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L’enquête publique du Schéma de cohérence territoriale qui se déroulera de la mi-mai à la fin juin va permettre de recueillir les avis de la population sur ce dossier de 600 pages qui a demandé plus de deux ans d’un travail colossal et impliqué de nombreux acteurs du territoire dans une large concertation, avis qui viendront porter la dernière touche à « un document de grande qualité conforme aux objectifs du Grenelle de l’environnement » selon le Préfet. Quelques voix estiment encore que ce schéma n’est pas assez « prescriptif » en matière de résiduel constructible, alors que la carte des aléas (risques de submersion marine) qui sera connue en fin d’année risque fort de réduire comme peau de chagrin les surfaces encore constructibles dans plusieurs communes de l’île de Ré, sur lesquelles sont notamment prévus des logements sociaux... Pendant ce temps, l’île de Ré et le Conseil général marchent main dans la main dans le cadre du dispositif CapRé de paiement du passage du Pont (écotaxe) visant à la protection et à la valorisation de l’île de Ré. Dominique Bussereau souhaite que celui-ci soit exemplaire pour l’ensemble des îles du Ponant. Une grande avancée commune au SCOT et à CapRé réside notamment dans l’offre de transports qui est en train d’être mise en place sur l’île de Ré, en partie en énergie propre, visant à inciter les touristes ou les Rochelais à laisser leurs voitures en amont du Pont. L’autre objectif étant d’étendre et adapter ce dispositif à la vie permanente de l’île de Ré, hors la haute saison. Au-delà de l’île de Ré, le Département, sous l’impulsion de Dominique Bussereau et de Stéphane Villain, mène une politique touristique volontariste, régie par « l’esprit de performance pour que chaque opération menée soit source de richesse pour tous les acteurs de la filière, mais aussi par un partage intelligent des ressources... loin des systèmes de masse dévastateurs pour que le développement touristique respecte les habitants, les espaces naturels, et soit étalé autant que possible dans l’espace et le temps ». Si l’île de Ré est avant-gardiste en matière de tourisme responsable, notamment via l’instauration de l’écotaxe mais aussi de la règle des 80 % du territoire inconstructibles, elle a probablement encore à progresser pour ce qui concerne un partage équitable des ressources et une amplitude de saison accrue, ceci afin que personne ne soit laissé sur le bord de la route et que l’activité touristique profite à tous ses habitants. Nathalie Vauchez 341905 LE JOURNAL GRATUIT DE L’îLE DE Ré Hune à la 25 AVRIL 2012 68 UN MODèLE TOURISTIQUE UNIQUE

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L’enquête publique du Schéma de cohérence territoriale qui se déroulera de la mi-mai à la fin juin va permettre de recueillir les avis de la population sur ce dossier de 600 pages qui a demandé plus de deux ans d’un travail colossal et impliqué de nombreux acteurs du territoire dans une large concertation, avis qui viendront porter la dernière touche à « un document de grande qualité conforme aux objectifs du Grenelle de l’environnement » selon le Préfet.Quelques voix estiment encore que ce schéma n’est pas assez « prescriptif » en matière de résiduel constructible, alors que la carte des aléas (risques de submersion marine) qui sera connue en fin d’année risque fort de réduire comme peau de chagrin les surfaces encore constructibles dans plusieurs communes de l’île de Ré, sur lesquelles sont notamment prévus des logements sociaux...Pendant ce temps, l’île de Ré et le Conseil général marchent main dans la main dans le cadre du dispositif CapRé de paiement du passage du Pont (écotaxe) visant à la protection et à la valorisation de l’île de Ré. Dominique Bussereau souhaite que celui-ci soit exemplaire pour l’ensemble des îles du Ponant. Une grande avancée commune au SCOT et à CapRé réside notamment dans l’offre de transports qui est en train d’être mise en place sur

l’île de Ré, en partie en énergie propre, visant à inciter les touristes ou les Rochelais à laisser leurs voitures en amont du Pont. L’autre objectif étant d’étendre et adapter ce dispositif à la vie permanente de l’île de Ré, hors la haute saison.Au-delà de l’île de Ré, le Département, sous l’impulsion de Dominique Bussereau et de Stéphane Villain, mène une politique touristique volontariste, régie par « l’esprit de performance pour que chaque opération menée soit source de richesse pour tous les acteurs de la filière, mais aussi par un partage intelligent des ressources... loin des systèmes de masse dévastateurs pour que le développement touristique respecte les habitants, les espaces naturels, et soit étalé autant que possible dans l’espace et le temps ».Si l’île de Ré est avant-gardiste en matière de tourisme responsable, notamment via l’instauration de l’écotaxe mais aussi de la règle des 80 % du territoire inconstructibles, elle a probablement encore à progresser pour ce qui concerne un partage équitable des ressources et une amplitude de saison accrue, ceci afin que personne ne soit laissé sur le bord de la route et que l’activité touristique profite à tous ses habitants.

Nathalie Vauchez

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Le JournaL Gratuit de L’ îLe de ré

RéHuneà la

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Un modèle toUristiqUe UniqUe

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P R O C H A I N N U M É R O D E R É À L A H U N E L E 9 M A I 2 0 1 22

votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo imprim’vert et la certification PeFC de notre imprimeur le garantissent. écolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement.Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication .... Nathalie VauchezMaquette, mise en page .......... Peggy Landon Crédit photos .................................. Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux -

Peggy Landon - DR Dessins ................................................ Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy - Jean-Jacques VergnaudRégie publicitaire ........................ Tél : 05 46 00 09 19 - [email protected] ......................................... Imprimerie MingotDépôt légal initial ....................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

U n peu énervée, Malvina appelle sa voisine pour lui conter sa mésaventure.– « Y connaissions le plateau de fromages,

mais point le plateau d’assistance téléphonique » dit Malvina.En passant un coup de fil, je viens d’en découvrir l’efficacité. Écoute un peu :– Chère Cliente. Bienvenue sur notre « hot-line ». Pour faciliter le traitement de votre demande, suivez les instructions de sophie, notre charmante voix synthétique! – si vous êtes abonné depuis plus de 5 ans : tapez 1.– si vous êtes abonné depuis moins de 1 an : tapez 2.– si vous êtes dyslexique, appuyez sur 9696969696969.

– si vous êtes pressée, appuyez sur la touche dièse pour être prioritaire.– si vous perdez la mémoire, appuyez sur 3 et indiquez votre nom, adresse, numéro de téléphone, date de naissance, numéro de sécurité sociale, nom de jeune fille de votre mère.– si vous avez tapé 1 ou 2, merci de votre confiance. nous allons donner suite à votre appel.– Pour connaître votre temps

d’attente, appuyez sur la touche étoile de votre combiné. – Votre attente est estimée à .......... 5 minutes, que nous nous efforçons d’écourter.– Une agréable musique d’attente, un peu soporifique, te fait alors oublier tes questions, à quelques secondes du but. Écris tout sur un petit post-it ! ...Attention ! Quand la musique s’arrête, un opérateur va répondre. Tu colles ton oreille sur le combiné, et, après un cours silence, une voix synthétique t’annonce froidement :– tous nos opérateurs sont indisponibles, nous vous invitons à renouveler votre appel ultérieurement !– C’est beau le progrès tout de même ! dit la voisine, Et ta question, Malvina, toujours sans réponse ?

Michel Lardeux

lA MAgAyAnTeServie SUr Un plATeAU espace Services

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AcTUAliTÉ

lors du vote au parlement de l’amendement portant sur l’écotaxe, on se souvient qu’un débat avait eu lieu au sujet du financement des transports en énergie

propre, cette appellation ayant été rajoutée à la demande notamment de Maxime Bono qui craignait que le terme de véhicules électriques soit trop restreint au vu des avancées technologiques ; certaines associations environnementales ont par ailleurs contesté le bien fondé du financement d’une partie du dispositif de transports par l’écotaxe, craignant qu’une grande partie de cette manne financière échappe ainsi à la préservation de l’environnement.

une navette électrique à 1 € et des navettes gratuites

le 7 avril dernier Dominique Bussereau et Jean-paul peyry étaient ainsi aux côtés de lionel Quillet, léon gendre et patrice raffarin pour présenter cette nouvelle offre exploi-tée par Kéolis charente-Maritime dont le point fort est de proposer une navette électrique entre le Belvédère et Sablanceaux pour 1 €, toute l’année, mais aussi des navettes électriques gratuites de proximité allant au cœur des villages, entre le 21 avril et 15 septembre. certaines en correspondance avec la ligne 3 du réseau départe-mental « les Mouettes ».Dans la plupart des villages rétais, des navettes thermiques viendront compléter la flotte des véhicules électriques.

étendre ce dispositif à la vie permanente

l’objectif étant d’étendre ce dispositif à la vie permanente, pour que toute l’année ces navettes puissent transporter les jeunes, les aînés ou encore les membres des asso-ciations dans le cadre d’activités quotidiennes. ce sera là une étape supplémentaire majeure quand on connaît les difficultés de déplacements sur l’île en basse saison, que patrice raffarin compte bien franchir rapidement.l’île de ré a ainsi mobilisé tous les véhicules électriques

de Kéolis disponibles en France, elle s’est équipée de deux bus électriques de 50 places, trois de 20 places et six véhicules thermiques. la communauté de communes apporte 960 000 € de financement, 450 000 € étant issus de l’écotaxe et 510 000 € de son budget transports.plus largement cette offre s’inscrit dans le cadre d’une politique globale de transports en charente-Maritime qui tend à compléter les dispositifs principaux par des offres de transports à la demande et entend créer 65 aires de co-voiturage, en lien avec les sociétés d’autoroutes et les communes.À cet égard, le parking de Sablanceaux réaménagé devrait se transformer en nœud de transports multimodal (fonction qu’il occupe déjà de fait) comprenant une aire de co-voiturage, et à partir duquel rochelais ou vacan-ciers ayant franchi le pont avec la navette à 1 € pourront emprunter d’autres navettes allant au cœur des villages, ou encore louer des vélos électriques.Si la navette maritime entre la rochelle et Saint-Martin de ré n’est pas encore pour cette année, les élus rétais n’excluent pas de pouvoir un jour la mettre en place, à l’instar de ce qu’il existe ailleurs dans le département.

une meilleure coordination entre les transports rétais et rochelais

Autre bonne nouvelle pour les rochelais et les rétais, la performance et le cadencement de la ligne 3 de Keolis qui part de la place de verdun et traverse l’île de ré, soit un parcours de 60 km sur 1h45 mn en moyenne, vont être améliorés, l’idée étant notamment que ces gros bus n’entrent pas au cœur des villages pour gagner environ ¾ d’heure.le conseil général et la cdc de l’île de ré aimeraient aussi mettre en place des cheminements prioritaires en certains points d’étranglement de l’île de ré, afin que les voyageurs soient incités à emprunter les transports publics,

qui seraient alors plus rapides que les véhicules bloqués dans les bouchons. les avis sont par contre plus parta-gés entre les élus quant à l’utilité d’une voie prioritaire sur le pont, que Dominique Bussereau ou léon gendre ne jugent pas indispensable, tandis que patrice raffarin l’appelle de ses vœux. Jean-paul peyry n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler qu’une telle voie était désormais opérationnelle sur le pont de l’île d’Oléron.

autre chantier de réflexion, la liaison à améliorer entre les arrivées de tGv en gare de La rochelle et l’île de ré

Dominique Bussereau souhaite que ce dispositif mis en place sur l’île de ré soit exemplaire pour l’ensemble des îles du ponant ; pour ce qui concerne l’île d’Oléron et l’instauration d’une éventuelle écotaxe (d’un niveau moindre que celle de ré) la balle est dans le camp des élus, léon gendre ou lionel Quillet étant convaincus que l’île voisine ne pourra pas y échapper, ne serait-ce que pour financer ses transports…Un autre point d’amélioration devra consister en une meil-leure coordination avec la cDA de la rochelle et son offre de transports, afin de ne pas déshabiller paul pour habiller Jacques, Maxime Bono n’ayant pas tardé à faire savoir que s’il approuvait sur le fond le principe de ces navettes électriques, elles généraient toutefois un manque à gagner considérable pour la rTcr de l’ordre de 30 à 40 000 €. l’Agglomération rochelaise, l’île de ré et le Département devront donc à terme proposer une offre cohérente et com-plémentaire de transports et de stationnement. car l’été, les flux quotidiens de rochelais franchissant le pont sont estimés à 5000 passages à pied, à vélo ou en voiture. comment se rendront-ils jusqu’au Belvédère désormais, et où laisseraient-ils leur voiture si le parking du Belvédère – qui devrait être en partie privatisé – venait à saturer ?

Nathalie Vauchez

Une OFFre De TrAnSpOrTS exeMplAireDepuis le 7 avril dernier, une nouvelle offre de transport financée par le produit de l’écotaxe a été mise en place conjointement par le Conseil Général de Charente-Maritime et la Communauté de Communes de l’île de Ré. Baptisée RespiRé, elle s’inscrit dans le cadre du nouveau dispositif de paiement du passage du Pont CAP Ré visant à la protection et à la valorisation de l’île de Ré.

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JeUxJeUx à la Hune

Horizontalement : 1. Toile matelassée. 2. Sélectionnée. petit de l’oie. 3. peut être fatigant. 4. lexicographe renommé. pas né de la dernière pluie. 5. Japonaise. On y tranche le lard. 6. Apparu. le jeune sprat en est un. 7. Sont trois chez les mammifères. 8. engrais azoté d’origine industrielle. la première. 9. On le vide parfois. radio. Dans le vent. 10. Ses fruits fournissent l’huile de palme. pluie violente.verticalement : 1. D’Outre-rhin. 2. protections. Année de lumière. 3. etc. Aspire à l’aide des lèvres. 4. carapace. elle nous entoure. 5. petits furoncles à l’œil. 6. Quatrième partie du jour. venues. 7. eau-de-vie. Avoir au passé. Dans la gamme de do. 8. impersonnel. 9. pigeons huppés de nouvelle guinée. par. 10. incorporation.

Solutions mots croisés - n° 46

motS CroiSéS de JPP - n° 47

Le jeu des 7 erreurs, par Rémy

GriLLe Sudoku 9 x 9 calculé par L.m.

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AcTUAliTÉpille pAS MOn eSTrAn !

Forte des deux succès précédents, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, sous l’impulsion de son président, Lionel Quillet, et appuyée dans sa démarche par l’ensemble des élus communautaires, organisait samedi 7 avril dernier, une nouvelle opération « Coup de Poing » qui venait en clôture de la semaine nationale du développement durable.

Fort coefficient de marée (110) et arrivée de nom-breux touristes pour les vacances de pâques, tous les « ingrédients » étaient en ce 7 avril 2012

réunis pour que l’estran subisse l’assaut des pêcheurs à pied. c’est pourquoi, entre 10h00 et 13h30, afin de couvrir l’amont et l’aval du pic de marée fixé à 11h55, une centaine de bénévoles de tous poils arborant brassards estampillés cDc a accueilli ces pêcheurs d’un jour sur les 23 sites sensibles sélec-tionnés pour l’opération en leur remettant réglettes et dépliants pédagogiques.

informer plutôt que réprimander

l’objectif recherché étant de sensibiliser les pêcheurs à pied en les invitant à profiter des ressources livrées par un estran reconnu comme très riche bien que fra-gile, cela tout en leur rappelant quelques règles essen-tielles pour assurer la pérennité de la biodiversité, à savoir le respect de la maille et la quantité maximale de pêche autorisée (5 kilos).« Beaucoup de ces pêcheurs sont des habitués, et aujourd’hui, même les néophytes savent qu’il existe des normes à respecter. La première année, 50 % des personnes présentes sur les sites pêchaient en dessous de la maille. Ils n’étaient plus que 30 % la deuxième année. Nous verrons quand nous dresserons le bilan de cette troisième édition si ce pourcentage a encore reculé. Je le souhaite ; et même si les résultats sont bons, ce sont là des opérations qu’il nous faudra reconduire d’année en année. Parallèlement à ces coups de poing nécessaires, les actions menées par nos éco-gardes auprès des scolaires sont enrichissantes car les enfants s’avèrent être sur le terrain les meilleurs vecteurs de diffusion de l’information auprès de leurs

parents et amis » a rappelé lionel Quillet lors du point presse qu’il a tenu en fin de matinée sur le site de la pointe du grouin à loix, en présence du président du conseil général Dominique Bussereau.Selon un comptage approxima-tif effectué sur les 23 sites par les agents des Affaires maritimes, de la gendarmerie maritime et les éco-gardes, quelque 4 000 pêcheurs ont fréquenté l’estran en cette belle journée ensoleillée du 7 avril.

une politique volontariste en matière de protection de l’environnement

Depuis plusieurs années la communauté de communes de l’île de ré s’investit en programmant dif-férentes actions de protection envi-ronnementale telle la restauration et l’entretien des zones humides, la gestion des friches, etc. « En ce qui concerne la préservation de la biodiversité de l’estran, précise Patrice Raffarin, premier vice-président de la CdC, un inventaire scientifique de celui-ci est actuelle-ment mené en partenariat avec l’Université de La Rochelle. Ainsi, en fonction des résultats, il pourra ou non être décidé de mettre tel ou tel secteur de l’estran en défend le temps que la ressource retrouve son équilibre ».

pour le président Bussereau, « une telle démarche s’ins-crit tout à fait dans la thématique 2012 du Conseil général : ”La Nature Partagée”. Après ceux de la mobilité, de la solidarité et de la proximité, la Nature est un thème qui rassemble les Charentais Maritimes dans les diverses actions que nous menons le long de nos pistes cyclables et dans les différents pôles natures du département ».

Jean-Pierre Pichot

Dominique Bussereau, Lionel Quillet et Jean-Pierre Gaillard à la pointe du Grouin

On s’active sur l’estran

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un document « de grande qualité » selon le Préfetle préfet de charente-Maritime a donné par écrit son avis le 12 mars 2012 sur le projet de ScOT arrêté par l’assemblée communautaire délibérante lors de sa séance du 15 décembre 2011. Ainsi Béatrice Abollivier écrit-elle : « Le projet de SCOT arrêté de l’île de Ré est un document de qualité. Il prend clairement en compte les objectifs du Grenelle de l’environnement et les enjeux de l’État exprimés dans le porter à connaissance. Il se donne l’ambition de répondre aux besoins de la population permanente et affiche un objectif d’extensions urbaines mesurées exclusivement destinées aux logements sociaux et aux équipements d’intérêt collectif.Il fixe un objectif de capacité d’accueil en accord avec les conditions de la préservation des grands équi-libres, de la qualité et de l’attrait de l’île et affiche en particulier comme objectif fort la réduction du rythme de construction des résidences secondaires qui devra tendre vers un rythme proche de zéro en 2020.La maîtrise du résiduel constructible constitue dans ce contexte un des enjeux majeurs de l’île de Ré, enjeu qui est bien explicité dans le SCOT ».Sa seule réserve est ainsi formulée : « Toutefois, cette maîtrise de la surdensification sur 80 % du résiduel constructible, traduite en terme de prescription dans le projet de document présenté lors du comité de pilotage du 18 octobre 2011, a été transformée en préconisation, sans déclinaison par commune, dans le SCOT arrêté. Ceci marque un recul et rend difficile la mise en œuvre effective de cette maîtrise dans les PLU en cours de révision ».la conclusion du préfet est ainsi la suivante : « Aussi, et compte-tenu de la grande qualité du document, j’émets un avis favorable, à la condition expresse

que la préconisation relative au résiduel constructible redevienne une prescription ».

aucun arsenal juridique pour prescrire un résiduel constructible par commune

le président de la communauté de communes rap-pelle que l’avis de l’État peut juridiquement prendre trois formes :- soit un avis défavorable- soit un avis avec réserve nécessitant de remodeler le ScOT

- soit un avis favorable.Si l’État a émis un avis favorable sur le ScOT de l’île de ré, c’est parce qu’il sait – selon lionel Quil-let – que la cdc et les Maires n’auraient pas les moyens juridiques d’aller plus loin en matière de maîtrise du résiduel constructible faute d’un arsenal juridique adapté. c’est d’ailleurs parce que juri-diquement une pres-cription en matière de résiduel constructible ne tiendrait pas la route et serait sujette à contestation.Désormais l’enquête publique qui va durer deux mois va per-mettre à chacun de faire part de ses sou-haits de modification auprès de la commis-sion de trois enquê-teurs entre la mi-mai et la fin juin, pour un retour de la commis-

sion d’enquête attendu fin juillet. Suivra l’intégra-tion des remarques dans le document définitif du ScOT pour une délibération communautaire fin septembre.

AcTUAliTÉ

Après deux ans et demi de travail et de concertation, l’État et les « personnes publiques associées » ont communiqué leur avis sur le Schéma de cohérence territoriale, soient 33 avis favorables ou réputés favorables, et un seul avis défavorable.

Un prOJeT De ScOT cOnFOrMe AUx OBJecTiFSDU grenelle De l’envirOnneMenT

L’AVIS De LÉON GeNDReléon Gendre a bataillé ferme durant l’élaboration pui contre la validation par les services de l’état de ce sCot, estimant que ce qui est essentiel dans ce sCot est l’uti-lisation du résiduel constructible, tout le reste étant « accessoire ». Contrairement à lionel quillet, il estime que l’état a donné les outils permettant de prescrire et faire respecter un résiduel constructible commune par commune et que dans un Plan d’occupation des sols les maires font exactement ce qu’ils veulent, avec un pouvoir assez considérable. il s’en réfère aussi aux remarques des services de l’état estimant que la CdC ne pourra aller à l’encontre de la demande expresse du Préfet que la préconisation relative au résiduel construc-tible redevienne une prescription. et oppose les com-mentaires des Amis de l’île de ré et du Comité régional de Conchyliculture.

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AcTUAliTÉ

Après les deux mois de contrôle législatif, le ScOT devrait entrer en vigueur à la mi-décembre 2012.

Le premier SCot qui arrête l’urbanisme sur l’île de ré

pour lionel Quillet « il s’agit là du 1er SCOT à arrê-ter légalement l’urbanisme sur l’île de Ré, en fermant totalement l’expansion des communes, alors que les schémas directeurs de 1989 et de 2000 avaient gelé mais pas stoppé l’urbanisme. Nous n’ouvrons aucune nouvelle zone, il s’agit de répartir les zones gelées avec 27 ha potentiellement urbanisables et les pro-

jets de logements sociaux sur les zones NA gelées, sachant que nous restituons une partie de ces zones NA à l’environnement. »Seule la commune de la Flotte a délibéré contre le ScOT qui lui refuse la construction de logements sociaux sur des zones naturelles, toutes les autres communes ayant accepté le principe que seules les zones nA pouvaient être affectées à des logements sociaux, en aucun cas des zones nD, et aussi qui empêche l’extension de la zone ostréicole du preau en espace naturel.les communes ne sont pas égales en matière de rési-duel constructible, puisque les 5 communes du nord de l’île ont un résiduel faible, Saint-Martin a un rési-duel très faible et seules les communes de la Flotte, le Bois, Sainte-Marie et rivedoux ont encore de l’espace.pour répartir au mieux ce résiduel constructible, ont été intégrés dans le ScOT les 9 outils disponibles dans l’arsenal juridique, afin d’aider les Maires dans la mise en œuvre de leur plans local d’Urbanisme (plU) qui sont partout en cours d’élaboration et devront être compatibles avec le ScOT.

un SCot qui va a contre-courant de la politique nationale de densification…

lionel Quillet précise que le ScOT de l’île de ré va à contre-courant complet de la politique nationale et des SrU qui visent à densifier de 30 % les logements, et que prescrire au lieu de simplement préconiser la maîtrise de la surdensification sur 80 % du résiduel constructible fragiliserait fortement le ScOT, ouvrant la voie à de nombreux recours possibles. le droit fonda-mental et inaliénable de la propriété et de la constructi-bilité demeure. le débat sur le résiduel urbanisable qui consiste à demander de fixer un quota de constructibilité par commune est selon lui un faux débat, les quotas en matière d’octroi de permis de construire n’existant pas.

… et dont les contours risquent fort d’être modifies par les cartes d’aléas des communes fin 2012

Demeurent aussi les incertitudes quant à la prise en compte du risque de submersion marine, l’État devant transmettre un porter à connaissance au sujet des cri-tères de constructibilité. les études de pprn (plans

de prévention des risques naturels) sont lancées, qui permettront de définir d’ici fin 2012 les cartes d’aléas sur chaque commune à partir des modélisations effec-tuées. en clair ce qui est aujourd’hui inconstructible le restera, mais sur 9 communes de l’île de ré certains autres terrains pourraient devenir inconstructibles.certaines communes risquent de voir leur résiduel constructible disparaître, et donc leur projet de loge-ments sociaux « tomber à l’eau… »Tandis que lionel Quillet estime donc que le débat sur le résiduel constructible est clos, et que les détracteurs du ScOT se focalisent sur cet unique point qui représente une page sur les 600 pages des trois documents qui constituent le ScOT, léon gendre et certaines asso-ciations environnementales rétorquent que c’est là le point essentiel du ScOT…(voir encadrés).Aux acteurs économiques qui craignent que le ScOT empêche tout développement de la vie permanente, il rétorque que les 600 logements sociaux, les 6 crèches, la politique de transports, la politique en faveur des activités primaires, les projets de création ou d’extension de zones d’activités, les projets en matière d’animation culturelle ou sportive… sont autant d’axes forts du ScOT qui garantiront un maintien de la vie sociale et économique à l’année.

Nathalie Vauchez

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L’AVIS DeS AMIS De L’îLe De RÉs’ils reconnaissent le travail considérable qui a été réalisé et la concertation qui a prévalu, les Air ont quelques points de désaccord sur l’analyse faite par les élus de la Communauté de Communes.ils regrettent que « la capacité d’accueil et la capacité de fréquentation n’aient pas été traités au fond », et estiment que le sCot est plus « la somme d’intérêts particuliers et de propositions communales » qu’une approche globale du territoire fini qu’est l’île de ré.sur le point d’opposition essentiel entre lionel quillet et léon Gendre, les Air écrivent que l’ « on ne doit pas confondre le droit de propriété inaliénable, sauf cas d’expropriation pour intérêt collectif et le droit de construction strictement encadré par la loi (srU, litto-rale…) et les Codes de l’Urbanisme, de l’environnement et du Patrimoine ».ils précisent que « depuis 20 ans, on constate un déca-lage permanent entre les objectifs des constructions et les réalisations des communes, conséquence à leurs yeux d’une forte permissivité et d’un « opportunisme » foncier des élus successifs, renvoyant ainsi au passage dos à dos léon Gendre et lionel quillet. et l’ensemble des élus de l’île depuis 20 ans…les Air demandent « que l’urbanisation du résiduel constructible soit entièrement encadrée par des pres-criptions assorties d’objectifs chiffrés par commune ».ils soulignent toutefois aussi les nombreuses actions qui ont été menées ou en cours pour la protection de l’envi-ronnement, parmi lesquelles la préemption des espaces naturels, la mise en place de l’écotaxe, des Contrats de restauration des zones humides sur le nord et des zones boisées sur le sud, la définition de la trame verte et bleue, le futur parc naturel marin, l’organisation des mouillages, l’attribution du label Pays d’Art et d’His-toire et appellent de leurs vœux la mise en place et le suivi d’indicateurs environnementaux, comme prévu au début de l’élaboration du sCot.

L’AVIS DeS CONChyLICuLTeuRSleurs remarques sont incisives puisqu’ils reprochent à la CdC de n’avoir pas tenu compte du travail réalisé par la profession dans le cadre de l’étude socio-écono-mique de l’ostréiculture rétaise et demandent que soient intégrés dans le sCot leurs principales propositions « visant à consolider l’ostréiculture rétaise pour résister à la crise et proposer son redéploiement ».Celles-ci concernent le zonage des documents d’urba-nisme en milieu urbain et agricole, le respect du milieu et des propriétés et l’anticipation du redéploiement de l’ostréiculture rétaise.rendre possible la création de nouveaux établisse-ments, comme par exemple le projet d’extension de la zone ostréicole du Preau à la Flotte, fait partie de leurs demandes.enfin les professionnels demandent l’intégration dans le sCot du schéma régional de développement de l’Aquaculture, qui doit répertorier tous les sites conchy-licoles actuels et potentiels.

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TOUriSMe

l e président du conseil général, Dominique Bussereau, a souhaité faire de la filière touris-tique une grande force du territoire, suivant un

modèle unique, régi par deux valeurs fortes : l’esprit de performance, pour que « chaque opération menée soit source de valeur ajoutée et de richesse » pour tous les acteurs au quotidien du tourisme, ainsi qu’un « partage intelligent des ressources… loin des systèmes de masse dévastateurs constatés ailleurs… pour que le développement touristique respecte les habitants, les espaces naturels, et soit étalé autant que possible dans l’espace et le temps ».

L’action du département en matière de tourisme est très populaire

et il est vrai que le tourisme en charente-Maritime est très bien perçu par ses habitants, puisque 65 % d’entre eux estiment que le tourisme dans leur département permet « de mieux protéger et de mieux mettre en valeur l’environnement et le cadre de vie en charente-Maritime », et 91 % pensent qu’il est « une activité

essentielle pour le développement éco-nomique de la charente-Maritime ».plus encore, 79 % des habitants pen-sent que le tourisme « rapporte plus d’argent à la charente-Maritime qu’il ne lui en coûte » et 76 % que « ce qui est fait pour les touristes profite aussi aux habitants ». enfin 64 % des habitants pensent que le tourisme va continuer d’augmenter.Avec 90 % des habitants satisfaits de l’action du Département en matière touristique (soit 7 points de plus que la moyenne des départements ayant fait l’objet d’un sondage BvA), Dominique

Bussereau, Stéphane villain et l’ensemble des vice-présidents dont l’action impacte le tourisme peuvent se targuer d’une belle réussite.

une action à la fois transversale et spécialiséeen effet, l’action du Département pour le tourisme est transversale au travers de toutes les politiques menées, mais aussi spécialisée avec l’action de charente-Maritime Tourisme. elle a pour objectifs à la fois d’investir en portant directement des projets majeurs, de soutenir les professionnels et les collec-tivités locales, et d’accompagner la filière par des actions dédiées.les investissements visent à l’équilibre territorial, la facilité d’accès et l’aménagement des sites, pay-sages et infrastructures. Au-delà de la protection des espaces naturels, vitale pour un tourisme responsable, et de la création d’un réseau de 14 pôles-nature, le Département investit depuis 20 ans pour compléter l’offre, tout en préservant et valorisant des sites emblé-matiques, aux plans historique, archéologique, naturel, ou professionnel (paléosite, cité de l’Huître).le haut débit, les infrastructures routières, l’organisa-tion de l’emploi saisonnier ou encore la signalétique relèvent de cette stratégie d’investissement.la stratégie de soutien au patrimoine et aux événe-ments se manifeste par l’aide aux musées, les mani-festations « Sites en Scène » (20 sites, 820 K€), les villages de pierres et d’eau, tandis que les soutiens aux pratiques sportives et notamment aux 15 sites labellisés « point-plage voile » ne sont pas en reste tout comme le soutien solidaire aux petites communes rurales pour la mise en valeur de leurs attraits touristiques.l’accompagnement des professionnels et des terri-toires passe par différents dispositifs auprès des col-lectivités pour informer et sensibiliser sur la qualité des

eaux de baignade, auprès du secteur locatif, dans le domaine du « label Tourisme et Handicap » ou encore auprès des porteurs de projets…Évidemment, l’engagement du Département est par-ticulièrement visible au travers des actions de son Agence de développement touristique, charente-Maritime Tourisme, qui assure une promotion active du département via la marque « charente-Maritime Ma préférence », fait office d’apporteur d’affaires pour les acteurs de la filière, et constitue un centre de ressources pour acteurs privés et élus.cette politique ambitieuse se joue aussi auprès de l’État, pour en permanence faire reconnaître le poids touristique de notre territoire…

Nathalie Vauchez

La Charente-Maritime n’est pas par hasard devenue la 2ème destination touristique préférée des français avec 3 % de part de marché national, juste après le Var (3,3 %), devant l’hérault (2,9 %) et la Vendée (2,5 %). Au-delà des atouts « naturels » de notre territoire, le Département mène une politique touristique volontariste aux côtés des professionnels et des collectivités, non seulement via Charente-Maritime Tourisme présidé par Stéphane Villain, mais aussi au travers de l’ensemble de ses domaines d’intervention.

Un MODèle De DÉvelOppeMenT TOUriSTiQUe UniQUe

LeS BuDGeTS Du DÉPARTeMeNT AyANT uN IMPACT DIReCT Ou INDIReCT SuR L’ACTIVITÉ TOuRISTIQuedans le budget primitif 2012, ce sont près de 25,75 millions d’€ qui sont dédiés à des actions ayant un impact sur le tourisme depuis les 500 000 € de fonds d’aide à l’équipement touristique des petites com-munes, jusqu’aux 9,8 millions d’€ de financement des actions culturelles, en passant par la politique en faveur des ports (1,1 m €), la subvention allouée à Charente-maritime tourisme (2,75 m €), les équipements touris-tiques départementaux (2,8 m €), la politique sportive (3,2 m €) et last but not least la protection des sites, cheminements doux et Pôles-nature extrêmement pré-gnants en Charente-maritime (5,6 m €).

LeS ACTuALITÉS 2012le département a placé l’année 2012 sous le thème de la nature partagée.Cap ré va permettre aux usagers du Pont de l’île de ré de contribuer à la protection de l’île de ré.2012 verra le début des travaux de génie civil de la lGV sud europe Atlantique, soient 340 km de ligne nouvelle entre tours et Bordeaux, qui seront opération-nels début 2017.la Vélodyssée réservant 1200 km exclusivement au vélo à partir de juin 2012, de roscoff à Hendaye et se prolongeant en Angleterre et en espagne, traversera la Charente-maritime sur 150 km.l’Hermione sera mise à l’eau en juillet 2012.

QueLQueS ChIFFReSle tourisme de Charente-maritime, qui pèse 74 % de la filière sur le Poitou-Charentes, est le 1er secteur écono-mique du département avec :- 9 % de l’emploi salarié soient 8550 emplois- 1,6 milliard de chiffre d’affaires- 3500 entreprises2011 a été une saison record avec une progression de + 6 % des nuitées de plein air, + 7 % des nuitées en hôtellerie, et + 8 % des entrées des sites de visites.

PROFILS eT TyPeS De SÉJOuRSla clientèle est majoritairement familiale à 40,2 %, elle vient en moyenne pour 7,6 jours, et l’hôtellerie de plein air génère à elle seule 70 % des nuitées (6,6 millions), l’hôtellerie 23 % (2,2 millions) et les meublés 2,2 % (170 000).les principaux sites de visite font + de 4 millions d’entrées au total, avec en tête le Zoo de la Palmyre, l’Aquarium de la rochelle, le chantier de l’Hermione, les phares de Chassiron et des Baleines, le Centre international de la mer ou encore les tours de la rochelle.les centres aquatiques (+ de 1,13 million d’entrées), de thalassothérapie (340 000 soins) et de thermalisme (500 000 journées de cure) ont évidemment la part belle des activités de loisirs, aux côtés des golfs (45 000 green fees).

La Cabane de Montamer

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ÉlecTiOnS

estimé et bien connu sur la rochelle depuis plus de 30 ans, c’est comme avocat qu’il commença sa carrière au cabinet de Michel crépeau. pas

étonnant qu’il en partage les convictions humanistes, l’éloquence et les formules qui font mouche!« Le sens d’une candidature radicale, dit François Drageon, « c’est de se mettre ”à disposition”, de faire ”une campagne de proximité, à l’écoute”. Je ne suis pas le candidat des bourgeois et des patrons. Je ferai une campagne avec les Rochelais et les Rétais ».

il nous faut des marins de gros temps !

xavier de roux, président départemental du parti radical et maire de chaniers, présentait le candidat investi par le parti radical valoisien présidé par Jean-louis Borloo. le ton était donné : « Notre société a besoin de se réconcilier. Nous avons besoin de talents pour accom-pagner la transformation du monde, il nous faut des marins de gros temps ! François Drageon ne fait pas un simple tour de piste, il s’inscrit dans la durée. D’ailleurs une section du parti radical valoisien se monte sur la Rochelle. Bonne chance François ! »

un candidat différent, qui revendique sa liberté d’expression

le candidat a réfléchi au sens de sa candidature et s’est engagé avec une énergie communicative dans cette campagne. François Drageon n’avance pas masqué. D’emblée il se positionne dans la majorité présidentielle, mais il fait savoir haut et fort ses valeurs « radicales » : laïcité, équité, humanisme et solidarité. « Je tournerai la clef vers le côté que je sentirai, conscient de l’enjeu pour le quotidien de femmes, d’hommes et de familles, dont j’ai appris à connaître les difficultés et les attentes. Un député a une fonction sociale et politique dans sa circonscription. Par mon métier, je connais le rôle du député qui fait les lois, travaille dans un groupe parle-mentaire, observe une discipline de groupe »...

« Mais je ne serai pas trop discipliné » rajoute le can-didat qui revendique son indépendance d’esprit, son droit d’expression. « C’est dans la tradition du parti radical valoisien d’être force de proposition et de conviction ! »

« Cela vous donne envie de voter ? »

en tombant la veste et des-cendant dans le public, François Drageon exprime sans concession ses cri-tiques sur la politique locale et intercommunale de l’agglomération rochelaise.Dénonçant tour à tour : « les déchirements d’une équipe à gauche (Falorni, Fountaine, Royal), les déplacements de ”la Princesse” qui se promène dans l’Île de Ré et qui conduit au conseil régional une politique néo-colo-niale », « une gestion qui ne produit rien », « la course à l’indemnité de fonction, avec 27 vice-présidents à la CDA de La Rochelle... », François Drageon s’amu-serait davantage s’il ne s’agissait pas de nos finances publiques. il ne cache pas non plus ses exigences envers l’UMp local, dont il s’est démarqué, leçon de son échec aux cantonales de 2004.« Ça vous donne envie de voter ? » dit-il en interpellant le public ! « On se moque de vous et on n’aborde pas les vrais problèmes »

« au premier tour : on choisit, au deuxième tour on élimine ! »

« Quand on aborde les élections, il faut avoir des convictions. À La Rochelle et à Ré, l’histoire s’est faite avec des gens debout, courageux et rebelles. Je me suis toujours investi dans de nombreuses mis-

sions professionnelles et syndicales, au service des Rochelais et des Rétais. Je m’engagerai fortement pour le développement écono-mique local, en favorisant la concertation entre élus, industriels et la population, particulièrement pour la zone portuaire de La Pallice. Le logement social et l’inté-gration dans le monde du travail de nos concitoyens handicapés, sont pour moi des priorités réelles. » François Drageon fait le constat d’un taux de

chômage de 16,7 % sur la rochelle, supérieur au 12,1 % du département et s’interroge sur la volonté politique. combien de temps va-t-il falloir pour chan-ger l’équation ?

des projets

Fort de ses constats, le candidat exprime sa volonté de gagner ces élections législatives pour mettre fin à la « nomenclatura » en place. il porte déjà avec son équipe toute son attention sur de nombreux axes de travail que le député peut impulser et accompagner, avec des considérations économiques et écologiques. « L’urbanisation mal maîtrisée ne favorise pas la mixité sociale et crée des tensions sur le territoire. La situation de l’ostréiculture, de la saliculture, de l’agriculture, de la pêche, me préoccupe. Les affaires portuaires réunissant le port de plaisance et le port de commerce irriguent 8000 emplois directs et indirects, qu’il faut prendre en considération. Le commerce, l’artisanat, l’industrie s’inscrivent aussi dans mes réflexions sur le développement de la circonscription. »Un programme que le candidat affûte, à l’écoute des problématiques de la circonscription et d’une situation économique difficile.François Drageon aime ce territoire. il y compte de nombreux et fidèles soutiens à sa démarche. candidat affable, disponible et accessible, il fait partager naturel-lement sa vision de la circonscription, du rôle de député et ses convictions à de nombreux rochelais et rétais. Faire de la politique autrement, c’est s’affranchir des conventions pour s’immerger au quotidien, s’entourer et écouter les autres.« Je viens vers vous pour vous proposer des solutions. C’est vous qui devez vous lever. Vous pourrez compter sur moi, maintenant et plus tard. Osez changer ! »

Michel Lardeux

FrAnçOiS DrAgeOn : faire de la politique autrement

Jean-Louis Léonard, au premier rang, suit attentivement le discours de François Drageon

Pour sa première réunion publique le 5 avril à l’Oratoire de La Rochelle, François Drageon était accueilli à 20 heures par un public attentif de 200 personnes. Xavier de Roux, Jean-Louis Léonard, Député uMP, de nombreuses figures rochelaises et beaucoup de jeunes, étaient venus écouter le candidat à la députation de la circonscription convoitée de la Rochelle-Ré.

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FrAnçOiS DrAgeOn, FAire De lA pOliTiQUe AUTreMenT

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leS nUiTS rÉTAiSeS

dur dur pour les établissements de nuit

D’autres vont même plus loin dans le discours et parlent carrément de « conflit de générations ». « Où est La Pergola dont nous ont parlé nos parents, cette vieille dame de 76 ans ? D’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, où l’on dansait en extérieur sous les lampions, juste derrière la dune. Dorénavant l’urbanisation encercle l’établissement, alors chut ! C’est un peu le même cas de figure que celui des riverains des aéroports qui râlent aujourd’hui contre le bruit des avions. Qu’ils se souviennent que lors de leur construction il n’y avait pas d’habitation autour. Alors, aéroports, Pergola, même combat ! ».Toujours est-il que pour que la pergola perdure, son actuel propriétaire, Denis chatin, a du en ce qui concerne la discothèque se plier aux normes en vigueur régulant le bruit. SAS d’isolation phonique, vitrages adaptés, etc., protègent désormais le som-meil des riverains. « Y subsiste quand même un léger fond musical en extérieur pour les clients venus se res-taurer ou boire un verre. Le seul moment de la nuit où il y a forcément plus de bruit, c’est à l’occasion des grands week-ends de printemps et entre le 1er juillet

et le 31 août lors des sorties de boite à la fermeture, à 5 heures du matin. Là, c’est un peu plus délicat à gérer, mais MagicBus travaille avec nous et nous aide ». Malgré tout, la tradition demeure. À la pergo, les générations se suivent et s’y succèdent, et mieux, s’y mélangent.Si grégory, alias Kinkin, et Sébastien l. sont des piliers de l’établissement, les habitués pourront toutefois relever quelques petites nouveautés. côté restau-rant, plus de déjeuner, mais ouverture dès 18 heures pour « les apéros de la pergo » (Au programme : apéro, musique, concours de pétanque ou de fléchettes, etc.), avec ensuite la possibilité de dîner. côté discothèque, peu ou pas de nouveaux aménagements à l’exception de la création d’un nouveau salon très confortable pour s’y détendre.

et un, et deux, et trois !

le problème qui se pose au petit jour quand les noctambules quittent l’établissement est le même à Saint-Martin, au Bastion, car pour le reste, perchée sur les fortifications, la dis-cothèque reste à l’écart de la cité, n’offrant que peu de nuisances sonores.

Autre lieu mythique des nuits rétaises depuis bientôt 50 ans, le Bastion vient de connaître un change-ment de propriétaire, ce depuis la fin mars der-nier. Succédant à Jean-Marie gorius, c’est le rétais Alexandre Brunner qui est devenu le nouveau maître des lieux. ce dernier étend ainsi son emprise sur la vie nocturne insulaire et plus particulièrement mar-tinaise. Héritier du restaurant le Serghi, sur le port, et de l’ancienne discothèque « le Boucquingam » qu’il a plus ou moins transformé en « club privé », il est désormais possible de concevoir une sortie noc-turne 100 % martinaise signée Brunner avec dîner au Serghi, after au Bouc et fin de nuit au Bastion !

ouverture à l’année

Si le temps a quelque peu manqué à Alexandre avant le démarrage de la saison pour apporter sa patte personnelle au Bastion, sa volonté de ne faire qu’un seul et même espace de danse en positionnant son DJ loïs au plus près des danseurs a pu être satisfaite. « À la différence de La Pergola, le Bastion restera ouvert à l’année. Les jeunes rétais trouveront donc un lieu pour venir danser les week-ends même au cœur de l’hiver » précise Alexandre Brunner. « Mon autre

objectif consiste à vou-loir offrir à la clientèle la possibilité de dîner du haut des remparts en dominant la mer. J’envisage donc d’y créer un restaurant dès l’an prochain ».

Sinon, où peut-on encore sortir le soir ?

il existe un certain nombre d’établissements dans l’île (que nous ne pourrons pas tous citer cette fois-ci) qui proposent des « after » jusqu’à l’heure légale de fermeture, deux heures du matin, ou bien encore qui organisent des soirées-concerts. Ainsi, à rivedoux le bar-restaurant en bord de mer, « la Chaloupe », où après des soirées rock animées par les groupes « Action » et « Big Or no », jazzy avec « lazy Jazzles », les « Hep ep pep » pour la Saint patrick, se produiront le samedi 28 avril prochain les « Monsters pop ».À l’autre bout de l’île, aux portes-en-ré, entre Bazenne et case à vent, le nouveau bar à cocktails branché portingalais, « la Plantation ». Ambiance exotique assurée pour cette rhumerie et souvent endiablée jusqu’à tard dans la nuit où musiciens et artistes se relaient autour du piano.citons encore à Saint-Martin, sur l’îlot, deux établisse-ments : « la Baleine Bar », un lieu convivial et décon-tracté où se côtoient à partir de 23 heures habitués et gens de passage et « le Cervane Bar », histoire de boire un verre dans une ambiance conviviale au rythme d’une musique entraînante. et le cubana café de l’autre côté du port, propose régulièrement des concerts en saison. Jean-Pierre Pichot

La Pergola : ouverture les week-ends et veilles de jours fériés jusqu’à fin juin et tous les jours du 1er juillet au 31 août.

leS nUiTS rÉTAiSeS SOnT-elleS MenAcÉeS ?« Le monde du silence va bientôt planer sur l’île de Ré. Déjà pour nous les jeunes, se loger c’est la galère, et si ça continue, pour s’amuser un peu les week-ends il va nous falloir aller sur le continent ». Voilà, ce que pensent certains jeunes Rétais suite à la fermeture de La Playa à l’automne dernier et à l’annonce de la prochaine transformation du Boucquingam en bar restaurant. De véritables discothèques, il ne restera donc plus que le Bastion à Saint-Martin et La Pergola à La Couarde.

Ambiance extérieure à La Pergola

Début de soirée à La Pergola

La Plantation

Le Bastion

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vie perMAnenTe

Un MAîTre MOT : lA prOxiMiTÉ

DeS prODUiTS D’ici eT D’AilleUrS

i l y a onze années de cela, en 2001, Béatrice et Marc villard créaient face au marché de Saint-Martin-de-ré, place de la poterne, une supérette de

120 mètres carrés. Franchisée vivAl (casino), cette implantation dans Saint-Martin intra-muros est venue pallier la disparition des commerces alimentaires dans la cité consécutive au fleurissement des grandes sur-faces périphériques.Ouverte à l’année, la supérette joue le jeu de la proxi-mité, notamment auprès des personnes âgées (mais également des moins âgées !) durant la basse saison en leur proposant même des livraisons à domicile.

Le Bio a la côte

chez Béatrice et Marc, on y trouve bien sûr tous les pro-duits d’une épicerie classique, des surgelés, des produits régionaux, mais précisent les deux gérants, « d’année en

année nous proposons à la clientèle de plus en plus de produits biologiques aussi bien en frais qu’en sec car la demande s’avère de plus en plus forte ».« Si l’activité hivernale du magasin reste quelque peu confidentielle, dès le mois d’avril, les résident secon-daires, une certaine clientèle hôtelière, les touristes, parmi lesquels les campeurs, les plaisanciers (très nombreux et pour qui nous faisons dépôt de gaz), reviennent en masse, d’où la nécessité d’employer deux personnes en pleine saison ». notons que pour satisfaire tout ce petit monde de vacanciers, vivAl propose articles de plage et de plein air. Jean-Pierre Pichot

Après vingt ans de frites/sandwiches, nathalie Marieau a radicalement changé la destination de son magasin du bas de la rue Baron de

chantal, à deux pas du port de Saint-Martin-de-ré, en ouvrant une épicerie fine : « l’Épicerie de l’île… ».Après seulement une année d’exercice et l’expérience d’un premier hiver (car l’établissement est ouvert à l’année), nathalie est satisfaite du résultat. « Toutefois, heureusement que les murs m’appartiennent, car si je devais payer un loyer je ne dirais peut-être pas la même chose ! » précise-t-elle.

commerce de proximité pour une clientèle très diversifiée faite de rési-dents permanents, secondaires et de touristes de passage, petit à petit l’Épicerie a trouvé sa place dans

la cité. « Preuve en est que des clients, notamment des plaisanciers, venus l’an dernier sont déjà revenus me voir lors du récent week-end pascal ».

une mine d’or

chez nathalie, on y trouve des produits d’ici et d’ail-leurs. Des produits aussi bien régionaux qu’internatio-naux, et d’autres dits de « dépannage » comme de la crémerie, du vin (il existe même un rayon de vins frais !), lesquels sont très appréciés lorsque l’on arrive tard dans Saint-Martin et que l’on trouve le marché

ou bien d’autres commerces alimentaires déjà fermés. l’Épicerie de nathalie se révèle également être une véritable mine d’or lorsque l’on cherche quelque chose à apporter pour un apéro chez des amis, avec pourquoi pas un petit plus : des chocolats ou autres friandises. l’Épicerie est également dépositaire des thés Kusmi.nathalie n’a pas non plus complètement renié le passé, car elle prépare toujours, à la demande, des salades ou bien des sandwiches à consommer en terrasse ou bien à emporter en pique-nique. Jean-Pierre Pichot

Ré à la Hune continue sa tournée des commerces alimentaires de proximité ouverts en centre-bourg, à l’année, et qui animent le cœur de nos villages tout en contribuant à maintenir une vie sociale. Après les commerces de Rivedoux, Loix, Saint-Clément, Sainte-Marie, Le Bois-Plage et La Couarde, voici ceux du centre de Saint-Martin.

Nathalie Marieau

Béatrice et Marc Villard

Supérette vivaL 2, place de la Poterne – saint-martin-de-ré Tél : 05 46 67 44 84

L’épicerie de l’île ouverte à l’année, 7 jours sur 7 en saison, sinon, fermeture hebdomadaire le lundi. 3, rue Baron de Chantal – saint-martin-de-ré Tél : 05 46 01 48 17

À la caisse, Françoise

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Située à proximité du pont de l’île de Ré dans la zone sud des Rivauds, Océan & Bois est une entreprise générale du bâtiment qui intervient en second œuvre en menuiserie d’agencement et en métallerie serrure. Océan & Bois se charge ainsi de la fabrication de menuiseries intérieures et extérieures, de placards, bureaux, comptoirs, terrasses en bois, portails, clôtures ou garde-corps.

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en complément de ces deux grands métiers spécifiques, l’entreprise a développé au fil des années de nouveaux savoir-faire : la plâtrerie

permettant de réaliser des cloisons et des faux pla-fonds et tout ce qui concerne les finitions à savoir les peintures intérieures et extérieures avec mise en œuvre des différentes techniques existantes et les revêtements de murs et de sols. Si bien qu’aujourd’hui l’un des atouts majeurs d’Océan & Bois est de proposer à sa clientèle un seul interlocuteur pour quatre métiers du bâtiment avec la meilleure coordination entre les équipes techniques que cette solution apporte.

Forte de la compétence de son équipe de 35 salariés dans ces quatre domaines, Océan & Bois travaille à la fois sur le marché de l’entreprise, en direct ou en collaboration avec des architectes ainsi qu’avec de nombreux particuliers. la société est dotée d’un bureau d’études qui assure la concep-tion et les plans et dessins en 2 et 3 dimensions, ce qui permet de présenter aux clients des avant-projets particulièrement soignés et clairs.partenaire de deux entreprises du paysage, Océan & Bois dispose d’un vivier d’artisans – maçons, électriciens, plombiers – avec qui elle collabore régulièrement et qui lui permettent de prendre en charge la totalité d’un chantier de second œuvre. l’entreprise intervient aussi bien dans le neuf que dans la rénovation.

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ilS BOUgenT !

les quatre concours organisés en 2011 et parus au B.O. de la Fédération Française d’Équi-tation ayant rassemblé de 100 à 200 par-

tants venus de toute la région de poitou-charentes, les Écuries du Moulin Moreau, organisent cette année à la demande du comité régional Équestre de poitou-charentes quatre manifestations. Deux épreuves phare dont la première, une étape du grand régional de Saut d’Obstacles, s’est déroulée le 15 avril et le 10 juin, le championnat régional de concours complet pour la catégorie club et poney. Deux autres concours auront lieu, un concours com-plet (cce) le 6 mai ainsi qu’un concours de saut d’obstacles (cSO) le 24 juin au cours duquel les Écuries du Moulin Moreau accueilleront une étape du

challenge Amateur par Équipe organisé uniquement en charente-Maritime.l’équitation, 3ème sport national avec 700 000 licenciés et 1er sport féminin, est en perpétuelle progression depuis 2001, avec une augmentation au-dessus de la moyenne nationale pour notre région qui enregistre en 2011 une augmentation du nombre de licences par rapport à 2010 de +3,50 % alors que la moyenne nationale est de + 2,68 %. Disposer d’une bonne structure avec des sols de sable naturel qui évitent aux chevaux de se blesser et qui peut accueillir des manifestations d’envergure est donc important pour l’île de ré.en dehors de l’aspect compétition, qui n’est pas négligeable, puisque les Écuries du Moulin Moreau

rassemblent dans leur sein une championne de France Minime de concours complet, Sarah lavaud et une vice-championne de France concours complet, Aline Dupuy, l’endroit dispense des cours aux cavaliers, débutants ou confirmés, à longueur d’année et propose des balades dans les forêts, les vignes et les plages de l’île en particulier durant la période estivale.

Catherine Bréjat

lA SAiSOn 2012 AUx ÉcUrieS DU MOUlin MOreAUFrédéric et Bénédicte Lavaud ont repris en novembre 2010, les écuries du Moulin Moreau. Après une première année d’activité qui leur a apporté la reconnaissance du travail fourni et de la qualité des infrastructures, ils se sont attaqués dès le 15 avril dernier à l’année 2012.

Les écuries du moulin moreauChemin des durancières – 17630 la FlotteTél : 05 46 09 32 34

Fazia est une jeune femme étonnante, qui

par amour des ani-maux a décidé de plaquer, il y a un peu plus de dix ans, un job confortable, rémuné-rateur et de reprendre de longues études. Études qu’elle fera en Angleterre car même si la France a récupéré un peu de son retard, l’Angleterre reste en avance en europe, dans le domaine de l’ostéopathie et de la kinésithérapie pour chiens. Diplômée, elle s’installera d’abord en loire-Atlantique,

et depuis la fin de l’année dernière à la rochelle.l’ostéopathie prend en compte chez le chien, comme chez l’homme, l’unité du corps. Si votre animal boîte, c’est qu’il souffre de la patte. cela peut être du à une lésion de la patte ou bien à un problème intervenant plus haut dans sa colonne vertébrale comme par exemple un déplacement de vertèbre. c’est une histoire de mécanique pure. c’est ce côté un peu magique qui intéresse Fazia, trouver la véritable cause du mal. lors de la séance

qui dure une heure, après avoir rassuré le chien et l’avoir mis en confiance, elle le palpera doucement pour comprendre d’où vient le mal, car l’animal ne parle pas et ce n’est que par l’examen méticuleux et total de son corps qu’elle pourra apprécier l’origine du dysfonctionnement. Son diagnostic établi, elle dénouera les tensions nerveuses et musculaires avant d’intervenir par des manipulations douces, à l’aide d’électrothérapie, d’ultrasons ou d’exercices. Si, lors de la première séance, l’animal est inquiet et stressé, tout comme son maître d’ailleurs, à qui Fazia demande de rester proche de lui, il apprécie les manipulations douces et ces moments où la théra-peute est à l’écoute de son corps, d’autant qu’elle a conçu une large table qui se meut électriquement et monte vers elle comme un ascenseur afin de ne pas soumettre ses patients à des efforts physiques doulou-reux. On constate très rapidement que ces séances ont un effet bénéfique sur le mental de l’animal.côté kinésithérapie, les chiens ont besoin de soins après une opération, et c’est là la raison essen-tielle de l’installation de Fazia à côté de la clinique Saint-roch à la rochelle. en collaboration avec les vétérinaires – elle prend toujours connaissance du dossier médical mais de plus communique régu-lièrement ses résultats au vétérinaire traitant –, elle traite les rééducations post-chirurgicales et dispose d’un matériel étonnant, de gros ballons colorés entre autres, destinés à faciliter pour les animaux la reprise de conscience de leur corps ainsi que d’un tapis rou-lant, muni de harnais pour soulager le poids du corps tout en faisant travailler l’amplitude d’un membre ou

la musculation. Toujours en douceur, jamais rien de brutal qui au lieu de faire avancer les choses les feraient plutôt régresser.Sa troisième activité concerne le comportement canin. pour bien le soigner, il faut comprendre le chien qui doit se sentir bien dans ses pattes et dans sa tête. les interventions pour améliorer la relation du maître et de son chien se font toujours à domicile afin de bien appréhender comment vit le chien et com-ment les maîtres se comportent avec lui. elle informe ceux-ci des règles du monde canin, des erreurs qu’ils commettent et leur indique la marche à suivre.Fazia gafour s’épanouit pleinement dans ce métier varié où elle travaille avec des éleveurs, des vétérinaires, des particuliers et des refuges sur toutes sortes d’animaux. le lien qu’elle établit avec l’animal est exceptionnel tout comme le sont les résultats qu’elle obtient.

Catherine Bréjat

Une ApprOcHe pArTicUlière DeS SOinS pOUr cHienSOn connaissait déjà l’ostéopathie pour chevaux. Fazia Gafour, installée à La Rochelle depuis octobre 2011, nous fait découvrir l’ostéopathie et la kinésithérapie pour chiens et chats.

dog Zen attitude13/15 avenue du Cimetière – 17000 la rochelleTél : 05 46 66 94 47 – 06 09 24 93 24

Fazia Gafour

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Cette convention formalise une coopération déjà existante entre les deux partenaires dont la finalité est axée sur la diffusion d’informations diverses

(fonctionnement d’un port de commerce, environnement littoral, métiers de la mer) visant à favoriser la découverte du monde portuaire auprès des scolaires. ce partena-riat aura déjà permis de concevoir un parcours de visite portuaire associant port Atlantique la rochelle pour la visite commentée du site et l’e.c.O.l.e de la Mer pour les activités pédagogiques.

une politique d’ouverture commune aux deux partenaires

« Cette convention démontre bien la politique d’ouver-ture que Port Atlantique La Rochelle cherche à dévelop-per auprès non seulement des scolaires (453 élèves

ont été accueillis en 2011) mais de la population rochelaise et charen-taise-maritime. Ainsi, la Maison du Port qui verra prochainement le jour à l’extrémité du boulevard Delmas sera ouverte au public, et de sa terrasse panoramique celui-ci pourra obser-ver l’activité portuaire. Port Atlantique La Rochelle, une ZIP (zone industrialo-portuaire) qui est non seulement une zone d’échange, mais également un secteur de production, notamment avec ses filières bois, agro-alimen-taire et de revalorisation des déchets afin de produire des énergies renou-velables. En attendant l’ouverture de cette Maison, le public pourra toujours se rendre à la Journée Port Ouvert du dimanche 10 juin de 9h à 18h » a précisé nicolas gauthier.pour isabelle Autissier, « la signature de cette conven-tion ouvre l’E.C.O.L.E de la Mer à d’autres problé-matiques que celle de la biologie, notamment celles de l’économie et du social ».

Jean-Pierre Pichot

pArTenAriAT

Afin de valoriser les nombreuses activités anthropiques menées sur le littoral charentais et les multiples métiers de la mer inféodés à ces activités, Isabelle Autissier, Présidente de l’association e.C.O.L.e de la Mer, et Nicolas Gauthier, Directeur Général et Président du Directoire de Port Atlantique La Rochelle, ont, mardi 17 avril dernier, signé une convention de partenariat en présence des élèves de 4e du collège de Marans.

DÉcOUvrir le MOnDe pOrTUAire

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Signature de la convention entre Isabelle Autissier et Nicolas Gauthier

Nicolas Gauthier décrivant la maquette aux élèves

nATUrel’OBServATOire DeS OiSeAUx DeS JArDinS

Ce grand projet de science participative, mené conjointement par la lpO et le Muséum national d’Histoire naturelle a

pour but de mieux connaître et faire connaître les oiseaux qui peuplent les parcs et jardins de France. pour y participer, rien de plus simple, il suffit de se rendre sur le site www.oiseauxdes-jardins.fr, d’y inscrire son jardin et de saisir les observations du petit peuple ailé que vous obser-vez posé sur une branche ou se nourrissant à votre mangeoire si vous pouvez les reconnaître à la couleur de leur plumage ou leur forme générale. Dans le cas contraire pas de panique, le site www.oiseauxdesjardins.fr a été créé pour faciliter la participation du plus grand nombre et propose des fiches descriptives des espèces, ainsi que de

nombreux conseils pour mieux accueillir les oiseaux dans son jardin.Alors, plus d’hésitations à avoir pour participer à ce programme et le faire connaître dans votre entourage. nous vous attendons donc nombreux sur www.oiseauxdesjardins.fr

Julien Jean et Marjorie Poitevin

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) vous propose, en partenariat avec Ré à la Hune, cette rubrique sur des sujets aussi divers que les oiseaux, la protection de la nature, la biodiversité ou encore les zones humides, sans oublier les fêtes de la nature ou de l’oiseau... Retrouvez la Rubrique LPO dans chaque numéro de Ré à la Hune.

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Moineau domestique

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SAveUrS

de famille rétaise, Julien, cousin du président de la coopérative des vignerons de l’île de ré, Jean-Jacques enet, après des études en

école hôtelière dans l’Orléanais et en Touraine, n’avait qu’une idée en tête, celle de revenir un jour travailler dans l’île dès que l’occasion se pré-senterait et, rajoute-t-il « l’ex Bouvette faisait partie de mes priorités si jamais le fonds venait à être mis en vente ».

Après huit années passées dans le vieux Tours, le rêve a donc pris corps le 1er mars dernier. par rapport à leur restaurant tourangeau, seul le logo a changé, sinon le nom est resté le même, « l’Aile de ré », de même que les spécificités de l’établis-sement. « On ne cuisine pour l’essentiel qu’au feu de bois et l’on ne propose à notre clientèle que l’ardoise, cela en fonction des arrivages de pois-sons et de fruits de mer ».

Le chef est une femme

D’origine picarde, ludivine a gravi les échelons via l’apprentissage qu’elle a suivi à Amiens. Avec des parents dans le métier, notamment pendant plusieurs années au café de la poste de Marsilly, c’est en « voisine » que ludivine fera plusieurs saisons dans l’île de ré, au richelieu et au Bélem.

Secondée en cuisine par yann, qui les a suivis depuis Tours, tout est fait maison et cela uniquement à partir de produits frais. Julien, lui, de ses deux mètres ou presque, règne sur la salle.

Jean-Pierre Pichot

FLeuR De VIGNe eN RÉ : un rendez-vous pour tous les amateurs de bons crus !ce salon propose du 17 au 19 mai* un véritable tour de France pour des vins de qualité, provenant de régions vinicoles réputées, telles que Bourgogne, Alsace, Beaujolais, champagne, vallée du rhône, languedoc roussillon, val de loire, Bordelais, Sud-Ouest et les vins de notre terroir de l’île de ré.

Jean luc pouteau, meilleur sommelier du monde, honorera le salon de sa présence pour la 3ème année consécutive, le Jeudi 17 mai à 19 heures et fera part de ses coups de cœur parmi les exposants.Une nouveauté pour 2012 : présence d’un salaisonnier - fromager d’Auvergne, d’un producteur de foie gras.pour un prix d’entrée de 3 euros, un verre de dégustation vous sera offert pour vous permettre de tester les vins présentés. vous pourrez ainsi déguster et acheter les crus qui vous auront séduit.pour de plus amples informations, contactez l’Office de Tourisme des portes-en-ré au 05 46 29 52 71 ou visitez le blog : http://www.fleurdevigneenre.blogspot.com *Jeudi 17 mai de 16 h à 22 heures, vendredi 18 mai de 11 h à 22 heures et samedi 19 mai de 11 heures à 20 heures, dans la salle des Marais de la prée aux portes-en-ré.

Le 20 mars dernier, Ludivine et Julien enet, tous deux la trentaine, après seulement quelques travaux de peinture et de désencombrement, ouvraient à deux pas du moulin de Bel Air au Morinand leur restaurant : « L’Aile de Ré ». Cela en lieu et place de « La

Bouvette » que tenait auparavant Laurent Mertz, un établissement fondé dans les années 90 par le propriétaire des murs, Olivier Dupeux.

Les Amapiades se sont déroulées samedi 14 avril dans la salle des Fêtes de Rivedoux où a été installé, en raison du temps frisquet et un peu pluvieux, un marché Bio, initialement prévu à l’extérieur.

Une nOUvelle TABle AU MOrinAnD : « l’Aile De rÉ »

AMApiADeS 2012 : leS prODUcTeUrS BiO À l’HOnneUr

le choix cette année était de mettre les producteurs locaux à l’honneur et tout le monde, adhérent comme non adhérent, pouvait les rencontrer et en profiter

pour faire ses courses. rappelons que l’AMAp distribue 80 paniers de légumes Bio chaque semaine à ses adhé-rents, le mercredi à Saint-Martin pour les adhérents du canton nord et le vendredi à la noue pour ceux du can-ton sud. cependant ces distributions ne permettent pas le contact avec les producteurs, c’était donc l’occasion rêvée de discuter avec eux et de leur passer des com-mandes spéciales de viande, volaille ou vin. en effet, il y avait là des maraîchers dont Médéric Hurtaud que l’on retrouve sur les marchés du Bois-plage et de la Flotte, un producteur de viande maraîchine, ludovis pannetier le seul éleveur rétais de moutons et brebis, les prépara-tions Bio Marlette, les huîtres de Sophie Sury, les pains

et farines de Jean-Marie Marchand, les bières artisanales du marais poitevin, les vins d’André chantabry, le safran du Moulin des Égaux, les cosmétiques Dr Hauschka, et nouveauté de cette année les produits fermiers le Bel Air.puis à 19h30 projection de Terre promise, un excellent documentaire aux belles images de David Foucher, racon-tant la première année de l’installation de Julien Bonnet, jeune maraîcher en agriculture biologique, sur les Terres de Fougueyra en gironde. en fait le terrain est acheté par un groupe de personnes qui installent Julien en fer-mage. Dès le début, David Foucher, qui fait partie des 367 souscripteurs qui ont mené à bien cette installation, a filmé la vie de Julien au fil des saisons et à travers sa découverte de la gestion d’une exploitation agricole et de la création d’une AMAp. David Foucher désireux de filmer Julien dès les débuts de son expérience a du innover

pour trouver des finan-cements pour son film et a fait appel à la souscription pour réa-liser un DvD. la pro-jection du film a été suivie d’un repas « en auberge espagnole », comprenez qu’il fallait amener ses propres réalisations culinaires et partager avec les autres, avec débat en présence du réalisateur. pour ceux qui n’auraient pu assister à cette très intéressante projection, le DvD est disponible auprès de Bertrand rhein, coordinateur de l’AMAp en ré.

Catherine Bréjat

L’aile de réraise flottaise – le morinand 17580 le Bois-Plage Tél. : 05 46 09 29 87Courriel : [email protected]

Ouvert à l’année. de Pâques à fin juin ainsi qu’au mois de septembre, fermeture hebdomadaire les mardi et mercredi. en juillet/août, fermé le mardi et les mer-credi et samedi midi. d’octobre à la fin mars, fermé le mercredi et les vendredi et samedi soir.

Ludivine et Julien enet

L’Aile de Ré

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zAp’ArTSprogrammation À lA MAline

Vendredi 27 avril – 21hCinq de Cœur « métronome »Spectacle musicalmise en scène : Pascal légitimus Assisté de Juliette moltescinq voyageurs bloqués dans le métro parisien, tentent d’atteindre sans succès, leur destination. Tout

au long de leur pérégrination hasardeuse, nos infortunés passagers apprennent à se connaître, alternant séduction et affrontement, et font de bien curieuses rencontres : le fantôme du poinçonneur des lilas, d’étranges mendiantes bulgares, pacman...Humour décapant mais aussi tendresse, sens de la rupture et du télescopage musical (de ravel à gainsbourg en passant par verdi, Donna Summer, nino rota ou encore Michael Jackson), performance vocale, énergie incroyable..., tous ces ingrédients, marque de fabrique du malicieux quintette cinq de cœur, sont naturellement au rendez-vous de Métronome !enthousiasmé par le talent de cinq de cœur, pascal légitimus les accompagne dans cette irrésistible aventure « métropolitaine » et signe une mise en scène originale, efficace et inventive.Avec : pascale costes (soprano) Sandrine Mont-coudiol (alto) Karine Serafin (soprano) patrick laviosa (ténor) xavier Margueritat (baryton)

Durée : 1h20Adhérent : 15 € / Adhérent –16 ans : 10 € non adhérent : 20 € / –26 ans : 15 €

Vendredi 4 mai – 21hduo Luna-tic « obladiblada »Humour musicalSpectacle humoristico - musical de rêve. Un duo de femmes très drôles et imprévisibles ; elles jouent intelligemment avec les mentalités, elles vous portent vers une heure de bonheur. 4 mains, 2 voix, 1 piano pour une chasse à l’homme des temps modernes ! entre ironie et romantisme, Mademoiselle Olli de paris et claire de Berlin

mettent en oeuvre toutes les stratégies possibles pour trouver l’homme de leur vie.1er Prix du Jury et Public : niederstätter sUrPrize, Bolzano 20101er Prix du Jury et Public : les Amoureux de la scène, Avignon 20101er Prix du Jury et Public : st ingberter Pfanne, st ingbert 2011

Durée : 1h15

Duo luna-tic : Stéfanie lang et Judith BachAdhérent : 10 € non adhérent : 20 € / –26 ans : 15 €

Vendredi 11 mai – 21hShow de divaSpectacle musical

Attention c’est un petit bijou que ce spectacle-là !

Artistes tout terrain, Brigitte lafon, Francis Kagenaar-larrière et yoan Héreau parcourent les routes de France pour chanter les bonnes paroles, celles de l’Opéra ! show de divas mêle lyrique, humour et prouesses techniques dans un univers loufoque.

Chanteuse lyrique de renommée internationale, la soprano Brigitte lafon n’hésite pas à endosser le costume d’une Diva iconoclaste mi-castafiore, mi-cruella, pour nous interpréter les plus grands « tubes » du répertoire. Dans une nouvelle mise en scène de gérard linsolas, accompagnée d’un pianiste (yoan Héreau) et de son régisseur-violoncelliste (Francis Kagenaar-larrière), elle nous entraîne dans un récital endiablé, truffé de gags et de situations abracadabrantesques. Un spectacle digne des Marx Brothers ou de Tex Avery... pour notre plus grand plaisir !

Avec Brigitte lafon, soprano yoan Hereau, pianiste Francis Kagenaar-larrière, comédien

Mise en scène : gérard linsolascréation lumières : philippe ArbertDurée : 1h15

Adhérent : 15 € / Adhérent –16 ans : 10 € non adhérent : 20 € / –26 ans : 15 €

le FeSTivAl De JAzzpASSe le pOnT De rÉ

l ’association « la rochelle dixie Jazz » organise sa

12ème rencontre « Jazz new orleans » qui se

tiendra du 25 avril au 12 mai dans 16 communes du département, avec 19 concerts prévus.Une nouvelle fois, la Flotte participe à ce festival en

organisant le samedi 28 avril à partir de 11 heures, des Aubades au marché, et sur le port puis un concert de jazz « new Orléans » gratuit le à la salle de la Base nautique à 21 heures.Un autre concert se déroulera à Ars-en-ré le mardi 8 mai à 17 heures sur la Placette de la salle des fêtes.Toutes les informations sur les orchestres sur notre site : www.larochelledixiejazz.fr

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zAp’ArTS« ArTS île De rÉ » DeUxièMe ÉDiTiOn

Un pArcOUrS cUlTUrel À riveDOUx

Du samedi 28 avril au mardi 1er mai inclus, se tiendra au Bois-Plage en la salle polyvalente de la rue des Barjottes le deuxième Salon « ARTS île de Ré » d’art contemporain organisé par les galeries PromenArts. un salon ouvert au grand public dont l’entrée sera gratuite.

Le 6 avril dernier, Guy Brizard, ainsi que huit autres artistes, inauguraient « Balade en Ateliers », un chemin d’artistes ouvrant leurs portes au public une fois par mois.

Au travers de la cinquantaine d’artistes invités, l’objectif recherché par l’organisateur patrick poireau consiste à « faire découvrir au plus

grand nombre les différentes facettes de l’art contem-porain en matière de peintures, sculptures, verres, céramiques, installations, etc. En dehors du concept salon, permettant de rendre l’art accessible à tous, la finalité d’un galeriste reste avant tout de promouvoir des artistes français et internationaux, choisis pour leur univers original et la sensibilité qu’ils expriment ; d’accompagner les créateurs dans leur parcours, en réalisant de nombreuses acquisitions et de soutenir de jeunes artistes, notamment par le financement d’ateliers de création. Travailler à long terme avec les artistes est l’un de nos fers de lance ».

Durant tout ce long week-end les galeries promenArts de la couarde et de Saint-Martin-de-ré resteront ouvertes proposant des thé-matiques s’inscrivant dans le prolongement de celles du salon. celle de Saint-Martin accueillera une exposition de meubles d’ébé-nisterie contemporaine avec la présentation de la collection 2012 de Jean-luc le Mounier en même temps qu’une galerie de portraits signés Annette Fradin, Jean-louis Foulquier et Astoule. celle de la couarde proposera quant à elle un thème très maritime illustré par une exposition de photos (dont certaines signées du saunier rétais Ousmane Fall), et de peintures liées à la mer.

Jean-Pierre Pichot

dane, écrivain et poétesse, et guy Brizard – peintre passionné de son île et illustrateur des « carnets de voyage » écrits par sa compagne –, ont déménagé,

qu’on se le dise. ils vivent désormais dans une délicieuse maisonnette à rivedoux. le dynamisme de Dane faisant fi de la timidité de guy, ils n’ont pas tardé à se rendre à la mairie pour étudier les conditions dans lesquelles ils pourraient réitérer ce que guy avait créé en d’autres temps au Bois-plage. c’est ainsi qu’avec l’aide de la municipalité et de l’office de Tourisme, ils ont contacté différents créateurs pour élaborer un chemin à parcourir à travers la commune. Huit artistes ont répondu favorablement à leur demande. Deux jours par mois, d’avril à septembre, ces artistes ouvriront les portes de leur atelier et vous feront

découvrir leurs œuvres et leur savoir-faire. leurs noms et adresses figurent sur un joli document accompagné d’un plan de la commune que l’on trouve à l’office de Tourisme et qui permettra à tous, rétais et touristes, de faire une intéressante balade culturelle. c’est aussi une manière agréable et conviviale de découvrir rivedoux.

Catherine Bréjat

Artistes présents et/ou représentés :PEINTRES ABORIGÈNES – ASTOULE – JEAN-MICHEL BLIARD – JAMES BOISSET – BOS CHRISTIAN BOUSSARD – LUCIE BOUREAU PASCAL BOYER – LYNDAL CAMPBELL ALAIN CASSAR – PHILIPPE CHASSANG JÉRÔME CLOCHARD – MARC COROLLER E.B. – OUSMANE FALL – FIFAX – GÉRARD FORCHE JEAN-LOUIS FOULQUIER – ANNETT FRADIN – FRANÇOIS FRIES – GAUTHIER JEAN-MARIE GOUSSEAU – MARIE-LAURE GUERRIER – JANMAR – JEAN-LUC LE MOUNIER JICE – SHEENA JOLLEY – EMMELENE LANDON PEGGY LANDON – DOMINIQUE L’HOSTE PETER FRANCIS LAWRENCE – VALÉRIE LE BRUN – OLIVIER LE NAN – MAËRO PIALORO – PIERRE-AUGUSTIN MARBOEUF PASPIRE VIOLLET – JULIEN PERRIER – BERNARD PHILIPPEAUX – EMMANUELLE PIQUART ALICE RIEHL – MARIO SABATY – ZABILOU

Programme des portes ouvertes11 et 12 mai – 15 et 16 juin – 13 et 14 juillet17 et 18 août – 7 et 8 septembreLes ateliersAtelier de création Guy Brizard et Dane, peintre, illustrateurAtelier Evelyne Demaline, aquarellisteAtelier Michèle Vincent, peintreAtelier Eve Massart, pastellisteAtelier Claudine Lavrat, poterie et céramiqueAtelier Pierre Boesch, peinture sur boisAtelier Claude Onillon, peintre sculpteurAtelier Marie-Christine Drouot, créatrice de bijouxAtelier de Sophie Dubrunquet, peintre

s’agissant d’un salon d’art contemporain et non d’un musée, cela signifie que toutes les œuvres exposées pourront être achetées.

ASTOuLe« Enfant, l’été, avec mes espèces de têtes à gros nez peinturlurées à la gouache suivant les formes, évocatrices de certains galets du bord de mer, j’ai fait sourire dans son bouc mon grand-père Raoul Astoul.Ce souvenir m’a donné l’intuition d’une collaboration ”Astoulienne” alléchante, suggérant au peintre et oncle Jacques Astoule (entré dans une période de peinture peuplée d’un bestiaire cocasse et grimaçant) d’investir comme peintre un ensemble céramique informel, de corps mouvants, libres de toutes contraintes que j’ai façonnées et animées d’une espèce d’animalité sousjacente propre à inspirer le peintre ».

LAuReNT MAëROla première rencontre avec une œuvre de Maëro est sensuelle. l’oeil se rassasie de ces formes généreuses, de ces courbes gourmandes. les sens s’éveillent et l’émoi pousse la main vers l’objet. il y a de la volubilité et une animation jubilatoire à entrer en contact avec le métal qui dans la faconde joyeuse de l’objet perd sa froideur. le polissage minutieux lui a donné l’aspect du satin et les doigts découvrent l’agréable sensation.

Dans cette confrontation physique et puissante, Maëro crée une harmonie, au demeurant impossible et bâtit des corps expressifs et généreux.

FRANçOIS FRIeSpeintre, François Fries l’est absolument, délibérément. Son expérience passée, notamment dans le cinéma, aurait pu le conduire vers d’autres formes de l’image, mais c’est la peinture, la plus traditionnelle, peut-être, la plus riche, encore, qu’il a choisi comme on détermine sa voie. le travail de François Fries, s’articulant autour de la série et de la variation, s’inscrit fondamentalement dans l’expérimentation.en « laissant faire, et se faire » le tableau, comme il le dit, François Fries interroge la nature de la peinture et, d’une certaine manière, se met lui même à l’épreuve dans son statut d’artiste.inlassablement, il explore la peinture comme matière, surface, forme, texture, réaffirmant que « l’objet de la peinture c’est la peinture elle-même ». Une fois sec, achevé, « le tableau », dit l’artiste, « n’est que la mémoire de cette expérience, le souvenir d’une sensation ou d’un mouvement passé ».

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ARTS île de Ré, lors de l’édition 2011

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À vos agendas, mai et juin seront riches en événements à AquaRé !

l e mercredi 2 mai à partir de 15h, les maîtres nageurs vous proposent de partir « à la recherche des œufs oubliés », une course d’orientation pour

petits et grands.

le samedi 12 mai, les nageuses ar t is t iques applaudies par plus de 200 personnes lors du gala de l’année dernière, organisent une rencontre avec leurs homologues du centre Aquatique cap vert aux Herbiers. pour l’occasion un bus est organisé, afin d’emmener tous les rétais qui souhaiteraient les soutenir pour cette grande première. Aller/retour en bus + entrée au gala à 20 € par personne.Mais pour ceux qui

n’auront pas l’occasion de venir les voir lors de cette représentation, le gala annuel du centre Aquatique Aquaré est prévu le vendredi 1er juin à 20h45. 3 € par personne (gratuit pour les moins de 8 ans).

pour les plus courageux, une grande soirée aquagym est organisée le mardi 22 mai à 19h30. Deux heures d’aquagym non-stop en musique, entraînés par nos maîtres-nageurs.À l’occasion de la fête des pères et de la fête des Mères, une promotion toute spéciale est organisée pour ces deux jours : pour une entrée balnéo achetée, la deuxième sera offerte aux mamans ou aux papas.enfin, ne manquez pas la semaine du sauvetage du 11 au 17 juin, semaine organisée par le groupe vert Marine.pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter nos hôtesses d’accueil par téléphone au 05 46 66 10 95 ou visiter notre site internet sur :www.vert-marine.com.

DeS ÉvÉneMenTS À ne pAS MAnQUerAU cenTre AQUATiQUe AQUArÉ !

lOiSirS AquaRé vous propose, tout au long de l’année,

en partenariat avec Ré à la Hune, cette rubrique sur ses nombreuses

activités et actualités

aquaré

chemin du vieux Marais17400 Saint-Martin-de-réTél. 05 46 66 10 95

Il s’agissait d’une première dégustation du millésime 2011 avant sa commercialisation dans environ deux ans.Sur ces trois jours printaniers, vous pouviez croiser une multitude de négociants, de producteurs bordelais, de critiques, de journalistes et nombreux importateurs internationaux qu’ils soient anglais, belges, américains ou asiatiques.Trois jours à rouler entre les différentes appellations pour se donner un avis maximal ; premier jour au matin dans le Médoc à goûter Saint Julien, Margaux ou Pauillac ; l’après-midi, dans les Graves pour les Pessac Léognan et les Sauternes. Le Lendemain direction le Libournais pour Saint Emilion et Pomerol.

Les plus courageux d’entre nous ont pu déguster plus de cent vins par jour (toujours en recrachant, j’espère pour eux…).Mais que donnera ce 2011 qualitativement ? Dans l’ensemble, les conditions climatiques ont été difficiles avec un printemps très chaud, un été frais et un automne humide. Nous n’aurons donc pas un millésime aussi grand que les deux précédents (2009/2010). La concentration en fruit et en arômes est beaucoup plus moindre et les vins plus « friands avec moins de mâche ». Ce seront des vins de consommation beaucoup plus rapide.À noter que pour les blancs, comme en 2007, ce sera un grand millésime que ce soit pour les liquoreux ou les secs.Et les prix dans tout ça ? Rien n’est dit, rien n’est fait, ils

seront fixés courant juin. Mais on peut déjà noter qu’une baisse des prix sera d’actualité. Pour les 2009 et 2010 les prix avaient grimpé à des niveaux jamais atteints, nous avions l’impression d’acheter un produit de luxe et non un « simple jus de raisins fermenté » (nous étions en face de « notre précieux »). 2011, avec sa météo capricieuse et des clients fatigués par des factures exorbitantes devrait retrouver une ligne de conduite plus saine. Mais il faut rester prudent, là où certains domaines commencent à annoncer leur tarif (Lafite Rothschild annonce 350 €, soit 50% de moins que pour son 2010), d’autres décident de ne rien sortir en primeurs (c’est le cas du Château Latour à Pauillac).

Stéphane ThomasSommelier

Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40

Début avril, toute la région bordelaise n’a vécu que pour ses primeurs 2011.

Le RichelieuIle de Ré

Envie de Zenitude… d’eau limpide… pouvoir se baigner par tout les temps dans une eau toujours tempérée... C’est ce que propose Stéphane DEBERT, Dirigeant des Jardins Québécois à Aytré !!! Quelque soit votre projet Stéphane DEBERT se déplacera chez vous afin de vous conseiller sur le choix de votre Piscine par rapport à votre terrain… votre maison… son exposition… et votre budget .Le devis sera toujours d’un excellent rapport qualité prix car il n’hésite pas à travailler avec du matériel européen et français… « Travail de qualité avec du matériel de qualité »…Technicien et perfectionniste avant tout, il assure la mise en place, les branchements jusqu’à la mise en eau définitive de votre piscine. Une installation irréprochable, c’est sans aucun doute la valeur ajoutée de cet entrepreneur très sympathique.C’est avec grand plaisir que Stéphane DEBERT vous accueille et vous conseille pour votre projet .

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Né sur les bords de la Méditerranée, à Sète, Jacques Roustan a beaucoup navigué dans sa jeunesse avec ses parents qui possédaient un bateau en bois. un bateau acheté en l’état et qui fut retapé en ^ famille. De là vient tout l’intérêt de Jacques pour la construction, l’architecture navale.

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le pOrTrAiT DU MOi – leS genS D’iciJAcQUeS rOUSTAn, le MÉDecin MODÉliSTe

«Je crois pouvoir dire qu’âgé de 14/15 ans je connaissais bien la structure des bateaux. Ce qui m’intéressait surtout c’était

la construction même, bien plus que le résultat final. C’est à cette période que je me suis attaqué à ma première maquette : le ”Cutty Sark”. Il était si petit, qu’un jour un chat le prenant sans doute pour une proie lui a sauté dessus dans l’espoir de le croquer. Espoir déçu. Aujourd’hui, il n’en reste que des miettes au fond d’un tiroir ! ».

« Le modélisme, c’est l’anatomie des bateaux »

Sans pour autant faire faux bond à sa pas-sion pour la mer et les bateaux, Jacques a fait sa médecine à Montpel-lier. Adorant la dissec-

tion de par sa spécialisation de médecin anatomo-pathologiste (étude et analyse microscopique des lésions), Jacques était amené à manipuler de petits outils. c’est sans doute là le point commun avec le modélisme qu’il définit comme étant « l’anatomie des bateaux ».Toutefois, précise Jacques, « maquette et modèle sont deux choses différentes. Une maquette, c’est la représentation extérieure d’un objet. Peu importe les matériaux utilisés. L’important c’est le respect de la morphologie. Alors qu’un modèle, c’est la réalisation à une échelle choisie d’un objet avec des procédés de construction les plus fidèles pos-sibles à ceux utilisés pour la construction de l’ob-jet de référence. Pour un modèle de bateau, une chose essentielle, c’est une réalisation par couples et bordées ».Durant sa carrière médicale, Jacques n’eut que peu de temps à consacrer à sa passion, mais dans toutes ses résidences, précise-t-il, « j’ai toujours eu un atelier pour y travailler le bois ». vers l’âge de 25/30 ans, il a tout de même réalisé une deuxième maquette : « la licorne ». cela à partir des dessins d’Hergé dans l’album « le secret de la licorne ».

Comme quoi la retraite a du bon !

« Par contre, à la retraite, je me suis rattrapé ! D’abord à Montpellier, et depuis une trentaine d’années dans l’île de Ré, d’abord à La Flotte, puis au Bois-Plage où mon épouse Nicole avait de la famille ».en effet, depuis son installation au Bois-plage, quatre modèles de navires ont vu le jour, dont un fameux vais-seau de 74 canons qui n’a jamais réellement existé, mais qui correspond au plan idéal d’un bateau de la marine de colbert dessiné par Jean Boudriot. « C’est un navire qui m’a demandé au moins six années de travail. Sur ce modèle, tout est fait main. Ainsi tout l’accastillage et les 74 canons ont été tournés un à un à la main à l’échelle du 1/72e. Un modèle iden-tique, dit modèle d’arsenal, existe au musée de la Marine de Rochefort ».le petit dernier sorti de l’atelier de Jacques est une goélette à hunier, « la Toulonnaise », dotée de huit caronades qui sont des pièces d’artillerie dues à l’ingé-nieur anglais caron… et actuellement, Jacques, avant de se lancer dans sa construction, étudie les plans d’un chébec de 1750, « le requin » et recherche les bois convenant à sa réalisation.par ailleurs, sollicité par l’AAMec (association des amis du musée ernest cognacq), Jacques roustan s’intéresse aux nombreuses maquettes que possède le musée afin de les remettre en valeur dans l’optique d’une éventuelle future exposition. Jacques serait aidé dans cette démarche par les Amis du musée de la Marine de paris et par le musée de la Marine de rochefort.

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Jacques Roustan dans son atelier du Bois-Plage

Le vaisseau aux 74 canons de Jean Boudriot

AU cenTre AQUATiQUe AQUArÉ !

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