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,NOVEMBRE·DECEMBRE 1934

- N°3BULLETIN MENSUELPRIMIIRE ANNEE

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CHRON!QUE

l

Quelques suiets d'actualité marocaineNous nous excuserons d'ab01'd de la parution

tU1'dive de ce numéro. Nous espérons que sontmport·u.nce accrue ainsi que l'intérêt de son textenous vaudront 'l'indulgence de nos lecteurs,Celle~ci acquise, nous pouvons leur promettrede fenre mieux encore.

J, L.

Nouvelle réglementationde l'immigration

On sait qu'à la fin de l'année 1931, un dahiravait réglementé l'immicrration au Maroc dupEr:onnel et de la main-il'œuvre Le « BulletinOfficiel » du 23 novembre der~ier publie unnouveau texte réglementant l'immigration, tex­te qui abroge le précédent.

Quelles sont les dispositions essentielles dufernier dahir ?.. , Il étend à tous les immigrantsle contrôle qui était réservé au nersonnel et àa main-d'œuvre, ..

Ceux qui viennent au Maroc nour y occuper

tun e~ploi doivent être munis d'un contrat deraval! acrréé

1 Ceux ~ui ~iennent au Maroc pour y travail­el' POUr leur propre compte doivent se sou­~ne~tre à une autorisation préalable, « Cette au-°b~l,a~ion est accordée dans la limite des pos­

~I 1 ltes que la situation économique laisse àa ~ P~ofession considérée après avis d'une com-

mISSIon " 1 'f ' specla e ", pour chaque catégorie pro-esslOnnelle,

Est-il besoin de dire que ces dispositionsrouvelles ont retenu toute l'attention des mi­leux commerciaux ?En fait, nous croyons savoir que, dans l'"s­

~r~~ d~ se~ prGmoteurs, le dahir en questionolf s apphquer d'abord exclusivement auxpro e' '. ' --

l ,SSlOns hberales . mais rien dans son texte,ne l 't l' , ,.~I e a son autorité, et on peut sl1pposer

9~e de contrôle de l'immigration pourra êtree en, ~ à d'autre métiers,

!c: mterviendra, d'abord l'initiative de l'ad­~11;stration, puis celle des commissions éven­c:-'~ emel?-t constituées. Or, le « Bulletin Offi­le't» SUIvant, du 30 novembre nous fait con-

naI re la ·co 't' dl'" .h' mposl Ion e a commIssIon qUI sera~. argee d'examiner les demandes d'autorisa­hn intéressant les professions médicale etP armaceutique, Nous y trouvons des repré-sentant • . " 'r s emrnents de nombreuses admmlstra-Ions du Protectorat mais aucun délégué du

corps médical. '

Aussi, les commercants n'envisagent-ils passans

linquiétude l'i~titution de commissions

ana ogues' 1 . 1f' . exerçant eur pouvoIr dans' eur pro-1eSSlOn sans le concours d'aucun mandataire dehUI' corporation, On ne saurait affirmer qu'un

aut fonctionnaire du Service du Commerce.~ourrait y, suppléer, Lorsqu'il s'agit de trancheri et· ').uest1ons touchant aussi sérieusement les,n erets professionnels, on ne peut décemmentIgnorer les avis des gens du métier.

Duplicatades permis de circulation

Les taxes municipales sur les voitures ayant étéremplacées, depuis les premiers mois de cetteannée, par un impôt d'Etat, un permis de cil"culation fut institué qui témoigne du versementdes droits. Mais, à l'usage, on s'aperçut que lestextes n'avaient pas prévu le cas où un auto­mobiliste, ayant payé l'impôt, viendrait à égal'erson permis. Cet automobiliste devrait-il payerla taxe à nouveau? ... Telles étaient du moins lesprétentions des services de perception.

De semblables intentions ne pouvaient man­qLler d'émouvoir les intéressés qui saisirent lesorganismes représentatifs. La Chambre de Com­merce de Casablanca, en particulier, se fit leurinterprète auprès de l'Administration, Ses dé­marches ont abouti. Voici du reste la lettrequ'elle a reçu du Chef du Service du Commer­ce et de l'Industrie :

« Je n'ai pas manqué d'appeler tout parti­culièrement l'attention de M. le Secrétaire Gé­néral du Protectorat sur vos desiderata et j'ail'honneur de vous faire savoir qu'après unnouvel examen de la question, il a paru possi­ble de prescrire aux agents de recouvrement dedélivrer, en cas de perte du permis original, etsur demande qui leur en serait faite, un dupli­cata gratuit.

« Toutefois, pour éviter des abus, il ne seradonné suite aux demandes de duplicata que surproduction d'une déclaration de perte du permisoriginal. Cette déclaration devra, à peine d'irre­cevabilité, être rédigée sur papier timbré, rap­peler les caractéristiques du véhicule d'aprèsles énonciations de la carte grise, ainsi que lescirconstances de la nerte.

« En vue de présenter toute garantie, la dé­clara,tion devra être visée par le Chef des Ser­vices Municipaux ou le Commissaire de Police.le Contrôleu~ Civil, ou le Chef du Bureau desAffaires Indigènes de la résidence de l'intéres-se ><.

Cett~ communication a été adressée à l'Asso­ciation des Transporteurs du Maroc, qui ratransmise elle-même à la Fédération Nord-Afri­caine des Transporteurs SUI' routes.

législation marocainesur les assurances

Les assurances souscrites au Maroc n'étaientpas soumises, jusqu'à présent, à une réglemen­tation locale et la coutume était d'appliquer iciles dispositions usitées dans les pays où lesCompagnies ont leur siège. Le Bulletin Officieldu 14 décembre dernier publie un ensemble detextes instituant une réglementation des assu­rances : ce sont un Dahir, un Arrêté vizirielrelatif au contrat d'assurances, un Arrêté vi-

2

ziriel relatif aux entreprises d'assurances, decapitalisation et d'épargne, un Arrêté viziriel re­latif aux contrats passés entre les compagniesd'assurances et leurs agents de la zone françai­se du Maroc, enfin un Arrêté du Secrétaire Gé­néral du Protectorat déterminant le modèle duregistre des oppositions et du répertoire de"oppositions en cas de perte, de destruction oude vol de polices d'assurances sur la vie, debons ou de contrats de capitalisation ou d'épar­gne,

Nous ne saurions exposer ici le détail des dis­p:Jsitions nouvelles sur lesquelles il nous serasans doute donné de revenir, Elles occupentplus de neuf pages du B, 0, et nous conseil­lons aux intéressés de s'y référer,

Au chapitre des dispositions générale} nousremarquons que tous les litiges intéressant lespersonnes domiciliées au Maroc seront s:Jumisaux tribunaux marocains, et que l'assuré pour­ra, avec préavis, résilier tous les deux am, lescontrats d'assurances de resDonsabilité, Suiventles modalités de la preuve ~du contrat d'assu­rances, les indications qu'il doit nécessairementporter, l'exposé de la nature des obligations del'assureur et de l'assuré, les raisons de nullitéset de résiliations, la définition de la prescrip­tion,

Un « titre » est réservé aux assurances deàommages qui sont celles qui nous intéressentparticulièrement, Viennent ensuite les assuran­ces de personne}, et les dispositions relativesaux polices d'assurances sur la vie, aux bonsde capitalistation, ete.. ,

Nous confirmons à nos lE:Cteurs que nousnous proposons de publier ici une étude sur lesconséquences de cette nouvelle législation,

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La vente des huiles aux colons

La Chambre Syndicale des Lubrifiants aadressé la lettre 3uivante au Service du Com­merce :

« Au début de cette année, notre ChambreSyndicale s'est permis d'élever une protesta­tion contre la vente directe des lubrifiants aUJ(colons par la Coopérative Marocaine Agricoledes Carburants,

Depuis lors natre point de vue n'a pa.s varié,nous estimons toujours que la COOi)érative nedevait pas devenir notre concurrente directe,étant donné d'une palot la documentatLm quenous lui avions obligatoirement fournie sur no3

produits, nos tarifs et notre clientèle, et d'autrepart son influence très grande sur' les colonSpar l'intermédiaire des Caisses de Crédit dis­tributrices des prêts de cam"agne,

D'ailleurs, en devenant marchand d'huile, laCO:Jpérative sortait de son rôle de contrôle etde protection dES intérêts généraux des colons,

La concurrence qu~ se font entre eux le;ncm1)r.~ux membres de notre Chambre Syndi­cale avait suffit à réduire très sensiblement leprix des lubrifiants, Et, par ailleurs, la Caop€'rative n'ayant pas l'expérience du commerce deShuiles, et ne disposant pas pour la vente d'uJ1persennel technique, nei;eut garantir la quali­té aes produits qu'elle offre, ni surtout la par'faite adaptatien à l'usage prévu,

Des faits récents, sil nous était permis de leSciter, pourraient illustrer cette affirmation,

Au mois d'avril dernier, la Coopérative s'eStvu interdire tout achat direct à l'étranger, Cetteinterdiction ne saurait nous satisfaire, En effet,la Coopérative trouvera toujours sur place, ul!intermédiaire paul' faire ses achats à l'étrange!et même si ces achats étaient réellement Jait$sur place, les arguments développés ci-dessU$n'en conserveraient pas mains toute leur va'leur.

Nous persistons donc à demander avec insiS'tance, que la Coopérative qui ne paie ni i)atente,ni impôts, qui au contraire reçoit raide du go~'

vernement et des laboratoires officiels subsidie$par lui. c'est-à-dire, par les contribuables, soitmise en demeure de cesser la vente directe deShuiles aux colons,

En attendant que son stock actuel soit épuisé,nous demandons en vertu de la plus élémeI1'taire justice, que la Coopérative ne soit p}lJ$chargée ni du remboursement de, droits dedouane, ni surtout de la répartition des co~'bng2nts et que des ordres formels et très se'vères soient donnés au personnel des caisseSde crédit pour qu'il s'abstienne de toute propa'gandeen faveur des huiles vendues par la Cao'pérative, comme d'ailleurs de tout autre pl'''duit et ceci sous peine de sanctions graves,

De cette façon, nous n'aurons plus à fourvVà un concurrent des armes pour nous combat'tre,ce qui est anormal et nous n'aur::ms pl1,15à craindre des pressions énergiques de la par!de caisses de crédit, comme il s'en produit aC'

tuellement »,

Ajoutons que la Chambre de Commerce dlCasablanca, espérant que les ventes en que~tion corresnondent seulement à l'écoulewell

de, stocks ~xistant, a décidé d'intervenir polllappuyer les termes de cette lettre,

La concurrencedes voitures particulières

, On sait que de nombreux automobilistes par­lan, en France, p'ar la route, ont coutume d'em­mener des passagers auxqueb ils demandent,Pour ce faire, une certaine redevance.

Celte pratique constitue nour quelques trans­r-O:'éUIS spécialistes des voyages en France parvoiture, automobiles. une inquiétante concur­ren,ce. La Chambre de C:>mmerce de Ca,ablan­~t mf.ormée, demanda à la Direction Généralee~ F!Ilance.s si un particulier. propriét'1ire d'une

VOIture automobile de force' nOFnale (4 placesnarexzmple). qui prend occasionnellement unou ~lu,sieurspassagers à titre payant, doit êtreconslderé comme faisant acte de commerce, et,~n ~onséquence, astreint aux;)atentes. taxes et~rolt.s afférents à la profession de transporteur,?~. SI, ~u contraire, en l'état actuel de la légis­a IOn, Il est permis à qui que ce ';oit de trans­~?rrsr occasionnellement. sans acquitter d·im·'J' cv 'a -' l' . +"; • l xe pal'tICu iere, des passagers payan,s.

_a Chambre de Commerce de Casablanca a'~çu la réponse suivante:

: J ai l'honneur de vom faire connaître que~Ulvant les prescriptions du dahir organique

es patentes (dahir du 9 octobre 1920 articlei1rtmler), cet impôt est dû au Maroc' par les~~rsonnes ou sociétés qui se livrent à l'exercice

dune. profe3sion, d'un commerce ou d'une in­

ustne c' t' d' . th b' ' _es -a- Ire par celles qUI consacrena Ituellen1Ent tout ou partie de leur temps à

effectUer l '.f' es operatlOns que comporte cette pro-eSSlon. ce commerce ou cette industrie.

" Les actes isolés ou non habituels de com­"leree ou d'industrie ne peuvent donner lieu à~atenta qu "1 l' d~ e SIS sont accomp IS par - es person-nes non SÉdentaires ,ou non domiciliées au Ma­10C (dahir du 28 juin 1933, art. 2),

" Les propriétaires de voitures automob:les{ue vous signalez, qui ne prennent qu'excep­IOnneliement un ou nlusieurs passagers à titre~~Ya~t, ne sont, en 'conséquence, pas imposa-

:s ~ la patente et ils ne pourront y être as­~uJettIs que lorsqu'ils exploiteront commercia.e~:nt leur, v?iture d'une façon habituelle ".

de C;om~.lsslOn du Co?tentieux de !a C~ambre_-n' .nm~lce a tenu, a cette occaSIOn, a exa­'--111er comm t 't' '1 '1 'd en e aIt reg emente e transpon

e Voyageurs 'en communElle a co t t' l' , ."1' ns a e que es textes eXIstants n en-

; obdulent dans cette catégorie, que les véhiculesc u_ essus de' 1 h ff .p . , _ SIx p aces, c au 'eur non compns.

. l°t.;r les véhicules de moins de six places, unereg em t t'l ' ~n a Ion existe, mais tellement vague, que,es dehnquants échappent en pratique aux ri­gu;urs de la loi, En effet, cette réglementationprevoit simpl t l "t . cl"~ho emen que es propne aIres .es

\ e. Icules de moins de six daces, doivent ac­qUItter une taxe, dite de stationnement. Si le

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'wtionnement n'est pas pris, la taxe n'est pasdU2 en droit. Aucune astreinte de sécurité, d'as­~urance ou même de propreté, n'est prévue.Aussi des ·entrepreneurs consciencieux, donnantà leurs clients des garanties matérielles, ayantpar là-même des prix de revient plus élevés,se trouvent sans travail, alors que des transpor­t-urs plus ou moins occasionnels peuvent, enio lite quiétude, pratiquer leur commerce, jus­qu'au jour ou leur survient un accident qui lesruine et laisse les clients accidentés sans aucunrecours contre leur transporteur défaillant.

La Commission a,. en conséquence, émis levœu:

a) que les prescriptions du dahir du 28 juin1933 (art. 2) relatives aux actes isolés, ou nonhabituels, de commerce ou d'industrie, prati­qués par des personne" non sédentaires ou nondomiciliées au Maroc, soient étendues aux actes-,r,üiqués par les per.sonnes sédentaires ou do­'11Îciliées au Maroc.

b) qu'une réglementation plus stricte inter­vi:nne en ce qui concerne les transports encommun, aus.3i bien par voitures de moins de; ix places que par voitures de plus de six pla­CeS, de telle façon que les transporteurs présen­tant toutes garanties, morales et matérielles, etqui sone appelés à subir éventuellement lesligueurs de la loi, bénéficient aussi de sa pro­tection.

Dans sa séance du 31 octobre 1934, la Cham­bi'~ de Commerce a fait siennes les conclusionscie sa Commission. Sa délibération a été trans­m.ise au Service du Commerce et de l'Industrie.

Elle a invité les tranSDorteurs à entreprendreune action pl'éve21tive par des avis dans la pres­se, signalant aux intéressés les risques auxquels!J.s s'exi')oEent en se laissant véhiculer par deséransporteurs bénévoles qui, en cas d'accident,ne leur offrent ni répondant ni garantie.

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Les T. A. C.transporteront-ils les touristes

dans Casablanca

La Chambre de Commerce de Casablanec; aété saisie des doléances d'un de ses re,c"ortis­sants au sujet de transports de tomiste,S faitspar les T.A,C. au cours d'escales de pélquebotsde croisière, signalant le préjudice que cetteconcurrence imprévue peut causer aux loueursde voitures.

La Chambre de Commerce avait chargé M,Doyelle,membre de sa Co·"mission du Conten­tieux, d'étudier cette question. Voici les termesdu rapport de M. Doyelle à ce propos :

« La réclamation adressée à notre Compagnie,vise la Compagnie des Tramways-Autobus deCasablanca qui, joui.ssant d'un monopole d'ex­clusivité, est accusée de faire unc conCU{~'ence

déloyale au moment des })assages de bateauxtouristiques, aux propriétaires de voitures degrande re!nise, de taxis ct de voitures de places,

« J'ai procédé à une enquête minutieuse, afinde vérifier l'exactitude des faits signalés,

« A deux reprises différentes, les T.A.C. ontété effectivement appelés à transporter des tou­ristes dans la ville aux conditions ci-après :

« La Société Marocaine Charbonnière et Ma­ritime, représentant à Casablanca la White StarLine, ayant organisé des croisières et avait com­pris notre port dans son itinéraire. Le premier deses paquebot, touchant Casablanca fut « LeMonteclare " ; celui-ci n 'avait à bord que desvoyageurs de condition modeste : ouvriers mé­tallurgistes et mineurs, qui ne pouvaient con­sacrer qu'une faible s:Jmme l'our la visite dela ville, Aussi, l'Agent de cett~ Compagnie trai­ta au meilleur prix avec la Direction des T,A.C.,qui lui consentit un prix de 5 fr. 90 1)ar kilomè­tre et par voiture ; le 22 juillet. neuf autobuspromenèrent en ville les passag~rs du " Mon­teclare ", au grand dam des propriétaires de voi­tures de grande remise, de taxis et de voiture,de places, qui portèrent leurs doléances à M. leCommissaÎl~e divisionnaire, Celui-ci en avisaM, le Chef des Services Municpaux qui fit butesrepré:entations utiles à M. le Directeur des Au­tobus.

« Quelque temps après, la Société MarocaineCharbcnnière et Maritime, signala qu'un autrepaquebot, « Le Doric ", devait, le 23 août, faireeSéale dans notre port et débarquer 730 tnuris-

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tes, dont 500 écoliers, également de conditioll

m:Jdeste, M, le Chef des Services MunicipaU"nria M, le Commis;ail'eDivisionnaire de convO­quer les Président des deux groupements d~taxis et de voitures de places. afin qu'ils con­sentent des prix proportionnÉs aux ''Doyens decette clientèle,

« Le; intéressés, réunis le 8 août, déclarèr·entqu'il ne leur était pas possible de consentir deSprix aussi réduits que ceux de la Compagnie deSAut:Jbus.

« Le Directeur de la Compagnie Marocaine deCharbonnages sollicita de nouveau les T.A.C"déclarant qu'il se verrait, en cas de refus, danSl'obligation d'envoyer un câblogramme au Carl!'mandant du paquebot, p:Jur lui enjoindre d'avaità continuer sa route sans toucher notre port

" M. le Chef des Services Municipaux pritalors l'initiative d'autori :er les T.A.C. à tranS'porter ces touristes, car, dans le ca, contraire,le " Doric » n'aurait pas touché notre port etle bénéfice de cette lelâ~he aurait été 1Jerd~pour tout le monde. .

" Il reste à sa voir si, en la circonstan ce, la Ciedes Aubbus a le droit de faire du transport e~

c:omlTIun dans la ville de Casablanca ; son ra'hiEr des charges étant muet sur ce point, riel!l8€mble-t-il, ne l'en empêche ; toutefois, la villequi est intéressée dans l'affaire des T.A.C, etqui, par conséquent y pOoècie des droits, peU,ten cas d'abus, l'empêcher de charger à prix rlJl'nime, des touristes ou voyageurs, au dé1;rimeptldes transporteurs qualifiés. C'e,t d'ailleurs cequ'écrivait M. le Chef des Services Municipa~le 18 août, à M. le Directeur de la Compagnle

des Autobus, en lui d:mnant son accord pour letransport des touristes du « Doric " : « Je vo~demanderai, lui disait-il, de vouloir bien m'aVI'sel' chaque fois que vous serez pressenti pooldes transports de touristes, <'fin que je pui~eapprécier, dans chaque cas, si votre CompagnIepeut assurer les services spéciaux ".

« M, le Chef des Services Municipaux, auql1~j'ai rendu visite, m'a confirmé les termes de cettelettre, et il a même ajouté qu'il était prêt à re­fuser toute autorisation pour l'avenir. ,

" J'ajoute que M, le Commissaire Divisionna;re, prépare en accord avec M. l'IngénieurChef, Directeur du Port, une nouvelle régl~mentation relative au stationnement sur leiquais, des voitures de grande remise, des ta"~et des voitures de place qui facilitera le traVBnde ceux-ci; il e,t à souhaiter qu'un eff:Jrt 5°4également envisagé dans L" sens d'une mise 9point des tarifs.

" Le touriste serait ninsi satisfait et, à son r6'tour dans son pays, ferait une excellente pra,pa:gande pour le Maroc, qui ne pourrait qu'y ~,gner, ainsi d'ailleurs que tous ceux qui s'ip .re~'sent à son avenir ", ~

Au cours de sa séance du 31 octobre dernie~la Chambre de Commerce de Casablanca a ptconnais,ance du rapport ci-dessus, et elle a ~timé qu'il convenait de faire toute confiance ,Chef des Services Municipaux qui, - sans pr~ll~dre de décision de principe dont l'applicatl~risquerait d'éloigner du port certains batell ,;

touristiques, - examinerait impartialement ~cas d'espèce qui lui seraient soumis et, ap elenquête, autoriserait ou non la Compagnie drT,A.C. de Casablanca à effectuer le transpO,des touristes, les autorisations éventuelles;pouvant être données qu'en certaines circotances.

------------------------_._-------

§ouvenirs d'autrefois

5 --

Départ du premier service automobile de CasabtaJt('[/ Sllr 1V1arrakech(Photo Flandrin)

L'ancêtre des autobus Casab[ct11cais(Photo Flandrin)

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Une Société casablanccise ayel!!('emandé à lu Cham~Jre de com­merC2 d'intErvenir auprès :12 l'Ad­n1inl.~tration pOtlr qu'une auton10"bls dsbarquée à Casablanca 12\destinée au Marac Ori2nta~ n'aC'quitte que les droitE qu'elle aura!leu à payer si l'importation avaitcu lieu pal' la frontière aigél'Ù­rnamcaine, la Chambre cle CCJlIl­merce 2vait 2dress2 au Service d~Commerce un vœu dans ce senS.

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des véhicules.Suivent les instructions relative#

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NouvellesRecensementdes véhicules automobiles

Un Dahir ':bté du 16 NovemiJredernie:l'. suivi (l'un8 Instl'uc~i,L;l1

résidcnli21le, vient d'apP:Jrler denouvelles modifications au Dahirdu 2 Décembre 1929 relatif au re­censement des véhicules automo­biles au MarDc,

Voici quelles sont les principalesdispositions du dahir ainsi modi­fié:

Le commanJant des forces mili­taires du Protectorat a le dl'cit den.'quisitionner à titre tempon,ür2ou définitif, les véhicu12s 8ut:Jmo­biles. leE tracteurs agricoles et lesremorques Il est procédé chaqLkannée. avec le concours des auto­rités locales, à un recensement deces véhicules.

Les autcmobib;·tes :10iv8nt :"' ..mettre aux recettes municipôie:o.aux bureaux des perceptions oudes affaires indigènes, - suivantleur lieu de résidence, - la décla­ration prévue pour le paiement del'impôt. Cette -léclaration fait·, lorsde la mise en service du véhieuicest valable jusqu'à nouvelle de­claration. En cas de perte, de ven­te ou de mise hors service une dé­claration dcit être faite dans UE

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Pneumatiques: 2515300 frs con­tre 3,128,989 frs, en '1933.

HUiles minérales de graissage :1,(,80.141 frs ('on1l'p 1360592 frs C'l193;~ ... - . .• . ~

L'Administration G'a pu lui don­ner sahsfaction en raison de la 1é­glslat!on en vigueur et des con­v,cntJom; internationales existantes,Cependant l'institution d'un régi­:ne de transit internat~onalest pré­vu dent pourront bénéficier les;narchandises débarquées à Casa_b!anca et destinées à l'Algérie, Sar_(glc:n~nbtion serait analogue àlu leglsl"tion internationale enus:\ge.

Le Comité Supérieurdu Travail

Un Arrêté Résidentiel du 9 N8­vcmbrc 1934 a désigné les mem­b,res du ComlLé Supérieur du'lravail Font partie du comité :M, Chapon, président de la Cham­bre de Commerce et d'Industrie deCasablanca, M, Vidal, vice-prési­dent de la Chambre de Commercect d'Industrie de Rabat, M, La_f,rclx, Délégué du Troisième Col­ege, M, H~urdille, entrepreneUl'

de Tr~,vaux Publi:csà Fès, M, Go­defm, garagiste à Rabat, M, Le­bascle, directeur de " Schwartz­Hautmont" à Casablanca, M, MarédJr<ccteur de la Société des Chauxet Cimc!'ts à Casablanca, l'IL Mi­~ard directeur de L,U,C,LA, à~a[ablanca, Mme Darmon ouvriè-re c 4. ., ,

cu,uner~raux Galeries Lafa_Yette à Rabat, M, L'Enfant. chefd atelier à la Vigie Marocame àCaS?,b!211ca, M, Portet, chef-mon­teur a S,M,D, à CaEablanca, 1\-1.Samsollier, contremaître à 1'1m­prl1neri~ Blanc à Rabat, M, Tour­J tau, employé aux Ateliers duSebou ~ Port Lyautey,

Les importations d'automobileset' de produits annexes

Au cours des trois premiers tri­mlCstres de l'année 1934 il ci éteImporté, ,'u Maroc, 3.188 véhicules"l'tomebiles valant 4:~,822,OOO frs,Ccntl'e 3,123 valant 52,377,000 Ù·Spendant la périrrle correspondBlL\e de 1933,

Ces véhicules sont d'originefrançaise pour 1 256 unités vaieillcJ7.739,000 frs et' étrangère pour1.932 unités valant 26083000 fr"

Au Cours dc ces nc;"f premi'ersmOIS JI a été importé :

663,827 quintaux d'essence valant64,778.000 frs, contre 639.427 quin­taux valant 70,100,000 frs en 1933,

43.654 quintaux d'huile minéralede graiss3ge, valant 8,793,000 frs,contre 53.603 quintaux, valant11,141.000 frs en 1933

8.872 quintaux de pneumatiques,valant 10.479,000 frs, contre 13,022qUint?UX valant 17 233000 frs en1933, . .

Suttursalcs DUNLOr

gOle minimum de résistance sur trois

'J DUNLOP 90 dérive du pneu de course" à la voiture sa nervosité.

re du chemin de roulement que leualité si recherchée .

. n ligne droite, comme en courbe, le•• sente des arêtes vives dans les deu1

• ,issement, dans le sens de la marche•• ticulier) et à tout dérapage iatéral .

• • • nde correspondant à de hautes saillies, le••• '. sécurité, pendant une longue carrière et

:. ' ... son existence.

,rne a été mise en œuvre pour sa création, et~gré exceptionnel. Il absorbe tout les cahots.aile tenue de la route.

larmonise au mieux avec les lignes Il aérodyna:.s modernes. Cette simple qualité montre jusqu'a

•. nieurs de Montluçon ont poussé la recherche

~.'

Casablanca, angle rue Savorgnan de Brat9;et rue Bascunana - Téléph. A 49-91 et A 49~

Fès, 9, rue de la Martinière· TélÉ'ph. 23~11

'--------------------- 9 --~.

L'assurance

Dtans le domaine de l'automobile l'accident~ ~ , ,r 1 onnare courante, Doit-on conclure que

autamobile est un outil tellemerrt dangereuxPour s' ,"t or-meme et pour les autres qu'il failleeVr el' de '" ,['e 'd s en ,servrr ? Ce seraIt absurde, Le

me e est' 't' dl ,a co e u maL imnarfait comme touses remede "1' ,att' , s, maIs rapporte du ,noms une forteJ~nuatron au maL Ce remède c'est l'assurance,

ar 1 air d'énoncer là une vérité évidente etvous <ere't ' ,- z e annes d apprendre qu'il y a un gros~~urcenta~e d'automabilistes qui roulent sansetr~ a~sures" on dit de 20 à 25 % pour le Milroc

Je e crOIs volontiers,tc~~~~r~ loi spéciale r;e régit les assuranc~s au­qu' 'Il es, le:" consequences des accrdents1 De e~ occasror:nent sont donc traitées selone rort commun,?n parle beaucoup de l'assurance obligatoire

qUr sembler'a't d ' , dl' 'l ' 1 evorr resou re e probleme maIsa que r 'au f ' s 10': simple en apnarence est complexe

< oncl" ~ en veux nour preuve que l'expérien-

lce des legislations étrangères qui ont rendua<sura bl' ,

co - nce 0 Igatoire, ne clate que de 1918 etncerne '

U ' unrquement le Danemark les Etatsnrs 1 S" ,l" l a Ulsse, l Angleterre et la Suède" Lesc1esu

;;;ts, sont loin d'être encourageants, L'Etatr e assachussets, aux Etats-Unis, détient leecord : l assurance ohlio'atoire s'y' est révélée

comme un t', l ,,~f s rmu ant a l rmprudence des cha.uf-eUrs les 'd, "R' accr ents ont double '2n cmq ans,

du âstons donc pour le moment sur le terrain1 l'olt commun en face de la Loi composée pares teXtès le'g' 1 t'f 1" 1"pruden " rs ars auxque s s ajoute a Jurrs-

orient ce f~rte des sentences des juges qui enent 1 mterprétation.

Le te ' '"so t l'l'am est a,sez broussarlleux, les pIstes yden e?~are mal tracées, Les Lois de l'époqueév'\ d~hgences s'ajustent bien lentement auxl'hO utrons des véhicules qui filent à 150 kil. à

la eU,re, On hésite à reconnaître officiellementnece 't'p' ,,ssr e de la vitesse que chacun admet

1ursS/u JI en bénéficie dans tous les détails dee~t;~e n:ode~ne, Voule~-vous ur: petit exeml?lesan 1mIl,le . que seraIt le servIce du courrrer

s a vrtesse ?

cidVoUS a~lez d~nc vous assurer contre les ac­assents d automobile, Vous nouvez égalementce ~:er votre voiture contre' les dégâts d'in­v n re et contre les conséquences du vol. EnfinmOus avez Souvent avantage à penser aux dom-

lu~ges, accidentels éprouvés par votre véhiculer-memVe e au cours d'un accident.. Vous pou-

-Pl'z %arantir cette casse de la voiture qu'elle,ovrenne d'u Il' , d'd'un ne co rsron, un versement ou

l' choc contre un obstacle, La garantie deensemble d' '1poli' e ces l'Isques est donnee par a

et ce rmproprement appelée " Tous risques »

« Cque les Anglais appellent plus justementpar ,o~?rehensive policy " qu'on peut traduirecev ~o rce globa~e, Il est en effet difficile de con­en ObI la garantIe de tous les risques automohilesvoit oc et sans délimitation, englohant ainsi

J ure, conducteur, propriétaire et passagers.f' e vous propose d'étudier séparément les djf­erenis risques et les garanties correspondan-

àutomobile

tes et de nous limiter aujourd'hui à la respon­sabilité civile,

Cette assurance, couramment appelée « di­recte ", garantit la responsahilité civile du pro"~)riétaire de l'automobile à l'occasian des dom­mages corporels ou matériels causés à autruJ.L'assureur ne payera pas du fait qu'il y a ac­cident, mais il se substituera à vous si votrerespon~abilité civile est engagée à la suite d'unaccident causé pa,r la voiture assurée, Cette as­surance est la première garantie à prévoir, onpeut dire qu'elle est indispensable pour qui veutne pas courir à la ruine ou porter la responsabi­lité morale d'un dommage non réparé,

La rEsponsabilité de l'automobiliste a été ren­due plus lourde pal' une évolution récente dela jurisprudence, qui par suite d'un arrêt de laCour de Cassation, rendu toutes chambres réu­nies, a placé la question non plus sous la dé­pendance de l'article 1382 du code civil 'en vertuduquel toute personne ayant causé un dommageà autrui lui doit réparation, mais sous la dépen­dance de l'article 1384 par lequel 0st tenu au­tomatiquement pour responsable des dommagescausés par une chose, celui qui en a la garde,La charge de la preuve s'est trouvée renversée,l'autamobiliste est présumé en faute, à moinsqu'il ne puisse démontrer la faute de la partieadverse,

Voilà Ex')osés en gros les énormes dangersde rEsponsabilité civile encourue par l'auto­mobiliste,

Cela n'Exclut pas la responsabilité pénale pourlaquelle aucune assurance ne peut être contrac­tée, Si on imagine, encore à la rigueur, un 11S­sureur payant une amende pour son assuré, siceIa n'était contraire à l'ordre ;Jublie, on nel'imagine pas faisant huit jours de prison à saplace.

Les deux domaines, le pénal et le civil, sont enprincipe nettem.ent séparés ; en fait, ils le sontmoins et les condamnations pénales, sans jus­tifier une réclamation civile, en étayent souventl'argumentation, les charges accumulées, alour­dissent la faute qui, à son tour, entraîne la .sé­vérité ou retire à tout le moins l'indulgence.

Le coût d'une assurance de resnonsabilité ci­vile varie suivant la nature de la voiture assu­rée, en principe c'est le degré de gravité du ris,..que qui devrait guider la prime, Les élémentsconstitutifs du risque sont divers : vitesse pos­sible du véhic111e, poids, dimension, moyen-, defreinage, utilisation, etc.. , ; d'autre part, la qua~lité du conducteur intervient.

En pratique, les assureurs n'ont pas trouvéd'autre moyen que de se baser sur la force duvéhicule, On se heurtè une fois de plus à unedifficulté fondamentale de l'assurance qui, parla nécessité de la division, fait payer les bonspour les mauvais, mais on n'a pas encore tr-ou­vé le moyen de reconnaître d'avance les mau­vais des hons. Nous avons cependant l'habitudede faire remplir un questionnaire sur les anté­cédents de l'assuré et d'accorder des bonifica­tions pour non déclaration de sinistre dans l'an-

10

née, ces bJnifications ,allant en augmentantd'année en année et constituant une prime d'el't­couragement à l'adresse ou à la bonne condui­te, si vous me permettez ce jeu de mots.

Les conditions des polices sont assez peu va­riables suivant les Compagnies, certains contratsont cependant des clauses restrictives destinéesà permettre une réduction de la prime, Le b3nmarché est souvent dangereux, là plus qu'ail­leurs. Les Compagnies s'accordent cependantpresque toutes sur certaines exclusions en pré­cisant notamment que ne peuvent être c~n5i­dérés comme tiers l'assuré, ni les membres desa famille, ni ses salariés.

La garantie est étendue aux personnes trans­portées gratuitement, c'est-à-dire qu'elles au­ront droit à réparation si vous ne pouvez déga­ger votre responsabilité.

En assuranëe automobile, plus encore quepour toute autre assurance, vous avez intérêtà être en liaison étroite et confiante avec v{}treassureur qui vous guidera en cas d'accident pourvous aider à atténuer votre responsabilité et sesconséquences civiles et pénales.

Mais une bonne assurance de responsabilitécivile, même si elle dépasse le chiffre usuelminimum de 200.000 francs, ne doit pas fairediminuer votre prudence. A propos de ce chif­fre, il est amusant de n3ter que si théorique­ment c'est le montant des condamnations quifixe la valeur moyenne des dommages, il n'estpas impossible de supposer que le montant desgaranties u.suelles réagisse sur l'évaluation chif­frée des dommages,

En Italie, où la garantie usuelle est de 50,000lires, il n'y a pas de grosses condamnations.Est-ce à dire que nous nous évaluons trop cherou nos voisins trop bon marché?

Que va-t-il se passer avec la garantie illimitéeque nous accordons maintenant ? Allons-nousvoir monter le coût des sinistres par une sorted:auto-suggestion basée sur la conception d'unegarantie sans limite ?

Souhaitons que non, car cette garantie illimi­tée, fort critiquée du pJint de vue techniquedans certains milieux d'assureurs, et, possiblepar le jeu des réassurances, est un progrès sé­rieux l.Jour l'automobiliste, qui pour une pri­me modique supprime le souci des conséquencesd'une vraie catastrophe toujours possible, VOLUpJuvez renverser un car de voyageurs, fairedérailler un train.

Je ne veux pas terminer en vous laissant sousl'impression d'un trop gros péril et, vous nar­lant d'assurance, vous retirer la confiance' quiest le premier élément du succès et par consé-

...

quent de la bonne conduite d'une automobile.Je vous rappellerai en substance, sinon dans:sa forme, ce qu'écrivait André Maurois dans ses« dialogues sur le commandement ", on estobligé de compter avec le facteur chance, maisil y a le hasard " bridge " et le hasard « roU­lette ». Pour le premier il y a des règles, il fautd'abord s'y conformer. Pour le deuxième il n'ya pas de règle à respecter. En automobile, noUSsommes dans le dJmaine du « hasard bridge "mettez tOl.:tes les chances de votre côté en res­pectant les règles du code de la route, jointesà celles de la prudence élémentaire, doublez­les pour la responsabilité civile d'une bonne'assurance et partez sans arrière-pensée.

Pierre GAMBIER

(Extrait de « Ce qu'il faut savoiT pOUT S'etSSuTeT »Recueil de CauseTies pm' T.S.F.)

Appareils pour Station Service

u. s.la marque de quai Îté

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SUPPLEMENT POUR LES GARAGES N° 2

D~UX nouvelles huilesspeciales pour amortis­jeurs sont présentées surle mc;uché. Tenez les qa dlspositiol'l de 10

clientèle. Dans certaines eontré€"" en France par exemple, la mé..tamorphose des ",aisons aHecte sen",iblement l'Ilsaac del'automobile. Elle impose aux conducteurs des préca~tionsparticulières pendant la froidu.re. Elle restreint la circula­

tion au l'ours de l'hiver.Ces variations saisonnières sont moins perceptibles ail

Maroc : elles sont aussi de Ilaturc différente. Ainsi, sur lal'Ô e et dans les régions de l'intérieur hahitucllement fré.quentées, nous ne connai"sons pas les grands froids et nousn'avons guère à nous soueier de l'éventualité d'un gel pro­longé.

En matière de graissage, à de rares exceptions près, l'em­ploi d'une huile hivernale, pIns fluide, pres<Tit ailleurs, n'apas sa raison d'être. On peut garder dans son carter, cnjanvier, le même type d'huile qu'cn juillet, sans que le HW'

leur ait à en souffrir.Certes, les départs sont moins aIses par ces fraîches ma­

tinées, mais la carburation a fait, au cours de ces dernièresannées, de tels progrès, qu'il n'est plus de moteur moderne enbon ordre de marche, qui refuse de répondre rapidement àl'appel du démarreur. Cependant, le garagiste sera bon con·seiller s'il l'l'commande à son client de ne pas abuser del'obturateur non plus que du starter, l'excès d'essence en·traînant la dilution de l'huile, nuisible à ses qualités lubri­('jantes. Il servira aussi ses intérêts, en même temps queceux de rautomobilis~e, en signalant certains perfectionne­ments présentés au ,récent Salon, perfectionnements qui a-­surent l'intervcntion opportune du starter suivant les condi­tions de température.

Là où le froid sévit et la gélée menace, d,ms les r('gionsélevées dont le climat est plus rigoureux, liquides anti-gt~l d

l'ouvre-radiateurs rempliront leur office ici cOlllme l'II

France.Ouant au ralentissement hivernal de la circulation et ries

aff;ires, qui, dans la Métropole, laisse quelques loisirs pouraménaO"er le garage et parfaire l'atelier, nous ne le ('OIllHlÎs­

sons p~s aU Maroc. C'est plutôt en été que le,,; départ,,; ell

France entraînent une moindre activité, propice aux travauxintérieurs. Nous y reviendron,s en Lemps opportun.

\fOc.

-A.li.

LES HUILES POUR AMORTISSEURS

Le,," attribution"du srai.,."c:ur

Un de nos stockistes nous fai­sait récemment une remarque,toute simplette qui montre bieP

à quel point le succès en affai-,res ne dépend pas tellement~econnaissances techniques coUSl 'dérables, ni du facteur chance,mais, bien souvent, seulemelli.du bon sens.

Ce stockiste qui, depuis q~e

Mobiloil existe - et cela fal!bien longtemps - est un fidèlede la marque, s'étonnait de voitses ventes d'huile rester sta'tionnaires au lieu d'augmente!'

Pourtant, chaque fois q1JBc'était possible, quand un ail'tomobiliste s'arrêtait devant JeSpompes à essence pour se ra'vitailler, tout en servant le ca!'burant, il posait une des queS'tians classiques: « Avez-voll!besoin d'huile, MonsieW'?, alaquelle on répond, la plupa~du temps, « Non »; ou bieJl'

Avez-vous de l'huile? , à Ja'q:uelle on répond presque toll'jours « Oui •.

En effet. les voitures mode!'nes consomment très peu d'hlli'le, et quant à la vidange, oU ~.fait, gén2ralement au garagB>mals rarement sur la route.

Pourtrmt, combien d'auto'mobilistes roulent avec un catiter insuffisamment garni d'h1ll­le. 12 moteur barbottant daJl'une faible quantité de lubri'iiant ?

Enfin. il a trouvé un moY~bien simple. qui consiste à pre'senter sa question autremell~Pendant que son commis se,l'essence demandée, il va l\11jmême au capot et, se tournaJlvers l'automobiÙste, lui dit 51plement : « Etes-vous bien Sd'avoir assez d'huile, JI,1ofsieur ? » La réponse est gétlf

ralement une grimace de do1Jl~ou un « non )) formeL En toV

~as, ceci fournit au garagiste ~possibilité de répondre: « VOv:lez-vous me permettre de rj,garder ? ", et, sans attendre deréponse, de lever le cap'ot, et r'regarder la jauge. Notre c°tll~espon.da~t, nous assure que, da

tJIIla ma]onte des cas, il vend al'bidon de un litre ou de un gIon de lVIobiloiL &

N'oublions pas que, surtout.~temps de crise, le client n'ac/li i

pas : on lui vand !

.bbETES VOUS BIEN SOR?

!l

i.; ...: ~

1

1

Nous sommes loin des premiers amortisseurs, accessoires quel'on plaçait à volonté sur les voitures pour atténuer les cahots.L'amortisseur fait désormais partie du cl1âs5lS, au même titre queses autres organes, tandis que sa conception et sa réalisation sesont améliorées.

Ces perfectionnements se manifestent par la multiplication desamortisseurs à huile, dans lesquels le freinage des oscillationsest obtenu pcr le résistance à l'ecoulement du fluide traversontl'étranglement d'un orifice ou d'une canalisation.

Les fabricants d'amortisseurs choisi~sent, aux essais, Ihuileconvenant à leurs appareils; mais ils ne sauraient prétendre os­surer partout la distribution satisfaisante des hui les de rechangedemandées par la clientèle. Le réseau des üépositoires Ge le Va­cuum Oil Company Inc. n'était-il pas désigné pour répondre cesproduits ?...

Depuis deux ans on trouve, sur le marché, «l'Huile Spéciale AM»établie en France pour les amortisseurs du type Lovejoy équipontles Citroën, quelques modèles Renault, les Peugeot contort etdiverses voitures.

Deux nouvelles huiles pour amortisseurs ont place désormelsaux côtés de celle-ci :

- La « Shock Absorber Oil Light », huile minérale de faibleviscosité préconisée pour les amortisseurs Spicer, Delco-Rémy etMonroë et aussi pour les types Lovejoy, en général pour tous lesappareils à piston.

- La « Shock Absorber Oil Médium », beau~oup plus vis­queuse, convenant auX amortisseurs Gabriel et Houdoille ainsiqu'à tous les dispositifs à vannes ou à palettes.

Le graisseur, - nous voulons dire la personnequi accède aux divers organes du châssis pour ydistribuer le lubl'ifiant nécessaire, - le graisseurn'a pas seulement pour tâche de graisser,

Pendant qu'il explore le châssis, il est à mêmed'apercevoir les premiers symptômes des dérange­ments à venir, et d'y remédier avant qu'ils neprennent un aspect inquiétant, On ne sam'ait énu­mérel' tous les incidents mécaniques que le grais­seur peut et doit relever au passage: boulon des­serré, goupine défaiHante, câble élimé, etc.. , etc...Certains peuvent provoquer non seulement la pan­ne, mais aussi l'accident; c'est dire l'importunc/!qu'i! faut attacher à cette visite périod,ique desdessous du châssis.

Le graisseur doit donc « avoir l'oeil ». Autant, sice n'est plus qu'un matériel perfectionné, un bongraisseur fait une bonne station. Le client, lors­qu'il vient reprendre sa voiture, aime savoir si rienn'est dérangé, pour s'en aUer ensuite en paix ets'élancer SUl' la route sans arrière-pensée, commegansrisque.

On a pu dire que le travail, dans une stationservice, est un travail d'artisan, c'est-à-dire celuiqui requiert toute l'attention, l'intelligence, et l'es­prit d'initiative de l'ouvrier. C'est bien vrai. AuMaroc, cependant, l'emploi du personnel indigènefait le problème encore pl1ts délicat, mais ceMemain-d'oeuvre ne manque pas d'adresse ni de sa­voir faire, pour peu qu'eHe soit convenablementéduquée; il reste à la tenir sous unè bonne surveil.lance, et "l'oeil du maître» n'a pas de meilleure

•••••••• occlUioll. dA se ma1l,ife,ter.

f~'1

Nous avo ' ..d ns eXDose prece-em •d ment les divers moyensont no

b " , , us USons pour notre pu­aCILe N ~ ult, ':! ou", vo ons vous en-retenu', cette fois d'une cam-pagn, 'd e actuellement en cours

1\' I~ns les grands quotidiens dul~roc.

A~n:a;'quez d'abord que la

~u 1 cite Vacuum n'attire pas,;,eu ement l'attention par son:'~h°rtance, mais aussi par la

e ode qui préside à sa con­cepbo E"l

11. 1 e ïle se présente passous form d '_' e e reclames disper-,ees ou m' ,h' aSSlves reparties au

dsard. "Elle se développe sui-v:nt des campagnes succ;ssi­~~s, campagnes inspirées d'ar­t~ment~ tantôt techniques. tan-

rot pratiques. réalisées sou's uneorme s' .ble ~Tleuse ou bien aima-

, tUUJours attrayante,Nous avo ' ,t ns resume pour no-

1~E; présente campagn~, les qua­~tes essentielles de M bl .. ,

SIX fonnules brèves : alOI! en1° V'2 lscosité suffisante3: Flui~i~é, suffisante..

o Stabllite chimique.~o Po.U:,oir lubrifiant,6" ~llUum de calamine.

ence de gommage.,C,e sont les six points de su­

penOrité de Mobiloil.

ACes six points ont d'abord été

assemblés dans une seule an-nonce plUSl'el' l'" f' '"l ,', " '''' OJ.s repetee etP acee a la cl .,

qu t'd' erillere page desIn 0 dl lens, celle que tout le,.on e aperçoit en tenant leJournal U'l e'll 6' ". • orme lmprnneen drouge 2.ttira"it tous les re­gal' s, 0 l'l ,n a vu partout dansa rUe a l~ 't'e" cl f'cl ' " • rasse es ca esans toute" 1 . l 'de l ". es mams, e jour

a parution. Cette page étaitun~, pn:face.

h.le pre'c' d 't ' .. ' , e al une seTle deleclames dOl!t la publication "cPOUl" 't C ~,Ul. es réclames repl'er.-J.1e1lt u ' ' ...'Po: t n a un, chacun des E.iX

~,'n lntS de supériorité, le com­

, ('n e 1 d"t . ' , e eveloppe. Toutes selOUvent i ,',,', •.. l, nce,ees a la menle~ ."<;e, en tête de colonne àOlolte de 1 t '.. .Pl" a rOISleme page le;1 emler texte qu'on aper~oitorpsqU'on Ouvre le J'ournaL >

re 1e nons e second point pourxemple, la • fluidité " Sow le

fameux 6, des six points de su­périorité" on lit : c Mobiloilpossède une fluidité suffisantepour permettre la distributionimmédiate de l'huile, qui joueun rôle de protection dès lamise en marche du moteur.Employée suivant les recom­rnanàation5 de noire tableau degraissage, elle a~sure ~es cîé­part.s instantanes, menageantainsi la batterie >. Suit un rap­pel des six points de supério­r.ité.

Pi:!rrnellre la distribution ra­pide de l'huile à tous les orga­nes et i'Gs'.;rer ainsi leur pro­tection imméoi~,te ; facmter lesdèparts ; ménager la b~tterie ;voici des argu.11lents qUi offrent:m d'JubJ" attraÏi d'actualité.Le moteur n'est-il pas pares­seux par ces matinées fraîches,et le conducteur ne désire-t-ilpas éviter aussi bien les dégra­dations mécaniques qu'engen­dre un graissage tardif, que lesfrais de recharge de sa batte­rie.

Les circonstances prêchentl'économie, et tel qui, voi~iquelques années, ne compt~Itguère, est maintenant plus p:esde ces intérêts, vous avez bIendû le constater. Voilà pourquoibien des automo?ilistes ~emontrent attentifs a leur me­canique comme aux bons con­seils qu'on leur donne.

~*

Ce même souci d'économievous le trouvez satisfait par

l'usage du bidon rond, et l'i­mage de ce nouvel emballageaccompagne toutes nos annon­ces, Si i:!e bidon rond a obtenule succès que vous savez, s'ileut tôt fait de détrôner l'huileen vrac qui gardait ses parti­sans, c'est qu'il apporte au con­sommateur la garantie d'origi­ne et de pureté et qu'il lui per­met cependant d'acheter bonmarché, même par petite quan­tité, le lubrifiant dont il a be­soin.

.*"Voici donc une campagne de

publicité qui vient à son heure.Vous vous doutez bien, du res­te, que si nous l'avons entre:prise et si nous avons accepteles frais qu'elle comporte, c'estque nous savons qu'elle vaudraà Mobiloil de nouvelles conquê­tes. De cette extension de nasventes, il vous appartient deprofiter. Comment ?...

Participez à notre campagne,en affichant dans votre garagela fameuse page des six pointsde :::upériorité ; placez-là aussidans votre vitrine aux côtésd'uu amoncellement de bidonsMobiloil de toutes contenan­ces. Vous attirerez ainsi versvous les effets de la réclame etvotre bénéfice en découlera.

Le passant, le client se sou~

viendront de.,; arguments qwont attiré leur attention à lalecture du journal. Ils vous de­manderont votre avis, et votreavis nous le connaissons bien ;vous avez dans votre garagetrop de clients qui usent deMobiloil pour ne pas avoir ap­précié combien étaie.n~ ~o;tdésnos six points de superlOnte,

Les 6 points desupériorité affi­chés dons unevitrine.

---------------------------------------'

J'ai entrepris de recherchel'avec vous, collègues garagistes,les moyens de multiplier notreclientè:e, de la faire fidèle, etde stimuler ses achats. C'estune b€lle promenade que 'nousferons, en plusieurs étapes, àtravers tous les aspects de no­tre activité.

Je me propose de traiter, cet­te fois, de l'influence que peutavoir, sel' la bonne marche denos affaires, la sympathie desclients, La sympathie? .. ,Qu'est-ce au juste... N'atten­dez pas de moi une définitionde dictionnaire. Je manie plussouvent la clé anglaise que leLarousse, Il me ~e;nble cepen­dant que la sympathie est unesorte de lien moral qui attacheles gens entre eux ; et malgréla dureté des temps. peut-êtremême à cause d'elle, ce lien-làa son importance,

Ïti~·

. ~

('\ 0

Nous vendons tOU3 à peu prèsles mêmes produits; nous som­mes tous capables de rendresensiblement les même.3 servi­ccs. Pourquoi alors cet automo­biliste vient-il chez nous assi­dûment, plutôt qu'ailleurs ?,.,Est'ce parce que nous nouStrouvan, sur son chemin? ..,sans doute 1. .. Mais c'est aussiparce que nous lui sommes sym­path:que.

Bon ! Mais, me répliquerez­vous, que faut-il faire pourêtre sympathique '! ... Ça c'estune question assez complexe, etdont je ne saurais traiter avecsuffisamment de distinction. Jem'en tiendrai il la signaler àvotre attention en l'illustrant dequelques reflcxions, Le re.=te,vous serez assez grand pour letrouver tout seul.

C'est à la pompe d'essenceque le garagiste recrute sesclient:;. Ce Monsieur que vousne connaissez pas et qui vientprendre « cinq litres », si voussaveZ lui plaire il reviendrapeut-être demain. Il demanderade leau pour son radiateur, del'air pour ses pneus ; cela nerapporte guère ; tant pis ! Mais,ce faLant, il apprendra le che­min de votre maison, et, unbeau jour, il vous achetera sonhuile en même temps que sonessence. il désirera un acces­soire, vous confiera sa voiture àlaver vous con.ultera sur saméca~ique. Vous le connaître2et l'appellerez bientôt par sonnom. Ce sera un client,

Le clit:nt ' fait ", il convientde savoir le garder. 11 a, commevous cl mG;, ses petites habitu­des. Ne les méprisez pas, appre_nez au contraire b. le; connaîtreet à les sati51ai1'e, Familier devotre maisoll. dc ses disposi­tions, de la place de chaquechose se sentant chez vousc(,'mrr:e cher. lui. sûr d'être c(on'pris à demi-mots, il n'aura guè­re envie de vous quitter,

C'est une forEle de la sym­pathie dont nous parlions totltà l'heure.

Ah ! je sais bien, les clientsne s'mt pas toujaur i facile.'; ilservir. 11 en est d'exigeants, dedéraiscnnables et de grincheux,Etre aimable. avec ceux-là, cen'est pas drôle, et cependant lacourtoisie reste votre meilleurargument, celui qui désarme lemieux les pires mauvaises hu­meurs.

Il est, parmi les fidèles demon garage, des bonnes gensqui, dans les premiers jours oùils fréquentèrent ma mai:on, neme semblèrent pas aimables.

Nos rapports ne furent pas tou'jours agréables. surtout poU:moi. Eh bien ! maintenant qU'je les connais mieux je m'aper'çois que wus leur aspect boUl'ru ces gens-là ne sont pas te'lement insupportables. .

Mieux VélUt un. Monsieur Cj~grogne, qu'un client qui ne pail

pas !

J'en viens à une autre queStian. sans beaucoup m'écartedu sujet, , 1

Avez-vous remarqué qU Uautomobiliste est toujou!pressé. Dame ! S'il a Ulle aU!(c'est pour aller vite ; mais ~

hàte ne se manifeste paô se~.lement sur la route €t dansrUE! il veut aussi être servi t'pid~ment, Il y a là une so~;de fièvre mécanique et subW

sur laquelle le3 médecins ne'so~.~ pas pr:n~ncés. ,!

C est un tait centre JeqUnou; ne pouvons rien : rau~m?biliste qui s'ar~ètt; au ra~talliement, ou qUI vient elle.h ' ~c er Sé'. voiture. est presse. of

bien il pense l'être, ce qui l

vient au même.

~Il n almc pas attendre q1quelqu'un vienne le ;,.ervi;.,ne devrait jamais être nèCÎsaire, pour un automobili3te,vcorner à notre porte p:)ur al,l'cr l'attention. Le .' ilence, ~~a nos services m,umcipau"'1J5!opj:ose, et notrEo jdérêt a jjPD'ailleurs est-il tellement d pcile de prendre des dispositi°ipoUl' qu'un employé >.oit .t~jours prêt à servir la voltqui s 'arrête ?.. ,

Des clipnts. il n'yen Il ~trcp, il vaut donc m.ieux ne, iles laisser s'envoler vers d:~tres pl'mpes, car il y a.~ 1coup de chances pour qU I1sreviennent jamais.

~~ Radiateur d'Automobileelernent . . 1 •prlnclpa du bon fonctionnement

du moteurL')llile)

Cb. - Faisceaux cl tubes

e faiscea t dpossédi u es e loin le meilleur que noustout paOrllSt·' al~,tuellement; il convient d'ailleurs

l''\; 1nôtre où 'J"' erement pour de ,I,ays comme leSortes d" eau est S"l1vent chargée de t.outes

Dn . l':lpuretés., fabncat' .

ne au . ,. Ion s~le et robuste, le tube don-Pain, d-, \'u'e f 'd'aUssi b ~ re l'al !.'sement des résultats

les. inn'on'bCJue la larnelle, mais ne présenü· pas" am l'ables l' . . ,nlere. nCOn\'l'Elents oe cette der-

,Comme en l .' ".Sieurs e \Olt sur la iJaure Il existe plu-

10 1 sortes de tubes '"es tubes ronds" 1 • ,moteurs . emp oyes pour des petIts

Soement. n ayant pas be~.:)in d' un gros refroidis-

2" les tubes 1aYant b ~' P ats et ovales pour des radi&teurs

e'OIn d'u dOn rem, n gran rendementdes ailett ,uqu.e que les tubes sont enfilée surdissernen:s SqYI augme~tent la surface de refroi­ton ou f' e on le metal em'ôloyé: cuivre, JaJ­ou dimi:

r, elt la quantité d'ailettes on augmente

SUI' le bie e .reJ.1dement du faisceau.on SOUde JC aInSI constitué d'ailettes et de tubesviennent ,es bco}1ecteurs en cuivre sur lesquelsbas' le t sem alter les réservoirs du haut et duteur', out forme, une fois assemblé, le radia:'

L'étanchéité' ,;t le colle"t n est a assurer qu'entre le tubeepaisseur ~e~ au moyen de soudure qui a unemes loin d ana~t entre 3 et 4 mm. (nous som­tnelle) , es 1 a 2 10 de mm. des faisceaux à la-

.Au point d '.quelques ,e Vue reparatlOn, si au bout decOlllme ona~~ees la so~du~e vien; ~ être rongé.ed.e démont IVU dans 1 artIcle precedent il suffItel' e b A , ' •

tubes SUI' 1 s Oltes a eau et de resouder lesContinUe ,_ e coll:cteur pour que le radiateur

D ~on serviceans le cas 'l .

ou e radiateur serait obstrué par

-----.-- ---- 11

T1'ois types de T(uliateurs à tu­bes : tubes ronds, tubes plats

et ovales

du tartre ou autres impuretés il est égalementfacile de le déboucher.

c. - Faisceau Nid-d'Abeille

Nous ne le citons que pour mémoire car iln'est plus utilisé dans la construction auto­mobile.

Quelques recommandationsIl reste à donner quelques recommandations,

d'abord en ce qui concerne la qualité de l'eauemployée pour emplir le radiateur. Il est certai­nement préférable d'mer d'une eau pure, dis­tillée ou de pluie, surtout au Maroc où les e~ux

sont très salines et particulièrement lorsqu'onpossède un radiattur à lamelles.

Faute d'une telle eau. il convient de vidangerfréquemment et d'évit~r d'ajouter toujours duliquide ,:our faire le plein, car les impuretéss'accumulent ainsi et la 'Oolution des sels corro­dants se conccntre. en mê'T'e tem'JS que s'accroîtleur nocivité. '

Pour dét;)rtrer un radiateur encrassé, il existede bons produits spéciaux. On peut aussi emplirle radiateur avec une solution à 15 % d'acidechlorhydrique et laisser t:)Urner le moteur uneheure environ. On vide ensuite soigneusementet on procède à d'abondants lavages. Pour neu­traliser enfin toutes les traces d'acide subsistantil est bon de rincer avec une solution à 10 %de sel de soude ordinaire.

Nous en avons fini avec des généralités quiont pu vous paraître parfois assez communes,mais qUIl n'était pas inopportun de rappeler.Dans l'avenir nous envisDgerons le problème dela réfrigération sous un a~pect plus technique.

M, A. PERUSSET,Ancien Ingénieur en Chef

des Laboratoires des Usines Gallay

(à suivre)

~~~~~~~~~~~~

12

Quelques notions

sur les Segments

(Sui!!')

Pression circonférencielle

Il s'l(li!. puur ~ssur'èj' l'étanchéité, Clue J8 j,'. cs­sien du segll1enL soli 1'ép8i'ti2 bien rtguli~J.'2il1<;nt

SUl' tou!.~ Ja circ nff,;·enc2. Ul~e assez faible prc,;­sion sel';.-t1t :11~~nl;:; satislaisante1 si d'autres CC113î­dérations n';nt'.'n.enaient.

A chaque 111onté2, Jo piston cntraÎn2 une e~~r­

taine lfu~mti!.é d'huile et lorsqu'il redescend, lessegments refoulent une partie de CClté' huile,tandis qu'un':: autre partie du lubrifiant adhère' illa paIoi du cylindre, Les segments passent P:l!'dessus 18 pellicule d'huil2, le piston la déc(JUvè'eet elle cst brûlée pD!' l'explosion,

Si les ::.cgn12r:ts ê1ppuy,ùent faib1€!nEnt sur lap8roi du cylindre ils laisseraient une couch2ép3isée d'huile apn\s leur passage, Il faut doncque la prcssi,on ::oit assez fOl'te pOUl' ~~(:raS21'

rhuilc et ne laisser subsister qU\lne rrlinct~ D:::d-Heule it:c1i~TJen~;:Jble :lU graissage. -

Par contre, ld1 excès de PI::ssi c ;-\ nuiJait (Ill

gl'ai:3sage e1 aC'éentue.~'ai! l'u~jul'e et les [tOH2­

nlent~. C'est r\Hrrquoi on nlontc souvent un S0.P'­

nlent sr::?cüd· il Iode pn::ssion dit « s2,L:;nlent ~,';~."cleu l' ll. cn n11~nl(.' ten1pS qu:? d'autres segn1enld'ont lR pression est pius lTIodéré'(~, R?nnrcJ'121cl'Ue le sEf';ll1ent l'(-\(leul', plaC2 dRr;s la g~H'gc in­férieure, est pl'é'cis~mcnl le mieux iubrifié,

Epaisseur des segments

La pression circonférencielle dépend, Ul pre­mier lieu, de l'épaisseur du segment. La h8uteurdu ~egm€nt, elle, est indifférente,

Il semble, il p'remière vue, que la pression dé­pende aussi de l'ouverture entre les becs dusegment libre, mais ceci d3ns la limite de 1'6-

las icité du mét<ll. Si l'cuverture initiale eEt trollarge, lorsqu'on l'derme le segment la fleJUolcl'épass2 12S limi t2S de l'élasticité ct le segmeP'peut être faussé ou romp'u, De même, si 1'011'verture est trop juste lorsqu'on force le segrneP

pour laiss('r pa"52r Je piston,On détermine donc, pour chaque diamètre, ]'e'

paisseur en fonction de la pression il réaliser~cmpte tEnu de la rèsistance et de J'élasticité 0'la fonte ct de l'ouverture admissible entre I~becs,

La pression cilconférencielle étant définie poU'tous les Jiamètn:s et la qualité de la fonte éW,supposée CCl~stante, on conçoit que l'épaisSeU:Jcive être ['oporticnne]]e 8U diamètre, Dans le,segments Amédée Bollée de série norm31e, ~exemplc:', l'épaisseur égale approximativement)1produit du diamètre par le nombre 0,036, ~n2 r:,S,;lt guère s'écarter des cotes normales lliJ!'SI defm:cs,

Si 0]) diminue l'épaiss2ur, le segment est moil!'bif,n tenèl dans la gorge et les flancs de celle~'sonl plus vit2 US?S : de ylus la chaleur du piS'ton ~'éeoule mal, les faces en contact étant pelÉLnnues et 12 pistcn est moins bien refroidi.

On contralrc, s:i en auglnentE: exagéréIl1e~j'Ép'üss211r, le segment devient pratiquerneP

inutilisable, En dfe!. ,'on di3mètr'e intérieur eltrop réduit ; le segm2nt doit don:.: être olivetplus largement pOUl' enjamber ie piston: or,,1esr précisémel;t moin~ sm;ple, étant pl'ls ép8i<LCI llexlcn qu 011 1'..11 m,pose <llllSl outrepélsSe)imite de sa dé [m mation élastique et le 5egrneP

s'il ne Célsse polS, reste ddonn::',

On ne peut ulilisc:l' des segments épais q~sur des pistons c1J2ciaux, composés cl'élémeP\démcntables, permettant de mettre les segmePen (lace autrement c;,u'on forçar:t l~ur 'olivetture.

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Pivotant, st suspendu a un dlsttlPuteur aetlenoPératio c~our de la voiture, facilitant ainsi cetteou dan n, ne pompe à graisse, située à proximitématic;u: une salle dEos machines, alimente auto­il est pr:~~t, 1: pistolet, Pendant cette opération,sage du e a la Vidange, nettoyage et remplis­arrière carter, de la boîte des vitesses et du pont

La vidan 'fJange ,ge s e feetue par une colonne de vi-1 qUI est pou d db' l' des godet rvue e eux ras artlcu es ontLes hui 1 s SOnt omené" sous les parties à vidanger,

es et gra' , ,ne de 'd Isses sont canalisees par la calon-Silnul~1 a,nge Sur des fûts placés au sous-sol,

bOite de:nement, il est procédé ou nettoyage de laet aSPirati~l~es,ses, et du pont arrière par ;njectionrempliss a 1 clde du «vidange moteur », Lec1u Pisto~ge en huile est ensuite effectué à l'aidePOlnpe ,eft rel mpllsseur qui est alimenté par une

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L'automobile a fait bien des progrès depuis 5'naissance et surtout au cours de ces dernièrel

années. Malgré la circulation accrue Il est rorEdésormais de rencontrer une voiture en panne o~bord de la route, c'est que la mécanique est rO'buste, la carburation sans défaillance et l'appo'reillage électrique fidèle. Ainsi le conducteur s'er

va tranquille, sûr d'atteindre le but ... Mais, ,/hélas il y a un mois, - il reste cependant unEsorte de panne qui reste suspendue sur sa têWtelle la fameuse épée de Damoclès: la crevaisOn

Connaissez-vous incident plus stupide, p!lJ'imprévisible, que la crevaison qui guette le pnelJématique à chaque tour de roue. On fo,t 5.00kilomètres sans creve:, et plus voici que, dans lemême journée, parfois en quelques heures, orcrève une fois, deux fois, trois fois... ,

En somme, une auto, pour rouler, n'exige de',:ormais que de l'eau dans le rcdioteur, de l'essen'ce dons le réservoir, de l'huile dans le carter, elde l'cir dans les pneus... seulement, il suffit d'vIpetit trou dans 10 chambre pour que cet 0"c.'échappe sans retour.

Certes, la ou les roues de secours sont là po1:un coup, et changer une roue n'est plus très dlficile; et puis les garoges sont outillés po"ur réP~'-er vite et bien. Mo'.' lorsque la crevaison se re'pète, que la route est longue, et la ville lointo ine

ll' automobil iste reste porfois avec un p"eu plO~;ans avoir r:en dons sc voiture pour le réparer. 1

Conseillez donc à vos clients de s'épargner cel':panne stupide et souvent onéreuse en se mur'!IS,sant d'un dispos~tif qui leur permettra de répor,::rapidement et surement la chambre à air de fo!lante. Offrez le vuicanisateur à chaud « Méphi5'ta » créé pm les Ets Marchal et Cie. Cet apPo'reil permet de faire sur la route une vulconl'sot ion aussi durabl~, aussi soign'ée que ceWfaites à l'atelier.

V ~oici le procédé: des pastilles de: d,ffcrer'! 1grandeurs peuvent ';tre placees sur la ploie.obturer, appliquées eprès nettoyage à i'essen"Un produit spécial contenu dans une petite cuvell

en métal, en.flammé cu.tomatiquement brûle pe~demt cinq mmutes environ ct' vu1canl~e enscrnb:pastille et chambre à Olr, fermant déflniliVerne"ct très pro,prement le trou ou la coupure. Ii

Le sucees de « Mc:ph!sta » devait engendrer"c,ancurrence; seulement la qualité n'a l'OS sv!;1 ImltMron., Si ({ ~ephlsta » garde la faveur deo"clrentele, c est qu Il donne seul pleme satisfact

dP~urquoi ?. Perce que sa pastille possede une ~.ree de chcuffe de cinq minutes effectives tOn.que les imitations n2 produisent qu'une' 'chole~trop brève et parfois trop vive qui brûle ce qu'e:levrait vulcaniser. . . dl

Voilà un accessoire qu'il est faCile de répor'!dcns la clientèle. Diles à l'automobiliste c;u'il pe;s'épargner la crevaison sans secours en rnett~« Mephlsto » dans sa boîte à outils et vous OVtôt fait de le convaincre. '

({ Mephisto », bon diable, 0 aussi sa place tllgarage. Il existe, bien entendu, des dlspos'IIspéciaux pell coûteux pour les professionnels. Ifassurent des. réparations simples el "apldes, risatisfont le client, et procurent un bénéfice opP~[Iable, tout en n'exigeant pas L1ne main.d'ce~spôcialisée.

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, , ml;oTten' l' ,l'ns ]Jal' 1 " ql1e qne ques amenagem2nts pre-o ',n es serVIces les plus courants.

n tlouve . t• 0" '. f maIn enant partout ou et peu lJrès,

~-,) ")e.;, -)S 1 l 'CC" x" ci' .c. r.e avage et de gra,issage, encorer",:· o' ':'1' gmt-ils souvent confondus en un seu!ri"' ,,~I ,f., Pour les autres services lorsqu'il s'a-

u~~ Î(--'1"'l1'1.o;, . ,rW'J'ugi"t n J' c, .'.ons Importantes ou délica,tes., le

"e., a mt'rAt . ff:'eJ sl" 'l' e e a recourir aux bons 0 ices.eclct lste<' . dl' l'S(It:OlL, u qll1, en raIson e eur specia l-

'('bln et j)~,uvent disposer du matériel indispen-:' ,.;,.. C. 1w'e main d'œuvre exercée. Ainsi pour

';0 u' ,ossehe ou l'électricitébn ce ' .

(l, ait è I~.ul('. concerne la carrosserie il ne vien-,Il[ ee d'a 'd,t'i"nê'n d Ucun garagiste d'entrepren re

'e e o f)'a" . d dC".;-; oSsieT u", vaux qUI sont u ressort u"c'')i1t'e' . lLa ;'epamtion électrique tente plus

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ln '~'e an ,"',' .Cl e est sonvent la T'echeT'che et 1'111 • . l,omt d'une d"'"

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(7 ".' ([ voi"ure l "l f d.~ ne dOJ ' P us qu t en au mit et1 ,me l' que d 'd' .' ,, ",ose" 01' f e me ,Wcres T'esultats, toutes

'l' 1ilont1ml't'"ent perdu. " c ten mecontent, voire un, Des ententes.. .,,1C',:tTiciens d ,entre gŒTUfJ1stes et spéciŒlisI-8-"onfi-ante" O'Vent pe1'1nettre une collabomtionL en VUe d', f'

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Ce (;lIide, abondammenl illllslré, cun,~titl1e1lI1 résllmé t'idèle des résultats al/eints dal\sce pays, missi bien dan,~ le domaine de l'~.missiull o/ficielle, qlle dans ('eilli de la l'l';('eption. 1: mUIltrc les liells qlli raltachell

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1nformntionsPetitesLa vente à crédit

Après vote des deux Chambres.le gouvernement français vientde promulguer une loi qui vau­dra à la vente à crédit certainesgaranties que les agents maro­cains envieront à leurs confrèresde la métropole.

Tout contrat de vente à créditfera l'0 bjet d'un acte sous seingprivé enregistré. Le vendeur oucréancier mentionnera sa créancesur un registre spécial tenu dansles préfectures ; reçu sera délivréde cette mention. La radiation dela mention incombera au créan­cier.

La réalisation du gage se fera,quelle que soit la qualité du débi­teur, conformément aux disposi­tions de l'article 93 du code decommerce.

Cette loi, imprimée désormaisau verso des cartes grises, est ap­plicable à l'Algérie et aux Colo­nies. Ne pourn,it-elle êtrE' ndop­tée au Maroc ?

Une vente ajournée

Les usines Donnet devaient êtrelivrées aux enchères le 6 Décem­bre dernier sur mise à prix de unmillion. Mais un certain nombred'obligataires et de créanciers ontdemandé l'annulation de la vent'èpour diverses raisons de forme ...et de fonds. Ainsi l'Etat intervintpour une créance de 40 millionsd'impôts en retard. .

La vente a été remise.

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Les droits à payeren France

Rappelons que les voitures detourisme étrangères, - marocai­nes par exemple, - ne payentpas de droit de circulation pour­vu qu'elles soient alimentées decombustibles liquides, ce qui estun cas fort général.

Les camions, autocars, trac­teurs, etc ... sont passibles de ta­xes au poids ou à l'encombre­ment et d'un droit de 10 frs. parjour qui est porté à 20 frs. lors­qu'ils sont alimentés autrementque par combustibles liquides.Les remorques acquittent un droitde circulation de 10 frs. par jour.

Un programmede construction

A la séance inaugurale de lasaison le Président de la Sociétédes I~génieurs de l'Automobile apréconisé l'adoption d'un pro­gramme de construction inspirédes préoccupations économiquesactuelles.

Ce programme consiste à él:J.­borer les conditions techniquesd'établissement d'un type de pe­tite voiture économique dont leprix d'achat ne dépasserait pas8.000 francs avec u~ consomma­tion de 5 litres maXlmun aux 100kilomètres et pouvant atteindreune vitesse de 70 kms. à l'heure.Cette voiture comporterait deuxplaces confortables, en conduiteintérieure, elle pourrait satisfaireune très nombreuse clientèle quine possède pas encore de voituresou doubler pour le service quo­tidien une auto plus puissante ré­servée pour les grandes randon­nées.

Bien entendu, il ne s'agit pas,pour les sections techniques de laSociété des Ingénieurs, de dessi­ner un tel type de voiture, maissimplement de rechercher les so­lutions susceptibles de remplirefficacement ce programme.

Cette suggestion a été très fa­vorablement accueillie et on peutprésager qu'elle conduira à desréalisations prochaines.

L'assurance obligataire

La législation française s'ache­mine vers l'assurance obligatoir('des automobiles. Une propositionde loi contraignant chaque auto­mobiliste a être assuré contre lesaccidents corporels causés auxtiers, vient d'être adoptée par lacommisslon compétente du Sénat.

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Le montant mmllnum dc la ga;rantie serait 300.000 francs potles vûitures de tourisme et l&camions, 500.000 francs pourvéhicules de transports en co~;mun avec majoration de 50. efrancs par place disponible. lJllc~rte d'assura;lCe. déliv:ée pér~dlq:xement ü;mo:gneralt de ,ilpolIce souscnte, elle donneraÔ]jeu à une perception de 10 frall.qui alimenterait un fonds de gajrantie destiné à faire face aOdéfaillances éventuelles des coll'ducteurs et des assureurs. 1

On croit géné~alement que, ce;le loi sera votee par le Sena,.Son application exigerait l'agre.ment des Compagnies d'assurallces autorisées à couvrir les rl~ques. Ici interviendra un cbol•dont on doit espérer qu'il écb8P~pera aux influences que 1100

connaissons trop bien.

Mol'eur à l'arrière

G. W. Sutton. dans" Engleber:lVIagEizine ". se fait l'écho d'Ulldrumeur selon laquelle Henry Fore~,ortiralt bientôt une voiture aYe.moteur à l'arrière. Il ne croit pa'cependant que ce soit pour bi;oll:tôt et pense que si Fo:'d exper1•mente l'usage du moteur à l'arrlerre il faudra un certain temps poOqu'il puisse en réalis2r la prude'"tion courante. "

La « Volé»

Voici de nouvelles précisi.O~sur la petite voiture qui doit ~trrlancée en France courant Févr1e,'Son nom est " V3lé " -:le ,. VOl'ture Automobile Légè;e Econo;mique " ; son moteur est un cleOtemps, faisant 3 cv, fisC::l1.11';ce sera une deux portes qU8t\places pouvant atteindre le 80l'heure.

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L'industrie f :P~nc1.dnt les di rançalS~ a pr,aduit,1934, 123700 x prem,ers mois de>0t 18.973. vOltures de tourismeVoi!urps d~amlO~s, contre 120.053mi ~ns a 1 'C tOUrIsme et 21.753 ca-,,_ ' '- COurs cl ~ l ,. 1n:"pcnclant"'] ~ a perIone cor-

I! a été d!, lie :. ' 1 an dernier. .malS 132.485' cv:.:' pendant ces dIxles peur la. a,. ,es gnses nouvel­et 21.047 "v01tures de tourismelitaires pour les véhicules uti­l'an:1ép' dCeo.nh:e 127.403 et 24.126le. 111lere.

'S cran' 't'd'ceeas ion ,ac IOns de voituresr-c Ur les au,sont en progressiondimiQut:on cos de tourisme et en

Ces d'hl'fopour les camionsl , Ires so t .

" 1'.1'0 cd' n' extraits de"'Ué ~ 1 Automobile n.

Faillifes

Le> Scciét'"U capitol~.7\i[agcmd;~uxB.R.C ..lll',~ (,n état ", 12. J.TI'.,hons, a étément ch T .t;,e fallhle par juge.cie 1" Sùil' n nnal de Cc)\n~1el'CL'br.;' del'~i~~ en ~late du 6 Novem~

1. a lVliner~a lVT .n~llneau " :-~~ors, s()ciété al1o-fl'nes a été3P:tdl?e 116.800.000fc'Uite Da declm'ee en état ci,'1 8PPortée .-PUIS cettc faillite a été

La Carroso . lVlQuic1ation j ,e,n~ . anessius, en li-elécemb~e 1~~~l( Jal}'e, ::l~puis le 11htc le 8 D' ' a Cète mise en félII·

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Le Salan à Landres

Oil <1 trop peu parlé. au Maroc.du Salon de l'Automobile de Lon­elres qui s'est tenu courant Oeto­i~re. L'industrie française y étalirE'pré'sentée par Bugatti. Citroën.Delage, Hispano. Hotchkiss etH2IlD.Ult.

A vrai -:lire les tendances expri­m~es à L-:;ndI'es sont assez analo­que: à celles qui se manifestèrentau Grand Palais : profilage des0" .. _cries ct confort. Les cons­tructeurs anglais ont adopté cngénéral la suspension par rouesc:nmt indépendantes et le change­ment ::le vitesse automatique con­nait outre-Manche, un succès quic,ura sans doute une répercussionmondiale.Co~me par le passé l'industrie

anglaise s'est spécialisée dans lafabrication de petites voitures, ro­bustes. rapides et peu gourmandesdent nous connaissons au Marocde jolis mo:lèles. fruits d'une tech­niqu2 qui doit begUcoup à la cour­se d'ep J.urance.

ConcordatLes Etablissements Besnard,

Maris et Antoine, fabricants desPhares Besnard ont passé aveclEurs créanciers un concordat à65 % du montant des créances endix ans sans intérêt.

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Le Tribunal a jugé que la ca1'te g1'ise est Ilpièce udministrative et fiscale qui ne suffitci dIe seule à ét{tblir tŒ propTiété d'un camion,est démont'Té que le véritable droit de proprl

té appaTtient à une autre personne. La prell

peut être fait,e sur pToduction des tTaites acCe~tées par le tiers, de la police d'assumnces ét4blie à son nom, etc.. 1

(Cour d'Appel de Rabat, 16 Octobre 1934·1Gazette des Tribunaux du Maroc, n" 609. '

La révision des baux

POU1' app1'écie1' la valeu1' locative actuelle d'1l1

immeubte, il y a lieu de teniT compte non se1l','cment des ci1'constances générales économiq'll8s'appliquant cl toutes les entrepTises d'un paY.lmais aussi des circonstances spéciales s'appll!quant à 1''indust1'ie exploitée dans cet i1mnelilble.

La partie qui acquiesce à un juge'ment ava~l'e:r.'l;imtion des délais d'appel ne donne qll'~acqu~escement suboTdonné cl la condition q,l'adversaiTe acceptent la décision ; par COllS~~qnent si ce de1'1Ûel' inteTjet,te appel, la pa;·tie qa acquiescé est par là même relevée de son aquiescement, et 1'ecevable à f01'1neT appel i1jCij~ent '

(Cour d'Appel de Rabat, 26 Octobre 1934. GII!zelte des Tribunaux du Maroc, n" (14),

C'est la cause directe et détenninante de l'ac­cident qui étnblit si lm nccident doit être con.·cidéré comme un nccident du tmvnil,

Ainsi 'un accident survenu cl un employé etoccasionné directement par une chute de celui­ci, pendnnt son travail, est un acciden t du tT([­vail bien que cett,e chute ait été provoquée pa1'[me crise d'épilepsie, manifestation d'une maladiechronique de la victime,

(Cour d'Appel de Rabat, 13 Juillet 1934, Ga­Zette des Tribunaux du Maroc, n" 604).

Pott?' que la 1'esponsabilité d'un employeur soitengagé pa1' un ncte dommageable commis 1)(0'

un membre de son pe1'sonnel, il fCl1tt :1" Que l'employé ait été lib1'ement choisi par

i'employeu1' ;2" Que l'employé soit subo1'donné cl l'emplo­

yeuT dans les inst1'uctions et ordres donnés ;3" Que le dommage ait été provoqué dnns l'e­

xeTcice dés fonctions de l'employé, même s'il ya abus de fonction, du moment que le fait serattache P(11' un lien cl l'exercice de la fonction,

Ce jugement a été rendu dans les circonstnn­ces suivnntes : une automobile appartenant clun particulier a causé un accident alo1's qu'elleétait conduite par le gnTdien d'un ga1'nge où. elleétnit 1'emisée. La victime avait nssigné le pro­pTiétctire du véhicule et le conducteu1' occnsion­nel, considémnt le gn1'agiste comme civilement1'esponsnble de celui-ci. Le T1'ibunal a jugé quepTop1'iétaire de la voiture n'était pas en cnuse ;il a condamné pnr cont1'e le gardien qui con­(bisait l'auto cl pnyer des dommages cl la vic­time, en déc!nmnt le gnmgiste civilement. res­ponsable de son gardien,

(Tribunal de Première Instance de Rabat, 21Mars 1934. Gazette des Tribunaux du Maroc, n"G04) ,

Responsabilité de l'employeur

La responsabilité civile

et les causes de l'accident

iu ris p r uden ce

Accident du travail

I}homicide et tes blessw'es invotontaü'es 1W

sont punissables que s'il y a mppo1't de causecl effet ent1'e eux et la fnute imputée, de tellesorte que cette faute soit la cause immédiate etdirecte de la m01't ou des blessures de la victi­me. L'auteur d'une faute éloignée ne saurait êtreresponsable si l'accident a été directement oc­casionné pa1' une autre faute .

.4.insi, si le dpmmage a eu pour cause immé­diate et di1'ecte la vitesse excessive d,'un véhicu­le et la façon défectueuse dont il a doublé uncamion en stationnement, on ne saurait admet­V1'e que le défaut d'éclairage réglementaire duwmion en stationnement puisse supprimer Olt

même aUénuer la' culpabilité du conducteuT!tyant dépassé le camion.

(Audience foraine d'Agadir, 21 Juin 1934, ­Gazette des Tribunaux du Maroc, n° 603),

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Vinson .~r ,ane et les Ets JSOus le' SOnclete anonyme à Alger'C· am (1 "'-" ,.le " a été disso ''''''UUle Coffin ettion à campt udte Par anticipa­1934. er U 1er Janvier-CONSTITU

_ « Soc';I?N DE SOCŒ'l'ESl'AutoluObUle e COmmerciale POUl:80'" e>l«SOCOMAClcte anon .' :.' . . . ",chez M:. cl yme , siege social :Verdun à e. Kerguezec. bd. defrs ; objet ~es ,; .capital : 50.000organjsatio . creation, acquisitionde.~us établi exploitation, ven~objet le g ssements ayant pouriutornobil:af.e _~: toutes voituresa vente de' a""....t. la réparation,

rnobiles ., ~utes voitures auto­CYcles ~tPl:~s ae<:essoires pourPneumatiq tomoblles, essences..... , . ues huil •"Unlstrateur .' es. etc - ; ad-guezec bd cl M. Raoul de Ker­1er no~emb' e Verdun à Fès _~934..

d,- « SOciét'--F-Autornobil e ranc-ColU.toïse

siè eS>l sa "t'ie social, ' cie e anonyme ;de Marseill' angle du boulevardSoldat J e et de la. rue ducapital :1;e

OOOncel à Casablanca ;

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Corporntivesmerce de toutes marques automo­biles et spécialement desautomo­biles Peugeot, de moteurs à ex­plosions. de carburants. de tousproduits de consommation. en gé­néral de tous appareils, accessoi­res et fournitures concernant lesmoyens de culture et de trans­ports mécaniques, etc. - ; admi­nistrateur : M. Bernard de Mon­vallier, Anfa-Supérieur à Casa­blanca.

- « Dray et Teboul », société ennom collectif ; siège social : ruedu Duc d'Aumaie à Oujda ; capi­tal : 45.000 frs ; objet: exploitationd'un fonds de commerce de tran­sit, pour tout le Maroc, à l'excep­tion de la ville d'Oujda, de toustransports et de l'achat et la vented'essence et d'huile ; gérance desdeux associés.

Placementdu Personnel

Au cours du mois de décem­bre, le Bureau de Placement deCasablanca a placé 2 mécani­ciens, 1 électricien automobile,1 tôlier automobile, 1 magasi­nier automobile et 1 chef degarage à Tadla.

Le Bureau de Placement dis­pose d'une nombreuse main­d'œuvre disponible dans toutesles spécialités. n prie les pa­trons qui seraient à la recher­che de personnel de ne pasmanquer de l'en informer pourqu'il puisse leur présenter descandidats qui leur seront adres­sés sur un simple coup de télé­phone au A 02-30.

Compagnie Marocaine des Carb"rd

57, Boulevard d. la Liberté

CASABLANCA