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PHOTO : H. LYES N°7555 - Vingt-cinquième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE PLUS DE 5,4 MILLIONS DE VÉHICULES RECENSÉS À FIN 2014 LA MOITIÉ DU PARC AUTOMOBILE A PLUS DE 20 ANS CONFLITS, RETARDS ET BRICOLAGE LIRE L’ARTICLE DE KAMEL BENELKADI EN PAGE 4 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 9 août 2015 L es ingénieurs du bureau d’études allemand chargé du suivi des travaux de réalisation de la Grande Mosquée d’Alger sont interdits d’accès au chantier. «Une vingtaine d’ingénieurs du bureau d’études allemand KUK (Krebs+Kiefer) ne peuvent plus accéder au chantier depuis mai dernier suite à une note de l’Agence nationale de réalisation et de gestion de la Grande Mosquée d’Alger (Anagerma)», a indiqué une source ayant requis l’anonymat, qui signale que le nombre d’ingénieurs engagés par les Allemands a été réduit de moitié, après avoir été une trentaine au lancement du projet, en 2012. Quel est le motif de cette décision ? (Suite page 2) Nadir Iddir c’est c’est l’été l’été LIRE LE REPORTAGE RÉALISÉ PAR ASMA BERSALI EN PAGE 5 STATION CLIMATIQUE DE CHRÉA (BLIDA) UN PARADIS ET PUIS… PLUS RIEN GRANDE MOSQUÉE D’ALGER LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 3 La «restructuration» de l’armée s’accélère LA PRÉSIDENCE DISSOUT LE GIS (DRS) LE FILM EST EN SÉLECTION OFFICIELLE DU FESTIVAL DE LOCARNO Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl projeté mardi RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17 projeté mardi DJEZZY DES EXPERTS ANALYSENT LES RÉSULTATS LIRE L’ARTICLE DE HOCINE LAMRIBEN EN PAGE 3 Selon certains experts financiers, la baisse du chiffre d’affaires de Djezzy est une conséquence directe du recul du nombre de clients actifs et surtout de la baisse des consommations moyennes par abonné. Le film-documentaire Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl en sélection officielle au 68 e Festival international du film de Locarno, en Suisse, sera projeté mardi 11 août en avant- première mondiale. Et c’est au sein de la rédaction du journal El Watan que le réalisateur a choisi de vivre, à travers le prisme des journalistes, des responsables de la rédaction ainsi que des équipes techniques, l’élection présidentielle d’avril 2014.

el watan

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journal quotidien El watan 09-08-2015

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N°7555 - Vingt-cinquième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE

PLUS DE 5,4 MILLIONS DE VÉHICULES RECENSÉS À FIN 2014

LA MOITIÉ DU PARC AUTOMOBILE A PLUS DE 20 ANS

CONFLITS, RETARDS

ET BRICOLAGE

LIRE L’ARTICLE DE KAMEL BENELKADI EN PAGE 4

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 9 août 2015

L es ingénieurs du bureau d’études allemand chargé du suivi des travaux de réalisation de la Grande

Mosquée d’Alger sont interdits d’accès au chantier. «Une vingtaine d’ingénieurs du bureau d’études allemand KUK (Krebs+Kiefer) ne peuvent plus accéder au chantier depuis mai dernier suite à une note de l’Agence nationale de réalisation et de

gestion de la Grande Mosquée d’Alger (Anagerma)», a indiqué une source ayant requis l’anonymat, qui signale que le nombre d’ingénieurs engagés par les Allemands a été réduit de moitié, après avoir été une trentaine au lancement du projet, en 2012. Quel est le motif de cette décision ?(Suite page 2) Nadir Iddir

c’estc’est l’étél’été

LIRE LE REPORTAGE RÉALISÉ PAR ASMA BERSALI EN PAGE 5

STATION CLIMATIQUE DE CHRÉA (BLIDA)

UN PARADIS ET PUIS… PLUS RIEN

GRANDE MOSQUÉE D’ALGER

LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 3

La «restructuration» de l’armée s’accélère

LA PRÉSIDENCE DISSOUT LE GIS (DRS)

LE FILM EST EN SÉLECTION OFFICIELLE DU FESTIVAL DE LOCARNO

Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl

projeté mardi

RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT EN PAGES13, 14, 15, 16 ET 17

projeté mardi

DJEZZY

DES EXPERTS ANALYSENT LES RÉSULTATS

LIRE L’ARTICLE DE HOCINE LAMRIBEN EN PAGE 3

■ Selon certains experts fi nanciers, la baisse du chiffre d’affaires de Djezzy est une conséquence directe du recul du nombre de clients actifs et surtout de la baisse des consommations moyennes par abonné.

Le film-documentaire Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl en sélection officielle au 68e Festival international du film de

Locarno, en Suisse, sera projeté mardi 11 août en avant-première mondiale. Et c’est au sein de la rédaction du journal El Watan que le réalisateur a choisi de vivre, à travers le prisme des journalistes, des responsables

de la rédaction ainsi que des équipes techniques, l’élection présidentielle d’avril 2014.

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Suite de la page 1

L ’Anagerma a-t-elle résilié le contrat de la société allemande, dont les employés sont persona

non grata sur le site depuis trois mois ? «Il n’y a pas eu résiliation du contrat vu que l’entreprise allemande n’a pas reçu de notification écrite d’une telle décision. Le contrat du bureau allemand court jusqu’à septembre prochain», précise notre source. Le groupement allemand, qui a remporté le concours d’architecture en janvier 2008, est en charge du contrôle et du suivi de la réalisation par l’entreprise chinoise China State Construction & Engineering Corporation (CSCEC) de l’ensemble Djamaâ El Djazaïr. Lancé en 2012, le projet avait accusé un retard estimé à plus de 18 mois en raison de plusieurs problèmes liés à l’instabilité à la tête de l’Anagerma après le décès de son premier responsable, mais surtout au manque de coordination entre le bureau d’études allemand et l’entreprise chinoise CSCEC. Le ministre de l’Habitat, qui s’est déplacé au moins six fois sur le chantier de la mosquée depuis le

début de l’année, n’a pas caché l’existence de tiraillements entre les différents intervenants. «Les travaux ont accusé un important retard pour des raisons techniques qui sont plus ou moins acceptables et pour d’autres raisons inhérentes au bureau d’études allemand, au maître d’œuvre chinois et à l’entreprise en charge de la gestion de ce projet, que nous rejetons catégoriquement», avait indiqué en octobre 2014 M. Tebboune, qui avait sommé les entreprises à renforcer la cadence des travaux, à l’arrêt une partie de l’année dernière. Le ministre a annoncé la prise de «décisions» pour relever la cadence des travaux. L’arbitrage du maître de l’ouvrage est, semble-t-il, finalement favorable aux Chinois. «Les critères de la société allemande ne sont pas acceptés par ses partenaires algériens ou chinois, d’où les entraves rencontrées par KUK. Les Algériens ont fait un arbitrage favorable aux Chinois dans le but d’accélérer les travaux de réalisation du projet», estime notre source.

RISQUE SISMIQUE «RÉÉVALUÉ»Autre point litigieux entre les

différentes parties du projet : le calcul sismique de la structure. Le réassureur français aurait revu à la hausse le risque sismique. Le réassureur a fait appel à Socotec pour renforcer sa thèse sur un risque plus important. Les Allemands ont contre-attaqué avec leur expert en génie civil (voir El Watan 8 octobre 2015, ndlr). La partie algérienne, à travers le CTC, a demandé à Socotec de ne pas se mêler de cette affaire nationale. Selon les promoteurs nationaux du projet, le risque sismique reste acceptable. Mais le hic dans toute cette affaire est que le Centre national de recherche appliquée en génie parasismique (CGS) a été mis à l’écart depuis le début du projet, a indiqué sous le sceau de l’anonymat une source au ministère de l’Habitat, qui précise que le CGS et le professeur Abdelkrim Chelghoum, expert en génie parasismique

et président du Club des risques majeurs, sont d’avis qu’il y a un risque important avec la localisation d’une faille à 80 mètres de profondeur et un risque de liquéfaction du sol. Le projet de la mosquée, cher au président Bouteflika, la troisième au monde après celles des Lieux Saints, fait face depuis le début à de fortes critiques liées à l’enveloppe financière dégagée : 100 milliards de dinars (un milliard d’euros). Si l’Etat a décidé d’abandonner des projets importants (travaux publics, santé, agriculture, etc.) en raison de la crise financière que traverse le pays, le projet de la Grande Mosquée est maintenu. Le président Bouteflika a procédé à la pose de la première pierre le 31 octobre 2011 et les travaux ont débuté officiellement le 20 mai 2012. En vertu de ce contrat, la firme chinoise s’est engagée à

réaliser le projet en 42 mois (trois ans et demi). L’infrastructure, devant être livrée initialement ce mois-ci (délai contractuel au départ), ne sera réceptionnée qu’en septembre 2016. Le taux avancé par le ministre de l’Habitat (65%) lors de sa dernière visite est battu en brèche par les exécutants, qui parlent de 40% au plus. S’étendant sur plus de 20 hectares, l’infrastructure compte douze bâtiments indépendants, dont une salle de prière (120 000 fidèles), une esplanade, un minaret, une bibliothèque (2000 places), un centre culturel, une maison du Coran (300 places), un musée d’art et d’histoire islamiques, un parking pour 6000 véhicules, des bâtiments administratifs ainsi que des espaces réservés à la restauration. Nadir Iddir

L a chute des cours du brut met à nu certaines des contre-performances liées

à la baisse continue de la production dans le secteur des hydrocarbures. Bien que la stratégie ait été réorientée vers l’amont afin d’enrayer le déclin de la production et des gisements matures, les efforts entrepris par Sonatrach ne suffisent plus à l’exploitation optimum des ressources dont dispose le pays. Aussi, si certains investisseurs étrangers semblent toujours nourrir quelque intérêt pour l’amont pétrolier et gazier algérien, les résultats des derniers appels d’offres pour l’attribution de blocs d’exploration reflètent un certain désamour pour le domaine minier national, lequel demeure pourtant plein de promesses. C’est d’ailleurs dans ce sens que le département américain à l’Energie vient de publier une note de présentation de l’amont hydrocarbures algérien et des réformes entreprises en matière de législation pétrolière dans l’objectif d’attirer plus d’investissements dans le secteur. C’est ainsi que l’Administration américaine pour l’information en énergie (EIA) explique que si la production algérienne de pétrole et de condensat a décliné, passant de plus

1,6 million de barils/jour en 2005 à moins de 1,4 million de barils/jour en 2014, ainsi que celle de gaz naturel, l’Algérie recèle un important potentiel d’hydrocarbures qui demeure méconnu et inexploité. Les chiffres du département américain à l’Energie tablent ainsi sur des réserves officielles prouvées de 12,2 milliards de barils de pétrole et 159 trillions de pieds cubes de gaz naturel. L’agence américaine pense cependant que ces chiffres sont loin de refléter l’extraordinaire potentiel du domaine algérien, estimant les réserves encore méconnues et inexploitées à 9,8 milliards de barils de pétrole et de LNG, ainsi qu’à 49 trillions de pieds cubes supplémentaires de gaz naturel. L’EIA ne s’arrête pas en si bon chemin et précise qu’en plus de ces ressources en hydrocarbures conventionnels, l’Algérie recèle un potentiel important en matière d’hydrocarbures de schiste. Celle-ci les estime d’ailleurs à plus de 6 milliards de barils techniquement récupérables et à 700 trillions de pieds cubes de gaz naturel. Le département d’Etat à l’Energie met également en avant les efforts entrepris par Sonatrach pour valoriser ces ressources. Car en plus des investissements

consentis – que l’EIA estime à près de 30 milliards de dollars au cours des trois dernières années – elle rappelle le plan d’investissement à venir qui devrait consacrer 64 milliards de dollars à l’amont pétrolier et gazier. Elle souligne également que l’Algérie, qui a entrepris de revoir sa législation à travers l’amendement de la loi sur les hydrocarbures, appelle sans cesse à plus d’investissements, notamment étrangers, dans le secteur, ceci d’autant que le pays recèle d’importantes ressources en hydrocarbures non conventionnels. L’agence américaine note ainsi que le dernier appel d’offres, qui s’est soldé par l’attribution de 5 blocs d’exploration, s’est caractérisé par la présence de nombreux blocs à fort potentiel en hydrocarbures non conventionnels. Elle rappelle aussi le programme entrepris par Sonatrach pour le développement des capacités propres en matière d’exploitation de gaz de schiste. Cependant, l’Administration américaine pour l’information en énergie exprime certaines préoccupations liées notamment à la sécurité des installations pétrolières et gazières, ainsi qu’à la contestation contre le développement des gaz de schiste. Melissa Roumadi

L ’ A C T U A L I T ÉEl Watan - Dimanche 9 août 2015 - 2

SELON LE DÉPARTEMENT AMÉRICAIN À L’ÉNERGIE

Le potentiel pétrolier algérien méconnu et sous-exploité

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● Le département américain à l’Energie vient de publier une note de présentation de l’amont hydrocarbures algérien.

INTEMPÉRIES À IN GUEZZAM388 familles sinistrées■ Le bilan des intempéries enregistrées, dimanche dernier, à In Guezzam ne cesse de s’alourdir. Les sta-tistiques de la commission chargée de l’évaluation des dégâts et du recensement des sinistrés font état de 277 bâtisses détruites et 72 autres partiellement effondrées dans les trois quartiers les plus affectés par la catastrophe, à savoir Kounta est et ouest et la cité des 600 Logements. Dans une déclaration à la presse, Lazar Mohammed, membre de la commission et chef de service à la subdivision de l’urbanisme, de l’architecture et de construction d’In Guezzam, a fait part d’un total de 388 maisons qui, étant construites avec de l’argile pour la majorité, ont ployé suite aux fortes chutes de pluie sur cette région frontalière. Pour sa part, la direc-tion de la Protection civile a, après une semaine du déclenchement du plan Orsec, relevé 80 interven-tions dans divers quartiers submergés par les eaux. Sahabi Ahmed, sous-directeur de l’unité principale de la PC relevant de la municipalité de Tamanrasset, a indiqué que le niveau d’eau varie entre 10 et 80 cm. A ce propos, on a informé que les quantités d’eau étaient plus importantes au niveau des quartiers situés sur la trajectoire de l’oued débordé. Accompa-gné de directeurs d’exécutif, le wali de Tamanrasset, Silmi Belkacem, s’est rendu sur les lieux, en fin de semaine, pour superviser l’opération de près. Fraî-chement installé à la tête de cette wilaya-continent, il a certainement une idée du travail qui l’attend compte tenu du tableau peu reluisant qu’on lui a présenté à In Guezzam. Ravah Ighil

’ A C T U A L I T ÉWatan - Dimanche 9 août 2015 - 2

Projet de la Grande Mosquée d’Alger

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GRANDE MOSQUÉE D’ALGER

Confl its, retards et bricolage

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A près les changements à la tête de la garde présidentielle et de la Garde républicaine,

c’est au tour du prestigieux GIS — la force de frappe du Département de renseignement et de sécurité (DRS) dans les opérations de lutte antiterroriste en général et les missions délicates liées à la sécurité de l’Etat en particulier — d’être touché par la «restructuration». Selon des sources bien informées, ce commando, hautement qualifié pour les missions spéciales comme la contre-guérilla, la libération des otages et la protection rapprochée, a été tout simplement dissous. Les quelques centaines d’éléments qu’il comptait ont été, nous dit-on, affectés aux différentes forces armées : terrestres, aériennes, marines et à la Gendarmerie nationale. Considéré par les spécialistes comme l’un des meilleurs groupes d’élite des forces spéciales au niveau africain et méditerranéen, le GIS a eu ses moments de gloire dans les années 1990 et s’est illustré également lors de la prise d’otages, menée par une trentaine de terroristes d’une dizaine de nationalités, à Tiguentourine, à l’extrême Sud algérien, en janvier 2013. La décision a été prise la semaine dernière, alors que les responsables du premier cercle de protection, la garde présidentielle et la Garde

républicaine venaient d’être limogés et remplacés, sans qu’aucune information officielle ne soit donnée par la Présidence dont ils dépendent administrativement et le ministère de la Défense nationale auquel ils sont rattachés organiquement. Seule une cérémonie d’installation officielle par le chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, du fraîchement décoré au grade de général-major de corps d’armée Benali Benali, à la tête de la Garde républicaine,

a été largement médiatisée sans pour autant évoquer le nom du partant, le général-major Ahmed Moulay Meliani, remercié au même titre que le général-major Djamel Lekhal Medjdoub, commandant de la garde présidentielle, remplacé par le général-major Nacer Habchi dans le secret le plus total, puisque ni le vice-ministre ni la Présidence n’ont annoncé officiellement ce changement, préférant plutôt la communication par «fuites organisées». Dans ce

cadre, alors que tout le monde annonçait le remplacement à la tête de la Direction de la sécurité intérieur (DSI) du général-major Ali Bendaoud par le colonel Aziz qui dirigeait l’Ecole du renseignement de Beni Messous, c’est le général Abdelkader qui prend la tête de cette direction. Issu de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), il était responsable régional de cette structure à Blida avant d’être rappelé au ministère puis promu au grade de général-major alors que

personne ne s’y attendait. Toutes ces décisions et les circonstances dans lesquelles elles ont été prises laissent supposer qu’il y a bien une guerre des tranchées entre El Mouradia et Les Tagarins. Le limogeage des uns et le retour des autres ne sont en réalité que des coups et contrecoups qui, s’ils arrangent l’une ou l’autre partie, ne font qu’exacerber le sentiment de démobilisation ressenti par une grande partie des hommes qui affrontent quotidiennement le terrorisme, la contrebande et toutes les menaces qui guettent le pays aux frontières. Et les dommages collatéraux sont lourdement subis par les structures qui constituent la force de frappe contre le terrorisme, à l’image du GIS, de la DSI qui a connu une valse de quatre responsables en deux ans, mais aussi le service de lutte antiterroriste du DRS qui, depuis le limogeage intrigant de son chef il y a 18 mois, est toujours sans responsable. Jusqu’à quand cette lutte pour le maintien au pouvoir que se livrent les uns et les autres continuera-t-elle ? Quel prix le pays devra-t-il encore payer pour se relever de cette situation qui a commencé dès le retour du président de la République de l’hôpital militaire français du Val-de-Grâce ? La question reste posée…

Salima Tlemçani

L ’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, propriété du géant russe de

télécoms VimpelCom et du Fonds national d’investissement, a enregistré des résultats financiers en chute libre durant le premier semestre de l’année 2015. La baisse du chiffre d’affaires de l’opérateur pour les deux premiers trimestres 2015, de l’ordre de 9%, qui est la conséquence directe du recul du nombre de clients actifs et surtout de la baisse des consommations moyennes par abonné, «risque de se maintenir et de s’aggraver pour le reste de l’exercice, sauf défection de ses deux concurrents locaux pour une raison ou une autre, et n’a aucune chance d’être rattrapée, même sur le volet de vente de données 3G», affirme l’expert financier Ferhat Aït Ali, dans une analyse des résultats faite à El Watan. Et de rappeler que le nombre d’abonnés à ce réseau local a connu une baisse de 600 000 clients actifs entre le dernier trimestre 2014 et le second trimestre 2015. «Le même phénomène a eu lieu entre le dernier trimestre 2013 et le deuxième trimestre 2014, avec une reprise sur les deux derniers quarts de l’année 2014, ce qui donne à penser qu’une partie des abonnés locaux est constituée d’abonnés à puces multiples qui activent et désactivent des comptes au gré de leurs préférences et moyens du moment, et ne peuvent servir comme base de référence quant à l’évolution du nombre de clients à venir de la société ni être liée directement aux changements survenus dans les statuts et capitaux de cette

dernière», poursuit-il. Selon Ferhat Aït Ali, les indicateurs financiers de la filiale algérienne de VimpelCom auront des implications sur la maison mère. «Cette baisse du chiffre d’affaires et des résultats aura une incidence plus forte sur l’entreprise Vimpelcom à l’international qu’au niveau du pays. Ainsi, si les chiffres d’affaires locaux ont subi une baisse de 9% en dinars, on peut aisément constater que la baisse en dollars, elle, est de 25% pour la même période ciblée, et ira en s’accentuant au fur et à mesure des futures dévaluations du dinar», explique-t-il. Pour sa part, l’expert financier Souhil Meddah souligne que Djezzy accuse un retard considérable dans la réalisation des investissements techniques modernes. «Ce retard, qui a causé une forte diminution de l’offre face à une demande exigeante et la perte d’une importante part de marché, se traduit sur le terrain par une baisse drastique des recettes sur les ventes et un niveau des charges fixes maintenu en hausse. Ce qui fait que les capacités financières ont fortement diminué par rapport au plan initial et que le circuit d’autofinancement ne répond plus», analyse-t-il. Cela dit, en dépit de cette situation peu reluisante, Djezzy, relève-t-il, «dispose toujours d’une marge de manœuvre dans la création de l’offre, car le savoir-faire existe toujours, et certains espaces du marché sont toujours vierges avec une demande qui ne cesse de progresser». D’après Souhil Meddah, qui est également promoteur en Bourse et membre de l’Union nationale des investisseurs,

Djezzy, qui appartient au FNI à hauteur de 51%, «peut faire appel à plusieurs sources externes de financement pour la réalisation de ses investissements via le réseau classique des établissements financiers ou celui du marché financier». La direction de Djezzy — qui impute ces résultats en forte baisse essentiellement au

retard enregistré dans le déploiement de la 3G et la forte concurrence du marché de la téléphonie mobile — n’hésite pas à parler de blocages des investissements de l’entreprise durant la longue période de négociations pour le rachat par l’Etat de 51% du capital de l’opérateur. Hocine L.

L ’ A C T U A L I T ÉEl Watan - Dimanche 9 août 2015 - 3

LA PRÉSIDENCE DISSOUT LE GIS (DRS)

LA «RESTRUCTURATION» DE L’ARMÉE S’ACCÉLÈRE

BAISSE DES PROFITS DE DJEZZY

Des experts analysent les résultats de l’opérateur

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● Le Groupe d’intervention spéciale (GIS), la force de frappe du DRS dans la lutte antiterroriste chargée des missions spéciales, a été dissous ● Ses éléments ont été rattachés aux différentes forces, terrestres, marines, aériennes et à la Gendarmerie nationale ● Le général Abdelkader remplace le général-major Bendaoud à la tête de la direction de la Sécurité intérieure dirigée par le DRS

● Les mesures dites de restructuration de l’armée s’accélèrent depuis «l’affaire Zéralda» ● La guerre des tranchées entre El Mouradia et Les Tagarins fait rage ● Les conséquences seront très lourdes pour la cohésion et la mobilisation des rangs de la grande muette.

Le siège de la présidence de la République

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Malgré l’interdiction d’importer des véhicules d’occasion adoptée en 2005 et le contrôle

technique obligatoire instauré par décret exécutif n°03-223 du 10 juin 2003, le parc ne s’est pas considérablement renouvelé. Le parc national automobile (PNA) comptait 5 425 558 véhicules à fin 2014, en hausse de 5,89% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation s’explique par les véhicules neufs immatriculés en 2014, car seules les immatriculations de véhicules neufs confirment leur mise en circulation effective. Il est observé, cependant, que le nombre d’immatriculations de véhicules neufs a diminué passant à 301 722 unités en 2014 contre 314 872 en 2013, soit une baisse de 4,14%. L’essentiel des immatriculations des véhicules neufs opérées en 2014 a été mené au cours du 2e semestre, soit 197 301 véhicules (plus de 65% des véhicules immatriculés en 2014). L’autre constat relevé est qu’une bonne partie des véhicules importés en 2014 n’ont pas été immatriculés au cours de leur année d’importation. En effet, sur les 439 637 véhicules importés l’année dernière, 301 722 ont été immatriculés (68,6%), tandis que le reste (137 915 unités) a été stocké. En 2014, les importations dont reculé de près de 21% par rapport à l’année 2013 durant

laquelle 554 269 unités avaient été importées. Par catégorie, le PNA est constitué essentiellement de véhicules de tourisme avec 3 483 047 unités (64,2% de la totalité), de camionnettes avec 1 083 990 (près de 20%), de camions avec 396 277 (7,3%), de tracteurs agricoles avec 146 041 (2,7%), de remorques avec 134 019 (2,47%), d’autocars et autobus avec 82 376 (1,52%), de motos avec 20 380 (0,38%) et de véhicules spéciaux avec 4756 (0,1%). La répartition selon les tranches d’âge des véhicules montre que le nombre des moins de 5 ans atteint 1 253 731 unités (23,11% de la totalité du parc à fin 2014), les 5 à 9 ans 933 006 véhicules (17,2%), les 10 à 14 ans 346

788 (6,4%) et les 15 à 19 ans 214 287 unités (3,95%). L’ONS relève que les cinq wilayas qui comptent le plus grand nombre de véhicules sont Alger avec 1 427 799 unités (26,32% de la totalité), suivie de Blida avec 301 076 (5,55%), d’Oran avec 280 627 (5,17%), de Constantine avec 198 175 (3,65%) et de Tizi Ouzou avec 189 080 (3,45%). L’Algérie dispose ainsi du premier parc du Maghreb et deuxième du continent africain. Les crédits à la consommation ont, pendant un temps, aiguisé cet appétit automobile. Ils ont été supprimés en 2009, lorsque l’Etat a découvert qu’ils profitaient aux puissants et riches lobbies des concessionnaires et si peu à

la production nationale. Les professionnels ont constaté en 2014 une chute de la demande et un niveau important de stocks, générés essentiellement par l’orientation des dépenses des ménages vers l’immobilier, particulièrement pour les logements de type location-vente de l’AADL. Deuxième facteur qui a pesé dans la balance : le recul des importations de voitures intervient suite aux décisions prises par le gouvernement pour assainir le marché de l’automobile. Pour atteindre ce but, la loi de finances 2014 avait introduit plusieurs mesures, portant notamment sur la limitation de l’importation aux concessionnaires automobiles, l’interdiction pour ces derniers d’importer pour le compte d’autres concessionnaires en dehors de leurs réseaux de distribution et l’obligation d’installer une activité industrielle ou de services dans un délai de trois ans. Selon les spécialistes, cette tendance baissière des importations de véhicules se poursuivra avec l’entrée en production de la nouvelle usine Renault de Oued Tlelat (Oran). Elle comporte une ligne de production qui va commencer à fabriquer 25 000 véhicules par an dans une première étape. Une deuxième phase d’augmentation à 75 000 véhicules par an est envisagée. Kamel Benelkadi

Ce qui était déjà dans l’air est désormais officiel. Le

nouveau CHU de Constantine, prévu à la nouvelle ville Ali Mendjeli, n’est pas pour demain. C’est le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, qui l’a affirmé dans un entretien accordé à un site électronique. Il a réaffirmé, à ce titre, l’existence de «discussions entamées avec les entreprises présélectionnées», mais selon lui, «les négociations financières ont pris beaucoup de retard à cause des offres formulées qui sont largement au-dessus de ce qui est pratiqué à l’international». Le ministre a même reconnu que le projet de réalisation des 5 CHU modernes pourrait être «carrément retardé». Conséquence directe de ce retard annoncé, l’avenir des étudiants de la faculté de médecine sise à l’université Rabah Bitat (Constantine 3) risque d’être sérieusement chamboulé. Le nouveau CHU devait être érigé non loin de la nouvelle faculté de médecine et permettre, ainsi, aux futurs

médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes de poursuivre convenablement leur formation hospitalo-universitaire. Mais, à présent que ce projet est remisé au placard, les étudiants inscrits à la faculté de médecine devront effectuer, à l’avenir, un long trajet pour rejoindre l’actuel CHU Ben Badis. Le rectorat de l’université 3, qui s’apprête à accueillir près de 1800 étudiants en première année de médecine, pharmacie et médecine dentaire, pourra-t-il rentabiliser, à long terme, la nouvelle faculté de médecine sachant qu’elle possède une capacité de 8000 places pédagogiques ? Un transfert des étudiants en 2e, 3e et 4e années notamment, actuellement au Chalet des Pins, non loin du CHU Ben Badis est-il envisageable ? L’admin i s t r a t i on de l’université 3 ambitionne, dit-on, de recourir à un transfert progressif des étudiants inscrits au Chalet des Pins, mais c’est sans compter avec le retard désormais confirmé que connaîtra le projet de

construction du nouveau CHU. Quand bien même, des dispositifs de simulation, visant à rapprocher les étudiants du milieu hospitalier, sont prévus, croit-on savoir, afin de permettre aux futurs médecins de suivre une formation conforme aux exigences dictées par la formation hospitalo-universitaire, il n’en demeure pas moins que cela ne peut en aucun cas remplacer un milieu vivant. En clair, le renvoi sine die du projet du nouveau CHU, suite à la chute des rentrées en devises, impactera le processus de maturation de la faculté de médecine, qui vraisemblablement se chargera, pour l’instant, de dispenser des cours aux étudiants de 1re année et les orienter vers l’ancienne faculté du Chalet des Pins une fois la formation hospitalière entamée. Un écartèlement qu’il faudra envisager, jusqu’à ce que les finances du pays permettent de relancer le projet du nouveau CHU. Lydia Rahmani

L ’ A C T U A L I T ÉEl Watan - Dimanche 9 août 2015 - 4

PLUS DE 5,4 MILLIONS DE VÉHICULES RECENSÉS À FIN 2014

La moitié du parc automobile a plus de 20 ans

LE PROJET DU NOUVEAU CHU DE CONSTANTINE RETARDÉ

La nouvelle faculté de médecine au ralenti

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● Le parc automobile s’est considérablement renouvelé, mais l’âge moyen reste toutefois élevé ● Le nombre de véhicules de 20 ans et plus s’élève à 2 677 746 (49,35%), selon les dernières données de l’Offi ce national des statistiques (ONS).

● Le ministre a reconnu que le projet de réalisation des cinq CHU modernes pourrait être «carrément retardé».

ACCIDENTS DE LA ROUTE

Baisse du nombre de victimes

■ Quelque 2216 personnes ont été tuées et 21914 autres bles-sées dans 12352 accidents de la route survenus durant les sept premiers mois de l’année 2015 à l’échelle nationale, soit une baisse par rapport à la même période de l’année écoulée, a indiqué hier un bilan de la Gen-darmerie nationale. Une baisse a été enregistrée en ce qui concerne le nombre de morts, de blessés et d’accidents de la route survenus durant les sept premiers mois de l’année 2015 à l’échelle nationale par rapport à la même période de l’année écoulée où 2266 morts, 25858 blessés et 14308 accidents avaient été recensés, a ajouté la même source. Concernant le nombre d’accidents, la wilaya d’Alger vient en tête avec 793 accidents, alors que le bilan de victimes le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de M’sila avec 98 morts. Quant aux nombre de blessés, les wilayas d’Alger et Aïn Defla ont enregistré 968 blessés chacune. Parmi les principales causes de ces accidents, l’excès de vitesse (4659 cas), les dépas-sements dangereux (1672 cas) et le non- respect de la distance de sécurité (808 cas), précise la même source. APS

Les nouvelles immatriculations perdent du terrain

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Le mercure affiche près de 42° au bord de la mer. La côte algéroise est bondée de monde en ce vendredi. Fuyant ces

flots d’aoûtiens, plusieurs familles préfèrent une autre destination moins bruyante, qui donne une nouvelle notion au mot fraîcheur : la station climatique de Chréa. Malgré tous les manques, cette dulcinée des cimes est verdoyante, pétillante et refuse de brandir le drapeau blanc devant la main inhumaine et le manque d’infrastructures touristiques.

UNE RICHESSE EN HIBERNATIONDès les premiers mètres franchis sur la RN37, reliant la wilaya de Blida à Chréa, la chaleur s’atténue. Le mercure baisse les armes devant la splendeur des chênes, des cèdres et des pins d’Alep ; à 1500 mètres d’altitude, il affiche 22°. Sur le chemin de Chréa, des fruits fraîchement cueillis, principalement des figues, sont vendus par des jeunes agriculteurs qui refusent de quitter leurs terres. Avec leur teint brun et leur sourire accueillants, ils sont l’escale inévitable des visiteurs de Chréa. En raison de l’absence de moyens de transport en commun et de l’interruption du téléphérique, leur nombre a nettement chuté. Seulement, malgré cela, le centre de Chréa grouille de monde. Une aubaine pour les petits commerces qui ne travaillent qu’en ces jours de week-end. Venus pique-niquer et faire des

barbecues, des familles sont installées dans les aires timidement aménagés et profitent de moments de joie avec leurs enfants. «A cause de mon déplacement à l’étranger, je ne suis pas venus à Chréa depuis trois ans. Durant cette longue période, rien n’a changé ici, à part la réalisation de ces sanitaires en plein cœur de la placette du ski-club», s’exclame Sid Ahmed, un des fidèles de cette station climatique. En effet, à vu d’œil, la situation calamiteuse dans laquelle patauge Chréa n’a pas bougé d’un iota. Même l’unique réalisation en ces longues années, les sanitaires tant demandés par la population, il a fallu deux ans pour qu’ils soient réceptionnés. Aberrant, pour une station qui est un régal pour les randonneurs et les familles venues des quatre coins du pays, de rester en deçà des attentes. Les moyens déployés par les autorités locales sont insuffisants par rapport aux potentialités de la station climatique de Chréa. Pis encore, ce site féerique croule sous les ordures. Les moyens limités de l’APC ne suffisent pas.

ABSENCE D’INVESTISSEMENTMême les initiatives menées par le mouvement associatif restent insignifiantes en quantité et surtout en continuité. Sous d’autres cieux, un pareil site serait exploité au maximum. Des sports de

montagne, des infrastructures hôtelières et de divertissement, des aménagements de haute qualité qui s’allient à la nature du site seraient à la disposition des estivants. A Chréa, malheureusement, rien de tout cela. Seul un restaurant boudé par les familles et des loisirs de fortune. Des vendeurs de barbe à papa, de fleurs géantes «made in China» et de cacahuètes, des kiosques multiservices qui font parfois même office de fast-food illégal font vivre le centre de Chréa. Dépassées par la grandeur du site et le manque de moyens, les autorités communales n’ont pas trouvé mieux que de ramener des manèges pour distraire les enfants. A part cela, rien ! Pas l’ombre d’un investisseur. Il y a quelques années, des promoteurs fortunés du pays ont tenté leur chance, déposant des dossiers pour des projets qui auraient apporté un plus à cette station, mais ils ont été bloqué pour des raisons inconnues. Le responsable de ce blocus est inconnu. L’APC s’en lave les mains et dit ouvrir toutes les portes aux investisseurs, mais invoque toutefois le mégaproblème du foncier, qui appartient en grande partie à la Conservation des forêts et aux Domaines,

le reste à des privés. Ces derniers, qui ont quitté leurs biens durant la décennie noire, sont revenus en force avec l’instauration de la sécurité. Les Domaines se disent disposés à

accueillir les investisseurs porteurs d’un projet intéressant en cohésion avec

la nature de ce site forestier mondialement connu.

DES ESPÈCES EN VOIE DE DISPARITIONLes habitués de Chréa l’ont sûrement remarqué : le singe magot, qui faisait la fierté de ce site, n’est plus. Ce petit macaque faisait la joie de estivants et surtout des petits qui s’amusaient à lui donner de la nourriture. Il était le divertissement qu’offrait Mère nature à ses visiteurs. D’après des experts, la raison de cette disparition serait le nombre important de feux de forêt qu’a connu cette région montagneuse, faisant fuir des espèces animales et nuisant aussi à sa riche flore. Dans l’attente d’un projet de résurrection et de mise en valeur, Chréa, armée de ses arbres centenaires, défie par son calme impassible les changements climatiques et l’indifférence des autorités du pays pour s’offrir généreusement et gracieusement à ceux et celles qui veulent bien la découvrir. Asma Bersali

R E P O R T A G EEl Watan - Dimanche 9 août 2015 - 5

STATION CLIMATIQUE DE CHRÉA (BLIDA)

UN PARADIS ET PUIS… PLUS RIEN● Loin de la canicule de la ville et de la bousculade des plages, la station climatique de Chréa, dans la wilaya de Blida, offre, malgré tous

les manques, un havre de fraîcheur à des milliers de visiteurs.

Les personnes intéressées peuvent contacter le siège de la société sis à la zone industrielle de Sétif ou par télé-

phone au : 0555 03 36 50pour visite et soumission

Société privée basée à Sétif

Met en vente les véhicules suivants :

• Deux (02) Toyota Corolla année 2008•Une (01) Nissan Sunny année 2010•Une (01) Citroën Berlingo blanche année 2002 (en panne)•Un (01) fourgon Mercedes Sprinter année 1998 (état moyen)•Une (01) Skoda Rapid année 2014 (accidentée)

E n plus des ordures et du manque d’infrastructures hôtelières et de loisirs, Chréa doit affronter chaque année son pire ennemi : le feu. Durant ces derniers jours de canicule,

plusieurs hectares sont partis en fumée. D’après le bilan de la Protection civile de la wilaya de Blida, Il y aurait eu, depuis début juin, 9 incendies qui ont ravagé près de 60 hectares de broussailles, de maquis et de forêts. Les incendies les plus importants ont été enregistrés ces dix derniers jours, où plus de 20 hectares de couvert végétal ont fini en cendres. D’après le même bilan, les sapeurs pompiers ont eu à éteindre des feux qui ont ravagé 5 ha de pins d’Alep et d’eucalyptus dans la commune montagneuse de Souhane, dans la localité de Larbaâ. Quelques heures plus tard, un autre feu se déclarait au cœur du Parc national de Chréa, au lieudit Khdadoua, qui a ravagé 15 hectares de chênes verts et 20 cèdres bleus de l’Atlantique. Il est à noter que c’est la première fois que la cédraie est touchée par le feu. Même si les feux de forêt sont presque inévitables en été, une campagne de sensibilisation est menée au niveau de ce Parc national visant à inciter les citoyens à ne pas jeter de mor-ceaux de verre, cause principale des départs de feu dans la nature. Des plaques sont accro-chées partout sur le site et une colonne mobile de la Protection civile sillonne la forêt pour repérer les incendies dès leur début, avant qu’ils ne fassent des ravages. A. B.

LES FEUX DE FORÊT

Une véritable menace

■ A l’arrêt depuis 1993, le téléphérique Blida-Chréa, construit en 1984, n’a pas cessé de connaître des arrêts. Il a été remis en marche en 2009 pour être suspendu quelques mois plus tard. Aujourd’hui à l’arrêt, l’avenir de cet unique moyen de transport en commun vers la station récréative de Chréa reste encore flou. Des rumeurs annoncent que sa gestion sera léguée à l’Entreprise métro d’Alger, en collaboration avec une société française. En attendant que ces rumeurs se confirment, plusieurs amoureux de ce mont féerique en restent privés. D’une longueur de 7 km et constitué de deux tronçons (Blida-Beni Ali et Beni Ali-Chréa), composé de 138 cabines de 6 places chacune, le téléphérique permettait de profiter pleinement d’une vue grandiose sur l’Atlas blidéen. Si la situation est catastrophique pour ce pratique moyen de transport, elle est chaotique pour les télésièges, en panne depuis plus de 20 ans. A. B.

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d’altitude

de superficie

espèces (816 végétales et 394 animales) dont

64 sont protégées par la loi

ans d’arrêt pour le téléphérique et plus de 20 ans pour le télésiège

ravagés par le feu depuis juin dernier

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É C O N O M I E

Propos recueillis par Saïd Gada

Mohand Saïd Cherfaoui, universitaire, exerce à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il propose l’intensification de la culture du seigle avec, en filigrane, la réduction de la facture des importations du blé.

Vous proposez la culture du seigle à la place du blé. Quels en sont les avantages ?

La culture du seigle est répandue sur tous les continents. Les grands producteurs sont la Russie, la Pologne et l’Allemagne avec plus de 2 millions d’hectares. Le seigle est connu en Al-gérie depuis longtemps. Néanmoins, comme d’autres espèces tels le triti-cale, le cotonnier, le sorgho, le tourne-

sol, la betterave sucrière, il a disparu des systèmes de cultures algériens pour plusieurs raisons. Sa réintroduc-tion peut se faire graduellement pour remplacer le blé dans les zones qui lui sont défavorables, il ne s’agit pas de remplacer le blé par le seigle partout.

Le seigle sera une culture com-plémentaire du blé. Il s’accommode de terres pauvres, de sols légers, il peut être cultivé dans les régions montagneuses. Il est moins exigeant en eau, en éléments minéraux et plus

résistant à la verse et aux différentes maladies que le blé. C’est une plante qui valorise mieux le milieu et vu ses exigences pédoclimatiques, elle peut concourir à réduire la pratique de la jachère qui occupe encore environ 3 millions d’hectares.

Dans des conditions défavorables au blé, le seigle peut produire jusqu’à 60 q/ha avec une quantité de paille plus importante à cause de sa taille qui peut atteindre 1,8 à 2 m. Il peut être cultivé en association avec le blé (le méteil) et récolté ensemble. Le seigle, comme le triticale, présente une grande gamme de variétés ; de la plus précoce à la plus tardive, ce qui représente un autre atout pour sa mise en place, car il offre une latitude importante pour ses dates de semis (de septembre à mars). Autres avantages écologiques, il ne faut pas oublier que ces deux espèces offrent plu-sieurs débouchés , farines pour pains, biscuiterie, pains d’épices, aliments de bétail, fabrication d’alcools, et maintiendront la diversité biologique. Etant rustiques, elles requièrent moins d’engrais et de pesticides.

Le consommateur réagira-t-il de la même manière ?

La baguette de pain blanc que nous

consommons est un héritage colonial, elle ne faisait pas partie de nos habi-tudes alimentaires. Elle est issue de farine de blé tendre extraite du grain à hauteur de 70% et est moins nour-rissante que la farine de seigle qui a des vertus que le blé tendre ne possède pas ; la qualité nutritionnelle du pain de seigle est supérieure au pain blanc issu du blé tendre. Il est plus riche en fibres — teneur pour 100 g : 5,5 g contre 3,5, potassium, calcium, fer et fluor —. Il ne contient pas les mêmes protéines que le blé, il est conseillé aux malades cœliaques (intolérance au gluten) et il est pauvre en graisses. Il est moins calorique : 242 Kcalories contre 285 pour le pain blanc. Le pain de seigle a un goût parfumé et se conserve plus longtemps frais jusqu’à 3 à 4 jours, ce qui réduit considérable-ment le gaspillage.

Les populations du nord de l’Eu-rope en majorité ne consomment que du pain complet de cette espèce. Il faut préciser qu’en Europe, la réglementa-tion définit le pain au seigle qui doit contenir 10 à 35% de seigle et le pain de seigle avec au moins 65% de seigle.

Il existe 4 types de farines de seigle classés selon leur teneur en matières minérales, exprimé en pourcentage

après cuisson : la T85, la T110 (farine complète), la T130 et la T170. Après une période de sensibilisation assurée par des nutritionnistes sur les bienfaits de ce pain, on peut l’introduire pro-gressivement dans les lieux de grande consommation, comme les restaurants universitaires, les casernes, les can-tines et les ménages.

Quelles chances ont vos proposi-tions d’être retenues ?

Pour diminuer les importations de blé tendre, il faut trouver des farines de substitution produites en Algérie. Les farines de triticale et de seigle sont en vogue en Europe, nous n’allons pas réinventer la roue. Il faut penser à l’avenir, c’est-à-dire assurer la sécurité alimentaire de la population. Le pain étant l’aliment de base de l’Algé-rien, il convient de lui accorder une dimension préférentielle. Pour cela, les efforts doivent être conjugués par les différents opérateurs de la filière céréales tels que l’ITGC, les CCLS, l’OAIC et les industries meunières. Le seigle et le triticale sont des céréales comme toutes autres graminées. Elles sont faciles à cultiver, permettent de diversifier les rotations et n’exigent aucun matériel spécifique. S. G.

MOHAND SAÏD CHERFAOUI. Universitaire

«La réintroduction de la culture du seigle serait avantageuse»

L ancée en mai dernier, la campagne moisson-battage, qui ne devrait pas

trop tarder à prendre fin, promet une production meilleure que celle de l’année précédente. Selon Mohamed Belabdi, directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), les professionnels tablent sur une hausse significative de la production céréalière, sans pour autant réaliser les records de 2009-2010. «Malgré le déficit hydrique enregistré en avril-mai et la hausse des températures des dernières semaines, nous nous attendons à une production de plus de 40 millions de quintaux», a affirmé le directeur général de l’OAIC, contacté récemment par El Watan. En 2013-2014, la production céréalière, toutes espèces confondues, n’a pas dépassé les 34,5 millions de quintaux, contre 49,1 en 2012-2013. Pour cette année, l’ouest du pays est la région où l’on a enregistré des récoltes plus abondantes. Il s’agit notamment des wilayas de Relizane, Tiaret, Tlemcen et Aïn Temouchent. Cette dernière, selon M. Belabdi, devrait occuper la première place dans le top des wilayas céréalières, puisque, avant même la fin de la campagne, une production record de céréales

de 2 millions de quintaux est déjà à enregistrer. «La bonne pluviométrie enregistrée dans cette wilaya et sa bonne répartition, l’extension de la superficie emblavée et la disponibilité des semences et engrais au niveau des CCLS ont permis de réaliser une telle performance», nous explique-t-on encore. Plusieurs wilayas du Sud font partie, désormais, des périmètres où l’on peut y produire, en irrigué, des céréales en quantités non négligeables. A Biskra, pas moins de 300 000 q ont été enregistrés lors de cette campagne qui tire à sa fin. Il en est de même pour Adrar (136 000

q), Laghouat (135 000 q) et Ghardaïa où l’on enregistre des résultats meilleurs que les années précédentes, en raison du recours de plus en plus important aux nouvelles techniques d’irrigation d’appoint. Selon M. Belabdi, l’OAIC travaille déjà avec plus de 500 agriculteurs qui ont adhéré à son programme de «sécurisation de la production céréalière par l’irrigation d’appoint» et qui consiste à financer à hauteur de 50% tout le matériel d’irrigation au profit des fellahs. Mais si ces derniers souffrent de moins en moins des contraintes financières et autres habituels problèmes logistiques, le manque

de moyens de stockage demeure, néanmoins, un sérieux problème auquel les céréaliculteurs font face chaque année. «Pour cette campagne, nous avons mobilisé tous les moyens nécessaires pour assurer le stockage des récoltes. Nous en avons une capacité de 30 millions de quintaux en plus des réquisitions en cas de besoin», affirme M. Belabdi. Et d’ajouter : «Ce problème sera définitivement résolu lorsque le projet de construction des 39 silos de 8 millions de quintaux sera achevé, l’année prochaine.» Il convient de rappeler, enfin, que l’OAIC est également chargé d’organiser, d’approvisionner et de réguler le marché national des céréales et dérivés. Il contrôle 80% du marché national des blés et en importe des quantités importantes pour les besoins de la consommation, mais aussi de l’approvisionnement des stocks de sécurité. Rien que pour le blé tendre, le plus consommé par les Algériens et le moins cultivé dans nos champs, l’OAIC en a importé pas moins de 50 millions de quintaux durant l’année en cours. Les sorties de l’OAIC sur le marché international étaient, ainsi, fréquentes du fait que le contexte était marqué par une relative baisse des cours des céréales. Lyes Mechti

CÉRÉALICULTURE

Une hausse de la production attendue

SELON LA FAOLes prix des céréales en hausse de 2%D ans une conjoncture caractérisée par une baisse

générale des prix alimentaires mondiaux, tombés en juillet à leur plus bas niveau depuis près de six

ans, en raison notamment de la chute des cours des pro-duits laitiers et des huiles végétales, les prix des céréales ont eux augmenté de 2% en juillet, mais sont restés inférieurs de 10,1% à leur niveau de juillet 2014. Selon le dernier rapport de le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Pour le deuxième mois consécutif, les conditions climatiques adverses en Amérique du Nord et en Europe ont poussé l’indice des céréales (blé et maïs) à la hausse, mais les cours du riz ont poursuivi leur dégringolade. Quant à la production, la FAO note, dans ses dernières prévisions révisées, que la production céréalière mon-diale, en 2015, devrait atteindre 2,524 milliards de tonnes, soit 1% de moins par rapport au niveau record de l’an dernier. La réévaluation des perspectives de produc-tion de céréales secondaires repose sur une augmentation de 1% (5 Mt) de la production de maïs, qui atteindrait 1007 Mt à la faveur de récoltes plus abondantes que prévues en Europe et en Amérique du Sud, faisant suite à des conditions météorologiques favorables. Les esti-mations relatives à la production mondiale de blé pour 2015 restent inchangées par rapport à celles des mois de juin et juillet. La FAO prévoit une production de 723 Mt, soit 1% environ (8 Mt) de moins que le record de 2014. Cette baisse est la conséquence d’une diminution attendue de la production dans l’Union européenne et dans la Fédération de Russie, où les rendements devraient retourner à la moyenne après les niveaux exceptionnellement élevés de l’an dernier. S’agissant de la consommation, Les prévisions mondiales de la FAO pour 2015-2016 concernant l’utilisation des céréales ont été très légèrement relevées par rapport à juin. Le chan-gement le plus notable concerne l’usage de maïs destiné à l’alimentation animale, qui a été revu à la hausse pour les campagnes de commercialisation de 2014-2015 et 2015-2016. Estimée à 2534 Mt, la consommation mondiale de céréales devrait progresser de 1,2% (30 Mt) par rapport aux projections de 2014-2015. Plus de la moitié de cette hausse concerne les céréales secondaires, pour lesquelles on prévoit une consommation en augmentation de 1,4%, pour un total de 1306 Mt ; cette situation s’expliquant par l’augmentation de leur utilisation fourragère, en particu-lier au Brésil, en Chine et aux Etats-Unis. L. M.

En 2013-2014, la production céréalière, toutes espèces confondues, n’a pas dépassé les 34,5 millions de quintaux, contre 49,1 en 2012-2013

● En 2015, l’OAIC a importé pas moins de 50 millions de quintaux de blé tendre, le plus consommé par les Algériens et le moins cultivé dans nos champs.

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R É G I O N SEl Watan - Dimanche 9 août 2015 - 8

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TRANSPORT MARITIME DE VOYAGEURS

Les navettes reprennent du service

A près une période d’arrêt, le transport de voyageurs via la côte a repris le 21 juil-

let dernier. Avec l’arrivée d’une nouvelle embarcation, le nombre de rotations et de navettes a doublé. Par ailleurs, le nombre de passagers a augmenté d’une manière significative. «A chaque rotation que nous effectuons, que ce soit à partir du port de la pêcherie ou d’El Djamila, nous enregistrons un nombre impor-tant de passagers, entre 195 et 290. En période estivale, les plaisanciers préfèrent découvrir le plaisir du large à des prix attractifs», explique le capitaine du Ischimar 3. Le prix de la traversée ne dépassant pas les 50 DA, l’engouement est plus que visible chez les vacanciers et les photographes en herbe qui prennent des clichés d’Alger via le littoral. Le seul point noir qui gâche le plaisir de voyager par bateau demeure sans nul doute le moment où les passagers vont pour embarquer. En effet, au port de la pêcherie, l’absence d’organisation est poignante. Dès que l’embarquement commence, les passagers se ruent vers la passerelle. Femmes et enfants, pourtant prioritaires, sont bous-culés par les nombreux jeunes qui désirent monter les premiers. De petits remparts empêchent les voyageurs de basculer dans l’eau. Les quelques policiers présents sur les lieux veillent cependant au respect des consignes. La plupart du temps ils sont dépassés par le nombre ahurissant de voyageurs. «S’il y avait des chaises et un

endroit à l’ombre où on pouvait s’installer, nous pourrions éviter toute bousculade, mais cela est ancré en nous», confie un jeune. Sur les quais de la pêcherie, le désordre envahit les moindres re-coins de la grève. Une excavatrice qui déblaie des gravats sous un soleil de plomb soulève un nuage de poussière et indispose les per-sonnes avec ses gaz d’échappe-ment. En cette période de chaleur caniculaire, le seul endroit où les estivants peuvent trouver refuge est une petite terrasse qui peut accueillir jusqu’à 300 personnes. Il faut dire aussi qu’aucune chaise n’est mise à la disposition des usagers. Un grand nombre de passagers se retrouvent assis par terre. Néanmoins, la brise marine redonne du courage. Quant au

port d’El Djamila, les barrières installées et le contrôle des poli-ciers rassurent et garantissent une sécurité et une prise en charge totale des passagers à chaque rotation des navettes. Avec l’avè-nement de la saison estivale et l’engouement des touristes pour profiter de ce nouveau mode de transport, la compagnie al-gérienne de transport maritime «Algérie Ferries» a acquis une seconde embarcation d’une capa-cité de 350 places. Cette nouvelle embarcation avec un équipage italien et trois stewards algériens assure une seconde rotation et vient renforcer la flotte existante. Signalons que de nouveaux ho-raires ont été planifiés, et ce, dans le but de garantir des rotations à partir de 7h du matin jusqu’à

18h, heure à laquelle les bateaux retournent à l’amarrage. Les té-moignages des passagers sont unanimes et tous affirment que le voyage est des plus agréables avec le plaisir de découvrir la traversée en bateau et voir le littoral à partir du large. «Nous avons embarqué sur le bateau non pas pour rejoindre le port d’El Djamila, mais juste pour apprécier la balade et observer les constructions qui bordent les nombreuses falaises juste après Bologhine», témoigne-t-on. Le capitaine termine la journée en expliquant que de nombreuses personnes ne paient pas leur ticket de retour et qu’il souhai-terait qu’il y ait une présence dissuasive à bord du bateau.

Rachid Larbi

● Une nouvelle acquisition vient renforcer la flotte, qui compte plusieurs navires.

MÉDÉALe lotissement Medjechkir abandonné Dans une requête adressée aux autorités locales, les

120 habitants du lotissement Medjechkir, sites 2 et 3, se situant sur les hauteurs de la ville de Médéa au quartier Beziouche, constitués en association, sont montés récemment au créneau pour dénoncer la léthar-gie et le laxisme des pouvoirs publics quant à la prise en charge des doléances soulevées par ces citoyens depuis 1998. Le représentant de cette association, en l’occurrence Benyoucef Takhriste, très fâché et exaspéré n’a pas caché le désarroi de ces nombreux résidants qui se plaignent à longueur d’année de la situation catastrophique dans laquelle ils vivent. Leur quartier nécessite, en urgence, un aménagement. Il ful-mine que ce site d’habitation a été abandonné et oublié depuis sa création. «Les P/APC qui se sont succédé jusqu’à nos jours à la tête de la commune de Médéa ont excellé par leurs promesses, sans qu’aucune action sur le terrain n’ait été entreprise. Pourtant, les travaux d’aménagement urbains et des VRD des lotissements sont à la charge exclusive des municipalités», a-t-il insisté. Après 17 ans d’attente, les habitants continuent de patauger en hiver dans la boue pour rentrer chez eux et de souffrir de la poussière en été. Les eaux usées de cinq lots ne sont pas encore raccordées au réseau d’assainissement principal, elles sont déversées à ciel ouvert sur le seul chemin d’accès du lotissement. Les odeurs, les mouches et moustiques empoisonnent la vie au voisinage, surtout en cette période caniculaire où les gens sont contraints d’entrouvrir leurs fenêtres la nuit. Ajouté à cela la défection de l’éclairage public et l’abandon du terrain prévu initialement pour accueillir un espace vert. Les habitants de ce quartier interpellent pour la énième fois les autorités locales afin qu’elles se penchent sérieusement sur leurs préoc-cupations afin de mettre un terme à leurs souffrances quotidiennes qui n’ont que trop duré. A.Teta

MOUZAÏADeux athlètes à Bangkok Deux athlètes sociétaires de l’association sportive

communale Ittihad Baladiet Mouzaia (IBM) se sont envolés hier matin, en compagnie de leur coach, en direction de Bangkok, capitale de la Thaïlande. Nabil Besslimani, né le 14 février 1998, et Rédha Oumoussa, né le 16 juillet 1996, dirigés par l’entraî-neur Abid Zerguine, devront participer à la Coupe du monde du Muay-Thaï (boxe thaïlandaise) qui se déroulera du 10 au 23 août courant. La participation de Nabil dans la catégorie des 74 kg et de Rédha dans la catégorie des 64 kg a failli ne pas avoir lieu faute de sponsoring et de prise en charge de la part du ministère de la Jeunesse et des Sports et de la DJS de Blida. Sol-licitées par l’entraîneur des deux jeunes athlètes, les deux institutions n’ont pas jugé utile, selon Abid Zer-guine, de la participation algérienne à ces joutes mon-diales. «Même le P/APC de Mouzaïa n’a pas jugé utile d’apporter sa contribution en finançant seulement les billets d’avion des représentants algériens issus de sa commune», avoue notre interlocuteur. Celui-ci nous affirmera pourtant que l’ASC/IBMouzaïa détient la somme de 38 millions de centimes et qui doit revenir de plein droit à la section de Muay Thaï. Il a fallu l’intervention d’un industriel connu dans la région de Mouzaïa qui a payé les billets d’avion des deux jeunes sportifs et de leur entraîneur, leur permettant ainsi de participer à la Coupe du monde de Muay Thaï. Abid Zerguine nous a promis une participation honorable de ses athlètes à cette compétition mondiale et des révéla-tions sur la gestion financière de l’ASC/IBM dès son retour. A. Lazereg

UNE JOURNÉE AOÛTIENNE À MÉDÉA

Ennui et canicule…I l fait trop chaud ces jours-ci à

Médéa. On suffoque de jour comme de nuit. Le thermomètre s’affole, il a atteint des pics de plus de 45°, ce qui n’incite guère les gens à vadrouiller dehors à partir de 10h du matin. La ville de Médéa se vide de ses habitants qui sont contraints de se terrer chez eux tout en se barricadant derrière leurs volets de peur des rayons d’un soleil de plomb. Car la cité n’offre à ses rési-dents, surtout ceux manquant de moyens de locomotion, aucun espace de loisir où de distrac-tion pour s’évader de la torride canicule. Pourtant, Médéa possède de merveilleux sites forestiers ceinturant l’agglomération, à l’exemple de Tibhirine ou le lac de Tamezguida, mais qui sont délaissés en friche et enclavés. Les autorités locales ne se sou-cient point de la santé de leurs administrés en cette période caniculaire, contrairement à ce que l’on constate sous d’autres cieux où on s’inquiète énormé-ment en installant à chaque coin

de rue des jets d’eau pour désal-térer et rafraîchir les passants. Heureusement qu’à Médéa de généreuses gens ont pensé à placer des fontaines devant chez elles... L’ex-capitale du Titteri, qui ressemble à un gros vil-lage anarchique dépassé par les temps modernes, est écrasée par l’ennui, la monotonie et la disette culturelle qui acculent ainsi sa jeunesse à raser forcé-ment les murs des immeubles HLM en s’adonnant à des jeux dangereux. D’autres, plus malins, moins surveillés par leurs parents, font la fugue à leurs risques et périls soit à pied où en motocyclette à la recherche de la fraîcheur au niveau des gorges de La Chiffa, distantes d’une dizaine de kilo-mètres de leur ville pour barbo-ter sous l’eau des cascades. Car le chef-lieu de wilaya ne compte qu’une seule piscine dont les capacités sont large-ment dépassées par la densité de sa population juvénile et une autre dont la réalisation accuse un grand retard. Par ailleurs, cette chaleur a paralysé

aussi de nombreuses activités économiques et commerciales. Les administrations sont moins fréquentées ces jours-ci car de nombreux fonctionnaires sont partis en congé annuel, laissant les bureaux vides, fermés à double tour. La frange de la population qui souffre le plus de l’ennui mor-tel est incontestablement celle des femmes au foyer qui sont cloîtrées 24h/24h chez elles et confinées à de pénibles travaux domestiques. Elles ne songent même pas un instant à se prélas-ser où à s’évader de cette routine infernale par l’absence totale d’une initiative à leur profit. L’unique maison de la Culture existante et datant des années 70’, qui organise de temps à autre des soirées musicales et théâtrales, reste insuffisante car ses capacités d’accueil sont en deçà de l’afflux considérable pour contenir uniquement les jeunes du quartier. Les struc-tures d’accueil pour ce genre de divertissements font grande-ment défaut à Médéa. A.T.

HÔPITAL DE BOUFARIK354 candidats pour trois postes d’administrateurUn concours externe a été organisé récemment, et ce, pendant trois jours, à l’annexe de l’hôpital de Boufarik. Sous un soleil de plomb, les derniers candidats convoqués pour l’épreuve de l’oral attendaient leur tour. En eff et, sur 354 candidats, 3 seulement seront retenus pour le poste d’administrateur, après une étude minutieuse des dossiers de chaque candidat à ce concours. «Nous avons tout préparé dans les moindres détails pour que ce concours se déroule en toute transparence ; nous avons mis les concurrents à l’aise en leur off rant une bouteille d’eau fraîche, et en leur laissant le temps nécessaire pour répondre aux questions posées par la commission de recrutement», confi e Messaoudi, président de ladite commission. T. B.

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Page 9: el watan

El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 9

R É G I O N O U E S T

La CNAS lance un ultimatum

aux employeurs

MISE À JOUR DES COTISATIONS SOCIALES

● Les employeurs ont jusqu’au 31 mars 2016, date butoir, pour régulariser leur situation et bénéficier de l’exonération

des pénalités et majorations de retard.

A travers trois articles, issus de l’ordonnance promulguée le 23 juillet

dernier, portant Loi de finances complémentaire (LFC) 2015, la CNAS lance une vaste opé-ration d’assainissement et de recouvrement de ses créances auprès des employeurs débi-teurs de la wilaya d’Oran dont le nombre avoisine les 20 000. Une créance dont le volume n’a pas été dévoilé. «Il faudra attendre l’échéance du 31 mars 2016 fixée aux employeurs pour la quantifier de manière exhaustive», dira Mesli Lotfi, nouveau directeur de wilaya de la CNAS d’Oran, installé cette semaine. Toutefois, l’important ne serait pas dans le volume des créances puisque cela ne porterait aucun préjudice à l’équilibre de la caisse, selon ce responsable, mais dans ces nouvelles dis-positions de la loi de finances complémentaire «qui ouvrent de nouvelles perspectives pour

les employeurs débiteurs dans l’incapacité de régler leurs créances et désireux de régu-lariser leur situation en met-tant à jour leurs cotisations, et ce avant le 31 mars 2016, date butoir». «L’employeur ayant scrupuleusement respec-té l’échéancier de paiement bénéficiera de l’exonération des pénalités et majorations de retard issues du calendrier. Quant aux entreprises dissoutes ayant réglé leurs cotisations principales et les employeurs à jour en matière de cotisations principales et de déclarations, leurs pénalités et majorations de retard sont automatiquement annulées», indique-t-on. En revanche, l’article 59 se veut plus répressif en termes de protection des salariés. Les em-ployeurs encourent des peines d’amendes et d’emprisonne-ment en cas de non déclaration de leurs salariés. «La CNAS a un rôle à 100% social, nous dé-fendons ce principe quel qu’en

soit le prix à payer, c’est aussi et surtout un moyen de préserver les postes d’emploi en tendant la main aux entreprises en dif-ficulté, mais cela n’empêche pas la caisse d’être ferme sur les opérations de recouvrement car nous devons assurer les salaires des retraités», conclura M. Mesli. La nouveauté dans cette ordonnance de la LFC 2015 consiste en la possibilité offerte aux personnes physiques non salariées de s’affilier vo-lontairement au régime de sécu-rité sociale des salariés pour le bénéfice des prestations en nature de l’assurance maladie et maternité contre le versement d’une cotisation mensuelle de 12% assise sur le SMIG, soit environ 2000 DA. Une dispo-sition qui permet à tout salarié et ses ayant-droit de bénéficier de la carte «Chifa» et des pres-tations qui vont avec. Toutefois, cette cotisation n’ouvre pas droit à une pension de retraite. K. B.

■ UN PROFESSEUR D’UNIVERSITÉ SÉQUESTRÉSuite à une plainte déposée par un professeur d’université victime d’un cambriolage, les éléments de la sûreté d’Oran ont arrêté les auteurs impliqués dans cette affaire. La genèse de cette affaire remonte à la semaine dernière lorsque deux individus se sont introduits dans l’habitation du professeur, sise à hai Es-Sabah. La victime qui se trouvait en compagnie de sa famille a été séquestrée et ligotée pendant quatre heures par les auteurs cagoulés, selon le responsable de la police. Les malfaiteurs se sont dirigés vers le garage où ils ont pris le véhicule de marque Ford Fiesta qu’ils ont chargé d’équipements et autres objets. Une fois l’alerte donnée, un important renfort a été déployé par la police et plusieurs services ont pris part à cette opération, notamment les éléments de la salle des opérations de sécurité de wilaya, la police judiciaire et les services de police de Misserghine et de Boutlélis. Les mis en cause ont pris la fuite en direction de Misserghine où ils ont été arrêtés. Les policiers ont récupéré le véhicule volé, deux plasmas, cinq portables, trois ordinateurs en plus d’armes blanches, d’arrache-clous et de cagoules. F. A.

■ UNE EMPLOYÉE DE LA DAÏRA ARRÊTÉE POUR ESCROQUERIEQuatre personnes dont une employée au niveau de la daïra d’Oran ont été arrêtées, en fin de semaine, par les services de la brigade économique et financière de la sûreté de la wilaya d’Oran pour escroquerie, arnaque et faux et usage de faux. Ce réseau est parvenu, selon le chef de la sûreté d’Oran, à délester ses victimes d’importantes sommes d’argent contre des logements fictifs. Pas moins de 8 victimes ont, jusqu’à l’heure actuelle, déposé plainte pour escroquerie, a noté le responsable en précisant que le stratagème adopté consistait à dénicher les victimes sur le Net, notamment sur le site spécialisé dans la vente de véhicules. Une fois les potentiels clients repérés, les membres du réseau, en leur qualité d’intermédiaires, leur proposent, en échange de leurs voitures, des logements en cours de réalisation. Pour maquiller ces transactions douteuses, ils sont mis directement en contact avec l’employée de la daïra qui est, selon le responsable, considérée comme le cerveau du groupe. Celle-ci leur délivre de faux contrats en plus de faux récépissés de versement moyennant des sommes variant entre 150 et 200 millions de centimes. Les enquêteurs ont arrêté les auteurs et récupéré de faux documents. Ils seront présentés au tribunal une fois les investigations achevées. F. A. et Z.Y.

■ COUPURES DE L’ÉLECTRICITÉ À BOUTLELISLes habitants et commerçants de la commune de Boutlelis dénoncent les coupures du courant électrique qui sévissent tous les jours dès 13 ou 14 heures pour durer jusqu’à la fin de l’après-midi. Selon la société de distribution d’électricité, ces coupures sont dues aux pics enregistrés durant ces périodes de grandes chaleurs, notamment avec la consommation maximale et l’utilisation des équipements comme les climatiseurs. Z. Y.

■ 11 MORTS PAR NOYADEOnze morts par noyade ont été recensés à Oran depuis le début de la saison estivale, selon la Gendarmerie nationale. La majorité des cas de noyade ont été enregistrés dans les plages non autorisées à la baignade et les zones rocheuses. Oran détient ainsi le triste record du nombre des noyades au niveau de la région ouest.

TIARET200 hectares de forêt ravagés par le feu

P lus de 200 hectares de forêt ont été ra-vagés par le feu à Tiaret cet été. Deux grands foyers ont été enregistrés à Djebbel

Ghezala dans la commune de Mechraa-Sfa à l’ouest de Tiaret et à Haouia relevant de Medrissa au sud. La présence de l’alfa et du «diss» ont concouru à la propagation des incendies que les pompiers ont vaincus au prix de beaucoup d’efforts avec l’implication de centaines d’éléments dont ceux de la colonne mobile. Selon un cadre de la direction des forêts, il a été déploré la perte de deux espèces : le Thuya et l’Oléastre, un olivier sauvage.

A. F.

AÏN KERMÈS Un transporteur assommé avec un marteau Un quinquagénaire de Tiaret, transporteur de

son état, a eu la vie sauve, mercredi dernier, en dépit d’une violente agression avec un marteau qui l’a laissé groggy durant plusieurs heures à Aïn Ker-mès, à 65 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya. La victime a été sauvée d’une mort certaine après avoir été laissée pour mort dans un appartement de la cité des 89 logements LSP d’Ain-Kermès par ses agresseurs dont deux frères et un troisième acolyte. Mercredi, les deux éléments de cette bande ont prétexté le transport d’un réfrigérateur à bord du véhicule qu’ils convoitaient pour le vendre au noir à d’autres trafiquants. Une fois sur les lieux, les deux frères K. A. et K. N., 26 et 30 ans, ont amadoué leur proie en l’invitant à prendre un café chez eux. Un des frères l’assomme avec un marteau. Après l’avoir ligoté, les deux malfrats entament le deu-xième acte de leur scénario macabre. Entre-temps, les gémissements de la victime ont été entendus par une fillette du voisinage. Celle-ci alerte deux jeunes peintres qui s’en vont à leur tour appeler les policiers. La victime a été évacuée dans un état semi-comateux. Les services de sécurité sont sur les traces de cette bande.

A. Fawzi

MOSTAGANEM Des plages toujours squattées L ’interdiction par les pouvoirs publics de la

concession des plages ne semble nullement décourager quelques propriétaires de parasols et kiosques à glaces, voire même les détenteurs de baraques en situation irrégulière et qui font partie d’ailleurs des constructions illicites recensées sur la côte mostaganémoise par la direction du tourisme. Ces personnes défient les lois et imposent leur dik-tat. Des estivants qui ont tenté de placer des para-sols ont été menacés, voire agressés. De nombreux vacanciers souhaitent la sécurisation des plages par le renforcement du nombre des agents de sécurité afin de mettre un terme à ces dépassements. Pour-tant, le ministre du Tourisme a bien affirmé que les plages appartiennent à l’Etat et que personne n’a le droit de les occuper. A. Taoui

PHO

TO: D

.R.

Siège de la CNAS à Oran

MASCARA

Les déconnexions agacent les usagers d’internetDans la wilaya de Mascara, le réseau internet

est, depuis plusieurs jours, déconnecté. Les abonnés d’Algérie Télécom sont agacés par les perturbations et les coupures intempestives qui les empêchent de profiter pleinement des abonne-ments payés d’avance. L’accès à internet est devenu difficile, voire impossible. «Les fréquentes coupures et autres perturbations de la connexion sont insuppor-

tables», soutiennent de nombreux abonnés. Pour ceux dont l’internet est l’outil principal de travail, c’est le calvaire. «En l’absence de connexion, il est devenu impossible de travailler. La qua-lité d’accès à internet devient de plus en plus médiocre», souligne un citoyen. Cette situation perdure malgré l’utilisation de la fibre optique. Selon une source d’Algérie Télécom, les réclamations des usagers du télé-

phone fixe et de l’internet deviennent de plus en plus nombreuses. «La situation actuelle de la connexion internet et autres problèmes de gestion du secteur seraient parmi les causes qui ont accé-léré le départ du directeur d’Algérie Télécom, Mehtougui Noureddine, à la fin de juillet dernier. Devant l’accumulation des problèmes, il s’est vu suspendu de ses fonctions», nous fait savoir notre source. Souag Abdelouahab

BRÈVES D’ORAN

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El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 10

P U B L I C I T É

COMPLEXE DE DESSALEMENT DE L’EAU DE MER ET DE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ

Avis d’appel d’offres national restreint n°03/DG/15

La société Kahrama lance un avis d’appel d’offres en vue de la sélection d’une compagnie d’assurance pour la réalisation du programme d’assurance et de réassurance des risques industriels et de responsabilité civile du complexe de dessalement d’eau de mer et de production d’électricité sis à Arzew.

Toute compagnie d’assurance, agréée depuis au moins cinq (05) années et disposant d’un capital social souscrit et totalement libéré à la date de dépôt des offres au moins de quatre milliards de dinars Algériens (4.000.000.000 DA), intéressée par le présent avis, peut retirer le document portant «termes de références» à compter de la parution du présent avis moyennant paiement d’un montant non remboursable de cinq mille dinars algériens (5 000 00 DA) à l’adresse suivante :

Kahrama SPARue Aizi Benyebka, Béthioua

Le règlement de ces frais sera effectué par chèque ou virement bancaire au crédit du compte bancaire de Kahrama :

n° : 00 2000 70 700 4161 00 372 ouvert auprès de la BEA, agence 70 El Marsa, Arzew

L’offre doit être accompagnée d’une garantie d’offre, délivrée par une banque de premier ordre, d’un montant de deux millions de dinars algériens (2 000 000 DA). La date limite de dépôt des offres, sous pli cacheté et anonyme, contre accusé de réception, au siège de la société sis à :

Kahrama SPARue Aizi Benyebka, Béthioua

est fi xé au trentième (30e) jour à 12 heures à compter de la date de parution dans les quotidiens nationaux ou le Baosem.L’ouverture des plis se fera le même jour à 14 heures au siège de la société, en séance publique. Si la date de dépôt des offres correspondant à un jour non travaillé (vendredi ou samedi) ou un jour férié, le dépôt et l’ouverture se feront le jour suivant aux mêmes heures.Les plis seront ouverts en présence du ou des représentants des soumissionnaires qui le souhaitent à la séance d’ouverture qui aura lieu à l’adresse : Complexe de dessalement d’eau de mer et de production d’électricité

Les dossiers (un original et deux copies, placés dans des enveloppes séparées) doivent être contenus dans une enveloppe anonyme fermée ne comportant que l’adresse ci-dessus et la mention suivante :

«Programme de couverture d’assurance 2016-2017. Risques industriels et responsabilité civile»Ne pas ouvrir

LA MÉDITERRANÉENNE DU BÂTIMENT «MEDITBAT Spa» lance un avis d’appel d’off res national restreint portant : «Réalisation des travaux d’infrastructure et murs de soutènement» du Programme 606 logements promotionnels avec commerces et services, sis à El-Bouni wilaya d’Annaba.L’avis d’appel d’off res restreint est ouvert aux entreprises ou groupement d’entreprises de droit algérien, ayant :- Catégorie V et plus (pour les entreprises),- Catégorie IV et plus pour le chef de fi le et III et plus pour les membres (pour les groupements).Les entreprises ou groupements d’entreprises intéressées par le présent avis peuvent participer et retirer le cahier des charges à partir du premier jour de la date de parution de cet avis d’appel d’off res, auprès de :

La direction générale de MEDITBAT Spa, sise 42 Lots, Champs de Mars - Lot n°37 Annaba«Service marchés» - Tél. : 038 43 59 28 - 0770 80 82 31

contre paiement des frais de reproduction de 5000.00 DA non remboursable et sur présentation du certifi cat de classifi cation et qualifi cation professionnelle en cours de validité.Les off res, l’une technique et l’autre fi nancière, doivent être accompagnées des pièces réglementaires exigées dans le cahier des charges.Les off res doivent être adressées au Secrétariat de la direction générale de la société MEDITBAT SPA, sise 42 Lots, Champs de Mars – lot n° 37 Annaba sous deux enveloppes anonymes, l’une contenant l’off re technique et l’autre l’off re fi nancière.Les deux enveloppes sont contenues dans une enveloppe extérieure anonyme cachetée portant la mention :

Réalisation des travaux d’infrastructures et murs de soutènement du Programme 606 LP avec commerces et services, sis à El-Bouni, wilaya d’Annaba

SOUMISSION À NE PAS OUVRIRLa date limite de dépôt des off res est fi xée à quinze (15) jours après la première parution du présent avis, à 12h 00. Si le dernier jour de dépôt des off res coïncide avec un jour férié ou un jour de repos, il est fait prorogation au jour ouvrable suivant.L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 14h00 au siège de la société. Les soumissionnaires sont cordialement invités à y assister.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs off res pendant une durée de quatre-vingt-dix (90) jours, plus la période de la préparation des off res.

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répondant aux critères suivants :- Age 23 ans et plus.- Sexe : Masculin.- Niveau : Technicien et/ou formation dans le domaine.- Expérience : Cinq (05) ans et plus dans un poste équivalent.- Domaine de maîtrise : - Maîtrise des plans isométriques. - Soudure des tubes et accessoires en PP, UPVC, CPVC, FRP.- Libre de tout engagement.- Bonne constitution physique.

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OppositionAvis à tous les notaires, administrations

et autres tiersJe soussigné Oulmane Larbi Ben

Mohammed, m’oppose à toute transaction, exploitation, occupation ou location de quelque nature que ce soit

portant sur la propriété appartenant aux héritiers de feu Oulmane Ammar Ben

Messaoud parfois transcrit Oulnane, dont je suis un des petits-fi ls et représentant

des héritiers de feu Oulmane Mohammed un des enfants de Ammar. La propriété

est dans l’indivision et se situe au lieudit Déhamcha, dans la daïra d’Aïn El Kébira,

wilaya de Sétif. Pour ces motifs, toutes fausses

déclarations ou informations délivrées par des tiers, ou autres sont considérées

comme nulles et de nul effet.

Oulmane Larbi

OppositionMonsieur Tsabet

Abderrahmane, porteur de parts sociales dans le capital

social de la SARL «Les Moulins d’Ouled Farès» informe toute personne

physique ou morale que les associés de la SARL

sont en justice (affaire en cours d’expertise).

Numéro de l’affaire : 01537/15Date du jugement : 08.06.2015Aussi, toute transaction, totale ou partielle, sur la vente des

parts sociales est nulle et non avenue.

Pour avis.

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El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 11

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I l s’agit du plus lourd bilan enregistré dans la capitale afghane depuis la f in

de la mission de combat de l'Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en décembre. La mission de l’OTAN en Afghanistan, Soutien résolu, a confirmé hier la mort de 8 civils qu'elle employait dans l'assaut de vendredi soir mené par des insurgés contre Camp Integrity, une base des forces spéciales américaines proche de l'aéroport de Kaboul. Les victimes sont toutes afghanes, selon la société de sécurité qui les employait. Un soldat étranger, dont la nationalité n'a pas été précisée, a également trouvé la mort. Les rebelles talibans ont revendiqué cette attaque, ainsi qu'un attentat qui a tué 27 personnes, des civils et des cadets de la police afghane vendredi. En revanche, ils n'ont pas revendiqué la première attaque de cette série qui a fait 15 morts dans une zone résidentielle dans la nuit de jeudi à vendredi. En début de soirée de vendredi, un kamikaze s'est fait exploser devant l'entrée d'une académie de police de Kaboul, alors que les cadets rentraient de week-end, selon le chef de la police de Kaboul. Une source sécuritaire a expliqué qu'il s'était fondu dans la masse grâce à l'uniforme qu'il portait. Deux sources sécuritaires, ayant requis l'anonymat, ont évoqué hier un nouveau bilan de 27 morts. Moins de 24 heures avant cette attaque, un attentat au camion piégé a ciblé un quartier résidentiel du centre de Kaboul, tuant au moins 15 personnes, selon Sayed Zafar Hashemi, porte-parole du président Ashraf Ghani. Ces attentats interviennent après l’annonce de la mort, la semaine dernière, du chef des talibans, le mollah Omar, qui a été remplacé par le mollah Mansour. Par ailleurs, une

partie des talibans est hostile aux pourparlers de paix entamés il y a un mois avec le gouvernement afghan. Après un premier cycle de dialogue organisé début juillet au Pakistan, une deuxième rencontre devait avoir lieu la semaine dernière, mais elle a été reportée à une date non déterminée après l'annonce de la mort du mollah Omar.

BOURBIERAprès treize ans de présence en Afghanistan, les forces de combat de l'OTAN, à savoir l’ISAF (Force internationale d'assistance à la sécurité), quittent le pays comme elles l’ont trouvé. Un pays en ruine où l’instabilité et l’insurrection des talibans ne font que prolonger un conflit qui a déjà bouclé ses 35 ans l’an dernier. Le 1er janvier de l’année en cours, la mission Soutien résolu pour l'aide et la formation de l'armée afghane prend le relais avec 12 500 hommes. A la fin 2015, les troupes américaines en Afghanistan diminueront de moitié. Fin 2016, il ne restera plus qu'une force pour protéger

l'ambassade à Kaboul. Washington continuera néanmoins à fournir un soutien aérien aux autorités afghanes et pourrait intervenir directement en cas d'avance rapide des talibans. Ces derniers ont averti le nouveau président Ashraf Ghani, qui a pris ses fonctions en septembre 2014, qu'ils ne participeraient à aucune discussion sur la paix tant que des soldats étrangers resteront en Afghanistan. Son prédécesseur, Hamid Karzaï, a fini par se brouiller avec les alliés. Ayant à maintes reprises protesté auprès de Washington à cause des raids américains qui ont fait des victimes civiles, il a décidé de négocier directement avec les talibans, sans associer Washington. Il compte résoudre le conflit avec les talibans sans intermédiaire. Ses efforts se sont poursuivis en vain jusqu’au dernier jour de sa mandature, le 29 septembre 2014. Le président Ghani préfère faire appel à l’Arabie Saoudite et à la Chine, sachant que Pékin entretient de bonnes relations avec le Pakistan, pays qui abrite des bases arrière des talibans. Ce qui

facilitera les négociations avec les talibans.En 1979, en pleine guerre froide, les forces soviétiques ont envahi l’Afghanistan. Soutenus par l'Occident, notamment les Etats-Unis, les Afghans prônent la résistance contre l’envahisseur qui finit par quitter le pays en février 1989. En 1992, le gouvernement de Najibullah, allié de Moscou, tombe, se déclenche alors une guerre civile entre factions afghanes. Dans cette situation d’instabilité et de vide politique, les talibans font leur apparition soutenus par le Pakistan. Ils prennent le pouvoir en 1996 et installent un régime fondé sur une interprétation rigoriste de la loi islamique. Sanctionné par l'Organisation des Nations unies (ONU), le régime taliban se rapproche d'Al Qaîda et accueille son chef Oussama Ben Laden. Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, les Etats-Unis et leurs alliés de l'OTAN interviennent militairement en Afghanistan et évincent les talibans du pouvoir. Amnay Idir

D ouze personnes ont été tuées, dont un Sud-Africain, et quatre libérées d'un hôtel de

Sévaré, dans le centre du Mali, au lendemain d'un raid mené par un commando dont les forces maliennes, rapporte l’AFP citant des sources sécuritaires. «Il y a eu 12 morts au total» durant les opérations, a affirmé hier un responsable militaire malien : «Cinq Fama (membres des Forces armées maliennes), cinq terroristes et deux Blancs» dont les identités et nationalités sont en cours de vérification. Deux autres sources militaires distinctes ont confirmé le bilan. Selon des militaires maliens, cinq étrangers figurent parmi les personnes qui étaient retenues dans l'hôtel Byblos de Sévaré, situé à plus de 620 km au nord-est de Bamako, où des expatriés séjournent régulièrement. Le sort des étrangers ?Vendredi, d'autres sources militaires maliennes ont affirmé qu'au moins cinq étrangers, soit trois Sud-Africains, un Français et un Ukrainien y étaient enregistrés avant l'assaut. Vendredi après-midi, l'Ukrainien a pu s'échapper de

l'hôtel et, selon une source militaire malienne, il a dit y avoir vu, avant l'attaque, «trois Sud-Africains et un Russe comme expatriés». Par ailleurs, un porte-parole de l'ambassade russe au Mali a rapporté, à l'agence RIA Novosti, qu'un Russe qui était à l'hôtel a été libéré et conduit dans des locaux de l'Organisation des Nations unies (ONU), tandis que les assaillants ont été «éliminés». Ces derniers, qui ne sont pas encore identifiés, avaient fait irruption à l'intérieur du Byblos vendredi matin. Les forces maliennes ont alors bouclé la zone et tenté de déloger les assaillants. D'après plusieurs sources militaires maliennes, elles y sont parvenues dans la nuit de vendredi à samedi. Les opérations contre les preneurs d'otages à l'intérieur de l'hôtel ont été menées par les forces spéciales de la gendarmerie malienne, «avec le concours et l'assistance» des «partenaires» du Mali, a déclaré une source au ministère malien de la Défense. Elles ont permis de «libérer quatre otages», a-t-elle ajouté. De son côté, l'Afrique du Sud a

confirmé la présence, à Sévaré, de trois de ses ressortissants, dont un a été tué. Vendredi soir, le gouvernement malien a annoncé un «bilan provisoire» du côté des Fama, deux assaillants tués et l'arrestation de sept suspects, sans plus de détails. Auparavant, une des sources militaires maliennes a fait état de huit morts .Au moins un employé contractuel de la Mission de l'ONU au Mali a été tué dans l'attaque, selon la Minusma et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a réaffirmé le soutien des Nations unies au processus de paix dans le pays, dans un communiqué diffusé hier. Située à 12 km de Mopti, capitale régionale, Sévaré est une ville stratégique, dotée du plus important aéroport de la région utilisé par les forces maliennes et internationales. Mopti se situe à la lisière du vaste Nord malien, où ont été enlevés de nombreux Occidentaux. Deux attaques djihadistes, les 1er et 3 août, ont causé la mort de 13 militaires maliens dans le Centre et le Nord. A. I.

CLÔTURE HIER DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DE LA RASD À BOUMERDÈS

«Le Maroc, facteur d’instabilité pour l’Afrique du Nord»■ La 6e édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario s’est clôturée, hier à Boumerdès, après deux semaines de conférences aux thématiques variées. Le discours de clôture, lu par Salem Lebsir, membre du secrétariat national du Polisario, cible encore le régime marocain, le qualifiant de facteur d’instabilité : «Le Maroc est le premier producteur et exportateur de la drogue dans le monde. L’argent sale de la drogue participe directement dans la création, le financement et l’encouragement des bandes de la criminalité organisée et des groupes terroristes. Ce qui a engendré des tensions et une instabilité touchant l’ensemble des pays du Sahel et ceux du nord-ouest de l’Afrique.» Selon les rédacteurs du discours, l’instauration de la paix dans cette région de l’Afrique doit passer inévitablement, et en premier lieu, par une solution équitable et démocratique au conflit sahraoui. A cet effet, l’ONU est sollicitée à prendre ses responsabilités. «Il est du devoir de l’Organisation des Nation unies de veiller à l’application de la résolution 1514 portant sur la nécessité de mettre rapidement et inconditionnellement fin au colonialisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations. Et le Sahara occidental en est le premier concerné.» M. Lebsir a qualifié de «honteux» le silence de la communauté internationale face aux graves atteintes aux droits de l’homme dans les territoires du Sahara occidental et le pillage de ses richesses naturelles par le colonisateur marocain. Du côté algérien, plusieurs personnalités politiques ont réitéré le soutien inconditionnel du peuple et de l’Etat au peuple sahraoui et à sa cause juste. Parmi eux, Sadek Bouguettaya, membre du bureau politique du FLN, le docteur Saïd Layachi, président du CNASPS, et Belaïd Abdelaziz, président du Front El Moustakbal. Ces derniers ont dénoncé les pratiques du régime marocain et sa politique colonialiste au Sahara occidental, en précisant que le deux peuples marocain et algérien sont et resteront frères. Pour sa part, Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), a été virulent dans son discours, fustigeant la politique expansionniste du Maroc. Allant plus loin, M. Touati attend des Sahraouis de reprendre la lutte armée. «Si vous constatez que l’action politique n’aboutit pas à une solution à ce conflit, vous devriez reprendre les armes et déclencher la guerre», dit-il, suscitant une longue ovation des cadres du Polisario.

Omar Arbane

AFGHANISTAN

Une série d’attentats secoue Kaboul

● Les trois attentats qui ont secoué la capitale afghane Kaboul, jeudi et vendredi, ont fait 51 morts, a rapporté hier l’AFP qui cite différentes sources.

FIN D'UNE PRISE D’OTAGES SANGLANTE AU MALI

Douze personnes tuées

Les victimes de l'attentat sont toutes afghanes, selon la société de sécurité qui les employait

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P U B L I C I T É

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Le film, en sélection officielle au 68e Festival inter-national du film de Locarno, en Suisse, sera pro-jeté mardi 11 août en avant-première mondiale. Et

c’est au sein de la rédaction du journal El Watan que le réalisateur a choisi de vivre, à travers le prisme des jour-nalistes, des responsables de la rédaction ainsi que des équipes techniques, l’élection présidentielle d’avril 2014. «Après vingt années d’existence et de combat de la presse indépendante algérienne, de joies et de pleurs, j’ai décidé d’installer ma caméra au sein de la rédaction d’El Watan qui suit l’actualité de ce nouveau printemps algérien», résume ainsi Malek Bensmaïl dans sa présentation du film-documentaire. «Le président Bouteflika brigue un quatrième mandat. Au-delà de ce qu’on appelle ‘‘les révo-lutions arabes’’ et autres termes médiatiques, ce film, je le souhaite avant tout comme une contribution à la mémoire des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, qui mènent un combat au quotidien afin de préserver la liberté d’informer dans un pays politiquement et socialement sclérosé», ajoute-t-il. Le documentaire, dédié à la mémoire de la centaine de journalistes assassinés durant la décennie

noire, se veut un questionnement sur la démocratie, la liberté d’expression et sur ce que cela implique. «Un film qui révélerait en quelque sorte la pensée journalistique et qui mettrait en lumière le concept du ‘‘contre-pou-voir’’, à la fois comme enjeu de liberté et de démocratie», explique le réalisateur. Et c’est une note du réalisateur Pier Paolo Pasolini, quant à son film La Rage, que cite Malek Bensmaïl afin de symboliser un peu plus son idée. Dans cette note, Pasolini décrit ce qu’est la normalité après la guerre et l’après-guerre. Cette normalité où l’on ne regarde plus autour de soi, car «l’homme tend à s’assoupir dans sa propre normalité, il oublie de réfléchir sur soi, perd l’habi-tude de juger, ne sait plus se demander qui il est». «La rage commence là, après ces grandes, grises funérailles», conclut Pasolini.Et c’est en lisant ce texte que M. Bensmaïl «repense à la rage des journalistes algériens qui ont trop souvent été les oubliés de notre histoire si douloureuse. Rappelez-vous, plus d’une centaine d’entre eux ont été les victimes d’une guerre civile sanglante. Ghania Lassal

(Suite en page 14)

c’est l’été> 3000 enfants bordjiens vont passer d’agréables moments au bord des plages du littoral algérien, à la faveur d’une opération de solidarité initiée par le ministère de la Jeunesse et des Sports et des associations locales.

> Le pionnier, le père et la légende de la musique raï, l’auteur de Gatlek Zizia et Milouda, Belkacem Bouteldja est très malade. Il vit actuellement dans une détresse humaine pour ne pas dire «inhumaine» dans un fl agrant et total dénuement. La rançon de la gloire en Algérie.

> Au Festival Off d’Avignon (France), les vieux font partie de la vie ! Attachant et émouvant, sans être triste, la pièce Mon père et moi’, une adaptation du roman de l’auteur québécois Pierre Cagnon par le comédien d’origine algérienne, Rachid Akbal.

La presse algérienne est-elle un quatrième pouvoir ou un contre-pouvoir ? Malek Bensmaïl, réalisateur de, entre autres, Algérie(s), Aliénations, ou encore La Chine est encore loin, tente de répondre à ce questionnement dans son dernier-né, Contre-pouvoirs.

LE FILM EST EN SÉLECTION OFFICIELLE DU FESTIVAL DE LOCARNO

Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl projeté mardi

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Scène du documentaire «contre-pouvoirs» de Malek Bensmaïl

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USAJohn McAfee, l’excentrique créateur du logiciel antivirus

qui porte son nom, qui a déjà eu par le passé des problèmes avec la justice, a été arrêté cette semaine aux Etats-Unis

pour conduite sous emprise de stupéfi ants, ont annoncé les médias américains.

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BORDJ BOU ARRÉRIDJ

Plus de 3000 enfants à l’assaut des plages

LE FILM EST EN SÉLECTION OFFICIELLE DU FESTIVAL DE LOCARNO

Contre-pouvoirs de Malek Bensmaïl projeté mardi

Suite de la page 13

Le film leur rend hommage. Revenu à la ‘‘normalité’’, on ne regarde plus, on n’écrit plus, on ne filme plus l’Algérie

d’aujourd’hui qui s’indigne, qui s’exprime. C’est un temps mort pour les Algériens, pour le monde», regrette-t-il. Système verrouillé et langue comme objet de controverse. Il s’agit, ainsi, «pour la première fois, de s’intéresser à eux et de demeurer avec eux, loin d’une actua-lité médiatique, sanglante ou ‘‘printanière’’. Prendre le temps d’écouter, d’observer. Prendre le temps de saisir et d’examiner la pensée, la réflexion et le travail au quotidien des jour-nalistes». Ce qui n’est pas chose aisée tant la presse demeure tiraillée et prise en tenaille par

différents courants de pression, et tant l’accès à l’information reste le talon d’Achille d’un sys-tème «politique verrouillé et autoritaire», ayant érigé l’omerta en mode de communication et de gestion. «Paradoxalement, ce même ‘‘système’’ a permis, il y a vingt-cinq ans, l’unique liberté possible, celle de l’expression dans la presse écrite. Ce système a en effet permis la naissance d’une presse dite ‘‘indépendante’’ ou libre dans les années 90’», rappelle le réalisateur. Après les années de braise qui s’ensuivirent, «aujourd’hui la violence contre les médias s’est quelque peu atténuée, mais les journalistes restent tout de même les adversaires ou les prisonniers des dirigeants politiques, des militaires et des per-sonnalités influentes du pouvoir», affirme M. Bensmaïl. Diverses observations qui n’ont pu

que faire naître chez le réalisateur, scrutateur «quasi-obsessionnel de la complexité de la société», une longue série de questionnements, qui vont de la nature même du pouvoir inhérent à la presse, à la problématique de la langue, instrument et objet de controverses politiques. «La langue française est-elle devenue un enjeu de contre-pouvoir en Algérie ?» s’interroge-t-il d’ailleurs. Plus qu’une élection jouée d’avance, et au-delà de «montrer les violences» ou de «raconter l’actualité», Malek Bensmaïl veut son film comme un «accompagnement de la mémoire audiovisuelle contemporaine». Car il y va, selon lui, d’un devoir d’enregistrer «une démocratie qui peine à naître, mais qui se construit, malgré tout, jour après jour».

Ghania Lassal

Le premier contingent d’enfants vacanciers est déjà installé dans les structures d’accueil soi-gneusement préparées sur tous les plans, maté-

riel et humain, pour permettre aux enfants de passer des moments de plaisir et de détente loin de la canicule des Hauts-Plateaux et de découvrir, pour certains d’entre eux, pour la première fois les baignades en mer. La direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Bordj Bou Arréridj et l’association «Lapalej» ont précisé que toutes les conditions nécessaires ont été prises pour permettre aux enfants bordjiens de passer d’agréables vacances durant la période allant du 26 juillet jusqu’au 10 août. «Outre les baignades en mer, un programme d’animation culturel et de loisirs, étalé sur trois jours pour chaque groupe, a été mis en place pour leur permettre de passer d’agréables moments de vacances et de nouer des relations avec les enfants d’autres régions du pays», dira Abdelhak Bouarissa, président de Lapalej. «A l’instar des opérations précédentes, l’actuelle

action a connu un grand engouement de la part des parents et tuteurs des enfants bénéficiaires», ajoute-t-il. Mais faute de places, des centaines d’autres enfants restent sur la liste d’attente. C’est pourquoi l’Algérie doit penser sérieusement à développer d’autres centres sur l’ensemble du territoire national. L’Etat, mais également les régions et les com-munes doivent s’impliquer dans cette action sociale et culturelle qui investit dans l’enfant. L’investissement n’est pourtant pas lourd à porter. Bien des formules peuvent être dégagées afin de réaliser des projets à très court terme. Dans ce sens, les colonies de vacances doivent être une opportunité et un espace destiné à «consolider le sentiment d’équité et d’égalité chez les enfants bénéficiaires, de renforcer leurs capacités, développer leurs talents et compétences, de les orienter vers l’intégration effective dans la vie civique et de les sensibiliser à la préservation de l’environnement et au développement durable», comme le préconise le sens même de la vie. A. B.

■ Open doors au cinéma maghrébin

«Open doors». Tel est l’intitulé de la section réservée au cinéma maghrébin durant le 68e Festival international du film de Locarno. Des films algériens, libyens, marocains et tunisiens seront ainsi projetés en off à l’occasion de ces «portes ouvertes». Pour la partie algérienne, les films projetés seront Les Terrasses (2013) de Merzak Allouache, Gabbla (2008) de Tarek Teguia, La Chine est encore loin (2009) de Malek Bensmaïl, et le court métrage de Hassen Ferhani réalisé en 2009, Tarzan, Don Quichotte et nous. Quant aux autres réalisations présentées lors de ce festival, il s’agit de Ya Man Aâch (Tunisie-2012) de Hind Boudjemâa, Sur la Planche (Maroc, France, Allemagne-2012) de Leila Kilani et des courts métrages libyens, dont The Mosque (2015) de Farag Al Sharif, 80 (2012) de Muhannad Lamin et The Secret Room (2012) d’Ibrahim Shebani, parmi d’autres longs métrages. La section «Open doors» qui a déjà mis à l’honneur le cinéma maghrébin en 2005 vise à permettre aux professionnels des pays choisis des échanges avec différents partenaires - européens pour la plupart - dans le but de les aider à finaliser leurs projets. Pour l’année 2015, quatre longs métrages algériens bénéficieront de cette aide : En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui, Le fort des fous de Narimane Mari, Le Sacrifié d’Amine Sidi Boumediene et Ruqya de Yanès Koussim, ainsi que trois films tunisiens et deux marocains. R. C.

Pas moins de 3000 enfants bordjiens vont passer d’agréables moments au bord des plages du littoral algérien, à la faveur d’une opération de solidarité

initiée par le ministère de la Jeunesse et des Sports et des associations locales.

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El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 15

Technologies Bourrés d’informations personnelles, emmenés partout, y compris au travail, les smartphones peuvent être une cible de choix pour les cyber-pirates, susceptibles d’exploiter les failles laissées par la course à l’innovation sur ce marché très concurrentiel.

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LE CRI DE DÉTRESSE DU PIONNIER DE LA MUSIQUE RAÏ, BOUTELDJA BELKACEM

«SOS, aidez-moi !»Le pionnier, le père et la légende de la musique raï, l’auteur de Gatlek Zizia et Milouda, Belkacem Bouteldja est très malade. Il vit actuellement dans une détresse humaine, pour ne pas dire «inhumaine», dans un dénuement total, une flagrante précarité. La rançon de la gloire en Algérie. Sans Bouteldja Belkacem, il n’y aurait eu ni Khaled, ni Mami, ni Hasni.

C’est un Belkacem Bouteldja affaibli, squelettique, exsangue et dans une pro-fonde déprime qui nous a reçus chez-lui, mercredi après-midi à Hay Zitoun (Dar

Beida), à Oran. C’est la larme à l’œil qu’il nous balance à la figure et la face du monde (cruel) son émouvant cri lacrymal, son appel au secours, son SOS, son désespoir. Oui, une désespérance infra-humaine et invraisemblable émanant du «godfa-ther», la légende du raï, un artiste algérien. Et ce, face à une indécente et manifeste indifférence. Un oubli, un ostracisme et autre mépris des décideurs, le ministère de la Culture, la wilaya d’Oran, ses «collègues» artistes... Gravement malade, hospi-talisé au service de pneumologie du CHU d’Oran depuis le 18 juillet 2015, Bouteldja Belkacem souffre en silence, dans son coin, broyant du noir... Il n’a trouvé que sa fille, jeune mère d’un enfant, sans emploi (son mari est contractuel) qui est venue précipitamment de Saïda où elle vit pour s’occuper de lui et surtout avec l’élan de solidarité de ses voisins, des âmes charitables. Sa femme est handicapée motrice, il n’a pas de cou-verture sociale, ni de carte «Chifa», ni retraite, ni pension, ni une quelconque aide. Rien ! Aucune ressource financière. Le loyer de l’appartement n’a pas été payé depuis six mois. Il n’a même pas

de quoi payer le scanner que lui a recommandé son médecin traitant. Et pour couronner le tout, comble de l’ironie, on lui a subtilisé le téléphone portable de son lit d’hôpital. C’est dire l’ampleur du drame humain que vit Bouteldja Belkacem, et par consé-quent toute sa famille.

LE MINISTRE DE LA CULTURE EST INTERPELLÉ A «l’agonie», il nous criera son déchirant désarroi avec pudeur et sans misérabilisme : «Je n’ai rien. Je ne possède absolument rien. Je suis un Algérien, mais je ne suis pas un ‘‘Algérien’’ ! Un Algérien que de nom. Je n’ai rien du tout. Abandonné ! Oublié ! Je suis abasourdi. Si je suis d’une autre nationalité, il faut me le signifier et me laisser partir dans mon pays. J’ai toujours aimé ce pays. Je suis né en Algé-rie que je sache. Un pur Algérien. Et je n’ai aucun droit ? Je n’ai jamais voulu quitter l’Algérie pour m’établir en France ou ailleurs, et ce, malgré les occasions, les propositions et les offres alléchantes à l’époque (dans les années 1960 et 1970). Je suis victime d’une injustice (rani mahgour, en arabe dialectal). Pas une once de considération. Sans prétention aucune, c’est grâce à moi que la mu-sique raï est devenue mondiale. Grâce à mon nom. Pourquoi dois-je mériter un tel traitement en mon pays ? Vous savez, mes soins nécessitent une prise en charge, mais je n’ai personne pour me prêter assistance. Je suis seul, sans ressources. Je n’ai ni retraite, ni pension, ni carte Chifa, ni assurance, ni couverture sociale. Mon épouse est handicapée. Il faut quatre personnes pour la faire monter au troi-sième étage où nous habitons. Je n’ai pas d’enfants qui travaillent. Et cela dure depuis 46 ans. Je ne vis pas de la musique raï depuis…». No comment ! Le ministre de la Culture, le wali d’Oran, le maire de la ville, la société civile, les artistes, les admira-teurs de la première heure sont interpellés. Sinon ce sera de l’ingratitude. Une amnésie. Un crime de lèse-majesté. Peut-être une nouvelle «fetwa». Non-assistance à personne en danger… de disparition. Les laudatives tresses de lauriers et les larmes de crocodile ne serviront à rien. K. Smaïl

LE BIJOU TRADITIONNEL D’ATH YENNI (TIZI OUZOU)

Il fait déplacer les diplomates L

e bijou traditionnel de Beni Yenni (35 km au sud de Tizi Ouzou) a séduit des représentants diplomatiques qui se sont

rendus dans cette charmante localité accrochée à un flanc du Djurdjura à 900 m d’altitude pour y acheter quelques pièces. La Fête du bijou, abritée par cette localité depuis le 30 juillet écoulé et qui a été clôturée vendredi, a été l’occasion pour l’ambassadrice des Pays-Bas, Willemjin Van Haaften, et l’ambassadeur de Croatie, Marin Andrijasevic, en Algérie de se rendre à Beni Yenni pour assister à cette mani-festation culturelle et commerciale, rencontrer les artisans et acheter des bijoux tout en profi-tant des paysages pittoresques de cette localité, a-t-on appris du chargé de la communication du comité communal des fêtes, Mokrane Aouiche. Vendredi, dernier jour de cette fête, le secrétaire de l’ambassade de Grèce en Algérie, Konstantinos Ntelikos, accompagné d’un autre représentant diplomatique, s’est également déplacé à Beni Yenni pour acheter le fameux bijou traditionnel en argent, finement ciselé, filigrané, orné de coraux, ou d’émaux rouges, verts et bleus, très apprécié par les connaisseurs pour sa qualité et sa beauté. Dans une déclara-tion à l’APS, M. Ntélikos a salué «le travail ar-

tisanal et le détail très élaboré» des bijoutiers de Beni Yenni dans la réalisation des «bijoux de qualité et diversifiés», rendant un hommage souligné à l’hospitalité des Ath Yenni. Pour lui, la fête du bijou de Beni Yenni est une occasion pour encourager le tourisme à travers le dépla-cement des visiteurs dans cette localité, acheter sur place des bijoux et découvrir ce «patri-

moine exceptionnel». La fête du bijou de Beni Yenni, l’une des plus importantes manifesta-tions artisanales de la wilaya de Tizi Ouzou de par le nombre de visiteurs qu’elle attire, reçoit depuis quelques années des visiteurs étrangers et des représentants diplomatiques qui s’y rendent spécialement pour acheter des bijoux. En 2014, lors de la 11e édition de cette fête, des

Autrichiens, des Allemands et des Américains s’étaient déplacés à Beni Yenni. Une déléga-tion de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) s’était également rendue sur place et a rencontré les artisans en prévision de la mise en place d’un «Réseau de clusters» qui permettra d’organiser les bijoutiers autour d’un système générateur de développement local et de les faire bénéfi-cier de formations sur la création et la gestion d’entreprises, entre autres. Selon un premier bi-lan communiqué par M. Aouiche, la 12e édition de la Fête du bijou a reçu jusqu’à jeudi plus de 30 000 visiteurs. Ce chiffre n’inclut pas le nombre des visiteurs de la journée d’ouverture, ni ceux de dimanche dernier, journée marquée par la visite du ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Amar Ghoul, qui avait promis l’inscription d’une maison de l’artisanat et d’un musée du bijou au profit de cette commune. Les nouvelles structures devraient être implantées sur le site de l’auberge «Le Bracelet d’argent» qui a bénéficié d’une opération de réhabilitation et d’extension, ainsi que d’un accompagnement au profit des artisans pour l’acquisition de locaux commerciaux. APS

Bouteldja Belkacem, chez lui à Oran, mercredi dernier

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Musique

Les géants de l’industrie du disque et les services de musique en streaming sur internet se sont mis d’accord

: les nouveaux albums sortiront dorénavant partout en même temps, les vendredis. La Fédération internationale

de l’industrie phonographique (FIIP), entend réduire le piratage et stimuler les ventes en lançant les nouveaux

C’ESTL’ÉTÉ

El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 16

EXPOSITION «ENTRE NOUS, L’ORIENTAL MAROCAIN»

Elle a été inaugurée par

l’ambassadeur des Etats-Unis

Le Festival international du raï (FIRO) s’est offert mercredi soir une pause picturale à la galerie d’art d’Oujda, place Ziri Ibn Attia. Le vernissage de l’exposition «Entre-Nous, l’Oriental marocain» s’est tenu, en marge de la 9e édition du FIRO, en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, Dwight L. Bush, et du directeur général de l’agence de l’Oriental, Mohamed Mbarki. Organisée en janvier dernier à l’Institut du Monde arabe, l’exposition a été montée à Oujda, à l’initiative des associations Oujda Arts et Réseaux d’Arts A-48, «après le succès qu’a rencontré cet événement artistique à Paris», selon M. Amara, commissaire du FIRO. Sur plus de 300 m2, une quinzaine de plasticiens exposent, jusqu’au 5 septembre prochain, leurs œuvres artistiques, allant de la photo à la sculpture, en passant par des toiles à huile. Ainsi, le public de la région aura l’occasion de contempler, entre autres, les travaux d’Asmae Ouriachi, Dalila Alaoui, Sandra Ancelot, Amal Salmi, Toufik, Hamid Ouarraoui, El Yazid Kerbach et Abdelkrim Doumar. Cette exposition prévoit également des lectures poétiques de Meghiouss Rabia, Sameh Derouich et Ali Masso, ainsi qu’une soirée de musique judéo-andalouse qu’animera Françoise Atlan aux côtés d’Ahmed El Fakhir.Précisons que la quatrième soirée du FIRO a été marquée par le passage du chanteur de chaâbi marocain Adil Miloudi sur la scène de la place Ziri, qui a drainé un public nombreux. Prévue aujourd’hui, la soirée de clôture du FIRO verra la participation de Khaled Hadj Brahim en guest-star. M. A.

L e décor du festival international du raï est enfin planté sur le grand parking du

stade d’honneur d’Oujda. Après les soirées «sélection» de la place Ziri, le festival est passé jeudi soir à la vitesse supérieure.Toute la semaine qui a précédé le festival d’Oujda des bénévoles et des techniciens de boîtes d’événementiel se sont affairés à préparer le terrain aux artistes et musiciens qui les accompagnent. «Cela fait presque un mois qu’on a commencé à installer les équipements de la scène», confie Ahmed, technicien de scène. Deux grosses poin-tures, Zahouania et Kader Japonais sont à l’affiche en cette soirée de la «grande scène». Mais c’est Rachid Berriah, l’un des précurseurs de la chanson raï dans la région de l’est marocain qui ouvre le bal. Très po-pulaire dans la région de l’Oriental, Rachid Berriah entame sa carrière artistique au début des années 1980. A son actif, plus de

douze albums, dont le célèbre succès Ala zarga rani nsal. La seconde partie de la soi-rée a été animée par Zahouania qui a repris ses plus grands tubes. Rayonnante dans sa robe blanche, l’interprète de Werri li werrak tergoud (Montre-moi où tu dors) «n’ a pas perdu un iota de sa verve musicale alors qu’elle est pratiquement présente dans tous les festivals du raï depuis au moins quine ans», note l’un des organisateurs du FIRO. L’éternelle joyeuse a pratiquement envoûté son public avant que le concert ne reprenne un second souffle avec l’apparition sur scène de Rim-K qui l’accompagnera en duo durant une bonne demi-heure. Le rap-peur franco-algérien a créé une ambiance magique qui a subjugué le public avec son style particulier et son jeu de scène presque unique. Rim-K, de son vrai nom Abdelkarim Brahim, a sorti récemment son nouveau freestyle intitulée Tuk Tuk. Enre-gistré entre Bangkok et Phuket (Thaïlande), TukTuk annonce, d’après son site officiel, la sortie d’Everyday, son 1er single officiel en feat avec Rich Homie Quan prévue pour le 2 septembre prochain. La ferveur est encore montée d’un cran avec Kader Japonais qui a fait danser les présents jusqu’aux premières heures de dimanche. Le groupe mythique Nass El Ghiwane, Nacer Megri, Ibtissam Tiskat et Ahmed Chawki ont animé la seconde soirée du FIRO qui a débuté le 1er août dernier. M. Abdelkrim

CLÔTURE DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD

Ni réussite ni échec

FESTIVAL DU RAÏ D’OUJDA

Zahouania fait vibrer la grande scène

Méga-scène, de puissants projecteurs balayent de leur

lumière crue une immense esplanade, grosses baffles et

caméras plongeantes…

Oujda(Maroc)De notre envoyé spécial

Il fallait la sortir celle-là ! Lakhdar Bentorki, commissaire du festival in-ternational de Timgad et directeur de l’Office national de la culture et de

l’information (ONCI), a affirmé jeudi passé, lors de la conférence de presse tenue à l’hôtel Chelia, deux heures avant la soirée de clôture du festival qu’«on ne peut pas dire qu’une édi-tion est plus réussie qu’une autre. Si on réussit

dans une édition, c’est qu’on ne peut pas faillir dans la suivante», avant de pousser le bouchon en affirmant que «la réussite est un pourcen-tage. Si on affirme qu’on a réussi, il faut plier bagage et rentrer chez soi, parce qu’il faut tou-jours essayer d’élever le niveau. Je ne sais pas comment vous mesurez la réussite.» Très pratique comme approche lorsqu’il s’agit d’éviter de confronter le bilan plus que négatif

de la 37e édition de ce festival. «La médiati-sation est la même que l’année passée. L’affi-chage a été mis en place plus d’une semaine à l’avance», a-t-il justifié. Mais alors, comment expliquer les gradins quasi vides pour la plupart des soirées ? Pour le commissaire du festival, le mois d’août est le parfait coupable, car étant celui des vacances. «Le mois de Ramadhan a aussi participé à cela. On a l’habitude d’organiser le festival au mois de juillet», a-t-il dit. Lakhdar Bentorki, qui n’a visiblement peur de rien, a aussi affirmé que «la 37e édition avait un rendement positif au niveau national. Elle a unifié l’environnement artistique et culturel». Rien que ça ! La soirée, quant à elle, était attendue par tous. Par les fans du king Khaled certes, mais surtout par les organisateurs pour qui elle représentait l’alibi de la réussite, bien que ce concept soit renié parce qu’on a failli. En l’absence du ministre de la Culture, toujours en vacances, et après les discours protocolaires, la soirée a pu com-mencer avec une brochette d’artistes algériens qui ont su maintenir la température du public à point pour celui qu’on est venu voir en grand nombre, plus de 8000 personnes, Cheb Khaled. Ainsi, Taous, Cheb Anouar et Salim Chaoui ont interprété des chansons connues de leurs répertoires et du folklore national. A son entrée sur scène, Cheb Khaled a fait trembler les gradins. Nul besoin d’artifices, d’astuces ou de phrases toutes faites habituellement utilisés par les artistes. Sa seule présence aura suffi. Un silence, puis sa voix grave, basse et puissante

qui déchaîne les passions et les corps pour un public totalement habité, dansant jusqu’au bout de la nuit. Cheba bent bladi, Ansi ansi, Bkit ala bladi, Aïcha et Di Di, que des tubes pour finir avec C’est la vie, réclamée, presque exigée, par l’audience. Il la chantera à deux reprises. Pour une soirée de clôture, c’en était bien une. Il ne manquait que le festival qui aille avec. Cette 37e édition aura marqué les esprits par l’absence d’un «réel festival». Il ne reste du grand festival de Timgad, le pionnier, le mythique, que la technique, le matériel et le budget annuel de 150 millions DA qui servent de perfusion rien que pour le maintenir en vie à l’image du pays. Sami Methni

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TVEl Watan - Dimanche 9 août 2015 - 17

Chris BrownLe promoteur canadien de Chris Brown dément toute escroquerie contre une secte chrétienne des Philippines dans une aff aire qui avait valu à la star américaine de hip hop de rester bloquée dans une chambre d’hôtel de Manille, ont dit vendredi ses avocats.

FESTIVAL OFF D’AVIGNON

Les vieux font partie de la vie !

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Attachant et émouvant, sans être triste, la pièce Mon père et

moi évoque l’écueil de la vieillesse et son nécessaire

accompagnement.

AvignonDe envoyé spécial

Rachid Akbal ne s’était pas produit à Avignon depuis quelques années, après avoir rendu hommage à son père

et à sa mère dans deux volets sous la forme de contes sur l’immigration et les couleurs et odeurs du pays nourricier. Cette année, en adaptant Mon père et moi, court roman du Québécois Pierre Cagnon, le comédien d’ori-gine algérienne n’en perd à aucun moment ses racines et il reste dans le domaine inti-miste. Le thème est celui de la vieillesse et du passage ultime de la fin de vie, sujet univer-sel s’il en est, et simplement humain. A par-tir de l’adaptation du livre, Rachid Akbal a puisé sa source dans l’affection pour son père qui a dépassé les 90 ans. Hasard du casting, son coéquipier dans cette affaire théâtrale, Pierre Carive, est dans le même cas. Rachid Akbal résume pour nous l’histoire : «Un homme au moment de prendre sa retraite adopte un vieil homme de 99 ans. Rien que ça ! C’est le début d’une histoire», me suis-je dit en finissant le livre de Cagnon. L’idée était trop belle car le comédien travaille parfois dans des résidences pour personnes âgées pour les faire conter, en région parisienne. «A partir de mon vécu, j’ai gribouillé des choses par résonance». Pas la peine d’aller chercher

très loin, un souvenir de vacances dans une maison familiale lui suffit à ouvrir les portes de la création. Il se remémore cette visite à sa grand-mère : «En Algérie, sur les hauteurs d’Alger, je rentre et je bute sur un corps, la sœur de ma grand-mère sur une peau de mouton au sol ; bonjour dis-je, qui je suis ? Je lui réponds, je l’enjambe, je marche et je bute sur quelque chose encore, une deuxième vieille dame, sa sœur. Nous, en Méditerra-née, il n’y pas de maison de retraite, main-tenant ça commence à se mettre en place. Du coup, les vieux font partie de la vie, ils restent avec la famille, la mort fait partie de quelque chose dont on n’a pas peur car les vieux meurent à la maison». Pas du tout ce qui se vit en Occident : «Cela m’a rappelé ce

que nous vivons ici en France, les vieux sont à part, on se complaît dans le jeunisme, on a peur de vieillir, de la mort dont il ne faudrait pas parler, et il y a aussi le sujet de la trans-mission. Que nous apprennent les vieux ? A anticiper ce qu’on a encore à découvrir, ce qu’on ignore…». De là à en faire un théâtre, le pas est aisément franchi : «Le théâtre, ça doit faire sens, partager des émotions, des imaginaires, des questionnements». La pièce est sensible, mais ne tombe à aucun moment dans le larmoyant. Le rire, le mouvement, le rythme, la volonté de ne pas succomber à la tristesse font que l’idée même de la mort devient une simple et nécessaire métamor-phose. Walid Mebarek

+Les projets d’Akbal Akbal a présenté à Sète l’épopée de Gilgamesh, vieille de 3000 ans. En ces temps de terreur dans la région irako-syrienne, ce texte prend une autre résonance. Sur l’Algérie, le comédien continue d’avoir des idées. «J’aimerais parler des migrants, ou partir de Chercheur d’os de Tahar Djaout». Il confie aussi à un moment avoir voulu s’emparer de l’adaptation du livre de Daoud, Meursault qui a finalement été monté cette année au In d’Avignon. «J’aurais voulu transmettre ce que ça relaie de l’œuvre de Camus et bien sûr la guerre, l’indépendance et l’Algérie d’aujourd’hui. Comment traduire cela, je pense que je serais parti sur l’image en mettant de l’action». Le comédien souhaiterait aussi faire quelque chose en arabe, comme adapter un Tchékhov par exemple La cerisaie. «Mon vœu serait enfin de pouvoir travailler avec les écoles de comédiens au pays, ou avec les festivals. Ce qu’il faut, c’est aller plus souvent en Algérie, prendre des contacts, il y a un gros travail à faire qui me donne envie. A partir de l’universel parler de quelque chose qui intéresse l’Algérie. Une grande fresque sur la colonisation m’aurait beaucoup intéressé.»

19:55 Film

MISSION : IMPOSSIBLE 3L’ancien agent secret Ethan Hunt mène désormais une vie paisible aux côtés de sa fiancée Julia. Il travaille comme formateur pour les futurs agents du gouvernement américain. Mais Hunt est forcé de reprendre du service...

MEURS UN AUTRE JOUR James Bond s’apprête à dévoiler au monde entier que le colonel Moon détient des armes de guerre hautement sophistiquées. Mais celui-ci se montre rusé et fait prisonnier l’agent 007. Grâce à l’agent de la CIA Falco, James Bond réussit à s’évader du pénitencier.

COMMISSAIRE BRUNETTI : ENQUÊTES À VENISELors d’une soirée organisée par le père de Paola, Brunetti fait la connaissance de Franca Cataldo, une femme défigurée, qui se révèle cultivée, énigmatique et dotée d’un grand charisme.

19:55 Film 19:50 Série

Le phénomène musical belge Stromae, qui avait annulé plusieurs concerts en juin pour des raisons médicales, dont un au Rwanda, pays d’origine de son père, remontera sur scène en septembre à l’occasion d’une tournée nord-américaine d’une dizaine de dates. «I’ll be back in september !» (Je serai de retour en septembre), a lancé le chanteur cette semaine sur son compte Twitter, où il n’avait plus été actif depuis deux mois. Cette tournée, prévue de longue date, commencera le 12 septembre à Miami. Le chanteur sera le 14 à Atlanta, le 16 à Washington, le 18 à Boston, le 21 à Chicago et le 25 à Detroit. Il fera également trois dates au Canada : le 26 à Toronto et les 28 et 29 à Montréal, avant de clore sa tournée au célèbre Madison Square Garden de New York le 1er octobre. Le chanteur, porté depuis 2013 par le succès de son album Racine carrée, se dit notamment «très fi er» de partager cette date avec la diva soul Janelle Monae. La star internationale avait commencé le 13 mai à Dakar une série de concerts en Afrique. Mais Stromae avait dû rentrer en urgence en Europe et annuler un concert dans la capitale congolaise, Kinshasa, et un autre à Kigali, au Rwanda, qui était très attendu car c’est dans ce pays que son père a péri dans le génocide de 1994. AFP

Il remonte sur scène en septembre

PRIME-TIME STROMAE

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IX

LIGUE 1 : LYON/LORIENTL’Olympique Lyonnais, dauphin du champion parisien la saison dernière, vise sans nul doute la victoire face à une équipe de Lorient réputée joueuse. L’équipe d’Hubert Fournier avait su montrer un visage conquérant tout au long de la saison 2014-2015 au point d’apparaître comme un candidat crédible au titre de champion de France. En sera-t-il de même cette année ?

20:00 Sport

ENEMY A la fin du XXIe siècle, les grandes puissances ont conclu une alliance : la paix règne sur toute la Terre. L’énergie ainsi économisée est utilisée à la conquête de l’espace. C’est à ce niveau qu’une guerre se développe contre les peuples étranges des planètes lointaines...

19:50 Film

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El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 18

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El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 19

P U B L I C I T É

Les familles Ali-Khodja d’Alger et du Canada, Rodesly, Hadj Arab et Ziane, leurs enfants et petits-enfants ont la douleur de faire part du décès, à Constantine, de leur sœur et tanteAli-Khodja Khadijarappelée auprès de Dieu à l’âge de 85 ans.Khadija ! Tous ici-bas auraient aimé avoir la chance de te connaître ou de te revoir, si ce n’est l’adversité qui nous a séparés mais qui ne peut vaincre tout l’amour que nous te vouons. Repose en paix et qu’Allah le Tout-Puissant et le juge suprême t’accueille en Son Vaste Paradis. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

PenséeAnniversaire

Le 8 août 2015 BRIK

CHAOUCHEIBRAHIM

a souffl é sa 9e bougie. Les familles Brik Chaouche

et Amroun et tous les proches lui souhaitent un joyeux anniversaire plein

de joie et de bonheur.

FélicitationsBravo

BOUDA CHAKIB

pour ta réussite

au bac. Ton père Djamel et ta maman

Wardia te félicitent et te souhaitent beaucoup d'autres succès dans la

vie. Encore bravo.

Cela fait déjà 14 ans que tu nous as quittés à jamais notre très cher époux, père et beau-père Zehraoui Achour Sa femme Rosa, ses enfants Mehdi, Lyès, Fatima et ses belles-fi lles Mounia et Sabrina demandent à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pensée pour lui en ce jour. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

Pensée

En ce 02 août 2015, nous a quittés à jamais notre cher et regretté époux, père et grand- père Si Ahmed Sidi Ahcène à l’âge de 68 ansEnseignant d’anglais à la retraite à Alger,laissant un immense vide que nul ne pourra combler. Tu étais le symbole de l’honnêteté, de bravoure et de rigueur. Ses enfants Lalla Fadhma, Sid Ahmed, Sid Ali et Rafi k, ses petits-enfants et toutes la famille Si Ahmed d’Alger demandent à tous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Repose en paix cher père Nous ne t’oublierons jamais.

Pensée

La famille Lamrous d'Irdjen (Larbaâ Nath Irathen, Tizi Ouzou, les parents et alliés, ont la douleur de faire part du décès de leur chère et regrettée mèreMme Lamrous Aldjiasurvenu à l'âge de 76 ans. L'enterrement a eu lieu vendredi 7 août 2015. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

Décès

Triste fut pour nous le 06 août 2015 quand nous a quittés à jamais notre cher et regretté époux et pèreYahiaoui Sid Ahmedlaissant derrière lui un immense vide que nul ne peut combler. En ce douloureux événement, son épouse Bekkaye F. Z. et ses enfants Kahina, Samir, Mohamed et Radia demandent à tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Repose en paix, Sid Ahmed, nous ne t'oublierons jamais. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."

Pensée

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Merci, Dieu vous le rendra

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El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 20

J E U X - D É T E N T E

HORIZONTALEMENT : RICHESSES / LIONCEAU / LIVREE / LI / TI / ETAIT / CAEN / ENTE / IRAN / EE / PRENANT / ARCHET / AME / LI / EMPESTER / UNIR / CRIE / TRES / ISE. VERTICALEMENT : MILITAIREMENT / CIVIERE / EMIR / THOR / NANA / PRE / ENEE / NARRE / ASCETE / NC / SC / SE / ANETH / TRI / REALITE / ELEIS / SUITE / ETIREE.

SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :

RITE - ALEX CORD

Jeux proposés par gym C Magazine

REGLE DU JEU

Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination.

Solution

Sudoku précédent

Sudoku N° 496

Définitiondu mot encadré

Tout Codé N° 4196

SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :

En vous aidant de la définition du mot encadré, com-plétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.

SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENT : HORIZONTALEMENT : 1.RENOUVELLEMENTS 2.ETERNITE. LOTIRA 3.VU. LITIGIEUSE 4.OVE. FERS. VE. CIA 5.LE. GO. SE. TEND 6.BAROMETRES. CI 7.THE. MUET. AILE 8.IO. REINES. AR. IR 9.REMETTENT. ON 10.NEUVE. SECURISER 11.NOTENT. ROLES. RU 12.AN. UTERIN. SON 13.OR. EDO. EOLE 14.ROSSE. PZ. PITIE 15.EST. SAO. SEVERES

VERTICALEMENT : 1.REVOLUTIONNAIRE 2.ETUVE. HO. EON. OS 3.NE. BE. RUT. OST 4.ORL. GA. REVEURS 5.UNIFORMEMENT. ES 6.VITE. OUIE. TER 7.ETIREMENTS. PO 8.LEGS. ETETERIEZ 9.ST. SECOND 10.ELEVERA. NUL. OPE 11.MOUE. ATRES. IV 12.ETS. TSAR. ISOETE 13.NIECE. OS. NOIR 14.TR. INCLINER 15.SALADIER. RUDE

Dont la pureté a été altérée, corrompue.1

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précèdele pas

Fléchés Express

ville belge

jeu chinois

courroie deguidage

manœuvreshypocritesremplir de

gêne

paralyse

fruit de pin

dresse

sommed’habitudes

agit

petite outre

audace

d’usagecourant

cuvesfermées

essayai

cinéma

а bibi donc

marquel’hésitation

abri devéhicules

très claire

petitscubes

délayer

femme àdiadème

cérémonieinitiatique

vieille note

contracté

type desociétéoiseau

passereau

mis pourmoitié

a son standà la foire

sans vie

ferment

parcouruesdes yeux

clublyonnais

pièce dequille

réseaude ramesparisien

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HORIZONTALEMENT : 1.Obligeances 2.Appariteurs. Conduite souterraine 3.Astate. Poème. Cabines de vote 4.Capitale. Samarium. Titane 5.Nomme par vote. Produit de remplacement. Refus puéril 6.Petit aéronef. Premiers repas. Collège anglais 7.Pomme. Evaluait minutieusement 8.Pays arabe. Etoffe noire 9.Roi de théâtre. Saisons. Regimber 10.Transpirations. Elégant. Chevalier mystérieux 11.Pour lier. Sodium. Vertèbre du cou 12.Posés. Comme certaines peaux douces. Ville des profondeurs 13.Prince troyen. Pronom. A la forme de son nom 14.Crкpe. De la famille. Petite différence 15.Rangées de bancs. Exécuter avec succès.

VERTICALEMENT : 1.De façon très cordiale 2.Equipé en machines. Aller de fleur en fleur 3.Note. Qui exprime par le geste. Distança 4.Muscle. Sodium. Départ vers l'infini 5.Drogue. Ecimera. Issu 6.Possèdes. Pays. Continent 7.C'est-а-dire. Porter. Extirpées 8.Va avec Lanka. Brame. Symbole chimique 9.Stable. Obséder 10.Saillie. Réfléchi 11.Cachât. Dont on a enlevé le noyau 12.Autre moi. Un soup-çon. Solidement fondé 13.Ou. Génisses. Appel du large 14.On y fait pipi. Homme des neiges 15.Anciens impôts. Longues vergues. Devant une altesse.

Quinze sur N° 419615

SOLUTION N° 4195HORIZONTALEMENTI- ADMONESTER. II- VIOLONEUX. III- EVIER - CO. IV- NES - DREVES. V- TR - ARIDE. VI- UGINE - ISE. VII- RENEGAT - RA. VIII- EN - EIDER. IX- UTE - DO - UNE. X- XE - CESSEES.

VERTICALEMENT1- AVENTUREUX. 2- DIVERGENTE. 3- MOIS - IN. 4- OLE - ANEE. 5- NORD - EGIDE. 6- EN - RA - ADOS. 7- SEVERITE. 8- TU - VIS - RUE. 9- EXCEDER - NE. 10- OSE - ANES.

HORIZONTALEMENTI- Débranché. II- A séparer du bon grain - Or du chimiste. III- Petits poèmes - Père espagnol. IV- Type au top - Plateau malgache. V- Oiseaux - Arnaqué. VI- Plante - Note - Avant la matière. VII- Mettre en valeur. VIII- Arsenic - Appareil rustique de levage. IX- A cette heure - Légumineuse. X- Imbéciles - Bien charpenté.

VERTICALEMENT1- Dépensant à tort et à travers. 2- Vagues. 3- Hurlement - Sans tache - Métal précieux. 4- Etape du caravanier - Irritant au goût. 5- Conjonction - Catégories de poids en boxe. 6 - Remède magique contre la tristesse. 7- Point de saignée - Code postal. 8- Juge musulman - Vas sans but. 9- Chambres - De quoi ruminer. 10- Flotte - Donc appris.

Mots croisésPar M. IRATNI

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El Watan - Dimanche 9 août 2015 - 21

L ’ É P O Q U E

El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de

61 008 000 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet

Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du

1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 -

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Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : 021 67 19 88.

R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte

devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084

ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59

Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprime-rie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.

Diff usion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est : Société de distribution El Khabar.

Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diff usion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 - Fax

: 041 40 91 66

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ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune

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ON VOUS LE DITFerroukhi à l’exposition universelle de Milan Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, s’est rendu en Italie pour participer à l’exposition universelle de Milan 2015. Le ministre a présidé la journée nationale de l’Algérie à cette exposition, placée cette année sous le thème «Nourrir la planète, énergie pour la vie». Cet événement planétaire permettra à l’Algérie de promouvoir son image de marque, de valoriser ses atouts économiques, culturels et touristiques et de mettre en exergue sa contribution à la réduction de la famine dans le monde à travers son aide multiforme prodiguée aux pays africains, notamment ceux du Sahel. L’expo de Milan a débuté le 1er mai dernier et se poursuivra jusqu’au 31 octobre avec l’ambition d’accueillir 20 millions de visiteurs, qui ont l’opportunité d’effectuer un voyage autour du monde à travers les saveurs et les traditions des peuples de la Terre.

Une étude pour définir les besoins en matière de formation Une étude est en cours d’élaboration pour définir les besoins des établissements hôteliers en matière de formation en vue d’améliorer la qualité des prestations. La définition des besoins réels des établissements hôteliers en matière de prestations et la formation d’une main-d’œuvre qualifiée dans divers métiers et spécialités figurent parmi les objectifs de cette étude, pour être à la hauteur des attentes des clients. Cette étude est menée selon les standards internationaux dans le domaine de l’hôtellerie en consacrant 5% à la formation des encadreurs, 10% aux réceptionnistes, 45% à la restauration, 15% aux différentes activités et 25% à la formation en matière d’hébergement. La carte de formation dans le domaine des métiers de l’hôtellerie et du tourisme a été établie dans le but d’évaluer, d’abord, les besoins sur le plan qualitatif et quantitatif, avant de décider sur quels métiers se focaliser.

Message de sensibilisation par SMS De nombreux abonnés de téléphonie mobile ont été surpris de recevoir un SMS du ministère du Commerce. Ce dernier a trouvé le moyen pour toucher et sensibiliser un maximum de gens. Le message est une mise en garde relative à «la date de péremption et les conditions de conservation des boissons et des eaux embouteillées». En cette période de canicule, il est toujours utile de rappeler à la population les risques encourrus en cas de consommation de produits alimentaires mal conditionnés. Ainsi, 3000 à 4000 cas d’intoxication alimentaire sont à déplorer chaque année au niveau national, dont 60% sont enregistrés notamment lors de la saison estivale dans les fêtes de mariage et les waâdas et 40% dans des restaurants.

Les recherches relancées au sujet de l’avion de Malaysia Airlines La découverte d’un fragment d’aile d’un Boeing 777 à la Réunion a donné un coup de fouet aux recherches de l’avion du vol MH370, en confortant le choix des zones maritimes explorées. Le flaperon (morceau d’aile) retrouvé la semaine dernière sur l’île de la Réunion provient bien de l’appareil de Malaysia Airlines qui s’était volatilisé il y a 17 mois, avait déclaré le Premier ministre malaisien Najib Razak. Les autorités françaises, un peu plus prudentes, ont évoqué de fortes présomptions. Mais le Bureau australien de la sécurité des transports (ATSB) travaille d’ores et déjà sur l’hypothèse que le flaperon retrouvé appartenait bel et bien à l’avion du MH370, assure Martin Dolan, commissaire en chef de l’ATSB.

Google et Apple à l’assaut de l’automobileAprès le PC, le mobile et la tablette, l’automobile est le nouveau terrain de jeu des géants de la Silicon Valley. Google teste depuis un moment sur les routes de Californie ses premières voitures autonomes en forme de pot de yaourt et Apple préparerait une voiture électrique automatisée pour 2020. Même si elle ne confirme pas l’information, la firme à la pomme a monté des équipes et recruté des experts. Si les géants du Net s’intéressent tant à la voiture, c’est qu’ils considèrent que, après le domicile et le lieu de travail, c’est un lieu où l’internaute consommateur passe beaucoup de temps. Ils pensent aussi que, avec leur savoir-faire en matière de logiciels, ils ont une carte à jouer dans des véhicules de plus en plus électroniques.

HABITUDES DE CONSOMMATION PENDANT L’ÉTÉ

ORAN

Les kiosques à journaux indésirables

E ncore une fois, les gé-rants de trois bureaux de tabac situés sur la

place du Maghreb viennent d’être mis en demeure par l’APC d’Oran de libérer les lieux. Le prétexte qui leur a été donné est que cet espace doit être réaménagé. Selon les concernés, aucune solu-tion de rechange ne leur a été proposée, du moins jusque-là, d’où leur inquié-tude. «Nous ne partirons pas d’ici car nous n’avons pas où aller», tranche l’un d’eux. «Cela fait 51 ans que nous gérons ce kiosque et, au-jourd’hui, cinq familles en vivent, sans oublier les ser-vices que nous rendons à la population», déplore un autre buraliste, mettant en avant la densité de l’activité et des horaires, qui vont de 5h le matin jusqu’à tard le soir. C’est sans conteste ce qui fait vivre cette place, lui épargnant par la même occa-sion d’être squattée par des délinquants. La place du Maghreb jouxte la célèbre Grande-Poste d’Oran d’un côté et le fameux Grand Hôtel de l’autre. Les deux bâtisses sont aujourd’hui hors ser-vice, dans l’attente d’une réhabilitation salutaire pour la première et d’une remise en fonction qui tarde à venir pour le second. Le comble

dans cette histoire, c’est que l’APC ne sait pas encore quel type d’aménagement sera réservé à ce lieu. «C’est nous qui avons émis les avis de mise en demeure, mais nous attendons l’achè-vement des travaux des lo-caux commerciaux situés du côté du complexe sportif des Castors (un lieu ex-centré, ndlr) pour passer à l’action», indique un res-ponsable qui rappelle que, juridiquement, l’APC a tous les droits pour mettre fin à l’activité des kiosques mais que, pour des considérations morales, il vaut mieux trou-

ver des solutions intermé-diaires. Cependant les autorités ou-blient les besoins de la popu-lation qui n’est pas intéressée par un aménagement austère, juste pour satisfaire la vue d’un quelconque respon-sable local. Le cas de la place du 1er Novembre est édifiant. Là aussi des kiosques ont été supprimés, mais le lieu est devenu morne, avec un aménagement de mauvais goût, plein de marbre et de plans d’eau toujours sales ou, dans le meilleur des cas, à sec avec de la poussière au fond. Ici, le prétexte était

l’arrêt du tramway. Mais en quoi les vendeurs de jour-naux gênent-ils le passage du tram ? Pour la place du Maghreb, ce sera «les Jeux méditerranéens de 2021 et la nécessité d’embellir Oran». La phrase est lancée comme si c’était acquis d’avance alors que le vote, pour le choix de la ville qui abri-tera les Jeux, n’a même pas encore eu lieu. Si c’est le cas, de toutes les façons, encore une fois la même question se pose : «En quoi les vendeurs de journaux gêneront-ils les Jeux méditerranéens ?» Djamel Benachour

Chaque saison est marquée par des ali-ments adaptés à nos besoins et à notre

santé. Pendant l’été, Les Algériens sont attirés par les aliments légers (faciles à digérer) tels que les viandes à griller, loin des repas que nous laissons mijoter pen-dant des heures. La chaleur de l’été rend difficiles à digérer les repas trop copieux. Dans ce contexte, la consommation de grillades et de brochettes augmente sensi-blement. Les terrasses fleurissent un peu partout. Havres de détente et de bien-être, ces terrasses, suivant leur exposition ou leur situation dans la ville, ont toutes leur particularité et drainent des publics divers. Le moindre espace est exploité et chaque terrasse a sa touche personnelle. Mustapha Houari est gérant du restau-rant «No Name», au bois des Arcades de Riadh El Feth (Alger) depuis trois ans. Pourquoi ce nom ? «C’est pour permettre à chacun de découvrir à sa manière les

plats», affirme-t-il. «Je suis entré dans le domaine de la restauration par envie, j’aime la cuisine, le service et surtout le contact avec les gens. Nous préparons des petits menus basés sur les grillades et les petites sauces», confie-t-il. Ce restaurant reçoit des clients de par-tout, particulièrement l’été, des étran-gers (Européens, Libyens, Américains...) qui viennent s’attabler sous un olivier âgé de plusieurs siècles. Ils préfèrent les plats traditionnels typiquement algériens. Le jour de notre passage, nous avons croisé des clients venus de Dubaï. «Là-bas, tout est artificiel ; ici, il y a de l’authen-ticité», témoignent-ils. Dans sa stratégie de communication, Mustapha Houari met en avant la spécificité de son restaurant : l’accueil. «Les Algériens ont tendance à chercher cette touche. Ma satisfaction, c’est quand un client revient. Certains sont devenus mes amis», dit-il. Il faut

dire que la gastronomie s’est peu à peu imposée comme un des atouts essentiels du tourisme, un outil de rayonnement des grandes villes et des territoires ruraux, au même titre que la culture et le patrimoine. Des spécialistes du tourisme, de la culture et de la gastronomie ont retenu la culture culinaire comme élément essen-tiel de l’expérience touristique et indiqué qu’elle représentait une part de plus en plus importante des dépenses des tou-ristes. «La découverte de la cuisine locale est devenue un élément essentiel du voyage et, à ce titre, la gastronomie constitue une opportunité pour enrichir l’offre touristique et stimuler le développement économique de diverses destinations à travers le monde, notamment en milieu rural», a déclaré, sur le site web de l’insti-tution onusienne, le secrétaire général de l’OMT, Taleb Rifaï. Kamel Benelkadi

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Saveurs gourmandes et grillades

● Au rythme où vont les choses, il ne restera plus aucun kiosque à journaux dans le centre-ville d’Oran.

● La gastronomie s’est peu à peu imposée comme un atout du tourisme.

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P U B L I C I T É

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S P O R T S

CSC Tassili Airlines piégée par le CSA Mauvais temps pour l’actionnaire

majoritaire de la SSPA/CS Constan-tine, la compagnie aérienne Tassili Air-lines (TAL), qui vient de tomber dans un gros piège que lui ont tendu les membres du club amateur (CSA). Sous le pré-texte du recouvrement d’anciennes dettes du club, l’ex-n°1 du CS Constantine, Fersadou, et ses collaborateurs ont saisi la justice pour arriver à leurs fins, en choi-sissant le bon timing et l’effet surprise. La justice a rendu son verdict, donnant gain de cause au plaignant, c’est-à-dire au Club sportif amateur (CSA) du CSC. Ainsi, TAL devra s’acquitter d’une note salée de 18,6 milliards de centimes, repré-sentant les fameuses dettes. Un verdict choquant qui a rendu le climat maussade à la direction générale de la compagnie Tas-sili Airlines à Alger, d’autant plus que la compagnie aérienne, filiale de Sonatrach, avait la possibilité d’introduire un recours durant les 15 jours qui ont suivi l’annonce du verdict de la justice, sauf que l’action-naire majoritaire du CSC ne l’a pas fait, ayant visiblement d’autres chats à fouetter et sûrement très occupé par les péripétie de la saison estivale durant le mois de juillet passé. Même le gérant intérimaire, Mohamed Haddad, qui a succédé à Ben-toubal à la tête du conseil d’administra-tion du club professionnel (CA/SSPA) n’a pas vu le coup venir, réagissant tardi-vement à cette nouvelle affaire qui fait le buzz à Constantine, car l’actionnaire ma-joritaire (TAL) va subir une surprenante grosse perte d’argent. Cette démarche du CSA et ce verdict exécutable de la justice, auront des conséquences sur la marche du club, puisque on apprend de source proche de la compagnie aérienne, que cette dernière songe sérieusement à se retirer des affaires du club. Le TAL veut se «débarrasser» du CSC, ce qui sera un mauvais coup pour le Chabab de Constantine, qui sera le grand perdant, si Tassili Airlines venait à le lâcher. Pour le moment, aucune décision n’a été prise et l’idée du retrait reste au stade de la réflexion au niveau de la direction du TAL, en attendant les jours à venir pour y voir plus clair dans cette nouvelle affaire qui tombe au mauvais moment, à moins d’une semaine du coup d’envoi du cham-pionnat de Ligue 1. Par ailleurs, la troupe à Hubert Vélud a bouclé son second stage préparatif qui a eu lieu dans la ville de Sousse (Tunisie). Un séjour qui a permis au staff technique d’apporter les réglages techniques et tactiques sur sa formation composée de joueurs chevronnés dans sa majorité. Hier encore, le CSC a affronté le DRB Tadjenanet en amical. Un ultime test pour les Vert et Noir avant de rallier Tizi Ouzou, ce week-end, pour affronter la JSK pour le compte de la première jour-née du championnat. Abderrahmane

CHAMPIONNAT DU MONDE D’ATHLÉTISME (VÉTÉRANS)Ahcène Alem médaillé d’argent Le vétéran algérien des longues distances,

Ahcène Alem, a été sacré vice-champion du monde (V 56 ans) sur 8000 m (27’10’’00), lors du Championnat du monde d’athlétisme (vétérans) qui a débuté à Lyon (France) le 4 août. Alem des Issers, qui collectionne plu-sieurs titres mondiaux dans cette catégorie, a été devancé, à Lyon, par le Biélorusse Dolbik Ihar (26’48’00). Cette course hors stade a réuni 59 coureurs venus du monde entier. D’autres vétérans algériens sont engagés dans ce Mondial avec leurs propres moyens financiers. Azzedine Sakhri (47 ans), l’ancien champion du monde du 10 000 mètres des vétérans en Italie (2007) et vice-champion du monde de semi-marathon de la même catégorie en Hongrie (2014) est également engagé dans l’édition de Lyon qui s’achèvera le 16 août. Pour rappel, Sakhri a été médaillé d’or du marathon aux JM de Bari (1997) et 8e aux Championnats du monde d’athlétisme d’Athènes la même année. C. B.

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE. AL MERRIKH – ESS (CE SOIR, 20H)

Un choc pour le dernier billet du carré d’as

C’est un match décisif que livrera l’Entente de Sétif, ce soir, à Omdurman, face aux

Soudanais d’Al Merrikh, pour le compte de la 4e journée de la phase des poules (groupe B), de la Ligue des champions d’Afrique.Logé à la même enseigne que son adversaire (2e avec 4 points), le faux pas est interdit au tenant du titre, l’ESS, à l’occasion de ces retrouvailles face aux Sou-danais, qui l’ont tenu en échec, il y a deux semaines à Sétif (1-1), lors de la manche aller. Dans un groupe dominé par l’USM Alger, qui a composté son billet pour les demi-finales, vendredi soir, suite à son succès à El Eulma, face au MCEE, le quatrième de suite, il ne reste plus qu’un ticket pour le carré d’as, que vont se disputer l’ESS et Al Merrikh, rendant la confron-tation de ce soir, entre ces deux adversaires, des plus rudes pour la qualification.Un match délicat donc pour les tenants du titre, peu convaincants depuis l’entame de cette phase des poules, avec une seule victoire enregistrée après trois journées, et qui auront fort à faire, dans le chaudron d’Omdur-man face à des Soudanais dirigés par Diégo Garzito et décidés à enchaîner avec leur second succès à domicile, après celui face au MCEE lors de la première journée, et se placer ainsi en pole position

pour décrocher le second billet des demi-finales. De quoi rendre Keireddine Madoui méfiant, lui qui devra composer avec un onze largement remanié, notamment après le départ de quelques élé-ments et l’indisponibilité d’autres, à l’image de Benlameïri qui n’a pas fait le déplacement et Zerrara blessé.A cet effet, le coach sétifien Khe-redine Madoui apportera plusieurs changements, notamment avec une défense inédite, à savoir, la paire Deklhoum-Kenniche, dans l’axe, alors que Bouchar remplacera Me-

gateli sur le couloir droit. Préférant opter pour la prudence, Madoui alignera trois récupérateurs avec le trio Baouz, Daghoulou et Amri. Chenine et Kouriba seront alignés au milieu, juste devant Benyettou qui devrait évoluer seul en pointe.Un schéma tactique défensif, avec lequel Madoui espère éviter à son team une défaite, qui risque d’être compromettante pour la course à la qualification, pour un tenant qui devra faire face à des conditions difficiles à Omdurman, notam-ment la chaleur et l’humidité. T. A. S.

L’USM Alger s’est imposé, avant-hier soir, au stade Mes-

saoud Zoughar d’El Eulma, face au MCEE, sur le score d’un but à zéro, dans un match comptant pour la quatrième journée du groupe B de la phase des poules de la Ligue des champions d’Afrique. La seule réa-lisation de la rencontre a été l’œuvre du défenseur Rabie Meftah au début

de la seconde mi-temps (49’). Cette victoire, la quatrième en autant de matchs, propulse précocement le club algérois aux demi-finales de cette prestigieuse compétition avant même la fin de la phase des poules. Un parcours sans faute qui renseigne sur les objectifs du club qui veut seulement prendre part à la finale. Dans ce sens, l’entraîneur du

club, Miloud Hamdi, s’est montré satisfait de ces résultats, à savoir 12 points en 4 matchs. «Nous devons viser la finale», a-t-il déclaré à l’issue du match. Il faut rappeler que l’USMA avait déjà dépassé cette phase des poules à deux reprises. En 1997, alors que la Ligue des champions était à sa première édition (nouvelle for-mule), les Usmistes avaient terminé la phase à la seconde place, derrière le RAJA de Casablanca, mais avec le même nombre de points (11). L’équipe marocaine était en tête en raison d’un goal-average favorable. Lors de cette édition, il n’y avait pas de demi-finales. Donc, le RAJA s’était qualifié à la finale, qu’il a d’ailleurs remportée. A cet effet, la première participation de l’USMA à une demi-finale remonte alors à 2003. L’équipe de Soustara avait affronté le club du Nigeria, Enyimba FC (aller 1-1, retour 1-2). C’est ce dernier qui s’est imposé, après deux matchs et a remporté la finale de la Ligue par la suite. En somme, les Usmistes voudront faire mieux qu’en 1997 et 2003 en atteignant la finale et pourquoi pas remporter le titre. A signaler, par ailleurs, que le MCEE a enregistré sa quatrième défaite en autant de matchs. Avec zéro point, le club de Ligue 2 est éliminé de la compétition. L’autre match du groupe, opposant au Sou-dan, Al Merrikh à l’ES Sétif se joue-ra aujourd’hui. Les deux équipes comptabilisent 4 points. Abdelghani Aïchoun

GROUPE B. MCEE 0 – USMA 1

Les Usmistes en demi-fi nale

Les Sétifiens n’ont pas droit au faux pas au Soudan s’ils veulent rester dans la course à la qualification

Les Algérois réalisent un exploit en alignant quatre victoires de suite en phase des poules

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I K.

Pourquoi l’arbitre Otogo Castane était-il si excité ?

Par Salim Oussaci

L’arbitre gabonais Eric Arnaud Otogo Castane, rompu et habitué sur le continent africain des missions persuasives, s’est-il donné le temps pour «s’informer» subtilement et avantageusement sur ce quatrième match de poule et le premier du retour ayant opposé le MCEE à l’USMA, à El Eulma, d’une manière effective et positive ? D’abord, l’issue de la partie était loin d’être capitale pour les deux équipes et surtout pas décisive. Tant et si bien que cette joute était un derby avec une senteur émotive. Car au vu de la prestation technique expressive du referee, la réponse est plutôt négative. Sa nervosité, ses gestes excités et ses interventions énergiques dans un match qui ne demandait pas autant de sentences excessives, n’étaient pas nécessaire. Il a pris beaucoup de temps pour prendre le «pouls» du match, en annihilant plusieurs opportunités d’«avantages» nets, du fait qu’il était machinalement disposé et préparé à siffler le moindre contact entre joueurs et à mettre en branle son «clash». Côté sanctions disciplinaires prononcées avec une certaine rapidité et automatisme, c’était un «Eric Arnaud Otogo Castane» ayant fait preuve d’autoritarisme, traduit par 6 cartons jaunes (dont 5 en deuxième mi-temps). C’était de trop pour un arbitre jouissant d’un préalable «crédit» assorti d’une maîtrise d’ensemble avec du charisme. A bien élucider cette décharge sur les joueurs de charbons ardents exprimée en cartons, une seule explication qui reste plausible à cette gâchette facile en deuxième période, exprimée par l’arbitre venu directement du Gabon, c’était tout ce temps (20 minutes) pris par les joueurs aux vestiaires durant la pause- citron. S. O.

LE COIN DU REFEREE

Ouaret Rabah (ex-PDG de la CNEP)

Deux années déjà depuis ce fatidique 8 août 2013, jour où tu es parti en laissant un vide que nul ne pourra combler. Que tous ceux qui l’ont connu et apprécié aient une aff ectueuse pensée à sa mémoire.Ta femme, tes enfants et petits-enfants, tes belles-fi lles gardent de toi le souvenir d’un homme honnête, exemplaire et au service inconditionnel de l’Algérie. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Pensée

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LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Dimanche 9 août 2015

L’hommage à Nasser

Par Tayeb Belghiche

COMMENTAIRE

U ne belle éclaircie dans la grisaille qui prédomine, souvent de façon sanglante, dans le monde arabe. L’Egypte vient d’inaugurer en

grande pompe, et c’est hautement respectable, un second canal de Suez qui, outre qu’il désengorgera le fameux canal de Ferdinand de Lesseps, permettra au pays de se créer une sérieuse source de devises.Ce n’est pas tant l’aspect technique qui retient l’attention, mais la performance. Le maréchal Abdelfattah Al Sissi avait lancé le chantier il y a de cela une année, avec la promesse que la nouvelle voie d’eau serait inaugurée en août 2015. L’engagement avait été accueilli avec dédain par l’opinion, «une fanfaronnade arabe de plus», disait-on. Car le projet était réellement pharaonique. Qu’on en juge : 8 milliards de coût pour un pays qui souffre dramatiquement de la crise économique, 72 km à creuser, une technologie totalement égyptienne. Il y avait de quoi avoir des doutes vu l’état du monde arabo-musulman en déchéance, où même les mosquées sont construites par les chrétiens et l’Occident honnis.Contre toute attente, le pari a été tenu. Le nouveau raïs a fait braquer positivement les feux de l’actualité sur l’Egypte. Et les peuples arabes devraient en tirer quelque part une petite fierté. Oublié pour un temps l’injuste embastillement des démocrates égyptiens qui ont combattu l’hégémonisme des islamistes de Mohamed Morsi, qui ont voulu plonger le pays dans les ténèbres, grâce auquel le maréchal Al Sissi est devenu Président. Oubliées les violations systématiques des droits de l’homme, les grands procès, la répression tous azimuts. En ce XXIe siècle, les Egyptiens ont édifié leur quatrième pyramide. Ils ont rappelé au monde Gamel Abdel Nasser qui avait nationalisé le canal de Suez en 1956, un crime impardonnable à l’époque pour le colonialisme européen. Il a voulu le punir comme il l’a fait contre le Premier ministre iranien Mossadegh, qui avait osé nationaliser le pétrole en 1952. L’Egypte a été agressée par trois pays : la France, la Grande-Bretagne et Israël, mais Nasser était sorti politiquement vainqueur de la confrontation. Avec le déclenchement de la Révolution algérienne, le Tiers-Monde venait de s’imposer comme acteur majeur sur la scène internationale. Ce nouveau canal peut être considéré comme un hommage à Nasser et la continuité de son combat. Cette réalisation prouve que la léthargie de l’Arabe n’est pas une fatalité et qu’il est en mesure d’affronter, lui aussi, les défis technologiques.

U ne victime de plus. Il s’agit du journaliste et directeur de publication

du quotidien El Mihouar, Nadir Benseba, décédé il y a une année, jour pour jour, lors d’un tragique accident de la circulation survenu à Alger. En cette date anniversaire de sa disparition, sa grande famille de la presse lui a rendu un vibrant hommage. De nombreux journalistes, qui l'ont connu ou côtoyé, se sont réunis, hier, au siège du quotidien, à la maison

de la presse Tahar Djaout, pour soutenir sa famille et rappeler les qualités de l’homme. «Les bonnes âmes ne meurent jamais. Je me sens aujourd’hui à l’aise au sein de la seconde famille de mon fils, la famille de la presse», nous a confié Hocine Benseba, père du défunt et gérant du journal El Mihouar. Retenant difficilement ses larmes, Hocine Benseba a

remercié l’assistance pour l’hommage rendu à son fils. «Je suis à la fois heureux et content de voir autant de monde et je n’hésiterai pas à demander votre aide pour accomplir le rêve de Nadir», lance-t-il, avant de céder la parole à ceux qui l’ont connu, dont des journalistes et le maire d’Alger-Centre, Hakim Bettache. Ces derniers ont, à travers des témoignages émouvants, relevé le caractère «aimable, affable, courtois, fonceur» et «amoureux de l’Algérie» de Nadir Benseba. Les témoins ont également relevé son courage et son dévouement pour ce métier et son engagement, notamment dans le cadre de la Fédération internationale des journalistes

(FIJ) à participer à la promotion de la liberté de la presse francophone. Licencié de l’Institut de journalisme d’Alger, Nadir Benseba avait fait ses débuts au quotidien L’Authentique, où il a fait un court passage avant de rejoindre Le Matin (suspendu depuis 2004). Par la suite, il a été, pour une courte durée, au Soir d’Algérie, avant d’être nommé responsable du bureau Maghreb de la FIJ. Un poste qu’il occupa jusqu’à la création de son journal, El Mihouar. A l’issue de cette cérémonie, la direction du journal a annoncé la création du prix annuel de l’innovation et de la lecture qui sera décerné en hommage au défunt. Madjid Makedhi

Hommage au journaliste Nadir BensebaPREMIER ANNIVERSAIRE DE SON DÉCÈS

■ Comble de la bêtise : à Marsat El Hadjadj (ex-Port aux poules), petite station balnéaire à l’est de la wilaya d’Oran, l’établissement de santé publique (ESP), le seul de la commune, a brillé par son sens du ridicule en placardant sur les murs une affiche, en français et en arabe, sur laquelle est écrit : «L’accès à l’établissement est interdit à celles et ceux qui viennent en tenue de plage.»Hier matin, une jeune femme, A. B., âgée de 28 ans, habitant cette commune, a fait les frais de cette stupide directive : arrivée à la polyclinique, elle a dû rebrousser che-min après que deux infirmières lui aient

signifié qu’elles ne pouvaient la prendre en charge tant qu’elle était en short. Jointe par téléphone, A. B. nous a raconté sa mésaventure : «Quand on n’a pas voulu me prendre en charge, j’ai protesté en leur disant qu’on était dans un établis-sement de santé publique. Elles m’ont répondu que l’établissement ne reçoit ni les hommes ni les femmes en short, et que c’était partout pareil, y compris à la gendarmerie. Tout de même ! Je vis en bord de mer !» Les deux infirmières lui ont également ex-pliqué que seuls les cas d’urgence (noyés ou autres) étaient admis dans l’enceinte

de la polyclinique en tenue de plage. Pour le reste, celles et ceux habillés légèrement n’ont pas droit de cité dans l’enceinte de la polyclinique. Il faut dire que dans la wilaya d’Oran, les gens sont habitués, dans les communes côtières, à ce genre d’écriteau d’un autre âge placardé sur les devantures de certains magasins. Mais là, ce qu’il y a de grave et de choquant, c’est qu’il s’agit d’un établissement de santé publique, donc d’une institution étatique ! Cela renseigne à quel point notre société est gangrenée par le conservatisme et l’extrémisme religieux, de plus en plus acceptés et banalisés. Akram El Kébir

VÊTUE D'UN SHORT, ELLE EST PRIVÉE DE SOINSMARSAT EL HADJADJ (ORAN)

C ’est le sport national chez les mécaniciens de l’intelligentsia : on prend un débat, on le démonte et on en construit un autre avec des pièces manquantes.

Exemple connu, la langue algérienne, qu’il n’a jamais été question d’introduire pour remplacer l’arabe mais pour l’accompagner. Résultat : la guerre, on veut tuer la langue arabe, Benghebrit est une juive de père extraterrestre et les algérophones veulent construire une tour Eiffel sur la place des Martyrs. L’autre faux débat actuel est la facture d’importation : là où tout se résume à comment faire pour que les importateurs importent moins, instaurer des licences, un crédoc et des colloques, le réel débat serait qu’ils importent ce qu’ils veulent, mais pas avec les devises du Trésor public que les banques leur accordent généreusement au taux officiel. Ils ont des comptes alimentés par leurs énormes bénéfices, pourquoi n’utiliseraient-ils pas leurs fonds afin d’importer des

brosses à dents pour les chèvres ? Au pire, aller au Square comme tout le monde ou, mieux, convertir librement des dinars sur un marché ouvert. Sur cet échiquier faussé où les fous sont plus nombreux que les cavaliers, il y a d’autres faux débats, par exemple interdire les joueurs étrangers dans le championnat alors que l’équipe nationale est entraînée par un Français, ou légaliser le blanchiment d’argent au lieu de le traquer. Mieux, faire construire des logements par des Chinois alors que des Roumains peuvent très bien le faire ou créer l’anarchie dans les daïras alors qu’on pourrait retirer les passeports dans les taxiphones. Oui, ces deux derniers exemples sont absurdes, mais c’est pour montrer une autre forme de débat plus pervers, le faux vrai débat : faire croire que tous les débats sont faux, surtout les vrais, et que le seul débat à avoir est de ne pas en avoir afin de laisser faire. On a vu le résultat. Pas brillant. Il n’y a pas débat à ce sujet.

POINT ZÉRO

Par Chawki AmariDu réel débat autour des faux débats

ALGER

ORAN

CONSTANTINE

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24°31°

20°36°

21°

24°31°

31°

19°34°

Aujourd’hui Demain

météo

OUARGLA 29°44°

29°43°

● 8 août 2014. Un jour maudit pour la presse algérienne qui a perdu, ce jour-là, un de ses enfants.

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