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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°140 - Semaine du 15 au 21 mars 2012 PP. 2>4 JEAN LUC FLEMAL FENÊTRE SUR MER Question time Vie de château Annonces Dans ce supplément, 5 pages pour trouver le bien de votre choix. Montbliart fut un village de maîtres de forges et de maîtres des mots P. 6 Le sort des dettes d’un propriétaire vendeur envers la copropriété. P. 5 D.R. PP > 7-11

La Libre Immo du 15 juin 2012

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Fenêtre sur mer

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°140 - Semaine du 15 au 21 mars 2012

PP.2>4

JEAN

LUCFLEM

AL FENÊTRESURMER

Question time Vie de château AnnoncesDans ce supplément,5 pages pour trouver lebien de votre choix.

Montbliart fut un village demaîtres de forges et demaîtres des mots P. 6

Le sort des dettes d’unpropriétaire vendeur enversla copropriété. P. 5

D.R.

PP > 7-11

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2 Le dossier SEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO

l Immobilier de loisir

Remue­ménage de printempsà l’ouest de la Côte belgeh Nieuport, Coxyde et La Panne se portent on nepeut mieux. L’été qui approche amène son lot debonnes résolutions et autres rénovations. Et lemarché immobilier en récolte les fruits.

Dossier Frédérique Masquelier

LA CÔTE BELGE SE DÉCLINE EN PLUSIEURS CHIFFRES : 66 kilo­mètres de plage, 80 000 secondes résidences, près de 23 millions devacanciers en 2011 (dont 4,8 étaient des Belges francophones) pourun chiffre d’affaires total de 543 millions d’euros (englobant tant lesbénéfices de l’Horeca que les dépenses des premiers et seconds rési­dents). Le tout se répartissant tant bien que mal sur 10 petites com­munes. Dont les affinités immobilières ont entraîné la compositionde trois équipées : côte occidentale, côte centrale et côte orientale.

La première à être passée en revue dans ces pages (les autres sui­vront dans les semaines qui suivent) compte Nieuport, Coxyde et LaPanne, qui referment la marche des plages belges et ouvrent la voieaux côtes françaises. Au fil du temps, elles ont su s’imposer dans lacour des grands, puisque Coxyde s’est hissée à la seconde place dupodium des plages les plus chères (266 600 € en moyenne pour unappartement et 296 100 € pour une maison au 1er semestre 2011selon le baromètre spécial mer des notaires), derrière Knokke(557 300 € et 460 100 €). En quatrième position, talonnant Zee­brugge (279 700 € et 191 900 €), Nieuport (254 200 € et202 900 €) n’a pas dit son dernier mot. Tandis que La Panne(189 500 € et 201 000 €) a décidé de mettre en pratique les bonsenseignements de ses voisines, pour mieux prétendre, elle aussi, àune place de choix.

De manière générale, tant à Nieuport qu’à Coxyde ou La Panne, lebilan de l’année 2011 est dans le vert. Et, par certains aspects, estmeilleur qu’ailleurs. Ainsi, au 1er semestre de l’année 2011 écoulée,La Panne et Nieuport se distinguent par la bonne santé de leur acti­vité immobilière (+13,6% de transactions supplémentaires entre le1er et le 2e trimestre pour la première, +18,7 % pour la seconde). Poursa part, Coxyde est reprise dans un autre classement, puisqu’elleempoche 10 % des ventes totales d’appartements au 1er semestre2011, derrière Ostende (23 %) et Knokke (13 %).(Suite en page 4)

Coxyde fourmille de nouveaux projetsh Les prix sont stables, tant à l’achat qu’à la location. Les ventes sont boostées par l’énergie créatrice dont fait preuve la commune.Et ce, depuis pas loin de 20 ans.

“L’ANNÉE 2011 A ÉTÉ EXCELLENTE, SE RÉJOUITVincent Beuten de l’agence Era­Servimo. La crisefinancière nous a donné un coup demain ! Nousavons fait 11 % de ventes en plus qu’en 2010 et lesprix se sont stabilisés. Sur ces bonnes bases, 2012 nepouvait que bien démarrer.”D’autant plus qu’une fièvre de renouveau caracté­rise l’ensemble de la commune. “Coxyde a toujoursété très active, multipliant les efforts pour se rendreagréable, souligne Cis Loones (Immo La Terrasse).Depuis 20 ans, elle s’est parée d’un casino, d’uncentre culturel et a rénové l’ensemble de son réseauroutier.” Et de poursuivre sur son élan. Après larénovation de la gare, inaugurée en janvier der­nier, “la première partie du golf 27 trous à venir estprévue pour après l’été, et la suite pour 2013.” Sansoublier le parc immobilier coxydois, qui date desannées 1950­60, décennie de son expansion, et

dont les appartements vont faire une entrée re­marquée sur le marché de la rénovation. “Dansquelques années, tous les biens auront été remis àneuf. C’est l’occasion d’acheter à bon prix, de réno­ver et d’empocher une belle plus­value”, avertit lecourtier.La construction se laisse volontiers emporter parl’enthousiasme général et gagne toutes les plages.“On parle de 56 villas haut de gamme et quelquesappartements résidentiels de style normand àSaint­Idesbald”, pointe Vincent Beuten. Et CisLoones d’y ajouter “10 projets dans le quartierSaint­André, à Oostduinkerke, ainsi qu’unemulti­tude d’autres dans les cartons le long de l’Avenue duPrince Royal, à Coxyde, suite à un changement duplan d’affectation.” Et d’y situer les perspectivesd’avenir, un grand nombre de promoteurs ayantacheté ces terrains nouvellement disponibles.

Car, en matière de terrain à bâtir, c’est plutôt ladisette. Sur la digue, “d’Oostduinkerke à Saint­Ides­bald, il en reste quatre, tout au plus, reprend CisLoones. Certains propriétaires attendent avant devendre, d’autres sont en négociation avec des pro­moteurs immobiliers.” Et espèrent en tirer le maxi­mum. Ce qui se répercutera sur les prix de ventedes futurs appartements. “Nous avons fait le calcul.Si un des terrains, situé à Coxyde, se vend au prixdemandé, les promoteurs devront afficher 7 000 €/m² pour faire un bénéfice !”Un tarif qui est traditionnellement celui d’Oos­

tduinkerke, “la plage la plus chic et la plus chère dela commune, commente le courtier, peuplée devillas récentes (1980­90) divisées en grands appar­tements de 100 à 150m², prisés par une clientèlefortunée et néerlandophone.” Laquelle se réjouit àla perspective du golf 27 trous, qui s’intercalera

entre Nieuport et son club de voile, et leur plagefavorite. Saint­Idesbald, est un rien moins oné­reuse – 5 à 6 000 €/m² pour un appartement sur ladigue – et aligne surtout les villas de charme desannées 1930 à 1950. Qui plaisent aux francopho­nes de Bruxelles et du Brabant wallon ainsi qu’auxFrançais de Lille.Quant à Coxyde, elle est la plus animée et popu­laire des trois stations. “Très francophone, sesstudios et ses petits appartements de 65 à 80m² (4 à5 000 €/m²) rencontrent les attentes deWallons,issus du Hainaut pour beaucoup et friands d’activi­tés en tous genres comme de bonne chère.” “Maisaussi aux néerlandophones de Gand et de Courtrai,qui apprécient son émulation constante, même endehors des périodes de vacances scolaires”, ajouteVincent Beuten.F.Ma

Perdue dans une mer de dunesentre Coxyde et Oostduinke-rke, esseulée face aux flots, lavilla “Suzsrangeor”, bâtie audébut des années 30, a trouvépreneur en 3 jours au prix de1,25 millions d’euros. Unetransaction réalisée parl’agence Immo La Terrasse.

IMMOLA

TERR

ASSE

Le dossier2 Le dossier 3

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3Le dossierSEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO

l Immobilier de loisir

Remue­ménage de printempsà l’ouest de la Côte belge

Coxyde fourmille de nouveaux projetsh Les prix sont stables, tant à l’achat qu’à la location. Les ventes sont boostées par l’énergie créatrice dont fait preuve la commune.Et ce, depuis pas loin de 20 ans.

Car, en matière de terrain à bâtir, c’est plutôt ladisette. Sur la digue, “d’Oostduinkerke à Saint­Ides­bald, il en reste quatre, tout au plus, reprend CisLoones. Certains propriétaires attendent avant devendre, d’autres sont en négociation avec des pro­moteurs immobiliers.” Et espèrent en tirer le maxi­mum. Ce qui se répercutera sur les prix de ventedes futurs appartements. “Nous avons fait le calcul.Si un des terrains, situé à Coxyde, se vend au prixdemandé, les promoteurs devront afficher 7 000 €/m² pour faire un bénéfice !”Un tarif qui est traditionnellement celui d’Oos­

tduinkerke, “la plage la plus chic et la plus chère dela commune, commente le courtier, peuplée devillas récentes (1980­90) divisées en grands appar­tements de 100 à 150m², prisés par une clientèlefortunée et néerlandophone.” Laquelle se réjouit àla perspective du golf 27 trous, qui s’intercalera

entre Nieuport et son club de voile, et leur plagefavorite. Saint­Idesbald, est un rien moins oné­reuse – 5 à 6 000 €/m² pour un appartement sur ladigue – et aligne surtout les villas de charme desannées 1930 à 1950. Qui plaisent aux francopho­nes de Bruxelles et du Brabant wallon ainsi qu’auxFrançais de Lille.Quant à Coxyde, elle est la plus animée et popu­laire des trois stations. “Très francophone, sesstudios et ses petits appartements de 65 à 80m² (4 à5 000 €/m²) rencontrent les attentes deWallons,issus du Hainaut pour beaucoup et friands d’activi­tés en tous genres comme de bonne chère.” “Maisaussi aux néerlandophones de Gand et de Courtrai,qui apprécient son émulation constante, même endehors des périodes de vacances scolaires”, ajouteVincent Beuten.F.Ma

IMMOLA

TERR

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Le dossier 3

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4 Le dossier SEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO

Suite de la page 3Contrairement à d’autres stations,

Nieuport doit se contenter d’une seuleplage. Mais a su se démultiplier, pourplaire au plus grand nombre. Ainsi,Nieuport­Bains se réserve une courtedigue de 2 kilomètres, assortie de saplage et ses dunes. Plus en arrière,Nieuport­Ville joue de son chenal, duport de plaisance et de son atmosphèrevillageoise. Sur laquelle elle veille jalou­sement, contrôlant la hauteur des édifi­ces (3 étages maximum) et jusqu’aumoindre détail stylistique et urbanisti­que.

Cette frénésie constructrice, qui ne selimite pas au bord de mer, mais conta­mine les terres, donne le ton au marché.“Les particuliers se muent en investisseurset parient sur le résidentiel, indique LucTalpaert de l’agence Century21 Dyna­mic (Nieuport). L’offre est là, des apparte­ments aux maisons, spacieux, luxueux etsusceptibles d’intéresser, à la location, unebelle clientèle de premiers résidents.” Sansparler de la sécurité d’un tel investisse­ment, à coups de baux de 9 ans. “La plus­value en cas de revente sera moins explo­sive que sur la digue, bien sûr, mais la ren­tabilité sera constante.”

À Nieuport­Ville, un appartement 2chambres s’achète quelque 200 000 €,pour un loyer de 700 à 800 €/mois. Unemaison rénovée de 3 chambres avec jar­dinet se monnaye entre 200 et250 000 € et offre un retour de 800 €/mois. On est loin des plus de 7 000 €/m²

pratiqués aux Bains, pour un apparte­ment haut de gamme, voire des 300 à400 000 € qu’il faut débourser pourune villa, évidemment.…“Il s’agit làd’une tendance nouvelle, l’attractivité del’achat en vue de location saisonnière clas­sique ne s’en trouve pas amoindrie”, pré­cise le courtier. Et encore moins celledes ventes de secondes résidences.

Au­delà de Coxyde, La Panne a long­temps compté sur ses acquis : une im­mense plage, idéale pour la pratique duchar à voile de nombreuses dunes, pro­pices aux balades des étendues boisées,à parcourir en VTT. “Sans oublier laproximité immédiate de Plopsaland et laperspective de sa piscine subtropicale dès2014”, complète Frédéric Delrive(Immo De Panne). La station familialepar excellence, donc. À l’appel de la­quelle un large public francophone, issude Wallonie pour la plupart, mais ausside France, a toujours répondu présent.

Cependant, alors que “les promoteursavaient pris le parti de construire des ap­partements plus petits, et par conséquent,moins chers”, un phénomène nouveaufait son apparition. “Depuis deux, troisans, ceux­ci se font plus grands et demeilleure qualité. Que ce soit en termesd’espace ou de matériaux”, observe Fré­déric Delrive. Or, depuis le 1er janvier2008, La Panne n’exige plus de taxe ad­ditionnelle à l’impôt des personnesphysiques (IPP). Et ce, alors que Coxydeet Knokke pratiquent ce taux à 0% de­

puis toujours. De quoi attirer l’attentionde (riches) candidats­acquéreurs, dési­reux de préserver leur capital en s’y do­miciliant. Et susceptibles de jeter leurdévolu sur des biens plus luxueux etplus vastes. Coïncidence ? “L’objectif dela commune est très certainement d’atti­rer une population plus fortunée, ac­quiesce le courtier. Mais, s’il s’agit là d’unargument de vente de plus, le choix de laplage reste déterminant.”

Et La Panne de se montrer sous sonmeilleur jour. “Après la rénovation del’Avenue de la Mer, l’année passée, lesautorités communales fourmillent de pro­

jets en tous genres, qui profiteront, à l’ave­nir, tant aux commerces qu’au marchéimmobilier, assure Frédéric Delrive. Il estdonc plus que temps de faire de bonnes af­faires.” En profitant des 4 500 à5 000 €/m² pour un appartement sur ladigue, voire des quelque 3 000 €/m²pour les lignes suivantes et 2 600 €/m²pour l’arrière de la station. “Des tarifsavantageux, au vu de ceux de Coxyde etNieuport”, conclut­il.

La Libre Immo effectuera la visite immo-bilière de la partie centrale de la Côte

(de part et d’autre d’Ostende) le 5 avril.

La Panne est connue pour ses complexes d’appartements dans les dunes, mais aussi pour ses coquettes maisons d’avant le rush immobilier des années 60.

l Agences l Réseaux

L’union fait­ellela force ?h Lancé en novembre 2010, RealEstate Group entend devenirnuméro 1 des réseaux immobiliersen Belgique. Son credo : réduire lescoûts pour les membres.

CENT SEPT. TEL EST LE NOMBRE D’AGENCES querassemble après un peu plus d’un an d’existencele réseau Real Estate Group (ReeG), fondé par JoeChtouki (notre photo) et Thierry Litannie. “Noussommes ensemble, mais chacun garde son identitépropre. C’est important, car les gens sont connus loca­lement sous leur nom. De plus, ils n’aiment pas perdreleur identité. Et puis, si un agent quitte un réseau clas­sique dont il avait adopté le nom, il est obligé de re­commencer à zéro”, explique Joe Chtouki. “C’est unealternative à la franchise. Il est intéressant de s’allier àd’autres, car lancer son affaire est difficileaujourd’hui. On vit une crise sans précédent et des di­zaines d’agences ferment tous les mois”.

Le principe ? Les agences membres participent àl’élaboration d’une plate­forme de collaborationproposant entre 4000 et 5000 biens. Les honorai­res sont partagés. “Ainsi quelqu’un qui rentre dansune agence à Arlon peut très bien y acheter une mai­son à Knokke”, précise le fondateur de ReeG présentsurtout à Bruxelles et en Wallonie. “On commence àdévelopper sérieusement la Flandre. Nous avons déjàdes agences à Alost, Ostende et Knokke notamment”.

Actuellement numéro 2 sur le marché belge,ReeG se voit bien numéro 1 dans les trois mois. “Aterme, nous comptons arriver à un réseau de 600 à700 agences. C’est possible car il y a plus de 7 000agences dans tout le pays. Avec deux restrictions pourles nouveaux membres : l’agence ne peut pas faire par­tie d’une franchise quelconque et une limite de 30 %par région, commune, ville, village. Nous avons déjàdû refuser des membres dans certaines régions. Nousavons comme principe : premier venu, premier servi.Nous ne souhaitons pas travailler qu’avec des agencesqui ont pignon sur rue. Les petites agences doiventaussi avoir la possibilité de profiter des avantagesqu’offre le réseau”, explique Joe Chtouki, qui met enavant ces avantages. “L’idée est que toutes les agencespuissent vendre plus”. Tout en minimisant leurs dé­penses. Dans l’affiliation au réseau notamment.“Certains réseaux demandent des droits d’entrée de15 ou 25000 euros et une redevance de 8 % du chiffred’affaires. Nous ne demandons que 200 euros parmois”.

Toujours dans cette optique de réduction decoûts, ReeG propose à ses membres une centraled’achats qui regroupe plus de 4000 fournisseurs.Cela va du restaurateur à l’imprimeur en passantpar la station­services et le matériel de bureau. “Lesmembres peuvent obtenir des réductions allant jus­qu’à 50 %. Même pour leurs achats privés”, préciseJoe Chtouki qui a négocié avec une centraled’achats qui existe déjà en Grande­Bretagne et quia pris l’exclusivité pour la Belgique et le Luxem­

bourg. “En utilisant sa carte d’achat de manière régu­lière, un membre peut économiser jusqu’à 4 à 5000euros par an. Il n’y a pas de petit profit”.

Pour permettre à ses membres de faire des éco­nomies, Reeg a également lancé un magazine dis­tribué à 40000 exemplaires, “avec des annonces im­mobilières à 200 euros la page, au lieu des 1 000euros que certaines publications demandent”.

Autre opportunité pour les membres : bénéficierd’une commission sur les crédits hypothécairesproposés aux clients. “Le principe est intéressantpour toutes les parties concernées : agences, banqueset clients. Nous avons négocié une connexion directeavec 13 banques différentes pour obtenir un crédit.Cela signifie que le client qui achète un bien peut de­mander à l’agent immobilier d’adresser une demandede crédit aux 13 banques partenaires. Il reçoit une ré­ponse directe qui lui permet de comparer les meilleu­res offres”.

Enfin, Reeg a développé un système de vente auxenchères online. “On propose aux propriétaires demettre leur bien en vente via un site sur lequel les genspeuvent surenchérir. Cela permet de stimuler les ven­tes”, explique le fondateur de Reeg qui nous assureque le système est légal et ne fait pas concurrenceaux notaires. “D’ailleurs, une fois que le vendeur estd’accord sur le prix obtenu et que la vente peut avoirlieu, les parties passent chez le notaire”.

Pour augmenter encore sa visibilité, Reeg tra­vaille également sur un portail public d’annoncesimmobilières mais qui sera uniquement accessiblevia les agences. Il devrait être opérationnel dansquatre mois.Solange Berger

Question time

Le sort des dettesde la copropriétéCertaines copropriétés ont des dettes. Celapeut se produire, par exemple, en cas d’impor­tants travaux de remplacement de l’ascenseurou de réfection de la toiture. La vente d’un ap­partement, ne permet pas aux propriétaires dese libérer pour autant de ses dettes restantdues au sein de la copropriété. Il arrivait pour­tant que certains vendeurs s’évaporaient dansla nature pour échapper à leurs obligations. Or,depuis septembre 2010, ce n’est plus possible.En effet, désormais le notaire de l’acheteur doitdéduire automatiquement le montant de l’ar­riéré de charges dues par le cédant du prix de lavente. Bien entendu, le vendeur peut toujourscontester le montant. Dans ce cas, le notairebloque le montant des arriérés. Ensuite, il eninforme le syndic, dans les trois jours ouvra­bles qui suivent l’acte authentique. Le syndicne peut se contenter d’envoyer une simple let­tre recommandée ou une lettre d’avocat pourobtenir le paiement du montant de l’arriéré auprofit de la copropriété. Il dispose de douzejours ouvrables pour pratiquer une saisie, sinécessaire, en vue de récupérer sa créance. Lasaisie devra être effectuée au nom et pour lecompte de l’association des copropriétaires. Sile notaire ne consigne pas ce montant, s’iln’avise pas le syndic dans le délai prescrit ous’il libère les fonds avant l’expiration de ce dé­lai de 12 jours, il peut voir sa responsabilité en­gagée. Si le syndic ne s’est pas manifesté dansce délai, le notaire pourra valablement payer lemontant des arriérés au vendeur. e

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En bref

Succès de la Commissionconciliation constructionLa Commission de conciliation tente d’apai­ser un particulier qui n’est pas satisfait deson entrepreneur ou de son architecte. En2011, 120 dossiers ont été introduits auprèsde la Commission de conciliation construc­tion, soit une légère hausse par rapport àl’année 2010. Sur 70 dossiers incompletsintroduits, 36 le sont restés malgré l’inter­vention personnelle de la Commissionauprès des parties. Au final, 84 dossiers ontété traités en audience, ce qui représenteune augmentation de 20 % par rapport à2010. Un grand écart s’établit toutefois en­tre dossiers francophones (23 %) et néerlan­dophones (77 %). Sur les 84 dossiers vala­blement introduits, l’initiative émanait duconsommateur dans 74 cas (88 %) et dans10 cas (12 %) de l’entrepreneur. Aucun ar­chitecte n’a introduit de dossier. En 2011, laCommission a également reçu 2 779 de­mandes d’information par téléphone, let­tres ou e­mail. Un boom remarquable doitêtre constaté pour les appels téléphoniques(2 250). Les mails ont, quant à eux, connuune légère diminution (578). (Belga)

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq(00322 21127 64 - [email protected])

Épinglé

Sale temps pour la location en 2011. Alors que le marché des ventes d’appar-tements comme de villas s’épanouit avec les ans, celui de la location en prend unpeu plus ombrage à chaque saison. “C’est valable pour toute la Côte de manièregénérale. Les prix à la vente ont augmenté de façon exponentielle, tandis que ceuxà la location diminuent, souligne Cis Loones (Immo La Terrasse, Coxyde). Il y avingt ans de cela, la plupart des Belges ne possédaient pas d’appartement, tandisqu’aujourd’hui, ceux-là même qui louaient ont acheté.” Par ailleurs, la locationsaisonnière a évolué avec le temps. “On loue pour des périodes plus courtes,réparties sur toute l’année et en réservant parfois quelques jours à l’avance seule-ment, intervient Luc Talpaert (Century21 Dynamic, Nieuport). Et puis, la météopèse lourd dans la balance. Surtout depuis que les vacances au soleil se sontdémocratisées. Conséquence, la location demande de plus en plus de travail et larentabilité est moins sûre qu’avant.” De plus, les nombreuses règles édictées parla Région flamande en refroidissent plus d’un. “L’investissement de mise enconformité est important. Du coup, seuls les appartements de qualité et bienplacés restent en course”, ajoute Cis Loones. Résultat ? “L’été 2011 a été plutôtcalme, en raison du mauvais temps et de la crise financière. Mais les échos sontbons pour 2012 et les prix sont stables depuis quelque 5 années.” (F.Ma.)

JOHA

NNADE

TESSIERE

S

D.R.

Page 5: La Libre Immo du 15 juin 2012

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5En pratiqueSEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO

l Agences l Réseaux

L’union fait­ellela force ?h Lancé en novembre 2010, RealEstate Group entend devenirnuméro 1 des réseaux immobiliersen Belgique. Son credo : réduire lescoûts pour les membres.

CENT SEPT. TEL EST LE NOMBRE D’AGENCES querassemble après un peu plus d’un an d’existencele réseau Real Estate Group (ReeG), fondé par JoeChtouki (notre photo) et Thierry Litannie. “Noussommes ensemble, mais chacun garde son identitépropre. C’est important, car les gens sont connus loca­lement sous leur nom. De plus, ils n’aiment pas perdreleur identité. Et puis, si un agent quitte un réseau clas­sique dont il avait adopté le nom, il est obligé de re­commencer à zéro”, explique Joe Chtouki. “C’est unealternative à la franchise. Il est intéressant de s’allier àd’autres, car lancer son affaire est difficileaujourd’hui. On vit une crise sans précédent et des di­zaines d’agences ferment tous les mois”.

Le principe ? Les agences membres participent àl’élaboration d’une plate­forme de collaborationproposant entre 4000 et 5000 biens. Les honorai­res sont partagés. “Ainsi quelqu’un qui rentre dansune agence à Arlon peut très bien y acheter une mai­son à Knokke”, précise le fondateur de ReeG présentsurtout à Bruxelles et en Wallonie. “On commence àdévelopper sérieusement la Flandre. Nous avons déjàdes agences à Alost, Ostende et Knokke notamment”.

Actuellement numéro 2 sur le marché belge,ReeG se voit bien numéro 1 dans les trois mois. “Aterme, nous comptons arriver à un réseau de 600 à700 agences. C’est possible car il y a plus de 7 000agences dans tout le pays. Avec deux restrictions pourles nouveaux membres : l’agence ne peut pas faire par­tie d’une franchise quelconque et une limite de 30 %par région, commune, ville, village. Nous avons déjàdû refuser des membres dans certaines régions. Nousavons comme principe : premier venu, premier servi.Nous ne souhaitons pas travailler qu’avec des agencesqui ont pignon sur rue. Les petites agences doiventaussi avoir la possibilité de profiter des avantagesqu’offre le réseau”, explique Joe Chtouki, qui met enavant ces avantages. “L’idée est que toutes les agencespuissent vendre plus”. Tout en minimisant leurs dé­penses. Dans l’affiliation au réseau notamment.“Certains réseaux demandent des droits d’entrée de15 ou 25000 euros et une redevance de 8 % du chiffred’affaires. Nous ne demandons que 200 euros parmois”.

Toujours dans cette optique de réduction decoûts, ReeG propose à ses membres une centraled’achats qui regroupe plus de 4000 fournisseurs.Cela va du restaurateur à l’imprimeur en passantpar la station­services et le matériel de bureau. “Lesmembres peuvent obtenir des réductions allant jus­qu’à 50 %. Même pour leurs achats privés”, préciseJoe Chtouki qui a négocié avec une centraled’achats qui existe déjà en Grande­Bretagne et quia pris l’exclusivité pour la Belgique et le Luxem­

bourg. “En utilisant sa carte d’achat de manière régu­lière, un membre peut économiser jusqu’à 4 à 5000euros par an. Il n’y a pas de petit profit”.

Pour permettre à ses membres de faire des éco­nomies, Reeg a également lancé un magazine dis­tribué à 40000 exemplaires, “avec des annonces im­mobilières à 200 euros la page, au lieu des 1 000euros que certaines publications demandent”.

Autre opportunité pour les membres : bénéficierd’une commission sur les crédits hypothécairesproposés aux clients. “Le principe est intéressantpour toutes les parties concernées : agences, banqueset clients. Nous avons négocié une connexion directeavec 13 banques différentes pour obtenir un crédit.Cela signifie que le client qui achète un bien peut de­mander à l’agent immobilier d’adresser une demandede crédit aux 13 banques partenaires. Il reçoit une ré­ponse directe qui lui permet de comparer les meilleu­res offres”.

Enfin, Reeg a développé un système de vente auxenchères online. “On propose aux propriétaires demettre leur bien en vente via un site sur lequel les genspeuvent surenchérir. Cela permet de stimuler les ven­tes”, explique le fondateur de Reeg qui nous assureque le système est légal et ne fait pas concurrenceaux notaires. “D’ailleurs, une fois que le vendeur estd’accord sur le prix obtenu et que la vente peut avoirlieu, les parties passent chez le notaire”.

Pour augmenter encore sa visibilité, Reeg tra­vaille également sur un portail public d’annoncesimmobilières mais qui sera uniquement accessiblevia les agences. Il devrait être opérationnel dansquatre mois.Solange Berger

Question time

Le sort des dettesde la copropriétéCertaines copropriétés ont des dettes. Celapeut se produire, par exemple, en cas d’impor­tants travaux de remplacement de l’ascenseurou de réfection de la toiture. La vente d’un ap­partement, ne permet pas aux propriétaires dese libérer pour autant de ses dettes restantdues au sein de la copropriété. Il arrivait pour­tant que certains vendeurs s’évaporaient dansla nature pour échapper à leurs obligations. Or,depuis septembre 2010, ce n’est plus possible.En effet, désormais le notaire de l’acheteur doitdéduire automatiquement le montant de l’ar­riéré de charges dues par le cédant du prix de lavente. Bien entendu, le vendeur peut toujourscontester le montant. Dans ce cas, le notairebloque le montant des arriérés. Ensuite, il eninforme le syndic, dans les trois jours ouvra­bles qui suivent l’acte authentique. Le syndicne peut se contenter d’envoyer une simple let­tre recommandée ou une lettre d’avocat pourobtenir le paiement du montant de l’arriéré auprofit de la copropriété. Il dispose de douzejours ouvrables pour pratiquer une saisie, sinécessaire, en vue de récupérer sa créance. Lasaisie devra être effectuée au nom et pour lecompte de l’association des copropriétaires. Sile notaire ne consigne pas ce montant, s’iln’avise pas le syndic dans le délai prescrit ous’il libère les fonds avant l’expiration de ce dé­lai de 12 jours, il peut voir sa responsabilité en­gagée. Si le syndic ne s’est pas manifesté dansce délai, le notaire pourra valablement payer lemontant des arriérés au vendeur. e

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En bref

Succès de la Commissionconciliation constructionLa Commission de conciliation tente d’apai­ser un particulier qui n’est pas satisfait deson entrepreneur ou de son architecte. En2011, 120 dossiers ont été introduits auprèsde la Commission de conciliation construc­tion, soit une légère hausse par rapport àl’année 2010. Sur 70 dossiers incompletsintroduits, 36 le sont restés malgré l’inter­vention personnelle de la Commissionauprès des parties. Au final, 84 dossiers ontété traités en audience, ce qui représenteune augmentation de 20 % par rapport à2010. Un grand écart s’établit toutefois en­tre dossiers francophones (23 %) et néerlan­dophones (77 %). Sur les 84 dossiers vala­blement introduits, l’initiative émanait duconsommateur dans 74 cas (88 %) et dans10 cas (12 %) de l’entrepreneur. Aucun ar­chitecte n’a introduit de dossier. En 2011, laCommission a également reçu 2 779 de­mandes d’information par téléphone, let­tres ou e­mail. Un boom remarquable doitêtre constaté pour les appels téléphoniques(2 250). Les mails ont, quant à eux, connuune légère diminution (578). (Belga)

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq(00322 21127 64 - [email protected])

D.R.

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6 Vie de château SEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château (615)

Montbliartremontera la pente

h Abandonné depuis plus de vingt ans,le petit manoir va revivre grâce à desanglo­néerlandais.

MONTBLIART SE TROUVE SUR LA COMMUNE de Si­vry­Rance, là où l’on exploitait jadis un marbre rare etprécieux qui alla couvrir certains espaces du château deVersailles, dont l’escalier des Ambassadeurs, recopié enpartie au palais d’Arenberg (dit d’Egmont) à Bruxelles,vers 1900. Montbliart domine une vallée qui est fran­çaise. La frontière n’est pas à trois kilomètres et en con­trebas se trouve le village de Eppes­Sauvage où deux,voire trois châteaux attendent de figurer ici car ils pré­sentent des intérêts belges. Montbliart a tiré sa fortuneancienne par les minerais de fer, entre autres. Forêtsimmenses, rivière, filons avantageusement exploita­bles permirent à quelques familles laborieuses dès leXVIIe siècle de s’installer dans la contrée de ce coinperdu du Hainaut où les actuels Croÿ, héritiers desprinces de Chimay et de Beaumont possèdent encorede grands bois.“Il y avait à Rance une verrerie exploitée de 1803 à 1850”nous dit Madame Albessart de la Société d’Histoire deSivry. “Elle appartenait aux princes de Croÿ. On en fit unpavillon de chasse après la fermeture et le bien arriva auxCaraman”. Cette présence princière des Croÿ estd’ailleurs immortalisée par une pierre gravée à leurs ar­mes sur un mur extérieur de l’église Notre­Dame, plan­tée au cœur du village. Une église dont la légende ditque juste après son édification au milieu du XVIIIe siè­cle, elle aurait bougé aux dires d’un paysan éméché quipour s’alléger alla s’appuyer contre le mur encorejeune. Dérapant dans une sorte de gadoue, il en perditl’équilibre et rentra à l’auberge signaler à ses compèresde beuverie que la maison de Dieu n’était pas stable. Onen rit encore.Le village qui possède un charme évident par sa cohé­

rence architecturale compte une maison en long, par­tiellement fortifiée en ce qu’elle présente une tour car­rée engagée. Il y avait donc de jolies fortunes à monterpar ici jadis et cela explique l’établissement de ces for­ges détenues par des gens de qualité à l’instar de Perpè­te­Florent baron du Pont d’Ahérée (lien avec Scry­Met­tet), époux de Marie­Joseph de Paul de Maibes (euxaussi maîtres de forges). Les Poschet ou Polchet, sou­

vent rencontrés entre Givet­Couvin­Macon (sous Chimay),avaient des intérêts sur Mont­bliart également. On retiendraLaurent Poschet, époux de Ca­therine Jacquier, propriétaire àEppe­Sauvage et ici, en 1595. Apart cela, il y a ce manoir poséseul et loin de tout, mais béné­ficiant d’une vue immense. Onl’appelle “La Ferme Le Châ­teau”, comme stipulé dans levolume 10 du Patrimoine mo­numental. Nous ne savons passi le site avait un statut de sei­gneurie sous l’Ancien Régime.Jusqu’il n’y a guère, deux ans

pour être précis, le bien était à l’abandon. Mr Pol Sauve­garde, le mal nommé, en était alors propriétaire et nepouvant assumer l’entretien de la chose, le laissait àl’abandon, exception faite des toitures. Depuis deuxans, la propriété a changé de mains et deux messieursd’origine anglaise pour l’un et hollandaise pour l’autre,se sont portés acquéreur du bâtiment et d’un peu de

terre. Ils y viennent les week­ends et ont déjà entamé un net­toyage bien senti des abords.Sur la porte d’entrée on voit unepierre armoriée. C’est celle dePierre­François­Joseph Ghobert(1671­1738), maître de forgeset époux de damoiselle Marie­Catherine Jacquier. La pierre estdatée 1718. Il y eut plusieurs gé­nérations de Ghobert au village,dont Pierre­Joseph et Gilles,maîtres de forges. Le plus ancienconnu, né à Montbliart fut Jac­ques, maître de forges en 1518 àWalcourt. Son fils Jaspar exploi­tait des forges à Chimay, Per­

nelle, Séloigne, Boussu, Fourchinée et Villers. LesDoyen, eux aussi faiseurs de métaux, semblent avoirvécu en cette maison. En tous cas, grâce au docteurMaurat de Paris, on sait que la propriété appartenait audébut du XIXe siècle aux Vitry­Courtin puis à leurs en­fants (Vitry­Hermant) et petits­enfants (Hermant) jus­qu’à la Grande Guerre. Au début du XIXe siècle, ce biende Montbliart était entouré de 37 ha. Le prince de Cara­man était le voisin direct du territoire qui nous occupe.La demeure en long est essentiellement construite en

briques et pierre bleue. Un très épais soubassement enpierre bleue maintient la stabilité de l’édifice composéde deux éléments principaux; un petit appentis pourvoiture est récent. Il s’agit d’un corps de logis de quatretravées au deuxième niveau à toiture d’ardoises en bâ­tière à croupes et coyaux. La seconde partie, n’est largeque d’une travée et moins haute en toiture, à brisis etcroupette. Les deux parties, vers la voirie d’où on peuttout voir sans peine, sont isolées par une tour carrée en­gagée de deux niveaux sous une toiture en pavillon àcoyaux. Les baies sont à meneaux ou à petits­bois et lesmontants verticaux sont chaînés comme le sont lesarêtes des trois éléments de cette demeure de qualitéqui ne se visite pas. Notons encore que deux belles ca­ves possédaient il y a 200 ans leur propre source d’eauclaire.Philippe Farcy

Merci à Jacques Lamoret et Christiane Albessart de la Sociétéd’Histoire de Sivry-Rance pour leurs aides précieuses.PH

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h Montbliart fut le siège d’une académie d’art. Commémoration en mai 2012.

Pol Bury et André Balthasard y vinrent

Ces deux­là sont de La Louvière. Quand on habitait le PaysNoir dans les années cinquante et soixante il était bon dese trouver un refuge verdoyant plus au sud que les chemi­nées et les terrils. C’est ce que firent Pol Bury et AndréBalthasard (toujours là, il vit à La Louvière) quand ilsvinrent s’installer aux belles saisons à Montbliart, nousdisait Christiane Albessart. Ils y créèrent une académie oùvint Pierre Alechinsky et Achille Chavée. La Société d’His­toire de Sivry­Rance va organiser des événements en cemois de mai en souvenir des artistes passés par ici. AndréBalthasard, ancien professeur de français, fut le créateurdu Musée de la Gravure à La Louvière, nous disait Roger­Pierre Turine. La Louvière abrite un centre dit “Daily­Buland Co”, rue de la Loi, où se trouvent les archives de cescréateurs. Tél. à Sivry : 060.41.16.32.

PHILIPPE

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 15 AU 21 MARS 2012 LIBRE IMMO

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