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12 février 2009 touring 3 www.touring.ch JAA 1214 Vernier Voiture de l’année en test Avec la berline Insignia, Opel fait sa révolution 12 Handicaps au volant Quelques astuces pour les surmonter 33 La sérénité de Pantelleria Cap sur une île italienne faisant face à l’Afrique 24 Concours: deux billets destination l’Orient avec une compagnie 5 étoiles 37 Le journal de la mobilité

Touring 03/2009 français

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Le journal de la mobilité, édition du 12 fevrier 2009

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12 février 2009 touring 3www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Voiture de l’année en testAvec la berline Insignia,Opel fait sa révolution 12

Handicaps au volantQuelques astuces pour les surmonter 33

La sérénité de PantelleriaCap sur une île italiennefaisant face à l’Afrique 24

Concours: deux billets destination l’Orient avec une compagnie 5 étoiles 37

Le journal de la mobilité

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12 février 2009 touring 3 édito et sommaire 3

Lire pour savoir

»Chères lectrices, chers lecteurs,nous nous réjouissons de constaterque vous prenez le temps de lireTouring. Cela ne va pas de soi à une époque d’abondance média-tique où les dernières nouvelles sont relayées par les journaux gratuits,internet, la télévision, voire le télé-phone portable. La densité d’infor-mations est énorme et le lecteur al’embarras du choix.Touring sort dulot en auscultant la mobilité routiè-re et ferroviaire de manière exhaus-tive et souvent originale. Touringoffre aussi de nombreux services à ses lecteurs: tests de voitures,conseils pour les touristes et autresrecommandations pour l’achat desièges d’enfant. C’est une évidence:Touring est la référence numéro undes adeptes de la mobilité.

Et Touring continuera de se posi-tionner dans le contexte médiatiquemoderne comme un journal de lamobilité crédible et constamment àla recherche de la qualité journa-liste maximale. L’équipe de Touring défendra toujours ces valeurs pour répondre aux exigences de ses lec-teurs, de tous ses lecteurs. Les fa-milles, les jeunes et les aînés, tousdoivent se sentir interpellés parTouring.

Notre dernière édition aborde plu-sieurs thèmes passionnants, commeune analyse des avantages et incon-vénients de la libéralisation du mar-ché des taxis, un voyage de lecteurssur l’Elbe et la Vltava, le test de lanouvelle Opel Insignia, le choix dubon véhicule pour personnes handi-capées, un appareil de premier se-cours utilisable par tous, ou encorele point de vue de Niklaus Lunds-gaard-Hansen, président du TCS,sur la nécessité d’un deuxième tun-nel routier au St-Gothard.

Conséquence de cette diversitéthématique: les lecteurs de Touringen savent davantage et sont au faitdes derniers développements enmatière de mobilité.«

société et mobilité

8 Défibrillateur: cet appareil de premiers secours peut sauver des personnes victimes d’un arrêt cardiaque. Mais son utilisation demeure confidentielle.

1 1 Mobility: la coopérative d’auto-partage connaît une trajectoire fulgurante.

test et technique12 Test Opel Insignia: cette grande berline assure la succession des célèbres Vectra et

Omega. Ce dont elle s’acquitte avec brio et en proposant nombre d’innovations.18 La voiture électrique arrive: premier contact avec la citadine Mitsubishi i Miev.

voyages et loisirs20 Croisière sur l’Elbe: de Berlin à Prague, vous découvrirez moult trésors jalonnant

les rives romantiques de l’Elbe et de la Vltava.24 Pantelleria: l’île italienne dégage un sentiment de sérénité éternelle.

club et membres30 Jubilé d’Heberga: la société fondée par le TCS fête son demi-siècle d’existence et

prépare l’avenir des hôtels Schloss Ragaz et Bellavista.33 Véhicules pour handicapés: le TCS publie une utile brochure sur le sujet.

Parlons droit 10 | Tribune, adresses utiles TCS 35 | Courrier des lecteurs, concours, impressum 37 | L’entretien: Eddy Scharf, pilote d’avion et fan de poker 38

Photo de couverture: Raphael Forster (7Pictures)

12 30Felix Maurhofer, rédacteur en chef

Une patinoire en forêt décroche un prix d’innovationEn hiver, pas un rayon de soleil n’éclaire la région grisonne de Surava. Loin de se laisser abattre, les habitants ont créé une vaste patinoire de trois kilomètres de long serpentant au milieu desarbres. Une initiative originale couronnée d’un prix d’innovation touristique.

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4 société et mobilité touring 3 12 février 2009

Il n’est pas toujours évident de trouver un chauffeur de taxiconnaissant son métier.

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12 février 2009 touring 3 société et mobilité 5

› Il n’est pas rare d’avoir affaire à unchauffeur de taxi cherchant désespéré-ment une adresse sur le plan de la ville,s’exprimant péniblement dans unelangue nationale ou conduisant un véhi-cule difficilement reconnaissable. Autre-fois, la profession était soumise à une ré-glementation stricte. La libéralisation dumarché des taxis a débuté sous l’impul-sion des municipalités qui ont voulu fairejouer la concurrence pour dynamiser lesecteur. Un pas de plus a été franchilorsque les acteurs de la branche eux-mêmes ont accéléré le mouvement de dérégulation, avec des conséquences pastoujours souhaitables. A Lausanne, parexemple, on peut voir le week-end desconducteurs s’improviser taximen etsouffler des clients aux professionnels.

Les chauffeurs de taxis pirates hèlent lesclients potentiels à la sortie des discos etleur proposent des prix défiant touteconcurrence. Pas trace de compteur ni detachymètre, sans compter qu’il n’y a per-sonne à qui s’adresser en cas de réclama-tion ou d’objets perdus. La concurrenceen Suisse romande est encore plus vive en raison des chauffeurs de taxis françaisqui ont le droit, à certaines conditions, deprendre des passagers en Suisse.

Les réglementations diffèrent d’uneville à l’autre, comme en témoignent lestarifs. Si la course est relativement avan-tageuse à Montreux, où l’on compte dès2,50 fr. le kilomètre parcouru et 43,50 fr.l’heure d’attente, il en va autrement en

C’est la gabegieau monde des taxis Conséquence de la libéralisation du marché des taxis, lesclients ont la liberté d’opter pour le véhicule de leur choix,mais la qualité du service laisse souvent à désirer.

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12 février 2009 touring 3 société et mobilité 7

Suisse alémanique. Ainsi, une entreprise detaxi de Berne applique le tarif de 3,80 fr. lekilomètre et 72 fr. l’heure d’attente. Tandisque l’exploitant fixe librement ses prix enville de Berne, les tarifs montreusiens sontfixés par les autorités.

Malaise latent | Quels sont donc les avan-tages de la libéralisation du marché pour leclient? Malgré le libre choix du véhicule, lesinconvénients semblent prédominer danscertaines villes: les chauffeurs n’ont que devagues connaissances de la région ou de lalangue, et les véhicules sont mal entrete-nus. La proposition de la conseillère muni-cipale bernoise Gisela Vollmer prônant unelimitation du nombre de concessions et desgaranties de qualité montre que la brancheest en proie au malaise.

Une étape supplémentaire a été franchieà Zurich où la cheffe de la police, EstherMaurer, a été confrontée à ce genre de pro-blème il y a déjà plusieurs années. En 2004,elle a entrepris de mettre sur pied un projetpour améliorer la qualité des taxis. Depuislors, les candidats au permis de chauffeurde taxi doivent être titulaires d’un diplômed’allemand ou avoir obtenu au moins la no-te quatre à des cours d’allemand qu’ils au-

ront suivis pendant trois ans. En outre, plusaucune erreur n’est tolérée à l’examen pra-tique. Ainsi, les aspirants chauffeurs doi-vent être en mesure d’effectuer pas moinsde dix parcours sans consulter le plan de laville pour ce qui concerne les hôpitaux etles hôtels. «Il s’agit d’une amélioration fla-grante en matière de formation», expliqueJakob Laager, de la police municipale de Zurich, instance chargée de délivrer les au-torisations.

Sombres perspectives | Une autre di-rective pourrait constituer une menacepour la qualité du service dans le secteurdes taxis. A l’avenir, les chauffeurs zuri-chois n’auront plus l’obligation de tra-vailler pendant trois ans dans une entrepri-se de taxis avant de faire une demande deconcession leur permettant de s’installer àleur compte. Les craintes de voir le nombrede taxis augmenter et la qualité diminuerne sont pas infondées.

Jakob Laager relève que rien n’est prévupour soumettre régulièrement les chauf-feurs de taxis diplômés à des tests d’éva-luation de leurs compétences. En Alle-magne, le club automobile ADAC a réaliséun test pour évaluer la qualité du servicedes taxis, donnant lieu à des résultats endemi-teinte. Parmi les erreurs commises,

relevons les itinéraires mal choisis – unchauffeur a même fait un détour de 2 kilo-mètres sur un trajet de 5,4 kilomètres seu-lement –, le dépassement des limitations devitesse, le non-respect des sens uniques etdes feux rouges.‹ Pascale Marder

Info TouringQu’avez-vous vécu en tant que client de taxi? Racontez-nous brièvement vos expériences ([email protected]).

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Avantage de la libéralisation de la branche des taxis, l’offre s’est notablement élargie. Toutefois, le client doit compter avec certainsdésagréments comme la formation déficiente de certains chauffeurs dont les connaissances du terrain sont parfois aléatoires.

Davantage de taxisécologiques à ZurichActuellement, la municipalité de Zurichenvisage de nouvelles directives visantà promouvoir les taxis écologiques enmilieu urbain par des incitations finan-cières. Les propriétaires de taxisconduisant un véhicule écologique nepaieraient plus que la moitié de la taxeannuelle d’emplacement qui s’élève à780 francs. A New York, il est prévu deremplacer l’ensemble de la flotte destaxis, soit 13 000 unités, par des véhi-cules hybrides d’ici à 2012. A Zurich, ondénombre quelque 1500 taxis. pam

Suite de la page 5

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8 société et mobilité touring 3 12 février 2009

›Les chances de survivre à un arrêt car-diaque sont infimes. Seules 5% des per-sonnes concernées s’en sortent, car les pas-sants et les proches de la victime ignorenttout du massage cardiaque et n’intervien-nent donc pas. Malgré leur célérité, les pro-fessionnels arrivent souvent trop tard. Poursecourir une personne, il faut faire le néces-saire sans attendre. Les premières minutessont décisives, comme le relève Erich Hal-demann, secouriste et instructeur samari-tain. Il se rappelle d’un gros incendie dansson village: «Les pompiers ont pu dégagerun homme d’une maison en proie auxflammes et nous avons immédiatement tenté de le réanimer. Mais il avait perduconnaissance, victime d’un arrêt circula-toire. Nous avons lutté contre la mort.» Lessauveteurs ne savaient pas combien detemps s’était écoulé jusqu’aux premièrestentatives de réanimation: «Probablementtrop de temps. L’homme a succombé à unproblème cérébral. Nous sommes arrivéstrop tard.» Lorsque le cœur s’arrête debattre et que la circulation sanguine est in-terrompue, il faut procéder à un massage

cardiaque pour assurer une irrigation san-guine minimale du cerveau dans les six àhuit premières minutes. Si l’arrêt cardiaqueremonte à plus de huit minutes, les chancesde survie sont quasi inexistantes.

Suivre une formation | Le cardiologueet urgentiste Cyrill Morger précise: «L’ap-pareil à lui seul ne peut sauver la vie. Lemassage cardiaque immédiat avec insuffla-tion est indispensable.» Chez le patient pré-sentant des contractions non coordonnées

(fibrillation ventriculaire), l’appareil va dé-livrer un choc électrique pour permettre aucœur de retrouver un rythme régulier: «Adéfaut de défibrillateur, il faut effectuer unmassage cardiaque à raison de 30 compres-sions et deux insufflations en alternance.Chacun devrait apprendre ces gestes déci-sifs et les exercer», estime Cyrill Morger,qui souhaiterait voir un maximum de per-sonnes suivre une formation en réanima-tion. On pourrait ainsi sauver d’innom-brables vies. ‹ kv

Cruciales premières minutesAu milieu de la foule, un homme s’effondre: arrêt cardiaque. Personne ne sait comment réagir, et la victime risque de succomber avant l’arrivée des secours.

Même avec l’aide d’un défibrillateur, le

massage cardiaque reste indispensable.

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Observer avec soin la victime

Dans l’ordre, il convient tout d’abord d’observer la respiration du patientpendant 5 à 10 secondes – est-elle visible, audible et perceptible? –, puisvérifier le pouls et la circulation sanguine. Pour ce faire, soyez attentifaux signes de vie spontanés, par exemple si la personne respire, bouge et tousse. Les sauveteurs non professionnels partiront de l’idée qu’unepersonne inconsciente (sans réaction), qui ne respire pas ou trop peu, estvictime d’un arrêt cardiaque. Dans ce cas, composez immédiatement le144 et procédez au massage cardiaque avec insufflation (cours auprès del’Alliance suisse des samaritains, www.samaritains.ch.). kv

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10 société et mobilité touring 3 12 février 2009

Parlons droit

Mais qui a la prioritédans un parking?Bon nombre d’automobilistes éprou-vent un certain malaise dans les par-kings. D’une part, il y a la manoeuvrepas toujours facile consistant à se garerdans une place étroite, l’unique caselibre étant bien entendu celle sur la-quelle empiète la voiture voisine, malparquée. D’autre part, certains conduc-teurs ont le désagréable sentiment dene pas trop bien savoir comment sontrégies les priorités dans un parking ouun garage souterrain.

Récemment encore, la priorité dansun parking ou un garage souterrainn’était effectivement pas un modèle delimpidité. En 1974, il y a donc environ 35ans, le Tribunal fédéral avait rendu unjugement très étonnant: dans cet arrêt(100 IV 59), les voies de circulation ser-vant à entrer dans le parking et à en sortir – mais qui n’offraient pas d’accèsdirect à une place de parc – étaientconsidérées comme des routes, ce quirevient à dire que les véhicules s’y trou-vant étaient prioritaires. Inversement,les véhicules venant de voies transver-sales pour obliquer dans une chausséed’entrée ou de sortie du parking de-vaient leur accorder la priorité.

Clarification Dans un arrêt récent(6B_621/2007, du 1er octobre 2008), le Tribunal fédéral a aboli cette pratiquegénératrice de confusion et à l’origined’accidents. Désormais, si aucune si-gnalisation différente n’est peinte sur lesol, c’est toujours la priorité de droitequi s’applique dans un parking ou un garage souterrain. Par conséquent, enl’absence de signalisation ou de mar-quages au sol, l’automobiliste qui circu-le sur un parking ou dans un garage sou-terrain doit toujours respecter la priori-té de droite.

De l’avis du Tribunal fédéral, les bifur-cations dans les garages souterrains etsur les parkings sont comparables à desintersections de routes secondaires, où la priorité de droite s’applique. Cetterègle est également valable si l’une desvoies de circulation est utilisée notable-ment plus intensément que l’autre. Cen’est qu’en quittant la place de station-nement que l’automobiliste doit céderla priorité. Ce jugement simplifie la cir-culation dans les garages souterrains etaméliore la sécurité du droit.

Urs-Peter Inderbitzin

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Après un petit somme dans le train oul’avion, le constat est toujours le même: lanuque, victime d’une mauvaise position, estendolorie. Heureusement, l’artiste sud-co-réenne Joo Youn Paek a trouvé la parade en

créant un bonnet de nuit avec oreiller inté-gré. L’objet fait un tabac chez les pendu-laires et pourrait être repris en Suisse où les trains ne sont pas toujours un modèle deconfort. pam

Echec au torticolis

Bouclez-là, les Romands!Si s’attacher est un réflexe bien ancré chezles conducteurs, trop de passagers arrièreomettent encore ce geste. Une campagne de prévention qui démarre ces jours-ci enSuisse romande rappelle que la bouclerpeut sauver la vie, même sur de courts tra-jets. Soutenue par le TCS et le bureau suis-se de prévention des accidents, cette cam-pagne ambitionne de faire passer le taux de port de la ceinture à l’arrière de 65 à 75%en Suisse romande.

Outre une campagne d’affichage et desspots publicitaires à la télévision et au cinéma, elle s’appuiera également sur unspectaculaire événement qui se déroulerale 5 mars prochain à Lausanne. Une voiturecontenant des mannequins sera lâchée duhaut d’une grue. La chute d’une dizaine demètres servira à illustrer le choc enduré parune personne non attachée. La manifesta-tion qui durera de 10 h à 16 h à la place duFlon permettra également au public d’expé-rimenter une voiture-tonneau et un simula-teur de crash-test. Des sensations au servi-ce de la prévention. jop

Du communisme dans les moteurs VWUne partie des moteurs de la nouvelle GolfVI contient un ingrédient très spécial: dumétal de l’ancien Palais de la république deBerlin-Est. Symbole de l’Allemagne de l’Estdepuis 1976, le Palais de la république futun important lieu culturel jusqu’à la chutedu mur en 1989. Plus connu des Berlinoissous le nom de «Palais du peuple», il a été démoli en décembre 2008. Plusieurspoutres d’acier du bâtiment ont ainsi fait levoyage vers les usines Volkswagen de Salz-gitter et en Pologne pour être recyclées.

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12 février 2009 touring 3 société et mobilité 11

Publicité

tation de service», explique ce dernier.Informaticien, il est le premier à voir lesavantages du traitement électronique desdonnées nécessaires au partage profession-nalisé de voitures. Les deux coopérativesdévelopperont, au fil des ans, différents or-dinateurs de bord reliant les clients à lacentrale, démocratisant par là-même lapratique du car-sharing.

Vaste clientèle | L’idée du partage de voi-tures n’est toutefois pas nouvelle. Elle a faitson apparition en France, en Grande-Bre-tagne et aux Etats-Unis après la SecondeGuerre mondiale. ATG et ShareCom se sontdéveloppées rapidement avant de fusionneren 1997 sous l’égide de Mobility. La coopé-rative compte aujourd’hui plus de 2200 au-tomobiles et près de 1100 emplacements.Les CFF, La Poste, Credit Suisse, Migros,Coop, mais aussi des géants de l’industriecomme ABB ou Alstom, de même que les cantons et la Confédération, en sontclients.‹ Werner Hadorn

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Mobility: du rêve au succès commercialLe nombre d’automobilistes ayant renoncé à leur propre voiture au profitd’un véhicule partagé à plusieurs croît enSuisse. Le projet initié par quelques«doux rêveurs» au tournant des années1990 s’est aujourd’hui transformé en une coopérative d’envergure nationale.

›Voici plus de 20 ans, le 13 mai 1987, est néà Stans (NW) l’ATG (AutoTeilet Genossen-schaft). Créée sous l’impulsion de huitjeunes adeptes de l’auto-partage, la coopé-rative trouve sa raison d’être dans la sous-utilisation des véhicules, «ceux-ci étant immobilisés 23 heures par jour». Deux se-maines plus tard, 25 autres partisans dupartage de voiture se rencontrent à Zurichsous la bannière de ShareCom.

Ces groupes affichant une philosophie similaire sont emmenés par deux chefs defile: Conrad Wagner, à Stans, et Charles Nu-fer, à Zurich. «Le car-sharing conduit à unchangement de paradigme, la voiture pas-sant du statut de produit à celui d’une pres-

Gian Peder Fontana est président du conseil d’administration de la coopérative Mobility.

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12 test et technique touring 3 12 février 2009

Opel Alfa Romeo Honda VWInsignia aut. 159 aut. 2.2JTS Accord aut. Passat aut.2.0 T Sport Distinctive 2.4i Executive 2.0 TSI Highline

Prix (fr.) 49 000.– 49 750.– 48 350.– 48 400.–Cylindrée (cm3) 1998 2198 2354 1984Puissance (kW/ch) 162/220 136/185 148/201 147/200Couple max. (Nm/min) 350/2000 230/4500 234/4300 280/1800Consommation (l/100 km) 9,7 F2 9,11 E2 8.61 D2 8.61 D2

Bruit int. à 120 km/h (dBA) 69 705 686 687

Frais kilométriques (fr./km)3 0,96 0,91 0,92 0,90Frais d’entretien4 11133 11111 11133 11113

Test Touring 3/2009 1/20065 17/20086 19/20057

1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur3 frais d’entretien par km (15 000 km/an) 4 sur 180 000 km (15 000 km/an)5 Alfa Romeo 159 2.2 JTS 6 vitesses 6 Honda Accord 2.4i Tourer aut. 7 VW Passat 2.0 FSI Variant

tableau comparatif

La face arrière très inclinée n’estpas sans rappeler les coupés.

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12 février 2009 touring 3 test et technique 13

Suite en page 15

›Cette grande familiale de 4,83 m fait coupdouble en assumant à la fois la successiondes deux icônes du paysage automobile hel-vétique que sont la Vectra et l’Omega, aban-donnée depuis plusieurs années. C’est direque les clients potentiels sont nombreux.Afin d’aiguiser leur intérêt, Opel a élaboréun design empreint de fluidité. Commenombre de constructeurs, la marque alle-mande lorgne aussi le segment premium envouant un soin particulier à la présentationde l’habitacle. Même démarche sur le plandynamique avec l’adoption d’une suspen-sion active et d’équipements optionnels so-phistiqués. Le tout s’avère convaincant,abstraction faite d’une habitabilité moyen-ne pour une berline de cette envergure.

Bienfacture | Le trait marquant de l’Insi-gnia tient assurément à la qualité perçue de l’habitacle. Les plastiques valorisantsalternent avec les appliques laquées et leséléments galbés style alu. L’effet est garan-ti, si bien que cette familiale n’a pas grand

chose à envier au haut de gamme. Qui plusest, le tableau de bord et la console centra-le, quoiqu’un peu surchargée, procèdentd’un souci manifeste de la fonctionnalité.D’ailleurs, le système d’information com-mandé par une molette s’inspire lui ausside la catégorie supérieure, comme en té-moigne sa manipulation aisée.

Une vraie routière | Autre vertu de l’In-signia: son confort de marche. Outre le mo-de normal, la suspension adaptative pro-pose deux paramétrages d’amortissementsupplémentaires, l’un dynamique (Sport) etl’autre privilégiant l’agrément (Tour). Dansla pratique, cela vaut à cette berline unedouceur d’évolution généralisée en modeTour.Une qualité qui pourrait être subliméesi la version Sport n’était chaussée en op-tion de pneus basse taille dont la dimension(245/40/19) n’est guère en rapport avec lesvelléités d’une familiale. Heureusement lafermeté qui en découle ne transparaît qu’enutilisation urbaine. En sus d’une insonori-sation efficace, les occupants profitent desièges avant sport enveloppants et bien di-mensionnés. Moins généreux, l’espace ar-rière est correct, au détail près que l’incli-naison du pavillon affecte la garde au toit.Avec une capacité de 500 l, le coffre de laversion 4 portes de ce test se situe dans lamoyenne du segment. A noter le rabatte-ment de la banquette fort simple.

Bien pourvue, mais… | Outre le châssisactif, l’Insignia propose un riche équipe-ment dont un frein de parcage électrique.Les options sont élaborées, tel le systèmeidentifiant les panneaux et mémorisant leslimitations de vitesse. On déplore toutefoisl’absence d’aide au parcage de série, indis-pensable vu la visibilité arrière restreinte.

Le renouveaupour signatureLa berline Insignia incarne le renouveau d’Opel, tant sur leplan stylistique qu’en termes de qualité perçue, un domaineoù elle excelle. Test de la version 2.0 Turbo Sport aut.

+–Bilan express

Confort de marche et comportementde haute tenue, tonicité et agrémentmoteur/boîte, présentation intérieureraffinée, maintien des sièges sport, ca-pacité du coffre, prix abordable et tarifdes options, équipement de sécurité.

Habitabilité arrière décevante (espaceaux jambes, garde au toit), visibilité arrière restreinte, capteurs de recul enoption, suspension ferme à basse vitesse, pneus basse taille onéreux,motricité prise en défaut.

Aérodynamique et dotéed’une ligne de ceinture élevée, l’Opel Insignia

donne dans l’élégance.

Le coffre s’ouvre avec unefacilité déconcertante.

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Page 14: Touring 03/2009 français

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Nom: Prénom: E-mail:

Adresse: NPA/Lieu: Tél. (durant la journée):

No membre TCS: Lieu/Date: Signature:Retournez le talon de commande à: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]; pour toutes questions:TCS, «Touring Shop», tél. 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Expédition: Max Versand AG, 8340 Hinwil par DHL uniquement en Suisse et au Liechtenstein.

Action valable jusqu’au 8 mai 2009jusqu’à épuisement du stock

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12 février 2009 touring 3 test et technique 15

Quelle allonge | Hérité du roadster OpelGT, le 2 litres turbo fait parler la poudre.Tout en se montrant linéaire et discret, cegroupe au couple omniprésent délivre desaccélérations massives et décroche mêmeun joli chrono avec 7,7 s de 0 à 100 km/h.En revanche, la motricité est mise à rudeépreuve. On apprécie davantage la douceurde ce puissant moteur, tout comme celle dela boîte automatique dont le 6e rapport trèslong permet de conserver la consommationdans des limites raisonnables.

La bonne surprise tient au comportementde cette lourde familiale. Même en modenormal, l’Insignia fait preuve d’une brillan-te tenue. En mode Sport, le châssis se rigi-difie et s’abaisse de 1,5 cm. De surcroît,l’instrumentation se pare d’une couleurrouge, et l’on goûte pleinement à une agi-lité insoupçonnée pour un véhicule de ce gabarit. Et malgré une direction moyenne-ment consistante, le guidage est précis.

L’Insignia donne des signes prometteursdans un segment très concurrentiel. Pro-chain épisode: le lancement, ce printemps,d’une version break.‹ Marc-Olivier Herren

Suite de la page 13

Opel Insignia 2.0 Turbo Sport aut.: revue de détails

108 cm

150

cm�

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�92–118

cm

empattement 274 cm� �

long. 483 cm (larg. 186 cm)� �

95 cm

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� 62–89cm

Aperçu technique

HABITACLE 11113 En progrès notoire, laprésentation intérieure se distingue par des ma-tériaux de qualité et un design recherché. Trèsspacieuse à l’avant, cette longue berline davan-tage conçue pour deux occupants arrière déçoitpar l’espace aux jambes et la garde au toit sim-plement convenables de la banquette. Le coffrevolumineux est dans la norme de la catégorie.

CONFORT 11113 La suspension adaptativede la version Sport procure un excellent confortd’amortissement et fait même un peu oublier les pneus taille basse de série. Le conducteurpeut sélectionner deux modes d’amortissement(sport/tour). Le faible niveau sonore et le main-tien des sièges sport participent à l’agrément.

ÉQUIPEMENT 11113 L’Insignia dispose d’unedotation fournie. S’y ajoutent des éléments no-vateurs comme le châssis adaptatif et, en option,

un éclairage directionnel sophistiqué. En re-vanche, les vitres électriques arrière et les cap-teurs de recul sont en supplément.

PERFORMANCES 11111 Doté d’un énormecouple, le 2 litres turbo (220 ch) concilie accélé-rations fulgurantes, agrément et discrétion. Il estbien secondé par une boîte automatique douce.Mais le train avant peine à contenir cette fougue,tandis que la consommation tend à exploser.

COMPORTEMENT 11113 Longs trajets outracés sinueux: cette grande berline de 1,7 tonnes’adapte à toutes les situations. Elle se montremême agile et négocie les courbes à vitesse éle-vée sans sourciller, surtout en mode sport. La di-rection pourrait toutefois être plus consistante.

SÉCURITÉ 11113 L’équipement est au com-plet. Reste le réglage limité des appuie-tête de labanquette et la mauvaise visibilité arrière.

La planche de bord soignée; la molette commandantle système d’information et un vrai coffre.

VOITURE D’ESSAIOpel Insignia 2.0 Turbo Sport aut.; 4 portes,5 pl.; 49 000 fr. (véhicule testé: 54 950 fr.)Gamme: 1.8 (36 000 fr.) à 2.8 V6 4 WDbreak (58 400 fr.)Options: peinture métallisée (650 fr.), cap-teurs de parcage av./ar. (750 fr.), vitres élec-triques arrière (500 fr.)Garanties: 2 ans d’usine, assistance illimitée(sous cond.); garantie antirouille: 12 ans Importateur: General Motors Suisse SA, 8152 Glattbrugg, www.opel.ch

DONNÉES TECHNIQUESMoteur: 4 cylindres essence 2 l turbo, 220ch; traction avant, boîte aut. à 6 vitessesPoids: 1745 kg (voiture testée), total admis-sible 2160 kg, charge tractable 1700 kg

Exclusivité TCS ÉVALUATION DYNAMIQUEAccélération (0–100 km/h): 7,7 sElasticité:60–100 km/h (mode D) 3,8 s80–120 km/h (mode D) 4,8 sRayon de braquage: 11,8 mInsonorisation:A 60 km/h: 60 dB 11113

A 120 km/h: 69 dB 11113

SÉCURITÉEquipement: 11113

COÛTS DES SERVICESentretien (km/mois) heures main d’œuvre (fr.)

15 000/12 0,8 109.–30 000/24 1,8 265.–Entretien sur 180000 km:15 000 km/an 22,3 5636.–

FRAIS D’EXPLOITATIONkm/an ct./km fr./mois

fixes variables

15 000 96 724.– 471.–30 000 67 724.– 942.–Tarif horaire pour calcul TCS: 145 fr. (OFS); agencesOpel: de 107 à 178 fr.

ÉVALUATION ÉCOLOGIQUEEmissions mesurées (banc d’essai Lfem):Monoxyde de carbone (CO) 11113

Hydrocarbures (HC) 11113

Oxydes d’azote (NOx) 11113

CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI(cycle UE 80/1268)

urbain interurbain mixte

TCS 14,9 6,7 9,7Usine 14,2 6,9 9,6Emissions de CO2: 227 g/kmMoyenne suisse de CO2: 204 g/kmEtiquetteEnergie (A–G): F

CONSOMMATION DU TEST 11333

9,8 l/100 km autonomie 714 km

réservoir: 70 litres

TCS Technique + économie: Robert Emmenegger

largeur int.: avant 153 cm, arrière 147 cm coffre:500–1010 litres pneus: 245/40 R 19, min. 215/55 R 17

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14 Ressort touring 13 9. August 2007

En exclusivité pour les membres du TCS: laissez-vous séduire par un «Don Giovanni» irrésistible et une offre spéciale pour une soiréed’opéra en plein air!

Les arènes d’Avenches se transformeront enville espagnole du 17e siècle et serviront decadre à l’incorrigible séducteur et blasphéma-teur Don Giovanni. Malheur à qui croisera sonchemin! Mais la chute du libertin sera à la hauteur de ses méfaits… Wolfgang AmadeusMozart a fait de ce drame tragi-comique unopéra fascinant avec des airs grandioses, desduos et des trios magiques.

Des interprètes de renommée mondiale:Konstantin Gorny, Nicola Ulivieri, AndreaConcetti, Noëmi Nadelmann etc.Les deux stars mondiales de l’opéra, Konstan-tin Gorny et Nicola Ulivieri, se partageront lerôle principal de Don Giovanni. Noëmi Nadel-mann et Sunhee Park incarneront Donna An-na. Quant au soliste virtuose Andrea Concetti,il interprétera le serviteur tourmenté Leporel-lo. La distribution peut être consultée sur le site www.avenches.ch/opera.La nouvelle mise en scène, les décors et lescostumes sont l’œuvre de Giancarlo Del Mona-co, l’un des metteurs en scène les plus solli-cités au monde. Les spectateurs peuvent s’at-tendre à une production grandiose et surpre-nante. Don Giovanni sera interprété dans lalangue originale, en italien, avec sous-titres enfrançais et en allemand. La représentation dé-butera à 21 h 15 et se terminera aux environsde 0 h 30.

Art de la séduction à Avenches:

Don Giovanni

prend les places numérotées avec sièges co-quilles dans le secteur E+ face à la scène, enbas, à Fr. 140.–, dans le secteur E face à la scè-ne, en haut, à Fr. 120.–, dans le secteur F laté-ral à Fr. 100.–, ainsi que les places assises nu-mérotées sur les gradins en pierre dans le sec-teur G, aussi à Fr. 100.–. La confirmation de laréservation sera accompagnée de la facture.Les billets payés à l’avance devront être reti-rés à la caisse du soir avant 20 h. Pour toutecommande, les membres du TCS recevront unprogramme d’une valeur de 10 francs. Informa-tions sur le site www.avenches.ch/opera.

Pour se plonger dans l’ambianceA 18 h, il est possible d’assister gratuitement et sans inscription préalable à une introductionà Don Giovanni en langue allemande. Il resterasuffisamment de temps avant la représenta-tion pour savourer les spécialités culinairesproposées dans le cadre du festival.

Passez commande dès aujourd’huiEn renvoyant le talon de commande ci-dessous,les membres du TCS peuvent se procurer leursbillets d’entrée jusqu’au 31 mars 2009 sansfrais de réservation. L’offre exclusive TCS com-

Talon d’inscription

Nom/Prénom:

Adresse: NPA/Lieu:

Tél. privé: Natel:

Nombre de billets à 140 fr. (secteur E+) à 120 fr. (secteur E) à 100 fr. (secteur F) à 100 fr. (secteur G)

� 3 juillet � 4 juillet � 8 juillet � 10 juillet � 11 juillet � 15 juillet � 17 juillet(veuillez cocher la date désirée)

Merci d’envoyer ce talon jusqu’au 31 mars 2009 à: Festival d’opéra Avenches, bureau de festival, case postale, 1580 Avenches télephone 026 676 06 00, fax 026 676 06 04 ou e-mail: [email protected]

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12 février 2009 touring 3 test et technique 17

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›Technologie hybride rimait jusqu’ici avecrapport prestations-prix élitaire. Cet adageest battu en brèche par la compacte HondaInsight qui avoisinera les 29000 fr. Sanssurprise, la propulsion reprend le systèmehybride parallèle IMA de la marque. A sa-voir un moteur à essence 1,3 l auquel est ac-colé un groupe électrique. Du fait de cettearchitecture, le moteur thermique est tou-jours enclenché. C’est moins spectaculaireque d’autres hybrides pouvant évoluer enmode électrique sur quelques kilomètres,mais quasiment aussi efficace à la pompe.

Petite soif | Revendiquant une puissancecombinée de 98 ch, l’Insight se contente de4,4 l/100 km. Les émissions de CO2, princi-pale cible des voitures hybrides, sont limi-tées à 101 g/km de CO2. Dommage pour legramme superflu! Si la consommation dif-fère peu de celle de la Civic IMA (-0,2 l),l’Insight est plus grande et plus pratique.Ainsi, les batteries du moteur électrique ontmigré sous le coffre, ce qui autorise l’adop-tion d’une banquette rabattable. Quant aucoffre, sa capacité équivaut à celle d’unecompacte usuelle. Il en va de même de l’ha-bitabilité qui, sans être incroyable, permetd’emmener quatre personnes dans debonnes conditions, le cinquième passagerdevant endurer une position surélevée.

Honda a sciemment choisi une carrosse-rie monovolume afin de démarquer ce mo-dèle hybride dont la différence s’afficheaussi sur la planche de bord aux formes tor-

turées. C’est un peu le fouillis mais ça faittechnologique (voir encadré).

Sans être une bombe (12,4 s de 0 à 100km/h), l’Insight est douée de performanceshonnêtes, grâce notamment à un poids ré-duit et à la démultiplication plus serrée dela boîte à variation continue. Le couple dumoteur électrique est appréciable en ville.Et comme le comportement se montre équi-libré, cette hybride est homogène.‹ MOH

Technique: berline, 5 portes; longueur: 4,40 m;coffre: 408 l Motorisation: 1,3 l essence 88 ch etélectrique 14 ch, puissance combinée 98 ch; boîteCVT Consommation: 4,4 l/100 km; CO2: 101 g/kmPrix: env. 29 000 fr.; commercialisation en avril.

Hybride pour tousHonda se propose de démocratiser la voiture hybridepar le biais de l’Insight, une berline compacte abordable.

La forme monovolume de la Honda Insights’inspire du modèle FCX (pile à combustible).

Le compact voit long

Essai Nissan Qashqai+2 A l’instar desmonospaces, ce crossover à succès s’al-longe (+21 cm) pour offrir deux siègesescamotables logés dans le plancher ducoffre. C’est pratique, même s’il s’agitde sièges d’appoint convenant à des enfants ou à un usage occasionnel. Sur-tout que l’assise est mince et la garde autoit restreinte. Il n’empêche que le sys-tème est très facile à manipuler et com-plète bien la banquette centrale coulis-sante et le coffre plus volumineux.

Le Qashqai+2 profite d’un empatte-ment accru pour manifester un compor-tement très posé et joue les routièresbien insonorisées. Rançon de sa crois-sance, ce SUV perd un peu en agilité et en dynamisme. Heureusement, le 2litres (141 ch) affectionne les montéesen régime. Mais la priorité est auconfort, comme en témoigne l’immensetoit panoramique de série qui contribueaussi à justifier un surcoût de 3300 fr.

Les plus: SUV 7 places, modularité,agrément de marche, comportementsécurisant, équipement complet, quali-té perçue Les moins: reprises molles,confort banquette médiane, 3e rangéed’appoint, garde au toit arrière. MOH

Technique: 5+2 places; coffre: 450 l; 1997cm3, 141 ch, 196 Nm à 4800/min; traction in-tégrale permanente; 0 à 100 km/h en 10,9 sConsommation (essai): 9.6 l/100 km, auto-nomie 677 km Prix: 42 650 fr. (2.0 Tekna).

Avantage hybrideLa diffusion des voitures hybridesen Suisse demeure restreinte, carseuls Honda, Lexus et Toyota sontprésents dans ce segment. Lenombre de ces modèles animés pardes moteurs thermiques et élec-triques va néanmoins augmenter.Honda ambitionne d’écouler 2000Insight en un an et Toyota lancera,cet été, la Prius III. A noter que lamajorité des cantons consentent uneexonération partielle voire totale dela taxe sur les véhicules. MOH

Conduite assistée

Une consommation d’usine reste tou-jours très théorique. Pour s’en rappro-cher, Honda a prévu un mode écono-mique qui, après pression sur un bou-ton, agit sur le moteur, la transmissionet la climatisation. De plus, le fond ducompteur de vitesse se pare d’une cou-leur verte, bleu-vert ou bleue pour in-diquer le style de conduite du pilote. Plus inédit, une fonction d’évaluation lerenseigne sur ses performances écolo-giques. Des fleurs arborant un nombrevariable de feuilles selon l’efficacité dela conduite apparaissent au tableau debord. Un peu gag, mais informatif. MOH

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18 test et technique touring 3 12 février 2009

En l’espace d’un demi-siècle, la ceinturede sécurité à trois points est devenue incontournable. Elle a fait son apparitiondès 1959 sur les Volvo 120 et P544.

›Auparavant, la ceinture à deux points nedonnait guère satisfaction, car elle pouvaitentraîner des risques de blessures au ni-veau de la cage thoracique. «L’originalité dela ceinture à trois points est qu’elle amélio-re la sécurité dans tous les types d’acci-dents. Elle empêche aussi les occupantsd’être éjectés en cas de retournement», no-te Hans Nyth, directeur du centre de sécu-rité Volvo. L’auteur de cette invention, l’in-génieur suédois Nils Bohlin – il avait précé-demment travaillé au développement desièges éjectables –, s’était rapidement ren-du compte que les parties supérieure et in-férieure du corps devaient être maintenuesséparément, c’est-à-dire par une sangle à lapoitrine et une autre à hauteur du bassin.

La ceinture à trois points contribue aujourd’hui à diminuer d’environ 40% lenombre de morts en Europe, selon une esti-mation. On oublie aussi souvent que laceinture est décisive dans les collisions à

BMW en toute sobriété28 versions économiques Réputé pour sonculte de la puissance, BMW se pique d’éco-logie en portant, dès ce printemps, à 21 mo-dèle sa ligne Efficient Dynamics n’émettantpas plus de 140 g/km de CO2. Cela vaut parexemple une consommation de 5,1 l/100 km àla berline 520d. Cette sobriété affecte aussile haut de gamme: l’imposante 730d reven-dique de modestes 7,2 l. L’autre membre dugroupe, Mini, n’est pas en reste avec 7 mo-dèles estampillés faible consommation.

Zurich célèbre la motoSalon Swiss-Moto Les inconditionnels desdeux-roues motorisés seront à la fête du 19au 22 février. Les halles de la Foire de Zurichaccueilleront les dernières nouveautés mo-tos et scooters. Ce salon sera pimenté par diverses attractions. A commencer par lesévolutions des cascadeurs engagés dans lechampionnat du monde de streetbike. Infospratiques: www.swiss-moto.ch.

fait en 7 h via une prise électrique, voire en30 minutes pour les privilégiés qui s’appro-visionneront à une station de recharge ra-pide. Mais c’est de la musique d’avenir.Toutcomme la diffusion des voitures électriquescar, si la consommation et l’entretien sontavantageux, subsiste l’hypothèque du prix,soit plus de 30000 fr. pour l’i Miev. Un tarif

respectable que seuls une hausse massivede la production ou un coup de pouce éta-tique pourraient alléger.‹ MOH

Technique: citadine, 5 portes, 4 places; longueur:3,40 m Moteur: électrique 63 ch; batteries lithium-ions; propulsion; vitesse maxi: 130 km/h; autonomie:144 km; recharge au réseau en 7 h Lancement:Japon, été 2009; Suisse, été 2010, plus de 30 000 fr.

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Parée, la féeélectricitéLa citadine de poche Mitsubishi i Miev incarne les voitures électriques de lanouvelle génération produites en grandesérie. Son autonomie théorique de 144 kmla confine toutefois à un usage urbain.

›Dès l’été 2010, cette authentique 4 placessillonnera les routes suisses sans émettrele moindre gramme de CO2. D’ici là, elle subira différents tests, notamment en Suisse, destinés à l’adapter aux exigenceseuropéennes. Exhibant un attachant designovoïde, cette puce des villes se conduit com-me un modèle automatique. Il suffit d’ac-tionner le contacteur pour voir apparaîtrele voyant «ready» et l’engin doté d’un groscouple (180 Nm) accélère prestement etdans un silence absolu. Le poids assez mo-déré des batteries (160 kg) et leur implanta-tion dans le soubassement concourent à ladynamique de conduite de cette propulsiondont le moteur se cache sous le coffre.

Cette technologie n’empiète guère surl’habitacle, identique à celui d’une citadineconventionnelle. Quant à la recharge, elle se

La Mitsubishi i Miev: looksympa et technique aboutie.

faible vitesse, cas de figure fréquent en vil-le. Contesté à ses débuts, le port de la cein-ture s’est largement imposé. Du moins auxplaces avant. Reste à convaincre les passa-gers arrière de la boucler.‹ MOH

La ceinture cinquantenaire

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20 voyages et loisirs touring 3 12 février 2009

›Berlin, ville animée ayant retrouvé sonstatut de métropole, a disparu derrière lemât du pavillon. Sans hâte, la Havel et l’El-be se fraient un chemin dans la campagnepaisible. Premier château figurant au pro-gramme: l’imposant palais de Sans-Souci,dont le nom semble imprégner ce début decroisière.

Arrivé à Potsdam, notre navire à coquebleue tourne lentement et rejoint en marchearrière le débarcadère. Peter Grunewaldmanie le joystick avec des gestes millimé-trés, et l’embarcation de 82 mètres obéit

Une croisière fluviale à bord du Sans Souci: une belle façon d’allierdétente, confort et découverte.

Page 21: Touring 03/2009 français

12 février 2009 touring 3 voyages et loisirs 21

sans coup férir. Peter Grunewald est à lafois capitaine et propriétaire du Sans Sou-ci, acquis en 2007. Marinier depuis vingtans, il en connaît un bout sur la navigationfluviale et sait s’y prendre pour rendre levoyage agréable. De là à dire qu’il est mariéavec son navire… Il lui a en tout cas donnéun petit nom: Susi.

Chez le vieux Fritz | «Pavillon», c’est ain-si que Frédéric II de Prusse, dit Frédéric leGrand, désignait sa résidence d’été achevéeen 1747, agrémentée de jardins en terrasses.

Au premier coup d’œil, on serait tenté de luidonner raison. Mais la vérité historique esttout autre. Vers la fin de sa vie, le roi aspi-rait à la solitude. Au palais de Sans-Souci,il vécut retiré avec ses chiens et souhaitaity trouver son dernier repos. Après deuxheures de visite des salles et des jardins, lespassagers, impressionnés, retrouvent le na-vire.

Nous n’avons pas encore rejoint l’Elbe.Jusqu’à Magdebourg, la Havel traverse unpaysage grandiose formé de canaux reliéspar des écluses. Ici et là, le cours d’eau

s’ouvre sur un lac avec port de plaisance etplage. Les heures s’écoulent, propices à laméditation. Derrière les vitres inclinées dusalon, les confortables fauteuils en cuir offrent une vue dégagée sur la rivière.De temps à autre, le capitaine descendprendre un café au bar. Il répond alors pa-tiemment à toutes les questions sur lesécluses, le niveau de l’eau et l’itinéraire.Et ceux qui veulent en savoir plus sur lanavigation fluviale peuvent le rejoindre à

Au fil du fleuveOn ne résiste pas au charme de la croisière organisée par Touring à l’in-tention de ses lectrices et lecteurs. A travers l’Europe centrale, de Berlin à Prague, vous découvrirez de nouveaux horizons en toute indolence.

Suite en page 22

Page 22: Touring 03/2009 français

22 voyages et loisirs touring 3 12 février 2009

Bon à savoir

Lancé en l’an 2000, le Sans Souci mesure 82 m de long et 9,5 m de lar-ge avec un tirant d’eau de 1,30 m. Ce navire de croisière dispose d’un équi-pement dernier cri: espace accueil avec réception et bibliothèque, restau-rant pouvant servir l’ensemble des passagers simultanément, salon pa-noramique avec bar, ascenseur, pont supérieur et petit espace fitnessavec sauna. Les cabines, toutes non-fumeur, mesurent 11 à 12 m2, avec fe-nêtre, douche, WC, lavabo, TV satellite, climatisation, coffre-fort et sèche-cheveux. Le soir, elles se transforment en chambre à coucher. Navirequatre étoiles, le Sans Souci transporte 80 passagers au maximum, en-tourés par 26 membres d’équipage. Voyage de lecteurs Touring: cettecroisière automnale de 9 jours se déroule du 18 au 26 septembre. Infoset réservations: Voyages TCS, Touroperating Leserreisen, Schwytz, voiroffre ci-contre. OS

tout moment dans sa cabine de pilotagepour découvrir les rouages secrets ducentre névralgique du navire.

Volcan artificiel | Fendant l’Elbe, le navi-re met le cap sur Dessau, où l’architectureépurée du Bauhaus agita les esprits dansles années 1920. On comprend mieux ce dé-chaînement de passions en visitant l’élé-gant château de Wörlitz. Lequel compteaussi quelques curiosités, au nombre des-quelles un surprenant volcan artificiel,merveille technologique du 18e siècle quel’on met en marche à force d’obstination etde chimie.

Nous atteignons ensuite Wittenberg aubout d’un court trajet nocturne. Si les his-toriens mettent aujourd’hui en doute l’affi-chage par Luther sur les portes du châteaude ses 95 thèses dénonçant la vente des in-dulgences par l’Eglise, la ville a mainteshistoires à raconter sur son grand réforma-teur. Dans la manufacture de porcelaine deMeissen, on peut non seulement faire desemplettes, mais aussi assister à la fabrica-tion de sa propre porcelaine dans l’atelierde démonstration.

De la plus belle des manières, le program-me se poursuit avec Dresde, la Florence de

l’Elbe, ville d’Auguste le Fort. Impossible àdécouvrir en un jour, bien que tous lesjoyaux de la ville baroque soient concentrésau centre: le palais du Zwinger, l’opéra Sem-per et la Hofkirche reconstruite. Mais il y aaussi un autre Dresde. Celui, par exemple,de la manufacture de verre où est assem-blée la limousine Volkswagen Phaeton. Lesclients qui viennent chercher leur nouvellevoiture peuvent admirer le montage danscette clinquante usine transparente.

Puis, c’est au tour des lumières pra-guoises d’illuminer le Sans Souci, notre pa-

radis flottant. L’avant-dernier soir, on noussert un «Baked Alaska» avec cierges ma-giques. Le voyage ne touche pas encore àson terme: restent la place Wenceslas et leHradcany, l’ancienne résidence royale. Aucours de ses sept siècles d’existence, le vé-nérable pont Charles n’avait encore jamaisvu des talons aussi hauts ni des jupes aus-si courtes qu’aujourd’hui. Au dernier soirde cette croisière inoubliable, la ville doréeprend congé à sa manière: la Laterna Magi-ka, son célèbre théâtre de pantomime, nouséblouit.‹ Oliver Schmidt

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A la fois capitaine et propriétaire du Sans Souci, Peter Grunewald pilote son bateau avec assurance sur les fleuves et rivières d’Europe.Prévenant, l’équipage veille au bien-être des passagers, à la salle à manger comme au salon.

Suite de la page 21

Page 23: Touring 03/2009 français

Croisière fluviale exclusive à bord du MS SansSouci sur la Havel, l’Elbe et la Vltava. Décou-verte de Berlin, Potsdam, Meissen, Dresde etPrague. Un voyage à travers des paysages sou-riants recelant une flore et une faune excep-tionnelles, ponctués de châteaux forts et devillages pittoresques.

1er jour, vendredi: Suisse–Leipzig. Arrivée àLeipzig. 2e jour, samedi: Leipzig–Berlin. Trans-fert à Berlin. Tour de ville et embarquement.3e jour, dimanche: Potsdam–Magdebourg.(*)Excursion à Potsdam. Visite du château. 4ejour, lundi: Magdebourg–Dessau–Wittemberg.(*)Excursion au parc de Wörlitz. 5e jour, mar-di: Torgau–Meissen. (*)Le matin, visite à piedde Torgau. 6e jour, mercredi: Meissen–Dresde.(*)Promenade et visite d’une manufacture deporcelaine. (*)L’après-midi, visite guidée deDresde. 7e jour, jeudi: Dresde–Suisse saxonne.(*)Excursion en Suisse saxonne, visite du châ-teau fort de Königstein et de l’Elbsandsteinge-birge. 8e jour, vendredi: Prague. (*)Excursionde Melnik à Prague. 9e jour: Prague–Suisse.Voyage de retour. (*) Excursions facultatives

Le navireLe navire 4 étoiles MS Sans Souci bat pavillonallemand. L’aménagement intérieur combineélégance classique et design moderne. Cabines: 42 cabines avec fenêtres panora-miques. Salon avec canapé et fauteuils, trans-formable en chambre à coucher avec deux litssimples. TV satellite, coffre-fort, sèche-che-veux, douche/WC, climatisation.Equipement à bord: espace accueil avec récep-tion. Bibliothèque, salon panoramique, restau-rant. Ascenseur et escalier roulant entre lesponts. Pont supérieur avec transats et places àl’ombre. Petit sauna et espace fitness. Langueparlée à bord: allemand.Divertissement: musique live au salon et peti-te bibliothèque.Cuisine et cave: spécialités régionales.Excursions facultatives: le forfait comprendles excursions suivantes: 3e jour: Potsdam; 4ejour: parc de Wörlitz et Wittemberg; 5e jour:Torgau; 6e jour: Meissen et Dresde; 7e jour:Suisse saxonne, château fort de Königsstein etElbsandsteingebirge; 8e jour: Prague.Groupe: 80 participants au maximum.

Prix par personne en CHF18.09–26.09.09 (guide germanophone)Cabine à 2 lits sur le pont principal arrière 2190.–Cabine à 2 lits sur le pont principal 2690.–Cabine à 2 lits sur le pont supérieur 2890.–Cabine à 1 lit sur le pont supérieur 3090.–Supplément cabine à 2 lits pour usage indivi-duel 1095.–

Forfait de sept excursions (voir descriptif)285.–Vol Zurich–Berlin/Prague–Zurich avec Swiss(au lieu du voyage en car/nuit d’hôtel) 350.–Remarque: cabines simples et cabines doublespour personnes seules disponibles en nombrerestreint et sur demande.Avantage membres: réduction en cas de ré-servation jusqu’au 15 mars 2009: CHF 75.–

ComprisVoyage en car tout confort � croisière � pen-sion complète à bord � taxes, taxes portuaires� cocktail de bienvenue, dîner du capitaine �nuitée à Leipzig, hôtel de classe moyenne avecdemi-pension � visite guidée à Berlin � guideTCS pour le voyage aller/retour.

Non comprisPourboires � dépenses privées � excursions ettransferts non mentionnés dans le programme� réservation de place dans le car 1er–3e rangs(20.–) � taxes de service, taxes carte de créditsauf carte TCS � assurance annulation: nousrecommandons le livret ETI Europe.

AnnulationEn cas d’annulation (par écrit ou téléphone),des frais de dossier d’un montant de 60.– parpersonne (max. 120.– par dossier) ainsi que lesfrais suivants par personne ou en pour cent duprix de l’arrangement sont facturés:jusqu’au 91e jour avant le départ: frais de dossierdu 90e au 60e jour avant le départ: 50%du 59e au 30e jour avant le départ: 75%du 29e au jour 0 avant le départ: 100%

Elbe

VltavaElbe

Pologne

Meissen

Karlsbad

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100 km

Coupon d’inscriptionJe m’inscris/nous inscris définitivement au voyage de lecteurs TCS «Croisière romantique surl’Elbe et la Vltava»:

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� Cabine à 2 lits sur le pont principal, arrière � Cabine à 2 lits sur le pont principal� Cabine à 2 lits sur le pont supérieur � Cabine à 1 lit sur le pont supérieur� Cabine à 2 lits pour usage individuel � Forfait comprenant 7 excursions� Vol Zurich–Berlin/Prague–Zurich (au lieu du bus)

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Renvoyer le coupon à Voyages TCS, tour-opérateur voyages de lecteurs, Bahnhofstrasse 25, case postale 653, 6431 Schwytz,fax 041 817 46 50, courriel: [email protected], ou le déposer dans votre agence TCS. Les conditions générales pour les contratset arrangements de Voyages TCS ainsi que les conditions d’annulation spéciales pour ce voyage sont applicables. Elles peu-vent être consultées dans toutes les agences du TCS. Sous réserve de modifications de prix et de programme.

Croisière sur l’Elbe et la Vltava

Pont supérieur

Pont principal

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24 voyages et loisirs touring 3 12 février 2009

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›Une phrase de Gabriel Garcia Marques, leprix Nobel de littérature colombien, décritparfaitement les sensations dégagées parcette terre solitaire au milieu de la Méditer-ranée. «Je ne crois pas qu’il existe au mon-de un lieu qui fasse autant penser à la luneque Pantelleria. Mais Pantelleria est plusbelle…». Et en effet, sur cette île, on a l’im-pression de pouvoir caresser la lune, sur-tout lorsqu’on se penche au-dessus du lacde Venere une nuit où l’astre s’y réfléchit.Ce bassin d’eau et de boues riches en selsminéraux est un lieu magique, sorte de«wellness» naturel dans l’île d’origine vol-canique.

La configuration même du territoire –avec ses cratères, ses dunes et ses côtes derochers noirs de lave – fait penser à la lune.Mais, contrairement au paysage désertiquelunaire, cette perle qui émerge du canal deSicile est recouverte d’une végétation luxu-riante, tel un paradis flottant au milieu dela mer bleue. A Pantelleria, couleurs et par-fums pénètrent au plus profond de l’âme,insufflant un sentiment de sérénité éter-nelle.

Fleurs d’oranger | Partout, le noir desroches volcaniques se fond dans les millecouleurs des fleurs qui ondoient au vent,tandis que le parfum des fleurs d’orangerdissimule l’odeur de la mer. Ce n’est pas unhasard si nombre de célébrités en quête detranquillité ont choisi Pantelleria commerefuge. Le styliste Giorgio Armani y séjour-

ne par exemple depuis 30 ans dans unegrandiose propriété bordant la mer. Mal-gré son aspect sauvage, l’île située à une septantaine de kilomètres des côtes tuni-siennes est aussi un berceau de l’histoire.On y retrouve les traces de peuples très an-ciens et des principales civilisations de laMéditerranée. Ce mélange se reflète dansl’architecture des habitations les plus ty-piques, les «dammusi», d’étranges maison-nettes aux lignes uniques, sortes de cubespourvus d’un toit en forme de coupoled’inspiration arabe.

Profusion de câpres | Autre particulari-té: Pantelleria n’est pas une île de pêcheurs,mais une terre d’agriculteurs. Le paysageest entretenu avec un soin méticuleux quien fait un jardin de plantes en miniature.Les producteurs contraignent les orangerset les oliviers à rester petits en accrochantde grosses pierres aux branches, afin queles vents marins ne les endommagent pas.Les vignes de Zibibbo, le vin local servi entoute occasion, sont également cultivées enformat «bonsaï». Et partout, des étenduesde câpres, tellement savoureux qu’il est im-possible de rentrer à la maison sans en em-porter une réserve.‹

Antonio Campagnuolo

Info TouringVoyages TCS propose diverses formules de vacancesà Pantelleria ainsi que plusieurs hôtels. Il est égale-ment possible d’y poursuivre le voyage de lecteursen Sicile (Touring 2/2009); tél. 0844 888 333.

Belle comme la lune Dernier lambeau d’Italie en face de l’Afrique, Pantelleriaest l’île de la sérénité. Sa beauté est envoûtante.

Mer bleu azur et rochers verdoyants:l’île de Pantelleria.

News Voyages TCS

Au pays des fleursMadère On l’appelle le jardin flottant ou laperle de l’Atlantique. Île d’origine volcanique,Madère est un véritable jardin botanique grâ-ce à son climat subtropical. Au mois d’avrilaura lieu le fameux festival des fleurs avec un grand corso. Notre voyage en groupe de 8 jours signé Travelclub vous permettra d’y assister tout en découvrant les contrastesépoustouflants des paysages, le flanc des falaises et les vues impressionnantes sur lesbaies et les montagnes. Un véritable joyau de la nature! Renseignements dans votreagence de voyages TCS.

Un continent à visiterAmérique du Nord Les nouveaux cata-logues pour l’Amérique du Nord sont sortisen début d’année. Que vous cherchiez descircuits à parcourir en voiture de location ouen motorhome pour sillonner en toute liber-té les grandes étendues avec leur diversiténaturelle, ou que vous soyez tenté par un séjour dans une des grandes métropoles del’est ou de l’ouest du continent, comme Vancouver, Los Angeles, Québec, New Yorkou encore Chicago, votre conseiller chezVoyages TCS vous confectionnera un voyageà la carte qui répondra à vos souhaits. N’hé-sitez pas à nous contacter.

De Moscou à PékinTranssibérien Près de 8000 kilomètresséparent Moscou de Pékin. Le Transsibérienrelie ces deux capitales en passant par la Sibérie, en longeant le lac Baïkal et en tra-versant le désert de Gobi. Il constitue une des grandes aventures ferroviaires de notretemps. ZRT a affrêté deux wagons-lits de1ère classe pour vous garantir le grandconfort jusqu’à Oulan-Bator. Le voyage serainterrompu à quatre reprises pour permettrede découvrir les villes et leurs alentours. Lesdernières étapes du voyage s’effectueront en train tourisme et en bus confortable.Dates de départ: le 6 juin et le 29 août 2009. Demandez le programme chez Voyages TCS. Informations et brochures: Voyages TCS, tél. 0844 888 333.

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Vacances en Italie

Navigation, ferry

Adriatique

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Impressions

De petites villesoù il fait bon vivreIl est réjouissant de constater que lamoitié des Suisses passent leurs va-cances à l’intérieur des frontières. Maispour autant, connaissent-ils les avan-tages des villes helvétiques? Pas vrai-ment, pour la plupart! Harry John, pré-sident de Swiss Cities depuis 2005,n’est jamais à court d’arguments pourdonner envie de séjourner à Zurich, Ve-vey ou Locarno. Ou, plus concrètement,dans les 26 villes dont l’association as-sure la promotion – à l’étranger surtout– pour quelque 2,5 millions de francs.Ses mots-clés: shopping, qualité de vie,événements et offres culturelles diver-sifiées.

A y regarder de plus près, ces villesprésentent plusieurs points communs.D’abord, elles se trouvent toutes aubord d’un lac ou d’un fleuve. A proximi-té de chacune, il y a une montagne avecaccès en train. Eau, montagnes, carac-tère urbain, aventure. Directeur depuishuit ans de Montreux-Vevey Tourisme,Harry John veut ainsi attirer l’attentionsur la qualité de vie, le charme et la di-versité de nombreuses villes suisses.

Surprises à Vevey Le directeur touris-tique, fourmillant d’initiatives, rappelleque le nombre de nuitées a augmentéces dix dernières années, surtout dansles villes. Zurich s’est fait un nom sur le plan international et n’est pas priséeque des jeunes pour ses fêtes et sonoffre événementielle. Mais pour quelleraison passer un week-end à Vevey? «A cause du Petit Théâtre, de l’offre cu-linaire et d’un sentiment particulier debien-être, ici au bord du Léman», énu-mère Harry John très rapidement. Ladimension d’une ville ne change rien auplaisir de sa découverte. «Nous ne pou-vons et ne voulons pas concurrencerLondres, mais les villes suisses ont aussi un grand nombre d’atouts à fairevaloir», notamment des prix attractifspour y passer le week-end.

Christian Bützberger

Harry John est direc-teur de Montreux-VeveyTourisme et assure lapromotion des villessuisses au travers deSwiss Cities.

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›Qui n’a jamais vécu d’inextricables situa-tions à cause d’un mot ou d’un geste mal in-terprétés? Sous les lointaines latitudes, lesnormes de comportement et de politessehelvétiques n’ont plus cours et s’avèrentsouvent néfastes à la communication. Ain-si, une attitude amicale à nos yeux revêtiraune connotation hostile ou vulgaire dansun autre pays. La prudence s’impose doncavec un certain nombre de gestes d’appa-rence anodine pour nous autres Suisses,mais chargés de connotations provoca-trices dès que l’on franchit les frontièresculturelles.

Poing fermé et pouce levé, par exemple,signifie «tout va bien»! Sauf que dans cer-tains pays islamiques, ce geste suscite lacolère, car il est considéré comme grossier.Il en va de même avec le O formé du pouceet de l’index. Ce signe très répandu chez lesplongeurs indique que tout est en ordre.Dans les pays d’Europe de l’Est et en Amé-rique latine, par contre, il passe pour obs-cène et vous vaudra de solides inimitiés.Ces exemples montrent que des situationsapparemment sans ambiguïtés peuvent dé-boucher sur des imbroglios inextricables.

Lieux sensibles | La position de la plan-te des pieds n’a aucune espèce d’importan-ce dans notre pays. En Asie, où l’on s’assiedsouvent en tailleur dans les restaurants ou

les temples, les diriger vers une autre per-sonne ou une statue de Bouddha constitueun véritable affront.

La visite de sites religieux requiert unesensibilité particulière et mille précau-tions. Chacun sait qu’il doit enlever sessouliers pour pénétrer dans une mosquée.Mais qui a déjà entendu dire qu’il était in-terdit d’introduire des objets en cuir dansde nombreux temples hindous? La raison:pour produire des ceintures ou des sacs àmain, on a dû user de violence à l’égard desbêtes abattues, ce qui est strictement inter-dit par la religion. La règle est tellement importante qu’il n’est même pas possibled’entrer avec un foulard de soie, car il a coû-té la vie à des chenilles.

Savoir-vivre à intégrer | Dans chaquepays, les rapports humains sont régis pardes règles bien précises. En Asie, la poignéede mains en guise de salutation est uneconcession à la mentalité occidentale, maiselle doit rester discrète pour ne pas irriterles autochtones qui se forcent quelque peuà accomplir ce geste étranger à leur cultu-re. Il est plutôt d’usage de s’incliner briève-ment en joignant en général les mains ver-ticalement devant la poitrine. L’inclinaisonsera plus prononcée devant des personnesâgées, en signe de respect.‹

Adrian Zeller

Politesse requiseConnaître les rudiments de savoir-vivre en vigueur dans unpays étranger permet d’éviter d’embarrassants quiproquos.

Se rendre sous d’autres horizons, c’est aussi se plier à des règles de savoir-vivre qui nous sont étrangères. Attention donc à ne pas heurter certaines sensibilités.

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pour ses vitraux colorés. La famille a égale-ment fondé plusieurs villes. Parmi elles,Brugg, dont le symbole, la tour noire, futconçue par Albert III.

Le visiteur peut également jeter un coupd’œil dans les anciennes cellules qui ne furent désaffectées que très tardivement,

dans les années 1950. Les détenus y ont dé-coré les murs de dictons touchant la vie car-cérale et la destinée de l’homme.‹ pam

Info TouringManifestations commémoratives: www.habsburg.chet www.regionbrugg.ch.

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Au pays desHabsbourgOn l’oublie parfois: la plus puissante famille impériale d’Europe est originairede Suisse. Plus précisément d’Argovie.

›L’horreur mêlée à l’incrédulité se lit sur le visage de la touriste autrichienne. «C’estdonc ça, le château des Habsbourg?!» Ellene s’était pas imaginé ainsi la demeure dela famille impériale, tant il est vrai que cette forteresse-là n’a rien du château vien-nois de Schönbrunn.

Il n’empêche. Le canton d’Argovie célèbreen 2009 un double anniversaire: la premiè-re mention des Habsbourg, il y a 900 ans,et l’assassinat du roi Albert 1er, il y a 700ans, près de Windisch (AG). Raisons suffi-santes pour mettre en valeur les nombreuxtémoignages de ce passé glorieux épar-pillés dans tout le canton. Pieuse, la dynas-tie a légué à la postérité des bâtiments re-ligieux, dont le couvent baroque de Muri etcelui de Königsfelden, mondialement connu

Le château de Habsbourg: dès1220, la célèbre famille a élu domicile dans une demeure

plus confortable…

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›16 mai 1959: dans un parc verdoyant deBad Ragaz, une foule en liesse assiste àl’inauguration du Mot-Hotel Schloss Ra-gaz. Deux mois et demi plus tard, le 31juillet, la scène se répète à Vira Gambaro-gno lors de l’ouverture du Touring-MotelBellavista, au bord du lac Majeur. Ces datesmarquent la concrétisation d’une idée néequelques années auparavant sur les rivesdu lac Léman, où se trouve alors le siègecentral du Touring Club Suisse. Les respon-sables du club constatent alors que les dé-placements motorisés sont en plein boom.Le nombre de membres du TCS a rapide-ment triplé, passant de 100000 en 1950 àplus de 330000 en 1958. Décision est prised’offrir des gîtes aux sociétaires en dépla-cement. Parmi les pionniers, on compte le

président central Adrien Lachenal et le di-recteur général Joseph Britschgi. Ils fon-dent alors Heberga SA, «société anonymepour le développement de nouvelles formesd’hébergement». La présidence du conseild’administration est confiée au trésoriercentral Henri Fleutet.

Un choix avisé | Après un examen atten-tif des sites pouvant accueillir ces «nou-velles formes d’hébergement», on décide deconstruire deux motels sur l’axe touris-tique nord-sud. Le choix final tombe surBad Ragaz (SG) et Vira Gambarogno (TI),idéalement situés sur les routes du San Ber-nardino et du Gothard. D’autres projets,imaginés dans différentes régions de Suis-se, ne verront finalement pas le jour suite à

une étude de rentabilité. Le concept sélec-tionné se base sur une formule «hôtel-mo-tel». Cette combinaison allie les avantagesde l’établissement hôtelier classique (res-taurant, bar et espaces communs) à la tran-quillité offerte par des bungalows de typeaméricain (balcon ou accès au jardin et pla-ce de stationnement devant la porte). Elleest idéale pour la clientèle de passage del’époque. Mais très vite, les hôtes occasion-nels deviennent des habitués, qui séjour-nent des semaines entières au Schloss Ra-gaz et au Bellavista. Et c’est ainsi que lesdeux établissements accèdent au rang devéritables hôtels trois étoiles, même si leconcept initial des pavillons dispersés dansun parc demeure inchangé. Dans la foulée,le service et la restauration se développent

Un demi-siècled’hospitalité técéisteHeberga SA, la filiale du TCS propriétaire des hôtels de Bad Ragaz et de Vira Gambarogno, fête ses cinquante ans d’existence.

Avec la neige, une atmosphère féérique embaume le Schloss Ragaz.

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30 club et membres touring 3 12 février 2009

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12 février 2009 touring 3 club et membres 31

au point de mériter l’inscription dans leguide Michelin. Les deux hôtels y figurenttoujours.

Direction familiale | Après 50 ans, onpeut certainement affirmer que les famillesqui se sont succédé à la tête des deux hôtelsdu TCS ont largement contribué au succèsd’Heberga. Les Zettel ont marqué d’une patte indélébile le Schloss Ragaz. D’abordavec Jacques et Erika, qui ont géré l’hôtelde 1965 à 1997, l’ont agrandi et rénové.

Puis avec Patrick Zettel qui, en compagniede sa femme Barbara, a pris le relais de sesparents et a inauguré en 2004 un espacebien-être doté d’une «oasis de relaxation» et d’une piscine. Les dix dernières annéesdu Bellavista portent l’empreinte de l’éner-gique directeur Giovanni Gazzola et de sonépouse Jeannette. Le couple a remplacé Guy et Marianne Berger, gérants pendant30 ans. Outre l’assainissement total del’établissement, Giovanni Gazzola entreradans l’histoire pour l’installation solaireinnovante permettant de chauffer l’eau.‹

Antonio Campagnuolo

Info TouringL’histoire des deux établissements est relatée dans le livre «Die Geschichte der TCS-Hotels», deMargarita Rossi-Haller, Appenzeller Verlag, Herisau.

… et à l’hôtel Bellavista de Vira Gambarogno

Ouvert du 14 mars au 8 novembre, l’hôtel Bellavista*** propose 63chambres avec vue sur le lac Majeur au cœur des pins et des magnolias.Les «semaines du jubilé» sont prévues du 14.03 au 5.04, du 15.08 au30.08 et du 24.10 au 8.11. Outre le bon de 50 francs par personne, l’offrecomprend un apéritif musical avec dégustation de merlot tessinois ainsiqu’une entrée gratuite au parc botanique de Piazzogna. Les semainespour les membres TCS, au printemps et en automne, sont disponibles à partir de 868 francs par personne. Informations: tél. 091 795 11 15 ouwww.hotelbellavista.ch. Pour fêter dignement les 50 ans d’Heberga, leTCS organise un rallye de voitures anciennes de Vira à Bad Ragaz, leweek-end du 4 au 6 septembre 2009. Les inscriptions ont lieu auprès desdeux hôtels du TCS. ac

L’hôtel Bellavista ou l’ambiance du Tessin au cœur des palmiers et des camélias.

Offres spéciales du jubilé au Schloss Ragaz…

Ouvert toute l’année, l’hôtel Schloss Ragaz*** propose en 2009 des «se-maines jubilé» pour célébrer son 50e anniversaire, avec un rabais de 50francs par personne sur le prix de la semaine. L’offre est valable du 20.04au 8.05, du 15.08 au 30.08, et du 24.10 au 8.11. Les clients bénéficient de56 chambres réparties dans des pavillons au cœur du somptueux parc etdans l’ancien château Sonderegger. Les semaines habituelles pour lesmembres TCS ont lieu au printemps et à l’automne, dès 812 francs parpersonne pour sept nuits en chambre double et avec demi-pension. Il exis-te aussi des arrangements pour le week-end ou des semaines de relaxa-tion, comprenant des leçons au Golf Club Heidiland voisin. Pour davanta-ge d’informations: tél. 081 303 77 77 ou www.hotelschlossragaz.ch.

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N’oubliez pas qu’il s’agit d’un feu. Ne placez pas d’objets infl ammables (rideaux, journaux,tableaux etc.) à proximité (DANGER D’INCENDIE).

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›Quelque 700000 accidents se produisentchaque année en Suisse. Nombre d’entreeux ont des conséquences sur la mobilitédes personnes impliquées, à court ou à longterme. S’y ajoutent plus de 250000 rentiersde l’AI, affectés par des entraves durables.Quant aux personnes âgées, elles atteignentaussi, au fil des ans, leurs limites dans la circulation routière. Dans pareils cas, lanouvelle brochure «Mobilité illimitée» offrede précieux conseils et précise quelles sontles exigences médicales minimales pourpouvoir conserver le permis de conduire.

Equipement ad hoc | Le choix du bon véhicule joue un rôle essentiel pour les personnes temporairement ou durablementhandicapées. La brochure présente les dif-férentes aides techniques disponibles surles véhicules actuels dès la sortie d’usine.De nombreux systèmes d’assistance peu-vent faciliter la vie du conducteur, commeles nouvelles techniques d’éclairage, l’ESP,l’ABS ou encore l’assistant de parcage, quiévite de s’échiner au volant lors des ma-nœuvres de stationnement.

Pour une personne entravée dans sa mo-bilité, l’équipement adéquat d’une voitureconstitue un pas important vers l’autono-mie. Si le conducteur ne peut pas bouger lepied droit, il est par exemple possible d’ins-taller la pédale d’accélérateur à gauchedans une voiture automatique. La brochurepasse également en revue les moyens faci-litant l’accès au véhicule ou la manière

d’installer un fauteuil roulant. Il y est ques-tion des rabais et autres facilités à faire va-loir; la palette va des remises sur l’assuran-ce du véhicule aux cartes de parcage spé-ciales, en passant par les stations essenceavec service.

La brochure comprend les adresses d’or-ganisations d’entraide pour les personnes àmobilité limitée. On y apprend encore com-ment, dans certains cas, les personnes han-dicapées bénéficient du soutien de l’assu-rance invalidité pour obtenir le permis deconduire.‹ tg

Info TouringLa brochure «Mobilité illimitée» est disponible gratuitement auprès des agences et des centrestechniques du TCS. On peut aussi la commander sur internet: www.infotechtcs.ch ou au numéro detéléphone 0844 888 111.

Mobile malgré toutUne blessure ou une maladie ne sont pas des entraves irréversibles à la mobilité. Une brochure TCS fait le point.

Des équipements spéciauxgarantissent la mobilité deshandicapés.

En cas de doute

Malgré tous les moyens à dispositionpour compenser les handicaps, le TCSrecommande, en cas de doute, de re-noncer à conduire un véhicule à moteur.L’aptitude à la conduite doit faire l’objetd’une analyse individuelle par un mé-decin et l’assurance auto. C’est aussi valable après un accident de ski, parexemple, lorsqu’on aimerait se mettreau volant malgré une fracture. tg

Un bon casque et un cours de conduite:rien de tel pour bien débuter la saison.

A l’écolede la motoLa saison motocycliste débutedans quelques semaines. Il estgrand temps de suivre un cours deperfectionnement de conduite dis-pensé par les spécialistes du TCS.

›La sécurité sur deux roues estquestion de feeling… Mais, souvent,les conducteurs de motos à la re-cherche d’une plus grande liberté de déplacement ont tendance àsous-évaluer les dangers liés à cesmoyens de transport passionnants.Les cours de perfectionnement de laconduite du TCS permettent d’abor-der la sécurité du comportement enfonction des situations et de testerses propres limites et celles du véhi-cule. Chaque formation se composed’une leçon théorique sur la tech-nique de conduite et d’un cours pra-tique portant sur les virages, le frei-nage optimal et l’évitement d’unobstacle. Important: le Conseil suis-se de la sécurité routière remboursejusqu’à 200 fr. du prix (jusqu’au 30.06.09) du cours.‹ tg

Info TouringDates et lieux des cours sous www.tcs.ch(cours) ou auprès des sections TCS.

Casques évaluésLe TCS réalise chaque année destests de casques intégraux de moto,sélectionnés parmi les casques dusegment moyen. Le test porte surleurs caractéristiques, telles la pro-tection en cas d’accident, la visibili-té, la maniabilité, le bruit et l’aéro-dynamique. Des notes qualitativesleur sont finalement attribuées. Lesrésultats détaillés peuvent être télé-chargés sur www.tcs.ch (Auto-Moto> Tests > Accessoires).

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12 février 2009 touring 3 tribune 35

Pour un second tube

Un second tube garantirait unemeilleure sécurité au Gothard.

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menter la capacité pour le transit routier de marchandises, mais accroître la sécuri-té des 20000 personnes circulant tous lesjours sur cette route? La contradiction n’estqu’apparente. Le Conseil fédéral peut or-donner qu’en situation normale, seule unepiste par tunnel soit ouverte, l’autre ser-vant de voie d’arrêt d’urgence. Lorsque letrafic automobile est exceptionnellementélevé (ce qui est rare), on peut provisoire-ment ouvrir les deux pistes. Il s’agit de week-ends et de jours fériés où les camions ne cir-culent pas. On peut aussi songer à mettre entrafic bidirectionnel un tube si l’autre doitêtre fermé. Ce serait par exemple le cas pen-dant l’assainissement du tunnel actuel.Bref,une gestion contraignante du trafic per-met de respecter la Constitution; l’objectifdu transfert de la route au rail pour lestransports à longue distance est maintenuet la NLFA au St-Gothard reste nécessaire.

Un nouvel élan | La Suisse doit avoir lecourage de prendre un nouvel élan pouraméliorer son plus important passage al-pin. Quant au financement, il ne doit pasmettre en péril les projets autoroutiers ur-gents dans les régions de plaine. D’où l’in-térêt d’examiner des partenariats entre lepublic et le privé.«

Niklaus Lundsgaard-Hansen,président central du TouringClub Suisse (TCS).

» Il y a quelques années, les citoyenssuisses ont rejeté en votation le contrepro-jet à l’initiative Avanti, donc la constructiond’un deuxième tube pour le tunnel routierdu St-Gothard. Pourquoi cet ouvrage est-iltout de même nécessaire dans la perspecti-ve actuelle? Dans quelles conditions peut-ilêtre réalisé?

Sécurité | L’actuel tunnel routier du St-Gothard se révèle dangereux en raison de salongueur et de son régime de trafic bidirec-tionnel. Le risque d’accidents graves y estélevé. Deux tubes séparant les flux de tra-fic sont beaucoup plus sûrs. Les quelque 20000 personnes qui empruntent quoti-diennement cet important axe méritent unsurcroît de sécurité. Mise en service en 1980,la galerie actuelle vieillit rapidement. Dansdix ans au plus tard, il faudra sans doutel’assainir. La fermeture complète du tunnelpendant les trois ans que durera ce chan-tier provoquerait des problèmes énormes.

A l’heure actuelle, on ne voit pas commentles résoudre. Il est d’autant plus urgentd’étudier immédiatement la faisabilité et lefinancement d’un deuxième tube. Ces don-nées devront être disponibles lorsque lesautorités décideront d’assainir l’ouvrageexistant.

Pas de contradiction | Le peuple suissea adopté un article constitutionnel pourempêcher l’augmentation du transit alpinde marchandises par la route et le trans-férer sur le rail. Le TCS ne conteste pas ceprincipe. Comment la construction d’undeuxième tube au St-Gothard peut-elleconcilier ces deux objectifs? Ne pas aug-

Adresses utilesL’agence la plus procheServices TCS: tél. 0844 888 111, fax 0844 888 112; Voyages TCS: tél. 0844 888 333; Auto TCSAgences: tél. 0800 801 000, fax 0800 802 000;Auto TCS Services Sinistres: tél. 0848 848 800

Centrale d’informationtél. 022 417 24 24

Inforoute (50 cts l’appel + 50 cts/min)163

Secours routier 140Assistance accident: tél. 0800 140 140

Siège central1214 Genève/Vernier Ch. de Blandonnet 4, Case postale 820tél. 022 417 27 27, fax 022 417 20 20

Agences avec Voyages TCS5001 Aarau: Rathausgasse 2, 062 838 21 00;4010 Basel: Steinentorstr. 13, 061 205 99 99;6500 Bellinzona: Viale Stazione 8 A, 091 821 6160; 3006 Bern: Thunstr. 63, 031 356 34 34; 2735Bévilard: rue Aimé Charpilloz 8, case postale 163,032 492 28 40; 2501 Biel-Bienne: Aarbergstr. 95,032 328 70 50; 1630 Bulle: La Gare, case postale348, 026 913 05 15; 2300 La Chaux-de-Fonds: av.Léopold-Robert 33, 032 911 80 80; 2800 Delé-mont 1: rue de la Maltière 1, 032 422 66 86; 1700Fribourg: rue de l’Hôpital 21, 026 350 39 39; 1204Genève: cours de Rive 8, 022 417 20 30; 1214 Ge-nève/Vernier: ch. de Blandonnet 4, case postale820, 022 417 20 30; 1003 Lausanne: rue du Petit-Chêne 3, 021 331 21 21; 6601 Locarno: Via Trevani3/Via Ciseri 6, 091 751 75 72; 6901 Lugano: Via S.Balestra 3, 091 911 65 65; 6000 Luzern 7: Burger-str. 22, 041 229 69 29; 1870 Monthey: pl.Centrale3, case postale 1096, 024 475 79 59; 2000 Neu-châtel: 1, rue Pourtalès/av. 1er Mars, 032 729 81 81;4600 Olten 3: Dornacherstr. 10, Postfach 1011,062 207 36 36; 1951 Sion: rue des Cèdres 3, casepostale 1374, 027 329 28 28; 3601 Thun: Aarestr.14, Postfach 2614, 033 225 76 76; 8400 Winter-thur: Bahnhofplatz 18, 052 224 04 04; 6300 Zug:Baarerstr. 21, 041 729 47 47; 8021 Zürich: Urania-str. 14, 044 217 30 70

Agences sans Voyages TCS 2540 Grenchen: Kirchstr. 10, Postfach 1104, 032653 24 18; 1920 Martigny: avenue de la Gare 6,027 720 49 49; 6850 Mendrisio: c/o Ente Turisti-co Mendrisiotto, Via Lavizzari 2, 091 697 67 67

Services juridiques ASSISTA (réservé aux assurés ASSISTA)6501 Bellinzona: Viale Stazione 8 A, 091 821 61 11;1214 Genève/Vernier: ch. de Blandonnet 4, casepostale 820, 022 417 27 27; 1003 Lausanne: pla-ce Pépinet 1, case postale 2040, 021 331 25 50;9000 St. Gallen: Poststr. 18, 071 227 19 50; 8027Zürich: Gotthardstr. 62, 044 286 85 85

Centres techniques/Conseils techniques2500 Biel-Bienne: rte. de Longeau 7, 032 341 41 76; 1304 Cossonay-Ville: rte. de Disy 1, 021 86311 11; 2046 Fontaines: Rue de l’Industrie 2, 032853 36 49; 1763 Granges-Paccot: rte. d’Englis-berg2,026 350 39 00;3063Ittigen: Ey 15, 031 35634 56; 1217 Meyrin-Genève: 212, rte. de Meyrin,022 782 77 95; 6802 Rivera: 091 935 91 35; 1950Sion: rte. de la Piscine 10 b, 027 323 72 72; 9015St. Gallen-Winkeln: Zürcher Strasse 475, 071 31375 00; 8604 Volketswil: Geissbüelstr. 24/26, 044286 86 36

Centres de sécurité/Cours de conduite4614 Hägendorf: Mobile Fahrtraining-Station,062 216 89 66; 8340 Hinwil (ZH): Verkehrs-sicherheitszentrum Betzholz, 043 843 10 00;3632 Niederstocken/Thun: Verkehrssicherheits-zentrum Stockental, 033 341 83 83; 1214 Vernier:Test & Training tcs Suisse Romande, 022 41723 97www.2phases.tcs.ch

Hôtels du TCS7310 Bad Ragaz: Hotel Schloss Ragaz, 081 303 77 77; 6574 Vira Gambarogno: Hotel Bellavista,091 795 11 15

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12 février 2009 touring 3 l’avant-der 37

Destination soleilOutre le fait qu’elle affiche une crois-sance remarquable, la compagnie aé-rienne Qatar Airways peut égalementse vanter de proposer un standard 5étoiles. Au départ de Genève et Zurich,des vols sont prévus pour Doha et, de-puis là, d’excellentes correspondancessont proposées pour des destinationsde rêve. Remportez, avec un peu dechance, deux billets d’une valeur totalede 2300 fr. pour Oman, Abu Dhabi, Du-bai, Bahrain, le Sri Lanka ou les Mal-dives. Vous décollerez vers la destina-tion de votre choix. Les billets sont va-lables jusqu’au 31.12.2009 (dernière datede départ).

Le prix est offert par: Qatar Airways,www.qatarairways.com/ch

Les questions: 1. Comment se nomme le capitaine

du bateau «Sans Souci»?2. Combien mesure l’Opel Insignia?3. En quelle année a été fondée

Heberga SA, la filiale du TCS?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnées complètes sur carte postale,par SMS, e-mail ou sur www.touring.ch.

Concours 1/2009: l’imprimante Lexmark aété gagnée par Franco Tarchini, Taverne.

Conditions de participation: la participationau concours Touring est ouverte à tous, à l’exception des collaborateurs du TCS et desmembres de leur famille. Les gagnants serontdésignés par tirage au sort et seront aviséspar écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne seraéchangée au sujet du concours. Le recours àla voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne,SMS: «Touring» plus les trois réponsesau 9988 (1 fr./SMS), [email protected](sujet: Concours) Délai: 1er mars 2009

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: rédacteur en chef: Felix Maurhofer (fm); rédacteur en chef adjoint: HeinzW. Müller (hwm); rédacteur en chef adjoint: Marc-Olivier Herren (MOH); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac),Pascale Marder (pam), Jacques-Olivier Pidoux (jop), Peter Widmer (wi). Direction artistique/rédaction images: Martin Lobsiger(mlo). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), Stephan Kneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot(f), Michela Ferrari (i), Nadia Visentini (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring,Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail: [email protected]. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820,1214 Vernier (GE). Tirage: édition française: 419 781, tirage total: 1355 061. Direction des publications/marketing médias: Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 387 21 16,fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centre d’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Change-ments d’adresse: prière de les annoncer directement et par écrit, en mentionnant le numéro de membre, au siège central du TCS,CP 820, 1214 Vernier, tél. 022 41724 40, fax 022 417 28 66, e-mail: [email protected]. Abonnement: compris dans la cotisation de mem-bre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les textes non commandés.

ChauffardsTouring 1/2009

J’approuve le juge fédéral Wiprächtiger quis’élève contre le réflexe de punir davantageface à un problème que police et sociétén’arrivent pas à résoudre. Les statistiquesmontrent que des peines pour l’exemple neservent guère à améliorer le caractère et lamentalité des chauffards. Une fois pris, ilserait favorable d’accompagner toute sanc-tion par des entretiens avec un psychologuepour leur faire comprendre le problème quiles amène à ces excès de vitesse.

Edouard Bois de Chesne@

Rouler phares allumésJe trouve inutile d’allumer les feux la jour-née, car celui qui ne voit pas clair la journéene devrait pas conduire. Les accidents sontsouvent produits par un manque d’atten-tion, en particulier avec les nouveaux ta-bleaux de bord tellement sophistiquésqu’ils ressemblent à des ordinateurs. On nepeut pas avoir les yeux partout à la fois.D’autre part, la nouvelle génération dephares souvent mal réglés nous éblouit,même en plein jour. On entend dire qu’ilsdonnent une meilleure visibilité. Je n’ai aucune peine à le croire pour celui quiconduit avec ce genre de phares. Mais parcontre, pour ceux qui arrivent en face, ilfaudra bientôt porter des lunettes spécialespour rouler de nuit. En cas d’accident, on nedira plus «je ne l’ai pas vu», mais «il m’aébloui». Ces fameux feux bleutés permet-tent aussi de rouler beaucoup plus vite lanuit, puisque plus puissants. Je ne croispas que ce soit la bonne solution pour ré-duire les accidents.

Thérèse Maggi, Onex

Courrier des lecteurs

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Etat des autoroutesTouring 1/2009

J’aimerais tout d’abord constater que nosautoroutes sont en excellent état si on lescompare à celles des Etats-Unis. Par contre,là-bas, on a vu grand. Notre réseau routiersouffre d’une décennie de mauvaise gestiondue à l’administration Leuenberger. C’est ily a quinze ans qu’il aurait fallu commencerla replanification des dimensions des auto-routes helvétiques, surtout de l’A1, en lesdotant de pistes supplémentaires et d’in-frastructures réalistes. Quant à l’arrogancede votre interlocuteur qui prétend que lesimmenses chantiers ne peuvent pratique-ment pas être réduits, elle démontre quel’administration est complètement dépha-sée par rapport à la réalité quotidienne desgens qui sont obligés d’utiliser leur voitureprofessionnellement. Michel-F. Habersaat@

Piétons en FranceTouring 1/2009

Un de vos lecteurs relève le comportementtéméraire de piétons qui abusent de leurpriorité face aux automobilistes, alorsqu’ils ne jouissent pas de cette priorité enFrance, d’où l’obligation pour eux de fairepreuve d’une extrême prudence. Séjournantquatre mois par an en France, j’ai appris eneffet que si on s’engage sur un passage pié-tons, on le fait à ses risques et périls. Oualors il faut s’y engager en groupe pour es-pérer obtenir l’attention de l’automobiliste.

Bernard Gros, Allschwil

Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elleaura de chances de figurer dans cette rubrique. La rédaction se réserve le droit de raccourcir les contri-butions au besoin. Lettres ou réactions peuvent éga-lement être transmises par e-mail ([email protected]).

Concours

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38 l’entretien touring 3 12 février 2009

m’éloigne de cette manière de jouer et mesadversaires ont plus de peine à percer monjeu. Je regrette qu’au poker, comme auxéchecs, on apprenne trop de coups parcoeur.

Avez-vous des destinations préférées se prêtant particulièrement bien à la pratiquedu poker?Je dessers surtout des destinations euro-péennes. Je sais par exemple qu’à Vienne, ilest possible de jouer au poker quasiment àchaque heure du jour et de la nuit. Généra-lement, je sépare cependant les deux activi-tés, car elles ne sont pas très compatiblesau niveau de l’emploi du temps. D’autantque, dans ma profession, le temps libre estprécieux.

Les pilotes, tout comme les joueurs de poker,doivent rester attentifs et éveillés. Quelleest votre méthode?Je n’ai pas de truc.Au poker, les pics d’adré-naline aident à tenir le coup, mais la fatigues’abat sur vous au moment de rentrer aubeau milieu de la nuit. Dans le cockpit, lesprocédures de routine et les différentscontrôles permettent de rester concentré.

Au poker, chaque joueur est constammentconfronté à des impondérables et à deschoix. Est-ce comparable à ce que vousconnaissez dans les airs?Bien sûr, la situation peut changer rapide-ment dans le cockpit aussi. Mais en vol, jen’ai jamais été confronté à des situationscomparables à celles d’une partie de pokeroù l’on doit décider s’il faut continuer ou se retirer.

Certains vols sont réputés plus difficiles qued’autres. Quels sont les plus délicats?Autrefois, l’approche de l’ancien aéroportde Hong Kong Kai Tak, au ras des maisons,venait certainement en tête de liste. L’aéro-port de Madère est lui aussi exigeant en rai-son de sa piste extrêmement courte, sem-blable à celle d’un porte-avion. Pourtant,les vols les plus problématiques ne sont pasforcément les plus difficiles, mais plutôtceux dont on a tendance à croire qu’ils sontfaciles.«

Propos recueillis par Martin Michel Mäder

Eddy Scharf est pilote de ligne chez Lufthansa… et joueur depoker. Deux activités dont il nous livre les points communs.

ment les probabilités. On doit synthétiserdes faits et des informations et en tirer uneanalyse. On tente ensuite de prendre la dé-cision la moins émotionnelle. En fait, lesdeux activités requièrent beaucoup de dis-cipline et de patience.

Un pilote joue-t-il plutôt au poker de manièreanalytique?Au début, j’avais une approche mathéma-tique et analytique. Mais aujourd’hui, je

»Comment allier pilotage et poker? Ces activités ne sont-elles pas antinomiques? Pas vraiment. Même si on pense souventque les pilotes misent toujours sur la sécu-rité alors que les joueurs de poker passentpour des vauriens qui vilipendent leur ar-gent. Je dirais qu’il y a plus de points com-muns que de contradictions.

Et quels sont donc ces points communs? Dans les deux cas, il faut calculer exacte-

ldd

Sang froid au poker comme dans les airs

Joueur de poker par passion: le pilote de ligne Eddy Scharf.

Carte de visiteL’Allemand Eddy Scharf (55 ans) a commencé àjouer au poker lors de sa formation de pilote auxEtats-Unis. Jusqu’à présent, il a gagné deux titres(2001 et 2003) aux championnats du monde de poker (WSOP) à Las Vegas, dans la discipline «Omaha Limit». Entre-temps, il a intégré l’équipe en ligne de Full-Tilt-Poker.net. En 18 ans, ce pilote de ligne a gagné plus d’un million de dollars auxtables de poker du monde entier. Père de deux enfants, il commente aussi parfois des émissionsconsacrées au poker.

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Publireportage touring 3 12 février 2009