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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

L’île de Ré a beau être un tout petit territoire plus tout à fait insulaire, un peu fermé sur lui-même en

hiver, de multiples initiatives y voient le jour de la part d’acteurs associatifs, artistiques, politiques ou encore pro-fessionnels. Ainsi en est-il des médias d’information qui tous apportent leurs touches et leurs regards spécifiques, permettant à chacun, Rétais ou visi-

teur, d’accéder à une part de vérité chaque fois un peu différente de l’île. Le tremplin de la radio Soleil de Ré contribue à faire émerger de jeunes talents, tandis que Re-tele.fr diffuse des images et reportages sur une sélection d’évènements et de personnalités ayant une attache rétaise.Particulièrement dynamiques, les professionnels, quand ils se regroupent en association, peuvent mener de belles initiatives communes, à l’instar de ceux de « la Croix Michaud » qui ont souhaité communiquer de façon innovante sur leurs savoir-faire, dans une approche très respectueuse de leur clientèle, au travers d’un Book joliment maquetté et au contenu rédactionnel très qualitatif. Sur une île parfois abusivement décrite comme « nantie », sans plus de subtilité, les associations philanthropiques comme le Lions Club sont là pour rappeler qu’ici aussi la solidarité reste une valeur fondamentale, l’île de Ré ayant d’ailleurs une longue tradition en la matière. Même si certaines traditions et l’identité afférente parfois s’amenuisent au fil des arrivées et des mixités sociales et générationnelles, la mémoire des anciens se diluant dans le nouvel ensemble.Le livre de Jacques Boucard et Mickaël Augeron simplement intitulé « île de Ré », aborde ces aspects identitaires de notre île au travers de textes qui

font vraiment la différence. Remarquablement concis, ils abordent les aspects historiques, économiques, sociaux et artistiques, nous don-nant accès aux éléments fonda-teurs de la personnalité de l’île comme peu d’ouvrages à ce jour l’ont fait.Pour mieux connaître et compren-dre la Nature, la fête de la nature vous propose de belles animations, tandis que le tome 2 du recueil des Œillets des Dunes (diffusé dans Ré à la Hune), de la BD sur la biodiversité terrestre, et des cahiers thématiques de ure Environnement fourmille d’in-formations naturalistes très bien docu-mentées et abordées de façon ludique et pédagogique.

L’île de Ré vit au printemps et en été au rythme des festivals et évènements artistiques, M’L’Art vous présente des « Amalgames » d’artistes de tous horizons, prouvant bien que l’île de Ré sait accueillir et célébrer dignement ses invités.

Retrouvez toute l’actualité et tous les évènements de l’île de Ré sur www.realahune.fr, qui draine un nombre considérable de visiteurs d’ici et d’ailleurs…

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Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…)

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a c t u a l i t é

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Patrice Pozzi, D R , s a u f m e n t i o n e x p r e s s e / Des s in s : P h i l i p p e B a r u s s a u d / Rég i e pub l i c i t a i r e : R h é a Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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un Pass J moins onéreux pour la circulation des lycéensles services de la CdC ont décidé de participer au financement du Pass J pour permettre aux lycéens de se déplacer autant qu’ils le souhaitent et à moindre coût.

T r a n s p o r T s

Ayant constaté que sur 475 lycéens rétais, seuls 45 possé-daient le Pass J, la Communauté

de Communes s’est posée la question de savoir ce qui bloquait le dévelop-pement de son utilisation : s’agis-sait-il d’une charge financière trop lourde pour les familles ou bien d’une méconnaissance du dispositif et de ses avantages ? Il existe déjà un Pass’Scolaire pour les collégiens et lycéens leur permettant d’aller et de revenir de leurs cours sur le continent à un tarif étudié. La CdC a décidé de prendre partiel-lement en charge le coût du Pass J qui complète le Pass’Scolaire. Pour 50€, dont désormais 30€ seront pris en charge par la CdC, les lycéens dans un premier temps, pourront, à partir du 1er septembre prochain, voyager tous les jours de l’année sur la totalité

du réseau Les Mouettes en Charente-Maritime. Kéolis ne demandera que 20€ aux familles qui achèteront le Pass J pour leurs lycéens et facturera la dif-férence à la CdC. Cette mesure tout en donnant plus d’autonomie aux ado-lescents et en les habituant à utiliser les transports en commun devrait per-mettre aux parents d’éviter de prendre leur voiture pour accompagner leurs enfants lorsqu’ils veulent se déplacer dans l’île ou se rendre à La Rochelle soit pour rendre visite à leurs amis, soit pour d’autres loisirs. Reste le pro-blème des apprentis qui ne peuvent bénéficier du Pass’Scolaire. La CdC financera à hauteur de 30€ la carte apprenti, titre annuel d’un coût de 129€. Si tous les lycéens acquéraient le Pass J, le coût pour la collectivité serait de 12 000€/an et le même cas de figure pour les apprentis s’élèverait

à 2 100€/an soit une enve-loppe globale de 14 100€. Patrice Raffarin, maire de Rivedoux, 1er vice-prési-dent de la CdC, présidant la commission Transports et pistes cyclables, estime qu’au « regard des servi-ces rendus, le coût est intéressant. Nous allons voir ce qui se passe avec les lycéens avant d’élargir la mesure aux collégiens qui ont peut-être moins d’habitudes sociales sur le continent. » Le dispositif ne fonctionnera pas avant le 1er septembre 2015, mais comme l’a rappelé Patrice Raffarin, il existe un Pass Esprit Libre pour les jeunes de moins de 26 ans, d’un coût de 30€ pour deux mois et qui devrait leur per-mettre de circuler cet été pendant les vacances.

Comment se procurer ce Pass J ?au moment du renouvellement de la carte scolaire de transports, c’est-à-dire avant le 15 juillet, date ultime du retour des dossiers, sinon sur le site de Kéolis.www.lesmouettes-transports.com

De gauche à droite : José Esteves, directeur de Kéolis

Charente-Maritime, Emeline Chiorozas, chargée de mission Transports à la CdC,

Patrice Raffarin et Véronique Gentet, directrice Commercial et Marketing Kéolis

présentent le nouveau Pass J.

Catherine Bréjat

les artistes chanteurs, musiciens ont jusqu’au 8 juin pour faire émerger leur talent et tenter d’être qualifiés au désormais traditionnel radio crochet de l’île de Ré. à la clé : un spectacle live et un enregistrement en studio.

le casting a commencé !T r e m p l i n d e l a r a d i o s o l e i l d e r é

Une nouveauté, cette année, les candidatures sont à télécharger sur la page facebook du trem-

plin Soleil de Ré, ceci pour permet-tre à un plus grand nombre, Rétais, estivants ou vacanciers de passage, de jouer sa chance. C’est aussi la rai-son pour laquelle, explique Richard Adaridi (l’organisateur), l’événement

qui s’achève par un concert des fina-listes, traditionnellement au prin-temps, a été déplacé à la saison d’été pour cette 6ème édition. Le principe est simple : publier un titre sur la page facebook, à partir d’un enregistre-ment sur soundcloud, dailymotion ou youtube et surtout, sans visuel. Cela permettra à un jury aguerri (composé cette année, entre autres, de Richard Adaridi, Virginie Valadas, François Schotte du Musée du Rock de La Rochelle, Eric Dufaure et Ana DLP) de faire une première sélection à l’aveugle. Les qualifiés (probable-ment au nombre de huit) seront alors

invités à choisir et travailler deux mor-ceaux, dont l’un doit impérativement être en français (Richard s’érigeant volontiers en Conservateur du Musée de la variété française). Un concert en public viendra clôturer, le 25 juillet aux Gollandières, au Bois-Plage, un mois et demi de répétitions et arran-gements. Chaque année, raconte Richard Adaridi, « nous avons tou-tes sortes de profils, de tous univers musicaux, il y a même eu, une fois, Patrick Floret, frisant fraîchement les quatre-vingts ans, qui chantait à capella ! Malheureusement, il n’a pas gagné ». Cette soirée, conformément à la philosophie du Tremplin, n’est pas un concours de chant, mais un marche-pied, un moment de partage musical, au cours duquel le public pourra s’exprimer et désigner son ou sa favorite. Baroque ou Haut Rock, tous les talents sont bienvenus !

des talents en devenirAnne-Charlotte Stecker, 33 ans, est saunière à Saint-Clément-des-Baleines (elle a créé avec son frère, « L’Odyssel d’Ulysse ») et exploite ses soixante-trois carreaux situés à la Prise de la Croix (lire son portrait sur realahune.fr). D’avril à septembre elle vend sa production au marché du Bois-Plage. Après quatre années d’études de musicothérapie à Montpellier (tout en fréquentant une école de jazz en chant et piano), puis un diplôme de chant obtenu à Paris, de

retour sur l’île, sa vie est un mélange de sel et de jazz. En 2010, elle s’inscrit au Tremplin et remporte la finale. Depuis, elle a intégré le big band « Harmonies Swing » que dirige Bernard Perrain, inspiré de la musique jazz des années 20 à 40. Avec son groupe les Natural Salt Quintet, elle balade sa voix suave en différents endroits de l’île, adepte notamment des festivals « Jazz en Ré » à Saint-Martin et « Jazz au Phare ». Fête de la Sardine oblige, Anne-Charlotte viendra mettre son grain de sel en musique à Ars, le 13 juin.Quant à Ana DLP (son nom de scène), lorsqu’elle s’est présentée la première fois, elle n’avait que 12 ans. La gagnante du dernier tremplin a pu enregistrer « Mademoiselle rêve » en studio à Paris, morceau dont elle a écrit les paroles, sous la houlette de « Private Pepper » (alias Eric Dufaure, membre du jury cette année, un pro-ducteur et musicien franco-irlandais qui a travaillé avec Grace Jones, Bernard Lavilliers, Lio…). Le titre est d’ailleurs un récurrent depuis sa sortie en mars, sur les ondes de « Soleil de Ré ». Ana a par ailleurs, donné son premier grand concert, il y a dix jours, à La Rochelle avec le Rock Muséum Band.

Marie-Victoire Vergnaud

Ana DLP, la gagnante du Tremplin 2014.

Radio Soleil de Ré, 104,1 FM ; www.soleildere.comFacebook : tremplin soleil de ré

29 avenue du Général De GAULLE - SAINT MARTIN DE RE 05 46 67 58 44


a c t u a l i t é

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vive le Cittaslowle temps n’a pas réussi à gâcher la célébration du 1er anniversaire du label Cittaslow à loix qui prône l’art de vivre. on dirait même que les gastéropodes participants à la course y ont pris goût.

a r T d e V i V r e

Petite pluie fine et pénétrante, dès le matin, pour célébrer ce mou-vement qui à l’origine s’inscrit

dans la décroissance économique et au final est une incitation à appren-dre à profiter de la vie et du moment présent. Carpe diem. Lentement, comme le signifie ce barbarisme ita-lo-anglais, prenons le temps de bien vivre. L’illustration la plus flagrante de cette démarche, qui met en avant le développement des productions loca-les et des produits régionaux, est cette course d’escargots en passe de devenir l’un des événements rétais incontour-nables. À cela plusieurs raisons. Tout d’abord l’idée de cette course qui a su rassembler enfants et parents dans une même communion : les bambins sont ravis et les parents s’amusent. Puis, l’humour qui accompagne chaque instant de la préparation de la course jusqu’à la course en elle-même : l’affi-che annonçant la manifestation et qui prévoit la présentation de la casaque et du matériel ainsi qu’une étape pour la répartition des sexes en Herma et Phrodite, la pesée avant le départ et le contrôle anti-dopage effectué par un vétérinaire, etc., etc. Enfin, et ce moment n’est pas des moindres, la prestation de Lionel Quillet, qui réussit là une performance extraordinaire : il commente, anime, jauge et juge les différentes situations, interdisant

même le moindre câlin aux pauvres bêtes le long du parcours. Rien ne lui échappe, il commente tout et appa-remment avec plaisir. Il semblerait que pour lui aussi cette course soit un apprentissage du lâcher prise. En tout cas c’est un grand moment pour les spectateurs, qui rappelons-le, sont

restés là nombreux malgré un temps qu’il est préférable de ne pas quali-fier pour assister aux départs des deux courses car les concurrents avaient lar-gement dépassé la centaine.Côté marché aux plantes, Fourchettes et Binettes invitait les pépiniéristes à exposer et vendre leurs productions.

De belles couleurs, là aussi des idées novatrices comme ce stand de troc de plantes pour échanger entre particuliers plantes et conseils, côtoyant un atelier boutures et repi-quages pour enfants. À signaler, les plantes bio de Gilles Perrin qui avec sa jument Quinine fait pous-ser des plantes aromati-ques, lavande, mertensia, verveine, rose de Damas, camomille romaine ou ori-gan grec, dont il fait des eaux florales, des sirops et huiles essentielles ainsi que le safran d’Évelyne Ménagé.

Différents stands pro-posant des produits du terroir per-mettaient de se restaurer sur place, Charente Escargots proposait même de déguster des escargots frits. Mais ce n’était pas les mêmes.

Catherine Bréjat

Traditionnel marché aux plantes.

Lionel Quillet encourage les escargots concurrents. L’atelier de repiquage pour les enfants.

Le pesage pour les escargots concurrents.

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Ré à la Hune recherche un 5ème rédacteur-pigiste, toute l’année. Une bonne connaissance de l’île de Ré du nord au sud, de réelles compétences rédactionnelles et des qualités tout à la fois de curiosité, d’empathie et d’autonomie sont indispensables pour cette fonction rémunérée.

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ConfIdEntIAlIté

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a c t u a l i t é

débouté, MAt Ré décide de faire appelà la suite du jugement rendu par le tribunal administratif de Poitiers rejetant l’appel groupé des associations MAt Ré, Ré nature Environnement, Pêche et nautisme Rivedousais et les Résidents de la garenne, contre l’autorisation d’exploiter accordée à la cimenterie Holcim, l’association MAt Ré a organisé le 9 mai, une assemblée générale extraordinaire afin de prendre la décision de faire appel ou non.

a s s e m b l é e G é n é r a l e e x T r a o r d i n a i r e

Maître Hervé Pielberg, avocat de l’association suivant ce dossier, était venu spéciale-

ment de Poitiers afin d’apporter son expertise aux personnes présentes. Il estime que les requérants disposent « d’éléments de droit qui tiennent la route » et se prononce en faveur de la continuation d’une procédure contre Holcim envisageant même d’aller jusqu’au Conseil d’État. Parmi ceux-ci le permis de construire initial, valide un an si les travaux ont commencé, comportait quatre tours. Seules deux ont été construites et les travaux sont arrêtés depuis plus d’un an. Autre argument, la preuve de nuisances pour l’île de Ré n’a pas été apportée au tribunal. « Pourtant, il est facile de voir les conséquences sur l’île, selon le vent. » Juridiquement, la situation est un peu compliquée par une fusion entre Holcim et Lafarge et des actifs vendus à des Irlandais sans que l’on sache si le site de La Rochelle en fait

partie. MAT Ré a donc décidé de faire appel ayant obtenu confirmation de Maître Pielberg que si l’association perdait en appel, les conséquences financières ne seraient pas significa-tives. Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement doit voir avec son bureau la décision à pren-dre et l’association Respire devant faire face déjà à deux autres recours,

préfère se retirer.Frédéric Jacq a rappelé la plainte au pénal visant la mairie de Rivedoux. Mais une décision du tribunal admi-nistratif, postérieure à la réunion du 9 mai, puisqu’elle est intervenue le 13 mai, modifie la situation. En effet, à la suite de la requête de la commune de Rivedoux et de la CdC de l’île de Ré, le tribunal administratif a annulé

l’arrêté d’autorisation d’exploitation de l’unité de fabrication de ciment Holcim suivant en cela les conclusions du rapporteur public (lire Ré à la Hune n°117). L’annulation est différée au 30 juin 2016. Ce qui signifie qu’une nouvelle enquête publique intervien-dra dans les mois à venir qui devrait permettre au plus grand nombre de s’exprimer. En conclusion, Frédéric Jacq avait annoncé qu’il allait demander à Lionel Quillet, président de la CdC, de procéder à un référendum concernant l’exploitation du site. Contacté, Patrice Raffarin, maire de Rivedoux déclare « Je suis satisfait d’avoir gagné ce recours car cela va clouer le bec à mes détrac-teurs et surtout diligenter une nouvelle enquête publique qui interviendra dans un délai d’un an. Il n’y aura donc pas besoin du référendum demandé par Frédéric Jacq et j’invite tous les citoyens à profiter de cette nouvelle enquête publique pour s’exprimer. »

Catherine Bréjat

gérard Marieau a lu devant le conseil municipal du 5 mai du bois-Plage une note entérinant la démission des quatre conseillers municipaux de l’opposition.

démission de l’opposition au bois-PlageV i e c o m m u n a l e

Jean-Pierre Gaillard ne s’attendait probablement pas à une manifes-tation de ce genre ce mardi soir

lorsqu’il s’est rendu au conseil muni-cipal. Pourtant, il aurait du garder en mémoire les paroles prophétiques de la déclaration de Gérard Marieau au soir des dernières élections indiquant que si on n’accordait pas aux repré-sentants de l’opposition la place et l’audience qu’ils estimaient leur reve-nir, ils le feraient savoir. Les raisons de cette démission, une accumulation de faits, mais en réalité quatre fortes personnalités qui ne souhaitaient pas seulement « être considérées, écou-tées, mais aussi entendues », parti-ciper à la vie municipale et siéger

dans les commissions comme si elles faisaient partie de la majorité. C’est ce qui ressort du contenu des courriers adressés individuellement au maire par Marie-Annick Brault de Bournonville, Gérard Dupeux, Catherine Pichot et Gérard Marieau. La démocratie en France est affaire de mathématique et c’est le plus grand nombre qui l’emporte. Cette même logique fait que les postes d’adjoints sont réservés à la majo-rité alors que ces quatre conseillers auraient aimé comme l’explique Gérard Marieau « être reconnus au poids de la population que nous représentons et qu’ainsi cette partie de la population soit entendue. » Si la démolition de la façade de l’ancienne école a servi de révélateur, les grands points de friction concernent l’AVAP (Aire de valorisation de l’architec-ture et du patrimoine) et le PLU (Plan local d’urbanisme) qui voit disparaî-tre des secteurs en zones 1Na avec des logements aidés repoussés à la périphérie. Gérard Marieau regrette également que la municipalité ne prenne pas acte des évolutions telle la mutualisation, qui ne pourra aller qu’en s’accélérant, et selon laquelle la grande mairie prévue au Bois risque d’être obsolète alors même qu’elle verra le jour.De son côté Jean-Pierre Gaillard, un peu étonné par cette démission, explique que le conseil municipal et lui-même ont toujours écouté ce que les conseillers de l’opposition avaient à dire « On a toujours accepté le

débat et on a toujours accepté de les écouter. Après, la règle démocra-tique, c’est de voter les projets à la majorité. » Il rappelle que « Gérard Marieau était membre de la com-mission urbanisme, une commission importante et qu’il siégeait à la voie-rie et aux aménagements. Catherine Pichot quant à elle faisait partie du CCAS. Par ailleurs Gérard Marieau, lors de son précédent mandat, a voté le projet de revalorisation du centre bourg en 2012. »Toujours est-il qu’en démissionnant les quatre conseillers laissent la voie libre. C’est particulièrement vrai pour Gérard Marieau démissionnant ipso facto du Conseil communautaire.

Selon la loi électorale, ce sont les quatre suivants sur la liste présen-tée aux élections de mars 2014 qui seront invités à se rendre au Conseil municipal du 2 juin et à indiquer s’ils souhaitent reprendre la suite. Il s’agit de Gérard Juin, Amandine Bouhier, Jean-François Beynaud et Annette Massé. Concernant le Conseil com-munautaire, Gérard Marieau devra être remplacé par quelqu’un de sexe masculin, c’est-à-dire soit Gérard Juin, soit Jean-François Beynaud dans le cas de figure actuel, car si tous quatre refusent de prendre la suite, il faudra continuer à interroger ceux qui figurent sur la liste présentée aux élections.

Au centre Frédéric Jacq avec à sa droite Maître Hervé Pielberg.

Gérard Marieau, chef de file de l’opposition au Bois-Plage.

Catherine Bréjat


a c t u a l i t é

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la zone d’activités de la Croix Michaud, à la flotte, regroupe plus de 90 artisans, commerçants et professionnels de services ouverts à l’année et fédérés au sein de la très dynamique association tout simplement rebaptisée « la Croix Michaud ».

la Croix Michaud en bookc o m m u n i c a T i o n

Composé de Arnaud Cante (Par’a la plage), président, Yves Monnée (Groupe Modeste), vice-prési-

dent, Christophe Bourgoin (Dessine-moi la Terre), trésorier, Mickaël Ratero (Mandon Ratero), trésorier adjoint, Florence Sabourin (Nine&Toine), secrétaire, Marie Guionnet (Grain de Beauté), secrétaire adjointe et de Séverine Desmereau (Intermarché), consultante, sans oublier Claude Neveur (président d’honneur), le Bureau de l’association fraîchement élu (15 janvier 2015) souhaitait communi-quer de façon innovante et qualitative sur l’ensemble des professionnels.

« Communiquer sur nos savoir-faire »

Avant même d’organiser différents évènements, comme elle en a l’ha-bitude, « La Croix Michaud » souhai-tait faire connaître les réalisations de chacun des professionnels de la zone sous forme de rédactionnels et visuels joliment agencés dans un carnet de bonnes adresses. « Nous avons cha-cun des savoir-faire et il s’agit de le faire savoir, de façon qualitative ! », expliquait en début d’année le Bureau à l’ensemble de ses adhérents. Il est vrai que tous ces professionnels expé-rimentés prônent une démarche qua-lité et une écoute du consommateur

qui insufflent une véritable dynami-que à la Croix Michaud. Après consultation et présentation d’une charte graphique, c’est l’entre-prise rétaise Rhéa Marketing, éditrice de « Ré à la Hune » qui a été retenue pour réaliser ce book pour le compte de l’Association. Lara Laurençon, attachée commerciale, a ainsi pris contact avec l’ensemble des profes-sionnels de La Croix Michaud, qui ont été nombreux à participer sous forme de double page ou de simple page à ce « Book ».

une vraie pluridis-ciplinarité d’activi-tés valorisées par cette opération

originalePlus de 40 adhérents de l’association sont ainsi venus découvrir ravis, autour d’un verre le mardi 12 mai au soir, le fameux Book de 76 pages, sobrement inti-tulé « Rendez-vous à La Croix Michaud », et regroupant 44 des professionnels de la zone d’activités, autour de cinq thématiques « Maison/Déco », « Mes Saveurs », « Bien-Être/Beauté », « Mes Services » et « Mes

Loisirs ». « Croyez-moi ce Book on va en entendre parler » prédisait mardi soir Arnaud Cante, le pré-sident. Le Book a ensuite été distribué auprès de tous les magasins de La Croix Michaud pour être mis à la disposition de la clientèle. La pluridiscipli-narité des activités propo-sées permet de répondre en un seul lieu à tous les besoins de la clientèle rétaise et vacancière.

Ce Book donne de la visibilité à chacune d’entre elles, au tra-vers d’une charte gra-phique moderne et de contenus rédactionnels qualitatifs qui valori-sent les annonceurs. Devant le succès ren-contré par le support dès son lancement, la volonté de l’Office de tourisme de La Flotte

de le distribuer et le souhait de la Commune de l’encarter et le diffuser avec le prochain Bulletin municipal, il est déjà question d’un retirage

important du Book. Rendez-vous à La Croix Michaud, stratégiquement situé le long de l’un des principaux axes routiers de l’île, à proximité de La Flotte-Sainte-Marie-Rivedoux, mais aussi de Saint-Martin et du Bois-Plage et découvrez la vitalité du site et de ses activités !

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De gauche à droite, le Président et les autres membres du Bureau de l’Association « La Croix Michaud », ravis de découvrir le Book : Arnaud Cante (Par’a la plage), Florence Sabourin (Nine &Toine),

Yves Monnée (Groupe Modeste), Marie Guionnet (Grain de Beauté), Christophe Bourgoin (Dessine-moi la Terre). Manquent

sur la photo les deux autres membres du bureau, Séverine Desmereau (Intermarché) et Michaël Ratero (Mandon Ratero).

Nathalie Vauchez

le Book de la Croix michaud est consultable et téléchargeable sur www.realahune.fr


a c t u a l i t é

Depuis 1999, les membres du club s’unissent autour des bénévoles de six associations

rétaises (Le Secours Catholique, l’Amicale Laïque de Rivedoux, le Foyer du Bois-Plage, les Jardiniers de l’île de Ré, RéCléRé et Humanisme et Habitat) pour coordonner cette campagne d’envergure qui a per-mis de réunir en seize ans, plus de

200 000 € au profit de la Ligue régionale. Les 80 000 bulbes plantés début novem-bre sur le site de l’Abbaye des Châteliers ont fleuri mi-mars, donnant l ieu, durant quatre semaines, à la traditionnelle cueillette par les bénévoles enthousiastes. Il s’est agi ensuite de confec-tionner des bouquets de vingt tulipes (dont dix-huit variétés étaient représentées) puis de les vendre en différents points

de l’île, au prix de 9 €, permettant ainsi aux équipes de collecter cette année 11 000 €.Jean-Marie Piot accompagné d’Ingrid Arnaudin, qui est Maître de Conférences et chercheur en bio-chimie à la Faculté des sciences de La Rochelle, ont tous deux exprimé l’importance de cette contribution pour la Recherche en cancérologie et

l’amélioration des soins apportés aux malades. Ils ont d’ailleurs souligné, que l’aide apportée depuis 1999 par les bénévoles de l’île, est équivalente à une année de budget de la Ligue contre le cancer en Charente-Maritime.

Le Lions Club : des actions toute l’année

Créée en 1986 cette association phi-lanthropique, est très impliquée dans la vie sociale, humanitaire et culturelle rétaise. Tout au long de l’année, elle lutte contre l’illettrisme (au travers de l’appui à l’Association RéCléRé), gère l’activité de banque alimentaire et mène des actions environnementales.Après avoir contribué en 2014 à la création d’une salle Snoezelen (un espace de détente spécialement aménagé pour les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer : lire notre article sur realahune.fr), au sein de l’hôpital, le Lions Club

continue d’apporter son soutien financier à l’EHPAD martinais. Le 3 juin aura lieu pour la deuxième fois une journée de dépistage du dia-bète. En association avec le Leclerc de Saint-Martin qui mettra à dispo-sition une salle dédiée, un dépistage gratuit sera proposé. Chaque été, Le Lions Club permet à cinq ou six enfants de l’île de partir quelques jours en vacances dans le Limousin. Les lions seront également présents au festival de BD « Bulles de Ré » le 7 août, où une vente aux enchères de dessins originaux d’auteurs, organi-sée en partenariat avec Olivier Poirier (« Milles Sabords »), sera de nouveau l’occasion de soutenir la Ligue et plus particulièrement les jeunes enfants et adolescents affectés par la maladie. L’opération qui est un succès depuis deux ans a généré un don de 13 000 € l’année dernière.

Mercredi 13 mai, le lions Club de Saint-Martin remettait dans les jardins de la Mairie à la flotte, en présence de toutes les associations partenaires de l’opération et du maire, léon gendre, un chèque à Jean-Marie Piot, le Président de la ligue contre le cancer de Charente-Maritime.

Le docteur Ingrid Arnaudin (centre de recherches de La Rochelle), Jean-Marie Piot (Président de la Ligue contre

le Cancer 17) et Joël Doeuff (président du Lions Club île de Ré) tiennent le chèque, fruit de la campagne 2015

« Tulipes contre le cancer ».

le lions Club récolte 11 000 eurosT u l i p e s c o n T r e l e c a n c e r

Elle a tout d’une grandeÇa bouge chez Re-tele.fr, notre télévision locale, avec une nouvelle émission et une équipe renforcée au service de l’information et de la publicité.

On connaît les différents et nombreux reportages réa-lisés par Re-tele.fr sur les

événements intervenants dans l’île, qui pendant plusieurs années se sont limités à une durée de quatre minutes chacun. Depuis quelque temps déjà, les activités de Re-tele.fr se sont étoffées avec des événements diffusés en direct Live et une émission hebdomadaire, « Le Studio », pro-grammée le jeudi à 18h, qui reçoit une personnalité appartenant au monde politique, économique, associatif ou artistique, interviewée pendant vingt minutes par Catherine Salez. Techniquement, c’est à partir du moment où il a réussi à mettre en place la structure permettant de faire du direct avec une liaison satel-litaire pour rebalancer les images sur

Internet, qu’Yves Morin, créateur de cette Web télévision, a pu concevoir et installer dans le studio du Bois-Plage le dispositif actuel comprenant trois caméras et un appareil envoyant les images sur Internet. L’émission « Le Studio » a été imaginée dans la foulée. Ce nouveau format est un avantage important. Il donne la possibilité de réaliser un travail plus qualitatif et de proposer aux invités un temps cohérent pour expliquer, exposer ou discuter d’un sujet. La prise de vue a lieu dans le studio, où un grand fond vert pomme a été ins-tallé sur les murs. Au montage le fond vert est remplacé par un visuel ou des images illustrant les propos des invités. Ce format de vingt minutes est extensible et peut aller jusqu’à deux heures, ou plus si nécessaire.

Il s’avère que ces formats plus étirés sont aussi plus regardés que ceux de quatre minutes. L’ambiance est différente, plus intimiste car les inter-venants sont cadrés de près. C’est l’instrument idéal pour une commu-nication didactique, un seul sujet est abordé à la fois et lorsque sigles il y a, Catherine Salez les explique. On a vu passer dans ce studio, l’acteur Mikaël Chirinian, les cinéastes Steve Moreau et Jean Christophe Chavannon aussi bien que Daniel Vallégeas, Maryline Bompard ou Julia Dumoulin-Rulié, ainsi bien sûr que nos élus qui trou-vent là un moyen d’expression appro-prié à leur action. La formule plaît, c’est certain. La liberté d’accéder à l’émission quand on le souhaite, fait qu’un événement sportif important sera vu 50 000 fois dans l’année et

que par exemple, la finale de tennis hommes qui s’est déroulée à Lagord le 1er mars dernier a été regardée à fin avril 3 500 fois. Car Yves Morin fait également des incursions du côté de La Rochelle. Tout cela a un coût. Pour réaliser ces films, Yves Morin est entouré de Catherine Salez, de Pierre, assistant technique et de Joanna, assistante commerciale. L’idée étant de proposer aux entreprises de spon-soriser des événements et d’offrir un service clé en main aux organisateurs d’événements, avec des sponsors déjà trouvés. Le mieux pour apprécier son évolution, est d’aller regarder Re-tele.fr sur Internet !

m é d i a a u d i o - V i s u e l

Catherine Salez et Yves Morin.

Catherine Bréjat



ç a b o u g e a u b o i s

7

Le Foyer des Jeunes et d’Éducation populaire du Bois-Plage organise une grande fête - exposition ven-

dredi 29 mai à partir de 19h à la salle polyvalente du Bois-Plage. Les 18 ateliers de cette association de 460 adhérents présenteront les diverses

activités et réalisations de l’année. Le foyer propose un large panel d’acti-vités sportives (boxe, ping pong, VTT, yoga…), de loisirs depuis la photo jusqu’aux ateliers de cuisine en pas-sant par les travaux manuels, et des activités culturelles avec la danse et

le théâtre pour enfants et adultes. Des animations proposées par les ateliers de danse et de cabaret avec les Zinzins auront lieu au cours de la soirée du 29 mai. Il sera possible de se restaurer sur place dans le cadre d’une chaleureuse soirée. Le Foyer

exposera lors de cette manifestation un patchwork brodé en cours de réalisation qui ne sera terminé que pour son cinquantenaire en 2016, manifestation que tous commen-cent à préparer.

Catherine Bréjat

Le Bois-Plage célèbre chaque année à sa manière l’arrivée de la pomme de terre AOP et

le savoir-faire des agriculteurs. Comme les années précédentes, le cortège chargé de pommes de terre dans leurs emballages bleus facilement identifiables, partira du moulin de Bel Air au Morinand vers 17h30. Tiré par les ânes de Régis Léau pour les plus légères, par de

solides percherons pour les autres, les carrioles traver-seront le village. Deux arrêts sont prévus : l’un place Gambetta, l’autre près de l’église. C ’est en centre ville que le spec-tacle commencera réellement lors-que le cortège sera rejoint par les jeu-nes majorettes, qui accompagnées de la fanfare, feront la démonstration de

leurs talents pour le plus grand plaisir des spectateurs. Les mem-bres de la Confrérie de la pomme de terre primeur défileront eux aussi dans leurs beaux costumes. À l’arrivée place des Oyats vers 18h30, Jean-Pierre Gaillard, le maire de la commune, accueillera le cortège sur la musique d’un groupe de jazz manouche, les Gil et les Gadjis. Ils avaient déjà

participé à la fête il y a quel-ques années et leur prestation ayant été très appréciée, on leur a demandé de revenir. De nouvelles ani-mations pren-dront place avec la banda’Loup et les majorettes avant que n’ait lieu sous la hou-lette du maire et de Jean-Jacques Enet, président de la coopéra-tive Uniré, un apéritif avec des petits canapés à base de pomme de terre bien sûr.

Catherine Bréjat

Après « Saveurs en Ré », la commune du bois-Plage où est située la coopérative uniré continuera de fêter l’arrivée du précieux tubercule le 30 mai.

Démonstration des majorettes en centre ville.

Le cortège et ses carrioles chargées de pommes de terre.

L’arrivée devant la salle des Oyats.

Le spectacle de Noël 2014 organisé par le Foyer du Bois-Plage, présidé par Annick Dellalleau, a attiré beaucoup d‘adhérents et sympathisants

Décor, costumes, chorégraphies… tout a été conçu et réalisé par les bénévoles et les adhérents du Foyer du Bois-Plage, qui se sont beaucoup investis pour la préparation du spectacle.

vive la pomme de terre AoPT e r r o i r

galop d’essai avant le cinquantenaires o c i a l - J e u n e s s e


s a v e u r s

8

une journée réussie malgré le tempsl’événement a débuté le 15 mai par la finale du concours national des blogueurs culinaires passionnés par la pomme de terre AoP rétaise dans les cuisines d’Atalante.

« R é G A L A D E S - S A V E u R S E N R é »

Après les différen-tes sélections, trois concurrents sont

restés en lice : Alexandra Vaagahu de La Rochelle, Yann Serra de Bordeaux et Laurent L’Hennaf de Rochefort. Chacun d’entre eux devait réaliser une entrée et un plat en utilisant les produits emblématiques de l’île : la pomme de terre et le sel ainsi que les huîtres de Charente-Maritime. Un jury composé de Christophe Barthère, directeur de la coo-pérative, Frédéric Jaunault, Meilleur ouvrier de France Primeur, Gabrielle Cherpentier, responsable commerciale de la coopérative des sauniers, Stéphanie Bottreau, finaliste 2014, Marlyse Palito, 1ère adjointe à la mairie du Bois-Plage et déléguée com-munautaire, et Jean-François Beynaud,

ostréiculteur, a départagé les trois concurrents en tenant compte des cri-tères suivants : présentation, qualité gustative, originalité et pertinence par rapport aux produits rétais. L’ambiance était tendue en cuisine et studieuse en salle à manger. Les résultats n’ont

été annoncés que le lendemain avant le grand déjeuner champêtre, en pré-sence de Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, déléguée communau-taire et Conseillère départementale, et de Guillaume Barny, Directeur en charge du tourisme et de l’économie

à la CdC : Yann Serra est arrivé en tête devant, dans l’ordre, Alexandra Vaagahu et Laurent L’Hennaf. Samedi 16 mai, malgré une pluie fine et tenace, une quarantaine de prome-neurs a pris le départ à 10h pour aller à la rencontre des producteurs via les pistes cyclables. Le temps maussade n’a pas réussi à gâcher le déjeuner prévu pour 200 personnes et auquel 250 personnes ont finalement parti-cipé. Au menu : huîtres de Charente-Maritime, éclade de moules Label Rouge, pommes de terre AOP et sel de l’île accompagnés de vins venus tout droit des celliers d’Uniré. Une ambiance conviviale régnait malgré le temps, et la pluie ayant cessé de tomber un nouveau groupe de pro-meneurs est parti à l’assaut de l’île à 15h. Au final une journée où tous ont pris plaisir à découvrir et dégus-ter les produits du terroir.

Catherine Bréjat

Les concurrents, le jury et toute l’équipe d’Atalante ayant participé à la finale du concours.

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons

fumés, assiettes de fromages

une qualité sans cesse renouveléeun choix plus large, une fréquentation croissante, la 7e édition du salon « fleur de vigne » aura cette année encore rencontré le succès.

s a l o n « F L E u R D E V I G N E »

Avant-même l’ouverture du salon, Jean-Luc Pouteau, meilleur sommelier du monde,

dont tous, exposants comme visiteurs, apprécient la compétence et la jovia-lité, avait goûté à une majorité de vins et indiqué ses coups de cœur et, mieux encore, ses coups de foudre. Treize coups de foudre cette année et douze coups de cœur, c’est dire la qualité des produits proposés. Deux vins blancs, deux rosés, quatre rouges dont un Cru Bourgeois le Médoc Château Haut Barrail 2012 et deux

vins moelleux font partie des coups de foudre. Ils accompagneront les grands moments de votre vie comme les plus simples dans les mois à venir. La Blanche Amb’Ré des Bières de Ré

et le whisky français L’Esprit du Malt de la Montagne de Reims et le foie gras de canard mi-cuit de la Ferme Descoubet ont été également distingués. L’une des raisons du succès de ce salon tient à l’expertise de Jean-Luc Pouteau, commu-niquée dès l’entrée du salon, et permet aux amateurs de trou-ver plus facilement ce qu’ils cherchent. Une

autre raison de la réussite tient à la fidélité des exposants dont les visiteurs apprennent à connaître les spécifici-tés. Bon nombre de visiteurs attendent ce salon pour venir faire leurs courses de vins et reconstituer chaque année leur cave. Parmi les stands figurait bien sûr celui d’Uniré avec vins, spiritueux et pommes de terre que Jean-Jacques Enet, président de la coopérative, proposait lui-même à la clientèle. Indéniablement un Plus ! Gros succès également pour les produits de la gas-tronomie. Le foie gras on l’a vu a été primé, mais les fromages de brebis et la tomme d’Auvergne, la charcuterie camarguaise de Gregory Garguilo, le saumon sauvage, les crevettes fumées et autres produits des Salaisons du Golfe du Morbihan, les conserves et macarons des Gourmandises d’Inès et

Justine furent également courtisés par une foule nombreuse qui apprécia de pouvoir goûter ces spécialités. Au fur et à mesure qu’il se fait connaître ce salon devient une référence et, cette année encore, voit sa fréquentation augmenter.

Jean-Luc Pouteau devant le stand de la Ferme Descoubet.

jean-Jacques Enet derrière le stand d’uniré. Catherine Bréjat


e n v i r o n n e m e n t

9

fête de la nature : les points forts de la 9e édition

la nature dans l’île de Ré en mots, photos et bd

la fête de la nature se déroulera du 20 au 24 mai sur tout le territoire national. à peine le riche mois de l’Environnement achevé, cette fête proposera cinq jours de manifestations gratuites au contact direct de la nature pour que tous les publics puissent en profiter.

l’œillet des dunes, « Petit naturaliste épisodique » édité par Ré nature Environnement, est bien connu de nos lecteurs, puisqu’il est encarté 4 à 5 fois par an dans Ré à la Hune, et bénéficie ainsi de notre très large diffusion sur l’île de Ré. Il est toujours très attendu et apprécié, du fait de sa richesse éditoriale et de sa qualité de documentation scientifique, présentées sous forme ludique et pédagogique.

m a n i f e s T a T i o n s

o u V r a G e – r é n a T u r e e n V i r o n n e m e n T

Cette année la fête a pour thème « A u b o r d d e

l ’eau», thématique choisie en hommage au Conservatoire du Littoral qui fête ses 40 ans. Parmi les temps forts de ces journées, la conférence sur les oiseaux de l’île qui se tiendra à la Maison du Fier le 21 mai à 18h30 et la balade au cré-puscule sur les oiseaux et les plan-tes de la réserve naturelle, le même jour de 20h à 22h30. Le 23 mai, à partir de 9h du matin un moniteur diplômé et un bénévole de la LPO vous feront découvrir le Fier et ses

marais lors d’une balade en stand up paddle (il y aura deux créneaux de 40 minutes chacun qui accep-teront 9 personnes à cha-que fois). Le musée du Platin propose, samedi 23 mai et dimanche 24 mai, des visites ostréicoles dans la zone du Petit Préau à La Flotte avec dégustation le dimanche. À l’Ancre Maritaise, Evelyne Magné, cultivatrice de safran donnera une confé-

rence sur cette épice qui est l’une des plus anciennes et des plus précieuses, vendredi 22 mai à 18h. Chantal ani-mera l’atelier « Plantes sauvages et comestibles de l’île de Ré », dimanche 24 mai à 18h. À Saint-Martin, grand

pique-nique et petit marché du ter-roir le 24 mai de 11h à 15h, pour partager un moment de convivialité,

des dégustations de produits du ter-roir et découvrir la biodiversité rétaise à travers des animations pédagogi-ques qui vous feront découvrir ce qu’est la laisse de mer. L’association l’Adépir aura d’ailleurs un stand à la Barbette où ses membres explique-ront comment les bébêtes des flaques d’eau de mer vivent à marée basse. Elle organisera le vendredi 22 mai une sortie terrain axée justement sur la découverte de la flaque d’eau, au Vert Clos à 13h30… avec des bottes en caoutchouc de préférence.N’hésitez pas à vous inscrire à l’avance pour les balades et les conférences. Ces manifestations sont générale-ment très courues.

Catherine Bréjat

Ré Nature Environnement, pré-sidée par Dominique Chevillon, est la seule association natura-

liste de l’île de Ré, aux côtés de la LPO. Ainsi, l’association vient d’éditer le tome 2 de « Connaître et compren-dre la nature dans l’île de Ré », recueil des Œillets des Dunes N° 10 à 18, complété comme cela avait déjà été le cas dans le tome 1 (édité en 2013) par des dossiers et des cahiers spé-ciaux pour traiter en profondeur des sujets que Ré Nature Environnement souhaite mettre en exergue.

L’œillet des dunes, la biodiversité terrestre en Bd

et des cahiers spéciaux

Outre les 9 N° de l’œillet des Dunes (parus ces deux dernières années), le lecteur y trouvera en dossier principal

une bande dessinée de 56 pages sur la biodiver-sité terrestre de l’île de Ré (lire nos articles dans nos précédents N° et sur www.realahune.fr), dont l’enjeu est de ren-dre accessible à tous, petits et grands, ce sujet complexe. Pour cela, la BD décrit et explique sous forme ludique les milieux naturels terres-tres insulaires comme les pré-bois, les forêts, les vignes… Saviez-vous que les pelouses sableu-ses rétaises constituent une spécificité en Europe (il n’en existe nulle part ailleurs), ce qui confère aux Rétais une vraie responsabilité pour garantir leur

pérennité ?Les cahiers spéciaux concernent cette fois-ci le « troisième règne du monde vivant : les cham-pignons » et « l’élevage de l’âne ou Baudet du Poitou dans l’île de Ré », deux sujets qui passion-nent le grand public.Ainsi le cahier sur l’âne comporte une longue interview de Régis Léau, éleveur et contributeur majeur à la sauvegarde du baudet du Poitou, bien connu des Rétais et

des vacanciers, mais aussi des fiches thématiques « Le coup d’œil natura-liste d’Asturia » sur les races d’âne, le danger d’extinction du baudet du

Poitou, l’industrie mulassière, l’ori-gine de l’âne du Poitou, les méthodes de croisement…Après avoir lu le cahier illustré sur les champignons, troisième règne du monde vivant avec les végétaux et les animaux, les différentes espèces de champignons rétais n’auront plus aucun secret pour vous.Toute l’équipe de Ré Nature Environne-ment a contribué au contenu, à l’illustration et à la mise en page de cet ouvrage vendu 19,50 € dans tous les bons magasins de presse de l’île de Ré. De quoi assouvir la curiosité de tous les passionnés de nature en herbe, de plus en plus nombreux, en attendant le tome 3 à paraître en 2017 !

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Le safran, l’une des épices les plus anciennes, est cultivée par Evelyne Ménagé

à Sainte-Marie.

L’affiche de la fête de la nature.

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Le recueil N° 2des « Œillets des Dunes », de la BD, et des

cahiers spéciaux vient de sortir.


s p o r t s à l a h u n e

10

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650 rameurs et barreurs ont débarqué ce week-end à Rivedouxles techniciens de la ffA (fédération française d’Aviron) avec l’appui de l’équipe municipale de Rivedoux ont mobilisé toutes leurs énergies pour assurer l’organisation et le succès de ces trois jours intenses.

Ce week-end à Rivedoux, outre les 2 CV processionnaires, il n’était pas rare de croiser des groupes

de promeneurs en combinaison. La commune a en effet été choisie pour accueillir les 71 clubs venus disputer les 19è Championnats de France d’Avi-ron de Mer. Il faut dire que le village avait joué les répétitions à l’occasion des régates qualifiantes du 7 mars qui avaient réuni une centaine de parti-cipants. Pour Bernard Soubigou, (le Président du club d’Aviron de Mer de La Rochelle), « le site est idéal, à quel-ques encablures du port des Minimes, il concentre toutes les infrastructures en une zone restreinte ».L’espace d’accueil, transformé en « village des championnats » avec sa buvette, sa boutique et les stands des partenaires, était situé devant le poste de secours, où s’effectuait également la pesée des yoles et la mise à l’eau. Les séries qualificatives ont débuté dès le vendredi matin, devant une foule d’amateurs venue suivre, malgré une météo peu clémente, le ballet des yoles sur la zone de compétition de la plage sud. 206 embarcations (en solo, en double ou à quatre avec un bar-reur), se sont succédé par catégories pour tenter de réaliser les meilleures performances. En écho à cette compé-tition, et comme un passage de relais,

s’est déroulée l’opération « Rame en 5è » en partenariat avec les collèges de Charente-Maritime et désignant les meilleures équipes juniors de la région. 250 élèves se sont réunis dans la grande salle des fêtes de Rivedoux et affrontés durant toute la journée par équipes de huit sur des machines à ramer, nommées ergomètres. Les ergomètres connectés entre eux, via un micro-ordinateur, permettaient de projeter sur grand écran l’avancée de chaque équipage dans cette course virtuelle. L’ambiance est très vite mon-tée dans la salle, transformée pour la circonstance en « chaudron hurlant ». Les jeunes, ravis d’avoir côtoyé des sportifs confirmés, ont quitté l’île après un goûter festif. À noter : les performances de la ville de Saintes, puisque chez les garçons, c’est le relais du Collège Agrippa d’Aubigné qui a été sacré champion départemental, tandis que les relais filles et mixtes étaient remportés par les équipes du Collège René Caillié.

arbitres et avironneurs en ébullition pour la finale

samedi 16L’étape des qualifications franchie, les compétiteurs se sont retrouvés au matin sur la plage, sous la pluie mais vaillants et déterminés à exceller pour

cette dernière ligne droite. Tout au long de la jour-née, ce sont neuf catégo-ries d’avironneurs (juniors filles, garçons, mixtes, seniors hommes et femmes à quatre avec un barreur, doubles seniors hommes et femmes, solos hommes et femmes) qui se sont dispu-tées en vingt-cinq courses, sur le même parcours que la veille, les premières places, devant un public massé et encapuchonné. À 18h30, après que les champions ont été désignés, tous les participants étaient conviés à la salle des fêtes pour la remise des médailles et une soirée de gala. L’organisateur, Bernard Soubigou a tenu, en préam-bule de cette cérémonie, à souligner un taux de participation record, et remercier les employés municipaux et les associations rivedousaises, pour la qualité de leur accueil. Ce dernier s’est vu remettre par le maire, Patrice Raffarin, la médaille du village de Rivedoux, après un discours commencé en ces termes : « Je vais être bref, vous avez déjà beaucoup ramé ! ». Les plus assidus des sportifs avaient dimanche la possibilité de participer à une épreuve de sélections pour

représenter la France aux « Jeux Méditerranéens de Plage » qui se dérouleront fin août en Italie.

au palmarèsSont champions dans la catégorie juniors à 4 barrés, les clubs de Lyon pour les garçons, Marseille, pour les filles et Plouguerneau en mixte. Chez les seniors, ce sont les clubs d’Hendaye pour les femmes en solo, de Lagny à deux, et de Basse Seine à 4 barrés qui remportent la victoire. Côté hommes, le club de Monaco est gagnant chez les solos, tandis que celui d’Avignon raffle la mise à 2 et à 4 barrés.


c h a m p i o n n a T s d e f r a n c e d ’ a V i r o n d e m e r

un week-end dense pour les compétiteurs.


s p o r t s à l a h u n e

11

gEobIologIE - Médecine de l’habitat

La santé dans l’habitat

L’O.M.S. (Organisation Mondiale pour la Santé) nous informe que 80 % des fac-teurs qui nuisent à la santé sont d’origine extérieure.Le corps humain est une antenne sensible aux influences des ondes qui l’entourent, et qui, pour bien fonctionner, doit trouver une juste résonnance entre les forces telluriques et cosmiques.

Notre corps antenne peut être perturbé par différentes pollutions :

- pollutions géobiologiques : cours d’eau souterrains, failles, gaz radon…, réseaux telluriques : Hartmann, Curry…

- pollutions électromagnétiques : courant 50 Hertz, téléphonie mobile, antenne relais, wifi, radars, etc…

Les fréquences de ces facteurs isolés ou cumulés, peuvent affaiblir notre système immunitaire, et nous emmener vers toutes sortes de pathologies, de troubles fonction-nels simples (fatigue, stress…), complexes (dépressions…), et même de maladies dégénérescentes...

Le bien-être dans l’habitat : harmonisation bioénergétique des lieux de vie par le concept Terres Sens®.Le concept d’harmonisation par les cérami-ques bioactives TERRES SENS® permet :

- de transformer les ondes nocives en ondes favorables à la vie,

- de remonter la vitalité et la qualité énergé-tique du lieu, ainsi nous pouvons retrouver un équilibre naturel et expérimenter certains résultats : Elimination des stress provoqués par les pollutions géobiologiques et électromagnétiques.Mieux-être, énergie retrouvée, apaisement, sérénité, joie de vivre…

La santé par l’habitat

L’harmonisation et la dynamisation bio-énergétique de notre habitat est un acte de prévention indispensable qui entraîne une nette amélioration de notre bienêtre et notre vitalité.

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Harmoniseur tellurique.

Gamme Tamago noir.

fondateur de l’Institut Santé de l’Habitat, Jean-Jacques bréluzeau, expert en géobiologie, radiesthésiste, est spécialisé depuis plus de 20 ans dans la détection et la neutralisation de toutes les fréquences perturbatrices de la santé et du bien-être de l’homme dans l’habitat. Ses compétences l’amènent à collaborer avec des architectes, médecins et thérapeutes ; il est sollicité par des entreprises artisanales et commerciales, et bien sûr des particuliers. Il travaille en toute région de france ainsi qu’à l’étranger (belgique, Espagne, grandebretagne, Philippines, Québec, Suisse…).

600 participants attendus au « trail des vignes », le 7 juinEt de six, Stéphane Poully, le président de l’union Athlétique Rhétaise, et son équipe de bénévoles bouclent l’organisation et la réalisation de ce sixième trail des vignes qui au cours des ans a assis sa notoriété.

En croissance continue depuis sa création ce sont environ 600 participants attendus le 7 juin à

ce Trail devenu le rendez-vous incon-tournable des amateurs tant rétais que visiteurs. Un parcours difficile alternant secteurs champêtres, fores-tiers et plages de sable plus ou moins mou, ajoutant à la difficulté.

des épreuves pour tousIl y en a pour tous les âges et tous les niveaux. Les 2 kilomètres pour les 11, 12 ans, les 4 kilomètres pour les 13, 14 ans, les 7 kilomètres mixte, les 19 kilomètres mixte, et l’épreuve phare, les 33 kilomètres mixte. La nouveauté pour cette édition 2015 sera les 33 km relais, en effet, en parallèle des classi-ques 33 km, les concurrents plus à l’aise

sur des distances plus courtes pour-ront faire équipe et se relayer au dix-septième kilomètre. L’un fera le circuit des plages et des dunes et le second celui de la forêt et des vignes, peut-être que pour l’édition 2016 les rôles seront inversés ou bien les concurrents ainsi chauffés partiront sur les 33 km en entier.

trois coureurs rétais victorieux en 2014

L‘édition 2014 avait couronné trois Rétais. La jeune Boitaise Hélène Renard qui avait remporté les 7 km dame, la Maritaise Marie Legeais était première au classement dame des 33 km tandis que le Maritais Bastien Tournat était sacré sur la même distance chez les hommes.Des exploits furent accomplis comme celui de Nicolas Crouseilles qui pulvé-risa le temps de référence du 19 km de plus de 6 minutes.Le spectacle devrait tenir ses promes-ses en 2015. De nouveaux exploits rétais ? De nouveaux records ? Peut-être. Une certitude, ce sera à nou-veau une grande fête du sport ce 7 juin sur l’île de Ré.

Patrice Pozzi

c o u r s e à p i e d

ou s’inscrire ?les inscriptions sont possibles jusqu’au samedi 6 juin, 17 heure soit sur le site, www.iledere-trail.com, soit à l’intermarché de la Flotte, soit à la carrosserie de stéphane poully dans la zone artisanale de Sainte-marie.tous renseignements sur le site, www.iledere-trail.com

Bastien Tournat, vainqueur du 33 km en 2014.

Coureur & supporters.


z a p ’ a r t s

12

balade en Ateliersdepuis le 29 avril et jusqu’au 9 septembre, ce sont huit dates proposées pour pénétrer dans l’antre des artistes de Rivedoux.

Promenade culturelle initiée en 2012, par le peintre Guy Brizard et son épouse Dane, « Balade en

Ateliers » est l’occasion de rencon-trer les artistes de Rivedoux, autour de leurs créations. Ce peintre autodidacte considère que son domicile, aux allures de galerie, est un lieu d’échanges, parce que :

« l’art n’est pas réservé qu’à une élite ». C’est donc avec beaucoup de plaisir que tous deux, accompagnés dans cet élan par cinq autres peintres, une créatrice de bijoux et la Galerie du Port, ouvrent les portes de leur repaire, pour encore six dates. Le lancement de cette quatrième édition fut toutefois mitigé, les mercredi 29 avril et vendredi 15 mai, n’ayant pas attiré autant de visiteurs qu’attendu. Certains artistes participants craignent

d’ailleurs de voir cette flânerie artis-tique s’essouffler.

un rendez-vous trop confidentiel

La peintre Eve Mansart, semi-ré-sidente sur l’île, vient depuis le début, tout spécialement pour ces journées. Elle note que : « pour-

tant très bien organisé les premières années, malgré notre mobili-sation, l’événement manque de visibilité et gagnerait à être davan-tage relayé ». Tout en le déplorant, elle envi-sage même de ne plus participer à l’avenir à ces moments d’échan-

ges, pourtant si enthousiasmants lorsqu’ils ont lieu. La créatrice de bijoux Marie-Christine Drouot, qui partage son atelier avec le peintre sculpteur Claude Océga, fut plus chanceuse puisque les contacts, rares mais qualitatifs ont généré des ventes. Bien que figurant sur la brochure éditée par l’Office du Tourisme, le peintre sur bois, Pierre Boesch regrette de s’être désisté pour honorer une exposition à la

Galerie Sénac, à La Flotte (où ses œuvres seront d’ailleurs de nou-veau visibles du 11 au 24 juillet). Les six dates restantes devraient sans doute permettre d’accueillir un plus large public, désireux de saisir l’opportunité d’un moment privilégié avec les artistes du village.


d é c o u V e r T e d ’ a r T i s T e s r i V e d o u s a i s

prochaines dates d’ouverture des ateliers : Dimanche 7 juin.En juillet : les mercredi 8 et 22.En août : mercredi 19 et jeudi 20.Mercredi 9 septembre.Possibilité de prendre rendez-vous avec tous les artistes. La liste des participants ainsi que l’itinéraire sont disponibles à l’Office du Tourisme de Rivedoux-Plage.

lorsque gérard bürkhalter crée la galerie du Port en 2011, l’idée de ce Suisse, amateur d’art éclairé, est de faire découvrir aux Rivedousais un artiste différent à chaque saison, et de maintenir ainsi dans le village un lieu culturel qui accueille du public.

ouverte pour la saison depuis le 18 avril, la galerie du Port à Rivedoux fait peau neuve

e x p o s i T i o n s

Occupé cette année à la rédaction d’un ouvrage d’art et à l’organisation de

festivals musicaux, il passe le relais à Véronique Fontaine qui entend bien entretenir la vivacité artistique de ce lieu qu’elle veut convivial et non conventionnel. Cette galeriste, issue de la mouvance underground parisienne (elle a contribué à la for-mation de deux squats artistiques, à la fin des années quatre-vingt) a longtemps travaillé aux côtés de marchands d’art. Arrivée sur l’île en 2009, elle s’implique au sein de l’association rochelaise « Les Anges Rebelles » dont la mission est d’amener les arts dans la rue. Véronique Fontaine a également col-laboré à la création d’un docu-fiction d’Herlé Jouon, « la véritable histoire

du radeau de la Méduse », diffusé en mars der-nier sur Arte. Cette « tou-che-à-tout », toujours en éveil, nous promet un programme riche et varié.

une galerie « pas comme les autres »

C’est d’ailleurs le nom de scène qu’elle a donné à la galerie pour cette saison, déterminée qu’elle est à faire de cet espace un lieu de rencon-tres et d’échanges où se conjuguent tous les arts. À l’occasion du vernis-sage vendredi 8 mai, Véronique a présenté des dessins et collages de Céline Nieszawer, une artiste (égale-ment photographe) dont elle suit le travail depuis plus de quinze ans. Ses œuvres graphiques nous transpor-tent dans un univers surréaliste où tout se démembre et se recompose. Des nuées de seins, doigts, cuisses, évoluant en une danse érotique débridée. Intitulée « Oh ! », l’expo-sition en a suscité. Tantôt admiratifs,

devant la précision du trait, tantôt amusés (les titres sont réjouissants), ou encore des « oh ! » froissés, pour les plus puritains de la quarantaine d’amateurs réu-nis autour d’un cocktail. Deux courts-métra-ges réalisés par Céline Nieszawer étaient diffu-sés en continu et créaient une ambiance musi-cale. Des petits f i lms mon-trant chacun, des séances de poses. L’une, dans l’atelier du peintre postmo-derne islandais Erró qui a notam-ment inventé les tableaux collages, l’autre, devant l’objectif de Mark Arbeit et dont les nus féminins pho-tographiés dans des ateliers d’artis-tes, ont fait le tour du monde. Une inauguration réussie, qui donne à voir d’entrée de jeu, un travail qui ne laisse pas indifférent. À l’avenir, Véronique souhaite également met-tre en valeur des artistes locaux, tel Francis Dumoulin dont elle expose deux œuvres depuis une semaine.

Installé à Ars, à 90 ans, cet ancien rédacteur en chef adjoint du maga-zine « Lui », est devenu un vérita-ble artiste. Les murs vont s’habiller

au fur et à mesure des coups de cœur de Véronique, qui vous invite à pousser la porte de la galerie en toute simplicité.


L’artiste Francis Dumoulin au vernissage.

Véronique Fontaine devant les dessins de Céline Nieszawer.

La galerie est ouverte du jeudi au dimanche, de 11h à 13h puis de 17h à 20h. Également sur rendez-vous : 06 61 70 11 52


z a p ’ a r t s

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tous les deux ans, la Communauté de Communes, en partenariat avec la commune de Saint-Martin-de-Ré et l’union nationale du Sport Scolaire de Charente-Maritime, organise les rencontres des arts du cirque sur l’île de Ré. l’édition 2015 se tiendra du 27 au 29 mai. Elle accueillera trois temps forts autour des arts du cirque et des arts de la rue.

des arts du cirque et de la rue par les enfantsp r a T i q u e s a r T i s T i q u e s d e s J e u n e s

Le mercredi 27 mai de 11h à 16h, 500 jeunes artistes circassiens déambuleront dans les rues et

sur le port de Saint-Martin-de-Ré puis présenteront des numéros de cirque et de danse au parc de la Barbette. Ces 500 jeunes de 11 à 18 ans (dont 2/3 de filles) viendront se joindre aux élèves du collège des Salières de l’île de Ré. Ils pratiquent la danse, les arts du cirque, la GRS, la gymnastique acrobatique tout au long de l’année dans le cadre de l’UNSS. Le collège Fabre Eglantine de La Rochelle, fort de sa section « danse et arts du cirque » sera le plus représenté avec plus de 100 élèves dont une très grande majo-rité de filles. Le but d’une telle rencontre est d’offrir aux jeunes collégiens et lycéens un

projet de pratique artistique scolaire débouchant sur un grand rendez-vous annuel qui leur permet de développer leur sens artistique devant un public, sans notion de compétition. A tra-vers cette action, l’UNSS 17 souhaite permettre à tous ces jeunes issus de milieux très différents de se connaî-tre, de se rencontrer et d’apprendre à échanger, transmettre, à travers leurs pratiques artistiques.

Bien évidement, sont invités à cette journée festive, les habitants de l’île de Ré. Deux scènes sont mises en place au parc de la barbette, chaque numéro dure environ 8 minutes.Le Jeudi 28 mai après-midi, les 40 jeu-nes membres de la troupe des Zinzins Circus (section sportive du collège Poulnar de Bâgé-la-Ville près de Lyon) proposeront « Rodeo et Moufette »,

un spectacle de cirque haut en cou-leurs aux scolaires de l’île de Ré.Le vendredi 29 mai à 21h, les Zinzins Circus se produiront à nouveau et cette fois-ci pour toute la famille, à la salle des fêtes Vauban de Saint-Martin-de-Ré. Le spectacle se termi-nera par un numéro de feu.Ces rencontres de qualité, qui ont tou-jours beaucoup de succès auprès des petits et des grands, susciteront cer-tainement des vocations, tant auprès des collégiens et lycéens impliqués qu’auprès du jeune public.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Des jeunes très concentrés.

Déambulation des jeunes artistes sur le Port de Saint-Martin.

Les Zinzins circus.

spectacle « rodeo et moufette »« Lorsque le jeune Rodéo talentueux cowboy aperçoit la belle Moufette fille du grand chef indien haleine de poney sur le champ de bataille, ils tombent aussitôt amoureux l’un de l’autre. Hélas ! Leurs deux clans se vouent depuis toujours une haine ancienne et violente. Par quels moyens réussiront-ils enfin à réconcilier leurs deux peuples ? »La troupe des Zinzins Circus propose un spectacle burlesque, où jongleries, acro-baties et autres arts du cirque se mettent au service d’une histoire d’amour drôle et pleine de rebondissements. Un spec-tacle pour les petits et grands. Du cirque par et pour des enfants mais pas que.

programmeL’ensemble des spectacles sont gratuits et en libre accès.

mercredi 27 mai de 11h à 16h : les rencontres unss arts du cirque11h à 12h : déambulation colorée et festive avec 500 jeunes artistes circassienslieu : entre la place de la république et le port de saint-martin-de-ré13h30 à 16h : spectacles de cirque non-stoplieu : parc de la barbette à saint-martin

Jeudi 28 mai après-midi et ven-dredi 29 mai à 21 h : « rodeo et moufette »Grand spectacle de cirque avec les Zinzins Circus (section sportive « arts du cirque » du collège de Bâgé-la-Ville)40 artistes sur scène pour un spectacle haut en couleurs !Le 28 mai, ce spectacle sera réservé aux écoles de l’île de Ré, tandis que le 29 mai il sera ouvert à tout public, salle des fêtes vauban à saint-martin-de-ré, et se clôturera par un numéro de feu.

M’l’Art présente « Amalgames »la 4e édition du festival des Arts Actuels se déroulera du 5 au 7 juin prochains dans les mêmes lieux emblématiques que l’an passé. Cet événement culturel important de la vie rétaise consacrera un hommage au regretté Jean-Pierre Corset.

Ce sera la première édition de ce festival sans la présence de Jean-Pierre Corset qui nous a quittés

en février dernier et l’association M’L’Art à l’origine de la manifestation ainsi que le musée Ernest Cognacq, lui rendront hommage. C’est d’ailleurs Jean-Pierre qui avait choisi le thème attribué pour la première fois cette année : « Amalgames ». Une cinquan-taine d’artistes contemporains venus de toute la France, dont un tiers de Rétais, exposeront leurs œuvres avec un focus cette année sur la sculpture et les installations. Les œuvres de Jean-

Charles Dotigny, artiste majeur expo-sant régulièrement en Aquitaine, à Paris et Toulouse, seront mises en évidence dans la salle haute du musée. Parmi les nouveaux venus un collectif d’artis-tes de La Rochelle E2A disposera des installations sur la lumière dans la salle de conférence

du musée. Le Centre Départemental d’Accueil de l’Île de Ré (CDAIR) réali-sera une installation avec des poules dans le parc du musée et « Imago », une performance dansée autour des créations d’Anne Clavel aura lieu le 6 juin à 16h. Catherine Métais orga-nisera une visite guidée le 6 juin à 14h30 et un point livres présentant les ouvrages des artistes sera mis en place durant tout le festival. Ce festival qui bénéficie du soutien de la mairie de Saint-Martin est égale-ment épaulé par la Communauté de Communes qui lui apporte une aide

financière réelle. Les œuvres sélec-tionnées seront visibles au musée Ernest Cognacq, à la Poudrière, dans la salle des Colonnes de l’ancien hôpital et dans les locaux des Portes de Campani et de Thoiras. Comme chaque année une animation musi-cale accompagnera le vernissage du 5 juin à 18h.

Catherine Bréjat

f e s T i V a l

Jean-Pierre Corset devant ses œuvres.

Jean-pierre corset : un homme du littoralArchitecte DPLG, originaire de la région, c’est lorsque son épouse Michèle tombe gravement malade, en 1998, que Jean-Pierre commence à s’adonner à la sculpture. Il crée alors des petits personnages avec des matériaux de récupération qu’il se procure sur les plages, en suivant le littoral d’où le nom d’homme du littoral que lui avait donné Richard Texier. Parmi les matériaux de récupération, il aimait à travailler avec de vieilles canettes de bière ou de coca-cola qu’il découpait pour en faire d’extravagantes sculptures. Très rapidement il réalisera des pièces plus importantes et obtient le 1er prix ex-aequo de sculpture au prix des Mouettes. D’autres récompenses et de nombreuses expositions suivront car Jean-Pierre ne cessera de créer malgré la maladie de Parkinson dont il souffrait et en 2009, il exposera même au Grand Palais, à Paris. Jean-Pierre nous a quittés en février dernier et une exposition particulière d’une qua-rantaine de ses œuvres aura lieu au musée Ernest-Cognacq en juin, juillet et août tandis que ses totems seront exposés dans les jardins du musée durant le Festival des Arts Actuels. Une rétrospective de son univers est en cours de préparation et devrait être présentée au public en 2015.

Vernissage dans les jardins du musée en 2014.

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z a p ’ a r t s

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l’île de Ré telle qu’en elle-même…

l’histoire sort du puits

Ce n’est pas un Xe beau livre d’images sur l’île de Ré. C‘est un beau livre d’un prix très abordable avec de belles photos réalisées par certains grands photographes dont bruno barbier, Patrick Escudero ou francis leroy pour les photos aériennes.

Il n’y a dans l’île ni rivière, ni aucun cours d’eau. à une époque où l’alimentation en eau provenait uniquement des nappes phréatiques, des puits ont été creusés dans chaque village pour permettre aux habitants d’avoir accès à de l’eau potable.

François Blanchard est présent également avec ses photos animalières,

sa profonde connaissance de l’île et des angles sous lesquels elle doit être pho-tographiée. Pour preuve, la très belle prise de vue de la chapelle des Flux-et-Reflux aux Portes (p 156). Tous ces photographes nous livrent leur vision de Ré dans des styles et des atmosphè-res différents. On passe de la lumière dorée de la Porte des Campani de Bruno Barbier à la splendeur de l’abbaye des Châteliers de jour, au milieu des coquelicots (158-159), de Patrick Escudero. Mais ce qui fait la véritable différence, ce sont les textes de Jacques Boucard et de Mickaël Augeron. Remarquablement concis, ils abordent les aspects his-toriques, économiques, sociaux et artistiques, nous donnant accès aux

éléments fondateurs de la personnalité de l’île comme peu d’ouvrages à ce jour l’ont fait. Issu d’une vieille famille rétaise, Jacques Boucard, ingénieur en élec-tronique et docteur en histoire moderne, connaît bien son sujet. Passionné

par l’histoire de l’île, il a déjà écrit de nombreux ouvrages et travaille actuellement à la finalisation d’une importante « Histoire de l’île » avec son complice Mickaël Augeron, spé-cialiste des sociétés littorales et de l’expansion maritime européenne. Les deux auteurs montrent com-ment tout au long de son histoire, l’île saura rebondir qu’il s’agisse des invasions barbares des premiers siè-cles, de la dramatique épidémie de 1583, des guerres de la Révolution,

du blocus maritime mis en place par les Britanniques ou de la crise du Phylloxéra. Et dès que l’économie repart, la population, comme Léon Gendre le répète à l’envi, augmente. Au-delà de la double identité mari-time et rurale, les deux auteurs mon-trent la ténacité de ces Rétais qui, méprisés au début du XXe siècle, leur île qualifiée de « repoussoir », sauront retourner la situation à leur avantage. Les dix communes, leur histoire et leur spécificité sont passées en revue et les nombreuses photos aériennes permettent de bien comprendre leur structure. L’ouvrage se termine par un chapitre sur l’architecture et le patrimoine rétais, félicitant une poli-tique d’urbanisme réfléchie qui a su préserver le « style rétais ».

Catherine Bréjat

On creusa d’abord des puits col-lectifs pour la communauté, généralement installés sur la

place des villages, puis on les creusa dans les cours privatives et enfin à l’intérieur des maisons. C’est ainsi

que l’on trouve encore pas mal de puits dans les cuisines des maisons anciennes de l’île. Aux Portes, il en existe 24, restaurés durant plusieurs années grâce aux bons soins de l’As-sociation pour la protection du patri-moine des Portes (A4P). L’Office de tourisme des Portes a intégré dans les prestations qu’il propose aux visi-teurs, un parcours des puits com-munaux restaurés et a développé en partenariat avec l’A4P une application pour téléphones mobiles, Iphones et tablettes intitulée « L’histoire sort du puits », car elle raconte à l’aide d’un quizz à remplir durant la pro-menade l’histoire du village à travers chaque puits. Les puits sont essen-tiellement répartis sur quatre sites communaux : au centre du village

évidemment, à Trousse Chemise, à la Rivière et aux Fontaines. Anne Deniel les a tous identifiés et vous retrouverez ses photos sur le site de l’association. En parcourant cet iti-néraire, vous découvrirez pourquoi tant de venelles et de ruelles portent des noms d’oiseaux, la signification de la plaque de la Raserie, l’événe-ment qui a déterminé l’appellation de la place de la Liberté, qui était Jean Monnet et la justification d’une impasse de la Gondole !Tous ces puits aujourd’hui restaurés sont les témoins d’une époque qui donne de l’épaisseur à l’histoire des Portes. La balade est à faire… à condition d’avoir un Iphone !

Catherine Bréjat

o u V r a G e

p a T r i m o i n e

mardi 2 juin à 10h et 14h30mercredi 3 juin à 10 h - mr & mme

Barbe Bleue - Cie Caus’toujoursDestiné aux enfants et aussi à leurs parents, ce spectacle créé à La Maline, sur le curieux conte de Barbe Bleue de Charles Perrault offre une lecture fan-tastique, poétique et sensible. Ce sont Monsieur et Madame Barbe Bleue qui nous livrent sur scène, tour à tour ou conjointement, leur version du conte. Des narrateurs-acteurs pour un conte qui interroge chacun d’entre nous, petit ou grand, sur ce grand défaut ou cette grande qualité : la curiosité.Écriture et Mise en scène : titus (thierry Faucher)thÉâtre, jeune public, à partir de 6 ansdurÉe : 45 Minutes - tariF unique : 4 €

23 et 24 mai - ré majeuredirection : Marc Minkowski

Samedi 23 mai - 11hSt-Martin-de-Ré, Salle de la Communauté de Communes. Musique de chambre Corelli et l’Allemagne baroque. Thibault Noally au violon, accompagné d’un orga-niste. Corelli, Bach, Handel, Froberger, Kerll.

Samedi 23 mai - 15h et dimanche 24 mai - 20h30 - Loix, Chapiteau nouvelle partition équestre, à la

baguette - tactus 2Spectacle de Marc Minkowski et Manu Bigarnet, Compagnie équestre of K’Horse.

Samedi 23 mai - 20h30Saint-martin-de-ré, églisemusique Sacrée - oratorio

Pergolese Stabat Mater, Mozart Exultate Jubilate & Motets. Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre Grenoble (18 musiciens / 2 solistes).

dimanche 24 mai - 11h - La Couarde-sur-mer, La maline - masterclass

Animée par Rachel Yakar et Marc Minkowski. Avec la classe de chant d’Isa-belle Guillaud du Conservatoire National Supérieur de Paris. entrÉe libre dans la liMite des places disponibles

dimanche 24 mai - 16hLa flotte, église - Quatuor arod

Mozart Divertimento, Nielsen Quatuor numéro 1 opus 13, Ravel Quatuor. Jordan Victoria au violon - Alexandre Vu au vio-lon - Corentin Apparailly, alto - Samy Rauchid au violoncelle.

Programmation la Maline

s p e c T a c l e s

Des textes et photos qui font la différence.

Michel Auclair, Michel Oger, Maryline Hernandez et Krisiana Stoilova lancent l’application « L’histoire sort du puits ».

Ile de RéÉditeur : Glenat - Prix TTC : 19,99€

billetterie et réservations : www.lamaline.net

et www.la-coursive.com 05 46 29 93 53


z a p ’ a r t s

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l’office de tourisme des Portes organisera, dimanche 24 mai, la 14e édition de la journée du livre ancien et d’occasion.

la traditionnelle journée du livre ancien de retours a l o n d u l i V r e a n c i e n - l e s p o r T e s e n r é

Les exposants part i c ipant à cette jour-

née sont tous des profession-nels chevronnés du livre ancien e t d ’occas ion qui viennent de Poitou-Charentes, d’Aquitaine et même de la région parisienne. Ce rendez-vous devenu traditionnel permettra de rencontrer des bouquinistes passionnés par leur métier et qui proposeront des livres anciens, modernes, rares ou épuisés. Tous les domaines seront représentés : littérature, philosophie, ésotérisme, histoire, arts, archéologie, voyages… avec

également des bandes dessinés pour enfants et adultes. La res-tauration d’ouvrages anciens et la reliure ne sont pas oubliés puisque l’Atelier Quillet figure parmi les exposants qui, à part deux nou-veaux cette année, sont tous des fidèles de la manifestation depuis ses débuts.

*modèle déposé

Découvrez nos créations originales en poches d’huîtres recyclées* Mobilier, décoration, accessoires de mode, etc... (lampes, paniers, trousses...)Et le plaisir de créer vos propres modèles dans notre atelier créatif !!

Ouvert de 10h30 à 12h30 et 16h30 à 18h30

06 84 55 03 11

Zone ostréicole le Préau - LA FLOTTE

LES AUTHENTIQUES RéTAISES Edwige et Franky O S T R É I C U L T E U R S

de l’imagination en matière de décorationEdwige et franky sont producteurs d’huîtres. Installés dans la zone du Préau à la flotte, les huîtres ne sont pas leur seule spécialité, ils se sont lancés dans la réalisation de sacs et d’objets de décoration.

Cela fait un peu plus de cinq ans qu’Edwige, répugnant à jeter ses poches d’huîtres, a décidé

de les exploiter et de créer à partir de ce matériau des sacs, des rideaux, des lampes et des petits meubles qui s’intègrent fort bien dans les intérieurs rétais. Elle a récupéré les vieilles poches, les col-lecteurs et les palettes après usage et a com-mencé par réaliser des paniers. Des paniers et des sacs de toutes sortes et de toutes formes, comme on n’en trouve nulle part ailleurs, des créations authentiques pour faire le marché, aller à la plage ou sortir. Elle a également fabriqué des trousses d’école puis, de fil en aiguille, s’est attaquée avec l’aide de son

mari Franky aux objets de décora-tion. Les poches ont été utilisées pour faire des abat-jours pendant que Franky élaborait des pieds de lampe avec du bois flotté. La mode des meubles en bois de cagettes et palettes aidant, Edwige et Franky ont fabriqué une série de petits

meubles d’appoint. On trouve leurs créations sur les marchés ainsi qu’à la boutique à l’adresse de leur exploitation. Tous les mercredis à 10h, un « atelier panier » permet de faire soi-même son panier ou son sac. Ils n’en oublient pas pour autant leur cœur de métier et produisent de délicieuses huîtres fines, spéciales et fines de clair. Des dégusta-tions d’huîtres, de fruits de mer, tourteaux et ver-rines, à base d’oursin et

d’ormeaux provenant de leur voisin l’Oursine de Ré, ont lieu face à la mer, accompagnées d’un verre de vin blanc. L’accueil est chaleureux, les dégustations conviviales et d’avril à septembre, les lieux de produc-tion se visitent tous les mardis à 10h. Pour les ateliers et les visites, il est nécessaire de s’inscrire préalable-ment à l’office de Tourisme de La Flotte.

r e c y c l a G e - c r é a T i o n

un aperçu du salon en 2014.L’affiche du salon.

Edwige et l’une de ses poches usagées.

Sacs réalisés en poches d’huîtres.

Petite desserte en palette et poches d’huîtres sur laquelle

repose des sacs et une lampe.

LES AUTHEnTIqUES RÉTAISESZone ostréicole Le Préau - LA FLOTTE - Tél. 06 84 55 03 11Ouvert de 10h30 à 12h30 et de 16h30 à 18h30 Ouverture pour les dégustations de 11h à 13h30

Le salon aura lieu salle des Marais de la Prée et ouvrira ses portes au public de 10h à 19h. L’entrée est gratuite.

- Charpentier Simone : Saint médard d’aunis (17)

- atelier Quillet : loix en Ré (17)- Bourdron Joël : « l’alphabet »

Saint agnant (17)- Rouillon Jean-Pierre : « le Bouquineux »

(85)- lorant-Baudon nicole : « Bibelotine »

nozay (91)- Paul-Yvon Sylvain : « le temps d’un

livre » Pessac (33)- laucournet Jean-Claude : « librairie

laucournet » (87)

- Brision denis : « livres anciens » longvilliers (14)

- margirier Philippe : « accès livre » la Rochelle (17)

- marcillaud michel « librairie m de B » Bergerac (24)

- Ferley liliane : « librairie les Propylées » montmorillon (86)

- larché Jean-hugues : « R de Paradis » Bordeaux (33)

- layan Roselyne « la Soupe aux livres » montauban (82)

- Cartigny Bruno « au comptoir des Chimères » Bordeaux (33)

Catherine Bréjat

Catherine Bréjat

liste des eXposants

RENSEIGNEMENTS : 05 17 83 20 43www.cdciledere.fr

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MERCREDI 27 MAI11 H : DÉAMBULATIONCOLORÉE & FESTIVE

PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

14H-16H :SPECTACLE DE CIRQUEPARC DE LA BARBETTE

VENDREDI 29 MAI21 H : SPECTACLE

“RODÉO ET MOUFETTE”AVEC LES ZINZINS CIRCUSSALLE VAUBAN

FLASH-Affiche_A3.pdf 1 12/05/2015 14:07

Documents

ar un une équipe de 7 professionnels de l’immobilier à ...© à la Hune... · tandis que le tome 2 du recueil des ... la Hune), de la BD sur la biodiversité terrestre, et des