime.

Propos recueillis par Michel Lardeux

Patrice Raffarin, Maire de Rivedoux-Plage

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S a i n t e - m a R i e - d e - R é

Le P’tit Clos suscite l’adhésion de tousUn projet sympathique est en train de voir le jour à Sainte-Marie. Il s’agit du P’tit Clos, un lieu où les enfants de la commune pourront s’initier à la vigne et au jardinage.

Cela fait longtemps que Martine Recher, 3e adjointe à la mai-rie, avait ce projet dans ses

cartons. Un terrain com-munal d’environ 1 000 m2 étant disponible rue des Mésanges, Martine Recher est partie à l’as-saut des associations et des entreprises prêtes à l’aider car le challenge était de préparer ce terrain en dépensant le moins d’argent possible pour en faire un lieu où les enfants se consa-creraient au jardinage ! Martine a fédéré autour d’elle des gens de bonne volonté depuis Patrick Blanchet, chroniqueur

en charge d’une rubrique jardi-nage sur France Bleu La Rochelle, jusqu’à La Roseraie de la Devise à Vandre, en Vendée, en passant par

Ré Nature Environnement, la LPO et la Verdinière qui vient juste de clô-turer l’endroit.

Découvrir le cycle de vie végétale

Ce jardin permettra aux élèves de la maternelle et du primaire, ainsi qu’aux autres s’ils le souhaitent dans un cadre autre que scolaire, d’apprendre à jardiner en s’amusant mais aussi en respectant la nature. La culture est prévue Bio avec des engrais naturels, du fumier bio ou du varech et les enfants apprendront à faire du compost. Un jardinier expé-rimenté leur enseignera à bêcher, dés-herber, arroser et plus tard à tailler. La boutique A babord fournira d’ail-leurs les tabliers pour éviter que les enfants ne se salissent trop ! L’idée est de leur faire découvrir le cycle de vie

des plantes de manière concrète : ils verront les graines plantées par leurs petites mains grandir et devenir une plante, un arbre, un fruit. Quatre rangées de 12 pieds de vigne encadrés de rosiers anciens, seront plantées sur cette parcelle courant novembre. Martine Recher tenait à ce que les enfants de la première commune viticole de l’île voient la vigne de plus près. Des arbres frui-tiers seront plantés, dans l’immédiat 23, de variétés anciennes pour la conservation du patrimoine ainsi qu’un potager des framboisiers et des groseilliers. La LPO installera des nichoirs à mésanges et les enfants pourront, en saison, avant de rentrer chez eux, couper quelques fleurs à offrir à leur maman.

Catherine Bréjat

ç a b o u g e à . .

Le dessin du jardin par Martine Recher

R i v e d o u x - P l a g e

Une célébration historiquePrès de 400 personnes se sont pressées vendredi 11 octobre dans la salle des fêtes de Rivedoux pour célébrer les 85 ans de la commune la plus jeune de l’île.

C’est le 17 janvier 1928 qu’Al-bert Sarraut sut convaincre la Chambre des Députés de

laisser le hameau de Rivedoux sortir du giron de Sainte-Marie et deve-nir une commune à part entière. Décision entérinée par le Sénat le 21 février et suivie par la publica-tion au Journal Officiel, le 11 mars 1928, de la loi donnant naissance à Rivedoux-Plage. Après une courte évocation des faits, Patrice Raffarin lut une lettre de Joseph Chacun, député des Deux-Sèvres, qui ayant répondu aux sollicitations amicales de Théodore Porsain, avait soutenu le projet à la Chambre des députés et était présent le 8 août 1937 lors de l’inauguration de la mairie de Rivedoux.

La soirée célébrant cet anniversaire se déroula sur fond de chants du groupe Ré-sonance et d’intermèdes visuels. Les deux premières projections eurent pour thèmes l’ostréiculture et la culture de la vigne ; elles furent suivies d’un diaporama retraçant l’histoire de la commune de 1928 à 1970. Ce diaporama réalisé par Julie Foulquier représente un gros travail de recherche et de collecte auprès des Rivedousais possédant ces docu-ments. Julie a également procédé à de nombreuses heures d’interview dont elle a gardé la substantielle moelle pour accompagner le film. Ce fut un moment très fort de revoir ces images de l’Ambiance, le premier bar-dancing, du relais des campeurs, de l’épicerie Codec, des bacs et… des

uniformes allemands ! Afin que tous puissent conserver un souvenir de la soirée et revoir ces documents, un album de 32 pages a été imprimé à 3 000 exemplaires et remis à chacun des présents. Un émouvant témoi-gnage audio de Robert Vergnaud, Maire de la commune de 1965 à 1977, trop âgé et fatigué pour se déplacer, fut diffusé. Enfin, Patrice Raffarin remit ce soir-là la médaille de la commune au premier des sept Rivedousais nés en 1928 et qui sur les registres de l’État-civil porte le numéro 1 : Armand Bernard, les quatre autres encore parmi nous n’ayant pu se libérer pour assister à la manifestation.Autour du verre de l’amitié qui clô-tura cette soirée anniversaire, les

Rivedousais évoquaient encore une époque révolue qui s’inscrit désor-mais dans la mémoire collective.

Catherine Bréjat

Patrice Raffarin, Maire de Rivedoux, accueillant l’assistance

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 3 n o v e m b R e 2 0 1 3 | n ° 9 4 12 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

l a c o u a R d e - S u R - m e R

e n t R e P R e u n a R i a t

20 ans au service de la culture

3e édition du concours Émergence

L’ARDC-La Maline célébrera son 20e anniversaire le 29 novembre prochain. Pour fêter cet événement, un programme spécial a été préparé par tous les membres de l’équipe avec le concours de la Communauté de Communes.

Après le succès rencontré en 2013 avec 85 concurrents, la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle et le journal Sud-Ouest organisent la troisième édition du concours Émergence : « Les Trophées de l’entreprise de Charente-Maritime 2014 », avec des partenaires financiers : Banque Populaire, SMAM Mutuelle et Sup de Co La Rochelle, et des partenaires techniques : Symaps, Mativi.fr et La Rochelle Événements.

En vingt ans, l’ARDC (Association rétaise de développement cultu-rel), fondée en 1993 par Paul

Neveur, ancien maire de La Couarde, ancien Conseiller général du canton Nord et ancien président de la CdC, est devenue une scène incontour-nable. Seule salle rétaise à carac-tère permanent, elle propose avec actuellement un seul plateau, une programmation variée à un public diversifié. C’est toute la difficulté inhérente à sa situation de pôle culturel fort dans une île, elle doit satisfaire tout le monde. On peut voir à La Maline aussi bien des films grand public que des films d’animation pour enfants, des concerts, toutes les manifestations du spectacle vivant, des expositions ou des conférences. La Maline est également classée salle d’art et d’essai et s’est construit, au fil

des années, une réputation de décou-vreur de talents grâce aux résidences d’artistes. En effet l’association s’in-vestit dans le soutien à la création et offre aux artistes en résidence, outre le logement, un accompagnement technique permettant de mener à bien des projets artistiques. Tout est dans le flair des responsables de La Maline qui décident d’accueillir tel ou tel artiste plutôt qu’un autre, séjours qui déboucheront éventuellement sur des tournées artistiques et des co-productions.

Première révolution : celle du numérique

La première révolution a été celle du numérique et de la 3D. Depuis 2010 et le phénomène « Avatar », toutes les salles de cinéma se sont trou-vées devant l’évidence de s’équiper rapidement en numérique et en 3D si elles ne voulaient pas perdre leurs spectateurs. La Maline s’est dotée de ce nouvel équipement dès 2011 et quelques mois plus tard, la numéri-sation était quasi générale partout en France. Aujourd’hui les distributeurs ne donnent plus les films en bobine de 35 mm mais uniquement sous forme de DCP (Digital Cinéma Package). Ils privilégient les salles disposant de

deux écrans et imposent un nombre minimum de projections allant de 14 à 18. C’est beaucoup pour une struc-ture de la taille de La Maline, ce qui explique que certaines séances soient peu fréquentées mais c’est le prix à payer pour avoir des sorties nationales.

La nécessité d’une deuxième salle

Pour être toujours performante, La Maline doit se moderniser. Dans le schéma actuel d’un seul plateau elle est bloquée dans son développement et dans le maintien de ses perfor-mances par l’exploitation mixte de la salle pour le cinéma, les spectacles et les résidences d’artistes. L’ouverture d’une deuxième salle faisait par-tie des priorités conjointes de la Communauté de Communes et de Paul Neveur dès son arrivée à la prési-dence de La Maline et celle-ci devrait ouvrir ses portes en 2015/2016. Ce qui permettra non seulement une meilleure exploitation artistique et financière du centre culturel, mais aussi de rénover la salle actuelle et d’agrandir le hall.La Maline a connu des moments délicats, mais elle a pris son essor et se tourne dés ormais vers l’ave-nir. Soutenue et accompagnée par

la Communauté de Communes, son rayonnement ne peut que croître, elle est déjà bien connue au Festival d’Avignon comme peuvent le consta-ter ses responsables lorsqu’ils vont y faire leur marché culturel. Reste un challenge : faire en sorte qu’au moins tous les Rétais franchissent son seuil.

La célébration du 29 novembre : La Maline a 20 ans !

L’île a toujours eu une tradition de musiciens de fanfares, harmonies et bandas. C’est cette tradition que la CdC, dans le cadre du label Pays d’Art et d’Histoire, a décidé de mettre à l’honneur avec une exposition retra-çant l’histoire des fanfares de l’île. À partir de 19 h, La Maline vous invite à fêter cet anniversaire en musique avec la fanfare de La Clique-sur-Mer. Dès 20h30 vous pourrez admirer sur scène un groupe qui connaît le succès depuis son premier passage sur la scène de La Maline : Les Poubelles Boys. Tour à tour clowns, musiciens, chanteurs, le trio lâché dans un magasin de bricolage nous fera par-ticiper à ses délires musicaux.La soirée se clôturera en dégustant une part du gâteau d’anniversaire !

Catherine Bréjat

Destiné à mettre à l’honneur la réussite de certaines entre-prises, à valoriser l’esprit entre-

preneurial, mais aussi à favoriser la « transférabilité » des expériences réussies, ce concours est l’occasion de porter un éclairage sur l’audace, la pugnacité et la créativité dont font preuve la plupart des entrepreneurs. Il est ouvert à toutes les entreprises de Charente-Maritime, toutes tailles et tous secteurs d’activité confondus.Le pré-jury constitué de professeurs d’université, de chefs d’entreprise, de personnalités du monde de l’éco-nomie, des partenaires, voire des lauréats des premières éditions dési-gnera 4 nominés dans chaque caté-gorie. La remise des prix se déroulera le 30 janvier 2014 à l’espace Encan de La Rochelle où plus de 800 personnes sont attendues.Le « Prix de la Jeune entreprise » récompensera une affaire créée après le 1er janvier 2010 qui affiche de bonnes performances économiques.

Le « Prix de l’innovation Produit ou de l’Innovation Marché » mettra à l’hon-neur une ou plusieurs entreprises qui ont fait de l’innovation produit ou de la diversification des marchés l’axe principal de leur stratégie.Le « prix de l’entreprise numérique » valorisera les entreprises de la filière des TIC, notamment celles qui déve-loppent des systèmes d’application et des logiciels. Le « Prix de l’Interna-tional » récompensera une entreprise qui aura conquis de nouveaux mar-chés à l’export : croissance du chiffre d’affaires à l’international, originalité de la démarche, présence dans les pays émergents...Outre la reconnaissance qu’il apporte aux entreprises nominées, le concours leur offre une visibi-lité intéressante, puisque chacune d’entre elles est présentée sur le Site Web Émergence et dans Aunis Éco, mais aussi se voit offrir un film de 45 secondes projeté lors de la soi-rée, un article dans le supplément

de Sud-Ouest diffusé 8 jours avant la manifestation, sans oublier les places pour la soirée à offrir à ses salariés, clients ou partenaires.

Nathalie Vauchez

Les Poubelles Boys

i L s b o u g e n t !

Les dossiers d’inscription – à adresser avant le 29 novembre – sont téléchargeables sur : http://emergence.larochelle.cci.frRenseignements : 05 46 00 90 66

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 1 3 n o v e m b R e 2 0 1 3 | n ° 9 4 13Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

e n v i r o n n e m e n t

l a l e u e t l a P a l l i c e

R é d u c t i o n d e S d é c h e t S

Les habitants demandent le recul des cuves d’hydrocarbures

Guide-composteur, pourquoi pas vous ?

Raymond Bozier, président de l’association RESPIRE, entouré de son bureau, tenait mardi 5 novembre une conférence de presse pour faire le point de la situation, au terme de l’enquête publique sur le PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) close le 31 octobre 2013.

Dans la continuité de son plan de gestion communautaire pour la réduction des déchets, la CdC met en place une formation gratuite de guide-composteur bénévole.

RESPIRE conteste le PPRT

Association loi 1901, apolitique, RESPIRE s’est créée pour agir au nom des populations exposées aux risques industriels et aux pollutions des sites SEVESO, concentrés à l’ouest de La Rochelle, sur le Grand Port Maritime. Certaines, les plus dangereuses, sont classées « seuil haut » dans l’échelle des risques technologiques SEVESO.Avec les 4 nouvelles cuves de stoc-kage pétrolier en construction, l’implantation des installations d’ENVIROCAT pour la fabrication de bio-carburant, la mise en service prochaine de l’unité de broyage de klincker d’HOLCIM... c’est un trafic routier et ferroviaire de matières dan-gereuses en pleine croissance, et du risque ajouté aux risques existants, qui inquiètent les habitants des quar-tiers ouest rochelais.Les candidats aux prochaines élections municipales devront tenir compte de cette situation et demandent à ren-contrer RESPIRE. L. Jaumouillé et J.F. Fountaine ont donné un avis favorable au PPRT, regrette Raymond Bozier, qui

souligne que d’autres personnalités soutiennent l’action des habitants, comme le député Olivier Falorni, la présidente de Région Ségolène Royal, le parti de Gauche et Europe Écologie.

Des indicateurs qui traduisent l’inquiétude grandissante de

la population

La participation exceptionnelle à l’enquête publique, avec plus de 70 interventions en mairie et 26 par Internet, témoigne de la crainte des habitants. « Avant », dit Raymond Bozier, qui se félicite du rôle citoyen et éducatif de RESPIRE, « ce sont au maximum 20 participants qui se seraient déplacés. » La pétition pour le recul des cuves pétrolières prospère sur Internet avec 4200 signatures, et sur les marchés recueille 811 signatures. Elle a été remise au commissaire enquêteur en charge de l’enquête publique sur le PPRT. Raymond Bozier regrette aussi que dans le PPRT, les risques sismiques et la pollution de la nappe phréatique avérée ne soient pas suf-fisamment considérés.

La loi Bachelot fortement contestée

Cette loi laisse seul l’industriel PICOTY décider de la faisabilité du recul des cuves, en fonction de l’évalua-tion qu’il fait du coût économique « acceptable » pour réaliser l’opé-ration. La société concernée dit ne pas en avoir les moyens, alors que l’association RESPIRE estime à 2 %

du montant du chiffre d’af-faires le coût de l’opération. « Il a pourtant les moyens de construire 4 nouvelles cuves pour stocker 43 000 m3 supplémentaires » dit Raymond Bozier.Sur un plan juridique, les cuves de stockage de la société pétrolière sont implantées par convention sur le domaine publique maritime. « Cette conven-tion d’occupation tempo-raire du domaine public de l’État s’éteindra en 2015. L’État devra à son terme prendre ses responsabilités et tenir son rôle régalien : protéger les populations... ou défendre les inté-rêts industriels », ajoute-t-il.

Peu de moyens pour combattre, mais beaucoup

d’arguments

Une requête est déposée au Tribunal de Poitiers contre le permis d’exploi-tation des cuves, et il faudra recou-rir à un souscription populaire pour couvrir les frais d’avocat et de dos-sier. Raymond Bozier a aussi participé à une rencontre organisée avec le directeur de Cabinet du Ministre de l’environnement pour lui exposer la situation et l’angoisse des habitants.

Des nouvelles d’HOLCIM

Le dossier suivi par MAT-Ré prospère et l’heure des jugements au tribunal administratif de Poitiers approche. Les travaux de la cimenterie se

termineront fin 2013, avec le démarrage progressif de l’exploi-tation prévu début 2014. MAT-Ré a observé que l’industriel n’avait construit que 2 tours de 66 mètres de hauteur sur les 4 projetées, et que le Grand Port Maritime et Holcim com-muniquent sur une production de 500 000 tonnes annuelles, soit 1/3 des 1,3 millions de tonnes autorisées par arrêté préfectoral du 6 décembre 2010. « Nous maintenons l’objectif “Zéro tonne” et la déconstruction des tours jumelles », s’exprime le pré-sident Frédéric Jack dans le bulletin de liaison MAT-Ré du 4ème trimestre, invitant cependant à la vigilance, « car une extension est toujours possible ».Deux dossiers « chauds » qui inter-pellent la responsabilité des élus, de l’État, et animeront, à n’en pas douter, le débat citoyen et démo-cratique des prochaines élections municipales.

Michel Lardeux

De par sa politique liée au déve-loppement durable, la CdC a décidé de sensibiliser le public

à la valorisation organique des bio-déchets. Tout débuta au printemps 2012, avec une enquête auprès de la population visant à évaluer l’intérêt

des habitants pour le compostage. Plus de sept cents foyers ont répondu favorablement à la perche qui leur était tendue. Suite à cela, une cam-pagne de mise à disposition de com-posteurs individuels a commencé en novembre, et se poursuit encore aujourd’hui. Afin d’informer les acquéreurs, un guide a été édité et de courtes initiations sont réalisées lors de la distribution. Avec un millier de composteurs attribués, l’opération est un succès. C’est donc en toute logique que l’instance communau-taire a répondu présente à la pro-position de formation formulée par l’association poitevine Compost’Âge.

Organisée sur deux jours et demi au service de gestion des déchets, elle fait intervenir des maîtres-composteurs formés en Belgique au célèbre Comité Jean Pain. Pour la première journée qui aura lieu en cette fin d’année, trois dates sont proposées : les 16 et 30 novembre et le 4 décembre. La deuxième sera organisée en avril, et la demi-journée restante, avant l’été. Le projet compte pour l’instant une douzaine d’inscrits. Le but est de créer une dynamique en préparant ces personnes à devenir des relais de l’information, qui, en fonction de leurs disponibilités, sensibiliseront, accompagneront et transmettront

leurs connaissances. De ce que l’on peut mettre dedans, aux techniques d’éco-jardinage, en passant par la résolution des problèmes pouvant survenir, ou encore les moyens de communication, la formation abor-dera tous les aspects, tenants et aboutissants du procédé, faisant des participants de véritables experts de proximité. Alors pourquoi pas vous ?

Lolita Prieur

Chemin des Remblais, les cuves pétrolières jouxtent les habitations

Les nouvelles cuves en construction à La Pallice

Service de Gestion des Déchets : 05 46 29 01 21 ou [email protected]

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j e u x

Les mots-croisés n° 60, par JPP

Horizontal :

1. Série. 2. Originaire. Production d’ouvrières. 3. Mets d’Europe centrale. 4. Bas de gamme. Petit bout de terre retournée. Tromperie. 5. Ses côtes sont

perpendiculaires aux lisières. Souvent rebelle. 6. Beau parleur. La praline lui est d’aucun secours. 7. Défilé acadien. 8. Au milieu de la crise. Valent un bon berger allemand. Commencement. 9. Après s’être brouillés, blanc et jaune en bavent. 10. Un de la famille. A cours en Normandie.

VErtiCal : 1. Frime ou réalité ? 2. Inconnu des non-initiés. 3. Sans le fruit. Face d’un corps polyédrique. Mise en boîte directe. 4. S’enroulent en spirale. Ses ondulations résistent à l’eau. 5. Roi. Bulbe secondaire. 6. Fait fumer les rouges. 7. Sur le point d’être échu. Bénéficie de privilèges. 8. Peu propice aux grands élans. Commune de la Creuse. 9. Conjonction. Offre publique. Cours court. 10. Laisser-aller.

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Solution grille n° 591 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1 E M B A R R A S S E

2 N U A G E M A U X

3 T E N E B R E U S E

4 E T N N U A N C E R

5 T N J A T T E E N C

6 E L O I N A R E T E

7 M U S S E T S S I R

8 E C U T I C S B S

9 N E P A N O U I E

10 T U S H U E R T A S

Le jeu des 7 erreurs, par Rémy

realahune.frLE Site d’actualité et d’information de l’île de Ré pour :

s’informer comprendre se renseigner se divertir

Au travers de :l’actualité sujets de fond infos pratiques associations agenda archives de Ré à la Hune (des centaines d’articles)

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e n t R e P R e u n a R i a t

S a l o n

Île de Ré Chocolats passe le pont pour s’agrandir

La gastronomie rétaise s’exporte sur le continent

Île de Ré Chocolats a franchi le pont cet été. Le développement de l’entreprise artisanale d’Éric Vallegeas nécessitait plus de place et du terrain à un prix raisonnable. Il inaugurait sa nouvelle adresse dans la zone des Rivauds-nord située à côté de l’aéroport, mercredi 16 octobre.

Du 8 au 10 novembre, les producteurs rétais ont investi le Salon de la Gastronomie, Parc des Expositions à La Rochelle pour y présenter leurs produits et faire admirer leurs médailles.

Créée en 1996 à Saint-Martin, île de Ré Chocolats a toujours son siège social dans l’île, ainsi

que sa première boutique dont les

espaces ont été réaménagés pour mieux recevoir et servir la clientèle. À Saint-Martin il est possible de visiter le laboratoire où les spéciali-tés locales sont toujours produites. Éric Vallegeas a su faire prospérer sa société. Il le doit à son père, explique-t-il, qui l’a fait tomber dans le chocolat il y a vingt ans, à son épouse qui l’a toujours soutenu et aussi à la qualité et à l’originalité de sa production.Avec 40 tonnes de chocolat et 60 tonnes de caramel en 2012, l’en-treprise est en train de prendre un virage important. Son installation sur le continent dans un bâtiment de 1 200 m2 est indispensable à son développement qui s’est effectué d’abord le long de la côte Atlantique puis en France. Entre 300 et 400 points de vente sont animés sur l’ensemble du territoire national par une équipe de 10 commerciaux. Avec

ce nouvel outil qui a un coût de 1,2 million d’euros, c’est-à-dire approxi-mativement une année de chiffres d’affaires, Éric Vallegeas envisage dans un premier temps de doubler sa production puis, de s’attaquer à l’exportation.Mercredi soir, 180 personnes avaient répondu à l’invitation d’Éric : des élus, des clients, des fournisseurs et comme il le fit remarquer avec humour, ses banquiers. Le personnel leur fit visiter par petits groupes les différents services : transformation du chocolat, fabrication du caramel, conditionnement et expédition, ainsi que la nouvelle boutique. Après un discours émouvant d’Éric qui remer-cia tous ceux qui de près ou de loin l’ont aidé dans son ascension, une sympathique collation fut proposée aux personnes présentes.

Catherine Bréjat

Toujours situé en plein centre du Salon, une place de choix, le grand stand de l’île de Ré était

occupé cette année comme tous les ans par Uniré, la Coopérative des Sauniers de l’ile de Ré, L’Oursine de Ré et les Confitures du Clocher. Frédéric Voisin, ses succulentes huîtres Bio et ses crevettes impériales, était installé de l’autre côté de l’allée pour plus de commodité. En effet il pouvait ainsi faire asseoir et servir sur des tables les visiteurs venus déguster ses pro-duits. Seules les Bières de Ré, qui avaient l’habitude d’être présentes du temps d’Arnaud et Anne-Laure Roy, manquaient à l’appel. Absente également la grande enseigne qui accrochée au-dessus du stand de l’île de Ré lui permettait d’être vu de loin. Dommage. La Communauté de Communes sou-tient comme chaque année cette

manifestation qui permet à tous ces producteurs d’être présents et de faire connaître leurs produits et leurs dernières nouveautés. Le chiffre d’affaires réalisé durant ces journées ne leur permettrait pas d’être là si la CdC ne finançait pas pas le stand, car les charges restent lourdes pour les petites structures pour trois jours de présence. Uniré qui vient d’obtenir une médaille d’argent pour l’un de ses produits phares, le pineau rosé Ilrhea, pro-posait des dégustations. Quant aux confitures du Clocher qui ont obtenu une médaille d’or pour leur confiture de fraise et pétale d’hibiscus et une médaille d’argent pour leur gelée de pétale de coquelicot, elles faisaient découvrir toutes leurs saveurs dans

des crêpes concoctées par Bertrand. L’Oursine de Ré, seul élevage d’our-sins en Europe, proposait sur place ses différentes conserves d’ormeaux, de corail d’oursins et de crème et mousse d’oursins au cognac avec en plus la possibilité de se procurer de très belles coquilles d’ormeaux. Il régnait sur le stand, comme chaque année, une ambiance sympathique et chaleureuse propice au contact avec les visiteurs.

Catherine Bréjat

Éric Vallegeas, directeur-gérant de Île de Ré Chocolats

Beaucoup plus d’espace pour Île de Ré Chocolats

De nombreux invités ont répondu présents

Le stand de l’île de Ré

Françoise Héraudeau, Patrice Raffarin et Jean-Louis OlivierIvan Le Gall, de l’Oursine de Ré

Frédéric Voisin et ses huîtres

s a v e u r s

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