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STRATÉGIES & PQR Si l’on se penche sur le cas Affligem, quels étaient les objectifs de la campagne ? ABA : Très présente dans les cafés français et en développement dans la grande distribution, notre bière d’abbaye avait besoin d’être soutenue et mise en avant pour accroître sa notoriété et développer la demande. Après un lance- ment média en presse magazine en février 2002, c’est donc à des fins de notoriété, mais aussi d’affi- nité sur cible et de trafic que nous avons opté au printemps dernier pour le PQR 66. Par ailleurs, nous souhaitions “élargir” le public exposé à la cam- pagne, tant en termes d’âge, de CSP que de strates d’habitat. LE SCORE Annie Loncq parle avec l’accent. p. 4 Dossier : les comportements alimentaires des Français p. 3 Pour ce second dossier « In Situ Marketing », Impact PQR porte un regard historique sur les quarante dernières années de consommation et d’habitudes des Français, et s’interroge : sommes-nous tous en train de devenir américains ? Entre confiseries et hamburgers, que sont nos traditions devenues ? Un tour d’horizon qui recadre quelques a priori. La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale. N° 2 suite en page 2… Découvrez dans cette rubrique, à chaque numéro d'Impact PQR, la campagne qui a obtenu le meilleur score d'impact au cours des dernières semaines. Annonceur : Toyota Yaris Dispositif PQR 66 : 4 demi pages quadri Score : 75 %* Période : du 4 au 20 juin 2003 Agence Conseil : Saatchi & Saatchi Responsables Annonceur : Gilles Quetel, Henri de Cumont Responsables Agence Conseil : Emmanuel Collin, Guillaume Gonzague Agence Média : ZénithOptimédia : Sylvie Ramette Méthodologie des tests Impact 66 : Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200 interviewés minimum, représentatifs nationalement, en face à face au domicile *Définition du score d’impact : Score Vu ou Lu 75 % Quand le groupe Heineken France rafraîchit les régions. de véritables partenaires. Pour toucher aussi bien ces cafetiers que nos consommateurs, la PQR est le média le plus efficace. Arnaud Baudry d’Asson Directeur Média du groupe Heineken France Heineken en PQR 66, c’est nouveau ? Arnaud Baudry d’Asson : La marque Heineken proprement dite a effecti- vement fait son entrée en PQR cet été, avec la création qui existait pour la presse magazine. En illustrant la promesse de fraîcheur, cette création était particulièrement adaptée à l’été de canicule que nous avons connu, et son rendu nous a semblé très satis- faisant. En revanche, pour ce qui concerne le Groupe Heineken France, le PQR 66 n’a rien d’un média neuf dans nos stratégies : nous avons une expérience du PQR 66 qui en fait désormais une valeur sûre dans nos approches média. Le PQR 66 n’a rien d’un média neuf dans nos stratégies… Quel est cet historique Heineken en PQR ? ABA : C’est notre filiale France Boissons qui a ouvert le bal dans les années 90 (à l’époque avec l’agence Alice), avec une très belle campagne développée pour le PQR 66, et qui, depuis, conti- nue de vivre d’année en année (aujourd’hui signées Louis XIV). Il s’agit d’une action de communi- cation aux allures de “campagne d’intérêt général”, qui consiste à valoriser l’image des cafés, comme lieux irremplaçables de convivialité et d’échange, dans lesquels s’inscrit idéa- lement le contexte de consom- mation pour l’ensemble de nos produits. Ces campagnes sont à double cible, car nous nous adressons au grand public tout en épaulant et valorisant la fonction sociale et plaisir que proposent en France les cafetiers, dont nous sommes Impact PQR bientôt disponible sur Internet www.pqr.org Quelles sont vos différentes marques s’étant ensuite présentées en PQR 66 ? ABA : Amstel a été notre deuxième action PQR en 2001, puis c’est Panach (Ogilvy), qui a suivi avec des objectifs de proximité, de quotidienneté et de réactivité. Doreleï (Brasserie Fischer) est ensuite apparue avec un mix presse magazine – PQR 66 pour son lancement en 2002 par l’Agence Dufresne & Corrigan. Enfin, cette année, ce sont Affligem puis Heineken (Publicis) qui ont communiqué entre mai et juillet, avec des créations très qualitatives. Comme vous le voyez, la PQR a pris une bonne place dans la culture média du Groupe. Nous avons aujourd’hui une vision claire de ce que nous apporte la presse quotidienne régionale dans nos plans, et de ce que nous pouvons en attendre pour les années à venir.

Newsletter Impact n°2

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Page 1: Newsletter Impact n°2

STRATÉGIES & PQR

Si l’on se penche sur le cas Affligem,quels étaient lesobjectifs de lacampagne ?

ABA : Très présente dansles cafés français et endéveloppement dans la

grande distribution, notrebière d’abbaye avait besoind’être soutenue et mise enavant pour accroître sanotoriété et développer lademande. Après un lance-ment média en pressemagazine en février 2002,c’est donc à des fins denotoriété, mais aussi d’affi-nité sur cible et de traficque nous avons opté auprintemps dernier pour lePQR 66. Par ailleurs, noussouhaitions “élargir” lepublic exposé à la cam-

pagne, tant en termes d’âge, de CSPque de strates d’habitat.

LE SCORE

Annie Loncqparle avecl’accent. p. 4

Dossier : les comportements alimentaires des Français p. 3Pour ce second dossier « In Situ Marketing », Impact PQR porte un regard historique sur lesquarante dernières années de consommation et d’habitudes des Français, et s’interroge :sommes-nous tous en train de devenir américains ? Entre confiseries et hamburgers, que sont nos traditions devenues ? Un tour d’horizon qui recadre quelques a priori.

La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale. N° 2

�suite en page 2…

Découvrez dans cette rubrique, à chaque numéro

d'Impact PQR, la campagne qui a

obtenu le meilleur scored'impact au cours desdernières semaines.

■ Annonceur : Toyota Yaris

■ Dispositif PQR 66 :4 demi pages quadri

■ Score : 75 %*

■ Période : du 4 au 20 juin 2003

■ Agence Conseil : Saatchi & Saatchi

■ Responsables Annonceur :Gilles Quetel, Henri de Cumont

■ Responsables Agence Conseil :Emmanuel Collin, GuillaumeGonzague

■ Agence Média :ZénithOptimédia : Sylvie Ramette

Méthodologie des tests Impact 66 :Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200

interviewés minimum, représentatifsnationalement, en face à face au domicile

*Définition du score d’impact :Score Vu ou Lu

75% Quand le groupe Heineken Francerafraîchit les régions.

de véritables partenaires. Pour toucheraussi bien ces cafetiers que nosconsommateurs, la PQR est le médiale plus efficace.

Arnaud Baudry d’AssonDirecteur Média du groupeHeineken France

Heineken en PQR 66, c’est nouveau ?

Arnaud Baudry d’Asson : La marqueHeineken proprement dite a effecti-vement fait son entrée en PQR cetété, avec la création qui existait pourla presse magazine. En illustrant lapromesse de fraîcheur, cette créationétait particulièrement adaptée à l’étéde canicule que nous avons connu, etson rendu nous a semblé très satis-faisant. En revanche, pour ce quiconcerne le Groupe Heineken France,le PQR 66 n’a rien d’un média neufdans nos stratégies : nous avons uneexpérience du PQR 66 qui en faitdésormais une valeur sûre dans nosapproches média.

Le PQR 66 n’a rien d’un média neuf dans

nos stratégies…

Quel est cet historiqueHeineken en PQR ?

ABA : C’est notre filiale France Boissonsqui a ouvert le bal dans les années 90(à l’époque avec l’agence Alice), avecune très belle campagne développéepour le PQR 66, et qui, depuis, conti-nue de vivre d’année en année(aujourd’hui signées Louis XIV).Il s’agit d’une action de communi-cation aux allures de “campagned’intérêt général”, qui consiste à valoriser l’image des cafés,comme lieux irremplaçablesde convivialité et d’échange,dans lesquels s’inscrit idéa-lement le contexte de consom-mation pour l’ensemble de nosproduits. Ces campagnes sont àdouble cible, car nous nousadressons au grand public touten épaulant et valorisant lafonction sociale et plaisir queproposent en France lescafetiers, dont nous sommes

Impact PQR bientôt disponiblesur Internet www.pqr.org

Quelles sont vos différentesmarques s’étant ensuiteprésentées en PQR 66 ?

ABA : Amstel a été notre deuxièmeaction PQR en 2001, puis c’est Panach(Ogilvy), qui a suivi avec des objectifsde proximité, de quotidienneté et deréactivité. Doreleï (Brasserie Fischer)est ensuite apparue avec un mixpresse magazine – PQR 66 pour sonlancement en 2002 par l’AgenceDufresne & Corrigan. Enfin, cetteannée, ce sont Affligem puis Heineken(Publicis) qui ont communiqué entremai et juillet, avec des créations trèsqualitatives. Comme vous le voyez, laPQR a pris une bonne place dans laculture média du Groupe. Nous avonsaujourd’hui une vision claire de ce quenous apporte la presse quotidiennerégionale dans nos plans, et de ce quenous pouvons en attendre pour lesannées à venir.

Page 2: Newsletter Impact n°2

ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Le projet TV Nantles TV urbaines ayant déjà pour opérateur un groupe de PQR (TV7 Bordeaux, Télé Lyon Métropole, Clermont 1ère…) ■ Lancement en septembre aux DNA d’un cahier hebdomadaire “Culture”. LeRhône-Alpes. Réalisé par les rédactions des 2 quotidiens, ce magazine de 132 pages bénéficiera d’une diffusion qualifiée auprès des grands décideurs de la région ■ Ouest-France a battu son recde 12 à 20 pages quadri ■ Le 3ème Guide Été de Sud-Ouest (472 pages) a confirmé l’intérêt que lui portent annonceurs et lecteurs avec une diffusion de 700 000 ex. sur 1200 lieux touristiqAutomobile et Bonnes Affaires des 2 titres. Cette offre est complétée par le portail régional dimanche-annonces.com ■ Le Télégramme a été élu par "CB News", Quotidien Régional de l'année. Pass

Olivier Georgeon Directeur de création chezPublicis Conseil.

« Parler de la bière d'Affligem et dela presse quotidienne régionale, c'est projectif ; on s'imagine à laterrasse d'un café, avec son journal àdéguster. »« Dans un univers où l'informationest reine, proposer une publicité, c'estoffrir quelques instants d'oxygène, derêve ou de rire dans un contexte àdominante souvent négative. »« Un lecteur qui a soif d’informationsfinit forcément par avoir toutsimplement soif ! »« Dans un contexte où l’écrit prime, ilnous paraît judicieux de privilégierl’image pour attirer l’œil du lecteur etrenforcer ainsi l’impact de l’annonce. »

Nicolas Facon Brasseries Heineken. Directeurd’enseignes nationales.

« … Le rôle de notre force de vente,c’est de relayer la force de nos marques,d’en être les ambassadeurs partout enFrance. Avec la PQR, on souligne nossimilitudes d’intérêt avec nos interlo-cuteurs responsables de magasin. »« … Le business du responsable demagasin se fait au local, zone dechalandise par zone de chalandise.Eux comme nous raisonnons géo-merchandising. Toute la com répondau souci de coller aux habitudes deconsommation des shoppers, et de lesstimuler au plus près. »« … Les responsables de magasinsont non seulement des lecteurs, maisaussi des investisseurs publicitaires aulocal... On partage les mêmes vuespositives sur la PQR. »« … Il n’y a pas que des centralesd’achat nationales ; les centralesrégionales et même locales sont im-portantes, et elles sont d’autant plussensibles à une présence publicitaireestampillée proximité. »

Corinne SouffirMPG. En charge des stratégies médiadu groupe Heineken France.

« …Avec le groupe Heineken, nousavons fait ensemble l’apprentissage duPQR 66. Depuis, les qualités du médiasont acquises, il n’y a plus de débat :pour Heineken par exemple, c’est monclient qui a initié l’idée de l’action étéPQR 66 ! »« Nos stratégies PQR sont motivéespar trois critères : une approched’ensemble et en profondeur de noscibles ; le fait de toucher efficacementles cibles de la grande distributioncomme du réseau des cafetiers ;enfin, le fait que l’on agisse endifférentiation média. »« La quotidienneté du contact nedoit pas faire peur. Pour les produitsHeineken, nous y voyons une force,d’autant que la mémorisation publici-taire y est convaincante. »

�…suite de la page 1

Nawfel Bensari Directeur de clientèle AFFLIGEMchez Publicis Conseil.

« La PQR est le seul média à être encontact très fréquent avec la bière. Il y alà une connivence qu’il convient d’entre-tenir, d’où aussi notre choix pourAffligem. »« Le journal régional est le média deproximité par excellence, qui fait partieintégrante du quotidien de ses lecteurs.Il est à 20 cm des yeux et il demeurelongtemps en contact avec la cible. »« La lecture d’un quotidien, c'estd’ailleurs un peu comme la dégus-tation d’une bière d'abbaye : c'est unrituel, on prend son temps, avec plu-sieurs reprises en main... »

STRATÉGIES & PQR

VERBATEAMVERBATIM

VERBATIM

VERBATIM

Canicule et Heinekencohabitent en PQR 66

2

Elargir notre visibilité publicitaire ànos cibles de consommation…

Si les campagnes magazines répondent précisément àune logique de “ciblage média”, la PQR permet quant àelle “d’élargir” la visibilité publicitaire, en touchant nos“cibles de consommation”. Au-delà de nos cibles deconquête, le PQR 66 nous permet en effet de nousadresser à nos clientèles acquises, et de surcroît sous leregard de nos distributeurs. C’est un principe de réalitéqui nous semble important, s’agissant d’un marché par-ticulièrement concurrentiel.

La création elle-même n’est certainementpas étrangère au succès de cette campagne ?ABA : Nous voulions une création forte, qui, tout en dépei-gnant l’univers d’Affligem en tant que “bière d’abbaye”,puisse décrire en double lecture son caractère et sesspécificités gustatives propres.

Une création surprenante et inhabituelle en PQR, quiconserve une mise en page simple pour une lecturerapide et une capacité à générer du trafic.

Dans quel esprit avez-vous eu l’idéed’adjoindre aux annonces Affligem un coupon de réduction ?ABA : Ce coupon est un “plus” exclusif, réservé auxlecteurs de PQR. En rajoutant cette offre à la versionmagazine de la création, nous capitalisons sur la valeurde service qui est inhérente à l’information quotidienne

de proximité, et au contrat de lecture qui lui est lié. Cebon de réduction est à la fois un appel sympathique pourfaire découvrir Affligem, mais aussi un signe “B2B” nonnégligeable à l’adresse des GMS distributeurs, dont onsait qu’ils sont fervents lecteurs de leur titre régional.

Un “plus” exclusif, réservé aux lecteurs de PQR.

Sur le plan de l’expression créative, ce “plus relationnelet promo” s’insère très bien, et n’enfreint pas la valeurajoutée créative et image de la campagne. Selon nous,en PQR, ce coupon peut favoriser le pont souhaité entre

l’image du produit et son appropriation. En effet, nous avons fait l’expérience qu’en PQR,les attendus d’image et de trafic rapide sur les ventes sont particulièrement compatiblesentre eux.

Qu’en est-il des résultats ?ABA : Les résultats de vente dont nousdisposons depuis ces campagnes Affligem etHeineken sont bons. Reste à connaître la partde ces ventes ayant fait l’objet de la remiseeffective du coupon en caisses, résultat quenous attendons avec impatience.

Que pouvez-vous nous dire des projetsdu Groupe Heineken en PQR 66 ?

ABA : Ne vous attendez pas à ce que je vous délivre lesplans média à venir ! Je peux simplement souligner quela PQR, outre son indéniable originalité d’inscriremassivement son impact dans le quotidien des français,constitue pour nous un territoire quasiment exclusif.

Nos campagnes PQR 66 travaillent en différentiation média

En effet, nos concurrents nesont pas ou très épisodique-ment présents sur l’échiquierde la presse de région. En cela,nos campagnes PQR 66travaillent en différentiationmédia. S’agissant d’un marché“privé” de TV, cette considé-ration tactique de “concurrencemédia” nous est très précieuse.A l’avenir, il va de soi que nousne laisserons pas la voie libreen PQR 66.

Propos recueillis pour Impact PQR par Emmanuel de [email protected]

Bilan d'efficacité Heineken en PQR 66

Méthodologie de l'étudeObservation croisée : des ventes

sur l'univers Heineken (11 marques) via un panel de 9 distributeurs ;

des achats effectués sur la période parun panel de 4000 foyers

renseignés en termes de fréquentation

média.

Comment lire ce résultat ? Exposés ou non exposés…Durant la campagne Heineken qui s'estdéroulée du 11 au 21 juillet 2003 et au cours des 3 semaines qui ont suivi, la PDM de la marque a crû de 12%auprès des exposés PQR alorsqu'elle est restée parfaitementstable auprès des non exposés aumédia.

+12%de PDM !

Page 3: Newsletter Impact n°2

es Atlantique, conduit par la Socpresse (Presse Océan) en association avec Le Télégramme a été retenu par le CSA pour la future chaîne de TV urbaine de Nantes. Cette chaîne rejoindra en 2004journal du Samedi se composera donc dorénavant de 6 cahiers, thématiques, PA ou d’information ■ Le Progrès et le Dauphiné lancent en Octobre 2003 le “Palmarès des 1000 entreprises” en

cord en publiant le 7 juin 2003, sur ses 12 départements de diffusion, 73 965 petites annonces. Par ailleurs, le 1er quotidien français devrait prochainement augmenter ses capacités de paginationues de la côte Aquitaine et Charentaise, et un CA pub de 1 M€ ■ La Voix du Nord et Nord Eclair lancent un supplément commun, “Dimanche Annonces”, regroupant les annonces Immobilier,é en tabloïd en mars 2002 en renouvelant son imprimerie (inv. : 30 M€), le titre a réussi son pari éditorial, commercial et industriel. Il lance en septembre 2003 une campagne d’image grand public.

IN SITU MARKETING

14 % du budget desménagesC’est la part de l’alimentation aujourd’hui, alorsqu’elle était le premier poste de dépenses des

ménages au débutdes années 60 avec20 %. Ce poste suitdésormais le loge-ment (24 %) et lestransports (15,4 %).La croissance de ladépense alimentairepar habitant (1,6 %par an) résulte prin-cipalement d’un effetqualité : les consom-mateurs ont reportéune partie de leur

demande vers des produits élaborés à valeurajoutée, souvent onéreux mais plus pratiquesd’usage.

Soyons pratiquesPlusieurs facteurs ont conduit en 40 ans àlimiter le temps de préparation des repas :activité féminine, allongement des trajetsdomicile-travail et temps croissant consacré auxactivités de loisirs concourent à favoriser laconsommation de produits élaborés (platscuisinés) moins “chronophages”. Les ménagessont également tentés par les plats cuisinés àbase de viande et les préparations et conservesà base de poisson, qui représentent la plus forteprogression de ces dernières décennies. Leurdemande a explosé dans les années 80, large-ment dopée par l’apparition et la promotiond’une gamme très large de produits.

La santé d’abord Deuxième phénomène majeur, les recomman-dations diététiques des médias et du corpsmédical ont généré une forte attention àl’équilibre des repas. Et la santé est aujourd’huiun des facteurs les plus importants du choix desproduits. Ainsi les eaux minérales et de source etles édulcorants de synthèse ont de plus en plusd’adeptes. En outre, les ménages, sensibilisés àl’effet nocif d’une utilisation excessive desgraisses (notamment du beurre), commencent àen réduire la consommation à partir des années80. Plusieurs problèmes sanitaires ont éga-lement favorisé cette prise de conscience aucours de la dernière décennie (vache folle,salmonellose, listériose). Les viandes rougesnotamment ont été très pénalisées, lesménages reportant une partie de leurs achatsvers la volaille et les produits de la pêche.

15 fois plus de produitslaitiersLes produits laitiers bénéficient d’un succèsconstant : la consommation de lait augmente peumais la demande de produits élaborés (yaourts etdesserts lactés) explose : les Français en mangent15 fois plus aujourd’hui qu’en 1960 ! Souci d’unealimentation équilibrée, préparation rapide des

repas et moindre coût favorisent égalementl’essor des fruits et légumes en préparation et enconserve au détriment des produits frais, dontles achats augmentent très peu sur la période.La consommation croissante de céréales et dejus de fruits témoignent eux de nouveaux goûtsalimentaires, influencés par les habitudesanglo-saxonnes et nordiques, de même que laprogression des confiseries, pâtisseries etboissons sucrées.

Le “système dé”Les comportements de grignotage sont de plus enplus fréquents. Un phénomène qui ouvre un débatsociologique et médiatique : suivant une tendancedèjà à l’œuvre dans la société nord-américaine(fast food et consommation hors repas), lesFrançais entrent-ils à leur tour en force dans le“système dé” : dé-structuration, dé-socialisation,dé-ritualisation ?

Le baromètre du CREDOC sur les comportementsdes Français montre à l’inverse la résistance auchangement des Français, pour qui les repas pris àdomicile et en commun restent la référence :l’étude ne montre aucune progression de la prisede repas hors de chez soi en semaine ! Lesobservateurs oublient souvent que, hors grandesmétropoles, les actifs peuvent facilement rentrerchez eux. Près de quatre Français sur cinqdéjeunent chez eux le midi tous les jours de lasemaine…

Il faut ici rappeler que si les restaurants et fastfoods représentent la moitié des dépensesalimentaires des Américains, en Europe, et enFrance en particulier, celle-ci est beaucoup plus

faible (19 % des dépenses alimen-taires). A titre d’exemple, le hambur-ger ne représente que 1 % de laquantité d’aliments consommés parles jeunes de 15 à 24 ans...

Un plaisir de plusen plus partagéCette permanence des repastraditionnels n’empêche pas lesprises alimentaires hors repas dese développer, notamment chezles jeunes adultes et lesadolescents. Mais elles ne sesubstituent pas aux repas et cedéveloppement est très loin d’êtrecomparable au fractionnement del’alimentation Outre-Atlantique.L’accroissement de la durée dupetit-déjeuner confirme cetattachement au repas commemoment de partage familial.

Parmi les repas pris à domicile, ceuxdu soir sont les plus importants. Il estfrappant de constater qu’ils ontpratiquement toujours lieu à peuprès à la même heure : 84 % desfamilles ou des couples mangent àheure fixe et en même temps lesoir, pour une durée moyenne de 33 minutes.

La pérennité descultures régionalesRévélateur de fortes cultures régionales, cetindicateur monte à 42 minutes dans le Sud-

Ouest, région où les repas à 3 composantesrestent la règle. La longue durée des repas duSud-Ouest est liée à une plus forte consommationde volailles, de vin et de fruits et légumes.

Les plats principaux, complets et innovants, ontbénéficié de cet attachement aux repas structurés.Préparations de légumes (poêlées, couscous outaboulés “tout prêt”), plats de volaille ou depoisson mais également flans, îles flottantes oucrèmes brûlées sont autant de succès commer-ciaux qui sont portés par le renouveau de l’intérêtporté aux repas familiaux, faciles à préparer etconsensuels. La tendance persistante des produits“du terroir”, apparue dans les années 90, favoriseégalement la permanence des repas traditionnels(cf. cartouche bas de page).

“The French Paradox”Une plus grande diversité distingue l’alimen-tation française de l’alimentation d’Outre-Atlantique : 56 % des consommateurs françaisatteignent le niveau maximal de diversité en unseul jour (grâce notamment à la forteconsommation de légumes) alors que seulement34 % des Américains sont dans ce cas.

Il y a bien un modèle français de comportementalimentaire au confluent des influences latines etnord-européennes. Ce modèle est marqué parune implication dans l’alimentation en tantqu’acte social et composante essentielle de laqualité de vie. L’intérêt anglo-saxon pour la faiblemortalité cardiovasculaire en France (“The Frenchparadox”) et la montée universelle de lavalorisation du plaisir gustatif sont des signesincontestables de l’atout de cette culturealimentaire.

Sources : www.insee.fr ; www.credoc.fr ; [email protected]

Les comportements alimentaires des Français

Sommes-nous devenus américains ?Les récents résultats de l’INSEE indiquent une profonde mutation des pratiques alimentaires des Français au cours des dernières décennies,à tel point que certains redoutent l’influence anglo-saxonne sur l’équilibre du modèle alimentaire français. Pourtant, des études réalisées

par le CREDOC semblent conforter l’idée que le repas traditionnel français a encore de beaux jours devant lui. Eclairages.

3

Évolution en volume par habitant (base 100 en 1960)

1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000

700

600

500

400

300

200

100

0

Produits « santé forme »

Préparations et conserves de légumes et de pommes de terre

Confiserie, pâtisserie, boissons sucrées

Produits laitiers

Graisses brutes

Produits bruts traditionnelsSucres bruts

Source : Insee

➞Évolution en volume par habitant (base 100 en 1960)

Source : Insee

700

450

400

350

300

250

200

150

100

50

0

1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2001

Poissons et produits de la mer préparésViandes préparées

Viandes de volaille

Viandes rouges

Produits frais de la pêche

ALIMENTATION : L’OPPOSITION NORD / SUD

Crème

SUD-OUEST

GRAND-OUEST

RÉGION CENTRALE

ILE-DE-FRANCE

NORD ET PICARDIE

LANGUEDOC-ROUSSILLON

MASSIF CENTRAL

JURARHÔNESAVOIE

NORD-EST

VALLÉE DU RHÔNEMÉDITERRANÉE-ALPES

LAIT

HU

ILE

Une opposition importante permetde résumer la partition française :au Nord, une alimentation plusriche en beurre, crème fraîche, eauxminérales, bière, boissons sucrées,charcuterie ou pommes de terre ;au Sud, davantage d’huiles, de vins,de fruits et de légumes, mais ausside pain. Plus précisément, l’analysedes résultats de cette étude permetde valider encore aujourd’hui le lienhistorique entre la constitution d’unhéritage culinaire varié et l’existen-ce de différences régionales de pro-duction agricole. Certaines consom-mations restent ainsi fortementliées à la proximité des lieux de pro-duction, d’où la tentation d’atténuerla thèse selon laquelle le dévelop-pement des échanges et des com-munications à l’intérieur du territoi-re aurait changé la nature des pra-tiques régionales. On constate enrevanche une différenciation mar-quée entre les ménages ruraux eturbains : en Ile-de-France, région autissu urbain le plus dense, onconsomme davantage de pâtisse-ries, d’agrumes, de fruits exotiques,de boissons sucrées…

Page 4: Newsletter Impact n°2

MÉMO SERVICES MA PQR À MOI

Services & Études PQR

Audience généraleet média marché

• “SPQR/EUROPQN” (Ipsos) édition2002-2003 (tous les chiffresd’audience du PQR 66)

• SPQR “Cumul 3 ans” 2002 (tousles chiffres d’audience et les carto-graphies associées de 34 titres et25 groupes de PQR)

Etudes d’audience sur cibles

• La France des Cadres Actifs 2003(Ipsos)

• Les Décideurs de la GrandeDistribution (Ipsos)

• Les Décideurs des CollectivitésTerritoriales (Ipsos)

Post-tests de campagnes

• La Base De Données Impact 66,compilant plus de 200 000interviews et 2000 post-testsd’impact sur les dix dernièresannées (IFOP), est à la dispo-sition des annonceurs : analyseset résultats issus des scoresmoyens, analyses sectorielles,recherche sur la persistancemémorielle (IREP 2002), etc.

• PQR-PRO : post-tests SOFRES surla cible des décideurs écono-miques, via une méthodologiead-hoc : le CAWI. Réservé auxannonceurs B to B.

Etudes qualitatives

• Proximités / Une étude deSociovision sur les nouveauxvécus de la proximité (IREP 2001)

• La communication textuelle enPQR / le texte et la conviction(SORGEM)

Le site www.pqr.org

Il rassemble un grand nombred'informations sur les Titres, lesétudes, les tarifs et les contactscommerciaux, ainsi que desréférents qualitatifs et des résultatsde post-tests des campagnes...Accès libre.

Contactez directement votrerégie, qui pourra vous proposerdes services spécifiques :• Hexagone Régie :

01 40 89 82 82• Nord et Est Publicité :

01 53 04 21 40 • Régions Communication :

01 47 12 63 50 • Socprint Régions :

01 56 52 24 46

Evénementsrégionaux et

plus si affinitéde marque.

« La PQR est comme elle est, patinée en douceur aurythme de la vie réelle : ne la changez surtout pas, neme bousculez pas à l’heure du petit déjeuner ! En effet,comme d’autres liraient l’avenir dans le marc de café,moi - et même s’il est aussi question de café - c’est bienle présent que je lis et vis chaque matin dans monjournal régional. Avant de rejoindre ce monde passion-nant (et non moins parisien) des média publicitaires, jeme vois livrer dès l’aube mon Parisien (Edition Oise,sinon rien), sans lequel le petit déjeuner ne serait pasmon petit déjeuner !

Ainsi, c’est au parfum du pain grillé que je me livre àune lecture rituelle qui me comble, me rappelant la

chance que j’aide vivre au vert,au sud de Senlis !A mon tour deme mettre auparfum, et –bonne citoyenne

que je suis - je vais à ma guise du plus loin au plusprès, ou du plus près au plus loin. C’est selonl’humeur… du matin toujours. Alors, quels sont doncaujourd’hui les grands titres qui font le monde, lesgrands faits qui font la France ? Quelles sont lesdécisions régionales, locales voire de quartier qui meconcernent de près, et donc pas de loin ? Finalement,ce sera un feu ou un rond point ? C’est votre derniermot monsieur le Maire ? Une école maternelle ou

une PME informatique ? Mais encore, risques d’orage :passera ou passera pas par mon jardin ? …

De l’économie localeaux actualités cultu-relles et sportives, enpassant par les faits

divers (mais non moins variés), ce sont autantd’informations dans lesquelles je plonge ou picore, etqui font que je me sens bien (de) chez moi, c’est à direen société, la vraie, celle qui est à vivre à ma porte.

A l’heure où l’on parle autant de citoyenneté qued’indifférence à autrui, ces informations que proposentles colonnes de mon journal ont bien un caractèreexclusif, et diablement d’actualité… Et, avec la PQR,l’actualité c’est partout en France :partout unvrai parfumde réalité,un vrai lienoffert chaquematin…

Au fait, ne ditespas au Parisienque je lis Var Matin. Ils meretrouveraient en vacances.Devant la grande bleue, lematin… »

STABILODATES

Du 26 Septembre au 10 Octobre 2003➩ Rallye Paris-Deauville des voitures anciennes. Le 1er week-endd'octobre, Deauville effectue unvoyage dans le temps, à l'époque où les concours d'élégancesuccédèrent aux corsos fleuris.

Du 3 au 6 Octobre 2003➩ 21ème édition de Musica,le festival international des musiques d’aujourd’hui, à Strasbourg. De Debussy à Stockhausen, del’orchestre symphonique aux scènesélectroniques ou de Zappa à Bartok,tous les genres sont explorés.

Du 4 au 18 Octobre 2003➩ 30ème Festival Jazz-Pulsations, à Nancy. Une centaine d’artistesparmi lesquels Daniel Humair,Keziah Jones, Benabar, Magma ou DJ Fabulous se donnent rendez-vouspour cette manifestation du Jazzsous toutes ses formes.

Du 26 Octobre au 2 Novembre➩ 15ème CIRCA, festival du CirqueActuel, à Auch. Un événementmajeur ponctué par des spectacles,animations, concerts.

Du 7 au 16 Novembre 2003➩ 23ème Festival Internationald’Amiens. Plus de 300 films decourts et longs métrages, fictions et documentaires, pour ce festivalaxé sur les identités et les culturesdu monde.

Du 8 au 16 novembre 2003➩ 18ème festival européen du filmcourt, à Brest. Rendez-vous à Brestpour découvrir le meilleur de laproduction européenne de courtsmétrages de l'année et vousplonger dans un voyage au cœur du cinéma espagnol...

Du 17 au 29 Novembre 2003➩ Festival international du Scoop et du Journalisme, à Angers.Expositions photos (agences de presse) et débats à thèmes sur le journalisme et la société,différents palmarès...

Le 29 Novembre 2003➩ 5ème Cyber Fest Noz, à Quimper.Le plus grand fest-noz du mondepropose pendant douze heures non-stop, fest-deiz, concert et fest-noz,filmés en direct et retransmis surinternet. Ce Mondovision est le seulévénement internationalspécialement conçu pour internet.

Du 4 au 6 Décembre 2003➩ 25ème Rencontres Transmusicales,à Rennes. Les “Trans” veulentencore vous entraîner là où vous ne pensiez pas aller, transgresserles règles et les habitudes.Photographie instantanée desmusiques du temps présent, le festival présente encore uneprogrammation extrêmementdiversifiée.

Du 6 au 14 Décembre 2003➩ Salon Auto-Moto de Bordeaux.Présentation de modèles Français etétrangers, avec un moment phare :le Salon Collection et Compétition /Tuning du 11 au 14 Décembre.

Je me sens bien

(de) chez moi !

Pour tout contact concernantla Newsletter IMPACT PQR :

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Annie Loncq Présidente, MindShare France

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Ne me bousculezpas à l’heure dupetit déjeuner…

Ne dites jamaisau Parisien…

Annie Loncq vue par Marc Enguérand, le photographe du monde du théâtre.