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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE RÉ A lors qu’il est en train de gagner son long combat mené dans la cadre de la révision du PPRL, nous avons interviewé Lionel Quillet, président de la CdC de l’île de Ré, sur ce thème et sur les autres sujets d’actualité territoriale. Grâce à sa forte vision stratégique, l’île de Ré va pouvoir affronter le « choc de croissance » lié aux réformes territoriales. La mise en place d’une vraie politique économique et touristique n’en reste pas moins un défi important, que la CdC entend relever dès à présent. L’île de Ré, c’est aussi un terroir généreux que nous vous invitons à découvrir et savourer au travers de notre cahier des « Essentielles » Saveurs & produits régionaux. Tout l’été, vibrez sur notre site www.realahune.fr au rythme de l’actualité rétaise et de l’agenda des événements. 10 5 ÉDITION DU 9 JUILLET 2014 www.realahune.fr Une vision pour l’île de Ré Nathalie Vauchez Réf. : B-02QF2D LE BOIS-PLAGE Belle villa rétaise lumineuse Maison d’amis 5 chambres Piscine, jardin État impeccable Entre plage et village DPE : en cours Prix : Nous consulter

Ré à la Hune n° 105

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Page 1: Ré à la Hune n° 105

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N GRATUIT D E L’ Î L E D E R É

Alors qu’il est en train de gagner son long combat mené dans la cadre de la révision du PPRL, nous avons interviewé Lionel Quillet, président de la CdC

de l’île de Ré, sur ce thème et sur les autres sujets d’actualité territoriale. Grâce à sa forte vision stratégique, l’île de Ré va pouvoir affronter le « choc de croissance » lié aux réformes territoriales. La mise en place d’une vraie politique économique et touristique n’en reste pas moins un défi important, que la CdC entend relever dès à présent.

L’île de Ré, c’est aussi un terroir généreux que nous vous invitons à découvrir et savourer au travers de notre cahier des « Essentielles » Saveurs & produits régionaux.Tout l’été, vibrez sur notre site www.realahune.fr au rythme de l’actualité rétaise et de l’agenda des événements.

10 5édit ion du

9 JUILLET 2014

w w w . r e a l a h u n e . f r

Une vision pour l’île de Ré

Nathalie Vauchez

Réf. : B-02QF2DLE BOIS-PLAGE

Belle villa rétaise lumineuseMaison d’amis

5 chambresPiscine, jardin

État impeccableEntre plage et village

DPE : en coursPrix : Nous consulter

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A C T U A L I T É

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Toutes nos publications sont sur www.rheamarketing.fr

www.pefc.org

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy LandonRédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Laurent Kaczmarek, Michel Lardeux, Patricia Plancoulaine, Patrice Pozzi, Lolita Prieur, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 - [email protected] Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

La « Charte Qualité Accueil Écoute Conseil »

Cette labellisation est basée sur une grille de 73 points. Un « client-mystère » passe au crible l’intérieur et l’extérieur du point de vente, la qualité de l’accueil et les conseils donnés aux clients. Une démarche qui permet au com-merçant de se doter d’un référentiel concret et fiable mettant en relief les points forts et les points à améliorer.

La « Charte Commerce Éco-Citoyen »

Elle permet notamment au commerçant de parfaire l’attractivité de son entreprise tout en renforçant son capital sympathie auprès de sa clientèle. Son objectif étant de valoriser

le commerce de proximité, et ce dans une démarche concrète de respect de l’environne-ment, de développement économique local et d’équité sociale. Pour obtenir sa labellisation l’entreprise doit au moins répondre à quatre des sept critères qualificatifs (tri et maîtrise des déchets, abandon des sacs plastiques, consommation énergétique maîtrisée, être à l’écoute des employés comme de la clientèle, communiquer « écologique », participer à la vie locale).Une charte qui depuis cette année est ouverte aux Cafés-Hôtels-Restaurants (19 établisse-ments rétais ayant été labellisés).

Jean-Pierre Pichot

R E M I S E C H A R T E S C C I

53 nouveaux labellisés en 2014

Les commerçants rétais labellisés en 2014

C’est aux Grenettes que 53 commerçants et établissements de l’île de Ré ont été labellisés cette année par le service « Appui aux Entreprises » de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) de La Rochelle. 28 le sont au titre de la « Charte Qualité » et 25 au titre de la « Charte Éco-citoyen » avec comme nouveauté 2014 pour cette dernière, son ouverture aux Cafés-Hôtels-Restaurants (CHR).

Caroline Roy, Mickaël Briand, Sophie Bonnerre, Odile Lafond et Brigitte Viollet

Nathalie Olicard reçoit la Charte Commerce Éco-Citoyen pour ses pressings « Sapoline » de Sainte-Marie et de La Croix Michaud

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A C T U A L I T É

CCI La Rochelle Juin 2014

Liste des commerçants Chartés Qualité 2014 de l’île de Ré

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON ARS EN RE

BERGERON Christophe HOLLAND BIKES LA COUARDE SUR MER

HENAULT Isabelle et Denis HENAULT IMMOBILIER LA COUARDE SUR MER

MARSAC Sophie AAPH LOCATIONS LA COUARDE SUR MER

CANTE Arnaud PAR'A LA PLAGE LA FLOTTE EN RE

GUIONNET Marie GRAIN DE BEAUTE LA FLOTTE EN RE

POULANGE Valérie BOURGOIN Christophe DESSINE MOI LA TERRE LA FLOTTE EN RE

ROSSI Fabienne STYLE DE RE LA FLOTTE EN RE

ROUGERON Marianne L'ATELIER DE JULIEN LA FLOTTE EN RE

LEGER Thibaut CONTRÔLE TECHNIQUE RETHAIS LA FLOTTE EN RE

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LA FLOTTE EN RE

MOREAU Silvère POISSONNERIE NELLY LE BOIS PLAGE EN RÉ

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LE BOIS PLAGE EN RÉ

VIOLLET Brigitte LA CASE BLEUE LE BOIS PLAGE EN RÉ

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LES PORTES EN RE

FRANCOIS Aldo ABEILLE DE RE LOIX EN RE

BARDOU Jean - Philippe FUN CYCLES RIVEDOUX PLAGE

BEAULIEU Sylvie RE ALY'S COIFFURE SAINT MARTIN DE RE

BONNARME Cécilia SAMSON CLIMATISATION ET CHAUFFAGE SAINT MARTIN DE RE

COUSOT Francine OPTIC 2000 SAINT MARTIN DE RE

GAUVIN Romain LES PECHERIES DE LA COTINIERE SAINT MARTIN DE RE

LAMIT Sébastien RE SPORTS SAINT MARTIN DE RE

LOGIOU Yvon PRESSING DE L'ILE SAINT MARTIN DE RE

MALBOSC Sylvie MALBOSC ENCADREMENTS SAINT MARTIN DE RE

MAZILLER David L'ETOFFE MARINE SAINT MARTIN DE RE

MOREL Christine OPTIQUE ATOL SAINT MARTIN DE RE

ADRIAN Caroline AGENCE DU POR SAINTE MARIE DE RE

OLICART Nathalie SAPOLINE SAINTE MARIE DE RÉ

CCI La Rochelle Juin 2014

Liste des commerçants Chartés Qualité 2014 de l’île de Ré

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON ARS EN RE

BERGERON Christophe HOLLAND BIKES LA COUARDE SUR MER

HENAULT Isabelle et Denis HENAULT IMMOBILIER LA COUARDE SUR MER

MARSAC Sophie AAPH LOCATIONS LA COUARDE SUR MER

CANTE Arnaud PAR'A LA PLAGE LA FLOTTE EN RE

GUIONNET Marie GRAIN DE BEAUTE LA FLOTTE EN RE

POULANGE Valérie BOURGOIN Christophe DESSINE MOI LA TERRE LA FLOTTE EN RE

ROSSI Fabienne STYLE DE RE LA FLOTTE EN RE

ROUGERON Marianne L'ATELIER DE JULIEN LA FLOTTE EN RE

LEGER Thibaut CONTRÔLE TECHNIQUE RETHAIS LA FLOTTE EN RE

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LA FLOTTE EN RE

MOREAU Silvère POISSONNERIE NELLY LE BOIS PLAGE EN RÉ

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LE BOIS PLAGE EN RÉ

VIOLLET Brigitte LA CASE BLEUE LE BOIS PLAGE EN RÉ

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LES PORTES EN RE

FRANCOIS Aldo ABEILLE DE RE LOIX EN RE

BARDOU Jean - Philippe FUN CYCLES RIVEDOUX PLAGE

BEAULIEU Sylvie RE ALY'S COIFFURE SAINT MARTIN DE RE

BONNARME Cécilia SAMSON CLIMATISATION ET CHAUFFAGE SAINT MARTIN DE RE

COUSOT Francine OPTIC 2000 SAINT MARTIN DE RE

GAUVIN Romain LES PECHERIES DE LA COTINIERE SAINT MARTIN DE RE

LAMIT Sébastien RE SPORTS SAINT MARTIN DE RE

LOGIOU Yvon PRESSING DE L'ILE SAINT MARTIN DE RE

MALBOSC Sylvie MALBOSC ENCADREMENTS SAINT MARTIN DE RE

MAZILLER David L'ETOFFE MARINE SAINT MARTIN DE RE

MOREL Christine OPTIQUE ATOL SAINT MARTIN DE RE

ADRIAN Caroline AGENCE DU POR SAINTE MARIE DE RE

OLICART Nathalie SAPOLINE SAINTE MARIE DE RÉ

CCI La Rochelle Juin 2014

Liste des commerçants Chartés Eco-citoyens 2014 de l’île de Ré

GUINAUDEAU MARIE ANGELE M ET B 17 ARS EN RE

OLICARD NATHALIE SAPOLINE LA FLOTTE LA FLOTTE EN RE

ROBIN PRISCILLA BIO 2 SEN RIVEDOUX

STANISLAS PHILIPPE LE TOUT DU CRU SAINT MARTIN DE RE

LAMIT SEBASTIEN RE SPORT SAINT MARTIN DE RE

OLICARD NATHALIE SAPOLINE SAINTE MARIE SAINTE MARIE DE RE

Liste des commerçants Chartés Eco-citoyens CHR 2014 de l’île de Ré

GODIN MICHELLE LE GRENIER A SEL ARS EN RE DALLA-ROSA SYLVIE LE MARTRAY ARS EN RE HAINAUT THIERRY Ô DE MER ARS EN RE BONNAUD EDWIGE RESTAURANT C'LA LA COUARDE SUR MER HILAIRE REGIS LA GALIOTE EN RE LA FLOTTE EN RE HAMELIN MARIO ELEGANCE SUITES HOTEL-ESH LE BOIS PLAGE EN RE HAMELIN MARIO HOTEL PLAISIR LE BOIS PLAGE EN RE LATOUR FREDERIC L'OCEAN LE BOIS PLAGE EN RE HAMELIN MARIO HOTEL LES PORTES LES PORTES EN RE MONDON CLAIRE FLEUR DE RE LOIX EN RE CHEROU P. LA CHALOUPE RIVEDOUX LEBOUCHER PHILIPPE LA MAREE RIVEDOUX PROUX CHANTAL LES VIVIERS RIVEDOUX CHATRY JULES LA MAISON SAINT MARTIN DE RE ARNAUD JEAN CLAUDE LE BISTROT DU MARIN SAINT MARTIN DE RE MORA Laurencel LES EMBRUNS SAINT MARTIN DE RE HERAUDEAU STEPHANE P'TIT DEJ HOTEL ILE DE RE STE MARIE DE RE HERAUDEAU STEPHANE RELAIS DU SILENCE STE MARIE DE RE CONSTANCIN DOMINIQUE HÔTEL LES GRENETTES STE MARIE DE RE

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON ARS-EN-RÉ

BERGERON Christophe HOLLAND BIKES LA COUARDE-SUR-MER

HENAULT Isabelle et Denis HÉNAULT IMMOBILIER LA COUARDE-SUR-MER

MARSAC Sophie AAPH LOCATIONS LA COUARDE-SUR-MER

CANTE Arnaud PAR’À LA PLAGE LA FLOTTE-EN-RÉ

GUIONNET Marie GRAIN DE BEAUTÉ LA FLOTTE-EN-RÉ

POULANGE ValérieBOURGOIN Christophe

DESSINE MOI LA TERRE LA FLOTTE-EN-RÉ

ROSSI Fabienne STYLE DE RÉ LA FLOTTE-EN-RÉ

ROUGERON Marianne L’ATELIER DE JULIEN LA FLOTTE-EN-RÉ

LEGER Thibaut CONTRÔLE TECHNIQUE RÉTHAIS LA FLOTTE-EN-RÉ

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LA FLOTTE-EN-RÉ

MOREAU Silvère POISSONNERIE NELLY LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

VIOLLET Brigitte LA CASE BLEUE LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

TRICHARD Laure AU BON SAUCISSON LES PORTES-EN-RÉ

FRANCOIS Aldo ABEILLE DE RÉ LOIX

BARDOU Jean-Philippe FUN CYCLES RIVEDOUX-PLAGE

BEAULIEU Sylvie RÉ ALY’S COIFFURE SAINT-MARTIN-DE-RÉ

BONNARME Cécilia SAMSON CLIMATISATION ET CHAUFFAGE SAINT-MARTIN-DE-RÉ

COUSOT Francine OPTIC 2000 SAINT-MARTIN-DE-RÉ

GAUVIN Romain LES PÊCHERIES DE LA COTINIÈRE SAINT-MARTIN-DE-RÉ

LAMIT Sébastien RÉ SPORTS SAINT-MARTIN-DE-RÉ

LOGIOU Yvon PRESSING DE L’ÎLE SAINT-MARTIN-DE-RÉ

MALBOSC Sylvie MALBOSC ENCADREMENTS SAINT-MARTIN-DE-RÉ

MAZILLER David L’ÉTOFFE MARINE SAINT-MARTIN-DE-RÉ

MOREL Christine OPTIQUE ATOL SAINT-MARTIN-DE-RÉ

ADRIAN Caroline AGENCE DU PORT SAINT-MARTIN-DE-RÉ

OLICARD Nathalie SAPOLINE SAINT-MARTIN-DE-RÉ

GUINAUDEAU Marie-Angèle AU BON SAUCISSON ARS-EN-RÉ

OLICARD Nathalie SAPOLINE LA FLOTTE LA FLOTTE-EN-RÉ

ROBIN Priscilla BIO 2 SENS RIVEDOUX-PLAGE

STANISLAS Philippe LE TOUT CRU SAINT-MARTIN-DE-RÉ

LAMIT Sébastien RÉ SPORT SAINT-MARTIN-DE-RÉ

OLICARD Nathalie SAPOLINE SAINTE MARIE SAINT-MARTIN-DE-RÉ

GODIN Michelle LE GRENIER À SEL ARS-EN-RÉ

DALLA-ROSA Sylvie LE MARTRAY ARS-EN-RÉ

HAINAUT Thierry Ô DE MER ARS-EN-RÉ

BONNAUD Edwige RESTAURANT C’LÀ LA COUARDE-SUR-MER

HILAIRE Régis LA GALIOTE EN RÉ LA FLOTTE-EN-RÉ

HAMELIN Mario ÉLÉGANCE SUITES HÔTEL - ESH LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

HAMELIN Mario HÔTEL PLAISIR LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

LATOUR Frédéric L’OCÉAN LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

HAMELIN Mario HÔTEL LES PORTES LES PORTES-EN-RÉ

MONDON Claire FLEUR DE RÉ LOIX

CHERON P. LA CHALOUPE RIVEDOUX-PLAGE

LEBOUCHER Philippe LA MARÉE RIVEDOUX-PLAGE

PROUX Chantal LES VIVIERS RIVEDOUX-PLAGE

CHATRY Jules LA MAISON SAINT-MARTIN-DE-RÉ

ARNAUD Jean-Claude LE BISTROT DU MARIN SAINT-MARTIN-DE-RÉ

MORA Laurencel LES EMBRUNS SAINT-MARTIN-DE-RÉ

HÉRAUDEAU Stéphanie P’TIT DÉJ HÔTEL ILE DE RÉ SAINTE-MARIE-DE-RÉ

HÉRAUDEAU Stéphanie RELAIS DU SILENCE SAINTE-MARIE-DE-RÉ

CONSTANCIN Dominique HÔTEL LES GRENETTES SAINTE-MARIE-DE-RÉ

LISTE DES COMMERÇANTS CHARTÉS QUALITÉ 2014 DE L’ÎLE DE RÉ

LISTE DES COMMERÇANTS CHARTÉS ÉCO-CITOYENS 2014 DE L’ÎLE DE RÉ

LISTE DES COMMERÇANTS CHARTÉS ÉCO-CITOYENS CHR 2014 DE L’ÎLE DE RÉ

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A C T U A L I T É

Lannée précédente, j’étais inquiet sur la baisse d’activité, liée entre autre au désengagement des

collectivités de l’Etat. Nous avons rebondi et ce, grâce principale-ment aux nouveaux travaux de la Communauté de Communes et des Mairies. Au-delà de nos simples tra-vaux de pelles mécaniques, cette activité reste variée et notre action relationnelle et commerciale, sou-tenue, s’inscrit dans l’objet de nos statuts », précise Bernard Ansoud.

Une année 2013 bien lancée en 2012 par les premiers travaux

du contrat CTMA (Contrat Territorial Milieux Aquatiques)

Ce contrat a pour but, rappelle le directeur Benjamin Courtadon, de développer une approche globale et cohérente de la gestion des zones humides par leur préservation, leur restauration et leur entretien ; d’en-gager une action concertée avec l’en-semble des partenaires concernés ; d’assurer le fonctionnement correct et le maintien du rôle des zones humides.

Des actions ciblées

Ainsi, dans le cadre de cette étude, ce sont 1700 ha et 30 kms de réseaux qui ont été auscultés en étroite concertation avec les acteurs de ce milieu spécifique.Il a par ailleurs été décidé de mener des actions sur la lutte contre les plantes envahissantes ; le réseau et les ouvrages d’alimentation du marais afin de réguler la ressource en eau, aussi bien quantitativement que qualitativement par la restau-ration des berges et de certaines prises d’eau, le curage des chenaux, etc. ; la gestion de l’espace afin de s’inscrire dans une gestion durable des milieux restaurés avec la création d’un Comité de Marais à différentes échelles de manière à avoir une ges-tion fine et concertée du maraisParmi les différentes actions, un projet sur le thème de l’anguille a été abordé pour la première fois en marais salé au niveau national. Il est notamment prévu la restauration des ouvrages pour anguilles et des zones de déprises.

Toujours dans le cadre des travaux du CTMA, le système hydraulique que l’AEMA tend à rendre performant est l’un des moyens pour anticiper les submersions marines. Les marais deviennent un véritable outil majeur de défense, ce en plus de la valorisa-tion du patrimoine culturel et natu-rel et de l’affirmation de l’image du Territoire de Ré.

Le Conseil général divise ses subventions par deux

Concernant les subventions des marais salants, le Conseil Général se désengage désormais de la moitié du financement des travaux de créa-tion et de réhabilitation des marais salants. Une situation, inédite qui venait remettre en cause l’activité primaire qu’est la production de sel marin et qui de plus va à l’encontre du développement prévu par la Coopérative. « Nous nous sommes alors tournés vers la CdC en lui expo-sant la situation, et avons reçu une oreille favorable. Le dossier a été fina-lisé avec le financement suivant voté par le Conseil communautaire : 45 % pour la CdC, 35 % pour le Conseil Général et 20 % pour le saunier. »Cette année 2013 a vu le retour de chantiers adhérents ostréicoles conséquents, comme CULTIMAR aux Portes, mais aussi de plusieurs chantiers pour des professionnels du marais dont des travaux importants concernent de nouveaux adeptes de la culture d’huitres en marais.L’activité envers les collectivités a également progressé en 2013 (éli-mination d’algues vertes et brunes à La Flotte, travaux divers pour d’autres mairies, interventions pour la Compagnie des Eaux SAUR, l’Office National des Forêts (ONF), etc.

Et Jean-Bernard Ansoud de conclure que « l’AEMA poursuit toujours et améliore sans cesse ses actions dans le domaine qui est le sien. L’AEMA reste en symbiose avec la politique du Président et des 10 maires composant la Communauté de Communes et ce, afin de se rap-procher d’une excellence environ-nementale indispensable dans un milieu si fragile et remarquable en site NATURA 2000, labellisé RAMSAR dans le respect de l’identité de notre île de Ré.»

Jean-Pierre Pichot

A S S E M B L É E G É N É R A L E D E L ’ A S S O C I A T I O N S Y N D I C A L E A U T O R I S É E D E S É T A N G S E T M A R A I S D ’ A R S

L’AEMA, une structure adaptée à une activité made in « île de Ré »Le président Bernard Ansoud a retracé son parcours depuis sa nomination à la présidence dont les moments forts furent « une année 2010 très particulière compte tenu des événements liés à Xynthia, suivie par une année 2011 de réalisation de grands travaux, d’une année 2012 de consolidation. Quant à 2013, bien lancée par les contrats en portefeuille, elle s’est développée par une activité renforcée avec toujours plus de dynamique et de croissance.

CHIFFRE D’AFFAIRES TOTAL 2013 HT : 703 000 € dont 135 000 € pour les marais salants, 325 000 € pour le CTMA, 62 000 € pour CULTIMAR et le reste pour les adhérents et les collectivités. Les institutionnels représentent 75 % du total en 2013 contre 70 % en 2012.L’augmentation conséquente de 70 % du chiffre d’affaire s’est inscrite dans la même répartition des commandes et travaux, ce qui montre un bon équi-libre du réseau commercial assurant ainsi la stabilité de l‘entreprise. Le résultat 2013 est positif de 54 000 € HT en section de fonc-tionnement et d’investissement confondus.L’ensemble porte le résultat de clô-ture à 202 000 € HT après intégra-tion des résultats précédents.

LES RÉSULTATS 2013

Préparation du marais

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A C T U A L I T É

Ré à la Hune vous propose en pages suivantes une interview du Président Lionel Quillet sur

l’ensemble des sujets PPRL et réformes territoriales, entre autres, pour aborder ici uniquement les principaux dossiers ayant donné lieu à délibération en conseil communautaire.

Les repas des crèches seront fournis par la Sodexo et financés

par la CdC

Le conseil communautaire s’est pro-noncé favorablement sans débat par-ticulier sur le nouveau règlement de fonctionnement et financier et sur le projet d’établissement des structures petite enfance de l’île de Ré, rendus nécessaires du fait de l’ouverture d’une nouvelle structure d’accueil à Ars en Ré à partir du 1er septembre 2014 et de la nouvelle offre d’accueil proposée à Saint-Clément des Baleines. L’attribution du marché pour la four-niture et la livraison des repas dans les multi-accueils communautaires, impo-sées par la CNAF aux gestionnaires des structures d’accueil de la petite enfance sans supplément de prix aux familles, a par contre fait l’objet d’une discus-sion. Le choix de la société Sodexo a été contesté par Francis Villedieu, élu « minoritaire » de Sainte-Marie-de-Ré, qui aurait souhaité qu’une vraie réflexion soit menée par la CdC sur des solutions alternatives maîtrisées notamment en termes de productions locales et pour une filière traditionnelle garantissant la qualité des produits et leur traçabilité. Ceci bien que Sodexo confectionnera les repas à la cuisine centrale du Bois-Plage et que d’autres expériences de ce type satisfont les maires concernés. Jean-Pierre Gaillard a assuré que la commission sociale de la CdC sera très vigilante sur l’origine et la qualité des produits, avec la mise de place d’un comité de suivi, tandis que Lionel Quillet a rappelé que les règles sanitaires sont très contraignantes. Il a concédé toutefois que même si « l’on est sur une cantine à peu près raisonnée, il faudra y venir », sous-en-tendu étudier une solution alternative de proximité. À raison de 4,40 € par repas, il en coûtera 12 000 € à la CdC, qui prend en charge l’intégralité de la prestation.

De l’efficacité d’une politique de sensibilisation au tri des déchets

Côté études et travaux, les élus ont accepté les termes de la convention d’une durée de 30 ans proposée par l’État en vue de la remise en gestion et de l’entretien des ouvrages de défense contre la mer sur le domaine public maritime concernant les digues du Peu Ragot et du Moulin Brûlé à La Couarde et le cordon dunaire de la Pyramide à Saint-Clément. En effet sur les 2,46 mil-lions d’€ de travaux réalisés suite aux tempêtes de début 2014, si certains correspondaient à du confortement ou

réparation ponctuelle, ces trois sites ont nécessité une construction ou recons-truction complète représentant près de 1,4 million d’€. Ils ont été autori-sés et financés par l’État à hauteur de 30 % pour les digues et 28 % pour le cordon dunaire, sous condition de la désignation d’un gestionnaire pour ces ouvrages. Or la CdC a vocation à réali-ser l’entretien de ces digues devenues pérennes et à le prendre en charge sur son budget. Le rapport annuel sur le prix et la qua-lité du service public d’élimination des déchets, porté à la connaissance des élus, met en évidence une baisse conti-nue et significative des tonnages des ordures ménagères (particuliers + pesée embarquée) passés de 12 364 tonnes en 2007 à 10910 tonnes en 2013, soit une baisse de – 17,5 %, témoignant de l’utilité d’une politique de sensibilisa-tion des habitants et vacanciers au tri des déchets. Ainsi le nombre de bacs de collecte sélective continue de pro-gresser avec 19 371 bacs et la collecte sélective est passée de 723 tonnes en 2007 à 979 tonnes en 2013, soit + 9 % par rapport à 2012.

Une étude de faisabilité juridique d’un golf lancée…

Le projet de création d’un centre d’entraînement à la pratique du golf a donné lieu à des débats nourris. Rappelant que le projet de golf sur le sud de l’île de Ré trouve son origine dans le schéma directeur de 1988, reconduit et révisé en 2000, et a été inscrit au SCoT d’octobre 2012, le pré-sident Lionel Quillet a dit et redit qu’il était temps d’apporter une réponse aux golfeurs et aux 1200 adhérents de l’as-sociation Golf des Perthuis.Le SCoT précise que ce projet devra faire l’objet d’une autorisation ministérielle en raison des contraintes réglemen-taires attachées aux terrains d’emprise et qu’il devra – s’il voit le jour – respecter des critères environnementaux stricts. Les analyses juridiques réalisées par la CdC et le Conseil général ont relevé de nombreuses contraintes parmi les-quelles l’impossibilité de l’implantation de bâtiments (club house, sanitaires) et la limitation des aménagements légers. Aussi dans un premier temps il est proposé de réaliser un test « grandeur nature » avec un projet modeste sur une surface limitée et ainsi de lancer les études préalables à la création d’un centre d’entraînement à la pratique du golf sur 8 ha à La Flotte avec un prac-tice, un putting green, un pitching green avec bunker d’entraînement et un parcours école de 6 ou 9 trous. Ces études dont l’objectif est de définir le programme de travaux et d’estimer les coûts de réalisation permettront de déposer une demande de permis d’aménager (avec étude d’impact et notice d’incidence Natura 2000). Le résultat de l’instruction de cette demande par la Préfecture et par le

Ministère de l’Écologie permettra de connaître la faisabilité réglementaire de ce projet. Une étude devant également être réalisée afin de déterminer le plan de financement de cet équipement, les modalités de gestion ainsi que les coûts et recettes prévisionnels d’exploitation, dont les résultats seront débattus au sein de la CdC. Si la réponse minis-térielle était positive, une validation communautaire serait nécessaire sur la réalisation opérationnelle du projet.

…mais de sérieux doutes émis sur sa viabilité financière

C’est notamment sur le financement et sur les modalités de gestion d’un tel équipement que de sérieuses réserves ont été émises, notamment par Patrick Rayton qui a expressément demandé que les études de faisabilité juridique et financière soient dissociées. Il sou-haite que ne soit pas exclue la possibi-lité de confier le projet à un partenaire privé, son équilibre financier, sans club house, étant très compromis. Le Président a ainsi rappelé les 4 étapes : étude juridique, étude environnemen-tale, faisabilité financière, et enfin étude d’une structure de gestion. Jean-Paul Héraudeau a de son côté rappelé que le golf public figure dans les compétences inscrites dans les statuts actuels de la

CdC, mais que des partenariats public/privé existent.Certains délégués communautaires seront sans aucun doute opposés à une participation publique à un golf, à l’instar de Béatrice Turbé qui estime que face aux besoins de la vie permanente et aux populations dans la difficulté il ne s’agit pas d’une priorité, qu’un golf s’adresse à des « privilégiés » et qu’il générera un « déficit annoncé », même si Lionel Quillet a précisé que ce projet ne se ferait pas au détriment des projets au service de la vie perma-nente, déjà tous engagés : « On ne fait le golf que quand on a fait l’essentiel » a-t-il insisté, tandis que Léon Gendre a répondu fermement à l’élue couardaise qu’il « faut cesser de faire une ségréga-tion sociale, 2/3 à 3/4 de la fiscalité des communes et de la CdC sont payés par les résidents secondaires et les touristes, qui financent ainsi des équipements dont les résidents permanents sont les grands bénéficiaires. Il est malvenu de faire du racisme anti-touriste ».Le conseil a voté le lancement de l’ « étude juridique » car comme a conclu Lionel Quillet « cela fait 26 ans que les golfeurs attendent il est temps de leur apporter une réponse, quelle qu’elle soit ».

Nathalie Vauchez

C O M M U N A U T É D E C O M M U N E S D E L ’ Î L E D E R É

Le conseil communautaire dans le vif des projets et des débatsLe conseil communautaire du 26 juin est rentré dans le vif des dossiers de fond, sur le double front de l’île de Ré et des réformes territoriales.

Page 6: Ré à la Hune n° 105

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A C T U A L I T É

Ré à la Hune : Vous étiez jeudi 3 juillet au Ministère de l’Écolo-gie où vous aviez rendez-vous avec Elisabeth Borne, directrice de Cabinet de Ségolène Royal, sur le sujet brûlant pour les Rétais de la révision du PPRL, êtes-vous satisfait de la teneur de vos entretiens ? Lionel Quillet : Oui très satisfait. J’étais confiant après la réunion « tech-nique » qui s’est tenue le 25 juin entre la DGPR, les services de la CdC de l’île de Ré, les cabinets Casajec et Van der Meer et le Ministère de l’Environne-ment et qui a donné lieu pendant près de 6 h à une présentation de nos modélisations, à l’issue de laquelle les services de l’État avaient eu réponse à toutes leurs questions et avaient trouvé nos modèles extrêmement intéressants, pour la défense d’un ter-ritoire insulaire. J’insiste sur ce point, il ne s’agit en aucun cas d’un modèle

national, ce positionnement politique est très important. Nous avons encore quelques éléments techniques à four-nir, mais l’énorme travail fait auprès de 4 Ministres différents a été reconnu et les 30 millions d’€ de travaux faits auxquels vont s’ajouter 20 millions d’€ de travaux supplémentaires d’ici à 2016 font de l’île de Ré le territoire le plus défendu de France, alors qu’il

est le moins construit de tout le litto-ral Atlantique. Je dois particulièrement remercier Florence Durand, Francis Gousseau et Sophie Grandjean qui ont fait du très bon travail.

Ma réunion avec Elisabeth Borne et la DGPR, en présence de la Préfète de Charente-Maritime, Béatrice Abollivier, a per-mis de confirmer la posi-tion du Ministère favorable à une application à partir du 1er octobre prochain de nos modèles, après com-munication d’études com-plémentaires et quelques ajustements. Elisabeth Borne, que nous avions ren-contrée en tant que Préfète de Région Poitou-Charentes, a mis en avant l’intégrité des élus de la CdC qui ont travaillé sur ce dossier avec trois directeurs de cabinet et quatre ministres, les travaux de protection à hauteur de 50 millions d’€ finalisés d’ici fin 2016, mais aussi les aberrations de la méthode forfaitaire appliquée à l’île

de Ré où le repli stratégique ou l’éva-cuation du territoire sont impossibles et où la submersion par les quatre côtés en même temps impensable, les refus de 150 permis de construire y compris sur des garages ou une plateforme mul-timodale de transport, les trois projets de logements sociaux bloqués, les par-ticuliers et les professionnels au tapis… et a ainsi reconnu l’approche raisonnée

de la CdC de Ré. La directrice de cabinet de Ségolène Royal m’a ainsi confirmé l’abandon de la méthode forfaitaire et la prise en compte de notre carte Xynthia + 20 cm qui va régir l’instruction

des permis de construire à partir du 1er octobre 2014. Ainsi tout le centre des Portes redevient constructible, tout comme ceux de La Couarde ou Saint-Clément. Évidemment, il demeure des zones submersibles et celles-ci ne seront pas constructibles.L’autre avancée importante est la prise en compte de PPRL indicés : ainsi au fur et à mesure que les travaux de pro-tection avancent, les cartes des aléas évolueront pour intégrer celles-ci. L’ensemble des cartes futures sont déjà modélisées et nous les avons ainsi présentées, comme par exemple une carte intégrant la porte du Port de La Flotte, une carte de Saint-Clément après construction de la Digue des Doreaux… Notre objectif est que la constructibilité redevienne possible en fonction du risque véritable, quitte à être modulée avec certaines contraintes le cas échéant. Tout ceci en faisant en sorte que tout le monde en « sorte par le haut ».Bien sûr, des aménagements et des allers retours État-CdC auront lieu entre juillet et septembre, et il ne faut pas déposer un seul permis en juillet/août/septembre, tant que tout n’est pas calé.Il s’agit d’un énorme combat que j’ai mené, avec l’appui des élus et de la population, mais aussi de grosses pres-sions et les actions néfastes de quelques opposants locaux. Aujourd’hui, curieu-sement on ne les entend plus.

Vous dénoncez la loi Gemapi qui attribue, à compter du 1er janvier 2016, une nouvelle compétence aux communes et à leurs établisse-ments publics de coopération inter-communale (EPCI) sur la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations. Pour quelle raison ?

Cette loi votée dans l’indifférence totale met fin à 800 ans d’us et coutumes dans la tradition française. Elle est à la fois très importante et surprenante et

I N T E R V I E W – L I O N E L Q U I L L E T

Une vision stratégique et une forte combativité au service de l’île de Ré

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Dès octobre 2014, nous instruirons les permis de construire sur la base de nos cartes d’aléas, qui seront indicées

Lionel Quillet aime les vastes horizons

Le lendemain de son entrevue au Ministère de l’Écologie, Ré à la Hune est allé à la rencontre du Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, en passe de gagner – grâce à sa pugnacité et à un mental d’acier – le long combat mené depuis trois ans dans le cadre de la révision du PPRL. Nous l’avons également interviewé sur les autres sujets d’actualité territoriale. Plus que jamais, Lionel Quillet se révèle être un vrai « homme politique » avec une forte vision stratégique pour son territoire, qui va pouvoir affronter le « choc de croissance » lié aux réformes territoriales. Financièrement, politiquement et structurellement, l’île de Ré a désormais la capacité de faire face à son avenir.

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A C T U A L I T É

n’a fait l’objet d’aucune médiatisation, ni de débat parlementaire, ce qui est très décevant. Après avoir culpabilisé les élus locaux suite aux désastres de Xynthia, l’État a trouvé une solution radicale pour gérer les 8600 km de côtes et faire face aux menaces de sub-mersion marine, en transférant toute sa responsabilité sur les collectivités locales, ainsi que la charge financière afférente à la construction des digues et à leur entretien, et ce n’est pas avec une nouvelle taxe possible de 40 € par habitant que l’on va protéger les territoires, c’est-à-dire pour 20 000 personnes 800 000 € ! L’île de Ré a un temps d’avance, mais elle ne le gardera pas longtemps et la plupart des collec-tivités ne pourront faire face et assurer l’entretien, quand la part de finance-ment de 40 % de l’État n’existera plus. Ainsi, 6 ans après Xynthia, on a tota-lement déplacé l’une des plus grandes charges de l’État, certes partagée, sur les EPCI. Les sociétés d’assurances ne tarderont pas à gérer leurs contrats en fonction de la protection des territoires. Quant aux citoyens ils sont passés de « j’aimerais bien être défendu » en 2011, à « vous devez me défendre » en 2013, puis « défendez-moi ou j’intente une action » en 2014 et il est clair qu’en 2016 des poursuites seront engagées contre les collectivités à chaque sub-mersion... Il s’agit d’un virage fonda-mental de la pensée depuis la dernière loi de 1807 et d’un verrouillage phéno-ménal. Ceci alors qu’il est clair qu’il y aura de plus en plus d’événements cli-matiques… Il est donc souhaitable que les législateurs reprennent ce dossier pour apporter une solution convenable.

Quelle est votre position par rapport aux réformes territoriales en cours ?

Nous avons voté en conseil com-munautaire la motion relative à la réforme de l’organisation territoriale portant fusion de la Région Poitou-Charentes avec celles du Limousin et du Centre. Nous refusons en l’état le projet de carte régionale et nous nous sommes prononcés en faveur de l’intégration du territoire charen-tais-maritime dans une nouvelle Région Aquitaine-Poitou-Charentes.Avec la disparition programmée du Conseil général la CdC va réceptionner énormément de compétences avec un transfert de budget et des fonction-naires ; il va s’agir d’un vrai « choc de croissance » à amortir avec une grande rigueur dans la gestion financière et structurelle. Les compétences de la CdC vont a minima doubler et la fiscalité du

Conseil général être transférée sur les EPCI, avec probablement un principe de péréquation qui jouera en défaveur des territoires les plus favorisés, comme l’est l’île de Ré. Nous allons nous pré-parer à ce « big band ». Si le mariage en soi n’est pas inquiétant, on ne sait pas ce qu’il y aura dans le contrat de mariage, quelles seront les clauses de compétences.Il y aura à l’échéance 2017-2020 de grosses Régions et de grosses CdC/CdA, qui seront leurs interlocutrices.Pour ce qui concerne la Communauté de Communes de l’île de Ré, même si François Hollande a annoncé un seuil de principe de 20 000 habitants, il s’agit plus d’une indication sur le poids des EPCI. Pour l’île de Ré, même si nous représentons aujourd’hui 18 400 habitants, de nombreux arguments plaident pour la préservation d’une CdC insulaire : notre structure finan-cière, avec un budget de 70 millions d’€ nous pesons nettement plus lourd que certaines collectivités de 50 000 habitants qui gèrent un budget de

l’ordre de 50 million d’€. Notre spéci-ficité insulaire constitue un autre argu-ment, sans oublier qu’à raison d’une croissance de + 200 à 300 habitants permanents par an nous devrions être proches du seuil d’ici l’échéance. Par ailleurs, notre « autonomie politique »

et notre coloration à droite font que je ne crois pas que la CdA de La Rochelle ait très envie de nous « absorber » au risque de bouleverser ses équilibres politiques assez fragiles. Ou alors, notre entrée serait « musclée » ! En outre, la gestion de nos deux terri-toires est très différente, aux plans historique, administratif et politique, nos deux bassins de vie sont très autonomes. Enfin, nous prenons des contacts avec nos nouveaux amis, de tous bords politiques et l’île de Ré a un sérieux réseau relationnel. Le débat sur la pérennité de la CdC rétaise est donc terminé !

Quel regard portez-vous sur la situa-tion politique et économique de la France et le travail gouvernemental ?

La France est malade de son État et de son hyper concentration. Ce qui fonctionne en France, ce sont bien les collectivités qui assurent 70 % des investissements et savent gérer leurs budgets. La décentralisation, grande réforme faite par la gauche n’est pas

le sujet. On a besoin d’une déconcen-tration de l’État et non d’une décen-tralisation. Au lieu de positionner l’État sur ses compétences fortes et régaliennes, il s’est décentralisé avec les clauses de compétences et n’a plus de réalité d’action.

Tout juste revenu du Ministère, Lionel Quillet est très sollicité

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La CdC de l’île de Ré doit se préparer au choc de croissance lié aux réformes territoriales en cours

Suite en page 8

Le Coin de la Communauté de Communes

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A C T U A L I T É

Ouvert en continu

du lundi au samedide 8h à 20h

Le dimanche de 8h à 13h

LE BOIS-PLAGEPlace Raymond Dupeux

05 46 09 22 82

LA COUARDE-SUR-MER27 avenue du Mail

05 46 29 83 11

Station-serviceRoute de Sainte-Marie LE BOIS-PLAGE,

en libre-service 24h/24

La France n’est pas malade de ses gouvernements mais de sa structure, de son corps pléthorique de fonction-naires, de ses lois, normes, contraintes qui vont au-delà de l’entendement. Sa déconcentration est très insuffi-sante. Quel sera l’intérêt de maintenir des départements ? Qui veut encore investir en France ? Les rouages du Pays sont bloqués. Alors que les col-lectivités territoriales représentent une part infime des budgets publics, les Français passent 95% de leur temps dans des structures gérées par elles : crèches, écoles, transports, cantines, vie culturelle, sportive, patrimoniale, etc. L’État est décrédibilisé à son plus haut niveau.

Quels vont être les grands projets de la CdC de l’île de Ré dans les mois à venir ?

Outre donc l’instruction des permis de construire que nous récupérons au 1er octobre 2014, le déblocage de l’État dans le cadre de la révision du PPRL va nous permettre de relan-cer les trois projets de logements sociaux en suspens à Saint-Clément, La Couarde et aux Portes, sans oublier

La Maladrerie à La Flotte puis le projet de Sainte-Marie. Les projets de loge-ments de Saint-Martin, Le Bois et Loix sont en cours de livraison. Le permis de construire de La Maline va pouvoir aussi être débloqué.

Nous recrutons un Directeur tou-risme et économie pour la rentrée, qui aura la mission de préparer le territoire pour 2016 puisque nous allons de facto prendre la compé-tence Tourisme d’ici là. L’Acte 3 de Décentralisation étant entériné, le décret d’application qui en définira

les modalités statutaires, financières et techniques ne devrait plus tarder. Les personnels d’île de Ré Tourisme et les 30 personnes des Offices de tou-risme seront intégrés dans la nouvelle structure. Gisèle Vergnon travaille à

la préparation de cette structure qui sera prête pour fin 2015.En matière économique, le déblo-cage du PPRL va permettre d’envisa-ger une politique de réserve foncière pour la mise en place de structures communes, comme un incubateur, des bâtiments artisanaux, des stra-

tégies de développement économique avec des choix fonciers pris en coopération avec l’ensemble des acteurs économiques.Il va aussi falloir mettre

en place des logements pour les saisonniers.De manière générale, nous devons mutualiser tout ce qui est possible, pour nous doter de plus de moyens et soulager les communes qui ne

peuvent financièrement supporter plus de charges.

Quels sont les autres enjeux pour l’île de Ré ?

J’ai informé la Ministre de l’Écologie que je suis prêt à m’impliquer très fortement dans la mise en place du Parc Naturel Marin, l’île de Ré étant très favorable pour trouver cet équilibre marin. Pour nous autres insulaires, si nous gérons bien la partie terre avec une politique environnementale ambitieuse, nous souhaiterions être plus impliqués dans la gestion de la partie mer. Actuellement hormis les éco-gardes sur l’estran, nous n’avons aucun droit de regard alors que nous représentons un système nourri-cier très important pour tous les pro-fessionnels de la mer, si tant est qu’on le laisse au préalable se développer en le préservant.Pour ce qui concerne le développe-ment du Grand Port Maritime de La Rochelle, nous souhaitons être associés aux réflexions de la CdA de La Rochelle pour trouver un point d’équilibre et favoriser des activités à plus forte valeur ajoutée et non impactantes au plan environnemental pour notre terri-toire. Sur ce sujet et d’autres, tel l’inter SCoT, les transports, etc., j’ai prévu de rencontrer très prochainement Jean-François Fountaine, même si nos deux territoires sont tellement différents que leur gestion doit rester spécifique.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Lionel Quillet, tout sourire, s’apprête déjà à relever de nouveaux défis

Suite de la page 7

 «  «Je suis prêt à m’impliquer très fortement dans la mise en place du Parc Naturel Marin

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Retrouvez toute l’actualité du PPRL et de l’île de Ré surwww.realahune.fr

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A C T U A L I T É

Fondateur de l’Institut Santé de l’Habitat, Jean-Jacques Bréluzeau, expert en géobiologie, radiesthésiste, est spécialisé depuis plus de 20 ans dans la détection et la neutralisation de toutes les fréquences perturbatrices de la santé et du bien-être de l’homme dans l’habitat. Ses compétences l’amènent à collaborer avec des architectes, médecins et thérapeutes  ; il est sollicité par des entreprises artisanales et commerciales, et bien sûr des particuliers. Il travaille en toute région de France ainsi qu’à l’étranger (Belgique, Espagne, Grande-Bretagne, Philippines, Québec, Suisse…).

GÉOBIOLOGIE – Médecine de l’habitat

La santé dans l’habitatL’O.M.S. (Organisation Mondiale pour la Santé) nous informe que 80 % des fac-teurs qui nuisent à la santé sont d’origine extérieure.Le corps humain est une antenne sensible aux influences des ondes qui l’entourent, et qui, pour bien fonctionner, doit trouver une juste résonnance entre les forces telluriques et cosmiques.Notre corps antenne peut être perturbé par différentes pollutions :• pollutions géobiologiques : cours d’eau

souterrains, failles, gaz radon…, réseaux telluriques : Hartmann, Curry…

• pollutions électromagnétiques : cou-rant 50 Hertz, téléphonie mobile, antenne relais, wifi, radars, etc.

Les fréquences de ces facteurs isolés ou cumulés, peuvent affaiblir notre système immunitaire, et nous emmener vers toutes sortes de pathologies, de troubles fonctionnels simples (fatigue, stress…), complexes (dépressions…), et même de maladies dégénérescentes...

Le bien-être dans l’habitat : harmonisation bioénergétique des lieux de vie par le concept Terres Sens®.Le concept d’harmonisation par les céra-miques bioactives Terres Sens® permet :• de transformer les ondes nocives en

ondes favorables à la vie, • de remonter la vitalité et la qualité éner-

gétique du lieu, ainsi nous pouvons retrouver un équilibre naturel et expéri-menter certains résultats :

- élimination des stress provoqués par les pollutions géobiologiques et électro-

magnétiques - mieux-être, énergie retrouvée, apaise-

ment, sérénité, joie de vivre...

La santé par l’habitatL’harmonisation et la dynamisation bio-énergétique de notre habitat est un acte de prévention indispensable qui entraîne une nette amélioration de notre bien-être et notre vitalité.

INSTITUT SANTÉ DE L’HABITAT - TERRES SENS 4 rue des Caillotières Village Artisanal La Croix Michaud - LA FLOTTETél. 05 46 01 01 01 – terres-sens.com

Harmoniseurs telluriques

Après avoir précédemment reçu Monaco, puis Angers et Tours, c’est la première fois

cette année que trois équipes de football : Lorient, club de Ligue 1 et de nouveau Angers et Tours, clubs de Ligue 2, choisissent l’île de Ré pour y effectuer leur stage d’avant saison. « Dans le choix d’un club, ce qui

compte avant tout, avant l’héberge-ment, avant la nourriture, etc., c’est la qualité du terrain sur lequel les joueurs vont pouvoir s’entrainer. Et pour cela, les équipements sportifs et le stade de Saint-Martin sont selon les staffs des équipes : remarquables » précise Didier Gireau.

Un partenariat mairie de Saint-Martin / Relais Thalasso

Après un premier trimestre 2014 que Didier Gireau qualifie de « difficile » pour cause de météo pluvieuse, de tempêtes et d’élections, le second a été plutôt bon avec un excellent mois de juin et un mois de juillet dont le taux de remplissage s’annonce éga-lement bon.« Fin juin, début juillet reste toute-fois une période charnière, alors en accueillant des équipes, c’est pour nous une façon sympathique de rem-plir l’établissement. Personnellement, j’aime bien ces moment là, car on peut approcher les joueurs, les entraîneurs et discuter avec eux. C’est du business sympa, c’est un autre univers que le monde de la thalasso. Les joueurs sont détendus, ils peuvent profiter de l’intégralité des installations : pis-cine, hammam, sauna, bains d’eau

glacée demandés par le staff médical. Ils ont leur salle de vie avec télévision, tables de tennis de table, etc. Quant à l’alimentation, notre nouveau chef, Benjamin Léonard, tout en se pliant aux recommanda-tions d’un cahier des charges très strict, apporte malgré tout quelques petites touches personnelles.Si ces stages sont bénéfiques pour nous, ils le sont également pour la commune de Saint-Martin à laquelle nous reversons une somme équiva-lente à la location hebdomadaire de ses installations sportives, somme destinée notamment à l’entretien de celles-ci. »

Un métier sympa, mais dans lequel il n’y a pas de certitude

« Nous sommes en fait très météo dépendant, et cela pour nos trois secteurs d’activité, que ce soit l’hô-tellerie, la restauration ou bien la tha-lasso. La récente bonne nouvelle, c’est la possibilité, avec l’ouverture de la ligne aérienne Genève/La Rochelle, de gagner le marché suisse.Pas de certitude en effet, car avec les Francofolies quelques personnalités

sont annoncées, mais nous ignorons toujours lesquelles. Sinon, avec la mon-tée de La Rochelle en Top 14, j’ai déjà démarché tous les clubs qui vont venir à La Rochelle en déplacement, et j’es-père bien en attirer quelques uns. »

Jean-Pierre Pichot

L 1 E T L 2 E N S T A G E D ’ A V A N T S A I S O N S U R R É

Des clubs séduits par RéDepuis plusieurs années, Didier Gireau, directeur du Relais Thalasso Île de Ré de Sainte-Marie, fait profiter l’île de Ré de son expérience, acquise à Carnac, en matière d’accueil d’équipes sportives avant que ne débutent les championnats.

Les merlus de Lorient l’étaient du 24 juin au 3 juilletAngers SCO l’est jusqu’au 12 juilletFC Tours le sera du 12 au 19 juillet

En général, entraînement sur le stade de 9h30 à 12h30 et de 16h30 à 19h.

LES TROIS CLUBS PRÉSENTS DANS L’ÎLE CETTE ANNÉE :

Entraînement sur la pelouse martinaise

Sylvain Ripoll (entraîneur), Stéphane Pédron (recruteur), Binjamin Jeannot

(nouveau joueur), Cristophe Leroux (coordinateur sportif)

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Didier Gireau et son chef Benjamin Léonard

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A C T U A L I T É

Des transports en commun financés par l’écotaxe du pont

de Ré« Le produit financier de cette éco-taxe, réparti entre le Conseil général (45 %) et la CdC (55 %) a été affecté pour partie à la mise en service dans l’île de Ré d’un dispositif de trans-port en commun privilégiant les véhicules propres : “RespiRé”. Ainsi, pendant l’été, depuis 2012, le terri-toire insulaire rétais est devenu un véritable laboratoire expérimental du transport en commun en véhicules

électriques » a rappelé Dominique Bussereau, Président du Conseil général de la Charente-Maritime, vendredi 4 juillet dernier, lors de la présentation de l’offre de transport saisonnier « RespiRé 2014 ». « Ce qui ne veut pas dire, après avoir soigneusement démontré que l’on peut très bien se passer de voiture pour venir passer ses vacances dans l’île de Ré, que l’on oublie la popu-lation permanente une fois la saison estivale terminée » a renchéri Lionel Quillet, président de la CdC.

Une offre « RespiRé » qui, du 1er juillet au 15 septembre se veut encore plus adaptée

Au total, une flotte de 12 véhicules électriques de transport en commun renforcera celle des 10 navettes ther-miques 9 places (certaines autori-sant le transport des vélos). « L’offre de dédoublement de la ligne 3 (3A & 3B) et de doublement du nombre d’autocars desservant l’île de Ré au départ de La Rochelle expérimentée en 2013 est reconduite pour cet été. Ainsi, 267 000 places seront dispo-nibles sur les deux principaux axes de l’île » précise José Estève, direc-teur du secteur Poitou-Charentes Kéolis.

Une « Maison » pour valoriser cette offre de transport

Hélène et Kévin, conseillers en mobilité Kéolis en sont les gardiens. Leur rôle au sein de cette « Maison de la Mobilité » située pointe de Sablanceaux et ouverte tous les jours de 11h à 20h jusqu’au 15 sep-tembre : renseigner les voyageurs, présenter les différentes offres de transport, leurs modalités de fonc-tionnement, leurs tarifs et leurs inter-connexions, et vendre des titres de

transport. Avec 15 000 visiteurs l’an passé, elle prouve son utilité quand sur la même période le bureau des Mouettes, place de Verdun à La Rochelle, enregistrait seulement 6 500 visites !

« Cap’Ré », c’est aussi un outil de préservation et de valorisation des Espaces

Naturels Sensibles

Léon Gendre, conseiller général, a mentionné que « depuis plus de 30 ans, le classement de l’île de Ré a été accompagné d’autres initiatives fortes. L’île de Ré, ce sont 8 200 hec-tares dont 80% sont inconstructibles. Sur ces 6 000 ha d’espaces naturels, 5 500 sont classés en zone de préemp-tion. Aujourd’hui, 500 ha sont la pro-priété de l’État (forêts domaniales), 600 ha relèvent de la gestion du Conservatoire du Littoral (notamment les marais) et 500 ha appartiennent au Département. L’objectif est d’arriver à posséder via une politique volontariste d’acquisition par le Département et le Conservatoire du Littoral, l’ensemble des zones naturelles, exceptés bien sûr, les secteurs voués à l’agriculture. »

Jean-Pierre Pichot

Petit homard deviendra grand, pourvu que…

Quai Clémenceau, plus de 200 élèves de maternelle, CP, CE1, des écoles de l’île étaient présents lundi 23 juin pour assister au départ des bébés crustacés. Fil rouge de toute cette année scolaire, le homard, grâce à divers travaux réalisés en classe et aux interventions des écogardes dans les écoles, n’a plus guère de secret pour eux. Sitôt l’embarquement terminé, chaque classe se voyait remettre un diplôme de « meilleur homard décoré » délivré par le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet.

Ce que les enfants n’ont pas pu voir

C’est par 8 mètres de fond que les plongeurs de la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), de l’Aquarium de La Rochelle, du club de plongée de l’île

de Ré « Le Nautilus », et par le pré-sident de la CdC en personne, ont déposé les larves âgées de trois mois. Cela hors de portée du territoire de leurs aînés d’un an qui auraient pu se transformer en prédateurs à leur encontre.Les 3 000 homards de 2 centimètres de long ont ainsi retrouvé le milieu naturel en plusieurs sites particuliè-rement propices, faits d’un bas-fond rocheux entaillé de petits canyons tapissés de sable, dans lequel les crustacés une fois libérés se sont vite réfugiés.

Enrichir la biodiversité

Pour l’écogarde Fabienne Le Gall, « cette opération, c’est un petit coup de pouce à dame Nature, histoire d’enrichir la biodiversité du milieu. La réintroduction du homard avait déjà été tentée dans les années 70, mais les résultats ne furent pas à la hauteur des attentes. Aujourd’hui, la

connaissance de l’espèce a bien progressé, les tech-niques de réintroduction se sont améliorées, alors, j’y crois. On l’a dit, le lieu est propice, permettant aux larves d’échapper à leurs prédateurs. De plus, le homard est un animal territorial, relativement sédentaire, qui devrait donc en toute logique rester dans son secteur de réintroduction. Une fois adulte, c’est-à-dire à 4 ou 5 ans, on pourra dire si le projet a été ou non couronné de succès. Ce projet de repeuplement s’inscrit dans la compétence “environnement” de la Communauté de Communes de l’île de Ré. Cette action, financée par l’écotaxe, va se poursuivre au cours des trois prochaines années. Au total, ce seront 15 000 homards qui auront été réintroduits aux Baleineaux. »

2 000 adoptions envisagées d’ici fin 2014

Parrainer, adopter un bébé homard est toujours possible. Signalez votre intention via le site www.cdciledere.fr, choisissez un nom pour votre homard et la CdC vous informera régulièrement de la santé de votre protégé.

Jean-Pierre Pichot

O F F R E E S T I V A L E D E T R A N S P O R T S

R É I N T R O D U C T I O N D U H O M A R D D A N S L ’ Î L E . A C T E 2 . . .

La plus importante concentration de véhicules électriques sur un même territoire en France !

Ils sont déjà 6 000 à avoir été réintroduits au large des Baleineaux

Dans sa politique de préservation et de valorisation du patrimoine naturel et paysager départemental, le Conseil général, en partenariat avec la Communauté de Communes de l’île de Ré, a depuis 2012, mis en place Cap’Ré, une écotaxe perçue au passage du Pont de l’île de Ré affectée à des projets environnementaux.

Après deux semaines de repos pour récupérer de leur long transfert depuis l’écloserie « The National Lobster Hatchery » de Padstow dans le Cornwall anglais vers La Rochelle et l’île de Ré, les 3 000 Homarus gammarus ont embarqué à Saint-Martin-de-Ré à bord du bateau de l’Aquarium de La Rochelle pour un ultime voyage les conduisant sur leurs sites de réintroduction, au droit du cantonnement des Baleines, au large du phare des Baleineaux.

Les camemberts contenant les homards avant leur réintroduction

Passage en revue des véhicules

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M A R C H É S

Les Commerçants des places d’Antioche et des Tilleuls

Sur la place d’Antioche de nom-breux commerces proposent produits et services de proximité : boucher, coiffeur, restaurant, salon d’esthé-tique, tabac-presse, loueurs de vélos, pizzas à emporter, matériel médical, boulangerie-pâtisserie, tandis que sur la place des Tilleuls : restaurants, bars, prêt-à-porter, créations « made in Sainte-Marie-de-Ré », tabac-presse, coiffeur, agences immobilières, loueurs de vélos, boulangerie-pâtis-serie, biscuiterie, redoublent d’acti-vité en été. Sans oublier Carrefour Contact rue du 14 Juillet et le magasin de vêtements marins aux Grenettes.

Côté marchés quotidiens, cet été, seront présents environ 25 commer-çants ambulants place d’Antioche et 60 place des Tilleuls, en faisant des marchés très prisés des Rétais et vacanciers de Sainte-Marie et des communes alentours.Le « crieur de rue » présent le mardi et le jeudi durant les mois de juillet et d’août sur les places des Tilleuls, d’Antioche, de l’Église et Carrefour Contact, annoncera à la population les animations des deux jours à venir.Les petites têtes blondes ne se feront pas prier pour vous accompagner

au marché et… faire encore et encore des tours de manège, chacune des places d’Antioche et des Tilleuls disposant de son manège tout l’été.

Marché fermier et soirée festive

Réalisé à l’initiative de la Chambre d’agriculture avec le soutien de la municipalité de Sainte-Marie, le marché fermier se tiendra le 18 juillet place des Tilleuls à La Noue. Destiné à faire connaître les producteurs locaux et à privilégier les circuits courts, le marché fermier proposera des produits bio de l’île de Ré et de la région à emporter, des repas sur la place, avec animation et orchestre. Dès 18h, les producteurs présenteront leurs produits : fruits et légumes, miel, huîtres, volailles, vins… et de 19h à 22h, les visiteurs composeront leurs repas à partir des produits exposés ainsi que des plats préparés par certains d’entre eux. Des tables seront mises à disposition pour les dîneurs sur fond d’anima-tion musicale.

Soirées gourmandes semi-nocturnes et d’arts

Les « Soi’Rées Gourmandes », semi-nocturnes, organisées par l’Office du Tourisme (ou « marchés rétais »), remportent toujours un franc suc-cès et rassemblent dans la convi-vialité habitants et vacanciers qui découvrent les producteu rs locaux, essentiellement rétais : miel, fro-mages, sel, oursins, coquillages et crustacés, safran, chocolats et bis-cuits, confitures de pomme de terre, brochettes de fruits… Les badauds pourront composer leur repas qu’ils dégusteront sur des tables installées sur place, tandis qu’un producteur proposera aussi des moules frites et qu’une buvette permettra de se désaltérer, le tout dans une chaude ambiance musicale avec les Frères du Port (chants marins), le duo Jack’ Daniel et un quatuor qui interpré-teront des chansons françaises.

Des artisans d’art proposeront des produits de papeterie, textiles, de décoration, peinture ou vannerie et cerise sur le gâteau les petits pour-ront participer à des ateliers organi-sés avec « la Cabane de Montamer » et « île, arts et culture » et se balader en calèche tirée par les célèbres ânes de Léau.Ces « Soi’Rées Gourmandes » sont programmées cette année le 24 juillet place des Tilleuls et le 12 août place d’Antioche, entre 18h et 22h30.

Enfin, les amateurs d’art pourront aller à la rencontre des artistes qui exposeront sur les marchés des arts organisés par île Arts et culture tous les mercredis de 10 h à 13 h sur le parvis de la salle des Tilleuls (jusqu’au 10 septembre).

L’ensemble des commerçants séden-taires et ambulants maritais et les exposants alimentaires ou artisa-naux vous accueillent tout l’été avec le sourire et dans la convivialité.

Nathalie Vauchez

S A I N T E - M A R I E - D E - R É

L’été des saveurs et savoir-faire Avec les beaux jours et les vacances, chacun aime flâner, redécouvrir les saveurs inégalables des produits frais, s’attarder auprès de ses commerçants favoris ou encore s’émerveiller devant des œuvres d’art. Sainte-Marie de Ré s’anime ainsi durant tout l’été autour de ses marchés traditionnels, mais aussi « fermiers » et « rétais », sans oublier les marchés des arts. Un « crieur de rue » informe les Rétais et vacanciers des animations et promotions, sur les places d’Antioche et des Tilleuls, qui accueillent aussi les petits pour des tours de manège.

Le marché fermier à Sainte-Marie

Le « marché rétais » devient cette année « Soi’Rée Goumande »

Stand de fleurs & légumes place des Tilleuls

Le manège place des Tilleuls

Stand de poissonnerie place d’Antioche

Le manège place d’Antioche

Grand stand de fruits place d’Antioche

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L E S E S S E N T I E L L E S

Née dans l’île au XIIe siècle avec la vigne et le sel, l’aventure des saveurs ne faisait que commencer. L’importance des bonnes choses, la qualité de produits authentiques n’a fait que se confirmer au fil du temps. Profitez de cette saison estivale pour vous laisser entraîner dans l’univers rétais des saveurs en tous genres. La mer tient chez nous une place prépondérante et cela transparait dans sa palette gastronomique où poissons, huîtres, coquillages, crustacés, oursins figurent en abondance et sont l’objet de toutes les attentions de nos chefs. Nous vous recommandons d’ailleurs quelques points de dégustation le long des pistes cyclables où vous pourrez vous arrêter pour savourer des huîtres tout en buvant un petit verre de vin blanc provenant directement de notre vignoble. L’île vit en été au rythme de ses marchés. Vous y découvrirez nos maraîchers, dont quelques uns proposent des fruits et légumes bio. Vous constaterez que la plupart de nos producteurs locaux se retrouvent même sur les rayons de grandes surfaces. Le magasin E. Leclerc a décidé de les épauler et de les promouvoir au travers de son opération « Alliances Locales ». Il y a dans l’île abondance de produits locaux de qualité, alors laissez-vous tenter et une fois rentrés chez vous commandez en ligne ceux que vous aurez particulièrement aimés.

R É   : U N T E R R O I R G É N É R E U X

L E S P R O D U I T S D U T E R R O I R

Dossier réalisé par Catherine Bréjat

Uniré regroupe tous les viticul-teurs rétais. La coopérative commercialise le Rosé des

Dunes, dont le nom est synonyme pour beaucoup de vacances, qui, accompagne merveilleusement les poissons et les grillades. Le Royal en blanc et Trousse-Chemise, un effervescent, sont d’autres stars que vous servirez avec les huîtres et les coquillages. La plus grande de toutes les vedettes reste cependant le Pineau.

La coopérative s’est concentrée ces dernières années sur l’amélioration de la qualité de ses vins et la créa-tion de vins de pays comme « Soif d’Évasion » qui se décline en rouge, blanc, ou rosé et « Ultimium ». Le dernier-né « Terre Rouge » est un vin rouge séduisant, bien charpenté, à la robe profonde couleur de cerise noire. Il accompa-

gnera la charcuterie aussi bien que vos viandes grillées au barbecue ou les fromages de nos marchés. Vous trouverez ces vins partout dans l’île. Au cellier des vignerons, des pro-fessionnels vous conseilleront et vous feront déguster.

Depuis le 18 avril, date de son lancement, l’île de Ré a son propre pastis. Didier

Dorin, agriculteur à Sainte-Soulle près de La Rochelle mais exploi-tant des champs sur l’île, spécia-lisé dans la culture des plantes aromatiques et médicinales, a mis au point un « Pastis de l’île de Ré ». Il s’est entouré des conseils de spécialistes dont un

sommelier meilleur ouvrier de France pour créer une recette dont l’élaboration lui a pris envi-ron un an et qu’il il ne veut pas dévoiler, si ce n’est qu’elle est à base de fenouil. Le Pastis de l’île de Ré est en place dans les épiceries fines et les magasins de produits régionaux. Certains restaurateurs en proposent à leur clientèle.

La coopérative Uniré

Le pastaga de l’île de Ré

Les Vignerons de l’île de Ré Route de Sainte-Marie Le Bois PlageTél. : 05 46 09 23 09 www.vigneronsiledere.com

Le pineau est synonyme de vacances et de convivialité. Pas un apéritif, pas une partie de pétanque ou une fin de journée de farniente

sans un pineau frais ! Blanc ou rosé, il accompagne les produits de notre terroir comme le fromage de chèvre et s’associe tout aussi bien à un melon qu’à du foie gras. Il s’intègre également aux sauces des viandes, gibiers et volailles. Essayez, cet été, les recettes que vous découvrirez au cellier de la coopérative : elles vous donneront de nouvelles pour utiliser le pineau en cuisine, des entrées aux desserts. Le pineau vient à maturité dans de grandes barriques et fûts de chêne, à l’abri dans un grand chai qu’il est possible de visiter quotidiennement. C’est un vin de liqueur qui fait l’objet d’une appellation contrôlée (AOC) imposant de strictes règles de fabrication. Celui de l’île de Ré reste néanmoins très particulier : les cognacs marins de l’île, indispensables à son élaboration, lui confère une originalité à nulle autre pareille et les pineaux d’Uniré ont remporté de nombreuses médailles.

Un pineau bien frais

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L E S E S S E N T I E L L E S

Découvrez l’histoire du chocolat tout en dégustant des grands crus

Éric Vallegeas, artisan choco-latier, « Expert

du Chocolat » depuis 1996, fabr ique des douceurs dans ses deux site de La Rochelle et Saint-Martin, à partir de produits de première

qualité, dont le beurre AOP Poitou-Charentes, la fleur de sel de l’île de Ré et des grands crus de chocolats africains et sud-américains. Il ne cesse d’explorer ces grands chocolats et d’inventer de subtiles alliances en y mêlant fruits, épices, pineau ou cognac. Ses boutiques proposent ainsi une extraordinaire gamme de bonbons en

chocolat et de caramels. Les spécialités maison tels les pilots de sel, les célèbres pommes de terre rétaises ou les forts Boyard traversent les années et sont toujours aussi appréciées.Ayant transféré une partie de son outil de tra-vail à La Rochelle, Eric Vallegeas a pu repenser et entièrement réaménager la maison mère à Saint-Martin. Le magasin de Saint-Martin dis-pose désormais d’une surface de vente et d’ex-position qui a doublé au rez-de-chaussée avec toujours vue sur les ateliers de fabrication. Lors de la visite vous pourrez d’ailleurs suivre la réa-

lisation des Fort Boyard en chocolat. Au premier étage une salle vidéo est réservée aux visiteurs où sont projetés des films sur l’histoire et la fabrication du chocolat.Les visites ont repris sur les deux sites depuis le mois de mai, vous pourrez ainsi découvrir les arcanes de la fabrication du chocolat à Saint-Martin et du caramel à La Rochelle.

ÎLE DE RÉ CHOCOLATSwww.iledere-chocolats.comîle de Ré 15 avenue de Phillipsburg – Saint-Martin-de-Ré Tél. 05 46 09 22 09La Rochelle 16 rue Elie Barreau – Sortie aéroportZA Les Rivauds Nord RochelleTél. 05 46 56 56 50

VISITES À SAINT-MARTIN-DE-RÉ Visite avec démonstration, vidéo et dégustation :• À 10h30 et 16h, du mardi au vendredi de mai à

septembre• Du lundi au vendredi en juillet et août (gratuit)Visite groupes sur réservation :• Toute l’année du mardi au vendredi (tarif 2,50 €

par personne)

Sophie Laurent-Sanselme et Christophe Sanselme ont repris la société cette année séduit par

l’authenticité et la qualité de ses pro-duits qu’ils comptent bien dévelop-per. Mais d’ores et déjà Esprit du sel possède une large gamme de sels aromatisés. En vedette la Fleur de Sel et une dizaine de déclinaisons toutes plus savoureuses les unes que les autres dont un mélange au basilic, un autre aux deux poivres ou au piment d’Espelette et très original un « Fumé de Fleur de Sel ». Un grand choix de sel marin est également

proposé. Mélangé avec des herbes de Provence, le Sel Marin Grillade est idéal pour les BBQ et viandes au four. Le Sel Marin Poisson et le Sel aux Algues accompagneront délica-tement vos préparations de poisson de même que le Sel Marin Péché Mignon avec des herbes méditer-ranéennes et une pointe citronnée. Vous ne pourrez plus vous passer du Sel Marin Fou N° 1 au paprika doux ni du N° 17 au piment fort idéal pour vos court-bouillons et votre cuisine exotique. De la moutarde aromati-sée, des mayonnaises à la salicorne et

aux algues et des mélanges d’herbes aromatiques bio sublimeront vos pré-parations culinaires.Tous les produits imaginés par Esprit du Sel sont en vente dans ses trois boutiques de Saint-Martin, d’Ars et du Phare des Baleines ainsi que dans les épiceries fines et les rayons spécia-lisés des grandes surfaces.

Cédric Fortunier, installé à La Couarde, est un jeune saunier plein

d’idées et décidé à innover. Après avoir commercialisé la « brume de sel » qui est en fait une eau provenant des « eaux-mères », il pro-duit de la fleur de sel noire à l’encre de seiche. Les deux produits ont été plébiscités par les restaurateurs rétais et de La Rochelle et on les trouve également dans les épiceries fines. Ce n’est qu’un début car originaire du Puy de Dôme, Cédric est venu s’installer dans l’île dans le but d’y cultiver des

algues. En attendant il fait le buzz avec son bar à sali-corne qui se trouve à côté de son marais, au bord de la piste cyclable allant à Ars. La salicorne y est proposée en omelette et en salade, de même que les produits de Rivesaline. Rappelons que Cédric est à l’origine de la fleur de sel que contient la

gamme de produits cosmétiques Léa Nature « île de Ré ».

Esprit du sel : une passation dans la continuité

Le bar à salicorne et le sel noir de Rivesaline

Esprit du Sel Zone Artisanale 1 chemin des Gâtines – Ars-en-RéTél. : 05 46 29 64 89

Cédric Fortunier

Cédric Fortunier Tél. : 06 84 48 92 19

I l existe à Loix une fromagerie qu’il est possible de visiter. Catherine et Richard Lefort

possèdent des chèvres qu’ils élèvent en sta-bulation avec des cours extérieures pour qu’elles puissent gam-bader, car pour que le fromage soit bon, les chèvres doivent être heureuses ! Ils ouvrent leurs portes à l’heure de la traite, un moment géné-ralement très apprécié des enfants, puis ils vous montrent les différentes étapes de la fabrication de leurs fro-mages. Vous trouverez chez eux des

fromages de chèvre frais, de la fais-selle d’excellents fromages secs et

demi-secs, du fromage à la fleur de sel, au poivre, de la buchette cendrée et de la tomme de chèvre. Vous retrou-verez leurs produits sur les marchés du Bois-Plage, d’Ars et des Portes-en-Ré, ainsi que

sur les rayons du magasin E. Leclerc et sur les bonnes tables de l’île.

La chèvrerie de Catherine et Richard Lefort

Chemin du corps de garde – LoixTél. : 05 46 29 04 11

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L E S E S S E N T I E L L E S

Crée il y a une vingtaine d’an-nées par Brigitte Viollet, La Case Bleue représente autant

d’années de travail et de recherches en partenariat avec des laiteries régionales comme Fontenille, Sèvre et Belle, Maillezais ou encore Surgères pour élaborer des fromages goûteux et de qualité. Voilà ce qui permet mainte-nant à La Case Bleue d’offrir à la clientèle 90 % de sa gamme en produits laitiers régionaux soit un panel d’environ 40 références entiè-rement produites dans la région dont un tiers sont des fromages de chèvre que La Case Bleue fait généreuse-ment déguster sur ses stands. Brigitte a lancé, il y a dix-neuf ans, la marque « Fleur de Ré », qui regroupe

des produits laitiers salés au gros sel ou à la fleur de sel de l’île de Ré. Le beurre et les fromages de chèvre sont réalisés par la coopérative Sèvre et Belle en Poitou-Charentes. Il y a éga-

lement une crème aux œufs et du riz au caramel salé à la fleur de sel de l’île de Ré. Le dernier-né de la gamme : le « Fleur de Ré Bio », est lui aussi élaboré dans la région.En plus du stand sous la halle du marché couvert du Bois-Plage, Brigitte a

essaimé des bancs sur les marchés d’Ars, de La Flotte, de Saint-Clément-des-Baleines, des Portes et, en été, de Loix et Rivedoux. On trouve éga-lement les produits de La Case Bleue dans les supermarchés de l’île, à Rungis et même, à l’export.

Cela fait 20 ans que Françoise Héraudeau innove car les Confitures du Clocher ne sont

pas qu’une affaire de confitures, déli-cieuses certes, concoctées pour partie avec les fruits que cultive l’entreprise familiale. Chaque année, Françoise travaille de nouvelles associations, teste de nouvelles textures, crée des sirops infusion, des gelées de plantes et de fleurs, des confits, les herbiers... Elle entraîne les consomma-teurs dans son sillage à la découverte de produits nouveaux qui sont régu-lièrement primés par les Concours des Saveurs Régionales et séduisent les consommateurs. Cette année, elle propose une nouvelle gamme RéOtea, composée de six gelées 100 % natu-relles, mélange de thé pour deux tiers et de fruits. Les mélanges sont comme toujours chez Françoise

particulièrement recherchés : abricot et réglisse, poire et bleuet, mangue et litchi... et les thés sont de grands crus de la Compagnie Coloniale : en thé noir l’Assam et le Darjeeling, en thé

vert le Sensa et le thé rouge Rooibos. C’est le résultat de tout un travail sur les tex-tures : fondante, fine, tartinable, gelée mais pas moulée qui peut se consommer aussi bien sur une tartine

qu’en dessert accompagnant du fro-mage blanc ou une salade de fruit. Ces gelées s’utilisent également en boisson fraîche ou chaude, s’ajoute à des cock-tails avec ou sans alcool. Une véritable innovation et une nouvelle manière de consommer ces douceurs.

La Case Bleue La passion du goût

Françoise Héraudeau

Les agriculteurs de l’île de Ré produisent une pomme de terre dont

les qualités sont recon-nues par une Appellation d’Origine Protégée (AOP). Le climat doux de l’île, son ensoleillement exception-nel et son terroir unique sont à l’origine des qualités gustatives de

cette pomme de terre. Son goût inimitable est réguliè-rement contrôlé par un jury de dégustation officiel et encadré par l’Institut national des Appellations d’origine et de la qualité. Pour conserver leur caractère de primeur,

les pommes de terre sont récoltées avant le 31 juillet et possèdent deux

variétés précoces : Alcmaria et la Charlotte. Cette pomme de terre pri-meur à la chair fondante et exquise est plus fragile que les pommes de terre de conservation, elle doit être conservées à l’abri de la lumière et consommée dans un délai maximum de neuf jours après son conditionne-ment. Vous découvrirez l’AOP rétaise dans ses belles caissettes bleues sur

tous les marchés rétais ainsi que dans les grandes surfaces et vous la dégus-terez dans tous les bons restaurants de la région.

La pomme de terre primeur de l’île de Ré

S.C.A. Uniré Maraîchers de l’île de Ré Route de Sainte-Marie Le Bois-Plage-en-RéTél. : 05 46 09 23 09

Les Confitures du Clocher 1 chemin des Palissiats – Ars-en-RéTél. : 05 46 29 41 35

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L E S E S S E N T I E L L E S

Évelyne Ménagé a la pas-sion d’une merveilleuse fleur, un crocus, dont

les pistils donnent du safran. Elle a également la passion de l’île de Ré et elle a décidé de voir l’année dernière si les deux étaient compatibles en plantant des bulbes dans une parcelle d’essai. La plantation est une réus-site. La parcelle d’essai ne donnera cette année que quelques grammes (il faut 150 fleurs pour obtenir 1g de safran) que l’on retrouvera dans les restaurants gastronomiques de l’île.

La récolte de l’année pro-chaine sera beaucoup plus conséquente car Évelyne a transplanté tous les bulbes qui se trouvaient encore dans son exploitation agri-cole de Niort dans son ter-rain de Sainte-Marie. Pour

l’année prochaine avec une récolte accrue, elle espère lancer avec Aude Chupin, apicultrice à Rivdoux, un miel au safran 100 % local.

Marie-Paule et Jean-Pierre Paullet accompagnés de leur fille Marie-Julie, ont repris la

savonnerie artisanale de Ré, à Loix. Ils perpétuent la tradition de leurs prédé-cesseurs en travaillant avec les produits du terroir et en particulier le lait des ânesses de Régis Léau. Les savons au lait d’ânesse, sont toujours présents, mais les Paullet ont bien l’intention d’apporter une nouvelle dynamique

à l’affaire et des nouveautés ont déjà fait leur apparition. Parmi celles-ci, une gamme de pétales de savons dont les fragrances élégantes et raffinées durent trois mois et qui sont utilisés à la fois comme parfum d’ambiance, élément de décoration et savon ! De charmants savons aux formes ludiques de papillon, poisson, étoile ren-contrent un formidable accueil auprès des enfants pour se laver les mains. D’autres nouveautés sont à l’étude tel ce savon à barbe au lait d’ânesse que l’on trouvera dès septembre.La boutique propose également de véritables savons d’Alep ainsi que du linge de toilette et des coffrets ou paniers qui d’adorables cadeaux et souvenir.

De l’or rouge rétais Une savonnerie 100 % artisanale

Rue des Belles – Sainte-Marie-de-RéTél. : 06 73 12 56 18

Loix et Savons Savonnerie de RéVillage Artisanal Chemin du Corps de Garde – LoixTél. : 05 46 67 74 65

Pétales de savon au chèvrefeuille

LAbeille de Ré, qui possède une centaine de ruches sur l’île, pro-pose à la vente toutes sortes de

miel ainsi que des produits dérivés comme la gelée royale, des bonbons et même des bougies.Aldo François, apiculteur, est à la tête de plus de 300 ruches et propose

les différents miels de sa production dont un savoureux miel de châtai-gnier. Vous découvrirez également des dérivés du miel : produits cos-métiques, gelée royale, bougies et savons. Grâce à un diplôme de bou-langer pâtissier, Aldo a développé une gamme de confiserie à base de miel ainsi que des gâteaux dont un savoureux pain d’épices. Il a mis en place avec son équipe des visites libres ou guidées destinées à mieux faire connaître, en particulier aux enfants, le monde des abeilles et le travail de l’apiculteur.

L’Abeille de Ré

L’Abeille de Ré Chemin du corps de gardeVillage Artisanal – LoixTél. : 05 46 31 06 63

Légende

Des savons de toutes les formes

Des savons 100 % artisanaux

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L E S E S S E N T I E L L E S

L E S A N I M A T I O N S L I É E S A U X S A V E U R S

Françoise Héraudeau des Confitures du Clocher a mis sa connaissance approfondie des

plantes au service de la création d’un jardin sensoriel. Créé l’année dernière, c’est un lieu d’une grande diversité de parfums, de couleurs et de plantes puisque 35 espèces sont représentées ainsi que les différentes variétés de leurs familles. Sur un vaste espace, des parterres rassemblent les plantes par thème : amer, acide, sucré, etc. Le parcours est organisé de façon à se réapproprier les sens et propose une exploration visuelle, tactile, olfactive et gustative du jar-din. Les enfants aborderont les goûts qui doivent être acquis puisque seul le sucré est inné et découvriront en même temps les formes extraordi-naires de la rhubarbe ou les fleurs délicates de la verveine. Françoise

explique également les vertus médici-nales des plantes présentées et com-ment les accommoder pour obtenir des plats équilibrés. Le jardin fait partie du nouveau Parcours gourmand de l’île de Ré. Il est ouvert tous les jours, sauf week-ends et jours fériés, à partir de 15h et si nécessaire sur rendez-vous.

Loix abritera pour la première fois le 23 juillet un marché gour-mand. On y retrouvera à partir

de 18h les agriculteurs et leurs pro-duits du terroir, des sauniers dont Cédric Fortunier et son sel noir, ainsi que les restaurateurs du village dont on pourra déguster les spécialités (restauration sur place et plats à emporter). Frédéric Voisin, pionnier de l’ostréiculture Bio sera également présent avec ses huîtres, des cre-vettes impériales et des palourdes. Jean-François Ducharme, chef pari-sien ayant travaillé dans de grands restaurant étoilés, proposera des ateliers de cuisine en matinée à la salle des Fêtes (10h à 13h). Un petit concert de jazz manouche animera l’apéritif.

Un parcours sensoriel original

23 juillet : premier marché gourmand de Loix

Les Confitures du Clocher 1 chemin des Palissiats Ars-en-RéTél. : 05 46 29 41 35

Renseignements : Office de Tourisme de Loix Tél. : 05 46 29 07 91

Un concentré de trouvailles culinaires ! Les thés Kusmi, les épices Terre Exotiques, les tisanes des 2 marmottes, l’huile d’olive Oliviers & Co, les rillettes la Paimpolaise, les tapenades, moutardes, vinaigres, chocolats... l’Épicerie de l’île, sur le port de Saint-Mar-tin, vous propose aussi sandwichs, tartes salées, desserts pour vos pique-niques ou sur la terrasse.Ouvert tous les jours de 10h à 20h.

I l existe dans la zone du Petit Préau à La Flotte un site de production d’oursins et d’ormeaux unique en

France. Yvan et Fabienne Le Gall, les éleveurs, nourrissent leurs animaux d’algues fraîches ce qui leur confère une excellent qualité gustative. Les amateurs apprécient ces mets raf-finés et originaux au goût marqué

qui feront honneur à vos plateaux de fruits de mer.Nous vous recomman-dons de goûter aux différentes conserves de l’Oursine en apéritif sur des toasts beurrés ou en accompagnement d’un

poisson : conserve de corail d’oursin au naturel, crème d’oursin, mousse d’oursin au cognac de l’île de ré et conserve d’ormeau à la Dulse, une algue rouge alimentaire

qu’apprécie particulièrement l’or-meau. Les ormeaux émincés en mari-nade sont à déguster froid en tapas ou en salade. N’hésitez pas à leur rendre visite, tout est prévu pour que vous puissiez consommer sur place. Petite précision : si l’oursin se mange cru mais l’ormeau se cuisine et la maison vous offre des recettes.

Des produits originaux dont les amateurs raffolent : les oursins

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L E S E S S E N T I E L L E S

L E S É P I C E R I E S F I N E S

La charmante épicerie de Cyril, sur la place de l’église, propose les produits du terroir de l’île

depuis les différents sels jusqu’au pineau ou la bière de Ré en pas-sant par les confitures de Lydie et du Clocher et les conserves de salicorne et d’oursins. On y trouve aussi des produits venus d’autres terroirs mais toujours d’excellence comme cette huile d’olive, haut de gamme, de chez Castellas ou bien les condiments Popol. Les thés « The O Dor » sont présents désormais en compagnie des cafés Cap’Mundo dont les capsules sont compatibles

avec Nespresso. Parmi les nouveau-tés les parfums de Valérie Demars, professionnelle de la cosmétique qui a donné le nom de sa grand-mère « Aimée de Mars » à ses créa-tions agissant sur le bien-être. Et pour la première fois des T-shirt et des Sweat île de Ré de la marque Bastaq. Quelques accessoires déco, sélectionnés avec goût, complètent l’offre de ce magasin. Et si vous n’avez pas le temps d’aller jusqu’à lui vous retrouverez l’essentiel de ce qu’il offre sur son site.

Dans un décor cham-pêtre élégant vous découvrirez des pro-

duits grecs authentiques et savoureux. Des huiles d’oli-ves fortes ou fruitées, une étonnante fontaine à huile d’olive bio de Kalamata, des vins grecs parmi les-quels le célèbre retsina à consommer très frais et le rosé Callige, de l’ouzo à déguster à l’apéritif avec les mezze que propose le rayon traiteur : « variantes », feuilles de vigne farcies, haricots géants, petits poulpe tarama, auber-gines... autant de produits qui vous feront voyager. Un rayon de spécialités grecques avec différents condiments, des vinaigres balsamiques, des conserves d’olives, de poivrons rouges vous offrent les richesses gustatives de leur territoire d’origine.Les produits rétais ne sont pas oubliés et figurent également en bonne place qu’il s’agisse des sels, de la confiserie ou des spiritueux. Le rayon primeurs installé dès l’entrée propose un choix de beaux légumes dont actuellement de savoureux melons.

Ouvert 7 jours sur 7 durant la période estivale.

Le 1 Bis La Ferme de Mathilde

Le 1 Bis1 bis rue du Havre – Ars-en-RéTél. : 06 81 20 81 33 www.boutique-iledere.com

La Ferme de Mathilde17 rue Amiral Maquin (angle rue de Sully et tabac Marotte) Saint-Martin-de-RéTél. : 07 82 95 70 30Légende

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L E S E S S E N T I E L L E S

L’épicerie fine de Pascal Lemoine r ego rge de

savoureux produits du terroir, des sels aromatisés de l’île de Ré, des confi-tures, des chocolats fins, un choix infini de condiments, ril-lettes et tapenades et une spécialité à ne pas manquer : un vinaigre de pineau. Les amateurs d’huiles d’olive apprécieront de trouver ici des huiles douces, fruitées ou corsées, selon leur goût. Parmi les nouveautés de cette année des herbes pour les salades d’été et les jus de fruit de fabrication artisanale Patrick Font. Les Potions de Sorcières : des herbes soi-gneusement sélectionnées à boire en tisane et qui aident à lutter contre le stress, facilitent la digestion ou la cir-culation du sang, sont toujours pré-sentes. La beauté et le bien-être ne sont pas oubliés. Les soins du corps « Collines de Provence » et Tadé vous séduiront par leurs senteurs raffinées ainsi que les produits cosmétiques et naturels Baïja à la fleur de Tiaré.Cependant l’activité la plus éton-nante de ce moulin est la produc-tion d’huile d’olive rétaise. Pascal s’est lancé dans la culture de l’oli-vier, il y a quelques années et possède

aujourd’hui environ 200 oliviers. Il confectionne sa propre huile d’olive et presse également les olives qu’on lui apporte depuis La Rochelle ou même de plus loin.

Un moulin extraordinaire

Le Moulin du Puits Salé3 cours Bailli des Écotais Saint-Martin-de-RéTél./Fax : 05 46 67 87 56

Ouverte en 2012, cette épi-cerie-buvette-restaurant est rapidement devenue incon-

tournable. On peut y acheter ses fruits et légumes aussi bien que s’ins-taller en terrasse ou à l’intérieur pour

déguster un encas, un plat du jour ou boire une coupe de champagne. La Tour du Sénéchal propose toute l’épi-cerie classique ainsi que des produits plus raffinés comme de l’excellente charcuterie, des langoustines et des plats à emporter. Et la terrasse est un merveilleux lieu d’observation pour savoir qui est là et ce qui se passe dans Ars.

Deux chefs ont regroupé leurs talents pour ouvrir ce lieu à mi-chemin d’un

traiteur-épicerie fine et d’un bou-langer-pâtissier. Thierry Hainaut, chef du restaurant Ô de Mer qui se trouve sur le trottoir opposé dans la même rue et Jonathan Bonnaud, précédemment chef de la pizza l’Alternative, ont souhaité créer un lieu gourmand où l’on ne trouve que des produits de qualité qu’il s’agisse des fromages, de la charcuterie où des plats trai-teur. On trouve là également les produits de notre terroir, du caviar Sturia d’Aquitaine et une cave à vin. De l’autre côté de la boutique, la mai-son propose du pain cuit sur place,

des viennoiseries et de la pâtisserie dont des tartelettes aux fruits faites maison. Le magasin est élégant et l’on y entre par plaisir.

La Tour du Sénéchal

Ô Gourmandises

L’épicerie de la Tour du SénéchalPlace de l’Église – Ars-en-RéTél. : 05 46 29 41 12

Ô Gourmandises20 rue Thiers – Ars-en-RéTél. : 05 46 30 20 60

Le Moulin du Puits SaléDans une charmante boutique, se prolongeant en patio

fleuri, Pascal propose les savoureux produits de son épicerie fine, huiles d’olive soigneusement sélectionnées, saveurs du

terroir, sels aromatisés de l’île de Ré, chocolats fins et condiments avec une spécialité : un vinaigre de pineau de l’île et une nouveauté : le pastis de l’Ile de Ré.Côté beauté, la gamme au Monoï de Baïja et Tadé vous séduiront par leurs senteurs raffinées, et les savons au lait d’ânesse et artisanaux de Loix ne vous laisseront pas indifférents.Le patio avec sa fontaine qui chante est consacré à la décoration : beaux objets en bois d’olivier, jarres en pneu, photophores élégants, meubles de jardin, de la

vaisselle pour les tables d’été, il serait étonnant que vous ne trouviez pas quelque chose à remporter en souvenir ou offrir.

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L E S E S S E N T I E L L E S

Après plus d’une vingtaine d’années passées derrière les fourneaux de son restaurant

gastronomique en Belgique, Marc Bayet est tombé amoureux de l’île de Ré et s’est installé à la Croix Michaud pour notre plus grand bonheur. Il s’est spécialisé dans la fabrication de tartes artisanales réalisées avec des produits de qualité et tenant compte de ce que les marchés pro-posent selon les saisons.

Les tartes, de deux formats (4 et 6 personnes) se déclinent en salées et sucrées, classiques (notre coup de cœur va sans aucun doute à la Crab-Thaï) et nouveautés plus les tartes de saison. Ces tartes, absolument délicieuses, se dégustent aussi bien chaudes que tièdes ou froides et à n’importe quel moment de la journée. Accompagnées d’une salade, elles sont idéales pour un plateau télé, des amis qui arrivent à l’improviste et les sucrées font des petits déjeuners ori-ginaux ! Il faut passer commande 24h à l’avance pour les grands formats.

La tart’entière

La Tart’entière La Croix Michaud 2 rue des Culquoilés – La FlotteTél. : 05 16 85 49 85

L E S TA R T E S

Depuis que Françoise a rejoint

Bertrand, son époux, en 2011 pour prendre en main la cuisine du restaurant, cette adresse a évolué qualita-tivement propo-sant également un plus large choix. Devant le succès rem-porté par ses

tartes salées et sucrées, Françoise a décidé de les institutionnaliser sous la marque « Fan de Tartes ». Les tartes du jour, au nombre de deux le plus souvent, sont disponibles à la vente à emporter et les autres sont à commander 24h à l’avance. Les tartes s’intègrent au service traiteur qui répond aux demandes de toute réception privée ou professionnelle de 20 à 150 personnes.Les ingrédients sont issus de l’agri-culture biologique et Françoise, qui n’a pas oublié son passé de diététicienne-nutritionniste, réalise même des tartes sans gluten et sans produit laitier qui sont tout aussi délicieuses. Douze tartes au choix sont proposées en salé et huit en sucré mais si vous souhaitez une tarte particulière c’est tout à fait possible mais il est préférable de la commander 48h avant. Notre coup de cœur : la tarte aux fraises. Ne boudez pas votre plaisir, ces tartes-là se dégustent à tout moment et sans faim... mais avec plaisir.

Fan de tartes

La Coccinelle 16 bis av Charles de Gaulle Saint-Martin-de-RéTél. : 05 46 66 41 82Recommandé par le Guide du Routard

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A S S O C I A T I O N SS A V E U R S

L’objectif était, comme l’a rap-pelé Michel Desfontaines en ouverture de réunion, d’aug-

menter les ventes en vous mettant en avant par le biais des portraits figurant à l’entrée et dans le maga-sin ainsi que par un meilleur posi-tionnement de vos produits dans nos linéaires. Nous possédons un outil de vente sophistiqué avec une large vitrine qui doit vous permettre de vendre de grandes quantités. »Le pari lancé l’an passé a été tenu et représente une augmentation moyenne de 11,30 % soit 7,9 % du chiffre d’affaires du magasin. Le nouvel objectif est désormais de passer la barre des 8 %. Les contrats signés en 2013 avec les producteurs locaux dans l’île étaient au nombre de 17, ils sont de 19 en 2014 et ceux

signés avec les producteurs dans la région sont passés de 7 à 10. Il est évident que cette opération qui a attiré l’attention de tous depuis son lancement et en particulier des 1,2 million de clients qui fréquentent annuellement le magasin E. Leclerc de Saint-Martin est une idée publi-citaire absolument géniale, d’autant plus géniale qu’elle marche dans les deux sens, à la fois pour les petits pro-ducteurs et pour Leclerc. Mais Michel Desfontaines est trop intelligent et avisé pour ne faire qu’un coup de pub dans le sillage d’une stratégie lancée par Michel Edouard Leclerc. Cela fait longtemps qu’il s’intéresse aux producteurs locaux, discutant, il y a déjà huit ans, avec Françoise Héraudeau pour qu’elle se décide à mettre ses confitures sur ses linéaires. Sa démarche et son discours ne sont

pas ceux de l’habituelle grande distri-bution. Il s’est intéressé dès son arri-vée sur l’île aux spécificités rétaises s’étonnant de trouver autant de petits producteurs locaux de qualité au m2 et s’adaptant à leur logistique afin de pouvoir s’approvisionner chez eux. Le magasin de Saint-Martin sait s’adapter aux problèmes particuliers des circuits courts, aux ruptures de stock ainsi qu’aux petites quantités. Les fraises Guariguette de Dany Hulin, producteur à Sainte-Marie, trouvent leur place chez Leclerc même pour quelques heures car leur goût est tel, qu’elles disparaissent rapidement. De nouveaux producteurs ont rejoint Michel Desfontaines qui réussira à passer en 2014 la barre des 8 % tout en développant le chiffre d’affaires de ses producteurs locaux.

Catherine Bréjat

A L L I A N C E S L O C A L E S

Deuxième rendez-vous des alliances locales chez Leclerc

DES PROGRESSIONS DIFFÉRENTES MAIS UNE MAJORITÉ DE PROGRESSIONS

Un an après la soirée du 10 juin 2013 entérinant les contrats avec les producteurs locaux, les responsables du magasin E. Leclerc ont fait le point avec leurs partenaires. Les résultats parlent d’eux-mêmes.

«

Michel Desfontaines, PDG de Leclerc Saint-Martin, a su potentialiser sur une

démarche nationale de l’enseigne

La Coopérative des Sauniers a enregistré une progression de 11,33 % avec 13 170 sachets de gros sel, 9 840 sachets de fleur de sel et 784 galets vendus. Un changement de packaging est prévu qui devrait venir soutenir la vente.

Route de la Prée – 17590 Ars-en-RéTél. 05 46 29 40 27

île de Ré Chocolats a fait un beau score : + 17,25 %. La maison Vallegeas a investi dans l’amélioration de son outil de travail avec un vaste laboratoire supplémentaire de l’autre côté du pont, même si la maison mère est toujours à Saint-Martin et de ce fait un grand nombre d’innovations ont pu avoir lieu dont l’amélioration de la logistique. Éric Vallegeas ne cesse d’inventer de nouvelles alliances et toute sa créativité s’exprime dans une extraordinaire gamme de bonbons au chocolat et de caramels.

15 avenue de Philippsburg – 17410 Saint-Martin de Ré Tél. 05 46 09 22 09

16 rue Elie Barreau – ZA Les Rivauds Nord – 17000 La Rochelle Tél. 05 46 56 56 50

La Maison de la Meunerie de Nieul a vendu 1113 sacs de farine et réalisé une augmentation de 14,63 %. Cette meunerie qui a encore un moulin à eau à l’ancienne avec meule de silex fabrique la farine selon les méthodes traditionnelles ou de la farine bio appréciée de la clientèle. C’est également la Maison de la Meunerie qui approvisionne la boulangerie Leclerc en matières premières pour la baguette du Phare.

12 rue de l’Autise – 85240 Nieul-sur-l’Autise – Tél. 06 09 65 20 53

Les Spécialités Rétaises n’ont pas eu pas de progression significative malgré leurs 13 900 soupes de poisson écoulées. Le temps maussade et froid de 2012 avait boosté les ventes. Il est donc assez normal que la progression ne se soit pas maintenue une année où le temps a été bien meilleur !

1 rue Jules David – 17880 Les Portes-en-Ré 89 quai du Levant – 17000 La RochelleTél. 05 46 00 31 43

Esprit du Sel affiche une progression de 1,48 % avec 3425 sachets de sel et 4728 sachets de caramels. On sait que Christophe Sanselme et son épouse viennent de reprendre l’affaire. Ils vont élargir la gamme de produits à proposer à Leclerc, lui insuffler une nouvelle dynamique et surveiller son exposition sur les linaires, car Christophe Sanselme pense que tout le potentiel n’a pas encore été capté.

Zone Artisanale – 1 chemin des Gâtines – 17590 Ars-en-RéTél. 05 46 29 64 89

Les Confitures du Clocher font partie des plus grosses augmentations : 51,13 % avec 3751 pots de confiture et 364 de confit. Avec les nouvelles gammes que la famille Héraudeau concocte sans cesse, le mouvement devrait continuer à la hausse.

1 chemin des Palissiats – 17590 Ars-en-Ré – Tél. 05 46 29 41 35

La Biscuiterie de Ré, sarl La Nougatine, de Daniel Vallegeas a vendu 11 509 sachets de biscuits, mais le chiffre d’affaires est resté identique. D’autres produits de ce type sont proposés en magasin, à un coût moindre et il se pourrait que cela ait eu une influence, la clientèle s’orientant à l’heure actuelle le plus souvent vers les produits les moins onéreux.

Zac Les Clémorinants – La Noue – 17740 Sainte-Marie-de-Ré Tél. 05 46 43 89 06

+ 27,34 % et 12 180 galettes pour la Pâtisserie Beurlay. Les ventes ont décollé grâce à un rajeunissement de la gamme plus orientée vers les femmes et les enfants.

17250 Beurlay – Tél. 05 46 95 62 15

La société Rive Saline, reprise par Cédric Fortunier l’année dernière, ne réalise qu’une progression de 1,65 % ( 11 450 sachets de sel), mais Cédric travaille à de nombreuses nouveautés et il est probable que son pourcentage s’envolera l’année prochaine vers des sommets jamais atteints pour Rive Saline.

17670 La Couarde-sur-Mer – Tél. 05 46 00 53 07 et 06 84 48 92 19

L’Abeille de Ré a obtenu un résultat impressionnant : + 86,87 % et 3612 pots de miel vendus. Aldo François et Catherine Lefort ont mis en avant du miel dans le rayon fromage coupe à côté des fromage de chèvre.

15 chemin Corps de Garde – Zone Artisanale – 17111 Loix Tél. 05 46 31 06 63 et 07 87 02 89 86

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S A V E U R S

La poule de Marans a rejoint Leclerc en mars de cette année et l’on trouve désormais aussi bien les célèbres poules que leurs œufs.La Ferme à Jules à Rochefort propose des petits légumes frais, des baby carottes, des radis rouges et blancs et des tomates cerises.La Trézence Bio, Tonnay Boutonne. Jean-Marie Prybis dit de ses terres qu’elles sont « amoureuses », c’est-à-dire que dès qu’il pleut un peu, elles se mettent à produire formidablement. Il ne cultivait que de la pomme de terre à l’origine, il fait désormais également de l’aubergine, de la carotte et de la courgette. Lily Toques, société installée à Fontenay-le-Comte, a été créée en 2011 par Nathalie et Jean Fraud et a misé sur la tendance de l’apéritif dinatoire avec des bruschettas, des mini-croissants garnis sans oublier le préfou spécialité vendéenne.

PARMI LES NOUVEAUX PRODUCTEURS

Les producteurs locaux partenaires des « Alliances locales » de Leclerc

L’Abeille de Ré a connu la meilleure progression (+ 87 %) des ventes dans le cadre des Alliances Locales chez Leclerc

LES 3 PLUS GROS CHIFFRES D’AFFAIRES1. La Coopérative des Vignerons

2. Île de Ré Chocolats

3. La Coopérative des Sauniers

LES 3 PLUS GROSSES PROGRESSIONS1. L'Abeille de Ré

2. La Chèvrerie Lefort

3. Les Confitures du Clocher

La Savonnerie de Ré a vendu 18 370 savons et réalisé une augmentation de 14,08 %. L’entreprise a été reprise au printemps dernier par Marie-Paule et Jean-Pierre Paullet et leur fille Marie-Julie. Ils ont renforcé leur partenariat avec Régis Léau et travaillent avec les producteurs de l’île dont la Chèvrerie Lefort, le Moulin du Puits Salé et l’Abeille Réthaise. Des nouveautés sont déjà là, comme les pétales de savon, d’autres sont attendues pour septembre.

Chemin du Corps de Garde – Zone Artisanale – 17111 Loix Tél. 05 46 67 74 65

L’Angélys a fait 25,85 % de plus avec 7 130 vracs de glace. Il est vrai que Deny Lavaud, le créateur de la société, imagine en permanence de nouvelles saveurs propres à ravir les palais les plus exigeants. L’Angélys malgré cette belle progression espère faire mieux cette année en raison de nombreuses nouveautés.

Zone Artisanale La Sauzaie – 8 route des Arènes – 17100 Fontcouverte Tél. 05 46 74 88 00

La Coopératives des Vignerons fait un score de + 3,58 %, mais les volumes étaient déjà très importants. En l’occurrence le réalisé pour 2014 est de 94 155 bouteilles de vin, 56 590 pour le pineau et 19441 pour le cognac. Jean-Jacques Enet fit remarquer que ces débouchés permettaient une activité à l’année à des petits viticulteurs qui ne pourraient exister sans la coopérative.

Route de Sainte-Marie – 17580 Le Bois-Plage-en-Ré – Tél. 05 46 09 23 09

Les Bières de Ré enregistrent une progression de 5,17 % avec 18 020 bouteilles de bière. L’outil de fabrication a été totalement reconfiguré en 2013 et le packaging revu. Parmi les nouveautés, une blanche au pamplemousse.

11 ZAC des Clémorinants – 17740 Sainte-Marie-de-Ré – Tél. 05 46 43 82 63

La chèvrerie Lefort réalise une augmentation de 63,35 % avec 4 387 fromages et Catherine Lefort explique que le magasin E. Leclerc fait désormais partie de ses premiers clients. L’année 2014 a très bien démarré et ce score pourrait bien être amélioré l’année prochaine.

Chemin du Corps de Garde – Zone Artisanale – 17111 Loix Tél. 05 46 29 04 11 et 06 75 14 37 80

Les Ets Goumard, dont le lait cru est très recherché, ont enregistré une augmentation de 15,31 % avec 2400 litres.

17580 Le Bois-Plage

À la Criée de La Rochelle, Yann Charuau, responsable poissonnerie, a acheté l’année dernière 33 tonnes de poisson, soit une augmentation de 87,18 %. Yann se rend à la criée tous les matins à 4h où il privilégie les produits côtiers et la qualité E (pour Extra). Il connaît chaque bateau et ses pêcheurs, ceux auprès de qui il trouvera la meilleure qualité grâce à leur professionnalisme. Le poisson qu’il achète à 5 ou 6h du matin est mis en place chez Leclerc à l’ouverture. Il est indéniable que la qualité et la fraicheur de la marchandise de ce rayon sont appréciés de la clientèle même si les langoustines viennent d’Écosse puisque celles de la Cotinière sont réservées aux grands chefs parisiens ! Le magasin E. Leclerc de Saint-Martin est 13e sur 73 acheteurs à la criée.

La Maison Arsicaud enregistre une augmentation de 17,10 % avec 89 bêtes dont une de concours de 776 kg. Éleveurs depuis plusieurs générations, la famille Arsicaud possède un élevage de plus de 320 têtes de Blonde d’Aquitaine qu’ils élèvent selon un cahier des charges bien précis. Leurs bêtes sont régulièrement primées dans les concours.

Ferme de l’Aventure – 17230 Marans – Tél. 05 46 01 11 53

Les Agneaux de Poitou-Charentes représente une augmentation de 14,31 %. C’est un produit très apprécié de la clientèle et lors d’une récente animation de deux jours avec deux jeunes éleveurs, 45 agneaux ont été vendus.

L’Oursine a effectué le même chiffre que l’année précédente : 89 pots, mais on est sur des produits qualitatifs, haut de gamme et assez chers, ceci explique cela. Le rayon poissonnerie du magasin attend avec impatience de pouvoir vendre des oursins.

Zone ostréicole du Petit Préau – 17630 La Flotte-en-Ré Tél. 05 46 66 54 08 et 06 79 98 17 33

Mytilimer : + 0,17 % avec 34,6 tonnes. Mytilimer est un transformateur qui gère tout et fournit des moules nettoyées. Des analyses sont effectuées de manière hebdomadaire et ils valident la qualité. Ils sont soumis aux nouvelles normes européennes qui les oblige à purifier leurs produits.

11 rue de l’Huîtrier – 35260 Cancale – Tél. 02 99 80 83 83

La Cabane Océane a fourni 17,5 tonnes d’huîtres entre ses huîtres de pleine mer et ses huîtres affinées en claire et Angélique et Sébastien sont heureux de la progression de l’année : + 24,81 %.Zone ostréicole du Petit Praud – 17630 La Flotte-en-Ré – Tél. 05 46 35 68 42

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A S S O C I A T I O N S

22

É C O N O M I E À L A H U N E

L’affaire s’est conclue à l’automne 2013 et doit beaucoup à la mobi-lisation de différents partenaires

économiques et en particulier de Charente Maritime Tourisme dont le président Stéphane Villain s’est rendu à Genève pour soutenir la cause de l’aéroport. En effet, comme l’a expli-qué Thomas Juin, directeur de l’aéro-port, EasyJet compagnie majeure en Europe (5e compagnie européenne et 2e low cost) ne fréquente que les grands aéroports et n’atterrit pas d’habitude dans des structures de taille moyenne. Cette mobilisation a été fructueuse puisqu’elle a réussi à convaincre les dirigeants de la com-pagnie qu’en venant à La Rochelle, ils allaient créer du trafic.Il y aura deux rotations par semaine, les mercredi et samedi du 25 juin au 30 août 2014 dans un A319 de 156 sièges. L’idéal eût été de pouvoir

tester la destinations sur une période de six mois d’avril à octobre par exemple, mais c’est une première étape et Thomas Juin espère que les résultats seront suffisamment bons pour pérenniser la ligne. EasyJet est déjà représenté sur La Rochelle depuis 2006 avec la ligne sur Bristol, puis à partir de 2007 avec celle de Gatwick. Le prévisionnel pour Genève est de 28 000 passagers en 2014 soit 14 % du trafic de l’aéroport. Le tarif de 31€ est identique à celui pratiqué à partir des grands aéroports.Robert Butel, président de la CCI, a rappelé que le développement de l’aéroport se fait en partenariat avec les collectivités territoriales qui interviennent à hauteur de 40 % dans les travaux d’extension de l’aéroport. « La première tranche de travaux est en cours et je souhaiterais que la

deuxième s’enclenche durant l’hiver 2014, car on ne peut être le deu-xième département touristique de France et ne pas avoir d’aéroport. Les grands aéroports comme Bordeaux ou Nantes sont à environ deux heures de route et cela justifie un aéroport régional comme le nôtre. »Thomas Juin a souhaité souligner par ailleurs la poursuite, cet hiver et pour la première fois, de la ligne Southampton - La Rochelle par Flybe, deux fois par semaine les mardi et samedi. Les connections sont nom-breuses au départ de Southampton et cette initiative est un réel plus pour La Rochelle. Le prévisionnel 2014 de cette ligne est de 14 000 passagers.

Catherine Bréjat

Après les mots d’accueil de Thibaud Léger, le jeune et dynamique président de

l’association qui remercia les parti-cipants de la semaine commerciale et souhaita un bon anniversaire à tous, le maire de La Flotte, Léon Gendre, apporta tout son soutien aux com-merçants, artisans et professions libé-rales, qui participent à la constante évolution de la Croix Michaud. « Il se passe toujours quelque chose à la Croix Michaud ! La Flotte ce n’est pas seulement le quai de Sénac et le Port » s’exclama-t-il. « Cette zone commerciale est associée à la vie de notre commune de 3000 habitants. Accessible par toutes les routes, on y vient facilement de tous les villages des alentours ! »

Un bilan prometteur Avec aujourd’hui 50 com-merçants, 20 artisans et 20 professions libérales ce sont 20 années d’une belle aventure collective que tous fêtaient avec le sourire, sous un soleil radieux. Depuis la création de l’association par messieurs Cugnon de Sévricourt et Claude Neveur le 23 juin 1994, que de che-

min parcouru ! C’était l’occasion de présenter au maire et aux adhé-rents le nouveau logo de la Croix Michaud. Très épuré et explicite, il situe visuellement la Croix Michaud sur la carte de l’île de Ré. Il partici-pera à l’image, à la communication générale et à l’identification de la Croix Michaud.Offres commerciales, ventes flash et promotionnelles se sont déroulées chez tous les commerçants tout au long de la semaine commerciale du 16 au 21 juin, pour la satisfaction de la clientèle et des touristes du mois de juin. Les animations du 21 juin, placées sous l’égide de la fête de la musique, participaient à l’ambiance festive et musicale de cette semaine dynamique et conviviale. Cerise sur le

gâteau d’anniversaire : la démarche qualité engagée depuis plusieurs mois a porté ses fruits. De nombreux commerçants et artisans de la Croix Michaud ont reçu le label qualité, garantie de compétence et de respect du client. Et en collaboration avec la mairie, l’association poursuit sa

réflexion sur les aménagements et les initiatives qui rendront la Croix Michaud encore plus attractive, fonc-tionnelle et paysagère. C’est un véritable état d’esprit de coopération et de synergie commer-ciale qui se développe de façon exem-plaire entre commerçants, artisans et professions libérales installés sur la Croix Michaud.

Michel Lardeux

Suite à la volonté de l’ancien pré-sident, Christian Delval, de quit-ter cette fonction qu’il occupait

depuis 8 ans, Geoffrey Dardeau a été sollicité par des adhérents pour prendre la relève. Pour le nouveau président, son rôle consiste à être « le porte-parole et le thermomètre avec la mairie », et à mener à bien des actions communes. L’objectif reste le même : fédérer cette cinquantaine de professionnels du marché, du front de mer, du port et du centre du village, toujours dans l’esprit de camaraderie qui caractérise la struc-ture. Car « à plusieurs on a plus d’im-portance que tout seul. Et je ne suis pas seul, je suis aidé par les copains, Christian (Delval) et la mairie », car « on a tous à apporter ». L’association financée par les cotisa-tions (35 €) et les recettes des mani-festations qu’elle organise, souhaite également aller de l’avant en lançant de nouveaux projets. Comme la créa-tion d’un poster promotionnel, au graphisme inspiré de ceux réalisés dans les années 70, et composé d’une illustration pour chaque com-merce. En réflexion aussi, la réalisa-tion mensuelle d’un mini-reportage sur une des entreprises membres, afin de le publier sur les réseaux sociaux. Comme le précise Geoffrey Dardeau « on est ouvert à toutes sortes d’idées, et tout le monde est le bienvenu ».

Lolita Prieur

T R A N S P O R T

S E M A I N E C O M M E R C I A L E À L A C R O I X M I C H A U D

A S S O C I A T I O N

Une nouvelle ligne à l’aéroport de La Rochelle

Le 20ème anniversaire d’une réussite qu’il a fallu construire

L’UCAF change de main L’aéroport La Rochelle - île de Ré dispose d’une

nouvelle ligne La Rochelle - Genève depuis le 25 juin. Cette ligne, assurée par EasyJet, desservira l’aéroport pendant deux mois.

20 ans ça se fête et l’AACCM, l’association des commerçants et artisans de La Croix Michaud, avait bien organisé l’événement dans le cadre de la semaine commerciale du 16 au 21 juin, pour fédérer tous ses membres et accueillir leur fidèle clientèle.

Le 10 juin dernier, Geof-frey Dardeau, fromager sur le marché, a été élu à la présidence de l’UCAF (Union des Commer-çants et des Artisans de La Flotte).

Robert Butel et Thomas Juin

Rencontre sous un parasol : de gauche à droite Claude Neveur, Jocelyne Neveur,

Thibaud Léger, Roger Cathala et Léon Gendre

Thibaud Léger et Léon Gendre : « Bon anniversaire la Croix Michaud »

Geoffrey Dardeau (troisième en partant de la gauche) se tenant aux cotés de

Christian Delval et entouré de plusieurs commerçants

Président : Geoffrey Dardeau Secrétaire : Marie-Laure Le Lan Secrétaire adjoint : Éric Vuillenin Trésorier : Christian Delval Trésorier adjoint : Julie Teissier

NOUVEAU BUREAU DE L’UCAF :

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S O C I A L À L A H U N E

Jef Aérosol est un des pionniers du « Street Art » urbain en France depuis une trentaine d’années. Son matériel

de base : le pochoir, des cartons décou-pés à travers lesquels il projette de la peinture avec une bombe aérosol. De son art sur les murs en ressort son amour pour la musique : Elvis Presley, Jimmy Hendrix, Amalia Rodrigues, Bob Dylan... Il a parcouru le monde entier et a peint sur les murs de New-York, Bruxelles, Pékin, Zurich, Palerme, Dublin, entre autres, et on peut même voir son légendaire « Sitting kid » sur la Grande Muraille de Chine, avec bien sur, sa « signature » personnalisée, la petite flèche rouge en direction de son sujet. Plus près de nous, les portraits de Ray Charles et d’Otis Redding sur le bâtiment du Grand Port maritime de La Rochelle, en face de la Sirène, scène de Musiques actuelles. Ainsi cette fresque rochelaise a servi de vecteur pour tisser un lien social entre les habi-tants du centre ville et de sa périphérie.

Une grande première

C’est à ce niveau qu’intervient Alexandra Planas, directrice artistique de la galerie

Xin Art, à Ars-en-Ré qui cherche à déve-lopper et à favoriser la cohésion sociale sur le territoire rochelais. De cette dyna-mique commune entre la galeriste et l’artiste est né il y a un an ce projet hors du commun : créer une fresque immense sur un des murs de la Maison d’arrêt de Saint-Martin-de-Ré, dans l’enceinte de la citadelle. Jef Aérosol fut extrêmement touché par la résonance spécifique du lieu carcéral et depuis un an s’est donné les moyens avec le SPIP (service pénitentiaire d’insertion) en étroite collaboration avec la galerie Xin Art et les différents dirigeants de la prison de préparer un projet intitulé : « Dehors-Dedans ». C’est une grande première dans ce milieu fermé que d’introduire le Street Art français qui, par définition, est une peinture de rues, d’extérieure, visible par tous.

Un lien social entre les détenus

Les détenus participants à l’élabora-tion de cette fresque étaient les plus marginalisés, les plus solitaires, ne pratiquant aucune activité ; grâce à l’émulation de Jef Aérosol et au travail

d’accompagnement au quotidien du per-sonnel, ces hommes se sont « ouverts » peu à peu au travail partagé, à ce projet commun et ainsi l’isolement, le « chacun pour soi », se transforma en un but col-lectif, faisant tomber les tensions propres au milieu carcéral, instaurant une dyna-mique de groupe à ces détenus qui, en plus, ont peint la fresque de l’artiste qui au départ n’était que des silhouettes en ombres chinoises. Placée sur un des murs du lieu de promenade, les autres prison-niers peuvent ainsi regarder, admirer et

commenter le travail effectué, créant ainsi un lien social d’échange et de par-tage. Mission accomplie et réussie pour les instigateurs de ce projet audacieux. À noter qu’une exposition des peintures sur toile des détenus est prévue dans la Galerie Xin Art et que Jef Aérosol expo-sera dans cette même galerie du 5 au 26 juillet, après avoir été présent le 4 juillet sur le port d’Ars où il a réalisé une œuvre sur un bâtiment de 7 mètres de long.

Patricia Plancoulaine

Le projet audacieux de Manu Bigarnet d’organiser un stage de voltige équestre dans l’enceinte de

la prison de Saint-Martin de Ré destiné aux détenus est une « grande première » et remonte à deux ans ; il a pu voir le jour grâce à des prévisions élaborées et à des rencontres avec Yves de Cavelé, spécialiste des métiers du cheval et à Jacques Djeddi, responsable des activités sportives en milieu carcéral. Manu, ins-tallé à Loix sur un grand terrain appar-tenant au Conseil Général, exploite ce lieu en cohérence directe avec la nature, répondant à une charte bien définie et exigeante pour « cet espace naturel sensible ». Ainsi, lors de son spectacle « Tactus » sous chapiteau dans le cadre de Ré Majeur, rien n’avait été laissé au hasard : pas de voitures à proximité, lieu de passage des spectateurs stric-tement balisé... C’est dans cet environ-nement que travaille Manu, son épouse Tchika et leurs chevaux, qu’ils évoluent ensemble, qu’ils créent, qu’ils élaborent,

qu’ils répètent ensemble. Il désire per-pétuer le savoir-faire de cette discipline méconnue très spécifique au cirque, en voie de disparition : la voltige équestre ; il l’a déjà fait connaître sur l’île de Ré à Sainte-Marie à une quinzaine d’enfants enthousiastes et passionnés.

Aujourd’hui, pourquoi cette démarche en milieu carcéral ?

C’est avant tout un travail de groupe, comme dans un cirque : aucun rôle, pas de scène contrairement au théâtre, tout le monde est au même niveau, « les pieds sur le sol, entouré par la piste, on ne peut pas tricher, on est soi-même ». Ainsi chaque détenu participant était dans une vraie valorisation de lui-même. Manu travaille le « entre-nous », l’échange, l’acceptation de soi et donc de l’autre différemment, dans un uni-vers fermé comme l’est une prison. Il veut faire apprendre ou réapprendre à ces hommes prisonniers de nouveaux repères, à gérer les tensions vécues au

quotidien, pesantes et permanentes qu’ils vivent tous les jours, à appréhen-der les codes, les contacts autrement, grâce à l’animal, le cheval qui sert de trait d’union entre les hommes : « Il y a une relation de chacun avec sa mon-ture mais plus encore, le cheval tisse et articule le lien entre les hommes. Il catalyse un “entre-nous”. C’est ce dont on se joue dans une approche à la fois très masculine avec un côté caïd, voir presque frimeur qui s’adoucit et pacifie chacun des interprètes au contact du cheval. » Tous les participants s’étaient inscrits volontairement à cette semaine d’initiation représentant pour beaucoup la découverte et l’approche du cheval, des soins, le « corps à corps » « épaule contre épaule » et la voltige sécurisée.

Faire prendre conscience aux détenus d’une existence autre

Le vendredi après-midi eut lieu la repré-sentation finale devant les autres déte-nus qui assistèrent de près ou de loin au spectacle sur le terrain de détente de la prison, suivant un schéma bien éta-bli : approche progressive des hommes devant les chevaux dans un cercle fermé, la piste, et donc, sécurisant et rassurant. Une quinzaine d’inscrits ont tout d’abord brossé les chevaux, puis les ont touchés, caressés, peu à peu « un corps à corps » se produisit, ils semblaient apprivoiser les chevaux, ils tournaient autour, les observaient, s’apprivoisaient mutuellement dans une sorte de danse ludique ; puis le harnachement et l’un derrière l’autre, ils marchaient et courraient à coté du cheval sur la piste suivant sa vitesse, son rythme allant jusqu’au galop, sur un fond musical de Jimmy Hendrix. Peu à peu un lien et une complicité se créent entre les détenus, ils sont là pour la

même cause, les visages se décrispent, ils sont ici pour « lâcher », se lâcher, se faire plaisir, reprendre confiance en eux et obéir autrement. Pour les exercices de voltiges ils sont attachés et ceinturés donc en sécurité, assis « au dessus du cheval », leur seule préoccupation dans ces moments présents si denses et nou-veaux, c’est d’obéir aux ordres de Manu qui du milieu de la piste, lance : « assis, debout, à genoux, descends... ». C’est dans ces moments que Manu Biguarnet a atteint son but : faire prendre conscience aux détenus d’une existence a utre, les menant à une réflexion en rapport direct avec le milieu carcéral, le « j’existe autrement ». Certains détenus participant activement aux exercices de voltiges ont avoué n’avoir jamais approché un cheval auparavant et surtout pendant quelques heures, se sont sentis « ailleurs » et plus du tout en prison. La scène finale du spectacle était symboliquement riche de signifi-cation : Manu fit coucher son cheval, s’allongea contre lui, entouré par les « hommes du spectacle » qui se retrou-vèrent les uns à cotés des autres, cou-chés sur le sol, réunis et unis par ce trait d’union : le cheval, la plus belle conquête de l’homme, pouvant un jour peut-être leur faciliter une réinsertion plus aisée.

Patricia Plancoulaine

S T R E E T A R T

S T A G E D E V O L T I G E É Q U E S T R E E N M I L I E U C A R C É R A L A S A I N T - M A R T I N - D E - R É

« Dehors-dedans » en couleurs dans la maison d’arrêt de Saint-Martin

Le cheval catalyse un « entre-nous »

Les détenus maniant cutters et cartons en vue de l’élaboration de la fresque

Manu Briguamet travaille le « Entre nous » avec les détenus

Il s’agit avant tout d’un travail de groupe

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I L S B O U G E N T !

Ne s’agissant pas d’un hyper compte tenu de sa taille », précise Laurent Toussaint, res-

ponsable immobilier à la direction régionale Lidl, lors de la visite du magasin, « poissons et viandes ne sont présentés qu’en pré-emballés. Par contre dans notre volonté d’être un véritable acteur de proximité, le client trouvera tous les produits du quotidien. Nos fruits et légumes sont livrés quotidiennement par de petits camions depuis notre base d’Angoulême. Toujours dans cette démarche de proximité, un point-chaud boulangerie/viennoiserie est opérationnel en continu. Ainsi, il nous est possible de répondre à la demande à toute heure de la journée. »

Un Lidl pas tout à fait comme les autres

Depuis quelques temps, le groupe allemand Lidl a décidé de changer de segment, et de se débarrasser de l’image « hard discount » qui avait tendance à le caractériser à ses débuts. « La montée en gamme de nos pro-duits le démontre et les spots de pub télé diffusés depuis mai dernier en sont une autre preuve. Mais là où le Lidl rétais est quelque peu différent des autres réside dans la conception même du bâtiment que l’on a sou-haité le plus BBC (Bâtiment Basse Consommation) possible, dans le soin apporté à son environnement et dans la petite “touche île de Ré” qui lui a été apportée. Pour cela des capteurs sont présents partout afin de surveiller en continu la consommation énergé-tique de l’ensemble du bâtiment. Un éclairage essentiellement par LED y contribue, et la régulation thermique relève d’une pompe à chaleur. Comme nous cherchons également à maîtriser notre bilan carbone, nous faisons en sorte que les camions qui nous livrent ne repartent jamais à vide. Ils récu-pèrent les déchets afin de les revalo-riser, notamment les cartons qui sont réduits en balles de 200 kilos par une presse à cartons.

Afin d’éviter au maximum les nui-sances sonores pour les riverains, nous avons insonorisé le quai de livraison, une première pour l’enseigne. Autre première, rétaise cette fois, il est le premier supermarché à posséder un parking souterrain d’une quarantaine de places. Quant aux quarante autres places de surface en ”ever green”, elles témoignent du souci recherché de soigner les abords et les espaces verts autour du bâtiment. »

Fabien Clavier, directeur du magasin, et toute son équipe d’une dizaine de personnes à l’année, majoritaire-ment des îliens, sont là, du lundi au samedi de 8h30 à 20 heures ainsi que le dimanche jusqu’à 12h30, pour jouer la proximité.

Jean-Pierre Pichot

Devant une assistance attentive, le maire Jean-Pierre Gaillard a remis le 26 juin sur la table à

dessin ces deux projets très débat-tus pendant la campagne électorale. Pour conforter l’attractivité du cœur du village, la volonté municipale exprimée le 29 mai 2012 et rappe-lée par Jean-Pierre Gaillard était de restructurer la place de la Liberté et des droits de l’homme en véritable place publique, lieu de rencontres. Le bâti actuel n’étant pas réutilisable en l’état, cette restructuration s’ac-compagnait de la création de deux petits commerces dans l’ancien bureau de poste, de la construction de dix logements locatifs publics, de nouveaux locaux pour les services

administratifs, salle du conseil et des mariages (dans la mairie actuelle) et d’une salle d’exposition et de la mise en valeur de la façade de la mairie. Après concours, c’est le cabinet spé-cialisé Softloft Management qui a été retenu pour réaliser la mise en forme initiale de ce projet, contesté dans sa forme par les Boitais.

Une contestation entendue et un nouvel avant-projet

Dès le début de son intervention, le maire Jean-Pierre Gaillard informait l’assistance : « Le projet initial de construction des 10 logements loca-tifs a été retiré par le bailleur social à ma demande. Le permis de construire est aussi retiré. On vous a entendu » dit-il aux administrés qui contestaient ce projet, pour des raisons esthé-tiques : grande masse, hauteur etc, et parfois sociale, estimant que ce n’était pas un emplacement pour des logements aidés. « Nous allons remanier le projet actuel avec Vilogia. J’ai pris un arrêté pour le retrait du deuxième étage qui était limité à la façade de la rue Saint-Exupéry.

Cela entraînera la suppression de 4 logements. En restructurant les loge-ments au rez-de-chaussée, nous pou-vons créer un logement accessible pour personne à mobilité réduite. Les façades seront reprises pour tenir compte de ces modifications et les harmoniser avec celles environnantes dans un nouvel avant-projet. » Le projet s’articulerait donc désormais autour de sept logements. Les deux commerces à l’année intégrés dans ce projet de construction, bénéficie-ront de tarifs de location intéressants. Pendant les travaux, la poste serait installée dans les locaux de l’ancienne Banque Populaire, achetés par la com-mune. Le début des travaux est pro-jeté pour septembre 2015.

40 logements au hameau de Rochefort

Dans cette zone de 2 hectares, ouverte à la constructibilité pour du logement locatif à loyers maîtrisés par le SCoT, la municipalité prépare la construction de 40 logements, avec jardin, garage et stationnement. Cette opération pilotée par la Communauté

de Communes de l’île de Ré qui vient d’investir 2 millions d’euros pour l’achat du terrain, voirie et réseau, est conduite avec le bailleur social Vilogia. Ainsi 40 familles seront logées dans ce hameau qui comptera 4 T2 (50 m2), 14 T3 (69 m2), 20 T4( 80 m2), 2 T5 (95 m2) et 80 emplacements de sta-tionnement. La livraison est projetée pour juin 2016 si toute la procédure administrative se déroule bien et si l’avant-projet soumis à la commission d’urbanisme et au bâtiment de France reçoit un avis favorable. Le dépôt du permis de construire est visé pour septembre - octobre. Le maire du Bois-Plage doit à la fois réussir à satisfaire les nombreuses demandes en attente et, par souci de mixité sociale, répartir harmonieu-sement les nouveaux logements sur le territoire communal. Un véritable exercice d’équilibre qui alimentera débats et travaux du conseil munici-pal du Bois-Plage, avec en perspective la zone de la Poizière et le projet de logements locatifs inter-génération-nels du terrain de l’Îlot Normand.

Michel Lardeux

O U V E R T U R E D ’ U N M A G A S I N L I D L À S A I N T - M A R T I N

A M É N A G E M E N T

Jamais deux sans trois !

Le projet de centre-bourg du Bois-Plage modifié

Lidl est la 3e enseigne de grande distribution à Saint-Martin. Comme prévu, le magasin a bien ouvert ses portes mercredi 2 juillet. Ce sont ainsi 299 m² supplémentaires de surface de vente qui sont proposés à une clientèle rétaise ou vacancière.

Enjeu fort pour la vie des habitants du Bois-Plage, logements locatifs et activités sont liés. La municipalité a lancé deux programmes avec le bailleur Le Foyer Charentais-Vilogia comprenant initialement 10 appartements en centre bourg, place de Liberté, et 40 maisons individuelles dans le hameau de Rochefort.

La place de la Liberté

Patrice Déchelette, Pascal Picazo, directeur régional Lidl, Fabien Clavier,

directeur du Lidl Saint-Martin, Laurent Toussaint, responsable immobilier à la direction régionale ; Jérémy Raymond, responsable des ventes sur le secteur.

Un bâtiment « BBC »

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I L S B O U G E N T !

Marc Guilloteau a implanté « l’Atelier de restauration » au sein de la zone artisa-

nale du fond du Marais à Rivedoux, 32 impasse des Baugoins. Diplômé ébéniste de la prestigieuse École Boulle, cet artisan de 53 ans perpétue une tradition familiale. Un grand père ébéniste et un père menuisier, Marc a aimé très tôt l’odeur du bois et le travail à l’établi.

Lauréat dans la catégorie « Excellence des savoir-faire »

Après un parcours professionnel ouvert sur diverses activités, il s’ins-talle en 2003 et crée son entreprise de restauration de meubles. La clien-tèle rétaise et de la région apprécie au premier contact son expertise et la manière dont il retrace l’histoire du meuble, son parcours, sa sociologie, son origine, sa fabrication, etc. Les meubles anciens ou de famille ont

souvent une grande valeur affective plus que marchande. Leur restauration implique de faire confiance au restau-rateur qui va lui redonner sa structure, son habillage et sa présentation d’ori-gine. Le talent de l’artisan, sa compé-tence professionnelle, sa capacité à faire le choix des essences de bois à l’identique, ses techniques d’assem-blage et de collage réversible qui per-mettront d’autres restaurations, sont autant de garanties pour un résultat spectaculaire, respectueux des pra-tiques de l’époque de construction du meubles. Ainsi, le cabinet de voyage du XVIIème siècle, plaqué d’ébène et autres bois précieux, le fauteuil de 1800, le somno (petit chevet) ou la travailleuse, retrouveront leurs propriétaires ravis et admiratifs du travail effectué. Marc est passionnant quand il raconte de nombreuses anecdotes, comme celle de l’armoire couardaise de famille, très ancienne, restaurée après Xynthia, qui

portait encore la marque des eaux des précédents vimers, ou celle de la balle d’un pistolet chargé par la gueule, encastrée dans un tiroir de meuble. « Les meubles ne souffrent pas du temps, mais parfois de restaurations aléatoires » dit-il en reprenant son tra-vail, toujours aussi curieux et soigneux, mais heureux cette belle distinction.L’artisanat, la plus grande entreprise de France, montre là tout son talent et son dynamisme.

Michel Lardeux

Sous la halle, se sont installés un poissonnier, deux maraîchers, deux fromagers et un apiculteur.

Pour les Morinandais Christian et Guilaine, après avoir passé deux ans en extérieur, cette première année à l’abri des intempéries est une réus-site. « À peine un mois de fonctionne-ment, et l’on voit déjà plus de clients

que par le passé à même époque. On ne peut qu’être satisfaits. Cela va nous encourager à développer notre activité dès l’hiver prochain. »Même satisfaction chez les fromagers Malika Chérifi et Christophe Chabrier après un an en extérieur. « On a déjà pu constater en jouant avec les ouvertures que la halle pouvait rester fraîche même par de grosses cha-leurs. Reste à savoir comment cela se passera en hiver ! L’important, c’est que les clients apprécient l’endroit. Les fidèles sont déjà là, alors, c’est plus qu’encourageant. »Hors la halle, Monsieur Benoist et son épouse sont les garants de la bouche-rie traditionnelle et de la qualité en étant très sen sibles à l’origine et à la traçabilité de leurs produits.

« Chez Ré Monde », épicerie fine, cave à vins (constituée d’une sélection de petits produc teurs et de grands crus) et bistrot d’marché, formule restau le midi, Céline Cornic et Sébastien Joyeux cherchent pour leurs achats à travailler le plus possible avec les commerçants de la halle. Laurence Chabannier pro pose tout au long de l’année à une clientèle moins saisonnière qu’ail leurs une collection de sportwears chics et de qualité pour hommes et femmes. L’objectif est de proposer des marques répu-tées à un « juste prix ».Autre échoppe, « Bio et Sens », un salon où l’on coiffe et conseille autour du naturel et du « bien consommer ».Quant à La Poste elle a quitté ses anciens locaux de la rue du Comte d’Hastrel pour emména ger dans des murs tout neufs, face à l’Office de Tourisme.

Jean-Pierre Pichot

T R O P H É E S D E L ’ A R T I S A N A T

R I V E D O U X , S O N M A R C H É , S E S N O U V E L L E S B O U T I Q U E S

S O C I A L

Marc Guilloteau, ébéniste à Rivedoux, distingué

Une place de la République transformée

Une année difficile pour Ré Solidarité

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Charente-Maritime (CMA17) organisait la 11ème édition du concours des Trophées de l’Artisanat, le 25 juin au forum des Pertuis à La Rochelle. Les savoir-faire et parcours de plusieurs artisans du département ont été mis à l’honneur et parmi eux, Marc Guilloteau, artisan ébéniste-restaurateur à Rivedoux.

En ce tout début de juillet, les commerçants de la halle couverte du marché et ceux des nouvelles boutiques donnant sur la place de la République, ouvertes depuis bientôt un mois, ont un avis positif quant au fonctionnement de ce nouveau cœur du village.

L’Assemblée générale de Ré Solidarité n’a pas attiré grand monde mardi 24 juin à 20h30. Le temps était magnifique et n’incitait pas à venir s’enfer-mer dans une salle. Marcel Magné, le président, a néan-moins mené sa réunion et fait un bilan de l’exercice précédent.

Marcel Magné a remercié, comme il le fait chaque année, tous ceux qui

viennent en aide à l’association dont la Communauté de Commune avec une subvention de 1 000 € et son sou-tien logistique, le Lion’s qui lui alloue annuellement un don de 500 €, la mairie de La Flotte qui met à leur dis-position les locaux de la base nautique et les responsables des magasins où il leur est possible de procéder aux collectes. Marcel Migné fit ensuite un rapide bilan de l’année écoulée durant laquelle 21 distributions représentant 2027 repas ont eu lieu soit 10 % de moins que l’année précédente. Il expliqua que deux représentants de la Banque Alimentaire du Poitou-Charentes lui avaient fait la surprise d’un contrôle inopiné. Il en résulte que la surveillance de la tempéra-ture des aliments doit être amélio-rée durant le temps de transport. Le fait que Ré Solidarité ne dispose pas d’une chambre froide complique la surveillance de la chaîne du froid. Les collectes d’octobre et de novembre 2013 ont représenté 7 539 tonnes, soit une diminution de 15 % par rapport à 2012, alors que 13 385 tonnes ont été distribuées. Après approbation du rapport finan-cier montrant un excédent global de 6 300 €, Marcel Magné a regretté qu’il n’y ait pas eu plus d’aide pour la distribution et invite les adhérents et autres volontaires à le contacter car il ne peut pas tout faire seul : sur 21 distributions, il en a effectué 10 seul. Il a insisté sur la nécessité d’organiser l’encadrement des collectes : « On ne peut laisser les caddies seuls dans les grandes surfaces, cela ne rapporte rien, il faut quelqu’un à côté. Les gens donnent de plus en plus difficilement, la crise aidant, et les dates des col-lectes tombent mal car il y a d’autres événements comme le Téléthon ou les Tulipes qui leur donnent le sentiment d’être harcelés. »Avant de clore la réunion par le verre de l’amitié, Marcel Magné informa l’assistance qu’il allait rendre visite aux directeurs des nouveaux maga-sins installés à Rivedoux (Super U) et Saint-Martin Lidl).

Catherine Bréjat

Marc Guilloteau restaure une travailleuse

Une halle lumineuse et tempérée

La nouvelle halle

Chez Ré Monde

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A S S O C I A T I O N SL O I S I R S

A l’écart de toute pollution lumineuse, ils observent la lune, les planètes, les étoiles,

les comètes, les constellations, les galaxies et autres nébuleuses... pour partager des rencontres magiques au bout de leurs lunettes et découvrir les mystères de la voûte céleste.

Xavier Plouchart : une passion communicative !

À 41 ans, Xavier Plouchart, anima-teur scientifique de l’association Ré-Astronomie, a 17 ans d’ex-périence derrière lui. Depuis sa plus tendre enfance, le ciel est sa

passion. Esprit rationnel, de forma-tion technique, sa vocation est née en 1997 lors d’une nuit des étoiles. La vision de Saturne dans un téles-cope l’a subjugué. Pendant 3 ans il se forme au club d’astronomie du Mans et lit de nombreux ouvrages d’astrophysique et d’astronomie. Très vite, cet autodidacte a eu l’en-vie de partager ses connaissances, de transmettre sa passion au sein d’un groupe et devient animateur scientifique. Aujourd’hui sur l’île de Ré, il anime bénévolement l’associa-tion présidée par Sophie Roget et interviendra bientôt dans le cadre des activités mises en place avec la réforme des rythmes scolaires. Humble et convivial, Xavier a été honoré par la prestigieuse revue d’astronomie française créée par Flammarion, pour sa photo intitu-lée « Circumpolaire », prise au Phare des Baleines, sur le mouvement des étoiles autour de l’étoile polaire.

Des activités et de nombreux échanges

« L’observation astronomique visuelle et photographique sont nos deux principales activités. A tout moment quand les conditions sont réunies, notre groupe saisit l’opportunité de faire des observations du ciel rétais, au plus loin de la pollution lumineuse des réverbères et projecteurs. Une

fois par mois, nous nous réunissons à la salle des fêtes d’Ars pour échan-ger sur des thématiques d’astrono-mie, progresser sur l’utilisation du matériel, des logiciels, et préparer nos animations grand public comme la nuit des étoiles, la nuit du soleil, que nous organisons sur différentes communes rétaises. Pour les jeunes qui nous rejoignent à partir de 16 ans, nous organisons un cours d’ini-tiation le premier vendredi de chaque mois, sauf sur les deux mois d’été »explique Xavier Plouchart. Créée en 2013, l’association compte 23 adhérents, dont de grands scien-tifiques résidents rétais, nourrit de nombreux projets et entretient des relations avec le Ré photo club, les clubs d’astronomie de La Rochelle, Oléron et Nieul-sur-Mer.

Un grand rendez-vous estival : le 2 août à Loix

Pour la 24ème édition de la Nuit des étoiles qui aura lieu le 2 août à partir de 21h30, Ré-Astronomie en parte-nariat avec l’office du tourisme, ins-tallera les télescopes personnels de ses membres dans la zone artisanale de Loix, pratique et accueillante. Une belle occasion de découvrir l’astrono-mie et de rencontrer Nathalie Pottier, ingénieur lanceur et systèmes spa-tiaux, diplômée de l’Institut d’Avia-tion de Moscou, qui sera présente sur

l’île à cette occasion pour donner une conférence sur : « Les approches et techniques des grandes nations du secteur spatial ».Copernic, Galilée, Newton... et bien d’autres ont ouvert la voie, mais malgré la progression technologique et les observations spatiales, le ciel garde encore de nombreux mystères. Émerveillez-vous !

Michel Lardeux

Vos petites têtes blondes sont curieuses de nature ? Après cet été, l’environnement rétais

n’aura plus de secrets pour vos chers bambins. L’estran sera traité de six manières différentes par l’ADEPIR et l’ANCRE maritaise, et fera l’objet de sorties découvertes à la Maison du Platin. Cette dernière leur apprendra également à reconnaître les différents types de roches. Le cadre qu’offre le nord de l’île sera l’occasion pour eux, d’apprendre le fonctionnement d’un marais salant à l’Écomusée, et d’aller à la rencontre de la faune et la flore de Lilleau des Niges. Le jardin du Musée Ernest Cognacq, quant à lui, servira à la confection d’un herbier, et de peintures végétales. Saviez-vous que l’on peut faire du rouge avec les roses trémières ?La protection de la nature est au cœur de la culture rétaise, et ces ani-mations sont aussi l’occasion de sen-sibiliser les plus jeunes à ces enjeux,

car comme nous le dit l’ANCRE mari-taise, « ils forment la génération future, il est nécessaire de les for-mer pour ne pas qu’ils commettent les mêmes erreurs ». On retrouve cette motivation également dans la plupart des ateliers artistiques, qui utilisent des matériaux naturels ou de récupération.Une des missions des musées est aussi, pour Mathilde du Musée Ernest Cognacq, de diversifier le public, en sortant des sentiers battus et en pro-posant des animations adaptées aux enfants, qui permettent de décou-vrir le patrimoine et les collections de manière originale. Ainsi, la culture maritime, île oblige, aura la part belle dans les ateliers manuels didactiques. Avec des acti-vités aux noms tels que Figure de proue, Hisse le pavillon !, Mon p’tit bateau, et, Terre en vue !, au Musée Ernest Cognacq ; et, Balissage mari-time, Dans la peau d’un mateloteur,

Mon sloup des Pertuis !, à la Maison du Platin, votre progéniture sera fin prête pour mettre le cap vers le large. Mais le patrimoine ce sont aussi des savoir-faire, auxquels les artistes en herbe pourront s’essayer. Fabrication de poupées en coquillages, mais aussi initiation à divers styles picturaux et à la peinture au pochoir sont au pro-gramme dans l’institution martinaise. La structure flottaise, spécialiste de l’histoire flottaise et de l’Abbaye des Châteliers mettra en avant les tech-niques liées à l’estampage, à l’art du vitrail, et à la cuisine médiévale. Elle proposera aussi aux enfants de découvrir le village et ses anciens habitants avec une chasse au tré-sor et un atelier photo-montage. Ils pratiqueront le modelage sur terre

à l’ANCRE, et y rencontreront l’ar-tiste Lucy Schlum, qui leur livrera les secrets de ses poules atypiques.Voilà autant de bonnes idées pour occuper les petites mains durant l’été.

Lolita Prieur

R É - A S T R O N O M I E

A N I M A T I O N S P O U R L E S P E T I T S

Des étoiles plein les yeux !

Les maisons de pays se mettent en quatre pour vos enfants

Dans le ciel rétais, les nuits étoilées sont belles pour le groupe de 23 astronomes amateurs de Ré-Astronomie, qui pointent leurs télescopes vers un ciel profond.

Chaque été, les maisons de pays rétaises mettent leurs compétences et leurs collections permanentes et temporaires, au service des enfants. Elles proposent des activités de qualité, permettant de découvrir de manière ludique le patrimoine aussi bien naturel que culturel.

Ré-Astronomie E-mail : [email protected] Roget 23 place Carnot – Ars-en-Ré

Xavier Plouchart

Circumpolaire, Phare des Baleines, 2012

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Retrouvez le planning des animations sur realahune.fr

Atelier décoration d’oeufs de raies à l’Ancre maritaise

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L O I S I R S

A la fraîcheur des ombrages, recherchée dans les années 30, a succédé la dictature

du soleil : bronzer absolument ! Aujourd’hui, avec les dangers connus de l’abus d’exposition au soleil et les conseils de santé, les sous-bois rétais retrouvent toute leur attraction pour une pause fraîcheur, en famille ou entre amis, les jours de canicule. Vous découvrirez la forêt rétaise avec plaisir, sans crainte de vous y perdre si vous prenez soin de vous repérer. Certains chemins forestiers sont balisés, et si vous êtes amateur de balades libres ou aventureuses, la boussole, une montre et le soleil vous seront utiles pour vous situer.

Les zones boisées de l’île de Ré

Le Lizay - Trousse chemise, au nord de l’île, entre Saint-Clément, la Rivière et Les Portes, Le Bois Henri VI, entre le village de La Couarde et La Passe, au sud-ouest, les Évières, sur la com-mune du Bois-Plage, et la ceinture verte entre Sainte-Marie, Rivedoux et La Flotte, sont accessibles pour de belles promenades. Entre villages et océan, la forêt rétaise est aussi un havre de tranquillité pour de nom-breux oiseaux et amphibiens dans les zones proches des marais. Vous trouverez à proximité de ces zones boisées des parkings et des aires de

pique-nique aménagées, ensoleillées ou ombragées. L’ambiance végétale est pratiquement la même sur toutes les zones boisées de l’île, plus méditerranéenne du côté de Trousse-Chemise. Tamaris en bordure de mer, chênes verts, cyprès de Lambert, pins maritimes et pins Laricio de Corse peuplent nos entités forestières. Vous rencontrerez aussi d’autres essences comme des aca-cias, des mimosas, d’autres résineux, parfois des eucalyptus. Généralement jeune et servant à la fixation dunaire, la forêt rétaise compte cependant quelques spécimens de chênes verts bicentenaires, d’une très grande valeur patrimoniale.

Quelques suggestions de balades

Le triangle Rivedoux, Sainte-Marie, La FlotteVous pourrez explorer de nombreux itinéraires à partir de la piste cyclable qui relie Rivedoux à la Flotte, en pre-nant la direction de Sainte-Marie. Vous pouvez aussi partir depuis le châ-teau d’eau de Rivedoux et rejoindre La Flotte par la zone boisée, sans tra-verser d’axes de circulation. A faire en famille avec les enfants comme éclaireurs, boussole et carte à la main!Le massif des Évières, au Bois-PlageDepuis les Éridolles, sur la route entre Sainte-Marie et le Bois-Plage,

et jusqu’à Saint-Martin, vous pour-rez vous imprégner de l’ambiance de cette belle zone boisée. Plus dense et plus étendue, il faut être bon marcheur et prendre des repères au risque de faire des kilomètres inutiles sur les chemins bien visibles. Pour les premières balades, préférez un cir-cuit aller et retour en empruntant les mêmes chemins. Vous pourrez ensuite ouvrir votre itinéraire à d’autres che-mins, découvrir de belles clairières, vous perdre un instant dans le vert intense et reposant de ce massif.Le bois Henri IV à la CouardePeuplé de chêne vert, dont certains bicentenaires, le Bois Henri VI vous transmettra son énergie séculaire. Sculptés par le vent et les embruns,

certains arbres sont de véritables œuvres d’art naturelles. Faites tra-vailler votre imaginaire ! Prenez le chemin des Brardes ou la direction de la Plage des Prises entre la Couarde et La Passe. Vous y êtes vite et c’est idéal pour une première expérience en famille ou entre amis. Dans cette forêt aux senteurs d’océan et de pin, respectez les consignes de prudence des forestiers : pas de cigarette ni de feu dans la forêt ! Respectez aussi les plantations, les zones d’engrillagement qui évitent le piétinement, matérialisées et signa-lées par les agents de l’ONF. Bonne balade verte !

Michel Lardeux

D É C O U V E R T E S I N S O L I T E S D A N S L ’ Î L E D E R É

Promenons-nous dans les bois... de l’île de Ré !Tout l’été découvrez l’île de Ré de façon insolite, hors des sentiers battus, avec Ré à la Hune. Pour ouvrir cette série estivale, nous vous proposons des balades en forêt, loin de la foule des vacanciers.

Retrouvez le bonheur d’une balade en forêt, et la fraîcheur des ombrages !

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A S S O C I A T I O N SS P O R T S À L A H U N E

L’UPSM (l’Union des Usagers du Port de Saint-Martin), présidée par Guy Mallet avait organisé

lundi 23 juin une sortie en mer, avec la participation du Yacht Club pré-sidé par Bruno Gourdon. Ainsi, les

résidants du CDA de l’île de Ré (Centre d’accueil départemental) – plus de quarante cette année – ont pu partir en mer pendant plus de deux heures à bord de dix bateaux spécialement affrétés pour eux, accompagnés de skippers et de personnel encadrant. Cette manifestation devient presque un rendez-vous annuel car elle est organisée depuis dix ans mainte-nant et rassemble de plus en plus de participants. Mer calme à peu agi-tée, une météo clémente et surtout l’enthousiasme de participer à cette sortie inhabituelle, où chacun est maître à bord, voire capitaine à bord.

Cette année, destination le « Banc du Bûcheron », en longeant la côte de Loix pour arriver à Trousse Chemise. Fierté, gaîté et plaisir se lisaient sur le visage de chacun, organisateurs et participants. Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin, était sur le port pour les accueillir à leur retour et dit quelques mots pour remercier les précurseurs de cette balade en mer. Gérald Lhotelais, directeur du CDA, rendit hommage également aux animateurs et aux propriétaires des bateaux ; Guy Mallet, en tant que Président fixa un rendez-vous pour une prochaine sortie, en juin 2015,

pour une nouvelle aventure en mer. Il est à noter que le nombre de par-ticipants ne cesse de croître d’an-née en année, et qu’une complicité se crée instantanément à partir du moment où chacun se retrouve en mer sur le même bateau, allant dans la même direction.

Patricia Plancoulaine

C E N T R E D É P A R T E M E N T A L D ’ A C C U E I L E T U P S M

Promenade en mer et complicité

Plus de 40 résidants du CDAIR ont pu partir en mer

Le mot et le pot d’accueil au retour

Les anciens, les membres fondateurs, coiffés de per-ruques oranges, se remémo-

raient les matchs amicaux de leurs débuts… « Amicaux, amicaux... ces matchs n’avaient en fait rien d’ami-cal pour leurs adversaires. Quand un joueur tombait dans les bras de Serge Dorin, Claude Gendre ou de Gilbert Glaziou, il se souvenait géné-ralement du voyage ! Et cela, avant de passer à la moulinette dans ceux

de Gérard Dupeux, Yves Le Mao ou Patrick Gilbert... et d’accepter qu’ « au

Bois-Plage, on ne passe pas !” ».Avant que la salle de sports soit construite en 1976 et devienne l’outil de travail qui permettra au club de se développer, les premiers matchs du RHBC se jouaient sous le marché cou-vert. Quant au réel développement du handball dans l’île, Jean Boyer au collège, et Gérard Béniat-Borde à l’école élémentaire du Bois-Plage, s’y sont très largement employés.« Résultat », précise l’actuel président

du club, Ludovic Glaziou, « l’équipe masculine va très rapidement mon-ter en Régional pour y demeurer plus de 30 ans. Et si aujourd’hui les seniors évolue en Départemental, l’objectif de la

prochaine saison, avec des jeunes qui arrivent en force, reste bien sûr la remontée en Régional. Mais il n’y a pas que des masculins au RHBC, il y a des féminines qui depuis trois ans jouent en Régional. Représenté dans la quasi-totalité des catégories et fort de 162 licenciés (saison 2013/2014), le RHBC est classé comme le dizième club de Charente-Maritime. »

Rendez-vous dans 10 ans

En 40 années d’existence, le club n’aura connu que quatre prési-dents : Gilbert Glaziou, Jean Boyer, François Morin et Ludovic Glaziou

en poste depuis maintenant 20 ans. « La grande force du club, c’est juste-ment sa stabilité. Sur les 900 joueurs et joueuses ayant pris une licence au club, peu de joueurs sont allés voir ailleurs, et parmi ceux qui l’ont fait, beaucoup sont revenus. Aujourd’hui, dans la gestion d’un club comme le RHBC, ce qui demande le plus d’efforts, outre le côté administra-tif (réunions, montage des dossiers de demandes de subventions, etc.), c’est de trouver des bénévoles, des parents pour accompagner, des arbitres ou des entraineurs ». Mais, précise encore Ludovic Glaziou, « les municipalités qui se sont suc-cédé ont toujours soutenu et aidé le club. Ainsi, au cours de ces dernières années, le RHBC a pu bénéficier de nouveaux vestiaires, d’un club-house digne de ce nom, et la refonte totale du plancher est prévue. Alors, ren-dez-vous dans 10 ans pour les 50 ans du RHBC. »

Jean-Pierre Pichot

L E S 4 0 A N S D U R É H A N D B A L L C L U B

Le handball, une spécificité boitaiseC’est en 1974 que commence l’histoire du Ré Handball Club (RHBC) avec une dizaine de copains qui décident de monter une équipe pour s’amuser. Quarante ans plus tard, samedi 21 juin dernier, pour célébrer cet anniversaire, le RHBC avait réuni toutes celles et tous ceux qui ont fait et font encore vivre le club. Autant dire que l’évocation des souvenirs était au rendez-vous.

Ludovic Glaziou et sa fille, joueuse de Régional

Les anciens du club

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S P O R T S À L A H U N E

Des sportifs méritants…

Sélectionnés par un jury composé d’Emmanuel Legas pour le Phare de Ré, Sébastien Lamit pour le magasin Ré Sport, Jean-Pierre Pichot pour Ré à la Hune et de Clément Wallerand pour la CdC, 17 sportifs, équipes ou bien dirigeants ont été récompensés

cette année dans les sept rubriques retenues (Prix de l’initiative, Trophées Espoirs Jeunes, Trophées individuels, Trophées de l’organisation, Trophées Collectifs Jeunes, Trophées collectifs et Trophées de l’engagement).Ainsi ont été récompensés des cham-pions et des graines de champion qui ont mis en avant les couleurs du sport rétais en remportant de nom-breux titres de champions dépar-tementaux, régionaux, nationaux, européens et même mondiaux.

…et des coups de cœur

En parallèle, trois coups de cœur ont été décernés lors de cette soirée. Damien Morin, élève à l’AFASEC de

Chantilly (sport équestre) qui a fait sa première course école à reçu le Prix Phare de Ré.Au Ré Badminton Club le Prix Ré Sport pour l’organisation de nom-breux tournois et du championnat départemental vétéran.

Quant au coup de cœur Ré à la Hune, il est allé à Ludovic Glaziou pour son engagement en tant que président du RHBC (Ré HandBall Club) depuis 20 ans.

Jean-Pierre Pichot

É V É N E M E N T

7e édition des Trophées sportifs rétaisDéplacée en raison du ¼ de finale de la Coupe du Monde de football, France/Allemagne, la remise des Trophées sportifs rétais s’est tenue jeudi 3 juillet. En l’absence du président d’honneur Antoine Albeau, en compétition au Turkménistan, Jean-Pierre Gaillard, vice-président de la Communauté de Communes de l’île de Ré en charge

des sports a animé cette manifestation sous l’œil attentif de son prédécesseur à ce poste et initiateur de ces trophées, Christian Bourgne, parrain de l’édition 2014.

Coup de cœur Ré à la Hune pour Ludovic Glaziou

Les poussins de Sainte-Marie BasketCoup de cœur Ré Sports au

Ré Badminton Club

Une razzia sur les titres

Certains joueurs actuels de l’équipe évoluant en Nationale 1ont débuté l’ultimate en 2006 dans le cadre de La Farandole à La Flotte, et dès 2008, ils devenaient Champions de France des moins de 15 ans, puis Champions de France des moins de 20 ans en 2013 et 2014. L’an passé, une autre génération de jeunes

joueurs, devenait à son tour Championne de France des moins de 14 ans. Et pour clore ce super palmarès, les RFO se sont même octroyés cette année 2014, le titre de Champions de France Open

de beach ultimate, Nationale 1.Cette multitude de titres en si peu de temps signifie qu’aujourd’hui, la majorité la majorité des joueurs possède au moins quatre titres de champion.En « out door » avec leurs 16 matchs sans défaite, les RFO montent en Nationale 2, et s’ils l’ont ratée en

« in door », ce sera pour le fondateur, joueur et entraineur du club, Raphaël Mathé, un des objectifs clairement affichés de la saison prochaine.

Les RFO présents aux Mondiaux de Lecco

Si la saison 2013/2014 au niveau du club est terminée, celle à l’interna-tional débute. Ainsi du 20 au 27 juil-let, 7 joueurs (Victor et Sacha Poitte Sokolsky, Loïc Delval, Tony Dimnet, Antonin Liron, Valentin Laveau et Marius Depierris) disputeront à Lecco, en Italie, les Championnats du Monde des moins de 20 ans.

Alliant loisir et compétition, l’ultimate frisbee est un sport qui s’adresse à tout le monde, homme comme femme, de 7 ans à 55 ans et plus. Pratiqué sur les cinq continents et reconnu par les instances du Comité International Olympique, l’ultimate frisbee est dorénavant éligible aux Jeux Olympiques.

Jean-Pierre Pichot

U L T I M A T E F R I S B E E

Les Ré Flying Oysters Champions de France Open Beach ultimateConcourant dans les trois disciplines proposées par l’ultimate frisbee (out door : sur herbe ; in door : en gymnase et beach : plage), les Ré Flying Oysters (RFO), depuis 2008, trustent les titres de champions à tous les niveaux, du départemental au mondial.

Champions de France Open de beach ultimate 2014

Pratique : RFO 2 rue du Général Leclerc La FlotteSite Internet : reflyingoysters.fr

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R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 9 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 5 30 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

Z A P ’ A R T S

Un jeu pourrait consister à retrouver l’origine de l’acro-nyme ANCRE, et cela débou-

cherait certainement à en découvrir le programme des animations estivales.

A comme ART : des expositions en entrée libre dans les locaux de l’ANCRE permettent de découvrir des artistes et leurs créations. Jusqu’au 13 juillet l’exposition « Terre et Matière » propose de découvrir les céramiques de Chantal Delmas, puis ce sera « Sur la plage abandonnée » du 14 juillet au 10 août, les tableaux, les assemblages et sculptures ani-mées de Patrick Nicol précéderont l’exposition « Le Zigomard fait son trou » durant laquelle Catherine Le Bouill accrochera et installera ses peintures, photos et terres cuites sur le thème du homard.

N comme Nature : l’ADEPIR, Ré Nature Environnement et la LPO pro-posent plusieurs ateliers pour tous les âges.• « Les ateliers de l’estran » s’adres-sent aux enfants de 7 à 12 ans qui iront dans un premier temps découvrir l’estran, ramasseront des spécimens

qui seront étudiés à l’ANCRE durant l’atelier ou les jeunes stagiaires pour-ront s’aider de fiches pédagogiques. Durée 1h30.• « Information sur la pêche à pied », pour adultes et enfants, c’est une information interactive par diaporama sur la pratique de la pêche à pied sur l’estran rocheux à l’ANCRE suivi d’une sortie sur site. Sensibilisation au milieu, réglementation et précau-tions seront au programme. Prévoir 3 heures.• « L’histoire du grain de sable » cette sortie éducative fera découvrir aux adultes et enfants durant 2h tous les mystères du four à chaux puis sur la plage de Montamer l’histoire du grain de sable depuis son origine.• « Sortie nature à Sainte Marie de Ré », pour tous public, durant 2h30 Stéphane Maisonhaute partage sa passion de la nature à travers la cam-pagne, la côte sauvage et les dunes de Sainte Marie, il fait découvrir les oiseaux de terre et marin ainsi que les plantes, très variées suivant les sites, campagne ou dunes. Le maté-riel d’observation est fourni.• Le participant « À l’écoute de la nuit », emmené par un naturaliste et

un astronome découvre la faune noc-turne et plonge sous la voute céleste.• « La nuit des étoiles » propose d’ex-plorer le ciel estival depuis la terrasse de la cabane de Montamer guidé par un astronome.• Les sorties « les martinets au clo-cher » et « les étoiles au clocher » font découvrir du haut du clocher de Sainte Marie le vol très particulier des martinets et autorise une vision panoramique des pertuis, et la nuit, le clocher est un merveilleux obser-vatoire des étoiles et aussi des phares de Ré Oléron et au-delà.

C comme Culture • Nadine Berland (la compagnie théâtrale les tardigrades) vous invite durant environ 2h à découvrir « les Trésors du bord de mer », un peu de

mise en scène théâtrale, de l’humour et des sciences naturelles à portée de tous.• Théâtre ; « Ostréa Mundi ou l’huître à toutes les sauces » est la nouvelle pièce de Nadine Berland, program-mée durant juillet et août à l’ANCRE (voir Ré à la Hune N° 104 et sur www.realahune.fr)

R comme Recherche • Une fois par mois l’ADEPIR propose une « chasse aux capsules d’œufs de raie ». C’est une animation gratuite d’environ 2h pour les familles. En réponse à un rapide déclin des stocks de raies dans les eaux européennes le programme CAPOERA (capsules d’œufs de raies) invite à rechercher et identifier les diverses capsules d’œufs de raies puis à lui transmettre les données. Un moyen distrayant et instructif de découvrir l’univers des raies et d’aider la science.

E comme écluses à poissons • Les écluses à poissons font par-tie du patrimoine historique rétais. Elles posent souvent des interro-gations. C’est pourquoi l’ADEPIR propose des visites guidées, tous publics, pour faire découvrir ce mode de pêche d’origine médié-vale. Paulette, durant 1h30, explique comment les écluses sont fabriquées, leur histoire, les dangers qui les menacent, les précautions à prendre aux abords d’une écluse, les réglementations, etc. Suivant les marées, cette sortie peut être proposée en nocturne.

Patrice Pozzi

Dans le cadre des activités mises en place par l’Office de Tourisme et la mairie de La

Couarde, François Blanchard, journa-liste, grand reporter d’images à France Télévisions et auteurs de nombreux ouvrages sur l’île de Ré, propose béné-volement une initiation pour tous relative à « la maîtrise de la lumière et au regard en photographie ». Cela deux mardis par mois, de mai à sep-tembre inclus (sauf en août). Lors de la sortie du 24 juin à laquelle nous avons participé, rendez-vous avait été donné à 7h30 au havre du Goisil. Heure à laquelle la lumière est idéale et les touristes non encore en mouvement !Après avoir demandé aux huit par-ticipants de régler leur appareil sur 800 ISO, François Blanchard a exposé la méthode dite de la règle de 3 : 3 plans, 3 couleurs, 3 axes, tout en

précisant « qu’il ne s’agissait pas là de donner un cours de photographie, mais d’éduquer l’œil à la lumière. Si ces consignes de base sont respec-tées, la qualité de vos albums de famille ou de vacances s’en ressentira à coup sûr. Alors à vous de jouer ! ».Ainsi, deux heures durant, le petit groupe s’est appliqué à suivre les consignes du « maître », en lumière normale, en contre-jour, etc., pour au terme de la matinée réussir de belles photos, bien équilibrées.

Jean-Pierre Pichot

A N I M A T I O N S

É D U C A T I O N D E L ’ Œ I L À L A L U M I È R E

Pour les curieux… de nature !

La règle de 3 par François Blanchard

L’ANCRE Maritaise de La Noue est un lieu dédié à la découverte et à la connaissance de la nature et de l’environnement aux travers des arts, de la culture, des recherches et des activités proposées par les associations partenaires de L’ANCRE ; l’ADEPIR, la LPO, Nature Environnement, Les Tardigrades (compagnie théâtrale), l’office du tourisme…

L’ANCRE, c’est aussi une exposition permanente sur l’histoire des écluses à poissons ainsi que sur les tortues luths et les mammifères marins des pertuis charentais, entrée libre. L’ANCRE est ouverte 7 jours sur 7 de 10h à 13h et de 15h à 18h, on y trouve tous les renseignements sur les diverses animations, et c’est ici que l’on s’inscrit aux activités dont le nombre de participants est limité.Contact :05 46 55 41 38 www.ancremaritaise.fr

...sur les mammifères marins...Une exposition permanente sur les tortues luth...

...et sur l’histoire des écluses à poissons

Places limitées. Il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’Office de Tourisme de La Couarde.Tél. : 05 46 29 82 93E-mail : [email protected] Internet : www.iledere-lacouarde.com

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R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 9 J U I L L E T 2 0 1 4 | N ° 1 0 5 31Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

Z A P ’ A R T S

Née en Australie, elle a beau-coup voyagé, suivant d’abord les pérégrinations de sa famille

aux États-Unis et en Grande Bretagne et ensuite par goût personnel. Peggy Landon refuse l’enfermement, qu’il soit physique, intellectuel ou artistique

et ce n’est pas un hasard si en 2001 elle a un coup de cœur pour La Rochelle, port grand ouvert sur le large et les possibles de ce monde.

Tout est dit d’ailleurs dans le titre qu’elle a donné à sa nouvelle expo-sition : « Outlook », un mot anglais signifiant vue, perspective, hori-zon, lieu d’observation aussi bien que point de vue ou conception. Le thème des photos exposées au

Bureau du Bassin des Chalutiers du Port de Plaisance tourne autour de la mer. Pour la majorité, ce sont des photos récentes prises à La Rochelle et sur l’île de Ré. Les autres ont été réalisées en Australie lors de son der-nier voyage dans ce pays. Chaque photo est longuement pen-sée, étudiée avant qu’elle ne la fixe dans son objectif. Issue de la géné-ration de la photo argentique, elle ne mitraille pas comme le numérique nous en a donné la facilité et la photo n’est pas réussie par hasard. Elle est conçue artistiquement tirant partie de tous les éléments graphiques qui

s’offrent et de l’extraordinaire lumière de notre région.Selon les périodes, cette artiste confirmée s’intéresse au portrait ou bien au paysage, à la macro et plus récemment à l’aérien.

Catherine Bréjat

De grandes œuvres de musique classique seront proposées

Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, Symphonie inachevée de Schubert, Symphonie n° 4 de Tchaikovsky, Concerto pour violon de Sibelius, Ouverture tragique de Brahms, Poème de Chausson...

Une soirée « Opéra Mozart » sera proposée en plein air à St Martin de Ré mercredi 23 juillet à 21h30 (place de la République) sous la baguette d’A. Piquion avec M. Yasuda, S. Eyglier, M. Gautrot, V. De Rooster,

D. Henry. À l’issue de ce concert, un feu d’artifice vous sera offert par la mai-rie de Saint-Martin-de-Ré.

Un concert « Jeune Public » présentera l’œuvre Jeux d’enfants de Bizet en fin d’après-midi, où les enfants découvriront l’univers merveilleux de l’orchestre symphonique. Guidés par le chef Nicolas Simon, ils participeront activement à la prestation musicale.

Passage au répertoire symphonique moderne

Avec la programmation de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak et du Concerto pour violon de Sibelius, MeR s’essaie au répertoire symphonique moderne à grand effectif. Cela est possible grâce au travail assidu des étudiants des conservatoires de Paris, Lyon et Londres, mais aussi à la générosité de Jean-Claude Casadesus, Pascal Rophé, Nicolas Simon, et au soutien des musiciens qui encadrent l’or-chestre : S. Nemtanu, G. Lee, N. Bône, C. Morin, A. Gattet, J. Bollinger.

Jean-Pierre Pichot

E X P O S I T I O N P H O T O

F E S T I V A L M U S I Q U E E N R É

« Outlook » : une exposition à méditer

Tous à vos agendas : 13 jours de musique classique en juillet

Notre collaboratrice Peggy Landon, qui met en page Ré à la Hune à chaque parution, exposera ses photos du 10 au 15 juillet à La Rochelle.

Le 27e festival Musique en Ré (MeR) aura lieu du dimanche 20 au mercredi 30 juillet 2014 avec les mardi 15 et samedi 19 juillet, 2 concerts en pré-ouverture et 16 concerts dont 5 gratuits en plein air. Il réunira comme chaque année de grands solistes (N. Bône, A. Cardenas, M. Coppey, A. Gattet, L. Korcia, G. Lee, D. Lockwood, J.P. Minali-BellaC. Morin, D. Naiditch, S. Nemtanu, R. Pasquier, V. Peirani, F. Salque, S. Strouk, Trio Unacorda, Tziganisky) accompagnés par un orchestre symphonique dirigé par J.C. Casadesus, P. Rophé, N. Simon.

Régis Pasquier, Patrice Fontanarosa et Laurent Korcia

Didier Lockwood

Programme détaillé surrealahune.frou sur le site Internet www.musique-en-re.com

Bureau du Bassin des ChalutiersEsplanade Éric Tabarly(devant l’Aquarium) La RochelleExposition ouverte au public l’après-midi du 10 au 15 juilletNocturne le jeudi 10 juillet

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