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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré 127 www.orpiagenceduport.com ÉVALUATION GRATUITE PAR UN PROFESSIONNEL SUR TOUTE L’ILE DE RÉ Une équipe de 7 professionnels de l’immobilier à votre service. 05 46 66 50 00 L’Agence de Ré-férence Contact : ORPI I Solutions Immobilières AGENCE DU PORT Ile de Ré Sur le port - 17630 LA FLOTTE EN RÉ Place des Tilleuls - La Noue - 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ Une île qui va de l’avant ÉDITION DU 6 OCTOBRE 2015 Les horaires du magasin : Du lundi au samedi de 9h à 19h30 et le vendredi de 9h à 20h. DU 6/10 AU 10/10 DU 13/10 AU 24/10 VTT à assistance électrique 799 smartphone lumia 630 noir 49, 99 R é à la Hune présente sur le fond, dans cette édition, plusieurs sujets d’importance pour l’île de Ré. Le vote à l’unanimité des élus du transfert à la Communauté de Communes des compétences « Plan Local d’Urbanisme » et « Tourisme », marque un moment fort de l’intercommunalité rétaise. Les communes per- dent certes une à une leurs prérogatives, elles ne peuvent toutefois plus faire face isolément aux grands enjeux sociaux et de protection de l’île de Ré. Le programme des 450 logements dits sociaux, les travaux volontaristes de défense des côtes (PAPI), le redéploiement d’une straté- gie touristique davantage basée sur la « destination île de Ré », ne peuvent se concevoir et être financés qu’à l’échelle du territoire dans son ensemble, qui a l’immense chance d’avoir une intercommunalité précisément calquée sur sa délimitation géographique. La mise en place de la réforme des rythmes scolaires et des « TAPE », qui fut fastidieuse l’an passé, s’est affinée cette année. Nous vous proposons un tour d’horizon de celle-ci dans les dix communes rétaises, avec les « Accueils de loisirs », dont les animateurs voient leur rôle pédagogique renforcé et leur légitimité accrue. Les actions sociales d’associations caritatives, la vie associative, ou encore religieuse, les métiers du terroir, sans oublier la vie culturelle, sont autant de piliers de la vie permanente rétaise, à laquelle nous sommes viscéralement attachés. Nathalie Vauchez

Ré à la Hune n° 127

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AGENCE DU PORT Ile de RéSur le port - 17630 LA FLOTTE EN RÉ Place des Tilleuls - La Noue - 17740 SAINTE-MARIE dE RÉ

Une île qui va de l’avant

édit ion du

6 octobre 2015

Les horaires du magasin : Du lundi au samedi de 9h à 19h30

et le vendredi de 9h à 20h.Du 6/10 au 10/10

Du 13/10 au 24/10

VTT à assistance électrique

799smartphone lumia

630 noir

49, 99

Ré à la Hune présente sur le fond, dans cette édition, plusieurs sujets d’importance pour l’île de Ré. Le vote à l’unanimité des élus

du transfert à la Communauté de Communes des compétences « Plan Local d’Urbanisme » et « Tourisme », marque un moment fort de l’intercommunalité rétaise. Les communes per-dent certes une à une leurs prérogatives, elles ne peuvent toutefois plus faire face isolément aux grands enjeux sociaux et de protection de l’île de Ré. Le programme des 450 logements dits

sociaux, les travaux volontaristes de défense des côtes (PAPI), le redéploiement d’une straté-gie touristique davantage basée sur la « destination île de Ré », ne peuvent se concevoir et

être financés qu’à l’échelle du territoire dans son ensemble, qui a l’immense chance d’avoir une intercommunalité précisément calquée sur sa délimitation géographique. La mise en place de la réforme des rythmes scolaires et des « TAPE », qui fut fastidieuse l’an passé, s’est affinée cette année. Nous vous proposons un tour d’horizon de celle-ci dans les dix communes rétaises, avec les « Accueils de loisirs », dont les animateurs voient leur rôle pédagogique renforcé et leur légitimité accrue. Les actions sociales d’associations caritatives, la vie associative, ou encore religieuse, les métiers du terroir, sans oublier la vie culturelle, sont autant de piliers de la vie permanente rétaise, à laquelle nous sommes viscéralement attachés. Nathalie Vauchez

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ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directr ice de la Publ icat ion : Nathal ie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valér ie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Jacques Buisson, Jean-Baptiste Le Proux, Laurent Kaczmarek, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

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Les Rétais aiment et honorent leur patrimoineCette année encore les journées du patrimoine ont attiré beaucoup de visiteurs sur toute l’île de Ré, où le panel de visites, conférences, animations, spectacles était particulièrement riche et varié.

J o u r n é e s e u r o p é e n n e s d u p a t r i m o i n e

Les Greeters de Loix au rendez-vous des Journées du patrimoineToute l’équipe de l’office de tourisme avait la ferme intention de participer aux journées du patrimoine et d’en faire profiter les Loidais.

La décision de faire visiter l’église et de monter en haut du

clocher a été prise par les responsables de l’OT qui, en limitant le nombre d’inscriptions, a rapidement affiché « complet ».Samedi 19 septembre, dès 10 heures, Séverine, conseillère en séjour accueillait les visiteurs sur la place de l’église. Elle était accompagnée de deux « greeters* » : Chantal et Jacques.C’est d’ailleurs lui qui est intervenu le premier pour aborder le côté his-torique. On ne dispose d’aucune date, on sait simplement que la construction a été comman-ditée par l’abbaye de Saint-Michel en L’Herm, pendant la guerre de cent ans. La première mention de l’existence du bâtiment remonte au 7 juillet 1379, à la fin du règne de Charles V.A ce propos, notre greeter a ouvert une parenthèse faisant état d’une ordonnance (1372) dans laquelle le roi a donné le nom de Loys à l’île située juste à côté de Ré, fort pro-bablement en raison d’une présence très importante d’oies sur les lieux.Or, un pouillé (un pouillé est un

dénombrement des bénéfices ecclé-siastiques sur une paroisse sur une abbaye ou sur un diocèse) du dio-cèse de Saintes datant de 1404 fait mention du nom de l’église : Sancta Catharina de Legibus (ablatif pluriel du mot latin lex qui signifie la loi). L’origine du nom du village est incer-taine. N’y aurait-il pas eu confusion, dès le moyen âge, entre les deux homonymes : L’Oie et la Loi ?...L’église a été détruite, en partie, par les huguenots rochelais en 1622. A cette époque, de 1622 à 1627, l’île de Ré et celle de Loix ont été le théâ-tre de violents affrontements entre

les Anglais soute-nant les protes-tants et les forces royales. La bataille des « Prises » a mis fin, en 1627, à l’ « occupation anglaise » et c’est à partir de cette date que l’église Sainte-Catherine a été restaurée.Jacques a donné une information concernant la pré-sence protestante dans le village, à l’époque des guer-res de religion. Le 5 juin 1663, Monseigneur Henri

Laval de Boisdauphin, Evêque de La Rochelle, s’est déplacé dans la paroisse de Loix. L’objet de sa visite était, entre autre, de recenser le nom-bre de protestants. Ce dernier note, dans son compte-rendu, la présence de 25 familles de « religion préten-due réformée », soit une centaine de personnes sur les 600 âmes qui peuplaient le village.

de l’histoire à la légende

Chantal a ensuite pris la parole pour présenter la légende de Sainte-Catherine. En effet, l’église possède

un tableau représentant Catherine d’Alexandrie avec les attributs de son martyr : palme, roue de son supplice, épée de sa décapitation et un livre illustrant son érudition.Née à Alexandrie vers 290, elle se convertit très jeune à la religion chrétienne. L’empereur Maxence, séduit par sa jeunesse, sa beauté et son érudition la défie de porter la contradiction devant 50 savants. Elle argumente et relève son défi. Elle subit le supplice de la roue, encore vivante, elle est décapitée par l’épée. Ses reliques sont transportées dans le Mont Sinaï.Sainte-Catherine est la patronne des métiers mécaniques (utilisant la roue) et de l’intellect. Elle est aussi invoquée pour préserver des nau-frages, ce qui expliquerait peut être la présence de deux églises portant le nom de la sainte sur notre île : La Flotte et Loix…Les participants se sont ensuite ren-dus en haut du clocher pour admi-rer le panorama ainsi que la cloche (acquise par le conseil municipal en août 1864).

Jacques Buisson

*Les greeters (de l’anglais to greet qui signifie accueillir) sont des bénévoles qui font découvrir leur village, ses caractéristiques, ses endroits pittoresques, son histoire. Les greeters sont répandus sur les cinq continents. Ils ont vu le jour à New York. Le groupe de greeters Loidais est le seul sur la région Poitou-Charentes

Les « Jardins de Sensations, par-cours sonore et poétique » par la Cie Akousthéa complétés par

une déambulation musicale noc-turne dans le jardin et la grande salle de la Communauté de Communes, ont constitué une façon très origi-nale d’apprécier cette ancienne aile de l’hôpital, abordable tant par les adultes que par les enfants capti-vés par les sensations, les sons, le toucher…

L’Alambic de Sainte-Marie a été pris d’assaut par une foule de visiteurs, tandis que les visites du chantier de la Digue du Boutillon ont connu un succès tel que la demande fut le

double de la capacité d’accueil, ce qui a contraint les organisateurs à refuser nombre d’inscriptions.

Bien sûr le Musée Ernest Cognacq et les maisons de Pays n’ont pas désempli. Autre facette fort inté-ressante du patrimoine, les artisans d’art qui ouvraient leurs portes à cette occasion ont rencontré un franc succès. La Rédaction de Ré à la Hune vous propose une petite sélection de visites.

Dossier réalisé par Jean-Baptiste Le Proux,

Marie-Victoire Vergnaud et Jacques Buisson.

Visite de l’église de Loix.

Petits et grands captivés par les sensations et les sons, dans la grande salle de la CdC.

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Un Bourguignon sur l’île de Ré

Une visite de la digue du Boutillon très courue

Monsieur de Vauban a bien de la chance ! En 2015, encore, on recrute pour entretenir et combattre sur ses fortifications ! Tout l’été, et à nouveau pendant les Journées du Patrimoine, un sergent-recruteur, et son épouse Marcelline, ont battu le rappel de la garde.

Les digues représentent pour l’île l’un des principaux symboles de son patrimoine et les Rétais ne s’y sont pas trompés au vu du nombre très important de demandes d’inscription aux visites guidées.

Drôle de troupe ! Spectateurs, touristes ou Rétais, petits et grands, au garde-à-vous,

ont eu l’honneur de servir dans les armées de Sa Majesté, «pour le Roi, pour la France, et... pour la guerre !» Voilà comment la Compagnie l’Îlot-Théâtre, installée au Bois Plage, depuis dix ans, a choisi de présen-ter, à la demande de la Communauté de Communes, les fortifications du Marquis bourguignon qui a consa-cré son existence à voyager de par le royaume pour, à la requête de Louis XIV, en affermir les frontières ! «M’est

avis que le roi se doit soucier d’abord de faire son pré carré», conseilla-t-il au Roi-Soleil. Et pour ce faire, il mit la main à l’équerre et au compas.

Cinq siècles plus tard, le bâtisseur, le sergent, sa femme, le joueur de musique, reviennent sur le théâtre des opérations. Objectif : expliquer l’architecture des remparts, l’intérêt des fossés, les positions des canons,... Costumes d’époque, perruque com-prise, instrument de musique, beau-parler du Grand siècle : tout est là pour lever de nouvelles cohortes, par le truchement talentueux, tonitruant, et convaincu, des comédiens de l’Îlot-théâtre. Alors, Rétais et touristes se sont facilement laissés convaincre de reprendre l’arquebuse contre l’Anglais

ou le Hollandais ! Résultat de la mobi-lisation : quatre cents soldats pour rire cet été ! Désormais classées au Patrimoine mondial de l’Humanité, grâce au travail de l’association des Amis des Remparts, les fortifications sont donc entre de bonnes mains ! Preuve que le patrimoine est bien vivant ! Et Saint-Martin, bien défen-due ! Mais il y aura toujours besoin de grossir les troupes pour défendre la capitale rétaise ! Alors rendez-vous aux prochains recrutements !

Jean-Baptiste Le Proux

En effet, cette année, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, les services de la

Communauté de Communes de l’île de Ré ont proposé, les samedi 19 et dimanche 20 septembre, une visite guidée du chantier de la digue du Boutillon.

une histoire ancrée dans les mentalités

Depuis le XVIIème siècle, des levées de terre et des digues ont été construites sur le Martray pour pro-téger la population mais aussi les champs et les marais des risques de submersion. C’est à cet endroit que l’île a été, à de nombreuses reprises, coupée en deux.

Stéphanie Le Lay, anima-trice de l’architecture et du patrimoine, et Hélène Gaudin, médiatrice du patrimoine, nous ont fait découvrir un ves-tige de digue datant du XVIIIème siècle, probable-ment construite par les ingénieurs du Roi. En effet, à cette époque, la construction et l’entre-tien des digues étaient assurés par les services de l’intendance royale, jusqu’alors réservés aux agriculteurs et aux sauniers.La visite s’est poursuivie, le long de l’estran, où l’on a pu observer

un chantier colossal : la digue du Boutillon représente 700 mètres de génie civil et les travaux en cours s’élèvent à six millions d’euros.

La visite s’est terminée par l’interven-tion de monsieur Navarre, respon-sable du chantier, qui a donné une foule de renseignements sur tous les secrets techniques de cette gigantes-que construction. Le Président de la CdC a évoqué lors du dernier conseil communautaire son souhait que des visites de chan-tiers de digues et autres travaux de protection soient régulièrement orga-nisées, afin que toutes les demandes puissent être honorées et curiosités satisfaites, ce qui ne fut pas le cas lors des JEP, où les demandes d’inscrip-tion ont été deux fois plus importan-tes que la capacité d’accueil.

Jacques Buisson

Vauban : l’entraînement de la garde touristique.

L’atelier d’ébénisterie « Terre d’Océan » n’a pas désempliLes journées du patrimoine nous offrent la possibilité de visiter nos monuments, mais également de découvrir des métiers qu’on connaît parfois mal.

C’est le cas de l’ébé-nisterie, profession apparue au XVIè siè-

cle, après que les grands explorateurs, eurent décou-vert de précieuses essences, telles que l’ébène. Il fût alors d’usage d’embellir les meubles par des placages de bois nobles. Aujourd’hui pourtant, il est très difficile de différencier ce métier de la menuiserie, tant ces deux arts se confondent en un socle commun. Si l’on sait que l’ébéniste restaure des meubles anciens, on ignore souvent qu’il propose également des créations contemporaines. Tout comme Didier Courmont, qui par-tage actuellement son temps, entre la restauration du meuble de sacris-tie de l’église de Sainte-Marie, et la

réalisation de commandes sur-me-sure. Véritable décorateur, il expli-quait aux groupes de curieux qui se sont succédés samedi 19, qu’il n’en-gage jamais un projet sans s’être rendu sur place. Ceci pour percevoir

le style du meuble désiré, mais également pour éva-luer les contraintes techni-ques qui conditionnent sa réalisation.

en 3o ans d’expérience,

didier Courmont est devenu docteur en « science du bois »

L’expert en connaît toutes les essences, maîtrise ses fragilités, et le travaille au millimètre près. C’est pour cette raison, qu’il intervient bien souvent en dernier

dans la chaîne des artisans, lors de chantiers plus importants, tels que l’église Notre Dame de l’Assomp-tion. Tandis qu’un couple l’interroge sur le souhait d’aménagement d’un bureau, Didier Courmont avoue être

« booké » jusqu’à la fin de l’hiver. Délai qui s’avère nécessaire, pour porter à maturation ce projet fami-lial. C’est donc la période idéale, pour pousser la porte de cet ate-lier, qui perpétue un savoir-faire ancestral. Bien que ce mot semble annoncer la déconvenue d’une fac-ture imposante, Didier Courmont a convaincu son auditoire sur la qua-lité et la beauté des œuvres réali-sées, qui (si l’on en juge par le peu d’écart de prix), compensent large-ment l’obsolescence des meubles industriels.

Marie-Victoire VergnaudDidier Courmont raconte son métier.

ébénisterie terre d’océan14 petite rue de l’abbaye, à Sainte-Marie.06 30 41 32 19www.ebenisterieterredocean.com

La visite du chantier de la digue du Boutillon a rencontré un vif succès.

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Un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal « choisi » pour l’île de Ré

c o n s e i l c o m m u n a u t a i r e d u 2 4 s e p t e m b r e 2 0 1 5

Lors du conseil communautaire du 24 septembre les élus communautaires ont voté à l’unanimité le transfert de la compétence en matière de PLU, ce qui était très loin d’être acquis au début de l’été.

Cette unanimité, malgré un mouvement de mauvaise humeur du Maire de Saint-

Clément, Gilles Duval, et quelques commentaires de celui de La Flotte, Léon Gendre, fait suite au gros travail de sensibilisation et de concertation mené fin août et en septembre, auprès de l’ensem-ble des délégués communautaires puis des conseillers municipaux, tous consultés lors du séminaire de travail qui s’est tenu le mardi 15 septembre.Ré à la Hune a publié sur son Site www.realahune.fr dès le 18 septembre un article complet sur les enjeux et les modalités de ce dossier essentiel pour l’avenir de l’île de Ré.

A la suite de l’annulation du SCOT de l’île de Ré par décision du Tribunal Administratif de Poitiers du 9 juillet dernier, les élus commu-nautaires se sont donnés le temps de la réflexion. Malgré une phase de relatif découragement durant l’été, les Maires se sont rencontrés au mois d’août pour échanger sur ce dossier. Une nouvelle rencontre début sep-tembre des vice-présidents de la CdC a entériné leur volonté politique de se lancer dans une démarche choisie d’élaboration d’un PLUI pour l’île de Ré.

Le Président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, a ensuite réuni dans la première quinzaine de septembre les 26 délégués commu-nautaires, qui se sont montrés éga-lement favorables à cette démarche « accélérée ». Mardi 15 septembre les élus municipaux des dix commu-nes rétaises auxquels se sont joints des directions générales des services des communes ont été à leur tour réunis en séminaire (120 personnes présentes), afin de se voir expliquer les enjeux d’un PLUI et présenter les deux hypothèses possibles : choix de se lancer dans son élaboration avant la fin de cette année, ou obli-gation de le faire avant le 27 mars 2017.

une annulation du SCot lourde de conséquences

Après avoir rappelé que le SCOT a été annulé pour seuls vices de forme malgré sa validation sur le fond, le Président de la CdC a présenté les conséquences de cette annulation (lire son interview à ce sujet dans Ré à la Hune N° 125). Les PLU en cours d’élaboration dans les communes ont désormais pour seul encadre-ment juridique les dispositions du code de l’urbanisme et les principes de densification des zones urbaines, fixés notamment par la loi ALUR,

s’imposent aux PLU. Si le principe d’urbanisation limitée de l’île de Ré continue de s’appliquer, les zones à urbaniser des POS peuvent désor-mais être urbanisées pour n’importe quelle vocation, soit 21,10 hectares de zones urbanisables supplémen-taires par rapport aux 23 hectares prévus au SCOT.

Qu’est-ce qu’un PLui ?

Il s’agit d’un « document d’urba-nisme qui, à l’échelle d’un grou-pement de communes, établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe en consé-quence les règles générales d’utili-sation du sol sur ce territoire ». Un PLUI doit permettre l’émergence d’un projet de territoire partagé prenant à la fois en compte les politiques nationales et territoriales d’aménagement et les spécificités locales. Il vise à réaliser un projet commun tout en identifiant les enjeux spécifiques des communes et ceux relevant de l’intercommu-nalité. Contrairement au SCOT qui reste un schéma d’ensemble, un PLUI rentre dans les aspects régle-mentaires et architecturaux de la gestion de l’urbanisme.

La procédure d’élaboration d’un PLUI est semblable et toute aussi longue et lourde que celle d’un SCOT, même si leurs contenus sont tout à fait différents. En effet, confé-rence intercommunale sur les moda-lités de collaboration, prescription et modalités de concertation par délibération communautaire, éla-boration du projet suivie d’un débat sur les orientations du Plan d’amé-nagement et de développement durable (délibération communau-taire), arrêt du projet (délibération

communautaire), enquête publi-que d’au moins un mois, rapport du commissaire enquêteur, puis approbation du projet (délibération communautaire) en constituent les différentes étapes incontournables, soient 3 ans de procédure.

Les élus avaient deux possibilités, entre choix

et obligation

La première pour laquelle viennent d’opter les élus communautaires est de choisir de se lancer dès ce mois de septembre 2015 dans l’éla-boration du PLUI, avec un timing extrêmement serré puisque l’arrêté préfectoral doit intervenir avant fin décembre 2015.

L’hypothèse alternative consistait à laisser les communes finir d’élabo-rer leur PLU et d’attendre la date limite du 27 mars 2017 pour remplir l’obligation légale : en effet à cette date les dix communes devront avoir approuvé leur PLU et l’intercommu-nalité avoir initié un processus d’éla-boration d’un PLUI.

Les conséquences positives du choix des élus sont de plusieurs ordres. Les POS sont maintenus, sans retour au RNU (Règlement national d’ur-banisme). Un PLUI favorise une cohérence dans l’aménagement du territoire, en adéquation avec les dispositifs réglementaires et induit une économie de moyens. Substitut du SCOT, il peutlaisser présager un travail commun avec les Services de l’Etat sur le PPRL. La Préfecture était très favorable à l’élaboration d’un PLUI dès maintenant pour l’île de Ré. Politiquement opter pour cette première hypothèse est très habile – et cela n’a manifestement pas été bien perçu en amont par tous

– puisque à ce stade une seule majorité dite qualifiée (moitié des conseillers représentant 2/3 de la population ou 2/3 des conseillers représentant la moi-tié de la population) suffisaitt alors qu’en 2017 une minorité de blocage (au moins 25 % des communes ou représentant 20 % de la population) aurait pu faire échouer le projet de lan-cement d’un PLUI…

Ce qui change…

La gestion de l’urbanisme de l’île de Ré reste identique pour ce qui concerne l’instruction des permis de construire et autres documents d’urbanisme réalisée depuis octobre 2014 par la CdC, les Maires conser-vant leur pouvoir « régalien » de signature des actes, et le personnel dédié à l’instruction

restera communal. Côté planifica-tion de l’urbanisme, cette compé-tence est transférée à la CdC.

Un Comité technique composé de la CdC, des agents en charge de l’ur-banisme dans les communes et d’un bureau d’études, un Comité de pilo-tage auquel siègeront les délégués communautaires et les adjoints à l’urbanisme des communes, et enfin bien sûr le conseil communautaire seront les acteurs du projet, les pha-ses de concertation y associant les « personnes publiques associées », les conseils municipaux. Les élus devront décider si les acteurs pro-fessionnels, certaines associations, etc seront conviés comme ce fut le cas dans le cadre du SCOT… A Léon Gendre lui conseillant vivement d’associer les acteurs, le président Quillet a répondu vertement qu’il n’avait pas de leçon de démocratié à recevoir…

Les prochaines étapes

Lors du Conseil communautaire du 24 septembre les élus ont ainsi délibéré sur « le transfert de la compétence en matière de PLU, de document d’urbanisme en tenant lieu et de carte communale ». En octobre les conseils municipaux devront chacun délibérer sur ce transfert. Lors du Conseil commu-nautaire du 29 octobre sera déli-bérée la « prescription » du PLUI et se tiendra « la Conférence inter-communale fixant les modalités de collaboration entre les communes, pour l’élaboration du PLUI ». A la suite de cela, l’arrêté préfectoral pourrait intervenir en novembre et en tout état de cause avant le 31 décembre 2015, suivi d’une délibé-ration du conseil communautaire le

Les vice-présidents de la CdC, Jean-Pierre Gaillard, Patrice Raffarin, Patrick Rayton et Gisèle Vergnon entourent le président, Lionel Quillet, et la directrice générale, Florence Durand.

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17 décembre qui donnerait le « la » du lancement officiel de la démar-che de PLUI.

Si les élus municipaux confirment leur position favorable, la prescrip-tion d’un PLUI avant le 31 décembre 2015 permettra de suspendre les délais et contraintes qui s’imposent à court terme aux POS et aux PLU, à savoir la « grenellisation » des docu-ments d’urbanisme avant le 1er jan-vier 2017 et la caducité des POS de l’île de Ré au 27 mars 2017, avec en corollaire le retour au RNU.

La démarche se déroulera sur l’en-semble de l’année 2016 avec une date butoir pour le débat du PADD fixée au 27 mars 2017 et une appro-bation du PLUI espérée avant fin 2018, la date butoir d’approbation du PLUI étant toutefois le 31 décem-bre 2019.

Les enjeux territoriaux… et politiques

Ainsi, à terme l’île de Ré sera dotée d’un document de planification conforme aux principes des lois Grenelle 2 et ALUR et intégrant le futur Plan de Prévention des Risques Littoraux. Un PLUI sera tou-tefois moins prescriptif que le SCOT approuvé en 2012…

La Communauté de Communes, qui n’a pas vocation à tout gérer, en sortira toutefois renforcée avec la possibilité d’élaborer un projet d’aménagement cohérent et équilibré pour l’île de Ré dans son ensemble, intégrant des spécificités commu-nales. Léon Gendre et Gilles Duval ont voté on l’a bien senti à contre cœur cette nouvelle perte de compé-tence communale, qui s’inscrit dans le sens de l’histoire, les communes ayant de moins en moins les moyens de gérer à leur échelle les lourds dossiers. « Nous travaillons dans le total respect de chaque commune, j’entends votre inquiétude, mais il n’existerait plus de communes sans intercommunalité, pas de défense des côtes, de politique de logements, de crèches, sociale sur l’île de Ré et particulièrement à Saint-Clément où vous avez 23 contentieux, une

perte de population et un PLU pas trop avancé si je ne me trompe… » a répondu glacial Lionel Quillet à Gilles Duval ayant évoqué l’ « enterrement des communes dans une fosse com-mune », tout en votant en faveur du PLUI. Gisèle Vergnon, Patrice Raffarin, Jean-Pierre Gaillard ont à leur tour enfoncé le clou de l’indispensable renforcement de l’intercommunalité, parlant de « confiance », de « par-tage » ou encore de « sagesse ».

Avec également « le transfert de la compétence tourisme » votée lors de ce même conseil et que nous annoncions dans nos colonnes dès juillet (lire notre article complet « Un office de tourisme de pôle « île de Ré » va voir le jour » sur Ré à la Hune N° 122 et sur www.realahune.fr), ce conseil fera date dans l’histoire du territoire rétais. Lionel Quillet a évoqué les trois moments forts de l’intercommu-nalité que furent à ses yeux le vote de la compétence communautaire en matière de logement en 2010, l’élaboration et la labellisation du PAPI le 20 septembre 2012, mar-quant une volonté politique forte non pas de repli stratégique mais de défense des côtes rétaises avec un programme de 45 millions de travaux, et donc la prise de com-pétence tourisme et PLUI, ce 24 septembre 2015.

Nathalie Vauchez

Le calendrier du PLui

Léon Gendre s’est finalement rallié au vote en faveur du « PLUI choisi », un peu contraint et forcé par le sens de l’histoire, et a précisé à Patrice Raffarin qui le taclait au sujet de son « revirement de position » qu’ « il n’y a que les imbéciles qui ne chan-gent pas d’avis ». Sa suggestion à Lionel Quillet d’ « associer tout le monde » à la démarche d’élabora-tion du PLUI, « l’île de Ré n’appar-tenant ni à Lionel Quillet, ni à Léon Gendre mais à l’humanité », qui sonnait il est vrai un peu comme une leçon du maître à l’élève, lui a valu les foudres froides de Lionel Quillet. Le président a rappelé que contrairement aux schémas direc-teurs de 1988 et de 2000, pas assez prestrictifs et « mort-nés », le SCOT très prestrictif avait reçu l’avis favo-rable de l’Etat, et avait fait l’objet d’une forte concertation rarement vue auparavant. « Le PLUI ne pourra être aussi prestrictif » a-t-il précisé, se disant persuadé que le PLUI sera attaqué de la même façon et précisant vertement : ce PLUI, tout comme ton PLU, n’appartien-nent pas aux lobbies, immobiliers, des propriétaires, des associations environnementales, ou celui de certains de tes amis ». A propos de concertation il a rappelé que le lobby des associatifs n’avait pas de mandat électif, que tous les Maires avaient été réélus avec des taux de 55 % à 75 %, et qu’il fixerait quel-ques règles. Il souhaite notamment

que les associations « dites envi-ronnementales mais qui ne sont pas agréées en tant que telles par l’Etat » fassent « le même travail d’intercommunalité qu’ont fait les élus avec les logements, la TPU, les digues, le transport, le PLUI et le tourisme », autrement dit qu’elles soient capables de se mutualiser et se désigner un représentant com-mun. « Les élus font leur travail, c’est aujourd’hui aux associations de faire l’effort de se concerter, mais vues leurs divisions et les égos de certains je doute qu’elles y arrivent ». Les tentatives passées, la dernière en date étant celle du collectif EPIR (« Ensemble pour l’île de Ré ») ont en effet toutes échoué. « S’ils arrivent à avoir un message à peu près clair, à se regrouper et parler d’une seule voix, avec un minimum de valeur juridique et des votes dans les règles, alors leur représentant sera à la table des discussions, avec même deux délé-gués pour respecter la parité car ils sont extrêmement importants dans ce débat, tout comme les acteurs professionnels » a-t-il conclu en forme de défi, précisant « je ne suis pas et je n’ai jamais été un homme de lobby et je ne changerai pas de position, les lobbies sont partout, en Europe, au Gouvernement, dans les collectivités et cela ne fonc-tionne pas. Je suis favorable à la concertation oui, mais selon des règles démocratiques ».

une « leçon » de concertation qui passe mal

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a c t u a l i t é

Pendant les travaux du port, la vie continue à La Flotte !c h a n t i e r p a p i

« Gênant, mais pas traumatisant » a expliqué le maire Léon Gendre, lors du lancement le 15 septembre du chantier de protection contre les submersions marines du port de La Flotte.

Un grand chantier qui va s’in-viter dans la vie quotidienne des Flottais jusqu’au 15 juin

2016, date prévue pour la réouver-ture du port à la navigation.

un planning à respecter

Après avoir réussi tous ses examens de passage : commission des sites, étude de danger, déclaration d’in-térêt général, loi sur l’eau et Natura 2000, le projet global de protection du port de la Flotte et du village comprend deux lots de travaux : la porte du port et les murets de protection. Les travaux ont déjà commencé avec la protection par une couche de sable et d’en-robé des pavés du quai de Sénac de Meilhan, pour le passage des camions et les engins de chantiers. Car avant de mettre la lourde porte métallique filante en place, il faut reconstruire les môles destinés à la recevoir. Léon Gendre est conscient de la gêne du chantier : « Je veux tout faire pour que les entreprises travaillent vite, dans les meilleures conditions ! ». Pendant la durée des travaux une hauteur d’eau de 2 mètres sera maintenue dans le port pour les bateaux qui ne

sortiront pas. Pêcheurs et plaisan-ciers ont trouvé un autre héberge-ment, à La Rochelle, Saint-Martin ou Ars-en-Ré pendant les travaux.

un chantier spectaculaire

Ré à la Hune a fait une présenta-tion technique de ce projet dans son N°123, consultable aussi sur son Site www.realahune.fr. Une grande grue surplombera le port, et sa flèche balaiera les extrémités des deux môles pour des manœuvres qui s’annoncent spectaculaires. Ce chantier sera suivi par les curieux de technique, de génie civil et d’ouvra-ges portuaires. Des points d’obser-vation sont prévus et nul doute que sur certaines séquences du chantier, il y aura des spectateurs sur la plage horaire active de 6 à 22 heures. De quoi rassurer les commerçants du port qui devront « faire avec » sur cette période.

un PaPi île de ré qui se réalise

Ces grands travaux, inscrits dans le cadre du PAPI île de Ré, représen-tent un coût de 5 millions d’euros, financés par l’Etat, la Région et le Département. « Le prix à payer pour

un dispositif unique dont on espère paradoxalement ne pas avoir à se servir. Mais responsabilité de la protection des populations oblige. Le lancement du chantier de la Flotte marque le début d’une série de travaux programmés cette fin d’année sur le littoral charentais » a expliqué Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes, et qui, en sa qualité de président de la « Mission Littoral » au conseil départemental, « se félicite de l’en-gagement du département dans un processus de défense et de sécurité des biens et des personnes. Le plan

digues de 150 millions d’euros cou-vre 136 opérations sur des bassins de risques. Des opérations sont lan-cées sur Saint-Clément et Loix, mais aussi sur la protection du bourg de Port des Barques et sur le secteur de Boyardville. D’autres opérations sont à l’étude sur le littoral, cha-rentais et sur l’île de Ré, notam-ment à La Couarde, Rivedoux, Ars, les Portes, Sainte-Marie et Saint-Martin, avec la volonté de lancer tous ses projets pour 2017 ».

Michel Lardeux

Début des travaux de protection des pavés du quai Sénac de Meilhan.

les principales étapes du chantier

Début septembre 2015 : Mise en place des installations du chantier.A partir du 15 septembre : Fermeture du port à la navigation et début des

travaux de consolidation des môles.Du 15/09 au 15/11/2015 : Réalisation des batardeaux pour isoler la zone

de travaux.Du 15/11 au 15/12/2015 : construction du radier béton et reprise du môle

nord.Du 15/12 à fin février 2016 : construction du môle est en béton armé.De fin février à fin avril 2016 : Mise en place de la porte métallique et habillage

en pierre des môles.De fin avril au 15/06/2016 : enlèvement des batardeaux.Le 15 juin 2016 : ouverture du port à la navigation.

Cimenterie de La Pallice : où en est-on ?

a G m a t - r é

’association Mat-Ré tiendra son assemblée générale le samedi 24 octobre 2015 à

10 heures à la salle de réunion de la mairie de la Flotte avec pour ordre du jour :

- Situation des différents recours et leurs effets sur l’exploitation de la cimenterie, désormais propriété de la filiale française ORSIMA du groupe irlandais CRH.

- Développement du volet pénal rela-tif à la plainte de Mat-Ré à l’encontre

de la mairie de Rivedoux-plage, qui se poursuit après l’audition de témoins par le juge d’instruction.

- La question des pertuis et du Parc Naturel Marin ainsi que les consé-quences de l’annulation du SCOT.

Le président Frédéric Jacq tiendra une conférence de presse à l’issue de l’assemblée générale pour préciser les futurs développements des pro-cédures administratives et pénales engagées par l’association.

Communiqué

L

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a c t u a l i t é

7

Des activités péri-éducatives très suivies par les enfantsb i l a n d e l a r é f o r m e d e s r y t h m e s s c o l a i r e s e t d e s t a p e

La réforme des rythmes scolaires a fait couler beaucoup d’encre depuis deux ans et la mise en place des « TAPE* » fut souvent fastidieuse pour les mairies et les accueils de loisirs. Faisant écho à ce sujet cher aux familles et à tous les acteurs éducatifs, Ré à la Hune vous présente ci-dessous les grandes orientations du Projet éducatif de territoire ainsi qu’un tour d’horizon de la mise en place des TAPE dans les dix communes rétaises (en pages 8 et 9).

Si l’île de Ré s’est dotée d’un Projet éducatif de territoire (PEDT) mis en place depuis septembre 2014 et

que celui de 2015/2016 a été approuvé lors du conseil communautaire du 28 mai dernier, la collectivité intercom-munale n’a pas vocation à imposer des modes de fonctionnement, des horaires ou des activités aux écoles. Elle a juste élaboré en concertation avec tous les acteurs concernés des dix communes un projet visant à favoriser la cohérence territoriale et éducative, la concertation entre tous les acteurs et bien sûr l’épanouissement des enfants et leur réussite éducative.

un Projet éducatif de territoire structurant

Le PEDT permet aux communes, qui ont la responsabilité de la mise en place de la réforme des TAPE, d’avoir un cadre collectif à décliner en fonction des réalités et contraintes locales. Les orientations définies se retrouvent très largement dans l’organisation locale des TAPE.Ainsi en premier lieu le PEDT préco-nise de différencier l’organisation des rythmes en fonction des âges, en prê-tant particulièrement attention aux besoins spécifiques des petits de trois à six ans, maintes fois mis en avant par les chrono-biologistes concernant la sieste, mais aussi les repères spatiaux et temporels qui supposent une régularité dans l’emploi du temps pour aider les enfants à discerner le temps scolaire du temps périscolaire. La transition entre ces deux temps doit être particulière-ment soignée et les activités proposées aux petits doivent être adaptées, avec des temps calmes, de détente et de repos.Justement en second lieu le PEDT met en avant la nécessité d’aménager des espaces calmes, structurés et de détente. En effet, même si l’un des objectifs de la réforme est de permettre l’accès à des activités sportives, cultu-relles, artistiques variées, les enfants ont aussi besoin de temps calmes,

de détente et de jeux libres. Tous les acteurs éducatifs (enseignants, parents, animateurs, ATSEM…) constatent une certaine fatigue chez les enfants, liée sans doute à la disparition de la « pause » du mercredi matin, mais aussi à un temps passé en collectivité augmenté (80 à 95 % des enfants sont inscrits aux TAPE, pourtant facul-tatifs !), et à des TAPE parfois « trop cognitifs ou dirigés ». Il est important de différencier les attentes des parents, qui sont majoritairement très deman-deurs d’activités et les besoins réels des enfants. Privilégier des activités en groupe restreint (le maximum légal est de 14 enfants pour les maternelles et de 18 enfants pour les élémentaires), dans des lieux spécifiques et aménagés pour cela, laisser aussi des temps libres où l’enfant peut choisir librement, font partie des recommandations.La troisième orientation du PEDT concerne les grandes thématiques des activités (petits citoyens, graines d’artis-tes, curieux de nature, apprentis brico-leurs, pousses de sportifs), « l’approche pédagogique basée sur la découverte, le plaisir et le jeu doit être privilégiée durant ces activités, et ne pas dériver vers des temps d’apprentissages scolai-res ». Il n’empêche que les animateurs et intervenants ont un rôle éducatif et on attend des intervenants extérieurs une vraie pédagogie et un savoir-être avec les enfants, leur compétence « technique » n’étant pas suffisante. La communication entre animateurs et enseignants est primordiale afin de privilégier la complémentarité des projets, et celle-ci fait probablement parfois défaut, par manque de temps et/ou d’entente.Mutualiser les moyens constitue la quatrième orientation et permet de « faire du lien entre les acteurs édu-catifs et les projets ». Echanges de savoir-faire, d’expériences lors de réu-nions communes mais aussi de matériel pédagogique, notamment de malles de jeux. Ainsi des réunions ont lieu entre les différents acteurs dans le cadre du Plan éducatif local (PEL) et

des mallettes pédagogiques (outillage, cirque…) seront prochainement mises à disposition des Accueils de loisirs, à tour de rôle.

des bilans plutôt satisfaisants

Dans chacune des dix communes, un bilan a été fait de la première année de mise en place des TAPE en 2014/2015 pour faire évoluer ou ajuster les moda-lités et les contenus des activités pour cette nouvelle année 2015/2016. Concernant le premier objectif de la réforme des rythmes scolaires qui visait à rassembler les temps d’apprentissage sur les matinées pour une meilleure concentration des enfants, et donc une meilleure réussite scolaire, la plu-part des enseignants s’accordent à reconnaître les vertus des nouveaux rythmes. Le second objectif de la réforme, qui consiste à permettre aux enfants de découvrir une large palette d’activités auxquelles ils n’auraient pas forcément accès, est également partiellement atteint mais on constate toutefois d’as-sez fortes disparités dans les activités proposées et leurs modalités. Celles-ci pourraient quelque part compromet-tre une certaine équité - en France en général et sur l’île de Ré - selon les com-munes, leur tissu associatif et social, leurs moyens financiers et le volonta-risme des élus locaux.

des animateurs de centres de loisirs au rôle renforcé

Le rôle des animateurs des accueils de loisirs a pris beaucoup d’ampleur dans le cadre de la mise en place des nou-veaux rythmes scolaires, ne serait-ce que parce que désormais ils accom-pagnent près de 90 % des enfants, sur des plages horaires élargies, alors que le périscolaire ou les vacances en cen-tres de loisirs en concernent beaucoup moins, mais aussi parce qu’ils doivent construire un plan pédagogique plus abouti.La reconnaissance du travail des anima-teurs va progressivement s’accroître,

même si comme le souligne une direc-trice d’Accueil de Loisirs, on se heurte au conflit perpétuel entre éducation nationale (école), éducation populaire (centres de loisirs) et éducation fami-liale. La vision individuelle des familles différant forcément de la vision globale d’un groupe scolaire ou de loisirs. Une certaine tension existe parfois aussi entre directeurs d’écoles/enseignants d’un côté et directeurs/animateurs des centres de loisirs de l’autre.Tous les acteurs éducatifs, parents et enseignants en tête, constatent une indéniable plus grande fatigue des enfants, plus particulièrement chez les petits de 3 à 6 ans mais pas exclusive-ment, qui pourrait se révéler contre-productive… Stimuler la curiosité et favoriser l’éveil des enfants sans les transformer tous en « hyperactifs » - la maladie du siècle ! - reste le défi que doivent relever quotidiennement, tous ensembles, les acteurs éducatifs, l’intérêt de l’enfant devant demeurer la préoccupation centrale.

des budgets très conséquents dans certaines communes

Les communes elles, avec des budgets TAPE compris entre 30 000 € et plus de 80 000 € selon le nombre d’enfants scolarisés et les activités proposées, se démènent avec les Accueils de Loisirs pour proposer des activités de qualité tout en optimisant les coûts, notam-ment des intervenants extérieurs. Le « Fonds d’amorçage » de l’Etat, qui a été pérennisé, représente une aide de 50 € par an par enfant, tandis que l’aide de la CAF est proportionnelle au nombre d’enfants et d’heures d’activi-tés (par exemple 35 € par enfant en moyenne à Rivedoux). Les communes financent ainsi sur leur budget pro-pre autour de 70 à 75 % du coût des TAPE…entièrement gratuits pour les familles rétaises.

Nathalie Vauchez

*TAPE (ou TAP) : Temps d’activités péri-éducatives.

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a c t u a l i t é

Tour d’horizon des TAPE dans les 1o communes

a Sainte-marie de ré, 244 enfants sur les 256 inscrits à l’école (soit 95 % !) participent aux TAPE qui représentent un budget total de 82 000 € pour la commune, soit 336 € par enfant. Sur ce budget, près de 24 000 € concernent les intervenants extérieurs qui consti-tuent partout un gros poste de dépense. Un groupe de réflexion a été constitué très en amont de la mise en place de la réforme impli-quant toutes les parties prenantes, avec l’intervention d’une chrono-biologiste, et les TAPE sont per-çus comme une opportunité pour beaucoup d’enfants qui n’auraient pas l’occasion de découvrir nombre des activités proposées. Jacqueline Demion-Marie, directrice de l’Awalé, explique que sur la base du bilan 2014/2015 les modalités et activi-tés des TAPE ont été cette année réajustées aux besoins de repos des maternelles. Les enfants qui dorment ne sont ainsi pas réveillés pour les TAPE. Pour les maternelles comme pour les élémentaires, les TAPE ont lieu le mardi et le vendredi de 15h à 16h30. Une récréation a été cette année instituée entre 15h et 15h15, qui permet la transition entre l’école et les TAPE. Cette durée d’1h30 a paru plus intéressante et laisse à chacun le temps de s’ins-taller, les 3/4 d’heure de l’an passé étant trop justes. Sainte-Marie a la particularité d’avoir 92 enfants en maternelle, or l’on sait que c’est pour les 3-6 ans que la réforme des rythmes scolaires est la plus com-pliquée à gérer. Toutefois, les ensei-gnants de Sainte-Marie ont souhaité que les deux écoles maternelle et élémentaire maintiennent leur lien et coordination au sein du groupe scolaire.Les maternelles ont, toujours dans la même salle, des activités de relaxa-tion, gymnastique, cuisine, danse, contes, tandis que du CP au CM2 sont proposés du hip hop, des per-cussions brésiliennes, du volley ball,

du tennis, du dessin, une activité de communication autour d’un blog et d’une gazette, sans oublier les arts du Japon, l’atelier clown, le jardin pédagogique, la pétanque, la cui-sine, les arts plastiques, la photo, des expos scientifiques... Autre origi-nalité, un pôle temps libre avec deux animateurs est proposé aux enfants qui au bout de deux séances d’activi-tés n’y trouvent pas d’intérêt.

au Bois-Plage, Frédér ic Theureau, directeur de l’Ilôt Mômes, estime que les TAPE qui représen-tent un budget pour la commune de 45 000 € (11 000 € pour les inter-venants), ont pour 90 % d’abord une dimension humaine. Une bonne concertation locale permet que leur organisation soit satisfaisante. Cette année, les ATSEM qui trouvaient que leur intervention lors des TAPE était en contradiction avec leur travail au quotidien dans leur classe et risquait d’entamer leur crédibilité, n’inter-viennent plus. Il est pour lui impos-sible de mettre en place la même organisation pour les maternelles et les élémentaires. Ainsi les TAPE des « grands » se déroulent sur 1h30 le mardi et le vendredi, tandis que les « petits » ont une « pause méri-dienne » de 45 minutes chaque jour. Cette durée d’1h30 pour les élémen-taires permet d’éviter des cadences trop rythmées. Les enfants sont répartis entre deux pôles, l’un étant plus sportif, l’autre plus posé. La grande nouveauté de cette année est que les enfants choisissent les activités qui leur correspondent le mieux. Faire un journal, passer un « moment cool », apprendre les rudiments du tennis, expérimenter plusieurs sports, suivre les « ludo devoirs » avec Ré Clé Ré (faire des devoirs sous forme de jeux), du foot, du step…Les maternelles se voient proposer à partir de 13h30, 20 minutes d’en-dormissement musical et la sieste

jusqu’à 14h15, puis vont à leur réveil vers les activités de leur choix : conteuse, réflexologie, yoga, éveil musical léger, ou ateliers calmes.Frédéric Theureau estime que la mise en place de ces TAPE est globale-ment bénéfique, à condition d’offrir des temps et activités calmes aux enfants, souvent fatigués et énervés par ces nouveaux rythmes scolai-res. Elle est aussi positive pour les Accueils de loisirs et leurs anima-teurs qui peuvent étoffer leur pro-jet pédagogique, et s’ouvrent aux parents. L’APE a ainsi fait part cette année de son souhait de participer à un atelier de réalisation de déco-rations de Noël.

a La flotte, Isabelle Masion-Thivenin, adjointe au Maire char-gée notamment des écoles et de la mise en place des TAPE, avec Céline Lacayrouse directrice de La Farandole, précise qu’école mater-nelle et élémentaire ont été bien dis-tinguées. Pour les maternelles, à la demande des enseignantes et d’une majorité de parents (sur la base d’un vote au printemps 2015) les TAPE ont lieu quatre jours par semaine de 15h45 à 16h30 cette année, tandis que les élémentaires sont en TAPE le mardi et le vendredi de 15h à 16h30 et en grande récré le lundi et le jeudi de 16h à 16h30.Des horaires de fin de classe et de fin de TAPE identiques tous les jours permettent d’avoir des repères constants et une régularité impor-tante pour des petits, mais aussi théoriquement de raccourcir le temps en collectivité, ce qui n’est guère le cas en pratique avec comme partout une minorité d’enfants qui quittent l’école dès 15h45.Ainsi les maternelles (42 enfants inscrits aux TAPE sur 68, soit 62 %) ont une grande récré le lundi et le vendredi et des activités le mardi et le jeudi, scindées en quatre grou-pes de 14 enfants maximum. Pour cette première période jusqu’à La Toussaint l’un concerne des chan-sons et la découverte des percus-sions, le second des jeux avec des animatrices de La Farandole, le troi-sième de la motricité et expression corporelle avec un intervenant exté-rieur et enfin du coloriage pour le quatrième groupe. La mairie incite les parents qui le peuvent à récupé-rer leur enfant juste après l’école, le but initial de la réforme des rythmes scolaires étant d’alléger les journées des petits, ce qui n’est pas le cas pour ceux qui suivent les TAPE.Sur 142 enfants inscrits en classes élémentaires, 120 participent aux TAPE, soit 85 %, taux supérieur à celui de l’an passé, « le bouche à oreille » ayant bien fonctionné entre parents, selon l’adjointe au maire. Les TAPE sont organisés autour de sept groupes. Sur la première période leur sont proposés des activités manuelles avec la fabri-cation d’objets de recyclages, des

jeux collectifs, du Kapla, tandis qu’à l’année il y a le mardi du chant, des percussions, de l’éveil musical, de la danse, du soutien scolaire avec Ré Clé Ré, des ateliers de cirque et le vendredi des activités sportives avec un animateur sportif, du hip hop, du frisbee, des activités à la maison du Platin, de l’informatique, de l’astro-nomie ou encore du yoga.Les enfants ne choisissent pas mais découvrent alternativement les acti-vités durant chacune des cinq pério-des de l’année, les groupes étant constitués de façon homogène, avec moins de 18 enfants par groupe.Le budget des TAPE à La Flotte repré-sente 30 000 € et la seule commune de l’île de Ré ayant aussi une école privée (Sainte-Catherine) constate que l’Etat a imposé aux seules écoles publiques une réforme non mise en place dans les écoles privées…

a rivedoux-Plage, Emilie Bürr, directrice d’En Ré Mineur souligne le bilan globalement positif de la première année de TAPE, qui est ressorti de l’enquête de satisfaction à laquelle ont répondu 66 % des parents. Les 109 fiches d’enquêtes remplies garantissent la représenta-tivité des réponses.L’ensemble des parties ont souhaité garder la même grille horaire cette année, avec la grande particularité de TAPE concentrés sur le seul après-midi du lundi, en 2 fois 1 heure de 13h50 à 16h, avec une récré de 10 minutes entre les deux. Il a été cette année décidé, au vu du changement trop rapide des activités toutes les 7 semaines - de proposer sur la première heure un TAPE annuel qui concerne un projet mené sur une année, les enfants ayant eu le choix de l’activité parmi plusieurs (lire ci-dessous). Sur la seconde heure de TAPE, il s’agit d’activités trimestrielles de 10 à 13 semaines, visant à faire découvrir aux enfants une palette d’activités. Si les parents peuvent récupérer les enfants entre les deux TAPE, on constate que 95 % des enfants inscrits aux TAPE restent tout l’après-midi. Ici aussi le taux moyen d’inscription aux TAPE est élevé (86 %, avec plus de 90 % pour les élémentaires) et va crescendo.S’il n’y a pas eu consensus de tous les partenaires éducatifs sur l’em-ploi du temps des maternelles, il a été décidé cette année de consacrer le premier TAPE à la sieste pour les petites sections, voire une partie du second TAPE, les plus petits n’ayant pas besoin d’activités supplémen-taires. Pour les petites et moyennes sections les activités proposées le sont à proximité immédiate de la salle de sieste, ce qui leur permet une transition en douceur à leur réveil. Pour le premier TAPE les moyennes sections peuvent faire des jeux, de la détente ou du coloriage, des activités plus précises leur seront proposées à partir de janvier. Pour le

Les élèves de l’école élémentaire de La Flotte s’initient au hip hop dans le cadre des TAPE, le vendredi de 15h à 16h30, avec le collectif Ultimatum.

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b i l a n d e l a r é f o r m e d e s r y t h m e s s c o l a i r e s e t d e s t a p e

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a c t u a l i t é

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second TAPE les petites et moyen-nes sections ont soit des contes et marionnettes, soit des lectures ani-mées de petits albums « Monsieur, Madame ».Les grandes sections et CP ont accès en TAPE annuel aux cultures du monde, à des jeux de théâtre, à de la danse moderne jazz, tan-dis que les CE1/CE2 ont pu choisir entre du volley ou de l’astronomie. Les CM1/CM2 ont pu opter pour la création d’une BD, un atelier « cui-sine en folie » avec création d’un livre de recettes, une sensibilisation à la culture du Japon, ou de la calli-graphie. Pour les TAPE 2 ce sont les mêmes intervenants sur un projet cette fois-ci trimestriel et un rou-lement des activités. S’y ajoutent

la création d’origami en bois, la création d’objets en bois flotté, un travail autour de perles…Les TAPE ont représenté en 2014/2015 un budget de 52 000 €, dont 38 000 € restant à la charge de la Commune. Cela représente un coût de 350 € par an et par enfant, dont 250 € pris en charge par la collectivité.

a Saint-martin, Sonia Vincent, directrice adjointe des Petits Mousses est la coordinatrice des TAPE. L’organisation 2014/2015 en trois fois une heure de TAPE ne

convenait pas bien, les enfants étant très excités et les activités ne pou-vant durer que 45 minutes en tenant compte de leur installation. Aussi il a été décidé cette année de faire deux fois une heure 30, le lundi et le jeudi de 15h à 16h30, avec une récré préalable de 15h à 15h15, qui se révèle très bénéfique. Le nombre d’enfants par groupe a aussi été sen-siblement diminué, il est passé de 15/16 l’an passé à 10/11 cette année par atelier. En maternelle 30 enfants sur 40 (75 %) participent aux TAPE, tandis qu’en élémentaire 70 enfants sur 80 sont inscrits (88 %).Les maternelles bénéficient de deux salles aménagées dans l’école et ont accès à des activités libres mais encadrées, de repos, de jeux, ou

de lecture le lundi, tandis que le jeudi ils sont pris en charge par des intervenants pour des activités où ils sont plus observateurs qu’acteurs : contes, éveil musical, jeux collectifs, arts plastiques en fin de cycle. Les CP/CE1 ont aussi accès le jeudi à des activités animées par des intervenants, artistiques, sportives ou culturelles et des activités sim-ples : atelier bibliothèque, cuisine, couture, bois, sont autant mises en valeur que des activités plus perfec-tionnées (atelier cirque).Les CM1/CM2 bénéficient d’initia-tions pouvant les inciter ensuite

à s’inscrire à des activités hors les TAPE. Un atelier bois et bricolage animé par les services techniques de la mairie, avec construction d’un potager, ou des ateliers manuels, des initiations artistiques : cirque, musique, danse hip hop ou des acti-vités sportives : expression corpo-relle, judo, handball étant assurées par des intervenants extérieurs. Une sensibilisation à l’environnement ne sera pas oublié, côté terre avec la LPO et côté mer avec l’Adépir.Si les TAPE ont été compliqués à mettre en place, il y a de bons retours des enfants et les parents sont plutôt satisfaits. Le budget des TAPE est de 19 000 €.

a ars-en-ré, tous les élèves des moyennes sections au CM2 sont ins-crits aux TAPE qui se déroulent les lundi, jeudi et vendredi de 15h30 à 16h30 pour les maternelles, et le mardi et le vendredi de 15h à 16h30 du CE1 au CM2. Les animateurs de Méli Mélo principalement propo-sent des mini jeux, du jardinage, de la lecture, des contes, des activités sportives, des expériences scientifi-ques, ou encore une sensibilisation à l’environnement et au patrimoine avec la Maison du Platin.

a Loix, les petites sections font des jeux dans la salle de

motricité, encadrés par des anima-trices de l’école, tous les jours de 16h à 16h15.

a La Couarde, où 60 élèves sur 77 sont inscrits aux TAPE (78 %), toute l’école se voit proposer les mardi et vendredi de 15h à 16h30, scindées en quatre groupes en fonc-tion des classes, des activités ludi-ques, physiques et la découverte du jardinage, encadrés par des parents d’élèves et des membres d’associa-tions sportives.

aux Portes en ré, les mater-nelles suivent les TAPE tous les jours de15h45 à 16h30, tandis que les CP et CE1 sont concernés le mardi et vendredi de 15h à 16h30. Des jeux de société, une initiation à l’anglais pour les grandes sections, du bas-ket pour les CP et CE1, ou encore la construction d’un avion sont les principales activités.

a Saint-Clément, les CE2, CM1 et CM2 ont les TAPE le lundi et le jeudi de 14h50 à 16h20. Un projet de maquettes leur est pro-posé.

Tour d’horizon réalisé par Nathalie Vauchez (sud de l’île)

et Jacques Buisson (nord de l’île)

Le bouquet final du spectacle de fin d’année 2014/2015 de La Farandole, avec les enfants de tous âges ayant durant l’année fréquenté les TAPE et/ou le centre de loisirs.

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons

fumés, assiettes de fromages

Page 10: Ré à la Hune n° 127

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p r o d u i t s d u t e r r o i r

10

Avec un stock, en début d’été de 900 tonnes, et une récolte de 1700 tonnes, « nous nous

sommes redonné des marges de manœuvre. On peut voir l’année 2016 arriver tranquillement ». Certes, on n’atteint pas les som-mets de la canicule de 2003, qui avaient culminé à 4000 tonnes. Mais la confiance est revenue ! Et après deux années déficitaires, « 2015 sera à l’équilibre ». Pour la Fleur de Sel, 2015 aura été une « bonne année », avec 180 tonnes récoltées, contre 80 en 2014 !

« L’idéal est d’avoir trois ans de stock »

Si, dans le passé, beaucoup de sel

s’est vendu à travers la grande dis-tribution, sous des marques distri-buteurs, mettant en péril les stocks, la Coopérative essaie désormais de « mieux mettre en adéquation pro-duction et commercialisation », en trouvant un équilibre entre marque propre et marques distributeurs. Les contrats avec la grande distribution sécurisent le volume des ventes. Mais doivent être tenus : « On ne peut pas définir des volumes de ven-tes si on n’est pas capable de les produire », rappelle Guy Leprince. L’enjeu étant « d’être au plus juste pour rémunérer convenablement tous les adhérents, sans pour autant se brûler les ailes ».

A cette fin, la Coopérative essaie désormais « de définir une moyenne de récolte qui soit fiable », ce qui reste difficile, avec l’aléa clima-tique. Les volumes pouvant aussi varier d’un saunier à l’autre. « L’idéal » étant d’avoir trois ans de stocks. Avec la sérénité revenue, la Coopérative peut, cependant, accen-tuer son effort pour valoriser de plus en plus la marque propre « Sauniers de l’île de Ré ». Guy Leprince rap-pelle : « nous sommes une jeune coopérative ». En effet, la Coopérative fait désormais elle-même le conditionnement et la commercialisation du sel rétais. Et pour réus-sir dans cette action, la communication est pre-mière. Certes, les marais salants appartiennent à la culture rétaise : « On a toujours parlé du sel de l’île de Ré mais plus sous l’angle carte postale », précise Guy Leprince. « Désormais, à travers les médias et les salons, on parle de plus en plus de nous », indique le Président. « En gastronomie, la

qualité du sel de l’île de Ré est très appréciée des chefs » et fait l’objet de bons reportages. De même, les « galets » de sels de la Coopérative ont été un succès commercial. Mais ils ont aussi été un « bon support de communication », affirmant la dyna-mique d’innovation des Sauniers. L’exportation fait aussi partie des objectifs poursuivis. Démarche col-lective de la Coopérative et des sauniers indépendants, enfin, la demande d’Indication Géographique

Protégée est en bonne voie et celle-ci devrait figurer sur les sachets en 2017 !

Jean-Baptiste Le Proux

Après un charroi satisfaisant, les Sauniers de l’île de Ré retrouvent confiance !

s a l i c u l t u r e

« Mieux mettre en adéquation production et commercialisation ».

Une récolte satisfaisante de 1700 tonnes.

2015 aura été une bonne saison pour les Sauniers de l’île de Ré. « On s’est donné de l’air » précise Guy Leprince, président de la Coopérative.

Ces dernières années, les équipements électri-ques dans l’habitat ont énormément évolué, se sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des nouvelles technologies. Ces champs élec-tromagnétiques viennent s’ajouter à toutes les autres pollutions environnementales et saturent notre organisme en champs électrostatiques.

Électroménager, téléphones mobiles, antennes relais, wifi, ordinateurs, radio-réveils, TV, satel-lites, etc., font que les champs électromagné-tiques sont omniprésents et polluent de plus en plus notre environnement quotidien. Cette pollution invisible est non seulement physique, mais aussi énergétique.

il existe plusieurs sources de fréquences électromagnétiques agressives, dont :

• Les basses fréquences électromagnétiques émises par les réseaux électriques (50/60 Hertz), et celle des ondes radio ou ondes hertziennes.

• Les micro-ondes émises par les fours, anten-nes relais, téléphones portables et boîtiers

wifi, qui ont une fréquence plus élevée, perturbent les vibrations de nos cellules, et agressent nos glandes endocrines, ce qui a pour conséquence d’effondrer notre système immunitaire.Il est donc indispensable de se protéger.

où sommes-nous le plus exposés aux champs électromagnétiques ?

Dans notre environnement extérieur : lignes haute tension, caténaires (trains), transforma-teurs, câbles souterrains, éclairage public. À la maison : installations électriques, wifi, lampes, électroménager, téléphone portable, audiovi-suel… Au bureau : systèmes informatique et bureautique, wifi...

Comment éviter au maximum les pollutions ?

Minimisez votre exposition aux ondes électro-magnétiques !

Dans la chambre :• Éliminez tous fils électriques et multiprises

sous le lit.• Éloignez tout appareil électrique type radio-

réveil, chargeur portable, transfos... (distance minimum 2 mètres).

• Ne dormez pas avec votre téléphone portable allumé dans le lit, ni à proximité d’un boîtier wifi dans la zone de sommeil.

• Éliminez les matelas à ressorts métalliques

(qui captent et amplifient les ondes), préférez des matelas en latex, naturels...

• Tout mobilier métallique – surtout le lit – doit être mis à la terre.

Dans la maison en général :• Laissez respirer votre organisme.• Éteignez le boîtier wifi la nuit, préférez un réseau

câblé (plus efficace) à un réseau sans fil.

• Vérifiez bien vos prises de terre.

Comment se protéger des ondes électromagnétiques ?

Bien sûr, toutes ces pollutions citées auparavant peuvent être harmonisées, afin d’en éviter les désagréments ; les céramiques bio-actives Terres Sens® qui permettent, par le principe d’ondes naturelles, de rendre bio-compatibles les ondes électromagnétiques, vous y aideront. (Concept créé par Jean-Jacques Bréluzeau, cher-cheur indépendant en énergétique, créateur et fondateur de l’Institut Santé de l’Habitat).

Les pollutions électromagnétiques sont bien réelles !

Protection wifi Portable Disjoncteur

iNstitut saNté de l’Habitat - terres seNs 4 rue des caillotières Village artisanal la croix Michaud – la Flotte tél. 05 46 01 01 01Retrouvez-nous sur notre nouvelle boutique en ligne : terres-sens.com

BON À TIRER À PARAÎTRE DANS : RÉ À LA HUNE N° 110, parution le 8 octobre 2014

à retourner par Fax 05 46 00 09 55 ou par E-mail : [email protected] Merci de valider ce BAT, dans les 48 HEURES après réception, par retour de mail.

Passé ce délai, le BAT sera considéré comme OK = BON POUR IMPRESSION. À nous retourner dans les délais, et signé avec vos éventuelles corrections rédigées de façon parfaitement lisible.

1) Tout BAT doit être contrôlé attentivement (en particulier les numéros de téléphone et de fax) et corrigé très lisiblement2) Tout BAT non retourné dans les délais mentionnés ci-dessus sera considéré comme accepté.3) L’éditeur décline toute responsabilié quant aux erreurs ou omissions découlant du non-respect des paragraphes 1 & 24) Les couleurs et la netteté varient en fonction de l’impression et du support papier.

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Rhéa Marketing - 19 avenue de Philippsburg - BP 43 - 17410 Saint-Martin de Ré - Tél. 05 46 00 09 19

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A C T U A L I T É

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! Propos recueillis

par Nathalie Vauchez

Les pollutions électromagnétiques sont bien réelles !

Ces dernières années, les équipements électriques dans l’habitat ont énormément évolué, se sont multipliés et intensifiés avec l’apparition des nouvelles technologies. Ces champs électromagnétiques viennent s’ajou-ter à toutes les autres pollutions environne-mentales et saturent notre organisme en champs électrostatiques.Électroménager, téléphones mobiles, antennes relais, wifi, ordinateurs, radio-ré-veils, TV, satellites, etc., font que les champs électromagnétiques sont omniprésents et polluent de plus en plus notre environne-ment quotidien. Cette pollution invisible est non seulement physique, mais aussi énergétique.

Il existe plusieurs sources de fréquences électromagnétiques agressives, dont :• Les basses fréquences électromagnétiques

émises par les réseaux électriques (50/60 Hertz), et celle des ondes radio ou ondes hertziennes.

• Les micro-ondes émises par les fours, antennes relais, télé-phones portables et boîtiers wifi, qui ont une fréquence plus élevée, perturbent les vibrations de nos cellules, et agressent nos glandes endo-crines, ce qui a pour consé-quence d’effondrer notre système immunitaire.

Il est donc indispensable de se protéger.

Où sommes-nous le plus exposés aux champs électromagnétiques ?Dans notre environnement extérieur : lignes haute tension, caténaires (trains), transforma-teurs, câbles souterrains, éclairage public. A la maison : installations électriques, wifi, lampes, électroménager, téléphone portable, audio-visuel… Au bureau : systèmes informatique et bureautique, wifi...

Comment éviter au maximum les pollutions ?Minimisez votre exposition aux ondes élec-tromagnétiques !Dans la chambre :• Éliminez tous fils électriques et multiprises

sous le lit.• Éloignez tout appareil électrique type

radio-réveil, chargeur portable, transfos... (distance minimum 2 mètres).

• Ne dormez pas avec votre téléphone por-table allumé dans le lit, ni à proximité d’un

boîtier wifi dans la zone de sommeil.• Éliminez les matelas à ressorts métalliques

(qui captent et amplifient les ondes), préfé-rez des matelas en latex, naturels...

• Tout mobilier métallique – surtout le lit – doit être mis à la terre.

Dans la maison en général :• Laissez respirer votre organisme.• Éteignez le boîtier wifi la nuit, préférez un

réseau câblé (plus efficace) à un réseau sans fil.• Vérifiez bien vos prises de terre.

Comment se protéger des ondes électromagnétiques ?Bien sûr, toutes ces pollutions citées aupa-ravant peuvent être harmonisées, afin d’en éviter les désagréments ; les céramiques bio-actives Terres Sens® qui permettent, par le principe d’ondes naturelles, de rendre bio-compatibles les ondes électromagné-tiques, vous y aideront. (Concept créé par le géobiologue Jean-Jacques Bréluzeau, de l’Institut Santé de l’Habitat.)

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Page 11: Ré à la Hune n° 127

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p r o d u i t s d u t e r r o i r

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Débutées tradi-t ionne l lement par le chardon-

nay, récolté à peine mûr et dont est issu, le mousseux « Trousse-Chemise », les vendan-ges s’achèveront dans une dizaine de jours, lorsque tout l’Ugni blanc qui permet la production du cognac, et qui compte pour la quasi-moitié de la récolte, aura été cueilli. Entre temps 600 hec-tares de vignes auront été « allégés », selon le calendrier établi par François Guilbaud, œnolo-gue de la coopérative UniRé et chef d’orchestre de l’opération. Tout au long de l’année, les techniciens ont suivi la culture, et mis en adéquation cépages et terroir. Au mois d’août, l’œnologue a sélectionné les cépa-ges, contrôlé les indices de maturité, en vue des futurs assemblages en cave. Huit cépages, dont la récolte, séquencée au métronome, a été quelque peu malmenée par le temps pluvieux du début du mois de sep-tembre. Ces vendanges 2015, béné-ficient des nouvelles installations de la cave coopérative de l’île, comme la salle des pressoirs inaugurée

l’année dernière. Ces équipements modernes permettent de limiter plus encore les phénomènes d’oxydation. Après deux années en alternance au sein de la coopérative et l’obtention de son diplôme, Etienne Blanchon, seconde depuis le mois de juin, l’ex-pert historique de nos vignes. Ce jeune œnologue, profite des conseils de François Guilbaud, avant que ce dernier envisage de quitter ce terroir, pour lequel il a incontestablement, œuvré toute sa vie.

en marche vers la certification bio ! un nouveau rosé pour le printemps 2016

Annoncée en édition limitée, (on

prévoit 26 000 cols), cette nouvelle cuvée, qui promet d’être discrète aux côtés de l’embléma-tique Rosée des Dunes, mérite toutefois d’être saluée pour l’énergie qu’elle a nécessitée. Issue de la conversion totale des parcelles de Frédéric Turbé au Bois, et d’une partie de cel-les de Carole Pardell, à Sainte-Marie, ce nou-veau breuvage, n’est pas encore « bio », même s’il en a tous les attributs.

En effet, la marche est longue pour obtenir le fameux label, convoité par des producteurs soucieux de santé publique, et respectueux de notre exceptionnel territoire. La mise en place de la « confusion sexuelle » (*) notamment, permet d’éviter l’usage des pes-ticides, sur la majorité du territoire depuis cinq ans. Pour l‘instant, seul Frédéric Turbé a obtenu le graal de l’estampille bio, puisqu’on consi-dère, qu’il faut trois ans pour épurer les sols d’éventuels anciens

résidus chimiques. Si Carole Pardell, est éligible à la certification, l’année prochaine, la volonté de mutualisa-tion, fait obstacle à l’obtention de l’étiquette « AB » de ce cru. En effet, les prochaines récoltes du merlot « en conversion » intègreront les nouveaux arrivants. Éric Mounier, Christophe et Rémi Caillaud, ont initié cette année la démarche, sur une partie de leur vignoble. Au moins trois autres viticulteurs vont prochainement s’engager dans ce lourd processus, quitte à augmen-ter considérablement leur temps de travail.

Marie-Victoire Vergnaud

(*) Méthode qui consiste à déposer au prin-temps des capsules de phéromones au pied des ceps, pour leurrer les papillons dévasta-teurs et empêcher ainsi leur reproduction.

Vendanges : une saison encourageanteV i t i c u l t u r e

Avec des volumes qui sont supérieurs de 20 à 40 % dans les sauvignons et chardonnay, les viticulteurs sont, dans leur ensemble, confiants pour la récolte de cette année.

La vendangeuse en action.

Le Merlot, issu de la conversion à l’agriculture biologique.

« A la Toussaint, prépare ton jardin pour le printemps »

Planter à l’automne et choisir de nouveaux chrysanthèmes

Les jardins des Pépinières Guilbon regorgent de superbes lauriers roses et d’oliviers de différentes tailles, de palmiers et d’arbres fruitiers. Figuiers, poiriers, pommiers, pêchers, cerisiers, amandiers attendent d’être choisis. L’automne est la saison idéale pour les plantations qu’il n’est plus néces-saire d’arroser jusqu’au printemps. Tous les arbres sont bien sûr livrés directement chez vous dans la journée et peuvent être plantés très rapidement. Disséminés en terrasse et dans les jardins, les pots modernes présentés par les Pépinières Guilbon donneront un cachet contemporain à vos espaces, tandis que les poteries et jarres « Ravel » appor-teront une touche décorative plus classique. Côté chrysanthèmes, outre les fleurs classiques, Myriam sait dénicher chaque année des nouveautés, des espèces plus dans l’air du temps et qui suivent les envies et humeurs des clients.

façonner votre jardin à votre imageFrédéric et son équipe conçoivent avec vous, puis réalisent et entretiennent votre jardin, petit ou grand. A votre écoute, Frédéric saura inventer un espace qui vous corresponde et vous guider dans le choix des arbres et végétaux, adaptés à l’envi-ronnement dans lequel ils s’intégreront. C’est aussi à l’automne qu’il faut procéder à tous les travaux d’élagage ou d’abattage, pour lesquels les Pépinières vous proposeront au préalable un devis.

un large choix de matériel de jardinage et de bricolage

Sur le même site, Bricoloisirs vous propose tous les outils de jardin nécessaires, allant de l’entrée de gamme aux meilleures marques de référence. Les aspirateurs, souffleurs ou encore tronçonneuses Stihl, le matériel Black & Decker, un large choix de rateaux, ou encore les isolants pour canalisa-tions ou films pour les fermetures pouvant vous faire gagner jusqu’à 5° de température vous sont présentés par Flavie et son équipe qui vous en expliqueront le fonctionnement. Pour votre inté-rieur, elle vous conseillera aussi une gamme de chauffages électriques, à gaz, des accessoires de cheminée et du bois de chauffage. Les plaids de maison et les châles-plaids, tout juste arrivés en magasin, apporteront une touche « cosy » et réchaufferont les plus frileux !

Nathalie Vauchez

les pépiNières GuilboN bricoloisirsentrée de la zone artisanale en direction du portchemin du Moulin des Sœurs - ars-en-Ré05 46 29 46 39 [email protected]

Les Pépinières Guilbon-Bricoloisirs offrent un choix incomparable d’arbres à planter à l’automne, de chrysanthèmes pour la Toussaint, et d’outils de jardin.

Page 12: Ré à la Hune n° 127

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s o C i a l à l a h u n e

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Un salon pour les bonnes causes, apprécié des gourmets !

La Banque Alimentaire recherche des bénévoles

Une troisième édition sédui-sante, qui mettra en valeur les vins et la gastronomie de

nos terroirs.

Les produits des terroirs sur votre table

Avec plus de 60 vignerons venus des grandes régions viticoles françaises, ce sont plus de 200 appellations qui seront présentées au public de ce salon. Il y aura, comme à cha-que édition, de belles découvertes à faire dans cette carte des vins très relevée et attractive qui vous surprendra. Vous apprécierez aussi l’excellence des pineaux, whiskys, champagne et cognac à des prix salon. Côté gastronomie, plus de 20 pro-ducteurs vous proposeront des pro-duits de pays et des spécialités : saucissons, jambons, miel, froma-ges, foies gras, terrines, cassou-let, épices, chocolats, nougats... sans oublier les huitres de l’île de Ré et l’artisanat de la coutellerie.

Les gastronomes seront à la fête et apprécieront aussi les produits ibériques, irlandais, bretons... invi-tés par les organisateurs. Guénolé Hureau, sommelier, conseillera les visiteurs sur les stands et animera

tous les jours des ateliers gratuits, proposant l’initiation à la dégusta-tion du vin, les principes de l’asso-ciation mets/vins, et tout ce qu’il faut savoir sur le service du vin.

une bonne cuisine de maison

Pour entretenir la convivialité de ce salon, le Rotary club île de Ré se met derrière les fourneaux avec un talent fou, plébiscité lors des éditions précédentes. Tout est prévu pour vous restaurer sur place et déguster une remarquable cuisine de maison avec des spécialités qui ont fait la réputation de la cuisine française : potée auvergnate, tête de veau, seiche à la crème de truf-fes, Parmentier de joue de bœuf, blanquette, etc... Bon appétit !

des valeurs et des actions

Le sommelier Guénolé Hureau pré-sentera son coffret jeu de société original « le Wine Opoly » qui vous fera découvrir de façon ludique le

monde du vin, acheter des proprié-tés, faire les vendanges... Et pour chaque coffret jeu acheté au salon, 5 euros seront reversés au profit des actions du Rotary.Les bénéfices de ce salon, dont le prix d’entrée est fixé à 4 euros par personne, permettent au Rotary club île de Ré de conduire des actions d’envergure. En 2014, le club a ainsi offert à huit des dix communes de l’île de Ré des fauteuils « mobi-chair » facilitant l’accès à la plage pour les personnes à mobilité réduite. Et dans le cadre du programme « Student Exchange » du Rotary International, une lycéenne mexi-caine est reçue pour un an sur l’île de Ré, et un lycéen rétais est parti un an au Japon. Un événement qui permet au Rotary club île de Ré d’inviter les Rétais à partager ses valeurs et à accom-pagner ses actions généreuses et humanistes.

Michel Lardeux

Insulaires Sans Fortune, il y en a aussi ! » martèle Marcel Migné, président de l’association Ré

Solidarité, qui, en partenariat avec le Lions Club, a créé il y a vingt ans, le relais rétais de la Banque Alimentaire. 3000 colis annuels sur l’île, distribués uniquement par des bénévoles, dont le nom-bre n’est plus en adéquation avec les besoins.

Lutter contre le gaspillage Pour accomplir sa mission d’accom-pagnement des plus démunis, la Banque Alimentaire collecte, cha-que jour, gratuitement des den-rées auprès de plusieurs sources d’approvisionnements. Si l’Union Européenne et l’État participent en bonne part au maintien de cette grande association humani-taire, le gros des vivres provient des industries et supermarchés voisins, ainsi que des produc-teurs locaux. Concrètement, une dizaine de camions partent cha-que matin en tournée dans tout le département, pour récupérer des produits proches de leur date limite de consommation, ou excé-dentaires. Les denrées récoltées sont alors acheminées à l’antenne de Périgny, qui fait office de zone de dépôt, afin d’y être stockées, triées et conditionnées. Attachées à proposer des produits frais, légu-mes, viande, yaourts, les banques alimentaires fonctionnent sur un

circuit court, induisant l’implica-tion quotidienne des bénévoles. Ces derniers s’affairent chaque après-midi à former des colis homogè-nes destinés à être redistribués dès le lendemain aux 52 associa-tions partenaires du département. « Sur la Charente-Maritime, 13 000 personnes bénéficient de l’aide de la Banque Alimentaire », indique Gilles Jouinot, le président. Il ajoute que sur ce site logistique, ce sont principalement les chauffeurs qui font défaut, pour assurer les tour-nées quotidiennes de ramassage.

une distribution tous les 15 jours, pour nourrir

les plus démunisLe 23 septembre au matin, les

bénévoles des associations parte-naires de l’île, s’activaient à déchar-ger les camions dans une salle de la base nautique à La Flotte. Tout au long de l’année, un mercredi sur deux, ils disposent les cageots de fruits et légumes, les bacs réfrigé-rés, et les produits secs au sein de la pièce. Les élus, membres des CCAS (Les Centres Communaux d’Action Sociale) participent alors à la com-position équitable des colis, desti-nés aux bénéficiaires de chacun de leur village. Huit foyers à Rivedoux, beaucoup moins au nord, ces den-rées (environ sept kilos de vivres par colis) sont presque immédiate-ment profitables aux familles. Bien entendu, ces livraisons respectent toutes les conditions sanitaires, du

début à la fin de l’opération. Qui sont-ils, ceux qui ont faim ? « Des habitués malheureusement, et ils devraient être de plus en plus nom-breux » déplore Marcel Migné. On ne sort pas de la précarité lorsqu’on est isolé, personnes âgées, familles éclatées, salariés et mêmes étu-diants viennent compléter le panel. « L’idéal, serait que l’association cesse d’exister ; mais les demandes sont croissantes et promettent de l’être plus encore » annonce le rési-gné, qui voit les volontaires vieillir et les ayants-droit rajeunir. À midi et demi, Marcel et son équipe, ont la maigre satisfaction d’avoir prêté main-forte à 40 familles de l’île.

Marie-Victoire Vergnaud

t r o i s i è m e é d i t i o n d u s a l o n d u G o û t e t d u V i n

a i d e a l i m e n t a i r e

Un salon très attractif.

Le Rotary Club île de Ré organise les 30, 31 octobre et 1er novembre le salon du goût et du vin à la salle polyvalente du Bois-Plage.

Loin des clichés qui font de l’île de Ré, le repaire des « people » et des familles aisées, la Banque Alimentaire vient en aide à une quarantaine de foyers sur le territoire.

Les bénévoles s’activent à La Flotte.

2 jours pour contribuer à la solidarité. les clients des grandes surfaces sont invités, samedi 28 novembre, à participer à la journée de grande collecte nationale. les bénévoles sont attendus à l’entrée de nos magasins pour guider les donateurs. une autre journée départementale est programmée au printemps. Pour renforcer l’équipe des bénévoles : 05 46 29 00 35.la vérification des ressources des personnes aidées se fait à la Mairie ou au ccaS de la commune de résidence.

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s o C i a l à l a h u n e

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Un gros chèque remis à la SNSM par l’URCANG é n é r o s i t é

Statutairement, la SNSM ne vit que par le bénévolat et les dons. Pour assurer l’ensemble de ses interventions de sauvetage terrestre et maritime, la station SNSM de l’ile de Ré doit réunir chaque année les 15 000 euros nécessaires à son fonctionnement et à l’entretien du matériel.

Les plaisanciers des 3000 bateaux de l’île de Ré ne sont pas encore tous sensibilisés au rôle des sau-

veteurs de la SNSM. C’est pour cela que l ‘URCAN a engagé deux actions » a précisé Jean-Claude Perin, prési-dent de l’Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques, en ouvrant cette conviviale cérémonie en pré-sence des associations membres de la SNSM et d’élus.

une initiative généreuse de l’urCan

La lettre « solidaire » destinée à sen-sibiliser les pratiquants d’activités maritimes et nautiques a été com-muniquée aux membres des asso-ciations URCAN, aux capitaineries, offices de tourisme et municipalités pour servir de relais à un bulletin de souscription SNSM. La journée fes-tive « tous ensemble » suivie d’une paëlla royale le 25 juillet a connu un bon succès. Tous les bénéfices de ces actions ont permis à l’URCAN de remettre un gros chèque de 13 447 euros au responsable de la station SNSM de l’île de Ré, Jean-Luc Dupeux

qui exprima ses chaleureux remer-ciements. En félici-tant l’URCAN pour sa généreuse ini-tiative fédératrice et pleine de sens, Lionel Quillet et Patrick Rayton ont souligné l’im-portance du rôle tenu par les sau-veteurs de l’île de Ré, et les ont assurés respectivement du soutien de la Communauté de Communes et de la commune de La Couarde qui abrite la station au Peu Ragot.

des sauveteurs en mer et à terreLa station permanente SNSM de l’île de Ré compte 23 bénévoles, dont 15 sauveteurs qui se relaient pour sauver des vies humaines en mer et sur les plages. Pour cela la station dispose de la vedette SNS 458 île de Ré, propulsée par deux moteurs de 115 cv, basée à Saint-Martin de Ré et opérationnelle 24 heures sur 24

et 7 jours /7, de deux embarcations légères : un canot semi rigide Zodiac et un jet ski, et enfin d’un 4X4. « Les dons nous permettent d’entretenir de réparer, de rénover, de moderni-ser et de remplacer les équipements, d’acheter le carburant et de former les équipages. La vente de vête-ments, les quêtes et les cotisations abondent une partie de notre bud-get et le soutien de l’URCAN va nous aider beaucoup » explique Jean-Luc Dupeux. « En 2014, nous avons effec-tué 32 sauvetages, et en 2015 nous en sommes à 13 sorties, dont certai-nes longues et parfois délicates ».

Basées essentiellement sur les dons, les finances de la SNSM restent fra-giles. Sa force réside dans le béné-volat de sauveteurs compétents qui sacrifient souvent activités privées et professionnelles pour se rendre disponibles afin de sauver des vies.

Demain c’est peut-être vous, ou votre entourage, qui aurez besoin de la SNSM. Alors devenez membre bienfaiteur et faites un don défisca-lisable.

Michel LardeuxLa remise du gros chèque !

Les restos du Cœur préparent leur 31ème campagne

Les restos, ce ne sont pas que des chiffres, mais surtout beaucoup d’humanité et de générosité pour

lutter contre l’exclusion sociale des plus démunis. La « petite idée » de Coluche lancée le 26 septembre 1985 sur Europe 1 perdure depuis 30 ans.

L’aide alimentaire pour satisfaire les besoins vitaux

Sur un territoire comme l’île de Ré, caricaturé comme « riche », les chif-fres peuvent surprendre et bousculer les idées reçues.« Sur la campagne d’hiver 2014-2015, de fin novembre à fin avril, ce sont 16.000 repas distribués soit une moyenne de 770 repas par semaine, pour assurer un repas équilibré par jour, comprenant protides, produits laitiers, féculents ou légumes, des-serts. Pendant cette période, nous avons aussi remis à 105 personnes un colis de « dépannage » pour répondre à l’urgence. La « ramasse » fournit 7 tonnes de nourriture, produits à date de péremption très courte (1 ou 2 jours), légumes, col-lectées en grandes surfaces Leclerc, Intermarché, et en boulangeries...De quoi répondre aux besoins vitaux des 145 personnes inscrites à l’an-tenne rétaise des restos dont 40 % de personnes vivant seules ».Sur la campagne d’été de mai à

mi-novembre, nous effectuons une distribution tous les 15 jours pour 90 personnes inscrites. Nous avons remis un colis « d’urgence » à 42 personnes, distribué 500 repas par semaine, soit 5000 repas servis de mai à fin septembre. La « ramasse » habituelle, plus les pommes de terre de la coopérative nous sont très uti-les, sans oublier le fruit de la seule collecte annuelle, en denrées non périssables, de début mars » disent Martine et Régis, qui constatent que les personnes accueillies ne repré-sentent que 40 % du nombre des personnes bénéficiaires du RSA sur l’île de Ré.

L’accompagnement vers l’insertion sociale et

professionnelle

« L’antenne des Restos de l’île de Ré est ouverte en avril ; nous ne voulons pas laisser tomber les per-sonnes au début du printemps, où certaines commencent à travailler. Car en attendant leurs premiers salaires elles ont besoin de nous. Depuis un an, à l’échelle du dépar-tement, un chantier d’insertion a été créé à Asnières la Giraud. Mais le saviez-vous ? Pour aider l’organisation des chantiers d’in-sertion des Restos, il est possible de faire des dons défiscalisés sur la somme due dans le cadre de l’ISF.

Nous nous for-mons aussi pour offrir une meilleure écoute et met-tre en place un accompagnement social efficace par diverses actions, comme l’offre de places de cinéma pour 4 séances par an, avec le concours de La Maline, le vestiaire, avec mise à disposition d’un grand choix de vêtements pour dépan-ner en habits les familles, le démé-nag’resto qui aide à l’équipement des lieux de vie, le travail sur le look pour restaurer l’image de soi. Et pour la deuxième année, grâce à l’opération « Les portes du temps » quatre enfants accompagnés cha-cun par un parent, ont passé une journée au musée. Des initiatives qui renforcent le lien de confiance entre les personnes accueillies et l’équipe, et qui permettent d’avancer sur le chemin de la réinsertion sociale et professionnelle ».Malgré toute ces actions et atten-tions, le nombre de personnes qui font la démarche de venir aux Restos ne diminue pas. Et l’équipe rétaise pense que sur un territoire où tout se sait, beaucoup d’autres ne viennent pas pour diverses raisons

qui tiennent aussi bien aux senti-ments personnels qu’aux craintes du regard des autres. Les Restos du Cœur ne font qu’une col-lecte de nourriture sur le premier ven-dredi et samedi du

mois de mars. Avec le concours de 30 bénévoles, l’antenne des Restos de l’île de Ré peut compter sur la généro-sité hebdomadaire des établissements Leclerc, d’Intermarché Saint-Martin, des boulangeries de l’île de Ré, de la Coopérative maraîchère, de la Maline, du foyer du Bois, sur les bons d’achat des mairies de Sainte-Marie, Loix, Le Bois-Plage, sur Saint-Martin pour la mise à disposition gracieuse du local, et sur les mairies de Saint-Clément, Rivedoux et Le Bois pour le transport des personnes.

Michel Lardeux

a i d e a l i m e n t a i r e e t a c c o m p a G n e m e n t s o c i a l

Sur l’île de Ré, les Restos du Coeur préparent la campagne d’hiver. C’est une équipe opérationnelle renforcée par de nouveaux bénévoles qui distribuera les repas. Mais « les Restos » sont aussi un accompagnement vers la réinsertion sociale et professionnelle, comme le soulignent Martine Omédès et Régis Landreau.

contact : restos du cœur, antenne de l’île de ré.Martine Omédès - 5 rue du père Ignace, 17410 -Saint-Martin. Accueil mercredi après-midi de 14h à 16 h30.Tél : 05 46 01 05 97 - Mail : [email protected]

l’union rétaise des clubs et associations Nautiques L’URCAN a pour mission de réunir les associations d’usagers et amis des ports de plaisance et des clubs nautiques de l’île de Ré attachés à la mer afin de mieux gérer ensemble les problèmes communs relatifs aux ports, à l’estran et au domaine mari-time en général, sur et autour de l’île de Ré, en concertation avec l’en-semble des élus, des administrations et des professionnels concernés.

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a s s o c i a t i o N sa s s o c i a t i o N s à l a H u N e

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f ê t e d e s a s s o c i a t i o n s

Quelques bénévoles ont baissé les bras devant des prévi-sions météo calamiteuses,

mais une grande majorité d’entre eux les ont bravées pour venir pré-senter leurs activités aux familles rétaises, venues dès le matin. Malheureusement en tout début d’après-midi, tout le monde a dû plier bagage, sous les rafales pluvieuses.

L’inauguration de fin de matinée a été l’occasion une nouvelle fois de constater la très grande richesse de la vie associative rétaise et la large palette d’activités proposées aux enfants, aux jeunes et aux adultes.

Depuis des années les associations sportives, culturelles, de loisirs, sociales ou encore environnemen-tales s’attachent à faire découvrir leurs activités, via des initiations, des démonstrations, des ateliers, etc. De nouvelles associations voient aussi le jour chaque année.

Parmi les associations récentes ou tout juste créées, figurent Contem’Plum au sein de laquelle Florian (06 98 43 44 31) et Bastien (07 86 23 04 63) proposent à La Couarde sur Mer des cours de danse hip hop et breakdance,

ou encore des percussions et danses africaines à Rivedoux avec Djembe Sabar (07 81 71 14 09) et Sowrouba Tawa (06 22 61 61 77), le jeudi de 19h30 à 21 h.

Outre les stages de cirque, Mestre Pietro Marcuccetti (06 10 94 72 20) vous initie aux percussions brésilien-nes au sein de l’association Caixa ça tous les mardis de 20h30 à 22h30 à l’Espace Bel Air de La Flotte.

De la danse encore, avec Oriental Duendé et Anne-Claire Siaud-Veillon (06 48 32 12 59) qui était à la recher-che d’une salle lors de la fête des associations, celles du Bois-Plage - commune dans laquelle le Foyer des jeunes est très actif (lire ci-dessous) - étant prises d’assaut avec les travaux de la salle polyvalente.

Le tout nouvel espace éco-équestre Les Chevaux de Loix était également présent pour la première fois (lire notre article page 16).

« L’exception associative rétaise »

L’association Les Archers de Ré (tél : 06 86 36 84 52) présidée par Jean-Louis Ruault a été mise à l’hon-neur en recevant le label de bronze

2016/2017 de la Fédération française de tir à l’arc, en présence de Nadine Séché, présidente de la ligue. Ce label, dont seulement 30 % des 1700 clubs français peuvent se prévaloir, vient récompenser le fonctionnement du club, son accueil des débutants et des confirmés, la qualité des équipe-ments, sans oublier l’implication des bénévoles du club et ses très bons résultats sportifs. Les Archers de Ré exercent leur activité en extérieur au

Vert Clos et en intérieur l’hiver, au gymnase de Saint-Martin et à la halle des sports d’Ars-en-Ré.

Tous les maires rétais présents et le député Olivier Falorni ont salué la densité exceptionnelle de la vie associative rétaise, qui constitue une autre forme de l’ « exception insu-laire » chère à Lionel Quillet.

Nathalie Vauchez

Le club subaquatique Nautilus île de Ré ne craint pas la submersion !Agréé par la Direction départementale jeunesse et sports et affilié à la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins, le club subaquatique Nautilus île de Ré fête ses 47 ans.

Créé en 1968, ce Club sportif, associatif du type Loi 1901, permet à ses membres d’ap-

prendre et de pratiquer la plongée sous-marine, en été comme en hiver.

une belle saison 2015

Avec l’arrivée du nouveau bateau Explo’ré, baptisé le 6 juin 2015, qui permet d’embarquer 15 plon-geurs, le club a effectué 70 sorties représentant 650 plongées en mer, dont 13 plongées effectuées par des

personnes en situa-tion de handicap, grâce à la potence spéciale du bateau qui facilite les mise à l’eau et la remontée à bord du plongeur.

initiation, formation, et pratique

de la plongée

« Nous menons de nombreuses actions chaque année pour faire découvrir notre activité à un large

public, tous âges confondus, des jeunes aux seniors. Nous proposons des baptêmes de plongées à partir de l’âge de 8 ans pour les nou-veaux arrivants, et des formations en piscine à « AquaRé » de Saint-Martin, pour apprendre à plonger avec des bouteilles » explique Marc Lachaumette, président du club. « Nous effectuons des plongées « écologiques » : environnement et biologie subaquatique, découverte de la faune et de la flore, ramas-sage des déchets sous-marins pour

sensibiliser les usagers de la mer... Nous participons à l’opération homards, avec la CdC, la DDTM et l’Aquarium, ainsi qu’aux différentes manifestations associatives inter-communales. Les baptêmes décou-verte que nous proposons ont aussi beaucoup de succès ! »

une progression sportive individualisée et encadrée

Le club Nautilus compte une centaine d’adhérents. Les entraînements à la piscine AquaRé ont repris depuis le 24 septembre et réunissent, de 20 h à 21h30, entre 40 et 50 plongeurs chaque semaine. Fort de ses 20 moniteurs diplômés et spécialisés qui encadrent les activités, la sécu-rité est constante. Chaque plongeur progresse à son rythme. Des stages de formation permettent le passage de brevet N1, N2, N3, GP, initiateur club et MF1. Le volet handisport, en relation avec le comité départemen-tal de plongée, se développe avec des moniteurs spécialisés. Le club a d’ailleurs reçu le grand prix ADPS de l’action sociale, en partenariat avec le groupe Allianz. Les conditions d’adhésion, les entraînements, les

activités, les sorties en mer, sont planifiés et consultables sur le site nautilus-plongee.com.

un club en constante progression

Le président, son bureau et les moni-teurs, ne ménagent pas leurs efforts pour faire partager leur passion et entretenir la convivialité de la vie du club. Celui-ci dispose d’un local de 30 m² situé dans l’enceinte du stade de Saint-Martin. Le bateau Explo’ré, dans le port de Saint-Martin, d’une capacité de 15 plongeurs, offre la possibilité d’accueillir des plongeurs en situation de handicap. Au fil du temps, le club a repéré de nombreux sites dans les pertuis, pour satisfaire l’ensemble des plongeurs et varier les explorations : faune, flore, épaves etc… pour le plaisir de la plongée. N’hésitez pas à venir mettre la tête sous l’eau, en toute sécurité, avec le Nautilus !

Michel Lardeux

Entraînement à AquaRé assuré par Nautilus.

contact : thomas Porsain tél : 06 69 35 64 07

Eric Franchet, président du Loix Tennis Club, a fait la promotion lors de la fête des associations de la nouvelle activité de squash,

appuyé par une solide équipe de « VRP » ou « VIP »…

Un label d’or décerné aux associations rétaisesIl fallait de la détermination aux 99 associations inscrites à la fête des associations, dimanche 13 septembre, pour venir installer leurs stands sous le vent et la pluie.

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a s s o c i a t i o N s à l a H u N e

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Activités, sorties et voyages sont proposés aux adolescents par Ré Espace Jeunes

Le foyer du Bois fait sa rentrée

Créé en décembre 2013, Ré Espace Jeunes a repris l’activité « adolescents », auparavant gérée par l’association « La Farandole » qui a souhaité se recentrer sur les enfants de moins de 12 ans.

A la veille de fêter ses 50 ans en 2016, le Foyer du Bois, présidé par Annick Dellaleau, propose toutes sortes d’activités pour petits et grands.

des activités de loisirs à l’année

Trois Animateurs : Elisa Cuau, Etienne Foucaud, et Valentin Cailleau (tous titulaires du BPJEPS – brevet profes-sionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) encadrent une quarantaine d’adhérents (des jeunes de 12 à 17 ans). Ré Espace Jeunes dispose de deux locaux : un à Ars (« Le Studio »), le second à La Flotte (espace Bel Air). Plus d’une trentaine de fidèles se retrouvent régulièrement à La Flotte (des jeunes recrutés sur Sainte-Marie de Ré, Rivedoux et Saint-

Martin). Le groupe d’Ars, composé aussi de jeunes des Portes et de Saint- Clément, est moins nombreux.

Une foule d’activités sont propo-sées : bricolage, peinture, cuisine, photo, couture, sport, création de bijoux. L’association organise égale-ment des sorties telles les paintball, bowling, laser Game, cinéma, accro-branche, escalade…Cet été, dix jeunes ont participé à un séjour itinérant en roulotte dans la campagne près de Parthenay dans les Deux-Sèvres sur la durée d’une semaine. Les responsables ont prévu un séjour à Londres. Ré Espace Jeunes affiche déjà complet, dix jeunes parti-ront outre-manche, visiter la capitale

britannique pendant une semaine.L’association attend de nouvelles adhésions, la structure est prête. La cotisation annuelle est fixée à 40€.

Jacques Buisson

Voici le planning des activités :

Les activités manuelles et les cours de peinture pour les enfants sont proposés tous les mercredis à 14h, salle de l’îlot Normand.

La boxe concerne les jeunes à partir de 14 ans et les adultes, les mardi et jeudi de 18h30 à 20h15.

Le célèbre cabaret les Zinzins a lieu cette année le mardi à 21h.

Le théâtre pour les enfants de 4 à 6 ans a débuté lundi 5 octobre à l’îlot Normand, il aura lieu tous les lundis de 18h à 19h30.

L’activité de cuisine loisir se tient tous les lundis de 14h à 17h.

Une découverte de l’espagnol est

proposée tous les vendredis de 19h à 20h30.Être Qui Qong sera possible tous les dimanches matin dehors si le temps le permet.Des ateliers informa-tiques se tiennent le mardi de 14h30 à 17h et le jeudi de 14h à 17h.La marche nordique se déroule tous les matins de 8h30 à 9h30.Les cours de peinture adulte ont lieu le samedi matin de 10h30 A 12 h.

Les cours de danse moderne Ré danse s ’adresse aux enfants tous les vendredis à partir de 17h30 pour les plus petits jusqu’à 20h30 pour les plus grands.L’atelier sonorisa-tion et lumière se tient le mercredi à 21h.Le Thaï Chi Chuan a lieu le jeudi de 20h30 à 22h.Les travaux manuels

se déroulent tous les vendredis de 14h à 17h30.

Le yoga a lieu le mardi de 9h30 à 11h et jeudi de 18h à 19h30.Une séance de méditation est propo-sée le dimanche de18h30 à19h30 .Enfin une nouvelle activité est pro-posée, la gravure sur verre.

Dix jeunes ont participé cet été à un séjour itinérant en roulotte.

Annick Delalleau, présidente du Foyer du Bois, tout sourire aux côtés de Lionel Quillet et Olivier Falorni.

« Les jardiniers de l’île de Ré », association vivante et très présente sur l’ensemble du territoire rétais« Les jardiniers de l’île de Ré » ont fêté, cette année, leur 23ème anniversaire. 145 adhérents sur l’ensemble des dix communes s’efforcent de développer la connaissance du jardinage et de faire partager leur passion.

Dimanche 13 septembre, lors de la fête des associations, ils ont répondu à une foule de

questions posées par les nombreux visiteurs sur la façon de bien entre-tenir son jardin, sur les traitements, etc…

des activités à l’année

Tous les ans, « Les Jardiniers » tien-nent leur assemblée générale en novembre, celle de 2015 aura lieu le vendredi 20 dans la salle des fêtes d’Ars. A cette occasion, François Berlier, professeur horticole, inter-viendra et répondra aux questions des adhérents.Les rendez-vous importants de l’an-née 2016 sont déjà programmés : en février, démonstration de taille sur les arbres fruitiers et rosiers (la date et le lieu seront décidés lors de l’AG).

En mars, comme tous les ans, démonstration de greffes avec Gérard Pinon dans son jardin à Ars. L’association envi-sage une série de visites de jardins (sur l’île et sur le continent).Pour le mois de décem-bre, l’association assu-rera une commande groupée de compostes (broyage de végétaux). La distribution s’effec-tuera à Ars et au Bois Plage. « Les jardiniers » participeront, tout au long de l’an-née, aux différents marchés sur l’île. Ils préparent, pour la fête d’Hal-loween (le 31 octobre au Bois Plage), une exposition de citrouilles.D’autre part, un voyage est organisé

tous les ans. L’année dernière, le groupe s’est déplacé en Espagne sur la Costa Brava. La destination du prochain périple n’est pas encore déterminée.Le repas dansant annuel aura lieu le

1er dimanche de février à Rivedoux. Plusieurs concours de belote sont prévus.

des jardiniers en herbe…

L’association intervient régulièrement dans les écoles. François Bertin, le président, et plusieurs de ses amis, se déplacent régulièrement dans les petits potagers des écoles d’Ars et de Loix. Ils sont présents à Rivedoux et participent également à l’initiation au sein du groupe scolaire de Sainte-Marie de Ré, dans le cadre des TAP (temps d’activités périscolaires). Les respon-sables attendent des bénévoles pour répondre à d’autres demandes.

Jacques Buisson

Le stand des jardiniers de l’île de Ré, toujours très attractif.

Pour tout contact : [email protected]

Ré Espace Jeunes est ouverte au public tous les jours de la semaine (sauf le lundi). Mardi-jeudi de 17h à 19h, mercredi de 14h à 18h, vendredi de 17h à 20h, et le samedi de 14h à 18h.

la cotisation annuelle de 15€ par enfant et de 30€ par adulte permet ensuite d’accéder à toutes les activités gratuitement. le Foyer est une association gérée et animée par des bénévoles qualifiés.Renseignement au 06 82 36 42 01 et sur le site de l’ office de tourisme du bois-plage

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ç a b o u G e à l o i x

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« Les chevaux de Loix », ouvert à l’année

L’arbre du partage et de l’amitié

c e n t r e é c o - é q u e s t r e

s e c o n d e f ê t e d e l ’ o l i V i e r à l o i x

Un centre d’équitation d’un style tout à fait original s’est installé à l’entrée du village de Loix en août dernier.

Samedi 31 octobre, le village de Loix célèbrera, pour la deuxième année consécutive, la fête de l’Olivier.

Sophie est arrivée dans l’île de Ré il y a sept ans. Originaire d’Aqui-taine, elle a vécu quinze années

en outre-mer et lorsqu’elle a pris la décision de regagner la « métro-pole », elle s’est dit : « ce sera l’île de Ré et nulle part ailleurs », un « bon compromis » ajoute-t-elle. Titulaire du BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport), elle vient de s’associer à Olivier, avec qui elle travaillait jusqu’à présent. Olivier est Rochelais d’origine, il fréquente l’île depuis sa plus tendre enfance. Il a enseigné l’équitation dans de grosses struc-tures. Avant de « passer le pont », il a dirigé un centre équestre à Pau, il est titulaire du BEES1 (brevet d’Etat d’éducation sportive).

Concrétisation d’un projet

Avec la ferme intention de créer une structure innovante et de qualité,

après neuf mois de démarches, ils ont trouvé un endroit « idéal » en reprenant l’espace équestre que gérait Catherine Guillon à l’entrée du village. « Les chevaux de Loix » ont donc vu le jour début août. Deux personnes renforceront le duo : Isabelle et Matthias, rencontrés lors de cours particuliers et qui ont sou-tenu le projet et s’y sont investis.

un fonctionnement original

Le centre privilégie avant tout, le res-pect de l’écologie : tri sélectif, recyclage du fumier (en partenariat avec Francis Vion, agriculteur à Loix), toilettes sèches, présence d’un puits, récupéra-tion de l’eau de pluie, circuit court pour le foin et la paille. Mais l’aspect le plus important du centre « Eco-équestre », c’est son ouverture à l’année (tous les jours de la semaine sauf le dimanche réservé aux concours).

Initiation des jeunes (à partir de 4 ans) sur les bases d’une éducation ludique. Pour les plus âgés, ainsi que les adultes, on s’oriente vers un per-fectionnement sportif : pratique des disciplines olympiques (dressage, sauts d’obstacles, complets).Le centre accueille également des chevaux de propriétaires. Sophie et Olivier sont d’authentiques puristes. Animés du désir permanent de se former pour améliorer leurs techni-ques, ils participent régulièrement à des stages organisés par l’école nationale d’équitation à Saumur. Ils dispensent un enseignement de qualité en respec-tant les traditions f r a n ç a i -ses de la c u l t u r e é q u e s -tre. Pour cela, i ls insistent su r l e s m o y e n s t e c h n i -ques et matériels mis en place. L’important, c’est que les cava-liers montent bien, ce qui peut les inciter, par la suite, à participer à différents concours.L’entraînement se fait quotidienne-ment, sur la seule carrière, sablée et fibrée, de l’île. Ce qui permet son utilisation par tout temps et ce qui apporte un confort de travail

aussi bien pour les chevaux que pour les cavaliers.

un rendez-vous de la plus grande importance

« Les chevaux de Loix » se sont asso-ciés avec Manu Bigarnet (d’ARDEVAC- pratique de la voltige à cheval) dans le cadre de la fête nationale du che-val. Un souci ardent de valoriser la dynamique équestre à Loix.Dimanche 20 septembre, une parade a été organisée dans les rues du village entre 12 et 13 heu-res. L’animation s’est poursuivie au centre, avec un programme varié :

sauts d’obsta-cles, parcours d’obstacles, travail d’un cheval sur des hauteurs plus importantes, présentation d’un cheval au dressage, pas-de-deux en musique, f igures de dressage. La

place a, ensuite, été laissée à Manu Bigarnet pour un spectacle de vol-tige à cheval.Responsables et déterminés, Sophie et Olivier ne peuvent que convaincre le public et inciter à la fréquenta-tion du centre qu’ils dirigent avec passion.

Jacques Buisson

Pour cette cérémonie tout à fait originale, Pascal Lemoine, pro-priétaire de l’oliveraie située

à l’entrée de la commune et du « Moulin du Puits Salé » reçoit le soutien actif de l’office de tourisme et de la mairie.Il s’est associé (comme l’année der-nière) à Olivier Moulin-Roussel, pro-priétaire du moulin, rue de l’Abbaye, depuis 1973. Dès l’acquisition de sa demeure, ce dernier s’est empressé de planter cet arbre dont il ne cesse de vanter les vertus. Il possède, aujourd’hui une dizaine d’oliviers.

un arbre « enraciné » dans l’histoire de la civilisation

L’olivier constitue avec le blé et la vigne, la trilogie des arbres sym-boliques. En effet, de nombreuses civilisations lui ont accordé des sym-boles, le liant à des traditions ou des rites religieux.Six siècles avant notre ère, les Egyptiens utilisaient déjà l’huile d’olive, non seulement pour les soins du corps, mais également pour les rites funéraires. Chez les Grecs, ce « précieux » liquide avait

un caractère sacré et était offert aux dieux et aux déesses. Il est pré-cisé dans la Bible ainsi que dans le Coran que cette même huile favorise la longévité. Dans l’antiquité, aussi bien à Athènes qu’à Rome, l’olivier était le symbole de la force et de la fidélité. Il est devenu, ensuite, sym-bole d’amour, de sagesse et de paix. L’image du rameau dans le bec de la colombe est toujours vivante…

En souhaitant la plantation pro-chaine du millième olivier sur la commune de Loix, Monsieur Moulin-Roussel, lui attribue volontiers, un nouveau symbole : celui du partage et de l’amitié.

un programme bien fourni

Le rendez-vous sera donc donné au moulin, 38 rue de l’Abbaye où Olivier Moulin-Roussel accueillera les visiteurs et après un court dis-cours, invitera de 14h30 à 15h30 les participants à découvrir l’ancien moulin à vent (l’un des quatre qui fonctionnait dans le village au 19ème

siècle).On assistera, ensuite, à une séance de cueillette après s’être déplacé chez Pascal Lemoine, puis à une démonstration par ce dernier, de taille de l’olivier.Dès 16h, démonstration de la fabrication d’huile d’olive chez le propriétaire dans le pressoir ins-tallé au « moulin du puits salé » au lieu-dit « les Simaillauds ». Pascal nous expliquera qu’il faut entre 7 et 8 kilos d’olives pour obtenir 1 litre

d’huile.Une boutique éphémère proposera l’ensemble des produits de Pascal Lemoine. Dégustation d’huile d’olive, atelier de boutures pour les petits et les grands.Sous la responsabilité de l’artiste Laurence Jean-Bart, les enfants pour-ront réaliser des dessins au pastel gras.La fête se terminera par un cracher de noyaux. Cet évènement a rem-porté un tel succès l’année dernière, que les organisateurs ont tenu abso-lument à renouveler cette originale initiative. Le record, pour 2014, a été établi à 9m80. Le record du monde, officiellement homologué, est de 21m. Les amateurs sont attendus.Un apéritif très convivial clôturera l’après-midi. La fête de l’olivier est un évènement 100% Cittaslow. La mairie et l’office de tourisme sont partie prenante dans cette initia-tive pour mettre en avant le label valorisant l’art de vivre dans la com-mune.

Jacques Buisson

Une parade a été organisée dans le village, en association avec Manu Bigarnet.

Cueillette d’olives avant une démonstration de la fabrication d’huile d’olive.

La seule carrière, sablée et fibrée, de l’île de Ré.

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c e s j e u N e s r é t a i s

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Des vacances pour guider les adolescents vers plus d’autonomie et de socialisation

Le vent de l’île de Ré va souffler sur les hippodromes

s é J o u r s a d o s

e c u r i e d e p a r t a G e

En charge du PEL (Plan Éducatif Local), la Communauté de Communes organise depuis 2011 des séjours pour les jeunes de 11 à 17 ans.

Pour accompagner le jeune jockey rétais « espoir » Damien Morin, Lionel Quillet lui a remis une casaque aux couleurs communautaires.

Aujourd’hui, plus que jamais dans un contexte où les liens sociaux se distendent, où les groupes

s’atomisent faisant place à l’individua-lisme, il est primordial de proposer aux jeunes des lieux d’éducation à la vie sociale, culturelle et collective. C’est ce à quoi s’attache la Communauté de Communes, en offrant la possibi-lité à tous les ados, de se dépayser, s’amuser, se reposer et apprendre en découvrant les autres et soi-même. Environ soixante jeunes, profitent cha-que année des séjours organisés par Clément Wallerand, Coordinateur du Projet Éducatif Local. Ce dernier est d’ailleurs particulièrement attentif à favoriser la mixité des groupes qu’il compose. « Je veille à ce qu’il y ait autant de filles que de garçons, de tous les âges et de tous les villages, de toutes les conditions sociales, en donnant la priorité aux familles qui ont les plus faibles revenus. Ceux qui ne sont jamais partis à la montagne ou en vacances, puis ceux qui n’ont pas déjà fait un séjour organisé par la CdC, sont également prioritaires »

dit-il. L’objectif est d’aider chaque jeune à grandir en participant à une expérience de vie en collectivité. Après la clôture des inscriptions, deux réu-nions de préparation précèdent le départ. Elles permettent aux ados de faire connaissance, mais aussi de s’impliquer dans l’organisation du séjour, activités, menus sans oublier la répartition des tâches, puisque le but est de développer leur autonomie. Au retour de ce qui s’avère à chaque fois, une aventure sociale, les familles sont invitées à visionner les photos et films des vacances, à l’occasion d’une soirée conviviale. Au cœur de la mis-sion éducative de la CdC, ces vacances amènent les ados à devenir des sujets responsables, tout en favorisant le lien social.

3 séjours et 3 thèmes

Découvertes urbaines et culturelles, montagne l’hiver, ou randonnée l’été, chaque séjour est l’occasion de décou-vrir un environnement différent. Pour les vacances de la Toussaint, quinze jeunes de 13 à 17 ans, vont partir

à la conquête du pays basque espagnol. Après une étape à Biarritz pour assister aux champion-nats de France de surf, et de pelote basque à Cesta Punta, ils visiteront la ville de Bilbao et son célèbre Musée Guggenheim. Pour terminer, ils passeront deux jours sur la côte, autour des villages typiques. Pour les prochai-nes années, ce séjour à la découverte d’une ville, devrait avoir lieu à Pâques. « Mi-octobre est trop proche de la rentrée, pour avoir le temps d’im-pliquer chacun » explique Clément Wallerand. Cet hiver, une trentaine de jeunes découvriront la montagne en février, et logeront dans le grand chalet de La Pierre Saint-Martin. « Il n’est pas indispensable de savoir skier pour ce séjour, puisqu’il est possible de prendre des cours et que d’autres animations sont prévues » rappelle l’organisateur. Les 12 collégiens partis cet été dans la Vallée d’Ossau, pour une randonnée pyrénéenne, sont

rentrés transformés ! Durant une semaine, ils ont troqué leur téléphone portable pour une carte IGN et leur confort habituel pour une tente et un duvet ! Quitter le monde consu-mériste pour réintégrer des valeurs simples n’est-ce pas le début d’une aventure ?

Marie-Victoire Vergnaud

Emu et heureux de soutenir ainsi le projet de l’aîné d’une famille rétaise « que l’on aime beaucoup,

entre la mère qui tient l’école de Loix, le père pratiquant multisports et chef d’entreprise averti installé à Loix, et trois enfants brillants », Lionel Quillet a rap-pelé, samedi 26 sep-tembre, qu’il s’agit d’un métier à ris-que, nécessitant une grande motivation. Il a précisé que ce parrainage ne com-portait pas à ce stade de soutien financier, notamment pour des raisons de légalité, la CdC n’ayant pas la compétence sport, même si elle sou-tient à hauteur de 3,5 millions d’€ les projets d’infrastructures sportives des dix communes.

une casaque aux couleurs et au logo de la CdC

Pour la première fois en France, une Communauté de Communes relève le défi d’accompagner une écurie de chevaux de courses. « Parce que sur l’île de Ré, les gens rêvent encore, Damien Morin, portera une casaque aux couleurs de son île natale ! » et il n’était pas peu fier et heureux, le jeune jockey de 17 ans ½, en recevant des mains du président de la CdC, en pré-sence de sa famille et de ses proches, la fameuse casaque, très esthétique et qui sera certainement fort visible sur

les hippodromes. Véronique Vigouroux a bataillé plus d’un an auprès de France Galop pour que l’instance finisse par accepter ce concept diffé-rent et novateur d’un « parrainage »

par une collectivité territoriale.

L’écurie de partage ile de ré Galop : un

luxe abordable pour tous

Capucine Nicot, g r a n d e n t r a î -neur, Véronique Vigouroux, cour-tière en chevaux, Michaël Morin, chef d’entreprise multi-cartes et avant tout

père du jeune jockey rétais, ont mis ensemble le pied à l’étrier pour lancer l’Écurie de partage Ile de Ré galop en août dernier.« Le concept est inédit : une île, un enfant de l’île de Ré, un entraîneur du pays, des chevaux entraînés dans ce lieu magique, une casaque aux couleurs de l’île de Ré. Et tous les amoureux de l’île de Ré réunis derrière ce projet novateur et ambitieux, pour lancer la carrière d’un jeune jockey rétais ».La famille et l’entourage profession-nels de Damien Morin vous invitent aussi à « faire le pari fou de lancer la carrière d’un jeune et talentueux jockey natif de l’île de Ré », apprenti à Chantilly dans l’une des meilleures écuries de France, où il vit son rêve depuis trois ans, coaché par l’un des

plus grands entraî-neurs français.« Que vous soyez étudiant, salarié, retraité, sans emploi, chef d’entreprise ou rentier, vous entrerez tous par la grande porte des hippo-dromes. Dans cette atmosphère toute particulière, habi-tuellement réservée aux plus grands propriétaires, vous découvrirez l’émotion et le spectacle fascinant qu’offrent les courses » affi-che le blog mis en place. Le projet a commencé il y a quelques semaines, les inscriptions sur le site seront clôtu-rées le 29 octobre 2015. Il ne s’agit pas de faire du profit mais bel et bien de rassembler les gens de toutes condi-tions autour d’une aventure humaine inédite. En parallèle, le développement de l’écurie de partage Ile de Ré Galop 2015 permettra l’embauche d’un cavalier d’entraînement.

trois chevaux qui seront entraînés sur l’île de ré

La saison 2015/2016 va compter trois chevaux de courses sélectionnés par Véronique Vigouroux et qui seront entraînés par Capucine Nicot dès que les 4000 parts auront été vendues ; toutes deux sont des expertes hippi-ques reconnues dans le monde des courses. L’argent récolté sera consacré à l’achat des chevaux, à leur entretien annuel (pension, maréchalerie, vété-rinaire, ostéopathe, assurance…), aux

frais de fonctionnement de l’écurie (hébergement, entretien des pistes, embauche d’un salarié, déplacements aux courses). Enfin, 10% de ces « obliga-tions » reviennent au porteur de projet. Si des messages de soutien enthousias-tes arrivent d’un peu partout, le pari n’est pas encore gagné car sur les 4000 parts à 50 €, 3000 attendent encore d’être vendues, avant le 29 octobre.C’est le moment ou jamais de passer à l’acte pour soutenir le projet ambitieux d’un jeune Rétais et accéder au monde des courses.

Nathalie Vauchez

Juillet 2015 : les jeunes découvrent l’immensité des Pyrénées.

Damien Morin, heureux de porter la casaque aux couleurs de la CdC

de l’île de Ré, entouré de ses parents.

Mickaël Morin, Véronique Vigouroux, Capucine Nicot, Damien Morin et Lionel Quillet.

contact :communauté de communes de l’ile de Ré - 3 rue du Père ignacecS 28001 - 17410 Saint-Martin-de-Ré05 46 66 56 [email protected]

Pour devenir un véritable acteur dans la société ile de Ré Galop 2015, il suffit d’aller sur le site www.iledere-galop.com, et de créer un compte personnel accessible avec un mot de passe sur leur espace privé et de suivre les instructions pour devenir obligataire de la société (en acquérant des obligations rem-boursables en actions « oRa »).

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a s s o c i a t i o N se N v i r o N N e m e N t

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Mais où sont passés les petits homards ?d é m a r c h e p a r t i c i p a t i V e

Depuis trois ans qu’ils ont été lâchés dans l’océan, il est bien temps de s’en préoccuper !

Mais où sont passés les petits homards ? Pas si facile de le savoir ! Depuis

2013, 9000 en tout ont été relâ-chés dans le cantonnement des baleines, « réserve à crustacés » depuis 1974, et où la pêche est interdite ! C’est pour réintroduire cette espèce emblématique de l’es-tran rétais qu’a été initié le projet, non pour la pêche ! D’ailleurs 2200 d’entre eux ont été adoptés ! En voilà qui ne doivent pas se sentir orphelins ! Et pourtant, le homard est un timide ou un asocial : il se cache ! Le homarus gammarus fait comme ses congénères américains, c’est de race : il se cache, désor-mais plus sous le sable, il a grandi depuis la post-larve qu’il était ! Mais dans tous les abris qu’il peut trouver : anfractuosités de toutes

sortes, rochers, etc. Il faut être bien veinard pour le trouver. Alors, à la chasse au homard pour tous… Chasse d’observation seulement !

« On touche avec les yeux » comme le disait une participante à la réu-nion organisée par les écogardes de l’île de Ré, à la Communauté de Communes de l’île de Ré ! Objectif de l’opération de repérage, sur laquelle a travaillé tout l’été Hugo, élève-ingénieur en année de césure : mesurer l’efficacité du projet de repeuplement. Pas besoin d’être plongeur, même s’ils sont les plus favorisés pour repérer les fils et filles adoptives de l’Ile de Ré. Pêcheurs à pied et plaisanciers peu-vent aussi se procurer les fiches d’observations préparées par les é cogardes ! Que relever si on en voit un ? Sa taille, sa couleur, le

sexe, s’il a un membre man-quant (les homards sont des gros batailleurs), son acti-vité au moment où vous le dénichez, et son positionne-ment (il ne sera utilisé qu’à des fins statistiques et pas révélé aux tiers – le secret de votre coin de pêche miracu-leuse sera bien conservé!). Si homarus gammarus vous la laisse faire, une photo sera bienvenue ! Mais gare ! Le homard est un omnivore : il dévore jusqu’à ses ennemis homards, et même, qui sait ?, votre doigt si vous vous approchez trop de lui ! Il a des pinces assez coupantes et puissantes pour cela ! Les obser-vations seront transmises pour l’inventaire national du Museum d’Histoire naturelle de Paris. 35

observations seulement ont été validées à ce mois ! Alors, à vos bottes et à vos réglettes !

Jean-Baptiste Le Proux

Un projet européen auquel participe la CdC

Eric Jalon, nouveau préfet de la Charente-Maritime

i n V e n t a i r e d e c o q u e s

m u t a t i o n s p r é f e c t o r a l e s

Le projet Life+, financé par l’Europe, a été mis en place par l’Agence des Aires Marines Protégées*.

Sur une période de quatre ans (de 2013 à 2017), onze sites

pilotes ont été désignés sur l’ensemble du terri-toire national (allant du Pas de Calais jusqu’au Pays Basque). La CDC s’est donc engagée et les écogar-des sont partie prenante de cette initiative. Une convention sera signée très prochainement. A ce sujet, plusieurs axes sont privilé-giés : faire évoluer les com-portements des pêcheurs à pied de loisir. Les écogar-des se concentreront sur l’évaluation de l’impact obtenu au niveau des pêcheurs. Il sera mis, également, l’accent sur le diagnostic de la pression de

pêche : comptage, prélèvements, pratiques… On privilégiera aussi la

réalisation de diagnostics écologiques (en intégrant l’évaluation des ressour-ces disponibles et de la qualité écologique des habitats).

un inventaire de qualité, un

comptage minutieux

L’équipe des écogardes de la CDC, répartie en trois binômes, s’est lan-cée depuis le début du mois de septembre, dans cette entreprise de lon-gue haleine : l’évaluation quantitative des gise-ments coquillers naturels.

140 stations de comptage réparties sur deux secteurs : le Fier d’Ars et

l’Anse du Fourneau (qui s’étend de Trousse-chemise, en passant par la plage de la Loge pour rejoindre le Banc du Bûcheron).

Les groupes de deux, utilisent un « quadrat » de 0.25 m2 et prélè-vent le sédiment sur une profon-deur de 10 cm. Ce sédiment est ensuite tamisé et les coques sont prélevées, mesurées, puis remises sur le site.

Un échantillon global de cent coques pour l’ensemble du site, sera analysé en laboratoire.Les opérations se poursuivront en octobre pour étudier les gisements de palourdes.

Jacques Buisson

*Etablissement publique dépendant du minis-tère de l’environnement.

Le Conseil des Ministres du mer-credi 30 novembre a procédé à un jeu de chaises musicales

dans le corps préfectoral. Béatrice Abollivier, en poste en Charente-Maritime depuis 4 ans, est nom-mée préfète du Maine-et-Loire. Elle est remplacée à son poste par Eric Jalon, qui était préfet de Savoie depuis juillet 2012.Né en 1971 à Lyon, le nouveau venu a étudié à l’ENA (promo-tion « Valmy ») et l’Ecole Normale Supérieure, en histoire. Il a été nommé sous-préfet en 1998 et

préfet en 2012. Au Ministère de l’Intérieur, il a été conseiller tech-nique, puis sous-directeur des affaires financières, directeur de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobi-lières et enfin Directeur général des collectivités territoriales de 2009 à 2012. Il a notamment travaillé sur la réforme territoriale sous Nicolas Sarkozy. Il passe pour un grand amateur des réseaux sociaux et du numérique.

Laurent Kaczmarek

Bébé homard est devenu grand !

Eric Jalon succède à Béatrice Abollivier.

Les écogardes évaluent les gisements coquillers naturels, ici à Loix.

Béatrice Abollivier est mutée en Maine-et-Loire.

Plus d’information : www.homard-cdciledere.fr

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i l s b o u G e N t !

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é v è N e m e N t s

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Un salon nautique de notoriété internationaleG r a n d p a V o i s 2 0 1 5

Depuis 1973, le grand pavois de La Rochelle est une vitrine de référence pour l’industrie nautique, mais aussi un véritable indicateur de la tendance économique pour les exposants présents.

Avec 35 nations représentées et une production française de qualité, ce salon favorise les

échanges internationaux et ouvre les portes de l’exportation à beaucoup de chantiers, petits et grands.

une visite ministérielle et municipale chahutée

Il est inhabituel dans ce salon nau-tique de voir les drapeaux rouge se mélanger avec les oriflammes publi-citaires et les pavois. Et pourtant, après une ouverture retardée d’une journée pour cause d’alerte météo, une forte manifestation d’agents

territoriaux et de pompiers s’invi-tait le vendredi matin à l’inaugura-tion pour rappeler haut et fort au maire de La Rochelle ses promesses de campagne. Conduisant la visite de Matthias Fekl, Secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, le maire de La Rochelle vivement interpellé, était contraint de pren-dre rendez-vous pour une prochaine rencontre avec les représentants syndicaux, avant de poursuivre la visite du salon.

un secteur qui s’adapte aux attentes et aux nouvelles pratiques

des plaisanciers

Sur les 750 bateaux exposés, plus d’une centaine de nouveautés étaient présentées. En parcou-rant les stands et les pontons on remarquait l’évolution du gonfla-ble et du transportable pour les embarcations, la performance des applications de l’énergie solaire, au niveau de la motorisation et de la production d’énergie électrique à bord et des assistances techno-logiques qui apportent confort et sécurité aux plaisanciers. Dans son discours d’ouverture, Alain Pochon, le président de l’association Grand Pavois, soulignait devant un minis-tre attentif : « selon une étude pilo-tée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle, le Grand Pavois a généré 25 millions d’euros sur l’économie locale. Aujourd’hui, environ 400 entreprises et près de 4 000 salariés sont présents en Charente-Maritime, représentant ainsi un bassin d’emploi nautique de premier plan avec une croissance forte pour l’ensemble de la filière, faisant ainsi de cette région, la terre d’accueil naturelle du Grand Pavois ».

La prudence reste de mise

Malgré l’ouverture décalée du mer-credi au jeudi, sur 5 jours d’expo-sition, le Grand Pavois 2015 a reçu 82 000 visiteurs (moins 10 000 par rapport à 2014), dans une ambiance générale agréable, mar-quée par des temps forts, et le retour de « Voiles de nuit ». Avec 800 marques internationales le Grand Pavois a vocation de salon d’affaires pour conclure des ventes, prendre des devis ou des rendez-vous post-salon. Les professionnels peuvent ainsi évaluer les perspec-tives commerciales pour l’année à venir, jugées satisfaisantes pour nombre de professionnels. Plusieurs constructeurs interrogés déclarent avoir atteint leurs objectifs fixés avant salon. Une tendance positive, mais la prudence reste de mise chez les professionnels dans un contexte économique instable.

Placé dans le top 5 des grands rendez-vous à flot, ce rendez-vous d’automne s’affirme comme un événement majeur, plébiscité par les passionnés et les profession-nels du nautisme. L’édition 2016 se déroulera du 28 septembre au 3 octobre.

Michel Lardeux

Fête du coquillage : l’exception martinaise !f e s t i V i t é

La fête du coquillage, sur le port de Saint-Martin, est un grand moment dans la vie festive rétaise. Un évènement unique qui permet à de très nombreux Rétais et estivants de se retrouver autour d’une table conviviale, dans une ambiance étonnante.

Avec la météo complice d’une très belle soirée d’automne, la 7ème édition de la fête du

coquillage a réuni le 26 septembre un large public fidèle pour ce ren-dez-vous de fin de saison. Au micro de l’animateur le public s’amusait à citer sa ville ou son pays d’origine. Une manière de revisiter la carte de France et preuve que les estivants aiment l’arrière-saison rétaise. Belges, Hollandais, Anglais, Gallois, Allemands, Espagnols, Américains et Russes étaient aussi remarqués. Tout comme la délégation des 80 plaisanciers venus en bateaux de port Olonna, que Guy Mallet, pré-sident du Cercle Nautique Martinais, récompensa pour leur fidélité à tou-tes les éditions de la fête.

Coup de chapeau aux bénévoles... et au public

Il faut une solide équipe, un savoir-faire, une organisation réfléchie et la logistique adaptée pour régaler un nombreux public. A chaque édi-tion, dès 16 h 30, la file d’attente au guichet s’allonge et un plateau de coquillages se mérite. Le coup de feu aux cuisines dure toute la

soirée pour servir les convives, ins-tallés sur des tables qui s’allongent sur les quais de plus en plus loin, d’édition en édition. Une vraie satis-faction pour les organisateurs, mais aussi beaucoup de stress, avec le souci de réduire les durées d’attente, qui furent encore longues, malgré la bonne volonté et les dispositions prises. Mais le fidèle public de la fête des coquillages sait faire preuve de compréhension et de tellement de sympathie, comme le soulignaient Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin et Léon Gendre, maire de la Flotte, venus saluer les organisa-teurs, les bénévoles et le public.

de l’ecosse au Brésil

Des percussions brésiliennes de la batucada Batala, au souffle puis-sant des cornemuses du pipe-band écossais, le public était transporté en alternance du sambadrome de Rio au cœur des Highland. Parades et aubades se succédaient tout au long de la soirée pour le plaisir de tous. Le tirage de la tombola à 20h30 par Tom et Lou, fît de nombreux heureux qui repartirent avec de très beaux lots : appareil photo reflex,

vélo VTT, cures de thalasso, produits du terroirs, bourriches d’huîtres... offerts par les commerçants rétais, remerciés par les organisateurs. Sans oublier le Crédit Agricole et la SAMAT, qui récompensèrent tout au long de la soirée les bonnes répon-ses au jeu des questions sur l’histoire locale et les coquillages. Il revenait alors à Hep Hep Hep, en concert, de conclure cette belle soi-rée, avant de remercier tous les béné-voles du Cercle Nautique Martinais, du Yacht Club de Saint-Martin, de

l’association des pêcheurs profes-sionnels, des producteurs d’huî-tres du territoire rétais, du Comité d’Œuvres Sociales de la mairie de Saint-Martin, l’association des commerçants, la municipalité de Saint-Martin. Et surtout le magni-fique public souriant et patient qui assure chaque année le succès de ce rendez-vous, pour le plai-sir de vivre ensemble un moment joyeux de convivialité et de fêter les coquillages !

Michel Lardeux

Les personnalités posent devant le stand de la Guadeloupe.Au centre cravate rouge : Matthias Fekl.

La batucada Batala très entourée.

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r e l i G i o N

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« Je crois en Dieu parce que Dieu croit en l’homme »r e n c o n t r e a V e c l e p è r e c o t t e r e a u

A l’occasion de la rentrée des catéchistes - lire l’encadré -, le Père Cottereau, curé de l’île de Ré, a reçu Ré à la Hune pour faire le point sur la vie religieuse insulaire.

’abbé Cottereau, que tous connaissent, est curé de l’île depuis sept ans. Habitué des

paroisses insulaires, puisqu’il avait été curé de l’île d’Oléron, il se réjouit qu’à Ré, contrairement, parfois, au continent, la foi n’est pas un objet « d’animosité ou de critiques ». Que l’Église y fait l’objet de « bien-veillance ». De la part des Rétais et des autorités civiles. S’il reconnaît que « beaucoup ont laissé la pratique », il note, philosophe, que « le fond rétais, celui des gens de mer, n’est pas étranger à la question de Dieu ». Son souci, alors, est de « répondre aux grandes questions de la vie », pour « aider les gens à rechercher le sens de leur vie ». « Sans embriga-der », précise-t-il clairement !

deux piliers se font jour pour soutenir cette recherche des rétais

La rencontre avec Dieu, à travers la vie ecclésiale, ryth-mée par les piliers habituels : le catéchisme (« permettre à des jeunes de choisir librement de connaître et de mettre Jésus dans leur vie »), les grandes fêtes (de la mer, des vendanges, etc.) où l’affluence est vive et soutenue. La vie sacramentelle (messes, mariages, sépultu-res…) qui est l’occasion pour

beaucoup d’exprimer leur recherche, à travers les confidences ou les deman-des qu’il reçoit. Et le Père Cottereau de dire : « être baptisé, faire sa commu-nion, être confirmé, c’est possible à tout âge ! »

Deuxième pilier cher à l’abbé Cottereau, la solidarité. Il rappelle qu’au moment de Xynthia, les Rétais « se sont soutenus les uns les autres sans s’étaler dans les médias ». Manifestation d’une « humanité qui dépasse les clivages », à laquelle l’Église a pris sa part, avec le Secours catholique notamment. « Ne rien faire seul de ce que l’on peut faire ensemble », cette parole du cardinal Decourtray, ancien évêque de Lyon, l’anime, d’ailleurs, aussi pour la ques-tion des réfugiés de Syrie ou d’autres

pays en guerres. Sur ce point, il précise que le « diocèse de La Rochelle n’a pas attendu que le Pape en parle pour accueillir des familles chrétiennes ». Quant aux événements actuels, le curé pré-cise qu’accueillir « ne s’improvise pas ; il y a tout un accompagne-ment à mettre en place ». Et il affirme sa volonté de travailler avec les autorités locales, en invi-tant, « à penser aussi à ceux qui n’ont pas pu partir ».

C’est ce sens de l’humain qui ex-plique, selon lui, l’audience que reçoit le pape François de la part du monde. « Il est en lien profondé-ment avec la société » et « veut une Église ouverte et accueillante ». Pour le Père Cottereau, c’est « l’attitude de Jésus. Toutes les rencontres qu’il a faites ont ouvert un avenir, un possible : il y a dans chaque être cette étin-celle de vie divine qu’il faut faire briller ». Car, dit-il, « l’action de l’Esprit Saint dépasse les fron-tières de l’Église ». Son acte de foi : « Je crois en Dieu, parce que Dieu croit en l’homme. Et croire en l’homme m’aide et me permet de m’approcher de Dieu ».

Jean-Baptiste Le Proux

Le Père Cottereau.

Le village de Loix a fêté pour la seconde année consécutive son label « Cittaslow »

e c l u s e « L A V E R D O N N A I S »

A l’occasion du « cittaslow Sunday », la mairie accompagnée de l’office de tourisme avait décidé de convier la population à l’intérieur de l’écluse « La Verdonnais » au lieu-dit le Preau.

Cittaslow est un label acquis par la commune depuis avril 2014. C’est un concept tou-

ristique international qui symbolise une certaine philosophie de la vie. Le Cittaslow Sunday est une mani-festation que toutes les villes pos-sédant ce label font sur l’ensemble des cinq continents le même jour. Dimanche 27 septembre, dès 11 heures, plus d’une trentaine de par-ticipants étaient réunis autour de Didier Janicot, le Chef d’écluse, qui a donné une suite d’explications sur le fonctionnement, la construction et l’histoire de « La Verdonnais ».

Nous savons qu’elle a été bâtie en 1620, à la demande du Sieur Verdon qui lui a donné son nom. Laissée à l’abandon après la seconde guerre mondiale, comme l’ensemble des vingt écluses qui bordaient les côtes loidaises (recensement de 1727), à l’initiative de Lionel Quillet, maire de la commune, un groupe de « bâtisseurs » s’est constitué en

2004 pour redonner vie à « La Verdonnais ». Après une interruption, les travaux ont repris en 2008 et se sont terminés en 2011. L’arc de cercle en pierres mesure plus de 400 mètres de long. Les responsables de son entre-tien viennent régulièrement pêcher.

En 2015, Didier Janicot a organisé une quinzaine de visites.

une promenade qui illustre

à merveille le label Cittaslow

La balade, à l’intérieur du « mur courbé » a témoigné de l’es-prit Cittaslow qui cultive, avant tout, l’art de vivre, de bien vivre en sachant prendre son temps. L’écluse était le lieu idéal pour illustrer le label. Sa reconstruction s’est faite dans la lenteur, le respect du patrimoine et

de la transmission aux générations futures.Des vols d’oies bernaches accompa-gnaient les visiteurs. Au fond, vers le banc du Bûcheron, les voiles colo-rées des Kitesurfs constituaient un

décor des plus originaux. Le silence n’était troublé que par quelques cris d’oiseaux marins. Le soleil autom-nal faisait également partie de la fête.

Jacques Buisson

catéchisme, c’est la rentrée !avec la rentrée, le catéchisme reprend aussi. Si les inscriptions sont ouvertes, Marie-christine denis, laïque consacrée, qui en a la responsabilité depuis quatre ans, constate que les enfants viennent aussi souvent par le bouche à oreille, de leurs copains : « c’est le témoignage de ce qui se vit dans le groupe « qui en attire d’autres. au programme, découvrir la vie de Jésus avec une méthode appelée « les petits curieux de dieu «. déjà programmée pour le 8 novembre, la messe de rentrée donnera lieu à la bénédiction des cartables ! « en réalité, ce sont les enfants qui, à travers ce symbole, seront bénis et pourront découvrir comment Jésus va les accompagner tout au long de l’année «. et Marie-christine denis de préciser : « même les parents, eux aussi, peuvent apporter un objet à bénir «. car aujourd’hui, c’est souvent à travers les enfants que les parents reviennent à la foi : « ça met en route les parents ». au programme, cette année, bien sûr, la préparation de la première communion, pour ceux qui en ont l’âge ! le catéchisme proprement dit. un pèlerinage à lourdes. Mais Marie-christine denis espère aussi pouvoir monter dès ce trimestre pour noël la pièce de théâtre sur François d’assise qu’elle a écrite il y a quelques années, de retour d’assise, précisément, et à laquelle le Pape Francois, et notamment l’encyclique sur le respect de la création (« laudato Si ! «), redonnent une actualité qui pourra toucher les petits et les grands ! Représentation prévue, en costumes, et après avoir appris les rôles de chacun, le 5 décembre si tout le monde s’y met !

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L’écluse « La Verdonnais » visitée lors de Cittaslow Sunday.

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s p o r t s à l a H u N e

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Toyota Open île de Ré : entrée réussie en ITF1 !

Deux super-équipes de Saint-Martin au Challenge CDOS 17 de Saintes

t o u r n o i d e t e n n i s h a n d i s p o r t

c h a l l e n G e s p o r t i f

Pour sa 11ème année d’existence, et sa première édition dans la plus haute catégorie ITF1, le Toyota Open international île de Ré, a dû affronter du 15 au 20 septembre des conditions météorologiques plutôt inhabituelles.

Yann Maître, directeur du tournoi, tous les bénévoles du Lions Club et des autres

clubs impliqués dans l’organisation du Toyota Open île de Ré, se souvien-dront d’une semaine difficile, où il a fallu trouver en urgence des courts couverts sur l’île de Ré et sur le conti-nent, pour assurer le bon déroule-ment de la compétition. Les clubs et municipalités alentours ont fait preuve d’une sportivité exemplaire et les tableaux se sont déroulés conformément au planning prévu.

un tournoi de haut niveau

Pour le plus grand bonheur des joueurs, des organisateurs et du fidèle public, le soleil éclatant est venu dimanche 20 septembre hono-rer de sa chaleureuse présence les finales qui se sont déroulées sur les courts impeccables de La Couarde, devant un public attentif aux exploits des joueurs. 110 athlètes de 25 pays se sont affrontés toute la semaine, dont 6 joueuses et 4 joueurs du top 10 mondial. Richard Green s’impo-sait le matin en finale simple quads

face à Sébastien Jance.La hiérarchie é été respectée l’après-midi chez les dames : la japonaise Yui Kamiji, N°3 mondiale, s’impo-sant en finale simple dames devant l’allemande Sabine Ellerbrock, N°4 mondiale, au terme de trois sets superbes. Suivait la finale simple hommes opposant les insépara-bles Joachim Gérard (Belgique) N°3 mondial et vainqueur à la Couarde en 2012, 2013 et 2014, à Nicolas Peifer (France) N°4 mondial, vain-queur en 2010 et 2011. Au terme de trois sets très disputés c’est fina-lement Nicolas Peifer qui s’imposait. Performance d’autant plus remar-quable que Nicolas disputait le tour-noi avec des roues de fauteuil prêtées par des joueurs, les siennes s’étant perdues lors de l’US Open.

un changement de calendrier pour la

prochaine édition

En cette année préolympi-que, les joueurs ont les yeux tournés vers les jeux paralym-piques de Rio qui se déroule-ront du 7 au 18 septembre 2016. Lors de la cérémonie de remise des trophées Yann

Maître annonçait en conséquence un probable changement de calen-drier, pour la prochaine édition qui se déroulerait en juin.Le succès sportif et l’organisation parfaite de cette édition du tournoi qui compte pour le classement inter-national des joueurs, confortent la place du Toyota Open île de Ré dans le circuit mondial, parmi les seize tournois les plus importants dans le monde, le situant au 3ème rang des tournois français derrière l’Open de France et Roland Garros.Une belle promotion pour l’acces-sibilité de l’île de Ré aux personnes handicapées.

Michel Lardeux

Sous la houlette de Jacques Djeddi, huit pensionnaires de la Centrale de Saint-

Martin ont suivi une prépa-ration sportive intensive de quatre mois, et aussi appris à nager sur 50 mètres, pour participer au réputé challenge inter-entreprises de Saintes, cher au président Christian Bourgne, dont la 5ème édition se déroulait le 17 septembre,

au pied de l’Arc de Triomphe, sur les rives de la Charente. Les deux équipes baptisées Wolfteam 1 et 2, avec le hurlement du loup comme cri rassembleur, se sont remarquablement comportées sur les cinq épreuves : canoé, run and bike, course d’orientation, habi-leté (tir et golf) et course à pied en équipe. Sur les 74 équipes qui disputaient le challenge, Wolfteam 2 arrive 21ème

dans le temps remarquable de 1h 23 ‘16 ‘ et Wolfteam 1 prend la 25ème place en 1h 25’, sous les applaudis-sements du public saintais.Après la douche réparatrice, tous se retrouvèrent à l’espace Mendes-France pour la conviviale remise des trophées, et se sont promis de continuer le sport avec Jacques. Wahouououoou !

Michel Lardeux

Les finalistes simple dames : à gauche Sabine Ellerbrock, à droite Yui Kamiji.

Les deux équipes réunies à l’arrivée autour de leur coach : Jacques Djeddi.

Les finalistes simple hommes : à gauche Nicolas Peifer, à droite Joachim Gérard.

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z a p ’ a r t s

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Vendredi dernier, Catherine Wojcik (directrice de La Maline), dévoilait avec enthou-

siasme, les surprises de cette nou-velle programmation. Sous le signe du voyage et de la virtuosité, la recette de ce cocktail de rentrée, nous mènera joyeusement à l’hiver. La conviviale soirée d’ouverture de saison, a donné le ton, autour de deux artistes qui ont en commun leur idéal d’un monde meilleur. Les toiles de Jonas Profil (en résidence depuis fin septembre) évoquent une nature luxuriante et onirique, qui vient en contre point des tragédies vécues par son pays. Pour la première fois en Europe, cet artiste haïtien, irra-die de sa poésie rédemptrice. Ses œuvres, sensibles et minutieuses méritent de s’y attarder. Elles seront exposées jusqu’à la fin de l’année en accès libre. Poète, Jean-Christophe Chavanon, alias « Chaman’Jo », l’est aussi, lui qui habille de musique ses valeurs humanistes. Accompagné par sa choriste Corinne, et David Canard au saxophone, le groupe rétais a bercé le public de ses mélo-dies intimistes. La saison s’annonce douce et sensible, à l’image de cette soirée.

fantaisie, humour et surprises

À ne pas rater, Fred Pellerin, désor-mais convoité par toutes les scènes, sera présent samedi 17 octobre, pour une veillée qui promet d’être burlesque. Ce génial conteur qué-bécois, acrobate des mots, tricote

des histoires hilarantes, autour des légendes de son village natal. S’il les malaxe de son vocabulaire fleuri, elles sont toutes, au moins au départ, véridiques. Son dernier spectacle, De peigne et de misère, en est un florilège. En décembre, les amateurs d’expériences nouvel-les, seront surpris par Kevin Final et Théo Duverger, qui proposeront vendredi 11, un « Duel sous hyp-nose ». De l’humaniste au cynique, lequel saura vous endormir de ses charmes ? Délicieusement désuètes, Les Swinging Poules, délivreront leurs conseils conjugaux en musi-que, pour la soirée de clôture, mardi 29. Tout de rouge vêtu, le trio joue les « pin-up » faussement ingénues, mais réellement charmantes.

du classique, du jazz, ou du flamenco pour les mélomanes

Parmi les coups de cœur de la sai-son, figure le prodigieux pianiste ukrainien (quatre premiers prix du conservatoire de Kiev, et plusieurs distinctions internationales), Dimitri Naiditch. Ce virtuose inspiré, joue de son époustouflante technique pour nous faire voyager entre clas-sique et jazz. En vedette le vendredi 13 novembre, son aisance à pas-ser d’un répertoire à l’autre, nous prouve combien les anciens restent modernes. Autre réjouissance, le jeune, mais non moins excellent trompettiste David Enhco, est le fils

de Caroline Casadesus, famille bien connue des rétais. Boulimique de tra-vail, ce surdoué du jazz a collaboré à la création de nombreux spectacles (Marie-Claude Pietragalla, Didier Lockwood…) qui lui ont valu de faire le tour du monde. Avec son quartet il proposera, vendredi 23 octobre, une musique exigeante et profonde. Le spectacle de flamenco du 27 novem-bre, du groupe Azulenca, sera quant à lui, une pure surprise. Les quatre musiciens, profiteront, en effet eux aussi, de la grande maison réser-vée aux artistes pour en finaliser la mise en scène. Ils interprèteront les titres de leur premier album Plaza Massena. Atmosphère chaude et intimiste garantie !

et toujours, les spectacles pour les scolaires,

et la soirée Ciné Vision 17

Mis à l’honneur les mardis et mer-credis matins, tout le monde peut néanmoins assister aux spectacles destinés aux jeunes. Les adultes seront eux aussi sensibles aux mes-sages qu’ils portent. Les 17 et 18 novembre, le conte chorégraphique Chiffon et Porcelaine rappellera à chacun, que la solidarité permet la renaissance. L’histoire de deux pou-pées abandonnées au fond d’un grenier. Tout les oppose, et c’est pourtant en se soutenant, qu’elles parviendront à reprendre vie. Crée en résidence en janvier dernier, Titi tombe, Titi tombe pas, séduira les plus petits les 15 et 16 décembre. Avec cette troupe, qui met en valeur les arts de la piste, il sera question d’équilibre, pour un spectacle tout simplement chavirant ! Enfin, partez au Japon vendredi 30 octobre, dans le cadre de la tradi-tionnelle soirée Ciné Passion 17, et découvrez le Koto, avec Mieko Miyazaki ! Formée auprès des plus grands maîtres, elle joue divinement de cet instrument traditionnel, pro-che parent de la cithare. Présenté en ouverture de la section « Un Certain Regard » au dernier festival

de Cannes, le film An, prolongera le voyage. La réalisatrice, Naomi Kawase, pense qu’ « une recette de cuisine peut changer une vie », et nous le prouve.

La maline tourne une page

Lieu incontournable de la vie cultu-relle rétaise, avec plus de quarante spectacles vivants proposés par an, et un cinéma labélisé Art et Essai, La Maline poursuit sa vocation à pro-poser une programmation de qualité sur un territoire pourtant tout petit. Cette saison est la dernière dans cet espace, tel que nous le connaissons. La nouvelle salle, modernisée, per-mettra une meilleure capacité d’ac-cueil, en ligne avec l’augmentation du nombre des adhérents. Désireuse de voir ce rayonnement s’épanouir, la Communauté de Communes travaille activement à la création d’une seconde salle, dont les travaux devraient débuter fin 2016. Toujours en éveil, La Maline, rythme la vie culturelle de l’île et réjouit notre curiosité artistique !

Marie-Victoire Vergnaud

Ne ratez pas l’excellent Fred Pellerin.

Le virtuose Dimitri Naiditch.

Dimensions : 100x50

G a l e r i e G l i n e u rPlace de l’Eglise - 17410 St Martin de Ré - Tél : 05 46 09 10 90 - Port. : 06 80 43 70 63

email : [email protected] - site : www.galerieglineur.com

Jean-Michel AUCLER

« SHANGHAI »ExpoSItIoN juSqu’Au 15 NovEmbrE

« Ces grands portraits d’origine anonyme, dégagent une réelle sérénité, une certaine douceur,

une sagesse toute asiatique ( ! ), et gardent leur mystère et leur interrogation ».

Et toujours nos artistes permanents !

Du NouvEAu

DANS LA GALErIE

Artistes émergents ou confirmés, La Maline crée, une fois encore l’événement culturel !

c u l t u r e

www.lamaline.net05 46 29 93 52nb : la campagne d’adhésions a commencé ! la carte est à 16€ (deux spectacles suffisent à la rentabiliser).

Le programme concocté par l’Association Rétaise de Développement Culturel est, ce trimestre encore, riche et varié.

Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur :

Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

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z a p ’ a r t s

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La Coursive : c’est parti pour un feu d’artifice de talents !s c è n e d e s p e c t a c l e s

En 25 ans, Jackie Marchand a transformé l’ancien couvent des Carmes en carrefour de l’exigence artistique.

La scène rochelaise propose cette année encore une programma-tion de haut vol, Jackie Marchand

se fait plaisir, et il a raison ! Tel un chef qui sublime les ingrédients, cet amateur éclairé a concocté un menu 2015-2016, trois étoiles. Des grands noms bien sûr, dont la présence est le fruit d’un compagnonnage de lon-gue haleine ; Mais aussi, des artistes émergents, sur lesquels aime à s’at-tarder, celui qui confie voir plus de deux-cents spectacles par an. Parmi ses coups de cœur, le talentueux met-teur en scène Jean Bellorini, réalise un coup de maître avec la pièce Liliom, dont on ressort changé, assure t-il. Les 12 et 13 octobre, ce mélodrame rythmé promènera le spectateur sur une montagne russe de sentiments contraires. Autre pièce très attendue, Les Liaisons dangereuses de Christine Letailleur, dont c’est la première venue à la Coursive. Admirablement servie par Dominique Blanc et Vincent Pérez, l’adaptation de ce sulfureux monu-ment de la littérature, sera présentée tout début décembre. Les 26 et 27 janvier, Philippe Quesne transportera le public dans un monde merveilleux et insolite. Ce scénographe inspiré, ne cesse de s’interroger sur la puis-sance politique du groupe dans la société. Son spectacle La Mélancolie des dragons, fait partie des surprises de cette saison. Saison qui conjugue harmonieusement pour le plaisir du plus grand nombre, renommées

internationales et découvertes plus confidentielles. Laurent Gutman, le chorégraphe Amine Boussa, ou encore Odile Grosset-Grange, viennent com-pléter le catalogue des ces artistes, jeunes, audacieux et brillants.

Ibrahim Maalouf, François Morel, Bartabas, James Thierrée ou Philippe Decouflé : des habitués qui font de La Coursive, une scène nationale.Hier, le génial Ibrahim Maalouf, armé de sa trompette à quarts de ton (inventée par son père dans les années 60), a ouvert la saison en beauté, et comme à son habitude, créé un pont entre le jazz et l’Orient. Son dernier opus, en hommage à la diva Oum Kalthoum, envoûtera ce soir encore ses nombreux inconditionnels. Fidèle au public rochelais, le prodige sera de nouveau présent en mars, sur la scène de La Sirène. Nommé cet été à la tête de l’Opéra de Bordeaux, le chef d’orchestre Marc Minkowski

(Rétais d’adoption depuis qu’il a créé le festival Ré Majeure en 2010), testera vendredi prochain, l’acoustique de la nouvelle salle du grand théâtre. Sa baguette magique nous emmènera dans une Symphonie imaginaire. Avec Contact, l’inclassable chorégra-phe, Philippe Decouflé, décoiffera du 20 au 22 janvier. Quant à Bartabas (dont le théâtre équestre a vu le jour, en même temps que la Coursive), il continuera d’honorer la ville où tous ses spectacles ont été présentés. 15 dates en mai, pour avoir la chance de voir On achève bien les anges, sur la grande esplanade du Parc des Expositions. « Tout le monde devrait voir Stomp une fois dans sa vie », dit Jackie Marchand. De retour sur notre territoire après 9 ans d’absence, la tornade aux seize millions de specta-teurs, fera trembler la ville du 15 au 20 décembre.

François Morel, entiché de La Rochelle depuis qu’il y a testé ses créations en résidence, viendra à deux reprises.

D’abord pour un tour de chant mis en scène par Juliette, du 13 au 22 janvier, intitulé La vie, titre provisoire. Tout à fait définitif, le nom de son spectacle, évoque bien l’espièglerie de l’artiste frondeur. Insatiable, il reviendra fin mai avec La fin du monde est pour dimanche, soirées qui promettent elles aussi, d’être burlesques. Sauvage, exu-bérant, authentique, James Thierrée, a lui aussi créé ou répété, tous ses numéros en résidence. Sa nouvelle création, dont on ne connaît pas encore le titre, fera de toutes façons sensation, du 8 au 10 juin. Charlie Chaplin peut s’enorgueillir d’avoir insufflé le talent à sa descendance !

La bonne formule : l’abonnement

Cet échantillon ne saurait être exhaus-tif tant la programmation est dense et riche. Kyle Eastwood, Angelin Preljocaj, André Dussolier, Laurent Laffargue, Gregory Porter, Didier Bezace, sont autant de noms qui viendront rythmée notre année. La seule difficulté va être de faire un choix parmi ces pépites. La bonne formule semble être l’abonne-ment, qui donne avantageusement accès à 4, 7 ou 13 spectacles. On y court, on s’y bouscule, 5 jours après l’ouverture de la campagne, ils ont été 45 000 à y souscrire !

Marie-Victoire Vergnaud.

Ibrahim Maalouf a ouvert la saison le 5 octobre, et est présent le 6 octobre.

Chance, François Morel viendra à 2 reprises !

Ouvert en continu du lundi

au samedi de 8h00 à 20h00

et le dimanche

de 8h00 à 12h45 (fermé l’après-midi)

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i l s b o u G e N t !

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« Ma voiture, je l’achète chez Marcel Neveur à Ars ou au Bois-Plage ! »

G a r a G i s t e

« Nous sommes agent de la marque Renault, pour le groupe Michel » explique Eddie Neveur.

Notre garage, créé par mon père en 1976,

est proche du client. Nous off rons les mêmes avantages et les mêmes prix que le concessionnaire sur l’achat d’un véhicule neuf, et nos clients bénéficient des pro-motions Renault. La proximité de nos garages à Ars-en-Ré et au Bois-Plage, la relation de confiance que nous entretenons avec notre clientèle, sont de bonnes raisons pour acheter son véhicule chez Marcel Neveur, et le faire entretenir à des prix compétitifs. »

Convivialité et professionnalisme

Eddie Neveur est un artisan méca-nicien impliqué dans la vie rétaise. Président de l’harmonie d’Ars, il n’oublie pas son passé sportif et son entreprise est partenaire de clubs. Ancien joueur de l’USV Basket, Eddie est supporter de l’Atlantique Stade Rochelais et du RC Puilboreau. Une forme physique, une énergie et un esprit d’équipe qu’il entretient

tous les jours dans ses garages d’Ars et du Bois-Plage. « Nous sommes situés à côté de chez vous, facile d’accès, avec une équipe de cinq professionnels et deux secrétaires pour vous accueillir et répondre à vos besoins. Nous effectuons les dépannages, l’entretien toutes mar-ques, pneumatiques, climatisation… et nous disposons des valises dia-gnostics Renault. Côté carrosserie, nous avons notre atelier spécifique, avec un carrossier-peintre automo-bile expérimenté et nous sommes équipés d’une cabine de peinture pour effectuer tous les travaux sans déplacement du véhicule. Un énorme avantage pour la garantie

d’un bon suivi des travaux. Tout est fait sur place, mécanique, tôlerie, peinture... et nous sommes agréés par l’assurance MAAF. C’est notre force, avec celle d’un réseau Renault bien organisé si besoin » souligne Eddie qui conseille ses clients sur la marche à suivre en cas de panne ou

d’accrochage, offre des facilités de paiement et propose une voiture de courtoisie en cas d’immobilisation prolongée du véhicule.

renault : le made in france !

« Je suis fier d’être agent Renault » dit Eddie avec passion. « L’image de la marque et la gamme complète de ses véhicules conviennent bien à ma clientèle. Des citadines en pas-sant par les utilitaires, Renault fait évoluer ses modèles, la gamme se renouvelle et les nouveautés sont vraiment très performantes en équi-pement. Nous exposons au garage

des véhicules Renault, en relation avec la concession. Acheter par l’in-termédiaire d’un agent est facile et vous assure d’un suivi de proximité. Mon équipe et moi sommes réguliè-rement formés pour suivre l’évolu-tion technologique des véhicules. Nous veillons à offrir la meilleure qualité de service à nos clients pour mériter depuis près de 40 ans leur confiance et leur fidélité ».

une tombola promotionnelle : 50 twingo à gagner!

Du 10 septembre au 31 décembre, le garage Marcel Neveur est partenaire de l’opération tombola géante du groupe Michel. Avec 1 chance sur 1000, contrôlée par huissier, vous pouvez être l’heureux gagnant d’une Twingo en achetant un ticket à 10 euros dans les deux garages Marcel Neveur d’Ars et du Bois-Plage. La réputation et la notoriété du garage Marcel Neveur se sont construites au fil des années sur le respect et la satisfaction de la clien-tèle. Pour acheter votre véhicule ou le faire entretenir en confiance, Eddie et son équipe seront toujours à vos côtés pour faciliter votre décision et vous accompagner.

Michel Lardeux

Le garage Neveur d’Ars-en-Ré.

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i l s b o u G e N t !

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Mes services

iNterface ipZa la croix Michaud17630 la Flotte [email protected] 46 66 05 29

inFORMATiQUE COnSEiL vEnTE MAinTEnAnCE

Les bibliothèques rétaises au service du plaisir de lire et de la vie socialeDe Rivedoux jusqu’aux Portes, chaque bourg de l’île de Ré a sa bibliothèque. Petite ou grande. Municipale ou associative. Mais toujours animée par des passionnés de littérature.

d e s l i V r e s p o u r l ’ h i V e r !

Salariés ou bénévoles de ces dix établissements avouent deux objectifs communs : faire

découvrir à toujours plus de Rétais, permanents ou estivants, enfants, jeunes, adultes, anciens, la lecture comme plaisir. Et faire vivre leurs bibliothèques comme des lieux importants de la vie sociale insu-laire. Chacun selon ses idées origi-nales et selon ses moyens. De la médiathèque de Sainte-Marie - place de la Pléiade ! - avec plus de 18 00O documents empruntables (livres, CD, cassettes vidéo, etc.) à la plus petite, en passant par celle du Bois-Plage et son fond « écclec-tique » de 2300 BD, chacune désire attirer toujours plus de Rétais. Si le prochain rendez-vous du Livre aura lieu en 2016, dans une formule en cours de renouvellement, le livre et l’île de Ré continuent, en effet, leur histoire d’amour, au-delà de leur grande rencontre de l’été. Les bibliothécaires, salariés et beau-coup de bénévoles passionnés, assurent permanences d’accueil et animations de projets ! À Saint-Martin, à Ars, à La Couarde, les rencontres et cercles de lecteurs, mensuelles, reprennent déjà, pour partager coups de cœur, découver-tes et intérêts. À Sainte-Marie, qui compte 1600 inscrits, un groupe de lecteurs participe à la sélection des nouveautés, qui seront ache-tées par la Médiathèque, sous la direction d’Hélène Tratz. Même implication des lecteurs, et activité appréciée de tous : l’attribution d’un prix littéraire, chaque année. Avec vote individuel, dans l’isoloir, à Saint-Martin, avec l’association les incorruptibles (www.lesincos.com). Ainsi qu’à Sainte-Marie. La liste des ouvrages à départager est déjà arrivée sur le bureau de Fabienne Marissal, la présidente de la bibliothèque de Saint-Martin, située à deux pas de l’école, facili-tant les passerelles avec les élèves et leurs professeurs. Avec l’associa-tion Chronos, dans une démarche intergénérationnelle, sur le thème « Grandir, c’est vieillir. Vieillir, c’est grandi r», à La Couarde.

Partout, aussi, dans le cadre des travaux d’activités périscolaires, les enfants peuvent goûter au plai-sir de lire « les livres dont ils ont envie », comme ils le disent eux-mêmes, pas ceux des devoirs ! Assis ou plongés, comme à Saint-Martin, dans de confortables nou-veaux coussins, achetés exprès pour cela, autant que dans les ouvrages de leur choix. Et les emprunter. Pour Michelle Sebbar, directrice de la bibliothèque, presqu’encore flambant neuve de La Couarde, si la fréquentation correspond à la moyenne nationale par habitant, le désir est là, comme partout ailleurs, que plus de résidents permanents viennent profiter de tout ce qui leur est proposé, livres et animations qui font des bibliothèques des lieux privilégiés de la vie sociale rétaise toute l’année. Et dont les livres deviennent de bons pré-textes ! Animations de toutes sortes, et pour tous les âges, sont déjà pré-vues, dès la rentrée, pour faire prendre le chemin du livre à de nou-veaux lecteurs : l’heure des contes à Sainte-Marie, rencontres lectures à Saint-Martin, Ars, La Couarde. À La Couarde, le Remue Méninges per-met de lire à d’autres les textes qui vous auront plu. Les ateliers créatifs initient les enfants à des activités liées aux livres. À moins que vous ne vouliez rentrer carrément dans le livre Guiness des records pour les « livres dominos », qui se font tomber les uns les autres ! Le chif-fre à dépasser est australien, avec 5000 livres ! Objectif à battre, à Sainte-Marie, pour l’amusement de tous. Et à La Couarde, au Bois, il y a même des livres libérés ! La preuve ? Ils sont dans une « borne à livres » en carton, réalisée à La Couarde par les élèves de la commune (voir photo), et disposée à l’extérieur de la bibliothèque. Emprunt gratuit ! Et si le livre vous plait, vous pouvez le garder. Ou, mieux !, lui rendre vous aussi sa liberté, en le faisant passer à d’autres, dans la borne ou directement à vos amis. Certains les laissent, même, qui sur un banc, qui sur un rebord de fenêtre. Si vous ne trouvez toujours pas votre bonheur, il y a les librairies (voir prochain numéro). Enfin, pour ceux qui auraient l’im-pression d’avoir lu tous les livres, pas de désespoir, le bibliobus de la médiathèque de Rochefort vient renouveler une part des fonds deux fois par an ! Alors, ne passez pas l’hiver sans livres !

Jean-Baptiste Le Proux

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[email protected]

Garage Chauffour : 130 ans de confiance de la clientèle !G a r a G i s t e

C’est une belle histoire familiale et professionnelle que perpétue Frédéric Chauffour, à la tête du plus ancien garage de l’île de Ré, créé en 1885 à La Flotte.

Quatre générations de garagistes

C’est en 1885 que l’arrière-grand-père de Frédéric Chauffour s’ins-talle comme charron à La Flotte. Son grand père Eugène Chauffour, qui fût maire de La Flotte de 1947 à 1952, continua l’activité avec l’évo-lution des véhicules automobiles. Sa mère Lucette, développa le garage avec son père Charles, sous les mar-ques Simca et Peugeot, s’ouvrant également au commerce des cycles et motocycles. Jean-Charles, l’ainé des deux fils, a pris sa retraite, et Frédéric, son frère cadet, dirige le Garage Chauffour avec dynamisme, entouré d’une équipe compétente et professionnelle. Le garage a quitté son emplacement historique du

cours Eugène Chauffour à La Flotte, pour s’installer dans des locaux fonctionnels de la zone artisanale du fond du marais à Rivedoux-Plage pour mieux répondre aux besoins de sa fidèle clientèle.

agent Peugeot et réparation multimarques

« Notre métier a considérable-ment évolué » explique Frédéric Chauffour. « En qualité d’agent de la marque Peugeot sur l’île de Ré pour le groupe Clara Automobiles, nous vendons la gamme des véhi-cules neufs Peugeot, de la citadine aux utilitaires en passant par les crossway, les hybrides et la petite électrique ION. Nous vendons aussi des véhicules d’occasion et nous

effectuons l’entretien et le dépan-nage toutes marques ».

Portes ouvertes du 16 et 17 octobre :

profitez des promotions !

« Nous invitons nos clients à décou-vrir la gamme Peugeot, les nouveau-tés, avec les mêmes avantages que chez le concessionnaire et à profiter des mêmes prix, des promotions sur les pneus, la climatisation, etc... La proximité et la confiance d’un ser-vice après-vente réactif, sont appré-ciées par notre clientèle » précise-t-il en valorisant les points forts de la marque Peugeot : « une finition au top, la robustesse et une fiabi-lité remarquable. Notre équipe se forme en permanence pour suivre

les évolutions technologiques, aussi bien chez Peugeot qu’en multimar-ques, et nous disposons des valises diagnostics adaptées ».

une équipe expérimentée à votre service

Pour les prestations du garage et le dépannage, Frédéric peut compter sur son équipe de 5 employés très professionnels qu’il nous présente : « Dominique, formé par ma mère, tra-vaille depuis 40 ans au garage. Marcel a 26 ans d’ancienneté, Benjamin prépare un bac Pro. Loïc et Nadine viennent du garage Blaizeau que j’ai repris quand Jean-Paul a pris sa retraite. Nadine est chargée de l’ac-cueil, du secrétariat, de la gestion et de la coordination. Tous sont de très bon service et nous facilitons la vie de notre clientèle avec le prêt de voiture de courtoisie pendant l’im-mobilisation de leur véhicule.Frédéric Chauffour peut être fier de la notoriété du garage plus que centenaire qu’il dirige aujourd’hui : « une réputation qui s’est construite sur le respect de la clientèle, la qualité professionnelle des colla-borateurs, et l’image sérieuse de la marque Peugeot ». C’est certainement un cas rare de longévité et de fidélité !

Michel Lardeux

…et le garage aujourd’hui.Le garage en 1930…

sur présentation de cette publicité GaraGe Chauffour Agent Peugeot - Rivedoux

Portes ouvertes

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i l s b o u G e N t !

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Un appareil novateur fait son apparition sur l’île de Ré

Les Trophées Emergence encouragent la prise de risque

e n t r e p r i s e

e c o n o m i e

Daniel Chatenet, Dirigeant de l’en-treprise, vient de se doter d’un matériel exclusif pour le pompage du béton. Une machine de marque « Turbosol » (modèle BM30), trac-table, capable de pomper jusqu’à 30 m3 à l’heure. Sa fonction est de livrer le béton dans des endroits où les camions ne peuvent se rendre.

Cet appareil est capable de dis-tribuer avec 100 m de tuyaux un mélange pouvant contenir du gravier jusqu’à 0,35 en gra-nulométrie. Un produit unique sur le sol Rétais.Il sera, sans aucun doute, très efficace pour l’île de Ré où l’on trouve beaucoup de rues ou de ruelles très étroites, et des chantiers très difficile d’ac-cès pour lesquels tous bétons désactivés ou constructions en fond de parcelle, deviennent

possibles.Le but de cette opération est de tra-vailler en prestation pour toute la profession.L’entreprise « Chatenet Bâtiment » est partenaire de l’ensemble des cen-traliers (fabriquants et fournisseurs de tous les types de béton).

Jacques Buisson

Comme l’optimisme, lors de l’édition précédente, la prise de risque est incontournable

de toute création ou développement d’entreprise. Le risque permet de sortir du conformisme pour donner corps à une démarche de créativité qui est l’essence de tout projet d’en-treprise. Mais la prise de risque impli-que aussi d’autres comportements : c’est apprendre et accepter de se tromper, c’est déplaire parce qu’un projet oblige à prendre des décisions difficiles, c’est parfois l’échec qui est souvent trop stigmatisé en France. Pourtant, c’est en risquant de nou-veaux comportements, en osant l’inhabituel que nous progressons » explique Robert Butel président de la Chambre de Commerce et d’Indus-trie de La Rochelle, co-initiateur avec Sud-Ouest de ces Trophées.« Si l’entreprise n’a pas le mono-pole du risque, c’est bien dans ce cadre qu’il est le plus présent, le plus recherché et souvent le plus contrôlé. La prise de risque maté-rialise la volonté de croire en l’ave-nir et de s’y projeter. C’est le point commun de toutes celles et ceux qui entreprennent et qui participeront à la cinquième édition d’Emergence, les trophées de l’entreprise ».Toutes les entreprises de Charente-Maritime peuvent concourir dans une ou plusieurs catégories (EURL, SARL, SA, SAS, entreprise individuelle…).

Cinq catégories sont proposées, les prix de la jeune entreprise, de l’innovation commerciale, de l’inno-vation produit, de la responsabilité sociétale ou encore de la dynami-que commerciale en milieu rural, tandis qu’en « off » du concours un prix « Graine d’Entrepreneur » récompensera un étudiant pour un projet de création d’entreprise. Il faut s’inscrire avant le 27 novembre 2015, les délibérations du pré-jury étant prévues du 7 au 11 décembre 2015 qui désignera 3 nominés dans chaque catégorie. La cérémonie de remise des prix se déroulera le 20 janvier 2016 à l’Espace Encan de La Rochelle à partir de 18 h 30, où plus de 800 personnes sont attendues lors de ce rendez-vous économique unique en Charente-Maritime.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

L’entreprise « Chatenet Bâtiment » s’est dotée d’une machine exclusive.

ET LE SOUTIEN DE :

LE 27 NOVEMBRE 2015

ORGANISÉ PAR : EN PARTENARIAT AVEC :

emergence.larochelle.cci.fr05 46 00 90 66

CLÔTURE DES INSCRIPTIONS

Renseignements

Visuel de l’affiche Emergence.

C’est le r isque qu’ont choisi pour thème les organisateurs de cette cinquième édit ion d’Emergence, les trophées de l’entreprise 2016.

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L’entreprise « Chatenet Bâtiment » s’est installée sur l’île depuis le 1er juin dernier. Son siège est situé au cœur du village artisanal de Loix.

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Page 28: Ré à la Hune n° 127

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 6 o c t o b R e 2 0 1 5 | n ° 1 2 7 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr28

l e s G e N s d ’ i c i

Que le spectacle commence ! Avec Chica Bigarnet…p o r t r a i t c h i c a b i G a r n e t

Danse, chant, théâtre, cinéma, chevaux… Ne cherchez pas l’intrus, il n’y en a pas dans la vie de Chica, qui voit en toute chose, une possibilité artistique.

Niché au cœur des marais salants à Loix, Le Haras du Passage retrouve la quiétude des fins de saison, et les

chevaux se prélassent nonchalants dans le pré. Chica s’extasie de cet inattendu rayon de soleil, tandis que son mari Manu, remet en état la piste de bois, qui a un peu souffert lors des spectacles de l’été. Elle raconte qu’elle aime cet endroit, où ses parents ont acquis une maison en 68, sur l’impulsion de sa mère, désireuse de proposer à ses enfants une alternative à la grisaille parisienne. Toute petite, mani-festant des dispositions certaines pour la danse, ses parents, pourtant étrangers au monde artistique, l’encouragent et l’inscri-vent à l’École des Enfants du Spectacle (*). Durant 12 années, Chica enfile tous les matins son justaucorps, et se plie à la discipline de cet art exigeant. Pour vain-cre sa timidité, sa mère l’exhorte à suivre des cours de théâtre au conservatoire de Saint-Maur des Fossés. Elle a 16 ans, c’est la révélation immédiate : une nou-velle aventure débute ! Les chaussons font place aux costumes, mais restent tout près. Cette année-là, Diane Kurys la remarque et la voici projetée dans son film, Diabolo Menthe. Dans la foulée, Yves Boisset la fait tourner dans La clé sur la porte. Quatre ans plus tard, à sa sortie du Conservatoire, elle est engagée par la compagnie de Dominique Ferrier « Le préau des fous ». Une fois encore, elle fait merveilles. Elle joue notamment dans Zazie dans le métro et naturellement, dans les grands classiques tels que Don Juan. Comme elle mord la vie à pleine dents, elle ne se contente pas de jouer, mais chante

aussi et continue à danser. L’occasion se présente alors, d’ajouter une corde à son arc : La Capoeira. Chica fera partie durant huit ans d’une troupe brésilienne, qui pratique cet art du combat, qui mêle élégance, souplesse et danse. De cette époque, elle garde le surnom (qu’il est d’usage d’attribuer aux danseurs), Chica, qui ne l’a plus jamais quittée. Autre aven-ture et nouveau succès pour Chica : elle crée une chorale de rue « Lila Fichette » qui cartonne au milieu des années quatre-vingt. Cousins, copains, ils sont très vite une quarantaine à sillonner les rues de Paris, avec des compositions originales. C’est alors qu’une chanteuse de la troupe est engagée par Bartabas pour son spec-tacle équestre au Festival d’Avignon. En assistant à la représentation d’« Opéra Équestre », Chica a un coup de foudre pour l’un des cavaliers, Manu Bigarnet. De cette union enrichissante, naîtront deux enfants, Jules et Pauline, et de nouvelles perspectives artistiques…

L’amour, les voyages, Zingaro et les films…

« J’ai tout lâché pour suivre Manu dans la roulotte », raconte cette passionnée. Tous deux passeront plus de vingt ans, au Fort d’Aubervilliers où est installé le théâtre équestre. Les tournées mondia-les s’enchaînent à raison de trois mois par an, New-York, Tokyo, Moscou…Pour s’occuper, Chica filme tout ce qu’elle voit, monte ses réalisations dans la roulotte et les projette à la troupe, pour le plus grand plaisir de Bartabas. Pour Chica,

tout commence par le regard, le sien est résolument artistique. La vie évolue en harmonie dans la roulotte qui s’est agran-die, au rythme des chapiteaux démontés et remontés. En 2001, Jules, qui a décidé de devenir acteur, est choisi à l’issue de son premier casting, pour le film d’Isa-belle Nanty, « Le Bison ». Il a 8 ans, Chica l’accompagne, le protège, le coache et découvre le cinéma de l’intérieur. C’est le début des making-of (petits films qui retracent les coulisses d’un tournage) et l’occasion pour Chica de professionnaliser sa passion. À cette époque, Jules tourne un film par an, à chaque fois, Chica réa-lise le film du film. Entre les tournages de cinéma et les spectacles de Manu, le clan se ressource dans le cocon de la roulotte, indispensable repère, dans cette vie de paillettes. La famille est soudée en dépit de toutes ses pérégrinations. Il y a quatre ans, alors que Jules gère désormais sa carrière seul, Manu ressent le besoin de ralentir le rythme après deux décennies d’exploits équestres. C’est le moment de quitter le Théâtre Zingaro pour une nouvelle vie.

départ pour l’île de ré et création du Haras du Passage

Le couple troque la roulotte du Fort d’Aubervilliers, pour la maison familiale de Loix, et Manu, qui ne saurait concevoir la vie sans chevaux, se met en quête d’un lieu pour pratiquer sa passion du dressage et initier les jeunes à la voltige. Depuis 2012, l’ancienne enceinte de l’Élevage du Feneau est devenue Le Haras du Passage où est installée son activité autour des superbes

comtois et autres mules de Séville. Et que fait Chica ? Ce qu’elle a toujours fait : elle regarde avec amour, et transforme ce qu’elle voit en spectacles ! En prolonge-ment du Haras, les amoureux ont crée la compagnie « Of K’horse ». Chica a par-ticipé aux mises en scènes des spectacles équestres de la compagnie : Ouais, en 2013, Tactus en 2014 et Tact et Tempo cette année (en collaboration avec le chef d’orchestre Marc Minkowski). L’été pro-chain, elle présentera « Enfin seuls ! », Une comédie équestre originale, où le temps défilerait à l’envers. L’histoire d’un homme et d’une femme, d’un couple et d’un che-val, forcément…Finie la vie de troupe cer-tes, mais les enfants restent présents. Loix est devenu leur point d’ancrage. Eux qui ne montaient pas, ont découvert la voltige et Pauline, fait des prouesses. Habilleuse et costumière, il n’est pas impossible qu’un projet artistique réunisse prochainement la famille, confie Chica, qui ne lit dans l’avenir qu’une promesse.

Marie-Victoire Vergnaud

(*) La prestigieuse institution de la rue du Cardinal Lemoine a été fondée par Raymond Rognoni en 1924 pour permettre aux enfants qui pratiquent une activité artistique intensive de bénéficier d’horaires aménagés.

Chica Bigarnet.

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