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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°148 - Semaine du 10 au 16 mai 2012 PP> 2-3 BRUNO DEVOGHEL TIENT LA FORME LIÈGE Conjoncture Château Annonces Dans ce supplément, 8 pages pour trouver le bien de votre choix. Cap sur le château de la Roche-en -Ardenne. Suivez le guide. P.4 Divers projets fleurissent le long du canal à Anderlecht. P. 5 D.R. PP. 7>13

La Libre IMMO du 10 mai 2012

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Lège tient la forme

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Supplément à La Libre Belgique - N°148 - Semaine du 10 au 16 mai 2012

PP>2-3

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TIENT LAFORMELIÈGE

Conjoncture Château AnnoncesDans ce supplément,8 pages pour trouverle bien de votre choix.

Cap sur le châteaude la Roche-en -Ardenne.Suivez le guide. P.4

Divers projets fleurissentle long du canalà Anderlecht. P. 5

D.R.

PP. 7>13

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Conjoncture

Liège: le retour en ville se confirme

h Le marché de l’immobilierrésidentiel à Liège s’est bien portéen 2011. La star des ventes, c’estle studio.

LE MOUVEMENT DU RETOUR EN VILLE, quise manifeste depuis 2­3 ans, est frémissant maisse confirme. C’est très positif car cela va créer del’habitat de qualité en zone urbaine”, déclare Sé­bastien Maertens, notaire à Liège. Et effective­ment, selon l’analyse du marché de l’immobi­lier liégeois en 2011, conduite par la Compa­gnie des notaires de Liège, le nombre detransactions immobilières à Liège reste sou­tenu et les biens mis en vente s’écoulent sansgrande difficulté. Les tendances d’achat sontvariées et présentent quelques spécificités,comme l’explique maître Maertens. “A Liège,on n’achète pas de grosses villas et le très haut degamme est bon marché car la demande est quasiinexistante. Il y a 10 ou 15 ans, les grosses mai­sons de maître étaient achetées par des Hollan­dais qui bénéficiaient de conditions fiscales trèsintéressantes. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas etce sont des Liégeois qui acquièrent ces maisons.

On constate une offre importante pour des ap­partements qui partent comme des petits pains,mais ils ne sont pas toujours de bonne qualité. Lesmaisons unifamiliales ont aussi la cote. 90 % desmaisons à Liège datent d’avant guerre et nécessi­tent souvent des travaux lourds que les acheteurssont prêts à entreprendre. Le neuf reste rare maisquand des terrains sont vides et constructibles, ilssont vite comblés. Les logements neufs, pourautant qu’ils ne dépassent pas deux chambres,trouvent rapidement preneur, avant même la findu chantier. ”Mais la vedette toutes catégories, c’est le stu­

dio. “C’est sans conteste le bien du moment, celuiqui a le plus augmenté tant en termes de transac­tion que de prix”, souligne l’étude des notairesliégeois. “Il n’est pas rare de voir des studios sevendre pour plus de 60­70000 euros à Liège,alors qu’un appartement sans grand confort pei­nera à être vendu à 90000 euros. Le studio, c’estun placement souvent plus rentable, facile à louer,dont l’accès financier est plus facile et qui per­mettra, si besoin, aux enfants d’avoir un pied àterre pour les études supérieures. ”

Différents grands projets immobiliers rési­dentiels, sur le site de l’ancien hôpital de Ba­vière et quai Godefroid Kurth, dans le quartierd’Outremeuse, ainsi qu’au Sart Tilman, sonten voie de concrétisation. Des centaines de lo­

gements destinés aux familles des classesmoyennes devraient être créés et ainsi partiel­lement combler un manque criant en Cité ar­dente. Les autorités communales cherchent,avec ce type de projets, à amplifier le retour enville. Liège avait en effet perdu des milliersd’habitants en quelques décennies, partis versla périphérie. Les notaires liégeois constatentde grandes disparités entre les différents quar­tiers de la ville, en matière de prix notam­ment. Ce sont les quartiers du Thier­à­Liège,du Laveu et de Saint­Gilles qui occupent lestrois premières marches du podium. L’ache­teur devra débourser en moyenne respective­ment 167000, 156000 et 151000 euros pouracquérir une maison. En bas de classement, ontrouve Sainte­Marguerite, le Sart Tilman etAmercoeur avec des prix moyens de 113000,110000 et 80000 euros. Pour Sébastien Maer­tens, le cas de Sainte­Marguerite reste un mys­tère. “Le quartier occupe une position centrale etles maisons sont belles mais les prix restent trèsbas et la population précarisée. Quant à Amer­coeur, il y manque de l’activité économique pour

attirer les acheteurs. Il faudrait que la Ville oc­troie des incitants pour rénover ce type de quar­tiers dans leur ensemble (par exemple des primesmassives à la rénovation des façades) afin d’yfaire revenir une population plus favorisée.” Lequartier des Guillemins, en pleine refonte de­puis la construction de la gare Calatrava, nesemble pas encore susciter d’engouement par­ticulier. “Ilmanque d’espaces verts et sera enmu­tation pendant des années encore. A l’entame destravaux de la gare, on avait assisté à une aug­mentation sensible des prix de l’immobilier quis’est tassée depuis. Mais on peut envisager unedemande accrue dans quelque temps”, précisemaître Maertens. En conclusion, les notairesindiquent que le marché liégeois reste sous­évalué par rapport à son potentiel. “Il va encorebien progresser car les biens restent très accessi­bles, comparés à d’autres villes. Le potentiel del’immobilier va dépendre de l’activité économi­que et du développement de la ville.”Un appel dupied au monde politique et aux entrepre­neurs ?Isabelle Lemaire

Le nombre de transactions immobilières à Liège reste soutenu.

Épinglé

Les étages des commerces sont vides A Liège, beaucoup d’étagesau-dessus de rez-de-chaussée commerciaux sont inoccupés. Cesappartements vides constituent un gros potentiel de logements, milleau minimum dans l’hyper-centre, selon une étude menée par la Ville.Comment expliquer cette désaffection ? “Bon nombre de ces immeu-bles étaient auparavant des maisons unifamiliales avec magasin,habitées par le commerçant lui-même et sa famille. Donc, la plupartdu temps, il n’y a pas d’entrée séparée pour les étages et des aména-gements pour en créer une sont inenvisageables”, explique maîtreGrégoire. “On peut également souligner le fait que peu de genssouhaitent vivre dans une rue commerçante, souvent bruyante etque, si la maison est classée par les services de l’Urbanisme commeétant unifamiliale (au contraire d’une maison de rapport), le proprié-taire ne doit pas s’acquitter d’une taxe sur les logements inoccupés.”Face à un manque de logements de qualité dans le centre pour lesclasses moyennes, la Ville de Liège souhaite revaloriser ces étagesdésertés. Elle a lancé en 2009 un projet pilote de rénovation de deuximmeubles, abritant un rez-de-chaussée commercial, situés place dela République française. Les travaux, achevés en mars 2011, ontpermis l’aménagement de cinq appartements. Un exemple qui tendraà se développer dans les années à venir, puisqu’il est une des priori-tés du Projet de Ville.

Toujours plus de kotsh La demande et l’offre sont importantes et plusieurs projets de résidences pour étudiants voient le jour.

Ville estudiantine, Liège dispose d’uneimportante offre de kots. Environ 8000logements de moins de 28 m2 sontrépertoriés. Le parc de logements pourétudiants est très diversifié, bien répartisur l’ensemble du territoire communalet les prix sont stables. Pendant desannées, des propriétaires privés, sou­cieux d’accroître leurs rentrées finan­cières, ont transformé leurs immeublesà appartements en maisons à kots.Conséquence : de nombreux Liégeoisont du mal à trouver un véritable ap­partement dans certains quartiers.“Certains de ces logements finissent parêtre loués à des adultes dans une situa­tion financière précaire. Et il faut égale­ment préciser que 60 % des kots qu’ontrouve à Liège sont dans un état miséra­ble”, affirme Renaud Grégoire, un no­taire liégeois.Afin d’endiguer le phénomène, la Ville

ne délivre quasiment plus de permisd’urbanisme pour créer des kots. Maisde nombreux propriétaires passentoutre. Alors que faire ? Eh bien soutenirdes initiatives privées de création derésidences pour étudiants. Deux grosprojets sont actuellement dans lescartons. Le premier concerne le promo­teur liégeois Laurent Minguet. Il sou­haite transformer d’anciens ateliers du

quartier Saint­Léonard en ensembleultramoderne de 283 kots, pour uninvestissement global de 10 millionsd’euros. Le bâtiment, qui devrait êtreinauguré en 2014, serait passif, pourvude chambres d’une superficie allant de14 à 25 m2 au loyer de 350 euros, d’es­paces communs (salles de sport, cuisi­

nes, buanderies,…) et entouré de placesde parking voitures et vélos. Ledeuxième est situé juste en face desbâtiments de l’université, place du XXAoût. C’est la résidence André Dumont,un bâtiment ayant servi de salles decours pour l’ULg, qui devrait être re­convertie d’ici un an, avec la création de

236 chambres. La Ville vient d’accorderà la société Eckelmans immobilier,spécialisée dans le développement derésidences estudiantines et déjà pré­sente sur quatre campus universitairesbelges, le permis d’urbanisme.Mais ces projets, s’ils séduisent les

autorités communales et semblentcorrespondre à une demande des étu­diants, ne font pas plaisir à tout lemonde. A Saint­Léonard, le projet deLaurent Minguet se heurte à l’hostilitédes riverains. Ils craignent de voir leurquartier défiguré par cet immeuble,dont l’architecture détonne avec celledes maisons voisines, et leur tranquil­lité menacée par l’arrivée de centainesd’étudiants. Prudente, la Ville a d’oreset déjà annoncé que le projet seraitprobablement revu à la baisse. En 2008,le groupe anglais City Living et ses kotsde luxe avaient également suscité descrispations. La société avait reconvertiun home universitaire en logementshaut de gamme pour étudiants. Deskots aux loyers “impayables” pour lamajorité des étudiants, s’était exclaméela Fédération des étudiants de l’ULg, quidénonçait la privatisation du logementuniversitaire au centre­ville. Quatre ansplus tard, la résidence affiche complet…I.L.

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Revalorisation du quartier Saint Léonard à Liège -Brasserie Haecht.

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3Le dossierSEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Conjoncture

Liège: le retour en ville se confirmegements destinés aux familles des classesmoyennes devraient être créés et ainsi partiel­lement combler un manque criant en Cité ar­dente. Les autorités communales cherchent,avec ce type de projets, à amplifier le retour enville. Liège avait en effet perdu des milliersd’habitants en quelques décennies, partis versla périphérie. Les notaires liégeois constatentde grandes disparités entre les différents quar­tiers de la ville, en matière de prix notam­ment. Ce sont les quartiers du Thier­à­Liège,du Laveu et de Saint­Gilles qui occupent lestrois premières marches du podium. L’ache­teur devra débourser en moyenne respective­ment 167000, 156000 et 151000 euros pouracquérir une maison. En bas de classement, ontrouve Sainte­Marguerite, le Sart Tilman etAmercoeur avec des prix moyens de 113000,110000 et 80000 euros. Pour Sébastien Maer­tens, le cas de Sainte­Marguerite reste un mys­tère. “Le quartier occupe une position centrale etles maisons sont belles mais les prix restent trèsbas et la population précarisée. Quant à Amer­coeur, il y manque de l’activité économique pour

attirer les acheteurs. Il faudrait que la Ville oc­troie des incitants pour rénover ce type de quar­tiers dans leur ensemble (par exemple des primesmassives à la rénovation des façades) afin d’yfaire revenir une population plus favorisée.” Lequartier des Guillemins, en pleine refonte de­puis la construction de la gare Calatrava, nesemble pas encore susciter d’engouement par­ticulier. “Ilmanque d’espaces verts et sera enmu­tation pendant des années encore. A l’entame destravaux de la gare, on avait assisté à une aug­mentation sensible des prix de l’immobilier quis’est tassée depuis. Mais on peut envisager unedemande accrue dans quelque temps”, précisemaître Maertens. En conclusion, les notairesindiquent que le marché liégeois reste sous­évalué par rapport à son potentiel. “Il va encorebien progresser car les biens restent très accessi­bles, comparés à d’autres villes. Le potentiel del’immobilier va dépendre de l’activité économi­que et du développement de la ville.”Un appel dupied au monde politique et aux entrepre­neurs ?Isabelle Lemaire

Épinglé

Les étages des commerces sont vides A Liège, beaucoup d’étagesau-dessus de rez-de-chaussée commerciaux sont inoccupés. Cesappartements vides constituent un gros potentiel de logements, milleau minimum dans l’hyper-centre, selon une étude menée par la Ville.Comment expliquer cette désaffection ? “Bon nombre de ces immeu-bles étaient auparavant des maisons unifamiliales avec magasin,habitées par le commerçant lui-même et sa famille. Donc, la plupartdu temps, il n’y a pas d’entrée séparée pour les étages et des aména-gements pour en créer une sont inenvisageables”, explique maîtreGrégoire. “On peut également souligner le fait que peu de genssouhaitent vivre dans une rue commerçante, souvent bruyante etque, si la maison est classée par les services de l’Urbanisme commeétant unifamiliale (au contraire d’une maison de rapport), le proprié-taire ne doit pas s’acquitter d’une taxe sur les logements inoccupés.”Face à un manque de logements de qualité dans le centre pour lesclasses moyennes, la Ville de Liège souhaite revaloriser ces étagesdésertés. Elle a lancé en 2009 un projet pilote de rénovation de deuximmeubles, abritant un rez-de-chaussée commercial, situés place dela République française. Les travaux, achevés en mars 2011, ontpermis l’aménagement de cinq appartements. Un exemple qui tendraà se développer dans les années à venir, puisqu’il est une des priori-tés du Projet de Ville.

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4 Vie de château SEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château 623

La Roche, fierté ardennaise

h Les ruines, superbes,perpétuent une seigneurie depremier ordre. Stratégiquemilitairement, lechâteau l’est devenutouristiquement.

LA ROCHE­EN­ARDENNE EST une villeprivilégiée. Comme Bouillon sans doute,elle porte son château comme un princeporte sa couronne, avec dignité, gran­deur et fierté. Le château­fort en ruinen’est pas une ruine, c’est un esprit, uneforce, une part d’éternité face aux méan­dres sournois des pratiques humaines.Ceci dit c’est grâce à ces pratiques que cesuperbe amas de pierre existe. Mais LaRoche n’était pas un château pour atta­quer les voisins, mais un lieu de défenseet de protection. De nos jours, le châteauprotège le peuple qu’il a toujours sommé,des aléas des crises et le tourisme local leregarde comme un joyau. A raison carune fois gravies les marches qui mènentau portail, on entre dans un autremonde. On s’absente du XXIe siècle et audétour d’un mur de la ville, au quartierdu Faubourg, on pourrait la nuit croiserle fantôme de la noble Berthe de la Ro­che, poignardée et jetée du haut des mu­railles. Le château sera ce 11 mai une desvedettes de l’émission “Ma Terre” sur lapremière chaîne de la RTBF. Cette émis­sion est soutenue par l’Institut du Patri­moine artistique, dirigée par Freddy Jo­ris. Sans l’IPW, ce type d’émission, pas­sionnante, n’existerait pas.Mais venons­en à l’histoire, écrite pour

une large part sous la plume du docteurThiry en 1941 quand cet auteur traitad’Aywaille et des territoires entre Ourtheet Amblève. Tandel et De Leuze écrivi­

rent eux aussi sur cette seigneurie im­portante dont les immenses forêtsétaient rentables. La Roche était uncomté indépendant puis il devint partiedu comté puis duché de Luxembourg. LaRoche avait comme frontières l’abbayede Stavelot­Malmédy, le comté de Mon­taigu dont il ne reste que des débris demurs au sommet d’une haute colline, etle comté de Durbuy. Par ailleurs, versl’est on trouvait les deux seigneuries deWampach jusqu’à l’Alzette et vers le sudc’était Bastogne. Le comté possédait desterres jusqu’aux environs de Beauraing.Il dominait Houffalize, Han­sur­Lesse,Humain. Mais aussi Beausaint, Daver­disse, Grunne, Jemeppe, Montjardin,Rolley, Sohier, Vervoz, entre autres. Laterre de La Roche appartint à l’empereurHenri III qui l’échangea en 1046 avecFrédéric de Limbourg, duc de Basse­Lo­tharingie. Le château passa aux Namurpuis après des conflits arrivèrent lescomtes de Bar, aux XIIIe et XIVe siècles.Mais des soucis financiers obligèrentWenceslas Ier, fils de Jean l’Aveugle (roide Bohême, mort à la bataille de Crécy enaoût 1346), à faire comme son père : ven­dre les bijoux de famille. Jean avait déjàcédé en 1343 Mirwart, Orchimont, Lom­prez, Villance, Nassogne et d’autres auprince­évêque de Liège Adolphe de LaMarck. Ici, celui qui était comte deLuxembourg et marquis d’Arlon, enga­gea La Roche et Durbuy à Regnier deSchonau contre 20000 réaux d’or. Il n’enprit le contrôle qu’en 1354. Il avaitépousé Jeanne de Brabant. Leur filsWenceslas II hérita mais son règne futpénible pour les populations. Lui aussiressentit des problèmes d’argent. Il avaitengagé le château de La Roche en 1400 àJean et Huart d’Autel qui le gardèrentjusqu’en 1431 quand le frère de Wences­las II, Sigismond, le céda en totalité aux­dits frères d’Autel.La Roche revint partiellement aux Do­

maines et en 1465, Philippe le Bon, ducde Bourgogne confia la charge de La Ro­che à son fils Antoine qui décéda en1504. En 1511, les derniers droits déte­nus par les d’Autel furent repris par lacouronne. Albert de Ligne engagea lebien en 1618 mais cela ne dura pas. Lesarmées de Louis XIV passèrent par ici etcontrôlèrent le duché de Luxembourg.La Roche fut renforcé. Mais au XVIIIe ilpériclita, à cause d’un incendie causé parla foudre en 1721. A la fin du siècle, lefort fut démantelé. Au XIXe siècle il futabîmé par des vandales divers. Puis il yeut 1944 et l’offensive von Runsdtedt luicausa de graves dommages.Philippe Farcy

La Roche n’était pas un château pour attaquer les voisins,mais un lieu de défense et de protection.

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Question time

Un dossierd’interventionultérieur en béton

De nombreuses obligations incombentau propriétaire d’un immeuble. Ces obli­gations ressurgissent à l’occasion de lavente de son bien. Lorsqu’elles sont igno­rées – la situation est fréquente – le tirpeut parfois être facilement rectifié (dé­tecteurs de fumés,…). Il peut cependantarriver que ce soit plus compliqué, no­tamment quand l’obligation s’inscritdans la durée comme c’est le cas pour ledossier d’intervention ultérieure.Préparer l’ensemble de ces formalitésavant même de songer à vendre se révé­lera une décision payante. C’est pour­quoi les notaires recommandent notam­ment de composer un dossier d’inter­vention ultérieur en béton. Depuis 2001,presque tous les travaux effectués dansun immeuble doivent faire l’objet d’undossier reprenant notamment le des­criptif des travaux effectués (plan, maté­riaux,…). Ce dossier porte le nom de dos­sier d’intervention ultérieure (DIU). Ildoit être établi soit par un coordinateurde sécurité (si plusieurs entrepreneursprofessionnels interviennent sur lechantier) soit par le maître de l’ouvrage,s’il effectue ses travaux lui­même ou parle biais d’un seul entrepreneur.En cas d’installation de votre nouvellecuisine, suite à votre visite de Batibouw,par exemple, le DIU pourra reprendre uncroquis de l’installation (câblage électri­que, tuyauterie,…) et le détail des maté­riaux utilisés par le cuisiniste. Il s’agit làd’un exemple parmi bien d’autres et lepropriétaire d’un immeuble veilleradonc pour tous les travaux, effectués de­puis 2001, à tenir un descriptif des tra­vaux effectués. Ce dossier doit être con­servé par le propriétaire pour que lors dela signature de l’acte authentique devente, il soit remis à l’acquéreur. e

U Consultez votre notairepour des conseils sur

mesure ou rendez vous sur www.notaire.be.

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: VincentSlits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le

Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

En bref

l Projets immobiliers l Région de Bruxelles-Capitale

Eco­quartiersur les rives du canal

h Divers projets fleurissent le long du canal àAnderlecht. Dont un mené par l’acteur ChristopheLambert : des lofts dans l’ancienne Brasserie Atlas.

LES PROMOTEURS IMMOBILIERSs’activent pour redonner vie à quel­que 4 hectares de terrain au cœurd’Anderlecht, le long du canal et àproximité immédiate de la chaus­sée de Mons, est­il ressorti d’un étatdes lieux de différents dossiers depromotion immobilière, en pré­sence des autorités anderlechtoi­ses.

Plusieurs centaines de logementsdevraient y être construits au coursdes prochaines années. Les diffé­rents promoteurs ne se risquentpas encore à en avancer le nombreprécis, la Région devant avant toutadopter le Plan régional d’affecta­tion du sol (PPAS) dans le cadre de

son futur PRAS démographiquepour autoriser une mixité entre ac­tivité économique et logement.

A l’horizon 2015, trois nouveauxprojets d’envergure verront le jour.En harmonie avec le site en pré­sence, ils s’intégreront dans unconcept actuel d’éco­quartier (mo­bilité douce, voitures électriques,développement durable, énergierenouvelable…).

­ L’îlot Shell : la construction d’unensemble de quelque 200 loge­ments de qualité à prix moyen degamme qui mettra fin à des annéesd’abandon sans espoir de réaffecta­tion.

­ Sur le site dit de “La Pointe”, la

zone sera également restructuréeen logements et équipements.

­ La Brasserie Atlas, site industrielqui fera l’objet d’une transforma­tion en lofts de qualité à prixmoyen. Projet dans lequel ontrouve… Christophe Lambert, da­vantage connu par ses prestationsdans le cinéma français que par sonattirance pour des projets immobi­liers. Celui­ci a acquis le bâtimentde l’ancienne brasserie Atlas pourla transformer en un ensemble delogements, mais aussi de créationet de travail, selon ses propos. LaBrasserie Atlas est une architecturede fonte, fer, briques et voussettes.L’ensemble des bâtiments en ci­ment armé et béton est dominé parune tour qui adopte le style ArtDéco avec une composition monu­mentale de 3 travées couronnéespar le logo de l’entreprise. Le futurprojet consistera à préserver l’es­thétique des bâtiments existanttout en permettant à ses futurs ha­bitants et à leurs enfants de s’ap­proprier un lieu de vie mais ausside travail.

Le bourgmestre de la communeGaëtan Van Goidsenhoven voitdans l’intérêt du secteur immobi­lier privé pour ce coin laissé long­temps en déshérence, le fruit d’unemobilisation des autorités localespour pousser la Région à enfin per­mettre une réaffectation propice àrecréer du lien entre des quartiersde sa commune. Cette zone du ca­nal était jusqu’ici trop axée sur laseule fonction économique indus­trielle, a­t­il fait valoir. (avec Belga)

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Chantiers ouvertsLa sixième édition de la Journée Chan­tiers Ouverts, organisée par la Confédé­ration Construction, se tiendra le di­manche 13 mai. L’occasion pour le sec­teur de mettre tout particulièrement enévidence son rôle de catalyseur pour lacroissance économique, l’innovation, lacréativité, le développement durable.l’emploi. Il faut dire que le secteur est,chaque année, à la recherche de 20000nouveaux collaborateurs.Plus de 150 chantiers seront accessiblesau grand public.

La mobilité est, cette année encore, unthème important. Les grands projetsd’infrastructure qui pourront être visi­tés l’illustrent à perfection. Comme, parexemple, le chantier de la future ligneRER à Watermael­Boitsfort.Les projets relatifs à l’utilisation ration­nelle de l’énergie ou au développementdes énergies vertes (stations d’épura­tion d’eau, installations de biométhani­sation et parc d’éoliennes...) ont assuré­ment un effet multiplicateur sur l’em­ploi. Pourront ainsi être visités deschantiers liés aux éoliennes offshore àOstende et à Zeebruges, la station

d’épuration d’Amay, les infrastructuresde biométhanisation à Aiseau­Presles etHaut Geer, etc.La rénovation urbaine est aussi devenueun “must”. Les bâtiments doivent êtretoujours plus économes en énergie maisaussi devenir multifonctionnels. Et es­thétiques en sus ! On en trouve desexemples à Gand, Bruxelles, Libra­mont...Par ailleurs, le vieillissement de la popu­lation nécessite une toute nouvelle ap­proche de l’habitat. La construction derésidences­services, de centres de soinset d’appartements adaptés bat son plein

dans tout le pays.Figureront aussi parmi les chantiersouverts le 13 mai prochain, ceux quivont servir à des fins culturelles et spor­tives ou la restauration du patrimoinepar de vrais artisans: sites historiques,musées, lieux de culte chargés d’his­toire, centres sportifs et récréatifs...Epinglons ainsi parmi d’autres chan­tiers la restauration des murs de la Cita­delle de Namur.Sans oublier, bien sûr, le logement : mai­sons passives, maisons à ossature bois...Rens. : www.journeechantiersou­verts.be

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5En pratiqueSEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

Question time

Un dossierd’interventionultérieur en béton

De nombreuses obligations incombentau propriétaire d’un immeuble. Ces obli­gations ressurgissent à l’occasion de lavente de son bien. Lorsqu’elles sont igno­rées – la situation est fréquente – le tirpeut parfois être facilement rectifié (dé­tecteurs de fumés,…). Il peut cependantarriver que ce soit plus compliqué, no­tamment quand l’obligation s’inscritdans la durée comme c’est le cas pour ledossier d’intervention ultérieure.Préparer l’ensemble de ces formalitésavant même de songer à vendre se révé­lera une décision payante. C’est pour­quoi les notaires recommandent notam­ment de composer un dossier d’inter­vention ultérieur en béton. Depuis 2001,presque tous les travaux effectués dansun immeuble doivent faire l’objet d’undossier reprenant notamment le des­criptif des travaux effectués (plan, maté­riaux,…). Ce dossier porte le nom de dos­sier d’intervention ultérieure (DIU). Ildoit être établi soit par un coordinateurde sécurité (si plusieurs entrepreneursprofessionnels interviennent sur lechantier) soit par le maître de l’ouvrage,s’il effectue ses travaux lui­même ou parle biais d’un seul entrepreneur.En cas d’installation de votre nouvellecuisine, suite à votre visite de Batibouw,par exemple, le DIU pourra reprendre uncroquis de l’installation (câblage électri­que, tuyauterie,…) et le détail des maté­riaux utilisés par le cuisiniste. Il s’agit làd’un exemple parmi bien d’autres et lepropriétaire d’un immeuble veilleradonc pour tous les travaux, effectués de­puis 2001, à tenir un descriptif des tra­vaux effectués. Ce dossier doit être con­servé par le propriétaire pour que lors dela signature de l’acte authentique devente, il soit remis à l’acquéreur. e

U Consultez votre notairepour des conseils sur

mesure ou rendez vous sur www.notaire.be.

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: VincentSlits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le

Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

En bref

l Sicafi

Cofinimmo selance dans le kot

h La société cotée, portée sur la diversification,investit un nouveau segment du marché immobilier :les logements pour étudiants.

I l y a quelques années mainte­nant, la sicafi Cofinimmo s’est

lancée dans la diversification deson portefeuille. Alors qu’avant2005, elle était quasiment investieà 100 % en bureaux, aujourd’hui,ceux­ci représentent moins de50 % de ses avoirs. Il y a d’abord eules maisons de repos et de soin, enBelgique et en France. Puis les cafés(avec l’acquisition du portefeuillebelge et néerlandais du géant bras­sicole AB­InBev). Quelques parte­nariats publics privés aussi, sur desimmeubles à usage spécifique ap­partenant au public, loués à longterme et dont elle assure l’entre­tien sans en détenir la propriété

perpétuelle (palais de Justice d’An­vers, caserne de pompiers d’An­vers, commissariats...). Enfin, il y aquelques semaines, elle a acquis lesagences de l’assureur françaisMaaf.Désormais, il y aura aussi les kotsd’étudiants. Un pan d’activitéqu’elle n’a jamais avoué regarder,ouvertement du moins, mais en­vers lequel elle n’a jamais non plusapposé un “non” catégorique. Dé­but avril, à la question “La diversifi­cation pourrait­elle passer par deskots d’étudiants ?”, Jean­EdouardCarbonnelle tout nouveau CEO deCofinimmo répondait encore “Lesuniversités se font le relais d’un be­

soin. Peut­être les sicafi auront­ellesun rôle à jouer.”

C’est donc chose faite. En débutde semaine, Cofinimmo a annoncéavoir remporté un appel d’offres del’Université libre de Bruxelles(ULB) pour un partenariat public­privé relatif notamment à la réno­vation de logements pour étu­diants. Le projet concerne deuximmeubles situés à proximité im­médiate du Campus du Solbosch àBruxelles, offrant une superficietotale de 11 284 m². Un des bâti­ments, situé à Ixelles, comporte242 chambres et est à rénovercomplètement. L’autre, situé àBruxelles, comporte 104 chambreset ne nécessite pas de rénovationimmédiate.Cofinimmo y apportera néan­moins certaines améliorations.L’enveloppe financière qui sera in­vestie dans ce projet par la sicafi estestimée à 14,2 millions, précise­t­elle, pour un taux de rendementattendu proche de 6,60%.

L’ULB, qui est propriétaire desdeux immeubles, confère à Cofi­nimmo un droit d’emphytéose de27 ans, qui en assumera la mainte­nance technique. En contrepartie,les deux immeubles seront pris enlocation par l’ULB dans leur totalitéet pour une période identique àcelle du droit d’emphytéose. Leloyer annuel versé par l’ULB est de1,21 million d’euros, indexé an­nuellement sur l’indice des prix àla consommation (indice santé).Les étudiants louent donc leurchambres à l’ULB. A l’issue du droitd’emphytéose de 27 ans, la pleinepropriété des immeubles sera re­constituée en faveur de l’ULB.C.M.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

l Projets immobiliers l Région de Bruxelles-Capitale

Eco­quartiersur les rives du canal

h Divers projets fleurissent le long du canal àAnderlecht. Dont un mené par l’acteur ChristopheLambert : des lofts dans l’ancienne Brasserie Atlas.

LES PROMOTEURS IMMOBILIERSs’activent pour redonner vie à quel­que 4 hectares de terrain au cœurd’Anderlecht, le long du canal et àproximité immédiate de la chaus­sée de Mons, est­il ressorti d’un étatdes lieux de différents dossiers depromotion immobilière, en pré­sence des autorités anderlechtoi­ses.

Plusieurs centaines de logementsdevraient y être construits au coursdes prochaines années. Les diffé­rents promoteurs ne se risquentpas encore à en avancer le nombreprécis, la Région devant avant toutadopter le Plan régional d’affecta­tion du sol (PPAS) dans le cadre de

son futur PRAS démographiquepour autoriser une mixité entre ac­tivité économique et logement.

A l’horizon 2015, trois nouveauxprojets d’envergure verront le jour.En harmonie avec le site en pré­sence, ils s’intégreront dans unconcept actuel d’éco­quartier (mo­bilité douce, voitures électriques,développement durable, énergierenouvelable…).

­ L’îlot Shell : la construction d’unensemble de quelque 200 loge­ments de qualité à prix moyen degamme qui mettra fin à des annéesd’abandon sans espoir de réaffecta­tion.

­ Sur le site dit de “La Pointe”, la

zone sera également restructuréeen logements et équipements.

­ La Brasserie Atlas, site industrielqui fera l’objet d’une transforma­tion en lofts de qualité à prixmoyen. Projet dans lequel ontrouve… Christophe Lambert, da­vantage connu par ses prestationsdans le cinéma français que par sonattirance pour des projets immobi­liers. Celui­ci a acquis le bâtimentde l’ancienne brasserie Atlas pourla transformer en un ensemble delogements, mais aussi de créationet de travail, selon ses propos. LaBrasserie Atlas est une architecturede fonte, fer, briques et voussettes.L’ensemble des bâtiments en ci­ment armé et béton est dominé parune tour qui adopte le style ArtDéco avec une composition monu­mentale de 3 travées couronnéespar le logo de l’entreprise. Le futurprojet consistera à préserver l’es­thétique des bâtiments existanttout en permettant à ses futurs ha­bitants et à leurs enfants de s’ap­proprier un lieu de vie mais ausside travail.

Le bourgmestre de la communeGaëtan Van Goidsenhoven voitdans l’intérêt du secteur immobi­lier privé pour ce coin laissé long­temps en déshérence, le fruit d’unemobilisation des autorités localespour pousser la Région à enfin per­mettre une réaffectation propice àrecréer du lien entre des quartiersde sa commune. Cette zone du ca­nal était jusqu’ici trop axée sur laseule fonction économique indus­trielle, a­t­il fait valoir. (avec Belga)

BERN

ARDDE

MOU

LIN

Chantiers ouvertsLa sixième édition de la Journée Chan­tiers Ouverts, organisée par la Confédé­ration Construction, se tiendra le di­manche 13 mai. L’occasion pour le sec­teur de mettre tout particulièrement enévidence son rôle de catalyseur pour lacroissance économique, l’innovation, lacréativité, le développement durable.l’emploi. Il faut dire que le secteur est,chaque année, à la recherche de 20000nouveaux collaborateurs.Plus de 150 chantiers seront accessiblesau grand public.

La mobilité est, cette année encore, unthème important. Les grands projetsd’infrastructure qui pourront être visi­tés l’illustrent à perfection. Comme, parexemple, le chantier de la future ligneRER à Watermael­Boitsfort.Les projets relatifs à l’utilisation ration­nelle de l’énergie ou au développementdes énergies vertes (stations d’épura­tion d’eau, installations de biométhani­sation et parc d’éoliennes...) ont assuré­ment un effet multiplicateur sur l’em­ploi. Pourront ainsi être visités deschantiers liés aux éoliennes offshore àOstende et à Zeebruges, la station

d’épuration d’Amay, les infrastructuresde biométhanisation à Aiseau­Presles etHaut Geer, etc.La rénovation urbaine est aussi devenueun “must”. Les bâtiments doivent êtretoujours plus économes en énergie maisaussi devenir multifonctionnels. Et es­thétiques en sus ! On en trouve desexemples à Gand, Bruxelles, Libra­mont...Par ailleurs, le vieillissement de la popu­lation nécessite une toute nouvelle ap­proche de l’habitat. La construction derésidences­services, de centres de soinset d’appartements adaptés bat son plein

dans tout le pays.Figureront aussi parmi les chantiersouverts le 13 mai prochain, ceux quivont servir à des fins culturelles et spor­tives ou la restauration du patrimoinepar de vrais artisans: sites historiques,musées, lieux de culte chargés d’his­toire, centres sportifs et récréatifs...Epinglons ainsi parmi d’autres chan­tiers la restauration des murs de la Cita­delle de Namur.Sans oublier, bien sûr, le logement : mai­sons passives, maisons à ossature bois...Rens. : www.journeechantiersou­verts.be

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

21-98185401-01

21-98186004-04

MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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21-98202207-07

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21-98200417-17

21-98197406-06

21-98197505-05

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

21-98200414-14

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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21-98197407-07

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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21-98011702-02

21-98011710-10

21-98197506-06

21-98011706-06

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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21-98200405-05

21-98200410-10

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21-98011704-04

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21-98200401-01

APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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21-98202202-02

21-98189101-01

21-98197508-08

21-98197403-03

21-98011701-01

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

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21-98200406-06

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APPARTEMENTSÀ VENDREprix non précisé

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21-98197301-01

LOFTSvente & location

21-98011709-09

21-98186005-05

VIAGER

21-86748901-01

21-83200403-03

21-97910001-01

21-67470110-10

MAISONSà louer

21-98203702-02

APPARTEMENTSà louer

21-98203101-01

21-98203701-01

IMMEUBLESDE RAPPORT

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21-98200409-09

SALON “REALTY”Le jeudi 17 mai 2012, La Libre Belgiqueréalisera un dossier “REALTY”, sous formed’interview, de portraits, de vos projets...

Ce dossier sera publié le jeudi 17 maidans La Libre Immo et sera distribué au salon.

N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations.Véronique Le Clercq Daphné Mertens Didier Winnepenninckx02/ 211 27 64 02/ 211 29 85 02/ 211 27 46

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12 Annonces immobilières SEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne ­ 1000 Bruxelles

21-97850801-01

21-97999301-01

21-97999601-01

21-97962801-01

VENTES PAR NOTAIRESBrabant

21-98043701-01

VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

21-97965801-01

21-98188601-01

VENTES DE GRÉ À GRÉ

21-96971901-01

RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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13immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 10 AU 16 MAI 2012 LIBRE IMMO

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBrabant

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