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Badge écolo en question Les limites de la future EtiquetteEnvironnement 8 Chablais au double visage Un écrin entre montagnes et lac Léman 25 Test de la VW Polo Elle concilie look aguicheur et qualités reconnues 14 Concours: deux montres dames serties de diamants à gagner 37 Paradis de la plongée insoupçonné Les dessous des Canaries 20 Les coulisses des offres mirobolantes Voitures à prix cassés, c’est la perplexité 4 Financement des autoroutes Les besoins dépassent les prévisions 10 20 août 2009 touring 14 www.touring.ch JAA 1214 Vernier Le journal de la mobilité Auto TCS réduit ses primes page 33

Touring 14/2009 français

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Le journal de la mobilité, édition du 20 août 2009

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Page 1: Touring 14/2009 français

Badge écolo en questionLes limites de la futureEtiquetteEnvironnement 8

Chablais au double visageUn écrin entre montagneset lac Léman 25

Test de la VW PoloElle concilie look aguicheuret qualités reconnues 14

Concours: deux montres dames serties de diamants à gagner 37

Paradis de la plongée insoupçonné

Les dessousdes Canaries 20

Les coulisses des offres mirobolantes

Voitures à prix cassés, c’est la perplexité 4Financement des autoroutes

Les besoins dépassent les prévisions 10

20 août 2009 touring 14www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

AutoTCS

réduit ses

primespage 33

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20 août 2009 | touring 14 | édito et sommaire 3

Touring rend régulièrement compte demesures chicanières dont sont victimesles usagers de la route. Certaines sontimposées par des autorités prétendu-ment écologistes, mais leur principal effet est d’entraver la circulation etd’accroître la pollution. Un exemple: ladisparition des places d’évitement auxarrêts de bus. Les voitures sont ainsicontraintes de suivre le bus et de ron-ger leur frein à chaque arrêt. Bonjour la pollution! Sans compter que cettemesure insensée pousse parfois des automobilistes énervés à tenter desmanœuvres de dépassement risquées.Et tant pis pour la sécurité routière.

La Ville fédérale se complaît elle aussià mettre en péril les usagers de la routesur un axe principal: une large bande inutilisable a été aménagée sur un tron-çon où il y avait précédemment plu-sieurs pistes et une voie réservée auxbus. Des bornes plantées à intervallesréguliers interdisent l’accès à ce noman’s land. C’est dire que les collisionssont programmées, notamment pour lesmotards et les scootéristes. Les respon-sables osent présenter cette trans -formation comme une mesure demodération du trafic. Leurs argumentsne sont guère convaincants.

On ne peut que hocher la tête devanttant de mauvaise foi et espérer quecette innovation présentée comme unessai sera supprimée. L’espace routierest trop cher et doit être utilisé plus in-telligemment que pour y planter des po-teaux aussi dangereux que chicaniers.

Heinz W.Müller, réd. en chef adjoint

Quand le bon senss’englue dans lasécurité routière

gros plan 4 Rabais mirobolants: mais que cachent les offres de voitures à prix cassés?

société et mobilité 8 EtiquetteEnvironnement: le TCS déplore le manque de transparence des critères. 13 Test européen: les résultats d’un examen serré des aires de repos d’autoroute.

test et technique 18 Incompatibilité au crash: les lacunes en cas de choc frontal stigmatisées par le TCS. 19 Coupé-cabriolet extraverti: le roadster BMW Z4 transcende sa facette séductrice.

voyages et loisirs25 Dualité chablaisienne: cette région joue à merveille de l’atout du lac et des montagnes.27 Une Autriche différente: le charme insoupçonné de petites cités chargées d’histoire.

club et membres30 Musée des transports: le TCS marque sa présence dans la nouvelle halle routière.33 Assurances: alors que tout augmente, Auto TCS baisse ses primes jusqu’à 10%.

8 Parlons droit 35 Prestations TCS, tribune: Guglielmo Brentel, président d’Hôtelleriesuisse 37 Courrier des lecteurs, concours, impressum 38 L’entretien: René Raemy, fromager et chauffeur de limousine

Berne fait revivre le Grand Prix de Suisse Il y a 75 ans, la forêt du Bremgarten, à la périphérie de Berne, résonnait des vrombis-sements des Formules 1 de l’époque. Une course commémorative de ce premier GrandPrix de Suisse se déroulera ce week-end, soit 55 ans après l’ultime édition de 1954.

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Photo de couvertureSeaPics.com

14 Test de la VW PoloLa citadine emblématique de Volkswagense pare d’un stylisme aguicheur, tout enconservant les qualités intrinsèques quiont fait son succès.

20 Canaries sous-marinesPlongeon dans les eaux de la Grande Ca-narie qui ne se résume pas à une destina-tion touristique conventionnelle, comme leprouvent sa faune et sa flore aquatiques.

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4 gros plan | touring 14 | 20 août 2009

›L’industrie automobile est à la peine ences temps de vaches maigres. C’est ce quiressort des statistiques du premier semes-tre 2009, qui font état d’un nouveau reculdes ventes de 11,9%. Les clients suisses peu-vent profiter de cette situation lors del’achat d’une voiture neuve. Car pourcontrer la crise, les importateurs proposentdes promotions alléchantes. C’est ce queconstate Andreas Burgener, directeurd’auto-suisse, l’association des importa-teurs suisses d’automobiles, qui lance:«Tout le monde essaye en ce moment demarquer son territoire.» Une nouvelle cam-pagne voit le jour presque chaque semaine.Au point que même un spécialiste commeAndreas Burgener a du mal à s’y retrouver.

Milliers de francs | La situation est lé -gèrement différente en Allemagne. Dans cepays, la branche automobile connaît une embellie grâce à la prime à la casse. L’aideétatique de 2500 euros aux propriétaires devéhicules accusant plus de neuf ans, pourtout achat d’une nouvelle voiture moins pol-luante, a fait augmenter les ventes de ma-nière significative. Les représentants desmarques automobiles en Suisse tentent àleur tour, et sans aide de l’Etat, de relancerles ventes grâce à des actions similaires. Cer-taines offres ont déjà expiré, mais d’autres

tournent encore à plein régime. Les condi-tions varient toutefois d’un importateur àl’autre. Renault Suisse s’est inspiré du mo-dèle allemand pour proposer à ses clientsune prime à la casse: tout propriétaire d’unevoiture d’au moins huit ans obtient la reprisede son véhicule usagé à l’achat d’un neufchoisi dans la gamme du constructeur. Re-nault rembourse 2000 francs pour tout véhi-cule, même un tas de ferraille. C’est d’ailleursle seul constructeur à garantir le recyclagedu véhicule usagé. Hyundai a lancé une cam-pagne similaire sous le nom de «prime eco-blue»: tout acheteur d’un véhicule des caté-gories énergétiques A, B et C bénéficie d’unrabais de 2000 francs. Contrairement à Re-nault, le constructeur coréen ne garantit pasle recyclage du véhicule usagé. Mais commeson programme s’adresse aussi à des pro-priétaires de voitures de plus de huit ans, lamajorité des véhicules repris sont effective-ment envoyés à la casse.

Chez Chevrolet, les exigences sont moin-dres: il n’y a par exemple pas de limite d’an-cienneté pour participer à la promotion.L’idée centrale est le passage d’une voitureusagée à une voiture neuve. Il est à noter quechez GM, la prime augmente en fonction dela taille et du poids de la voiture achetée.Ainsi, les acheteurs d’un tout-terrain de septplaces comme le Chevrolet Captiva bénéfi-cieront d’un rabais de 6000 francs.

Arguments verts | Contrairement à lapratique allemande, les programmes de re-prise pratiqués en Suisse concernent aussiles véhicules puissants. Chez Hyundai, onmet particulièrement l’accent sur les argu-ments environnementaux: «85% des voituresque Hyundai vend dans le cadre de cette ac-tion de reprise appartiennent aux gammesi10, i20, i30 et i30cw, plutôt peu gourmandesen carburant, remarque Reto Stemmler, di-recteur du marketing. Nous ne vendons quetrès peu de gros véhicules dans le cadre de ce programme.»

René Salzmann, de Renault Suisse, arriveau même constat. Pour le constructeur fran-

çais, cette opération spéciale s’inscrit princi-palement dans une logique de soutien à l’éco-logie. Renault et Hyundai tirent le même bi-lan positif, sans toutefois publier de chiffres.Quant à Chevrolet, la marque ne commu-nique pas sur le sujet. Tous les importateursn’en font pourtant pas leur cheval de ba-taille. Chez Subaru Suisse, pas de promo-tions à l’horizon. Werner Bärtschi, directeurdu département marketing et communica-tion: «Notre politique consiste à offrir desprix honnêtes, que la conjoncture soit bonneou mauvaise. C’est notre façon de soigner notre crédibilité.»

Ces prix cassés qui rendent perplexeLes constructeurs automobiles s’arrachent les faveurs desclients à coups d’offres spéciales, et les reprises canons sebousculent. Mais s’agirait-il d’un attrape-nigaud?

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Comme une drogue

Etant donné que l’enveloppe de 5 mil-liards d’euros prévue pour la prime à lacasse en Allemagne est presque vide, ilest prévu d’accorder une rallonge. Leporte-parole pour les affaires inté-rieures du groupe parlementaire de laCDU au Bundestag s’y oppose en cestermes: «L’industrie automobile attendcette prime comme un drogué atten-drait son shoot. Elle ferait mieux defaire des propositions pour relever lesdéfis structurels de la branche.» tg

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20 août 2009 | touring 14 | gros plan 5

Le directeur d’auto-suisse partage cet aviset pense que ces offres spéciales ne peuventdurer éternellement: «Les voitures ne sontpas des produits comme les autres. Il est ini-maginable d’avoir, comme dans le textile, dessoldes où tout doit disparaître». A terme, tropde promotions nuisent à la perception d’unproduit. Pour que le marché se reprenne, lesacheteurs doivent avoir d’autres raisons dechanger de voiture que le prix. Pour AndreasBurgener, l’accent doit être mis sur le conseilaux clients et la prise en compte de leurs besoins. Pour le reste, le marché devrait sestabiliser de lui-même.‹ Lukas Wittwer

Pour relancer les ventes de voitures neuves, les constructeurs se livrent à une surenchère de

rabais en tous genres. De quoi rester perplexe.

Renault reprend votre «tas de ferraille» et Chevrolet… votre vieille planche à roulettes.

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20 août 2009 | touring 14 | gros plan 7

Enfin, après deux mois d’attente, Giusy Giardino regagne son domicile au volant de sa rutilante Ford Ka rose.

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›On choisit la couleur, l’équipement inté-rieur et les jantes. C’est alors que com-mence la longue attente jusqu’au jour oùl’on pourra enfin prendre possession del’objet tant convoité. Pour Giusy Giardino,le grand jour est arrivé. Au centre automo-bile Emil Frey de Safenwil, la rutilante FordKa attend sa nouvelle propriétaire. «Ne pastoucher», peut-on lire sur une petite pan-carte. Car la carrosserie ne doit en aucuncas être couverte d’empreintes lorsquel’acheteuse découvrira sa voiture pour lapremière fois, précisément comme elle sel’était imaginé.

La vie en rose | En ce matin d’été enso-leillé, Giusy Giardino sélectionne ses vête-ments avec soin. Comme elle a commandésa nouvelle Ford Ka dans sa couleur pré -férée, Hot Magenta, elle choisit de porter un chemisier dans les mêmes tons. «Tout en rose jusqu’au vernis à ongles», constateavec amusement la vendeuse automobileBrigitte Winteler, tandis que Giusy Giar-

dino admire son nouveau carrosse, les yeuxbrillants de joie.

Mais avant de tourner la clé de contactpour la première fois, il faut s’occuper de lapaperasse. Les formalités sont réglées rapi-dement, car Giusy s’y connaît. Sa dernièrevoiture était déjà une Ford Ka – sauf qu’ellen’existait pas encore en rose vif il y a deuxans. C’est ainsi que son ancienne citadinenoire prend le chemin du parc des voituresd’occasion dans le bâtiment situé juste enface.

L’Italie en Hot Magenta | Giusy se rendà la caisse, accompagnée par Brigitte Win-teler. La caissière, assise derrière des pa-rois vitrées, lui remet le manuel d’utilisa-tion, le livret de garantie, le disque de sta-tionnement et le permis de circulation ainsique toutes les informations nécessaires.

Giusy Giardino reçoit également la vi-gnette autoroutière. Et comme le hasardfait parfois bien les choses, la vignette 2009s’accorde également à sa Ford Ka. Enfin, la

jeune Argovienne prend place pour la pre-mière fois au volant de sa nouvelle voiture.Elle ajuste le dossier, le rétroviseur ainsique l’appuie-tête à sa convenance, aprèsquoi la vendeuse l’aide à configurer le sys-tème mains libres et explique les fonctionsde tous les boutons et leviers. Giusy Giar-dino tourne enfin la clé de contact etconduit la voiture devant l’entrée de la halled’exposition. La Ford flambant neuve l’ac-compagnera dans une longue virée pendantl’été: Giusy projette en effet de se rendre enItalie pour y passer ses vacances. Mais toutd’abord, une petite surprise attend la nou-velle propriétaire de la Ford Ka: BrigitteWinteler lui remet un bouquet de fleurs…roses bien évidemment.‹

Pascale Marder

Info TouringLes conseils pour l’achat d’une voiture sont réunisdans la brochure du TCS «Achat et vente de voi-ture» que les membres du TCS peuvent se procurergratuitement auprès de toutes les agences. Informa-tions sur le site internet www.tcs.ch > Auto-Moto >Publications infotech.

L’insoutenable attenteL’acquisition d’une voiture neuve configurée selon ses désirs exige une certainedose de patience. Touring a accompagné une cliente lors de la remise des clés.

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8 société et mobilité | touring 14 | 20 août 2009

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

Nouvelles pour bien des automobilistes,les chaussées à voie centrale banaliséeapparaissent un peu partout sur nosroutes. Pour les aménager, on supprimela ligne médiane et on marque unebande cyclable des deux côtés de laroute au moyen d’une ligne jaune dis-continue.

La bande cyclable peut cependantaussi être indiquée différemment, parexemple en la construisant avec desmatériaux différents de ceux du restede la chaussée. Contrairement à uneopinion largement répandue, les chaus-sées à voie centrale banalisée n’ont paspour but de modérer le trafic mais d’ac-croître la sécurité des cyclistes sans ré-duire le volume du trafic. Contraints decirculer au milieu de la chaussée, les au-tomobilistes sont plus prudents. Si cetype de chaussée peut offrir une pro-tection aux cyclistes à l’intérieur des localités, son efficacité en dehors deslocalités est contestée.

Comment un automobiliste doit-il s’ycomporter? Est-il permis d’empiétersur la bande cyclable pour croiser d’au-tres véhicules? Le dépassement de vé-hicules lents est-il autorisé sur pareillechaussée? Il est précisé dans la législa-tion sur la circulation routière (art. 40,al 3 ORC) que les automobilistes peu-vent rouler sur les bandes cyclablespour autant que la circulation des cy-cles n’en soit pas entravée. Par consé-quent, le dépassement d’un autre véhi-cule est autorisé, sous réserve d’une signalisation contraire. Si la bande cy-clable est occupée par un cycliste, l’au-tomobiliste qui roule dans le même sensdoit attendre derrière le cycliste et n’ale droit de dépasser que lorsqu’il n’y aplus de trafic en sens inverse et que laplace suffit. Les automobilistes roulentgénéralement plus lentement sur leschaussées à voie centrale banalisée, cequi contribue aussi à accroître notable-ment la sécurité des piétons. De quoifaire coup double.

Parlons droitUrs-Peter Inderbitzin

Chaussées à voiecentrale banalisée:le guide pratique

Test du club ADAC

Des ferries grecsguère rassurantsIl y a encore trop de vieux bateaux présentantdes lacunes de sécurité en Méditerranéeorientale. Telles sont les conclusions du nou-veau test que l’ADAC a mené sur les bacs, es-sentiellement grecs. Un tiers des 14 ferriesévalués ont reçu la mention «très insuffisant»ou «insuffisant», et quatre la mention «suffi-sant». Cinq ont été taxés de «bon», voire de«très bon» pour l’un. Le plus mal noté est leSardinia Vera (Pyrée–Samos) de la compagnieKallisti Ferries et le meilleur est le Ionian Kingaffrété par la compagnie Agoudimos Lines(Patras–Igoumenitsa). Tous les détails sur lesite www.adac.de. tg

Taxes autoroutières

Autriche: la vignettegagnée par l’inflationLes prix de la vignette autoroutière autri-chienne, stables depuis 2007, augmenterontl’an prochain. La hausse correspond au tauxd’inflation des deux dernières années. Dès le1er décembre de cette année, la vignette an-nuelle pour voitures coûtera 76,20 euros (an-cien prix 73,80), celle de deux mois, 22,90 eu-ros (22,20) et celle de 10 jours 7,90 euros(7,70). La vignette annuelle a une validitémaximum de 14 mois. La vignette de deuxmois est valable à partir du jour d’entrée dansle pays. Les usagers circulant sans vignettevalable sont passibles de fortes amendes pou-vant dépasser 2000 euros. tg

Dans sa prise de position, le TCS consi-dère l’idée de nouvelle étiquette environ-nementale avec beaucoup de scepticisme.

›Depuis 2002, les véhicules neufs doiventêtre exposés avec une étiquette énergie bienvisible. Une lettre indique l’efficacité éner-gétique du produit: A signifie «très bon», G«très mauvais». A partir du 1er août 2010,cet instrument qui a fait ses preuves doitêtre remplacé par l’EtiquetteEnvironne-ment. Outre l’efficacité énergétique, cettenouvelle étiquette contiendra des critèresenvironnementaux comme les polluants at-mosphériques, le CO2 et le bruit.

Manque de clarté | «Il n’y aura plus detransparence pour le consommateur,» écritle centre technique du TCS dans sa prise deposition. Ce constat est dû au fait que l’Eti-quetteEnvironnement tente de combiner lesystème d’évaluation relatif de l’Etiquet-teEnergie (le rapport entre le poids du véhi-cule et sa consommation) avec un systèmed’évaluation absolu (unités de charge éco-logique, ou «écopoints»). En clair, cela nepeut pas fonctionner et le client n’y com-prendra plus rien.

«Le système proposé et ses bases de cal-cul sont trop compliqués, trop opaques ettrop peu plausibles pour l’acheteur d’unevoiture», estime donc le TCS. En revanche, leclub automobile se dit clairement favorableà la promotion de véhicules économes enénergie et en émissions, «pour autant que le

Une étiquette quisème le doute

système soit facile à comprendre et que sonutilité soit démontrable.»

Familles désorientées | L’EtiquetteEn-vironnement aura aussi pour effet que lesartisans et les familles ayant plusieurs en-fants ne trouveront pratiquement plus demodèles classés à faible charge écologique.Selon le TCS, le nouveau système n’amélio-rera pas la situation.‹ hwm

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L’étiquette énergie actuelle est plus facile à com-prendre que l’EtiquetteEnvironnement en projet.

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10 société et mobilité | touring 14 | 20 août 2009

›En mai dernier, les travaux du contourne-ment ouest de la ville de Zurich ont enfin étéachevés. Les automobilistes venant de l’estet de l’ouest qui veulent se rendre dans lesGrisons n’ont plus à traverser le centre sa-turé. En novembre, ce sera au tour du der-nier tronçon de l’A4 dans le Knonaueramtd’être ouvert à la circulation. On pourraainsi rejoindre Lucerne depuis Zurich sansquitter l’autoroute. On le voit, l’importancede ces deux tronçons dépasse la seule ré-gion. Avec l’achèvement de l’A4, ce ne sontpas moins de 1790 km de routes nationalesqui seront construits. Le réseau suissecompte au total 1892,5 km. Et dire qu’il afallu près d’un demi-siècle pour leconstruire! Si nous avions une structurecentralisée comme nos voisins français,nous aurions terminé les travaux il y a bellelurette. On peut regretter cette lenteur toutehelvétique, mais elle a eu pour avantaged’adapter au mieux les tracés au terrain,

même si cela n’a pas toujours été possiblepartout (par ex. l’A4 au Lauerzersee, SZ). Etdans un pays aussi petit que le nôtre, celaest d’une importance capitale. Selon l’Of-fice fédéral des routes (Ofrou), les dépenses

jusqu’à fin 2008 se sont élevées à 71 mil-liards de francs, comprenant la construc-tion, l’exploitation et l’entretien; 8,5 mil-liards sont prévus pour l’achèvement du ré-seau; 965 millions de francs ont déjà été dé-pensés l’an passé, une somme qui devraitêtre la même cette année. Ces deux montantsproviennent du fonds d’infrastructure.

Horizon lointain | D’autres tronçons sontprévus ces prochaines années: celui de l’A9entre Sierre et Brigue, de l’A8 au Brünig, lecontournement de l’A4 à Morschach, ainsique l’A28 entre Landquart et Klosters.Parmi les tronçons planifiés en 1960, et quifont ainsi partie de l’achèvement du réseaudes routes nationales, il faut encore citer le projet en construction des branches estet ouest du contournement de Bienne. Laligne directrice définitive n’est pas encoreconnue, car plusieurs projets doivent êtreévalués. Par ailleurs, selon le porte-parole

Une lenteur toute helvétiqueLe réseau des routes nationales devrait être achevé d’ici 2020 et comptera 1900 km.Pour atteindre ce but, 80 milliards de francs ont été budgétés. Fin 2008, 71 milliardsavaient déjà été dépensés, sans compter la suppression des goulets d’étranglement.

Fébrile activité sur le site de la Transjurane (A16) entre Courtedoux et Porrentruy.

Tronçons prévus2010–20132010:A8 OW Giswil–Ewil 1,4 km

2011:A28 GR Bretelle de Saas 3,7 kmA16 BE Bretelle de Moutier 2,1 kmA16 JU Frontière JU–Bure 4,6 km

2012:A16 BE Moutier–Court 3,1 kmA16 BE Loveresse–Tavannes 3,7 kmA8 OW Bretelle de Lungern 5,0 km

2013:A5 NE Serrières–Areuse 1,7 km

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Trop de chantiers sur les autoroutes?Le réseau des routes nationales compte actuellement unevingtaine de chantiers. Les automobilistes perdent patience,ce qui est compréhensible, mais l’entretien des routes est vi-tal pour le bon fonctionnement des axes de communicationet pour l’économie en général. Si les routes étaient mal en-tretenues, la facture finale serait bien plus élevée. En règlegénérale, environ 6% du réseau est assaini chaque année.Un tronçon devrait tenir 15 ans. Les plus gros chantiers ac-tuels sont les suivants:� Autoroute A1: tangente nord de Berne entre la sépa-ration du Wankdorf et Weyermannshaus, 11 km. Renou -vellement complet du tronçon vieux de 30 ans, chantierjusqu’en 2012, coûts d’environ 400millions de francs.� Autoroute A2: entre le sud d’Em-men et le sud de Lucerne/Kriens,5 km. Renouvellement complet dutronçon Emmen-Kriens vieux de 30ans, travaux jusqu’en 2013, coûtsd’environ 400 millions de francs.� Autoroute A1/A7: entre Winter-thour-Ohringen et la frontière ducanton de Thurgovie, 15 km. Renou-

vellement complet du tronçon de l’A1 vieux de 41 ans et decelui de l’A7 vieux de 37 ans. Les travaux seront finis à l’été2012, coûts de 270 millions de francs.� Autoroute A13: contournement de Roveredo de Cas-tione (TI) à Grono (GR), 6,5 km. Nouveau tracé de l’A13 à Roveredo (tunnel de contournement), travaux jusqu’en2016 pour 450 millions de francs.� Autoroute A1: entre Morges et Ecublens, 1,8 km. Amé-nagement de la bande d’arrêt d’urgence pour permettre son utilisation temporaire comme 3ème voie aux heures depointe, travaux jusqu’à la fin 2009, coûts de 34 millions defrancs.

Aujourd’hui, les discussions politiques portent principale-ment sur la manière la plus rapide de mener à bien ces chan-tiers. Une motion parlementaire pourrait prochainementêtre déposée sur l’opportunité d’instaurer un travail en trois-huit. L’idée est séduisante. Mais il faut se rappeler que les

chantiers occasionnent du bruit et qu’ilfaut respecter le repos des habitantsproches de ces travaux d’assainisse-ment.

Autre problème, l’interdiction pourles poids lourds de circuler durant lanuit, car l’asphalte doit être transportéet posé rapidement. Autant dire que satisfaire les exigences de chacun re-quiert patience, persévérance et sensde la conciliation. ao

de l’Ofrou, Thomas Rohrbach, l’achèvementdu réseau autoroutier est agendé en 2020, àcondition que tout se déroule comme prévu.Si tel est le cas, la construction des 1900 kmdu réseau des routes nationales suissesaura duré 60 ans… et mériterait de figurerdans les manuels d’histoire suisse!

Sus aux embouteillages | Une autremission délicate est la suppression desgoulets d’étranglement aux points straté-giques des autoroutes. Le tronçon Härkin-gen-Wiggertal sur l’A1 est le plus connu,mais il n’est pas le seul. L’Ofrou estimequ’une fois toutes les oppositions levées,les travaux préparatoires pourront com-mencer en 2010, et le gros de l’ouvrage en2011. Citons dans ce programme de sup-pression des goulets d’étranglement, l’élar-gissement de l’A1 à Crissier, le contourne-ment nord de Zurich à six voies, le troisièmetube du tunnel du Gubrist, ainsi que l’élar-gissement à six voies entre Blegi et Rütihof(A4/A14). Au total, 5,5 milliards de francssont alloués à ces projets.

L’entretien des routes nationales déjàexistantes va lui aussi engloutir beaucoupd’argent. De nombreux tronçons ont étéajoutés au fil des ans. L’Ofrou évalue les dépenses annuelles entre 1 et 1,2 milliard.Ainsi, nous devrions dépenser en 2009 près de 1,1 milliard pour leur entretien, encomptant les travaux de moindre impor-tance. Mais même les passages à faune sont

coûteux. Une vingtaine ont déjà été réperto-riés en Suisse, leur chiffre pourrait doublerces dix prochaines années. Pour la petitehistoire, chaque passage coûte 3 à 4 mil-lions de francs.

Hausse inévitable | L’entretien desroutes exige donc de gros moyens finan-ciers, ce qui risque de poser un problèmedans les années à venir. Une baisse des re-

venus en raison de voitures moins gour-mandes en essence et d’ouvrages toujoursplus complexes, comme le tunnel du Seelis-berg ou celui du Gothard, vont sensible-ment réduire les réserves financières. Unehausse des prix des carburants paraît dèslors inévitable pour compenser ce manqueà gagner.‹ Raoul Studer

Fin de la série dans le prochain numéro.

Les bouchons presque quotidiens sur l’A1 près de Lausanne devraient disparaître.

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En haut: le vainqueur du test, Gaishorn (Autriche). En bas: sur l’airetessinoise de Cadenazzo-Est, des améliorations s’imposent.

Pas mal, les airesde repos suisses

›Pour se détendre lors de trajets plus ou moins longs, les au-tomobilistes s’arrêtent dans les restoroutes, mais aussi surles aires de repos. Le club allemand ADAC, partenaire du TCS,a examiné 101 installations de ce genre dans seize pays eu-ropéens. Les résultats, en bref: seules 40 aires de repos ontété jugées bonnes ou très bonnes, alors que 39 sont insatis-faisantes, voire très insatisfaisantes. En Suisse, cinq instal-lations ont obtenu la mention «bon»: Etoy-Sud (A1), Baltens-wil-Sud (A1), Teufengraben-Ouest (A2), Gurtnellen-Ouest (A2)et Linkolnsberg-Sud (A1).

En revanche, Cadenazzo-Est, sur l’A2, se range parmi lesmoutons noirs («insatisfaisant»). Les inspecteurs de l’ADACy ont trouvé des toilettes sales. Autres failles: il n’y a ni sa-nitaires pour handicapés ni vidéosurveillance, et l’éclairageest mauvais. Il n’est donc pas étonnant que cette aire setransforme en lieu de rencontres «amoureuses» à la tombéede la nuit…

L’aire autrichienne de Gaishorn (A9) arrive en tête du clas-sement européen. Castagnolasca (A12), en Italie, ferme lamarche – elle est même dépourvue de toilettes. Cette carenceétonnante concerne d’autres installations. Diverses d’entreelles se distinguent aussi par un manque d’éclairage, l’ab-sence de vidéosurveillance et de bornes d’appel d’urgence.Les auteurs du test appellent à corriger ces lacunes.‹ hwmTous les résultats (en allemand): www.adac.de

Une seule des six aires de repos testéespar l’ADAC en Suisse est mal notée. Lesconditions nocturnes posent problème.

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14 test et technique | touring 14 | 20 août 2009

Sièges rabattus, le plancher n’est pas plat.

Suite en page 17

+–Bilan express

Citadine de conception homogène, boncomportement routier, train de roule-ment optimal, direction précise, bellefinition intérieure, beaucoup d’espaceaux places avant, bon niveau d’insono-risation.

Motorisation modeste pour un poids àvide de 1100 kg, ESP en option surtoutes les lignes d’équipement, prix debase élevé et options chères, rétro -viseur intérieur masquant la visibilité,absence de phares diurnes.

›La VW Polo de cinquième génération n’estpas encore un parangon de style, mais sacarrosserie ne présente plus la banalité quiprévalait jusqu’ici. Cette nouvelle mouturea beaucoup plus de caractère que ses de-vancières. On se hasardera même à direqu’elle a fière allure. Le design intérieur de l’exécution 1.2 Comfortline testée faitbonne figure également. De la planche debord aux contre-portes, en passant par laconsole médiane, VW a eu recours à des ma-tériaux de qualité. Outre les performanceset le confort, ce sont là des facteurs de bien-être à ne pas négliger.

Un avant spacieux | Le design de laplanche de bord est d’une sobriété de bonaloi et les commandes se trouvent là où onles cherche d’instinct. L’habitacle de la Poloest convaincant sur toute la ligne. Et lessièges avant sont conçus de telle manièreque même des personnes de grande taille ysont confortablement installées. D’autantplus qu’ils sont réglables en continu, aumême titre que le volant. Lors des longs tra-jets, on apprécie aussi l’accoudoir central,qu’il faut toutefois relever pour pouvoir accéder à la poignée du frein à main. Unmoindre mal.

La Polo est une petite voiture, mais on s’ysent un peu comme dans une grande. Uneimpression qui disparaît toutefois dès quequatre personnes montent à bord. Car lesoccupants des places arrière sont assez àl’étroit. Le coffre est parfaitement conformeaux critères de ce segment. D’une capacitéde 280 litres en configuration normale, il dispose d’un double fond amovible quioffre une certaine modularité. Mais la Polone se prête pas au transport d’objets en-combrants. Cela n’empêche pas de rabattreles sièges arrière, auquel cas le volume dis-ponible culmine à 952 litres. Dommage quele plancher forme alors une marche, mais

cette dernière peut être compensée par leplancher à double fond qui se trouve aumême niveau.

Chichement motorisée | La Polo testéeétait animée par un petit moteur de 1,2 litredélivrant 70 ch. Il ne manque pas de brio au démarrage et jusqu’à une vitesse de 80 km/h, mais c’est à partir de là que lemanque de puissance se fait sentir. Commeil s’agit d’un trois cylindres, il faut d’abords’accoutumer à son bourdonnement un peuparticulier. Mais une fois la vitesse auto-routière atteinte, ce groupe est très silen-cieux. Le confort et le comportementdynamique de la Polo ne cèdent pas le flancà la critique. Nous avons apprécié aussi la direction directe et précise, ainsi que lefaible roulis en courbes. Cela étant, la puis-sance du moteur est trop limitée pour ex-ploiter le châssis jusqu’aux limites. Enfin,les parcages sont facilités par la maniabi-lité de la voiture et la bonne visibilité. Des

Comme un airde référenceQu’il s’agisse de qualité, de finition ou d’aptitudes routières, la citadine VW Polo se révèle très convaincante et trône au pinacle de son segment. Test de la version 1.2 Comfortline.

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Jusqu’ici peu réputée pour son attrait stylistique, la Polo de cinquième génération se distingue par un design sportif et dynamique. Sa face avant est expressive.

Toutes les commandes sont disposées exactement où il faut.

tableaucomparatif VW Polo Ford Fiesta Mazda 2 Opel Corsa 1.2 1.2 1.3 HP 1.2 Comfortline Titanium Exclusive Enjoy

Prix (fr.) 21710.– 21950.– 20700.– 21300.–Cylindrée (cm3) 1198 1242 1349 1229Puissance (kW/ch) 51/70 60/82 63/86 59/80Couple max. (Nm/min) 112/3000 114/4200 122/3500 110/4000Consommation (l/100 km) 6,0 B2 5,71 B2 5,21 A2 5,81 B2

Bruit int. à 120 km/h (dBA) 70 735 — 726

Frais kilométriques (fr./km)3 –.55 –.53 –.54 –.52Frais d’entretien4 11113 11333 11133 11111

Test Tou ring 14/2009 20/20085 — 19/20066

1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur 3 frais d’entretien par km (15 000 km/an) 4 sur 180 000 km (15 000 km/an) 5 Ford Fiesta 1.6 16V Titanium 6 Opel Corsa 1.4 Sport

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20 août 2009 | touring 14 | test et technique 17

qualités certes normales pour une citadinedigne de ce nom.

Au top mais sans ESP | La nouvellePolo repousse les limites ordinaires de sonsegment. Les qualités majeures de la petiteVolkswagen résident dans son standardélevé de fabrication, ses qualités routières

et son faible niveau sonore. On regrette seu-lement que l’ESP ne soit monté de série suraucune des trois versions d’équipementproposées. C’est d’autant plus étonnant quecet accessoire de sécurité active sera obli-gatoire sur toutes les voitures neuves à partir de 2011. De plus, les options sontcoûteuses. Un constat moins surprenantcar, chez Volkswagen, la qualité a toujourseu son prix.‹ Felix Maurhofer

Suite de la page 14

Aperçu techniqueVOITURE D’ESSAIVW Polo 1.2 Comfortline; 5 portes, 5 places;21710 fr. (véhicule testé: 23160 fr.)Gamme: 1.2 Trendline (16900 fr.) à 1.6 TDI(23500 fr.) Options: peinture métallisée (530 fr.), paquet sécurité avec ESP (730 fr.)Garanties: 2 ans d’usine, assistance illimi-tée; garantie antirouille: 12 ans (sous cond.)Importateur: Amag Automobil und MotorenAG, Aarauerstrasse 20, 5116 SchinznachBad, www.volkswagen.ch

DONNÉES TECHNIQUESMoteur: 3 cylindres essence, 1,2 l, 70 ch; traction, boîte manuelle à 5 vitesssesPoids: 1145 kg (voiture testée), total admissi-ble 1550 kg, charge tractable 800 kgDimensions: largeur intérieure: avant 143cm,arrière 139cm; coffre: 280–952 litres; pneus:195/55R15, min. 175/70R14

Exclusivité TCSÉVALUATION DYNAMIQUEAccélération (0–100 km/h): 15,4 sElasticité:60–100 km/h (4evitesse) 15 s80–120 km/h (4evitesse) 18 sRayon de braquage: 10,5 mInsonorisation:60 km/h: 61 dB (A) 11133

120 km/h: 70 dB (A) 11111

SÉCURITÉFreinage (100–0 km/h): 39,1 m 11113

Equipement 11133

COÛTS DES SERVICESentretien (km/mois) heures main d’œuvre (fr.)

30000/24 0,7 101.–45000/36 0,9 130.–Entretien sur 180000 km::15000 km/an 21,5 4239.–

FRAIS D’EXPLOITATIONkm/an ct./km fr./mois fixes variables

15000 54 428.– 246.–30000 37 428.– 491.–Tarif horaire pour calcul TCS: Fr. 145.– (OFS), agencesVW de 98 à 183 fr.

CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI(cycle UE 80/1268) urbain interurbain mixte

TCS 8,0 4,9 6,0Usine 7,2 4,5 5,5Emissions de CO2: 139 g/kmMoyenne suisse de CO2: 175 g/kmEtiquetteEnergie (A–G): B

CONSOMMATION DU TEST 11133

6,4 l/100 km autonomie 703 km

réservoir: 45 litres

TCS Technique + économie: Herbert Meier

La nouvelle face arrière est plaisante, la visibilité à travers la lunette suffisante et le volant n’est pas surchargé de boutons. Un plus pour les qualités ergonomiques.

VW Polo 1.2 Comfortline: revue de détailsHABITACLE 11113 On trouve d’emblée sesrepères dans la nouvelle Polo. La finition est dehaut niveau et les matériaux laissent une im-pression de qualité. S’agissant de l’espace, il y ena beaucoup à l’avant et peu à l’arrière. Le rétro-viseur est mal placé sur le pare-brise, car il res-treint la visibilité.CONFORT 11113 La Polo est silencieuse pourune voiture de ce segment. Le maintien latéraldes sièges et l’équilibre des suspensions contri-buent au bon niveau de confort.ÉQUIPEMENT 11133 L’équipement de baseest spartiate et les options sont chères. De quoifaire gonfler le prix de base.PERFORMANCES 11133 Le moteur 3 cylin-dres de 1,2 litre n’est pas convaincant. Il accélèrecorrectement jusqu’à 80 km/h, mais devientpoussif au-dessus. Par contre, la commande dela boîte de vitesses est douce et précise.

COMPORTEMENT 11111 Convaincant à touségards. Le tarage des ressorts et amortisseursest bien équilibré. Nous avons particulièrementapprécié la direction qui est précise et donne unbon retour d’informations. SÉCURITÉ 11133 On a du mal à comprendreque Volkswagen ne propose l’ESP qu’en option.Les airbags rideaux se commandent aussi sépa-rément. Cela mis à part, la Polo offre un bon ni-veau de sécurité.

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Duel percutantAlors que de constants progrès ont été accomplis en matière de protection indivi-duelle des véhicules depuis l’introduction des crash-tests Euro NCAP (1997), la pro-tection lors de collisions entre deux voitures laisse à désirer. Même pour des mo-dèles crédités de 5 étoiles, il existe encore un fort potentiel d’amélioration, commevient de le démontrer un crash-test du TCS. Suite à un choc frontal avec un taux de recouvrement inférieur à 30% effectués avec deux véhicules identiques, la défor-mation de l’habitacle a entraîné de graves blessures aux jambes. Lors d’un secondchoc, les voitures étaient dotées d’une structure renforcée, ce qui a permis de ré-duire d’un tiers la charge sur les occupants. Le TCS invite donc les constructeurs àse concerter afin de développer des structures compatibles entre les véhicules. tg

Lancia a la coteDoublement des ventes La santé de Lanciacontraste avec la morosité prévalant sur lemarché automobile suisse. Avec une haussede 44%, la marque italienne obtient le meil-leur score du premier semestre. On relativi-sera cette performance en précisant que lenombre d’immatriculations (543) reste mo-deste. Cela dit, Lancia s’est rapproché dePorsche (672 unités), durement touché par lacrise. Cette progression est attribuée au suc-cès de la compacte Delta qui n’est autre quela voiture de Miss Suisse. Et elle le restera,puisque la prochaine Miss élue en septembrese verra remettre une voiture de ce type.

Les occases convoitéesLes ventes de voitures d’occasion font la nique à la crise en affichant une quasistabilité (-1,7%) au premier semestre.

›Cette tendance réjouissante s’est amorcéece printemps. Jusque là, les ventes d’occa-sions reculaient dans une proportion iden-tique à celle des voitures neuves, en baissede 11,9%. Avec 324000 changements de pro-priétaires en six mois, les occasions collentquasiment aux chiffres de l’an dernier. Lesgaragistes n’exultent pas pour autant, carcet engouement profite surtout aux petitesvoitures et au segment inférieur à 20000 fr.Les automobilistes boudent les modèles deluxe, les sportives et les coupés, mais ap-précient toujours les 4�4 (+8,7%).

L’évolution est moins positive pour lesdurées d’immobilisation des occasions quitendent à s’allonger. Un phénomène dû àl’afflux de véhicules et à la difficultéd’écouler les voitures chères provenant desleasings et des sociétés de location.‹ MOH

Les ventes d’occasions ont décollé ce printemps,progressant même de 18,9% au mois de juin.

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Pneus verts efficaces134000 tonnes de CO2 En l’espace de 18mois, Michelin a écoulé plus de 23 millions de pneus à basse résistance au roulement.Selon le manufacturier français, ces pneu-matiques ont permis d’économiser 134000tonnes de CO2. Michelin estime qu’un plein decarburant sur cinq est dû à la résistance auroulement des pneumatiques. Et même unplein sur trois dans le cas des camions.

Les motos surnagentLéger fléchissement La crise et un prin-temps peu clément n’ont pas trop mis à malles ventes de motos. Le premier semestre aclôturé sur un léger recul (-2,8%). Les scoo-ters (-12,2%) ont en revanche pâti du pouvoird’achat atténué de la jeune génération. Ducoup, les petites cylindrées ont perdu du terrain au profit des 125 cm3. A noter, l’émer-gence des modèles électriques.

Troupe de débosseleursAprès la grêle La société Amag a réagipromptement après les orages de grêle decet été en mettant sur pied une escouade de40 débosseleurs. Ces spécialistes qui vien-nent renforcer les garages submergés de tra-vail utilisent une technique douce de débos-selage. Les impacts sont éliminés depuis l’in-térieur de la tôle au moyen de tiges d’aciercoudées. Inutile de refaire la peinture et bienmoins cher que les gros dégâts de grêle es-timés à environ 5000 fr. en moyenne.

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20 août 2009 | touring 14 | test et technique 19

Toit fermé, le roadster BMW Z4 joue les coupés racés et dispose d’un coffre décent.

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›La petite bourgeoisie boit du champa-gne… et roule en coupé-cabriolet. C’est pro-bablement la réflexion qu’a faite BMW engreffant une bulle escamotable à son pétil-lant roadster Z4. Au grand dam des puristesqui regretteront sans doute la capote entoile de la première version et l’embonpointrésultant du toit rigide, fût-il en alu. A l’op-posé, cette évolution séduira le commun desusagers – pas trop communs en l’occur-rence – vu la polyvalence caractérisant cecoupé-cabriolet à la dégaine extravertie.

Long capot | C’est que le capot de ceroadster pourtant compact (4,24 m) sembleinterminable, tandis que l’expression de laface avant conjugue agressivité et contenutechnologique. De quoi ameuter les curieux,lesquels restent carrément ébahis devant leshow offert par le mécanisme d’ouverturedu toit. Une pression sur un bouton ou surla télécommande et les éléments en alu selivrent à un spectaculaire ballet d’une ving-taine de secondes. Les occupants passentquant à eux d’une ambiance feutrée et dû-ment insonorisée de coupé à celle d’un ca-briolet sportif. Certes peu sujet aux cou-rants d’air, pour autant que l’on ait extirpéle menu coupe-vent de la liste des options(410 fr.). Un peu mesquin à ce niveau de prix.

Outre les sensations de conduite au grandair, l’ouverture du toit s’impose afin demieux jouir des ronflements sourds du «6en ligne» de 305 ch. Au gré des aspirationsdu conducteur, ce groupe d’anthologie dis-tille onctuosité phénoménale ou accéléra-tions fulgurantes. Le tout mis en valeur parune boîte 7 vitesses à double embrayage quia le don de réduire la consommation sansaffecter les performances. Cette orgie dedynamisme et le confort d’amortissementfont oublier le surpoids induit par ce coupé-cabriolet qui, s’il perd en agilité, enthou-siasme par son comportement très posé.C’est moins le cas de la manœuvrabilité dece roadster dont on discerne mal lescontours. Et, atavisme à corriger, les cap-teurs de parcage sont en option.‹ MOH

Les plus: design ostentatoire, toit ouvrant so-phistiqué, performances et sonorité moteur, ef-ficacité boîte à double embrayage, confort pré-servé Les moins: extrémités non discernables,capteurs de parcage en option, mesquineriesd’équipement, autonomie en conduite appuyée.

Technique: coupé-cabriolet; 2 places; coffre: 180–310 l;3 l biturbo, 305 ch, 400 Nm à 1300/min; boîte auto-matique à double embrayage 7 vitesses; 0 à 100 km/hen 5,1 s Consommation (essai): 10,6 l/100 km, autono-mie de 518 km Prix: 75610 fr. (sDrive 35i aut.).

Le roadster arboreun double visage Par souci de polyvalence, le roadster BMW Z4 s’est plié àla mode du coupé-cabriolet. Un embourgeoisement quetempère la tonitruante version 3 litres biturbo. Essai.

La GTI se distingue de la Golf par sa calandre alvéolée et son diffuseur arrière.

La perfection entoute discrétionEssai VW Golf GTI  Fidèle à son véné-rable ancêtre de 1976, la Golf GTI cultivela discrétion stylistique. A la différenceprès que cette icône des compactessportives tend vers le compromis par-fait en mêlant savamment tempéra-ment de feu et amortissement préve-nant. Si bien que cette sixième mouturese révèle une authentique routière.

Côté ludique, le dynamisme bénéficiede l’apport du différentiel électroniquede série qui améliore sensiblement lamotricité du train avant en virage. Ducoup, cette Golf exploite pleinement lepotentiel de son très progressif maisaussi très vivant moteur turbo porté à210 ch. Affranchi des patinages outran-ciers – problème récurrent des tractionsavant –, son comportement quasi neu-tre fait merveille sur les tracés sinueux,terrain de jeu indéfectible de toute GTI.Et même si le poids, proche de 1,4 tonne,n’a plus rien à voir avec les 810 kg de lapremière GTI, l’agilité reste de mise.Tout comme, hélas, le tissu à carreauxdes excellents sièges sport, un héritagequi, aujourd’hui, détonne sur une voi-ture aussi accomplie. MOH

Les plus: comportement alliant sporti-vité et agrément, tonicité et douceurmoteur, équipement, habitabilité arrièreLes moins: prix conséquent, tissu à car-reaux suranné, absence de protectionslatérales, modularité du coffre.

Technique: berline; 5 places; coffre: 350l;moteur 2 l turbo, 210 ch, 280 Nm à 1700/min;boîte à 6 vitesses; 0 à 100 km/h en 6,9sConsommation (essai): 8,7 l/100 km, autonomie de 632 km Prix: 40800 fr.

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20 voyages et loisirs | touring 14 | 20 août 2009

Un labre présente sa robe mouchetée. Etrange rencontre: une cigale de mer sous une épave.

Le temps semble s’être arrêté autour de l’épave d’un chalutier englouti à proximité de Grande Canarie. La plongée est source d’émerveillement constant.

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›«Nous devrons traverser un énorme bancde grondeurs métis pour arriver à l’épave»,explique Georg Wolf, guide de plongée et ca-pitaine de son état. Le bateau se balance àl’ancre, loin des côtes de l’Atlantique. Lesconditions de plongée sont idéales: la merest d’huile et le courant faible. Une légèreexcitation règne à bord, les plongeurs sau-tent les uns après les autres dans l’eau d’unbleu profond, nagent jusqu’à la corde etcommencent à descendre le plus rapide-ment possible, selon les indications deGeorg Wolf. Car plus vite nous arriverons à45 mètres de profondeur, plus nous auronsde temps pour admirer l’épave d’un chalu-tier. Durant la descente, les plongeurs ren-contrent d’abord quelques maquereaux enchasse, puis un banc de barracudas rapidescomme l’éclair lancés à la poursuite de ha-rengs et, finalement, l’énorme banc de gron-deurs métis au-dessus de l’épave. Ils se fau-filent lentement à travers les poissons quis’éparpillent et atteignent le bateau.

La faune sous-marine grouille, mais cesont les anges de mer cachés dans le sabledu fond qui éveillent notre attention. Cettesorte de requins longs de presque deuxmètres se laisse volontiers caresser, surtoutles femelles; leur peau est rugueuse. Les 20minutes s’écoulent à toute vitesse et il fautretourner à la corde pour regagner la surfa-ce. La durée de la remontée est suffisam-ment longue pour permettre de revivre lesrencontres faites et les impressions ressen-ties sous l’eau. Et il devient vite évident quecette plongée restera inoubliable.

Village de pêcheurs | Pas étonnant quel’Atlantique offre à cet endroit tant de pos-sibilités aux plongeurs, car les îles Cana-ries sont traversées par le Gulf Stream, trèsriche en nutriments et, par conséquent fa-vorable à une faune maritime variée. Cen’est pas un hasard si Georg Wolf enseignela plongée depuis 25 ans sur cette île. «De-puis ma base de Puerto de Mogàn, je peuxatteindre par terre ou par mer des sites de

plongée intéressants», dit-il. La visibilitésous-marine s’étend en général à plus de 20mètres et les températures sont agréables;elles dépassent les 20 degrés.

Son bateau de plongée est amarré dans leport du pittoresque village de pêcheurs dePuerto de Mogàn, au sud de l’île. Les tou-ristes y sont nombreux durant la journéemais, le soir venu, le village redevient idyl-lique. Tout en servant tapas et poisson, legarçon de l’excellent restaurant Varadero aalors le temps de discuter avec ses hôtes dela médiocre saison footballistique du RealMadrid ou des espadons que ramenaientautrefois les pêcheurs de haute mer.

Attractives plongées | Le centre deplongée Extra Divers se trouve dans l’hôtelCordial Mogàn Playa, où se déroule le brie-fing précédant chaque expédition. Une foisque tout est clair, on charge l’équipementdans un minibus et gagne le lieu de départpar la route ou en bateau. Cela permet deplonger deux fois par jour sans problème.Les aménagements extérieurs de l’hôtel, ex-trêmement soignés, invitent résolument à ladétente; au bord de la piscine, on a tout loi-sir de revivre en pensées les instants ma-

Magie aquatiqueaux CanariesL’île de la Grande Canarie offre davantage que de simplesvacances balnéaires: elle recèle maints sites propices à laplongée peuplés d’une multitude d’espèces sous-marineset parsemés d’épaves de navires. Cap sur l’aventure.

Suite en page 23

La tête venimeuse du dragon.

Afrique

Fuerte-ventura

Grande Canarie

Ténérife

Las Palmas

Puerto de Mogán 0 km 50 km

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20 août 2009 | touring 14 | voyages et loisirs 23

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giques passés à côtoyer de placides cétacésà peine contrariés par notre présence.

Un endroit traître | L’un des sites attei-gnables par l’intérieur du pays s’appelle ElCabrón. Situé dans la zone protégée d’Ari-naga, il se trouve dans un des coins les plusventeux du sud de l’île et peut se révélertraître selon l’état de la mer. La houle et lesrochers qui bordent la côte empêchent lesplongeurs d’entrer facilement dans l’eau.Un seul endroit sur tout le récif le permet,grâce à une petite cuvette. Il ne faut pasglisser sur les rochers lisses et éviter de sejeter dans les flots à marée descendante.Les masses d’eau rejettent sans pitié vers le

récif les imprudents. Mais ceux qui ontréussi à gagner l’eau découvrent lesétranges formations de roches volcaniqueset, comme partout dans la mer de la GrandeCanarie, une abondante faune sous-marine.L’attraction principale est une énorme gor-gone jaune dont les rameaux bougent élé-gamment dans le courant.

Après avoir exploré le monde sous-marinde la Grande Canarie, on comprend aisé-ment pourquoi Georg Wolf ne veut plusquitter l’île. On ne se lasse pas de cet uni-vers en constant changement où foisonnentde pacifiques cétacés au milieu de concré-tions volcaniques que l’on croirait tailléesà la main tant leurs formes évoquent de réa-lités connues. Et de surcroît, on peut y plon-ger toute l’année.‹ Felix Maurhofer

Suite de la page 21

Pendant la remontée depuis l’épave, on a le temps de digérer les impressions vécues.

De nombreuses tombes ont été trouvéespendant la construction de l’hôtel.

Dès leur arrivée à l’hôtel Cordial MogànPlaya, les hôtes y découvrent lesGuanches, premiers habitants de laGrande Canarie. En effet, durant les tra-vaux de construction, les ouvriers mi-rent au jour de nombreuses tombes etfirent appel aux archéologues. Ces sé-pultures sont aujourd’hui intégrées auxaménagements de l’hôtel et invitent àen savoir plus sur ce peuple mystérieux.

En arrivant sur l’île au 15e siècle, lesEspagnols y découvrirent les Guanchesqui vivaient en harmonie avec la natureet habitaient principalement dans descavernes creusées dans la roche tendreavec des outils primitifs. Et partir sur latrace des Guanches signifie précisé-ment découvrir les grottes et greniersqu’ils ont édifiés. On recense de nom-breuses grottes de Guanches au Bar-ranco de Guayadeque, une vallée quis’ouvre derrière la ville d’Agüimes. C’estlà aussi que se trouve le seul restaurantdes grottes, dénommé Tagoror, dans le-quel il fait si agréablement frais pen-dant les périodes de fortes chaleurs.Près de Telde, la capitale des roisguanches, se trouvent les lieux de culteCuatro Puertas. Plus au nord, près deSanta Maria de Guía, on peut voir lesgrottes Cenobio de Valerón en forme deruches. Et finalement le Museo Canarioà Las Palmas permet de se faire uneidée complète de la vie des Guanches.

Ainsi, le voyage se double de rudi-ments d’histoire locale permettant demieux appréhender cette terre sem-blable à nulle autre. fm

Plongée dans lepassé méconnu dela Grande Canarie

Bon à savoir

Voyage: chaque mercredi et samedi durant toute l’année, vol avec Swissde Zurich à Las Palmas. Logement: hôtel Cordial Mogán Playa directe-ment à Puerto de Mogán. Arrangements vol + hôtel avec demi-pension,dès 1609 fr. par semaine. Centre de plongée: Extra Divers Basis dansl’hôtel, sous la direction de Georg Wolf; 5 plongées en 3 jours pour 249 fr./10 plongées en 5 jours pour 377 fr. (y compris transport, bouteilles etplombs), location possible de tout l’équipement au centre. Cours pour dé-butants (Open Water Diver) 453 fr. Infos/Réservations: www.tui.ch, dansune agence TCS ou sous www.spinout.ch. fm

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20 août 2009 | touring 14 | voyages et loisirs 25

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

Personne ne peut prétendre échapperaux maladies, aux accidents ou à toutautre problème médical en vacances. Ilconvient donc de vérifier sa couvertured’assurance avant de partir pour unpays lointain, mais aussi lors de séjoursdans un pays voisin.

L’assurance de base offre générale-ment une bonne couverture aux voya-geurs qui restent en Europe. Le droitaux prestations lors des séjours provi-soires est réglé avec l’Union Euro-péenne (UE), la Norvège et l’Islande, etcela aussi pour les voyages d’affaires.Dans ce cas, l’assurance-maladie oul’assurance accidents paie générale-ment sans problème. On veillera à em-porter le certificat d’assurance fournitpar l’assurance-maladie! De la tailled’une carte de crédit, il peut être glissédans n’importe quel porte-monnaie. No-tez aussi à tout prix le numéro d’appeld’urgence de votre assurance-maladie.

La situation est par contre plus déli-cate si une maladie ou un accident en-gendre des coûts de rapatriement enSuisse. Ces frais ne sont pas couvertspar l’assurance obligatoire de base. Uneassurance complémentaire est néces-saire afin que le voyageur ne doive pasendosser ce transport onéreux. Lorsdes voyages aux Etats-Unis, au Canadaou en Australie, le rapatriement peutêtre extrêmement cher. Une couverturecomplémentaire comme le Livret ETI duTCS est alors une solution indiquée.Lors de voyages dans des pays loin-tains, une assurance complémentairecouvrant les coûts en cas de maladie estégalement recommandée. Sans assu-rance complémentaire avec couvertureà l’étranger, l’assurance-maladie ou ac-cidents paie au maximum le double dece que le traitement eût coûté enSuisse. Ce montant est souvent insuffi-sant, surtout aux Etats-Unis où lescoûts de la santé sont très élevés. Iciaussi, l’assistance voyages ETI du TCSest une bonne solution!

Parlons droitUrs-Peter Inderbitzin

Paré à affronterune maladie sousles Tropiques

›Avec son mât de 50 mètres, Alinghi cin-quième du nom domine de toute sa hauteurle joli port du Bouveret. Au cours de son es-cale inaugurale, le catamaran géant a attiréles curieux qui furent nombreux à venir lephotographier. Amarré à demeure et valantaussi largement le détour, «Le Grand Bleu»,un 10 mètres appartenant à Fabienne et Di-dier Liautaud, propose une offre Boat &Breakfast des plus originales. Près du port,une autre attraction attend le visiteur: leSwiss Vapeur Parc et ses tours en train mi-niature. Et sur le chemin menant aux mon-tagnes environnantes, le bourg de Saint-Maurice avec son ancienne abbaye et sesfortifications constitue une halte chargéed’histoire.

Montagnes à proximité | Illuminés parle soleil couchant, les sommets des Dents-du-Midi se dressent au-dessus du val d’Il-liez. Une vue grandiose sur la vallée et uneexpérience inoubliable, c’est ce qui attendle randonneur qui emprunte la Galerie Dé-fago, un étroit sentier creusé dans une fa-laise abrupte au-dessus de Champéry. Dé-fago est aussi un nom connu à Morgins oùun monument a été érigé sur la place du vil-lage en l’honneur du descendeur Didier Dé-

fago, vainqueur du Lauberhorn et du Hah-nenkamm. Champéry et Morgins font partieavec Torgon, Val-d’Illiez, Champoussin etLes Crosets du vaste domaine des Portes duSoleil. Une région de vacances à cheval surla frontière franco-suisse où randonneurset amateurs de VTT découvrent encore unenature préservée.‹ Christian Bützberger

Info TouringRenseignements détaillés sur les sites internetwww.ladamedulac.ch, www.centrechampery.ch,www.lacavagne.ch, www.portesdusoleil.com, www.lafarge.ch, www.chablais.info.

Le Chablais entrelac et montagnesLa région touristique Portes du Soleil–Chablais, dans le Bas-Valais, a des atouts fort variés à faire valoir: le Léman, dessommets majestueux et l’ancienne abbaye de Saint-Maurice.

Boat & Breakfast dans l’accueillant port du Bouveret. Balade sur le sentier de la Galerie Défago.

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Philosophies culinaires

Les deux restaurants que nous avons vi-sités dans le Chablais contrastent sin-gulièrement. Plus de légumes, moins deviande, telle est la devise de l’associa-tion Fourchette verte, un label dont seprévaut le restaurant Lafarge à Saint-Maurice. La cuisine moléculaire de De-nis Martin au c21 à Champéry est uneparfaite adaptation de l’art culinaire(produits lyophilisés, mousses aé-riennes) de l’Espagnol Ferran Adrià. Bü

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Vacances en Italie

Ile d’Elbe

Riviera Italienne

Ligurie

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20 août 2009 | touring 14 | voyages et loisirs 27

›«Précieuses comme des diamants»: c’estle slogan choisi par 18 petites villes histo-riques d’Autriche (voir encadré) pour attirerles visiteurs. Ces cités ont voulu sortir del’ombre des «grandes», car elles n’ont pasmoins de surprises à offrir. Il vaut la peined’oser une balade à travers ces lieux magi-ques. Par exemple, dans la ville impériale deBad Ischl, impossible d’échapper au coupleimpérial François-Joseph et Elisabeth, lafameuse «Sissi». On retrouve leurs traces aumusée communal, où ils ont célébré leursfiançailles, dans la villa impériale, leur ré-sidence estivale pendant de nombreusesannées à partir de 1857, ou au Marmor-schlössl, le palais qui servait de pavillon dethé à l’impératrice Elisabeth (devenu au-jourd’hui musée de la photo).

Gymnastique quotidienne | Dans lavilla trônant majestueusement sur les hau-teurs, les visiteurs ont l’impression queFrançois-Joseph (1830–1916) s’assied en-core à son bureau, tandis que Sissi(1837–1898) continue de pratiquer ses exer-cices quotidiens de gymnastique devant lesmiroirs accrochés au même endroit que ja-dis. Propriété des Habsbourg, cette villa estencore habitée par leurs descendants, les-quels veillent à ce que les appartements ducouple impérial ne soient pas modifiés.Fournisseur de la cour, la pâtisserie Zaunerqui fut fondée en 1832 respire elle aussil’ambiance de cette période. Bien qu’il di-rige 100 collaborateurs, le propriétaire ac-tuel, Josef Zauner, aime à se qualifier deconfiseur. Une de ses spécialités est le Zau-

nerstollen, une masse de nougat fondant re-couverte de chocolat. Dans la liste des célé-brités locales, on trouve aussi le composi-teur Franz Lehár (1870–1948), qui vécut 40ans à Bad Ischl. Sa villa bordant la rivièreTraun a été transformée en musée. L’agen-cement y est resté tel que l’ont laissé le roide l’opérette et sa femme.

Guet et hallebarde | Au confluent del’Enns et de la Steyr, on découvre la cité ro-mantique de Steyr, où le temps semble

s’être arrêté. Une expérience particulièreconsiste à faire une balade culinaire encompagnie d’un guet portant un costumeancien, une hallebarde et une lanterne. C’estl’occasion de visiter le clocher de l’église, lethéâtre de marionnettes et la Michaelerkel-ler, une très ancienne cave à vins.‹

Peter WidmerInfo TouringPlus d’informations sur les 18 cités autrichiennesunies: Bureau «Kleine historische Städte», Stadtplatz 27, A-4400 Steyr, internet: www.khs.info, e-mail: [email protected].

L’Autriche des petites citésPour sentir vibrer le coeur de l’Autriche, on délaissera les incontournables Vienne,Linz et autres Salzbourg au profit de petites villes tout aussi chargées d’histoire.

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18 joyaux culturels

En 1993, quatorze villes autrichiennesse sont unies pour mener leurs cam-pagnes publicitaires en commun. Entre-temps, le label «petites villes histo-riques» regroupe 18 cités. Les membresdoivent respecter divers critères et dis-poser de bâtiments ou de quartiers pro-tégés comme patrimoine historique. Enmoyenne, les communes partenairescomprennent 17000 habitants et peu-vent se prévaloir d’une offre culturellevaste et variée, ainsi que de l’infrastruc-ture touristique requise. Un vrai plaisirde découvrir cette autre facette de l’Au-triche. wi

En haut: la villa impériale de Bad Ischl a servi de résidence estivale à François-Joseph pendant 66 ans. A gauche: Wels, ville de congrès. A droite: balade avec un veilleur de Steyr.

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30 club et membres | touring 14 | 20 août 2009

›Réclamée à cor et à cri de longue date, attendue avec impatience, la nouvelle halleroutière du Musée suisse des transports estenfin ouverte au public et se révèle à la hau-teur des espérances. Inaugurée fin juin, ellefrappe d’abord par son design extérieurjuxtaposant 344 panneaux routiers regrou-pés par couleur en une saisissante mosaïquetricolore, bleu-blanc-vert. L’intérieur contientune surface d’exposition de 2000 m2 cou-vrant deux étages et divisée en plusieursîlots thématiques. Celui du TCS attire d’em-blée le regard du visiteur par son aspect aé-rien et élancé. Bienvenue dans le Mobilab,dont le fil rouge est la mobilité du futur.

Intrigants, voire délirants | Pour appré-hender les transports de demain, le visiteurpeut s’allonger sous les télescopes et vi-sionner de petits films. Réalisés par desélèves de la Haute école d’art de Lucerne, ilss’inspirent d’une vingtaine de scénariosconcoctés par l’Académie de la mobilité, laplate-forme de réflexion et d’échanges duTCS. Décalés, colorés, intrigants et parfoisdélirants, ces courts métrages font davan-tage appel à la pure créativité qu’à des ar-guments scientifiques. Mais ils ne cessentde mettre en perspective les vastes possibi-lités techniques s’offrant à notre sociétépour planifier la mobilité du futur: «Par là,nous voulons proposer un laboratoire ou-vert au débat, interactif, et impliquant lesjeunes», souligne Kostan Pagel, l’un desconcepteurs de l’îlot thématique du TCS.

Pour rester en phase avec l’évolution dumonde, les films seront remplacés dans uneannée et demie par des œuvres d’autrescréateurs. Ceux-ci plancheront sur de nou-veaux scénarios mis au point par l’Acadé-mie de la mobilité.

Jouer au flipper | Intrigués, les visiteursde l’îlot thématique du TCS le seront certai-nement par un flipper d’un genre nouveau.Il ne s’agit pas de gagner des parties gratuites ou d’engranger le maximum depoints, mais de se glisser dans la peau d’unacteur de la mobilité du futur: «On y parti-cipe en lançant la balle dans le jeu», com-mente Kostan Pagel.

Et sur l’esplanade extérieure du Muséedes transports, le TCS a aménagé un vastejardin de circulation où les enfants pour-ront pédaler à l’envi tout en acquérant desnotions de base du comportement dans letrafic. De la sorte, le TCS rappelle son enga-gement traditionnel en faveur de l’éduca-tion routière. Une préoccupation constantepour la sécurité des plus petits présente de-puis les origines du club.‹

Jacques-Olivier Pidoux

Info TouringMusée suisse des transports, Lidostrasse 5, 6006Lucerne, tél. 0413704444, www.verkehrshaus.ch.

Le TCS conquiertla halle routièreLudique et évolutif: l’îlot thématique réalisé par le TCSau Musée suisse des transports de Lucerne fait forte impression. Il ouvre les portes de la mobilité du futur.

Le jardin de circulation (à g.) flambant neuf aménagé par le TCS au Musée des transports offre unvaste espace divertissant et éducatif pour les enfants. A l’intérieur des télescopes, il est possiblede visionner des petits films mettant en scène la mobilité du futur.

Avec son design épuré, l’îlot thématique du TCS agit comme un aimant sur les visiteurs.

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20 août 2009 | touring 14 | club et membres 31

Kostan Pagel (à g.) et Jörg Beckmann ont été les chevilles ouvrières de l’îlot thématique du TCS dans la nouvelle halle routière du Musée suisse des transports.

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20 août 2009 | touring 14 | club et membres 33

›L’automne n’est pas encore là que l’on en-tend déjà parler de hausses imminentes desprimes pour les assurances voitures. Dans ce contexte morose, une bonne nouvelle re-tient l’attention: Auto TCS, l’assurance pourvéhicules à moteur réservée aux membresdu club, diminue ses primes! La réductionest immédiate et ne se limite pas à quelquescentimes symboliques: elle peut atteindrejusqu’à 10%, au gré de la couverture et de lacatégorie choisies, de l’assuré et de son can-ton de domicile. Demandez dès maintenantune offre sans engagement à Auto TCS.

Un vrai gain | Après avoir consulté le tableau comparatif ci-dessous, se référantà un automobiliste suisse «moyen», Touringa voulu vérifier si les avantages promis parAuto TCS s’étendent à d’autres conducteurset à leur voiture. Elle a donc prié Mme F.F.(nom connu de la rédaction), 31 ans, habi-tant près de Sion, de demander à sept com-pagnies d’assurance une offre pour sa nou-velle Ford Ka 1,2, qui lui sera livrée à finaoût. Les prestations requises étaient: RCobligatoire, casco partielle, casco collisionavec franchise de 500 fr., couverture desdommages aux passagers, dégâts de par-king, protection du bonus et renoncementau recours pour faute grave. Eh bien, avec

une prime annuelle de 1097,75 fr., Auto TCSa présenté l’offre la plus avantageuse. Et deloin. Elle correspond à 313 fr. de moins quel’offre la plus onéreuse (la Bâloise), 248 fr.de moins que celle de Generali, 207 fr. demoins que celle de la Mobilière et environ135 fr. de moins que celles de la Vaudoise etd’Allianz (cette dernière avec une franchisede 1000 fr.). L’assurance la mieux placéeaprès Auto TCS est Helvetia, avec tout demême une prime plus chère de 109,35 fr.Mais les avantages ne s’arrêtent pas là!Auto TCS offre à ses assurés un bonus al-lant jusqu’à 70% en cas de conduite sans accident, alors que les autres assurances se contentent majoritairement d’un rabais

maximal de 60–65%. En outre, les détenteursde véhicules produisant moins de 130 gd’émissions de CO2/km obtiennent une ré-duction supplémentaire de 20% sur les primesRC et casco collision. Auto TCS accordeaussi un bon de 100 francs pour un cours deconduite TCS. Enfin, au lieu de lier les assu-rés sur de longues durées, elle propose descontrats renouvelables annuellement.‹ ac

Info TouringEn demandant une offre sans engagement à AutoTCS jusqu’au 20.09.2009, on peut gagner une cou-verture de pique-nique. Toutes les demandes en-voyées jusqu’au 1er décembre 2009 participent à unconcours permettant de gagner une Honda InsightHybrid 1.3i Confort. Contacts: www.autotcs.ch ou tél. 0800801000.

AutoTCS réduit ses primesA contre-courant du marché, l’assurance pour véhicules à moteur Auto TCS réduit les primes jusqu’à 10%. C’est le moment de demander une offre.

Auto TCS accorde un rabais écologique de 20% pour les véhicules qui émettent moins de 130 g de CO2/km.

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Assurance Prime d’assurance Potentiel d’économies Auto TCS Helvetia 1394,40 fr. 484,30 fr. Axa 1276,00 fr. 365,90 fr. La Mobilière 1134,46 fr. 224,36 fr. Vaudoise 1010,90 fr. 100,80 fr. Generali 1007,50 fr. 97,40 fr. Allianz 995,60 fr. 85,50 fr.Auto TCS 910,10 fr.

* Prime RC et casco complète pour VW Golf 2.0 TDI Comfort, conducteur: homme, nationalitésuisse, 41 ans domicile Treyvaux/FR. Prime Auto TCS: 910,10 fr. – état avril 2009.

Un exemple de calcul*

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20 août 2009 | touring 14 | tribune 35

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Guglielmo Brentel est le président d’hotelleriesuisse.

L’auteur écrit en son nom propre. Son avis ne reflète pasforcément celui de la rédaction.

Pour moi, cela ne fait aucun doute: iln’existe pas de métier plus exigeant

et gratifiant que celui d’hôtelier. Ceux quiveulent réussir dans la profession doiventposséder un savoir-faire, avoir l’esprit d’en-treprise et de la passion à revendre, sansoublier le flair pour «sentir» les gens. En définitive, il s’agit de réunir des clients etdes collaborateurs sous un même toit pourtransformer un bâtiment en hôtel, avec savie propre et son caractère unique. Leshôtes et les employés le savent d’expé-rience: les hôtels sont le décor d’innombra-bles histoires, petites et grandes, banalesou inoubliables.

Pas étonnant, dès lors, que de nom-breuses personnes aient leur enseigne pré-férée, à laquelle elles sont fidèles et qui leurrappelle divers souvenirs. Au point que leshôtels, avec leur atmosphère incomparable,exercent aussi leur influence sur le mondede l’art et de la culture. Il suffit pour s’enconvaincre de compter leurs apparitionsdans la littérature, le théâtre et le cinéma.

C’est avec cette tradition que renoue le Swiss Hotel Film Award, le premierconcours de courts métrages de l’hôtelleriesuisse. Ce concours lancé au début de l’an-née par hotelleriesuisse a poussé 140 pas-sionnés de cinéma à s’intéresser de plusprès au microcosme hôtelier. Vingt d’entreeux ont été désignés par le jury pour parti-ciper au prochain round. Ils ont pu, fin juin,mettre en scène leurs idées dans un hôtelsuisse.

Mais pourquoi une association d’entre-preneurs – dont le travail consiste d’ordi-naire à défendre une corporation sur lascène politique et à définir des critères declassification et de formation – se lance-t-elle dans le cinéma? Tout simplement envertu du constat qu’aucun autre median’est capable de restituer aussi fidèlementles histoires et les émotions tissant latrame d’un hôtel. En second lieu parce queles films sont faciles à diffuser sur internet,un atout de poids à l’heure où le site webdes hôtels est devenu une interface de pro-motion incontournable. Les sites web sontle moyen de communication privilégié pourservir les hôtes, entretenir des relations etgagner de nouveaux clients. Enfin, on re-marque que les internautes sont massive-ment attirés par les films mis en ligne surinternet. Le Swiss Hotel Film Award necherche donc pas simplement à envoûterles cinéphiles, mais surtout à inciter l’hô-tellerie à faire un usage plus intensif d’in-ternet et de films courts dans sa communi-cation.

D’ailleurs, les oeuvres réalisées dans lecadre du Swiss Hotel Film Award peuventêtre visionnées sur www.swisshotelfilm -award.ch et évaluées par le public. Un avisdont il sera tenu compte dans le palmarèsfinal. La remise des prix du jury pour lestrois meilleurs films, ainsi que le prix dupublic, aura lieu le 10 septembre 2009.Vive le cinéma!

Tournage du film «Chindersach» à l’hôtel Les Trois Rois, à Bâle.

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Quand les hôtelsinvestissent le grand écran

Prestations TCSen un coup d’œilSociétariat www.tcs.ch

Motorisés (automobilistes et selon sectionmotocyclistes) et pro rata Carte Partenaire/Jeunes Fr. 44.–Non-motorisés Fr. 32.–Cooldown Club Fr. 66.–Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.–Juniors (avec Vélo-Assistance et RC) selon sectionCotisation pour membres campeurs(uniquement pour membres motorisésou non-motorisés) Fr. 55.–** Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–

ETI TCS www.eti.ch

Europe motorisé «Famille» Fr. 103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison Monde Fr. 45.–

Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch

Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI

Carte Entreprise TCSwww.tcs.ch/entreprise

Pour véhicules d’entreprises Dépannage dès Fr. 134.–Protection juridique de circulation dès Fr. 111.–

ASSISTA www.assista.ch

Assurance protection juridiqueCirculation Famille Fr. 96.– Individuelle Fr. 66.–Privée Famille Fr. 215.– Individuelle Fr. 192.–Immeuble Fr. 95.–

Auto TCS www.autotcs.ch

Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. sur demande

Deux-roues www.assurancestcs.ch

Vélo-Assistance. Avec la vignette vélo, protection juridique, assistance et couverture cascoaccident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–* ou couverture casco-accident jusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Vignette vélo Fr. 6.50* Moto-Assistance (dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS

Carte de crédit TCS drive

TCS MasterCard drive Fr. 50.–Carte partenaire Fr. 20.–TCS-American Express drive Gold Fr. 100.–Carte partenaire Fr. 50.–

Infotech www.infotechtcs.ch

Le TCS procède à des tests de véhicules et d’accessoires. Les résultats de ces évaluationsfournissent des informations hautement fiableset neutres qui sont mises à disposition des membres du club.

Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch

Rabais sur les offres de cours dans les Centresde sécurité routière de Lignières, Plantin,Stockental et Betzholz.

Formation en deux phaseswww.2phases.tcs.ch

Cours obligatoires pour l’obtention du permisde conduire définitif.

Voyages TCS www.voyages-tcs.ch

Pout tout voyage, un conseil personnalisé pardes professionnels de Voyages TCS (tél. 084488833).

De plus amples informations sur les prestationsdu TCS et les multiples avantages réservés aux membres sont disponibles au numéro de téléphone 0844 888 111 ou sur www.tcs.ch

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20 août 2009 | touring 14 | l’avant-der 37

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef); Heinz W. Müller (hwm, rédacteuren chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Pascale Marder (pam), Jacques-Olivier Pidoux (jop), Peter Widmer (wi). Direction artistique/rédaction images: Martin Lobsiger(mlo). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), Stephan Kneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Sabine Rothacher (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail: [email protected]. Editeur: Touring Club Suisse,CP 820, 1214 Ver nier (GE). Tirage: édition française: 419 781, tirage total: 1 355 061. Direction des publications/marketing médias:Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 38721 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centre d’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG.Changements d’adresse: prière de les annoncer directement et par écrit, en mentionnant le numéro de membre, au siège centraldu TCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 022 41724 40, fax 022 417 28 66, e-mail: [email protected]. Abonnement: compris dans la cotisationde membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les textes non commandés.

ChauffardsTouring 11/2009

Si rouler à 160 km/h sur l'autoroute sanstrafic est considéré comme une attitude dechauffard passible de 5 ans de prison, je medemande si les politiciens ont été bien choi-sis pour le groupe de travail. Comment jus-tifie-t-on une telle vitesse comme crimi-nelle, alors que la même personne avec lemême véhicule peut rouler à 300 km/h aus-sitôt passé la frontière du nord? Illégal oui,criminel non. Par contre, que dire des per-sonnes qui ignorent sciemment les signauxde circulation, les interdictions de parquerou d'obliquer, les stops et les présélectionset priorités dans les giratoires? Ces per-sonnes mettent la vie des autres bien plusen danger: de quelles peines sont-elles passibles? Ce qui est dissuasif, c’est la cer-titude de ne pas rester impuni et un accrois-sement massif des peines pour les multiré-cidivistes. Pour ce faire, il suffit de consa-crer le montant des amendes à augmenterla sécurité en finançant la prévention et…la répression. Clément Lopez-Polo@

Votre article signale une apparente recru-descence des actes de délinquance routière.Elle ne me semble pas du tout apparente,mais bien réelle, ce qui découle sans doutede l’augmentation constante du nombre de véhicules en circulation. Pour terminer,pourquoi tarde-t-on tant à introduire lepermis de conduire à points? Cette mesureserait sans doute salutaire pour faire réflé-chir ceux qui dépassent délibérément lesvitesses prescrites. J’en connais qui inscri-vent les amendes probables à leur budget.

Jean-Jacques Furrer, Pully

Courrier des lecteurs

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Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elleaura de chances de figurer dans cette rubrique. La rédaction se réserve le droit de raccourcir les contri-butions au besoin. Lettres ou réactions peuvent éga-lement être transmises par e-mail ([email protected]).Les lettres de lecteurs sont aussi publiées dans l’édi-tion online de Touring consultable sur internet.

Concours

L’élégance colorée

Légère et colorée comme l’été, la mon-tre Allegra de Pilo & Co a tout pour plaireaux femmes même les plus exigeantes.Le cadran nacré, serti d’une trentainede diamants, transforme le simple faitde consulter l’heure en un véritable plai-sir visuel. L’Allegra possède un braceleten cuir véritable épousant parfaitementle poignet de sa détentrice. Deux ma-gnifiques montres Allegra, l’une verte,l’autre fuchsia, d’une valeur de 790 fr.chacune, sont à remporter. Mesdames,tentez votre chance!

Le prix est offert par: Pilo & Co, Genève. www.pilo-watches.com

Les questions: 1. De quelle génération est la nou-

velle VW Polo testée par Touring?2. Quels étaient les premiers

habitants de la Grande Canarie?3. Comment se nomme l’îlot du TCS

au Musée suisse des transports?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnées complètes sur carte postale,par SMS, e-mail ou sur www.touring.ch.

Concours 12/2009: le lecteur DVD portablea été gagné par Franz Odermatt, Tägerschen.

Conditions de participation: la participationau concours Touring est ouverte à tous, à l’exception des collaborateurs du TCS et desmembres de leur famille. Les gagnants serontdésignés par tirage au sort et seront aviséspar écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne seraéchangée au sujet du concours. Le recours àla voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne,SMS: «Touring» plus les trois réponsesau 9988 (1 fr./SMS), [email protected](sujet: Concours) Délai: 30 août 2009

Parcage difficileLa notion de «zone» n’est pas toujours évi-dente. J’en ai fait l’expérience dans unezone de «parcage avec disque de stationne-ment» à Fribourg. Le signal indiquant cettezone se trouve à environ 500 m d’une grandeplace. Le signal «fin de zone» est 200 m plusloin, en amont de la place. Quand vous voustrouvez au milieu de cette place, en pente,sans marquage au sol, vous cherchez unpanneau indiquant le genre de stationne-ment. Or, vous avez beau chercher, aucun signal en vue. Vous en déduisez un parcagelibre. Du fait d’une signalisation à mon avisinsuffisante, j’ai proposé à la police localede donner un simple avertissement à la pre-mière infraction. Refusé. Et voilà commentest piégé un usager de bonne foi. De plus, lepanneau au sol, sur la chaussée, indiquantcette limitation, n’est pas non plus évident.

Henri Mauron@

Animaux domestiques en vacancesTouring 11/2009

Votre article a retenu toute mon attention.Mon chat est vacciné et possède une carte àpuce pour l’identifier. Je le prends avec moien vacances pour des destinations proches.Mais s’il devait tomber du balcon ou se per-dre, ce serait un sacré hasard si quelqu’unpensait à vérifier la carte à puce, à l’excep-tion peut-être des vétérinaires.

Stefanie Kaufmann, Winterthour

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38 l’entretien | touring 14 | 20 août 2009

personnes partant pour la Grèce avec 9 va-lises et une poussette!

D’où tenez-vous l’amour de la conduite? C’est ma nature. Jeune, j’étais passionné devélomoteur, puis de moto. Je louais la motodu voisin pour faire des tours le dimanche.Par la suite, j’ai visité l’Allemagne, la Tché-quie et la Pologne en voiture. Au momentd’en changer, elle affichait 255000 km.

Comme chauffeur, vous roulez sur des axestrès chargés. N’est-ce pas stressant?Non. Si l’on prévoit assez de temps, il n’y apas de problème. Et je ne conduis pas uni-quement aux heures de pointe. Beaucoup decourses ont lieu tôt le matin ou tard le soir.Je me lève parfois à trois heures du matinet suis de retour pour le déjeuner.

N’êtes-vous pas épuisé par ces horaires? Non. J’y suis habitué car, comme fromager,on doit se lever tôt, se reposer en débutd’après-midi pour finir tard le soir. Quandj’étais patron d’une fromagerie, je travail-lais 60 à 65 heures par semaine sans jamaisprendre de vacances, hormis trois ou quatrejours par année.

On comprend votre envie de changer d’orientation professionnelle...Le travail a toujours été pour moi une ques-tion de passion. Dans la mesure où j’adoremon métier, cela ne me dérange pas de fairebeaucoup d’heures. Je travaille d’ailleurstoujours à temps partiel comme fromager.Mes patrons sont très arrangeants. J’aidonc la chance de pouvoir me lancer danscette nouvelle activité de chauffeur tout engardant mes racines de fromager.

A terme, quels sont vos projets? Une chose est sûre. Le plaisir de la conduiteest pour moi important. Je ne voudrais pasy renoncer en devenant le patron qui restetoute la journée au bureau. Si mon entre-prise grandit, je prendrai plutôt un associéque des employés.

Vous passez de longues heures sur la route.Quels sont vos sujets d’énervement?Le principal problème est l’oubli du signo-file. Il me semble pourtant essentiel d’indi-quer les changements de direction. Sinon, je dirais que 95% des gens roulent bien etrespectent les limitations de vitesse.«

Propos recueillis par Jacques-Olivier Pidoux

Fromager de métier, René Raemy a réalisé une peu banalereconversion professionnelle en lançant un service detransport pour les principaux aéroports, dont Genève.

pas arrivé. De plus, j’aime le contact et dis-cute volontiers avec mes passagers... s’ilsen ont envie.

Qui sont vos clients? Des couples, des familles ou des groupes de contemporains. Je peux emmener sixpassagers et atteler une remorque pour les bagages, poussettes, snowboards et autresplanches à voile. Un jour, j’ai transporté 6

»Comment est venue l’idée de fonder uneentreprise de limousine taxi ?René Raemy: par le biais d’une expériencepersonnelle. Revenant d’un voyage au Da-nemark, mon avion a atterri à Genève avectrois heures de retard. En fin de soirée, fa-tigué, j’ai abîmé l’aile de ma voiture dans leparking de l’aéroport. Si quelqu’un d’autreavait pu prendre le volant, par exemple unchauffeur professionnel, cela ne me serait

De la fromagerie à la limousine

Au volant de sa limousine, René Raemy conduit les voyageurs à l’aéroport.

ProfilBasé à Chénens (FR), René Raemy, 38 ans, a lancéen mars 2009 son entreprise de limousine taxi pourles voyageurs à destination des aéroports de Zurich,Bâle, Genève, Berne et Sion (www.limousine-fribourg.ch). Marié, père d’une fille, il continue d’exercer àtemps partiel son métier de fromager. Durant sesloisirs, il chante dans un choeur «d’élite».

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pour les

membres du

TCS

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les sacs de 35l

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Classique design

mécanisme à pédale

PUSH CAN AVEC FONCTION PÉDALECLASSIQUE DESIGN VENU DES ÉTATS-UNIS, en version exclusive inox/chrome.

TALON DE COMMANDE Fr. 15.– de port et frais d’envoi par commande. Offre valable jusqu‘au 30.11.2009, dans la limite des stocks disponibles.

PUSH CAN pour Fr. 149.– au lieu de Fr. 299.–❑

Fr. 149.–au lieu de Fr. 299.–

Le clapet s’ouvre manuellement ou grâce à un mécanisme de pédale.

Des matériaux de qualité supérieure facilitent le nettoyage et garantis-

sent la longévité. De quoi attirer les regards au bureau, dans la cuisine,

la salle de bain ou autre part.

DÉTAILS TECHNIQUES :- Capacité: 35 litres- Hauteur: 70 cm- Diamètre: 35 cm- Poids à vide: 6 kg

ÉGALEMENT UTILISABLE COMME: conteneur de recyclage du PET

ou comme bac à linge, etc.

De la place pour

des sacs de 35 l

POUR LE BUREAU, LA CUISINE, LA SALLE DE BAIN OU AUTRE PART.