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Test Lancia Ypsilon Une citadine italienne toujours aussi glamour 28 Au revoir Monsieur Club Sur le départ, le directeur Beat Flückiger se confie 45 L’Australie des orpailleurs Retour au bon vieux temps de la ruée vers l’or 34 Concours: gagnez un bon de 500 fr. donnant accès à un service photo 53 Objets décoratifs et talismans Ces gages de bonheur 14 Tendance de société Voilà les seniors hyper-mobiles 6 Chemins de fer de montagne La qualité doit primer 38 27 octobre 2011 touring 18 www.touring.ch JAA 1214 Vernier Le journal de la mobilité

Touring 18 / 2011 français

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Le journal de la mobilité, édition du 27 octobre 2011

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Page 1: Touring 18 / 2011 français

Test Lancia YpsilonUne citadine italienne toujours aussi glamour 28

Au revoir Monsieur ClubSur le départ, le directeurBeat Flückiger se confie 45

L’Australie des orpailleursRetour au bon vieux tempsde la ruée vers l’or 34

Concours: gagnez un bon de 500 fr. donnant accès à un service photo 53

Objets décoratifs et talismans

Ces gages de bonheur 14

Tendance de société

Voilà les seniorshyper-mobiles 6

Chemins de fer de montagne

La qualité doit primer 38

27 octobre 2011 touring 18www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

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Sans soucis toute l’année grâce à cette carte.

Le plus grand Club de la mobilité de Suisse à vos côtés, durant 365 jours.

27 octobre 2011 touring 18www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

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Test Lancia YpsilonUne citadine italienne toujours aussi glamour 28

Au revoir Monsieur ClubSur le départ, le directeurBeat Flückiger se confie 45

L’Australie des orpailleursRetour au bon vieux tempsde la ruée vers l’or 34

Concours: gagnez un bon de 500 fr. donnant accès à un service photo 53

Objets décoratifs et talismans

Ces gages de bonheur 14

Tendance de société

Voilà les seniorshyper-mobiles 6

Chemins de fer de montagne

La qualité doit primer 38

27 octobre 2011 touring 18www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

Profi tez des avantages du plus grand Club de la mobilité, tout au long de l‘année.

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- Cours de conduite pour les nouveaux conducteurs et cours de perfectionnement dans les centres de conduite régionaux

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Page 4: Touring 18 / 2011 français

27 octobre 2011 | touring 18 | édito et sommaire 5

Comme vous avez, chers lectrices etlecteurs, pu l’apprendre par la presse, laradio ou la TV, le Touring Club Suisses’est donné une nouvelle identité vi-suelle. Le nouveau logo du TCS est dés-ormais tridimensionnel et la couleur du club le jaune. Le plus grand club demobilité de Suisse souligne ainsi son attachement à sa première mission,l’assistance. Les voitures de dépannagedu TCS arborent d’ailleurs cette couleurdepuis 1957.

Touring a également, à partir de cetteédition, une nouvelle page de couver-ture. Comme vous l’avez sans doute remarqué, nous avons aussi adapté notre logo à la nouvelle identité visuelledu club. Mais n’ayez crainte: la mise enpage habituelle ne sera pas modifiée.

Le TCS n’a toutefois pas seulement unnouveau concept de marque ombrelle. Iloptimise aussi certains de ses produitset poursuit une stratégie de croissance.Et, plus important encore, le club ambi-tionne d’être encore plus proche à l’ave-nir de ses membres et de répondre encore davantage à leurs besoins. Vousen apprendrez plus à ce sujet dans les colonnes de Touring. Une raison supplé-mentaire de lire attentivement le jour-nal du TCS.

Felix Maurhofer, rédacteur en chef

La couverture de Touring voit la vie en jaune

Photo de couverturePhotographe: Pia Neuenschwander

gros plan 6 Les seniors s’affirment hyper-mobiles

Interview de la professeure PasqualinaPerrig-Chiello, spécialiste des seniors.

société et mobilité13 Trop de monde sur les trottoirs

Les piétons s’insurgent contre l’in -vasion de deux-roues sur les trottoirs.

13 Passages à niveau Que faire lorsque le feu rouge clignotemais que les barrières sont relevées?

14 Talismans, croix, gris-gris Nombre d’automobilistes croient à l’efficacité des porte-bonheur.

17 Attention gibier! En automne, les collisions avec le gibier sont monnaie courante.

test et technique22 Installation des sièges d’enfants

Un comparatif TCS montre qu’il estardu de dénicher la familiale idéale.

26 Nouvelles citadines La Kia Picanto et la Nissan Micra DIG-S apportent un souffle nouveau.

28 Test Lancia Ypsilon Elle continue à véhiculer une touchede luxe parmi les citadines.

Premiers contacts22 Opel Zafira Tourer23 Renault Fluence Z.E.

On oublie souvent que la route supporte l’essentiel des prestations de transport. Commele montre notre graphique présentant la situation en 2009, près de 75% des déplacementsempruntaient la route, contre 13,7% le rail et 11% les trams et bus. Cela mérite bienquelque considération au moment de l’attribution des budgets fédéraux, non?

Gra

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voyages et loisirs34 L’Australie des orpailleurs

Retour à l’époque des chercheurs d’ordans l’état de Victoria.

38 Tourisme et franc fort Trois responsables de remontées mé-caniques évoquent les pistes du futur.

43 Sous le soleil du Portugal Découverte de l’Alentejo, une régiondéveloppant un tourisme rural.

club et membres45 Retraite pour le directeur de Club

Beat Flückiger revient sur les 34 années passées au service du TCS.

47 Témoignage d’affiliés ETIUn couple genevois relate une mésaventure survenue en Grèce.

47 Le futur jaune du TCSLes détails de la nouvelle livrée étrennée par le club.

54 L’entretien Eric Collombin, inventeur d’un véloélectrique portable.

49 Prestations TCS49 Tribune du président central53 Courrier des lecteurs, concours,

impressum

leudividni

r eituorcfiarT

6,47 %

Sommaire

La route canalise l’essentiel du trafic

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27 octobre 2011 | touring 18 | édito et sommaire 5

Comme vous avez, chers lectrices etlecteurs, pu l’apprendre par la presse, laradio ou la TV, le Touring Club Suisses’est donné une nouvelle identité vi-suelle. Le nouveau logo du TCS est dés-ormais tridimensionnel et la couleur du club le jaune. Le plus grand club demobilité de Suisse souligne ainsi son attachement à sa première mission,l’assistance. Les voitures de dépannagedu TCS arborent d’ailleurs cette couleurdepuis 1957.

Touring a également, à partir de cetteédition, une nouvelle page de couver-ture. Comme vous l’avez sans doute remarqué, nous avons aussi adapté notre logo à la nouvelle identité visuelledu club. Mais n’ayez crainte: la mise enpage habituelle ne sera pas modifiée.

Le TCS n’a toutefois pas seulement unnouveau concept de marque ombrelle. Iloptimise aussi certains de ses produitset poursuit une stratégie de croissance.Et, plus important encore, le club ambi-tionne d’être encore plus proche à l’ave-nir de ses membres et de répondre encore davantage à leurs besoins. Vousen apprendrez plus à ce sujet dans les colonnes de Touring. Une raison supplé-mentaire de lire attentivement le jour-nal du TCS.

Felix Maurhofer, rédacteur en chef

La couverture de Touring voit la vie en jaune

Photo de couverturePhotographe: Pia Neuenschwander

gros plan 6 Les seniors s’affirment hyper-mobiles

Interview de la professeure PasqualinaPerrig-Chiello, spécialiste des seniors.

société et mobilité13 Trop de monde sur les trottoirs

Les piétons s’insurgent contre l’in -vasion de deux-roues sur les trottoirs.

13 Passages à niveau Que faire lorsque le feu rouge clignotemais que les barrières sont relevées?

14 Talismans, croix, gris-gris Nombre d’automobilistes croient à l’efficacité des porte-bonheur.

17 Attention gibier! En automne, les collisions avec le gibier sont monnaie courante.

test et technique22 Installation des sièges d’enfants

Un comparatif TCS montre qu’il estardu de dénicher la familiale idéale.

26 Nouvelles citadines La Kia Picanto et la Nissan Micra DIG-S apportent un souffle nouveau.

28 Test Lancia Ypsilon Elle continue à véhiculer une touchede luxe parmi les citadines.

Premiers contacts22 Opel Zafira Tourer23 Renault Fluence Z.E.

On oublie souvent que la route supporte l’essentiel des prestations de transport. Commele montre notre graphique présentant la situation en 2009, près de 75% des déplacementsempruntaient la route, contre 13,7% le rail et 11% les trams et bus. Cela mérite bienquelque considération au moment de l’attribution des budgets fédéraux, non?

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voyages et loisirs34 L’Australie des orpailleurs

Retour à l’époque des chercheurs d’ordans l’état de Victoria.

38 Tourisme et franc fort Trois responsables de remontées mé-caniques évoquent les pistes du futur.

43 Sous le soleil du Portugal Découverte de l’Alentejo, une régiondéveloppant un tourisme rural.

club et membres45 Retraite pour le directeur de Club

Beat Flückiger revient sur les 34 années passées au service du TCS.

47 Témoignage d’affiliés ETIUn couple genevois relate une mésaventure survenue en Grèce.

47 Le futur jaune du TCSLes détails de la nouvelle livrée étrennée par le club.

54 L’entretien Eric Collombin, inventeur d’un véloélectrique portable.

49 Prestations TCS49 Tribune du président central53 Courrier des lecteurs, concours,

impressum

leudividni

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6,47 %

Sommaire

La route canalise l’essentiel du trafic

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27 octobre 2011 | touring 18 | gros plan 7

Professeure à l’Université de Berne, Pasqualina Perrig-Chiello annonce des mutations dans l’attitude des seniors face à la mobilité.

Qu’entendez-vous par là?Il faut diminuer la complexité et la rapiditédu trafic: le feu vert pour les piétons est sicourt que les personnes âgées ne parvien-nent pas à traverser la route; les portes desbus se ferment après quelques secondesseulement; les distributeurs de billets sonttrop compliqués.

Quelle solution proposez-vous?Pourquoi ne pas associer les seniors à l’éla-boration des infrastructures? Ils testeraientpar exemple le fonctionnement des distri-buteurs de billets afin de s’assurer qu’ilssoient utilisables sans difficultés. Un autre

point très important concerne l’aménage-ment du territoire: on ne devrait jamaisconstruire de logements sans planifier pa-rallèlement de dessertes en transports pu-blics. A avoir négligé cet impératif, on acréé des zones d’habitation où les gens sontentièrement dépendants de la voiture. Etquand une personne âgée perd son permisde conduire, c’est le drame.

Comment imaginez-vous votre retraite?Comme beaucoup, je ferai ce que je n’ai paseu le temps de réaliser au cours de ma vieactive, faute de temps. Voyager, sortir, allerau théâtre. Ma retraite sera très active.«

Propos recueillis par Jacques-Olivier Pidoux

* Professeure à l’Université de Berne, PasqualinaPerrig-Chiello a publié plusieurs études sur les mutations accompagnant le passage à la retraite.L’une d’elles est téléchargeable sur le site de l’Aca-démie de la mobilité, www.mobilityacademy.ch.

patients à ce risque, et l’on pourrait mêmeenvisager une campagne de prévention surce thème.

Devrait-on soumettre les conducteurs âgés à des cours de conduite obligatoires?Mais pourquoi uniquement les âgés? Desgens reprennent le volant après plusieursannées d’interruption. Ils auraient sansdoute aussi besoin de se remettre à jour.

Certaines mesures incitatives vous semblent-elles pertinentes?Il serait bon de familiariser les aînés avecles voitures pourvues d’assistances à laconduite, de sorte qu’ils puissent seconcentrer sur le trafic plutôt que sur lamanipulation des instruments de bord.Mais ce qui aiderait énormément les se-niors, c’est une adaptation des infrastruc-tures de transport.

«Une adaptation des infrastructures aideraitbeaucoup les aînés.»

6 gros plan | touring 18 | 27 octobre 2011

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ger. Les «baby-boomers» entendent demeu-rer acteurs à part entière de la société, etles générations suivantes de retraités n’yseront pas moins résolues. C’est donc à lasociété de se transformer.

De quelle manière?Le fond du problème réside dans les pics detrafic pendulaire, le matin et le soir. Afin derépartir les déplacements sur l’ensemble dela journée, il conviendrait d’introduire da-vantage de flexibilité dans le monde du tra-vail. Pourquoi ces horaires monolitihiquesoù tout le monde commence à 8 h et termineà 17 h 30? Nos entreprises tournées vers lesservices se prêtent à des horaires différen-ciés et au travail à domicile.

Les seniors lutterontpour leur mobilité Issues du «baby-boom», les nouvelles générations de re traitésauront un impact considérable sur la mobilité, estime la professeure Pasqualina Perrig-Chiello. Dès maintenant, il convient d’adapter les infrastructures à leurs besoins.

» Vous avez consacré de nombreusesétudes aux retraités. Quelle importance accordent-ils à la mobilité?Pasqualina Perrig-Chiello*: ils y accordentune place prépondérante. La capacité à sedéplacer de manière autonome arrive entroisième position dans l’ordre de prioritédes seniors, derrière la santé et les fi-nances. Plus de 50% des personnes entre 65et 80 ans qualifient la mobilité de «très im-portante». Chez les plus de 80 ans, pour desraisons évidentes liées à la perte progres-sive des facultés physiques, la mobilitécompte dans une moindre mesure.

Quel moyen de transport privilégient-ils?La voiture et la marche à pied. Plus ilsavancent en âge, plus ils redoutent de pren-dre les transports publics en raison de lafoule, des portes automatiques qui se fer-ment trop vite et des distributeurs de bil-lets trop compliqués. Lorsqu’ils doiventprendre le bus, ils évitent les heures depointe.

Pourtant, les compagnies de transports publics affirment que les seniors empruntentle train et le bus aux heures de grand trafic…Cela ne correspond pas à la réalité. Jusqu’àprésent, les retraités ont toujours soigneu-sement évité les heures les plus chargées.Mais il est vrai que cela ne va pas durer.

Pourquoi donc?Car les prochaines années verront l’arrivéeà la retraite des «baby-boomers», dont lamentalité est foncièrement différente decelle de leurs prédécesseurs. Nés entre 1945et 1953, ils ont grandi dans une société in-dividualiste où la liberté de choix et l’indé-pendance constituaient des valeurs cen-trales. Ils cherchent avant tout à réaliserleurs aspirations personnelles. Les femmesse sont émancipées de la tutelle masculine.C’est donc une génération bien éduquée eten bonne santé, habituée de surcroît à faireentendre sa voix, qui ne se laissera pas re-léguer au second plan.

Le nombre d’automobilistes âgés étant enaugmentation constante, cela risque-t-il deposer des problèmes de sécurité routière?Je ne crois pas. Les statistiques montrentque les plus impliqués dans les accidentsde la route sont les jeunes conducteurs. Lesseniors prennent leurs précautions. Ils mi-nimisent les risques en évitant de roulerpar mauvais temps, dans l’obscurité, dansles endroits qu’ils ne connaissent pas ousur l’autoroute. Et mieux que leurs cadets,ils parviennent à dissocier alcool etconduite automobile.

Pourtant, d’aucuns s’inquiètent de laconsommation de médicaments…Effectivement, c’est là un problème à nepas sous-estimer, car certains remèdes diminuent l’attention, perturbent la per -ception et émoussent les réflexes. Les mé-decins doivent davantage sensibiliser leurs

Quel impact cela aura-t-il dans le domaine de la mobilité?Les «baby-boomers» n’ont pas l’habitude dese voir dicter leur conduite. Ils défendrontleur droit à se déplacer à toute heure de lajournée. Si cela leur chante, ils prendront letrain ou la voiture à 8 h le matin ou 18 h.

Mais alors, comment éviter les embouteil-lages et les conflits avec les autres usagers?Un changement de mentalité est indispen-sable: il faut se départir de l’image de lagentille personne âgée discrète, qui s’effacedevant les autres et ne veut jamais déran-

«Plus les seniors avancenten âge, plus ils redoutent de prendre les transports publics.»

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27 octobre 2011 | touring 18 | gros plan 7

Professeure à l’Université de Berne, Pasqualina Perrig-Chiello annonce des mutations dans l’attitude des seniors face à la mobilité.

Qu’entendez-vous par là?Il faut diminuer la complexité et la rapiditédu trafic: le feu vert pour les piétons est sicourt que les personnes âgées ne parvien-nent pas à traverser la route; les portes desbus se ferment après quelques secondesseulement; les distributeurs de billets sonttrop compliqués.

Quelle solution proposez-vous?Pourquoi ne pas associer les seniors à l’éla-boration des infrastructures? Ils testeraientpar exemple le fonctionnement des distri-buteurs de billets afin de s’assurer qu’ilssoient utilisables sans difficultés. Un autre

point très important concerne l’aménage-ment du territoire: on ne devrait jamaisconstruire de logements sans planifier pa-rallèlement de dessertes en transports pu-blics. A avoir négligé cet impératif, on acréé des zones d’habitation où les gens sontentièrement dépendants de la voiture. Etquand une personne âgée perd son permisde conduire, c’est le drame.

Comment imaginez-vous votre retraite?Comme beaucoup, je ferai ce que je n’ai paseu le temps de réaliser au cours de ma vieactive, faute de temps. Voyager, sortir, allerau théâtre. Ma retraite sera très active.«

Propos recueillis par Jacques-Olivier Pidoux

* Professeure à l’Université de Berne, PasqualinaPerrig-Chiello a publié plusieurs études sur les mutations accompagnant le passage à la retraite.L’une d’elles est téléchargeable sur le site de l’Aca-démie de la mobilité, www.mobilityacademy.ch.

patients à ce risque, et l’on pourrait mêmeenvisager une campagne de prévention surce thème.

Devrait-on soumettre les conducteurs âgés à des cours de conduite obligatoires?Mais pourquoi uniquement les âgés? Desgens reprennent le volant après plusieursannées d’interruption. Ils auraient sansdoute aussi besoin de se remettre à jour.

Certaines mesures incitatives vous semblent-elles pertinentes?Il serait bon de familiariser les aînés avecles voitures pourvues d’assistances à laconduite, de sorte qu’ils puissent seconcentrer sur le trafic plutôt que sur lamanipulation des instruments de bord.Mais ce qui aiderait énormément les se-niors, c’est une adaptation des infrastruc-tures de transport.

«Une adaptation des infrastructures aideraitbeaucoup les aînés.»

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27 octobre 2011 | touring 18 | gros plan 9

La voiture continue de jouer un rôle important dans la vie quotidienne de Willy Christen.

renoncé à couvrir de longues distances.«C’est trop exigeant. Ma concentrationn’est en effet plus la même qu’autrefois.» Ily a naturellement aussi des moments oùWilly Christen s’abstient de prendre le vo-lant, par exemple lorsqu’il boit l’apéritifavec des amis ou qu’il ne se sent pas enforme.

Inconditionnel de Peugeot | Le conduc-teur de 86 ans a toujours aimé les voitures.Grand amateur de Peugeot, il a fait l’acqui-sition d’une 407 en 2005. Le fait qu’il n’aitjamais eu d’accident en 60 ans de conduiten’est pas dû au hasard. De manièreconstante au fil du temps, Willy Christen atenu à se familiariser avec les nouvelles rè-gles de circulation. La documentation qu’ila reçue dans le cadre des cours du TCS est soigneusement classée et régulièrementconsultée. La circulation dans les gira-toires n’a ainsi aucun secret pour lui.

A la question de savoir ce qui pourraitêtre amélioré dans le domaine de la mobi-lité des seniors, Willy Christen en appelleavant tout à la responsabilité individuelle:«Toutes les personnes âgées n’ont pas lamême aisance à évoluer dans le trafic. Cha-cun doit savoir ce dont il est encore capa-ble, sans devenir une entrave pour les au-tres usagers. Il est important de s’adapteraux réalités quotidiennes.»‹

Nadia Rambaldi

venir à bon port, sain et sauf», explique-t-il. Ce policier à la retraite aimerait encoreconduire pendant environ deux ans, tantque son état de santé le permettra. Pour lui,il importe toutefois de rester alerte. C’estdans ce but qu’il suit chaque année le coursTCS «Conduire aujourd’hui» (voir encadré)et se soumet annuellement à un examen médical et ophtalmologique. Ce faisant, WillyChristen va au-delà des exigences légales: àpartir de 70 ans, les contrôles médicauxsont certes obligatoires, mais seulementtous les deux ans. Pour lui, ces visites chezle médecin et les cours de perfectionnementsont essentiels: «Ils me confirment que jesuis encore apte à la conduite.»

Courtes distances | Willy Christen uti-lise sa voiture pour effectuer de courts tra-jets, par exemple pour se rendre chaque se-maine au centre de fitness ou aller pêcher,un hobby qu’il pratique depuis 50 ans. Il a

›Au temps où Willy Christen accomplissaitses premiers tours de roues, une leçond’auto-école ne coûtait que 14 fr. Il obtintson permis en juin 1952, après neuf heuresde pratique et deux heures de théorie. Enbientôt 60 ans de conduite, ce retraité dé-bordant d’énergie n’a pas eu un seul acci-dent. Et il n’a dû s’acquitter que de troisamendes au cours de sa carrière de conduc-teur. Aujourd’hui encore, il prend beaucoupde plaisir au volant de sa voiture. En tantque membre du TCS, il a suivi de nombreuxcours de perfectionnement, notammentceux dispensés au centre de sécurité rou-tière de Stockental (BE).

Arriver au but | A 86 ans, Willy Christenapprécie la liberté de se déplacer de ma-nière autonome, même s’il envisage à pré-sent la voiture de manière pragmatique.«C’est surtout devenu un moyen de dépla-cement. Ce qui est important, c’est de par-

Six décennies sans accidentA 86 ans, Willy Christen apprécie les commodités offertes par la voiture. Désireux de se tenir à jour, ce conducteur suit régulièrement des cours de perfectionnement.

Nad

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Conduire aujourd’hui

Même les conducteurs de longue datese trouvent parfois confrontés à des si-tuations délicates sur la route. Le coursdu TCS «Conduire aujourd’hui» entendprévenir ce genre de situations. En troisheures (pause comprise) de cours théo-riques et pratiques, des instructeurs ex-périmentés donnent aux participants lapossibilité de mettre leurs connais-sances à jour. Un trajet en compagnied’un expert permet de discerner lesforces et faiblesses de chacun. Le Fondsde sécurité routière offre aux partici-pants de 65 ans et plus une somme de 50 fr. Annoncez le numéro de votrepermis de conduire lors de l’inscription.Pour en savoir plus: www.tcs.ch, ru-brique «Cours», puis «Cours dans lessections.» nr/tg

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27 octobre 2011 | touring 18 | gros plan 9

La voiture continue de jouer un rôle important dans la vie quotidienne de Willy Christen.

renoncé à couvrir de longues distances.«C’est trop exigeant. Ma concentrationn’est en effet plus la même qu’autrefois.» Ily a naturellement aussi des moments oùWilly Christen s’abstient de prendre le vo-lant, par exemple lorsqu’il boit l’apéritifavec des amis ou qu’il ne se sent pas enforme.

Inconditionnel de Peugeot | Le conduc-teur de 86 ans a toujours aimé les voitures.Grand amateur de Peugeot, il a fait l’acqui-sition d’une 407 en 2005. Le fait qu’il n’aitjamais eu d’accident en 60 ans de conduiten’est pas dû au hasard. De manièreconstante au fil du temps, Willy Christen atenu à se familiariser avec les nouvelles rè-gles de circulation. La documentation qu’ila reçue dans le cadre des cours du TCS est soigneusement classée et régulièrementconsultée. La circulation dans les gira-toires n’a ainsi aucun secret pour lui.

A la question de savoir ce qui pourraitêtre amélioré dans le domaine de la mobi-lité des seniors, Willy Christen en appelleavant tout à la responsabilité individuelle:«Toutes les personnes âgées n’ont pas lamême aisance à évoluer dans le trafic. Cha-cun doit savoir ce dont il est encore capa-ble, sans devenir une entrave pour les au-tres usagers. Il est important de s’adapteraux réalités quotidiennes.»‹

Nadia Rambaldi

venir à bon port, sain et sauf», explique-t-il. Ce policier à la retraite aimerait encoreconduire pendant environ deux ans, tantque son état de santé le permettra. Pour lui,il importe toutefois de rester alerte. C’estdans ce but qu’il suit chaque année le coursTCS «Conduire aujourd’hui» (voir encadré)et se soumet annuellement à un examen médical et ophtalmologique. Ce faisant, WillyChristen va au-delà des exigences légales: àpartir de 70 ans, les contrôles médicauxsont certes obligatoires, mais seulementtous les deux ans. Pour lui, ces visites chezle médecin et les cours de perfectionnementsont essentiels: «Ils me confirment que jesuis encore apte à la conduite.»

Courtes distances | Willy Christen uti-lise sa voiture pour effectuer de courts tra-jets, par exemple pour se rendre chaque se-maine au centre de fitness ou aller pêcher,un hobby qu’il pratique depuis 50 ans. Il a

›Au temps où Willy Christen accomplissaitses premiers tours de roues, une leçond’auto-école ne coûtait que 14 fr. Il obtintson permis en juin 1952, après neuf heuresde pratique et deux heures de théorie. Enbientôt 60 ans de conduite, ce retraité dé-bordant d’énergie n’a pas eu un seul acci-dent. Et il n’a dû s’acquitter que de troisamendes au cours de sa carrière de conduc-teur. Aujourd’hui encore, il prend beaucoupde plaisir au volant de sa voiture. En tantque membre du TCS, il a suivi de nombreuxcours de perfectionnement, notammentceux dispensés au centre de sécurité rou-tière de Stockental (BE).

Arriver au but | A 86 ans, Willy Christenapprécie la liberté de se déplacer de ma-nière autonome, même s’il envisage à pré-sent la voiture de manière pragmatique.«C’est surtout devenu un moyen de dépla-cement. Ce qui est important, c’est de par-

Six décennies sans accidentA 86 ans, Willy Christen apprécie les commodités offertes par la voiture. Désireux de se tenir à jour, ce conducteur suit régulièrement des cours de perfectionnement.

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Conduire aujourd’hui

Même les conducteurs de longue datese trouvent parfois confrontés à des si-tuations délicates sur la route. Le coursdu TCS «Conduire aujourd’hui» entendprévenir ce genre de situations. En troisheures (pause comprise) de cours théo-riques et pratiques, des instructeurs ex-périmentés donnent aux participants lapossibilité de mettre leurs connais-sances à jour. Un trajet en compagnied’un expert permet de discerner lesforces et faiblesses de chacun. Le Fondsde sécurité routière offre aux partici-pants de 65 ans et plus une somme de 50 fr. Annoncez le numéro de votrepermis de conduire lors de l’inscription.Pour en savoir plus: www.tcs.ch, ru-brique «Cours», puis «Cours dans lessections.» nr/tg

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Catégorie de place et prix cat. 1 cat. 2 cat. 3 cat. 4Prix normal 158.– 138.– 118.– 88.–Prix spécial membres TCS 148.– 128.– 108.– 78.–(Les prix comprennent 10% de frais de pré-location. Frais d’expédition CHF 8.–/commande non comprise.)

PATINOIRE DE MALLEY LAUSANNE LES 7 ET 8 FÉ VRIER 2012

Prière de retourner à: Art on Ice Production AG, Breitackerstrasse 2, 8702 Zollikon, fax 044 315 40 29, www.artonice.com

Date désirée

7.2.2012, 19h30 8.2.2012, 19h30

Catégorie désirée L'offre VIP catégorie 1 catégorie 2 catégorie 3 catégorie 4

En cas de non-disponibilité dans la catégorie désirée, j'accepte une/des place(s) directement inférieure(s) ou directement supérieure(s)

Talon de réservation pour Art on Ice 2012 à LausanneJe commande billet(s) d’entrée prix special (membres TCS)

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Notre offre VIP: Venez savourer, en compagnie de vos invités, l’ambiance unique d’Art on Ice: Accès à l’espace «hospitality», billets de la meilleure catégorie, rafraîchissements, snacks, cocktail riche, parking. Commandes / renseignements: Gabriela Buchs – téléphone: 044 315 40 24.

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Page 12: Touring 18 / 2011 français

27 octobre 2011 | touring 18 | société et mobilité 13

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

Sur la route, la couleur rouge est syno-nyme d’interdiction de passer ou d’arrêtimmédiat. Tout automobiliste qui arriveà un feu situé devant un passage pourpiétons le sait bien. Un conducteur prisen flagrant délit est passible d’uneamende de 250 fr. La sanction est en-core plus lourde en cas d’accident, avecla possibilité d’un retrait de permis delongue durée.

Le comportement à adopter en cas defeu rouge à un passage à niveau est enrevanche moins évident. Tout usager dela route sait pertinemment qu’il doits’abstenir de franchir le passage à ni-veau dont il s’approche quand le feurouge se met à clignoter. Il est tenu d’attendre que la barrière se relève.Mais que faire après le passage du train,quand les barrières remontent et que lefeu rouge continue de clignoter? Bonnombre de conducteurs estiment avoirle droit de franchir la voie ferrée en fai-sant preuve de la prudence appropriée,même si le feu rouge clignote encore. Ilss’estiment dans leur bon droit en argu-mentant que si le train est passé et qu’aucun danger n’est en vue, cela amé-liore la fluidité du trafic.

Et pourtant, tous ces automobilistesse trompent. C’est en du moins l’avis del’Office fédéral des routes (Ofrou). LeTribunal fédéral n’a encore rendu au-cune décision à ce sujet et les décisionsdes cantons sont pour l’instant contra-dictoires. Dans une récente directiveadressée aux directeurs des policescantonales, l’Office fédéral a une nou-velle fois rappelé que «le feu rouge cli-gnotant est synonyme d’arrêt absolu.Que la barrière se ferme, soit en train dese fermer ou s’ouvre n’y change rien.Dans tous les cas énumérés, le conduc-teur du véhicule n’est autorisé à repren-dre la route qu’une fois le feu rouge cli-gnotant éteint».

Le TCS recommande de s’y tenir. Làencore, il vous en coûtera 250 fr. en casde non-respect d’un feu rouge.

Parlons droitUrs-Peter Inderbitzin

Quand clignote le feu rouge au passage à niveau

›En ville, les piétons doivent souvent sefaufiler au milieu des cyclistes, des adeptesde trottinette, planches à roulettes et au-tres rollers. Frôlements et évitements d’ur-gence sont parfois nécessaires afin d’éviterune collision. Si les personnes en pleinepossession de leurs moyens ne s’en forma-lisent guère, les usagers vulnérables crai-gnent pour leur sécurité et sentent leur es-pace vital s’amenuiser jour après jour. Pourse justifier, les cyclistes invoquent l’argu-ment de l’insécurité sur les routes. Et la situation se détériore encore avec l’arrivéedes deux-roues électriques de type Seg-ways, dont les utilisateurs flânent volon-tiers sur les trottoirs. Sans parler des auto-mobilistes peu respectueux des droits piétonniers et qui, en ville, profitent de lamoindre lacune dans la signalisation desplaces de parcage pour stationner sans ver-gogne sur les trottoirs.

Tendance croissante | Mobilité pié-tonne, l’association suisse des piétons, aréagi en votant récemment une résolutiondans laquelle elle s’oppose «à la tendancecroissante d’ouvrir les trottoirs et surfacespiétonnes aux cyclistes, et même parfoisd’y tolérer les véhicules motorisés». Mobi-lité piétonne soutient toutefois les efforts

de promotion de la mobilité douce, mais regrette qu’en de nombreux endroits cettedernière se mette en place au détriment despiétons. L’association constate qu’outre lescyclistes, des voitures et un nombre crois-sant de vélos électriques, ou autres véhi-cules assimilables, empiètent sur l’espacepiétonnier. «Les trottoirs et surfaces pié-tonnes doivent demeurer réservés aux pié-tons», martèle la résolution.

Le pragmatisme du TCS | Le départe-ment Sécurité routière du TCS se veut plusaccommodant et pragmatique. «La confron-tation entre les divers acteurs de la mobi-lité ne mène à rien. Sur les trottoirs commeailleurs, les égards mutuels sont encore le meilleur moyen d’éviter les conflits», es-time Olivier Caspar, ingénieur du trafic.Concernant les Segways, il affirme que cesengins très lents seraient dangereux sur lesroutes. Depuis peu, ces deux-roues sur les-quels le conducteur est debout sont autori-sés à emprunter les pistes cyclables.‹hwm

Info TouringQuelles sont vos expériences de piéton? Etes-vouscontrariés par les cyclistes ou par les automobi-listes qui gênent les piétons? Envoyez-nous vos avis brefs et concis à: [email protected] ou Rédaction Touring, trottoirs, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne.

Les piétons luttentpour leurs droits Las de voir leur espace vital se rétrécir comme peau de chagrin, les piétons se rebiffent et adoptent une résolutionaffirmant leur primauté. Le TCS appelle à la raison.

Nombre de piétons s’émeuvent de la récente «invasion» des vélos sur les trottoirs.

Mat

hia

s W

ysse

nba

ch

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27 octobre 2011 | touring 18 | société et mobilité 13

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

Sur la route, la couleur rouge est syno-nyme d’interdiction de passer ou d’arrêtimmédiat. Tout automobiliste qui arriveà un feu situé devant un passage pourpiétons le sait bien. Un conducteur prisen flagrant délit est passible d’uneamende de 250 fr. La sanction est en-core plus lourde en cas d’accident, avecla possibilité d’un retrait de permis delongue durée.

Le comportement à adopter en cas defeu rouge à un passage à niveau est enrevanche moins évident. Tout usager dela route sait pertinemment qu’il doits’abstenir de franchir le passage à ni-veau dont il s’approche quand le feurouge se met à clignoter. Il est tenu d’attendre que la barrière se relève.Mais que faire après le passage du train,quand les barrières remontent et que lefeu rouge continue de clignoter? Bonnombre de conducteurs estiment avoirle droit de franchir la voie ferrée en fai-sant preuve de la prudence appropriée,même si le feu rouge clignote encore. Ilss’estiment dans leur bon droit en argu-mentant que si le train est passé et qu’aucun danger n’est en vue, cela amé-liore la fluidité du trafic.

Et pourtant, tous ces automobilistesse trompent. C’est en du moins l’avis del’Office fédéral des routes (Ofrou). LeTribunal fédéral n’a encore rendu au-cune décision à ce sujet et les décisionsdes cantons sont pour l’instant contra-dictoires. Dans une récente directiveadressée aux directeurs des policescantonales, l’Office fédéral a une nou-velle fois rappelé que «le feu rouge cli-gnotant est synonyme d’arrêt absolu.Que la barrière se ferme, soit en train dese fermer ou s’ouvre n’y change rien.Dans tous les cas énumérés, le conduc-teur du véhicule n’est autorisé à repren-dre la route qu’une fois le feu rouge cli-gnotant éteint».

Le TCS recommande de s’y tenir. Làencore, il vous en coûtera 250 fr. en casde non-respect d’un feu rouge.

Parlons droitUrs-Peter Inderbitzin

Quand clignote le feu rouge au passage à niveau

›En ville, les piétons doivent souvent sefaufiler au milieu des cyclistes, des adeptesde trottinette, planches à roulettes et au-tres rollers. Frôlements et évitements d’ur-gence sont parfois nécessaires afin d’éviterune collision. Si les personnes en pleinepossession de leurs moyens ne s’en forma-lisent guère, les usagers vulnérables crai-gnent pour leur sécurité et sentent leur es-pace vital s’amenuiser jour après jour. Pourse justifier, les cyclistes invoquent l’argu-ment de l’insécurité sur les routes. Et la situation se détériore encore avec l’arrivéedes deux-roues électriques de type Seg-ways, dont les utilisateurs flânent volon-tiers sur les trottoirs. Sans parler des auto-mobilistes peu respectueux des droits piétonniers et qui, en ville, profitent de lamoindre lacune dans la signalisation desplaces de parcage pour stationner sans ver-gogne sur les trottoirs.

Tendance croissante | Mobilité pié-tonne, l’association suisse des piétons, aréagi en votant récemment une résolutiondans laquelle elle s’oppose «à la tendancecroissante d’ouvrir les trottoirs et surfacespiétonnes aux cyclistes, et même parfoisd’y tolérer les véhicules motorisés». Mobi-lité piétonne soutient toutefois les efforts

de promotion de la mobilité douce, mais regrette qu’en de nombreux endroits cettedernière se mette en place au détriment despiétons. L’association constate qu’outre lescyclistes, des voitures et un nombre crois-sant de vélos électriques, ou autres véhi-cules assimilables, empiètent sur l’espacepiétonnier. «Les trottoirs et surfaces pié-tonnes doivent demeurer réservés aux pié-tons», martèle la résolution.

Le pragmatisme du TCS | Le départe-ment Sécurité routière du TCS se veut plusaccommodant et pragmatique. «La confron-tation entre les divers acteurs de la mobi-lité ne mène à rien. Sur les trottoirs commeailleurs, les égards mutuels sont encore le meilleur moyen d’éviter les conflits», es-time Olivier Caspar, ingénieur du trafic.Concernant les Segways, il affirme que cesengins très lents seraient dangereux sur lesroutes. Depuis peu, ces deux-roues sur les-quels le conducteur est debout sont autori-sés à emprunter les pistes cyclables.‹hwm

Info TouringQuelles sont vos expériences de piéton? Etes-vouscontrariés par les cyclistes ou par les automobi-listes qui gênent les piétons? Envoyez-nous vos avis brefs et concis à: [email protected] ou Rédaction Touring, trottoirs, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne.

Les piétons luttentpour leurs droits Las de voir leur espace vital se rétrécir comme peau de chagrin, les piétons se rebiffent et adoptent une résolutionaffirmant leur primauté. Le TCS appelle à la raison.

Nombre de piétons s’émeuvent de la récente «invasion» des vélos sur les trottoirs.

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27 octobre 2011 | touring 18 | société et mobilité 15

Les pierres de lithothérapie sont appréciées à l’intérieur des voi-tures. Les personnes y croyant ne jurent que par elles. Pourtant,chaque être réagit différemment à ces pierres prétendûment curatives. Cela dépend toujours du taux de relâchement duconducteur et de ses réactions face au stress. Il semblerait qu’ilexiste néanmoins certaines constantes dans les pierres de litho-thérapie.

La pierre la plus typique et la plus connue estla turquoise. Elle aurait des effets accommo-dants et stimulants et protégerait des influences

externes. Elle agirait égale-ment contre l’épuisement –souvent, la turquoise est associée à une pierredite «de concentration» comme l’améthyste.

Les pierres noires, quant àelles, opéreraient comme un filtre. Elles contri-bueraient à la placidité. La tourmaline noirepousserait à la sobriété et favoriserait les ré-flexions et les actions claires, logiques et ration-nelles. Les minéraux transparents comme les

cristaux de roche sont supposés avoir une actionclarifiante et permettraient de rester éveillé,avec des idées nettes. Les pierres vertes et vio-lettes auraient des effets apaisants pour les yeux.Le jade vert créerait un équilibre entre paix et activité. La fluorite violette contribuerait à une stabilité émo -tionnelle et à la paix intérieure et stimulerait la concentration.

On raconte que certaines pierres déploientleurs effets uniquement lorsqu’elles sont por-tées par le conducteur – surtout à même lapeau, en collier ou en bracelet. C’est le cas dela dumortiérite: elle aiderait

à supporter les vicissitudes de la vie et diminue-rait peurs et nervosité. L’œil de faucon, portésur la peau, aiderait à contrôler les situationscomplexes et améliorerait le pouvoir décisionnel.C’est du reste un bon compagnon de voyage pourles enfants et les femmes enceintes, car il agiraitcontre les nausées et les vomissements. nr

Davantage de détails sous www.ferdelance.ch

Les pierres, compagnons de voyage favorisant la guérison?

toute circonstance. La sécurité routière estaffaire de comportement individuel, pas deporte-bonheur. Uwe Ewert, psychologue dutrafic au Bureau de prévention des acci-dents (bpa) doute de leur efficacité: «Lemeilleur porte-bonheur, c’est de respecterles lois en évitant les risques reconnus»,souligne-t-il. Et lorsque la croyance auxpropriétés magiques d’un objet occasionneun sentiment d’invulnérabilité, il y a dan-ger. «On a alors le sentiment d’être protégépar une puissance supérieure. On se sentpositivement influencé par le porte-bon-heur», explique Uwe Ewert. Toutefois, l’ex-pert ne voit aucun inconvénient à décorersa voiture d’articles fantaisistes, car ondoit se sentir à l’aise dans son véhicule.«L’important est que la visibilité ne soit pasentravée et que tout soit bien fixé», précise-t-il avec pragmatisme.

Selon Toni Keller, responsable du dépar-tement Technique et économie au TCS, lestalismans ne doivent en aucun cas atténuerla visibilité. Il n’existe d’ailleurs aucuneprescription quant à la taille concrète. Pour

des raisons de sécurité, on ne devraitrien déposer sur la plage arrière.

«S’il s’agit d’un objet léger et mou,par exemple un petit tapis ou unanimal en peluche, cela ne pose aucun problème au plan de la sécu-rité.» Dès que l’on parle d’acces-soires lourds et durs, cela peutdevenir dangereux: «Lors d’unecollision, ces objets sont proje-tés vers l’avant et, à 50 km/h, ilspèsent 50 fois leur poids», souligneToni Keller.‹ Nadia Rambaldi

ment» ont la faveur des Suisses. Par contre,la mode du basset qui hoche la tête semblesur le déclin, de même que les queues de re-nard. A l’inverse, les talismans spirituels,tels les anges, n’ont rien perdu de leur attrait et demeurent en bonne place dans la panoplie des conducteurs amateurs degris-gris et autres fétiches.

Saint Christophe | Tout aussi extraordi-naire, mais plus spirituels, voici les «at-trape-songes». Un garagiste cite le cas d’un client en ayant fixé au rétroviseur afind’éloigner les mauvais esprits. Un autre au-tomobiliste a orné l’habitacle de sa voiturede plumes d’indiens, en les fixant aux busesde climatisation et aux cendriers. Quant àsaint Christophe, ses pouvoirs spirituelssont nettement supérieurs à ceux du bassetou des peluches: ce n’est plus un simple or-nement décoratif, mais un véritable saintpatron vénéré par certains croyants, sou-vent représenté sous la forme d’un géantavec bâton, portant l’enfant Jésus.

Ce saint protecteur des voyageurs jouitd’une estime populaire jamais démentie.La plaquette fixée au véhicule doit rap-peler à l’automobiliste ses responsa-bilités et le placer sous sa bénédic-tion. Autre accessoire d’originechrétienne aux vertus réelles ouimaginaires, le chapelet, dont lesperles servent à compter les versetsde prière. On le trouve souventpendu au rétroviseur.

Il n’en reste pas moins que lepouvoir supposé d’un talisman neremplacera jamais la prudence en

14 société et mobilité | touring 18 | 27 octobre 2011

A chacun sonporte-bonheur Croix, chapelets, statuettes de saints ou animauxen peluche: les talismans figurent en bonne place à l’intérieur des voitures, avec le secret espoir qu’ils éloigneront le mauvais sort.

›Tigres en peluche, bassets hochant latête, Elvis se déhanchant, anges protec-teurs, chapelets et, enfin, l’inamovile saintChristophe, patron des voyageurs: ils sontcensés avoir un effet protecteur et préser-ver d’un éventuel accident. Grâce à l’aurasurnaturelle qu’on leur confère, ils servi-raient également à éloigner les influencesnéfastes et améliorer la confiance. Au seindes cultures extrême-orientales ainsi qu’enAmérique latine, de tels talismans revêtentune importance majeure. Cela dit, même enEurope, les porte-bonheur et autres sym-boles de félicité jouissent d’une grande po-pularité. Mais quel crédit leur apporter etcomment interpréter ces croyances?

Talisman ou accessoire? | Parmi lesporte-bonheur les plus connus, on citera letrèfle à quatre feuilles, le fer à cheval ou lacoccinelle. Difficile de prouver objective-ment leur efficacité. Il est naturel que toutun chacun se crée son porte-bonheur indi-viduel à partir d’un objet personnel impré-gné d’une forte valeur affective. On se situelà dans le registre très intime de la foi. Cer-taines personnes accrochent au rétroviseurun ange protecteur, la première lolette de

leur enfant ou des souliers de bébé.Il existe également des accessoiresqui se sont chargés de la valeur

d’un talisman, comme le basset ho-chant la tête apparu dans les années 1970

et qui, depuis lors, a occupé le devant de lascène. Comme c’est le cas du basset, un El-vis qui bouge constitue un élément décora-tif sur le tableau de bord ou la plage arrière.En réalité, Elvis n’opine pas du chef, il sedéhanche. En général, les personnes qui dé-corent de cette manière l’habitacle de leurvéhicule le font moins pour des raisons desuperstition que dans un souci d’esthé-tique. Quant aux amoncellements d’ani-maux en peluche sur la plage arrière, ils’agit là plutôt d’une passion de collection-neur.

Animaux en peluche | Afin de détermi-ner l’élément le plus prisé par les Suissespour orner leur voiture, les garagistesconstituent certainement la meilleure sourced’informations, puisqu’ils évoluent en per-manence dans l’habitacle des véhicules deleurs clients. Un coup de sonde effectué au-près de quelques garages de la région deBerne établit que les animaux en pelucheont la cote. En général, ils sont fixés au rétroviseur ou attachés sur le siège arrière,principalement par les conductrices. Quantà la clientèle latine – Italiens, Espagnols etPortugais –, elle voue une affection particu-lière aux accessoires religieux, représenta-tions de Jésus, de la Vierge ainsi qu’auxcroix ou aux anges. Les accessoires de base,comme l’illustration d’un trèfle ou d’unefleur, accompagné d’un «Conduis prudem-

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27 octobre 2011 | touring 18 | société et mobilité 15

Les pierres de lithothérapie sont appréciées à l’intérieur des voi-tures. Les personnes y croyant ne jurent que par elles. Pourtant,chaque être réagit différemment à ces pierres prétendûment curatives. Cela dépend toujours du taux de relâchement duconducteur et de ses réactions face au stress. Il semblerait qu’ilexiste néanmoins certaines constantes dans les pierres de litho-thérapie.

La pierre la plus typique et la plus connue estla turquoise. Elle aurait des effets accommo-dants et stimulants et protégerait des influences

externes. Elle agirait égale-ment contre l’épuisement –souvent, la turquoise est associée à une pierredite «de concentration» comme l’améthyste.

Les pierres noires, quant àelles, opéreraient comme un filtre. Elles contri-bueraient à la placidité. La tourmaline noirepousserait à la sobriété et favoriserait les ré-flexions et les actions claires, logiques et ration-nelles. Les minéraux transparents comme les

cristaux de roche sont supposés avoir une actionclarifiante et permettraient de rester éveillé,avec des idées nettes. Les pierres vertes et vio-lettes auraient des effets apaisants pour les yeux.Le jade vert créerait un équilibre entre paix et activité. La fluorite violette contribuerait à une stabilité émo -tionnelle et à la paix intérieure et stimulerait la concentration.

On raconte que certaines pierres déploientleurs effets uniquement lorsqu’elles sont por-tées par le conducteur – surtout à même lapeau, en collier ou en bracelet. C’est le cas dela dumortiérite: elle aiderait

à supporter les vicissitudes de la vie et diminue-rait peurs et nervosité. L’œil de faucon, portésur la peau, aiderait à contrôler les situationscomplexes et améliorerait le pouvoir décisionnel.C’est du reste un bon compagnon de voyage pourles enfants et les femmes enceintes, car il agiraitcontre les nausées et les vomissements. nr

Davantage de détails sous www.ferdelance.ch

Les pierres, compagnons de voyage favorisant la guérison?

toute circonstance. La sécurité routière estaffaire de comportement individuel, pas deporte-bonheur. Uwe Ewert, psychologue dutrafic au Bureau de prévention des acci-dents (bpa) doute de leur efficacité: «Lemeilleur porte-bonheur, c’est de respecterles lois en évitant les risques reconnus»,souligne-t-il. Et lorsque la croyance auxpropriétés magiques d’un objet occasionneun sentiment d’invulnérabilité, il y a dan-ger. «On a alors le sentiment d’être protégépar une puissance supérieure. On se sentpositivement influencé par le porte-bon-heur», explique Uwe Ewert. Toutefois, l’ex-pert ne voit aucun inconvénient à décorersa voiture d’articles fantaisistes, car ondoit se sentir à l’aise dans son véhicule.«L’important est que la visibilité ne soit pasentravée et que tout soit bien fixé», précise-t-il avec pragmatisme.

Selon Toni Keller, responsable du dépar-tement Technique et économie au TCS, lestalismans ne doivent en aucun cas atténuerla visibilité. Il n’existe d’ailleurs aucuneprescription quant à la taille concrète. Pour

des raisons de sécurité, on ne devraitrien déposer sur la plage arrière.

«S’il s’agit d’un objet léger et mou,par exemple un petit tapis ou unanimal en peluche, cela ne pose aucun problème au plan de la sécu-rité.» Dès que l’on parle d’acces-soires lourds et durs, cela peutdevenir dangereux: «Lors d’unecollision, ces objets sont proje-tés vers l’avant et, à 50 km/h, ilspèsent 50 fois leur poids», souligneToni Keller.‹ Nadia Rambaldi

ment» ont la faveur des Suisses. Par contre,la mode du basset qui hoche la tête semblesur le déclin, de même que les queues de re-nard. A l’inverse, les talismans spirituels,tels les anges, n’ont rien perdu de leur attrait et demeurent en bonne place dans la panoplie des conducteurs amateurs degris-gris et autres fétiches.

Saint Christophe | Tout aussi extraordi-naire, mais plus spirituels, voici les «at-trape-songes». Un garagiste cite le cas d’un client en ayant fixé au rétroviseur afind’éloigner les mauvais esprits. Un autre au-tomobiliste a orné l’habitacle de sa voiturede plumes d’indiens, en les fixant aux busesde climatisation et aux cendriers. Quant àsaint Christophe, ses pouvoirs spirituelssont nettement supérieurs à ceux du bassetou des peluches: ce n’est plus un simple or-nement décoratif, mais un véritable saintpatron vénéré par certains croyants, sou-vent représenté sous la forme d’un géantavec bâton, portant l’enfant Jésus.

Ce saint protecteur des voyageurs jouitd’une estime populaire jamais démentie.La plaquette fixée au véhicule doit rap-peler à l’automobiliste ses responsa-bilités et le placer sous sa bénédic-tion. Autre accessoire d’originechrétienne aux vertus réelles ouimaginaires, le chapelet, dont lesperles servent à compter les versetsde prière. On le trouve souventpendu au rétroviseur.

Il n’en reste pas moins que lepouvoir supposé d’un talisman neremplacera jamais la prudence en

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27 octobre 2011 | touring 18 | société et mobilité 17

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de panne et enclencher les feux de détresse.«On appellera ensuite immédiatement lapolice au numéro 117. Les agents avertirontalors le garde-faune local», précise StefanDräyer. Si la bête gît sur la route, il vautmieux s’éloigner pour ne pas l’inquiéter da-vantage. Si elle disparaît dans la forêt, pasquestion de se lancer à sa poursuite; on secontentera de signaler la direction qu’elle aprise au garde-chasse. Celui-ci se mettraensuite à sa recherche avec un chien, afinde soulager ses souffrances. «Les re-cherches sont nettement plus fructueusessi nous connaissons le lieu précis de l’acci-dent», note M. Dräyer. L’idéal est donc derester sur place en attendant l’arrivée dugarde-chasse ou de la police.

Une collision avec un animal occasionnebeaucoup de stress. «Il est donc fondamen-tal d’annoncer chaque accident afin de pouvoir, si nécessaire, être pris en chargepsychologiquement sur place», souligne M.Dräyer. Les accidents impliquant du gibierdoivent être communiqués. Les contreve-nants encourent une dénonciation.‹ nr

ldd

Gare au gibier sur les routes automnalesEn automne, le risque d’une collision avec du gibier au crépuscule est parti-culièrement élevé. Le cas échéant, ilconvient d’annoncer chaque accident augarde-faune afin d’éviter des souffrancesinutiles aux animaux.

›Sur les routes empruntant les forêts, desanimaux sauvages peuvent surgir à chaqueinstant, de jour comme de nuit. Dans lessecteurs où des panneaux de signalisationindiquent la présence de gibier, il fautadapter la vitesse et surveiller les abordsde la route. «Mais si, par malheur, un ani-mal sauvage débouche, la collision est qua-siment inévitable», explique le garde-chassezurichois Stefan Dräyer. Dans ce cas, ondoit freiner à fond, tout en maintenant fermement le volant et son cap. Les ma-nœuvres d’évitement brusques sont àproscrire.

Un accident de ce genre peut arriver àtout automobiliste: l’essentiel est de secomporter correctement. Tout d’abord, ils’agit de marquer les lieux avec un triangle

Toute collision avec du gibier doit être immédiate-ment annoncée à la police.

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27 octobre 2011 | touring 18 | société et mobilité 17

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de panne et enclencher les feux de détresse.«On appellera ensuite immédiatement lapolice au numéro 117. Les agents avertirontalors le garde-faune local», précise StefanDräyer. Si la bête gît sur la route, il vautmieux s’éloigner pour ne pas l’inquiéter da-vantage. Si elle disparaît dans la forêt, pasquestion de se lancer à sa poursuite; on secontentera de signaler la direction qu’elle aprise au garde-chasse. Celui-ci se mettraensuite à sa recherche avec un chien, afinde soulager ses souffrances. «Les re-cherches sont nettement plus fructueusessi nous connaissons le lieu précis de l’acci-dent», note M. Dräyer. L’idéal est donc derester sur place en attendant l’arrivée dugarde-chasse ou de la police.

Une collision avec un animal occasionnebeaucoup de stress. «Il est donc fondamen-tal d’annoncer chaque accident afin de pouvoir, si nécessaire, être pris en chargepsychologiquement sur place», souligne M.Dräyer. Les accidents impliquant du gibierdoivent être communiqués. Les contreve-nants encourent une dénonciation.‹ nr

ldd

Gare au gibier sur les routes automnalesEn automne, le risque d’une collision avec du gibier au crépuscule est parti-culièrement élevé. Le cas échéant, ilconvient d’annoncer chaque accident augarde-faune afin d’éviter des souffrancesinutiles aux animaux.

›Sur les routes empruntant les forêts, desanimaux sauvages peuvent surgir à chaqueinstant, de jour comme de nuit. Dans lessecteurs où des panneaux de signalisationindiquent la présence de gibier, il fautadapter la vitesse et surveiller les abordsde la route. «Mais si, par malheur, un ani-mal sauvage débouche, la collision est qua-siment inévitable», explique le garde-chassezurichois Stefan Dräyer. Dans ce cas, ondoit freiner à fond, tout en maintenant fermement le volant et son cap. Les ma-nœuvres d’évitement brusques sont àproscrire.

Un accident de ce genre peut arriver àtout automobiliste: l’essentiel est de secomporter correctement. Tout d’abord, ils’agit de marquer les lieux avec un triangle

Toute collision avec du gibier doit être immédiate-ment annoncée à la police.

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Télécommande et timer

oscillant 270°

pivotant jusqu’à 90°

Données techniques:Mesures (l x p x h): 38 x 38 x 90 cmVoltage/fréquence: 220 – 240 Volt / 50 HzPuissance (2 niveaux): 600 – 1200 WBase mobile: Oui Télécommande: OuiInterrupteur de sécurité: Oui Poids: 4 kg

* Consommation d’électricité: seulement 1,2 KW/h env. 11–20 cts/h1kW tarif bas = 9.2 cts/h1kW tarif haut = 18 cts/h (Calcul sur la base du tarif EKZ du canton de Zurich,écart possible.)

TALON DE COMMANDE Fr. 12.50 de port et frais d’envoi par commande. Offre valable jusqu‘au 31.12.2011, dans la limite des stocks disponibles.

Renvoyez le talon à l‘adresse ci-dessous: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]. En cas de questions: TCS, «Touring Shop», tél.: 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison: Colag AG, 8003 Zurich, uniquement en Suisse ou au Liechtenstein.

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27 octobre 2011 | touring 18 | test et technique 23

Ford Focus

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– Ceintures de sécuritéarrière assezcourtes

36311133

Ford Grand C-MAX

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– 3e rangéefournie enoption

– Accès facilitégrâce auxportes laté-rales coulis-santes

– Ceintures de sécuritéarrière assezcourtes

47511133

Honda Jazz

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– Mode d’em-ploi man-quant declarté

33711133

Mazda 5

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– 3e rangéefournie enoption

– Accès facilitégrâce auxportes laté-rales coulis-santes

– Siège passa-ger utilisablesous réservepour un enfant

– Airbag pas-sager nondésactivable

89211133

Mercedes-BenzClasse C break

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– Sièges d’en-fants intégrésen option (catégories I à III)

– Siège passa-ger utilisablesous réservepour un enfant

– Ceintures de sécuritéarrière assezcourtes

48511133

Opel Antara

– Bon espacepour 2 enfantssur la ban-quette

– Siège passa-ger utilisablesous réservepour un enfant

– Siège médianpas homolo-gué pour lesenfants

40211333

Peugeot 508 SW

– Bon espacepour 2 en-fants sur labanquette

– Siège médianpas homolo-gué pour lesenfants

56011133

Skoda SuperbCombi

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

63311133

Subaru Trezia

– Bon espacepour 2 en-fants sur labanquette

– Siège médianutilisablesous réserve

– Mode d’em-ploi man-quant declarté

42911133

VW Caddy

– Espace suffi-sant pour 3 enfants surla banquette

– 3e rangéefournie enoption

– Accès facilitégrâce auxportes laté-rales coulis-santes

– Pas de sangleadditionnelle(top tether) à disposition

– Ceintures de sécuritéarrière assezcourtes

75011133

VW Passat Variant

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– Sièges d’en-fants intégrésen option (catégories II et III)

60311133

de trouver la familiale parfaite

Appréciation TCS: 11111 excellent (adapté pour 4 enfants au total et 3 enfants sur la banquette) 11113 très recommandé (adapté pour au moins 3 enfants dont 2 sur la banquette) 11133 recommandé (adapté pour 3 enfants ou partiellement pour 4 enfants)

11333 recommandé sous réserve (adapté pour 2 enfants sur la banquette) 13333 non recommandé (partiel. adapté pour 1 enfant)

Renault Fluence Z.E. La berline Fluence et lafourgonnette Kangoo Z.E. (Zéro Emission) ini-tient la gamme électrique de Renault. Dérivéede la version thermique produite en Turquie, laFluence Z.E. en diffère par sa longueur augmen-tée de 13 cm afin de conserver un coffre de ca-pacité acceptable. Car la batterie lithium vientse loger derrière la banquette arrière. D’unpoids de 280 kg, elle induit une répartition desmasses avant/arrière inédite de 45/55%.

Cette familiale alourdie (1,6 t), mais au centrede gravité abaissé, n’est pas trop pataude pourautant. Sans déborder de puissance, le moteurélectrique de 95 ch au couple disponible en permanence procure des accélérations suffi-samment toniques pour autoriser les dépasse-ments. On apprécie le silence à bord – le moteurémet juste un léger sifflement – et l’agrémentmoteur. Ce d’autant que le réducteur, compara-ble à une boîte automatique, évite au conduc-teur de changer de rapport. Ce dernier seconcentrera davantage sur l’autonomie. Il estinformé par une jauge indiquant l’état de chargeet un ordinateur calculant divers paramètresdont l’autonomie restante. Donnée à 185 km(usine), elle oscille dans la pratique entre 80 et200 km. La recharge intervient de préférencevia un boîtier installable sur le lieu de parcage

La fée électricitéprête à sévir

du véhicule ou au moyen d’un câble. Mais c’estplus long (10 à 12 h au lieu de 6 à 8 h).

Hormis le coffre réduit, l’habitacle et l’équi-pement étoffé sont comparables au modèlethermique. La Fluence Z.E. séduit par son prixabordable auquel il faut ajouter le loyer des bat-teries. Renault les remplace dès que le taux decharge tombe sous 75%. Très aboutie, cetteberline électrique présente une carrosserie tricorps un peu décalée face aux attentes hel-vétiques. En fait, la saga électrique Renault dé-

butera véritablement avec la compacte Zoé, undéveloppement strictement électrique. D’ici là,la version 5 places du Kangoo Z.E. (60 ch) – ellepartage la même technologie que la Fluence – atout du parfait substitut aux SUV pour amenerles enfants à l’école... MOH

Technique: berline; 5 places; longueur: 4,75 m; coffre:317 l Moteur: électrique 95 ch, 226 Nm; batterie lithium-ion; recharge en 6 à 8 h; autonomie (cyclemixte) 185 km Prix: dès 31200 fr.; location batteriesdès 95 fr./mois; installation de recharge à domicile1499 fr.; livrable à fin janvier.

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La Renault Fluence se recharge en 6 à 8 heures au moyen d’un boîtier installable à domicile.

22 test et technique | touring 18 | 27 octobre 2011

Les plus

Les moins

Volume coffre (l)2

Note globale

1 La longueur de la ceinture est un critère entrant dans l’appréciation globale2 Volume utile du coffre en configuration 5 places

Alfa RomeoGiulietta

– Transportde 3 enfantssur la ban-quette pos-sible sousréserve

– 1Ceinturesde sécuritéarrière tropcourtes

350 11133

Audi A4 Avant

– Transportde 3 enfantssur la ban-quette pos-sible sousréserve

– Pas de san-gle addition-nelle (top tether) àdisposition

– Ceintures de sécuritéarrière as-sez courtes

490 11133

BMW 3 Touring

– Bon espacepour 2 en-fants sur labanquette

– Ceintures de sécuritéarrière as-sez courtes

– Siège mé-dian pasadapté pourles enfants

46011133

Chevrolet Orlando

– Transportde 3 enfantssur la ban-quette pos-sible sousréserve

– 3e rangéefournie desérie

– Siège passa-ger utilisa-ble sous ré-serve pourun enfant

– Ceintures de sécuritéarrière as-sez courtes

85211133

Citroën Berlingo

– Espace suffi-sant pour 3enfants surla banquette

– 3e rangéefournie enoption

– Accès facilitégrâce auxportes laté-rales coulis-santes

– 1Ceintures de sécuritéarrière tropcourtes

67511133

Fiat Freemont

– Transport de 3 enfants surla banquette possible sous réserve

– 3e rangéefournie de série

– Rehausseur de siège fournide série

– Siège passa-ger pas utili -sable pour un enfant

– 1Ceintures de sécurité arrière tropcourtes

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›Dénicher la voiture idéale pouvant accueillir plu-sieurs sièges d’enfants n’a rien d’une sinécure. Aucunedes 17 familiales évaluées lors d’un comparatif TCS n’a pleinement convaincu. Moyennant quelques adap-tations au niveau des ceintures, les modèles CitroënBerlingo, Fiat Freemont et VW Caddy pourraient néan-moins prétendre à la mention «très recommandé». Aubilan final, la plupart des modèles permettent de trans-porter 3 enfants, voire 4 sur de courts trajets. Dans 9 véhicules, il est facile d’installer deux sièges de diverses tailles sur la banquette arrière. 11 véhicules accueillent des dispositifs de retenue sans restrictionde taille sur le siège passager avant. Ce test a en outrerévélé diverses lacunes: modes d’emploi compliqués ourestrictifs, accessibilité insuffisante aux ancrages Iso-fix et aux sangles additionnelles (top tether) ainsi quelongueur insuffisante des ceintures. En définitive, il estrecommandé de faire une course d’essai avec enfantset dispositifs de retenue avant de choisir un véhicule.

Le TCS a par ailleurs procédé à un test complémen-taire de 10 sièges d’enfants. Les résultats ainsi que lesdétails du comparatif ci-contre figurent sur www.infotechtcs.ch. On peut aussi y commander la brochuregratuite «Sièges d’enfants 2011».‹ MOH/TCS C+E

Enfants en voiture: pas évident

Opel Zafira Tourer La modularité intérieure estle principal atout du monospace Zafira de 3e gé-nération qui demeure l’un des atouts majeursdu constructeur de Rüsselsheim. Elle permetd’opter pour les diverses configurations possi-bles en un tournemain. La deuxième rangée secompose désormais de trois sièges individuelsqui peuvent coulisser ou s’escamoter dans leplancher. De plus, il est possible de rapprocherles deux fauteuils latéraux et de transformer ce-lui du milieu en accoudoir central. Cette fonc-tion «Lounge» garantit beaucoup d’espace etde confort aux passagers arrière. Les sièges de3e rangée sont au nombre de deux et repliablesdans le plancher. En configuration sept places,le coffre du Zafira Tourer présente une capacitéde 710 litres. Et si les sièges de la seconde ran-gée sont rabattus à leur tour, le compartimentà bagages parfaitement plat totalise un volumede 1860 litres. La finition intérieure ne prêtepas le flanc à la critique non plus.

Extérieurement aussi, ce nouveau monos-pace a fière allure. Plus vraiment compact, ilmesure presque 20 cm de plus que son prédé-cesseur, qu’Opel continue de proposer sous ladésignation Zafira Enjoy. Inaugurés sur l’Am-pera, les blocs optiques en forme de boomerangconfèrent du caractère à la face avant. La sil-

Un monospace au faîte de son art

houette bien profilée du Zafira Tourer est à lafois élégante et sportive.

Le turbodiesel à rampe commune 2.0 CDTIanimant l’exemplaire essayé est équipé de séried’un système start-stop et délivre une puis-sance de 165 ch. Ce groupe promet d’être par-ticulièrement sobre. Les nombreuses aides à laconduite sont intéressantes aussi, mais propo-sées hélas seulement en option. C’est le cas notamment de l’alarme de distance, de l’alerteanticollision couplée à un dispositif de freinage

automatique, de l’aide au stationnement, dudispositif de reconnaissance des panneaux ouencore des grands phares à enclenchement piloté. Le porte-vélos intégré a été amélioréégalement. Il permet désormais de transporterquatre vélos – dont deux électriques – sans limi-tation de vitesse. nrTechnique: monospace; 5+2 places; longueur: 4,65 m;coffre: 710–1860 l Moteurs: 1.4 turbo essence120/140 ch, 2.0 diesel 110/130/165 ch Prix: de 29100 fr. (1.4 Turbo) à 37300 fr. (2.0 CDTI); livrabledès la mi-décembre.

L’Opel Zafira Tourer exhibe une ligne dynamique et dissimule une modularité sophistiquée.

Page 23: Touring 18 / 2011 français

27 octobre 2011 | touring 18 | test et technique 23

Ford Focus

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– Ceintures de sécuritéarrière assezcourtes

36311133

Ford Grand C-MAX

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– 3e rangéefournie enoption

– Accès facilitégrâce auxportes laté-rales coulis-santes

– Ceintures de sécuritéarrière assezcourtes

47511133

Honda Jazz

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– Mode d’em-ploi man-quant declarté

33711133

Mazda 5

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– 3e rangéefournie enoption

– Accès facilitégrâce auxportes laté-rales coulis-santes

– Siège passa-ger utilisablesous réservepour un enfant

– Airbag pas-sager nondésactivable

89211133

Mercedes-BenzClasse C break

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– Sièges d’en-fants intégrésen option (catégories I à III)

– Siège passa-ger utilisablesous réservepour un enfant

– Ceintures de sécuritéarrière assezcourtes

48511133

Opel Antara

– Bon espacepour 2 enfantssur la ban-quette

– Siège passa-ger utilisablesous réservepour un enfant

– Siège médianpas homolo-gué pour lesenfants

40211333

Peugeot 508 SW

– Bon espacepour 2 en-fants sur labanquette

– Siège médianpas homolo-gué pour lesenfants

56011133

Skoda SuperbCombi

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

63311133

Subaru Trezia

– Bon espacepour 2 en-fants sur labanquette

– Siège médianutilisablesous réserve

– Mode d’em-ploi man-quant declarté

42911133

VW Caddy

– Espace suffi-sant pour 3 enfants surla banquette

– 3e rangéefournie enoption

– Accès facilitégrâce auxportes laté-rales coulis-santes

– Pas de sangleadditionnelle(top tether) à disposition

– Ceintures de sécuritéarrière assezcourtes

75011133

VW Passat Variant

– Transport de3 enfants surla banquettepossible sousréserve

– Sièges d’en-fants intégrésen option (catégories II et III)

60311133

de trouver la familiale parfaite

Appréciation TCS: 11111 excellent (adapté pour 4 enfants au total et 3 enfants sur la banquette) 11113 très recommandé (adapté pour au moins 3 enfants dont 2 sur la banquette) 11133 recommandé (adapté pour 3 enfants ou partiellement pour 4 enfants)

11333 recommandé sous réserve (adapté pour 2 enfants sur la banquette) 13333 non recommandé (partiel. adapté pour 1 enfant)

Renault Fluence Z.E. La berline Fluence et lafourgonnette Kangoo Z.E. (Zéro Emission) ini-tient la gamme électrique de Renault. Dérivéede la version thermique produite en Turquie, laFluence Z.E. en diffère par sa longueur augmen-tée de 13 cm afin de conserver un coffre de ca-pacité acceptable. Car la batterie lithium vientse loger derrière la banquette arrière. D’unpoids de 280 kg, elle induit une répartition desmasses avant/arrière inédite de 45/55%.

Cette familiale alourdie (1,6 t), mais au centrede gravité abaissé, n’est pas trop pataude pourautant. Sans déborder de puissance, le moteurélectrique de 95 ch au couple disponible en permanence procure des accélérations suffi-samment toniques pour autoriser les dépasse-ments. On apprécie le silence à bord – le moteurémet juste un léger sifflement – et l’agrémentmoteur. Ce d’autant que le réducteur, compara-ble à une boîte automatique, évite au conduc-teur de changer de rapport. Ce dernier seconcentrera davantage sur l’autonomie. Il estinformé par une jauge indiquant l’état de chargeet un ordinateur calculant divers paramètresdont l’autonomie restante. Donnée à 185 km(usine), elle oscille dans la pratique entre 80 et200 km. La recharge intervient de préférencevia un boîtier installable sur le lieu de parcage

La fée électricitéprête à sévir

du véhicule ou au moyen d’un câble. Mais c’estplus long (10 à 12 h au lieu de 6 à 8 h).

Hormis le coffre réduit, l’habitacle et l’équi-pement étoffé sont comparables au modèlethermique. La Fluence Z.E. séduit par son prixabordable auquel il faut ajouter le loyer des bat-teries. Renault les remplace dès que le taux decharge tombe sous 75%. Très aboutie, cetteberline électrique présente une carrosserie tricorps un peu décalée face aux attentes hel-vétiques. En fait, la saga électrique Renault dé-

butera véritablement avec la compacte Zoé, undéveloppement strictement électrique. D’ici là,la version 5 places du Kangoo Z.E. (60 ch) – ellepartage la même technologie que la Fluence – atout du parfait substitut aux SUV pour amenerles enfants à l’école... MOH

Technique: berline; 5 places; longueur: 4,75 m; coffre:317 l Moteur: électrique 95 ch, 226 Nm; batterie lithium-ion; recharge en 6 à 8 h; autonomie (cyclemixte) 185 km Prix: dès 31200 fr.; location batteriesdès 95 fr./mois; installation de recharge à domicile1499 fr.; livrable à fin janvier.

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La Renault Fluence se recharge en 6 à 8 heures au moyen d’un boîtier installable à domicile.

Page 25: Touring 18 / 2011 français

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26 test et technique | touring 18 | 27 octobre 2011

Calandre à double trapèze et carrosserie au dessin recherché: la Kia Picantode seconde génération s’est muée en une mini-citadine aguicheuse.

› Eclipsée la proue candide au regard batracien: cette secondemouture de la Picanto entre dans une ère nouvelle et dévoilemême des contours quasi tendance. L’agencement sobre et lesmatériaux plus léchés de la planche de bord sont à l’unisson, in-dice supplémentaire que cette menue Kia n’a plus rien d’unemini-citadine dépouillée. Pouvant à la rigueur accueillir 5 per-sonnes, elle donne une impression spacieuse aux places avant,tandis que l’arrière réserve une habitabilité correcte. La lon-gueur accrue de 6 cm profite au coffre dont la capacité est pro-pulsée à 200 l. Dans la norme de la catégorie, cette soute dégageun gros volume utile et un plancher plane lorsqu’on a procédéau rabattement, un brin fastidieux, de la banquette.

La Picanto innove aussi par un inattendu confort de suspen-sion. Progressif, l’amortissement assoupli réserve un toucher deroute très agréable sur autoroute, sans nuire au comportement.Et comme le trois cylindres donne dans la discrétion, cette mini-citadine fait bonne figure sur les longs trajets. Au détail près queles reprises sont paresseuses. Ce moteur évoluant en douceur estplus l’aise en milieu urbain où l’on apprécie sa docilité et sonsystème start-stop efficace. On reste néanmoins loin des 4,1l/100 km du cycle mixte. Sans surprise, la Kia Picanto est bienachalandée et l’exécution Style ajoute des raffinements commela climatisation automatique, les jantes alu et, plus inédit, le vo-lant chauffant. Le tout couvert par 7 ans de garantie.‹ MOH

Les plus: design affirmé, confort de roulement, riche équipementd’agrément et de sécurité, système start-stop de série, coffre plus volumineux Les moins: accélérations mollassonnes, consommationdépassant nettement la donnée d’usine, mauvaise réception radio.

Technique: mini-citadine; 5 portes, 5 places; longueur: 3,60 m; coffre: 200 l; 3 cylindres 1 l essence, 69 ch, 95 Nm à 3500 tr/min; boîte à 5 vitesses manuelle;0 à 100 km/h en 14,4 s Consommation (essai): 6,3 l/100 km, autonomie: 555 km; émissions de CO2 (usine): 95 g/km Prix: 17950 fr. (1.0 CVVT Style).

Citadine boostéeau compresseur

›A l’évidence, cette Micra quatrième du nom ne bourdonne pasdans le vide. Animée par un trois cylindres gavé par un compres-seur, la version DIG-S a du caractère à revendre. Plein à tous lesrégimes, ce groupe réactif autorise une conduite souple en mi-lieu urbain et donne dans l’extraversion dès qu’on le sollicitefranchement. Là, le bruit contenu se mue en sonorité de turbine,et cette citadine de petit format attaque vaillamment les enfi-lades. Le châssis plutôt posé éprouve alors quelque peine à endiguer les mouvements de caisse. Malgré son tempérament etsa relative fermeté de suspension, elle n’a en effet rien d’unesportive. Dotée de la fonction start-stop, la Micra DIG-S vise defaibles émissions de CO2. Reste qu’ici aussi, on dépasse allègre-ment les 4,3 l/100 km annoncés.

Garni de plastiques durs, l’habitacle n’est pas des plus cha-leureux mais exhale une certaine originalité. Les occupants ar-rière goûteront l’appréciable espace aux jambes. Le coffre a unebonne capacité et tourne presque au gigantisme une fois la ban-quette repliée en porte-feuille. En dépit de sa vocation mondiale,cette Micra ne lésine pas sur la technologie. Outre des commo-dités telles que la climatisation automatique et la clé intelli-gente, l’exécution Tekna reçoit un navigateur à écran tactile et un dispositif mesurant la longueur des places de parc. On pré-cisera que le surcoût de la version à compresseur se monte à2000 fr. L’équivalent d’un diesel, motorisation à laquelle Nissana renoncé vu la pèche imprimée par le compresseur.‹ MOH

Les plus: moteur pétillant, caractère joueur, dégagement aux jambesarrière, volume et modularité du coffre, équipement complet et nova-teur Les moins: consommation décevante, amortissement un brinferme, intérieur terne et très plastique, commande de boîte.

Technique: citadine; 5 portes; 5 places; longueur: 3,78 m; coffre: 265 l; 3 cylin-dres 1,2 l injection directe à compresseur, 98 ch, 142 Nm à 4400 tr/min; boîteà 5 vitesses; 0 à 100 km/h en 11,3 s Consommation (essai): 6,0 l/100 km, autonomie: 683 km; émissions CO2: 95 g/km Prix: 23990 fr. (1.2 DIG-S Tekna).

La Nissan Micra se démarque par son profil en forme d’arche et son becquetarrière. Sous le capot, le trois cylindres à compresseur fait parler la poudre.

Voiture mondiale produite en Inde, la NissanMicra n’en recèle pas moins un joli viatiquetechnique, dont un moteur à compresseur.

Bienvenue dans la cour des grandesLa Kia Picanto s’émancipe de son statut demini-citadine basique en tablant sur le confortde marche et l’équipement à profusion.

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27 octobre 2011 | touring 18 | test et technique 29

Fidèle à sa philosophie, l’élégante Lancia Ypsilon apporte une touche de luxe dans le segment des citadines.

L’instrumentation placée au centre est jolie et fonctionnelle.

tableaucomparatif Lancia Ypsilon Citroën C3 Suzuki Swift VW Polo 0.9 TwinAir 1,4i VTi 1.2 GL 1.4 Platinum Exclusive Top Highline

Prix (fr.) 23390.– 25550.– 21990.– 25570.–Cylindrée (cm3) 875 1397 1242 1390Puissance (kW/ch) 63/85 70/95 69/94 63/85Couple max. (Nm/min) 145/2000 135/4000 118/4800 132/3800Consommation (l/100 km) 4,8 A2 5,81 B2 4,9 A2 5,91 C2

Bruit int. à 120 km/h (dBA) 72 715 72 706

Frais kilométriques (fr./km)3 –.55 –.61 –.54 –.58Frais d’entretien4 11111 11113 11113 11111

Test Tou ring 18/2011 7/20105 20/2010 14/20096

1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur 3 frais d’entretien par km (15 000 km/an) 4 sur 180 000 km (15 000 km/an) 5 Citroën C3 1.6 VTi 6 VW Polo 1.2 Highline

28 test et technique | touring 18 | 27 octobre 2011

Très mignonne, la partie arrière arrondie.

Suite en page 31

+–Bilan expressDesign plaisant, riche équipement deconfort et de sécurité, bonne habita-bilité au vu des cotes extérieures, mo-teur performant, agrément de suspen-sion, habitacle élégant, prestations degarantie, coûts de maintenance.

Bruit et vibrations du bicylindre,consommation élevée, modularité peuélaborée, maintien insuffisant dessièges avant, stabilité en accélération,étagement et débattements de la com-mande de boîte, direction indirecte.

›Abandon du superflu et retour aux fonda-mentaux, le style et l’élégance. La petiteLancia fait un peu figure de bijou, confor-mément à la devise: la beauté est un droit,pas une question de prix. Et c’est vraiqu’elle est belle, la nouvelle Ypsilon. Ladouceur de sa face avant, la finesse de sataille et les rondeurs de sa partie arrière enfont une voiture de femme par excellence,même si on voit les choses autrement chezLancia. L’habitacle de cette quatre placesest très accueillant aussi, en raison d’unehabitabilité décente et de la qualité des ma-tériaux. A l’instar de ses trois devancières,l’Ypsilon est une citadine élégante et d’au-tant plus pratique qu’elle dispose désor-mais de cinq portes. Mais tout ce qui brillen’est pas or et le bicylindre primé de Fiatatteint rapidement ses limites. Ne serait-ceque sur le plan acoustique, il tranche avecle luxe que cette citadine se complaît à af-ficher. De plus, ce petit moteur turbo peutse montrer relativement gourmand.

Un amour de citadine | La fameuse al-liance italo-américaine a laissé des tracessur la partie avant de la nouvelle Ypsilon.La grosse calandre chromée et la découpedu capot ont d’indéniables réminiscencesChrysler. Pourtant, contrairement à d’au-tres Lancia récentes, l’Ypsilon est encoreune authentique italienne. Les flancs de lapetite voiture sont fortement sculptés, cequi leur imprime du relief. La partie arrière,elle aussi, est très plaisante. Le becquet etles feux arrière ont le côté coquet propre àla marque. Bref, l’Ypsilon est un amour decitadine.

L’habitacle est moderne et aménagé demanière accueillante. Les instruments debord noirs sont du plus grand chic, bienque leur lisibilité soit loin d’être parfaite.Implantés au centre de la planche de bord,les principaux cadrans sont en effet placéshors du champ de vision du conducteur.Les sièges garnis de tissu et de cuir sont

magnifiques aussi, mais laissent quelquepeu à désirer en termes de maintien latéral.L’habitabilité de cette citadine longue de3,84 m (empattement de 2,39 m) est cor-recte. Les deux portières supplémentairesfacilitent considérablement l’accès auxplaces arrière, où l’espace pour les jambesest toutefois mieux compté que la garde autoit. D’une capacité de 245 l en configura-tion normale, le coffre est bien adapté aux conditions d’utilisation d’une citadine.Il est possible de le moduler en rabattantles dossiers de la banquette arrière, mais leplancher ainsi obtenu n’est hélas pas plat.Cette modularité s’avère un peu désuètepour un nouveau modèle.

Le staccato du bicylindre | Les suspen-sions de l’Ypsilon privilégient le confort etont une bonne capacité d’absorption. Maisle staccato du moteur bicylindre en phased’accélération détonne sur une telle voi-ture. S’il contribue au charme de la Fiat500, il paraît un peu déplacé sur laluxueuse Lancia Ypsilon. Cela étant, le ni-

Elle perpétuela touche glamourLa Lancia Ypsilon continue à incarner la petite voitureluxueuse. Cette citadine joue la carte de l’élégance à touspoints de vue. Essai de la version 0.9 TwinAir Platinum.

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27 octobre 2011 | touring 18 | test et technique 29

Fidèle à sa philosophie, l’élégante Lancia Ypsilon apporte une touche de luxe dans le segment des citadines.

L’instrumentation placée au centre est jolie et fonctionnelle.

tableaucomparatif Lancia Ypsilon Citroën C3 Suzuki Swift VW Polo 0.9 TwinAir 1,4i VTi 1.2 GL 1.4 Platinum Exclusive Top Highline

Prix (fr.) 23390.– 25550.– 21990.– 25570.–Cylindrée (cm3) 875 1397 1242 1390Puissance (kW/ch) 63/85 70/95 69/94 63/85Couple max. (Nm/min) 145/2000 135/4000 118/4800 132/3800Consommation (l/100 km) 4,8 A2 5,81 B2 4,9 A2 5,91 C2

Bruit int. à 120 km/h (dBA) 72 715 72 706

Frais kilométriques (fr./km)3 –.55 –.61 –.54 –.58Frais d’entretien4 11111 11113 11113 11111

Test Tou ring 18/2011 7/20105 20/2010 14/20096

1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur 3 frais d’entretien par km (15 000 km/an) 4 sur 180 000 km (15 000 km/an) 5 Citroën C3 1.6 VTi 6 VW Polo 1.2 Highline

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27 octobre 2011 | touring 18 | test et technique 31

veau sonore sur autoroute reste acceptable.L’équipement de série de cette citadine esttrès complet et le prix des options reste rai-sonnable.

Performances correctes | Le petit mo-teur bicylindre turbo est gratifié de perfor-mances étonnantes. Il répond bien auxsollicitations de l’accélérateur, monte hauten régime et pousse comme il faut. Dom-mage que les rapports de boîte soient unpeu longs et que des vibrations gênantesapparaissent à bas régime. Pour les fairedisparaître à 50 km/h, il convient de rétro-grader jusqu’en troisième. La commande deboîte est agréablement douce, mais les dé-battements du levier sont un peu trop longsà notre goût.

Nous attendions de ce petit moteur priméune consommation moyenne plus basse queles 6,3 l/100 km mesurés lors de ce test. Deplus, la petite Lancia se dandine sur lesmauvais revêtements en raison de la sou-plesse des suspensions et le conducteurdoit effectuer des corrections au volant lorsd’accélérations énergiques. La direction ne fournit d’ailleurs pas un très bon re-tour d’information. Cela étant, la voitureconserve bien sa trajectoire dans les vi-rages rapides.

L’équipement de sécurité ne prête pas leflanc à la critique non plus. Proposée en op-tion, l’aide au stationnement constitue unpetit luxe fonctionnant de surcroît à la per-fection. Au final, la Lancia Ypsilon est unecitadine dont l’agilité et le design très plai-sant font rapidement oublier ses quelquespetits défauts.‹ Nadia Rambaldi

Suite de la page 28

Lancia Ypsilon 0.9 TAir Platinum: revue de détailsHABITACLE 11113 Habitabilité étonnantepour une voiture de 3,8 m, en dépit d’une gardeau toit un peu juste à l’arrière. Capacité du coffresuffisante, mais on souhaiterait une modularitéplus futée. Matériaux souvent de qualité et fini-tion convenable.

CONFORT 11133 Suspensions privilégiantpresque trop le confort. Sièges chic et confor-tables, mais offrant peu de maintien latéral.Confort acoustique pénalisé par les vrombisse-ments du moteur bicylindre.

PERFORMANCES 11113 Le groupe bicylin-dre monte bien en régime et délivre de bonnesperformances, mais il vibre fortement à bas ré-gimes. La commande de boîte est douce, mais

les débattements du levier sont importants. Le bilan global est terni par une consommationrelativement élevée.

ÉQUIPEMENT 11111 Dotation de série trèscomplète et options de prix raisonnable. La version haut de gamme Platinum dispose de l’in-térieur cuir (volant inclus), de jantes alliage etd’une climatisation automatique bizone.

COMPORTEMENT 11133 En raison des ta-rages de suspension souples, l’Ypsilon manqued’équilibre sur les mauvais revêtements et à l’accélération. Direction pas très directe.

SÉCURITÉ 11113 Equipement complet.L’aide au stationnement (option) est efficace.

Il y a suffisamment d’espace pour les jambes à l’arrière, mais la garde au toit est chichementcomptée. La capacité du coffre est correcte, mais sa modularité laisse à désirer.

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Aperçu technique

VOITURE D’ESSAILancia Ypsilon 0.9 TwinAir Platinum; 5 portes, 4 places; 23390 fr. (véhicule testé: 26560 fr.)Gamme: 1.2 8V, 69 ch (17990 fr.) à 1.3 diesel Multijet, 95 ch (25590 fr.) Options: aide au parcage (890 fr.), peinturemétallisée (600 fr.), paquet 5 places (290 fr.),capteurs de recul (500 fr.)Garanties: 3 ans/100000 km d’usine, 3 ans d’assistance; garantie antirouille: 8 ans (sous conditions)Importateur: Fiat Group Switzerland SA,8952 Schlieren, www.fiat.ch

DONNÉES TECHNIQUESMoteur: 2 cylindres turbo essence, 85 ch;traction avant, boîte à 5 vitessesPoids: 1165 kg (véhicule testé), total admis-sible 1455 kg, charge tractable 750 kg

Exclusivité TCS ÉVALUATION DYNAMIQUEAccélération(0–100 km/h): 12 sElasticité:60–100 km/h (4e rapport) 9,4 s80–120 km/h (4e rapport) 10,7 sRayon de braquage: 10,1 mInsonorisation:

60 km/h: 62 dB (A) 11133

120 km/h: 72 dB (A) 11113

SÉCURITÉFreinage (100–0 km/h): 37,9 m 11111

Visibilité circulaire 11113

Equipement 11111

COÛTS DES SERVICESentretien (km/mois) heures main d’œuvre (fr.)

30000/24 1,75 254.–60000/48 2,4 348.–Entretien sur 180000 km:15000 km/an 15,5 3423.–

FRAIS D’EXPLOITATIONkm/an ct./km fr./mois fixes variables

15000 55 437.– 246.–30000 37 437.– 492.–Tarif horaire pour calcul TCS: 145 fr. (OFS), agencesLancia: de 114 à 185 fr.

CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI(cycle UE 80/1268) urbain interurbain mixte

TCS 6,2 4,1 4,8Usine 5,0 3,8 4,2Emissions de CO2: 113 g/kmMoyenne suisse de CO2: 159 g/kmEtiquetteEnergie (A–G): A

CONSOMMATION DU TEST 11333

6,3 l/100 km autonomie 635 km

réservoir: 40 litres

TCS Technique + économie: Robert Emmenegger

largeur intérieure: avant 139cm, arrière 134cm coffre: 245 litres pneus: 195/45R16, min. 175/65R14

104cm

15

2cm

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�88–108cm

92cm

� 56–78cm

empattement 239cm� �

longueur 384cm (largeur 168cm)� �

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veau sonore sur autoroute reste acceptable.L’équipement de série de cette citadine esttrès complet et le prix des options reste rai-sonnable.

Performances correctes | Le petit mo-teur bicylindre turbo est gratifié de perfor-mances étonnantes. Il répond bien auxsollicitations de l’accélérateur, monte hauten régime et pousse comme il faut. Dom-mage que les rapports de boîte soient unpeu longs et que des vibrations gênantesapparaissent à bas régime. Pour les fairedisparaître à 50 km/h, il convient de rétro-grader jusqu’en troisième. La commande deboîte est agréablement douce, mais les dé-battements du levier sont un peu trop longsà notre goût.

Nous attendions de ce petit moteur priméune consommation moyenne plus basse queles 6,3 l/100 km mesurés lors de ce test. Deplus, la petite Lancia se dandine sur lesmauvais revêtements en raison de la sou-plesse des suspensions et le conducteurdoit effectuer des corrections au volant lorsd’accélérations énergiques. La direction ne fournit d’ailleurs pas un très bon re-tour d’information. Cela étant, la voitureconserve bien sa trajectoire dans les vi-rages rapides.

L’équipement de sécurité ne prête pas leflanc à la critique non plus. Proposée en op-tion, l’aide au stationnement constitue unpetit luxe fonctionnant de surcroît à la per-fection. Au final, la Lancia Ypsilon est unecitadine dont l’agilité et le design très plai-sant font rapidement oublier ses quelquespetits défauts.‹ Nadia Rambaldi

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Lancia Ypsilon 0.9 TAir Platinum: revue de détailsHABITACLE 11113 Habitabilité étonnantepour une voiture de 3,8 m, en dépit d’une gardeau toit un peu juste à l’arrière. Capacité du coffresuffisante, mais on souhaiterait une modularitéplus futée. Matériaux souvent de qualité et fini-tion convenable.

CONFORT 11133 Suspensions privilégiantpresque trop le confort. Sièges chic et confor-tables, mais offrant peu de maintien latéral.Confort acoustique pénalisé par les vrombisse-ments du moteur bicylindre.

PERFORMANCES 11113 Le groupe bicylin-dre monte bien en régime et délivre de bonnesperformances, mais il vibre fortement à bas ré-gimes. La commande de boîte est douce, mais

les débattements du levier sont importants. Le bilan global est terni par une consommationrelativement élevée.

ÉQUIPEMENT 11111 Dotation de série trèscomplète et options de prix raisonnable. La version haut de gamme Platinum dispose de l’in-térieur cuir (volant inclus), de jantes alliage etd’une climatisation automatique bizone.

COMPORTEMENT 11133 En raison des ta-rages de suspension souples, l’Ypsilon manqued’équilibre sur les mauvais revêtements et à l’accélération. Direction pas très directe.

SÉCURITÉ 11113 Equipement complet.L’aide au stationnement (option) est efficace.

Il y a suffisamment d’espace pour les jambes à l’arrière, mais la garde au toit est chichementcomptée. La capacité du coffre est correcte, mais sa modularité laisse à désirer.

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Aperçu technique

VOITURE D’ESSAILancia Ypsilon 0.9 TwinAir Platinum; 5 portes, 4 places; 23390 fr. (véhicule testé: 26560 fr.)Gamme: 1.2 8V, 69 ch (17990 fr.) à 1.3 diesel Multijet, 95 ch (25590 fr.) Options: aide au parcage (890 fr.), peinturemétallisée (600 fr.), paquet 5 places (290 fr.),capteurs de recul (500 fr.)Garanties: 3 ans/100000 km d’usine, 3 ans d’assistance; garantie antirouille: 8 ans (sous conditions)Importateur: Fiat Group Switzerland SA,8952 Schlieren, www.fiat.ch

DONNÉES TECHNIQUESMoteur: 2 cylindres turbo essence, 85 ch;traction avant, boîte à 5 vitessesPoids: 1165 kg (véhicule testé), total admis-sible 1455 kg, charge tractable 750 kg

Exclusivité TCS ÉVALUATION DYNAMIQUEAccélération(0–100 km/h): 12 sElasticité:60–100 km/h (4e rapport) 9,4 s80–120 km/h (4e rapport) 10,7 sRayon de braquage: 10,1 mInsonorisation:

60 km/h: 62 dB (A) 11133

120 km/h: 72 dB (A) 11113

SÉCURITÉFreinage (100–0 km/h): 37,9 m 11111

Visibilité circulaire 11113

Equipement 11111

COÛTS DES SERVICESentretien (km/mois) heures main d’œuvre (fr.)

30000/24 1,75 254.–60000/48 2,4 348.–Entretien sur 180000 km:15000 km/an 15,5 3423.–

FRAIS D’EXPLOITATIONkm/an ct./km fr./mois fixes variables

15000 55 437.– 246.–30000 37 437.– 492.–Tarif horaire pour calcul TCS: 145 fr. (OFS), agencesLancia: de 114 à 185 fr.

CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI(cycle UE 80/1268) urbain interurbain mixte

TCS 6,2 4,1 4,8Usine 5,0 3,8 4,2Emissions de CO2: 113 g/kmMoyenne suisse de CO2: 159 g/kmEtiquetteEnergie (A–G): A

CONSOMMATION DU TEST 11333

6,3 l/100 km autonomie 635 km

réservoir: 40 litres

TCS Technique + économie: Robert Emmenegger

largeur intérieure: avant 139cm, arrière 134cm coffre: 245 litres pneus: 195/45R16, min. 175/65R14

104cm

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�88–108cm

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empattement 239cm� �

longueur 384cm (largeur 168cm)� �

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27 octobre 2011 | touring 18 | voyages et loisirs 35

ment le détour. Il y a 150 ans, cette localitéfut elle aussi submergée par la ruée versl’or. Ses champs aurifères comptaient parmiles plus riches du monde et les 5600 minesde la région ont produit pas moins de 700tonnes d’or. Au fil du temps, l’extraction dumétal précieux exigeait néanmoins despuits toujours plus profonds et des galeriestoujours plus longues, et finit par ne plusêtre rentable. La seule mine encore exploi-tée de nos jours se trouve à une profondeurde 1300 m. «Un travail extrêmement péni-ble», souligne Georg Hein, Suisse immigréen Australie qui guide les touristes à tra-vers la Central Deborah Gold Mine, aban-donnée en 1954.

Travail ingrat | Les visiteurs qui, équipésd’un survêtement, de bottes, d’un casque etd’une lampe, pénètrent dans les galeriesétroites et humides où règne le bruit as-sourdissant des machines, en prennent vitela mesure. Les ouvriers eux-mêmes ne s’en-richissaient pas, même si beaucoup d’entreeux parvenaient à dissimuler parfois unepépite dans leurs vêtements. La fortunesouriait en revanche aux propriétaires desmines, aux banquiers et aux aubergistes,comme en témoignent les riches demeures

au centre ville. A la fin du 19e siècle, Ben-digo était un petit Londres. L’hôtel de ville,le Capital Theater, le bureau de poste, le pa-lais de justice, le musée d’art, l’hôtel Sham-rock et d’autres vestiges de l’âge d’or peu-vent être admirés lors d’un tour de ville àbord du Vintage Talking Tram. Les façadesimposantes témoignent de la prospéritéd’autrefois.

Walhalla, ville fantôme | Sise dans lesAlpes victoriennes, Walhalla comptait ja-dis dix hôtels, trois brasseries et septéglises. Et dans la mine de Cohen’s Reef,profondément enfouie, plus de 75 tonnesd’or furent extraites. En 1911, les mines ontété fermées et les maisons en bois emme-nées à bord du train fraîchement inauguré.Des splendeurs d’antan ne subsistent plusque des ruines recouvertes de mousse, despierres tombales érodées et la Long TunnelExtended Gold Mine ouverte au public, demême que le chemin de fer à voie étroiterestauré et quelques bâtiments rénovés,dont le charmant Star Hotel. En dépit deson isolement au fin fond d’une vallée sau-vage, Walhalla est devenu un but d’excur-sion prisé, surtout pour les orpailleurs dudimanche qui s’y rendent armés de pioches,

pelles et autres détecteurs de métal. Car larégion recèlerait encore des tonnes d’or. Letout est de s’armer de patience, d’arpenterminutieusement le terrain et de croire à sesrêves de richesse.‹ Christa Arnet

Les champs aurifères de Sovereign Hill (en haut au milieu). L’ascenseur de la Central Deborah Gold Mine, ouvrage imposant selon les standardsde l’époque. Visite des mines de Bendigo avec Georg Hein. A bord du Walhalla Goldfields Railway, chemin de fer à voie étroite.

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100 km

WalhallaBallarat

Bendigo

Melbourne

VICTORIA

AUSTRALIE

Bon à savoir

Sovereign Hill est à 110 km au nord-est de Melbourne. Site ouvert tous lesjours, sauf à Noël, de 10 h à 17 h.Chambre double avec petit-déjeuner auSovereign Hill Lodge dès 145 AUD,www.sovereignhill.com.au. Bendigo està 147 km au nord de Melbourne. CentralDeborah Gold Mine: ouverte tous lesjours, sauf à Noël, de 9 h à 17 h,www.central-deborah.com. Vintage Tal-king Tram: www.bendigotramways.com.Walhalla se trouve à 189 km à l’est deMelbourne. Long Tunnel Extended GoldMine: www.walhallaboard.org.au, Wal-halla Goldfields Railway: www.walhalla-rail.com. Chambre double avec petit-déjeuner au Star Hotel dès 219 AUD,www.starhotel.com.au. cha

34 voyages et loisirs | touring 18 | 27 octobre 2011

›Des soldats patrouillent à cheval dans larue principale, des dames élégantes arbo-rant jupes longues et chapeaux à large borddescendent de la malle-poste, tandis que de solides gaillards barbus lavent les pail-lettes d’or au bord du fleuve et qu’un mon-sieur distingué coiffé d’un haut-de-formetient un discours enflammé. Nous sommesen plein 19e siècle, à l’époque de la ruéevers l’or au Sovereign Hill, dans le sud-estde l’Australie.

Située à l’emplacement des ancienschamps aurifères de Ballarat, cette petitelocalité fidèlement reconstituée fait revivreles années 1851 à 1855, lorsque des milliers

d’aventuriers affluèrent dans l’espoir defaire fortune. Ici, les tentes et les huttes rudimentaires des orpailleurs, les galeries,les équipements d’extraction, les pompes etles moulins; là, les magasins, les ateliers,les saloons et les bâtiments publics – le toutanimé par des «habitants» en costumesd’époque. Des activités sont proposéesdans chaque maison et les visiteurs peu-vent mettre la main à la pâte. La malle-poste invite à un tour de ville, le proprié-taire de la mine emmène les curieux pourune visite guidée des galeries, le pharma-cien confectionne ses pilules, le «BallaratTimes» imprime des tracts à tour de bras et,

dans l’atelier du photographe, les touristespeuvent se faire tirer le portrait en costumed’époque. Pour calmer la faim, la boulange-rie vend des spécialités au feu de bois et, au United States Hotel, on sert des platstraditionnels.

Hôtels de style | Les logements élégantssont légion. Le Sovereign Hill Lodge pro-pose des chambres confortables répartiesdans plusieurs bâtiments historiques. L’es-pace de quelques jours, les enfants peuventgoûter à la vie telle qu’elle était en 1851,une expérience comprenant logement, vête-ments et école. On peut même s’essayer au lavage de l’or. Si on ne trouve plus de pé-pites géantes, comme le morceau de 62,85kg découvert en 1854, on n’a plus à redouterles bagarres et les coups de feu. Ces aléasquotidiens du passé font de nos jours partiedu programme d’animation de ce musée vi-vant. On peut même revivre le soulèvementdes mineurs contre le gouvernement: chaquesoir, un spectacle son et lumière met enscène ces événements sanglants.

Dans la vraie ville de Ballarat, les de-meures seigneuriales et les larges boule-vards témoignent de la prospérité d’antan.A une heure de voiture, Bendigo vaut égale-

Dans les villes d’orpailleurs de l’état de Victoria, en Australie,les visiteurs remontent le cours du temps jusqu’au milieu du 19e siècle, à l’époque de la ruée vers l’or. Avec un peu de chance, ils dénicheront même une pépite.

La fièvre de l’or version australienne

Dans la rue principale très animée de la ville reconstituée de Sovereign Hill, les visiteurs revivent l’époque de la ruée vers l’or.

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ment le détour. Il y a 150 ans, cette localitéfut elle aussi submergée par la ruée versl’or. Ses champs aurifères comptaient parmiles plus riches du monde et les 5600 minesde la région ont produit pas moins de 700tonnes d’or. Au fil du temps, l’extraction dumétal précieux exigeait néanmoins despuits toujours plus profonds et des galeriestoujours plus longues, et finit par ne plusêtre rentable. La seule mine encore exploi-tée de nos jours se trouve à une profondeurde 1300 m. «Un travail extrêmement péni-ble», souligne Georg Hein, Suisse immigréen Australie qui guide les touristes à tra-vers la Central Deborah Gold Mine, aban-donnée en 1954.

Travail ingrat | Les visiteurs qui, équipésd’un survêtement, de bottes, d’un casque etd’une lampe, pénètrent dans les galeriesétroites et humides où règne le bruit as-sourdissant des machines, en prennent vitela mesure. Les ouvriers eux-mêmes ne s’en-richissaient pas, même si beaucoup d’entreeux parvenaient à dissimuler parfois unepépite dans leurs vêtements. La fortunesouriait en revanche aux propriétaires desmines, aux banquiers et aux aubergistes,comme en témoignent les riches demeures

au centre ville. A la fin du 19e siècle, Ben-digo était un petit Londres. L’hôtel de ville,le Capital Theater, le bureau de poste, le pa-lais de justice, le musée d’art, l’hôtel Sham-rock et d’autres vestiges de l’âge d’or peu-vent être admirés lors d’un tour de ville àbord du Vintage Talking Tram. Les façadesimposantes témoignent de la prospéritéd’autrefois.

Walhalla, ville fantôme | Sise dans lesAlpes victoriennes, Walhalla comptait ja-dis dix hôtels, trois brasseries et septéglises. Et dans la mine de Cohen’s Reef,profondément enfouie, plus de 75 tonnesd’or furent extraites. En 1911, les mines ontété fermées et les maisons en bois emme-nées à bord du train fraîchement inauguré.Des splendeurs d’antan ne subsistent plusque des ruines recouvertes de mousse, despierres tombales érodées et la Long TunnelExtended Gold Mine ouverte au public, demême que le chemin de fer à voie étroiterestauré et quelques bâtiments rénovés,dont le charmant Star Hotel. En dépit deson isolement au fin fond d’une vallée sau-vage, Walhalla est devenu un but d’excur-sion prisé, surtout pour les orpailleurs dudimanche qui s’y rendent armés de pioches,

pelles et autres détecteurs de métal. Car larégion recèlerait encore des tonnes d’or. Letout est de s’armer de patience, d’arpenterminutieusement le terrain et de croire à sesrêves de richesse.‹ Christa Arnet

Les champs aurifères de Sovereign Hill (en haut au milieu). L’ascenseur de la Central Deborah Gold Mine, ouvrage imposant selon les standardsde l’époque. Visite des mines de Bendigo avec Georg Hein. A bord du Walhalla Goldfields Railway, chemin de fer à voie étroite.

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WalhallaBallarat

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AUSTRALIE

Bon à savoir

Sovereign Hill est à 110 km au nord-est de Melbourne. Site ouvert tous lesjours, sauf à Noël, de 10 h à 17 h.Chambre double avec petit-déjeuner auSovereign Hill Lodge dès 145 AUD,www.sovereignhill.com.au. Bendigo està 147 km au nord de Melbourne. CentralDeborah Gold Mine: ouverte tous lesjours, sauf à Noël, de 9 h à 17 h,www.central-deborah.com. Vintage Tal-king Tram: www.bendigotramways.com.Walhalla se trouve à 189 km à l’est deMelbourne. Long Tunnel Extended GoldMine: www.walhallaboard.org.au, Wal-halla Goldfields Railway: www.walhalla-rail.com. Chambre double avec petit-déjeuner au Star Hotel dès 219 AUD,www.starhotel.com.au. cha

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27 octobre 2011 | touring 18 | voyages et loisirs 39

Urs Kessler: l’important est de bâtir un suc-cès durable. Nos plans portent sur quinzeans. L’an prochain, nous fêterons les 100ans du train de la Jungfrau. L’occasion devaloriser encore nos nombreuses presta-tions. Nous voulons mettre sur pied le meil-leur programme alpestre, par n’importequel temps. Raison pour laquelle nousinaugurerons l’année prochaine un événe-ment exceptionnel dans les galeries. Nousdevons rester attractifs, donc innover.

Dans vos organisations respectives, comment se passe l’intégration verticale des différents secteurs, par exemple les hôtels? Norbert Patt: les chemins de fer du Titlisont réalisé l’intégration depuis une dizained’années déjà avec les deux hôtels. Actuel-lement nous travaillons au projet Titlis Re-sort qui comprend 140 appartements et 350lits. Notre survie sur le marché touristiquepasse par le développement de notre cœurde métier. Urs Kessler: notre stratégie consiste à nerien verticaliser. Nous sommes toutefoisintéressés au développement hôtelier. Danscette optique, les chemins de fer de la Jung-frau ont acquis un terrain près de la gared’Interlaken Est, pour y établir une aubergede jeunesse de 240 lits. En collaborationavec un investisseur, nous projetons laconstruction d’un «resort» sur la communede Grindelwald. Bernhard Tschannen: pour le moment, cen’est pas notre priorité. Mais nous tra-vaillons de concert avec nos prestatairessur un projet d’hôtel aux Diablerets.

Qu’en est-il de l’association avec vos homologues italiens, allemands, français ouencore autrichiens?Norbert Patt: jusqu’à maintenant, cela nefait pas partie de nos préoccupations. Bernhard Tschannen: nous n’envisageonsaucune association, le potentiel réside plu-tôt dans la collaboration, l’échange d’idéesou les achats groupés. Urs Kessler: notre objectif n’est pas de gran-dir à tout prix. Le marché des trains demontagne est essentiellement local, voirerégional. De bonnes relations et la connais-sance de l’environnement politique sont lesclés du succès.

Le climat se réchauffe, la neige ne tombeplus à basse altitude. Quelle importance accordez-vous au climat et à l’environne-ment dans vos entreprises?Urs Kessler: les deux sont très importants.Nous possédons notre propre usine hy-draulique. Récemment rénovée, elle pro-duit 55 millions de kWh par an. Nous invi-tons les écoles à visiter nos installations,afin de permettre aux enfants de vivre la problématique de l’environnement gran-

La jeunesse est votre clientèle de demain.Dans quelle mesure en tenez-vous comptedans vos investissements?Norbert Patt: en termes de sports de neige,le marketing ciblé sur les jeunes est primor-dial. Nous observons que les enfants qui netiennent pas correctement sur les skis ouun snowboard ne seront pas amateurs deski à l’âge adulte. Nos activités couvrentdeux versants. L’un est réservé aux skieursconfirmés. L’autre concerne l’exploitationdes installations dédiées aux enfants. L’important est d’offrir une palette qui in-téresse les jeunes de trois à vingt ans, maisla topographie du terrain ne nous facilitepas les choses. Urs Kessler: il est de notre devoir de pro-mouvoir le ski et le snowboard auprès des enfants et adolescents. Le samedi, lesenfants skient gratuitement, notre initia-tive a fait école dans toute la Suisse. Nos tarifs jeunesse sont aussi très favorables.Un abonnement de saison pour enfantcoûte 250 fr. pour l’ensemble de la région.De plus, nous encourageons l’organisationde camps de ski. Bernhard Tschannen: dans la régionGstaad/Alpes vaudoises, les enfants jusqu’àneuf ans skient gratuitement depuis desannées. Mon objectif serait d’étendre cettepratique à l’ensemble des installations dela branche. Qu’une solution globale puisseêtre trouvée pour les jeunes et que cesse laguerre des prix dans ce domaine entre lesdomaines skiables.

Du côté d’Engelberg, quelle est votre visionà l’horizon 2020?

deur nature. Avec le patrimoine mondial del’Unesco, nous nous engageons en faveur dela nature. Bernhard Tschannen: la surface du glacierqui nous fait vivre se réduit constamment.Pour atténuer l’impact sur le climat, nousavons remplacé un ascenseur à entraîne-ment diesel par une installation électrique.

Norbert Patt: nous ne pouvons pas changerle climat dans lequel nous évoluons; notretâche est d’adapter nos activités entrepre-neuriales à la situation. Pour nos hôtes,l’état de la nature est un critère primordialde choix et l’orientation écologique de l’entreprise une question d’hygiène. Notresuccès passe par le respect de l’environne-ment. Suite en page 40

Les cabines pivotantes du Titlis offrent une magnifique vue panoramique aux passagers.

«Nous investissonsdans une gastro -nomie de qualité etles transports.»Norbert Patt, CEO chemin de fer du Titlis

38 voyages et loisirs | touring 18 | 27 octobre 2011

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De longues heures de marche pour gagnerpéniblement les cimes: ce cliché n’est plusd’actualité. Les trains à crémaillère, funi-culaires ou télécabines sont tellement plusagréables. Ces derniers constituent d’ail-leurs l’élément moteur du tourisme, aumême titre que l’hôtellerie. Histoire d’évo-quer la stratégie et les défis attendant les entreprises de la branche, Touring a récemment convié Norbert Patt, BernhardTschannen et Urs Kessler, respectivementresponsables de Titlis Rotair Cableways,Restaurants & Hotels, de Glacier 3000 Dia-blerets/Gstaad et des chemins de fer de laJungfrau à Interlaken. A la tête de sociétésde pointe, ces décideurs envisagent l’aveniren termes d’investissements et d’améliora-tions de leur offre, certes déjà très étoffée.

» Eu égard à la force du franc suisse, comment envisagez-vous la saison d’hiver?Urs Kessler: par rapport à l’été, l’hiver n’estpas réellement significatif pour nous. Il nereprésente que 23% à 24% du bilan annuel.

De fait, la force du franc nous touche moinsque d’autres exploitants. Bernhard Tschannen: nous escomptonsdes pertes. Le plus important pour nous estla quantité de neige, puisque nous sommesgarants de l’enneigement des pistes de larégion de Gstaad, des Alpes vaudoises etfribourgeoises. Norbert Patt: les sports d’hiver représen-tent 43% de notre chiffre d’affaires. Dans ledomaine des transports, nous tablons surla stabilité. Mais nous exploitons égale-ment deux hôtels, à savoir le «Trübsee» et«Terrasse», soit 450 lits. Et là, nous pour-rions connaître quelques difficultés.

Allez-vous revoir vos tarifs à la baisse pourcet hiver?Bernhard Tschannen: non, nos prix sontfixes. Nous allons par contre essayer derenforcer encore notre offre. Urs Kessler: non. Nous ne réalisons pas l’essentiel de nos affaires avec les sportsd’hiver. Le contexte très concurrentiel dans

lequel nous évoluons ne permet pas dejouer sur les prix. Norbert Patt: je ne vois pas non plus de rai-son de baisser nos prix. Dans le domainedes transports, ils sont déjà suffisammentbas. Dans le secteur de la gastronomie demontagne, les fournitures et les frais depersonnel sont très élevés et ne laissent au-cune marge en vue d’actions spéciales.

En été, les billets de trains et de télécabinessont valables pour un trajet seulement. L’hiver, on peut se procurer des cartes journalière ou hebdomadaire. Le tourisme estival subventionne-t-il la saison hivernale? Norbert Patt: oui. Bernhard Tschannen: malheureusementpas encore. Mais, depuis trois ans, nous investissons massivement sur le marchéasiatique afin de renforcer nos chiffres es-tivaux et de transformer le glacier en unedestination prisée tout l’année.

Urs Kessler: de toute évidence, les excur-sions estivales composent l’essentiel denos revenus. En hiver, nos résultats s’équi-librent.

Aujourd’hui, la clientèle est à la recherche de fun et d’action. Allez-vous investir dansce secteur ces prochaines années?Bernhard Tschannen: Glacier 3000 a in-vesti plus de 25 millions de francs ces cinqdernières années, notamment dans l’AlpineCoaster. Notre prochaine réalisation seraun pont suspendu entre le View Point et lesmontagnes qui lui font face. Norbert Patt: les gens adorent observer unglacier depuis le sommet d’une montagne.C’est exactement ce que nous proposonsavec le train du Titlis. Raison pour laquellele fun et l’action nous paraissent secon-daires.

Seule la qualitéconvainc le clientPanoramas de rêve, restaurants accueillants, activitésfortes en adrénaline: les exploitants des lignes ferroviairesde montagne doivent proposer une offre renouvelée sur un marché toujours plus concurrentiel, sous peine de perdreleur clientèle. Le tout à des prix compétitifs, bien sûr.

Les chemins de fer de la Jungfrau acheminent les touristes dans un paradis hivernal.

«La force du francnous touche moinsque d’autres.»Urs Kessler, CEO chemins de fer de la Jungfrau

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27 octobre 2011 | touring 18 | voyages et loisirs 39

Urs Kessler: l’important est de bâtir un suc-cès durable. Nos plans portent sur quinzeans. L’an prochain, nous fêterons les 100ans du train de la Jungfrau. L’occasion devaloriser encore nos nombreuses presta-tions. Nous voulons mettre sur pied le meil-leur programme alpestre, par n’importequel temps. Raison pour laquelle nousinaugurerons l’année prochaine un événe-ment exceptionnel dans les galeries. Nousdevons rester attractifs, donc innover.

Dans vos organisations respectives, comment se passe l’intégration verticale des différents secteurs, par exemple les hôtels? Norbert Patt: les chemins de fer du Titlisont réalisé l’intégration depuis une dizained’années déjà avec les deux hôtels. Actuel-lement nous travaillons au projet Titlis Re-sort qui comprend 140 appartements et 350lits. Notre survie sur le marché touristiquepasse par le développement de notre cœurde métier. Urs Kessler: notre stratégie consiste à nerien verticaliser. Nous sommes toutefoisintéressés au développement hôtelier. Danscette optique, les chemins de fer de la Jung-frau ont acquis un terrain près de la gared’Interlaken Est, pour y établir une aubergede jeunesse de 240 lits. En collaborationavec un investisseur, nous projetons laconstruction d’un «resort» sur la communede Grindelwald. Bernhard Tschannen: pour le moment, cen’est pas notre priorité. Mais nous tra-vaillons de concert avec nos prestatairessur un projet d’hôtel aux Diablerets.

Qu’en est-il de l’association avec vos homologues italiens, allemands, français ouencore autrichiens?Norbert Patt: jusqu’à maintenant, cela nefait pas partie de nos préoccupations. Bernhard Tschannen: nous n’envisageonsaucune association, le potentiel réside plu-tôt dans la collaboration, l’échange d’idéesou les achats groupés. Urs Kessler: notre objectif n’est pas de gran-dir à tout prix. Le marché des trains demontagne est essentiellement local, voirerégional. De bonnes relations et la connais-sance de l’environnement politique sont lesclés du succès.

Le climat se réchauffe, la neige ne tombeplus à basse altitude. Quelle importance accordez-vous au climat et à l’environne-ment dans vos entreprises?Urs Kessler: les deux sont très importants.Nous possédons notre propre usine hy-draulique. Récemment rénovée, elle pro-duit 55 millions de kWh par an. Nous invi-tons les écoles à visiter nos installations,afin de permettre aux enfants de vivre la problématique de l’environnement gran-

La jeunesse est votre clientèle de demain.Dans quelle mesure en tenez-vous comptedans vos investissements?Norbert Patt: en termes de sports de neige,le marketing ciblé sur les jeunes est primor-dial. Nous observons que les enfants qui netiennent pas correctement sur les skis ouun snowboard ne seront pas amateurs deski à l’âge adulte. Nos activités couvrentdeux versants. L’un est réservé aux skieursconfirmés. L’autre concerne l’exploitationdes installations dédiées aux enfants. L’important est d’offrir une palette qui in-téresse les jeunes de trois à vingt ans, maisla topographie du terrain ne nous facilitepas les choses. Urs Kessler: il est de notre devoir de pro-mouvoir le ski et le snowboard auprès des enfants et adolescents. Le samedi, lesenfants skient gratuitement, notre initia-tive a fait école dans toute la Suisse. Nos tarifs jeunesse sont aussi très favorables.Un abonnement de saison pour enfantcoûte 250 fr. pour l’ensemble de la région.De plus, nous encourageons l’organisationde camps de ski. Bernhard Tschannen: dans la régionGstaad/Alpes vaudoises, les enfants jusqu’àneuf ans skient gratuitement depuis desannées. Mon objectif serait d’étendre cettepratique à l’ensemble des installations dela branche. Qu’une solution globale puisseêtre trouvée pour les jeunes et que cesse laguerre des prix dans ce domaine entre lesdomaines skiables.

Du côté d’Engelberg, quelle est votre visionà l’horizon 2020?

deur nature. Avec le patrimoine mondial del’Unesco, nous nous engageons en faveur dela nature. Bernhard Tschannen: la surface du glacierqui nous fait vivre se réduit constamment.Pour atténuer l’impact sur le climat, nousavons remplacé un ascenseur à entraîne-ment diesel par une installation électrique.

Norbert Patt: nous ne pouvons pas changerle climat dans lequel nous évoluons; notretâche est d’adapter nos activités entrepre-neuriales à la situation. Pour nos hôtes,l’état de la nature est un critère primordialde choix et l’orientation écologique de l’entreprise une question d’hygiène. Notresuccès passe par le respect de l’environne-ment. Suite en page 40

Les cabines pivotantes du Titlis offrent une magnifique vue panoramique aux passagers.

«Nous investissonsdans une gastro -nomie de qualité etles transports.»Norbert Patt, CEO chemin de fer du Titlis

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40 voyages et loisirs | touring 18 | 27 octobre 2011

côté des Alpes vaudoises. Nous voulonsprendre la tête en matière de service et de ventes. Avec une mention particulièrepour le marché asiatique sur lequel noussommes très actifs. Norbert Patt: lorsque vous avez une desti-nation appréciée et que les responsablesdes trains de montagnes en prennent la

responsabilité, toute la région est derrièrevous. Je suis convaincu que la réputationd’une destination passe par l’engagementd’entrepreneurs sérieux. Une telle équationpermet à l’ensemble de la région de se dé-velopper. Urs Kessler: les chemins de fer de la Jung-frau sont la plus importante entreprise del’Oberland bernois, ce qui induit aussi de

Norbert Patt: d’une part, les chemins de ferdu Titlis construiront dans les dix pro-chaines années ce «resort» dont nous avonsparlé. De l’autre, nous allons massivementinvestir dans la rénovation des élémentsessentiels à notre exploitation, à savoir les remontées mécaniques entre Engelberget le Titlis. L’objectif est d’emmener lesclients du village à la montagne en unedemi-heure. Les hôtes asiatiques et lesskieurs accordent une grande importance àla rapidité. Nous voulons aussi augmenterle pourcentage de nos pistes skiables enpermanence, qui est actuellement de 65%.Sans oublier l’un de nos principaux pro-duits, le Titlis et la gastronomie de mon-tagne.

Qu’en est-il à Gstaad et dans les Alpes vaudoises?Bernhard Tschannen: nous disposons detrains modernes. Le glacier est atteignableen un quart d’heure, c’est idéal. Avec nospartenaires des Alpes vaudoises nous in-vestirons 150 millions de francs jusqu’en2020, notamment dans le domaine de la rénovation des infrastructures, de l’amé-lioration du confort et des pistes de ski. A Gstaad, Glacier 3000 inclus, l’investisse-ment devrait atteindre 170 millions durantla même période dont quelque 90 millionsont déjà été consacrés à l’enneigement arti-ficiel de 60% des pistes. Ceci nous permetde garantir des conditions optimales, ycompris dans les endroits les plus retirés.

Et du côté de la Jungfrau?Urs Kessler: la marque «Top of Europe» ne résulte pas du hasard, mais procèded’investissements conséquents. A l’avenir,nous poursuivrons l’amélioration de laqualité et le développement d’un ensemblede propositions allant de l’entrée dans letrain jusqu’à l’arrivée au sommet du Jung-fraujoch. Notre statut de plus haute stationferroviaire d’Europe constitue égalementun sérieux argument de vente.

Quelle est l’importance des collaborateurspour les chemins de fer de la Jungfrau?Urs Kessler: ils sont déterminants pourl’image de marque. Nous les incitons à sepassionner pour l’entreprise. Il est indis-pensable d’être convaincu si l’on veut sus-citer l’enthousiasme des autres. Notre ob-jectif est d’être les meilleurs hôtes desAlpes. Nos clients, comme nos employés,doivent être satisfaits.

Quel regard portez-vous sur le rôle de pointede vos entreprises?Bernhard Tschannen: nous travaillons surle projet Gstaad 2020. Il en est de même du

fréquentes critiques. Notre vision est claireet se résume en quelques mots: chez nous,la haute saison dure dix mois par année. Notre entreprise ne peut se développer quedans une région forte. Nous voulons tirer à la même corde que tous nos partenaires.Si, malgré quelques intérêts quelquefois divergents, nous gagnons ce défi, la régionde la Jungfrau ne s’en portera que mieux.

Venons-en à la clientèle. Qu’attendez-vousde la part des touristes?Norbert Patt: je suis persuadé qu’à l’avenir,nos hôtes seront encore mieux informés etplus exigeants en termes de qualité. Je sou-haiterais qu’ils osent communiquer ouver-tement avec nous et fassent part de leurscritiques, tant positives que négatives.Qu’ils nous signalent les domaines danslesquels nous pouvons nous améliorer. Lepire, ce sont les clients mécontents qui fontle poing dans la poche pendant leur séjouret ne reviennent pas. Urs Kessler: nous ne pouvons être inno-vants et créatifs qu’avec l’aide de notreclientèle. Nous voulons pouvoir répondreaux besoins de nos hôtes, si différentssoient-ils, qu’ils viennent d’Europe oud’Asie. Nous avons aujourd’hui un restau-rant indien d’une capacité de mille per-sonnes. Les discussions autour d’une tableou sur les téléskis sont plus instructivesque n’importe quelle étude de marché tra-ditionnelle réalisée dans un bureau. Bernhard Tschannen: j’ai tout simplementenvie que nos clients reviennent et fassentpartager l’expérience exceptionnelle qu’ilsauront vécue à leur amis et à leurs connais-sances.«

Propos recueillis par Christian Bützberger

Décoiffant, le Rollercoaster dévale les pentes de Glacier 3000, au-dessus des Diablerets (VD).

Suite de la page 39

«Nous avons misésur l’enneigementartificiel de 60%des pistes.»Bernhard Tschannen, CEO Glacier 3000

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27 octobre 2011 | touring 18 | voyages et loisirs 43

›La plupart des vacanciers séjournant auPortugal se concentrent à l’extrême sud dupays, à Lisbonne ou dans la région de Porto,délaissant le reste du pays. Une aubainepour les personnes désireuses de découvrirdes régions nettement moins touristiques,à l’instar de l’Alentejo, qui regorge de sitesarchéologiques mégalithiques (menhirs,dolmens, cercles de pierres), de maisonsd’hôtes accueillantes et de bonnes tables.On ne peut rêver meilleure adresse pour sereposer à l’écart de l’agitation du monde.Car l’une des vertus principales de la pro-vince de l’Alentejo réside dans un vaste territoire de 27000 km² peuplé d’un demi-million d’habitants seulement, soit unemoyenne de 18 habitants au km². Autantdire que personne ne vient troubler les mo-ments de quiétude.

Le plein de silence | Nous en faisons lapremière expérience au domaine «Cantardo Grilo» à Serpa, une maison d’hôtes ap-partenant à Felix Ott: «Regardez ces grandsespaces au soleil couchant, vous avez l’im-pression d’être en Afrique», relève ce Suisseinstallé en Alentejo depuis 5 ans. On ap-prouve volontiers en dégustant un verre devin blanc portugais, un breuvage haute-ment recommandable. A ses hôtes, Felix Ottpropose une multitude de possibilités al-lant de la randonnée à pied à la descente en canot du fleuve Guadiana. Mais il leurconseille avant tout de profiter de l’envi-ronnement paisible pour marquer unepause et oser s’abstenir de toute activité.

A l’instar de Felix Ott, de nombreux pro-priétaires terriens portugais combinentavec bonheur agriculture et tourisme. Audomaine «Herdade da Malhadinha Nova»,on produit du vin, élève du bétail et ac-cueille les touristes dans une belle maisond’hôtes avec spa et restaurant. Les cava-liers y trouveront également des chevaux,tandis que les personnes moins expérimen-tées se contenteront d’un tour en calèche.

Après les charmes de l’arrière-pays, on ne manquera pas de se plonger dans l’at-mosphère chaleureuse de la petite citéd’Evora, résidence royale des siècles durant, classée au patrimoine mondial del’Unesco. Incontournable, l’église royaleSan-Francisco comporte un magnifiquecloître gothique ainsi qu’une chapelle rem-plie d’ossements humains et de crânes. Un lieu sinistre destiné à faire prendreconscience de la relativité de la vie... un ob-jectif assurément atteint. Pour se changerles idées, rien ne vaut une balade dans lesruelles commerçantes jalonnées de bou-

tiques de souvenirs typiques de l’Alentejo.Très prisés, les articles en liège – sacs à dos,bracelets et autres porte-monnaie – sont dumeilleur goût. Ce fut d’ailleurs le cadeaureçu par Michelle Obama lors de la visite ducouple présidentiel américain au Portugal.Et Barack n’est pas en reste, lui qui a grati-fié son chien d’un collier en liège!‹

Jacques-Olivier Pidoux

Info TouringMaison d’hôtes de Felix Ott: www.cantardogrilo.com;Plus d’infos sur l’Alentejo: www.visitalentejo.pt ouwww.visitportugal.com. Le voyagiste Amin Travel àZurich est le spécialiste du Portugal, tél. 0444924266, www.amin-travel.ch

Un coin méconnu du PortugalMoins courue que l’Algarve, la province de l’Alentejo possède de grands espaces naturels parsemés de maisons d’hôtes, de domaines viticoles et de cités historiques.

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La province de l’Alentejo, au Portugal, compte de nombreux domaines viticoles. Le Suisse FelixOtt a ouvert une maison d’hôtes à Serpa. Classée Unesco, Evora est aussi une ville d’étudiants.

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27 octobre 2011 | touring 18 | club et membres 45

Même après 34 ans au service du club, Beat Flückiger n’a rien perdu de son enthousiasme.

compte bien se racheter ces prochaines années. Sa retraite promet d’ailleurs d’êtreactive. Il s’est acheté un lopin de forêt, ycompris les outils nécessaires à son entre-tien. L’hiver prochain, il s’occupera de l’ex-ploitation du bois car, les yeux pétillants,Beat Flückiger affirme avoir conservé unesprit très «scout».

Avec son épouse, il espère découvrir d’au-tres jolies régions de Suisse et d’Europe...en camping-car, évidemment. Par beautemps, il sortira sa Harley-Davidson avec,comme point d’orgue, une randonnée àmoto prévue sur la mythique Route 66 avecses amis scouts. Mais Beat Flückiger ne se-rait pas fidèle à lui-même s’il ne se lançaitpas dans de nouveaux projets: avec son filset d’autres partenaires, il gère une entre-prise de machines agricoles à Affoltern imEmmental. On l’aura compris, sa retraitesera bien remplie.‹ Heinz W. Müller

vision Camping, dont il a assumé la direc-tion durant deux ans. Etre parvenu à pro-pulser ce secteur dans les chiffres noirs neconstitue d’ailleurs pas la moindre de sessatisfactions. Beat Flückiger reste toutefoislucide et reconnaît volontiers certaines er-reurs: les manifestations mises en place àl’occasion de l’Euro 2008 de football furentun «flop», reconnaît-il. Cette issue négativen’était pas sans lien avec les mauvaisesprestations de l’équipe nationale et unemétéo particulièrement capricieuse.

Scout toujours | Beat Flückiger était ca-pable d’encaisser sportivement ces reverset prêt à relever un nouveau défi. «Le TCSétait ma vie», précise ce directeur sur le dé-part, particulièrement à l’écoute de l’espritde club. Cela ne fut pas sans inconvénientspour sa famille qui dut se résoudre à accep-ter ses nombreuses absences, mais il

›«L’événement le plus marquant de mes 34ans de service au TCS aura certainement étéce terrible tsunami du 26 décembre 2004»,répond instinctivement Beat Flückiger. Ilétait alors responsable de l’assistance ausein du club et, malgré les jours fériés, ils’était immédiatement attaché à mettre enplace une aide d’urgence à l’intention desnombreux détenteurs du Livret ETI en dif-ficulté. Il apporta également son soutienaux collaborateurs du TCS, à l’instar de cecollègue qui perdit deux membres de sa fa-mille dans la catastrophe, et dut se rendreprécipitamment dans la région sinistrée.

Beat Flückiger, directeur de la divisionClub, s’apprête à rendre son tablier le 1erdécembre pour cause de départ à la retraite.Personnage connu pour son franc-parler,direct et truculent, il n’avait guère l’habi-tude de tergiverser, s’attaquait rapidementaux problèmes et surprenait par ses idéesfrappées du bon sens et ses solutions nonconventionnelles. Ainsi, au mois de février1977, il donna rapidement l’impulsion dé-cisive au projet de Centre technique d’Em-men (LU), projet longtemps relégué au fondd’un tiroir. Fort de ce succès, il convainquitses supérieurs qu’il était l’homme de la si-tuation.

Négociateur affirmé | Bernois d’origine,Beat Flückiger est domicilié depuis long-temps dans l’Emmental. Il a porté à bout debras de nombreux projets durant sa car-rière técéiste, en particulier le nouveausiège central du TCS à Vernier (GE). Il a pla-nifié de main de maître le déménagementdu centre ville de Genève au nouveau sitede Blandonnet. Une distance modeste sur leplan géographique, mais qui posait maintsproblèmes logistiques par le volume de ma-tériel à déplacer. Fouillant dans ses sou-venirs, ce lieutenant-colonel de milice citedeux évènements à marquer d’une pierreblanche: en 1985, alors que les téléphonesmobiles n’existaient pas encore, on mit enservice l’assistance routière radio-télépho-nique qu’il avait précédemment évaluée. Onreconnaît aussi sa patte dans le domaine dePatrouille TCS et de la construction descentres techniques et de sécurité routière.Il fallait en effet disposer d’un sens inné dela négociation et de connaissances spéci-fiques.

Propriétaire d’un camping-car, BeatFlückiger était toujours à l’écoute de la di-

Talentueux et polyvalentAu service du club pendant 34 ans, le Bernois Beat Flückiger (60 ans) prendra uneretraite bien méritée au 1er décembre. Connu pour son franc-parler, sa spontanéitéet ses talents d’improvisateur, il a été à l’origine de nombreuses réalisations de taille.

Mat

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ysse

nba

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Dates de parution17.11.201108.12.201112.01.2012

Délais d’ordres07.11.201128.11.201130.12.2011

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27 octobre 2011 | touring 18 | club et membres 45

Même après 34 ans au service du club, Beat Flückiger n’a rien perdu de son enthousiasme.

compte bien se racheter ces prochaines années. Sa retraite promet d’ailleurs d’êtreactive. Il s’est acheté un lopin de forêt, ycompris les outils nécessaires à son entre-tien. L’hiver prochain, il s’occupera de l’ex-ploitation du bois car, les yeux pétillants,Beat Flückiger affirme avoir conservé unesprit très «scout».

Avec son épouse, il espère découvrir d’au-tres jolies régions de Suisse et d’Europe...en camping-car, évidemment. Par beautemps, il sortira sa Harley-Davidson avec,comme point d’orgue, une randonnée àmoto prévue sur la mythique Route 66 avecses amis scouts. Mais Beat Flückiger ne se-rait pas fidèle à lui-même s’il ne se lançaitpas dans de nouveaux projets: avec son filset d’autres partenaires, il gère une entre-prise de machines agricoles à Affoltern imEmmental. On l’aura compris, sa retraitesera bien remplie.‹ Heinz W. Müller

vision Camping, dont il a assumé la direc-tion durant deux ans. Etre parvenu à pro-pulser ce secteur dans les chiffres noirs neconstitue d’ailleurs pas la moindre de sessatisfactions. Beat Flückiger reste toutefoislucide et reconnaît volontiers certaines er-reurs: les manifestations mises en place àl’occasion de l’Euro 2008 de football furentun «flop», reconnaît-il. Cette issue négativen’était pas sans lien avec les mauvaisesprestations de l’équipe nationale et unemétéo particulièrement capricieuse.

Scout toujours | Beat Flückiger était ca-pable d’encaisser sportivement ces reverset prêt à relever un nouveau défi. «Le TCSétait ma vie», précise ce directeur sur le dé-part, particulièrement à l’écoute de l’espritde club. Cela ne fut pas sans inconvénientspour sa famille qui dut se résoudre à accep-ter ses nombreuses absences, mais il

›«L’événement le plus marquant de mes 34ans de service au TCS aura certainement étéce terrible tsunami du 26 décembre 2004»,répond instinctivement Beat Flückiger. Ilétait alors responsable de l’assistance ausein du club et, malgré les jours fériés, ils’était immédiatement attaché à mettre enplace une aide d’urgence à l’intention desnombreux détenteurs du Livret ETI en dif-ficulté. Il apporta également son soutienaux collaborateurs du TCS, à l’instar de cecollègue qui perdit deux membres de sa fa-mille dans la catastrophe, et dut se rendreprécipitamment dans la région sinistrée.

Beat Flückiger, directeur de la divisionClub, s’apprête à rendre son tablier le 1erdécembre pour cause de départ à la retraite.Personnage connu pour son franc-parler,direct et truculent, il n’avait guère l’habi-tude de tergiverser, s’attaquait rapidementaux problèmes et surprenait par ses idéesfrappées du bon sens et ses solutions nonconventionnelles. Ainsi, au mois de février1977, il donna rapidement l’impulsion dé-cisive au projet de Centre technique d’Em-men (LU), projet longtemps relégué au fondd’un tiroir. Fort de ce succès, il convainquitses supérieurs qu’il était l’homme de la si-tuation.

Négociateur affirmé | Bernois d’origine,Beat Flückiger est domicilié depuis long-temps dans l’Emmental. Il a porté à bout debras de nombreux projets durant sa car-rière técéiste, en particulier le nouveausiège central du TCS à Vernier (GE). Il a pla-nifié de main de maître le déménagementdu centre ville de Genève au nouveau sitede Blandonnet. Une distance modeste sur leplan géographique, mais qui posait maintsproblèmes logistiques par le volume de ma-tériel à déplacer. Fouillant dans ses sou-venirs, ce lieutenant-colonel de milice citedeux évènements à marquer d’une pierreblanche: en 1985, alors que les téléphonesmobiles n’existaient pas encore, on mit enservice l’assistance routière radio-télépho-nique qu’il avait précédemment évaluée. Onreconnaît aussi sa patte dans le domaine dePatrouille TCS et de la construction descentres techniques et de sécurité routière.Il fallait en effet disposer d’un sens inné dela négociation et de connaissances spéci-fiques.

Propriétaire d’un camping-car, BeatFlückiger était toujours à l’écoute de la di-

Talentueux et polyvalentAu service du club pendant 34 ans, le Bernois Beat Flückiger (60 ans) prendra uneretraite bien méritée au 1er décembre. Connu pour son franc-parler, sa spontanéitéet ses talents d’improvisateur, il a été à l’origine de nombreuses réalisations de taille.

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Page 46: Touring 18 / 2011 français

27 octobre 2011 | touring 18 | club et membres 47

› Charles et Elisabeth Burdet, de Genève,nous ont fait parvenir une lettre relatantune mésaventure au dénouement heureuxsurvenue cet été. Début juin, les époux,membres du TCS depuis plus de 50 ans,tombent en panne avec leur voiture au cen-tre d’Athènes: un épais nuage de fuméenoire s’échappe du moteur! Ils parviennentà rejoindre une station-service où l’onconstate que les niveaux d’eau et d’huilesont normaux. Dès lors, plus de doute: lapanne est sérieuse.

Secours rapide | Mais, par chance, lesBurdet sont titulaires du Livret ETI et appellent la centrale d’intervention de Ge-nève à la rescousse. Une collaboratriceavertit immédiatement le service de dé-pannage routier grec qui envoie un pa-trouilleur sur place. Son diagnostic: les

tuyaux sortant du turbocompresseur ontdes fuites. Faute de pouvoir effectuer la ré-paration sur place, le véhicule est remor-qué chez un concessionnaire de la marque.Celui-ci ne dispose pas de la pièce de re-change; il faut une semaine pour qu’elle arrive de Belgique! Les Burdet reprennentdonc contact avec la centrale ETI qui orga-nise sur le champ la poursuite du voyageen mettant à leur disposition deux voituresde location, en Grèce et en Italie, ainsi quele rapatriement de leur véhicule en Suisse.«Et dire, reconnaît le couple, que nousavions parfois estimé inutiles les cotisa-tions annuelles pour ce service d’assis-tance d’une importance inestimable!»‹ tg

Info Touring Si nous n’avez pas encore le Livret ETI Europe ouMonde, vous pouvez y adhérer via le site www.eti.chou le numéro 0844888111.

ETI ou la fiabilitéomniprésenteChaque été, des milliers de membres en vacances àl’étranger requièrent l’aide du Livret ETI. Témoignageconfirmant le professionnalisme de ce service du TCS.

Les automobilistes en panne à l’étranger ne le restent pas

longtemps grâce au Livret ETI.

F1o

nlin

e

Le futur duTCS sera jauneLe célèbre logo du Touring ClubSuisse subit un léger restylage etacquiert une touche plus moderne.Afin de symboliser la continuité duTCS, il se déclinera désormais surun fond jaune.

›Depuis la création du club en 1896,le logo du TCS a connu bien des évo-lutions graphiques, tout en conser-vant sa forme ronde et l’écussonsuisse. Aux débuts, les rayons d’uneroue de vélo, ornés d’un edelweiss,rendaient hommage aux cyclistesfondateurs qui s’étaient réunis pourdévelopper le cyclotourisme enSuisse. Dès les années trente, avecl’essor des véhicules à moteur, leTCS est devenu la principale organi-sation au service des automobi-listes. Le logo a dès lors changé: unvolant s’est graduellement substi-tué à la roue de vélo et au symboledes Alpes suisses, tandis que lestrois lettres connues de tous ont faitleur apparition.

Désormais, l’identité visuelle duTCS – elle sera introduite progressi-vement d’ici à 2013 – se modernisegrâce à un travail de mise en reliefdu cercle métallique et à un traite-ment affiné de la lumière et des couleurs (voir photo). Avec un fondjaune, elle sera associée à tous lessupports de la marque. Les immeu-bles du TCS, centres techniques etde perfectionnement de la conduite,campings et autres points de contactdes sections adopteront égalementun nouvel habillage.

Le jaune symbolise en premierlieu l’attachement du club à sa mis-sion première: l’assistance. A l’ave-nir, le TCS entend s’attacher encoredavantage à l’accomplissement decette tâche en développant les pres-tations de proximité dans tous lessecteurs de la mobilité en faveur deses membres.‹ tg/ac

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27 octobre 2011 | touring 18 | club et membres 47

› Charles et Elisabeth Burdet, de Genève,nous ont fait parvenir une lettre relatantune mésaventure au dénouement heureuxsurvenue cet été. Début juin, les époux,membres du TCS depuis plus de 50 ans,tombent en panne avec leur voiture au cen-tre d’Athènes: un épais nuage de fuméenoire s’échappe du moteur! Ils parviennentà rejoindre une station-service où l’onconstate que les niveaux d’eau et d’huilesont normaux. Dès lors, plus de doute: lapanne est sérieuse.

Secours rapide | Mais, par chance, lesBurdet sont titulaires du Livret ETI et appellent la centrale d’intervention de Ge-nève à la rescousse. Une collaboratriceavertit immédiatement le service de dé-pannage routier grec qui envoie un pa-trouilleur sur place. Son diagnostic: les

tuyaux sortant du turbocompresseur ontdes fuites. Faute de pouvoir effectuer la ré-paration sur place, le véhicule est remor-qué chez un concessionnaire de la marque.Celui-ci ne dispose pas de la pièce de re-change; il faut une semaine pour qu’elle arrive de Belgique! Les Burdet reprennentdonc contact avec la centrale ETI qui orga-nise sur le champ la poursuite du voyageen mettant à leur disposition deux voituresde location, en Grèce et en Italie, ainsi quele rapatriement de leur véhicule en Suisse.«Et dire, reconnaît le couple, que nousavions parfois estimé inutiles les cotisa-tions annuelles pour ce service d’assis-tance d’une importance inestimable!»‹ tg

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Le futur duTCS sera jauneLe célèbre logo du Touring ClubSuisse subit un léger restylage etacquiert une touche plus moderne.Afin de symboliser la continuité duTCS, il se déclinera désormais surun fond jaune.

›Depuis la création du club en 1896,le logo du TCS a connu bien des évo-lutions graphiques, tout en conser-vant sa forme ronde et l’écussonsuisse. Aux débuts, les rayons d’uneroue de vélo, ornés d’un edelweiss,rendaient hommage aux cyclistesfondateurs qui s’étaient réunis pourdévelopper le cyclotourisme enSuisse. Dès les années trente, avecl’essor des véhicules à moteur, leTCS est devenu la principale organi-sation au service des automobi-listes. Le logo a dès lors changé: unvolant s’est graduellement substi-tué à la roue de vélo et au symboledes Alpes suisses, tandis que lestrois lettres connues de tous ont faitleur apparition.

Désormais, l’identité visuelle duTCS – elle sera introduite progressi-vement d’ici à 2013 – se modernisegrâce à un travail de mise en reliefdu cercle métallique et à un traite-ment affiné de la lumière et des couleurs (voir photo). Avec un fondjaune, elle sera associée à tous lessupports de la marque. Les immeu-bles du TCS, centres techniques etde perfectionnement de la conduite,campings et autres points de contactdes sections adopteront égalementun nouvel habillage.

Le jaune symbolise en premierlieu l’attachement du club à sa mis-sion première: l’assistance. A l’ave-nir, le TCS entend s’attacher encoredavantage à l’accomplissement decette tâche en développant les pres-tations de proximité dans tous lessecteurs de la mobilité en faveur deses membres.‹ tg/ac

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27 octobre 2011 | touring 18 | tribune 49

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Le week-end dernier, la Suisse a éluson parlement. Maintenant que les

Chambres fédérales sont renouvelées, ils’agit de boucler la loi sur le CO2. Avant lesélections, le Conseil national a introduitdans la loi une solution défendue par le TCSdans l’intérêt de ses membres. La taxe surle CO2 frappant les carburants prônée parle gouvernement, et initialement soutenuepar le Conseil des Etats, a finalement étéécartée. Exit ainsi cet exercice de redistri-bution inutile, coûteux et bureaucratique!La Chambre des cantons doit cependant en-core confirmer la décision en décembre.Elle doit aussi donner son aval à la régle-mentation introduite par le National, quiprévoit que toute taxe supplémentaire surle CO2 grevant les carburants ne doit pasexcéder 5 centimes par litre. Le TCS ap-prouve ce plafond. Il renoncera au référen-dum uniquement si cette variante est an-crée dans la loi. Cette solution permettra àla Fondation centime climatique de conti-nuer à gérer efficacement les recettes en fa-veur de projets réduisant le CO2 en Suisse età l’étranger.

Financements croisés | Le deuxièmeprojet crucial concerne le financement desinfrastructures. Une initiative populaire del’Association transports et environnement(ATE) veut transférer de la route aux trans-ports publics environ deux tiers des re-cettes perçues sur les carburants. Le TCSrejette fermement cette idée. L’initiative

devrait être soumise au peuple sans contre-projet. En revanche, le département de Doris Leuthard veut opposer au texte del’ATE tout le futur financement ferroviaireen guise de contre-projet. Le TCS s’élèvecontre cette manœuvre, ainsi que contre lamajeure partie du projet. Sans motif vala-ble, le concept du Detec mise lui par tropsur le subventionnement croisé des trans-ports publics par la route. Or, la route auraelle aussi d’énormes besoins financiers aucours des prochaines décennies – les em-bouteillages quotidiens sur nombre d’auto-routes le prouvent. Les moyens routiers at-tribués aux NLFA doivent à nouveau êtreutilisables pour les routes aussi vite quepossible. Et pas question de procéder à denouveaux subventionnements croisés. Làencore, le TCS et ses alliés devront bataillerferme.

Le dernier dossier contesté concerne laréfection du tunnel routier du Gothard. LeTCS salue, certes, les travaux. Mais il exige,avant même le début de l’assainissement,la construction d’un deuxième tube au Gothard. Cela éviterait de dépenser descentaines de millions pour des déviationsprovisoires et autres mesures de remplace-ment. Mais, surtout, ce serait l’occasion deréaliser un axe nord-sud bien plus sûr pourles prochaines générations. Nous le devonsaux quelque 20000 personnes qui traver-sent quotidiennement le tunnel rou-tier du Gothard .

Le parlement nouvellement élu devra traiter des enjeux routiers d’importance.

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Sujets routiers à l’agenda desparlementaires

Niklaus Lundsgaard-Hansen,président central du TouringClub Suisse (TCS)

Prix et prestations TCStéléphone 0844888111 ou sur www.tcs.ch

Sociétariat www.tcs.ch

Motorisés (automobilistes et selon sectionmotocyclistes) et pro rataCarte Partenaire/Jeunes Fr. 44.–Non motorisés Fr. 32.–Cooldown Club Fr. 66.–Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.–Juniors (avec Vélo-Assistance et RC) selon sectionCotisation pour membres campeurs(uniquement pour membres motorisésou non motorisés) Fr. 55.– (Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–)

ETI TCS www.eti.ch

Europe motorisé «Famille» Fr.103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison hors Europe Fr. 45.–

Carte EntrepriseTCS www.tcs.ch/entreprise

Pour véhicules d’entreprises Dépannage dès Fr.134.–Protection juridique de circulation dès Fr.111.–

Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch

Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI

ASSISTA TCS www.assista.ch

Assurance protection juridiqueCirculation «Ind.» Fr. 66.– «Famille» Fr. 96.–Privée sans souscrire la circulation«Famille» Fr. 245.– «Individuel» Fr. 225.–Privée avec circulation déjà souscrite «Famille» Fr. 215.– «Individuel» Fr. 192.–Immeuble Fr. 60.–

Auto TCS www.autotcs.ch

Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. 0800801000

Deux-roues www.assurancestcs.ch

Vélo-Assistance. Avec protection juridique, assistance et couverture casco accident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–* ou couverture casco accident jusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Moto-Assistance (dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS

Carte de crédit TCS

TCS MasterCard Gold Fr.100.–TCS MasterCard Fr. 50.–TCS MasterCard Load&Go Fr. 25.–TCS MasterCard COOLDOWN CLUB Fr. 0.–TCS MasterCard drive Fr. 50.–TCS American Express drive Gold Fr.100.–

Infotech www.infotechtcs.ch

Le TCS procède à des tests de véhicules et d’accessoires. Les résultats fournissent des informations fiables et neutres, à disposition des membres du club.

Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch

Rabais sur les offres de cours dans les Centresde sécurité routière de Lignières, Plantin,Stockental, Emmen et Betzholz.

Formation en deux phases www.2phases.tcs.ch

Cours obligatoires pour l’obtention du permisde conduire définitif.

Voyages et loisirs www.voyages-tcs.ch

Voyages 0844 888 333Camping www.campingtcs.ch 022 417 25 20Hôtels Schloss Ragaz, www.hotelschlossragaz.ch 081 303 77 77Bellavistawww.hotelbellavista.ch 091 795 11 15Cyclo et loisirs www.velo.tcs.ch

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Le week-end dernier, la Suisse a éluson parlement. Maintenant que les

Chambres fédérales sont renouvelées, ils’agit de boucler la loi sur le CO2. Avant lesélections, le Conseil national a introduitdans la loi une solution défendue par le TCSdans l’intérêt de ses membres. La taxe surle CO2 frappant les carburants prônée parle gouvernement, et initialement soutenuepar le Conseil des Etats, a finalement étéécartée. Exit ainsi cet exercice de redistri-bution inutile, coûteux et bureaucratique!La Chambre des cantons doit cependant en-core confirmer la décision en décembre.Elle doit aussi donner son aval à la régle-mentation introduite par le National, quiprévoit que toute taxe supplémentaire surle CO2 grevant les carburants ne doit pasexcéder 5 centimes par litre. Le TCS ap-prouve ce plafond. Il renoncera au référen-dum uniquement si cette variante est an-crée dans la loi. Cette solution permettra àla Fondation centime climatique de conti-nuer à gérer efficacement les recettes en fa-veur de projets réduisant le CO2 en Suisse età l’étranger.

Financements croisés | Le deuxièmeprojet crucial concerne le financement desinfrastructures. Une initiative populaire del’Association transports et environnement(ATE) veut transférer de la route aux trans-ports publics environ deux tiers des re-cettes perçues sur les carburants. Le TCSrejette fermement cette idée. L’initiative

devrait être soumise au peuple sans contre-projet. En revanche, le département de Doris Leuthard veut opposer au texte del’ATE tout le futur financement ferroviaireen guise de contre-projet. Le TCS s’élèvecontre cette manœuvre, ainsi que contre lamajeure partie du projet. Sans motif vala-ble, le concept du Detec mise lui par tropsur le subventionnement croisé des trans-ports publics par la route. Or, la route auraelle aussi d’énormes besoins financiers aucours des prochaines décennies – les em-bouteillages quotidiens sur nombre d’auto-routes le prouvent. Les moyens routiers at-tribués aux NLFA doivent à nouveau êtreutilisables pour les routes aussi vite quepossible. Et pas question de procéder à denouveaux subventionnements croisés. Làencore, le TCS et ses alliés devront bataillerferme.

Le dernier dossier contesté concerne laréfection du tunnel routier du Gothard. LeTCS salue, certes, les travaux. Mais il exige,avant même le début de l’assainissement,la construction d’un deuxième tube au Gothard. Cela éviterait de dépenser descentaines de millions pour des déviationsprovisoires et autres mesures de remplace-ment. Mais, surtout, ce serait l’occasion deréaliser un axe nord-sud bien plus sûr pourles prochaines générations. Nous le devonsaux quelque 20000 personnes qui traver-sent quotidiennement le tunnel rou-tier du Gothard .

Le parlement nouvellement élu devra traiter des enjeux routiers d’importance.

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Prix et prestations TCStéléphone 0844888111 ou sur www.tcs.ch

Sociétariat www.tcs.ch

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ETI TCS www.eti.ch

Europe motorisé «Famille» Fr.103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison hors Europe Fr. 45.–

Carte EntrepriseTCS www.tcs.ch/entreprise

Pour véhicules d’entreprises Dépannage dès Fr.134.–Protection juridique de circulation dès Fr.111.–

Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch

Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI

ASSISTA TCS www.assista.ch

Assurance protection juridiqueCirculation «Ind.» Fr. 66.– «Famille» Fr. 96.–Privée sans souscrire la circulation«Famille» Fr. 245.– «Individuel» Fr. 225.–Privée avec circulation déjà souscrite «Famille» Fr. 215.– «Individuel» Fr. 192.–Immeuble Fr. 60.–

Auto TCS www.autotcs.ch

Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. 0800801000

Deux-roues www.assurancestcs.ch

Vélo-Assistance. Avec protection juridique, assistance et couverture casco accident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–* ou couverture casco accident jusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Moto-Assistance (dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS

Carte de crédit TCS

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Voyages 0844 888 333Camping www.campingtcs.ch 022 417 25 20Hôtels Schloss Ragaz, www.hotelschlossragaz.ch 081 303 77 77Bellavistawww.hotelbellavista.ch 091 795 11 15Cyclo et loisirs www.velo.tcs.ch

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Cave

Atelier

Offre pour les lecteurs

de Touring

40% de rabais

Fr. 298.80/pce

au lieu de Fr. 498.–

Déshumidificateur Wellcraft DC20EPT La plupart des gens se sentent mieux lorsque l’humidité relative de l’air est comprise entre 45% et 65%. C’est également le cas des installations informatiques coûteuses, du mobilier, des rideaux, des tapis, des photos et des objets d’art. Les pluies orageuses intenses ou l’humidité stagnante peuvent affecter sensiblement l’équilibre climatique d’une maison ou d’un appartement. Les conséquences: de la moisissure dans la buanderie ou des aliments pourris. Mais faire une lessive, repasser des vêtements, cuisiner, prendre un bain ou une douche contribuent aussi lourdement à charger l’air en humidité. Le Wellcraft DC20EPT est un moyen hautement efficace de lutter contre l’humidité ambiante et stagnante. En outre, sa lampe UV intégrée vous débarrasse efficacement des bactéries. L’eau ainsi extraite de l’air peut être soit collectée dans le réservoir intégré de 5,5 litres, soit évacuée par un tuyau.

Données techniques:Convient pour les pièces jusqu’à 40 m2

Recirculation de l’air 215 m3/hPuissance absorbée déshumidificateur 370 wattsPuissance absorbée chauffage 830 WattPuissance de déshumidification en 24h 20 litres (à 30º C, 80%)Plage de température 5-35° CCapacité du réservoir d’eau 5,5 litresNiveau sonore 45 dbÉlimination de l’eau réservoir ou tuyauChauffage et lampe UV enclenchablesTimer 1-14 heuresDimensions (l x p x h) 41 x 21 x 54,5 cmPoids 12,5 kg

Talon de commande Je commande à prix préférentiel (+ frais d’envoi Fr. 9.50)

pce(s) Déshumidificateur Wellcraft DC20EPT Fr. 298.80/pce au lieu de Fr. 498.–pce. (No art. 90085.00)

Action valable jusqu’au 19 janvier 2012jusqu’à épuisement du stock

Nom: Prénom: E-mail:

Adresse: NPA/Lieu: Tél. (durant la journée):

No membre TCS: Date: Signature:

Envoyez ce talon de commande à: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]; pour d’éventuelles questions: TCS, «Touring Shop», tél. 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison: MAX Versand, 8340 Hinwil, par la poste, uniquement en Suisse et au Liechtenstein.

Contre les pièces humides et la moisissure

Buanderie

Avec fonction chauffage en option pour unedéshumidification efficace

– Quelle est la signification de DAB+? DAB est le nom abrégé de «Digital Audio Broadcasting».

Il s‘agit d‘une norme internationale de radiodiffusion numérique pour la réception mobile. Un canal DAB permet de retransmettre plusieurs pro- grammes avec une excellente qualité. Dans les zones de couverture DAB, la réception est absolument parfaite. Le DAB comporte de nombreux avantages.

– Vous pouvez naturellement réceptionner les stations FM.– Grâce aux présélections, vous pouvez mémoriser vos chaînes radio.– Avec le lecteur CD intégré, vous avez la possibilité de lire ou de vous faire

réveiller avec votre CD.– L‘horloge est réglée automatiquement grâce au DAB+.– La télécommande est livrée avec l‘appareil.

Radio-réveil DAB+ et lecteur CD

Raccordement et données techniquesRéveil avec CD ou radio Prise 3.5mm pour écouteursManipulation: touches ou télécommande Puissance 2x1.2WPrésélections: 6 DAB / 6 FM Fonction SnoozeSleep-Timer DAB+, Radio FMLecteur CD Prise AUX-In, p. ex. pour lecteur MP3Dimensions cm (LxHxP) 25,5x10x9,5 Garantie: 1 an

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membres TCS

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Nom Prénom E-mail

Adresse NPA/Lieu Tél. (pendant la journée)

No de membre TCS Lieu/Date Signature

Envoyez ce talon à: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]. Pour d’évent. questions: TCS, «Touring Shop», tél. 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison par STAG ICP AG, Stein am Rhein, uniquement en Suisse et au Liechtenstein.

Action valable jusqu’au: 31.12.2011 jusqu‘à épuisement du stock

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Contre les pièces humides et la moisissure

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27 octobre 2011 | touring 18 | l’avant-der 53

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef); Heinz W. Müller (hwm, rédacteuren chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Jacques-Olivier Pidoux (jop), Nadia Rambaldi (nr), Peter Widmer (wi). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), StephanKneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Karin Graniello (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail:[email protected]. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820, 1214 Ver nier (GE). Tirage: édition française: 413 884, tirage total: 1 325035. Direction des publications/ marketing médias: Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: PublicitasPublimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 38721 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centred’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Changements d’adresse: prière de les annoncer directement en mention-nant le numéro de membre au siège central du TCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 0844888111, e-mail: [email protected]. Abonnement:compris dans la cotisation de membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier lestextes non commandés.

Logo SwissairTouring 16/2011

Au sujet du logo de Swiss, qui a dû coûtertrès cher, c’est vrai que le logo Swissairétait plus racé. C’est beaucoup d’argentpour pas grand chose. Et c’est un graphistequi vous le dit! Claude Lindegger@

Décision du Tribunal fédéralTouring 17/2011

Les jugements du Tribunal fédéral sont dé-nués de bon sens. On vit dans une sociétéqui condamne parfois triplement les vic-times. Non seulement celles-ci doiventfaire face aux torts physiques ou psy-chiques subis par suite d’actes criminelscommis par leurs agresseurs, mais en plus,elles sont condamnées par les tribunaux àdes amendes et des peines pour ne pas avoirtout entrepris pour éviter le cas! Actuelle-ment, un coupable est présumé innocentjusqu’à la fin du procès s’il a lieu, mais lavictime doit prouver qu’elle a fait tout cequi était en son pouvoir. Gilles Donzé@

BouchonsPour prendre le mal à la racine, il faudraitse pencher sur le comportement de beau-coup de conducteurs, lorsque l’on voit letemps qu'il faut pour démarrer à un feu etmettre un tant soit peu les gaz. Et ne par-lons pas de la circulation sur autoroute:ceux qui roulent à 110 sur la bande degauche alors que celle de droite est libre.Mais à force de mettre des limitations par-tout, on crée des conducteurs endormis.

Gérard Vianin@

Test européen des taxisTouring 17/2011

Depuis le temps que les journalistes pas-sent leurs journées à critiquer les chauf-

Courrier des lecteurs

ph

oto

s ld

d

Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elleaura de chances de figurer dans cette rubrique. La rédaction se réserve le droit de raccourcir les contri-butions au besoin. Lettres ou réactions peuvent éga-lement être transmises par e-mail ([email protected]).Les lettres de lecteurs sont aussi publiées dans l’édi-tion online de Touring consultable sur internet.

Des cadeaux originauxet personnalisésFaites plaisir à vos proches ou à vous-même en créant un cadeau totalementpersonnalisé. Vous pouvez choisir l’undes nombreux produits proposés enligne et télécharger vos propres photosen quelques minutes. Du calendrier enpassant par les livres photo et les cartesde Noël, le vaste choix du Photo Servicede Migros comblera même les per-sonnes les plus exigeantes! Répondez ànos trois questions et remportez, avecun peu de chance, un bon de 500 fr.

Le prix est offert par: Migros PhotoService, Berne, www.migros.ch

Les questions:1. Combien pesait la pépite géante

découverte en Australie en 1854?2. Depuis combien d’années Beat

Flückiger travaille-t-il au TCS?3. Comment s’appelle le vélo élec-

trique inventé par M.Collombin?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnées complètes sur carte postale,par SMS ou sur www.touring.ch.

Concours 16/11: le set Wenger a été rem-porté par Rudolf Karl Huebscher, Bioggio.

Conditions de participation: la participationau concours Touring est ouverte à tous, à l’exception des collaborateurs du TCS et desmembres de leur famille. Les gagnants serontdésignés par tirage au sort et seront aviséspar écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne seraéchangée au sujet du concours. Le recours àla voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne,SMS: «Touring» plus les trois réponsesau 9988 (1 fr./SMS) ouwww.touring.ch. Délai: 13 novembre 2011

feurs de taxis, je voudrais mettre les chosesau point. Certains clients sont ivres, salesagressifs ou en train de pique-niquer, cequi pourrait justifier le refus de les embar-quer. Il y a aussi ceux qui ont un itinérairemais qui s’aperçoivent, vu les travaux enville, qu’il est erroné et s’en prennent auchauffeur. Maintenant, parlons de l’autrecatégorie. Ceux qui sont contents d’avoirun véhicule propre, un chauffeur compé-tent, et surtout ceux qui sont vraiment ra-vis que le chauffeur rapporte les objets ou-bliés à leur domicile, à leur place de travailou à leur hôtel. La taxe de bagages est jus-tifiée, vu le nombre de valises qu’un chauf-feur doit sortir du véhicule, et je peux vousassurer que certaines sont vraiment trèstrès lourdes et provoquent des maux de dosou d’épaules. Les détours sont inévitablesvu le nombre incessant de travaux. Et n’ou-bliez pas que les taxis sont dans la ligne demire de la police. Contrôles incessantsvoire abusifs du tachygraphe, des disques,etc. A la moindre petite bévue, c’est uneamende vraiment salée, qui peut corres-pondre à plusieurs journées de travail. Jepense que quelques journalistes se sontamusés à chercher «la petite bête». Je saisque tout n’est pas parfait, que certainschauffeurs ne méritent pas leur concessiontaxi, mais il ne faut pas généraliser...

Claudine Moret, Perly

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Envoyez ce talon à: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]; pour d’évent. questions: TCS, «Touring Shop», tél. 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison: MAX Versand, 8340 Hinwil, par la poste uniquement en Suisse et au Liechtenstein.

• Plus besoin de balayer, donc fi ni le travail pénible et les nuages de poussière • Particulièrement utile pour le nettoyage simple, rapide, confortable et sans poussière des cheminées, fours à bois, barbecues de jardin, etc.• Aspire la cendre jusqu’à 50° C• Idéal pour aspirer les copeaux, le sable, la sciure, la terre ou autres matériaux de grande taille• Avec fonction souffl e pour évacuer la poussière et les petites saletés• Tuyau fl exible extra-long (1,7 mètres) avec revêtement métallique• Mobile, grâce à 3 roulettes articulées• Filtre spécial HEPA• Capacité 20 litres• Moteur puissant de 1000 watts • Dimensions: 54 x 37 cm (H x Ø), cordon de 5 m• Poids: 4,35 kg • Garanti 1 an

Accessoires inclus dans le prix: • Tuyau fl exible d’1,7 m avec revêtement métallique• Tuyau en aluminium 40 cm• 2 tuyaux en plastique (40 cm chacun)• 1 suceur pour fente• 1 brosse universelle

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27 octobre 2011 | touring 18 | l’avant-der 53

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef); Heinz W. Müller (hwm, rédacteuren chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Jacques-Olivier Pidoux (jop), Nadia Rambaldi (nr), Peter Widmer (wi). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), StephanKneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Karin Graniello (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail:[email protected]. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820, 1214 Ver nier (GE). Tirage: édition française: 413 884, tirage total: 1 325035. Direction des publications/ marketing médias: Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: PublicitasPublimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 38721 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centred’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Changements d’adresse: prière de les annoncer directement en mention-nant le numéro de membre au siège central du TCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 0844888111, e-mail: [email protected]. Abonnement:compris dans la cotisation de membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier lestextes non commandés.

Logo SwissairTouring 16/2011

Au sujet du logo de Swiss, qui a dû coûtertrès cher, c’est vrai que le logo Swissairétait plus racé. C’est beaucoup d’argentpour pas grand chose. Et c’est un graphistequi vous le dit! Claude Lindegger@

Décision du Tribunal fédéralTouring 17/2011

Les jugements du Tribunal fédéral sont dé-nués de bon sens. On vit dans une sociétéqui condamne parfois triplement les vic-times. Non seulement celles-ci doiventfaire face aux torts physiques ou psy-chiques subis par suite d’actes criminelscommis par leurs agresseurs, mais en plus,elles sont condamnées par les tribunaux àdes amendes et des peines pour ne pas avoirtout entrepris pour éviter le cas! Actuelle-ment, un coupable est présumé innocentjusqu’à la fin du procès s’il a lieu, mais lavictime doit prouver qu’elle a fait tout cequi était en son pouvoir. Gilles Donzé@

BouchonsPour prendre le mal à la racine, il faudraitse pencher sur le comportement de beau-coup de conducteurs, lorsque l’on voit letemps qu'il faut pour démarrer à un feu etmettre un tant soit peu les gaz. Et ne par-lons pas de la circulation sur autoroute:ceux qui roulent à 110 sur la bande degauche alors que celle de droite est libre.Mais à force de mettre des limitations par-tout, on crée des conducteurs endormis.

Gérard Vianin@

Test européen des taxisTouring 17/2011

Depuis le temps que les journalistes pas-sent leurs journées à critiquer les chauf-

Courrier des lecteurs

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Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elleaura de chances de figurer dans cette rubrique. La rédaction se réserve le droit de raccourcir les contri-butions au besoin. Lettres ou réactions peuvent éga-lement être transmises par e-mail ([email protected]).Les lettres de lecteurs sont aussi publiées dans l’édi-tion online de Touring consultable sur internet.

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Les questions:1. Combien pesait la pépite géante

découverte en Australie en 1854?2. Depuis combien d’années Beat

Flückiger travaille-t-il au TCS?3. Comment s’appelle le vélo élec-

trique inventé par M.Collombin?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnées complètes sur carte postale,par SMS ou sur www.touring.ch.

Concours 16/11: le set Wenger a été rem-porté par Rudolf Karl Huebscher, Bioggio.

Conditions de participation: la participationau concours Touring est ouverte à tous, à l’exception des collaborateurs du TCS et desmembres de leur famille. Les gagnants serontdésignés par tirage au sort et seront aviséspar écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne seraéchangée au sujet du concours. Le recours àla voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne,SMS: «Touring» plus les trois réponsesau 9988 (1 fr./SMS) ouwww.touring.ch. Délai: 13 novembre 2011

feurs de taxis, je voudrais mettre les chosesau point. Certains clients sont ivres, salesagressifs ou en train de pique-niquer, cequi pourrait justifier le refus de les embar-quer. Il y a aussi ceux qui ont un itinérairemais qui s’aperçoivent, vu les travaux enville, qu’il est erroné et s’en prennent auchauffeur. Maintenant, parlons de l’autrecatégorie. Ceux qui sont contents d’avoirun véhicule propre, un chauffeur compé-tent, et surtout ceux qui sont vraiment ra-vis que le chauffeur rapporte les objets ou-bliés à leur domicile, à leur place de travailou à leur hôtel. La taxe de bagages est jus-tifiée, vu le nombre de valises qu’un chauf-feur doit sortir du véhicule, et je peux vousassurer que certaines sont vraiment trèstrès lourdes et provoquent des maux de dosou d’épaules. Les détours sont inévitablesvu le nombre incessant de travaux. Et n’ou-bliez pas que les taxis sont dans la ligne demire de la police. Contrôles incessantsvoire abusifs du tachygraphe, des disques,etc. A la moindre petite bévue, c’est uneamende vraiment salée, qui peut corres-pondre à plusieurs journées de travail. Jepense que quelques journalistes se sontamusés à chercher «la petite bête». Je saisque tout n’est pas parfait, que certainschauffeurs ne méritent pas leur concessiontaxi, mais il ne faut pas généraliser...

Claudine Moret, Perly

Concours

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54 l’entretien | touring 18 | 27octobre 2011

liorer la sécurité, nous songeons égalementà mettre au point un système d’alarmeémettant un sifflement lorsque quelqu’unse saisit du vélo.

Avec son look de couteau suisse, Voltitudene passe pas inaperçu. Pourquoi un design siélaboré?Parce que l’esthétique représente une com-posante importante de la décision d’achat.«Je me vois bien là-dessus», doit pouvoir se dire l’acheteur potentiel. Dès le départ,nous nous sommes adjoints les servicesd’un designer, et le look «couteau suisse»est apparu dans le courant du projet. Lesgens en raffolent, notamment les étrangersqui sont friands de «swiss made».

Justement, où en êtes-vous dans la phase de commercialisation?Nous avons présenté Voltitude en mars de-nier au Salon de l’auto de Genève. Depuislors, 1200 précommandes ont été enregis-trées, dont une part non négligeable en provenance des Etats-Unis et d’Italie. Lespremiers exemplaires sortiront de la chaînede fabrication en mars 2012. Nous privi -légierons la vente par internet, ainsi quepar l’entremise des concessionnaires auto-mobiles.

Pardon? Ne serait-il pas plus judicieux devendre par le canal des magasins de vélos?Notre public-cible, ce sont les automobi-listes bloqués quotidiennement dans lesbouchons. Nous voulons leur démontrerque le vélo électrique est inégalable pour sedéplacer rapidement en ville, en particulierpour les trajets inférieurs à 10 kilomètrespar jour.

A votre avis, la percée du vélo électrique va-t-elle se confirmer?Absolument. Songez qu’il y a 10 ans, le véloélectrique n’existait pas. Aujourd’hui, on enfabrique 25 millions d’unités par annéedans le monde. Cette impressionnante pro-gression va se poursuivre sous la pousséedes pays asiatiques qui cherchent un subs-titut aux scooters deux temps, nettementtrop polluants. L’Europe profite d’ailleursde cette innovation venue d’Asie par la pos-sibilité de s’approvisionner en composantsà des prix intéressants. A terme, celacontribuera à une baisse des prix de venteen Suisse.«

Propos recueillis par Jacques-Olivier Pidoux

Eric Collombin a mis au point un vélo électrique novateur,pliable en un tournemain. Doté d’un design «couteausuisse», il s’adresse à une clientèle urbaine exigeante.

Et une fois arrivé au bureau ou chez soi, ils’entrepose aisément dans une armoire oudans le coin d’une pièce.

On évite ainsi de le laisser dans la rue…Exactement. Le risque de vol est la princi-pale raison dissuadant les gens d’acquérirun vélo électrique. Si l’on résout ce pro-blème, je suis persuadé que le nombred’acheteurs montera en flèche. Pour amé-

» Il y a déjà pléthore de vélos électriques sur le marché. En quoi Voltitude se distingue-t-il de la concurrence?Eric Collombin: la différence réside dans le mécanisme permettant de plier et déplier le vélo d’une seule main en une seconde.Ainsi, les personnes qui portent un sac outiennent un enfant par la main n’aurontplus besoin de tout lâcher. En mode plié, levélo se tire derrière soi comme une valise.

Le vélo électriquepour automobilistes

Eric Collombin présente Voltitude, le vélo électrique pliable d’une seule main en une seconde.

ProfilIssu d’une famille d’inventeurs, Eric Collombin (42 ans) a conçu le vélo électrique Voltitude en com -pagnie de son père, l’ingénieur André-Marcel Collom-bin. Consultant en marketing de métier, il a notam-ment travaillé pour plusieurs marques horlogères.Père de trois enfants, il est passionné de voiture,son modèle préféré étant la Porsche Carrera.

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