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1 euro Le Progressiste Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire Le Progressiste “La chance de la Martinique c’est le travail des Martiniquais” - Aimé CESAIRE Mercredi 03 mars 2010 - N° 2121 AU SOMMAIRE - La prétendue bonne gestion du Président sortant (pp.8 et 11) - Planning des meetings (p.9) « LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DES AFFAIRES MARTINIQUAISES SONT LES MARTINIQUAIS EUX-MÊMES » (DR ALIKER) AN BEL BALAN POU PEYI-A ! « JE M’ÉLÈVERAI TOUJOURS CONTRE LES MANIPULATEURS DE CONSCIENCES… » (S. LETCHIMY)

Le progressiste n° 2121

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1 euro

Le Progressiste

Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire

Le Progressiste

“La chance de la Martiniquec’est le travail des Martiniquais”

- Aimé CESAIRE

Mercredi 03 mars 2010 - N° 2121

AU SOMMAIRE- La prétendue bonne gestion du Président sortant (pp.8 et 11)

- Planning des meetings (p.9)

« LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DES AFFAIRES MARTINIQUAISES SONT LESMARTINIQUAIS EUX-MÊMES » (DR ALIKER)

AN BEL BALAN POU PEYI-A ! « JE M’ÉLÈVERAI TOUJOURS CONTRE LES

MANIPULATEURS DE CONSCIENCES… » (S. LETCHIMY)

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E D I T O R I A L

Le Progressiste - Page 2 - Mercredi 03 mars 2010

La campagne électorale est engagée et bien engagée ! Mais quellecampagne ? De dénigrement, de mensonges, de propos perfides, devilenies, de mépris pour des élus du peuple, de contrevérités, de dis-

crédit… La langue française regorge de termes précis pour qualifier le com-portement de certaines têtes de listes qui –plutôt que de présenter auxélecteurs du 14 mars (dans 11 jours) le bilan de leur inaction et de leur pro-poser un programme- nʼont quʼun objectif, quʼun leitmotiv, quʼune tête deturc : TSL (Tout Sauf Letchimy) ou, pire encore, TCL (Tous Contre Let-chimy) ! Sera-t-on vraiment surpris que ces hérauts se situent davantage àgauche sur lʼéchiquier politique ?

Face à cette bassesse, un calme olympien. Une totale maîtrise des nerfs. Uneattention toute particulière à ne froisser aucune PERSONNE, quand bien même il sʼagirait du président sortantdu Conseil Régional et de ses affidés qui ont, avec lui, contribué durant 12 longues années à lʼ « encayage » delʼoutil de développement quʼest censée être la Région. Une élévation de pensée et dʼargumentation qui contrastedʼemblée avec les incessantes attaques ad hominem qui fleurissent sur les tréteaux et les blogs !

« ENSEMBLE pour une Martinique NOUVELLE », cʼest un appel –par-delà les chapelles politiciennes- au ras-semblement du Peuple Martiniquais dans toutes ses saines composantes pour construire un pays débarrasséde ses scories et de ses entraves, tant mentales que naturelles ou conjoncturelles : « Je remercie tous ceux ettoutes celles qui, au nom de lʼouverture, ont accepté de faire peuple pour mener un combat historique. Quʼils sa-chent que leurs différences ne font quʼenrichir la cause martiniquaise. Pour ma part, lʼambition qui mʼanime, cʼestde donner une véritable chance à ce pays qui sʼeffondre » (Serge LETCHIMY-voir pp.3 à 5).

Bien entendu, pour lʼédification de ce peuple-électeur, il importe de redresser les fausses affirmations, de chiffrerles manques, de dénoncer les mystifications, de rappeler les promesses non tenues, de démasquer lʼéquipetrop longtemps au pouvoir sʼabritant derrière les faux-semblants dʼun pseudo article 74 ! Cʼest aussi ce à quoinous nous employons depuis quelques numéros de notre « Progressiste » (voir pp.8, 10 et 11).

Comme il ne sʼagit pas, pour un peuple mûr, de sʼen remettre les yeux fermés à un messie, il nous faut, chacunet chacune, nous approprier le discours et les propositions, participer selon nos moyens à lʼédification des chan-tiers envisagés et pour cela aller écouter nos orateurs et conforter lʼengagement de nos 43 co-listiers. Le planningdes meetings est ici (p.9).

Le mot de la fin revient à celui que de plus en plus de Martiniquais souhaitent voir occuper la présidence duConseil Régional : « Le peuple sʼest levé ! Il est debout et avance. Rien ni personne ne pourra retarder son avan-cée, entraver sa marche, différer sa rencontre avec son histoire ! Les 10 et 24 janvier, le peuple a décidé. Le 14mars, il saura aller au bout de sa logique ». (Serge LETCHIMY à Trinité le samedi 27 février 2010).

Daniel COMPERE

Directeur de publication

CAMPAGNE : QUELLE CAMPAGNE ?

D. COMPERE

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REGIONALES

Le Progressiste - Page 3 - Mercredi 03 mars 2010

« ENSEMBLE POUR UNE MARTINIQUE NOUVELLE » :EN AVANT POUR GAGNER !

Samedi 27 février 2010, can-tine scolaire de Trinité : pré-sentation des candidats de la

liste « Ensemble pour… ». 18h30 :par vagues successives, les pre-miers arrivants déferlent et occu-pent lʼespace. Cʼest un début desoirée de carême suffocant quʼunciel frappé dʼune lune congestion-née charrie- comme me le fait re-marquer Raymond SAINT-LOUIS-AUGUSTIN - les pérégrinations de« Ti Jean Lʼhorizon ». Présages.Bon présages.

Comme dʼhabitude, le grand, lʼim-mense, lʼunique Jean-Claude DU-VERGER, notre griot flamboyant,installe la soirée. Sa chanson mar-tiale de la Convention (« Demain ilfera beau »), avec le temps est de-venue une geste homérique, re-prise e, chœur par la salle. Près de2.000 personnes, maintenant, dansune salle chauffée à blanc.

Saël, le jeune artiste martiniquaisaux textes engagés, invite tout unchacun à prendre son destin enmain « sans discrimination et sanshaine ». Remous, mouvement defoule : Entrée de Serge LET-CHIMY. Cʼest immanquablement lemême phénomène à chacune deses apparitions. Au fil du temps,lʼhomme est devenu une véritableicône et incarne aux yeux de beau-coup de Martiniquais lʼespoir dʼunprofond et vrai changement dans lagouvernance de ce pays, le seul àimpulser la mise en place de lʼas-

semblée unique pour un décollageéconomique que tous appellent deleurs vœux.

Le maire de Trinité, député de laMartinique et 1er Secrétaire de laFédération Socialiste, Louis-Jo-seph MANSCOUR entame la soi-rée : « BISSOL, CESAIRE,DARSIERES, BRANGLIDOR,DOGUE… les grands hommes dupanthéon socialiste et progressiste,27 ans plus tard, nous rassemblentici ce soir sous leur égide. Ils nemourront jamais. Rassemblés etunis, aussi nombreux, nous attes-tons – sʼil en était besoin - notre vo-lonté de procéder au changement.Nous avons le privilège du rassem-blement, de lʼunité et de lʼunion, carnous sommes, dans toutes noscomposantes, le rassemblement,lʼunité et lʼunion. Nous devons as-surer un score massif à la liste,NOTRE liste, que conduit SergeLETCHIMY. Nous marquerons défi-nitivement notre volonté de rompreavec un mode de fonctionnementqui a montré ses limites. Nous de-vons relever ce défi, pas pour nousmais pour la Martinique. Ensemble,nous avons tellement de choses àconstruire ! »

LES GRANDS CHANTIERS

Jean-Claude DUVERGER, maîtrede cérémonie, présente les impé-trants : ils sont 43, unis, rassem-blés, impliqués, volontaires,

déterminés et solidaires comme unpoing conquérant à lʼallongée dubras. 43, tous concernés, chacun àsa manière mais tous portés par lamême foi en lʼœuvre de construc-tion à assurer, portés par cette sin-gulière tâche que le destin leur adéléguée. Serge LETCHIMY ou-vrant la voie, Rodolphe DESIREfixant les assises. Et puis ceshommes et ces femmes se présen-tent, conscients de représenterdans leur diversité géographique,philosophique, dʼopinions, dʼidéeset de pensées, la Martinique plu-rielle et fraternelle.

Serge LETCHIMY, candidat tête deliste de « Ensemble pour une Mar-tinique nouvelle », entre en scène :« Mes remerciements à tous ! Monsalut familial à ma grandʼtante Thé-rèse. Une pensée émue à GeorgesLERIDER qui vient de nous quitter.Je remercie tous ceux et toutescelles qui, au nom de lʼouverture,ont accepté de faire peuple afin demener un combat historique. Quʼilssachent que leurs différences ne

font quʼenrichir la cause martini-

quaise. Pour ma part, lʼambition quimʼanime, cʼest celle de donner unevéritable chance à ce pays qui sʼef-fondre !

Pour construire ce pays, nous de-vons respecter la décision de cepeuple dans le message sans équi-voque quʼil nous a assigné par sonvote des 10 et 24 janvier 2010. Lescombattants de la liberté et de la di-

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TETE

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REGIONALESgnité que nous sommes

doivent respecter la parole

de ce peuple ! Nous devons assu-mer lʼincurie économique qui est lacaractéristique de cette Région :nous sommes la Région françaisela plus en retard en termes dʼinitia-tives de développement écono-mique !

Dès que nous serons aux respon-sabilités, nous devrons mettre enroute quatre grands chantiers :

La préparation de la loi ordinaire etde la loi organique qui doivent fixerla configuration du contour de lʼas-

semblée unique qui doit régir notreCollectivité.

- Mettre en place très rapidementun plan de relance économique

et solliciter un emprunt à hauteur

de 50 à 60 millions pour soutenircette relance, avec en point de mirela création de 5.000 emplois.

- Relancer le tourisme.

- Organiser le transport.

- Redynamiser la pêche.- Dégagerde réelles perspectives à lʼagricul-

ture.- Redonner ses lettres de no-blesse à la formation.

- Développer une véritable poli-

tique sportive.

- Installer durablement la culture

dans lʼesprit et le comportementde lʼhomme martiniquais.

LE TEMPS DʼUNE NOUVELLE

GOUVERNANCE

Pour nous aider dans cette tâche,nous bénéficierons du travail etdes conseils dʼun pool dʼexpertscomposé de Marcel OSENAT,Serge CHALONS, Jean-ClaudeWILLIAM entre autres. Leurs diag-nostics nous seront extrêmementprécieux. Nous sommes prêts à as-sumer ces nouvelles responsabili-tés car cʼest la volonté du peuplesouverain. Il est venu le tempsdʼune nouvelle gouvernance pourmener dans la transparence et la

sérénité lagestion dece pays !

Je ne man-querai derespect àqu i conquedès lors quelʼon me res-pectera !

Je mʼélèverai toujours contre lesmanipulateurs de consciences quisévissent dans le populisme et quiexcellent dans lʼautoritarisme et lʼir-respect des valeurs et de lʼéthiquequi nous singularisent.

Et alors nos détracteurs, qui ne sontpas des adversaires loyaux, peu-vent bien se répandre en proposfielleux, véhiculant une rhétoriqueverbeuse, déversant une logorrhéeverbale infecte !

A bout dʼarguments, eux qui doiventprésenter leur bilan quʼils saventcatastrophique, ils tentent vaine-ment, ils essaient maladroite-

ment de « municipaliser » le

débat. Mais mal leur en a pris ! Les

comptes administratifs de la Ville deFort-de-France sont en équilibre etle dernier exercice dégage un ex-

cédent de 244.000 euros. Les do-cuments peuvent être tenus à tousceux qui en feront la demande ouconsultés sur les sites prévus à ceteffet.

La SEMAFF jouit dʼune situation fi-nancière saine. Là encore, les

comptes administratifs peuvent êtrevérifiés. La CACEM [dont le député-maire fut président] elle aussi de-meure un modèle de gestionresponsable et avisée.

Alors, que peuvent-ils dire de plus ?Sinon quʼil est un temps pour tout etquʼils sont arrivés au bout de leurcycle ! Le désamour sʼest installéentre eux et le peuple ! Lʼincompré-hension aussi. Et quoi quʼils ferontou diront désormais, rien nʼy fera !Le peuple sʼest levé ! Il est de-

bout et avance ! Rien ni personnene pourra retarder son avancée,entraver sa marche, différer sa ren-contre avec son histoire ! Les 10 et24 janvier, le peuple a décidé. Le 14mars, il saura aller jusquʼau bout desa logique ».

Et alors, plus dʼune heure durant,ce fut un diagnostic sans conces-sion des manquements et des fail-lites de cette Région sortante ; cefut aussi la déclinaison des solu-tions contenues dans le projet de« Ensemble… » et portés par cetteliste.

Ce samedi à Trinité, les premièrespages de cette nouvelle histoire ontcommencé à se couvrir dʼune nou-velle écriture : la nôtre ! Celle denotre peuple !

Serge SOUFFLEUR

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Communiqué de presse du Conseil Municipal de Fort de FranceCe mardi 02 mars 2010 , le Conseil Municipal a pris connaissance de la situation financière de la Ville de Fortde France,de 2001 à 2008, de la CACEM de 2006 à 2009, et de la SEMAFF de 1992 à 1999.Le Conseil Municipal de Fort de France tient à rendre ces situations publiques .

SEANCE DE VERITE AU CONSEIL MUNICIPAL DE FDF

Le Progressiste - Page 5 - Mercredi 03 mars 2010

La situation financière de la ville de Fort de France en chiffresLes chiffres donnés sont attestés par le Trésor Public et soumis au contrôle de la Préfectureet de la Cour Régionale des Comptes

Des résultats financiers positifs :Les résultats financiers des exercices 2001 à 2008 ont été constamment positifs, sʼétablissant par un excédentdont lʼévolution est retracée comme suit :

2001 : 3 280 223.85 €2002 : 3 719 928.46 €2003 : 6 432 827.42 €2004 : 5 764 078.67 €2005 : 2 350 620.89 €2006 : 2 489 462.62 €2007 : 2 681 154.20 €2008 : 299 819.94 €

Des investissements qui génèrent de lʼemploi :

Les investissements de la ville de Fort de France et ses achats(travaux, fournisseurs, etc ..), ont créé des em-plois indirects qui se répartissent comme suit dans tout le tissu économique de la Martinique:

Une solvabilité de la ville de Fort de France qui garantit la confiance des prêteurs :

Selon le ratio du Ministère de lʼEconomie et des Finances, le taux dʼendettement calculé par le rapport annuitéde la dette sur recettes réelles de fonctionnement est égal à 11.8% pour la ville de Fort de France . La moyennenationale des communes métropolitaines (50 à 100 000 habitants) est de 11.4 %.

En conclusion,La situation, retracée de façon synthétique par la présente note, des comptes approuvés des exercices 2001 à2008, montre sans ambiguïté que la ville de Fort de France maîtrise ses finances par lʼadaptation constante deses investissements à ses capacités budgétaires.

Années Total Investissements et Achats en € Equivalents emplois2001 31 059 933 15822002 19 272 858 10142003 25 714 331 13532004 31 123 337 16382005 34 826 341 18332006 37 465 349 19722007 55 017 592 28962008 66 229 403 3486

LA CACEMPar une note financière en date du 01 mars 2010, la Cacem a retracé les résultats globaux des comptes admi-nistratifs de 2006 à 2009,allant de 9 783832 euros en 2006 à 714 385 euros en 2008 ,et de son endettement(note ci-jointe).Ces résultats cumulés sur les quatre dernières années sont positifs et permettent dʼassumer sans difficulté le rem-boursement de la dette et les nouveaux investissements .

La dette au 1er janvier 2010 sʼélève à 63 millions dʼeuros ; son taux moyen est de 3,08%, et sa durée de vie ré-siduelle est de 13 ans .

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Cette note permet de constater que les chiffres montrent sans ambiguité que la situation financière de laCacem est saine, que la dette est maitrisée et supporte avec aisance les capacités financières de rem-

boursement .

SEMAFFEn ce qui concerne la SEMAFF, notamment les années où elle a été dirigée par Serge Letchimy, le Conseil Mu-nicipal note que ses résultats globaux ont été constamment positifs, variant de 247 421 euros en 1990 à 32 799euros en 1999.

Entre 1999 et 2004, cette société a livré 246 logements pour un investissement global de 19,5 millions dʼeuros,et le cumul des investissements quʼelle a réalisé entre 1988 et 2000, est de lʼordre de 183 millions dʼeuros.

Il est rare que des résultats puissent être plus positifs .

SEANCE DE VERITE AU CONSEIL MUNICIPAL DE FDF (SUITE)

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LA TETE HAUTE... On ne juge pas une personne publiquesur ce quʼelle nʼa pas fait, mais sur cequʼelle a fait. Césaire a accompli une œuvremunicipale monumentale et il en reste en-core bien plus à faire...

Quʼa fait Madeleine De GRANDMAISON ?

AJOUPA BOUILLON

...1972, à la demande du Maire, avec lʼac-cord du parti, elle entre au Conseil Munici-pal dʼAjoupa Bouillon, sa communedʼorigine. Elle est première adjointe en1977...

Elle se passionne pour le fleurissement dela commune, quitte le Conseil Municipal en1983.

Entre 1983 et 1939, elle crée le syndicatdʼInitiative et le jardin des Ombrages.

En 1990, elle lance la manifestation an-nuelle Convergence.

En 1992, elle crée le Pays dʼAccueil Touris-tique « du Plein Nord Martinique » et por-tera toutes ces structures jusquʼen 2005, etfaute de relève et de moyens...

FORT DE FRANCE

... Professeur de sciences naturelles, elleréalise avec le soutien de Césaire et Alikerune Galerie de Géologie avec le concoursde ses amis enseignants, les techniciens etingénieurs du BRGM...

Ensuite elle entame la réalisation dʼune ga-lerie de botanique, riche aujourdʼhui dʼex-

positions, dʼun herbier et dʼune photothèquede près de 10 000 diapos sur la flore marti-niquaise...

... La qualité du travail de la société des ga-leries dont elle est la présidente fondatriceà conduit le Ministère de lʼEnvironnement àlui confier la réalisation du programmeZNIEFF à la Martinique, cʼest-à-dire, le re-censement exhaustif de la flore et de lafaune de zones remarquables du territoire,lʼEtat et la Région partageant les frais...

... Par ailleurs, le Ministère de la Rechercheet de lʼEducation Nationale a intégré les ga-leries de géologie et de botanique de Fortde France sur la liste des musées contrôléspar lʼEducation Nationale. La ville décidealors de créer un muséum dʼhistoire natu-relle prenant en compte lʼensemble des col-lections. Ce projet de muséum est porté parMadeleine de GRANDMAISON. ...

LA REGION

1983, élue conseillère régionale sur la listedʼAimé CESAIRE, elle est nommée Prési-dente de la commission de la culture. Sou-tenue par le premier Président de laRégion, elle attaque la conception, lʼorgani-sation, la mise sur pied de lʼécole régionaledʼArts Plastiques de Martinique, qui reçoitdes étudiants de toute la Caraïbe...

Elle met en place la préfiguration du muséedʼethnographie et dʼhistoire, cʼest-à-dire, lebureau du Patrimoine. Elle se passionnepour lʼécole de musique, jusquʼau stade ul-time des études et de la programmation,mais les difficultés financières de la Régionet le changement dʼexécutif ont conduit à

lʼabandon de ce projet...

LE COMITE DE BASSIN

En 1996, la Conseillère régionale est éluepar ses pairs Présidente du comité de Bas-sin de Martinique, fonction non rémunérée.Elle sʼattelle à la conception, la réalisationdu Schéma Directeur de Gestion et dʼAmé-nagement des Eaux, mission principale duComité de Bassin, chargée de veiller en-suite à son application (il y a 6 Comités deBassin en France). Pour cette action elleétablit un vrai consensus entre les deux As-semblées.

... Son engagement pour lʼenvironnementlui vaut dʼêtre connue dans la Caraïbes.Membre de lʼassociation Caraïbe pour lʼEn-vironnement dont le siège est à Barbadeelle est aussi membre et Vice Présidente delʼassociation pour la conservation de lʼenvi-ronnement de la Caraïbe de lʼest. Elle estmembre fondatrice de lʼassociation des Mu-sées de la Caraïbe.

Le 1er janvier 2004 elle reçoit la charge nonrémunérée de la Présidence du ComitéMartiniquais du Tourisme, (fusion de lʼOfficeDépartemental du Tourisme de la Marti-nique et de lʼAgence Régionale de Déve-loppement Touristique de la Martinique), àcharge pour elle dʼen faire une structureopérationnelle et efficace pour la promotiondu Tourisme...

Ce ne sont pas les douze travaux dʼhercule,mais il y a de quoi être fier et je le suis.

Renaud de GRANDMAISON

DROIT DE RÉPONSE - Art.13 loi 13 juillet 1981Quoique les extraits sous-cités ne concernent pas un article de Mme de Grandmaison, en réponse à lʼarticlede la page 8 du n° du 24/02/2010.

Ces extraits que nous publions nʼengagent que leur auteur. Nous espérons que le camarade Renaud com-prendra que le “PROGRESSISTE”, journal du PPM, ne peut, en cette période, publier “in-extenso” le bilan in-tégral et peu objectif de la tête de liste dʼune liste adverse, qui par ailleurs, ne se prive pas à longueur decampagne dʼattaquer notre liste et surtout notre tête de liste Serge LETCHIMY

La rédaction

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Ce texte est d’une actualité brûlante, puisque, jusqu’à ce jour, Mimistes, Palimistes, communistes,et autres « patriotistes »,ou « renégatistes », essayent mesquinement de dénaturer l’extraordinaireesprit de Responsabilité de la Région de la Gauche Unie, qui a tant donné à ce pays, avec desmoyens financiers dérisoires… Mais Justice sera faite !...

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REGIONALESA PROPOS DU MAUVAIS PROCES FAIT À CAMILLE DARSIERES

FACE À L’INJUSTICE ET L’INJURE, CAMILLE DARSIERESPRECISE L’ESPRIT ET LES DIFFERENTES ACTIONS MENEES

À LA REGION (83 À 92)

Après avoir énuméré les différents points de développement dans le Pays, et les aides, objectivement et équita-blement, données aux Communes, pour les équipements, le B.T.P., et les logements, ce qui aboutit à la créationdʼemplois, Camille Darsières poursuit :

Lʼéducation et les lycées« ………

- prenant acte des besoins exprimés par les syndicats dʼenseignants, les fédérations de parents dʼélèves, les élèves eux-mêmes, alors que sept lycées sʼavéraient nécessaires, que dix-huit établissements transférés de lʼEtat à la Région exigeaient des réparations importantes,nous avons construit trois lycées avec, pour la première fois, le concours de lʼEurope à la porte de laquelle nous allions constamment frapper à cet effet ; et aussi – soit dit avec force – avec lʼaide des travailleurs du bâtiment qui, pour permettre lʼouverture des classes en septembre1991 , ont obtenu de leurs syndicats dʼécarter de ces constructions les mouvements de grève ;

- La formation professionnelle

- convaincus que la lutte pour lʼemploi passe par la formationde lʼhomme, nous avons été à lʼorigine ou au soutien de lʼouverture de trois centres de formation professionnelle :au François, à Rivière-Salée, au quartier Gouraud à Schoelcher ;

- La promotion de notre identité

- intimement persuadés, comme nous lʼavions dit dans nosgrandes orientations de septembre 1983 , que le développementéconomique ne saurait être dissocié du développement culturel, nous avons mené une politique de promotion denotre identité et de notre culture : création du Bureau du Patrimoine et les acquisitions et les actions qui lʼont suivie;création de lʼEcole Régionale dʼArts Plastiques ; participation à lʼinstallation du Corps Musical, amorce demise en place dʼun Conservatoire de Musique … ;

- Le souci de la Santé

- nʼentendant rien laisser pour compte de notre très amplemission, nous avons apporté notre contribution à lʼhumanisation des hôpitaux : Saint-Joseph, Marin, Saint-Pierre, Lorrain, Trinité, Lamentin … ; participation àla création du centre de rééducation fonctionnelle du Carbet… ;

- La coopération avec la Caraïbe

- Martiniquais nʼoubliant pas dʼêtre Antillais, nous avons passé la première convention de coopération avec Haïti,

- ce qui pour nous fut hautement symbolique ; et nous avons porté notre part à la mise en place à Castries dʼuncentre culturel, à la concrétisation de contrats de re

cherche avec Trinidad, à la tentative de relations, en desdomaines divers (culturel, agronomique, touristique, …)avec Cuba … ;

- La Région et lʼEurope

- Antillais, ne pouvant éviter dʼêtre embarqués dans la Communauté européenne, nous avons milité pour un rassemblement des collectivités, lesquelles ayant le même souci que nous et recherchant une solutionidentique, accepteraient dʼunir leurs forces aux nôtres pour constituer un front, non agressif mais plus efficace, qui conduise lʼEurope à reconnaître notre différence, surle plan économique, sur le plan culturel …, avec toutes les conséquences qui doivent en découler. Dʼoù lʼimportance de la déclaration de Madère du 25 novembre 1988, réunissant certes déjà les régions françaises mais aussi, pour mieux affronter, les régions portugaises et espagnoles, Madère, les Açores, les Canaries…

Que de choses ont été accomplies, de par notre volonté, depar notre motivation ! Et ne voit-on pas que si tout celanʼavait pas été fait, la crise qui sévit aujourdʼhui, partout, ten-taculaire, au niveau des communes, de lʼhôpital public, delʼhôtellerie, du petit et du grand commerce, des établisse-ments scolaires, du BTP … , aurait commencé de sévir dès1985 pour le moins ?

Tout cela a été fait. Or, beaucoup encore reste à faire : dʼau-tres classes, voire dʼautres lycées, dʼautres logements, dʼau-tres équipements culturels et sportifs, dʼautres réservesfoncières, dʼautres aménagements dans les hôtels de ville,encore de lʼhumanisation dans les hôpitaux et les centres deretraite … Enorme, le travail à poursuivre.

Qui appelle que les Martiniquais sʼunissent afin de continuerde réclamer, ensemble, donc avec plus de force et plus dʼef-ficience, des moyens financiers, des moyens juridiques poursʼatteler à la tâche du rattrapage économique et culturel. Làest le salut.Non pas misérablement le salut dʼun clan, le salut dʼuneclasse, le salut de quelques-uns, mais le salut dʼun peuple etdʼun pays. Et cʼest des nôtres quʼil sʼagit ! »….

CAMILLE DARSIERES (« ECRITS POLITIQUES » 1994)EXTRAITS CHOISIS PAR J.D.

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REGIONALES

Le Progressiste - Page 8 - Mercredi 03 mars 2010

Le président sortant de la régionMartinique, avec ce qui lui restede zélateurs, sillonne la Marti-

nique en répétant : « jʼai un bon bilan,je nʼai pas endetté la région, jʼaimême des excédents, je mérite quelʼon me confie une troisième fois larégion » sous-entendu « en dépit detoutes mes turpitudes à la Domi-nique, à la Grenade et ailleurs ».Il est grand temps de tordre le couaux fausses vérités et aux âneriesque le sortant prétend présentercomme des preuves de bonne ges-tion.

Comment il a cassé la croissance

économique de la Martinique

Commençons par le commencement:Sous prétexte de résorber un hypo-thétique déficit – alors que les fi-nances régionales étaientparfaitement saines- le sortant apassé les deux premiers budgets de1998 et 1999, à désendetter massi-vement la région. 137 millions dʼeu-ros furent ainsi remboursés en deuxans. Ce qui prouve, audelà duconservatisme et de lʼincompétencedu personnage, en matière financièreet budgétaire, quʼil nʼy avait pas dedéficit régional ! En effet, commentune collectivité pourrait-elle rembour-ser en si peude temps une somme aussi impor-tante si elle nʼavait pas une excel-lente situation financière ? Dans lemême temps, il réduisait lʼinvestisse-ment régional de 10%, cassant la dy-namique de croissance existant àcette époque. Le taux de croissancede la Martinique, sʼeffondrait de 3,6%en 1998, à 0,7% dès 2000. Et commependant la même période, le taux decroissance de la Guadeloupe passaitde 3,4% en 1998 à 4,9 % en 2000,lʼîle soeur dépassait la Martinique, entermes de PIB, pour la première foisde son histoire. A ce jour, la situationnʼa pas changé. Alors quʼen 1998, lePIB de la Martinique était de 5 mil-liards dʼeuros et celui de la Guade-loupe de 4,8 milliards. En 2008, le

PIB Guadeloupéen avait atteint 7,8milliards dʼeuros et celui de la Marti-nique 7,6 milliards !

Politique clientéliste

Au cours de ses deux mandatures, ilmit la Région sous anesthésie géné-rale, en pratiquant une politiquebasée sur des principes dʼun ar-chaïsme inouï: ne pas emprunter, etdonc, maintenir lʼinvestissement ré-gional au niveau le plus bas ; refuserde travailler dans un esprit coopératifavec lʼEtat ; nʼaccompagner les pro-jets dʼautres collectivités quʼenéchange dʼune contrepartie politique(tel que le vote à main levée en fa-veur de lʼarticle 74 !) ; intimider par lamenace tous ceux qui osent critiquersa politique et proposer une alterna-tive. Et de surcroit, tout en dénonçantà cris dʼorfraie ce quʼil appelle lʼassis-tanat, il nʼhésita pas à acheter laconscience des électeurs grâce àlʼaide aux associations, à lʼorganisa-tion de fêtes et de jeux fastueux, et àlʼaide sociale individuelle aux per-sonnes. A cet effet, il créa dès 1999,une ligne spéciale dʼ« aide sociale»au sein du budget du Conseil Régio-nal, une institution dont la mission àlʼorigine est pourtant dʼimpulser le dé-veloppement économique. Ainsipeut-on constater que le cumul dé-penses réalisées en fonctionnementet investissement sur la ligne budgé-taire « santé et action sociale » sontpassées de 13,2 millions dʼeuros en2006 à 26,5millions dʼeuros en 2007,année précédant les élections muni-cipales pour retomber à 12,9 millionsen 2008. A quoi a bien pu servir cetaccroissement brutal des aides so-ciales si ce nʼest à acheter laconscience dʼélecteurs ? Sur le ter-rain, on a vu la méthode à lʼoeuvredans les communes de Sainte Luce,Rivière-Salée, Trois-Îlets, Saint-Es-prit. Dans les permanences rutilantesoù était installé le candidat du MIM,les électeurs pouvaient remettre leursdemandes dʼaide au candidat quisʼengageait à les acheminer aux ser-vices de la région. A lʼapproche du

scrutin, ils étaient informés par lecandidat lui-même, personnellement,des sommes qui leur avaient été attri-buées. Et cʼest une question poséeen plénière par notre regrettée Chris-tiane Dorléans, concernant cette opé-ration clientéliste qui déclencha lacolère hystérique du sortant, dont levisage grimaçant et les lèvres trem-blantes, sont restés à ce jour danstoutes les mémoires.

Autoritarisme et incapacité de dé-

velopper

A lʼinstar de ces dictateurs tropicauxdont lʼhistoire de la Caraïbe regorgedʼexemples -Trujillo en RépubliqueDominicaine, Batista à Cuba, Duva-lier en Haïti ou Eric Gairy à la Gre-nade- le sortant ne conçoit lagouvernance que centralisée, per-sonnalisée, despotique. Toute déci-sion ne peut être prise que par lui etselon son bon vouloir. Toute relationne peut-être que de domination de sapart et de soumission pour les autres.Les idées de collaboration, de coopé-ration, de délégation de responsabi-lité… ne font pas partie de sonunivers mental. Mais, comme dans lemonde complexe et changeant dʼau-jourdʼhui personne ne peut tout sa-voir, tout décider, ni tout faire, cetteconception archaïque de la gouver-nance se traduit par une incapacité àréaliser le moindre projet dʼenver-gure. Une incapacité même dʼutiliserde manière complète et satisfaisanteles crédits mis à la disposition de larégion.Loin de constituer la preuve dʼunebonne gestion, les excédents budgé-taires exhibés par le sortant ne sontque les conséquences négativesdʼune politique faite dʼautoritarisme,de clientélisme et de démagogie. Ilsse sont dʼabord accrus de 20 millionsdʼeuros en 2000, à 55 millions en2002, 67 millions en 2007. Puis, avecla crise ils sont tombés à 28 millionsen 2008.

Jean CRUSOL(suite p.11)

SUR LA PRÉTENDUE BONNE GESTION DU PRÉSIDENTSORTANT DE LA RÉGION MARTINIQUE

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Le Progressiste - Page 9 - Mercredi 03 mars 2010

REGIONALESCAMPAGNE DES REGIONALES 2010

PLANNING DES MEETINGS PUBLICS DE LA LISTE « ENSEMBLE POUR UNE MARTINIQUE NOUVELLE »

SEMAINE DU 1ER AU 7 MARS 2010

PRÉSENTATION OFFICIELLE DE LA LISTE : SAMEDI 27 FÉVRIER 2010 À 18 H RESTAURANT SCOLAIRE AU BOURG DE TRINITÉ

Lundi 1er Mars TROIS ILETS – BOURG - BORD DE MERSAINTE-LUCE – BOURG – PLACE DE LA MAIRIE

Mardi 2 mars SCHOELCHER – BOURG – PLACE DES ARAWAKSCARBET – BOURG - PAILLOTTEBELLEFONTAINE – BOURG

Mercredi 3 mars TRINITE – BOURG – PLACE JOYEUSELORRAIN – BOURG – PLACE DE LA LIBERTE

Jeudi 4 mars FORT-DE-FRANCE – TRENELLE - DILLONLAMENTIN – BOURG – MARCHE COUVERT

Vendredi 5 mars FRANCOIS – BOURG – PLACE DES FUMIERSRIVIERE SALEE – BOURG - MARCHE

Samedi 6 mars SAINTE-MARIE – RESTAURANT LA TABLE CREOLE ROBERT – BOURG - PLACE DU COURBARIL

Dimanche 7 mars TOURNEE DU GRAND NORD AVEC PRISE DE PAROLES ET DISTRIBUTION DE TRACTSBASSE-POINTE - MACOUBA – GRAND RIVIERE – AJOUPA BOUILLON16 h 30 : Paillotte Pacoubana – Petite Anse (Anses d’Arlet)

Semaine du 8 au 13 mars

Lundi 8 mars SAINT-JOSEPH – BOURG – CROIX MISSIONGROS-MORNE – BOURG – PLACE DES FETES « ARISTIDE MAUGEE »

Mardi 9 mars MORNE ROUGE – BOURG – PLACE DU 22 MAIFONDS SAINT DENIS – BOURG PRECHEUR – BOURG - PLACE DU 22 MAISAINT-PIERRE – BOURG - PLACE BERTIN

Mercredi 10 mars DIAMANT – BOURG – PLACE DE LʼEGLISEANSES DʼARLET – PETITE ANSEMARIN – CANTINE SCOLAIRE DU BOURG

Jeudi 11 mars SAINTE-ANNE – PLACE DU 22 MAIVAUCLIN – BOURG – BORD DE MER

Vendredi 12 mars DUCOS – PLACE DES FETESSAINT-ESPRIT – BOURG – ESPACE CONTIGU A SALLE FIIT DUVAL

Samedi 13 mars Journée : TOURNEE CARAVANE SUD Soirée : LAMENTIN

Final : Soirée : FORT DE FRANCE – PLACE ABBE GREGOIRE

Tous les meetings commencent à 18 heures 30 – Lʼordre de prise de parole nʼest pas prédéfiniet dépend de lʼarrivée des orateurs et de leurs engagements sur dʼautres points.

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KOUTT ZEPON

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CA VOLE TOUJOURS AUSSI BAS CHEZ LISE !!!

Je crois que cʼest le lieu qui ne lui réussit pas. La vallée encaissée dans laquelle se trouve lehall des sports de Ducos lui empêche certainement une élévation de ses neurones et donc desa réflexion. Toujours aussi gnan gnan !!!! Toujours les mêmes arguments ! Letchimy par ci,Letchimy par là. Il doit en faire des cauchemars la nuit. Je crois que comme Aimé Césaire, ildevrait faire un tour du côté de lʼAileron chaque après-midi, histoire de prendre…. un peu dehauteur !!!

CONSEIL GÉNÉRAL EN TOUTE SAUCE !!!!

Ca peut remplir des listes, un personnel !!! En effet, ils sont nombreux à être de vrais cumulards : « employéde Président – candidat pour Président ». Impressionnant, le nombre dʼemployés du Conseil Général colis-tiers de la liste RDM pour les Régionales.

Ca remplit aussi les travées des halls des sports, ça danse le bèlè pour Président, etc.….

Et malgré ça, zot ké ni toupé di neg ingrat !!!!

DERNIERE MINUTE : LES HOMMES DU PRESIDENT NE RESPECTENT PAS LEUR DEVOIR DE RESERVE

Dans un zèle aveuglant, Pascal Marguerite, collaborateur du cabinet du Président Lise ne se retient plus. Cʼestrégulièrement quʼil tient des propos disgracieux, voire injurieux lors des plénières et des CP à lʼendroit des élusnon acquis à la cause présidentielle. Il nʼavait pas manqué récemment de proférer des menaces envers notrecollègue, Fred Lordinot. Maintenant, il va plus loin et ne se gêne pas pour traiter Clémenté, Pamphile et Dulysde « prostitués » via un site internet. Affaire à suivre !!! Maré yo Président, maré yo !!!!

SEANCE DE VERITE AU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE LA CACEM

Le Conseil Communautaire de la CACEM sʼest réuni dans la ville-capitale vendredi 26 février dernier afin dedébattre de ses orientations budgétaires. Moment solennel puisque ce débat doit configurer le budget à venirqui devra illustrer une volonté politique en chiffres.

Cʼest aussi un grand moment pour les bilans de lʼannée achevée et en particulier des annonces en matière desolde de compte administratif.

Un compte administratif qui sera validé sous peu et qui sʼannonce déjà avec un excédent dépassant les 5millions dʼeuros

Cette séance a une fois de plus consacré ce que nous savions déjà : la CACEM est un modèle de bonne ges-tion depuis sa création. Pas une année inscrite en rouge, autrement dit en déficit. Pas une année ! Pas dedéficit non plus en matière dʼactions et de chantiers audacieux et majeurs pour la Martinique : transport, énergiesrenouvelables ….

Un vrai moment de bonheur que nous aurions aimé partager avec tous ces imposteurs de tout poil que nousdécouvrons au fur et à mesure que la campagne avance.

Alors ALE DI YO : pas un seul exercice déficitaire à la CACEM depuis sa création

ALE DI YO : « un endettement très maîtrisé » dixit son Directeur financier

ALE DI YO : un niveau dʼinvestissement important qui dépasse les 20 millions dʼeuros

Kou ta la moin kouè zot comprenn !!!

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Ils correspondent à une stérilisationsans précédent des moyens finan-ciers des contribuables martiniquaiset à la mise à la disposition de lʼÉtat,que par ailleurs le sortant exècre,dʼune abondante trésorerie dont cedernier fait ses choux gras. Dʼautrepart, cette politique sʼest traduite parune diminution régulière de la partdes dépenses dʼinvestissement parrapport au fonctionnement, dans lebudget régional: de 63,3% en 1999,elle est passée à 59,6% en 2002, et49% en 2006. En 2008, lʼinvestisse-ment régional nʼest plus que de 46,5%, ce qui confère à la Martinique lasombre distinction dʼêtre parmi les ré-gions dʼOutre-mer, la seule dont lesdépenses de fonctionnement sontsupérieures à celles dʼinvestisse-ment. En 2008, à la Guadeloupe, lesdépenses dʼinvestissement représen-taient 53,4% du budget et à la Réu-nion 68,4%. A la même date,exprimées par tête dʼhabitant, les dé-penses dʼéquipement brut sʼélevaientà 207 € à la Martinique tandis quʼenGuadeloupe elles étaient de 249 € età la Réunion de 503€. Mais sur le pé-riode 2005-2008, lesdépenses de fonc-tionnement par têtedʼhabitant de la ré-gion Martinique sʼac-croissaient de 25%.Et, cerise sur le gâ-teau, parmi les dé-penses def o n c t i o n n e m e n t ,celles consacréesaux « Fêtes et Céré-monies » passaientde 100 000 à 1 438811,49 € entre 1998et 2008.Une augmentationde 1400 % en dixans. Panem et cir-censes, du pain etdes jeux, telle est ladevise du maître deplateau Roy!

Un conservatisme économique ir-

responsable

Alors notre béotien régional de latechnique financière nous dira : « jenʼinvesti pas, mais je nʼai pas dedette». Et en effet, le taux dʼendette-ment de région Martinique est de0,0% en 2008. Un comportementparfaitement irresponsable dans unpays où le taux de chômage atteint lequart de la population active, au mi-lieu dʼune crise locale qui le plongedans la plus grave récession de sonhistoire, et face à une crise financièremondiale qui conduit les théoriciensles plus libéraux et les responsablespolitiques les plus conservateurs àpratiquer des taux de déficit budgé-taire et dʼendettement public quʼilsauraient eux-mêmes qualifiés descandaleux, il y a peu. Dans le vastemonde où nous vivons, la Martiniqueest certainement le seul endroit où unprésident de collectivité publique dontle rôle est dʼimpulser le développe-ment économique peut prononcerune telle phrase sans provoquer lʼhi-larité générale. Car point nʼest besoindʼêtre grand économiste pour savoir

que seul lʼinvestissement public, fi-nancer par lʼemprunt, permet de re-lancer lʼactivité économique et que cefaisant, il accroît les recettes fiscales,fournissant ainsi les moyens néces-saires pour rembourser lʼemprunt.Les présidents des conseils régio-naux de la Guadeloupe et de la Réu-nion lʼont compris depuis longtemps.En 2008, alors quʼà la Martinique, leremboursement de la dette était égalà 0,0 € il était de 24,8 millions enGuadeloupe et 23,5 millions à la Réu-nion. Mais ces deux régions sʼen ac-quittaient sans difficulté puisque laGuadeloupe dégageait une épargnenette de 63 millions € après acquit-tement de sa dette, et la Réunion,168 millions, contre 71 millions pourla Martinique.Le sortant nʼa vraiment pas de quoipavoiser en matière de bilan. Et nousaurons lʼoccasion dʼen reparler dansles temps qui viennent.

Jean CRUSOL

REGIONALES

Le Progressiste - Page 11 - Mercredi 03 mars 2010

SUR LA PRÉTENDUE BONNE GESTION DU PRÉSIDENT SORTANT DE LA RÉGIONMARTINIQUE (SUITE)

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1SergeLetchimy57 ansUrbanisteDéputé-MaireFort-de-France

2CatherineConconne46 ansDirigeante d’entrepriseMaire Adj. & Cons. GralFort-de-France

4PatriciaTelle50 ansAssist. sociale AffmarMaire AdjointeTrinité

3MauriceAntiste56 ansEnseignantMaire & Cons. GralFrançois

38SyndieLaplume29 ansEmployée mutuelleMaire AdjointeBellefontaine

40JosetteNicole61 ansRetraitée Educ. nat°Maire AdjointeFrançois

39Jean-MarieClovis54 ansInfirmier libéral1er Maire AdjointPrêcheur

32VéroniqueVermignon48 ansFormatriceRobert

34RégineCaprice60 ansRetraitée de banqueConseillère municipaleCarbet

33MaxDufrenot68 ansBiologisteCarbet

26ManuelaMondesir39 ansTechnicien TerritorialSaint-Joseph

28ChimèneAlcibiade40 ansDirectrice d’écoleMaire AdjointeSainte-Luce

27Jean-ClaudeDuverger61 ansEducateur spécialiséAnc. Cons. Gral & Mun.Fort-de-France

20MarleineLanoix59 ansComptableAnc. 1ère Secrét. FSMVauclin

22KarineGaly37 ansMaître de Conf. UAG1er Maire AdjointTrois-Ilets

21CamilleChauvet61 ansEnseignantFort-de-France

14ChristianeMage68 ansEnseignante retraitéeGros-Morne

16Marie-FranceThodiard48 ansAgent de propretéConseillère municipaleFrançois

15SimonMorin60 ansEnseignant1er Maire AdjointSaint-Joseph

8JennyDulys-Petit55 ansEnseignanteMaire & Cons. GralMorne Rouge

10JocelynePinville57 ansPrincipale de collègeMaire AdjointSainte-Luce

9JustinPamphile41 ansCadre territorialMaire & Cons. GralLorrain

5DidierLaguerre44 ansEnseignantSG du PPMMaire adjointFort-de-France

7Luc LouisonClémentéCadre bancaireMaire & Cons. GralSchoelcher

6YvetteGalot41 ansCadre culturelConseillère municipaleDiamant

41SteeveMoreau35 ansAgent CGSSSyndicalisteFort-de-France

43RodolpheDésiré73 ansMedecin retraitéMaire & Cons. GralMarin

42StephanieAzile19 ansEtudianteSainte-Marie

35WilfridFirmin39 ansCoiffeurFort-de-France

37EricCoppet43 ansDirigeant d’entrepriseSainte-Anne

36JosianeAlerte46 ansArchiviste hospitalierConseillère municipaleTrinité (FSM)

29LouisMarie-Sainte48 ansCadre Fce TélécomConseiller municipalDucos

31PatriceDintimille37 ansAgent d’achatMaire AdjointGros-Morne

30ValérieBernadine34 ansConseillère municipaleMarin

23JoséMaurice48 ansAgriculteurVice-Pdt Chbre Agric.1er Maire Adjoint Sainte-Luce

25ThierryFondelot39 ans, Agent territorialDéputé SuppléantLamentin

24ElisabethLandi48 ansEnseignanteFort-de-France

17JeanCrusol68 ansProf. des universitésFort-de-France

19FredLordinot52 ansDirigeant d’entrepriseConseiller GralSainte-Marie

18Marie-ThérèseCasimirius56 ansCadre Pôle EmploiBasse-Pointe

11DanielRobin48 ansDirigeant d’entrepriseConseiller RégionalRivière Salée

13DanielChomet41 ansEnseignantSchoelcher

12KarineRoy-Camille45 ansAgent de voyageFort-de-France

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Le Progressiste - Page 12 - Mercredi 03 mars 2010

COMITÉ DE RÉDACTION :

Daniel COMPERE

Jeannie DARSIERES

Didier LAGUERRE

Laurence LEBEAU

Daniel RENAY

Serge SOUFFLEUR

Victor TISSERAND

Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocrates qui luiont toujours fait confiance.

« Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle,intellectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants. Nous les remercions d’en-voyer leurs dons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestions au siège du PPM :

- Ancien Réservoir de Trénelle - Fort-de-France.

Directeur de la Publication : Daniel COMPERE

18, Allée des Perruches - Rte de l’Union - 97200 Fort-de-France

Téléléphone du siège du PPM : 0596 71 88 01

Site Internet : www.ppm-martinique.fr

Email : [email protected]

N° de CPPAP : 0511 P 11495

Vous souhaitez adhérer au Parti Progressiste Martiniquais ?1. Téléchargez le bulletin d’adhésion :http://www.ppm-martinique.fr/wp-content/uploads/2009/09/Bulletin-dadhésion-2006.pdf2. Complétez-le3. Renvoyez-le à : PPM – Ancien réservoir de Trénelle – 97200 Fort-de-Franceou par Mail à [email protected] le site du PPM :http://www.ppm-martinique.fr

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