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LE RÉSEAU DES CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA RÉGION CENTRE ferroviaire implantation aérien transport urbain t.i.c. logistique routier NEWSLETTER AMÉNAGEMENT La lettre des CCI du Centre sur l'actualité des infrastructures, du transport et de la logistique Parce que l’actualité pratique la grande vitesse, cette compilation prend le temps de s’arrêter sur les moments forts des trois mois qui viennent de s’écouler en matière de transport et d’aménagement afin d’anticiper sur leur impact potentiel en région Centre. Au programme, les avancées du projet TGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon, le plan de la SNCF pour «guérir» ses lignes «malades», des nouvelles des aéroports régionaux et la difficile naissance de l'écotaxe poids-lourds. Rendez-vous également, en page 9, pour le bilan 2010 des entrepôts construits en région. L’actualité ferroviaire Grande vitesse La LGV Tours-Bordeaux n’entrera en service que fin 2016 Alors qu’elle devait être mise en service fin 2015 ou début 2016, la LGV entre Tours et Bordeaux aura au moins un an de retard. Le ministère de l’Écologie a annoncé que RFF «finalise le contrat de concession avec le groupement Liséa, afin de lancer les travaux de réalisation de la nouvelle infrastructure en vue d'une mise en service à l'horizon de la fin 2016». Le coût de Tours-Bordeaux, tronçon central de la LGV Sud-Europe-Atlan- tique, est estimé à 6,7 milliards d'euros. Les collectivités publiques (État et collectivi- tés locales), l'Union Européenne et RFF devraient assurer 70,9% du financement et le concessionnaire 29,1%. Batiactu, 11 mars 2011, intégralité de l'article Le TGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon avant 2020 ? La Ministre de l'Écologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, aurait laissé en- tendre lors de sa rencontre avec l'association TGV Grand Centre Auvergne, que le dossier de la LGV POCL «initialement prévu pour une réalisation après 2020, a toutes les chances de passer dans la tranche avant 2020». Les élus de l'association ajoutent que la Ministre «considère que notre dossier a pris un temps d'avance, tant sur le plan technique que pour sa rapidité». Avec un débat public qui aura lieu à l'automne 2011, le prêt-à-décider devrait avoir lieu en 2012, tant sur le plan technique que financier. Et, l’association de conclure : "la Ministre nous a dit que tout cela sera remis en cause si, dans le débat public, un consensus ne se dégage pas quant au tracé de cette ligne. Nous lui avons assuré qu'il y aurait consensus". Le Berry, 17 janvier 2011, intégralité de l'article Ils ont dit «Nous ne paierons que 60% à 70% de notre contribution pour Tours-Bordeaux tant que les tra- vaux du barreau Bordeaux-Tou- louse ne seront pas lancés», a affirmé le président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, Mar- tin Malvy à l’occasion du vote d’une contribution de la Région de 102 millions d'euros au finan- cement du TGV Tours-Bordeaux. Le chiffre 2h05 C’est le temps indicatif d’un trajet Orléans-Lyon lorsque le projet de LGV verra le jour, ce qui ouvrira l’ensemble de la région vers le Sud-Est du pays. La République du Centre, 17 janvier 2011 N°3 - janvier à mars 2011

Newsletter Aménagement n°3

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Parce que l'actualité pratique la grande vitesse, la "Newsletter aménagement" prend le temps de s'arrêter sur les moments forts des trois derniers mois en matière de transport et d'aménagement afin d'anticiper sur leur impact potentiel en région Centre

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LE RÉSEAU DES CHAMBRESDE COMMERCE ET D’INDUSTRIE

DE LA RÉGION CENTRE

ferroviaire

implantationaérien

transport urbain

t.i.c.

logistique

routier

N E W S L E T T E R AméNAgEmENTLa lettre des CCI du Centre sur l'actualité des infrastructures, du transport et de la logistique

Parce que l’actualité pratique la grande vitesse, cette compilation prend le temps de s’arrêter sur les moments forts des trois mois qui viennent de s’écouler en matière de transport et d’aménagement afin d’anticiper sur leur impact potentiel en région Centre.Au programme, les avancées du projet TGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon, le plan de la SNCF pour «guérir» ses lignes «malades», des nouvelles des aéroports régionaux et la difficile naissance de l'écotaxe poids-lourds.Rendez-vous également, en page 9, pour le bilan 2010 des entrepôts construits en région.

L’actualité ferroviaire

Grande vitesse

La LGV Tours-Bordeaux n’entrera en service que fin 2016Alors qu’elle devait être mise en service fin 2015 ou début 2016, la LGV entre Tours et Bordeaux aura au moins un an de retard. Le ministère de l’Écologie a annoncé que RFF «finalise le contrat de concession avec le groupement Liséa, afin de lancer les travaux de réalisation de la nouvelle infrastructure en vue d'une mise en service à l'horizon de la fin 2016». Le coût de Tours-Bordeaux, tronçon central de la LGV Sud-Europe-Atlan-tique, est estimé à 6,7 milliards d'euros. Les collectivités publiques (État et collectivi-tés locales), l'Union Européenne et RFF devraient assurer 70,9% du financement et le concessionnaire 29,1%.Batiactu, 11 mars 2011, intégralité de l'article

Le TGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon avant 2020 ?La Ministre de l'Écologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, aurait laissé en-tendre lors de sa rencontre avec l'association TGV Grand Centre Auvergne, que le dossier de la LGV POCL «initialement prévu pour une réalisation après 2020, a toutes les chances de passer dans la tranche avant 2020». Les élus de l'association ajoutent que la Ministre «considère que notre dossier a pris un temps d'avance, tant sur le plan technique que pour sa rapidité». Avec un débat public qui aura lieu à l'automne 2011, le prêt-à-décider devrait avoir lieu en 2012, tant sur le plan technique que financier. Et, l’association de conclure : "la Ministre nous a dit que tout cela sera remis en cause si, dans le débat public, un consensus ne se dégage pas quant au tracé de cette ligne. Nous lui avons assuré qu'il y aurait consensus".Le Berry, 17 janvier 2011, intégralité de l'article

Ils ont dit«Nous ne paierons que 60% à 70% de notre contribution pour Tours-Bordeaux tant que les tra-vaux du barreau Bordeaux-Tou-louse ne seront pas lancés», a affirmé le président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, Mar-tin Malvy à l’occasion du vote d’une contribution de la Région de 102 millions d'euros au finan-cement du TGV Tours-Bordeaux.

Le chiffre2h05C’est le temps indicatif d’un trajet Orléans-Lyon lorsque le projet de LGV verra le jour, ce qui ouvrira l’ensemble de la région vers le Sud-Est du pays. La République du Centre, 17 janvier 2011

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Mobilisation des élus pour la LGV Paris-Orléans-Clermont-LyonUne délégation d'élus conduite par François Bonneau, président de la Région Centre a été reçue par la Ministre des Transports afin d'évoquer la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon. Les élus ont insisté sur la nécessité de faire «un véritable projet d'aménagement du territoire par la grande vitesse». Ils ont indiqué que seul un tracé passant par l'Ouest répondra aux besoins de la région Centre et permettra une interconnexion avec la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. La Région Centre a financé des études préalables à hauteur de 347 000 €. Elle dispose du soutien dans son action des Régions Limou-sin et Auvergne, fortement intéressées par une interconnexion avec la ligne Paris-Or-léans-Limoges-Toulouse. Louis Pinton, président de l'Indre, s'apprête à intervenir dans le même sens au Sénat, en posant une question orale à Nathalie Kosciusko-Morizet dans laquelle il demande d'intervertir l'ordre des chantiers entre la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon et le barreau Poitiers-Limoges. La Nouvelle République, 15 mars 2011, intégralité de l'article

LGV Paca: NKM favorable à une enquête d'utilité publique sur Nice-VintimilleDans une lettre adressée au député-maire UMP de Nice Christian Estrosi, la Ministre des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet «demande à RFF de constituer un dossier de saisine de la Commission Nationale du Débat Public sur la liaison entre Nice et Vin-timille (Italie) dans le cadre de la LGV Paca» d'ici fin 2011. Parallèlement, M. Estrosi a exprimé son intention de moderniser, à l'horizon 2018, les liaisons ferroviaires entre sa ville et l'Italie afin de mettre Gênes à 1h30 de Nice (au lieu de 3h15 actuellement), pour un coût estimé entre 300 et 500 millions d'euros. La Ministre a jugé souhaitable une telle amélioration de la ligne existante.Le Parisien, 21 janvier 2011, intégralité de l'article

Eiffage retenu pour la construction de la LGV Bretagne-Pays de la LoireCe projet, qui fait partie des engagements du Grenelle, a pour objectif d’améliorer l’ac-cessibilité du Grand Ouest. Ainsi, cette LGV rapprochera les villes de 37 minutes de Paris et fera aussi gagner 8 minutes sur Nantes et Angers. De plus, Rennes sera à 1h26 de Paris d'ici 2015, contre 2h03 actuellement. Elle comportera 214 km de lignes nouvelles, dont 182 km de lignes à grande vitesse. Le chantier permettra de créer plus de 10 000 emplois sur la durée des travaux, qui devraient s’achever à l’automne 2016. Il s’agit d’un contrat d’un montant de 3,4 milliards d’euros en partenariat public-privé.Batiactu, 18 janvier 2011, intégralité de l'article

LGV Paris-Normandie : les élus normands pressent l'État de s'engager Le Président de la communauté d'agglomération de Rouen, Laurent Fabius, a deman-dé à l'État de «prendre des engagements», notamment financiers, concernant la LGV Paris-Normandie promise en 2009 par Nicolas Sarkozy. L'ancien maire du Havre, An-toine Rufenacht a souligné que cette ligne était justifiée par «la réalité portuaire» avec l'existence d'un «ensemble Rouen-Le Havre» capable de concurrencer Anvers et Rot-terdam. En présentant sa vision du «Grand Paris», le Président de la République avait estimé que Le Havre devait devenir «le port du Grand Paris» et avait précisé que le temps de trajet avec Paris devait tomber à 1h15 pour Le Havre (contre 2h aujourd'hui) et 45 minutes pour Rouen (contre 1h10). Un comité de pilotage du projet a été mis en place pour préparer le débat public qui doit se dérouler à l'automne. Il a défini quatre scénarios possibles pour cette future ligne dont le coût n'a pas encore été chiffré.AFP, 18 janvier 2011

Ils ont dit- "Nous militons pour les scéna-rios Ouest et Ouest-Sud car ils correspondent à l’esprit du Gre-nelle. [...] Le TGV doit participer à l’aménagement du territoire, sous la forme de colonne vertébrale". Serge Grouard, député maire d’Orléans, à propos du choix à venir des tracés. La République du Centre, 17 janvier 2011

- "Vous avez le meilleur pro-jet [parmi ceux actuellement à l’étude], à vous de faire les bons choix de tracés pour qu’il le reste". Bernard Soulage, président de Villes et Régions européennes de la Grande Vitesse, lors du col-loque sur la LGV POCL organisé à Clermont-Ferrand le 25 février.

Site internetLe site de l’association TGV Grand Centre Auvergne fait peau neuve ! Rendez-vous sur www.tgvgca.com pour obtenir les dernières actualités relatives au projet et adhérer à l’association.

Les chiffres6,4 millions d'euros C’est le montant du «fonds d'arbi-trage carbone» inclus par Eiffage dans son projet pour la LGV Bre-tagne-Pays de la Loire. Ce fonds permettra de "choisir les solutions les moins carbonées qui sont souvent un peu plus chères", a indiqué Valérie David, Directrice du développement durable d'Eif-fage. Intégralité de l'article. Le Moniteur, le 20 janvier

8 à 12 milliards d'eurosC’est la fourchette estimée du besoin en financement pour la réalisation de la LGV Normandie. Rien que pour la liaison Paris-Mantes (tronçon le plus urgent), le coût oscille entre 3,5 et 5 mil-liards d'euros. Les Échos, 15 février 2011

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L’actualité ferroviaire (suite)

Fret ferroviaire

Des avancées pour la ligne SNCF Chartres-VovesDepuis février 2010, les travaux sont menés par RFF afin de réhabiliter la ligne de fret «de proximité» entre Chartres et Voves. 7,5 millions d'euros ont été investis sur cette partie de la ligne qui se poursuit jusqu'à Orléans. Les ultimes finitions pourraient être achevées fin mai. "Ce chantier est indépendant de la réouverture de la ligne aux voya-geurs", explique Sylvestre Salin, chef de projet investissement de RFF. Pour ce faire, RFF espère signer une convention de financement, avec l'État et la Région, permettant de lancer les travaux. La réouverture de la ligne commerciale suppose des aména-gements importants notamment la suppression du passage à niveau de la rocade de Chartres, condition indispensable pour la réouverture de la ligne aux voyageurs.La République du Centre, 27 janvier 2011

Le dernier train de fret Butagaz est passé hier à Aubigny-sur-NèreLa dernière desserte fret pour le centre emplisseur Butagaz a eu lieu hier matin. Au-cun train ne circulera plus entre Châteauneuf-sur-Loire, Sully-sur-Loire et Aubigny-sur-Nère. Le train sera remplacé par 2 500 à 3 000 camions-citernes qui livreront les 40 000 tonnes de gaz de pétrole liquéfié qui arrivaient à Aubigny par le train.Le Berry.fr, 31 mars 2011, intégralité de l'article

Le ferroviaire trop cher pour SernamLa Sernam aurait communiqué, en interne, sur la cession des Trains Bloc Express à SNCF-Geodis d'ici fin avril 2011. Ces trains qui relient de nuit la plateforme de Valenton (Val-de-Marne) à celles de Toulouse, Bordeaux et Miramas (Bouches-du-Rhône) subis-sent un certain nombre de handicaps jugés insurmontables aujourd'hui par la direction du groupe de combiné. Leur vitesse a été ramenée de 200 km/h à 160 km/h, afin de réduire l'usure, jugée trop rapide et coûteuse, des essieux. En outre, le duo RFF-SNCF aurait la main trop lourde en matière de tarifs, et les conditions de régularité seraient jugées approximatives, avec des épisodes répétés de retards ou de trains supprimés. Sernam a fait les comptes et s'est aperçu qu'un transfert vers la route (l'équivalent de 40 wagons par jour) lui permettrait d'économiser environ de 3,5 millions d'€ chaque année.L'Officiel des transporteurs n°2585, 18 février 2011

Vers un opérateur ferroviaire de proximité bretonEn Bretagne, la ligne ferroviaire Mauron-La Brohinière ne fait que 20 km, mais elle est exemplaire des «petites lignes fret» fermées puis rouvertes sous l'impulsion des collec-tivités locales, avec la bénédiction de RFF, parce qu'elles correspondent à un potentiel de trafic identifié. Déclassée et fermée en 1998, la ligne connectée au réseau national à La Brohinière (ligne Rennes-Brest) a été réhabilitée puis remise en service en 2008. Les travaux avaient été décidés quand les zones logistiques qu'elle reliait ont vu se concrétiser les projets d'installation de deux «poids lourds» de la logistique : Easydis (groupe Casino) et K+N (stockage pour Kronenbourg). Dans les deux cas, la présence d'un embranchement ferroviaire a été déterminante dans le choix de l'installation. La réhabilitation a coûté 8 millions d'euros financés par l'État, la Région, le Morbihan, l'Île-et-Vilaine et RFF. Aujourd'hui, d'autres implantations logistiques sont prévues.Logistiques Magazine, 21 février 2011

Ils ont dit"Même si les travaux pour le fret seront utiles, il faudra quasiment refaire la voie" […] "La Région est décidée à financer la ligne, c'est désormais au comité d'in-vestissement de RFF de donner son accord". le Cabinet de J-M. Bodin, vice-président de la Ré-gion Centre à propos des travaux pour permettre l’ouverture aux voyageurs de la ligne Chartres-Orléans.La République du Centre

PublicationL’association «Objectif OFP» (qui compte parmi ses membres l’ACFCI) vient de publier sa 1ère

lettre d’informationConsulter la lettre d'information

CommuniquéLa SNCF a lancé une campagne d'affichage pour la défense du fret ferroviaire. 1 900 affiches sont apparues pendant une se-maine aux abords des gares de triage. Les syndicats de chemi-nots accompagnent l'initiative avec une pétition nationale et des actions locales. Leur objectif est de provoquer le débat sur l’avenir du fret et la politique de la SNCF à son égard. Plus d’infos

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L’actualité ferroviaire (suite)

Divers

La SNCF présente ses remèdes pour ses douze «lignes malades» La SNCF a présenté un «plan de renforcement de la qualité de service», d'ici deux ans, pour douze lignes «sensibles». Il s'agit, en Île-de-France, des RER A et D, de la ligne N, des TER de l'étoile de Lyon, de Paris-Chartres-Le Mans, de Nîmes-Perpignan, de Paris-Clermont-Ferrand, Paris-Orléans-Tours, Paris-Caen-Cherbourg, Paris-Amiens, des trains de nuit Lunéa et du TGV entre Paris, Le Mans et Tours. Ces lignes subissent les effets cumulés de l'augmentation de l'offre et de la forte croissance du trafic, du vieillissement et de la saturation de l'infrastructure, de l'augmentation du volume de tra-vaux réalisés sur le réseau, du renouvellement encore inachevé du matériel roulant et de l'exposition aux «causes externes» (vols de câbles, suicides, actes de malveillance ou d'incivilité). La SNCF «s'engage aux côtés de ses partenaires (État et Régions) à améliorer de manière progressive, durable et significative la qualité de service et la ré-gularité sur les douze lignes» et à «améliorer la satisfaction des clients sur la régularité des trains et l'information en situation perturbée», a-t-elle souligné. Ces liaisons bénéfi-cieront de plans d'actions particuliers élaborés à partir de mars 2011. Localtis.info, 20 janvier 2011

Paris-Chartres-Le Mans au palmarès des 12 lignes sensibles pour la SNCFAprès l'annonce de l'investissement de «plusieurs dizaines de millions d'euros» dans un plan d'urgence pour douze lignes ferroviaires «malades» parmi lesquelles la ligne Paris-Chartres-Le Mans. Jean-Michel Bodin, vice-président de la Région Centre délé-gué aux Transports annonce être prêt à s'asseoir autour d'une table avec les représen-tants de la SNCF pour discuter des mesures à prendre.La République du Centre, 12 janvier 2011

Thierry Mariani se penche sur le sort des lignes TER d'Eure-et-LoirLe secrétaire d'État chargé des transports, Thierry Mariani, s'est rendu en Eure-et-Loir afin de rencontrer des élus et des usagers des lignes TER du département, classées parmi les plus sensibles de France. Retards, réseau saturé et matériels usagés, la ligne TER est pour les 24 prochains mois une priorité pour la SNCF et l'État. L'objectif ? «D'ici six mois, nous devrons commencer à voir les changements et d'ici deux ans, tout devra être terminé de façon définitive».La République du Centre, 4 février 2011

RFF s’accorde avec les agriculteursAu salon de l’agriculture de Paris, un accord de partenariat a été signé entre la FNSEA, l’assemblée permanente des chambres d’agricultures et RFF en vue de fixer les règles de bonnes conduites lors des études à mener pour les grands projets ferroviaires. 90% des emprises ferroviaires nouvelles sont prélevées sur les terrains agricoles. RFF a donc décidé de limiter au maximum l’impact de ses projets ferroviaires sur le patrimoine foncier agricole. Le protocole signé fixe aussi bien les conditions techniques que les modalités d’indemnisation relatives aux interventions de RFF lors des phases d’études des projets ferroviaires. France BTP, 3 mars 2011

Ils ont dit"Ces annonces sont de nature à résoudre les fortes perturbations constatées sur certaines lignes, à répondre aux préoccupations ex-primées ces dernières semaines par les usagers et à satisfaire les Régions qui investissent dans la rénovation et la modernisation du système ferroviaire(…)", a sou-ligné J. Auxiette de l'Association des Régions de France, le 21 jan-vier 2011

Le chiffre1,5 milliard d’euros par anC’est le déficit de financement pour équilibrer le système ferro-viaire français, entretenir le ré-seau et payer les trains selon D. Azéma, DG délégué à la stratégie et aux finances de la SNCF.

Ils ont dit"Une perte de temps, moi, le ba-romètre, je l'ai déjà", réagit J-M. Bodin. "Je l'établis chaque mois avec les services de la Région et je peux fournir précisément la liste des problèmes" en réac-tion à l’annonce de G. Pépy de la mise en place d’un baromètre public de satisfaction des clients. La République du Centre

Le chiffre130 M€C'est le coût de l'acquisition par la Région Centre de 14 nouvelles rames pour moderniser la ligne Paris-Chartres-Le Mans. Com-mandées en 2009, elles seront livrées à partir de 2013. La République du Centre

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L’actualité ferroviaire (suite)

Libéralisation des marchés du rail : les acteurs s'impatientent Un colloque a fait le point sur l’ouverture à la concurrence des marchés ferroviaires. En France, le marché du fret l’est depuis quatre ans, les nouveaux entrants y confortent progressivement leur place malgré la mauvaise santé du secteur. En revanche, l’ouver-ture à la concurrence du transport international de voyageurs connaît des débuts plus difficiles. "Les calendriers sont instables et les obstacles structurels nombreux" selon Enrico Grillo-Pasquarelli, directeur des transports terrestres au sein de la Commission européenne. Pour l’heure, la libéralisation du transport régional de voyageurs n’est pas d’actualité mais la SNCF s’y dit favorable, à condition de bien préparer le terrain sur des points tels que la transférabilité du matériel et des personnels. Tous secteurs confon-dus, la question de l’ouverture à la concurrence n’est plus taboue, se plaît-on à marteler à la SNCF et chez RFF mais il reste des obstacles de taille. Le risque est que s’accélère le phénomène d’une Europe à deux vitesses, celle qui a pris le pli depuis des années et celle où les opérateurs avancent dans le flou et ne savent pas où investir. Cyrille du Peloux, à la tête de Veolia Transport est "convaincu que l’industrie ferroviaire française pâtira du retard pris pour libéraliser les transports national et régional de voyageurs". Selon lui, les collectivités en paient déjà les pots cassés puisque chez nos voisins, elles débourseraient de 20 à 25% en moins dans le subventionnement des lignes.Localtis.info, 12 janvier 2011, intégralité de l'article

La régularité des trains s'est détériorée en 2010Les chiffres confirment les impressions des usagers : la ponctualité des trains s'est dégradée en 2010 et sur tous les types de trains. En Île-de-France, la régularité des Transiliens est repartie à la baisse à 90,7% contre 91,4% en 2009. Sur les lignes inter-régionales Corail Intercités, la ponctualité passe de 83,93% en 2009 à 80,66% en 2010. Environ 80% des TGV arrivent à l'heure, contre 81,2% l'année dernière et 84% il y a cinq ans. Enfin, le taux de régularité des TER est le plus faible depuis 2002 à 82,6%. La généralisation du système par cadencement qui prévoit des intervalles réguliers et immuables entre les trains, pourrait perturber un peu plus la circulation ferroviaire. De l'aveu même de Jacques Damas, directeur général en charge de l'exploitation, les risques qu'en 2012, ce bouleversement vire au cauchemar «sont importants». Le Figaro, 26 janvier 2011, intégralité de l'article

«Enquête-vérité» de la CFDT : seul un train sur trois arrive à l’heureUn mois d’enquête, sur une vingtaine de lignes et uniquement sur les trains qui cir-culent aux heures de pointe : la CFDT a effectué près de 2 000 relevés sur les trains les plus empruntés par les voyageurs. Le nombre de trains qui n’arrivent pas à l’heure sont plus nombreux que ne veut le laisser croire la SNCF. "Tout simplement parce que l’entreprise mélange allègrement les chiffres «heures creuses» et les chiffres «heures de pointe»" explique Bruno Duchemin, secrétaire national de la CFDT-cheminots. Selon les statistiques de la CFDT, 69% des trains «heure de pointe» arrivent presque à l’heure (avec une tolérance de 5 minutes) et 33% seulement arrivent à l’heure pile. Par type de trains : 75% des TER ont un retard inférieur ou égal à 5 minutes, 69% des TGV et 63% des Transiliens. Or, selon la SNCF, 80% des trains arrivent à l’heure. "Évidemment, si on ajoute les trains de l’après-midi et les trains du samedi et du dimanche, on arrive à obtenir des moyennes qui sont meilleures", poursuit le leader syndicaliste. Cet écart expliquerait le fossé qui existe entre les chiffres avancés par la SNCF et le ressenti des passagers.France Info, 18 février 2011, intégralité de l'article

Ils ont dit- "Pour que la mise en concur-rence soit profitable à tous, le préalable est que le réseau fonc-tionne bien. Or c’est loin d’être le cas" , H. du Mesnil, Président de RFF- "Dans de nombreuses régions, (...) le niveau de qualité du ré-seau est inférieur à celui de nos voisins". J. Damas, DG de la qua-lité et de la sécurité du service de la SNCF- "(...) Les collectivités perdent au change, les industriels aussi et l’usager n’est pas satisfait. On va droit dans le mur si on continue à se prendre pour un îlot isolé en Europe", a fustigé le sénateur Louis Nègre, qui insiste pour que soit lancé un Grenelle du ferro-viaire pour "mettre tout le monde autour de la table et aborder tous les enjeux, notamment le volet social du dossier et le statut des cheminots".

Le chiffre171 millions d’eurosC’est le montant des travaux que la direction régionale Centre Li-mousin de RFF prévoit de réa-liser en 2011. Près de la moitié sera consacrée à l’électrification de la ligne Bourges-Saincaize (82,3 millions). La modernisation de la ligne Tours-Chinon (enta-mée en 2007) et la régénération de la ligne Tours-Vendôme-Paris sont également au programme.

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L’actualité du transport urbain

Tramway d’Orléans : Serge Grouard fait accélérer le chantier"Face à une lassitude, voire à de l’exaspération, nous allons accélérer le chantier [de la deuxième ligne de tramway] avec l’objectif de terminer en novembre 2011". En clair, le gros-œuvre sera achevé cet été, six mois plus tôt que le calendrier initial. "L’objectif c’est que les essais du tramway se déroulent début 2012 [...]". Le tout sans rallonge financière, assure Serge Grouard "mais avec des horaires élargis et moins de temps morts". Selon une source très proche du dossier, il y aura pourtant bien un surcoût... La mise en circulation est toujours annoncée pour le 1er septembre 2012.La Tribune d’Orléans, 17 février 2011, intégralité de l'article

L’État et la Région s’accordent sur les transports en Île-de-FranceIl s’agit d’un "accord historique", selon le ministre de la Ville, Maurice Leroy, qui an-nonçait que l’État et la Région Île-de-France, avaient consenti à investir 32,4 milliards d’euros [hors matériel roulant] dans les transports franciliens d’ici à 2025. Le «Grand Paris Express» comprend un volet sur la modernisation des transports actuels, notam-ment les RER, mais aussi la réalisation d’un métro automatisé de rocade autour de Paris. L’État et la Région «s’engagent à trouver [au cours du premier semestre 2011] les moyens d’un partage de la maîtrise d’ouvrage» des projets entre la Société du Grand Paris et le Syndicat des transports d’Île-de-France. Batiactu, 26 janvier 2011, intégralité de l'article

Le STIF emprunte 600 millions d’euros pour les trainsLe Syndicat des Transports d’Île-de-France a signé un accord d’emprunt sur 30 ans de 600 millions d’euros avec la BEI pour le renouvellement et la modernisation des trains sur le réseau francilien. Le STIF va pouvoir financer l’acquisition de 172 rames du train Francilien, lancé le 13 décembre 2009, et de 24 rames AGC (autorails de grande capa-cité), ainsi que la rénovation des trains à deux niveaux des RER C et D. Son objectif est, qu’à l’horizon 2016/2017, il n’y ait plus de matériel roulant qui ait plus de 20 ans. Auto-rité organisatrice des transports en Île-de-France, le STIF prévoit de dépenser avec la SNCF «plus de deux milliards d’euros» pour changer le matériel roulant circulant dans la région, ce programme est financé à 50% par le STIF et à 50% par la SNCF.Régions Magazine, 20 janvier 2011

TCSP : il y en aura pour tout le monde… mais moins que prévu !Le gouvernement a publié le 9 février la liste des 78 projets du second appel à projets TCSP du Grenelle qui seront subventionnés par l'État à hauteur de 20%. Les 54 agglo-mérations porteuses de ces projets ont choisi en priorité le BHNS (bus à haut niveau de service), devant le tram et le métro. L’enveloppe se monte à 673 millions d’euros, soit loin du 1,2 milliard voulu par le Groupement des Autorités Responsables de Transport.Ville Rail & Transports n°514 du 23 février 2011

Rhônexpress relie la ville et l’aéroport en moins de trente minutesFruit d’un partenariat public-privé, la ligne Rhônexpress mise en service il y a quelques mois entre la gare de la Part-Dieu et l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry, cumule les pre-mières. Pour la première fois, un conseil général est maître d’ouvrage d’une ligne fer-roviaire, et une concession est adoptée pour un tramway express entre le centre-ville et l’aéroport. Le projet Rhônexpress a été rendu possible grâce à un amendement à la loi de décentralisation de 2004, qui a donné aux départements la compétence pour le transport ferré de voyageurs. Le PPP rhodanien est suivi de près par la Loire-At-lantique, les Pays de la Loire et Nantes métropole pour le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.La Gazette des communes, n°05/2063 du 31 janvier 2011

Le chiffre 32,4 milliards d’eurosC'est la somme prévus par l’ac-cord sur les transports en Île-de-France, 11,9 milliards seront alloués à la modernisation du réseau existant et 20,5 milliards d'euros au réseau de métro au-tomatique.

PublicationLes cahiers d’acteurs rédigés par le CESER Île-de-France sont consultables :- le projet de réseau de transport public du Grand Paris- le projet Arc Express

Le chiffre 100 km/hC'est la vitesse que peut atteindre le tramway Rhônexpress qui relie la gare de la Part-Dieu à l’aéro-port Lyon-Saint-Exupéry

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L’actualité aérienne

Pas de vols Châteauroux - Ajaccio cet étéFaute d'une mobilisation suffisante de la clientèle «groupes» (comités d'entreprises, as-sociations), le report de l'opération vient d'être annoncé. "En accord avec Corsicatours, une nouvelle campagne commerciale sera mise en place dès mars prochain, afin que cette liaison soit opérationnelle au printemps 2012", a déclaré la direction de l'aéroport de Châteauroux-Déols. Cette liaison devrait fonctionner de mai à septembre 2012.La Nouvelle République, 19 janvier 2011, intégralité de l'article

L'aéroport de Châteauroux à l’heure de la diversificationLe trafic cargo de l'aéroport a chuté de 25,2% en 2010, atteignant 6 484 tonnes. Tout en ambitionnant de dépasser les 10 000 tonnes annuelles en 2011, l'aéroport a souhaité poursuivre la diversification de ses activités en rénovant son aérogare passagers qui est en mesure d'accueillir 100 000 passagers par an depuis décembre 2010. WK-transport-logistique.fr, 1er mars 2011, intégralité de l'article

Ryanair rouvre sa ligne Marseille - ToursRyanair a annoncé son retour à Marseille, sans pour autant y rouvrir sa base. La com-pagnie low cost a décidé de reprendre sa ligne entre l'aéroport de Marseille et plusieurs destinations, dont Tours. La liaison sera de nouveau effective à partir du 16 mai, à rai-son de deux vols par semaine, les lundis et jeudis, jusqu'au 8 septembre 2011.La Nouvelle République, 25 mars 2011, intégralité de l'article

L’aéroport de Bourges enregistre 20 000 mouvements par anL’aéroport enregistre une forte augmentation des vols d’affaires entre 2009 et 2010. La période d’activité la plus forte se situe entre mai et novembre avec deux pics au prin-temps et à l’automne. Afin de gagner en attractivité, l’aéroport va mettre en place un tracteur de piste, une assistance au démarrage électrique, des possibilités de préparer des plateaux-repas et un automate distributeur de carburant.Le Berry Républicain, 19 février 2011

Un peu moins de bruit pour les avions de RoissyLe Collectif inter-associatif du refus des nuisances aériennes affiche sa «satisfaction» après l’annonce par la Ministre de l’Environnement, de différentes mesures de lutte contre les nuisances aériennes qui devraient entrer en vigueur en novembre prochain. Un regret néanmoins, ce plan ne propose pas un couvre-feu nocturne comme à Orly.20 minutes, 26 janvier 2011, intégralité de l'article

A Lyon, Easyjet fait redécoller le trafic L'aéroport de Lyon annonce près de 8 millions de passagers en 2010, en augmentation de 3,4%. La plate-forme affiche une progression de 10,2% de ces vols. Principal parte-naire de l’aéroport en matière de low cost, le britannique Easyjet tient les engagements pris en 2008 à l’ouverture de sa troisième base hexagonale. Il y a installé en novembre son quatrième Airbus et exploite aujourd’hui 26 routes en France et en Europe.Les Échos, 12 janvier 2011

Fret aérien : Toulouse cède sa place de n°1 des aéroports provinciaux à MarseilleEn 2010, l'aéroport de Toulouse-Blagnac a vu son trafic fret reculer de 4,1%, à 48 549 tonnes. Il cède ainsi à Marseille la place de n°1 des aéroports de province pour l'impor-tance de son trafic fret. L'aéroport va conduire une étude dédiée au fret entre avril et septembre 2011. Objectif : mieux identifier les flux pour, in fine, doper le trafic.WK-transport-logistique.fr, 22 février 2011, intégralité de l'article

Ils ont dit"Nous travaillons [...] à l'ouverture de lignes régulières sur l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Asie. 4 lignes sont concernées pour du trafic pé-rissable à la remontée et du «Gene-ral cargo» au retour. Au moins une de ces lignes pourrait être ouverte dès cette année, l'apport de trafic en année pleine pouvant s'élever à 7 500 tonnes". M. Fraissignes, di-recteur de la Stratégie et du Déve-loppement de l'aéroport de Châ-teauroux-Centre.

Bilan 2010 du trafic aérien fret+16,5%C’est la progression du trafic aé-rien fret. Avec 501 954 tonnes, le marché français a profité de la reprise mondiale. Cette forte pro-gression doit être interprétée en te-nant compte de l'effet «rattrapage des années de crise».Cinq zones (Asie du Sud-Est, Amé-rique du Nord, Afrique, Japon-Co-rée et Moyen-Orient) représentent près de 80% du trafic de fret aérien à l'export au départ de France.L'Europe, au 8ème rang, est l'unique zone en déclin avec 16 143 tonnes (-7,2%). Intégralité de l'article.WK-transport-logistique.fr, 8 mars 2011

Le chiffrePlus de 550 millions d’eurosC'est le montant des préjudices directs ou indirects estimé pour l’économie du territoire marseillais suite à la fermeture de l'unique base française de Ryanair et à la baisse d’activité de l'aéroport de Marseille. Les Échos, 12 janvier 2011

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L’actualité routière

Autoroutes : les péages augmentent de 2,24% au 1er févrierLa décomposition de cette augmentation se fait comme suit : 1,92% de l’application des règles fixées par les contrats de plan passés avec l'État ; 0,32% pour compenser la hausse d’une taxe qui vient financer en partie les trains déficitaires (35 M€). Jean-Fran-çois Roverato (Président de l’Association Professionnelle des Autoroutes et Ouvrages routiers - AFSA) a également précisé qu’une nouvelle hausse de 0,17% était prévue pour l’an prochain "pour compenser totalement cette hausse". Batiactu, 26 janvier 2011, intégralité de l'article

Autoroute A86 : la boucle est bouclée Le dernier tronçon de l’A86, le «super périphérique» de 80 kilomètres environ au large de Paris est définitivement bouclé par la mise en service du tunnel duplex de 10 kilo-mètres, après 10 ans de travaux. Désormais pour rejoindre Vélizy (Yvelines) depuis Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), il faudra une dizaine de minutes au lieu des 45 minutes en moyenne si l’on emprunte les voies de surface. Ce tunnel facilitera égale-ment la liaison La Défense-Vélizy, deux pôles économiques importants d’Île-de-France. Les tarifs seront modulés mais de manière générale, il en coûtera environ 9 euros pour emprunter le tunnel aux heures de pointe.Batiactu, 6 janvier 2011, intégralité de l'article

L'écotaxe poids lourds peine à voir le jourDevant intervenir en 2011, puis en 2013, l'écotaxe poids lourds a été une nouvelle fois repoussée. L'appel d'offres remporté, le 18 janvier dernier, par le consortium mené par Autostrade pour la mise en place de ce projet a été annulé, vendredi 11 mars, par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Le tribunal a souligné un problème concernant le capital du consortium contraire «au principe de transparence et au principe d'intan-gibilité des candidatures», selon l'AFP. Le secrétaire d'État aux Transports a précisé que la «décision était lourde de conséquences» et que faire appel était «la procédure qui est susceptible de faire perdre le moins de temps». La maison mère d'Autostrade a souligné dans un communiqué qu'elle «fera valoir ses droits devant le Conseil d'État français».Batiactu, 14 mars 2011, intégralité de l'article

La route de 5ème générationL'Ifsttar (Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménage-ment et des réseaux, ex INRETS) a pour ambition de concevoir des routes plus in-telligentes, moins polluantes, plus sécurisantes et plus aptes à répondre aux enjeux actuels et futurs de mobilité optimisée. A côté de véhicules équipés différemment, le comportement de la route évoluera selon les conditions météorologiques. Le Moniteur, 14 janvier 2011, intégralité de l'article

Un audit du réseau routier va être lancéAlors qu’un audit du réseau ferroviaire a été lancé, que le réseau fluvial est également bien cadré, aucun chiffre ne permet de jauger de l’état du réseau routier. L’association Transport Développement Intermodalité Environnement (TDIE), qui regroupe des élus et des professionnels du transport, a donc décidé de mener une étude sur l’état du réseau routier national, pointant du doigt la négligence de son propriétaire, l’État. Il fau-drait, selon TDIE, une enveloppe de 250 millions d’euros cette année pour revenir à un réseau à l’état moyen – sans parler de modernisation ni de développement – et environ 230 M€ en année ordinaire pour le maintenir et l’entretenir. L’étude serait publiée pour la rentrée de septembre 2011.Batiactu, 20 janvier 2011, intégralité de l'article

Ils ont dit"On nous taxe de 35 M€ pour faire circuler des trains dans des contrées reculées, [...] pour les-quelles j’ai lu dans un magazine qu’il coûterait moins cher de faire circuler non pas un train, ni même un bus, mais des taxis". Jean-François RoveratoBatiactu, 26 janvier 2011

Les chiffres8,25 milliards d’euros Contre 7,8 en 2009, c'est le chiffre d’affaires 2010 des sociétés d’au-toroutes. Le trafic a progressé de 2,2% notamment grâce au rebond des poids lourds (+4,6%).AFSA, 26 janvier 2011

PlanningÉté 2012Première expérimentation de l’éco-taxe prévue en Alsace. Intégralité de l'article. Batiactu, 17 février 2011

2013

C’est la date annoncée pour la mise en œuvre de l'écotaxe, soit 2 ans de retard par rapport à ce que prévoyait la loi Grenelle I. Un retard qui prive les conseils généraux de recettes qui leurs sont destinées.

Du côté du MinistèreLe JO du 18 janvier 2011 fait pas-ser le poids total roulant au-torisé pour les poids lourds transportant des produits agricoles et agro-alimentaires de 40 à 44 tonnes. Pour plus d'informations, consulter le décret et l’arrêté dé-taillant les différentes dispositions.

Ils ont dit"Ce n’est pas raisonnable de pas-ser sous silence la question du ré-seau routier qui assure 90% du fret et une bonne partie des déplace-ments des personnes". P. Duron, co-président de TDIE.

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Entrepôts commencés en 2010 en région Centre : 202 057 m²

24 348 m²

17 430 m²18 404 m²

129 685 m²

5 968 m²6 222 m²Cher

Eure-et-Loir

IndreIndre-et-Loire

Loir-et-Cher

Loiret

A10

A85 A85

A20

A71

A77

A77

A6

A19

A19

A71

A28

A10

A11

A10

Plus de 10 000 m2

100 à 499 m2

Cartographie : CCIR CentreDonnées : SOeS, base Sit@del2Nota : Une construction est considérée comme commencée (ou mise en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Nombre de m2 d’entrepôt commencés

Moins de 100 m2

500 à 999 m2

1 000 m2 à 4 999 m2

Nogent-le-Rotrou

Dreux

CHARTRES

ORLÉANS

Châteaudun

Pithiviers

Montargis

Gien

Vendôme

BLOIS

BOURGES

Vierzon

Issoudun

Le Blanc

La Châtre

CHÂTEAUROUX

Loches

Amboise

Chinon

TOURS Romorantin-Lanthenay

Aubigny-sur-Nère

St-Amand-Montrond

EURE-ET-LOIR

LOIRET

LOIR-ET-CHER

INDRE-ET-LOIRE

INDRE

CHER

Mises en chantier d’entrepôts dans les communes de la région Centre :période de janvier à décembre 2010

Mise en chantier d'entrepôts septembre - décembre 2010Loiret 111 755 m2

Indre 12 929 m2

Eure-et-Loir 6 690 m2

Indre-et-Loire 5 551 m2

Loir-et-Cher 2 308 m2

Cher 1 296 m2

Centre 140 529 m2

Cliquer pour agrandir

010 000

100 000

Entrepôts misen chantier

(en m²)

50 000

150 000

Entrepôts commencés entre 2008 et 2010 en région Centre

Cher Eure-et-Loir

Indre Indre-et-Loire

Loir-et-Cher

Loiret

2008 : cumul Centre = 239 187 m² 2009 : cumul Centre = 297 011 m² 2010 : cumul Centre = 202 057 m²

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L'actualité de la logistique

Le Loiret termine l'année 2010 en forceLe dernier trimestre 2010 a vu le rythme des mises en chantier «exploser» dans le Loiret avec plus de 111 000 m² de surfaces démarrées à partir de septembre. Ces nouveaux entrepôts se positionnent essentiellement au nord d’Orléans (entre le noeud autoroutier A10-A71 et l’entrée de l’A19) et dans le Giennois. L’Indre et le Loir-et-Cher enregistrent également de fortes progressions de leurs vo-lumes de construction sur le dernier trimestre. Dans ce dernier département, de nou-veaux entrepôts dans le Blésois et à proximité de l’A85 permettent de comptabiliser plus de 2 000 m² de surfaces à partir de septembre contre 500 m² sur la période précé-dente. Enfin, dans le département du Berry, près de 13 000 m² ont été mis en chantier entre septembre et décembre (contre 700 m² au 3ème trimestre), principalement sur un axe Châteauroux - Issoudun.Données : Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, base de données Sit@del2. Analyse : CCIR Centre.

Plus de 200 000 m² de nouvelles surfaces de stockage en construction en 2010

Un bilan 2010 en demi-teinte

L’année 2010 comptabilise près de 100 000 m² de surfaces de stockage mises en chantier de moins que l’année 2009. Le re-bond du Loiret au dernier tri-mestre permet cependant de limiter la chute à 30% pour l’en-semble de la région. En-dehors du Loiret, qui connaît une forte progression des mètres carrés cumulés par rapport à 2009, tous les départements sont touchés par ces diminutions de chantiers.

Orléans (Loiret) : Amazon augmente ses capacités logistiquesLe leader mondial du e-commerce Amazon s'étend dans le Loiret par l'intermédiaire de l'opérateur Goodman. Il est ainsi prévu une extension de 23 400 m² sur sa plateforme logistique d’Orléans, où Amazon loue déjà 40 000 m². LSA, 29 mars 2011

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Principaux projets d’implantation

Pour infoCette publication est réalisée à partir de l’ensemble des travaux de veille du service Études-Aménagement-Prospective de la CCIR et des collaborateurs des CCIT du Centre. Les informations proviennent principalement de la presse nationale et locale. Des liens hy-pertexte permettent de consulter directement l’intégralité de l’article de référence chaque fois que cela est possible.Les articles de presse sélectionnés dans cette publication n'ont pas vocation à refléter la position des CCIT du Centre sur les grands sujets d'aménagement. Par conséquent, les propos rapportés n'engagent que les auteurs des articles et les personnes citées.Principales sources des articles référencés

- 20 minutes- AFP- Batiactu- Le Berry- Les Échos - L'Écho Républicain- Le Figaro- France BTP- France info- La Gazette des Communes- Localtis Info- Logistiques Magazine- LSA- Le Moniteur- La Nouvelle République- L'Officiel des transporteurs- Le Parisien- Régions Magazine- La République du Centre- La Tribune d'Orléans- Ville Rail & Transports- WK-transport-logistique.fr

CCIR Centre Service Études - Aménagement du territoire - Prospective

45926 Orléans Cedex 9 - Tél. 02 38 25 25 25 Conception : CCIR Centre - images : Microsoft Cliparts

Beaulieu (Cher), terre d'accueil d'entreprisesD’ici fin 2012, Rosinox s’installera dans de nouveaux locaux (10 000 à 12 000 m²) sur la ZAC Beaulieu. La zone devrait également accueillir Atemac. Le Berry Républicain, 14 janvier 2011

Séfard déménage pour la ZI de l'Aulnay à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir)La société Séfard (55 salariés), spécialisée dans la fabrication de ressorts et de pièces en fer, va quitter l’avenue de l’Europe pour la ZI de l’Aulnay où elle va se développer dans un bâtiment flambant neuf. L'Écho Républicain, 1er mars 2011

GRT GAZ a choisi Montierchaume (Indre) pour sa plate-formeFiliale de GDF-Suez, GRT Gaz, spécialisée dans l'acheminement de gaz naturel, va investir 14 M€ dans la construction d'une plate-forme logistique sur la ZI de la Malterie. La Nouvelle République, 21 janvier 2011

Andritz Environnement s'installe dans la zone du Buxerioux (Indre)Spécialiste de l’épuration et du traitement des eaux, Andritz (Châteauroux) fabricant de centrifugeuses (163 salariés), inaugure de nouveaux locaux. Investissement : 600 000 €. Un agrandissement pour renforcer l’activité R&D. La Nouvelle République, 24 février 2011

Héripet Maintenance s'installe à Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire)Héripret Maintenance vient d’ouvrir une succursale sur la ZAC de Conneuil. La société est spécialisée dans le levage et la manutention aérienne (palans et ponts roulants). La Nouvelle République, 23 février 2011

La future usine Tréca de Mer (Loir-et-Cher) fera du haut de gammeLe fabricant de literie transférera sa production et ses 200 emplois de Beaugency (Loi-ret) à Mer début 2012. La capacité de la nouvelle usine sera de 75 000 ensembles sommiers matelas par an contre 40 000 actuellement.La Nouvelle République, 3 mars 2011

Amilly (Loiret) : Starllargènes va extraire des pollensSpécialisé dans le traitement par désensibilisation des maladies respiratoires aller-giques, le laboratoire français Stallergenes va prochainement exploiter une unité indus-trielle de traitement des matières premières. L'unité emploiera une dizaine de salariés.La République du Centre, 4 janvier 2011

Un centre de dépollution des véhicules prévu dans la ZA de Boisseaux (Loiret) L'installation de RJB Recycling environnement pourrait générer 80 emplois fin 2011/ début 2012. Sur 6 hectares, le site est situé entre la RD 920 et la voie ferrée. Sans stockage de véhicules, l'enjeu est d'accéder à une liaison rapide vers le port du Havre.La République du Centre, 23 février 2011

Pannes (Loiret) : ICT, les travaux de construction s'achèventL'usine de papier ICT, sur la zone Arboria devrait être opérationnelle en juillet. ICT s'étendra sur 60 000 m2 et emploiera entre 130 et 150 personnes.La République du Centre, 28 février 2011