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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ S ur l’île de Ré, ce sont près de 1255 enfants qui ont fait leur rentrée à l’école et 550 collégiens, soient des effectifs quasi-identiques à ceux de l’an passé, ainsi que 92 petits qui ont franchi les portes des crèches, en ce 2 sep- tembre. Ont été ouvertes une classe à Sainte-Marie, une au collège et la crèche « Les Brises Marines » à Ars. S’il est encore trop tôt pour établir un bilan de la saison, il semble que l’île de Ré ait réussi à tirer son épingle du jeu, notamment grâce à la clientèle étrangère, ceci après une saison 2013 très satisfaisante, et dans un contexte national de « déflation ». Septembre est le mois des fêtes sur l’île de Ré : associations, patrimoine culturel et naturel, coquillage seront l’occasion de célébrer dignement notre territoire et ses habitants. Nous sommes aussi fiers et heureux de vous proposer, encarté dans cette édition, « l’Oeillet des Dunes » consacré au patrimoine naturel de l’île de Ré. 10 9 ÉDITION DU 10 SEPTEMBRE 2014 www.realahune.fr Une île vivante ! Nathalie Vauchez

Ré à la Hune n° 109

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L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N GRATUIT D E L’ Î L E D E R É

Sur l’île de Ré, ce sont près de 1255 enfants qui ont fait leur rentrée à l’école et 550 collégiens, soient des effectifs quasi-identiques à ceux de l’an passé, ainsi que

92 petits qui ont franchi les portes des crèches, en ce 2 sep-tembre. Ont été ouvertes une classe à Sainte-Marie, une au collège et la crèche « Les Brises Marines » à Ars.S’il est encore trop tôt pour établir un bilan de la saison, il semble que l’île de Ré ait réussi à tirer son épingle du jeu, notamment grâce à la clientèle étrangère, ceci après une saison 2013 très satisfaisante, et dans un contexte national de « déflation ».

Septembre est le mois des fêtes sur l’île de Ré : associations, patrimoine culturel et naturel, coquillage seront l’occasion de célébrer dignement notre territoire et ses habitants.Nous sommes aussi fiers et heureux de vous proposer, encarté dans cette édition, « l’Oeillet des Dunes » consacré au patrimoine naturel de l’île de Ré.

10 9édit ion du

10 SEPTEMBRE 2014

w w w . r e a l a h u n e . f r

Une île vivante !

Nathalie Vauchez

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A C T U A L I T É

R E N T R É E

Au fil des rythmes scolaires rétais « Après une présentation technique dans Ré à la Hune n° 106 sur le fonctionnement et le règlement des rythmes scolaires, je vous propose de nous intéresser aux choix fait sur notre territoire par les communes. »

Si d’après les statistiques de l’éducation nationale sur la mise en place des rythmes sco-

laires à la rentrée 2013-2014, 72 % des communes sont restées sur la directive de base, soit 45 mn par jour, 23 %, suite à la mise en place d’un projet éducatif territorial, ont demandé une dérogation et les 5 % restant proposent les cours le samedi matin.

Les horaires choisis par les communes orientent les choix

d’activités périscolaires

Notre territoire, avec ses 10 com-munes dont 4 en rapprochement pédagogique (Loix – Ars) et (Saint-Clément – Les Portes), est en géné-ral sur la base des 23 % et chaque commune a mis en place un projet éducatif, le mieux adapté possible, à ses moyens (pédagogiques, humains, financiers, matériels...).

Ceci tout en respectant la directive nationale « mettre en place une organisation plus respectueuse des rythmes naturels d’apprentissage et de repos des enfants afin de favo-riser la réussite de tous à l’école primaire ». Nous pouvons apprécier sur la carte la diversité des horaires proposés par les communes, qui orientent en parfaite cohérence, les choix des activités périscolaires.La finalité de ces activités est d’ap-porter, en plus, de la découverte, du plaisir, de la joie, du partage. La participation est facultative mais une fois que le choix de l’enfant est arrêté, celui-ci est tenu de faire le cycle entier. Un cycle est le même que celui des cours, soit de 7 semaines…

Des concertations à périmètre variable

La force de notre île est son Projet Éducatif Local, en place depuis

le début des années 2000, qui regroupe le monde éducatif, asso-ciatif, sportif, environnemental, culturel, et économique. Ce qui a permis aux communes de faire appel à projets dans les meilleures conditions.Chaque municipalité a travaillé dif-féremment pour mettre en place ces activités périscolaires, certaines ont fait des commissions très élargies comprenant élus, parents, associa-tions, enseignants... D’autres, restant dans un premier temps entre élus et enseignants, puis dans un second temps, avec le monde associatif, pré-sentant enfin le résultat aux parents.Quelle que soit la méthode employée, la concertation a été de mise et il était judicieux de prendre du temps pour ne commencer qu’à la rentrée 2014-2015.Bon nombre de nos collectivités sol-licitent les centres de loisirs locaux

puisque ceux-ci sont sur toutes les communes. Prudence de leur part car les compétences requises pour intervenir sont bien précises d’où l’implication des éducateurs des centres de loisirs sans hébergement. D’autre part, les organisateurs se sont heurtés à la disponibilité du monde associatif dans la journée et de la liberté d’utilisation de certaines installations...Malgré toutes ces contraintes, nos enfants, qu’ils soient au sud ou au nord de notre île, vont pouvoir profiter de notre richesse culturelle, sportive, environnementale, artis-tique. Chaque cycle sera différent, respectant la découverte, le plaisir, tout cela gratuitement sur notre territoire…

Bonne rentrée à tous.

Christian Bourgne

3Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.frR É À L A H U N E | É D I T I O N D U 1 0 S E P T E M B R E 2 0 1 4 | N ° 1 0 9

SAINTE-MARIE-DE-RÉ

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 96

Nb de classes : 4

ÉCOLE ÉLÉMENTAIREEffectifs : 167

Nb de classes : 7 TAPE : mardi et

vendredi 15h - 16h30

RIVEDOUX-PLAGE

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 54

Nb de classes : 2

ÉCOLE ÉLÉMENTAIREEffectifs : 115

Nb de classes : 5 TAPE : lundi

13h50 - 16h30 (pause de 15h20 à 15h30)vendredi 16h - 16h30

LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 70

Nb de classes : 3

ÉCOLE ÉLÉMENTAIREEffectifs : 95

Nb de classes : 4 TAPE : mardi, jeudi

et vendredi 15h30 - 16h30

LA COUARDE-SUR-MER

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 30

Nb de classes : 1

ÉCOLE ÉLÉMENTAIREEffectifs : 43

Nb de classes : 2TAPE : mardi 13h30 - 16h30

ARS-EN-RÉ

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 28

Nb de classes : 1

ÉCOLE ÉLÉMENTAIREEffectifs : 61

Nb de classes : 3 TAPE : mardi et

vendredi 15h - 16h30

LA FLOTTE

SAINT-CLÉMENT- DES-BALEINES

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 60

Nb de classes : 3

ÉCOLE ÉLÉMENTAIREEffectifs : 143

Nb de classes : 5 TAPE : mardi et

vendredi 15h - 16h30

ÉCOLE ÉLÉMENTAIREEffectifs : 29

Nb de classes : 1 TAPE : lundi et jeudi

14h50 - 16h20

LES PORTES-EN-RÉ

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 24

Nb de classes : 1TAPE : lundi, mardi, jeudi,

vendredi 13h30 - 14h15ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE

Effectifs : 24Nb de classes : 1

TAPE : mardi et vendredi 15h - 16h30

LOIX

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 24

Nb de classes : 1TAPE : mardi et

vendredi 15h - 16h30

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

ÉCOLE MATERNELLEEffectifs : 39

Nb de classes : 2

ÉCOLE ÉLÉMENTAIREEffectifs : 83

Nb de classes : 4 TAPE : lundi, jeudi, vendredi 15h - 16h

COLLÈGE LES SALIÈRESEffectifs : 550

Nb de classes : 22

effectifs scolaires et horaires des activites

periscolaires

Page 4: Ré à la Hune n° 109

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 1 0 S E P T E M B R E 2 0 1 4 | N ° 1 0 9 4 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

R E N T R É E S C O L A I R E 2 0 1 4 / 2 0 1 5

Des effectifs stables, avec de fortes disparités.

Àl’école René Brunet d’Ars, l’école maternelle accueille dans une classe double, 28

jeunes élèves, dont 18 de moyenne section et 10 de grande section. Un effectif en légère hausse de 3 élèves sur Ars, cette année. Les enfants de petites sections vont en classe à Loix, dans le cadre du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI)À l’école élémentaire, 61 élèves sont répartis en 3 classes doubles : une classe CP/CE1 de 20 élèves dont 11 CP et 9 CE1, une classe CE1/CE2 dont 7 CE1 et 13 CE2, et une classe CM1/CM2 dont 10 CM1 et 11 CM2. Une progression de 7 élèves pour un effectif élémentaire qui comp-tait 54 élèves en 2013. Le centre de loisirs méli-mélo d’Ars assurera

l’accueil périscolaire et côté travaux, bâtiments et classes ont fait l’objet des travaux de maintenance et d’en-tretien habituels. Avec actuellement 24 enfants, en toute petite et petite section, la ren-trée de l’école maternelle de Loix se passe très bien. 15 jeunes enfants viennent d’Ars, dans le cadre du RPI Ars-Loix. L’effectif peut encore évoluer, car les enfants font une rentrée échelonnée pour un meil-leur accueil. De plus, en mater-nelle, des petits seront accueillis en cours d’année. Pas de gros travaux effectués cet été, hormis l’entretien de rentrée et l’achats de nouveaux jeux et matériel.

Michel Lardeux

Un RPI dynamiqueRPI d’Ars-en-Ré – Loix

Chez « les grands », en élémen-taire, le compteur des effectifs a peu varié (80 en 2012, 83

en 2013 et de nouveau 83 en 2014) avec des élèves répartis en quatre classes : 1 CP, 1 CE1/CE2, 1 CE2/CM1 et 1 CM1/CM2. Par contre, la maternelle martinaise enregistre une importante chute de ses effectifs, en passant de 51 élèves en 2013 à 39 cette année. Toutefois, petite/moyenne section et moyenne/grande section sont maintenues.Pour cette rentrée 2014, la directrice, Jessica Lathus, étant actuellement en

congé de maternité, c’est Stéphanie Massard qui assure momentanément le poste directorial. Côté maternelle, c’est toujours Florence Godard qui en est la directrice. Outre des travaux de maintenance classiques effectués durant l’été, la mairie a, pour un coût global de 40 000 €, équipé toutes les classes de l’élémentaire en tableaux inte-ractifs numériques et doté l’école de « classes mobiles », autrement dit de mallettes contenant des tablettes pou-vant circuler d’une classe à l’autre.

Jean-Pierre Pichot

Stabilité en élémentaire, baisse des effectifs en maternelle

École Jules Ferry à Saint-Martin-de-Ré

Effectifs stables, une classe en plus

Collège « Les Salières » à Saint-Martin-de-Ré

La rentrée 2014 aux Salières peut être qualifiée de bonne rentrée. Bien que toujours en retrait par

rapport aux effectifs de la rentrée 2012, nous comptabilisons 550 ins-crits, soit à 2 ou 3 unités près, le même nombre que l’an passé. À noter tou-tefois que l’établissement gagne une classe supplémentaire », précise la principale du collège, Eliane Longeville.Au total, le collège compte pour cette rentrée 2014, 22 classes (cinq 6e, cinq 5e, six 4e, six 3e), soit une de plus que l’an passé. Une ouverture qui justifie

l’augmentation du nombre d’ensei-gnants qui passe de 38 à 40. Un corps enseignant qui reste stable avec peu de mouvements. Côté administra-tion, quelques figures nouvelles. Un nouveau principal adjoint, Jean-Yves Sanchez-Opériol, remplace Françoise Lepalabre, qui a obtenu sa muta-tion en Bretagne. Par ailleurs, une seconde CPE (conseillère principale d’éducation), stagiaire, Cécile Hort, a rejoint Karina Corbet.

Jean-Pierre Pichot

«

L’école primaire de Rivedoux-Plage (puisqu’elle rassemble sous une même direction l’école maternelle

et l’école élémentaire) a enregistré pour cette rentrée 169 élèves, soit un de moins que l’an passé. Le nombre d’enfants n’a guère bougé ces der-nières années. L’effectif avoisinait les 180 il y a dix ans, mais le départ des jeunes pour des raisons économiques vers le continent fait que ce chiffre a baissé et qu’il n’est pas compensé par les famille des nouveaux arrivants.Au total sept classes accueilleront les enfants. Deux classe en maternelle : les petits-moyens avec 26 bambins et les moyens-grands au nombre de 28 soit un enfant de plus en grande section que l’année précédente. Cinq classes se répartiront les 115 élèves de l’élémentaire : CP : 20 élèves, CE1 : 16 élèves, CE2 : 23 élèves, CM1 : 31 élèves, CM2 : 25 élèves.

Olivier Friloux, directeur de l’école, précise que cette rentrée un peu particulière s’est faite dans le calme car elle avait été soigneusement pré-parée dans le cadre de nombreuses réunions préalables. Notons trois nouveaux maîtres font partie de l’équipe enseignante. Les TAP (temps d’activités périscolaires) sont essen-tiellement concentrés sur le lundi après-midi de 13h50 à 16h30 avec en plus une demi-heure de TAP le vendredi consacrée à un temps de citoyenneté.L’école s’est faite toute pimpante en cette rentrée après qu’une classe ait été rénovée, le mobilier renouvelé et la peinture des mures de la cour refaite, pour accueillir les enfants.

Catherine Bréjat

Des effectifs stables et une rentrée bien rodée

Rivedoux-Plage

Si le nombre d’enfants inscrits dans les deux établissements est en légère augmentation

(77 contre 74 l’an passé), on note une forte progression du nombre d’élèves à Saint-Clément-des-Baleines (29 contre 17 en 2013) alors qu’une baisse sensible est enregistrée aux Portes-en-Ré (48 contre 57 à la der-nière rentrée). L’école des Portes qui accueille les plus jeunes enfants (maternelle et CP/CE1)

du RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) enregistre un net retrait du nombre d’inscrits en mater-nelle, de 38 en 2013, à 24 cette année. La maternelle qui regroupe les trois sections est confiée à Béatrice Célosse. Sylvie Gatabin accueille quant à elle dans sa classe les 24 élèves de CP/CE1.À Saint-Clément, une classe unique regroupe les CE2, CM1 et CM, avec pour maîtresse Julie Enet, fidèle au poste.

Jean-Pierre Pichot

Des effectifs en légère hausseRPI Les Portes/Saint-Clément-des-Baleines

La rentrée scolaire s’est globale-ment bien passée sur l’île de Ré, à effectif stable. Avec 1185 enfants

scolarisés en maternelle et élémen-taire contre 1172 en 2013, l’île de Ré a sauvé toutes ses classes et Sainte-Marie a même bénéficié d’une ouver-ture de classe.Toutefois, cette apparente stabilité cache de fortes disparités. Avec 425 enfants en maternelle cette année, contre 445 enfants à la rentrée de 2013, les écoles publiques de l’île de Ré perdent 20 petits élèves, soit une baisse de - 4 %. Pour être plus juste, il faut rajouter les 20 enfants (comme l’an passé) inscrits au Jardin d’Éveil de La Flotte – une quasi pré-mater-nelle même s’il n’est pas rattaché à l’Éducation Nationale – qui ont entre deux et trois ans, portant donc à 445

les enfants « scolarisés » en mater-nelle ou pré-maternelle. Cette baisse des élèves de maternelle résulte des pertes importantes à Saint-Martin (- 12 enfants), Sainte-Marie de Ré (- 11 enfants) et au RPI Les Portes-Saint-Clément (- 14 enfants), tandis que Le Bois gagne 10 enfants en maternelle.A contrario, les effectifs en élémen-taire progressent de 33 élèves, soit + 4 %, avec de fortes progressions à Sainte-Marie (+ 24 enfants), au RPI Les Portes – Saint-Clément (+ 17 enfants), au RPI Ars – Loix (+ 7 enfants) et à La Flotte (+ 6 enfants). Le canton nord qui accueille 263 enfants scolarisés progresse globalement avec +11 enfants. Le canton sud et ses 922 enfants a gagné 2 enfants.Si l’on rajoute aux 1185 enfants ins-crits dans les écoles publiques, les

20 enfants du jardin d’éveil (dont la rentrée sera échelonnée jusqu’en jan-vier) et les 50 enfants inscrits à l’École privée de Sainte-Catherine (effectif appelé à croître en cours d’année), ce sont 1255 enfants de plus de 2 ans qui ont fait leur rentrée ou le feront très prochainement. Certaines com-munes accueilleront d’autres enfants en cours d’année, comme à Loix, mais l’on sait aussi que certains enfants présents à la rentrée ne le seront plus dans quelques semaines (enfants de forains, par exemple).Côté crèches, 92 enfants ont été accueillis à la rentrée, avec un poten-tiel donc de 150 enfants, lié aux rotations d’horaires des parents. Les Brises Marines à Ars, dont les portes viennent juste d’ouvrir, ont fait le plein des 18 places.

Si cette rentrée montre la vitalité démographique de notre territoire, la vigilance sera de mise pour anticiper les évolutions futures : en effet, si cer-taines communes telles Sainte-Marie savent déjà que dès l’an prochain leurs classes maternelles enregistre-ront une progression, que d’autres communes telles Saint-Martin savent que la création de logements sociaux enrayera à moyen terme l’évasion démographique, il faudra certaine-ment que les 10 maires et les élus de la communauté de Communes de l’île de Ré analysent de près leurs courbes de naissances et les flux migratoires, pour prévoir de quoi demain sera fait et continuer de mettre en place des politiques sociales et de logements attractives.

Nathalie Vauchez

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A C T U A L I T É

Au groupe scolaire Paul Laidet, l’école maternelle accueille 70 jeune élèves dans 3 classes, en

petite, moyenne et grande sections. Elle enregistre une hausse d’effectif d’une dizaine d’élèves par rapport à la rentrée 2013. L’école élémentaire, avec 4 classes doubles, formera 95 élèves. Une baisse d’effectif de 15 élèves, par rapport à la précédente

année scolaire, qui s’explique par le départ en 6ème d’un groupe impor-tant de CM2. « L’année prochaine, ce sera l’inverse. L’école élémentaire Paul Laidet connaît plutôt une stabilité de ses effectifs. » dit sa Directrice. L’accueil périscolaire est assuré par l’Ilôt Mômes.

Michel Lardeux

Le Bois-Plage-en-Ré

Les effectifs scolaires de la rentrée 2014, comparés à ceux de 2013

Au Jardin d’éveil, 20 enfants inscrits dont la rentrée s’échelonnera jusqu’à

Noël, toujours sous la direction de Fabienne Dimnet. Il s’agit en grande majorité d’enfants de la Flotte. Gratuit pour les familles, car la structure est financée à 100 % par la commune de La Flotte.En maternelle : pas de nouvelle enseignante. Un effectif de 60 enfants au total, donc pas de menace de fermeture de classe. Direction : Virginie Garandel. Petite Section : 17, Moyenne Section : 22, Grande Section : 21.Élémentaire : avec 143 enfants inscrits (nombre d’enfants en hausse), pas de menace pour la 6ème classe. Aux côtés de Philippe Couderc, toujours à la direction, 3 nouvelles enseignantes : Isabelle Martineau pour une classe de CE2/CM1, Delphine Chaigneau pour une classe de CE1/CE2 et Carine Guerry qui assure une journée dans la classe de Philippe Couderc, déchargé une journée pour assurer l’administratif de la direction, et une journée dans la classe de Delphine Chaigneau.

Les effectifs par classe sont les sui-vants : CP : 25, CE1 : 31, CE2 : 32, CM1 : 29, CM2 : 26.Beaucoup de travaux ont été réali-sés à l’école cet été : peinture de la façade et du préau, réfections de toitures en élémentaire, entretien et réparations d’usage.Au titre des nouveaux équipements : 2 TBI installés dans les classes, les autres classes en seront très bientôt équipées.Mise en place des TAP, le mardi et le vendredi de 15h à 16h30. Seront gra-tuits pour les familles. De nombreuses activités auront cours, sous la responsa-bilité de personnes qualifiées (aide aux devoirs, chant, danse, ultimate et autres activités sportives, jeux, atelier sciences, théâtre, activités sur le patrimoine local...). À ce jour 78 % des enfants de maternelle sont inscrits et 79 % en élémentaire. Quelques inscriptions devraient pouvoir être encore enregis-trées ces jours prochains. Les activités commencent dès la première semaine d’école. Un très gros travail pour la commune et la directrice de l’ALSH, La Farandole, Céline Lacayrouse.

Jean-Pierre Pichot

Une rentrée très sereineLa Flotte

Après la progression impor-tante des effectifs scolaires à la rentrée 2013/2014, ceux-ci

continuent de progresser pour cette rentrée 2014/2015 avec 96 enfants en maternelle (dont 9 de 2 à 3 ans) et 167 enfants en élémentaire, soit une progression totale de 13 enfants. Les effectifs de maternelle se sont nettement tassés (- 11), ceux de l’élémentaire progressant (+ 24). Dès 2015, l’effectif de la maternelle progressera de nouveau. La bonne nouvelle de la rentrée est venue dès mercredi de l’inspecteur d’académie qui a confirmé l’ouverture d’une 7e classe en élémentaire. La nouvelle institutrice des CE1, Sandrine Naudin, a ainsi pris ses fonctions dès lundi 8 septembre. Les effectifs des classes en sont allégés (24 au lieu de 29/30) et ainsi les double-niveaux de cer-taines classes sont plus faciles à gérer pour les professeurs.Gisèle Vergnon avait anticipé cette ouverture en prévoyant cet été la « transformation » de la biblio-thèque en salle de classe, en achetant bureaux et chaises pour les enfants, sans oublier le tableau blanc, et la réfection de cette salle... Ainsi dès jeudi 4 septembre l’école a été en mesure d’aménager cette nouvelle classe qui a accueilli les CE1/CE2 dès lundi 8 septembre.La première journée des TAP a eu lieu dès mardi 2 septembre, sans

souci, grâce au travail en amont parfaitement anticipé par Véronique Bonnaud, Directrice du Centre de Loisirs et Yannick Lefèvre respon-sable de la restauration scolaire. Les réflexions sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires se sont déroulées dans la concertation, sur un an et demi, avec un comité de pilotage réunissant parents, ensei-gnants, techniciens et élus. Seuls quelques petits ajustements seront nécessaires à apporter au fil des jours.Pour cette première journée de TAP, 96 % des 86 enfants de mater-nelle et 82 % des 167 enfants en élémentaire étaient présents. Et de nouvelles inscriptions prises le mer-credi laissent présager d’un effec-tif de près de 90 % pour les élèves d’élémentaires.Durant l’été des travaux ont été réa-lisés dans la cour avec la réfection des réseaux et des revêtements en enrobé, un parcours pour les vélos et trottinettes dans la cour de la maternelle, une nouvelle structure de jeux pour les tout petits avec un sol souple. Ces travaux qui ont coûté 77 000 € ont été financés en partie grâce à une subvention de 15 000 € octroyée par le Député, Olivier Falorni (réserve parlementaire) et font partie d’un programme pluri-annuel.

Nathalie Vauchez

Forte progression en élémentaire, ouverture d’une nouvelle classe

Sainte-Marie-de-Ré

L’école de La Couarde n’affiche pas une grande différence d’effectif en cette rentrée et

certainement pas une augmenta-tion susceptible de récupérer cette quatrième classe que l’inspecteur d’Académie avait jugé bon de fermer à la rentrée 2012.Il y a donc trois classes de trois niveaux chacune dont une maternelle de 30 enfants. Ce sureffectif devient un problème récurrent depuis la fermeture de la quatrième classe. En élémentaire, la classe de CE1 qui comprend 19 élèves est la plus légère et la troisième classe (CE2-CM1-CM2) enregistre 24 élèves soit un total de 73 élèves pour l’école.Une attention particulière doit être apportée à l’intégration de trois

enfants ayant des soucis particuliers et bénéficiant de l’aide d’une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) ainsi qu’à l’accueil d’un élève lusophone qui ne parle pas encore le Français et dont il faut tester le niveau dans les matières de base avant de pouvoir véritable-ment l’intégrer à une classe.La mise en œuvre des rythmes sco-laires (rappelons que les TAP (temps d’activité périscolaire) ont été regroupés par dérogation le mardi après-midi), l’ouverture de l’école le mercredi matin représentent un surcroit d’activité qui laisse peu de temps à Marc Irazu, directeur, pour effectuer le travail administratif et recevoir les parents.

Catherine Bréjat

Des effectifs stablesLa Couarde-sur-Mer

Nombre d’élèves à la rentrée

Année St

Clément / Les Portes

Loix / Ars

La Couarde

Total canton nord

Rivedoux Ste Marie La Flotte St

MartinLe Bois Plage

Total canton

sud

Total île de Ré

Maternelle2014 24 52 30 106 54 96 60 39 70 319 425

2013 38 50 27 115 53 107 59 51 60 330 445

Élémentaire2014 53 61 43 157 115 167 143 83 95 603 760

2013 36 54 47 137 117 143 137 83 110 590 727

TOTAL2014 77 113 73 263 169 263 203 122 165 922 1185

2013 74 104 74 252 170 250 196 134 170 920 1172

Des départs importants en 6e, des rentrées accrues en maternelle

Page 6: Ré à la Hune n° 109

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A C T U A L I T É

B I L A N D E L A H A U T E S A I S O N T O U R I S T I Q U E

Une saison plutôt satisfaisante, dans un contexte météo et économique difficileRé à la Hune a interrogé différents professionnels rétais pour établir un premier bilan de la « haute saison touristique » (juillet et août). Après le très bon crû de 2013, avec une météo certes favorable en début d’été 2014 mais très maussade en plein mois d’août, dans un contexte national de « déflation » économique et d’incertitude politique, l’été 2014 se révèle étonnamment plutôt satisfaisant. La légère baisse de fréquentation du pont n’est pas significative. Ce sont à coup sûr les clientèles étrangères, très présentes y compris en plein été, qui permettent à l’île de Ré de tirer son épingle du jeu. Pour certains professionnels, l’île de Ré reste une « niche », avec un développement raisonné qui fait que la pression concurrentielle s’exerce moins fortement que sur d’autres territoires touristiques moins protégés, sur lesquels l’offre commerciale est saturée. D’autres sont un peu plus nuancés sur l’attractivité touristique de notre île. Il est certain que le bilan de la saison avril-octobre ne pourra réellement être connu qu’à la fin octobre, le mois de septembre se profilant bien pour le moment.

Leclerc (Saint-Martin) et Intermar-ché (Saint-Martin et La Flotte) évoquent une saison estivale

« stable » dans un contexte national de « déflation » avec pour Intermar-ché un mois de juillet moins bon que celui de l’an passé et a contrario pour Leclerc un mois d’août moins bon que celui de 2013.

Leclerc de Saint-Martin

Michel Desfontaines (Leclerc) explique la difficulté d’interprétation, les varia-tions d’une année sur l’autre étant liées notamment aux différences calen-daires, avec un mauvais 30 août (un samedi cette année) et un dimanche 31 août pour clore le mois, mais aussi à des contingences internes (un tract de rentrée décalé cette année).En juillet, la baisse du panier moyen a été plus que compensée par une hausse de fréquentation et l’impact de l’implantation du Lidl semble avoir été très faible.L’impact des cours des fruits et légumes dont les prix ont baissé de 14 % par rapport à ceux de l’an passé – les cours des fruits et légumes sont fixés par deux « gros faiseurs » de Rungis, l’ensemble des fruits et légumes étant en France dans les mains de 4 ou 5 distributeurs – est important dans ces résultats, les cours à la baisse étant liés au temps et à la baisse de la demande, et à une importation plus impor-tante qui a tiré les prix vers le bas.

Les rayons boucherie et poissonne-rie de Leclerc ont très bien performé, avec un approvisionnement large-ment régional. Les vins et alcools ont aussi progressé, avec des phé-nomènes de convivialité mais aussi de dépendance parfois importants chez les jeunes notamment, mais les jus de fruits et glaces – typiquement consommés en été – ont accusé une baisse de ventes liée au temps très mitigé du mois d’août.Michel Desfontaines évoque l’en-gouement fort et croissant pour les produits régionaux et dans le même temps la baisse des marques natio-nales (- 3 % dans l’ensemble des Leclerc) tandis que les marques distri-buteurs régressent moins vite (- 1,2 %), traduisant l’attention portée aux prix par les clients.Il estime aussi que dans un contexte global difficile – avec une « déflation » ressentie globalement par l’enseigne Leclerc au plan national depuis avril 2014 – l’île de Ré reste une « niche » sur laquelle il parvient à maintenir un certain niveau de chiffre d’affaires, contrairement à tous les autres Leclerc (exceptés ceux qui ont fait de gros investissements en 2014 et en ont res-senti les effets positifs sur les ventes). Pour lui, le développement rai-sonné et qui s’est fait très progres-sivement sur l’île de Ré, alimenté actuellement essentiellement par les chambres d’hôtes, constitue un

élément fortement différenciant par rapport à des endroits où une pres-sion concurrentielle énorme s’exerce avec des implantations commerciales faciles et qui saturent l’offre.

Intermarché de Saint-Martin et La Flotte

Séverine Desmereau, dirigeante des deux magasins, évoque une très belle avant saison en avril, mai et juin, avec une très belle fréquentation en juin, liée notamment au beau temps. Juillet a connu un léger tassement, ressenti chez Intermarché mais aussi par les professionnels rétais clients d’Inter-marché tels les campings ou restau-rants qui ont passé des commandes moins importantes qu’en 2013. Le mois d’août a été équivalent à 2013 et septembre a très bien démarré.Le Drive Intermarché a enregistré de forts pics de croissance notamment sur les week-ends, bénéficiant d’une tendance lourde de consommation notamment auprès de la clientèle touristique. De plus en plus de gens anticipent et la clientèle locale y vient aussi.Les produits régionaux connaissent un vrai succès, tandis que parallèlement les clients sont très attentifs aux prix et aux produits qu’ils achètent, regardant de près les étiquetages, pour contrôler la composition des produits et leur pro-venance. Des consommateurs de plus en plus « éduqués », qui expliquent

aussi que les achats d’impulsion sont moins fréquents. Attentifs aux prix, les clients sont aussi prêts à payer un peu plus cher pour des produits régionaux de qualité, ces deux tendances n’étant pas antinomiques.La baisse de pouvoir d’achat des fran-çais s’est ressentie aussi sur l’île de Ré depuis le mois d’avril. Concernant l’impact concurrentiel des nouvelles enseignes qui se sont implantées à Rivedoux et à Saint-Martin, l’impact se verra réellement en arrière-saison, il est peu visible en plein été. Mais Séverine Desmereau n’est « pas per-suadée qu’il était utile de venir rajou-ter de la concurrence sur un marché rétais déjà saturé ».Intermarché estime que les marchés sont par contre très complémen-taires – et pas en opposition – de la grande distribution et des magasins Intermarché de l’île de Ré.Séverine Desmereau évoque un net étalement de la saison avec en avant et arrière-saison une clientèle ayant du pouvoir d’achat, ainsi qu’une et une vraie attractivité de l’île de Ré vis-à-vis des clientèle s étrangères, très présentes cette année.2014 devrait donc être stable par rap-port à 2013 grâce à l’avant et à l’après saison, même s’il est encore trop tôt pour établir le bilan, sachant que l’île de Ré est très « météo-dépendante ».

Les passages au pont de juillet et août 2014 ont légèrement baissé de - 1,8 % par rapport à

ceux de 2013.En juillet 2014, 361 044 véhicules sont entrés sur l’île de Ré, contre 362 495 en juillet 2013 (- 0,4 %), tandis qu’en août 2014, 365 636 véhicules ont franchi le pont pour se rendre dans l’île, contre 377 565 en août 2013 (- 3,2 %).

Compte tenu des changements calen-daires de 2014 par rapport à 2013, et des mouvements sociaux (barrage filtrant début juillet), ces évolutions sont très peu significatives.Il est toutefois intéressant de noter que le pic d’entrées sur l’île de Ré a eu lieu le mercredi 16 juillet avec 15 786 entrées ce jour-là, alors que le pic d’août a eu lieu le samedi 9 août avec 14 658 entrées.

Les pics de rentrées sur l’île de Ré s’observent principalement le samedi, avec toutefois un vendredi 11 juil-let très chargé (14 402 entrées), le mercredi 16 juillet qui a donc été LE pic estival, et le samedi 26 juillet (14 281 entrées). Les trois premiers samedis d’août ont aussi connu plus de 14 000 entrées (14 395 entrées le 2 août, 14 658 entrées le 9 août et 14 565 entrées le 16 août).

Ces notions de « pics » restent toutes relatives car le nombre de passages quotidien est resté quasiment chaque jour des deux mois estivaux autour de 10 à 12 000 entrées par jour... laissant présumer d’une part un éta-lement des arrivées de vacances et d’autre part un fort taux de passages à la journée...

Nathalie Vauchez

Nathalie Vauchez

Nathalie Vauchez

Dans un contexte national de « déflation », l’île de Ré se maintientLa grande distribution

Trafic automobile

Une légère érosion de la fréquentation du Pont de l’île de Ré

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A C T U A L I T É

A « L’Aile de Ré », restau-rant situé au Morinand, au Bois-Plage, face aux vignes,

Ludivine et Julien Enet sont des res-taurateurs heureux, très satisfaits de leur saison estivale 2014.« C’est notre troisième saison. On finit par être connus et reconnus, pratiquant des prix justes, tout est fait maison, la qualité est au ren-dez-vous, le midi, nos formules ren-contrent un grand succès de même que la cuisine au feu de bois que l’on propose en été. Pour nous, la saison 2014, comparée à 2013, pourtant correcte, est en nette progression avec en avril, mai, juin, + 25 %, + 15 % en juillet, et un mois d’août

équivalent au précédent du fait que nous sommes tous les jours complets avec des réservations qui se font deux ou trois jours à l’avance. Certes, notre clientèle est très touristique, avec des habitués qui reviennent chaque année, mais nous travaillons égale-ment beaucoup, même en été, avec les locaux. Ne possédant pas de ter-rasse, la météo est absente de notre bilan estival. »

Du côté des loueurs de vélos, on remarque que l’offre de loca-tion de vélos s’est développée

sur l’île de Ré depuis plusieurs années. La concurrence reste sévère, avec pour effet de professionnaliser les presta-taires dont le nombre s’est stabilisé cette année. Si incontestablement les clients ont des budgets vacances ser-rés, le loisir vélo est attractif sur l’île. Le déficit de clientèle française a été compensé par l’arrivée d’une clientèle étrangère. Le niveau de location en juillet et en août est globalement le même qu’en 2013, qui était cepen-dant inférieur à celui de 2012.

La demande de location de vélos à assistance électrique continue de s’accroître, alors que la topographie plate de l’île ne présente pas de difficulté. Une demande à laquelle les loueurs vont devoir s’adapter, qui demande investissement et maintenance. Dans un contexte économique et météorologique difficile, les loueurs de vélos s’estiment donc plutôt satisfaits de maintenir un niveau de chiffre d’affaires identique à celui de 2013, enrayant la baisse enregistrée depuis 2011.

Après un premier trimestre très compliqué en raison des élec-tions et d’une certaine moro-

sité ambiante, le second, grâce à sa traditionnelle clientèle printanière, a permis d’enregistrer une très bonne activité en thalassothérapie. « En juillet/août, c’est une clientèle plus “touristique” qui fréquente notamment la composante hôte-lière de l’établissement. Bien que le démarrage, début juillet, se révèle toujours un peu mou du fait que la clientèle familiale n’est pas encore arrivée, juillet 2014 a été pour nous un excellent mois. Par contre, cette année, en août, mois pourtant consi-déré comme étant le plus représenta-tif de la haute saison, la fréquentation fut légèrement inférieure à celle de juillet. Mais pour moi, août reste le

mois qu’affectionne plus particuliè-rement une clientèle composée de familles et de clients fidèles en long séjour (parfois 2 à 3 semaines), et ce, pour certains, depuis plus d’une dizaine d’années », rappelle Didier Gireau, directeur du Relais Thalasso Île de Ré.

« Être des marchands de rêves, d’émotions et de souvenirs »

D’année en année, les loueurs, les gérants de campings, les hôteliers, tous se plaignent du fait que les réservations se font de plus en plus tardivement. « Ainsi, cette année, en date du 15 juillet, les réservations pour août couvraient à peine 50 % de notre capacité d’accueil. Ce n’est que dans les trois quatre derniers jours de juillet que nous avons fait

le plein. Sans une bonne visibilité du taux de remplissage en amont, nous prenons beaucoup de risques car toutes nos équipes sont en place en vue d’accueillir le maximum de clients », précise Didier Gireau.« Si l’île de Ré attire toujours autant de monde compte tenu de l’image positive qu’elle véhicule, cela n’em-pêche pas qu’il nous faut chaque année nous remettre en question, être très à l’écoute de nos clients afin de les satisfaire du mieux possible. »

Une clientèle européenne importante

« Avec l’ouverture de la ligne aérienne Genève/La Rochelle, et suite aux actions menées avec île de Ré Tourisme et le Comité Départemental

du Tourisme, nous avons cette année, plus particulièrement ciblé la clientèle suisse, et celle-ci a répondu présente. Ayant par ailleurs constaté une fré-quentation belge importante, l’an prochain, nous concentrerons nos efforts de communication en direc-tion du Benelux.Sinon, le mois de septembre semble partir sur de très bonnes bases, avec déjà un taux de remplissage supé-rieur à 80%. On peut espérer faire comme les années précédentes : une bonne arrière saison. »

Richard Gendre, à la mi-temps de la saison estivale 2014, dresse un bilan mitigé quant à la fré-

quentation des trois composantes de son établissement (hôtellerie, res-tauration et thalassothérapie) avec « un mois de juillet plutôt satisfai-sant et un mois d’août quelque peu décevant ».

Si les mauvaises conditions clima-tiques expliquent en partie ce bilan mi-figue, mi-raisin, Richard Gendre y voit également ce fait nouveau qu’est « une certaine désaffection des touristes pour l’île de Ré, dou-blée d’une volonté de dépenser qui est un peu moins forte que d’habi-tude, compte tenu de la conjoncture

économique ». Quant à savoir si l’ar-rière-saison viendra compenser les résultats des mois de juillet/août, Richard Gendre reste très prudent. « Même si un beau mois de sep-tembre semble vouloir se profiler, on ne peut absolument rien prédire du fait que les réservations se font de plus en plus tardivement, parfois de

la veille pour le lendemain. Le bilan définitif de la saison estivale 2014, on ne le connaîtra réellement qu’à la fin octobre. »

Jean-Pierre Pichot

Jean-Pierre Pichot

Une excellente saison

2014, un bon crû

Une saison en demi-teinte

Le restaurant « L’Aile de Ré »

Relais Thalasso Île de Ré

Le Richelieu

Selon les différents types d’acti-vités, les réactions des opéra-teurs touristiques concernant

cette saison sont contrastées. Les statistiques n’ont pas encore été passées au crible en ce début de mois de septembre et il s’agit plus de ressentis. Pour les loueurs de vélo par exemple, la saison a été bonne. Dans l’hôtellerie, les réservations ne se font plus à l’avance et tout doit être géré à la dernière minute, mais il semblerait que bon an mal an les chiffres se soient faits. L’hôtellerie de plein air était dans l’attente en juillet

et il n’y a pas encore de retour pour août. Assurément les vacanciers font de plus en plus attention à ce qu’ils dépensent et réalisent des arbitrages par rapport à leur consommation hors hébergement.Ce qui est nouveau, c’est le retour de la clientèle des Allemands et surtout la présence des anglophones. Les Anglais, les Irlandais et les Écossais ont été très présents et en juillet, ils ont fait la soudure avec la clientèle française. Consciente du phénomène, la compagnie Ryanair a d’ailleurs prolongé son vol Dublin-La Rochelle

jusqu’à fin octobre. Les Néerlandais quant à eux continuent à nous rendre visite. La ligne La Rochelle-Genève ouverte depuis le 25 juin et qui a fonctionné jusqu’au 25 août a donné de bons résultats avec un taux d’oc-cupation de 90 %. À noter, un grand nombre d’excursionnistes sont venus passer la journée dans l’île.Dans l’ensemble la saison n’est pas catastrophique et l’impression est à ce jour que les professionnels ont réussi à tirer leur épingle du jeu.L’enquête qualité que la Communauté de Communes a confié à île de Ré

Tourisme auprès des touristes fran-çais et étrangers afin de se compa-rer à d’autres destinations du grand sud-ouest ne sera terminée que le 26 septembre et les résultats ne seront connus qu’en novembre. À ce jour 2000 questionnaires ont été remplis et île de Ré Tourisme prévoit d’ob-tenir 2200 à 2300 réponses. Cette enquête devrait permettre de mieux apprécier nos plus et nos moins ainsi que le ressenti des clients qui nous rendent visite et qu’il est essentiel de connaître si nous voulons améliorer nos prestations.

Propos recueillis par Catherine Bréjat

Des réservations de dernière minute et des étrangers en nombreÎle de Ré Tourisme - Catherine Senand

L’Aile de Ré Raise Flottaise – Le Morinand Le Bois-Plage-en-RéTél. : 05 46 09 29 87 [email protected] www.ailedere.fr

Michel Lardeux

Des professionnels plutôt satisfaits de maintenir leur chiffre d’affaires

Loueurs de vélos Jean-Pierre Pichot

Le Richelieu 44 avenue de la Plage – La FlotteTél. : 05 46 09 60 70 www.hotel-le-richelieu.com

Relais Thalasso île de Re Port Notre-Dame Sainte-Marie-de-Ré Tél. : 05 46 30 22 44 iledere.relaisthalasso.com

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A C T U A L I T É

V I S I T E D U G A R D E D E S S C E A U X À S A I N T - M A R T I N - D E - R É

Une ministre très à l’écoutePour Christiane Taubira, reconduite dans ses fonctions ministérielles de garde des Sceaux dans le Gouvernement Valls II, son agenda n’a en rien été modifié. Ainsi, le déplacement à la Maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, programmé une semaine plus tôt, a eu lieu le vendredi 29 août 2014.

Prendre le pouls du personnel pénitentiaire

« Suite aux incidents dramatiques de cet été qui ont touché le personnel de l’établissement martinais, je tenais à venir lui apporter tout mon soutien. Outre la nécessité dans mes fonctions d’envisager l’ouverture ou la ferme-ture d’établissements, de commander les travaux nécessaires visant à l’amé-lioration des conditions de détention, les ressources humaines restent ma principale préoccupation. J’entends par là, tout ce qui touche aux condi-tions de travail des personnels » a rappelé madame la ministre.

Cette priorité se concrétise par le lan-cement le 3 juin dernier d’un plan de sécurisation des locaux pénitentiaires doublé d’un plan d’amélioration des conditions d’exercice des personnels de surveillance.C’est pourquoi, après avoir écouté attentivement les propos du directeur de la Maison centrale de Saint-Martin, Alain Cheminet, relatifs à l’historique des lieux ainsi qu’au fonctionnement actuel des deux entités de la centrale que sont la Caserne et la Citadelle, Christiane Taubira a souhaité visiter ces deux sites dans leurs moindres détails en faisant ouvrir les portes de certaines cellules, cela en s’adressant tout aussi bien aux personnels qu’aux détenus.S’en est suivi un échange avec la presse au cours duquel les ques-tions d’actualité posées par certains

journalistes relatives au nouveau gouvernement, à la possibilité d’une remise en cause des 35 heures (que madame la ministre a tenu à défendre, qualifiant cette loi de « vrai progrès social ») et à l’Université d’été du PS ont semblé quelque peu hors sujet à la garde des Sceaux qui a préféré s’exprimer sur le plan de sécurisation en cours.

La sécurisation au programme

« C’est un plan à hauteur de 33 millions d’euros qui concerne le déploiement de nouveaux matériels de sécurité dans les prisons, tels des

magnétomètres, l’installation de portiques de détection de masses métalliques (près de 300 déjà installés dans une centaine d’établissements), de portiques à ondes millimé-triques dans les Maisons cen-trales, cela autour des zones des parloirs, des promenades et des ateliers. Certains éta-blissements, concernés plus particulièrement par le phé-nomène de projections d’ob-jets par les détenus, se voient bénéficier de divers travaux de sécurisation : filets,

rehaussement de clôtures et de gril-lage, vidéosurveillance, etc. Toujours dans cet esprit de sécurisation, deux nouvelles brigades cynotechniques ont été créées à Lyon et à Rennes. » Et madame la ministre de préciser que « l’amélioration de la prise en charge globale de la personne déte-nue, conciliant sécurité et respect de la dignité humaine ne doit en aucun cas être oubliée. Pour moi, quand on améliore les conditions de détention, on améliore les conditions de travail du personnel ».Attentive à la sécurité, Christiane l’est également à l’encontre des person-nels. Une attention qui se manifeste par une revalorisation du statut des agents par le biais de plus larges pro-motions, mais aussi par une meilleure prise en compte de la diversité des

carrières et des savoir-faire. À cet effet, 20 millions d’euros ont été alloués à ce volet, lequel se décline en trois axes : renforcer l’accès à la formation des personnels, améliorer le dispositif de prévention en matière de santé et de sécurité au travail, tenter de neutra-liser au maximum les phénomènes d’usure et de pénibilité par une meil-leure articulation entre organisation et conditions de travail.

Rattrapage de postes « oubliés »Dernier point sur lequel madame le ministre a insisté : le recrutement du personnel. « 200 postes ont été créés en 2014. Un chiffre qui s’inscrit dans un plan plus large de comble-ment des postes vacants. Ainsi, 536 postes n’ont pas été affectés bien que figurant dans des lois de finances antérieures à 2012. Ils le seront, à l’échéance de 2017. »

Jean-Pierre Pichot

La Ministre à l’écoute de tous, détenus et personnels

La Garde des Sceaux et le directeur de la Maison Centrale de Saint-Martin, Alain Cheminet

Lionel Quillet, Olivier Falorni, Patrice Déchelette ont accompagné la Garde des Sceaux dans sa visite

La presse n’ayant pas été conviée à assister à l’entretien entre madame la Conseillère aux affaires pénitentiaires et les représentants syndicaux de la Maison centrale, ces derniers ont toutefois souhaité faire part de leur mécontentement.Les revendications émises par les deux centrales FO et CGT portent notam-ment sur les rythmes et conditions de travail et leurs conséquences en dehors du travail.« À Saint-Martin, il manquerait 26 agents pour garantir le bon fonctionnement de l’établissement en matière de surveillance. N’étant au total que 160 agents, hommes et femmes, pour assurer la surveillance des quelque 390 détenus, ceux-ci souffrent de rythmes de travail qui, outre les heures supplémentaires obligatoires à assurer vont même jusqu’à empiéter sur leurs journées de repos. De fait, la vie sociale et familiale s’en trouve dissolue. Les arrêts de travail vont en se multipliant, et ce mal-être géné-ral en a même conduit certains, arrivés à bout, à des actes suicidaires.Alors, de cet entretien, nous aimerions qu’il ne se traduise pas une fois de plus par un simple coup de communication. »

DES GARDIENS EN SOUFFRANCE

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A C T U A L I T É

P O L L U T I O N D E S E A U X L I T T O R A L E S

Des professionnels de la mer amers et combatifsRé à la Hune a interrogé Gérald Viaud, président du comité régional de conchyliculture, et qui vient d’être réélu ce mercredi 3 septembre 2014 président du comité national de conchyliculture face à deux autres candidats, avec 23 voix sur 55 au premier tour et très facilement au second tour.

Depuis les actions menées par les conchyliculteurs et les myti-liculteurs, la Préfète Béatrice

Abollivier a installé un groupe de tra-vail lundi 18 août, réunissant services de l’État, élus et professionnels, afin d’étudier les dix propositions d’ac-tions faites le 8 juillet par le comité régional de la conchyliculture pour rétablir les fonctions écologiques des estuaires et des marais doux de la Charente-Maritime. D’autres pistes de travail ont aussi été identi-fiées. La Préfète s’est aussi engagée à saisir les ministres concernés par les sujets de préoccupation natio-nale, « notamment pour deman-der la prise en compte de l’impact des produits phytosanitaires sur le milieu marin et généraliser les ana-lyses éco-toxicologiques ».

Des aides spécifiques sont indispensables pour sauver

une profession sinistrée

Les professionnels ont mené de nouvelles actions lors de l’Université d’été du Parti Socialiste, et Gérald Viaud a pu rencontrer le directeur de cabinet du premier ministre Manuel Valls : la DPMA (direction des pêches maritimes et de l’aquaculture) a été saisie. Compte tenu toutefois de la lenteur de mise en marche de l’État, des changements de Secrétaires d’État – Alain Vidalies a succédé à Frédéric Cuvillier – et de la situation dramatique des professionnels, le président et sa « base » n’entendent pas attendre les bras croisés, même s’ils espèrent que la situation se décante à l’automne. Gérald Viaud rappelle que le fonds d’allègement des charges ne concerne que ceux qui ont contracté des emprunts et que l’instruction de la demande d’état de calamité agricole demandé pour les mytiliculteurs au mois de juin a été décalée en juillet, puis fait depuis l’objet d’un complément d’enquête auprès d’Ifremer. La commission des calamités agricoles se réunira in

fine le 8 octobre, mais d’ores et déjà Gérald Viaud précise qu’elle n’indem-nise qu’une faible partie et que le problème – au-delà d’une reconnais-sance climatique – est beaucoup plus large. Le problème lié aux bactéries ne relève pas de la calamité agricole et si l’État ne débloque pas des aides spécifiques il ne voit pas comment les professionnels vont s’en sortir.

« Nous n’excluons pas de mener des actions en

justice contre l’État »

Au-delà des aides à débloquer en urgence, les professionnels, accompagnés par France Nature Environnement sont extrêmement alarmistes sur la dégradation de la qualité des eaux littorales et dénoncent l’incapacité de la France à respecter les réglementations natio-nales et européennes. Après le coup de semonce de février 2011 sur le non-respect du maintien de la qua-lité des eaux, et sa condamnation en 2013, la France a été condamnée une nouvelle fois, jeudi 4 septembre, par la Cour de justice de l’Union européenne, pour son incapacité à améliorer la qualité de ses eaux. Elle fait face à deux contentieux pour n’être jamais parvenue à respecter la directive de 1991 sur les nitrates et les pollutions d’origine agricole… La mollesse de l’État français en la matière est pointée de nouveau.Gérald Viaud et les professionnels montrent du doigt l’utilisation des produits phytosanitaires, des nitrates, les insuffisances des stations d’épu-ration et du traitement des eaux plu-viales. Ifremer a d’ailleurs rendu un rapport sur les produits phytosani-taires et les milieux marins resté pour le moment sans suite…« Si l’on veut continuer de s’em-poisonner, alors allons-y » explique amer Gérald Viaud « mais alors ce ne sont pas que les professionnels de la mer qui seront touchés – tous les indicateurs économiques et sociaux

des entreprises conchylicoles sont déjà dans le rouge et on va perdre toutes les activités ”premières” – mais rapidement toute l’économie touristique de la Charente-Maritime. Nous ne laisserons pas faire et nous n’excluons pas des actions judiciaires devant la Cour européenne. »

Les professionnels de la mer, « sentinelles de l’environnement »

Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, qui a parti-cipé fin août à l’action dans le vieux port de La Rochelle aux côtés des professionnels confirme qu’ils sont à bout, avec une « radicalisation » de certains, partisans de la méthode forte.France Nature Environnement, repré-sentée par Dominique Chevillon en Charente-Maritime, sera à leurs côtés pour étudier la possibilité d’éven-tuels recours juridiques et dénonce l’inaction de l’État et l’inapplication des réglementations en France, avec toujours des dérogations…« Les pollutions particulaires des boues de clapage issues du dévasage des

ports et notamment des ports de plai-sance et les pollutions particulaires de type déroctage du Grand Port Maritime de La Rochelle, participent aussi activement et durablement au cocktail des causes de la dégradation de la qualité des eaux littorales. »« Faut-il attendre l’interdiction des eaux de baignade sur tout le littoral pour que l’État agisse ? À la mi-août, ce sont 20 plages qui ont été inter-dites à la baignade en Charente-Maritime du fait de la dégradation des eaux, les stations d’épuration n’ayant pas pu assurer leur rôle à la suite des fortes précipitations et du lessivage des sols. Cela heurte les intérêts importants de l’agriculture céréalière, pourtant la seule solution est le suivi par Ifremer de la qualité biologique des eaux et le respect des réglementations. Les professionnels de la mer sont les sentinelles de l’environnement, représentent une vraie puissance économique et sont la signature du littoral, ne l’oublions pas ! »

Nathalie Vauchez

Blocage du chenal et du vieux port de La Rochelle sous les fumigènes lors de la manifestation des conchyliculteurs, le 31 août dernier

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A S S O C I A T I O N SP O L I T I Q U E À L A H U N E

I N T E R V I E W D E L É O N G E N D R E – M A I R E D E L A F L O T T E E T C O N S E I L L E R G É N É R A L

« Garder son idéal en politique, c’est rare, je m’y suis toujours attaché »

Ré à la Hune : Quelle est votre position par rapport aux réformes territoriales en cours ?

Léon Gendre : Le mille-feuilles ter-ritorial dont on fait le procès n’existe pas, les stratifications de l’État existent depuis des lustres, le décou-page administratif date du temps de la Royauté et les Départements sont les héritiers des Provinces, ils sont nés au lendemain de la Révolution et ont pris leur indépendance dans les années 1880. Ce n’est que depuis 1982 que les Départements votent puis exécutent les décisions ainsi votées. Les Régions quant à elles datent de Pompidou et de Gaulle. En France, les citoyens ne savent pas comment fonctionne leur pays.Ce serait une erreur historique monumentale que de supprimer les Départements, qui sont les collectivi-tés les plus proches des communes, dont les fonctions sont éminentes. En matière d’économies, c’est l’État qui devrait les réaliser. L’État s’est servi des DGF – dotations globales de fonctionnement – pour intensi-fier les communautés de communes, d’agglomération et les centres urbains, ce qui constitue une faute. Le système avec quatre pôles : com-munes, CdC/CdA, départements et régions, fonctionne très bien.Je pense que la suppression des financements croisés serait une source importante d’économies. Par exemple en matière de relance

économique, il y a des redondances entre la Ville de La Rochelle, la CDA, le Département et la Région, on ne sait plus qui fait quoi… Chacun a son staff et dépense beaucoup d’argent, parfois inutilement. Il faut resserrer les compétences. Je suis par contre favorable à la constitution de dix grandes Régions au maximum et au maintien des Cantons. Je suis viscéralement opposé au binôme et pour le main-tien des 51 cantons. Il y a actuelle-ment 10 femmes au Conseil général, très compétentes, comme Marylise Fleuret-Pagnoux, Corinne Imbert, Sylvie Marcilly, Patricia Friou…

Il se dit que vous ne vous repré-senterez pas aux prochaines canto-nales face au vraisemblable binôme que constitueront Lionel Quillet et Gisèle Vergnon, est-ce exact ?

Je suis élu depuis mars 1977 à la Mairie de La Flotte, ce qui fait 38 ans de mairie, je suis rentré au Conseil général en mai 1985, et y ait été réélu en 2011, face à Patrice Raffarin, soit 30 ans de mandat. Il y règne une très bonne ambiance sans clivage fort, ni conflit violent, entre la droite et la gauche, même si chacun défend une conception politique très dif-férente. J’arrêterai ce mandat en

2015 – il se pourrait que le Conseil Constitutionnel ramène les élections à mars 2015 (NDLR : au lieu de fin 2015) – j’aurai 78 ans et j’entends me consacrer alors à mon mandat de maire. J’ai vu passer 42 maires, près de 900 élus, nous ne sommes que 12 maires en Charente-Maritime à avoir été élus puis réélus 7 fois !Outre mon opposition au binôme, mon épouse m’a demandé d’arrêter en 2015 mon mandat de conseiller général, elle considère que nous avons assez « donné ». J’estime, pour ma part, avoir fait tout ce que je pouvais dans cette fonction. Et puis le mandat de maire est de loin

le plus beau mandat, qui comporte un double avantage, celui même d’élu mais aussi celui de représen-tant de l’État, de premier magistrat. Et il me reste de belles choses à faire à La Flotte jusqu’à mes 83 ans !Dans un contexte actuel de canton unique pour l’île de Ré et de binôme, je ne serai pas candidat et ne serai pas opposé à une double candida-ture Lionel Quillet / Gisèle Vergnon.

Quelles sont les principales actions que vous avez menées au Conseil général ?

En tant que président de la Commission environnement – éco-nomies d’énergie – gestion des espaces naturels – déchets, mais aussi en tant que vice-président au Conseil des Rivages du sud-ouest et au Conservatoire du Littoral, j’ai été le porte-parole environnemen-tal au Conseil général pour toute la Charente-Maritime et favorisé l’in-tensification des acquisitions d’es-paces naturels. En la matière, c’est l’île de Ré qui a le plus d’avance, nous possédons 1500 hectares sur 6000 hectares d’espaces naturels. Si nous en avions la possibilité, je serais favorable à ce que l’on achète tout, sauf dans le cadre des marais et des terres cultivées par les agri-culteurs, et des extensions d’activi-tés primaires. Je ne viendrai jamais concurrencer un professionnel.

On vous a parfois reproché, notamment lors de la dernière campagne des cantonales, de ne pas gérer ces espaces préemptés, qu’en est-il ?

Pour gérer, il faut posséder une entité, on ne peut gérer des petits

bouts. Exceptées les Evières, nous n’avons pas beaucoup d’entités. Sur La Flotte, les espaces sont plus concentrés, mais ailleurs sur l’île de Ré nous sommes sur du « gruyère »…

Vous avez voté pour Lionel Quillet en tant que président de la CdC, lors des élections communautaires de 2014 et vous avez même parti-cipé à la dernière réunion publique ayant trait à la révision du PPRL, alors que vous n’aviez assisté à aucune des précédentes réunions. Vos relations avec Lionel Quillet et vos collègues maires des 9 autres communes de l’île de Ré se sont-elles apaisées ?

J’estime que Lionel Quillet est un bon maire à Loix, il y mène un peu le même type de politique qu’à La Flotte, il a bien géré le développe-ment maîtrisé du village, dans un périmètre contenu, l’équipement de sa zone artisanale, les équipements sportifs. À la CdC il s’est bien battu pour la défense des côtes et la poli-tique du logement me paraît bien abordée, avec notamment le rachat des Brises Marines et celui de la Maison de Retraite de Saint-Martin, pour laquelle j’ai aussi œuvré… Tout cela va dans le bon sens, et je ne suis pas forcément en opposition avec Lionel Quillet, mais plus avec les Maires qui exercent une pression politique sur lui.Ma principale opposition porte sur le SCOT, je pense qu’il faut revoir complètement la capacité d’accueil de l’île de Ré et travailler parcelle par parcelle, en restant contrai-gnant. Je reproche aux élus d’avoir transformé les prescriptions du résiduel constructible en préconi-sations, après l’enquête publique. C’est pourquoi j’ai attaqué le SCOT. Le Tribunal Administratif devrait se prononcer en 2015.

Avec la loi ALUR, la problématique des élus ne va-t-elle pas être plu-tôt d’empêcher la densification urbaine, sachant que les principaux outils de contrainte disparaissent (lire sur www.realahune.fr notre article consacré à ce sujet) ?

Non, il y a les AVAP (Aires de valori-sation de l’architecture et du patri-moine, naturel et bâti) qui succèdent aux ZPPAUP et permettent de maî-triser l’urbanisation. À La Flotte, notre PLU et notre AVAP sont prêts, il nous suffira d’assembler les deux. Je travaille à cet égard très différem-

 « «

Dans le contexte actuel, je ne m’opposerai pas à la candidature d’un binôme Lionel Quillet / Gisèle Vergnon aux prochaines élections cantonales

Ré à la Hune a interviewé Léon Gendre, dont l’engagement politique local depuis 38 ans en fait une figure incontournable de l’île de Ré et du Département. Souvent « seul contre tous », il a toujours suivi ses convictions.

Jacques Toubon, l’ « ami politique et ami tout court », pose aux côtés de Léon Gendre

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P O L I T I Q U E À L A H U N E

ment de mes collègues maires, nous avons réalisé l’inventaire parcelle par parcelle du résiduel constructible, segmenté par superficie. Si La Flotte n’a plus que 15 hectares à urbaniser, la commune de Sainte-Marie en a 45 hectares et j’ai largement donné mon avis lors des réunions de PLU de Sainte-Marie, tout comme à celles de Rivedoux, en tant que Maire de commune limitrophe. Sainte-Marie, Rivedoux et Le Bois ont des résiduels constructibles énormes, ainsi que Les Portes. La loi Alur est conçue pour les grandes villes, la France est inca-pable de régler son problème de logements : en Allemagne, le coût du logement représente 13 % des revenus des ménages, là où il repré-sente 30 % des revenus des Français !Avec mon AVAP sur La Flotte je peux n’avoir à terme que 120 à 150 maisons supplémentaires, alors que théoriquement il y aurait un potentiel de 450 maisons si nous ne gérions pas le résiduel construc-tible de façons très contraignante. Dès 1977, j’ai dessiné la commune de La Flotte avec une politque très différente de celle menée dans les autres communes, c’est de là que

vient le divorce de Léon Gendre avec les autres maires de l’île de Ré.En politique on ne s’aligne pas, on suit ses convictions et son idéal. Garder son idéal c’est rare, c’est ce à quoi je me suis toujours tenu.

Pourquoi n’avez-vous pas été solidaire de Lionel Quillet et des autres maires dans leur combat contre l’État dans le cadre de la révision du PPRL de l’île de Ré ?

Si je reconnais que l’État a eu la main un peu lourde, j’estime que l’on peut contester dans rentrer

en conflit ouvert, a fortiori avec la Préfète qui n’est que le porte-parole du Ministère et à l’égard de laquelle Lionel Quillet et les maires ont man-qué de courtoisie. On dialogue avec les autorités, sans se fâcher. Par ail-leurs, prendre comme chefs de file les agents immobiliers n’a pas été judicieux, les entrepreneurs sont plus légitimes à le faire. Au final, il ne faut pas se leurrer, la carte sera celle de l’État, qui est un document technique et politique…

Soutenez-vous le combat des pro-fessionnels de la mer face à la dégradation des eaux littorales ?

Oui, évidemment, mais je suis époustouflé de voir que les ostréicul-teurs et les myticulteurs ne mettent pas en cause l’agriculture intensive, par solidarité professionnelle sans doute.

Pourtant lors des barrages filtrants sur le Pont de l’île de Ré début juillet, ils ont bien incriminés les produits phystosanitaires et les nitrates utilisés notamment par les céréaliers ?

Non, je n’ai lu cela nulle part dans les médias (NDLR : Ré à la Hune s’en est pourtant fait l’écho). Le

Président de la Chambre d’Agri-culture de Charente-Maritime, Luc Servant, m’a envoyé un courrier en date du 16 mai 2014 me reprochant mes propos tenus lors de la réunion du Conseil général du 25 avril 2014, qui ont certes été rapportés sous une forme un peu brutale dans Sud-Ouest. Mais sur le fond, je ne renie aucun de ces propos et j’ai répondu à Luc Servant le 22 mai lui rappe-lant que je ne suis pas le seul à me poser des questions quant à l’impact des pratiques agricoles intensives, la Charente étant décrite dans les

conclusions d’analyses et études menées par les agences de l’eau sur l’état des eaux des fleuves et rivières de France comme un « nid à pesti-cides utilisés par l’agriculture ». Petit à petit, l’agriculture est deve-nue dépendante de ses nombreux partenaires, entre autres les indus-triels des produits phytosanitaires et les banquiers qui obligent à encore mieux rentabiliser les exploitations. Mon propos n’est pas d’accabler la profession qui m’est chère… Mais la FNSEA pèse très lourd…

Vous avez récemment reproché aux élus rétais de ne pas vous avoir communiqué l’utilisation faite de l’écotaxe, pour la gestion de laquelle vous avez reçu délé-gation du Président Bussereau, or ceux-ci maintiennent qu’ils vous ont fourni toutes les informations lors d’une réunion qui s’est tenue au Conseil général. Ré à la Hune a d’ailleurs fait un article complet sur l’utilisation par les communes de cette écotaxe, obtenant sans difficultés les informations des 10 communes. Qu’en est-il ?

Je maintiens que nous n’avons pas eu communication de ces infor-mations et de l’utilisation faite des 650 000 € qui reviennent aux communes.

Êtes-vous favorable au Parc Naturel Marin et que pensez-vous du déve-loppement du Grand Port Maritime de La Rochelle ?

Jacques Toubon, arrivé en fin d’entretien : Le Parc Naturel Marin peut créer un environnement favo-rable face au problème de la dégra-dation des eaux littorales. Quant au développement portuaire, il faut le replacer dans des perspectives his-toriques, qui ne sont pas forcément écologiques, et vont vers la poldéri-sation, ainsi que dans un contexte économique difficile.

Léon Gendre : Je suis favorable au développement du Grand Port Maritime sur des bases étudiées et dès lors que l’on prolonge l’A831 pour optimiser le trafic routier.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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J’ai géré La Flotte avec une politique très différente de celle menée dans les autres communes, c’est de là que vient mon divorce avec les autres maires de l’île de Ré 

Chaque été, Jacques Toubon et Léon Gendre – très complices - déjeunent ensemble, en fin d’été

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A S S O C I A T I O N SÉ V É N E M E N T S

T O U R N O I D E T E N N I S H A N D I S P O R T

Toyota Open International de l’île de RéLes amateurs de tennis ont déjà surligné dans leurs agendas les jours du 17 au 21 septembre.

Le Toyota Open International de l’île de Ré offrira pour sa 10ème édition un plateau de choix et

certainement des matchs très dis-putés laissant présager des finales qui devraient, une fois encore, attirer de nombreux spectateurs rétais et autres.

Un succès planétaire

Le succès de cette com-pétition ne se dément pas d’année en année et une fois encore les orga-nisateurs ont dû limiter à 100 le nombre des parti-cipants faisant quelques malheureux parmi les 113 joueurs ayant déposé des demandes d’inscriptions. Joueurs du monde entier puisque 20 pays seront

représentés dont les USA, l’Australie, Israël, l’Afrique du Sud, et la plupart des pays européens…

Un niveau très élevé

Chez les hommes, quatre joueurs du Top 10 mondial (Joachim Gerard n° 5, Maikel Scheffers n° 6, Nicolas Peifer n° 8, Michael Jeremiasz n° 10 et ancien n° 1 mondial de retour) repré-sentent déjà la promesse de phases finales de haut niveau.Chez les femmes, les demi-finales et finales sont tout aussi remplies de promesses avec les participations de Sharon Walraven n° 6, Katharina Kruger n° 9 et Lucy Shuker n° 10.

Chez les quads, Antonio Raffaele n° 8 et Dorrie Timmermanns n° 9 seront peut-être les acteurs d’une finale durant laquelle Antonio va devoir une fois encore défendre son titre.Quelques journées de tennis intensif et de beaux spectacles en perspec-tive.

Patrice Pozzi

Nico Peifer et Jo Gerard

Katarina Krüger

V I E P E R M A N E N T E

Près de 100 Associations en fête ! La fête des associations de l’île de Ré se déroulera cette année le dimanche 14 septembre sur l’esplanade des Gollandières, au Bois-Plage (lire sur Ré à la Hune N° 108 et sur www.realahune.fr).

A ce jour, 98 associations se sont inscrites qui proposeront des démonstrations de chants,

danses ou arts martiaux sur la scène entre 11h et 18h, des activités et des initiations en continu toute la jour-née – beach-volley, ateliers de cirque, concours de tirs, matchs, initiations aux sports nautiques, animations pour les petits – ou encore plus de 30 initiations de 30 minutes à des horaires précis, sur des stands dédiés. Du fait de la proximité de la plage des Gollandières, une zone « Beach Stadium » et une zone « sports nau-tiques » animée par le Surf club rétais, le CNPA de La Flotte et le CNCG de La Couarde, sont spécifiquement propo-sées cette année pour des initiations et démonstrations. Les quatre clubs de basket se regroupent également pour proposer matches et initiations.Les stands des associations seront regroupés en quatre zones : sport, environnement, socio-éducatif, et culture-patrimoine.

Des animations tout au long de la journée

Parmi les animations, outre les pro-menades à poney du Poney Club des Gouillauds et des Écuries du Moulin Moreau, qui remportent toujours un vif succès et le terrain de squash gon-flable, qui constitue une nouveauté, le « Manège sans fil » par l’artiste Léo

Paul et le spectacle « Mademoiselle Orchestra » par la fanfare de filles de la Compagnie Jacqueline Cambouis sont programmés pour cette édition 2014. Et surprise de dernière minute, sous le chapiteau « les Puces Savantes » la Compagnie des Petits Miracles donnera trois représentations de 30 minutes. Maître de trois puces cou-rageuses et savantes, tour à tour jongleuses, acrobates, cracheuses de feu ou équilibristes, Alfredo Panzani est dompteur, conteur, bonimenteur.

Dans le plus pur style des baraques foraines d’antan, les Puces Savantes est un spectacle tout public, plein de surprises, mêlant humour et poésie.Les éco-gardes de la CdC proposeront des éco-manifestations pour petits et grands, créeront tout au long de la journée un mur végétal, expliqueront comment bien utiliser son compos-teur, et sensibiliseront les visiteurs au tri sélectif.

Les associations, facteurs de lien social et de vie permanente

Au-delà du programme chargé (voir le détail en page 28), cette désormais traditionnelle journée des associations représente un moment unique et mar-quant de la rentrée, où chacun prend plaisir à renouer avec les fondamen-taux de la vie permanente rétaise, après la parenthèse estivale au cours de laquelle l’île de Ré n’appartient plus vraiment à ses habitants. Ce sont ainsi près de 3000 Rétais et visiteurs de septembre qui, chaque année, prennent un réel plaisir à se retrouver, échanger, flâner en famille tout en choisissant les activités spor-tives, de loisirs ou sociales que petits et grands pratiqueront tout au long de l’année 2014/2015. L’offre associative rétaise, très dense et variée, constitue aussi un moyen privilégié pour tous de s’intégrer dans la vie sociale rétaise.La journée des associations consti-tue également un bon moyen pour

la Communauté de Communes de favoriser les échanges inter-associa-tifs. Attentive à préserver ce dyna-misme associatif, précieux facteur de lien social et de vie permanente, la CdC met aussi tout au long de l’an-née des navettes à disposition des centres d’adolescents et des associa-tions pour faciliter la fréquentation des activités, propose des formations aux bénévoles associatifs et subven-tionne l’association La Verdinière, chantier école, qui offre un service de location de matériel et tivolis pour les événements organisés par les asso-ciations, à des prix très modiques ([email protected]).

Nathalie Vauchez

Lola Ochoa

Tout le programme sur www.realahune.fr et renseigne-ments au : 05 46 09 00 97Restauration sur place par le traiteur bio Cédric Augé de « La Chèvre rit » et buvette associative assurée par la Club de Pétanque du Bois-Plage (sandwichs, boissons, goûters).Dimanche 14 septembre 2014 de 10h à 18h (inauguration à 12h15 par les élus) – Esplanade des Gollandières au Bois-Plage (avenue des Gollandières).

Page 13: Ré à la Hune n° 109

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É V É N E M E N T S

J O U R N É E S E U R O P É E N N E S D U P A T R I M O I N E

Une édition rétaise qui fait la part belle au patrimoine naturelLe ministère de la Culture et de la Communication a choisi « patrimoine culturel, patrimoine naturel » comme thème de la 31ème édition des Journées européennes du patrimoine en association avec le ministère de l’écologie, offrant à ces journées une définition plus large de la notion de patrimoine en l’ouvrant à celle de site ou de paysage.

Sur l’île de Ré, cette 3ème édition des journées du patrimoine débutera dès le vendredi 19 sep-

tembre : les peintures grand format de l’artiste Sly 2 et le spectacle choré-graphié de la compagnie Chriki’z pro-poseront une redécouverte poétique de l’ancien hôpital Saint-Honoré vendredi et samedi soir, à 21h, à la Communauté de Communes. Des

visites guidées et commentées par Guillaume Cudennec et Stéphanie Le Lay auront lieu samedi et dimanche.L’Alambic de Sainte-Marie, vestige du passé viticole de l’île de Ré et acquis en 2013 par la CdC, sera de nouveau en visite libre ou commentée, il avait attiré un grand nombre de visiteurs lors de l’édition 2013. Trois visites instantanées autour de la Première

Guerre mondiale à l’île de Ré au Musée, au Monument aux morts de Saint-Martin et les œuvres de Raymond Delamarre dans l’Église sont aussi organisées par la CdC.Côté patrimoine naturel, il est proposé aux Rétais petits et grands de venir découvrir et observer dimanche 21 septembre à 18h30 le paysage de Sainte-Marie-de-Ré, lors d’une visite à deux voix mêlant patrimoine et nature, au travers d’ « un paysage à croquer ». Le site de la plage de la Salée offre depuis un seul point fixe le plus de paysages variés de l’île de Ré avec la mer, les friches, les vignes, le bâti, les sols et les aménagements naturels... Plasticienne et illustratrice, Hélène Gaudin vous invitera à mêler le regard scientifique des écogardes, et un regard patrimonial avec un regard artistique pour « comprendre » le paysage et savoir le lire, et en des-siner des esquisses. Cette approche concerne petits et grands, sachant ou non dessiner. Le regard des enfants, qui n’est pas influencé par le vécu et n’a aucun cliché en tête, se révèle à cet égard très intéressant. Cette initia-tive nouvelle de la CdC pourrait être suivie de rencontres trimestrielles ou mensuelles en différents point de l’île.Les écogardes rétais proposent cette année une découverte expérimen-tale autour de l’Ailante sur le site du Défend, et, en coordination avec la LPO, vous invitent à mener l’enquête à la découverte des nombreuses espèces végétales et animales qui peuplent l’île de Ré, samedi 20 à partir de 9h30 au Phare des Baleines.Ré Nature Environnement, l’associa-tion naturaliste de l’île, consacre par ailleurs un numéro spécial de l’œillet des Dunes, encarté dans ce N° 109 de

Ré à la Hune, au patrimoine naturel de l’île, en mettant en avant les « signa-tures qui caractérisent le mieux la patrimoine naturel rétais ». L’équipe vous propose les 10 milieux-pay-sages qu’elle considère comme les plus originaux et riches en biodiver-sité, formant une mosaïque unique.Côté patrimoine naturel toujours, citons la fête du Sel à Ars le samedi, le grand livre de la nature réalisé par les enfants, la promenade nature au Bois, l’exposition « Ré, île nature » à la Maison du Fier des Portes, les balades dans les marais de la réserve naturelle de Lilleau des Niges, la découverte de la flore et de la faune à Rivedoux, les conférences et visites commentées de Dominique Chevillon et Pierre Le Gall sur le thème « synthèse du patrimoine naturel insulaire rétais »...L’ensemble des découvertes et visites, gratuites ou payantes, proposées dans les 10 communes rétaises, par les associations, les maisons de pays et musées, ou les mairies sont regrou-pées dans un livret-programme édité par la CdC et disponible dans les offices de tourisme, les mairies, à la CdC et sur les Sites Web de la CdC et de Ré à la Hune.

Nathalie Vauchez

LE SERVICE PATRIMOINE DE LA CDC FOURMILLE DE PROJETSCe service est constitué de trois personnes : Stéphanie Le Lay, arrivée il y a un an, le dirige, accompagnée d’Agathe Aoustin, chargée de la mise à jour de l’inventaire du patrimoine datant des années 1970, qu’elle va aussi compléter avec de nouvelles composantes du patrimoine jusqu’ici non inventoriées et d’Hélène Gaudin, médiatrice culturelles, qui s’occupe plus particulièrement des animations pédagogiques pour les enfants et le grand public, constituant l’une des grandes orientations du label « Pays d’Art et d’Histoire » obtenu par la CdC il y a un peu plus d’un an.La mise en place en 2013 de l’exposition itinérante consacrée aux harmo-nies et fanfares de l’île de Ré a drainé un nombre important de visiteurs, tandis que l’exposition relative à la Grande Guerre intitulée « Gravés dans la pierre » proposée en 2014 va devenir itinérante dans les communes, au collège de Saint-Martin et dans d’autres collèges de Charente-Maritime, avec un grand volet pédagogique.Dans le cadre de la signature de la convention « Pays Art et Histoire » signée avec l’État, les élus ont défini des actions prioritaires, telles la mise à jour de l’inventaire, élargi aux marais salants et à l’habitat domestique notamment, les actions pédagogiques en lien avec l’Éducation Nationale qui commen-ceront avec des actions tests autour du patrimoine monumental ou encore sur le thème « habiter l’île », ceci grâce à des outils pédagogiques, des jeux.Les actions de partenariat et de fédération autour du patrimoine continue-ront en 2014/2015, tandis que l’équipe devra aussi entamer les réflexions et élaborer le projet scientifique et culturel du futur CIAP (Centre d’interpré-tation architectural et patrimonial) dont la localisation n’est pas encore arrê-tée (Rivedoux serait candidate et le Musée de St Martin pourrait être une localisation judicieuse). Un tel centre, ouvert et différent d’un musée, doit proposer des conférences, des expositions permanentes et temporaires, des ateliers pédagogiques et s’envisager en lien avec les autres équipements du territoire que sont le Musée Ernest Cognacq, la maison du Platin ou encore la maison du Fier de la LPO...

L’Alambic de Sainte-Marie a rencontré un fort succès en 2013

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A S S O C I A T I O N SÉ V É N E M E N T S

2 È M E J O U R N É E D E L ’ O C C A S I O N R O U L A N T E

Vendez et achetez tout ce qui roule !Après le tour de chauffe réussi de l’année dernière, tout ce qui roule sera à nouveau réuni sur le circuit du Village commercial et artisanal de la Croix Michaud à La Flotte pour la deuxième journée de l’occasion roulante ouverte à tous, dimanche 14 septembre de 8 heures à 19 heures.

L’idée originale de Claude Neveur prend cette année une nouvelle dimension. Dédiée à la vente

de tout ce qui roule : rollers, skate-board, trottinette, vélo, vélo moteur, moto, tricycle, fauteuil roulant, voi-ture, camion, brouette, remorques, modèles réduits, jouets roulants... vous trouverez votre bonheur sur le cir-cuit du Village de la Croix Michaud, rue des Caillotières, rue des Culquoilés, place et rue de l’Ar-dillers. Le parking d’Intermarché est réservé aux visiteurs. Cafés et restaurants du village : le resto La Gourmandise, Steph pizzas, la Tart’entière, le Vintage Coffee vous accueilleront dans une ambiance joyeuse et convi-viale. Une buvette est assurée sur place Particuliers et professionnels vendeurs peuvent encore s’inscrire auprès de l’association et tous les emplacements sont gratuits. Les sapeurs-pompiers exposeront leurs véhicules d’intervention qui font toujours l’admiration des petits et des grands. Pour inciter à la prudence

et aux respects des limitations de vitesse, la sécurité routière tiendra un stand de démonstration avec un simulateur de retournement specta-culaire : « la voiture tonneau ». Les volontaires pourront vivre sans risque les sensations fortes d’un tonneau dans un véhicule conditionné.

Avec la super tom-bola de l’occasion roulante : scooter, vélo électrique, ton-deuse et de nom-breux lots à gagner, ce sera votre jour de chance ! Le magni-fique scooter blanc 125 cm3, le superbe vélo électrique et de nombreux lots de valeurs sont à gagner. Les billets sont en vente sur place, à 5 e l’unité, et le tirage se fera à

côté de la Tart’entière, devant le 2 bis de la rue des Culquoilés. Le village de la Croix Michaud bouge et prépare déjà, pour fin octobre, une grande journée Halloween, avec un défilé costumé de tous les enfants. Deux jours d’animation dont on reparlera sont aussi en préparation pour Noël.

Michel Lardeux

8 È M E P O R S C H E T O U R D E L ’ Î L E D E R É

Les Porsche font leur show et découvrent l’île Le Porsche Club Atlantique organise le 8ème Porsche Tour de l’île de Ré et en profitera pour fêter en même temps les 40 ans de la Porsche 911 Turbo.

Les 12, 13 et 14 septembre des porschistes de toutes la France et quelques voisins européens vien-

dront découvrir notre belle région, ses sites, ses monuments, ses parti-cularités et ses spécialités gastrono-miques. Après un rassemblement sur le port de La Flotte samedi matin, les Porsche traverseront l’île en direction de Sainte-Marie pour tout connaître des écluses à poissons puis rouleront en direction du phare des Baleines,

la journée s’achèvera par un défilé sur le port de La Flotte suivi d’un show nocturne en bouquet final.Le dimanche les porschistes tro-queront les voitures pour le bateau des croisières Interîles pour aller au départ de Saint-Martin découvrir, lors d’une visite commentée, la vieille ville de La Rochelle et aussi ses restaurants avant un retour toujours par la mer.

Patrice Pozzi

Porsche 911 Turbo

Ouvert en continu du lundi

au samedi de 8h à 20h

LE BOIS-PLAGEPlace Raymond Dupeux

05 46 09 22 82

Ouvert le dimanche de 8h à 13h

LA COUARDE-SUR-MER27 avenue du Mail

05 46 29 83 11

Ouvert le dimanche de 8h à 13h

Station-serviceRoute de Sainte-Marie LE BOIS-PLAGE,

en libre-service 24h/24

F Ê T E D U C O Q U I L L A G E

Ce soir je dîne sur le portPour sa 6ème édition, la fête du coquillage se déroulera le samedi 27 septembre sur le pont de l’îlot de Saint-Martin et ses alentours.

Organisée par Les Usagers du port de Saint-Martin, les producteurs d’huîtres

de Ré, l’Association des Pécheurs Professionnels, le Yacht Club de Saint-Martin, l’Association des commerçants, la Mairie et de nombreux bénévoles, cette soi-rée remporte d’année en année un succès grandissant grâce à la qualité de l’organisation, au programme varié ainsi que l’am-biance festival et bon enfant qui y règne.Les festivités débuteront dès 16h30 en musique avec un orchestre écossais Pipeband, qui, sur des rythmes d’Irlande et d’Écosse, permettra au public de danser toute la soirée. À partir de 17h, les tickets pour les assiettes de dégustation seront en vente : vannets, moules, huîtres, frites et boissons variées ; les fameux tam-bours Batala de La Rochelle feront comme tous les ans le tour du port et de ses venelles. À 21h30, le tirage de la tombola aura lieu avec ses nom-breux lots mis en jeux : tablette iPad ou Samsung, vélo mixte, panier de bouteilles...Cette fête du coquillage est deve-nue une institution pour les habitants

permanents et secondaires de l’île, et sera animée par Michel Lardeux qui annoncera avec enthousiasme et bonne humeur les différentes étapes de la soirée.Rendez-vous donc le samedi 27 sep-tembre sur le port de Saint-Martin pour déguster, danser et participer pleine-ment à cette fête de fin de saison.

Patricia Plancoulaine

Page 15: Ré à la Hune n° 109

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É C O À L A H U N E

4 È M E É D I T I O N D U C O N C O U R S É M E R G E N C E

« Le Pouvoir aux optimistes » !Cette nouvelle édition des Trophées Émergence vient de s’ouvrir avec une date limite de dépôt des dossiers fixée au 28 novembre 2014 et un point d’orgue prévu lors de la soirée du 22 janvier 2015, à laquelle sont attendus 800 chefs d’entreprises et collaborateurs.

Après l’audace comme thème d’Émergence en 2014, la Chambre de commerce et

d’industrie a choisi pour l’édition 2015 « l’optimisme, un autre trait de caractère des chefs d’entre-prise. Sans optimisme les chefs d’entreprise ne peuvent ni faire grandir leur entreprise, ni créer de la richesse » explique le président Robert Butel, en poursuivant « le monde qui nous entoure ne faci-lite pas la tâche des optimistes, au contraire même, tout est réuni pour nous rendre pessimiste »… « Tous les jours, les chefs d’entreprise lancent des défis, prennent des risques, innovent tout en étant responsables devant celles et ceux qu’ils entraînent avec eux parce qu’ils croient en l’avenir. »

Les entrepreneurs mis à l’honneur

Forts du succès rencontré en 2014 avec plus de 120 concurrents, la Chambre de Commerce et d’In-dustrie de La Rochelle et le jour-nal Sud-Ouest organisent ainsi la quatrième édition du concours Émergence : « les Trophées de l’entreprise de Charente-Maritime

2014 », avec les mêmes partenaires financiers : Banque Populaire, SMAM Mutuelle et Sup de Co La Rochelle auxquels vient s’ajou-ter EDF Poitou-Charentes, et des partenaires techniques : Symaps, Mativi.fr, La Rochelle Evènements et, nouveau venu, le SPN, Syndicat des professionnels du numérique de Poitou-Charentes.Destiné à mettre à l’honneur la réussite de certaines entreprises, à valoriser l’esprit entrepreneurial, mais aussi à favoriser la « transfé-rabilité » des expériences réussies, ce concours est l’occasion de porter un éclairage sur l’audace, la pugna-cité et la créativitédont font preuve la plupart des entrepreneurs. Il est ouvert à toutes les entreprises de Charente-Maritime, toutes tailles et tous sec-teurs d’activité confondus.Le pré-jury constitué de profes-seurs de Sup de Co La Rochelle, de chefs d’entreprise élus et de conseillers techniques de la CCI de La Rochelle, et des parte-naires, désignera trois nominés dans chaque catégorie. La remise des prix se déroulera le 22 jan-vier 2015 à l’espace Encan de La

Rochelle où plus de 800 personnes sont attendues.

Des nouveautés avec 4 catégories et un

« off »

Le « prix de la Jeune entre-prise » récompensera une affaire créée après le 1er janvier 2011 qui affiche de bonnes performances économiques. Le « prix de l’entreprise commerciale de l’année » sera remis à une entre-prise commerciale qui aura bâti une véritable stratégie de développement s’ap-puyant sur une politique marketing, une démarche de diversification ou d’en-gagement envers la qua-lité et la fidélisation de sa clientèle ; son implication dans la vie économique locale et sa capacité à fédérer seront un plus.Le « prix de l’innovation industrielle ou de services » souhaite mettre en valeur les bonnes pratiques développées par les entreprises engagées dans une démarche d’innovation ou de développe-ment technologique ; outre les innovations produits ou services et les innovations de procédés, les nouvelles méthodes de commer-cialisation sont aussi concernées.Le « prix de la communication digi-tale » valorisera une entreprise qui aura mis en œuvre une stratégie digitale – utilisation du Web et des supports de communication mobile – au cœur de sa communi-cation ; la qualité des supports, leur diversité, la stratégie déployée sur les réseaux sociaux et la cohérence entre communication classique et digitale seront autant de critères scrutés par le jury. Le « off du concours » concernera un « prix graine d’entrepreneur » visant à récompenser un étudiant porteur d’un projet de création d’entreprise. Les participants seront désignés sur délibération d’un jury en décembre 2014, sur la base d’une présenta-tion de leurs projets. Le 22 janvier, chacun s’efforcera lors d’un « stand up » de 7 minutes de convaincre et séduire le public, qui désignera en direct le vainqueur.Outre la reconnaissance qu’il apporte aux entreprises nominées,

le concours leur offre une visibi-lité intéressante, puisque chacune d’entre elles est présentée sur le Site Web Émergence et dans Aunis Eco, mais aussi se voit offrir un film de 45 secondes projeté lors de la soirée, un article dans le supplé-ment de Sud-Ouest diffusé 8 jours avant la manifestation, sans oublier les places pour la soirée à offrir à ses salariés, clients ou partenaires.Cette année une dimension plus ludique et interactive sera intro-duite tout au long de la soirée, le public pouvant jouer en direct et répondre à des quizz relatifs à l’économie du territoire. Nul doute, la soirée Émergence du 22 janvier 2015 sera plus que jamais « the place to be », pour tous les chefs d’entreprise qui se veulent opti-mistes, envers et contre tout !

Nathalie Vauchez

Les dossiers d’inscription sont télé-chargeables sur :www.emergence.larochelle.cci.fr et sont à adresser complétés avant le 28 novembre 2014, de préférence par voie électronique à :[email protected] ou par courrier au service commu-nication de la CCI de La Rochelle, dirigé par Thierry Praud.

F Ê T E D U C O Q U I L L A G E

realahune.frSuivez toute l’actualité de l’île de Ré sur :

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I L S B O U G E N T !

R E P R I S E D ’ E N T R E P R I S E

Le salon Franck Provost change de propriétaireSophie Baugé, responsable du magasin Franck Provost de Saint-Martin-de-Ré ces dernières années, a repris à son compte depuis le 2 septembre cette franchise. Elle dirige désormais seule ce magasin qui reste une franchise Franck Provost.

Après une vie professionnelle qui s’est déroulée à Paris et en région parisienne, Sophie

est arrivée à La Rochelle il y a sept ans au salon de coiffure Franck Provost du centre ville. Coiffeuse de talent, elle est rapidement remar-quée par la direction qui lui confie la res-ponsabilité du salon Franck Provost de l’île de Ré. C’est cette fran-chise de « coiffure et beauté » mondiale-ment connue et réso-lument chic, qu’elle a

reprise à son compte. Elle animera désormais son salon, entourée d’une équipe jeune, dynamique et

compétente qui continuera à se for-mer et à se perfectionner aux der-nières techniques de coiffure chez Franck Provost à Paris.La formule reste identique à celle de tous les salons Franck Provost : un salon à l’ambiance chaleureuse avec un accueil agréable où l’on vous pro-pose une boisson. Un coiffeur voit avec vous, dès votre installation, ce que vous souhaitez faire et vous conseille à propos de la coupe, de la couleur, des reflets et des soins dédiés à la beauté des cheveux, avant de vous remettre un devis du coût glo-bal de la prestation. Au bac, un mas-sage du cuir chevelu vous détendra. Vous trouverez également à la vente

les produits capillaires Franck Provost.La formation de Sophie fait qu’elle pourra aussi conseiller les clientes qui le souhaitent pour leur maquillage et elle saura redonner aux sourcils les plus rebelles une ligne en harmonie avec le reste du visage.Petite nouveauté : le salon reçoit la clientèle sans rendez-vous mais aussi avec rendez-vous depuis le début de ce mois de septembre.

Catherine Bréjat

Sophie (tee-shirt noir), entourée de son équipeSalon Franck Provost Les Boutiques Saint-Martin19 av de PhilippsburgSaint-Martin-de-RéTél. : 05 46 67 10 30

À l’heure des bilans de rentrée, Franck Legendre, directeur du Centre Aquatique AquaRé, qualifie celui de la piscine de l’île de Ré de satisfaisant. Si le nombre d’entrées en juillet s’est révélé équivalent à ce qu’il fut en juillet 2013, août 2014 enregistre une assez forte progression, avec 550 entrées supplémentaires par rapport à l’an passé.

À AquaRé, c’est aussi la rentrée

La fraîcheur du mois d’août a eu pour conséquence le fait que les gens sont venus chercher la

chaleur, une recherche que démontre la fréquentation record de l’espace balnéo (sauna, hammam, jacuzzi). Au total pour ces deux mois d’été, 22 500 entrées ont été comptabi-lisées (21 800 en 2013) », précise Franck Legendre.Le grand nettoyage et la révision des équipements du « cœur de l’établissement » (pompes, filtres, chaufferie) terminés, la rentrée pour AquaRé s’est effectuée lundi dernier

8 septembre avec le redémarrage de toutes les activités pour adultes, enfants et scolaires (primaire et collège).« Ce que l’on ignore encore à ce jour, du fait de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, c’est comment va se passer cette nouvelle organisation au niveau des plan-nings ? Nous avons toutefois anticipé certains éléments du programme en basculant en soirée et le samedi matin les activités d’apprentissage qui avaient lieu le mercredi matin. »

Semaine découverte

« Par ailleurs, cette semaine de ren-trée, du 8 au 13 septembre, sera notre “semaine découverte”, avec pour le prix d’une entrée classique, la possibilité de venir essayer l’une de nos activités (aquagym, aqua-bike, etc.). Concernant l’aquagym, nous avons décidé d’attribuer un thème spécifique à chaque cours ».

Tentées et s’étant révélées être un succès, la « soirée zen » et l’après-midi « viens fêter mon anniversaire à la piscine » sont reconduites cette année. Cela signifie décompression garantie tous les derniers vendredis de chaque mois lors des soirées zen, de 19h30 à 22 heures, avec musique d’ambiance, éclairage à la bougie, tisanerie et massages en bord de bas-sin. Des soirées plus particulièrement destinées aux adultes.Mais avec l’animation « viens fêter ton anniversaire à la piscine », les enfants de moins de 12 ans ne sont pas oubliés. Les mercredis et same-dis (en début d’après-midi) leur sont réservés avec une activité la première heure, suivie d’une heure de bai-gnade libre et d’une troisième heure pour partager entre amis le gâteau d’anniversaire.Quant aux nouveautés de cette ren-trée, l’une est technique, avec l’instal-lation d’un adoucisseur pour l’eau des

douches et de l’espace balnéo, l’autre s’inscrit dans le cadre des Journées du Patrimoine, avec le samedi 20 septembre des visites « des dessous de la piscine », c’est-à-dire de toutes les zones techniques que l’on ne voit pas, à savoir les pompes, les filtres, la chaufferie bois, le traitement de l’air et de l’eau.

Jean-Pierre Pichot

«

C E N T R E A Q U A T I Q U E

AQUARÉ Chemin du Vieux Marais St-Martin-de-RéTél. : 05 46 66 10 [email protected] www.vert-marine.com/ aquare-saint-martin-de-re-17

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I L S B O U G E N T !

Les Ets Mandon sont devenus l’entreprise Mandon-Matero

L’intérieur et l’extérieur des bâtiments

L’entreprise Mandon-Ratero, continuant l’ac-tivité précédente des Ets Mandon, prend en charge l’extérieur d’un bâtiment aussi bien que l’intérieur, du sol au plafond et se spécialise dans l’isolation thermique et celle des combles. L’entreprise maîtrise toutes les techniques de décoration y compris les plus récentes et les plus tendances. Elle intervient dans les travaux neufs comme dans l’entretien et la rénova-tion des patrimoines publics, professionnels et institutionnels.

Formation de l’équipe

Afin de répondre parfaitement aux exigences techniques de chaque chantier et d’offrir des services de qualité à la clientèle, Mickaël Ratero accorde une grande importance à la formation des membres de son équipe. Formation qui sera quasi permanente du fait du programme des stages effectués dès cette année.

Nouveau : le show-room et ses services

L’Entreprise Mandon-Ratero ouvrira le 20 sep-tembre son show-room où l’on trouvera à la vente tous les produits qu’elle utilise et recom-mande. L’exposition dans le show-room de ces produits permettra à l’acheteur de les toucher

et de mieux appré-cier leur qualité. Ils pourront découvrir sur place des papiers peints, peintures, revêtements de sol, cimaises, corniches architecturales … en fait tout ce qui concerne l’aménagement et la décoration. Un service tout nouveau, basé sur le concept du « Maître en Couleur », sera offert à la clientèle. Le conseiller « Maître en Couleur » propose un service innovant qui aide à sélectionner les cou-leurs afin de réaliser une décoration sur mesure et personnalisée. On découvrira dans le show-room une machine extraordinaire, l’une des rares existant actuellement qui permet d’ob-tenir exactement la couleur voulue et fabrique des couleurs à la demande, avec simulation immédiate sur place. Elle est aussi capable de réaliser toutes les couleurs réglementaires de l’île. Le show-room proposera également à l’intention des particuliers des mini-kits avec le matériel nécessaire pour effectuer des petits travaux de peinture à domicile.

Un atelier au service de la clientèle

L’atelier propose des espaces aux particuliers qui n’ont pas de place suffisante chez eux pour faire des travaux comme repeindre des volets par exemple. De plus, il y a en permanence à l’atelier un technicien pour conseiller les par-ticuliers à propos des travaux qu’ils réalisent.Les prestations vont du conseil à la réalisation finale. Le client est associé du début à la fin de la réalisation de votre projet. N’hésitez pas à contacter l’équipe, elle est là pour vous écouter et concrétiser vos désirs.

Mickaël Ratero a repris en avril dernier l’entre-prise de peinture générale Mandon. Fort des quarante-deux ans d’expérience de l’entreprise, Mickaël Ratero, décorateur d’intérieur, a décidé de lui donner une dimension nouvelle en diversi-fiant son activité et en conservant les valeurs qu’a toujours véhiculées cette société : respect et satis-faction du client.

Entreprise Mandon-Ratero Atelier et siège social :5 rue du Peux Baudin – La FlotteShow-Room :8-10 rue de la Croix MichaudLa Croix Michaud – La FlotteTél. : 06 32 11 54 50 / O6 11 73 03 [email protected]

Avant Après

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A S S O C I A T I O N

Les AIR : une voix indépendanteAprès six années de présidence, Pierre Bot, applaudi par l’assemblée pour le travail accompli, passe le relais à Bernard Bordier. Une passation de pouvoir annoncée pour la plus ancienne association environnementale rétaise, qui revendique 620 adhérents et œuvre depuis 60 ans à la préservation de l’environnement et de l’authenticité de l’île de Ré.

Pour aménager et protéger le territoire, les élus disposent d’outils, de lois et de moyens

financiers qui ne font pas toujours consensus dans leurs applications. Les Amis de l’île de Ré font entendre leur désaccord notamment sur le SCOT (Schéma de COhérence Territoriale) et dénoncent l’emballe-ment de la construction sur le canton sud, souhaitent des prescriptions et non des préconisations en matière de constructibilité, mais aussi connaître les surfaces résiduelles constructibles

précises pour chaque commune. Le recours en annulation contre le SCOT de l’île de Ré porte essentiel-lement sur la non prise en compte d’une demande de la préfecture de limiter de façon formelle le résiduel constructible. « Les recommanda-tions ne suffisent pas » pour Pierre Bot qui argumente sur la notion de « capacité d’accueil largement dépas-sée, dont la démonstration est faite aux grands week-end et en saison ».Le PAPI, Programme d’Action et de Prévention des Inondations, le PPRL Plan de Prévention des Risques Littoraux sont aussi suivis attentive-ment par les AIR. « Ce sont les cartes de l’État qui s’imposeront, pour défi-nir la constructibilité de l’île de Ré : un enjeu fort pour l’économie rétaise et particulièrement pour le secteur du bâtiment sévèrement touché depuis Xynthia. » Pierre Bot fait alors état de courriers échangés suite aux réunions de juillet entre Préfecture et CDC, et regrette « une désinformation surpre-nante ». Il souhaite que ces courriers soient adressés aux maires. Toutefois, un certain nombre d’adhé-rents ont depuis l’an passé demandé à ce que le dialogue avec les élus soit

rétabli, pour réflé-chir positivement sur l’aménage-ment et la protec-tion de l’île de Ré.

Force restera à l’État !

Le débat se por-tait ensuite sur les divergences entre État et CdC. Léon Gendre inter-vint pour rappeler que « l’État seul règlera le problème des hauteurs d’eau. La carte d’aléas sera celle de l’État, prévue au 1er octobre. L’État nous protège et force restera à l’État ! ». Rappelant au passage la lettre de cadrage du préfet sur le SCOT, il estima que l’on faisait actuellement exactement l’inverse et que l’activité de construction s’est emballée. La loi ALUR, qui prône la densification des constructions citadines, devrait prendre en compte la spécificité de l’île de Ré. « Les Yvelines et l’île de Ré, ce n’est pas le même contexte ! »D’autres intervenants participèrent à ce débat sur les grandes échéances qui dessineront l’avenir de l’île de Ré et firent part de leurs inquiétudes,

particulièrement sur les valeurs du foncier et du bâti. Léon Gendre leur donna quelques assurances. La ges-tion de l’écotaxe s’invita aussi dans le débat, certains déplorant la discré-tion de sa gestion, voire son opacité. Léon Gendre parlait de « saisir la Cour des Comptes pour le contrôle de l’af-fectation de l’écotaxe ».En rendant hommage au travail de Pierre Bot, Bernard Bordier, fort de son implication associative, a fait entendre sa préoccupation : « Il n’y a pas que des riches dans l’île de Ré ! », montrant sa volonté de « s’inté-resser à la dimension économique et sociale, de changer l’image catastro-phique de l’île de Ré donnée par les grands médias parisiens ».

Michel Lardeux

Bernard Bordier (à gauche) succède à Pierre Bot

Une assistance fournie pendant l’AG

A G D E S A M I S D E L ’ Î L E D E R É

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L E S E S S E N T I E L L E S - R E N T R É E

Cette année ce sont 12,7 millions d’enfants qui ont fait leur rentrée (6,8 dans les écoles, 3,3 dans les collèges et 2,6 dans les lycées) début septembre. Selon l’étude réalisée par Famille de France le coût de cette rentrée pour un enfant passant en 6e est de 189,09 € au lieu de 185,08 € en 2013, soit une augmentation de 2,17 %. Augmentation relativement modérée, mais qui aurait tendance à démentir les prix à la consommation de l’Insee, ceux-ci n’ayant officiellement augmenté que de 0,5 % depuis l’année dernière ! Quoi qu’il en soit, les demandes de nos charmants enfants pour des fournitures innovantes et des vêtements griffés risquent de faire exploser ces statistiques.C’est aussi la rentrée pour les adultes qui devront, certes, se préoccuper du bon déroulement de l’année scolaire et des activités ludiques de leurs enfants, mais aussi se consacrer du temps, s’entretenir physiquement et mentalement, participer à des activités culturelles, car c’est encore le meilleur moyen d’affronter les réalités de cette rentrée.

DU TEMPS POUR SOI ET LA FORME AVANT TOUT

Dossier réalisé par Catherine Bréjat et Michel Lardeux

Collectifs ou individuels, les types de garde sont multiples. En collectif, Peggy Charré en

charge des relais assistantes mater-nelles et Sylvie Oliveau, coordinatrice petite enfance à la Communauté de

Communes sauront renseigner et orienter les parents vers les diffé-rentes possibilités qu’offre l’île de Ré.Si vous optez pour l’individuel, les solutions sont forcément plus onéreuses mais offrent une plus grande flexibilité horaire. L’emploi d’une personne à domicile donne droit à une réduction d’impôt, mais dans ce cas de figure vous devenez employeur et nous vous

recommandons d’adhérer à la fédé-ration des Particuliers Employeurs de France (FEPEM) qui défend vos intérêts auprès des pouvoirs publics et vous fait bénéficier d’un accom-pagnement juridique et administra-tif personnalisé. Il existe également des société spécialisées agréées en garde d’enfant dès la naissance. C’est le cas d’Axeo Services île de Ré, dont le siège social et à Saint-Martin, qui possédant l’agrément DIRECCTE est habilitée à garder les enfants, y compris ceux de moins

de trois ans. Le recours à une société extérieure agréée vous évite la cor-vée des formalités administratives et vous permet de bénéfier d’aides de la CAF et de déduire la moitié des sommes réglées pour ces prestations de l’impôt sur le revenu.Axeo propose un service à la carte très personnalisé, et adapté aux besoins spécifiques de chaque famille et de chaque enfant.

Jusqu’à l’entrée en 6e, les devoirs ne sont pas trop compliqués et les parents

réussissent à accompagner leurs bambins, mais à partir du collège tous ne sont plus en mesure d’ex-pliquer les matières scientifiques. Enfin certains parents préfèrent éviter ce moment qui, en fin de journée, débouche bien sou-vent sur des conflits. Comme les enjeux sont importants, il vaut mieux faire appel à du soutien scolaire. Il est important de bien comprendre pourquoi l’enfant peut avoir des difficultés. Est-ce parce qu’il est timide et n’ose pas poser de questions en classe, ou bien est-il inat-tentif voire dissipé ? L’objectif n’est pas de refaire le cours mais de com-prendre ce qui bloque et d’enseigner à l’enfant une méthode de travail, ce qui lui manque le plus souvent.Les associations de parents sauront vous conseiller mieux que quiconque sur ce qui est proposé dans le privé dans l’île car il est assez difficile de se faire une idée globale. Précisons que les cours à domicile bénéficient d’un crédit d’impôt... lorsqu’ils sont déclarés. Côté associations, Ré Clé Ré travaille en partenariat avec le collège Les Salières de Saint-Martin, dans le cadre d’un Contrat local d’accompa-gnement à la scolarité (CLAS) financé par la CdC et la CAF et assure l’aide aux devoirs pour les enfants des écoles du Bois Plage et de Rivedoux Plage. dans le cadre de l’aide aux leçons.

Inlingua, basé à Saint-Martin, pro-pose, après l’école, un cours d’an-glais du CE1 à la 3e à raison d’1h30 par semaine. Ces cours vont au-delà d’un simple soutien scolaire en don-nant aux enfants la possibilité de comprendre la langue et de prendre plaisir à la parler. Math et Méthode dispense des cours de maths et phy-sique-chimie en centre pédagogique du CM2 à la Terminale et propose des formules sur mesure en soutien scolaire. Qu’il soit assuré par des cours particuliers ou dans le cadre de l’école, le soutien scolaire donne de bons résultats à 80 % mais la qualité et la compétence des intervenants sont essentielles.

Comment faire garder ses enfants

Soutien scolaire : à qui s’adresser

Axeo Services : 05 46 69 25 82

Ré Clé Ré : 05 46 00 30 40Inlingua : 05 40 00 02 00Math et Méthode : 05 46 28 29 43

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Enfants : quelles activités pratiquer ?La rentrée est l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Rejoindre les copains et les copines dans des activités sportives ou culturelles, c’est bon pour le moral et la santé ! Sur l’île de Ré, nous disposons d’une offre d’activités culturelles et sportives variées, grâce au dynamisme des clubs sportifs, du tissu associatif ou de prestataires spécialisés.Vous êtes sportif ?

Dans ce cas vous choisirez entre sport collectif ou individuel, prati-qué en extérieur ou en intérieur. Les possibilités sont nombreuses car pratiquement toutes les disciplines sportives sont représentées sur l’île de Ré. Si vous aimez les sports col-lectifs, en fonction de vos goûts et de vos aptitudes vous choisirez entre le basket avec les clubs de l’entente territoriale (Ars, Saint-Martin, Sainte-Marie, Saint-Clément ), le hand ball au Ré hand ball Club du Bois-Plage, le rugby au Sporting club rétais à La Flotte, le football (Saint-Martin, Le Bois, Sainte-Marie) le frisbee avec le Ré Flying Oysters à La Flotte. Si les sports individuels vous tentent, dans de nombreux villages vous pouvez pratiquer l’équitation, du poney club au club hippique, la natation à la pis-cine AquaRé, le tennis, le badminton à Saint-Martin, la gym sportive à la Flotte et à Ars, la gym douce, judo et karaté au dojo de La Flotte à Bel Air, le Viet Vo Dao, la voile dans plu-sieurs cercles nautiques, la plongée à Saint-Martin...

Vous êtes plutôt loisirs, culture ?

Les centres de loisirs accueillent les enfants d’âge scolaire dans différents

villages de l’île. Pour les adolescents des foyers de jeunes proposent des activités adaptées et intéressantes. Des structures comme La Farandole à La Flotte, le foyer du Bois, le Bois-jeunesse, la maison de l’enfance à Saint-Martin, La Couarde, méli-mélo à Ars... proposent de nombreuses activités et des ateliers.Les disciplines artistiques sont ensei-gnées sur l’île : la danse moderne ou classique avec plusieurs asso-ciations et professeurs, la pratique

instrumentale ou le chant à l’’école de musique au Bois-plage, des ateliers peintures chez des artistes peintres et associations, des ateliers théâtre... offrent une belle palette de possibilités.Si vos centres d’intérêt sont avant tout culturels, le musée Ernest Cognacq, l’Ancre maritaise, la maison du Platin, la maison du Fier, la LPO, Ré astronomie proposent moult anima-tions. Les bibliothèques de village et la médiathèque à Sainte-Marie sont

très fréquentées et ont de larges offres de livres, de documents et d’animations tout au long de l’année.N’oublions pas les spectacles et le cinéma joués à la Maline, et pour les jeunes fans de musiques actuelles la Sirène à La Pallice, juste de l’autre côté du Pont.

Comment se renseigner ?

L’offre d’activités sportives ou cultu-relles est bien répartie sur le territoire rétais. Certes, toutes les activités ne se dérouleront pas sur votre village, mais comparé aux grandes villes, tout est facilement accessible. Il faut simplement s’organiser pour le trans-port, avec le bus, les mini-bus mis à disposition par la Communauté de Communes ou via le co-voiturage avec les parents des copains en fonction des horaires et des déplacements. Pour faire votre choix, vous trouve-rez tous les contacts sur le site rea-lahune.fr (cf liste des associations), ou en mairie. La fête des associations, organisée par la Communauté de Communes de l’île de Ré au Bois-Plage le 14 septembre 2014 constitue un moment privilégié pour décou-vrir les activités pratiquées sur Ré, et rencontrer les associations et clubs sportifs présents.

Jeux d’adresse sur poney au Poney Club des Gouillauds

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L E S E S S E N T I E L L E S - R E N T R É E

Les pollutions électromagnétiques sont bien réelles !

Ces dernières années, les équipements électriques dans l’habitat ont énormément évolué, se sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des nouvelles technologies. Ces champs électromagnétiques viennent s’ajou-ter à toutes les autres pollutions environne-mentales et saturent notre organisme en champs électrostatiques.Électroménager, téléphones mobiles, antennes relais, wifi, ordinateurs, radio-ré-veils, TV, satellites, etc., font que les champs électromagnétiques sont omniprésents et polluent de plus en plus notre environne-ment quotidien. Cette pollution invisible est non seulement physique, mais aussi énergétique.

Il existe plusieurs sources de fréquences électromagnétiques agressives, dont :• Les basses fréquences électromagnétiques

émises par les réseaux électriques (50/60 Hertz), et celle des ondes radio ou ondes hertziennes.

• Les micro-ondes émises par les fours, antennes relais, télé-phones portables et boîtiers wifi, qui ont une fréquence plus élevée, perturbent les vibrations de nos cellules, et agressent nos glandes endo-crines, ce qui a pour consé-quence d’effondrer notre système immunitaire.

Il est donc indispensable de se protéger.

Où sommes-nous le plus exposés aux champs électromagnétiques ?Dans notre environnement extérieur : lignes haute tension, caténaires (trains), transforma-teurs, câbles souterrains, éclairage public. À la maison : installations électriques, wifi, lampes, électroménager, téléphone portable, audio-visuel… Au bureau : systèmes informatique et bureautique, wifi...

Comment éviter au maximum les pollutions ?Minimisez votre exposition aux ondes élec-tromagnétiques !Dans la chambre :• Éliminez tous fils électriques et multiprises

sous le lit.• Éloignez tout appareil électrique type

radio-réveil, chargeur portable, transfos... (distance minimum 2 mètres).

• Ne dormez pas avec votre téléphone por-table allumé dans le lit, ni à proximité d’un

boîtier wifi dans la zone de sommeil.• Éliminez les matelas à ressorts métalliques

(qui captent et amplifient les ondes), préfé-rez des matelas en latex, naturels...

• Tout mobilier métallique – surtout le lit – doit être mis à la terre.

Dans la maison en général :• Laissez respirer votre organisme.• Éteignez le boîtier wifi la nuit, préférez un

réseau câblé (plus efficace) à un réseau sans fil.• Vérifiez bien vos prises de terre.

Comment se protéger des ondes électromagnétiques ?Bien sûr, toutes ces pollutions citées aupa-ravant peuvent être harmonisées, afin d’en éviter les désagréments ; les céramiques bio-actives Terres Sens® qui permettent, par le principe d’ondes naturelles, de rendre bio-compatibles les ondes électromagné-tiques, vous y aideront. (Concept créé par le géobiologue Jean-Jacques Bréluzeau, de l’Institut Santé de l’Habitat.)

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Protections wifi – portable – disjoncteur

Pour les adultes, la rentrée c’est avant tout le moment de se choisir une ou deux activi-

tés régulières pour l’année à venir afin d’entretenir sa forme… et son mental !Relook’Form, la seule salle de sport équipée de l’île, conserve ses activi-tés habituelles et propose deux nou-veautés. Tout d’abord des cours de Modern Jazz pour enfants de 10 à 13 ans ainsi que pour adultes. Ces cours qui se déroulent le mardi de 17h30 à 18h30 pour les enfants et le vendredi de 19h30 à 21h30 pour les adultes, sont dispensés par deux danseurs de l’Opéra de

Paris, Christine et Pierre Didier, de l’association Île de Ré Danse. Autre nouveauté, les cours de Qi Qong de Carole Cabaret à raison de trois fois par semaine, les lundi (12h15-15h30), mercredi (14h30-15h45) et vendredi (10h45-12h). Pour vous inciter à vous occuper de vous, Christophe Cavaillet, directeur de Relook’Form, consent une remise de 20 % sur les abonnements annuels jusqu’au 15 septembre.

L ’île répond à la demande gran-dissante, ces dernières années, d’activités permettant un travail

harmonieux du corps et de l’esprit comme le Yoga, le Pilates, le QI Gong ou le Taï Ji que connaissent bien les personnes qui ont vécu ou voyagé en extrême Orient, car c’est de là que nous viennent toutes ces disciplines dont certaines sont intimement liées à la médecine chinoise. Parmi les profes-seurs de ces disciplines dans l’île, on trouve Joëlle Demillian, professeur de yoga libéral à Sainte-Marie, qui assure des cours collectifs en période scolaire et particuliers toute l’année, Aurina Collet à Loix, qui vous proposera une introduction au Yoga Sutra et Michelle Étienne-Paris à Rivedoux, enseignant le Hua Gong, une forme du Qi Gong, qui tient compte des saisons.

Joëlle Demillian : 06 03 73 19 48Michelle Étienne-Paris : 06 82 16 73 62Aurina Collet : 06 31 48 69 02

Pour les plus âgés, il existe des cours de gymnastique douce visant à améliorer la souplesse et

la motricité des articulations ou bien encore des randonnées à pied comme celles organisées par l’Amicale Laïque Rivedousaise ou Jacqueline Cottet à Sainte-Marie.

Amicale Laïque Rivedoussaise : 05 46 09 69 38Jacqueline Cottet : 06 50 24 07 68

Et puis pour tous, car on n’a rien trouvé de mieux à ce jour que la natation pour sculpter un corps,

AquaRé propose différentes activités. Une semaine découverte (depuis le 8 septembre jusqu’au 12) vous per-mettra de participer aux activités du centre avant de choisir celle qui vous convient le mieux.

AquaRé (réouvert depuis le 8 septembre) : 05 46 66 10 95

Christophe Cavaillet, directeur de Relook’Form

Michelle Éienne-Paris professeur de Qi Gong

Relook’Form : 05 46 09 68 11

Adultes : entretenir sa forme

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A S S O C I A T I O N S

2 2

S P O R T S À L A H U N E

L ’ A T L A N T I Q U E S T A D E R O C H E L A I S

Pour un ¾, Fabrice Ribeyrolles se livre à 100 % !

Fabrice Ribeyrolles n’avait jamais quitté son Auvergne natale avant d’être appelé en 2011, en tant

qu’entraîneur des ¾, par Vincent Merling, président, et Pierre Venayre, directeur général du Stade Rochelais, tous deux désireux de redémarrer un nouveau cycle pour le club en enga-geant de jeunes entraineurs expé-rimentés, cela après la descente de l’ASR en Pro D2.

Évaluation, reconstruction, confirmation

Avec Patrice Collazo, entraîneur en chef et arrivé en même temps que moi, en provenance du Racing, et moi de l’ASM (Clermont-Ferrand), notre principale tâche, tout au long de cette

première année de Pro D2, fut d’éva-luer le groupe. La deuxième année fut celle de la reconstruction avec l’ar-rivée à La Rochelle de 15 nouveaux joueurs. Quant à la saison 2013/2014, ce fut celle de la confirmation avec la remontée en Top 14.Un retour dans l’élite conforme à la politique du club dans le cadre du pro-gramme « Grandir ensemble 2015 » qu’il s’est fixé. L’ASR, c’est un club qui grandit ; une croissance à laquelle nous participons tous pleinement. Notre accession au Top 14, c’est bien plus qu’une montée, c’est un retour. J’entends par là que l’on possède déjà l’expérience qui nous permettra d’être un véritable acteur du Top 14 sur le terrain, tout en étant conscient qu’il n’y aura aucun match facile. L’indiscipline et les cartons jaunes qui en ont résulté lors des deux premiers matches nous ont laissé beaucoup de regret et coûté beaucoup de points. Il faut savoir que compte tenu de la qualité athlétique et technique des rugbymen du Top 14, certaines erreurs que l’on pouvait éventuellement se permettre en Pro D2, on ne peut plus se les autoriser en Top 14.

Nous sommes prêts

Mais la confiance est là. Nous démarrons cette saison avec un effectif solide composé de nom-breux joueurs déjà présents au club l’an passé, auxquels grâce à un

recrutement bien ciblé des joueurs évoluant l’an passé en Top 14 et plusieurs internationaux étrangers de grande classe sont venus rejoindre les rangs du Stade Rochelais. Depuis la mi-août et ce jusqu’au début novembre, nous allons devoir jouer toutes les semaines en ali-gnant 13 matches de suite. Un tel calendrier nécessite de gérer au mieux l’effec-tif, par exemple en faisant tourner les joueurs, ce qui par ailleurs permet de maintenir la pression. De même, il faut savoir que la blessure, hélas !, fait partie intégrante de ce sport qui est un sport de contact, un sport d’affrontement. Pour toutes ces raisons, il est impératif pour un club du Top 14 d’avoir un gros effectif. À La Rochelle, nous ne sommes pas moins qu’une quaran-taine de joueurs.

Sur Ré, je regrette beaucoup moins mes montagnes

auvergnates

Quand je quitte le stade Marcel Deflandre, c’est pour rejoindre l’île de Ré, plus précisément La Noue, où avec ma femme et mes deux filles nous résidons depuis 2012.

Après avoir vécu un an à Nieul, un jour, invités chez Patrice Collazo qui habite également à Sainte-Marie, ma femme a déclaré : « c’est ici, dans l’île, que l’on va tous venir vivre ». Et quel bonheur de vivre ici, on y vit « local » ; mon aînée s’est mise au surf, la petite à la voile, et quel plaisir de partir pêcher à pied quand comme moi on a un gros faible pour tout ce qui est fruits de mer.

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Récemment reprise par Mickaël Ratero, l’entreprise Mandon vous propose depuis plus de 40 ans les services d’une équipe d’artisans qualifiés pour la réalisation de vos travaux de peinture et décoration, sur bâtiments neufs ou en rénovation. Mickaël Ratero ajoute à ce savoir-faire traditionnel sa vision de décorateur d’intérieur.

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Fabrice Ribeyrolles

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S P O R T S À L A H U N E

L ’ A S S O C I A T I O N S P O R T I V E R É T A I S E – F O O T B A L L

L E R É H A N D B A L L C L U B ( R H B C ) D U B O I S - P L A G E

Moins de stress pour cette rentrée

Plus de sérénité qu’en fin de saison dernière

Dressant un rapide bilan de la saison dernière, Michel Fernandez, secrétaire du club,

rappelle « qu’après une saison délicate, voire difficile, suite au for-fait général de l’équipe B qui ne permettait à l’équipe première de puiser dans ce vivier afin de faire tourner ses joueurs, il a égale-ment fallu attendre la toute fin du champion-nat pour apprendre que l’équipe première ne serait pas reléguer dans la division infé-rieure. Ce maintien à remotiver les troupes

et tout le monde à l’ASR s’est mis au travail pour reconstituer deux équipes.

Aujourd’hui, les deux équipes sont là, avec toutefois un gros écart de niveau entre les deux formations puisque suite à son forfait général, l’équipe B a été rétrogradée d’une division, évoluant désormais en 3e division de district ».

Un bon départ pour l’équipe phare

De son côté, le président, Michel Desfontaines, a la nette impres-sion « d’être mieux préparé que l’an passé. L’effectif est plus solide, mieux fourni, et jusqu’à présent les premiers résultats obtenus en Coupe de France sont encourageants pour la suite ».En effet, les deux victoires contre Fors au premier tour 5 à 0, et contre

Val de Boutonne au deuxième (3 à 0), ne peuvent qu’entretenir le bon moral de l’équipe avant un pre-mier déplacement en championnat à Perves, dimanche 7 septembre. L’équipe B, quant à elle, recevra Aigrefeuille d’Aunis.Au niveau du staff, c’est la stabilité. Stéphane Auboyer reste l’entraîneur de la première et Adolfo Zuliga celui de l’équipe B.Parmi les nouveautés de cette ren-trée, à noter la constitution d’une équipe de moins de 17 ans. Sinon, l’ASR sera présente dans toutes les catégories, avec même dans certaines, plusieurs équipes enga-gées.

Jean-Pierre Pichot

Après le programme de tests physiques demandés aux joueurs en août pour être en

condition dès les premiers entraî-nements qui ont repris le 22 août dernier, une vingtaine de licenciés, hommes et femmes, ont participé toute la journée du samedi 30 sep-tembre à un mini stage de prépara-tion. Et pour être au top en vue du redémarrage des championnats, des matches amicaux sont programmés avec un déplacement contre Aunis le mardi 9 septembre et la réception de Saint Yriex samedi 13 septembre dans la salle du Bois-Plage. Match pour les seniors garçons à 18h30 et à 20 heures pour les seniors filles. Quant aux premiers matchs de cham-pionnat, ils sont prévus le samedi

20 septembre à 18h45, à Surgères pour les garçons (en catégorie pré-régionale) et plus tard dans la soirée, à 21h15, les filles recevront La Rochelle (excellence régionale). Avec un effectif de seulement huit licenciées, Ludovic Glaziou, président du Ré Handball Club et entraîneur intérimaire des féminines, lance un appel à toutes les jeunes filles qui souhaiteraient pratiquer le hand. Il attend leur appel au 06 17 98 82 51.Du côté des nouveautés, l’ex entrai-neur des filles, Olivier De Sousa, devient le coach des deux équipes masculines depuis la création cette année d’une équipe 2. Chez les hommes, les effectifs sont corrects avec 25 licenciés contre seulement neuf l’an passé. Aucun départ n’est

à signaler. Outre la montée en équipe première de trois ou quatre jeunes joueurs, on note le retour au club de quatre anciens joueurs et les arrivées de Joslain Peden (frère du gardien de la saison précédente, un joueur de niveau Nationale 3) et du tunisien Faiz Mrabet (16 années de profes-sionnalisme, dont les huit dernières en Allemagne). L’objectif avoué, à la fois du président et de l’entraîneur, c’est la montée des deux équipes dans la division supé-rieure au terme du championnat.

Jean-Pierre Pichot

Sous la houlette de Michel Fernandez et de Patrick Noirez, l’ASR, c’est aussi, lors du week-end de Pentecôte,

le Mémorial Bruno Tesson.

Olivier De Sousa, nouvel entraîneur des garçons

Le RHBC s’est par ailleurs doté d’un nouveau site officiel :rehandballclub.clubeo.com

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Z A P ’ A R T S

N O U V E A U T É

Des bases techniques et un grand sens de l’esthétismeBenjamin Evano a ouvert son atelier de création d’objets métalliques et décoratifs « Récréa » il y a un an, dans une rue calme de La Couarde. Il fait le point aujourd’hui pour Ré à la Hune d’une année qui lui a permis de se faire connaître.

Sa formation multiple (il est assistant technique d’ingénieur, d’abord spécialisé dans le nau-

tisme, il a étudié le dessin industriel et possède une bonne connaissance du travail des métaux) lui a donné envie de monter un atelier original où une grande place est accordée à la créa-tion et au sur mesure. Outre les petits objets destinés à la vente directe que l’on découvre en pénétrant dans son atelier-showroom, tels les bougeoirs,

les enseignes, les porte-clés à l’image de l’île, les lettres découpées… Il conçoit de grands panneaux décoratifs comme cette grande tête d ‘éléphant qui vient de séduire un client anglais ou ce zèbre stylisé. Benjamin a le sens des belles lignes et des compositions épurées qui s’accordent parfaitement avec le matériau dans lequel elles sont réalisées. Artisan qualifié doublé d’un esthète, il aime le travail bien fini.Que ce soit pour l’aménagement ou la décoration intérieur ou extérieur d’une maison particulière ou d’un professionnel (boutique, hôtel, res-taurant, collectivité), Benjamin prend plaisir à étudier des projets spéci-fiques pour répondre aux attentes de ses clients. Il a réussi en une année à se constituer un portefeuille de clients professionnels pour qui il a effectué des plaques « signature d’entreprise » et de signalisation, des enseignes, des lettrages ainsi que des éléments de décoration. Pour les pro-jets d’envergure, il réalise des proto-types qui permettent de se faire une idée précise de l’objet final.Son showroom est ouvert en saison le matin et l’après-midi et Benjamin

est disponible pour se déplacer et rencontrer tout client potentiel dans l’île et à La Rochelle, il suffit de le contacter par email, via son site inter-net ou sur son portable.

Catherine Bréjat

Les 12 et 13 septembre à 21h : La guerre de 1914 aura-t-elle lieu ?, Une comédie de Marc JolivetAvec Marc Jolivet, Marie Le Cam, Jean Franco – Au piano Serge Perahoner

Entre Les Visiteurs et Camelot par le genre, mais plus proche de nous par l’époque puisqu’il s’agit de le Première Guerre Mondiale, Marc Jolivet a écrit une comédie loufoque sur fond de vérités his-toriques, où foisonnent anachronismes et néologismes.

Le 26 septembre à 21h : Teruel, Compagnie InterfaceAprès le succès de l’Oubli des Anges, Kaos et Shabbath, la compagnie Interface revient avec un hymne à l’amour et à la sensualité. À travers une démarche unique qui abolit les frontières entre danse, musique et théâtre, Teruel touche directement le cœur de l’être humain.

Le 26 septembre à 21h : Barbe bleue assez bien racontée

Tristan Faucher, conteur et fervent défenseur de la tradition populaire, voudrait faire partager sa passion et sa connaissance du conte traditionnel en racontant les célèbres histoires de Charles Perrault. Seulement voilà ! Trop soucieux d’expliquer sa démarche artistique et d’apporter les éléments indispensables à la compréhension de l’histoire, il s’interrompt sans cesse. Il s’enferre dans des explications indigentes, des commentaires assez peu pertinents. De digressions en digressions, l’histoire de Barbe bleue peine à exister. Incapable d’une quelconque remise en cause, aigri de ne pas être reconnu à la hauteur de son talent, il fait fi des codes et conventions du spectacle vivant et laisse deviner ses propres désillusions. Doté d’une maladresse désarmante, d’une mauvaise foi hors pair, il n’hésite pas à houspiller son entourage, le monde de la culture et même le public.Durée : 50 mn – Tout public à partir de 8 ans.

C U L T U R E

D O C U M E N T A I R E

Programmation La Maline

Faire revivre leur mémoire et leurs âmes

Benjamin Evano

Récréa 20 av. du Moulin des SablesLa Couarde-sur-MerTél. : 06 80 53 17 16 www.récréa.com ou www.atelierrecrea.comE-mail : [email protected]

Vendredi 19 septembre à 19h30 à la salle des fêtes de Rivedoux, le rivedousais Gilles

Fonteneau projettera en avant-pre-mière son film « Les Timucuas et la rivière des lacs » dédié au peuple Timucua installé voilà deux millé-naires dans le nord-est de la Floride et au sud de la Géorgie.Décimés par les virus et les germes venus d’Europe avec l’arrivée des Espagnols il y a 600 ans environ de cela, ils ont totalement disparu.Avec ce magnifique film, Gilles Fonteneau fait revivre leur mémoire et leurs âmes en invitant le spectateur dans leur environnement naturel.Projection gratuite.

Jean-Pierre Pichot

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Z A P ’ A R T S

« E T I E N N E - S C U L P T U R E S » – P R I X « Î L E D E R É » D U S A L O N D U L I V R E 2 0 1 4

M U S I Q U E

Etienne, un artiste amoureux de tout

Chorale des Hautes Raises : une rentrée dynamique !

Un premier ouvrage témoignant du travail du sculpteur Etienne datait de 2004. C’est en partie à la demande des galeries et des collectionneurs qu’Etienne, dix ans plus tard, en 2014, a finalement décidé de la parution d’un second opus afin de présenter l’essentiel de ses œuvres réalisées durant cette dernière décennie.

Hervé Juramy a appris le chant à l’adolescence, à la prestigieuse manécanterie des « Petits chanteurs à la croix de bois ». À l’âge où la voix mue, sa tessiture vocale est devenue progressivement celle d’un ténor. Aujourd’hui président de la chorale des Hautes Raises, à l’aube d’une nouvelle saison, il relance une nouvelle dynamique pour cette chorale appréciée des Rétais.

Cela », précise l’artiste, « d’au-tant plus qu’il y avait matière à faire ce second livre, qui par

ailleurs se veut très complémentaire du précédent ». Et Etienne de ren-chérir en plaisantant, « si j’arrive à produire autant ces dix prochaines années que pendant ces dix der-nières, peut-être me sollicitera-t-on à nouveau pour faire paraître un Etienne 3 ! »Invité au Salon du Livre de l’île de Ré en août dernier par Stéphane Guillot et Joschi Guitton, Etienne avoue « avoir adoré l’ambiance de ces deux

journées. J’étais ravi de me trouver dans ce contexte de création, au milieu de gens raffinés et intelligents. Mais n’étant pas un auteur dans ce salon littéraire, n’étant disons que “l’objet d’un livre”, je ne m’attendais absolument pas à recevoir des mains du président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, le Prix de l’île de Ré 2014. Quant aux paroles du président Quillet, “si ce Prix récom-pense non seulement ce magnifique ouvrage, il récompense bien plus : l’ensemble de votre œuvre”, elles m’ont énormément touché. »

« Etienne – Sculptures », ce sont plus de 80 photographies de sculptures accompagnées de textes signés Isabelle Pirot et Dan Franck. « Dan Franck, auteur bien connu dans l’île de Ré m’a été présenté par mon ami sculpteur Bernard Frigière. Dan Franck a vu mon travail, il est venu plusieurs fois dans mon nouvel atelier ouvert en juillet 2010, il a aimé mes créations, et il m’a tout simplement dit que si mon intention était de faire un nouveau livre, qu’il aimerait bien participer à la rédaction de certains textes. Autant vous dire qu’il a très largement contribué à la réalisation de cet ouvrage, et qu’il est, depuis, devenu un très bon ami. »Ce beau livre, « Etienne - Sculptures », résume dix années de travail, de créa-tion. Au travers de différentes théma-tiques, il révèle l’évolution de l’artiste au cours ces années. « J’aime bien aborder une nouvelle thématique et aller tout au bout de ce que je peux en extraire. Dans mon premier livre, j’ai ainsi beaucoup travaillé sur Adam et Eve. Dans celui-ci, le lec-teur y découvrira les thématiques du baiser, de la femme, du quatuor, des variations autour de la croix, des scènes de vie, des voyages intérieurs, etc. »

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Notre chorale a 30 ans. Nous y sommes fidèles et très attachés » dit Hervé Juramy.

« Chanter est un plaisir que nous partageons à 30 choristes, répartis sur quatre pupitres : alto, soprano pour les femmes, basse, ténor, pour les hommes. Avec six à sept concerts annuels, principalement sur l’île de

Ré, nous allons à la rencontre du public au gré des évènements et des invitations. Nous chantons aussi pour nos anciens dans les maisons de retraite. Notre répertoire va du contemporain au classique. Nous inter-prétons aussi des chan-sons populaires de toutes époques et des chants religieux selon les circonstances, en chantant également en

plusieurs langues espagnol, anglais, italien. »

Un nouveau chef de chœur

« Notre chef de chœur Sophie Laze a du faire des choix professionnels. Nous avons bien travaillé sous sa direction et nous la remercions pour le travail accompli. Nous respectons

son choix et nous reprenons cette saison 2014-2015 avec une nou-velle chef de chœur pour progresser encore. Nous sommes heureux de travailler sous la direction de Béatrice Samoyault, professeur de musique en lycée (orgue, piano, percussions) à La Rochelle. C’est un nouveau départ avec une nouvelle person-nalité et de nouvelles ambitions. Cette période active s’ouvre avec enthousiasme et sérieux. Béatrice aura en charge la direction du groupe, et le travail de chef de chœur comprend aussi le choix du répertoire, l’harmonisation musi-cale, l’accompagnement au piano. »

Comment devient-on choriste aux Hautes Raises ?

« La chorale des Hautes Raises est ouverte à tous sur audition. Le cho-riste apprend à travailler sa voix aux répétitions et fait aussi un tra-vail personnel pour apprendre les

partitions. Il faut être motivé et aimer le chant choral, sans obligatoirement connaître la musique. Une belle voix et une oreille musicale sont des atouts, bien sûr. Nous recherchons des voix aussi bien féminines que masculines. Nos répétitions ont lieu une fois par semaine, le mardi de 20h30 à 22h30, en alternance les jours pairs à Ars et les jours impairs à la salle des Gouverneurs à Saint-Martin. La première répétition est fixée le 16 septembre à Ars. »Ne chantez pas uniquement dans votre salle de bain ! Venez partager ce plaisir dans une ambiance convi-viale avec la chorale des Hautes Raises.

Michel Lardeux«Une partie des choristes en représentation au mois d’août

à La Flotte

Contact : Hervé Juramy Tél. : 06 73 59 05 13Site : hautes.raises.free.fr

«

La maquette en bronze devant ce que sera l’œuvre monumentale en grandeur réelle

Etienne entouré de Kader et de Fabien, ses collaborateurs

« Etienne - Sculptures » Textes de Dan Franck et Isabelle Pirot aux éditions PC. 160 pages. Prix : 45 €.

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Ç A B O U G E À . . .

L A C O U A R D E - S U R - M E R

Début des travaux de l’aménagement de l’espace du Mail à La CouardeAprès le chantier de la mairie en voie de finition, La Couarde poursuit les grands travaux prévus dans le plan de référence de 2003. Dès septembre, les travaux d’aménagement de la zone du Mail débutent.

Le projet de ce futur aménage-ment de la zone du Mail a été réalisé par le Cabinet Sophie

Blanchet de La Rochelle.

Une requalification urbaine cohé-rente intégrant halles de marché,

pôle santé et des logements

Il comprend la création de deux nouvelles halles à la place de l’an-cienne, d’un pôle santé à l’angle des rues Joachim et de l’avenue du Mail, et de trois logements. Ce pro-jet prévoit également l’aménage-ment d’une agréable place qui sera végétalisée, équipée d’un mobilier urbain adapté : bancs, racks à vélos, poubelles... Les zones de stationne-ment sont implantées de manière à masquer la vue des voitures dans le paysage urbain. L’espace du mail sera un véritable lieu de vie et de rencontre, dans un cadre architec-tural soigné comme le montrent les dessins. « Comme la loi sur l’eau nous oblige à construire des bassins tampons pour récupérer les eaux pluviales, nous avons décidé de lan-cer simultanément le gros œuvre du marché et du pôle santé, qui vient se greffer au projet d’aménagement de la zone du mail. Nous réaliserons ainsi des économies sur l’installation des chantiers de gros œuvre confiés aux entreprises Eiffage et ECBL, avec un gain de temps .Une requalifica-tion dont le budget global est de 3 425 700 E » précise le maire, Patrick Rayton, qui a recherché le maximum de subventions. »

Les halles du marché s’adaptent à la saisonnalité

« Une étude de la Chambre de Commerce réalisée en 2008 avait mis en évidence l’attente des consomma-teurs. Nous avions aussi l’obligation de mettre la halle du marché en confor-mité. Il était préférable de repenser l’ensemble de la zone du mail pour le maintien et le renforcement de la vie économique du village. Nous en profitons pour rapprocher les deux pôles économiques par un chemine-ment doux, via la place du Marché et la rue de la Motte » poursuit Patrick Rayton. Les travaux de démolition de l’ancienne halle du marché par l’en-treprise Pallardy se dérouleront du 15 septembre au 15 octobre 2014. Au même emplacement que la halle actuelle, deux nouvelles halles ouvri-ront vers le 15 juin 2015. Le marché est conçu pour un fonctionnement à double vitesse avec deux halles imbri-quées, une bonne gestion des déchets, un accès livraison... Une grande halle fonctionnera en pleine saison et en demi-saison avec une capacité d’ac-cueil de 12 commerçants, et une petite halle ouverte en pleine saison, portera la capacité totale du marché sous les halles à 20 commerçants. Le parvis du marché accueillera en extérieur envi-ron 30 commerçants.

Le pôle santé et les logements locatifs

En octobre 2011, les profession-nels de santé ont exprimé leur volonté de s’inscrire dans ce projet

d’aménagement de l’espace du mail, avec un pôle santé regroupant le médical et le paramédical.Trois ou quatre médecins seront regroupés dans une unité médicale, tandis qu’un kinésithérapeute et un podologue s’installeront dans l’unité paramédicale. Deux infirmières libé-rales y disposeront d’un local de 35 m2. Avec la Pharmacie située au carrefour, La Couarde disposera là d’un pôle santé fonctionnel et cohé-rent. La commune procède aussi à la construction de trois logements

locatifs, dont deux T3 et un T2, qui seront situés le long de l’avenue du Mail, au-dessus de l’unité paramé-dicale du pôle santé. La livraison du pôle santé et des logements est pré-vue en janvier 2016. En fin d’amé-nagement, la voirie de l’avenue du Mail sera traitée et harmonisée avec l’ensemble de l’espace.Un aménagement réfléchi et étudié, qui participera à la qualité de vie et au bien-être des Couardais.

Michel Lardeux

Projet d’aménagement de l’espace Mail

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L E S G E N S D ’ I C I

P O R T R A I T - D O M I N I Q U E L E G A L L

De l’art d’enseigner la danse classiqueProfesseur de danse classique à Saint-Martin depuis plus d’une trentaine d’années, la conception que Dominique Le Gall a de son métier et la manière dont elle le pratique font merveille auprès de ses élèves.

Passionnée très tôt par la danse classique, Dominique sera l’élève de Lisette d’Arsonval et

de Serge Lifar dès l’âge de 5 ans. Trois ans plus tard, elle entre à l’école de l’Opéra de Paris où elle bénéficiera d’un enseignement complet compre-nant également une formation artis-tique. Lorsqu’à la suite d’un accident, une fracture du dos, elle se trouve contrainte d’abandonner la danse, elle poursuit ses études et devient, elle aussi, un passeur d’art.Car la danse classique c’est beaucoup plus que l’image stéréotypée des tutus et chaussons de satin qui fait rêver les petites filles. La danse clas-sique est un art exigeant nécessitant

de bien connaître son corps pour mieux le maîtriser et faire en sorte qu’il s’ex-prime dans un environne-ment culturel qui donne tout son sens au geste. À l’instar des arts martiaux, il est nécessaire d’avoir un mental fort, de ne pas s’arrêter à la première dif-ficulté ou blessure et de se conduire selon un subtil code de l’honneur qui ne consiste pas seulement à se saluer avant et à la fin des exercices.La sélection est dure et Dominique ne donne pas de faux espoirs à ses élèves. Tout le monde ne devient pas danseuse étoile, mais même les amateurs peuvent trouver du plaisir, une certaine confiance en eux ou tout simplement du bien-être à pratiquer cet art, qui soit dit en pas-

sant est la base de toutes disciplines dansées. Qu’on se le dise, il faut avoir été formé à la danse classique pour faire de la danse contemporaine ou moderne.

La méthode Le Gall

La prouesse de Dominique Le Gall est d’avoir développé une méthode prenant en compte la personne dans son intégralité physique, psychique, culturelle et sociale. Les élèves tra-vaillent la barre des danseurs mais au sol. Cela permet d’exercer tous les groupes articulaires sans peser dessus et pour cette raison est très appréciée des danseurs blessés ayant besoin de se reconstruire. Le studio de Dominique accueille d’ailleurs régu-lièrement des danseurs de l’Opéra de Paris qui viennent récupérer leur forme auprès d’elle.Du plus jeune au plus âgé de ses élèves, Dominique cherche toujours à comprendre pourquoi ils font appel à elle et comment elle peut les aider à se réaliser. Cela fait partie des rai-sons pour lesquelles ses élèves pro-gressent : il s’établit entre le maître et eux une relation de confiance et ils n’hésitent pas à se donner totale-ment à ce qu’ils font. Elle n’accepte pas d’enfant en dessous de sept ans car plus tôt il est difficile de leur faire prendre conscience de leur corps et qu’il ne s’agit pas d’un jeu. Parmi ses élèves, elle obtient de belles réus-sites d’enfants et d’adultes qui sont

transformés par son enseignement et en garderont à jamais une élégance corporelle inimitable. Il y a aussi des passionnés. Dominique a accompa-gné cet été un jeune garçon de 12 ans, Tanguy, qui n’est pas son élève habituellement, mais qui est venu travailler avec elle pour se présenter à l’école de l’Opéra de Paris où il a d‘ailleurs été reçu en 5e division, ainsi qu’une petite Clara, de 12 ans éga-lement, dont c’est déjà la 2e année à l’Opéra de Paris. Côté adulte, le cas d’Élise Chevillon est atypique. Élise avait arrêté la danse classique, qu’elle pratiquait avec Dominique, à 17 ans, avant de faire de brillantes études de droit à Poitiers. Dix ans plus tard, elle est venue préparer auprès d’elle son examen d’Aptitude à l’enseignement de la danse (AT) qu’elle doit passer prochainement.La force de Dominique Le Gall est qu’elle aime enseigner. Elle appré-cie le résultat obtenu mais aussi la

relation qui s’installe entre le maître et l’élève telle qu’on la conçoit dans les arts nobles et elle pratique des prix plus que raisonnables afin que tous puissent assouvir leur passion.

Catherine BréjatDominique Le Gall au milieu de ses élèves. De gauche à droite Tanguy, Clara et Élise Chevillon

Elise Chevillon en pleine préparation de son examen d’Aptitude à l’enseignement

de la danse

Clara, déjà élève de l’Opéra de Paris, se perfectionne chez Dominique Le Gall

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