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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré L es Rétais n’échappent pas aux difficultés liées à un contexte socio-économique national très tendu, et comme partout en France les familles, les professionnels, les associations insulaires subissent parfois fortement cette crise structurelle. L’île de Ré offre toutefois un cadre de vie exceptionnel à ses habitants, par son environnement préservé, l’aménagement du territoire – les infras- tructures conçues et financées largement par la manne financière apportée par les résidents secondaires et les vacanciers profitent toute l’année aux Rétais – et les services et animations proposés tant pas les collectivités que par le tissu associatif dense. La saison qui dure désormais six mois démarre réellement avec ces vacances de Pâques ; elle rime avec une activité intense pour nombre de Rétais, qui redoublent d’efforts pour accueillir dignement les vacan- ciers, résidents secondaires ou visiteurs d’un jour. Parfois des tensions liées aux forts pics de fréquentation s’installent, mais chacun doit essayer de mettre de l’eau dans son vin pour amortir ces afflux touristiques, qui ne l’oublions pas font vivre l’île de Ré. Ré à la Hune et www.realahune.fr vous invitent à venir à la rencontre des « Gens d’ici », qui fourmillent d’idées et d’initiatives et font de l’île de Ré un territoire si attractif et bien vivant, toute l’année ! 117 ÉDITION DU 21 AVRIL 2015 Une île où il fait bon vivre www.orpiagenceduport.com ÉVALUATION GRATUITE PAR UN PROFESSIONNEL SUR TOUTE L’ILE DE RÉ Une équipe de 7 professionnels de l’immobilier à votre service. 05 46 66 50 00 L’Agence de Ré-férence Contact : ORPI I Solutions Immobilières AGENCE DU PORT Ile de Ré Sur le port - 17630 LA FLOTTE EN RÉ Place des Tilleuls - La Noue - 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ Nathalie Vauchez Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur : realahune.fr Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…) ABONNEZ-VOUS à NOTRE NEWSLETTER

Ré à la Hune n° 117

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

Les Rétais n’échappent pas aux difficultés liées à un contexte socio-économique national très tendu, et comme partout en France les familles, les professionnels, les associations insulaires

subissent parfois fortement cette crise structurelle. L’île de Ré offre toutefois un cadre de vie exceptionnel à ses habitants, par son environnement préservé, l’aménagement du territoire – les infras-tructures conçues et financées largement par la manne financière apportée par les résidents secondaires et les vacanciers profitent toute l’année aux Rétais – et les services et animations proposés tant pas les collectivités que par le tissu associatif dense.

La saison qui dure désormais six mois démarre réellement avec ces vacances de Pâques ; elle rime avec une activité intense pour nombre de Rétais, qui redoublent d’efforts pour accueillir dignement les vacan-ciers, résidents secondaires ou visiteurs d’un jour. Parfois des tensions liées aux forts pics de fréquentation s’installent, mais chacun doit essayer de mettre de l’eau dans son vin pour amortir ces afflux touristiques, qui ne l’oublions pas font vivre l’île de Ré.Ré à la Hune et www.realahune.fr vous invitent à venir à la rencontre des « Gens d’ici », qui fourmillent d’idées et d’initiatives et font de l’île de Ré un territoire si attractif et bien vivant, toute l’année !

117édit ion du

21 avril 2015

Une île où il fait bon vivre

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Nathalie Vauchez

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a c t u a l i t é

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Patr ice Pozzi , DR, sauf ment ion expresse / Dessins : Phi l ippe Barussaud / Régie publ ic itaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Valérie Darcy (06 14 29 47 21) – Nathalie Vauchez (06 71 42 87 88) – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

p R o d u c t i o n m y t i l i c o l e

Aides financières aux mytiliculteurs : olivier Falorni interpelle le Ministre

une perte du chiffre d’affaire estimé à 14 millions d’euros

par les producteursRappelez-vous au printemps 2014, les élevages de moules sont ravagés dans le pertuis breton et connaissent un taux de mortalité atteignant jusqu’à 100% chez certains producteurs. La profession est à genou et les réunions de crise s’enchaînent pour compren-dre et aider. Des manifestations ont lieu au pont du Brault, au péage du pont de l’île de Ré et dans le port de La Rochelle. Le bassin mytilicole s’en-flamme, c’est le ras le bol suite aux crises successives et les professionnels veulent des réponses, des actions pérennes pour garantir la qualité de l’eau et les milieux de cultures.48 établissements charentais vivant

exclusivement de la production myti-licole rencontrent de graves difficultés et ont besoin d’être accompagnés, de recevoir les aides financières alors promises par l’Etat. 36 entreprises recevront 680 000 euros d’aides et il était prévu qu’un « complément-supplément » d’un montant de 1,6 million d’euros vienne abonder cette aide, attendue également par les douze entreprises qui ne rentraient pas dans les critères du dispositif des calamités agricoles.

douze établissements menacésMais la situation sur le terrain se com-plique et tout ne se déroulerait pas comme initialement prévu. La Direction des Pêches, réserverait ce complément-supplément d’aide d’Etat aux seules

entreprises relevant du dispositif des calamités agricoles, excluant douze entreprises. Ce qui met « vent debout » le Député de La Rochelle-Ré, Olivier Falorni, qui juge « impensable que les aides promises ne soient pas versées. Si la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) persiste dans cette voie, elle contribuerait à la perte de douze entreprises ».Mardi 7 avril, le Député a rencontré le Ministre Alain Vidalies pour lui remettre une lettre et lui rappeler que son prédécesseur Frédéric Cuvillier, comme les responsables de la DPMA, s’étaient engagés à ce que les aides soient versées à toutes les entreprises mytilicoles. Il craint la disparition d’établissements qui ne se relèveront pas de la perte

de chiffre d’affaires consécutive à la surmortalité, et demande au gouver-nement de tenir ses promesses. Le ministre a promis à Olivier Falorni une réponse rapide et ils doivent se revoir dans l’hémicycle. Les mytiliculteurs auront-ils été enten-dus ? Dans le cas contraire, les profes-sionnels pourraient bien se mobiliser lors des prochaines vagues touristi-ques. Le Conseil départemental de Charente-Maritime et les collectivités tiennent, en ce qui les concerne, leurs engagements pour accompagner les entreprises en ce début de saison.

Michel Lardeux.

C’est bien connu : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! les mytiliculteurs charentais-maritimes et vendéens de la baie de l’Aiguillon, en difficulté suite à la surmortalité des moules sur les bouchots et les filières en 2014, attendent les aides promises par le gouvernement.

Mobilisation au pont de Ré lors de la crise en 2014.

GEobIoloGIE - Médecine de l’habitat

La santé dans l’habitat

L’O.M.S. (Organisation Mondiale pour la Santé) nous informe que 80 % des fac-teurs qui nuisent à la santé sont d’origine extérieure.Le corps humain est une antenne sensible aux influences des ondes qui l’entourent, et qui, pour bien fonctionner, doit trouver une juste résonnance entre les forces telluriques et cosmiques.

Notre corps antenne peut être perturbé par différentes pollutions :

- pollutions géobiologiques : cours d’eau souterrains, failles, gaz radon…, réseaux telluriques : Hartmann, Curry…

- pollutions électromagnétiques : courant 50 Hertz, téléphonie mobile, antenne relais, wifi, radars, etc…

Les fréquences de ces facteurs isolés ou cumulés, peuvent affaiblir notre système immunitaire, et nous emmener vers toutes sortes de pathologies, de troubles fonction-nels simples (fatigue, stress…), complexes (dépressions…), et même de maladies dégénérescentes...

Le bien-être dans l’habitat : harmonisation bioénergétique des lieux de vie par le concept Terres Sens®.Le concept d’harmonisation par les cérami-ques bioactives TERRES SENS® permet :

- de transformer les ondes nocives en ondes favorables à la vie,

- de remonter la vitalité et la qualité énergé-tique du lieu, ainsi nous pouvons retrouver un équilibre naturel et expérimenter certains résultats : Elimination des stress provoqués par les pollutions géobiologiques et électromagnétiques.Mieux-être, énergie retrouvée, apaisement, sérénité, joie de vivre…

La santé par l’habitat

L’harmonisation et la dynamisation bio-énergétique de notre habitat est un acte de prévention indispensable qui entraîne une nette amélioration de notre bienêtre et notre vitalité.

institut santé de l’habitat terre sens4 rue des Caillotières Village Artisanal La Croix Michaud - LA FLOTTETél : 05 46 01 01 01 - terres-sens.com

Harmoniseur tellurique.

Gamme Tamago noir.

Fondateur de l’Institut Santé de l’Habitat, Jean-Jacques bréluzeau, expert en géobiologie, radiesthésiste, est spécialisé depuis plus de 20 ans dans la détection et la neutralisation de toutes les fréquences perturbatrices de la santé et du bien-être de l’homme dans l’habitat. Ses compétences l’amènent à collaborer avec des architectes, médecins et thérapeutes ; il est sollicité par des entreprises artisanales et commerciales, et bien sûr des particuliers. Il travaille en toute région de France ainsi qu’à l’étranger (belgique, Espagne, Grandebretagne, Philippines, Québec, Suisse…).

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a c t u a l i t é

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p a R c n a t u R e l m a R i n d e l ’ e S t u a i R e d e l a G i R o n d e e t d e l a m e R d e S p e R t u i S

Des enjeux forts pour ce patrimoine maritime étendu et partagé

Vers une politique du littoral

De l ’estuaire de la Gironde à la mer des Pertuis, le PNM aura trois objectifs majeurs : la protection, le déve-loppement durable et la connaissance scien-tifique d’un territoire maritime et littoral qui s’étend sur 6500 m2 et 700 km de côtes, dont 230 km pour nos îles. Ce parc est le plus vaste de France et se distingue par des écosystèmes marins d’une grande richesse écolo-gique, avec l’estuaire de la Gironde, les pertuis (Breton, d’Antioche et de Maumusson). Autant dire que les trois comités géographiques gestionnai-res (Vendée, Pertuis, Estuaire de la Gironde), coordonnés par un Conseil de gestion associant les collectivités (et leurs groupements), les sociopro-fessionnels, les usagers et l’Etat (mino-ritaire), devront s’appuyer sur un plan de gestion concerté, pour assurer la continuité écologique tout en dépas-sant les conflits d’usages.

interconnecter des dispositifs existants

Le développement socio-économique de ce territoire est un des enjeux aux-quels devra répondre la gouvernance d’un parc qui compte de nombreu-ses activités portuaires, maritimes, littorales et touristiques. Les outils de protection sont déjà nombreux et se superposent parfois : réserves naturel-les, sites Natura 2000, terrains acquis par le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres... réglemen-tant ou limitant les activités humaines sur ces périmètres protégés, couverts maintenant par la compétence du Parc. Le développement durable sera donc bien au cœur des concertation

avec les différents acteurs du parc naturel marin, pour trouver l’ équilibre entre préservation de la biodiversité et développement socio-économique.

Protéger le patrimoine naturel marin et gérer

durablement les ressourcesLe PNM a aussi pour vocations la connaissance scientifique des milieux, le développement de la pêche, de l’aquaculture, de la conchyliculture, des activités maritimes, portuaires et indus-trielles... Il veille au respect des écosys-tèmes, à la qualité des eaux, informe et sensibilise les usagers et le public. Il n’est pas un espace réglementé, mais si la situation l’exige, le Conseil de gestion peut proposer des mesures adaptées aux autorités compétentes.

une économie active à protégerLes bateaux de pêche de la Rochelle, la Cotinière, Royan, ou encore de l’es-tuaire de la Gironde... travaillent dans le périmètre du PNM. Sans attendre, les marins pêcheurs ont déjà adoptés des comportements responsables en appliquant la pêche raisonnée et la ges-tion des ressources halieutiques dans

les pertuis. Les ostréiculteurs et myti-liculteurs des grands bassins de pro-duction de Marennes, de Ré, d’Oléron, de Charron ... seront attentifs au suivi par le PNM de la qualité de l’eau et de la régulation des déversements d’eau douce à proximité des cultures mari-nes. Le PNM est également concerné par l’activité et le trafic maritime des deux grands ports inclus dans son péri-mètre : le grand port Atlantique de La Rochelle et celui de Bordeaux.

Qui financera le parc naturel marin ?

Le parc naturel marin aura des char-ges de fonctionnement, en personnel pour l’animation et la protection des sites, et sûrement des investissements à faire pour réaliser les équipements et autres logistiques qui s’avèreraient nécessaires. Quelles seront ses ressour-ces financières ? La question est en suspens et inquiète les professionnels du nautisme qui voyaient déjà se pro-filer la perception pénalisante d’une taxe de mouillage imposée aux navi-res… Ce qui semblerait pour l’instant écarté. Affaire à suivre !

l’avènement de ce parc naturel marin qui s’étend de la vendée à bordeaux tardait depuis l’avis favorable reçu en janvier 2012. Après de longues concertations entre partenaires, acteurs et usagers de la mer, Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie, signait samedi 4 avril 2015, en Préfecture de Charente-Maritime, le décret de création du Parc naturel Marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis (lire Ré à la Hune n° 116 et sur www.realahune.fr).

Le Parc Naturel Marin s’étend de la Vendée à Bordeaux.

Michel Lardeux.

(anciennement Contre vents et marais)

29 avenue du Général De GAULLE - SAINT MARTIN DE RE 05 46 67 58 44

Page 4: Ré à la Hune n° 117

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a c t u a l i t é

Le 27 mars dernier, lors du conseil municipal, les élus ont voté à l’una-nimité une motion relative aux tra-

vaux du PAPI. Rappelant leur adhésion totale aux travaux de protection à la mer du territoire et leur solidarité avec les autres communes de l’île de Ré, les élus rivedousais s’émeuvent de « la circulation d’une noria de plusieurs milliers de poids-lourds chargés de centaines de milliers de tonnes de blocs de pierre ! », au plus près des habitations de la voie sud mais aussi sur toute l’île de Ré, avec les risques d’accidents, et de nuisances.Ils rappellent que « ces poids-lourds provoqueront une dégradation rapide et prématurée du réseau routier rétais… et des ronds-points derniè-rement réalisés » et estiment qu’ils « contredisent la politique volontariste et courageuse menée par le Conseil général et la CdC en utilisant une partie de l’écotaxe pour le transport alternatif, à énergie propre ».

Par cette motion, le Conseil municipal « demande expressément au Conseil général, maître d’ouvrage du PAPI de l’île de Ré d’étudier sérieusement la possibilité de transporter les maté-riaux nécessaires aux ouvrages de protection par voie maritime, d’asso-cier la commune de Rivedoux à une concertation pour le transport de ces matériaux, de lancer sans attendre une étude globale de la fréquentation, des usages et de la circulation sur la RD 201, dite voie sud. Des aména-gements routiers, cyclistes et piétons sont indispensables afin de préser-ver le village de Rivedoux-Plage » concluent-ils dans leur motion.Patrice Raffarin, très ferme et déter-miné, est en colère contre les « pro-messes non tenues » et n’entend pas se contenter d’une motion, en annon-çant la couleur « ce mandat ne sera pas un long fleuve tranquille »…

Des enfants ravis et concentrés et des parents comblés

La semaine de la Maternelle en Poitou-Charentes coïncidait avec la semaine de la Petite Enfance

organisée par la Communauté de Communes de l’île de Ré. Autant dire que les petits de 3 à 4 ans ont connu dix jours intenses dans certaines écoles comme par exemple ceux de la petite section de l’école maternelle de La Flotte. Les festivités avaient commencé par un atelier d’éducation artistique « Corps et voix » avec la compagnie « Charabia », suivi par un atelier « Les petites bêtes de la forêt » avec les écogardes de la CdC, animés dans la classe de Virginie Garandel, également

directrice de l’école maternelle. Ces ateliers faisaient écho au spectacle « Ma Forêt » donné par la Compagnie Charabia la semaine suivante dans une salle de la mairie de La Flotte. La semaine de la maternelle - dont le principe consiste à ouvrir les portes de l’école sur l’extérieur - a permis aux familles de venir assister et participer à la vie des petits dans leur école. Ainsi certains parents sont-ils venus lire un conte aux enfants, à l’heure habituelle des histoires. un « Land art » et une chorale

hauts en couleursLes enfants avaient été invités quel-ques semaines avant à aller ramasser avec leurs familles et nounous sur les plages, dans les forêts et autres espaces naturels de l’île de Ré des coquillages, algues, brindilles de bois, galets, os de seiches, pommes et épi-nes de pin, feuilles séchées etc. Tous ces trésors de la nature leur ont per-mis de créer collectivement un « Land Art » sur le sol de la cour de récréa-tion, une véritable œuvre artistique que sont ensuite venues admirer les familles, non sans fierté. Les familles

et nounous ont enfin été invitées à assister à la répétition d’une chorale de comptines enfantines regroupant les quelque 60 enfants des trois classes de maternelle, sous la direction d’or-chestre des trois maîtresses, maîtrisant particulièrement bien l’exercice. Les petits s’en sont donnés à cœur joie, mais de façon très disciplinée, pour un moment d’intense émotion par-tagé entre petits et grands. De quoi donner aux parents la nostalgie de l’école maternelle et leur faire réaliser le remarquable travail réalisé par les enseignantes et les ATSEM au quoti-dien auprès de nos enfants.

S e m a i n e d e l a m a t e r n e l l e e t d e l a p e t i t e e n f a n c e

Nathalie Vauchez

Nathalie Vauchez

Faire face à l’érosion littorale

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Vacances et longs week-ends de printempsdes collectes supplémentaires pour vos ordures ménagères

Les enfants étaient très fiers de montrer leur œuvre artistique aux parents.

Les enfants des trois classes de l’école maternelle de La Flotte, dirigés par

les maîtresses, ont offert aux parents présents une très belle chorale de

comptines enfantines.

t r a f i c r o u t i e r - r i v e d o u x

les élus de Rivedoux en colère

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a c t u a l i t é

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les projets d’Anne DenielAnne Deniel, nouvelle secrétaire de la section du Parti Socialiste de l’île de Ré, annonce clairement ses intentions : elle souhaite fédérer une population qui pense à gauche et tourner la page sur les dissensions qui ont pu se manifester lors des dernières campagnes électorales.

Issue d’une famille qui a toujours été de gauche et prônait la jus-tice sociale, Anne Deniel possède

une conception humaniste de l’en-gagement politique et pense que les droits et devoirs de chacun sont nécessaires au bon fonctionnement de la société. Défense des acquis sociaux, nécessité de l’éducation, respect de l’environnement font par-tie de ses préoccupations majeures. Cette femme responsable, estime par ailleurs que l’on ne déserte pas le navire quand il est en panne et que l’on doit essayer, de préférence, trouver des solutions. C’est ce que tente de faire cette architecte, que son métier confronte quotidienne-ment au concret et au monde de l’entreprise, au sein de la section rétaise du PS, en s’appuyant sur le noyau dynamique de celle-ci. Elle souhaite relancer le débat d’idées et table sur l’investissement des jeu-nes, parce qu’ils ne sont pas encore complètement blasés, mais elle est consciente qu’il faut leur donner des raisons de croire à ce qu’ils font. Elle espère également opérer un

rapprochement avec les chrétiens de gauche et voudrait s’engager sur des pistes nouvelles comme s’appuyer sur des citoyens altruistes pour combattre la tendance générale à l’individualisme.La première des actions à mener pour la section, qui a récemment accueilli la visite de Mickaël Vallet, (Premier secrétaire fédéral du PS en Charente-Maritime), la préparation des prochaines élections municipa-les pour faire en sorte qu’un plus grand nombre d’élus de sensibilité de gauche siègent dans les conseils municipaux et participent à la vie des communes. Cela passe sans aucun doute par une appréciation diffé-rente de la population à l’égard du socialisme qui est automatiquement identifié à l’extrême gauche. Cela risque de prendre un certain temps encore. Elle aimerait aussi modifier l’image de l’île et faire en sorte que l’on ne parle plus de notre territoire uniquement comme d’un pays de nantis. Cette vision altère une réalité qui est tout autre. D’une manière générale elle s’insurge contre toutes

les dérives, le cumul des mandats aussi bien que la non concertation et pense que chacun peut apporter sa pierre à l’édifice politiquement et économiquement.Le chantier est vaste, Anne Deniel

s’y attaque avec son énergie habi-tuelle et sa volonté de faire que les gens qui ont une sensibilité de gauche soient présents dans les pro-chains conseils municipaux.

v i e p o l i t i q u e

Anne Deniel est la nouvelle secrétaire de la section du PS de l’île de Ré, elle succède à Alain Renaldini.

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Catherine Bréjat

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a c t u a l i t é

Un patrimoine foncier et immobilier, au service de l’aménagement du territoirele patrimoine foncier et immobilier de la Communauté de communes de l’île de Ré s’est fortement développé ces dernières années, et les élus restent attentifs aux opportunités de réserve foncière, afin de pouvoir mener à bien les projets d’aménagement du territoire, tels les logements sociaux, une grande salle de sports et loisirs, une seconde salle culturelle…

c o m m u n a u t é d e c o m m u n e S d e l ’ î l e d e r é

Patrick Rayton et Francis Gousseau.

Votre agence d’architectureSur l’ile de Ré

Patrick Rayton, vice-président de la CdC, a parmi ses nombreuses res-ponsabilités, celle de la gestion de

ce patrimoine immobilier, en s’appuyant sur le service études et travaux de la direction des services techniques, diri-gée par Francis Gousseau, et composé de 4 personnes.Ré à la Hune a fait le point avec eux sur ce patrimoine, commune par commune.

ars-en-réLes anciens locaux de la DDE sur le port, situés à la limite des marais et zones humi-des, rachetés il y a trois ans, pourront être affectés à la création de bureaux et d’une salle éducative et pédagogique, pouvant accueillir des expositions, conférences, sal-les de classe dans le cadre de classes ver-tes. Ils abritent actuellement des archives, mais présentent un problème de sécurité et ne sont pas exploitables en l’état.Le bâtiment W, désamianté, pourrait être utilisé pour des logements com-plémentaires ou par la commune d’Ars pour y implanter un cabinet médical et de kinésithérapeute, mais sa configu-ration pose un problème économique, puisque pour respecter les demandes de l’Architecte des Bâtiments de France qui souhaite que la façade ne soit pas déconstruite, ce seraient 1,5 à 2 millions d’€ de travaux qui seraient nécessaires pour créer 4 logements et un cabinet médical. La DRAC a donné un avis néga-tif le 5 janvier dernier à la demande des élus de revenir sur l’avis de l’ABF.La crèche des Brises Marines a été construite sur des terrains appartenant à la CDC confiés en bail emphytéotique de 55 ans à Habitat 17.La commune d’Ars qui avait un bail emphytéotique avec le VVF, situé sur le port, lui a revendu le bien il y a un an, pour 3 millions d’€.

Saint-Clément des BaleinesLe bâtiment de la crèche est propriété de la CdC.

Les Portes en réLa Maison du Fier appartient au Conservatoire du Littoral (Etat), est exploitée par la LPO, mais son entretien incombe à la CdC qui finance l’ensem-ble des travaux.

LoixL’ancienne colonie PTT a été acquise par la CdC pour 2,5 millions d’€, il y a 2 ans pour y construire 21 logements dont les travaux de construction ont débuté en mars 2015 et qui sortiront de terre en septembre 2016. Via un bail emphytéo-tique avec Habitat 17, les élus gardent ainsi la main.

La Couarde sur merLes deux bâtiments de La Maline appar-tiennent à la CdC qui les met gracieuse-ment à disposition de l’ARDC et finance l’entretien à hauteur de 70 à 80 000 € par an. Outre le manque d’espace, des contraintes d’accessibilité rendent nécessaire une extension et un réamé-nagement de l’ensemble. Les travaux démarreront en septembre 2016, Patrick Rayton exclue que les travaux de démo-lition puissent démarrer avant la sai-son, d’autant que La Maline jouxte une résidence de vacances. D’ici fin mai un architecte sera retenu parmi les deux res-tant en lice, présentant deux projets très différents. Le bâtiment s’étendra sur le parvis, avec un alignement sur les com-merces afin de garantir une continuité architecturale. Les travaux devraient être terminés pour fin 2017.Le bâtiment de la crèche est aussi mis à disposition par la CdC, qui a financé 270 000 € de travaux il y a deux ans.

Le Bois-Plage en réLes locaux de l’ancien siège de la CdC, situés 5 rue Blanche, appartiennent tou-jours à la CdC qui les a mis à la dispo-sition gracieusement de Ré Clé Ré (qui les valorise bien dans son bilan) et de la PMI, après y avoir effectué 200 000 € de travaux.Le bâtiment de l’Ecole de musique appartient lui à la Commune du Bois-Plage, mais la CdC y assure les travaux d’entretien.Les locaux de 416 m2 qui abritent île de Ré Tourisme dans la ZA des Mirambelles ont été acquis et ont fait l’objet de travaux pour un montant total de 800 000 €.Le centre de transfert à cheval sur La Couarde et le Bois a nécessité 5 millions d’€ de travaux en 2008/2009 et la CdC y assure 100 000 € de travaux annuels d’entretien.

Le site de Rochefort sur lequel seront construits 40 logements est propriété de la CdC qui le met à disposition du bailleur social sous forme de bail emphytéotique.Pour installer son futur siège et l’ensemble de ses services, la CdC est en cours d’ac-quisition de 13 parcelles sur 1,8 hectare au Fond La Noue (près de la Coopérative Uniré) au prix global de 3,6 millions d’€, dont 6000 m2 seront rétrocédés au Conseil général de Charente-Maritime pour le dépôt du prestataire de transport public (lire notre article sur Ré à la Hune N° 116 et sur www.realahune.fr).

Saint-martin de réLa CdC vient de récupérer le logement de l’ancien trésorier de l’île de Ré, où s’est installé le service social et culture de la CdC. La nouvelle trésorière n’est pas logée par l’Etat.Le siège de la CdC est abrité dans l’Aile Saint-Michel de l’hôpital, dont les travaux ont coûté 4 millions d’€ et le coût de fonc-tionnement s’élève à 150 000 € par an.La piscine, qui est aussi propriété de la CdC et fait l’objet d’une DSP, connaît un vieillissement prématuré et doit faire l’objet d’un bilan dans le cadre de la garantie décennale.Le bâtiment et le terrain du Preau, qui appartiennent au Conseil général (Taxe sur les Espaces Naturels et Sensibles) deman-dent 200 000 € de travaux et entretien par an financés par la CdC. Ce site abrite le service Environnement de la CdC (dans la maison devant) et fait office de caserne de gendarmerie en saison. Il faudrait y faire des travaux à hauteur de près d’un million d’€, y compris pour la mise en conformité, travaux que la CdC n’est pas très encline à assumer n’étant pas propriétaire. Les élus doivent interroger le président du Conseil départemental, s’ils venaient à acquérir le bâtiment il faudrait un vrai programme par exemple de classe verte, à l’image de celle de Boyardville.La nouvelle gendarmerie construite par la CdC a coûté 5 millions d’€, qui seront amortis sur 20 ans, avec un loyer payé par la gendarmerie qui s’est engagée sur 5 ans.Le Site de l’ancienne maison de retraite (derrière Intermarché) qui accueillera 63

logements et la crèche, est mis à dispo-sition du bailleur social sous forme de bail emphytéotique.

La flotteLe projet de La Maladrerie qui comporte 80 logements nécessite une modification de POS et des acquisitions foncières.

Sainte-marie de réLes travaux de la nouvelle crèche asso-ciative, qui débuteront en octobre 2015 pour une livraison en septembre 2016, vont coûter 700 000 € à la CdC. Celle-ci mettra les locaux à disposition de la crèche.La CdC a aussi acquis pour 180 000 € l’Alambic et y a entrepris des travaux (mur, entrée, rénovation intérieure) pour 45 000 €.

rivedoux-PlageLa construction de la crèche créée en 2009 et les travaux d’agrandissement sont financés par la CdC.

Les déchetteriesLa Communauté de Communes de l’île de Ré est aussi propriétaire des déchette-ries de Sainte-Marie, Loix, Ars, les Portes, tandis que les Hauts de Turpine ont été rendus à la nature. Le transfert de la déchetterie du Morinand, qui appar-tient à la Commune du Bois-Plage (le site redeviendra un espace naturel). Sur le site du centre de transfert des Gachettes est en cours d’étude avec un avant-projet, soumis à l’avis de la DREAL, qui représente un investissement de 3,5 millions d’€, voieries comprises. En outre, un giratoire sera réalisé par le Conseil départemental qui demandera sa quote part à la CdC.

Les travaux d’entretien et de maintenance

La direction des services techniques de la CdC pilote 400 interventions par an, réalisées par les services techniques communaux mis à disposition de la CdC via une convention, ainsi que par des entreprises locales, qui font l’objet, via d’accords-cadres, de 120 à 130 marchés publics…

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

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a c t u a l i t é

7

le réseau vauban dans nos murs

Rififi au marché de Saint-Martin

Encore jamais venu à Saint-Martin, le Réseau vauban a choisi d’y faire sa rencontre annuelle et d’y fêter son dixième anniversaire.

les commerçants du marché de Saint-Martin se sont émus d’une augmentation de 30% du mètre linéaire, décidée apparemment sans concertation par la mairie, d’autant qu’elle était associée à une facturation des charges précédemment incluses dans la location.

Association créée en mars 2005, le Réseau des sites majeurs de Vauban fédère les douze

fortifications inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle coordonne les actions en faveur de la conservation, de la gestion et de la mise en valeur de ce patrimoine. L’association célèbre cette année ses dix ans d’existence et a choisi Saint-Martin de Ré pour sa rencon-tre annuelle. Deux jours durant, les élus et techniciens des douze sites, membres du conseil scientifique

et technique du Réseau Vauban se sont retrouvés à Saint-Martin pour partager leur savoir-faire et réfléchir à un projet stratégique pour la période 2015-2020. Organisé en étroite c o l l a b o r a t i o n avec la municipa-lité et l’office de

Tourisme de Saint-Martin, le musée Ernest Cognacq et la Communauté de Communes, le séjour s’est arti-culé autour de visites de terrain, qui ont eu lieu la plupart du temps sous la pluie et de rencontres propices aux échanges. Jean-Louis Fousseret, président de l’association et maire de Besançon a présenté lors d’un point presse, qui s’est tenu le 10 avril, le dernier-né des guides de la collection « Les sites majeurs », consacré cette année à

Saint-Martin de Ré, place forte insu-laire. Ces guides, rédigés avec un constant souci pédagogique sont présentés de manière ludique avec de nombreuses illustrations et béné-ficient d’une distribution nationale. Proposant à la fois un contenu scien-tifique et des informations touristi-ques, ils permettent d’appréhender ce qui fait la particularité de chaque site. Le guide sur Saint-Martin est en vente depuis le 13 avril à la boutique du musée Ernest Cognacq au prix de 7,90€.

une notoriété importante mais aussi des devoirs

Jean-Louis Fousseret rappela que l’inscription au patrimoine mondial apporte une notoriété importante et un rayonnement international qui peuvent favoriser un tourisme culturel, mais implique également des devoirs et un gage d’exigence en matière de conservation, de restau-ration, de protection et de mise en valeur du bien. En France, seuls 39

biens figurent sur cette liste.

Le président détailla les partenariats passés, tel celui avec l’École natio-nale supérieure d’architecture Paris-Belleville, les actions entreprises en faveur des jeunes publics - l’as-sociation a obtenu l’agrément du ministère de l’Éducation nationale pour son action pédagogique et les outils qu’elle développe -, et de la transmission des savoirs, comme la mise en place de ce centre de res-sources international pour la gestion du patrimoine fortifié accessible aux professionnels du monde entier et dont le contenu est également en anglais.

Le Réseau Vauban doit donner une viabilité économique à tous ces site et ne ménage pas ses efforts pour y arriver, car ainsi que le déclare Jean-Louis Fousseret : « la France ne s’est pas construite qu’autour des châ-teaux de la Loire mais aussi autour des fortifications de Vauban ».

Catherine Bréjat

Dans un contexte où le petit commerce de bouche a des difficultés, les réactions des

commerçants ont été vives. En effet leur chiffre d’affaires a dimi-nué de 15 % en 2014 et devant cette hausse qui porterait le coût du mètre linéaire hors taxe à 756 € pour l’année certains, parmi les plus petits, risqueraient de ne pas survivre. À titre de comparaison, le mètre linéaire au marché du Bois-Plage s’élève à 585 € taxe com-prise. En pourcentage, cela paraît

effectivement énorme : une majo-ration de 30 % du prix du linéaire associée à une facturation des char-ges représenterait une augmenta-tion de pratiquement 70 %. On est encore loin, malgré tout, des prix d’une location de boutique à Saint-Martin dans le cœur historique de la commune, véritable triangle d’or du petit commerce martinais, alors que l’ouverture des bancs se prolongeant de 17h à 20h, les clients y ont accès pratiquement aussi longtemps que dans les magasins. Reste à savoir

si cette ouverture en fin d’après-midi est bien rentrée dans les habitu-des de la clientèle.Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin, a reçu le 14 avril une délégation des com-merçants accompagnés de Stéphane Guitet, président du Syndicat Indépendant des com-merçants non sédentaires de Charente-Maritime. Le maire a expliqué que le budget de la com-mune était extrêmement serré et que celui du marché étant un bud-get annexe, il doit selon la loi être « sincère et véritable », donc équili-bré. Pour le maire, rien n’est figé et la discussion reste ouverte. Patrice Déchelette réfute l’accusation qui lui est faite de ne pas s’intéresser au marché et rappelle à cet égard les travaux qu’il y a fait effectuer il n’y pas si longtemps. Cependant, il ne reviendra pas sur les charges car la mairie n’a pas vocation à sub-ventionner des entreprises privées. Pour une plus grande justice écono-mique, chacun paiera à l’avenir ce qu’il consomme en eau et en élec-tricité grâce à des compteurs divi-sionnaires. Quant à l’augmentation

du mètre linéaire, elle pourrait se faire de façon progressive. C’est là un point sur lequel la mairie et les représentants des commerçants venus en délégation réfléchissent. Les deux parties se sont données un mois avant de se rencontrer à nou-veau avec de nouvelles propositions. Affaire à suivre, donc.

Catherine Bréjat

p a t r i m o i n e

c o m m e r c e

Les différents intervenants de ces journées réunis sur le perron de la mairie de Saint-Martin.

La Famille Bordin, père et fils : l’un des plus longs linéaires du marché de Saint-Martin.

Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin lors de son entretien avec Ré à la Hune.

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a c t u a l i t é

le recours de MAt Ré contre Holcim rejeté C’est avec une grande déception que les associations Mat-Ré, Ré nature Environnement, Pêche et nautisme Rivedousais, les Résidents de la Garenne, et les 78 « personnes ayant intérêt à agir », associés dans le recours déposé le 7 juillet 2011 auprès du tribunal Administratif de Poitiers contre l’autorisation d’exploiter accordée à la Cimenterie HolCIM la Rochelle-Ré ont appris la nouvelle. Après quatre années de procédure, le jugement consécutif à l’audience du 19 mars 2015, a rejeté ce recours.

La présidente du tribunal adminis-tratif, après avoir pris en consi-dération les nombreux points de

procédures contestés par les pétition-naires : « considère que les requé-rants ne sont pas fondés à demander l’annulation de l’arrêté en date du 6 décembre 2010 par lequel le préfet de Charente-Maritime a autorisé la SAS Ciments de La Rochelle à exploi-ter une installation de production

de ciments et de liants hydrauliques par broyage sur le territoire de la commune de La Rochelle. »

Le tribunal administratif n’a rien retenu des points administratifs contestés. L’évaluation des inciden-ces du projet, de son impact, de ses dangers sur l’environnement et notre vie quotidienne ne serait pas non plus recevable.

une assemblée générale extra-ordinaire de mat ré le 9 mai

Suite à la communication du juge-ment, Mat Ré réagit et invite tous les pétitionnaires et tous les Rétais qui se sentent concernés à une Assemblée générale extraordinaire le samedi 9 mai 2015 à 10h30 dans la salle de réunion de la Mairie de La Flotte. Cette AGE fera le point sur la procédure, donnera toutes les

explications nécessaires ainsi que l’analyse de Maître Pielberg, et per-mettra de répondre aux questions qui se posent après ce jugement.« Un temps fort qui décidera de la stratégie à suivre : faire appel du jugement, accepter la décision ou organiser la résistance autrement, car le dossier juridique est loin d’être clos ! » précise le Président de MAT Ré Frédéric Jacq.

a S S e m b l é e g é n é r a l e e x t r a o r d i n a i r e

Michel Lardeux

Holcim fragilisé par les conclusions du Rapporteur PublicPlus de trois ans après la requête lancée le 5 décembre 2011 auprès du tribunal Administratif de Poitiers par la Commune de Rivedoux et la Communauté de Communes de l’île de Ré contre l’arrêté préfectoral autorisant l’exploitation de l’usine d’Holcim sur le Grand Port Maritime de la Rochelle, le jugement mis en délibéré le 16 avril 2015 devrait être bientôt connu (d’ici un mois).

Les conclusions du rapporteur du Tribunal Administratif de Poitiers présentées lors de l’audience du

16 avril et qui étaient connues des parties prenantes 48 heures avant vont dans le sens d’une annulation de l’arrêté attaqué sur la base d’une « incomplétude du dossier en ce qui concerne les capacités financières de l’exploitant, ayant nui à l’information du public », avec un effet différé d’un an et le versement par l’Etat d’une somme globale de 1200 € à la commune de Rivedoux-Plage et à la Communauté de Communes de l’île de Ré et le rejet des conclusions pré-sentées par la société Holcim France au titre des frais irrépétibles.Alors que le Tribunal administratif de Poitiers a rejeté le 2 avril le recours commun de MAT Ré, d’habitants

et d’autres associations (lire ci-des-sous), il est ainsi fort probable que concernant le recours des collec-tivités locales le Tribunal suive les conclusions du Rapporteur Public, même s’il peut arriver que le déli-béré du Tribunal aille à l’encontre des conclusions du rapporteur, ce cas de figure reste rare (environ 5 % des cas).

une probable annulation sur la base d’un vice de forme

Bien entendu ceci résulte d’un défaut de forme et non de fond, les avocats de Rivedoux (Maître Mitard) et de la CdC de l’île de Ré (Maître Kasmi) ayant traqué, trouvé et exploité dans le dossier un vice de forme, lié au fait que le dossier d’enquête public a été réalisé par

une filiale à 100 % d’Holcim, la SAS Ciments de La Rochelle, qui a omis d’apporter des informations sur ses garanties financières propres qui lui permettraient de faire face notam-ment à des incidents de pollution, contamination, etc. L’information du public a donc été tronquée selon le rapporteur, même si Holcim a depuis réintégré en son sein le dossier, l’en-quête publique a été faussée…Ce vice de forme conduit donc le rapporteur à demander l’annulation de l’arrêté d’autorisation préfecto-ral, sans exiger l’arrêt immédiat de la cimenterie puisqu’il propose aux juges de différer l’annulation au 30 juin 2016, ce qui laissera le temps à Holcim de procéder à une nouvelle enquête publique.Patrice Raffarin ne cache pas sa satisfaction à plusieurs titres. Alors que le Président de Mat Ré lui repro-chait d’avoir tardé à déposer son recours, il estime que l’histoire lui donne raison puisque les avocats de Rivedoux et de la CdC ont pris le temps d’analyser le dossier et ont trouvé sa faille. Le recours des col-lectivités a donc pour effet – si le Tribunal suit l’avis du Rapporteur public – d’annuler l’enquête publi-que, qui était justement l’objectif de Mat Ré.

des réunions de dialogue avec Holcim et des relations

suivies avec le GPmPatrice Raffarin imagine bien que la Préfète fera probablement appel du jugement, s’il est confirmé, auprès de la Cour d’Appel de Bordeaux,

prolongeant ainsi de 2 ou 3 ans le dossier. Mais il estime aussi que si en 2010 le projet Holcim suscitait de fortes inquiétudes du fait du manque d’informations, qui plus est sur un Site Seveso, avec un impact visuel fort et une pollution potentielle, depuis les relations très régulières avec le Grand Port Maritime – Messieurs Puyrazat et Plisson ont rencontré Lionel Quillet et Patrice Raffarin fin mars sur l’île de Ré – permettent aux élus rétais d’être mieux informés et en par-tie rassurés. Holcim a aussi mis en place depuis 4 ans des « réunions de dialogue » trimestrielles auxquel-les participent les élus rochelais, le Maire de Rivedoux-Plage en tant que commune mitoyenne, les associa-tions environnementales (seule Mat Ré ne s’y rend pas) et les respon-sables d’Holcim. Ces réunions per-mettraient de répondre à certaines inquiétudes…L’autre aspect positif pour Patrice Raffarin réside dans des échanges plus suivis avec la nouvelle équipe municipale de La Rochelle concer-nant les dossiers impactant les deux territoires.Il n’en reste pas moins que les élus rétais entendent rester vigilants et combatifs dans ce dossier, et espè-rent bien qu’in fine, à Poitiers ou à Bordeaux, Holcim soit contraint de solliciter une nouvelle autorisation d’exploitation et de procéder dans ce cadre à une nouvelle enquête publique.

r e c o u r S d e S c o l l e c t i v i t é S r é t a i S e S c o n t r e l ’ a r r ê t é p r é f e c t o r a l

Nathalie Vauchez

Les Tours Holcim vues depuis la terrasse de « La Maison du Port », située au bout du boulevard Emile Delmas, à La Pallice.

Page 9: Ré à la Hune n° 117

R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 a v R i l 2 0 1 5 | n ° 1 1 7 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

a c t u a l i t é

9

les travaux de Rivedoux s’achèvent Alors que la route départementale traversant Rivedoux a totalement été réouverte à la circulation, Ré à la Hune a rencontré Didier bouyer, 2è adjoint au Maire, pour faire le point sur les travaux.

Etaient prévues trois tranches de travaux, l’une ferme et deux tranches conditionnelles.

Aujourd’hui la tranche ferme est achevée depuis la boulangerie « Chez Fred » jusqu’au passage piéton devant l’école.Dans la tranche conditionnelle 1 qui va du rond-point de l’école jusqu’au château d’eau (avant « La Chaloupe ») reste à faire l’aménage-ment de la rue Comte d’Hastrel et du parking dit « Codec » en face du

fleuriste. Ces travaux seront terminés fin avril et la circulation rue du Comte d’Hastrel sera réouverte au 1er mai.

La tranche conditionnelle 2 est importante, puisqu’elle concerne l’aménagement du parking côté mer, avec création d’une agora (grande place publique pour la flâ-nerie et les festivités) face au marché et d’un espace de pétanque pour les touristes ainsi que l’aménage-ment du front de mer derrière la salle des fêtes et l’école avec une

place publique, y compris derrière la coopérative maritime. L’achèvement de l’ensemble de ces travaux est pro-grammé pour la mi-juin.

La circulation automobile sur la route départementale traversant Rivedoux n’est d’ores et déjà plus impactée par les travaux en cours.

L’objectif est atteint selon Didier Bouyer : « Rivedoux, commune récente puisque sa création remonte à 85 ans, et qui n’avait aucune cen-tralité, dispose désormais d’un vrai centre-bourg avec la mairie, la poste, le marché, l’église, deux boulangeries, une boucherie et des commerces qui attirent les Rétais des autres commu-nes. Nous voulions que les gens qui traversaient la commune aient envie de s’y arrêter, le pari est en voie d’être gagné. Les commerçants des bouti-ques et du marché sont satisfaits de la fréquentation et de l’ambiance, même si certains Rivedousais ont du mal à changer leurs habitudes et trouvent que leur village a été « défiguré », la majorité des habitants et visiteurs y trouvent leur compte.

Nous avons retrouvé l’attrait de la mer, en ouvrant largement Rivedoux à celle-ci alors que la commune

tournait le dos à la mer et qu’elle n’était pas visible depuis le centre. Depuis le marché, une large pers-pective s’ouvre sur le Pertuis ».

Concernant les travaux de la mairie, les élus entendent « prendre du temps » pour digérer les années de travaux mais aussi pour intégrer dans leur réflexion « ce que deviendront les communes dans 5 ans ». La mairie a actuellement un double problème d’accessibilité et de place. Le démé-nagement de l’office de tourisme d’ici mai/juin 2016 dans un bâtiment plus grand, plus confortable permettra à la mairie de gagner un peu de place, les travaux consisteront probable-ment plus en une extension qu’un réaménagement complet.

Enfin la création d’un vrai centre de loisirs à côté de l’école avec l’ex-tension d’un bâtiment existant et la création d’un autre bâtiment livrable dans deux ans permettra à l’école et à la crèche « Les Bigorneaux » de récupérer les locaux qu’elles mettent actuellement à disposition du cen-tre de loisirs et à celui-ci de pouvoir fonctionner en toute autonomie, à n’importe quelle heure.

Nathalie Vauchez

a m é n a g e m e n t – r i v e d o u x - p l a g e

Rivedoux s’ouvre sur la mer… Les travaux de l’agora, du terrain de boules et du parking qui font face à la mairie seront achevés à la mi-juin.

l’agence Isocomble, numéro 1 français de l’isolation des combles par soufflage est installée dans ses nouveaux locaux d’Aytré depuis le début de l’année 2015. Dirigée par Julien Guérin, une équipe de professionnels met l’expérience et l’expertise d’un grand groupe au service des particuliers pour isoler et rénover votre toiture.

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Que faites-vous exactement ?Nous rénovons les toitures : remplacement des tuiles fêlées, rema-niement de la tige de botte, vérification des plombs, zinc, faîtages et arêtiers. Nous installons des écrans de sous toiture si nécessaire et nous privilégions toujours l’entretien. Mieux vaut prévenir que guérir. Pour le nettoyage de toiture c’est pareil : si un nettoyage haute pression peut être spectaculaire, voire nécessaire dans certains cas, ce n’est jamais sans risque pour les matériaux. Nous conseillons toujours les produits à action lente qui préservent le support. Dans notre région, il y a aussi la charpente à entretenir, et le traitement préventif des bois de charpente est une étape primordiale à la conservation des bois d’œuvre.

doit-on traiter souvent ?Sur l’île de Ré, le traitement des bois est recommandé tous les dix ans et le nettoyage de toiture tous les 5 ans. Notre équipe chantier, formée au sein du groupe Isoweck par des professionnels ayant plus de 25 ans d’ancienneté, intervient dans les meilleurs délais et dans le respect de l’environnement. Pour vos travaux de rénovation, d’iso-lation de votre toiture et de vos combles, l’agence Isocomble de La Rochelle est à votre service ».

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Michel Lardeux

Page 10: Ré à la Hune n° 117

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a c t u a l i t é

Le magasin est situé entre le centre-bourg du bois-Plage et la Coopérative Uniré. En venant du rond-point du gros Jonc, prendre le 1ère rue à gauche après la Coopérative Uniré (locaux de l’ancienne blanchisserie).la Ferme des Producteurs ré unis - 4 b Chemin des Cevettes 17580 Le bois Plage en Ré

*Ouverture en basse saison le vendredi après-midi et samedi matin, en haute saison l’après-midi des mercredi, jeudi, vendredi et le samedi matin.

Soleil de Ré : bientôt 10 bougies !Imaginée en 2004 par Richard Adaridi, et créée le 16 août 2005 avec l’appui de Catherine Salez, la radio fête cette année ses dix ans d’émission.

un coup d’œil dans le rétroviseur

Il faut dire que le Boitais n’en est pas à sa première antenne. Ayant commencé comme assistant sur RTL en 1970, Richard a ensuite été animateur radio sur « Radio Nova International » en 1979, puis à « Radio 7 » entre 1982 et 1987. Lorsqu’ils décident de fon-der Soleil de Ré, une radio « ensoleillée et tonique », une trentaine de bénévoles sur l’île et le continent se mobilise pour relayer l’information locale et tout ce qui fait l’actualité de l’île de Ré. Un premier temps, la station se voit accorder une fréquence tempo-raire de neuf mois, puis, le 19 décembre 2006, le CSA lui attribue une fréquence pérenne. Depuis 2007, les programmes de la station sont également diffusés

en direct sur Internet. Soucieux de rallier un audi-toire plus jeune, Richard a entièrement renouvelé, en 2010, la programmation musicale de la station.Dès le départ, « Soleil de Ré » se veut un média de proximité. En 2010, Soleil de Ré organise un « Tremplin » (radio-crochet) destiné aux chanteurs amateurs,

et remporte un fort succès. C’est aussi l’époque de l’arrivée de Christopher Peuple, 25 ans, qui a pris les rênes depuis six mois de l’émission « toute l’île en parle ».L’émission « Toute l’île en parle », toujours en direct chaque jour de dix heures à midi, aborde tous les sujets pratiques, culturels et touristiques de l’actualité. Le samedi à onze heures

(rediffusion le dimanche à dix-neuf heures), Catherine Salez présente « Zoom Actu » programme dans lequel elle reçoit et interviewe une person-nalité locale.

et demain ? L’assemblée Générale du 23 avril

L’assemblée générale ordinaire de l’association « Île de Ré Radiodiffusion », qui gère la radio Soleil de Ré, se tien-dra jeudi 23 avril 2015 à 18h30, salle des Eridolles au Bois-Plage. La séance promet d’être dense tant les sujets à traiter sont importants. À l’ordre du jour notamment : l’élection d’un(e) nouveau/nouvelle président(e) suite au départ de Sylvie Adaridi. Après cinq années d’investissement, celle-ci souhaite se concentrer sur son acti-vité de sophrologue. Personne n’est pressenti pour lui succéder et l’appel à candidature reste ouvert. Quant au bilan financier, le plan de redressement

judiciaire mis en place en 2009 ayant été scrupuleusement respecté, la sta-tion présentera des comptes 2014 à l’équilibre. La procédure se clôturera d’ailleurs l’année prochaine.Richard Adaridi revient sur l’année écou-lée et, malgré une audience croissante, « regrette le peu d’investissement de certains institutionnels, pour un média qui se veut une plateforme d’échanges et un catalyseur de l’actualité de notre île ». La situation financière de la radio reste fragile, vous pouvez contribuer à son maintien en adhérant à l’associa-tion (20€minimum).

Richard Adaridi.

m é d i a

soleil de Ré : 104.1 www.soleildere.com66 rue Aristide briand 17580 LE bOIs-PLAgE

Marie-Victoire Vergnaud

la gamme cosmétique bio-Salines « Ile de Ré » connaît une seconde jeunesse !l’entreprise rétaise « Esprit du Sel », au-delà de ses produits alimentaires (lire notre article sur Ré à la Hune n°116 et sur www.realahune.fr), a développé une gamme cosmétique.

Créée en 2002 puis arrêtée en 2008, la gamme a été totalement réin-ventée par Christophe Sanselme

et Sophie Laurent-Sanselme, ceci en conformité avec les nouvelles normes cosmétiques. C’est ainsi que viennent de sortir sur le marché neuf produits de cosmétique marine pour les femmes et les hommes, ayant pour fil rouge les bienfaits de l’océan et tous composés d’eau de source marine, une eau uni-que captée naturellement et bien sûr dessalée, tout en conservant sa richesse en oligo-éléments. Elle présente des vertus exceptionnelles calmantes, apai-santes et décongestionnantes.

Les bienfaits de l’océan complétés par des plantes et

fleurs rétaisessL’immortelle des dunes de l’île de Ré certifiée bio entre aussi dans la

composition de tous les produits, com-plétée dans chacun par des éléments actifs issus des produits les plus typi-ques de l’île de Ré : la salicorne, la criste marine, la rose trémière…La gamme femmes est composée d’une crème douce, d’une crème anti-âge et d’une crème peau sensible, d’une huile sèche visage et corps, d’un lait pour le corps, d’une huile de gommage à la fleur de sel et d’un sérum d’immortelle, tandis que les hommes ont le choix entre une crème peau sensible et d’un baume hydratant peau mature.L’ensemble de ces formules ont été développées avec un Laboratoire en cosmétique basé à Fouras et ses deux Docteurs en pharmacie ayant plus de trente années d’expérience en cosmé-tique. Le cahier des charges qui leur a été assigné était la meilleure qualité possible, avec le maximum d’actifs de

l’île de Ré, dans un packaging à l’image de l’île de Ré. « Gamme véritablement rétaise, prodi-guant des bienfaits réels, la production de Bio Salines est locale et de très haute qualité grâce à une vraie concentration d’actifs. Notre démarche est d’abord une démarche produit, et non pas mar-keting », précise Christophe Sanselme. « Notre objectif étant de fidéliser nos clients nous avons fixé des prix ren-dant la gamme accessible, sans faire de sacrifice sur la qualité ».« Les neuf références cosmétiques sont complétées par un savon et quatre par-fums différents de sels de bains. Dans l’immédiat, nous avons des partenaires sur l’île de Ré, La Rochelle et ses alen-tours pour promouvoir la gamme, puis nous aborderons le développement national à partir du second semestre, avant d’envisager notre déploiement

internatio-nal ».« Nous v o u l o n s apporter de la valeur ajoutée aux métiers traditionnels, créer de l’emploi et espérons à l’hori-zon 2017 produire cette gamme sur l’île de Ré et non plus à Fouras, ce qui suppose un investissement important dans un outil de production moderne et performant »…

Vous pouvez découvrir dès à présent la gamme Bio Salines île de Ré dans les trois boutiques « Esprit du Sel » de Saint-Martin (rue de Sully), de Saint-Clément, et d’Ars (ZA).

e S p r i t d u S e l – a c t i v i t é c o S m é t i q u e

Nathalie Vauchez

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é c o à l a h u n e

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« le port ne s’étendra plus »Alors que le « Port Atlantique la Rochelle » vient de rendre public son bilan environnemental, et que les élus de l’île de Ré ont récemment reçu les dirigeants du Port, Ré à la Hune a rencontré bernard Plisson, directeur du développement durable, pour évoquer la stratégie et les enjeux du Port.

ré à la Hune : La toute nouvelle « maison du Port » traduit-elle la volonté du Port de s’ouvrir davantage sur la vie de la Cité ?

Bernard Plisson : Oui, compte tenu des mesures de sécurité européennes nous avons été contraints de sécuriser très fortement les accès au port et cela nous coupait de la vie du quartier et de La Rochelle. Cette maison du port située au bout du boulevard Emile Delmas, à l’extérieur du port sur ses limites admi-nistratives, est accessible facilement et nous avons créé une terrasse ouverte à tous (accès par un ascenseur extérieur) qui offre une vision panoramique sur nos installations portuaires.

Le port accueille sur 250 hectares plus de 80 entreprises et 1650 emplois directs, sans oublier tous les indirects dans les métiers liés à nos activités portuaires (scieries, transports, travaux, etc).

Quelle est la stratégie de développement du Port ?

Depuis 125 ans le Port n’a cessé de croître, mais le passage en 2006 en port autonome puis en 2008 en Grand Port Maritime lui a donné la capacité de définir lui-même sa stratégie et d’être nettement plus réactif.Le projet stratégique 2014-2019 vient d’être élaboré, il comporte 5 axes majeurs et a pour enjeux de poursui-vre notre développement pour attein-dre 18 000 emplois directs, indirects et induits et 12 millions de tonnes à horizon 2020, de progresser encore en matière de multimodalité en étant acteur de la logistique, et de préparer les conditions d’un développement durable partagé avec tous les acteurs et opérateurs du Port.On ne pourra continuer à dévelop-per le port qu’en apportant une vraie valeur ajoutée économique et sociale, en minimisant les impacts environne-mentaux. Dans les appels à projet nous intégrons des critères de choix environ-nementaux. Au-delà de la charte de développement durable qui comporte 64 actions et engage le Port pour lui-même, nous allons aussi signer avec l’Union Maritime une Charte qui sera finalisée d’ici l’été 2015 et à laquelle les Entreprises pourront adhérer de façon volontariste. Elles ont besoin de s’intégrer dans le territoire de La Rochelle-île de Ré qui a un fort patri-moine naturel.Ainsi, dans les 5 années à venir nous n’étendrons plus le port, il n’y aura plus de consommation d’espace que ce soit à terre ou en mer, la surface maritime du port représente 210 hectares. Les espaces sont rares et le port s’est déve-loppé de façon très compacte, ce qui comporte beaucoup d’avantages et quelques inconvénients. Nous enten-dons gérer encore mieux le foncier, lui donner plus de valeur.Le second volet stratégique concerne le développement logistique avec un

accent très fort qui sera mis sur le transport ferroviaire, en massifiant les flux et les quantités de marchandises empruntant cette voie. Un train équi-vaut à 40 camions, et l’on a 14 % de report modal ferroviaire, contre 7 % il y a six ans, ce qui représente déjà une très forte croissance. Notre ambition est de porter la part du ferroviaire à 20 % dans cinq ans. A plus long terme, le contournement ferroviaire qui repré-sente un investissement de 100 millions d’€ de l’Etat est indispensable pour accroître encore la part du train, qui représente l’autre énorme avantage de consommer 10 à 20 fois moins de gaz à effet de serre. Le contournement ferroviaire désengorgera aussi sensible-ment la rocade.Si nous voulons développer notre zone de chalandise, il nous faut continuer à améliorer la logistique, et regarder autant les flux maritimes que terrestres.

Quelles seront les activités d’avenir pour le Port ?

Nous nous intéressons fortement aux filières émergentes d’énergies renouve-lables, comme l’éolien offshore et le 3è appel à projet qui se profile sur une zone potentielle au large de l’île d’Oléron. Les Ports de La Rochelle et de la Cotinière seraient les bases arrière pour l’acheminement du matériel. La bio-masse constitue aussi un secteur d’ave-nir, le Port doit avoir la capacité à faire venir la marchandise pour le compte de ces filières, alors qu’aujourd’hui les hydrocarbures représentent 30 % de l’activité, les céréales 40 à 45%, le bois 30 %, le solde étant composé de pâte à papier, de vrac agricole, etc… Nous menons ce travail conjointement avec les opérateurs portuaires tels SICA Atlantique, Bolloré Logistique, Fast qui de leur côté vont directement prospec-ter des Entreprises susceptibles d’ap-porter un nouveau trafic, tandis que le rôle du Port est de bien dimensionner ses infrastructures pour accueillir ces nouvelles activités. L’aménagement du quai de l’Anse Saint-Marc 2, dont la finalisation est prévue

fin 2015, va dans ce sens, puisqu’il permettra d’accueillir le matériel lié à l’éolien off shore et à la bio-masse.L’amélioration de la performance du Port et l’organisation de flux logisti-ques pertinents doivent permettre de développer notre « Interland », c’est-à-dire notre zone de chalandise, d’autant que nos excellentes qualités nautiques liées à nos eaux profondes constituent un gros avantage sur les ports d’es-tuaires que sont ceux de Bordeaux et de Nantes. Un bateau qui arrive en pleine mer peut décharger en ¾ heure à terre, là où nos voisins ont 6 heures de navigation. Nous avons en outre très peu de dragage à faire, de l’ordre de 200 000 m3 de sédiments, là où Bordeaux drague 7 millions de m3 et Nantes 4 à 5 millions de m3.A contrario, la faiblesse du Port de La Rochelle est que son « interland » proche est peu dense, le développe-ment doit se faire sur des territoires plus éloignés.Nos métiers ont glissé de la manuten-tion vers la gestion du patrimoine et l’organisation de la logistique, sachant aussi que le passage en GPM nous a donné compétence sur 40 km de voies ferrées, ce qui nous a permis de faire aussitôt le pari sur le ferroviaire avec 14 millions d’€ d’investissements dans les infrastructures pour les rénover et les compléter.

Quels sont les autres projets en cours ?

Nous sommes au bout de notre schéma d’aménagement après avoir beaucoup investi entre 2007 et 2013. La période 2014 – 2019 sera une phase de consolidation et de digestion de tous ces investissements, avec une densification, une organisation plus intelligente, l’ouverture vers de nou-velles filières. Mais le Port ne s’étendra jamais au nord du Pont de l’île de Ré, ni plus à l’ouest du Môle d’escale, ni plus au sud que Chef de Baie.L’aménagement du quai de l’Anse Saint-Marc 2 qui sera achevé avant la fin d’année nous permet de lancer un

appel à projets pour des activités liées aux filières de vracs et aux collectivités locales pour l’éolien. Les opérateurs privés ont bien entendu leurs propres projets, et en 2014 deux appels à projets ont vu le jour, celui du groupe Soufflet qui investit dans un silo à quai, au bout du quai de Chef de Baie, ce qui optimisera ses flux logisti-ques, et l’industrialisation de l’activité de Refit de méga-yachts sur le Pôle de réparation et de construction navale du Port avec l’équipe lauréate Eiffel Industrie et Atlantic Refit Center.

Comment réagissez-vous aux critiques parfois vives des associations de protection de l’environnement rétaises et rochelaises, et pourquoi montez-vous au créneau quand une entreprise comme Holcim est sur la sellette ?

De manière générale le Port est garant de toutes les activités et si une Entreprise se comportait mal, cela rejaillirait sur toutes les autres activités. Concernant Holcim que vous évoquez, je voudrais préciser que s’ils avaient programmé dans le dépôt de permis quatre capacités de stockage, ils n’en ont construit que deux et n’ont pas aujourd’hui la volonté de construire les deux autres.Je ne crois pas qu’il y ait d’opposition frontale entre l’île de Ré et le GPM, d’ailleurs plusieurs de nos cadres y compris moi-même habitent sur Rivedoux, La Flotte, Sainte-Marie et sont sensibilisés à la qualité environ-nementale de l’île. A contrario, le Port contribue à la vie permanente rétaise en fournissant des emplois. Nous ren-controns régulièrement les élus de la CdC et de Rivedoux.Notre travail dans les trois ans va être de nous projeter dans les 20 pro-chaines années, jusqu’en 2040… Et bien entendu nous allons participer activement à la gouvernance du Parc Naturel Marin, afin de bien percevoir tous les enjeux de protection liés, les intégrer et les traiter pour éviter les conflits d’usage, et à l’inverse bien faire connaître aux autres membres du PNM ce qu’est un grand port maritime.Je suis persuadé qu’un Port à La Rochelle a un impact écologique amoindri à l’échelle de la région comparativement à l’impact qu’ aurait un acheminement en super tankers ou en cargos depuis les ports d’Anvers ou de Rotterdam (450 millions de tonnes !) de marchandises dont notre région est consommatrice. La Rochelle, Nantes et Bordeaux sont engagés dans un même combat de ports à taille moyenne, avec un Interland d’échelle régionale. Le maintien de ces ports me paraît plus favorable d’un point de vue environnemental que la création de grands ports tels ceux de Marseille ou du Havre…

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

i n t e r v i e w – b e r n a r d p l i S S o n , d i r e c t e u r d u g r a n d p o r t m a r i t i m e

La maquette du Grand Port Maritime de La Rochelle est exposée dans le hall d’accueil de « La Maison du Port ».

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e n F a n c e

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Les trois mamans qui ont fondé en 2011 la Tête dans les Nuages n’ont pas le temps de se perdre dans les

rêveries. Pour pouvoir apprendre et être scolarisé, il faut entretenir un rapport de confiance au langage, à l’autre, à son propre corps, à l’espace et au temps. Certains élèves manifestent une lenteur répétée pour organiser leurs pensées, communiquer ou prendre une décision. Véronique Bonnaud, Séverine Bonin et Stéphanie Taconet sont les mamans d’enfants qui présentent une déficience mentale légère. Juliette, Titouan et Lilou, souffrent d’altération de leurs fonctions cognitives et-ou de troubles spécifiques du langage. De ce fait, ils ont manifesté tôt, un retard des appren-tissages incompatible avec la poursuite du cursus scolaire « classique ». Toutes trois décident de créer l’association « La tête dans les nuages » pour rom-pre l’isolement qui caractérise le par-cours des parents d’enfants différents. Accompagner un enfant inadapté aux modèles de la société est un chemin jalonné d’obstacles, et c’est sponta-nément qu’elles ont uni leurs forces, pour favoriser l’émergence d’un lieu d’échanges et de soutien sur l’île de Ré.« La Clis (classe d’intégration scolaire) de Saint-Martin ayant fermé en 2010, expli-quent Véronique Bonnaud et Stéphanie Taconet (les Présidentes), la nécessité

de proposer une solution alternative sur notre territoire, grâce à un établis-sement dédié s’est vite imposée ».

un projet pédagogique struc-turé qui donne des résultats

Plébiscité par les parents, ce projet édu-catif a rapidement reçu le soutien des institutionnels (Ségolène Royal, le Conseil régional, la Communauté de Communes, les mairies rétaises et de nombreuses associations ont apporté leur concours au lancement du projet). Le 12 novembre 2012, « La tête dans les Nuages » ouvre une classe spécialisée privée et gratuite, dans les locaux de la Maison de l’En-fance, mise à disposition par la mairie de Saint-Martin. Stéphanie Labbé-Riou, quitte spécialement Mayotte, où elle enseigne auprès d’enfants autistes, pour participer à l’aventure et accueillir ses trois premiers élèves. Ils sont cinq aujourd’hui, et de nouveaux dossiers sont en attente pour la rentrée prochaine. Stéphanie suit le programme de l’Edu-cation Nationale selon le rythme et les compétences de chacun, et grâce à des modèles pédagogiques appropriés. La prise en compte des particularités des élèves se fait par l’élaboration de pro-jets individualisés. Les trois années de recul permettent à présent à l’équipe, de mesurer les progrès accomplis par les élèves et de s’en réjouir.

assemblée Générale le 11 maiGrâce à la tenue de compte rigoureuse de Séverine Bonin (la trésorière), l’école présentera un bilan financier à l’équili-bre et un bilan moral positif. La séance s’annonce donc sereine et sera l’oc-casion de faire un point sur les outils pédagogiques mis en place tout au long de l’année. L’association s’est d’ailleurs dotée cette année d’un Comité Médical, qui vient légitimer et appuyer la volonté éducative de cette classe « différente ».

Reste à gagner la reconnaissance de l’Education Nationale, encore réticente à officialiser le bien fondé de l’institut. En effet, l’école pourrait sortir du statut « hors contrat » en 2017 et bénéficier de l’appui de l’Académie.

Marie-Victoire Vergnaud

l a t ê t e d a n S l e S n u a G e S : 4 a n S d ’ e x i S t e n c e

la classe spécialisée de Saint-Martin prouve sa valeur ajoutée

la Farandole continue

Seul Accueil de Loisirs associatif sur l’île de Ré, La Farandole a récemment tenu son assemblée

générale et plusieurs candidatures se sont manifestées pour rentrer au Conseil d’administration, au grand soulagement de Christelle Baraton, l’actuelle présidente démissionnaire puisqu’elle part vivre en région pari-sienne, et d’Hélène Poitte, présidente d’honneur, qui fut très longtemps investie dans l’association.

Une assemblée générale extraordinaire a permis de valider la modification des statuts, qui ont été clarifiés sur plu-sieurs points. Les enfants accueillis doivent avant entre 3 et 12 ans, puisque le centre des adolescents est désormais géré de façon indé-pendante de La Farandole.Si l’été dernier et la rentrée scolaire 2014/2015 avec la mise en place des animations dans le cadre de TAPE ont été lourds à gérer compte tenu du manque d’effectifs, ceux-ci ont pu être renforcés en début d’automne et l’association emploie désormais une équipe complète d’animateurs dirigée

par Céline Lacayrouse, responsable de la structure. 4 animateurs interviennent dans le cadre des TAPE.La Farandole accueille en périscolaire 20 à 30 enfants le matin, 30 à 50 le soir, 15 à 20 le mercredi après-midi et une quarantaine d’enfants durant les vacances.

des animations et ateliers inventifs

Avec « la Farandole fait son cinéma », le premier marché de Noël organisé par l’association, ou encore les soi-rées « Jeux en famille », La Farandole propose toujours plus d’animations aux familles. Le mercredi les enfants découvrent tour à tour les animations de la ludothèque de La Rochelle, les ateliers cuisine, arts plastiques ou encore les « grands jeux ». Parmi les actions remarquables, durant les vacances de février 2014, les plus grands ont pu réaliser un court métrage dans le cadre d’un stage vidéo commun avec le centre de loisirs d’Ars tandis que les plus petits ont suivi un stage de marionnettes dans le cadre du PEL avec la compagnie « Jardin Théâtre » et ont pu créer leurs marionnettes pour réaliser le spectacle.Durant les vacances d’été des sorties vélos, piscine, poneys sont proposées, ainsi que des grands jeux, des veillées très appréciées des enfants ou encore un inter-centres avec les enfants en vacances de la Grainetière, tandis que Halloween a été dignement fêté avec les commerçants de La Croix Michaud.Lors des vacances de Pâques 2015, la

première semaine sera déclinée sur le thème de l’Afrique avec un stage de danses, percussions et saveurs africai-nes, dans le cadre du PEL, avec l’Accueil de Loisirs de La Couarde, tandis que la seconde semaine sera consacrée à un stage de poney aux Gouillauds.La fin d’année sera fêtée avec un spectacle et un dîner et Céline ne manque pas d’idées pour que les vacances d’été soient agréables avec stage de paddle, randonnée à vélo, poney, grands jeux etc…

des comptes équilibrés, hors provision exceptionnelle

très lourdeSi le compte de résultat - hors provi-sions pour charges exceptionnelles - est légèrement bénéficiaire (près de 13 K€), c’est grâce à une gestion extrê-mement serrée de la part du Bureau et de l’équipe salariée. En effet, les recettes issues de la participation des parents ont été en 2014 de 15 000 € inférieures aux prévisions, du fait d’un contexte socio-économique très tendu qui impacte le budget des familles. Le premier financeur de La Farandole est la commune de La Flotte qui a versé une subvention de près de 96 K€, suivie par les parents à hauteur de 45 K€ et de la CAF pour 15 K€, complétées par des aides à l’emploi et à la for-mation des salariés. Une provision a été comptabilisée pour plus de 55 K€, en attente d’un jugement du Conseil des Prud’hommes concernant l’ancien direc-teur de La Farandole. Si l’association était condamnée, une solution devra être trouvée avec la Mairie, informée de

la situation, La Farandole ne pouvant financièrement assumer seule.Un long débat a eu lieu lors de l’AG sur l’augmentation des tarifs - inchangés depuis 3 ans - et il a été décidé au final de les faire progresser de + 6% (+ ou – les arrondis). La Farandole facture les parents au forfait : matin, soir, demi-journée ou journée et non pas suivant un tarif horaire comme le font certains centres. Si la trentaine de parents pré-sents ont tous reconnu la qualité des prestations assurées par La Farandole, elles ont aussi souhaité modérer les augmentations envisagées, afin que le plus d’enfants possible puissent pro-fiter des activités proposées dans une logique d’équité sociale.

Nathalie Vauchez

a c c u e i l d e l o i S i r S - l a f l o t t e

Lors de l’Assemblée générale de La Farandole, a été constitué le nouveau Conseil d’administration de La Farandole (100 % féminin), désormais composé de : Juliette bacot et Karen bourdoux (dont le mandat se poursuit), Céline blondeau et Valérie Fontaine (réélues), mesdames demoncay, Levron, Rivalland, siret-Pelé et Vauchez (parents entrants). L’une des entrantes a manifesté son intérêt pour la fonction de présidente, son élection devra être entérinée lors du prochain Conseil d’Administration qui se déroulera le mardi 28 avril à 20h30 à La Farandole. Cette date sera importante pour l’association, puisqu’elle devrait avoir connaissance ce jour-là du jugement prud’hommal.

Pour contacter ou adhérer à “La tête dans les nuages” : [email protected]

Au 1er plan : Céline Lacayrouse, responsable de l’Accueil de Loisirs,

Valérie Fontaine, trésorière sortante, et Christelle Baraton, présidente sortante.

Thomas et Marion avec les enfants.

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Page 13: Ré à la Hune n° 117

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e n F a n c e

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F ê t e d e S J e u x

Jouer pour partager et s’amuser

ophidie Circus : des stages pour s’initier aux arts de la pistele chapiteau est de retour, installé de nouveau cette année au Clos bel-Air à la Flotte.

Depuis plus de dix ans, « Marie la Bohême » (son nom de scène) met un point d’hon-

neur à être présente en saison sur l’île, pour partager avec les enfants, Rétais ou vacanciers, sa passion du cirque, et, qui sait, faire naître des vocations. Pourtant, même si les enfants plébiscitent le projet, la troupe doit composer chaque année avec les obstacles pour faire accepter cette grande toile jaune et rouge de 230m2. Ophidie aura finalement sillonné l’île, et fait de son projet éducatif une école itiné-rante ! Cette fois encore, l’équipe est au rendez-vous, dynamique et motivée. Jonglerie, acrobatie, équilibrisme, funambulisme : une variété d’expressions artistiques qui

redonnent au corps une place privilégiée, mais pas seulement…

une école de la vieMarie, « yeux brillants » (un prochain pseudo-nyme ?), explique : « Le cirque est, certes, une discipline sportive qui permet de développer équilibre, souplesse, adresse, et maîtrise des mouvements, mais c’est aussi et avant tout une école de la vie. Esprit d’équipe, respect de l’autre, confiance en soi sont les valeurs que nous souhaitons transmettre. Dans la pratique du cirque, aucun enfant ne ressent la notion d’échec car il

trouve toujours au moins une activité où il se sent à l’aise et dans laquelle il peut s’exprimer, être mis

en valeur. Et puis, il y a la dimension artistique. Le cirque fait appel à la créativité : jeu d’acteur, chorégra-phie, création de décors, mise en scène…En somme, c’est une activité qui combine tous les arts du mouvement

et de l’expression, et contribue à la socialisation, à la tolérance, à la res-ponsabilisation. » Oubliés les mots : cours, stage, école... Ophidie Circus est un lieu d’éveil et d’épanouisse-ment pour chaque enfant, quelle que soit sa condition physique.

Marie-Victoire Vergnaud

La Fête des Jeux qui s’est déroulée samedi 18 avril dans l’enceinte de l’école de Saint-Martin de

Ré a permis aux petits et grands de jouer ensemble, d’éveiller la curiosité et de stimuler les capacités tantôt intellectuelles, artistiques ou sporti-ves des enfants et de favoriser une forme de parentalité ludique. Les onze espaces de jeux de plateau, jeux sensoriels, jeux et loisirs créa-tifs, jeux de motricité, jeux tradi-tionnels, jeux nature, jeux sportifs et d’extérieur, jeux 0-6 ans, jeux de

réflexion et d’énigmes, jeux de mots, jeux d’ex-pression étaient animés par la CdC, les Accueils de loisirs, le RAM, Ré Clé Ré, Ré Bois Jeunesse, les bibliothèques de Sainte-Marie et La Couarde, Ré Poé, île de Ré Photo club mais aussi par des inter-venants privés comme La Ronde des Jeux (jeux de plateaux) et Aunis 2i (jeux en bois) et offraient une très large palette

d’activités ludiques.Une journée tout à la fois amusante, de détente et de rencontres, qu’il ne faut pas hésiter à renouveler, chez soi ou dans une ludothèque*.

Nathalie Vauchez

*En attendant que la ludothèque de l’île de Ré se construise à Saint-Martin (le projet est pour le moment suspendu), la ludothèque rochelaise de Mireuil pro-pose un riche choix de jeux, pour jouer sur place, ou à emprunter.

Yoann, Maître Cirque & Ballons, attentif à

son artiste en herbe.

Les enfants s’entraînent au cerceau.

L’équipe des jeunes a rapidement devancé celle… des élus, mais tous se sont bien amusés !

l o i S i r S e n f a n t

Les stages de cirque ont repris le 13 avril (attention : les places sont limitées). stages de 5 jours d’initiation (dès 4 ans), et le dernier jour : repré-sentation pour les parents à 19h30.Clos bel-Air à la Flotte (à côté du skate-park). de 9h30 à 12h30 et/ou de 14h30 à 17h30www.ophidie.com tel : 06 76 80 17 98

Plusieurs ateliers de loisirs créatifs ont été proposés durant toute la journée

aux enfants.

Clément Wallerand, organisateur pour la CdC de la fête des Jeux, mais aussi les éco-gardes,

et des animateurs ont été très présents toute la journée auprès des enfants.

L’espace des jeux en bois attire des enfants de tous âges.

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a s s o c i a t i o n sé c o à l a h u n e

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p R o F e S S i o n n e l S d e p R o x i m i t é

les Rétais font confiance à leurs garagistes !80 % des ménages possèdent au moins une voiture dont l’entretien et la réparation comptent dans le budget familial. Sur l’île de Ré, depuis de nombreuses années, résidents permanents et touristes ont installé une relation de confiance avec les garagistes rétais qui accompagnent une fidèle clientèle avec des prestations multimarques, performantes et de haute technicité.

des professionnels rétais en mouvement

Dans une profession qui souffre parfois de critiques et d’insatisfac-tions, les garagistes rétais nous ont ouvert leurs portes. « Le mécani-cien automobile d’aujourd’hui est un technicien d’atelier qui ajoute à ses compétences de mécanique automobile, des savoir-faire dans les domaines électrique, hydrauli-que, pneumatique et surtout élec-tronique. La formation continue est devenue indispensable pour suivre l’évolution technologique et interve-nir sur des modèles de plus en plus sophistiqués, équipés d’électroni-que embarquée et d’assistance à la conduite » pour Laurent Gallardo, qui a repris le garage de Georges Claude à La Couarde-sur-Mer. Une opportunité pour ce passionné de mécanique, basque d’origine, qui, avec une solide formation Bac + 2 en mécanique et 14 années d’expé-rience, cherchait à s’installer. Agent de la marque Citroën pour le groupe Michel, avec trois employés, il gère avec l’atelier de réparation, la sta-tion-service Total. A quelques kilomètres au nord, dans son garage d’Ars en Ré, nous rencontrons Eddy Neveur, en plein diagnostic d’un véhicule. Sa bon-hommie et sa faconde sont à la hauteur de sa qualité de service. Agent de la marque Renault, il gère deux garages, celui d’Ars et celui du Bois-Plage, situés chacun en zone artisanale, dont la clientèle fidéli-sée depuis des années apprécie les prestations sérieuses. Comme ses confrères, Fredy Arnault, agent de la marque Ford, suit l’évolution tech-nologique des modèles des diffé-rentes marques. Son père Robert, un des pionniers du village artisanal de la Croix-Michaud à La Flotte, a créé le garage il y a 31 ans déjà ! Installé dans des locaux vastes et

fonctionnels, Frédéric Chauffour a transféré le Garage Chauffour. Agent de la marque Peugeot pour le groupe Lara automobiles, dans la zone artisanale du fonds du marais à Rivedoux-Plage. Lui aussi perpé-tue une longue tradition familiale. « Nous avons eu l’opportunité de nous installer ici, suite au départ à la retraite de Jean-Paul Blaizeau » dit Frédéric, qui gère aujourd’hui cette activité avec cinq employés très qualifiés. « Je représente la 4ème génération familiale dans la méca-nique. Mon arrière-grand-père s’est installé en 1885 comme charron, à la Flotte ». Incontestablement, les garages rétais sont bien tenus et ont su évoluer pour servir une clientèle fidèle et exigeante, qu’ils connaissent et côtoient dans la vie quotidienne. «Après la voiture des parents, c’est aussi celles des enfants que nous entretenons.»

Pensez à l’achat ou à l’entretien régulier de votre véhicule... hors saison

Les garagistes rétais proposent souvent des prestations associées,

comme la station-service, des tra-vaux de carrosserie réalisés en interne ou confiés aux carrossiers rétais, la vente de véhicules neufs pour une marque dédiée, ou de véhi-cules d’occasions toutes marques, des accessoires auto, le dépannage-remorquage routier, de la mécani-que agricole, moto… Avec l’afflux touristique, tous

doivent s’organiser pour répon-dre à une forte charge de travail entre mai et octobre. « Profitez des mois d’hiver et du printemps pour nous confier l’entretien de votre véhicule » disent-ils. « Sachez aussi qu’en achetant votre véhicule à un agent rétais de la marque de votre choix, les tarifs sont ceux de la marque et du concessionnaire, avec les mêmes avantages ! Et côté service après-vente, la qualité des prestations est identique à celles réalisées dans une concession, à des coûts compétitifs ». Et pour vous simplifier la vie, nombreux sont les garages qui proposent pendant l’immobilisation de votre véhicule, un véhicule de courtoisie.

Dans une île où le bouche à oreille va très vite, la réputation et la notoriété d’un professionnel se construit, plus qu’ailleurs, sur la satisfaction de la clientèle. Raison de plus pour acheter votre véhicule, ou le faire entretenir en confiance, sur l’île de Ré !

Michel Lardeux

Laurent Gallardo à l’accueil de son garage à la Couarde-sur-Mer.

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons

fumés, assiettes de fromages

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l e s g e n s d ’ i c i

15

m é t i e R S d e l a m e R

Il était une fois, à la Flotte, une poissonnière et trois marins…Son sac de matelot bien rempli d’une bonne bouteille de bulles et d’une boîte des madeleines gourmandes dont elle a le secret, Jacqueline arrive au rendez-vous avec Henri, Claude et Patrick. l’équipage est au complet, prêt à appareiller pour évoquer ensemble une époque formidable.

Henri Fays et Claude Bobinet, 89 printemps chacun, se connaissent depuis leur plus

tendre enfance. Leurs routes mari-times ne se sont jamais écartées, même par temps de brume ! Henri s’est retrouvé à 11 ans soutien de famille avec 6 sœurs.

deux copains inséparables, en mer comme à terre

Il fallait travailler ! Après une éphé-mère tentative comme apprenti-bou-langer, c’est la mer qui nourrira la famille. Il s’embarque pour la pêche au large en 1940, à l’âge de 13 ans, sur le « Roule ta bosse » commandé par Charles Pinault, et se souvient encore des marées de quinze jours en 1947: sur «l’Azur », le légendaire bateau du grand André Chaigne. « Un de mes meilleurs patrons ! A cette époque nous revenions les cales pleines de poissons » souligne Henri, qui, en 1954, navigua sur le « Louis-Monique » le dernier thonier du port de La Flotte, commandé par Pierre Pays. « Rassemblant mes économies, car les banques ne prêtaient pas facilement, je me suis fait construire

mon propre bateau aux Chantiers d’Ors dans l’île d’Oléron. Je prenais le bac tôt le matin et j’allais avec ma mobylette, suivre sa construction à Ors. Mon coureauleur « Véronique » m’a accompagné de 1965 à 1981, par tous les temps. J’avais mon GPS dans la tête et je faisais mes filets moi-même, à ma façon unique, en tenant compte de la connaissance de mon bateau et de sa puissance moteur”.

Son complice Claude Bobinet a suivi les traces de son père dont le bateau « Le risque tout » n’était pas ponté. « Nous faisions la pêche aux moules, aux crevettes grises (bouc) que nous faisions cuire en arrivant, et aussi le chalut. En 1958, j’ai comme Henri fait construire mon bateau à Saint-Gilles-Croix de vie. Un coureauleur baptisé « Gagne ta croûte », avec lequel j’ai pêché jusqu’en 1981, des rougets, des soles, des céteaux... dans le pertuis breton. Nous avons arrêté la pêche la même année avec Henri. Nous avons aussi connu des années difficiles en 1970 avec la mortalité du banc de pétoncles. Je me souviendrai toute

ma vie du panneau de 45 kg qui en me tombant sur le pied, m’a déboité tous les orteils que le grand Baptiste m’a remis en place en débarquant. Je l’ai aussi échappé belle quand j’ai dû couper mon ciré pris dans le cabestan, pour ne pas être broyé ». Henri et Claude rigolent aujourd’hui de toutes ces péripéties et de leurs facéties sur « le banc des accusés » quand ils décourageaient la sortie en mer des moins téméraires pour être les premiers sur zone de pêche.

jacqueline, une sirène, bonne fée des marins flottais

Jacqueline Aumon est une figure inoubliable du commerce flottais, depuis 1959. Par tous les temps, à toute heure, Jacqueline atten-dait fidèlement le retour de pêche des bateaux pour acheter le pois-son pêché. La vie de Jacqueline est unique. Scolarisée à l’école Sainte-Catherine, elle est une spor-tive, formée à la dure école de la gymnastique qu’elle pratiquait à la société « Pour la France ». A 14 ans, Jacqueline apprend sur le tas le métier de poissonnière chez Mme Chabot, mareyeur-armateur rue Charles Biret. « Mon père est décédé en 1959, mes frères et moi étions très jeunes et notre milieu modeste. Il fallait travailler et j’ai appris tout le métier, depuis l’achat du poisson au pêcheur ou à l’en-can, jusqu’à la vente au magasin. La Flotte était alors un grand port de pêche où venaient les Noirmoutrins et les Sablais qui pêchaient aux pétoncles et aux coquilles. Quand Mme Chabot a pris sa retraite en 1965, j’ai créé ma poissonnerie rue du général de Gaulle » se rappelle Jacqueline avec un souvenir ému de Mr et Mme Poncet, qui lui prêtèrent le local. La réputation de la poisson-nerie fût à la hauteur du travail de

Jacqueline, de ses mots aimables pour sa clientèle, mais surtout de la qualité irréprochable du poisson frais acheté aux marins comme Henri, Claude ou Patrick, ancien patron du Jemapa, qui à l’âge de 10 ans fût le matelot saisonnier de Jacqueline, portant déjà les caisses pleines de poissons.

En 1968, la poissonnerie s’installe définitivement rue du marché à la Flotte et ne désemplit pas, avec de longues files aux heures d’ouver-ture. « Des journées de travail bien remplies, qui commençaient avec le premier bac selon les saisons, 4 h 45 ou 5 h 45. Direction l’encan du vieux port de pêche rochelais, pour avoir la bonne place à la criée » explique Jacqueline, qui devait s’im-poser dans un milieu d’hommes. « Je chargeais vite pour revenir avec le bac de 7 h 45 et installer le maga-sin ». Le souvenir du dernier bac sur le Gabriel Chobelet reste fort pour Jacqueline : « Souvent le capitaine m’attendait pour décoller du pon-ton le matin, et nous passions des traversées mémorables à apprendre les dernières nouvelles des uns et des autres. Tout le monde se par-lait, c’était une autre époque et 42 ans de poissonnerie : un bonheur ». Modeste, elle ne dira pas combien sa poissonnerie dynamisa le commerce flottais, car la clientèle venait de tout le canton. Les souvenirs échangés et les sourires complices partagés avec Henri, Claude et Patrick en disent long sur leur amitié réciproque et la solidarité des gens de mer.

Nul doute qu’ils continueront la conversation sur le quai de la Flotte, autour de Jérémy, le jeune patron du JEMAPA, qui vend depuis peu sur le quai son poisson frais pêché.

Michel Lardeux

Port Notre-Dame - Sainte-Marie-de-RéTél. 05 46 30 22 44 - [email protected]

www.thalasso-iledere.com

NOUVELLEPISCINE EXTÉRIEURE

PORTES OUVERTES14, 15, 16 et 17 mai 2015

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De gauche à droite : Henri, Jacqueline, Claude et Patrick.

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i l s b o u g e n t !

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Couleur Salée à la Flotte : Fast Food certes, mais fast good !

Lorsqu’Elodie Marchand (fille et petite-fille de restaurateurs), décide de lancer couleur salée en mars de

l’année dernière, son positionnement est clair. Elle veut proposer un lieu convivial, où l’on peut manger vite, bien et même chaud, à n’importe quelle heure de la journée. Priorité est donnée à la qualité et à la fraîcheur des produits. Le pain qui compose les burgers provient d’un artisan de l’île, la viande du limousin, et les fruits et les légumes sont issus de la produc-tion locale. Élaborés sur place dans

ses cuisines, les petits plats sont variés et savoureux. Le burger est déjà un succès et le hot dog « home made » arrive pour le concurrencer (non, pas cette saucisse et sa guirlande de ket-chup moutarde, écrasée dans un pain industriel, un vrai hot dog comme à New York ! avec du fromage et des oignons caramélisés…). Les salades sont gourmandes et colorées. Et pour la douceur sucrée, en dessert où à l’heure du thé : mousses au chocolat, crumbles et tartes aux pommes sont, bien entendu, « maison ». L’endroit

est soigné et chaleureux, idéalement situé à l’entrée du marché médiéval de La Flotte, l’accueil d’Elodie et Patricia enthousiaste !

r e S t a u r a n t – l a f l o t t e

Couleur salée home Made, 24 rue du Marché à La Flotte. Tel : 05 46 35 03 10Ouvert 7 jours sur 7 jusqu’à 19 heures. sur place ou à emporter.(Le ticket moyen d’un repas est d’environ 10 €.)

Marie-Victoire Vergnaud

Couleur Salée est situé à l’entrée du marché de La Flotte.

« la Maraisienne » prend son envol commercial !

Souvent de rencontres naissent de belles histoires… Ainsi, Serge Léger - sorte de « Géo Trouvetou »

qui fourmille toujours d’idées et s’est mis en tête en voyant une publicité pour la saucisse de Marseille à l’anis de créer une saucisse de l’île de Ré - à la recherche des ingrédients rétais de ses futurs produits rencontre-t-il Cédric Fortunier de Rivesaline pour ses salicornes. Il découvre à cette occasion que Cédric commence juste à cueillir et commercialiser du maceron, poivre des marais de l’île de Ré !

Le maceron, ou « poivre des marais », jamais utilisé, en fait

une saucisse « singulière »Unique recette à base à la fois de porc (viande d’élevages traditionnels de Poitou-Charentes), de salicorne (fournie par Matthieu de Portal et Cédric Fortunier), de pineau rouge (Ilrhéa fourni par Uniré), de fleur de sel (Coopérative des Sauniers) et de maceron (Rivesaline - Cédric Fortunier), la saucisse de Serge Léger

a aussi pu naître grâce à son autre rencontre avec la SA Andrieux située à Saint-Mathieu (Haute-Vienne) qui accepte de fabriquer les produits. Ceux-ci, sans conservateurs ni colorants, ont une durée de vie de 10 jours.Car outre les saucisses, Serge Léger décline la recette pour les saucisses de cocktail, les crépinettes, la chair de saucisse, ainsi que pour un saucisson. La marque « La Maraisienne » inspi-rée de la parisienne qui vit dans le quartier du Marais, évoque bien sûr les marais salants de l’île de Ré. Sur le visuel de communication apposé sur tous les produits, c’est Marie-France, la femme de Serge Léger, qui pose avec un habit traditionnel rétais, à la façon de « La Laitière ».Une société de communication royan-naise crée le logo qui allie tradition et modernité, avec des pictogram-mes pour les matières premières, une fourchette « diablotine », une forme en trapèze évoquant le marais en perspective ou encore une voile de bateau gonflant au vent.

8 mois et 12 000 € après, « La maraisienne »

est prête à être commercialisée

D’abord présentée au Salon du goût et du vin, Serge Léger contacte ensuite les prin-cipales enseignes de l’ î le de Ré. Séverine Desmereau

(Intermarché) et Michel Desfontaines et Valérie Verdy (Leclerc) suivent attentivement le projet car ils croient en cette bonne idée, qui va dans le sens de ce que recher-chent les Français et les vacanciers, des produits du ter-roir, authentiques et savoureux. Aujourd’hui Leclerc a décidé - dans le cadre de sa stratégie de mise en avant des producteurs locaux dont les produits représentent 9 % du chiffre d’affaires du magasin de Saint-Martin de Ré (contre 7 % fin 2014), ce qui est très important - de mettre en tête de gondole face à son rayon frais charcuterie les produits « La Maraisienne ». Une animation et dégustation est prévue les mercredi 22 avril et vendredi 24 avril*.Serge Léger propose à chaque enseigne qui le souhaite de réfé-rencer ses produits sachant que la logistique en camions frigorifiques n’est pas simple et que le fabricant ne peut démultiplier les points de livraison.Serge Léger a déjà prévu de créer des variantes de ses produits à

base de bœuf « et pourquoi pas un jour du lapin »… de l’île de Ré bien entendu !

S a v e u r S – î l e d e r é

Nathalie Vauchez

Frantz Métivier, Christophe Barthère, Serge et Marie-France Léger, Michel Desfontaines, Cédric Fortunier, Matthieu du

Portal, Pascal Dufour et Valérie Verdy.

Les matières premières des saucisses et saucissons viennent de l’île de Ré (salicorne, maceron, pineau, fleur de sel) et de la Région (porc). *De 11 h à 13h et de 16h à 18h.

Leclerc de saint-Martin a invité tous les producteurs locaux réfé-rencés dans son magasin à venir présenter leurs produits le 28 mai prochain, à Ruffec où se situe la centrale d’achat Poitou-Charentes, devant les responsables de 38 points de vente Leclerc qui pour-ront ainsi décider de référencer certains d’entre eux.

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ç a b o u g e à l o i x

17

Des sacs et des bijoux pour se faire plaisir

Un jeu-rallye à vélo et en famille pour découvrir loix

Sylvie Jaouen et Anne bellouard ont réuni leurs talents pour ouvrir dans le village Artisanal de loix une boutique de charme : vacances à la Mer.

Samedi 25 avril, de 9h à 13h se déroulera le désormais traditionnel « jeu de loix » qui en est à sa 10è

édition. Gratuite et destinée à toute la famille, cette animation qui s’inscrit dans le label CittaSlow auquel la commune est très attachée, vise à faire (re)découvrir de façon ludique le centre-bourg de loix, dans une ambiance conviviale, à vélo.

Sylvie Jaouen a eu l’idée en 2008 d’utiliser le support voile, issu du nautisme, pour créer des voiles

d’ombrage de terrasse, montées sur enrouleur et réalisées sur mesure. Dans la foulée elle imaginera, à par-tir du même matériau, toute une gamme d’objets à l’esprit bord de mer : sets de table, corbeilles, pochet-tes etc. et de sacs aux formes diver-ses, du plus petit au fourre-tout pour aller à la plage, que Sylvie présente aujourd’hui estampillés « Espritvoiles 17- île de Ré », dans le cadre de la boutique éphémère (après le 30 septembre, vous retrouverez ses

créations à La Rochelle) « Vacances à la Mer ». La palette des couleurs est absolument fascinante, les voiles se déclinant dans une cen-taine de teintes plus séduisantes les unes que les autres. L’idée est originale, le matériau résistant et les sacs s’adaptent à toutes les situations.

Dans un registre différent Anne Bellouard pro-pose les bijoux fantaisie Baïn création : colliers, bagues, bou-cles d’oreille en céramique pour la matière et les couleurs infinies, PVC, cuir, métal ou ivoire végétal. Anne travaille ces différents maté-riaux pour l’équilibre, le toucher et les couleurs. Elle est en perpétuelle recherche de nouvelles couleurs et formes. Elle a reprit une tradition ancestrale, celle du bijou contenant un message. C’est LA tendance de la rentrée. Les bijoux à message habilleront toutes vos tenues. Anne propose un large choix de colliers et boucles d’oreille contenant un mes-sage. Assemblés selon l’humeur, ils permettent de déclarer sa flamme ou son amitié. Toutes ces créations restent à un prix abordable, c’est un impératif de la marque qui ne conçoit

aucun bijou à plus de 100€ de prix de vente public. Deux activités différentes, mais des créatrices locales qui le temps d’un été se sont rassemblées pour vous présenter l’ensemble de leurs créa-tions afin que vous puissiez vous faire plaisir.

Ce rallye-vélo qui fait appel aux cinq sens, et tout à la fois aux neurones, aux capacités physi-

ques, manuelles et créatives débutera à 9h30 place de l’Eglise où chaque petite équipe, composée de 2 à 4 personnes, viendra équipée de ses vélos récupérer les cartons de jeux et prendre connaissance de l’itinéraire des neuf épreuves installées dans tout le village.

Les concurrents devront se rendre d’un stand d’épreuve à l’autre, dans l’or-dre de leur choix, à vélo et résoudre

chaque énigme, le plus vite possible. L’équipe arrivée la première Place du Marché et ayant résolu les 9 énigmes remportera le prix, sous forme de repas d’une valeur de 80€ à La Route du Sel, tandis qu’un apéritif final sera partagé entre tous les participants en fin de matinée à la Presqu’île.

Il convient de s’inscrire au préalable auprès de l’Office de Tourisme de Loix, le nombre de place étant limité à 100. Ne tardez-pas, ce jeu n’est organisé qu’une fois par an, grâce à la vingtaine de bénévoles qui animent les stands.

Pour ceux qui n’auront pas pu y par-ticiper ou pour prolonger le plaisir, il est possible de se procurer un jeu de loix toute l’année au prix d’1€ auprès de l’office de tourisme, afin d’y jouer en autonomie.

Nathalie Vauchez

o u v e r t u r e d e c o m m e r c e

a n i m a t i o n - « J E u D E L o i x »

Espritvoiles propose toute une gamme d’objets et d’accessoires.

Les sacs d’Espritvoiles 17 - île de Ré.

Catherine Bréjat

www.espritvoiles.frwww.bain-bijoux.com

Nathalie Vauchez

l’Atelier Quillet participe au périple de l’Hermione !

Tandis que les travaux d’extension de l’Atelier Quillet sont en voie d’achè-vement et que la nouvelle librairie,

spacieuse et lumineuse, accueille ses premiers visiteurs, cette « entreprise du patrimoine vivant » s’est vue confier par la Région Poitou-Charentes la réalisation d’un étui qui protégera un fac similé de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, qui a jeté les fondements actuels de la République et de la démocratie. Document et étui

voyageront à bord de l’Hermione, avant que le Capitaine de la Frégate ne les remette aux autorités américaines, à son arrivée aux Etats-Unis.L’étui a été entièrement constitué sur mesure à l’Atelier Quillet, par l’un des relieurs, Bruno Tasse, avec du cuir de veau, puis gravé en lettres dorées, avant de prendre la route vendredi 10 avril puis d’être embarqué à bord. Un joli savoir-faire artisanal et rétais s’exporte ainsi.

a r t i S a n a t d ’ a r t

L’étui réalisé par l’Atelier Quillet a embarqué à bord de l’Hermione.

Contact : Office de Tourisme de Loix : Tél 05 46 29 07 91 www.iledere-loix.fr

Les bijoux Baïn création restent à un prix abordable.

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a s s o c i a t i o n se n v i r o n n e m e n t

18

Une avancée environnementale originale

le sauvetage de l’écluse Moufette

le traitement des vignes par la confusion sexuelle a débuté le 7 avril à Sainte-Marie et s’est prolongé jusqu’au 10 avril. Une cinquantaine de viticulteurs et 362 ha étaient concernés par l’opération gérée par le GDAD (Groupement de Développement pour une Agriculture Durable).

les premières écluses à poisson sont très anciennes. Il n’est donc pas étonnant que ces vieilles dames âgées de plusieurs centaines d’années soient en mauvais état. C’est le cas de la Moufette à Saint-Clément des baleines.

La confusion sexuelle s’effectue en utilisant des phéromones synthétiques qui perturbent les

rapprochements des papillons mâles et femelles parents du « ver de la grappe ». Dans une atmosphère saturée de phéromones femelles, les mâles ont du mal à retrouver les femelles pour s’accoupler. La naissance de chenilles dévorant les boutons floraux ou s’introdui-sant dans les baies est ainsi limi-tée. Cette technique présente de nombreux avantages : elle n’est pas toxique pour les utilisateurs, res-pecte la faune et la flore, ne laisse de résidus ni dans le fruit, ni dans le vin et n’a pas d’effets secondaires sur l’environnement. A contrario de la pulvérisation d’insecticides,

la confusion sexuelle n’est pas tributaire de l a p l u i e ou des vents fréquents sur l’île.C e p e n d a n t pour être effi-cace, elle doit être effectuée de manière collective et sur des surfa-ces minimales de 10 ha. Si la surface trai-tée a diminué

d’une vingtaine d’hectares par rapport à l’année précédente, c’est qu’il a été constaté que la méthode était restée sans résultat dans la zone du restaurant Le Parasol, à Ars, où la forêt fait une barrière physique empêchant la diffusion des phéromones.Le traitement chimique, qui néces-site deux passages, coûte environ 110€/ha, ce prix variant selon l’in-secticide employé, alors que la méthode de la confusion sexuelle revient à 226€/ha. Globalement l’opération s’élève à 70 000€ dont 19 000€ sont supportés par les viticulteurs, la différence ayant été prise en charge par la CdC en 2014 dans le cadre de l’écotaxe. La déci-sion de financer partiellement, en

2015, ce traitement alternatif ne sera prise qu’au mois de mai par la CdC. Malgré le coût élevé, il sem-blerait que les agriculteurs soient prêts à continuer sans subvention. Les viticulteurs allemands sont les premiers à avoir ainsi traités leurs vignes. En France cette méthode a été d’abord utilisée dans les vigno-bles à haute valeur ajoutée et a tendance à se développer dans le sud-ouest. Dans l’île, la surface trai-tée par insecticide a diminué entre 2010 et 2014 de 82%.

Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, présent à Saint-Clément, lors de l’implanta-tion des capsules de phéromones, remarquait « qu’il fallait souligner l’originalité de cette démarche, sans incidence négative pour les agricul-teurs et encore peu employée dans le département et encourager le dynamisme des jeunes agriculteurs

de l’île. » Aude Chupin expliquait de son côté qu’elle avait constaté une nette différence dans la mor-talité de ses abeilles installées sur l’île et celles du continent depuis la mise en place de la confusion sexuelle. Tous, viticulteurs, agricul-teurs, sauniers, apiculteurs, se sen-tent concernés et estiment « devoir participer activement à la politique de cohérence environnementale de l’île » tout en souhaitant « se garan-tir d’une visibilité tant économique que territoriale en co-responsabilité avec les élus pour continuer cette transition » comme le déclare Carole Pardell, présidente du GDAD.

La Moufette, l’une des plus belles et plus emblématiques écluses de l’île, située à côté du

Phare des Baleineaux a failli dispa-raître. Sans cesse attaquée par la mer, reconstruite après la tempête de 1999, elle a beaucoup souffert de l’hiver 2013-2014 et des der-nières grandes marées du mois de mars de cette année. Aujourd’hui ce sont trois brèches de plusieurs dizaines de mètres, dont une de cinquante mètres, qui doivent être réparées. Jean-Jacques Blanc, 1er adjoint au maire de Saint-Clément, devrait désormais présider aux des-tinées de la Moufette. Une nou-velle association « L’Amicale de la Mouffette » dont les statuts doi-vent être enregistrés ces jours-ci a été créée dont Jean-Jacques Blanc sera le président, Norbert Rizzo, le

secrétaire et Claude Fourier le tré-sorier. Lors de l’Assemblée générale

de l’Adépir, Jean-Jacques Blanc a demandé l’aide de celle-ci, qui

a répondu présente. Les travaux ont débuté le 20 avril et outre des bras et des bâtisseurs pour aider, l’Adépir a pris en charge la loca-tion d’une pelleteuse auprès de la société Ré T.P. afin de transporter les très grosses pierres que ne pou-vaient manipuler les hommes. Les Brigades Vertes de l’association La Verdinière participeront également à la reconstruction de l’écluse. Le maire de Saint-Clément, Gilles Duval, a d’ailleurs fait voter lors du conseil municipal du 18 mars une motion de soutien à la Moufette, qui n’est pas encore classée monument historique bien que la demande en ait été faite.

v i t i c u l t u r e

p a t r i m o i n e

Dans la lumière d’un matin frisquet : Louis Merlin, Carole Pardell, Anthony Cordon, Gilles Duval, Jean-Jacques Enet.

Agenouillés, un représentant d’uniré et Dominique Chevillon.

L’écluse la Moufette.

Capsule de phéromone prête à être installée.

Des vignerons implantant les capsules de phéromones à Saint-Clément. Catherine Bréjat

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e n v i r o n n e m e n t

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Mois de l’Environnement : ce n’est pas encore fini !

Dominique Chevillon succède à Robert barrère à la présidence de l’Adépir

Cette seconde édition du Mois de l’Environnement, organisée par la CdC en partenariat avec les mairies a proposé un programme riche et diversifié : 70 animations ont permis de partir à la rencontre du monde des petites bêtes et des grandes histoires. Il reste encore une douzaine de jours pour profiter de certains temps forts.

Dès le 24 avril, participez à la conférence/dégustation sur les insectes. Nos palais et nos cer-

veaux européens ont encore un peu de mal à envisager la dégustation d’insec-tes alors que les Asiatiques en mangent couramment. Pourtant leurs qualités nutritives en font des nutriments inté-ressants pour nos corps. Il paraît, de plus, que ces petites bêtes, une fois cuisinées, font de savoureux mets. L’Abbaye des Châteliers, propose le 25 avril, la projection d’un film en plein air qui rappellera des souvenirs à ceux qui ont vécu en Afrique, sauf qu’ici il faudra vous munir d’un plaid pour résister à la température ambiante

et apprécier Pollen pré-sentant les rapports indis-pensables à l’équilibre de la planète entre le monde végétal et le monde animal . Le 30 avr i l , on découvrira à Saint-Clément des Baleines, le spectacle « ZZZ’insectes » de la compagnie Myriam Naisy-L’hélice spectacle où araignées, abeilles, coccinelles et scorpions dan-seront sur une chorégraphie calquée sur les instants de vie de ces petites bêtes.Les expositions permanentes vous attendent jusqu’au début du mois

de mai. Elles intéresseront petits et grands avec une mention particulière pour la serre aux papillons installée dans la salle communau-taire. Une vraie réussite au charme poétique. L’univers des abeilles et la visite de la miellerie à Loix passionne-ront les enfants.

Pour conclure ce Mois de l’Environ-nement, une journée exceptionnelle est prévue le 2 mai à Saint-Martin. De nombreuses activités seront pro-posées : ateliers de création avec des plasticiens, ateliers de cuisine entomophagique - entendez par là

qu’il s’agit de cuisiner des insectes -, déambulations à la recherche de ves-tiges avec le Centre de Recherche en Archéologie Contemporaine et les spectacles des « Puces Savantes ».L’objectif de la thématique de cette année, qui a donné lieu à un formi-dable visuel décliné sur les affiches et dépliants, était de « revaloriser cette faune spécifique souvent source de phobies ». C’est chose faite et gageons que les nombreuses activités en direc-tion des enfants, toujours passionnés par les petites bêtes, laisseront des traces positives.

Lors de l’Assemblée générale de l’Adépir (Association des écluses à poissons de l’île de Ré) du 28 mars,

Robert Barrère, qui a œuvré de nombreu-ses années à la présidence de l’association, avait annoncé qu’il ne se représenterait pas (lire Ré à la Hune N° 116 et sur www.realahune.fr). Ainsi, le conseil d’administration de l’Adépir, réuni le 11 avril, a élu son nouveau bureau et décidé de la répartition des tâches.

Dominique Chevillon est le nouveau président, il sera épaulé par trois vice-présidents : Simon Relet et Jacky Caillaud,représentant les codéten-teurs, et Alain Belloc, chargé du suivi des « Secrets du Littoral » (branche animations), avec Paulette Comes.Michel Gallot est trésorier et François Bayle secrétaire.Co-détenteur d’une écluse, président et fondateur (avec Pierre Le Gall, Gilles

Brullon et Christine Malbosc) de Ré Nature Environnement, administra-teur à la LPO, Dominique Chevillon a été choisi notamment pour sa bonne connaissance des réglementations très complexes qui régissent les écluses à poissons, pour son réseau relationnel et sa participation dans de nombreuses instances départementales et régionales naturalistes, socio-économiques et pro-fessionnelles, qui facilitera l’avancée des

dossiers de l’association. Il voit aussi des synergies évidentes entre les actions de l’Adépir et Ré Nature Environnement, qui réalisent d’ailleurs déjà un certain nombre d’actions d’animation com-munes, et sera à même d’intégrer les problématiques de la restauration, de la préservation et de la gestion des écluses à poissons dans le cadre des réflexions du Parc Naturel Marin.

e v è n e m e n t

c o n S e i l d ’ a d m i n i S t r a t i o n

Papillons dans la serre..

Écluses Belle Pointe et Vasouse.

(1) Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances à venir. Les montants investis sur les supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF Vie s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc supporté par l’assuré.

(2) Taux servis sur le contrat Winalto en 2014 nets de frais de gestion annuels, hors prélèvements sociaux et fiscaux.

(3) Support profilé à dominante actions Covéa Profil Dynamique, fonds diversifié composé de 66,60% d’actions, 9,80% d’obligations, 23,60% monétaires et liquidités au 31/12/2014. Fonds diversifié proposé en qualité d’unité de compte du contrat Winalto, soumis aux risques de taux, de devise, de crédit, de gestion discrétionnaire ou encore au risque actions.

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Catherine Bréjat

Nathalie Vauchez

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Du 1er au 9 mai, la Rochelle et l’île de Ré accueilleront des musiciens passionnés et heureux de faire vivre les Dixie-Folies devenues un rendez-vous majeur du jazz traditionnel en France. les nombreux amateurs rétais de jazz seront comblés avec au programme quatre concerts sur l’île de Ré.

les Dixie-Folies fêtent 15 ans de jazz new-orleans

f e S t i v a l d e J a z z – l a r o c h e l l e & î l e d e r é

Vendredi 1er mai à ars en ré11 h 00 : Parade en centre-ville et marché avec le New Parade Jazz Band.17 h 00 : Concert sur la placette der-rière la mairie avec Oriental Jazz Band. 20 h 30 : Concert au bistrot de Béné avec Oriental jazz band.

Samedi 2 mai à Sainte-marie de ré

11 h 00 : Parade place des Tilleuls à la Noue avec New Parade Jazz Band.20 h 30 : Concert gratuit de New Parade Jazz Band, église ou podium place des Tilleuls à La Noue.

jeudi 7 mai à La Couarde sur mer

11 h 00 : Animation kiosque à musique par Blue Serenaders.20 h 30 : Concert de Blue Serenaders à l’Eglise (tarif A).

Vendredi 8 mai à La flotte11 h 00 : Aubade, animation sur le

marché par Vitamine Jazz Band.20h 30 : Concert de Vitamine Jazz Band, salle des fêtes ou podium.

Si vous suivez ce festival haut en cou-leurs sur la rochelleUn plateau très relevé de stars internationales vous attend : Chris Hopkins, Evan Arntzen, Attila Korb et le trompet-tiste français Malo Mazurie… Mais aussi des formations prestigieuses comme le San-Francisco Jazz Band, les Blue Serenaders, les néerlandais de Jazz Connection.Cette 15ème édition sera aussi mar-quée par l’organisation le 2 mai à Nieul-sur-Mer d’un Grand Bal Swing avec orchestre et costumes d’épo-que sur le thème des années folles. Et pour la première fois aussi cette année, un Jazz Club voit le jour. Lieu de rencontre entre amateurs et pro-fessionnels, qui se retrouveront le

soir pour une Jam Session, à par-tir de 23h ouverte au public. Le grand concert de clôture à l’En-can, avec une quinzaine de musi-ciens sur scène, sera dédié à Louis Armstrong et Duke Ellington. La traditionnelle Grande Parade enva-hira le même jour le centre-ville de La Rochelle.

Michel Lardeux

Groupe New Parade Jazz Band.

Affiche New Parade Jazz Band.

Consultez le programme complet de la 15ème édition sur le site : www.dixie-folies.com

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Vendredi 24 avril à 21htom novembre - Le récital

Sans être totalement à l’écart, Tom Novembre se promène depuis 30 ans aux abords des sentiers battus de la culture, avec sa fausse nonchalance et son humour attendri, laissant toujours un souvenir étrange et sou-riant. Tout au long de son nouveau one man show ludique et musical, Tom Novembre nous fait complices de cette mise en abîme absurde où se télescopent séquences burlesques et poésie émouvante.Durée 1h20. Chansons et humour

Vendredi 1er mai à 21hCélimène et le Cardinal

Une pièce de Jacques Rampal qui se présente comme une suite du Misanthrope de Molière, écrite en alexandrins par un auteur contem-porain. Cette mise en scène superbe est servie avec fougue et naturel par des comédiens de talent.Durée 1h30. théâtre

Vendredi 8 mai à 21hflorent Peyre - tout Public…

ou PasDécouvert dans « On ne demande qu’à en rire » de Laurent Ruquier, Florent Peyre incarne des personnages forts, proches de la schizophrénie, il entre dans leur peau et le spectateur n’en sort pas indemne. Florent Peyre dégage une puissance comique hors norme.Durée 1h30. humour

La maline diffuse le 28 avril à 14h le film Minuscule, la vallée des fourmis perdues, dans le cadre du Mois de l’Environnement. Tarif de 4 € pour les moins de 14 ans.

Programmation la Maline

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Déplacé pour sublimer la qualité de sa programmation (il est rare de parvenir à réunir des virtuoses d’une telle envergure) et rebaptisé pour cette édition « 3 jours d’avril », le festival reste sous le signe de la convivialité pour partager la passion de la musique en toute simplicité.

Excellence de la programmation exige, le festival « 3 jours en mai » se tiendra cette année en avril !

f e S t i v a l d e m u S i q u e c l a S S i q u e

rendez-vous les 23, 24 et 25 avril prochainsUne rencontre avec les artistes autour d’un apéritif est d’ailleurs prévue à l’occasion de la soirée d’ouverture du 23 avril. Les roman-tiques français et allemands sont à l’honneur cette année, avec une petite excursion en Amérique latine. Pour cette troisième édition, Sarah Nemtanu* et Christophe Morin** ont imaginé un programme qui dévoile trois facettes de la musique de chambre :- Le 23 avril à la salle Vauban de Saint-Martin, le concert d’ouverture des jeunes talents sera gratuit. Les

cinq artistes interprèteront un quintette de Schumann. À 20h30, un d e u x i è m e concert vous e m m è n e r a en Amérique du Sud avec P i a z z o l l a , Vi l la-Lobos, Ginastera…

- Vendredi 24 à la Mairie de La Flotte, le romantisme français et allemand sera célébré à travers deux quintettes avec piano de Franck et Brahms.

- Enfin, le festival se clôturera le 25 avril en l’Eglise de Loix, où seront présentés de nouveau deux quin-tettes, mais cette fois-ci à cordes, avec deux altos (Mozart et Brahms seront interprétés).

Une autre belle particularité cette année, toujours dans un constant souci de partage et de convivialité : la traversée du pont sera gratuite pour les continentaux, les jours de concert.

Marie-Victoire Vergnaud

*Sarah Nemtanu est Premier violon de l’Orchestre National de France.

**Quant à Christophe Morin, il est le violoncelle solo de l’European Camerata, orchestre à cordes, constitué des plus brillants éléments du London Symphonie Orchestra et de l’Orchestre National de France. Il fut notamment 1er prix de violon-celle au CNSM de Paris, en 1991.

En ce début de vacances de Pâques, Agnès fouille dans un tiroir pour prendre « la Clé » rangée pour les mois d’hiver. Son vélo la conduit jusqu’à Montamer. la clé, un peu rouillée par quelques semaines d’inutilisation, fait jouer le pêne de la porte de l’AnCRE MARItAISE. C’est bon, la saison 2015 est partie.

Agnès lève l’AnCREa n i m a t i o n S p a t r i m o i n e e t e n v i r o n n e m e n t

des associations impliquéesL’ANCRE reprend son programme d’animation en collaboration avec les associations parties prenantes des activités proposées. Ainsi l’ADEPIR, Nature environnement et la LPO pro-posent divers ateliers de découverte pour tous ; découverte de l’Estran, information sur la pêche à pied, Initiation à la géologie avec l’histoire du grain de sable, divers sortie nature à la découverte des plantes et de la faune, pour les plus poètes il ne fau-dra pas manquer les nuits des étoiles etc… sans oublier les visites noctur-nes des écluses à poissons éclairées à l’ancienne par quelques lanternes portatives, atmosphère garantie et découverte de ce mode de pêche ancestrale de l’île de Ré. La LPO pro-pose aussi ses balades nocturnes à l’écoute des visiteurs de la nuit.

une succession d’expositionsMais d’ores et déjà les promeneurs peuvent à nouveau admirer les « poules dingues » de Lucie ainsi que l’exposition consacrée à D. Lhoste, le premier artiste maritais à ouvrir le cycle des expositions, sans omettre

les visites aux deux expositions per-manentes, les écluses à poissons et les tortues et mammifères marins, cette dernière exposition accueillant une nouvelle venue.D’autres expositions temporaires sont programmées. Peintres, sculp-teurs, aquarellistes, photographes se succèderont de quinze jours en quinze jours. A noter en juin la présentation des modèles réduits de bateaux de Le Corre ; divers maquettes navigables très réalistes de bateaux contemporains seront à découvrir par les modélistes et autres curieux. June Gowing exposera ses œuvres (tableau à la cire) et propo-sera des ateliers d’initiation (ou per-fectionnement) à cette technique.

La fête de la natureL’ANCRE se mobilisera aussi pour cet événement. Le 22 mai, Eveline Ménager, safranière à Sainte-Marie, fera une conférence sur la culture des crocus et la fabrication du safran.Le 23 mai les mammifères marins seront à l’honneur et le 24 mai « Chantal » renouvellera sont atelier sur les plantes sauvages et comesti-bles de l’île de Ré. Il faut prévoir de

prendre des notes, un grand nom-bre de plantes étant consommables, encore faut-il les connaître et les reconnaître. L’atelier se clôturera par une dégustation de recettes à base de ces plantes sauvages de Ré.

La fête du soleilLes 20 et 21 juin se sera la deuxième édition de la fête du soleil, des confé-rences sur le thème « le soleil, notre étoile » devraient nous faire mieux connaître cet astre que les partici-pants pourront découvrir « comme si ils y étaient » en l’observant avec des télescopes solaires (avec filtres), tâches solaires et irruptions en direc-tes garanties…

nadine Berland, le retourL’actrice Nadine Berland de l’asso-ciation « les Tardigrades » devrait encore cette année proposer son spectacle « Ostéa Mundi, ou l’huître à toutes ses sauces » après le succès rencontré l’an passé (lire sur www.realahune.fr), encore une chance de passer une bonne soirée instructive et très ludique pour les retarda-taires. La programmation n’étant pas encore arrêtée il conviendra de vérifier les dates sur le site www.ancremaritaise.fr.

L’automne, le temps des champignons.

Pour clore la saison, à la Toussaint Ré Nature Environnement renouvel-lera ses conférences et ateliers sur les champignons de l’île de Ré, qui rencontrèrent un énorme succès en 2014, et permettront à tout un cha-cun de prendre la sage précaution de s’informer avant la cueillette de ce qui se mange ou pas.Enfin, Agnès pourra ranger sa clé pour quelques mois d’hiver avant de reprendre le chemin de Montamer pour la saison 2016.

Les poules dingues s’exposent à l’ANCRE Maritaise.

Festival Sarah Memtuna.

Réservation par email : [email protected] 3 concerts : 50€Place 1 concert Plein tarif : 20€ (Tarif réduit pour les jeunes de 15 à 25 ans, étudiants, membres adhérents : 15€)gratuit pour les moins de quinze ans et les chômeurs.

Patrice Pozzi

é v é n e m e n t - l a F l o t t e

oyez oyez : l’Abbaye des Châteliers est en fête les 24 et 25 avril !Cette année encore l’Abbaye s’ani-mera pour un week-end qui s’annonce médiéval. L’occasion de faire revivre ce monument cistercien, maintes fois détruit, et restauré en 1997 par le Conseil Général de la Charente-Maritime. L’association Flottille en Pertuis (La Maison du Platin) qui a

organisé l’événement avec l’appui de la Caisse locale de l’île de Ré et de la Communauté de Communes, a ima-giné de nombreuses animations sur le thème du Moyen-Âge. Ateliers bla-sons, estampage, création de vitraux, démonstration d’un tailleur de pierres et d’un maître verrier, jeux en bois…

Deux jours d’enchantement garanti pour les petits chevaliers et les gentes dames !

Projection du film « pollen » samedi soir

Dans le cadre du mois de l’Architec-ture et de l’Environnement, des visites guidées seront proposées, ainsi que la

projection du film « Pollen », samedi 25 à 21 heures. Ce documentaire américain sorti en 2011, démontre combien la pollinisation est au cœur de la nature et de ses processus de reproduction. Entrée libre.

Marie-Victoire Vergnaud

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s P o r t s à l a h u n e

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l ’ a t l a n t i q u e S t a d e R o c h e l a i S ( a S R )

C’est Jean-Michel blaizeau, écrivain rochelais, historien et sociologue du sport, auteur d’excellents ouvrages sur le sport rochelais et olympique, qui nous donne la réponse à cette question.

Pourquoi les maillots de l’Atlantique Stade Rochelais sont-ils jaune et noir ?

« Le Stade Rochelais est officiel-lement né le 8 avril 1896, sous la forme, à l’époque, d’une société omnisports qui comptait sept dis-ciplines sportives. Il faudra attendre 1898 pour y voir se développer le rugby. Avec le développement du commerce import-export du cognac, apprécié des anglo-saxons, des cour-tiers anglais installés en 1900 à La Rochelle, venaient perfectionner leur français au lycée. C’est ainsi qu’ils initièrent quelques camarades aux règles de ce sport de gentleman, avec son drôle de ballon ovale. Le groupe se retrouvait sur le Champ de Mars, rejoint par des militaires du 123ème régiment d’infanterie de la caserne voisine, pour y disputer des parties acharnées, sans pouvoir parfois se distinguer lorsque le ter-rain était gras. Le bar des Glacis tout proche servait de vestiaires. La tenancière, la mère Joseph, préparait la baille d’eau froide pour décrotter les chaussures avant d’y pénétrer. Pour faciliter l’identifi-cation des joueurs, elle tricota des ceintures de flanelle, jaunes pour les uns, et noires pour les autres.

Et lorsque le Stade Rochelais dis-putera en 1902 le championnat de l’Atlantique, le futur président George Henry Jackson, consul des Etats Unis à La Rochelle, dont une tribune du Stade Deflandre porte le nom, choisira le Jaune et le Noir comme couleurs représentatives de cette société omnisports.Quant à l’écusson du Stade Rochelais qui représente la caravelle emblème de la ville de La Rochelle, dessiné en 1961 par Georges Gaïlleul, il ornera les maillots en 1968 à l’occasion de la 16ème de finale du Championnat de France disputé à Montauban contre le RC Toulon. »Si vous voulez tout connaître de l’his-toire du Stade Rochelais, il faut lire le magnifique livre de Jean-Michel Blaizeau : 115 ans d’histoire(s). 400 pages pleines d’anecdotes, de nom-breuses illustrations, en vente à la boutique du Stade Rochelais.

Ici ! Ici ! C’est La Rochelle.

Michel Lardeux

Couverture du livre 115 ans d’histoire(s) de Jean-Michel Blaizeau.

stade ROCHeLais Vs tOuLOn 25 avril 2015 à 14h45

stade rochelais

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l e s g e n s d ’ i c i

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Une femme aux semelles de ventp o r t r a i t - a n n i k p o u r c e l

la mer a toujours été l’axe central de la vie de cette bretonne, dont la famille est originaire de Ploubazlanec dans les Côtes d’Armor. Enfant, son univers a été forgé par les récits entendus à la maison, évoquant les voyages des marins bretons ou ceux des membres de sa famille comme ce grand oncle naufragé au Cap Horn.

À 18 ans, Annik vide son livret de Caisse d’Épar-gne pour s’acheter un

bateau, La Méduse, comme d’autres acquièrent leur pre-mière voiture. Elle se balade un peu partout le long de la côte et les soirs de surprise partie à l’île de Bréhat, s’y rend en bateau. Ses études terminées et après un séjour parisien, où elle se frotte au journalisme, cette passion pour la mer la conduira à Cassis, au bord de la Méditerranée. Elle travaille alors au magazine Plongées et dès qu’elle le peut part explorer les côtes d’Afrique du Nord. Cependant, elle décide de ne pas s’éter-niser en Méditerranée et traverse l’Atlantique en direction des Antilles, à bord d’un bateau en bois sans radio. Au-delà de la bonne condition physique et psycholo-gique que ce genre d’expérience nécessite, l’aventure lui appor-tera une maturité qui reste l’une des principales caractéristiques de sa personnalité. Aux Antilles, elle vit de petits boulots, fait du charter, de la voilerie, toutes occupations qui restent proches de la navigation et lui laissent une grande liberté. Quand elle estime que le moment est venu de ren-trer en métropole, elle choisit de s’installer à La Rochelle où elle participe au journal de la première radio libre.

L’aventure des librairies maritimes

En 1985, le Centre de la Mer est créé à Rochefort et Annik trouve le moyen de se faire recruter à la cafète. Elle aime l’endroit, appré-cie la beauté du bâtiment et s’y sent bien. Elle discute avec les visi-teurs, répond à leurs questions,

évalue leurs attentes et se met à vendre des cartes postales dès la fin du premier mois de présence. Puis très vite, ce seront les livres. Sa formation, son expérience de navigatrice, ses voyages l’aideront à sélectionner des ouvrages dédiés à la culture maritime et à l’histoire. La librairie maritime de la Corderie Royale était née. De 1985 à 1990, elle va la développer avec l’appui de la direction qui s’intéresse à ce qu’elle fait. Des animations se gref-fent sur le lieu, des festivals sont organisés.

Oceanopolis, centre de culture scientifique de la mer, ouvre ses portes en 1990. Annik postule. Elle est recrutée et retrouve sa Bretagne natale, particulièrement pluvieuse à Brest. On se souvient de la chanson de Barbara… Une fois de plus le lieu est magnifique. Jacques Rougerie, architecte vision-naire menant de front ses deux passions la mer et l’architecture, a

réalisé une extraordinaire structure futuriste pour abriter les sciences de la mer. La finalité de la librairie- boutique dont Annik assure la création est double : culturelle et commerciale. Trop souvent le commercial est opposé au cultu-rel. Jean-Paul Alayse, l’un des fondateurs du centre remarquait dans l’un de ses rapports : « Les concepteurs du CCSTI (centre de culture scientifique et industrielle) ont fait le pari de transformer cette opposition traditionnelle en syner-gie pour la plus grande satisfaction des visiteurs comme pour la bonne santé économique du centre. Grâce à Annik Pourcel et à Joël Cam qui lui a succédé fin 1994, ce pari sem-ble être en phase d’être gagné de l’avis même des professionnels tout comme le montre la satisfaction du public. » Alors que la librairie de Rochefort était tourné vers l’his-toire, celle-ci doit proposer des ouvrages en harmonie avec les

thèmes du centre et orientés vers la biologie marine.

Ses vieux démons ressur-gissant, Annik retraverse l’Atlantique en direction des Antilles où elle séjourne deux ans avant d’entendre parler du projet concer-nant l’aménagement du Phare des Baleines. Elle fait l’ouverture en 2002 et assure la gestion de l’en-semble jusqu’en 2008. La librairie qu’elle crée au Phare des Baleines est adaptée au lieu et à sa fré-quentation. Plus ludique que les précédentes avec ses DVD et différents sup-ports audiovisuels, elle est aussi plus orientée vers la littérature. On y trouve tous les grands auteurs classi-ques : Herman Melville, Jack London, Jules Verne, tous

les navigateurs également depuis Éric Tabarly jusqu’à Florence Arthaud. Les visiteurs retrouvent des livres lus dans leur enfance et dans lesquels ils ont plaisir à se replonger. Une grande place est consacrée, dans ce domaine particulier de la littérature, aux ouvra-ges pour enfants.

Aujourd’hui retraitée, elle n’y passe plus qu’une journée par semaine, mais continue à se préoccuper de son approvisionnement. Elle éplu-che l’hebdomadaire Livres Hebdo, à chaque parution, afin de se tenir au courant et de présenter à la clien-tèle un panorama complet de ce qui se fait. Elle n’est pas devenue sédentaire pour autant, et chaque fois que cela lui est possible, elle retraverse l’Atlantique pour se ren-dre dans une petite île sauvage des Antilles anglaises, dont nous tairons le nom, justement pour qu’elle reste sauvage.

Catherine Bréjat

Annik Pourcel dans sa librairie du Phare des Baleines.

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exposition ViVante

SeRRe à

pApiLLonS

Entrée libre à la

Communauté de

Communes