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STRATÉGIES & PQR Dans le même temps, la PQR inter- vient avec ses vertus propres (faut-il les rappeler ?) pour enraciner cette promesse générique TV, recentrant ainsi le propos sur des offres choisies (lancements de produits à booster), qui prennent valeur d’exemple et d’appel pour tous les produits et services que La Poste propose à ses clients. Quant à l’offre de convention de compte Adispo, elle est traitée tout au long de l’année en mono média PQR 66, avec un soutien radio en avril. Ce thème central de “l’argent au quotidien” est par lui-même générique : il peut donc faire l’objet d’un traitement pédagogique nourri, pour casser bon nombre d’idées reçues sur les Services Financiers de La Poste. Le PQR 66 demeure toujours la toile de fond des dispositifs. Cette campagne produit n’est-elle pas aussi une belle campagne d’image ? MJT : Par le ton de nos campagnes, nous revendiquons autant que nous contribuons à l’image de cette belle marque ombrelle Groupe La Poste. Mais ici nous souhaitons avant tout renforcer la dimension métier, pour mieux émer- ger en tant qu’organisme financier proche de ses clients, et qui leur offre l’ensemble des produits et services qu’ils attendent de leur banque. Le poids de l’institution La Poste ne vous écarte- t-il pas, de fait, de l’image généralement véhiculée par les enseignes ou réseaux bancaires “classiques”? MJT : Notre but n’est en aucun cas de nous écarter de nos valeurs et spéci- ficités, bien au contraire ! Si l’on ne parle pas argent dans un bureau de poste comme dans une agence bancaire, c’est là l’expression de notre culture propre de service. Nos clients ne nous en créditent pas moins d’une totale légitimité dans l’univers de la banque de détail. C’est d’ailleurs inscrit dans l’histoire même de La Poste : nous avons assuré dès 1918 la mise en place et la popularisation du chéquier auprès des Français, et le Livret A, qui n’est aujourd’hui qu’une solution d’épargne parmi bien d’autres, est proposé à nos clients depuis 1881 ! Aujourd’hui, si nous sommes la 3 ème banque de détail en France, nous avons toutefois un gap d’image- notoriété à combler, car nous constatons encore un décalage entre ce que le grand public perçoit des Services Financiers de La Poste et la réalité de notre position sur nos marchés. Nous devons donc toujours travailler la pédagogie de notre offre, et mieux revendiquer la qualité réelle de notre force de conseil. LE SCORE Eric de Rugy parle avec l’accent. p. 4 Dossier : les Français en week-end p. 3 Pour son premier dossier « In Situ Marketing », Impact PQR s’est intéressé à cette séquence toute particulière de la vie des individus et familles français qu’on appelle week-end. Nous vous proposons de faire le tour de la question en soulignant à grands traits l’ensemble des chiffres et paramètres à retenir. La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale. N° 1 De La Poste à ma poste Les Services Financiers de La Poste : le choix d’un mix TV-PQR. suite en page 2… Découvrez dans cette rubrique, à chaque numéro d'Impact PQR, la campagne qui a obtenu le meilleur score d'impact au cours des dernières semaines. Annonceur : Leclerc Dispositif PQR 66 : 7 pleines pages NB Score : Impact : 72 % Période : 12, 13, 15, 17, 18, 20 et 21 mars 2003 Agence : Australie Responsables Annonceur : Miguel Jonchere, Michel Mallet, Gilles Baucher, Pascale Ghestem, Stéphanie Bouchereau Responsables Agence : Vincent Leclabart, Sandrine Burgat, Valérie Crampe, Muriel Lapeyre, Marc Sinègre (rédacteur), Jean Letellier (directeur artistique) Agence Média : OMD Rouge : Anne Duchalais, Matthieu Couturier 72 % Impact PQR bientôt disponible sur Internet www.pqr.org Marie-Joëlle THIBAULT Direction des clientèles financières de La Poste. Directeur de la Communication et de la Qualité. Dans quelle stratégie média s’inscrit cette campagne PQR 66 ? Marie-Joëlle Thibault : Cette année, notre stratégie média donne une place importante à la PQR. Chaque campagne fait l’objet d’un mix média TV et PQR 66, deux médias qui se complètent très bien. En TV, avec un code créatif rodé qui met en scène des acteurs emblématiques et proches des Français, nous créons l’alerte globalement sur des compétences métier ou pôles de savoir-faire (ex. : le dernier film incarné par Eddy Mitchell, pour l’épargne et l’assurance-vie, ou encore les prêts immobiliers avec Pierre Palmade). Nous ne voulons en aucun cas nous écarter de nos valeurs et spécificités, bien au contraire !

Newsletter Impact n°1

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Page 1: Newsletter Impact n°1

STRATÉGIES & PQR

Dans le même temps, la PQR inter-vient avec ses vertus propres (faut-illes rappeler ?) pour enraciner cettepromesse générique TV, recentrantainsi le propos sur des offres choisies(lancements de produits à booster),qui prennent valeur d’exemple etd’appel pour tous les produits et servicesque La Poste propose à ses clients.Quant à l’offre de convention decompte Adispo, elle est traitée toutau long de l’année en mono médiaPQR 66, avec un soutien radio enavril. Ce thème central de “l’argent

au quotidien” est par lui-mêmegénérique : il peut donc faire l’objetd’un traitement pédagogique nourri,pour casser bon nombre d’idéesreçues sur les Services Financiersde La Poste. Le PQR 66 demeure

toujours la toile de fonddes dispositifs.

Cette campagne produit n’est-elle pasaussi une bellecampagne d’image ?

MJT : Par le ton de nos campagnes,nous revendiquons autant que nouscontribuons à l’image de cette bellemarque ombrelle Groupe La Poste. Maisici nous souhaitons avant tout renforcerla dimension métier, pour mieux émer-ger en tant qu’organisme financierproche de ses clients, et qui leur offrel’ensemble des produits et servicesqu’ils attendent de leur banque.

Le poids de l’institutionLa Poste ne vous écarte-t-il pas, de fait, del’image généralementvéhiculée par lesenseignes ou réseauxbancaires “classiques”?

MJT : Notre but n’est en aucun cas denous écarter de nos valeurs et spéci-ficités, bien au contraire ! Si l’on ne parlepas argent dans un bureau de postecomme dans une agence bancaire,c’est là l’expression de notre culturepropre de service. Nos clients ne nousen créditent pas moins d’une totalelégitimité dans l’univers de la banquede détail. C’est d’ailleurs inscrit dansl’histoire même de La Poste : nousavons assuré dès 1918 la mise en placeet la popularisation du chéquier auprèsdes Français, et le Livret A, qui n’estaujourd’hui qu’une solution d’épargneparmi bien d’autres, est proposé à nosclients depuis 1881 !

Aujourd’hui, si nous sommes la 3ème

banque de détail en France, nousavons toutefois un gap d’image-

notoriété à combler, car nousconstatons encore un décalageentre ce que le grand publicperçoit des Services Financiersde La Poste et la réalité de notreposition sur nos marchés. Nousdevons donc toujours travaillerla pédagogie de notre offre, etmieux revendiquer la qualitéréelle de notre force de conseil.

LE SCORE

Eric de Rugyparle avec l’accent. p. 4

Dossier : les Français en week-end p. 3Pour son premier dossier « In Situ Marketing », Impact PQR s’est intéressé àcette séquence toute particulière de la vie des individus et familles françaisqu’on appelle week-end. Nous vous proposons de faire le tour de la questionen soulignant à grands traits l’ensemble des chiffres et paramètres à retenir.

La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale. N° 1

De La Poste à ma posteLes Services Financiers de La Poste :

le choix d’un mix TV-PQR.

!suite en page 2…

Découvrez dans cette rubrique, à chaque numéro

d'Impact PQR, la campagne qui a

obtenu le meilleur scored'impact au cours desdernières semaines.

! Annonceur : Leclerc! Dispositif PQR 66 :

7 pleines pages NB! Score : Impact : 72 %! Période : 12, 13, 15, 17, 18,

20 et 21 mars 2003! Agence : Australie! Responsables Annonceur :

Miguel Jonchere, Michel Mallet,Gilles Baucher, Pascale Ghestem,Stéphanie Bouchereau

! Responsables Agence :Vincent Leclabart, SandrineBurgat, Valérie Crampe, Muriel Lapeyre, Marc Sinègre(rédacteur), Jean Letellier(directeur artistique)

! Agence Média :OMD Rouge : Anne Duchalais,Matthieu Couturier

72%

Impact PQR bientôt disponiblesur Internet www.pqr.org

Marie-Joëlle THIBAULTDirection des clientèlesfinancières de La Poste.Directeur de la Communicationet de la Qualité.

Dans quelle stratégiemédia s’inscrit cettecampagne PQR 66 ?

Marie-Joëlle Thibault : Cette année,notre stratégie média donne uneplace importante à la PQR. Chaquecampagne fait l’objet d’un mix médiaTV et PQR 66, deux médias qui secomplètent très bien. En TV, avec uncode créatif rodé qui met en scène desacteurs emblématiques et prochesdes Français, nous créons l’alerteglobalement sur des compétencesmétier ou pôles de savoir-faire (ex. : ledernier film incarné par Eddy Mitchell,pour l’épargne et l’assurance-vie, ouencore les prêts immobiliers avecPierre Palmade).

Nous ne voulons en aucuncas nous écarter de

nos valeurs et spécificités, bien au contraire !

Page 2: Newsletter Impact n°1

Notre challenge est donc de prouver que l’on peuttravailler “à la manière postale”, tout en s’imposantcomme un organisme financier de premier plan. Lafréquence de nos campagnes PQR 66 va dans le sens dece double gain attendu d’image et de notoriété.

Qui sont vos clients et y a-t-il un ciblage spécifique ?MJT : Il s’agit bien sûr du grand public, dans la pleineacceptation du terme, dans la mesure où nous avons tousles types de clientèle auxquels nous proposons unepanoplie complète de services, allant du Livret A à lagestion de patrimoine : les offres de services bancaires(CCP, cartes bancaires, accès DAB…), plus de 100 solutionsd’épargne et d’assurance-vie, auxquelles se rajoutent nosoffres de crédit immobilier… Nous nous sommesorganisés pour être une “banque multicanal”, et nosclients se montrent naturellement au rendez-vous : nousavons aujourd’hui plus de 5 millions d’abonnés auxservices de banque à distance de La Poste(téléphone, Minitel et Internet) ; 1,2 milliard deconnexions Internet en 2002, soit une envoléede 106 % par rapport à 2001… L’adresseInternet ne fait pas partie de notre signalétiquede marque par souci esthétique !

ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ! Le Télégramme progres

la République du Centre en mars, l’Echo Républicain (groupe Amaury) passe au format tabloïd, portant à 19 le nombre de titres de PQR édités dans ce format (contre 8 il y a 5 ans) ! La NRCO lance un supplémprésente ses premières mesures d'efficacité : un agrément global de 89 % et des standards d’impact réactualisés sur tous les emplacements et formats publicitaires ! Les DNA et Fund Market créent “Le Palmarès Public lancent un supplément auto commun chaque mercredi, relayé sur le site nouvellement créé “bourgogne-auto.com”. Cette démarche avait précédemment été adoptée avec succès sur les marchés de l’emplo

! 17 000 points de contacts.

! Les Services Financiers de La Poste :23 % du chiffre d’affaires consolidé dugroupe La Poste (17,3 milliards d’euros).

! 6 000 Conseillers Financiers :dont 500 Conseillers spécialisés enImmobilier et 500 Conseillers spécialisésen Patrimoine.

! Produit Net Bancaire : 4 milliardsd’euros, en nette progression.

! Encours 2002 : 200 milliards d’euros.

! Collecte nette : 5,3 milliards d’euros.

! 10,7 millions de Comptes CourantsPostaux, associés à plus de 4 millionsde cartes bancaires de paiement.

! 4 200 GAB : le 3ème Réseau Français.

! Plus de 5 millions de clients abonnés àdes Services de Banque à Distance.

Janvier Février Mars Impact Attribution AgrémentAvril

58% 59%

27%

Bertrand SuchetPrésident Directeur GénéralLouis XIV DDB.

«…c’est très intéressant de travaillerpour une telle marque. Il n’y en a pastant que ça. La Poste est à la fois unemarque patrimoniale, une institution,un acteur économique de tout premierordre mais surtout une enseigne quientretient une relation exceptionnelleavec les Français, tous les Français. »« ...chaque annonce est au serviced’un produit et l’ensemble de cescommunications produit construit ladiversité des offres de La PosteServices Financiers. C’est à ce titreque nous avons privilégié dans cettecampagne un code graphique fort quitout en unifiant la campagne permetà chaque annonce d’exister et des’exprimer dans son propre style. Ilne faudrait pas que la cohérenceétouffe le propos. »

!…suite de la page 1

Les Services Financiers de La Poste : le choix d’un mix TV-PQR.

L’avis deAnyvonne IosubChef d’établissementvendeur de Saint-BrieucRobien.

«…ici, tout le monde lit soit OuestFrance soit Le Télégramme, alorsune publicité dans le journal, c’estvraiment important pour nous et ony tient. On découvre la publicité enmême temps que nos clients ; c’estintéressant parce qu’on voit que lesgens s’y intéressent et ils enparlent. »

« …dans leur journal, ils peuventpenser que c’est la Direction Régionalequi fait la pub. C’est vraiment laproximité... »«…il m’est arrivé qu’un client medise en me montrant la pub : c’estça qu’il me faut ! »«…pour nos clients en portefeuille,la concrétisation est plus facile sielle doit se faire. Pour les prospects,ils viennent pour se renseigner, etles choses se font ou ne se font pas,mais c’est déjà important de créerun contact nouveau. »«…une image couleur sur le fondnoir du journal, ça flashe, et on estattiré par ces rubriques de pub. »« …la publicité se met à la portéede tout le monde, et en mêmetemps, c’est le sérieux de l’entreprisequi ressort. »

STRATÉGIES & PQR

Jean-JacquesSébille Amélie LambertDirecteur Associé etDirectrice de clientèle Louis XIV DDB.JJS : « ...les créatifs sont à l’aisepour travailler la presse quotidienne.Ce serait plutôt certains clients quipourraient avoir parfois des idéesreçues sur ce média, ce qui n’estd’ailleurs pas le cas des personnesde La Poste Services Financiers. »AL : « …la PQR me semble toutparticulièrement adaptée pour cettemarque. C’est un média de proximitéet La Poste est la proximité même. Il y a une convergence naturelle entrel’émetteur et le média. »

VERBATEAM

VERBATIM

VERBATIM

Les Services Financiers de La PosteQuelques points de repère (chiffres 2002)

Mais le réseau n’en demeure pasmoins votre atout majeur ! MJT : Bien entendu ! Et soulignons ici la précieuseadéquation entre la présence tant culturelle, statutaire etgéographique de la PQR et de nos 17 000 “postes” partouten France. De telles campagnes ont une valeur de repèrepour notre réseau. Elles structurent l’activité commercialeet de conseil au local. Aussi, chaque action média est-ellel’élément visible d’un mix de communication interne-externe qui croise média et hors média : en amont, de laformation et de l’information, pour que nos conseillersaient bien la primeur de la stratégie ; une campagne demailing qui touche tour à tour nos clients-cibles pour uneoffre donnée, pendant que la publicité lieux de venteprolonge visuellement lacampagne et assure laprésence à l’esprit, et quel’intranet (véritable outilde travail transversal)approfondit au quotidienles informations néces-saires à nos conseillers.

Quels sont vos grands objectifspour les années qui viennent ?MJT : Notre objectif est de devenir la banque principale pourun maximum de nos clients. C’est un objectif ambitieux etqui est fortement mobilisateur pour nous tous, car il nousrenvoie à nos enjeux individuels et collectifs de qualité.Qualité de l’écoute et du conseil auprès de chacun de nosclients, qualité de nos offres produits et services… enfin,qualité de notre communication média, bien sûr !

Propos recueillis pour Impact PQR par Emmanuel de Chevigny. [email protected]

La Poste Services Financiers : plan PQR 66(Premier quadrimestre 2003)

La Poste est aujourd’hui

le 3ème acteur bancaire français.

Reste à le faire savoir...

INEDIT (Épargne) / 4 x 1/2 PQ / “montagne”

GMO POSTE AVENIR (Assurance-vie) / 3 x 1/2 PQ / “visage femme”

COMPTE ADISPO (“argent au quotidien”) / 2 x 1/2 PQ / “femme + valise”

TROPHÉE (Prix de l’innovation 2003) / 1 000 mm Q / annonce typo

PRÊTS IMMOBILIERS PACTYS / 3 x 1/2 PQ / “escargot”

COMPTE ADISPO (“argent au quotidien”) / 4 x 1/2 PQ / “pédagogie” typo.

*Résultats hors

et en attente de résultats post-tests.

Planning et thèmes de campagnes Post-tests des annonces :résultats consolidés*

Source IFOP

6475 impact_mai 03 2/06/03 11:15 Page 3

Page 3: Newsletter Impact n°1

Télégramme progresse en diffusion sur les 12 derniers mois (+0,96 %) et étoffe la fin de son journal avec des pages thématiques, dont une page “psychologie” en partenariat avec Psychologie magazine ! Après

RCO lance un supplément hebdo “Loisirs week-end” : 12 pages tabloïd pour un panorama exhaustif des sorties des vendredi, samedi et dimanche ! Un an après le lancement de sa nouvelle formule, Sud-Ouestcréent “Le Palmarès des Sicav” un supplément présentant les meilleurs fonds d’investissement européens (“Standard & Poors”), des analyses et conseils de spécialistes ! Le Journal de Saône-et-Loire et le Bien

es marchés de l’emploi et de l’immobilier. ! Panorama PQR : Plus de 20 titres viennent de constituer le GIE “Panorama PQR”, panorama de presse électronique mettant chaque jour en ligne plus de 200 éditions.

!suite de la page 1…

IN SITU MARKETING

Partir en week-endC’est une activité qui occupe environ un Françaissur deux (49 %). Selon les groupes sociaux, laprobabilité de partir en week-end peut varierdu simple au triple. Trois facteurs clés structurentet encouragent les départs : la jeunesse (65 %des moins de 25 ans partent en week-end),

la possession d’un diplôme du supérieur(71 %) et des revenusimportants.

Attention toutefois,l’argent n’explique pastout : un tiers despersonnes les plusnanties ne sont pasparties en week-enden 2002.

Si les plus gros “par-tants” sont bien sûr les cadres supérieurs(76 %), il faut souligner que 52 % des chômeurssont partis au moins une fois en week-end au cours de l’année écoulée, contre 35 %seulement des autres inactifs. De fait, les“stakhanovistes” du week-end (plus de 10 foispar an) représentent une partie très faible de lapopulation (11 %). L’habitat (plus le niveaud’urbanisation est important, plus …on fuit laville le week-end) et la présence d’enfants aufoyer sont des critères tout aussi discriminants.

Mobilité : les urbains au vertSi les Parisiens sont les plus nombreux à partiren week-end ou en courts séjours (64 % selonl’étude SPQR/EUROPQN), notons que ce n’estpas - loin de là - un phénomène exclusivementparisien, comme en témoigne le graphique ci-dessous.

Il apparaît intéressant de souligner ici que76 % des partants sont des provinciaux,et que 93 % des destinations de week-endssont provinciales…

La ruée vers l’Ouest En moyenne, 38 % des partants restent dans leurrégion de résidence pour passer le week-end.Mais lorsque plus de la moitié des provinciauxrestent dans leur région, 15 % seulement deshabitants de la Région et du Bassin Parisiensrestent dans leur région, la plupart lui préférant…le grand Ouest. L’Ouest (20 % des destinations)et le Sud-Ouest (18 %) sont ainsi les destinationsde week-end les plus prisées des Français, suiviesde la Méditerranée (15 %). Si le littoral pouvait

sembler constituer un critère d’attractivitédéterminant, c’est pourtant pour des week-endsà la campagne que partent le plus souvent lesFrançais (38 % se mettent au vert, 49 % desFranciliens). Viennent ensuite les séjours à lamer (27 %) et… en ville (21 %).

Un moment privilégié desociabilité… et de shoppingQue l’on parte ou que l’on reste chez soi,l’activité principale est toujours de “voir de la

famille, des amis”. “Voirla famille” est une quasiobligation, puisque 62 %des partants se font hé-berger chez des proches…Mais, même quand onn’est pas hébergé dans lafamille, on rencontre desproches (59 %). Les re-trouvailles familiales ouamicales s'imposent biencomme les valeurs sûresdes motivations de week-end. Hors l’hébergementchez des proches, 16 %optent pour l’hôtel, 7 %pour le camping /carava-ning, et 5 % seulementpour une résidencesecondaire.

Plus surprenant, ladeuxième activité desFrançais en week-endconsiste à faire “descourses, du shopping”…Ainsi, qu’ils partent ouqu’ils restent, les Françaisassocient la détente à uneactivité de consommation :grandes surfaces ou

brocantes, les week-ends sont des moments dedépense privilégiés et bien particuliers.

L’actif repos du week-EndDeux activités sont effectuées par la moitié despartants : “la randonnée, la promenade” (53 %)et la fréquentation de restaurants (47 %).Certaines complémentarités et oppositionsapparaissent entre les différentes activités. Leséjour à la campagne est avant tout convivial etfamilial. Le séjour à la ville est également fondé

sur la rencontre des proches, mais aussi sur lessorties au restaurant ou au spectacle. Les week-ends à la montagne sont davantage tournés versla nature et les visites de sites. Enfin, le week-end à la mer se caractérise par des activitésplus physiques (randonnée, sport) et festives(restaurant, mais pas spectacles). Notons enfinque, même lorsque l’on part en week-end, dans12 % des cas les partants ont emmené aveceux… du travail à faire.

Bricoler, jardiner et “partir” sur le webSoulignons que, pour presque 40 % des individus“qui restent”, le week-end est mis à profit pourbricoler ou jardiner (contre 17 % des partants),

ce qui en fait la deuxième activité de ceux pourqui week-end rime avec foyer.

Enfin, la mobilité peut parfois être virtuellepuisque les “restants” sont trois fois plusnombreux que les “partants” à s’évader sur leweb !

Rester chez soi : un choixLe fait de ne paspartir en week-end n’est pasvécu comme unefrustration, loins’en faut.

En effet, lorsqueles interviewésévoquent le der-nier week-endoù ils sont restésà domicile, 66 %d'entre eux disent“aimer resterchez eux poursouffler et sereposer”. S’il ne

faut pas sous-estimer les contraintes budgétaires(46 % des personnes disent renoncer à partir enweek-end par manque d’argent ou par soucid’économiser pour de plus longues vacances),elles jouent finalement moins qu’on aurait pu lepenser, à la fois pour le taux global de départsen week-end et pour la fréquence des séjours.Autrement dit, pour aborder le week-end, lescontraintes financières sont beaucoup moinsressenties qu’on pouvait l'imaginer : proba-blement parce que beaucoup de partantsarrivent à bénéficier, pour ce type de séjour,d’un hébergement gratuit dans la famille ouchez des amis, mais aussi parce que les départsen week-end ne sont pas toujours perçuscomme une “nécessité”, comme peuvent l’êtreles départs en vacances. Mêmes les contraintesorganisationnelles (activité professionnelle,scolarisation, obligations familiales et problèmesde santé) ne conduisent pas à faire reculer defaçon significative le taux global de départs.Rester est souvent un choix lié à un mode devie, pour le plus grand bonheur des grandessurfaces de bricolage et de jardinage.

64%(7.4)

41%(6.1)

50%(6.2)52%

(5)45%(6)

50%(5.4)

44%(4.6)

53%(8.7)

60%(7.1) 56%

(5.8)52%(6.2)

59%(6.6)

49%(6.7)

50%(6)

57%(7.5)

58%(7.5)

58 - 64

53 - 57

50 - 52

41 - 49

57%(7.5)

58%(5.8)

53%(7)

57%(6.8)

50%(6.6)

Source : SPQR/EUROPQN 2002 - Affichage : Taux de départ moyen (en %) puis nb.moyen de départs par an (non partants exclus). Exemple de lecture : 59 % des habitants de la région Rhône-Alpes sont partis en week-end au cours de l’annéeécoulée et les partants ont, en moyenne, pris 6,6 week-ends.

Source : CREDOC, Enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français ».

Modalités classées par ordre décroissant des activités effectuées Q1 Q2Voir des amis, de la famille ? 83,8 68,6

Aller au marché, faire des courses, du shopping, aller dans une brocante ? 60,9 46,0

Faire une randonnée, une promenade (à pied, à vélo, à cheval, en roller…) ? 52,5 29,6

Déjeuner ou dîner au restaurant ? 47,0 14,1

Pratiquer une activité sportive de plein air (piscine, stade, ski, plage, voile…) y compris compétition ? 25,0 14,0

Visiter un site naturel, un monument, un musée ? 23,2 3,9

Bricoler, jardiner ? 16,6 37,3

Utiliser un ordinateur, surfer sur Internet ? 5,1 14,9

Autres activités (sports, loisirs, culture...) ? 27,8 22,2

PARTIR OU NON, LES OCCUPATIONS DU WEEK-END DEMEURENTQ1. Avez-vous pratiqué les activités suivantes lors du dernier week-end où vous êtes parti ?Q2. Avez-vous pratiqué les activités suivantes lors du dernier week-end où vous n’êtes pas parti ?

Week-ends, le fantasme du départ.Contrairement aux idées reçues, renforcées récemment par le phénomène RTT,

51 % des Français ne sont pas partis en week-end en 2002. C’est ce que révèle une étude réalisée par le CREDOC.Les conditions de ressources n’expliquent pas tout. Qui part ? Qui reste ? Pour aller où et pour y faire quoi ?

Tour d’horizon des week-ends des Français.

Les départs en week-end par région(séjours de moins de 4 nuits)

Les RTT : un impact mineur sur le taux de départs Dans son enquête, le CREDOC s’est attaché à mettre en évidence l’impact éventuel des 35 heuressur les comportements de départs des Français. Quelques enseignements utiles en bref…

Si l’on en croit les bénéficiaires de la loi sur les 35 heures, le temps libre dont ils ont bénéficié n’aque faiblement profité aux départs en voyage. Interrogés sur les activités auxquelles ils consacrentdavantage de temps depuis les 35 heures, les salariés bénéficiaires de la loi mettent en avant lerepos (47 %), la famille et les enfants (45 %), le bricolage et le jardinage (41 %), recevoir ou visiterdes proches (34 %) et faire les magasins ou les courses (33 %)… bien avant les voyages, qui, avec16 % de citations, n’arrivent qu’au dixième rang des douze activités étudiées.

En fait, le fossé est considérable entre ce que les bénéficiaires de RTT font du temps “gagné” et ceque les non bénéficiaires imaginent qu’ils en font : si l’impact des 35 heures est faible (12 % dessalariés bénéficiaires de l’ARTT disent être partis plus souvent en week-end), 20 % des personnesqui “pensent bénéficier un jour des 35 heures” escomptent alors partir plus souvent en week-end,et 56 % de ceux qui n’en bénéficieront pas (les non-salariés) pensent que les bénéficiaires partentplus souvent en week-end !

En tout état de cause, et jusqu'à maintenant, les 35 heures semblent avoir surtout favorisé lesdéplacements près de chez soi, dans sa région de résidence, ainsi que le recours à un hébergementchez les proches. Il semble également que les deux changements les plus significatifs concernentles départs non planifiés (“au dernier moment”) et les décalages des heures de départ ou d’arrivéepour les vacances ou les week-ends. Pas plus de départs, donc, mais une gestion plus “confortable”des trajets.

6475 impact_mai 03 2/06/03 11:15 Page 4

Page 4: Newsletter Impact n°1

MÉMO SERVICES MA PQR À MOI

Services EtudesPQR

Audience généraleet média marché

• SPQR/EUROPQN 2002 (tous leschiffres d’audience du PQR 66)

• SPQR “Cumul 3 ans” (tous leschiffres d’audience et les carto-graphies associées de 34 titreset 25 groupes de PQR)

Etudes d’audience sur cibles• La France des Cadres Actifs 2002

(Ipsos)• Les Décideurs de la Grande

Distribution (Ipsos)• Les Décideurs des Collectivités

Territoriales (Ipsos)

Post-tests de campagnes• Mise à disposition d’analyses et

de résultats issus de la base dedonnées Impact 66, compilantplus de 200 000 interviews et2000 post-tests d’impact sur lesdix dernières années (IFOP).Scores moyens, analyses secto-rielles, recherche sur la persistancemémorielle (IREP 2002), etc.

• PQR-PRO : création d’une métho-dologie ad-hoc de post-tests surla cible des décideurs écono-miques via une interrogation web(CAWI) – réservé aux annonceurs

Etudes qualitatives • Proximités : une étude de Socio-

vision sur les nouveaux vécus dela proximité (IREP 2001)

• La communication textuelle enPQR/le texte et la conviction(SORGEM)

Le site www.pqr.orgIl rassemble un grand nombred'informations sur les Titres, leszones de couverture, les audiences,les diffusions, les études, lesformules et tarifs PQR 66, les régieset contacts commerciaux, ainsi quedes référents qualitatifs et résultatsde post-tests des campagnes...Accès libre.

Contactez directement votrerégie, qui pourra vous proposerdes services spécifiques :• Hexagone Régie :

01 40 89 82 82• Nord et Est Publicité :

01 53 04 21 40 • Régions Communication :

01 47 12 63 50• Socprint Régions :

01 56 52 24 46

Et si il y avait d’intelligentesoccasions de communiquer ?Quelques rendez-vous…

Evénementsrégionaux et

plus si affinitéde marque.

Eric de Rugy vu par Marc Enguérand, le photographe du monde du théâtre.

« J’ai la réputation, non usurpée, d’être un vraiParisien. Pourtant mes premiers souvenirs de lectured’un quotidien ne se rapportent pas à Libé ou au Monde,mais à celui qui est devenu depuis le premier quotidiende France : Ouest France.

A l’époque je ne me doutais pas que je travailleraisun jour dans les médias. Il y avait deux choses plusprosaïques qui m’importaient, ainsi qu’à mes frèreset sœurs et à nos cousins, lorsque nous nousretrouvions pour les vacances scolaires dans notrepropriété familiale de Villy-Bocage, près de Villers-Bocage.

Tout d’abord les heures des marées, que nousconsultions presque tous les jours, pourplanifier nos parties de pêche aux crabes etaux bigorneaux à Sainte-Honorine-des-Pertes,près de Port-en-Bessin, ou de pêche auxmoules et aux crevettes le long des pontonsdu débarquement à Arromanches.

Mais aussi la petite bande dessinée de Lariflette et lejeu des 7 erreurs, pour lesquels nous nous disputionsle Ouest France de la ferme d’à-côté, avant d’allerfaire les foins ou ramasser les pommes à cidre.

Chaque fois que j’y retourne, et que des alertespollution n’interdisent pas la pêche, le rituel sereproduit, sauf que maintenant c’est moi qui achètemon Ouest France.

Entre temps, le journal a pris de la bouteille, et ce nesont plus seulement les horaires de marées quim’intéressent : les infos générales, des articles defond sur la région et quelques données pratiquescomme les heures de cinéma à Caen complètentopportunément le Libé dont je ne peux me passer.

Et je lis les deuxaux terrasses descafés de Villers-Bocage avec grandplaisir. »

STABILODATES

Du 8 au 15 juin 2003" 55ème Critérium du DauphinéLibéré. La répétition du Tour de France a consacré LanceArmstrong en 2002.

Du 14 au 15 juin 2003" 71ème édition des 24 heuresdu Mans. L’un des plus grandsrendez-vous des passionnés de sport mécanique automobile.

Du 28 juin au 6 juillet 2003" 4ème édition de La GrandeArmada à Rouen. Des millionsde visiteurs viendront admirerles goélettes, trois-mâts, et autres sous-marins… et 6 000marins venus des quatre coinsdu monde.

Du 4 au 6 juillet 2003" 15ème édition desEurockéennes de Belfort. Unméga concert de 3 jours avec60 groupes dont Radiohead,Nada Surf, Massive Attack,Stupeflip, etc.

Du 5 au 10 juillet 2003" 42ème édition du “Mondial La Marseillaise à Pétanque” à Marseille. 1er événement aumonde du sport de pétanque :11 000 joueurs de 17 pays etplus de 100 000 spectateurs.

Du 18 au 20 juillet 2003" 12ème festival des VieillesCharrues à Carhaix. Le premierévénement musical de plein airfrançais mêlera starsinternationales et groupes en devenir.

Du 1er au 10 août 2003" Festival Interceltique deLorient. 450 000 spectateurs,4 500 artistes multi-disciplinairesvenus d’Irlande, de Cornouailles,de Galice ou des USA.

Du 30 aoûtau 14 septembre 2003 " 15ème festival internationalVisa pour l’image à Perpignan. Le premier festival internationaldu photo-journalisme.

Du 5 au 14 septembre 2003" Festival du Cinéma américainà Deauville.

Du 5 au 15 septembre 2003" 71ème Foire Européenne de Strasbourg. Nouvellestechnologies, inventions,concours Lépine… Plus de 4 200 exposantsprésents en provenance de 35 pays.... /...

Eric de Rugymet l’accent sur

Ouest France

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Eric de Rugy Président & CEO Mediaedge:cia France

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