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LE JOURNAL GRATUIT DE L’îLE DE Ré 341905 18 MAI 2011 53 P A G E S 12 et 13 Le Garde des Sceaux à Saint-Martin de Ré Entre satisfaction et vigilance L ors de sa venue en Charente-Maritime, le 5 mai dernier, le Ministre Michel Mercier a joué finement, en satisfaisant à la fois le président du Conseil Général, Dominique Bussereau, en confirmant le projet de Fontenet, et le Député Maxime Bono, ainsi que les syndicats et les élus rétais, en maintenant les deux sites de Saint-Martin de Ré... L'unité et l'action conjuguée de tous les acteurs locaux dans ce dossier ont joué favorablement, illustrant une nouvelle fois la dynamique positive du territoire rétais. Le travail de sensibilisation des syndicats martinais a notamment porté ses fruits. Tous restent toutefois très vigilants, pour qu'il ne s'agisse pas là d'une "simple mesure cosmétique" et que des investissements conséquents soient engagés pour la réhabilita- tion des deux sites de Saint-Martin. Car si Michel Mercier a confirmé leur maintien, il n'a dit mot sur leur réhabilitation. Et les élections présidentielles de 2012 se profilent, qui pourraient de nouveau changer la donne... (lire page 5) Nathalie Vauchez Les Essentielles 14 et 15 P A G E S Histoire Le Jour le plus long nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn REALAHUNE 53-6.indd 1 17/05/11 11:00

Ré à la Hune n° 53

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Le JournaL Gratuit de L’îLe de ré341905

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12 et 13Le Garde des Sceaux à Saint-Martin de Ré

Entre satisfactionet vigilance

Lors de sa venue en Charente-Maritime, le 5 mai

dernier, le Ministre Michel Mercier a joué finement, en

satisfaisant à la fois le président du Conseil Général,

Dominique Bussereau, en confirmant le projet de Fontenet,

et le Député Maxime Bono, ainsi que les syndicats et les élus

rétais, en maintenant les deux sites de Saint-Martin de Ré...

L'unité et l'action conjuguée de tous les acteurs locaux dans

ce dossier ont joué favorablement, illustrant une nouvelle

fois la dynamique positive du territoire rétais. Le travail de

sensibilisation des syndicats martinais a notamment porté

ses fruits.

Tous restent toutefois très vigilants, pour qu'il ne s'agisse pas là d'une "simple mesure

cosmétique" et que des investissements conséquents soient engagés pour la réhabilita-

tion des deux sites de Saint-Martin. Car si Michel Mercier a confirmé leur maintien, il n'a

dit mot sur leur réhabilitation. Et les élections présidentielles de 2012 se profilent, qui

pourraient de nouveau changer la donne... (lire page 5) Nathalie Vauchez

Les Essentielles

14 et 15 pa

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HistoireLe Jour le plus long

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La Magayante

Son arrière-grand-père lui contait souvent les faits d'armes d'un ses ancêtres face à Buckingam, lors de la bataille de Sablanceaux, et la domination anglaise tout au long de l'histoire de Ré.

M alvina se trouvait bien des goûts très British et rêvait depuis longtemps de décou-vrir l'Angleterre. Mais le Maurice n'était

pas très chaud. Il avait peur de mal manger, sans sa baguette, son vin et ses pommes de terre ! Enfin décidés, costumés en dimanche, ils prirent l'Eurostar à Paris. Direction Londres, où les attendaient à la gare, les vacanciers anglais, Andrew et Jane, qui louent l'été chez la mère Picot, à côté de chez eux. Welcome ! Bisous, et tous s'engouffrent dans un taxi pour découvrir London.

Pour la descendante d'un marin rétais, certes héros de la bataille de Sablanceaux, quel « wonderfull » accueil, s'étonnaient nos deux tourtereaux rétais qui fêtaient par la même occasion leur noces d'émeraude.Sur les grandes avenues pavoisées, des milliers de

londoniens agitaient joyeusement des petits drapeaux, les fanfares jouaient à tous les coins de rues et les pubs ne désemplissaient pas pour fêter l'événement ! D'un sourire et d'un signe de la main, à la fenêtre du taxi, Malvina et Maurice, étonnés de tant de fastes, n'arrêtaient pas de dire : merci beaucoup ! Thank you very much !- C'est la tradition pour nous, expliquèrent leurs amis avec un délicieux accent. Nous aimons tellement l'île de Ré que nous sommes heureux à notre tour de vous recevoir simple-ment.Et puis vous savez, c'est un conte de fée, une belle histoire d'amour que nous célébrons aujourd'hui !

Touchés par tant d'attentions, Malvina et Maurice sur un nuage, se prenaient pour Cendrillon et le Prince charmant, quand le « carrosse » finit soudain sa course près de l'abbaye de Westminster.Et là, se mêlant à la foule des londoniens en liesse, appareil prêt pour la photo, Malvina et Maurice firent comme leurs amis anglais en ce beau jour du 29 avril 2011 : ils attendirent l'arrivée de William et de Kate qui allaient se dire oui... mais 40 ans après eux, dans la petite chapelle de Ré. See you soon and ... Vive la mariée !

Michel Lardeux

Photo prise lors du week-end Pascal ‡ ... La Flotte. Bingo !

On attend avec impatience la collectioncompl�te des 10 tee-shirts :Hello Lionel, Hello Patrice, Hello Christian, Hello Patrick... et les autres !

Michel Lardeux

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 av de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré. Tél : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 - mail : [email protected]

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement.Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie VauchezMise en page : ....................................... AlphaStudioCrédit photos : ...................................... Catherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux - LPO - DR Nathalie VauchezDessins : ...................................................... Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy - Jean-Jacques VergnaudRégie publicitaire : ............................ Tél : 05 46 00 09 19 - [email protected] : ............................................... Imprimerie MingotDépôt légal initial : ........................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

p R O C H a I N N U M É R O D e R É À L a H U N e L e 2 1 j U I N 2 0 1 12

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’ Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Ecolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

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Un wEEk-End

Sarah Bernache par Jean-JacqueS Vergnaud

nocES d'éMERaUdE L'ETE SERa chaUd...sur les tee-shirts !

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Tourisme

3R É À L A H U N E - 1 8 m A i 2 0 1 1 - N ° 5 3

N ous ne saurions trop conseiller à ceux qui nous rendent visite d’utiliser les instruments qui

existent. Tout d’abord les 10 offices de Tourisme de l’île, un par commune, qui connaissent bien leur territoire et sont là pour conseiller les touristes. Dans l’île de Ré, 700 particuliers sont référencés, classés, visités et connus pour 95% des offices de Tourisme. Il ne faut pas hésiter à se rendre sur le site qui les référence tous et dont nous vous indiquons ci-dessous les coordonnées. Par ailleurs Ile de Ré Tourisme dispose d’un site qui fournit toutes les informations dont un touriste peut rêver, à consulter donc également.

Le problème du classement des meublésPar ailleurs les meublés font l’objet d’un classement de une à cinq étoiles, moyen précieux et immédiat d’apprécier la qualité d’une location mais aussi garantie que les prestations de base, comme une bonne literie par exemple, sont correctes quel que soit le standing. Cette opération de classement ne peut s’effectuer qu’à la suite d’une visite renouvelée tous les cinq ans. Ce classement est donc le garant pour le touriste de ce qu’il va trouver sur place. Certains professionnels du tou-risme s’inquiètent à juste titre de l’application du décret du 2 août 2010 (loi de tourisme 2009) stipulant qu’en plus des organismes institutionnels (CMT, FNAIM, UNPI, Gîtes de France et certaines associations de loueurs), des sociétés privées, toutes certifiées, pourront procéder aux visites débouchant sur le classement. Le coût de la prestation s’en trouve augmenté, car les institutionnels, subventionnés, ne répercutaient pas toutes les charges et ne calculaient pas la visite à son coût réel et de plus la TVA n’était pas prise en compte. Dans la mesure où ils ne peu-vent faire concurrence au privé, les institutionnels facturent désormais au coût réel augmenté d’une TVA à 19,60%, si bien que la visite est passée depuis le 10 mars dernier de 80€ à 172€, soit plus du double. Cette augmentation peut effrayer plus d’un propriétaire or le classement étant un acte volontaire et non obligatoire, il est probable que dans un premier temps certains cesseront de s’y soumettre. Sauf que c’est un facteur qui sécurise et attire la clientèle et que par ailleurs il donne droit à un abattement fiscal sur le revenu de la location de 71% en cas de classement qui sinon tombe à 50%. Charente-Maritime Tourisme de son côté fait le maximum pour alléger les tâches administratives des propriétaires de meublés en effectuant, entre autres tâches, le dépôt en préfecture. Le comité départemental du tourisme a également mis sur pied un logiciel intégrant les 112 critères pris en compte dans le classement et générant chacun des points. Le calcul se fait ainsi très rapidement et présente une grande flexibilité lorsqu’il s’agit d’améliorer ou de modifier un critère.

Il est encore un peu tôt pour apprécier l’impact de cette augmentation sur le clas-sement des meublés qui a l’avantage d’apporter une grande lisibilité aussi bien aux touristes étrangers que Français puisque le choix des critères est Européen.

Catherine Bréjat

L’un des fidèles lecteurs de Ré à la Hune a décidé d’alerter notre rédaction à la suite du séjour que sa fille a récemment

effectué dans notre île. Ce lecteur avait décidé de rassembler toute sa famille auprès de lui pour Pâques. Sa maison

n’étant pas assez grande pour héberger tout le monde, sa fille cadette demeurant à Biarritz décida de louer à Sainte-

Marie pour trois jours, à 120€ la journée, un meublé qu’elle alla chercher sur Internet. Grand mal lui en prit car la literie

s’avéra épouvantable et le degré d’hygrométrie élevé à l’intérieur de la maison.

Un wEEk-Endde Pâques gâché

www.locations-ile-re.com

DENIS BACQUÉPoissonnier

Sous le signe du poisson !Les plus exigeants ne s’y trompent pas car les étals de Denis Bacqué respirent la fraîcheur à plein nez. À peine franchi le seuil, huîtres de l’île, moules de bouchot, bars, daurades, mulets noirs et autres poissons s’imposent comme le parfait reflet de la saison... une belle diversité qui finira dans votre assiette ! En gourmand qui se respecte, Denis ne vous laisse pas repartir sans un «p’tit conseil de chef». Côté traiteur, choucroute de la mer, paëlla, blanquette de seiche au pineau local et quelques savoureuses salades maison font toujours autant d’adeptes.

Denis Bacqué - Poissonnier13 bis rue des Salières - 17410 St MaRtin DE Ré

tél. 05 46 67 48 18

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Jeux et Services

Mots croIsés de JPP - n°33Horizontalement : 1. Déraisonnables. Saule. 2. Hors service. 3. Certains en ont. Eléments architecturaux des 17e-18e siècles. 4. Sept fois champion. Corps d’élite. Parfois à vif. On peut tomber dessus. 5. Mesure. Bienheureuse. Que l’on doit. 6. Contre. Préoccupé. 7. Rebâtie. Registre. 8. Début d’ichtyose. 9. Cardinal. Tuiles d’angle. 10. Pronom possessif. Vent du nord.Vertical : 1. Aiment rire. 2. Glucide présent dans divers rhizomes. Sur la portée. 3. Impayée. L’image le met en valeur. 4. Général espagnol. 5. Tel la paramécie. Perse. 6. Théolo-gien. Perce. 7. 576 mètres environ. Agamemnon et Ménélas appartiennent à la famille. 8. Agence spatiale européenne. Eté fou. 9. Sans anomalie. Autrement dit : Saison. 10. Trèfle. Dispose. 11. Grande sœur. Colère. 12. Esclave. Prêtes à prendre le large. 13. Norme. Directions opposées. Adverbe interrogatif. 14. Concrétion minérale. 15. Rendre confiance.

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Jeux à la Hune

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Solution : c - une - bonne - i - dé - 2 - cadeau - poux - r - tas - mer (c'est une bonne idée de cadeau pour ta mère)

Solutions : 1. la poche de veste - 2. l'écusson de la casquette - 3. le petit doigt - 4. la cravate - 5. les cheveux de l'enfant - 6. le témoin de la porte libre/occupé - 7. le bouton de la veste

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Actualité

un projet porté par la communauté de communes de l’île de ré

S ’il avait été jadis prévu qu’un opérateur privé soit chargé de la réalisation du nouvel établissement, il en est tout autrement aujourd’hui. Il s’agit doré-

navant d’un projet d’un coût de construction estimé à 3,1 millions d’euros porté par la Communauté de Communes de l’île de Ré et ayant reçu l’aval du Conseil Général et du Ministère de l’Intérieur. Un projet qui est donc susceptible de bénéficier de subventions émanant des collectivités locales et de l’Etat.« Il était grand temps que le projet se concrétise car face aux normes en vigueur actuellement concernant aussi bien les personnels, les visiteurs plaignant et les auteurs d’infraction, plus rien en matière de logements, d’accueil, de sécurité, etc., n’était conforme » précise-t-on aussi bien du côté des militaires que des élus.La Communauté de Communes ayant repris le dossier en main, elle lançait en juillet 2009 un concours de maî-trise d’œuvre. Le 3 février 2010 le jury de concours re-tenait l’équipe 1 composée de la SCP Begue/Peyrichou/Gerard associée à ETB, Xavier Boulard et Yac Ingénierie.

Un choix entériné par le Conseil communautaire le 15 fé-vrier 2010 avant qu’il ne valide l’avant projet sommaire (APS) du maître d’œuvre et les remarques formulées par la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale le 29 mars 2011. Les corrections ayant été apportées, le permis de construire était signé le 28 avril dernier.

Quel projet ?Adieu locaux exigus, installations vétustes et hors normes ! La future gendarmerie se composera de deux parties : d’une part un bâtiment technique abritant les différents locaux de service et d’autre part la réalisation de 17 loge-ments de fonction autorisant les 17 gendarmes de la bri-gade et leurs familles à être tous hébergés sur place alors qu’aujourd’hui huit d’entre eux sont logés à l’extérieur de l’enceinte de la gendarmerie. Une réserve foncière est par ailleurs prévue pour deux logements supplémentaires. D’architecture rétaise traditionnelle, ces logements tran-cheront avec celle du bâtiment technique, lequel se doit d’être aisément identifiable au sein de l’espace bâti.

un sprint final préméditéUn mois « seulement » se sera écoulé entre la valida-

tion de l’APS et la signature du dit permis. Un sprint final des élus rétais qu’explique la toute récente mise en œuvre à compter du 1er mai 2011 de l’arrêté préfectoral en date du 20 avril 2011 stipulant les modalités de la nouvelle réglementation parasismique, dite PS92, relative à toute nouvelle construction en Charente-Maritime.En signant le permis de construire le 28 avril dernier, cela permettait de ne pas une nouvelle fois retarder le projet, mais aussi d’échapper à la plus-value qu’aurait normale-ment entraîné la conformité à la nouvelle réglementation parasismique.S’il s’agit là d’une bonne nouvelle pour les finances communautaires, plane tout de même une interrogation quant à un éventuel risque sismique, tout en sachant que le risque 0 n’existe pas et que celui-ci est de 3 sur une échelle de 5 dans l’île de Ré. Jean-Pierre Pichot

La fin avril 2011 aura connu l’aboutissement de près de vingt ans d’espoir de voir un jour l’île de Ré dotée d’une Gendarmerie Nationale digne de ce nom. C’est désormais chose acquise puisque le Permis

de Construire a été signé en date du 28 avril. Une nouvelle Gendarmerie dont les travaux devraient démarrer rapidement sera inaugurée début 2013 à Saint-Martin-de-Ré, avenue de Philippsburg, face

au collège Les Salières, sur les 8 000 m2 d’un terrain acheté en 2005 au prix de 16 euros le mètre carré.

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La MaRéE-chaUSSéE SE MEUT

c’est habilement joué

Sur le fond, porteur de bonnes nouvelles, ayant habi-lement su à la fois satisfaire le président du Conseil Général, Dominique Bussereau, et le Maire de

Saint-Jean d’Angely (ami de Dominique Bussereau) en confir-mant le projet de Fontenet, tout en entendant les arguments des représentants syndicaux et des élus de Saint-Martin, en maintenant les deux sites de la Centrale de Saint-Martin, il a même pu contenter le Député-Maire, Maxime Bono, pour qui il s’agit là d’un moindre mal, même si le projet de Dompierre qu’il défendait était à ses yeux meilleur que celui de Fontenet.L’ensemble des élus, Maxime Bono, Léon Gendre, Lionel Quillet ont souligné auprès de notre rédaction le travail de sensibilisation remarquable accompli par les représentants syndicaux dans ce dossier, venu largement conforter la réalité économique et budgétaire, ainsi que la surpopulation carcé-rale, qui – de toutes façons – ne plaidaient pas en faveur de la fermeture d’un certain nombre d’établissements en France.Pour Léon Gendre, très actif auprès du Garde des Sceaux, aux dires des syndicats et du Député, et pour Lionel Quillet, Saint-Martin de Ré doit une fière chandelle au président Dominique Bussereau, qui « a joué finement » auprès de Bruno Clément, responsable des prisons au Ministère, la décision finale ayant été tranchée par le Président de la République, Nicolas Sarkozy lui-même, sur proposition de la Chancellerie.une dynamique positive du territoire rétaisIls rejoignent Maxime Bono, pour lequel l’unité et l’action conjuguée de tous les acteurs parties prenantes dans ce dos-sier ont joué favorablement, y compris leur montée à Paris au

Cabinet du Ministre, révélant une vraie dynamique et une so-lidarité du territoire. Le Député se dit « extrêmement satisfait pour l’île de Ré toute entière que Saint-Martin soit conservé, le projet de Dompierre ayant joué son rôle dans ce choix » même s’il est par ailleurs très déçu que la Cité Judiciaire de La Rochelle ne bénéficie au final que de 5 millions d’€ contre les 32 millions nécessaires pour le regroupement des diffé-rents sites et services actuellement dispersés.Tous restent toutefois très vigilants quant au devenir des deux sites de Saint-Martin, « il faut continuer à se battre pour que de réels investissements aient lieu et que ce ne soit pas une mesure cosmétique », pour Maxime Bono, tandis que Lionel Quillet a souligné que si le Ministre a confirmé le maintien des deux sites, il n’a en rien rassuré sur le fait que ceux-ci seraient tous deux réhabilités.

un groupe de travail pour un vrai projet alternatifC’est d’ailleurs pour cela que Maxime Bono, qui « n’est pas un spécialiste du domaine pénitentiaire et souhaite com-prendre » a monté un groupe de travail avec notamment les représentants syndicaux, afin de « faire émerger un vrai projet, pour que cela ne soit pas un marché de dupes, qu’il y ait une alternative pour les 20 ou 30 années à venir pour une partie du site ».Lionel Gobiant, secrétaire local de l’UFAP, confirme de son côté la démarche très positive du Député, à laquelle il par-ticipe et qui a pour but que les deux sites restent ouverts à long terme. Certes il existe 100 places de libres à Saint-Matin, mais « on ne peut y accueillir n’importe quelle popu-lation, aussi nous travaillons avec Maxime Bono pour voir s’il

est opportun de transformer l’un des deux sites en centre de détention voire en maison d’arrêt ». Il juge par ailleurs que les coûts d’extraction des prévenus de la prison de Fontenet vont être exorbitants, puisqu’ils devront faire le trajet vers La Rochelle où sont concentrés tous les services judiciaires, ceci alors que le projet de Dompierre avait ses faveurs.Le Garde des Sceaux aura donc à moitié convaincu l’en-semble des acteurs locaux, d’autant que les trois ministres venus en Charente-Maritime - soucieux de laisser chacun leur empreinte dans le paysage pénitentiaire français - ont fait des déclarations contradictoires entre elles, et que se profilent déjà les élections présidentielles de 2012, qui pourraient rendre de nouveau caduques ces annonces positives. S’agit-il d’une simple opération de communica-tion pour obtenir un temps une paix sociale en période pré-électorale, ou d’un traitement de fond du dossier pénitentiaire en France ? L’avenir seul le dira…

Nathalie Vauchez

après la visite du Ministre Michel Mercier à Saint-Martin de Ré

EnTRE SaTiSfacTion ET viGiLancE,

En 2013, les bleuets remplaceront les coquelicots ! Le terrain de la future gendarmerie, situé en face

du Collège de Saint-Martin de Ré.

Lors de sa venue en Charente-Maritime le 5 mai dernier, le Garde des Sceaux Michel Mercier a visité au pas de charge la Maison Centrale de Saint-Martin de Ré, accompagné

par les élus locaux, qui ont dû quelque peu bataillé pour être présents, le protocole officiel n’ayant initialement prévu que la présence du Président du Conseil Général

et du Député. Ceci pour la petite histoire, qui a son importance …

Le Garde des Sceaux Michel Mercier, accompagné du Directeur Jean Lethanoux, suivis de Dominique Bussereau, Léon Gendre,

puis du Préfet Henri Masse, de Patrice Déchelette, Lionel Quillet, et enfin, du Député-Maire, Maxime Bono

Le Garde des Sceaux Michel Mercier,et le Directeur Jean Lethanoux

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Actualité

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où en sommes-nous ?Le comité de concertation s'est réuni le 9 mai à La Rochelle, pour la troisième fois depuis son installation. Tous les partenaires, pratiquants de la mer, professionnels ou de loisirs, scientifiques, associations de protection de l'environnement se sont exprimés en présence de quatre préfets : le préfet maritime de l'Atlantique, et les préfets des régions Aquitaine et de Gironde, de Charente-Maritime et de Vendée.Un ordre du jour chargé, comprenant la présentation des projets de périmètre de l'aire ma-rine protégée, des orientations de gestion du projet de parc et de la composition du conseil de gestion, fut suivi de débats animés, où toutes les parties prenantes ont pu présenter et argumenter leurs observations.

Les pêcheurs et les conchyliculteurs réagissentLes pécheurs et les conchyliculteurs ont demandé une orientation particulière pour mieux prendre en compte les spécificités de leurs professions. La composition du conseil de gestion doit être adaptée et consolidée.

dominique Bussereau, sans langue de boisA la sortie de ce comité, Dominique Bussereau, président du Conseil Général de Charente-Maritime, ne donnait pas dans la langue diplomatique et résumait ainsi sa position : « Il faut que ce parc se rapproche de ses pratiquants. C'est leur gagne-pain qui est en jeu. Il faut faire de la place autour de la table aux utilisateurs. Il y a trop de fonctionnaires ! Nous nous posons encore beaucoup de questions sur les limites du parc. Le projet avance mais n'est pas mûr. Nous devons prendre notre temps ».Devant l'importance de l'enjeu, une prochaine réunion de concertation est prévue le 20 juin, pour de nouveaux échanges sur ces sujets. Rappelons que le calendrier prévoit une enquête publique dans les communes littorales du projet du 22 août au 22 septembre 2011.

La création du parc pourrait intervenir en 2012. Mais la concertation entre les parties risque de prendre plus de temps que prévu !

Michel Lardeux

PaRc naTUREL MaRinConcilier protection du milieu aquatique, développement durable, partage entre utilisateurs de 6 500 km2 d'océan, est la vocation du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et des pertuis charentais et vendéen. Un travail colossal de concertation avec tous les acteurs des milieux marins est engagé depuis mars 2009.

La réunion publique du 22 mai à Rivedoux, a montré certaines incohérences et les imprécisions de l'étude d'impact, laissant entrevoir un espoir aux opposants

à ce projet à risques industriels.

Le recours gracieux Nombreuses sont les personnes situées dans le périmètre rétais concerné (Rivedoux-Plage, Sainte-Marie, La Fotte) à avoir signé le recours gracieux, au côté des habitants des quartiers de La Pallice, Mireuil et l'Houmeau.Le délai de deux mois du recours gracieux du collec-tif NUB (Non à l'Usine de Broyage) auprès du Préfet de la Charente Maritime, expirait le 15 mai 2011. Aucune réponse n'est parvenue au Collectif NUB. A l’heure où nous mettons sous presse, le 16 mai, le Préfet a laissé courir ce délai.Le recours contentieuxFaute de réponse, le collectif NUB engage donc cette semaine du 16 au 20 mai l'étape du recours contentieux auprès du tri-bunal administratif de Poitiers. Un protocole d'information et

de consentement pour le recours contentieux contre l'arrêté N° 10-3259 « autorisant la société Ciments de La Rochelle à exploiter une installation de production de ciments et de liants hydrauliques par broyage sur la commune de La Rochelle » est proposé à toutes les personnes ayant intérêt à agir, qui considèrent que ce projet comporte des risques significatifs pour elles et des nuisances. A savoir : préjudice paysager, émissions de bruits et de substances polluantes, risques technologiques, risques de dépréciation de votre bien...Plus de 100 personnes dont 30% de Rétais ont mandaté maître Hervé Pielberg, avocat spécialiste de droit admi-nistratif et environnemental à Poitiers, pour mener ce recours contentieux auprès du tribunal administratif de Poitiers, selon Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, fervent opposant au projet.La Communauté de Communes de l'île Ré engage, de son côté, un autre recours contentieux.

L'action continueParallèlement à cette action en justice, et pour pérenniser l'action du collectif, une association MAT-Ré (Mer-Air-Terre), dont l'objet est la protection de l'environnement s'est créée. L'association représentative des habitants des périmètres concernés souhaite pouvoir être informée des autres projets industriels qui sont dans les cartons du port autonome de La Pallice. Ce port, dont la vocation est le transport maritime et les escales de croisière, développe depuis son accession au statut de port autonome, un programme d'industrialisa-tion du site. D'autres projets pourraient donc s'implanter sur les hectares remblayés, gagnés sur l'océan.Selon Dominique Chevillon une table ronde est organi-sée prochainement par le président du Conseil Général, Dominique Bussereau, qui commence par être gêné par ce projet, tandis que des « grosses pointures nationales » mon-tent au créneau contre l’usine de broyage.

Michel Lardeux

Les travaux commencent, le recours contentieux s'engageUSinE dE BRoyaGE dE L'anSE SainT-MaRc

Alors que les travaux démarrent en ce début mai, pour une durée de deux ans, sur l'Anse Saint-Marc, au port autonome de La Pallice, l'opposition à cette implantation monte en puissance. Si le délai pour contester le permis de construire est forclos, l'autorisation d'exploitation accordée par le préfet au titre de la procédure des installations classées peut être contestée sur un délai de quatre ans.

Le RichelieuIle de Ré

Il y a des matins où je me lève avec un gros mal de casque, j’essaie de me rappeler de la veille au soir, qu’ai-je fais ? Qu’ai-je bu ? Après avoir avalé mon aspirine, je me souviens de ces deux verres de rosé qui me paraissait si gouleyant sur le moment. Pourquoi un tel mal de tête avec si peu de vin alors qu’une semaine auparavant, une sortie dans le vignoble bordelais m’avait enivré avec des quantités beaucoup plus gargantuesques.

La Réponse : LE SOUFRE.Mais vous allez me dire : pourquoi mettre du soufre ? A quoi ça sert ? Le Soufre est un élément employé dans toutes les étapes de l’élaboration d’un vin. On l’utilise dans les vignes contre le traitement des maladies (l’oïdium), au chai, il est un antioxydant et un antimicrobien (permet de rentrer une récolte saine), il permet de désinfecter les barriques... ET là où il nous fait mal à la tête c’est lors de la mise en bouteille. On incorpore un peu de soufre au vin en guise de « conser vateur ». Les doses sont moins importantes dans les rouges que dans les vins blancs secs ou rosés. A savoir qu’un vin liquoreux peut être deux fois plus soufré qu’un vin blanc sec : le taux de sucre étant plus élevé, le vin est beaucoup plus fragile.

Et le « BIO » dans tout ça ???Un vigneron travaillant en agriculture biologique va s’efforcer d’employer le moins possible de soufre. Mais ne soyons pas dupes, lors d’années catastrophiques, le soufre reste un allier.La notion « sans soufre » que l’on peut voir sur certaines étiquettes de « vins natures » veut dire « sans soufre ajouté » car il y en a forcément un peu, résultant de la fermentation alcoolique. Sur ces vins, je vous conseille un carafage violent pour enlever ce petit gaz carbonique qu’il y a souvent à l’ouverture.Pour conclure, essayez de trouver des vignerons consciencieux dans leur travail qui vont rentrer une récolte la plus saine possible, faire une vinification la plus naturelle possible et qui doseront le moins possible à la mise en bouteille. Et à ce moment là vous pourrez déguster des hectolitres de vin sans avoir ce fameux mal de tête. Parole de sommelier.

Centre de Thalassothérapie Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40

Pourquoi j’ai mal à la têteen buvant certains vins ????

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Stéphane Thomas Sommelier du Richelieu L'

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Amitiés Vinicoles

De gauche à droite : Le préfet de la région Aquitaine, le préfet maritime de l'Atlantique, les préfets de Charente-Maritime et de Vendée, et les deux chargés

de mission de l'Agence des Aires Marines Protégées.

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Actualité

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Lancement de la campagne le 3 mai pour réagir pour sainte-Marie

C’est à la salle d’Antioche que le coup d’envoi a été donné le 3 mai par les membres de « Réagir pour Sainte-Marie ». Francis Villedieu, faisant

office de maître de cérémonie, introduisit chacun des participants, six hommes et sept femmes âgés de 40 à 60 ans, afin qu’ils se présentent et indiqua que la vo-lonté de cette liste si elle était élue serait de « travailler en toute transparence et concertation avec le maire ». Tous firent part de leur attachement à Sainte-Marie et expliquèrent leurs motivations et les raisons de leur engagement à « Réagir ». Jean Bureau qui s’est laissé enrôler pour la première fois de sa vie dans une action concernant la vie publique en expliqua les raisons : « La municipalité est gérée comme une affaire privée et cela me déplaît profondément. Le devenir du village ne me convient pas, je ne souhaite pas vivre dans un lieu aseptisé. Enfin j’ai besoin de transpa-rence dans la gestion des affaires publiques ». Quant à Blandine Hulin, elle qualifia de trois mots leur action future à la mairie « vigilance, transparence et compé-tence ». L’intérêt de tous dans le respect de la démo-cratie, c’est la voie que compte suivre cette liste qui ne dévoilera le détail de son programme que dans les réunions à venir, et s’est, ce soir-là, surtout définie par opposition à certaines actions et réalisations du maire, par indignation en quelque sorte.

réunion aux Grenettes le 10 mai pour « Vivre Mieux »Le 10 mai, aux Grenettes, dans une salle finalement un peu petite pour l’occasion en raison du nombre de

personnes présentes, Jean-Charles Lievens, tête de liste de « Vivre Mieux », liste de la majorité municipale lançait la campagne. Il anima trois heures durant une réunion particulièrement abondante en informations. Après une introduction au cours de laquelle il déclara « nous souhaitons un village apaisé et authentique dans ses valeurs » Jean-Charles Lievens laissa place aux futurs conseillers potentiels pour qu’ils se présen-tent. Issus de tous horizons professionnels, la plus jeune (29 ans) est une femme qui vient s’ajouter aux trois nouveaux visages féminins que présente cette liste. Puis l’actuel conseil municipal fit le bilan de son activité à mi-mandat en le comparant aux 6 projets et 50 propo-sitions faits en 2008. Des réalisations parfois occultées tant les différends avec l’opposition ont occupé le de-vant de la scène pendant trois ans comme l’a donné à entendre Jean-Charles Lievens. Chacun des intervenants possédait bien ses dossiers et lorsque nécessaire Gisèle Vergnon apporta les compléments d’information qui s’imposaient démontrant également qu’elle les connais-sait bien. La réunion n’était pas improvisée, il y a eu sans aucun doute un travail préalable très sérieux et Jean-Charles Lievens en habitué de la communication a de l’entregent et sait mener un débat.

de la difficulté de com-muniquerD’une réu-nion à l’autre les mêmes thèmes - ou presque - ont été évoqués,

d’un côté le négatif de l’autre le positif des réalisations et projets de la mairie. Et puis ce monstre du Lochness qu’est devenue la place des Tilleuls a fait, des deux côtés, son apparition. Cette affaire est le cas typique de la difficulté à apprécier, lors d’une campagne électorale, les informations qui sont communiquées par les uns et les autres. La liste « Réagir pour Sainte-Marie » crie au scandale, clamant que Gisèle Vergnon a pris cette décision seule, sans même l’avis de son conseil et sans les autorisations préalables nécessaires. De son côté « Vivre Mieux » affirme, qu'un maire peut modifier ou déplacer un trottoir sans autorisation. Alors pourquoi avoir fini par en demander une ? Autorisation que Jean-Charles Lievens, dit avoir bran-die sous le né de Francis Villedieu et Blandine Hulin lors de l’émission de radio Soleil de Ré du 7 mai. Ceux-ci interrogés disent ne pas avoir eu le temps de voir quoi que ce soit.

Le Maritais lambda risque d’avoir un peu de mal à s’y retrouver d’ici le 22 mai et à ce stade, il n’est pas inutile de rappeler que les dernières élections municipales se sont jouées à 70 voix près.

Catherine Bréjat

La campagne pour les élections complémentaires à Sainte-Marie, dont le but est de remplacer 13 nouveaux conseillers municipaux avec un maire qui reste en place, a commencé le 3 mai.

SainTE-MaRiE : la campagne est lancée

L'équipe de Réagir pour Sainte Marie

Blandine Hulin

Jean-Charles Lievens

Gisèle Vergnon lors de la réunion du 10 mai

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Éco à la Hune

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V éritable trésor culinaire recherché par les gastro-nomes, elle est rentrée dans le cercle des produits AOP (appellation d’origine protégée) en 1998.

Ramassée chaque jour, elle est conditionnée dans des emballages spécifiques et livrée dans les 24h. Les pro-ducteurs de ce produit de luxe ont su regrouper autour d’eux les viticulteurs, les sauniers, les ostréiculteurs, les Bières de Ré, l’Oursine de Ré, les Confitures du Clocher, les beurres AOP Charentes-Poitou, les Cognacs Camus Île de Ré Fine Island, tous partenaires pour faire de cette manifestation un événement gourmand suivi du plus grand nombre, lors d’un week-end qui cette année n’a comporté que deux jours.

Pour l’occasion 22 chefs rétais ont créé des recettes originales autour de la pomme de terre qu’ils continue-ront, même si la manifestation est terminée, à mettre à l’honneur à la carte de leurs restaurants jusqu’au 30 juin et que vous trouverez sur le site www. ilederepom-medeterre.com. Comme les années précédentes le vélo était au programme avec des pauses gourmandes dans les coopératives et chez les partenaires.

La manifestation a pris cette année une envergure mé-diatique certaine avec la présence, outre les supports régionaux habituels, de titres nationaux, tels Le Nouvel Observateur, Elle à Table, Cosmopolitan et Régal. Cinq bloggers spécialisés dans les produits culinaires et ori-

ginaires d’Avignon, Bordeaux, Paris, Lyon et La Rochelle étaient également venus rencontrer les chefs rétais.

Les Régalades verront leur apothéose les 24 et 25 mai, à l’Espace Mobalpa, à Paris où des ateliers culinaires seront organisés mettant en avant la pomme de terre primeur. La coopérative Uniré se fera pour l’occasion accompagner de plusieurs de nos chefs afin de mettre à l’honneur le terroir rétais. Catherine Bréjat

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LES RéGaLadES

LES aLéaS d’UnE éconoMiE SaiSonnièRE

Pour la 6e année, l’île de Ré a dignement fêté les 6 et 7 mai l’avènement de sa pomme de terre primeur due au savoir faire exceptionnel de ses maraîchers.

L’île de Ré fait partie de ces lieux où la vie économique est qualifiée de saisonnière, c’est-à-dire qu’ici le touriste ne vient que de Pâques à octobre. Le tourisme représentant le segment économique le plus dynamique de l’île et du département, il faut bien s’adapter. Cela présente certains inconvénients.

Gisèle Mineuil

prennent une nouvelle dimension

Tout d’abord certains commerçants n’ont pas les moyens ou ne souhaitent pas payer à longueur d’années des locations de boutiques au prix

relativement élevé. En effet tout doit se faire en six mois aussi bien la rentabilité de la boutique pour le proprié-taire que le chiffre d’affaires pour le commerçant. C’est possible mais avec plus de frais que dans le cadre d’une activité annuelle. D’une année sur l’autre, les commer-çants ne retrouvent pas forcément la boutique occu-pée la saison précédente, déménagent et doivent faire

passer des encarts publicitaires dans les supports de l’île pour indiquer leur nouvelle adresse, comme c’est le cas par exemple pour « Auto Cadeaux » installé l’année dernière en haut de la rue de Sully et qui se trouve, pour cette saison, quai Clémenceau à Saint-Martin. Ces mêmes commerçants, comme les autres branches d’activité et en particulier l’hôtellerie et la restauration, doivent embaucher du personnel qui vient de loin et leur logement est un problème récurrent dans l’île. Certains qui ne ferment que deux mois en profitent pour apurer les congés payés du personnel qui doit de ce fait obligatoirement prendre ses vacances en hiver.

De même, on voit réapparaître sur les marchés des stands que l’hiver avait fait fuir. C’est le cas de Frédéric et Antoine Bouteiller du Plantis des Vallées, producteur de Pineau et de Cognac, que l’on retrouve à La Flotte

à partir de début mai et à La Couarde un peu plus tard en juin. C’est aussi le cas de Daniel qui vend des vêtements sur le marché d’Ars dès que les Parisiens sont de retour.

Les jeunes travaillent souvent les deux saisons, l’été dans l’île et l’hiver à Courchevel ou dans une autre sta-tion de ski car comme le dit Philippe Stanislas, prési-dent de l'association des commerçants de Saint-Martin « on va chercher l’argent où il est et il faut le faire quand on est jeune, car plus tard avec des enfants se pose le problème de la scolarité. » Ce qui explique que les sai-sonniers, n’étant présents dans l’île que la moitié de l’année, soient moins impliqués dans la vie des villages, l’optique étant avant tout de gagner de l’argent avec peut-être la possibilité de doubler le chiffre d’affaires mais à coup sûr de tripler les frais. Catherine Bréjat

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Ils bougent !

L'assemblée générale annuelle du Crédit Mutuel pre-nait cette année une dimension exceptionnelle. Dans la grande salle du complexe hôtelier des Grenettes,

en présence de Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, de Jean-Louis Olivier, vice-pré-sident en charge du développement économique, le prési-dent du Crédit Mutuel de l’île de Ré, Jean-Pierre Flahaut, les chefs d'agences et les conseillers au grand complet, avaient le plaisir d'accueillir de très nombreux sociétaires, clients, représentants du monde associatif, sportif et culturel rétais.

Joseph Vrignon, président de la Fédération du Crédit Mutuel Océan et Jean-Luc Menet, directeur général du CMO parti-cipaient à cette soirée, au premier rang d'une salle comble.

La partie statutaire révélait la bonne santé et le dynamisme des trois agences Crédit Mutuel rétaises, en pleine croissance.

La surprise vint de l'annonce du départ prochain à la retraite de Lucien Ottolenghi, directeur des agences rétaises, très estimé par les clients, le personnel, le conseil d'administra-tion, les partenaires associatifs et économiques rétais de la banque mutualiste.

Lionel Quillet a exprimé toute l'amitié qui liait l'île de Ré à Lucien, comme on le salue respectueusement et chaleureusement ici et en Corse, son pays natal.

Une standing ovation et des applaudissements nourris vinrent saluer, pendant plusieurs minutes, la carrière exemplaire d'un directeur passionné, faite de compé-tences, de relations de confiance, de valeurs mutualistes et d'humanisme.

Bonne retraite Lucien Ottolenghi, qui n'en doutons pas sera active, pleine de passion et de convivialité. M.L.

et un directeur ... à qui parler !UnE BanqUE

La noUvELLE PicanTo

Ré à la Hune : comme toutes les nouveautés, cette petite dernière de Kia est très attendue ?Jean-François Russeil : La nouvelle Picanto arrive sur nos écrans de télévision. Les fidèles clients de la marque pourront la découvrir et tester toutes les possibilités de finitions à la concession Kia Eurogarage Groupe Barbier située dans la zone commerciale de Beaulieu. Avec notre équipe de commerciaux, nous sommes prêts à vous la présenter.Ce nouveau modèle s'annonce-t-il comme un succès ?La Picanto 2ème génération vient remplacer la première après 7 ans de bons et loyaux ser-vices. Elle naît sur le marché des citadines avec l’identité agressive et moderne du reste des modèles de la marque Kia, tel que le nouveau cross over Sportage qui fait tourner les têtes.Dès les premières versions la Picanto dévoile un style très dynamique et surtout une carros-

serie dotée de 5 portes. Elle bénéficie bien sûr de la garantie 7 ans, comme sur toute la gamme Kia.Quel budget faut-il prévoir pour se l'offrir ?Pour un budget compris entre 9 490 € et 12 790 €, vous pouvez bénéficier d’un équipe-ment allant jusqu'à la climatisation automatique, les radars de recul, le système audio CD MP3 connectable USB et Ipod en passant bien sûr par les incontournables : direction assistée, airbags multiples et ABS. Cette liste de dotation n’est pas exhaustive.Le modèle bénéficie en outre du bonus écologique de 400 € et apparaîtra sur le marché à partir de 7 790 € sous conditions de reprise. Michel Lardeux

Ré à la Hune, a rencontré pour vous Jean-François Russeil, responsable de la marque Kia au sein du groupe Barbier.

De gauche à droite : Jean-Pierre Flahaut, Joseph Vrignon,Lionel Quillet, Lucien Ottolenghi, Jean-Luc Menet.

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La nouvelle Picanto arrive sur le marché des citadines

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Actualité

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Sa présence charismatique, té-moignait de la belle solidarité et de la générosité de nos amis

allemands de Philippsburg, qui s'étaient mobilisés lors de Xynthia : « Nos camions et nos pompiers étaient prêts à intervenir avec des moto-pompes. Nous étions sur

le départ pour l'île de Ré, lorsqu'une communication téléphonique nous a définitivement rassurés. Alors Philippsburg s'est mobilisé autrement, pour vous aider. Nous sommes fiers d'avoir participé par ce don de 22 000 euros, à cette belle réalisation qui témoigne de notre amitié, de la réalité et du dynamisme de notre jumelage ». Ainsi s'exprimait avec simplicité et sincérité Stefan Marcus, souriant et très applaudi.

Après les hymnes nationaux allemands et français, interprétés magistralement par l'harmonie communautaire de la Couarde, sous la baguette de Bernard Perrain, Patrick Rayton, maire de la Couarde, Daniel Durand, président du Comité de jumelage Ré-Philippsburg, Blandine Hulin,

suppléante du député Maxime Bono, et Lionel Quillet, président de la CdC, exprimaient leurs remerciements à Stefan Marcus et aux habitants de Philippsburg, en soulignant le symbole fort de cette réalisation voulue par le conseil municipal des jeunes de La Couarde, et qui rapproche encore Ré de Philippsburg.

Les maires d’autres communes : Patrice Raffarin, Christian Bourgne, Patrice Déchelette, Jean-Pierre Gaillard, ainsi qu’Anne Deniel et la Proviseure du collège des Salières, mais aussi de nombreux élus et une jeunesse ravie, participaient à cette journée amicale et communautaire.

De leur côté, les animateurs allemands qui accompagnaient leur maire, préparaient avec l'équipe de la Farandole et Raphaël Mathé de la CDC, le séjour rétais d'un groupe de jeunes allemands en août, tandis que Daniel Durand et Brigitte Neveu confirmaient l'organisation par le Comité de jumelage, d'un voyage début décembre, en car grand tourisme, dans la région de Philippsburg, pour découvrir la magie et l'ambiance des marchés de Noël.

Michel Lardeux

inaUGURaTion fRanco-aLLEMandE

Week-end bien rempli pour le maire de Philippsburg, Stefan Marcus, venu inaugurer le skate parc de la Couarde et retrouver tous ses amis rétais.

du skate parc de La couarde

Menu unique

pensez à réserver

Restaurant - Hôtel ★★★

Avenue des Gollandières17580 Le Bois Plage en Ré

Fax. 05 46 09 09 84

Menu fête des MèresDéjeuner : Cocktail des Gollandières et amuse-bouche

Mise en bouche : Verrine de crabe et pommes grany à la coriandre fraîche

Entrée : Gambas cuites en tempura, niçoise de légumes au basilic

Plat : Croustillant de lotte et langousteaux jus de crustacés

Dessert : Gros macaron pistache, crème légère aux fruits rouges

Café et mignardises

Réservation au 05 46 09 23 99

Dimanche29 Mai 2011

Menu à 49 €(boissons non comprises)

La voiture du futur sans chauffeur, sans volant, sans pédales !

Demain, ces cyber-véhicules électriques qui se rechargent par induction, vont investir l'espace urbain après les derniers réglages. Surdoués,

équipés de GPS, de caméras et de scanners laser, ces véhicules se repèrent dans l’environnement urbain. La car-tographie des voies de circulation est enregistrée à l’avance. Le véhicule analyse les obstacles potentiels, 100 m à l'avance, sur un champ de 180 degrés, et anticipe face aux imprévus, comme la traversée d'un piéton par exemple. Arrivés la semaine dernière à La Rochelle, les véhicules auto-matisés sans chauffeur CityMobil vont commencer à circuler, comme ceux du même type à Rome, à l'aéroport de Londres, ou les Bus de Castellon en Espagne.

science fiction? non, vous pourrez les tester !Les voitures automatisées circuleront tous les après-midis,

sept jours sur sept. Il sera possible de les tester gratuitement sur un parcours de 800 m, sur l'avenue des Amériques, qui relie le Technoforum à la médiathèque de La Rochelle, dans le quartier des Minimes.

un projet réalistePilotée par un ordinateur central qui prend en charge la circulation et le stationnement automatique du véhicule, la voiture du futur est une solution réaliste aux problèmes environnementaux et d'engorgement des villes, réductrice des taux d'accidents et de pollution. Plusieurs pays européens s'intéressent à ce projet baptisé CityMobil et travaillent sur 18 véhicules expérimentaux.

une révolution du monde automobileSi ces véhicules intelligents vont incontestablement révolu-tionner et faciliter les modes de déplacement urbains, ils ne suscitent pas pour autant l'enthousiasme de tous.

Inconditionnels du volant, chauffeurs de taxis, industries automobiles et pétrolières, expriment des réticences d'ordre économique.Pour les porteurs du projet CityMobil, si les solutions techno-logiques sont parfaitement au point, c'est plutôt la question de l'accueil du public face à la nouveauté de la voiture intel-ligente qui les interroge. Il faudra faire évoluer la législation et les mentalités.Sur l'île de Ré, notre adaptation sera courte ! Qui ne s'est pas promené sur un âne à Léaud, à la Barbette ?! Très en avance, ils font déjà le circuit tout seuls et sans ordinateur. Et pour le plaisir de tous, ils s'arrêtent aussi parfois... où... et quand ils le veulent !

Michel Lardeux

Une première européenne présentée le 12 mai à La Rochelle !

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Les Essentielles18 MaI 2011

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fête des Mères®

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La fête des mères est un grand moment au-delà de l’aspect commercial qu’on lui connaît aujourd’hui pour toute la famille. On attend de sa maman qu’elle soit la plus aimante et la plus attentive des mamans, mais aussi la plus belle. Nous vous avions donné quelques pistes dans le N°51 de Ré à la Hune pour vous reprendre en main après l’hiver. Cette fois-ci, nous avons demandé à Céline Falcon, conseillère en image à La Rochelle de vous aider à aborder cette fête en beauté et à la mode. Pourquoi Céline ? Parce que c’est une professionnelle chevronnée qui accompagne des particuliers ou des groupes de personnes dans la valorisation et la maîtrise de leur image personnelle et professionnelle. Elle leur explique que l’aspect extérieur et la gestuelle en disent long sur nous et qu’il peut être utile, dans le cadre d’une recherche de travail, d’une dépression ou des séquelles d’une maladie, de chercher à améliorer. Elle nous livre quelques-unes de ses astuces et réalise pour Ré à la Hune un focus sur les tendances de la saison estivale 2011.

Céline FALCONConsultante et formatrice en Image Personnelle et ProfessionnelleFormateur enregistré sous le N° 54 17 01414 17 auprès du Préfet de le région Poitou-CharentesMembre du RICI - Réseau International de Coachs en ImageDiplômée de l'IDRI - Institut De Relooking International

Des couleurs lumineuses et explosives, de l’élégance, de la maille ultralégère pour ce printemps… Voici les tendances in-contournables de la saison printemps-été 2011 décryptées pour vous.Total blanc contre fluo : cet été vous aurez le choix entre 2 looks - la « page blanche » ou le « total look explosif » ! Le blanc ne se mélange pas (et surtout pas avec des beiges) ; au contraire, on l'ose en total look du haut jusqu’en bas.En parallèle, les couleurs électriques-chics sont à l’honneur… rouge, orange, corail, rose, fushia, ultra-violet, bleu Klein, vert, jaune… Usez de cette palette et osez les associations contrastées.Bouquet composé : une déferlante de fleurs est annoncée pour cette saison ; néanmoins, la « marguerite » se trans-forme en composition florales exotiques : la fleur sera tropicale ou d’inspiration asiatique.Au cœur de la jungle : après un voyage exotique, faisons place à la savane ! Mélange de motifs ethniques, d’impri-més géants zèbres, panthères, léopards, pythons… en total look pour les plus au-dacieuses, ou en accessoires uniquement.Out le slim, place au XXL : cette saison, le pantalon se porte très large, pour une allure masculin/féminin et taille haute.La longueur sera maxi ! Osez la dentelle ! : valeur sûre de l’été – il faudra néanmoins savoir jouer avec son innocence et sa transparence, pour la rendre plus moderne.

Découvrez ci-dessous 3 looks tendances pensés par Céline Falcon et créés par l’Atelier de Natou.

NUIT BLEUELe bleu se décline cet été dans tous les tons : bleu marine, bleu ciel, denim, bleu électrique (le plus tendance)… Les règles sont transgressées et le bleu se porte avec du noir ou en total look avec différentes nuances de bleu.

BLANCHE FÉMINITÉ Le blanc, couleur incontournable

du printemps été… A adopter en robe dentelle pour l’élégance et la féminité, et, pourquoi pas,

à accessoiriser d'une paire de boots et d'un sac noir pour le

côté rock !

COCKTAIL VITAMINÉ On vitamine sa tenue et on brille en orange … cette saison, l’orange sera à l’honneur ! La teinte explosive du printemps/été 2011, à mixer avec d’autres couleurs électriques, telles que le violet ou le prune ! Ou encore, avec le rose, moins agressif, mais ultra tendance aussi.

FOCUS SUR LES TENDANCES ÉTÉ 2011

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L’illusion d’optique : votre arme secrète !Si vous savez les utiliser, les effets d’optique donnent des résultats surprenants. Voyez les exemples ci-dessous, ils deviendront vos alliés pour modeler votre silhouette ! À vous de jouer...

Vous souhaitez paraître plus mince ? N’hésitez pas à jouer sur les accessoires : de grands sacs, des accessoires importants (collier, broche, bracelet) feront paraître votre corps plus mince, grâce à l’illusion découverte par Titchener. Celle-ci concerne également les motifs de vêtements : plus ils sont larges, plus le corps paraîtra mince. En revanche, de petits imprimés feront paraître plus ronde.

Vous souhaitez paraître plus grande ? Une illusion très utilisé en conseil en image est très simple : les lignes verticales allongent (surtout lorsqu’elles sont fines et rapprochées) alors que les lignes horizontales élargissent.Misez sur des vêtements aux lignes verticales, un tissu avec une texture à dominante verticale donne aussi cet effet. A contrario, si vous avez une silhouette élancée et mince et ne voulez pas accentuer cet effet, optez pour des lignes horizontales.

Vous souhaitez amincir certaines parties du corps ? Voici une illusion très utilisée, pour s’affiner et orienter le regard où l’on souhaite.Portez des couleurs sombres pour minimiser vos défauts et des claires pour donner plus de volumes et attirer le regard. Par exemple : détournez le regard des jambes en portant une jupe marron foncé, et valorisez votre buste par un orange pastel.

© 2011; Céline Falcon, Agence Couleurs Cocktail. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

Le rond rose semble plus gros s’il est entouré d’éléments plus petits, ou plus petit s’il est environné d’éléments plus gros.Pourtant les ronds roses sont de même grosseur.

Le carré noir parait plus petit que le carré beige. Pourtant ils sont tous les deux de même taille.La couleur noire a tendance à réduire les volumes.

La ligne verticale semble plus longue que la ligne horizontale. Pourtant les deux sont de même longueur.

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de Ré à la Hune

Zoom sur ...

70 Rue du 18 juin – bureau n°17 - 17138 Puilboreau - La Rochelle - Tél : 05 46 00 01 03Port : 06 29 41 55 12 - www.couleurscocktail.com - [email protected]

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Cycle ElecSon goût du sport automobile et son expérience du rallye font de Jérémy Boulège un professionnel avisé. Il est également concerné par l’environnement et il a décidé de miser sur l’avenir. Il vient d’ouvrir au Bois-Plage, un magasin-atelier à l’enseigne de Cycle Elec, dont il est le concessionnaire pour l’île de Ré. Il vend et loue des véhicules électriques, depuis les vélos à assistance électrique jusqu’aux voitures particulières et utilitaires en passant par les tricycles et scooters. Tous les produits sélectionnés par Jérémy sont de qualité et s’intègrent dans une démarche de développement durable réfléchie. Il suffit d’ailleurs de citer quelques-unes des marques qu’il propose pour se rendre compte que ce sont les leaders dans leur domaine : Matra, Mia Electric, Volteis, Arcade ou Kalkhoff.

Cycle Elec Le Bois dispose de 400 références de vélos et distribue huit marques différentes de véhicules avec, en vedette à la prochaine Foire Exposition de Saint-Martin, la voiture électrique Mia Electric présentée en avant-première au Salon de Genève, un petit bijou de technologie et d’esthétisme.

Jérémy Boulège estimant qu’il ne faut pas, actuellement, vendre de l’électrique à tout prix. Il explique à sa clientèle les spécificités d’un véhicule électrique, ses avantages en termes d’économie d’énergie et d’impact environnemental, son confort et sa facilité de conduite (il n’y a pas de vitesses à changer) mais il rappelle que cela reste un véhicule de proximité. Ce qui est intéressant car les déplacements urbains et périurbains représentent 80% de l’utilisation que font les Français de leur véhicule. Le produit électrique est amené à prendre une part de marché

importante en termes de déplacement de proximité, d’autant que les primes de la Région pour l’achat de ce type de véhicule sont très incitatives, de l’ordre de 8 000¤ d’aide pour un particulier et de 6000¤ pour un professionnel ou une collectivité, tout ceci assujetti à conditions.

Le rôle de Cycle Elec ne s’arrête pas à la vente, mais aussi assure en permanence l’entretien de ces véhicules par un personnel formé et compétent.

Les Essentielles

®ÉDITOPour sa 3e édition, Foire Expo Ré se déroule

cette année le jeudi 2 juin et le vendredi 3 juin (week-end de l’Ascension) au Parc de

la Barbette, à Saint-Martin de Ré.Près de 60 exposants vous y attendent pour

vous présenter leurs compétences et leurs nouveautés, dans les domaines de l’habitat,

de l’ameublement et de la décoration, des énergies renouvelables, des véhicules et

véhicules électriques, des jardins, terrasses et piscines, des biens de consommation, sans

oublier les professionnels du tourisme rétais qui feront la promotion tous ensemble des

prestations offertes sur l’île de Ré…Sur ce magnifique site entre océan et terre, le long des fortifications Vauban de Saint-Martin, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, il s’agit pour les Rétais, habitants

permanents ou secondaires, pour les Rochelais et pour les visiteurs d’un jour, de profiter de

cet événement commercial unique sur l’île de Ré. Concilier à la fois balade en famille dans la capitale de l’île de Ré, le long de son port et de

ses remparts, et découverte utile pour de futurs aménagements ou des achats immédiats…

voici ce que propose Foire Expo Ré.Sa volonté de rester à taille humaine et

chaleureuse, à l’image de l’île de Ré, n’empêche pas Foire Expo Ré de vous présenter des professionnels de grande qualité, qui ne

demandent qu’à satisfaire vos envies et vous accompagner dans vos recherches.

Les professionnels présentés dans ces Essentielles Foire Expo Ré par Catherine Bréjat

sont un aperçu - alléchant - de ce que vous pourrez découvrir ces deux jours durant.

Un espace enfants (château gonflable, mur d’escalade), les manèges et animations de Tony Fricot, les ânes de Régis Léaud accueilleront les

petits, tandis que les plus grands pourront se restaurer ou prendre des boissons sur place.Venez nombreux, entre 10h et 19h, le

jeudi 2 et le vendredi 3 juin, nous vous attendons !

Nathalie Vauchez

foire Expo Ré

JÉRÉmy BOuLège - CyCLe eLeC - 6083 route de Sainte-marie - 17580 Le Bois-Plage en RéTél : 05 46 35 17 48 - Portable : 06 23 22 85 60 - www.cycle-elec.fr

Jérémy Boulège devant sa boutique

Delta thetaDavid Sicateau, après des années passées en région parisienne, a décidé de revenir s’installer à Sainte-Marie de Ré où il a fondé en juin 2009 la société Delta Theta. Delta Theta, fin d’une formule de physique-chimie utilisée dans le froid est le nom donné à sa société pour identifier immédiatement sa principale activité. Car si sa société date de 2009, il travaille, dans le secteur du froid et plus particulièrement dans la climatisation réversible, depuis vingt ans.

Son entreprise installe également des planchers chauffant, des PAC, pompes à chaleur de piscine et ces installations se font aussi bien dans le neuf que dans le cadre de rénovation.

Il a, en relativement peu de temps, développé une clientèle de professionnels et estime que son axe de développement passe désormais par un accroissement de sa clientèle de particuliers. Il a tous les atouts en main pour réussir ce nouveau challenge. De formation technique, il est capable de choisir et sélectionner le matériel approprié à la demande de son client et faire en sorte qu’il soit aussi rentable en coût d’exploitation. David Sicateau sait écouter ce qui lui permet de bien apprécier les souhaits de ses clients et de pouvoir ensuite les conseiller. Il fait des contrats d’entretien pour toutes les marques et surtout il effectue les dépannages 24 heures sur 24 heures et aussi bien le dimanche que le samedi !

DeLTa TheTa - DavID SICaTeau - 11 zac des Clémorinants17740 Sainte-marie de Ré

Tél. 05 46 43 91 14 - Fax : 09 60 17 54 32 - [email protected]

David Sicateau devant ses locaux

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Zoom sur ...

Les Essentielles

Tierras del Sur

De son Andalousie natale, Marta Soteras a gardé le goût des couleurs chaudes et de cet art décoratif du sud de l’Espagne qui consiste à peindre des carreaux de terre cuite ou de faïence, les célèbres azulejos. Elle en parle avec passion et cela se res-sent dans la sélection qu’elle amènera cette année à la Foire Exposition de Saint-Martin. Elle présen-tera des carreaux peints à la main, depuis de simple aplats de couleurs extraordinaires aussi bien que des motifs plus sophistiqués, des frises dont cer-taines sont des rééditions de motifs traditionnels de Séville et Grenade, des carreaux de ciment et un grand choix de tomettes naturelles et émaillées.

Elle importe également et propose des rééditions de portes anciennes en chêne massif ainsi que des créations, des articles, appliques et garnitures de porte en fer forgé.

Son stand avait eu un grand succès l’an passé. Cette année, elle exposera un plus grand choix de marchandise et des nouveautés dont une vingtaine de grands pots de terre cuite, certains ont une hauteur d’1,20m, qui sont du plus bel effet dans les jardins et de jolies boîtes à lettres créées à sa demande par une mosaïcienne.

Elle fait réaliser le dessin que vous souhaitez sur les carreaux, dans les couleurs que vous désirez et étudie tout projet personnalisé. Le délai de livraison de la marchandise sera alors de 4 à 6 semaines.

Il faut aller voir son stand, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux mais aussi pour se rendre compte de la modicité des prix de cette production artisanale.

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de Ré à la HuneNature et MaisonSabine Beuvelet-Hubert s’est installée à Brizambourg en 2007. Issue d’une famille de peintres et de décorateurs, elle a au départ inventé une structure pour répondre aux besoins de son conjoint, restaurateur du bâti ancien et tailleur de pierre, et lui permettre de se procurer les matériaux qu’il est habituellement difficile de trouver. C’est ainsi qu’elle a créé une boutique et un atelier, plein de charme, dans un jardin tout aussi agréable dont la clientèle s’est étoffée au fil des années.Son but en venant exposer à Saint-Martin est de sensibiliser les visiteurs de la foire aux produits naturels, et leur faire réaliser qu’ils ne sont pas plus chers que les autres. Elle fabrique et vend tous les matériaux écologiques nécessaires à la construction, l’isolation et la décoration de bâtiments. Elle propose 85 nuances de pigments pour colorer la chaux ou la résine et utilisables dans toutes les techniques picturales. Ses enduits sont faits à l’ancienne ainsi que le tadelakt, enduit traditionnel marocain.Par ailleurs Sabine est une artiste pleine d’imagination. Elle peint - n’utilise d’ailleurs que les produits qu’elle fabrique ! - et donne des cours aux enfants. Pour les adultes, elle organise à la demande des stages de techniques décoratives ou murales et en liaison avec le Syndicat d’initiative, elle organise lors de la saison estivale, dans son jardin, des après-midi « découverte d’une technique ». Cet été, il s’agira d’apprendre les bases de la peinture à l’huile et de celle à l’œuf. Enfin parmi ses nombreuses activités, elle trouve encore le moyen de créer de superbes fauteuils en recyclant des palettes de bois usagées (cf. notre photo).

AVS ÉCO Après plus de vingt ans dans le secteur du bâti-ment Christophe Nicoletti a décidé, il y a un an, de créer sa société et de consacrer son activité aux énergies renouvelables. C’est ainsi qu’est né AVS,

air vent soleil, ÉCO. Les énergies produites par ces éléments ont l’avantage d’être gratuites et surtout inépuisables. Christophe Nicoletti a constaté de-puis l’ouverture d’AVS ÉCO que la demande en petite éolienne était en augmentation et il en exposera une sur son stand lors de la foire exposition. Il propose une large gamme d’éoliennes pour particuliers, entreprises, exploitants agricoles et collectivités. Des éoliennes performantes, esthétiques, silencieuses et faciles à installer. Les éoliennes de moins de 12 mètres ne néces-sitent pas de permis de construire, mais une simple dé-claration en mairie. Ce type d’énergie bénéficie encore de 50% de crédit d’impôt ainsi que d’une TVA à 5,5%. Par ailleurs il vend et installe des pompes à chaleur haute température qui assurent l’intégralité des besoins

de chauffage et d’eau chaude sanitaire de la maison. Elles remplacent la chaudière pour alimenter les radia-teurs, qu’ils soient neufs ou déjà installés et permet-tent de faire d’importantes économies. Avec AVS ÉCO, vos bâtiments deviennent source d’énergie verte. Les systèmes photovoltaïques installés sont de fabrication française et font plus que de produire de l’électricité, ils réalisent la cou-verture par double étanchéité. De plus EDF vous rachète votre électricité si vous le souhaitez, ce qui vous per-met de rentabiliser votre installation photovo l ta ïque avec des panneaux 100% intégrés à la toiture permettant l’obtention d’un meilleur tarif de rachat (0,58€/Kw).

Bureaux : parking de la station service d’Intermarché La JarrieSiège social : 13 rue des Chênes - 17220 St-Christophe - Tél . 06 13 51 51 12 - [email protected]

Sabine Beuvelet-hubert - Décoratrice d’intérieur - Le maine à goût - 10 rue des Platanes17770 Brizambourg - Tél. 05 46 94 73 06 - Portable : 06 185 119 - www.nature-etmaison.fr

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Histoire

souvenirs

L a sortie de ce film le 25 septembre 1962 en France s'est faite à Paris, au Palais de Chaillot, en présence du Général de Gaulle. Pour cette

grande première, la chanson du film et l'hymne na-tional furent chantés par Edith Piaf au pied de la tour Eiffel. Je l'ai vu en 1963, dix-neuf ans après la fin de la guerre. Le cinéma de quartier, pavoisé de guirlandes tricolores, de drapeaux américains et anglais, attendait fébrilement les spectateurs de la séance du soir. Dans le hall, les hauts parleurs diffusaient des standards de Glenn Miller. Je me souviens que le projectionniste et les placeuses étaient tendus, pour cette première pro-jection en présence des personnalités locales, civiles et militaires. On a refusé du monde, tous les strapontins étaient occupés !Le rideau s'ouvre sur le format cinémascope et déjà, la musique de Maurice Jarre et de Paul Anka, arrangée par Mitch Miller, donne la chair de poule !Dès les premières images en noir et blanc, par souci de réalisme, on est au cœur des évènements, dans un film qui sera vu par 12 000 000 de spectateurs en France. Il recevra un véritable triomphe commercial, et s'ins-crira parmi les films cultes de l'histoire du cinéma en recevant en 1963, l'Oscar pour la Meilleure photogra-phie et un autre pour les effets spéciaux.

un film tiré d'un best-seller, et un français à l'origine du projetLe 6 juin 1944, 3 millions de soldats américains, fran-çais et anglais débarquent sur les plages de Normandie alors que 882 avions larguent 18000 parachutistes. Cornelius Ryan participe à cette gigantesque opéra-tion militaire de débarquement en tant qu'aviateur de l'US Air Force. A la fin de la guerre, il rassemble ses souvenirs, relate documents à l’appui, les heures dé-cisives qui ont précédé et suivi le débarquement de Normandie. Son livre « Le jour le plus long » deviendra

un best seller. Le producteur français Raoul Lévy achète les droits de ce livre à succès. Après avoir vainement tenté d'en monter l'adaptation cinématographique, persuadé que le film ne verrait jamais le jour, il cède les droits du livre à Darryl F. Zanuck, qui avait déjà ima-giné la version cinéma du « Jour le plus long ». C'est d'ailleurs Cornélius Ryan, qui se voit confier par Daryl F. Zanuck l'écriture du scénario du film, assisté pour cette tâche ardue de l'écrivain James Jones (La ligne rouge) et des scénaristes David Pursall et Jack Seddon.(Le crépuscule des aigles). L'auteur français Romain Gary, prix Goncourt, apporte également son concours.

Le synopsis Le film relate le débarquement en Normandie par l'armée américaine, qui va mettre fin à la seconde guerre mondiale : Eisenhower, qui dirige l’opération du Débarquement en Normandie, fixe la date du 6 juin. Les Allemands trop confiants, ne croient pas à la possibilité d’une telle opération. La veille, la Résistance française est alertée et commence les opérations de sabotage. Le 6 juin, le Major Howard et ses hommes s’emparent d’un pont sur l’Orne qu’ils doivent conser-ver coûte que coûte. Les parachutistes du lieutenant-colonel Vandervoort sautent à leur tour…

une super-production, tournée en grande partie dans l'île de réDarryl F. Zanuck est un producteur très ambitieux. Il veut faire de ce film de guerre le plus imposant et le plus authentique qu'il soit, et se donne des moyens importants et prestigieux. Le budget est évalué entre 8 et 10 millions de dollars, pour un tournage qui a duré dix mois et investi 31 lieux différents. L’ancien grand patron de la 20th Century Fox, jouait sur ce seul film l’avenir de sa carrière et parvint, grâce à ses relations personnelles, entre autres avec Eisenhower, à obtenir le concours militaire indispensable à ce long métrage colossal de 170 minutes qui mobilisa 23.000 hommes

de troupe. Le film est tourné en grande partie sur l'île de Ré et à Caen. La séquence de débarquement à Omaha Beach est réalisée sur une plage de Corse et à Sablanceaux. Les scènes de studio ont lieu à Boulogne Billancourt. Sur l'île de Ré, l'équipe du film arrive en pleine Toussaint 1961. La plage des Conches des Baleines sert de décor à plusieurs scènes de débarquement, tournées avec le grand acteur hollywoodien Robert Mitchum. Pour faciliter l'accès du matériel et des techniciens à la grande plage, un pas est percé à travers la dune. Ce passage est toujours appelé au-jourd'hui « Le pas Zanuck ». Aux vrais blockhaus sont ajoutés des décors. De nombreux figurants fran-çais provenant de la base aérienne de Rochefort, de l'école des mécaniciens de l'Armée de l'air de Saintes, et des troupes américaines présentes à La Pallice, participent au tournage de ces séquences. La plage de Sablanceaux à Rivedoux devient la copie d'Utah

50 ans après, le tournage du « Jour le plus long » reste un évènement marquant dans la vie culturelle de l'île de Ré, décor idéal pour cette super-production internationale.

LES 4 ET 5 JUin, SaBLancEaUx va REvivRE le tournage du film "Le jour le plus long"

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Robert Mitchum

L'île de Ré d'Autrefois...

A l’époque, il y avait un port aux Porteset donc une activité à l’année ! A quand un nouveau Port ???

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n 44 ans, prof. liberale, cél., séparé d’une longue UL, sans enft. Ne veut pas passer à côté des joies du foyer. Epanoui dans son job, sportif… qualité de vie faite de voyages, sorties agréables, sport. Charme intense, un regard, un sourire… Vous imagine : jusqu’à 40 ans, CVD, prof. indif., valeurs morales, équi-librée. Enfts bienvs. 2001

n 48 ans, c’est un vrai gé-néreux qui aime voir les gens heureux autour de lui. CHEF D’ENTREPRISE, div., 2 gds en-fts. 1m80, brun, yeux bleus, bel homme. Equilibre profond, homme d’actions… de décisions… affec-tif, tendre ++. Plein air, cinéma, voyages ++, découvertes, aime une vie qui bouge. Vous : 35/48 ans, CVD, prof. indif., féminine ++, douce, du cœur, enfts bienvs. 2002

n 55 ans, attitude calme et caractère affirmé. Sentimental, fidèle, il est l’homme doux, câ-lin et tendre que vous attendez. TECHNICIEN div, Grand, châtain yeux bleus, bel homme, actif… soirées dansantes, restaurants, ciné, plein air… Vous : 45/55 ans, CVD prof indif, qualités de cœur, enfts bienvs 2003

n 61 ans, vous fera rire avec son côté taquin, son humour, son esprit. RETRAITE, div. Beaux cheveux blancs, allure svelte, décontraction soignée. Actif : restos, voyages, ciné, spectacles, brocantes… vie sociale : aime les bonnes choses ! Vous : 55/65 ans, CVD, prof. indif., le feeling, gaie, tendre. 2004

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Histoire

beach et d'Omaha beach pour servir de cadre, pen-dant plusieurs mois au tournage, à d'autres scènes de débarquement et de bombardement. Quelques habitants se souviennent encore des pontons recons-titués, d'une maison normande en polyester, située à l'emplacement de l'actuel poste de secours, des décors de chars peints sur des plaques de carton, déplacées par des porteurs dissimulés. Mais aussi de Bourvil, très entouré et accessible entre les séquences,

qui ne ratait pas une occasion de rire avec les spectateurs, toujours curieux de découvrir l'envers du décor. Chaque soir Daryl Zanuck et les quatre réalisateurs associés retrouvaient leur régie installée au café de La Paix et à l'Olympia de La Rochelle, pour visionner les séquences tournées dans la journée. Chacun son rôle : Andrew Marton se charge des sé-quences américaines, Ken Annakin réalise la partie britannique, Bernhard Wicki s'occupe des séquences allemandes et Elmo Williams coordonne les batailles.

une distribution prestigieuse45 stars françaises, américaines et anglaises, com-posent l’une des distributions les plus grandioses de l'histoire du cinéma. Les stars d'Hollywood : John Wayne, Henry Fonda, Robert Mitchum, Rod Steiger, Sean Connery, Richard Burton, Curd Jürgens, Gert Fröb, entre autres, et les acteurs français : Arletty, Bourvil, Jean-Louis Barreault, Madeleine Renaud, Guy Marchand, servent bien le film. La musique composée par Maurice Jarre, aux accents de fifres et de cuivre, entraînante et facile à retenir, comme la chanson écrite par Paul Anka, participe également au succès popu-laire du film.

Le tournage s'est terminé le 16 juin 1962. A la fin du film, Zanuck déclara à Lord Mountbatten : “J’ai eu plus de travail qu’Eisenhower n’en avait eu pour le véritable “Jour J“... J’ai été obligé de tout retrouver, tout restaurer et enfin de tout transporter…”.

Une version colorisée réalisée pour le cinquantième anniversaire du Débarquement en Normandie ne res-pecte ni le format cinémascope, ni la volonté de Darryl Zanuck qui avait souhaité tourner en noir et blanc par souci de réalisme. Pour toute une génération de gens, malgré quelques petites erreurs historiques relevées par des spécialistes de la logistique et des historiens, ce film reste la référence sur l’histoire du débarque-ment des alliés en Normandie.

Plage de sablanceaux : le programme « 50e anniversaire » Photographes et vidéastes, ne manquez pas l'évé-nement ! Soutenue par la municipalité de Rivedoux, une équipe de passionnés, avec le concours de la promotion des Arpètes de l'école des mécaniciens de l'Armée de l'air de Saintes promotion 1961-1962, et de plusieurs sponsors, vous présentera des défilés des vieux véhicules militaires du MVC du sud-ouest, des avions de l'Escadrille du Souvenir. Chars, jeeps, avions, barges seront aux rendez-vous fixés.

Michel Lardeux

Documentation : Cahiers du Cinéma - Crédit photos film : 20 th Century Fox. Affiche et capture photo séquences film sur Ré : Michaël Lardeux. Remerciements à : JC Galloyer, Fred Baurain et Michaël Lardeux.

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au Programme

4 juin, sur le port de Rivedoux à 20 h : Libération de la Chaloupe, projection du film « Le jour le plus long », exposition de véhicules et concert des Big or No.

5 juin,de 12 h à 13 h plage sud de Rivedoux : Patrouille aérienne - passage de l'avion du film et d'autres avi-ons de cette époque - parade de véhicules militaires. à 15 h place de la République : les Américains débarquent - Apéro jazz avec les GI's - Exposition de véhicules militaires de 15 h à 16 h Patrouille aérienne : deuxième passage d'avions.

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Survol en avion de Sablanceaux

Débarquement à Sablanceaux

Bourvil à Sablanceaux

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Zap’Arts

RochEfoRT fêTE LE 45e annivERSaiRE

■ Vendredi 27 mai à 21hUrs Karpatz, musique et voix tziganesLes virtuoses des musiques et voix tziganes !Ces neuf chanteurs instrumentistes s'ins-crivent dans la plus pure tradition tzigane. Depuis bientôt 10 ans, ils sillonnent l'Eu-rope et chantent, en romanès, leurs racines nomades. L'aventure commence en 1993, quand Dimitri décide de faire revivre la mu-sique traditionnelle des gens du voyage. Ce groupe à l'extraordinaire variété ethno-mu-sicale cultive la survie d'une tradition orale aux multiples tentacules : si la majorité des artistes est de culture roumaine, la tota-lité a subi une multitude d'influences (ukrai-niennes, hongroises, grecques, françaises...). Avec force et conviction, Urs Karpatz nous emmène en musique pour un splendide voyage en roulotte. A travers des mélodies nostalgiques et brûlantes, des sons riches de cymbalums, cithares, accordéons et percus-sions, ces chanteurs nous font découvrir les différentes variantes de la musique rom. Leurs voix vibrantes et mélancoliques s'envolent au rythme des violons et des contrebasses, rele-vées par la touche jazzy des taragotes, saxos et clarinettes. Un groupe enchanteur, vous n’y résisterez pas !Adhérent : 15 € Non adhérent : 20 €Adh. – 16 ans : 10 € Non adh. – 26 ans : 15 €

■ Vendredi 10 juin à 21h« MY god » Compagnie onstapDanse, théâtre et percussions corporellesAprès "Parce qu'on va pas lâcher", spectacle accueilli à La Maline en 2009 et 2010, la compagnie Onstap prolonge sa recherche artistique et sa réflexion en proposant une nouvelle création : “My God”.Le poids d’une spiritualité, l’odeur d’un café, ou tout simplement le mot pour nommer… que transmet-on à l’Autre ? L’éducation, la religion, le sens de la famille… textes, danse et percussions corporelles se télescopent dans cette nouvelle création de la compagnie Onstap.Pour cette nouvelle création, Hassan Razak a confié l’écriture de la pièce à Rémi Checchetto, écrivain de théâtre et drama-turge très actif sur la scène contemporaine. Mourad Bouhlali et Hassan Razak pratiquent une discipline qui nous vient des États-Unis : le “stepping” ou “step-dancing”. Cette discipline concilie l'esthétisme du geste et la précision du rythme. L'ensemble forme une harmonie accompagnée de gestes dansés. La compagnie Onstap a été accueillie en ré-sidence à La Maline pour la création de ce spectacle.Adhérent : 10 € Non adhérent : 15 €Non adh. – 26 ans : 10 €

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■ du 2 au 5 juin

Festival Ré MajeureDirection artistique : Marc Minkowski

■ Jeudi 2 juin à 20h30 :Mozart Così fan Tutte, version de concertSalle des sports de la Prée - Ars en RéAvec Julia Lezhneva FIORDILIGI, Gaëlle Arquez DORABELLA, Julien Behr FERRANDO, Benoît Arnould GUGLIELMO, Laurent Naouri DON ALFONSO, Eugénie Warnier DESPINA, Les Musiciens du Louvre- Grenoble, Chœur de l’Abbaye aux DamesMarc Minkowski DIRECTION➤ Tarif : 28 €

Adhérent La Coursive ou La Maline : 25 €

■ Vendredi 3 juin à 18h :Bach Sonates et lecturesSalle de la Communauté de Communes de l’île de Ré - Saint-Martin-de-Ré. Avec Thibault Noally VIOLON et Francesco Corti CLAVECIN➤ Tarif : 25 €

Adhérent La Coursive ou La Maline : 22 €

■ Vendredi 3 juin à 20h30 : Alexandre Tharaud PIANOJardin de l’Hôtel de Clerjotte - Saint-Martin-de-RéBEETHOVEN Bagatelles opus 33 ; RAVEL Une Barque sur l'océan ; DEBUSSY Danseuses de Delphes, Ce qu'a vu le vent d'ouest, La Cathédrale engloutie, SCARLATTI 10 Sonates➤ Tarif : 25 €

Adhérent La Coursive ou La Maline : 22 €

■ Samedi 4 juin - 10h > 13h : Master class Così fan tutte animée par Marc Minkowski & Rachel YakarSalle des fêtes de Saint-Martin-de-Réavec la classe de chant d’Isabelle Guillaud du Conservatoire National Supérieur de Paris. ➤ Manifestation gratuite *

(dans la limite des places disponibles)

■ Samedi 4 juin - 14h30 > 17h30 : Projection d’extraits du Couronnement de Poppée et de Don Giovanni de Mozart & de L’infedelta delusa de Haydn, opéras filmés avec Rachel YakarLa Maline - La Couarde sur MerIvan A. Alexandre PRÉSENTATION➤ Manifestation gratuite *

(dans la limite des places disponibles)

■ Samedi 4 juin à 20h30 : Quatuor Diotima - Eglise de La FlotteCANAT DE CHIZY Quatuor n°2 "Alive" ; DEBUSSY Quatuor opus 10 ; BRITTEN Quatuor n°1 opus 25➤ Tarif : 25 €

Adhérent La Coursive ou La Maline : 22 €

■ Dimanche 5 juin à 11h : Gala de clôture - Eglise de Loixavec la participation de l’Orchestre de Poitou-Charentes et de Jean-François Heisser➤ Manifestation gratuite *

(dans la limite des places disponibles)

➤ Billetterie : La Maline tel. 05 46 29 93 53, avenue du Mail, 17670 La Couarde sur MerLa Coursive tel. 05 46 51 54 02/03, 4 rue Saint-Jean-du-Perot, 17025 La Rochelle* Ouverture de la billetterie des manifestations gratuites à partir du 10 mai

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Zap’Arts

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Les festivités seront ouvertes dès le 2 juin et dureront jusqu’au 18 septembre. Des parcours, des visites sur les lieux du tournage, de grandes chorégraphies avec les pas des Demoiselles sont prévus ainsi que des danses collectives aux

côtés de la chorégraphe Christine Corday. Il sera possible de découvrir l’univers du tour-nage du film dans l’exposition des objets et affiches de l’époque à l’Ahlambra Colbert (juillet à septembre) et de rechercher les lieux de tournage dans les rues de Rochefort. En juillet et en août, des chanteurs et des musiciens seront sur le parcours « découverte ». Les 25,26 et 27 août, lors du Festival Rochefort en Accords, un hommage sera rendu à l’œuvre de Michel Legrand. Du 12 au 16 septembre aura lieu une rétrospective des

films de Jacques Demy au cinéma Apollo avec des débats après les projections. Pour les journées du Patrimoine, grande chorégraphie collective sur la place Colbert et projection en plein air des « Demoiselles de Rochefort » le 17 septembre et clôture le lendemain avec une danse sur la nacelle du pont transbordeur.Une application Iphone permettra au visiteur de découvrir le film et les coulisses du tournage. L’application est téléchargeable gratuitement pour les possesseurs d’Iphone ou d’Ipod et également disponible sur un Iphone loué à l’Office du Tourisme ou à la Maison du Transbordeur. Le programme détaillé sera disponible à l’Office du tourisme début juin. Catherine Bréjat

I l expose régulièrement dans l’île de Ré et dans la région. De sa rencontre avec Dane Elle, au-teur de nouvelles, devenue sa compagne, est

née une nouvelle activité, l’illustration, qui leur permet de créer ensemble. Amoureux tous deux de l’île, ils

l’ont parcourue dans ses venelles les moins connues aussi bien que ses lieux les plus fréquentés et de cette grande balade vivifiante est né un livre Voyages en Ré. Cet ouvrage qui s’éloigne du pont de l’île, symbole de la modernité, pour remonter, village après village, vers le nord de l’île, est une sorte de chemin initiatique. Que réserve la fin du chemin à ces deux-là qui se sont déjà trouvés ? Dane Elle a d’abord écrit le texte dans une langue poétique et fluide et Guy l’a illustré de croquis très vivants au crayon aquarelle et d’huiles sur toile. Ils ont également fait appel à leurs souvenirs et aussi à la documentation du père de Guy, Christian Brizard. Au final un ouvrage plein de charme et d’un peu de nostalgie. Dans l’atelier qu’ils ont ouvert ensemble au Bois-Plage vous pourrez découvrir les toiles de Guy, un carnet de croquis édité en 2010 par les Éditions Couleurs et Plumes, qui est aussi un hymne à l’île de

Ré ainsi que le précédent ouvrage de Dane Elle : Sur les Chemins d’une Vie. Ce livre est en vente depuis le 8 mai au prix de 22€ chez les diffuseurs Rivedoux Presse, Loisirs Presse au Bois-Plage et dans leur atelier que vous aurez peut-être un peu de mal à trouver. Alors n’hésitez pas à leur téléphoner !

Catherine Bréjat

RochEfoRT fêTE LE 45e annivERSaiRE

Un voyaGE dE chaRME à travers Ré

Fin mai 1966, Jacques Demy installait ses caméras à Rochefort pour le tournage d’une des comédies musicales les plus populaires en France et dans le monde, « Les demoiselles de Rochefort ». La ville de Rochefort a décidé, quarante-cinq ans plus tard, de fêter ce tournage et d’en recréer l’ambiance trois mois durant.

Guy Brizard, Rétais né à La Couarde de parents Rétais, et de toute une lignée de Rétais remontant presque au XVIe siècle, s’adonne totalement à sa passion de

toujours c’est-à-dire au dessin et à la peinture, depuis qu’il est à la retraite.

de ses demoiselles

Atelier : 88 clos des Vignes, rue de la Sablouse - 17580 Le Bois Plage - Tel 06 61 70 36 38

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Dane Elle et Guy Brizard

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S how haut en musique et en couleur réalisé par les 36 nageuses du Centre Aquatique Aquaré. Ces nageuses se sont préparées durant une année complète tous

les mercredis soir, avec assiduité, rigueur et bonne humeur. Elles exécutent le temps d’un spectacle des prouesses tant en natation, que gymnastique et danse. Si vous souhaitez venir passer un bon moment aquatique l’entrée est à 3 euros. Et pour tout ceux qui voudront égaler nos nageuses, les inscriptions pour la rentrée seront ouvertes à compter du 1er juin.

Annelise DemoussyResponsable des Exploitations Segap

Vendredi 27 mai à 21h aura lieu un show

Loisirs

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dE La naTaTion aRTiSTiqUE à aqUaRé

AquaRé vous propose, tout au long de l'année, en partenariat

avec Ré à la Hune, cette rubrique sur ses nombreuses

activités et actualités.

Compétente en matière d’études et d’expérimentations portant sur le volet transport, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré est à pied d’œuvre pour tenter de mettre en place sur son territoire des modes de déplacements alternatifs d’un point de vue environnemental et à moindre coût pour les usagers.

En parallèle du lancement de son Plan Global de Déplacement (PGD), en novembre dernier, destiné à guider les politiques de transport sur l’Ile pour les 10 ans à venir, la CdC s’est également donner pour objectif de mettre en place un véritable programme d’entre-tien de ses pistes cyclables.

Avec un budget global pour l'année 2011 de l'ordre de 1 880 000 €, la remise en état comprendra entre autre :• la réfection de plusieurs itinéraires parmi lesquels : la piste du Fier (Saint Clément/Les

Portes) ; la piste du Martray (Ars) ; la piste du Goisil (La Couarde) ; la piste des Ebrèches (Loix) ; Le Phare des Baleines (St Clément) …,

• la création de cheminements, • la refonte de la signalisation directionnelle,• l’expérimentation d’un nouveau mobilier à l’entrée des pistes.

Zoom sur une nouveauté 2011 : la piste du Sel à LoixRétais et touristes attendent impatiemment l’ouverture de ce nouvel itinéraire cyclable de près de 2km qui reliera la Commune de Loix au lieu dit du Feneau, à La Couarde sur Mer.

Désormais, les visiteurs pourront accéder à l’Ecomusée du Marais Salant à vélo.

Après 5 mois de travaux et 10 ans de concertation, la mise en service de ce parcours est annoncée pour le 1er juillet 2011.

Les adeptes du vélo sont donc attendus nombreux !

Rappelons également que la nouvelle carte des pistes cyclables de l’Ile de Ré, sera prochainement disponible au siège de la Communauté de Communes, dans les Offices de Tourisme de l’Ile ainsi que dans vos mairies.

aQuaré - centre aquatique espace Formechemin du Vieux Marais - saint-Martin de ré

tél : 05 46 66 10 95Ouvert toute l'année 7 jours/7 Le début du gala, les nageuses entrent en scène

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Nature

On en comprend aisément les raisons : la tranquillité des occupants des lieux, à savoir les oiseaux, est en jeu. Malgré cela, le peuple ailé se laisse observer à loisir à partir de l’itinéraire cyclable et des chemins qui longent le site. Ainsi, habitués au va-et-vient des cyclistes,

aigrettes garzette, échasses blanches, goélands argentés et autres tadornes de Belon ne se soucient guère de toute cette agitation humaine. Depuis de nombreuses années, des bénévoles de la LPO permettent d’ailleurs à un large public de se familiariser avec les oiseaux à l’occasion de points d’observation installés le long de la piste cyclable. Depuis peu, un nouvel outil est à la disposition des visiteurs : un sentier « d’interprétation » composé de bornes et de petits panneaux. Parfaitement intégré dans le paysage, ils renseignent sur l’histoire des lieux (la poldérisation, les anciens marais salants établis dans l’actuelle Réserve naturelle,…), mais aussi sur les différentes espèces d’oiseaux et de plantes visibles le long du parcours, ainsi que les opérations de gestion de la Réserve (hydraulique, pâturage). Ainsi, seul ou en famille, chacun peut désormais s’informer de la richesse des lieux, sans contrainte de temps et d’horaires. Evidemment, ceci n’exclue pas une sortie de découverte en compagnie des animateurs de la LPO ! Hervé Roques / LPO

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO)vous propose, en partenariat avec Ré à la Hune,cette rubrique sur des sujets aussi divers que les oiseaux,la protection de la nature, la biodiversité ou encoreles zones humides, sans oublier les fêtes de la natureou de l’oiseau… Retrouvez la Rubriquelpo dans chaque N° de Ré à la Hune.

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La troupe s'empare du bourg de La Flotte et progresse sur l'île, sans se livrer au pillage, sous condition du paie-ment par les habitants d'une rançon de 6 200 écus or.

Si Saint-Martin protégé par son fort ne fut pas inquiété, la troupe envahit Le Bois, dont les habitants ne purent réunir pour se sauver que deux milles écus.En contrepartie d'un délai de paiement de quelques mois, les anglais prirent quatre otages, tirés au sort parmi les céli-bataires du village. L'un des otages se nommait Jean Pesché.Alors que les quatre otages étaient emmenés par les soldats anglais sous les huées hostiles des habitants du Bois, Anne Masselin, la fiancée désespérée de Jean Pesché, sombre dans la folie.

Pour recouvrir le montant totale de la rançon, les habitants s’organisèrent. La somme fut réunie de longs mois après, et les pères de deux otages partirent verser la rançon en Angleterre. Un an plus tard, les otages libérés revinrent alors. Dont Jean Pesché, attendue par Anne Masselin, émue, qui reconnaissant son fiancé, fût prise d'une nou-velle crise et mourut en recouvrant la raison.

Triste épisode qui marqua profondément la population rétaise toute entière.

Réunir 6 000 écus d'or à cette époque était un acte ines-timable d'amour et de solidarité. Car le pays ne vivait que par le vin et le sel. Les cultures et l'élevage étaient rares.

L'île importait du continent viandes et céréales, avec des droits élevés, qui les réservaient aux plus aisés.La population devait aussi répondre à de nombreuses astreintes : organiser la défense en armes de l'île contre les envahisseurs, et déjà, construire et veiller à l'entretien des digues pour protéger les terres de la submersion ma-rine, lors des grandes marées. L'île consacrait déjà plus d'un cinquième de ses revenus à la défense des côtes.Si vous doutiez que l'histoire n'était qu'un éternel recommen-cement ! Propos recueillis par Michel LardeuxAvec l'aimable autorisation de Pierre Barbraud, auteur d'une «Histoire de l'ile de Ré». Autres sources : Recueil des événements historiques et locaux : éditions L'Encre et la Pierre.

histoire de Ré, par Maître Pierre

Le 1er novembre 1457, de nombreux vaisseaux de haut bord, battant pavillons anglais, mouillent dans la rade de La Pallice. Un grand nombre de soldats débarquent près de La Flotte en Ré, sous la menace de leur puissance de feu.

Une solidarité rétaise, à l'épreuve de l'histoire !

dU noUvEaU à La RéSERvE naTURELLE En raison d’une superficie restreinte, l’accès dans la Réserve naturelle de Lilleau

des Niges, gérée par la LPO aux Portes, n’est pas autorisé.

Un panneau situé le long du sentier "d'interprétation"

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Que sont-ils devenus ?

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N ée à Authon en Charente-Maritime le 13 mars 1936, l’année du Front Populaire, Colette reconnaît devoir cette réussite à la

ténacité qu’il a fallu à sa mère pour lui faire pour-suivre des études afin d’avoir un métier et ainsi deve-nir indépendante. « C’est peut-être à partir de cette expérience que j’ai décidé qu’un jour il me faudrait défendre la place des femmes dans la société »?

une entrée dans la vie politique par la grande portePrincipale de collège, puis proviseure de lycée, Colette Chaigneau mènera parallèlement une longue carrière politique au service de La Rochelle et de ses habitants. « Je suis entrée en politique par la volonté de Michel Crépeau, alors député-maire de La Rochelle, qui, en 1981, me demanda d’être sa suppléante à l’occasion des législatives alors qu’il savait qu’il allait devenir ministre et que j’entrerais à l’Assemblée Nationale où il trouvait que « la moitié du ciel » était peu représentée ! Pourquoi moi ?». Selon le Quotidien de Paris de l’époque, « une femme suppléante se devait d’être totalement dévouée à son député, alliant des qualités de travail et de discrétion à des aspirations personnelles raisonnables… ni trop intelligente ni trop bête, ni trop belle ni trop moche, ni trop jeune ni trop vieille ». « Députée de Charente-Maritime du 24 juillet 1981 au 3 avril 1986, je fus donc cette « NI NI », partageant les mêmes convictions que Michel, présente sur le terrain, aux congrès, aux banquets, auprès des asso-ciations, à l’écoute et ayant des aspirations person-nelles raisonnables ! ».Vice-Présidente et membre de nombreux groupes parlementaires d’études (sur les problèmes de la mer, la scolarité des 6/16 ans, l’enfance et l’adolescence délinquante, le 3e âge, la prévention du vieillissement et

la préservation de l’autonomie, la vie associative, la laïcité), et de nombreux groupes d’ami-tiés (France/Argentine, France/Pérou, France/Québec, France/ Etats-Unis, France/Maroc, etc.), elle fut également rapporteur du projet de loi sur la danse.

« La politique, il faut y penser mais n’en parler jamais, c’est la meilleure façon d’en faire » (Michel crépeau).Députée, Colette Chaigneau fut également conseillère régionale de 1981 à 1992, conseillère municipale en 1983 et adjointe au maire de 1989 à 2008 sous les mandatures de Michel Crépeau et de Maxime Bono.« Slalomant entre les accidents de la vie, n’ayant pas peur de me frotter aux autres, j’ai eu une vie relation-nelle passionnante. J’ai eu et j’ai toujours la passion de La Rochelle et bien sûr de l’île de Ré. Aujourd’hui, avec du recul, je suis fière d’avoir consacré pratique-ment trente années de ma vie à la politique qui, pour moi, est une éthique. En la matière, il ne suffit pas de discours qui, comme aimait à la rappeler Michel Crépeau, doivent être « comme la jupe d’une femme : suffisamment longs pour couvrir le sujet, suffisam-ment courts pour attirer l’attention ! », mais des actes.Ce fut parfois source de difficultés, voire de déception, mais ce fut avant tout une source d’enrichissement. Michel disait : « Faire de la politique ne consiste pas simplement à gérer le cours des choses, mais à rê-ver que l’on peut par son travail, son intelligence, ses efforts, transformer le monde pour le rendre meilleur et l’humanité plus heureuse ».

savoir dire « stop » !Puis arrive le moment où il faut savoir partir, savoir réduire sa vi-tesse. Chose que trop de politiques ne savent pas faire. Ils se recon-naitront !« Il ne faudrait pas finir par se croire indis-pensable. Il faut savoir laisser à d’autres le

soin de prendre le relais et de poursuivre le chemin. Aujourd’hui, je ne vis plus à grande vitesse. L’essentiel étant de conserver un sens à sa vie et de rester fidèle à ses idées, au radicalisme de gauche qui sont les miennes. Obstinée dans mes positions, je conti-nue à réclamer plus de justice, plus d’égalité pour les femmes qui, tricoteuses de la Révolution, pétroleuses de la Commune, suffragettes de la 3e République, ont toujours voulu participer à la vie politique. Sinon, je m’organise en fonction de mes goûts, de mes liens affectifs et familiaux. Quand je ne suis pas dans ma maison de La Rochelle ou dans celle de Sainte-Marie-de-Ré, je cultive ma curiosité en voyageant. Il faut sortir de chez soi et taire ses rhumatismes ! D’ailleurs, ce week-end des 8 et 9 mai, sans les évènements qui s’y déroulent, je devais être en Syrie avec le groupe des anciens députés dont je suis vice-présidente ».Des présidences, des vice-présidences, des présences en tant que membre d’honneur de maintes associa-tions, etc., Colette ne les compte pas. « Maintenant, j’essaie plutôt de dire « Non, merci ».

Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Qui aurait pu imaginer qu’avec un père qui, dans les années 40, pensait « qu’une fille devait se marier et être une bonne maîtresse de maison », Colette Chaigneau fasse une aussi brillante carrière professionnelle et politique récompensée par de nombreuses distinctions honorifiques ?

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« La fidèle suppléante » de Michel crépeaucoLETTE chaiGnEaU-RichaRd

Colette sous son Pierre de Ronsard, son rosier favori

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