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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°142 - Semaine du 29 mars au 4 avril 2012 PP. 2-3 BÉNÉDICTE MAINDIAUX DU CANAL L A RECONQUÊTE Conjoncture Vie de château Annonces Dans ce supplément, 6 pages pour trouver le bien de votre choix. A la découverte du château d’Ossogne, un hameau de Havelange. P.4 Le rêve de nombreux Français de devenir propriétaires se réalise peu à peu. P.5 D.R.JFERJFER PP > 6-11

La Libre Immo du 29 mars 2012

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La reconquête du Canal

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°142 - Semaine du 29 mars au 4 avril 2012

PP.2-3

BÉNÉ

DICTEMAIND

IAUX

DUCANALLARECONQUÊTE

Conjoncture Vie de château AnnoncesDans ce supplément,6 pages pour trouverle bien de votre choix.

A la découverte du châteaud’Ossogne, un hameau deHavelange. P.4

Le rêve de nombreux Françaisde devenir propriétaires seréalise peu à peu. P.5

D.R.JFER

JFER

PP > 6-11

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 29 MARS AU 4 AVRIL 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 29 MARS AU 4 AVRIL 2012 LIBRE IMMO

l Bruxelles l Développement urbain

L’immobilier jette l’ancre le long du canal

h Requinquée par les actions publiques,la zone du canal attire de plus en plusles promoteurs privés. Qui ne tarissentpas d’éloge à son égard… La reconquêtedu canal est un enjeu de taille, pour euxcomme pour ceux qui y habitent déjà.

DEPUIS 2007 ET JUSQU’EN 2013, l’Europe et la Ré­gion de Bruxelles­Capitale auront injecté 160millionsd’euros dans les quartiers socio­économiquement lesplus défavorisés de la capitale. Cette “zone d’interven­tion prioritaire” (ZIP) est traversée d’un bout à l’autrepar le canal, qui coupe Bruxelles en deux. Et trace unefrontière non seulement “naturelle”, mais aussi éco­nomique, sociale, urbanistique, mentale aussi, dansune certainemesure.

L’histoire du développement de Bruxelles a façonnéla zone sud/sud est (soit les hauteurs) en quartiersma­joritairement huppés, résidentiels. La partie nord/nord ouest, soit le bas de la vallée de la Senne, s’est bâ­

tie sur l’industrie et son port, en développant un tissusocial plus pauvre.

Et pourtant, la zone du canal attire depuis quelquesannées de plus en plus de promoteurs immobiliers,avec dans les valises des projets de grande envergure,balayant toutes les gammes de logement. Loin de sonimage de zone peu sûre et délaissée qui lui colle (en­core) à la peau, la ZIP compte effectivement quelquessolides atouts : “les friches et autres terrains industriels,s’ils sont bâtissables, sont moins chers. Cette zone, à partirde la gare de l’ouest, est parfaitement reliée au centre­villemais aussi au ring. Il y a enfin des sites tout simplementbeaux, notamment le long du canal, et une forte demandeen logements, qui concerne d’ailleurs tout Bruxelles”, re­cadre Yves Rouyet, Chef de département à l’Agence dedéveloppement territorial de la Région de Bruxelles(ADT).

Et puis surtout, depuis plus de 20 ans, les pouvoirspublics s’y sont penchés de près et ont contribué à re­donner unnouvel élan à biendes secteurs : la politiquedes contrats de quartier, soit 68 chantiers pour unmontant de 15 millions d’euros par contrat, en est undes fleurons, même si elle ne crée pas de lien direct

avec l’arrivée de promoteurs privés. On peut citer éga­lement le chantier des berges du canal, le renouveaude l’îlot Saint­Géry, les travaux de rénovation partielledu port. Bref, cette zone jadis négligée par les pouvoirspublics (jusqu’à la création de la Région en 1989) estdevenue l’objet de bien des attentions urbanistiqueset immobilières.

Il n’en fallait pas plus pour qu’arrivent les investis­seurs privés, bien conscients du potentiel de l’axe ducanal. Atenor, un des acteurs majeurs de la place im­mobilière bruxelloise, en est un exemple. La futureplus haute tour de la capitale (140 mètres), UP­site,frappe les esprits par sa finition, sa situation et son en­vergure : 251 appartements dans la tour proprementdite, ajoutés à 106 autres le long du canal et 30 000m2

de bureaux, dont lamoitié est déjà vendue. “Nous cher­chions une localisation exceptionnelle, pour un projet à lafois urbain et durable. Notre objectif est aussi de contri­buer à la réhabilitation urbaine de lieux à fort potentiel,en créant un lien entre le quartier Dansaert etTour&Taxis”, explique Sandrine Jacobs, porte­paroled’Atenor.

Ici aussi se dessine l’imbrication des projets privés

dans les actions publiques : la zone Tour&Taxis faitl’objet d’ambitieuxprojets axés notamment sur lamo­bilité et les espaces verts. Une opportunité d’extrairele site en lui­même de sa perception d’enclave de luxedans un quartier défavorisé. Un projet comme UP­siten’est­il pas malgré tout un pari risqué ? “Bien sûr quec’est un pari, on sait que beaucoup de projets de tours ontcapoté à Bruxelles”, reconnaît Sandrine Jacobs. “Maisnous ne débarquons pas n’importe où, et nous avons lesreins suffisamment solides pour tenter ce pari”. Sans vou­loir dévoiler de chiffres à propos de la vente des biens,Sandrine Jacobs confirme qu’UP­site “est un des plusgrands succès d’immobilier résidentiel que les partenairesavec qui nous travaillons pour le volet commercial aientjamais connu”.

La zone est donc bel et bien l’objet d’un frémisse­ment qu’on n’avait pas senti aussi prononcé pendantles années de réhabilitation, même si certains acteurspionniers y placaient déjà leurs billes à l’époque. Lesplaces seront donc probablement de plus en plus chè­res. Et les décisions lourdes d’enjeux. Ainsi en va­t­il,par exemple, du Biesterbroeck, à Anderlecht, le longdu canal. Un bureau d’étude planche actuellement surun PPAS, c’est­à­dire un plan particulier d’affectationde cette aire de 47 ha, initialement définie commezone industrielle urbaine par le Plan régional d’affec­tation du sol (PRAS). Ce qui limite évidemment lesprojets de logement. Ce plan de réaffectation, sans an­ticiper son verdict, vise à redonner une mixité fonc­tionnelle aux lieux, dont les autorités communalesd’Anderlecht soulignent “le gros potentiel d’attracti­vité”, notamment pour du logement… Certains ac­teurs, dont Atenor, se sont déjà positionnés en acqué­rant une partie de la zone, située à deux pas de la trèsprisée gare duMidi.

Mais ces implantations de projets immobiliers tran­chent souvent de façon assez nette avec le tissu urbainpréexistant. Et certains se posent des questions parrapport à cette “reconquête du canal”. Qu’en est­il dela cohabitation, ainsi que des besoins/attentes de ceuxqui habitent déjà la zone ? Dans le cas précis du Bies­terbroeck, d’autres sons de cloche viennent contreba­lancer l’enthousiasme lié aux possibles réaffectationsimmobilières. Inter­Environnement Bruxelles livrait,il y a peu, l’analyse suivante (novembre 2011) : “Lazone du canal, plus que toute autre est fragilisée par leprojet de PRAS (Plan régional d’affectation du sol,NDLR) démographique. Ses territoires sont une minepour l’avenir économique de Bruxelles et comme bassind’emploi pour une main­d’œuvre peu qualifiée. Or les pro­jets de logements qui s’annoncent sur ses rives au nom duboum démographique ne répondront clairement pas auxbesoins de la population désargentée qui s’annonce. Ilscontribueront en outre à accroître la dualisation et le ris­que d’explosion sociale”. Et de suggérer que la Société deDéveloppement pour la Région de Bruxelles­Capitale(SDRB), dont une desmissions est la production de lo­gements pour habitants à revenus moyens dans lesquartiers à faible taux de logement, aura tôt ou tardperdu la bataille face aux acteurs privés, dotés de capa­cités financières bien plus conséquentes.

La renaissance de la zone du canal en elle­même nes’arrête d’ailleurs pas qu’à la Région de Bruxelles. ATubize (ancien site des forges de Clabecq) et à Vil­voorde (ancien site des usines Renault), d’importantsprojets ont vu ou vont voir le jour. Avec là aussi, degrosses sommes en jeu...Olivier Standaert

Anderlecht plaît aux promoteurs privésh La commune a beaucoup vendu ces dernières années.

Comme d’autres, la communed’Anderlecht fait l’objet d’atten­tions particulières enmatière dedéveloppement urbain et immo­bilier. “Nous démarrons déjànotre 9e contrat”, introduit Anne­Marie Vanpévenage, Échevine encharge de la coordination descontrats de quartiers pour lacommune d’Anderlecht. “Mais”,insiste­t­elle, “ces contrats negénèrent pas de spéculation de lapart des promoteurs immobiliers,ni pendant ni après, dans lamesure où tout le programme derénovation du contrat est prévu àl’avance, et verrouillé”. Il n’y a

donc pas de lien direct entre lescontrats de quartiers, étalés sursix ans, et le fait que plusieursprojets immobiliers privés aientfleuri dans la commune. “Enrevanche, les promoteurs sontattirés par le prix du terrain, etc’est vrai que la commune a pasmal vendu ces dernières années.Mais ils sont aussi intéressés parla possibilité d’avoir une superfi­cie importante. Unemaison isoléen’intéressera pas grandmonde”.Le projet Amélie (24 apparte­ments à faible consommation et16 garages), porté parMatexi, enest un exemple : pas de lien avec

les contrats de quartier, mais unebonne opportunité enmatièrede terrain, tant sur le prix que lasuperficie. “Nous n’avons pour­tant pas de stratégie particulièrepour cette commune ou la capi­tale, mais nous connaissons bienles lieux : c’est une grande com­mune, avec une demande delogements, et le site du projetAmélie dispose de nombreuxatouts grâce à sa situation : crè­ches, shopping, transports encommun”, explique­t­on chezMatexi, qui livrera les bienscourant 2012.O. Sta.

ADT-AT

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La zone d’intervention prioritaire de l’Agence de développement territorial épouse les courbes du canal

La zone du canal attire depuis quelques années de plus enplus de promoteurs immobiliers.

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3Le dossierSEMAINE DU 29 MARS AU 4 AVRIL 2012 LIBRE IMMO

l Bruxelles l Développement urbain

L’immobilier jette l’ancre le long du canal

dans les actions publiques : la zone Tour&Taxis faitl’objet d’ambitieuxprojets axés notamment sur lamo­bilité et les espaces verts. Une opportunité d’extrairele site en lui­même de sa perception d’enclave de luxedans un quartier défavorisé. Un projet comme UP­siten’est­il pas malgré tout un pari risqué ? “Bien sûr quec’est un pari, on sait que beaucoup de projets de tours ontcapoté à Bruxelles”, reconnaît Sandrine Jacobs. “Maisnous ne débarquons pas n’importe où, et nous avons lesreins suffisamment solides pour tenter ce pari”. Sans vou­loir dévoiler de chiffres à propos de la vente des biens,Sandrine Jacobs confirme qu’UP­site “est un des plusgrands succès d’immobilier résidentiel que les partenairesavec qui nous travaillons pour le volet commercial aientjamais connu”.

La zone est donc bel et bien l’objet d’un frémisse­ment qu’on n’avait pas senti aussi prononcé pendantles années de réhabilitation, même si certains acteurspionniers y placaient déjà leurs billes à l’époque. Lesplaces seront donc probablement de plus en plus chè­res. Et les décisions lourdes d’enjeux. Ainsi en va­t­il,par exemple, du Biesterbroeck, à Anderlecht, le longdu canal. Un bureau d’étude planche actuellement surun PPAS, c’est­à­dire un plan particulier d’affectationde cette aire de 47 ha, initialement définie commezone industrielle urbaine par le Plan régional d’affec­tation du sol (PRAS). Ce qui limite évidemment lesprojets de logement. Ce plan de réaffectation, sans an­ticiper son verdict, vise à redonner une mixité fonc­tionnelle aux lieux, dont les autorités communalesd’Anderlecht soulignent “le gros potentiel d’attracti­vité”, notamment pour du logement… Certains ac­teurs, dont Atenor, se sont déjà positionnés en acqué­rant une partie de la zone, située à deux pas de la trèsprisée gare duMidi.

Mais ces implantations de projets immobiliers tran­chent souvent de façon assez nette avec le tissu urbainpréexistant. Et certains se posent des questions parrapport à cette “reconquête du canal”. Qu’en est­il dela cohabitation, ainsi que des besoins/attentes de ceuxqui habitent déjà la zone ? Dans le cas précis du Bies­terbroeck, d’autres sons de cloche viennent contreba­lancer l’enthousiasme lié aux possibles réaffectationsimmobilières. Inter­Environnement Bruxelles livrait,il y a peu, l’analyse suivante (novembre 2011) : “Lazone du canal, plus que toute autre est fragilisée par leprojet de PRAS (Plan régional d’affectation du sol,NDLR) démographique. Ses territoires sont une minepour l’avenir économique de Bruxelles et comme bassind’emploi pour une main­d’œuvre peu qualifiée. Or les pro­jets de logements qui s’annoncent sur ses rives au nom duboum démographique ne répondront clairement pas auxbesoins de la population désargentée qui s’annonce. Ilscontribueront en outre à accroître la dualisation et le ris­que d’explosion sociale”. Et de suggérer que la Société deDéveloppement pour la Région de Bruxelles­Capitale(SDRB), dont une desmissions est la production de lo­gements pour habitants à revenus moyens dans lesquartiers à faible taux de logement, aura tôt ou tardperdu la bataille face aux acteurs privés, dotés de capa­cités financières bien plus conséquentes.

La renaissance de la zone du canal en elle­même nes’arrête d’ailleurs pas qu’à la Région de Bruxelles. ATubize (ancien site des forges de Clabecq) et à Vil­voorde (ancien site des usines Renault), d’importantsprojets ont vu ou vont voir le jour. Avec là aussi, degrosses sommes en jeu...Olivier Standaert

Anderlecht plaît aux promoteurs privésh La commune a beaucoup vendu ces dernières années.

Comme d’autres, la communed’Anderlecht fait l’objet d’atten­tions particulières enmatière dedéveloppement urbain et immo­bilier. “Nous démarrons déjànotre 9e contrat”, introduit Anne­Marie Vanpévenage, Échevine encharge de la coordination descontrats de quartiers pour lacommune d’Anderlecht. “Mais”,insiste­t­elle, “ces contrats negénèrent pas de spéculation de lapart des promoteurs immobiliers,ni pendant ni après, dans lamesure où tout le programme derénovation du contrat est prévu àl’avance, et verrouillé”. Il n’y a

donc pas de lien direct entre lescontrats de quartiers, étalés sursix ans, et le fait que plusieursprojets immobiliers privés aientfleuri dans la commune. “Enrevanche, les promoteurs sontattirés par le prix du terrain, etc’est vrai que la commune a pasmal vendu ces dernières années.Mais ils sont aussi intéressés parla possibilité d’avoir une superfi­cie importante. Unemaison isoléen’intéressera pas grandmonde”.Le projet Amélie (24 apparte­ments à faible consommation et16 garages), porté parMatexi, enest un exemple : pas de lien avec

les contrats de quartier, mais unebonne opportunité enmatièrede terrain, tant sur le prix que lasuperficie. “Nous n’avons pour­tant pas de stratégie particulièrepour cette commune ou la capi­tale, mais nous connaissons bienles lieux : c’est une grande com­mune, avec une demande delogements, et le site du projetAmélie dispose de nombreuxatouts grâce à sa situation : crè­ches, shopping, transports encommun”, explique­t­on chezMatexi, qui livrera les bienscourant 2012.O. Sta.

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La zone d’intervention prioritaire de l’Agence de développement territorial épouse les courbes du canal

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4 Vie de château SEMAINE DU 29 MARS AU 4 AVRIL 2012 LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 29 MARS AU 4 AVRIL 2012 LIBRE IMMO

Vie de château 617

Ossogne commel’arche perdue

h Le château a disparu à uneépoque indéterminée. Ilpossédait sept ou neuf toursselon les sources. Il en resteune.

L’ENDROIT NE MANQUE PAS de sur­prendre et de charmer. Ossogne est unhameau de Havelange, séparé d’Eve­lette, Libois et Ohey par des terres agri­coles et de grands bois. Il ne faut pas leconfondre avec celui proche deThuillies. Le petit village condruze esttraversé par une rivière qui file versSaint­Fontaine, Pailhe et le Hoyoux. Unmoulin borde encore la ferme qui nousoccupe en son flanc occidental. Unebrasserie qui devait être unmoulin éga­lement, est posée sur le flux d’eau et di­verses fermes sont disposées de part etd’autres du petit cours d’eau pimententun vallon profond. De l’ouest le rauvient du joli domaine d’Homezée. Osso­gne n’est qu’un souvenir d’un énormechâteau disparu. La puissance des lieuxet de la ferme,montrés par la gravure de

Remacle Le Loup pour les Délices duPaïs de Liège vers 1742, ne manque pasd’impressionner. Et pour paraphraserl’auteur, Saumery, le peu qui reste nepeut que faire regretter ce qui a disparu.Il suffit de bien regarder cette gravurepour comprendre ce drame oublié sousla couche des siècles. Nous ne savons pasquand le siège de cette seigneurie a dis­paru. Sans doute cela se produisit­il à larévolution française car il était un desplus puissants de ce Condroz namuroiset liégeois (à part égale de droits ici), ri­chissimes de vieilles demeures.Le château était situé entre les deux fer­

mes que séparent une pâture et une pe­tite route. Il était en aplomb de la fermequi nous occupe. Saumery évoque lepaysage puis attaque les bâtiments an­ciens et complexes. Il y avait trois gran­des cours ici. Celle de la ferme actuellesemble la plus petite. C’est dire assez ceque fut cette perte. “La première porte, si­tuée au nord et défendue d’une belle tour,sert d’entrée à une basse­cour qui renfermel’église paroissiale”. Pour le coup, rien n’achangé sauf l’église, modernisée vers1860. L’auteur poursuit : “On y trouveaussi l’entrée du donjon, qui est un grosédifice carré, flanqué de quatre tours, deuxdesquelles sont surmontées de magnifiqueslanternes. La porte est surmontée d’unetour qui renferme la chapelle particulièredu château. Ce donjon est entouré d’unfossé large et profond qui fait la clôtureavec celle d’une troisième cour dont l’exté­rieur est défendu par une tour avantageu­sement placée. Elle est bordée de tous lesbâtiments destinés à l’usage d’un fermier”.A l’époquede “Délices”,Ossogne appar­tenait au marquis de Deynse, (des com­tes de Merode). Avant les Merode on vitpasser par ici les Haccourt puis les War­fusée. Du XIVe au début du XVIesiècle, lebien était aux mains des Opprebais et

par là il arriva auxMerode, de la branchede Waroux. Cette branche issue de Ri­chard III de Merode et d’Agnès de War­fusée garda Ossogne jusqu’à la fin del’Ancien Régime, au moins. On saitqu’Agnès de Merode fille (légitimée pardécret impérial) de François deMerode,drossart à Stockem (mort en 1601 et en­terré ici àOssogne) et deMarie deMero­de­Houffalize, devint dame d’Ossogne,par héritage de son père. Elle avaitépousé le baron de Vierves, membre dela famille de Hamal. L’église possède desmonuments funéraires commémoratifsd’époque baroque (vers 1670) en mar­bre blanc et marbre noir de Theux, ab­solument remarquables. Il est vraisem­blable qu’ils soient de Jean Del Cour,sculpteur liégeois bien connus. Pour cequi concerne les bâtiments ils sont cons­titués d’une cour oblongue piquée d’ungrandportail. L’aile droite possède l’uni­que tour circulaire subsistante. Tout estérigé en moellons de grès. Aux pieds dela tour, la famille Vrancken (Guy et Ca­therine), exploitante des terres, possèdeunmagasin de produits frais laitiers à sepâmer (083/63.31.73). Visite possible dela ferme. L’église est toujours fermée.Philippe Farcy

PHILIPPE

FARC

Y

Il ne restepresque rien duvieux châteausinon la basse-

cour. Pourtant cefut un monu-

ment considéra-ble comme lemontre la gar-vure de 1742.

l Conjoncture

France: de plus enplus de propriétaires

h 1,3 million de ménages sontdevenus propriétaires sous lequinquennat de Sarkozy. Maisl’objectif de 70% de propriétaires enFrance est encore loin.

LE RÊVE DE NOMBREUX FRANÇAIS de devenirpropriétaires de leur résidence principale se réalisepeu à peu mais l’objectif de 70% fixé par NicolasSarkozy semble difficilement atteignable, notam­ment en raison de la crise financière qui limitel’obtention de crédits. “Aujourd’hui, à peine plus dela moitié des Français sont propriétaires de leur loge­ment. Je souhaite que cette proportion dépasse lesdeux tiers” avait affirmé, le 11 décembre 2007, leprésident de la République à Vandoeuvre­lès­Nancy (Meurthe­et­Moselle). Il ambitionnait de“permettre à des centaines de milliers de ménagessupplémentaires de s’installer dans la sécurité et leconfort d’une maison qui leur appartient”.La France, qui compte 33,5 millions de logementspour 65,35 millions d’habitants et détient le re­cord mondial de résidences secondaires, a connuune longue et régulière hausse du taux de proprié­taires de résidences principales (28 millions ac­tuellement), notamment au cours des “TrenteGlo­rieuses”, les années de prospérité économique del’après­guerre. Longtemps majoritairement peu­plée de locataires, quand des immeubles entiersétaient détenus par des riches familles de rentiers,la France avait un tauxde propriétaires de résiden­ces principales s’élevant à seulement 29,3% en1947. Après un accroissement continu, ce taux estpassé à 55,7% en 2004, 57,2% en 2006 pour grim­per à 58,1%, son record, à la fin 2011, selonMichelMouillart, professeur à l’Université Paris­Ouest etexpert du secteur.“Malgré deux crises sans précédent, 1,3 million de

ménages français sont devenus propriétaires sous lequinquennat de Nicolas Sarkozy en bénéficiant desaides de l’Etat”, se félicite auprès de l’AFP le minis­tre délégué au Logement Benoist Apparu. A l’in­verse, Thierry Repentin, responsable du pôle habi­tat du candidat socialiste François Hollande, criti­que cette politique du “tout propriétaire”, qui apesé “sur les classes moyennes et populaires” et a étémarquée par les échecs selon lui de la “maison à100000 euros” de Jean­Louis Borloo et “à 15 eurospar jour” de Christine Boutin. “En raison de l’explo­sion des prix de l’immobilier, les accédants à la pro­priété doivent désormais consacrer quatre années derevenus à leur achat contre seulement deux au débutde la dernière décennie”, souligne M. Repentin. Deplus, ajoute M. Repentin, citant une étude des no­taires, “la moyenne de l’apport personnel des ména­ges nécessaire pour acheter un logement à quasimentdoublé en six ans”.Continuer à augmenter fortement le taux de pro­priétaires au cours des prochaines années paraîtdifficile. En effet, la crise financière oblige les “éta­blissements bancaires à réduire les crédits immobi­liers en relevant les exigences des critères pour les ob­tenir”, souligne M. Mouillart. Conséquence: lemontant des crédits immobiliers accordés par lesbanques devrait connaître un sérieux “trou d’air”en 2012 et entraîner une chute des transactions.Pour augmenter significativement le nombre depropriétaires, comme en Grande­Bretagne dutemps de Margaret Thatcher, il faudrait vendremassivement, avec une décote jusqu’à 35% du prixdu marché, des logements sociaux à leurs locatai­res, une idée mise en avant par l’UMP sous certai­nes conditions (10 à 15 ans de location, solvabilité,impossibilité de revendre le bien dans les cinq anspour éviter tout effet d’aubaine). “Vendre 1 milliondes 4,1 millions de logements sociaux permettraitd’augmenter le taux de propriétaires de 3,5% mais àun horizon prévisible il sera difficile de dépasser labarre des 63% ou 64%”, la moyenne européenne,conclut M. Mouillart. (AFP)

Question time

“Abattement”à BruxellesL’“abattement” représente une diminution de labase imposable. Les droits d’enregistrement (autaux de 12,5 %) ne seront calculés que sur la par­tie du prix qui dépasse le montant de l’abatte­ment. L’abattement peut être obtenu pour toutimmeuble. Toutefois, l’acquéreur doit respecterdes conditions telles que faire de son nouveau lo­gement sa résidence principale, endéans les 2 ans,ou rester sur le sol bruxellois durant 5 ans. Cettedernière condition est discutée par l’Europe.Il existe des sanctions qui diffèrent selon la condi­tion non remplie. Si l’acquéreur n’a pas affectéson logement à la résidence principale dans lesdeux ans, il devra payer des droits complémen­taires sur le montant de la réduction de la baseimposable. Il devra également verser une amendeégale à ces droits complémentaires.Si l’acquéreur quitte la Région bruxelloise dansles 5 ans de son acquisition, il devra payer desdroits complémentaires sur le montant de la ré­duction de la base imposable. Ce montant seramajoré de l’intérêt légal au taux applicable enmatière civile. Ceci ne constitue pas une amende.L’acquéreur pourrait échapper à cette sanctions’il parvient à prouver qu’il n’a pu respecter sonengagement pour causede forcemajeure. La forcemajeure est définie commeunévénement impré­visible et inévitable rendant impossible le respectd’un engagement. Par exemple, l’acquéreur perdson emploi après avoir acquis son bien et re­trouve par la suite un emploi dans une autre ré­gion. Par contre, ce n’est pas le cas si l’acquéreur asollicité sa mutation qui le contraint à habiterdans une commune non bruxelloise.En cas de modification de la vie familiale (telleque mariage, divorce, cessation d’une relation,rupture de fiançailles,…), l’administration appré­ciera au cas par cas. Par conséquent, il n’y a pas derègles universelles à ce sujet. e

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En bref

Etats-Unis: les prixdes logements au plus basLes prix des logements aux Etats­Unis sont res­tés en janvier à leur niveau le plus bas en neufans, selon l’enquête Case­Shiller publiée parStandard and Poor’s. En données corrigées desvariations saisonnières, les prix des logements àla vente dans les vingt plus grandes métropolesaméricaines sont restés stables par rapport à dé­cembre, où ils étaient tombés à leur niveau leplus faible depuis janvier 2003, a indiquél’agence de notation dans un communiqué. Englissement annuel, l’indice des prix des loge­ments Case Shiller a continué de baisser en jan­vier, de 3,8%, ce qui est conforme à la prévisionmédiane des analystes et traduit un léger ralen­tissement par rapport à décembre, où sa chuteavait atteint 4,1%. “En dépit de quelques signesd’amélioration économique, les prix des logementscontinuent de tomber”, écrivent les auteurs del’enquête, notant que l’indice Case Shiller est in­férieur de 34,4% à son pic de 2006. (AFP) e

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Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq(00322 21127 64 - [email protected])

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5En pratiqueSEMAINE DU 29 MARS AU 4 AVRIL 2012 LIBRE IMMO

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l Conjoncture

France: de plus enplus de propriétaires

h 1,3 million de ménages sontdevenus propriétaires sous lequinquennat de Sarkozy. Maisl’objectif de 70% de propriétaires enFrance est encore loin.

LE RÊVE DE NOMBREUX FRANÇAIS de devenirpropriétaires de leur résidence principale se réalisepeu à peu mais l’objectif de 70% fixé par NicolasSarkozy semble difficilement atteignable, notam­ment en raison de la crise financière qui limitel’obtention de crédits. “Aujourd’hui, à peine plus dela moitié des Français sont propriétaires de leur loge­ment. Je souhaite que cette proportion dépasse lesdeux tiers” avait affirmé, le 11 décembre 2007, leprésident de la République à Vandoeuvre­lès­Nancy (Meurthe­et­Moselle). Il ambitionnait de“permettre à des centaines de milliers de ménagessupplémentaires de s’installer dans la sécurité et leconfort d’une maison qui leur appartient”.La France, qui compte 33,5 millions de logementspour 65,35 millions d’habitants et détient le re­cord mondial de résidences secondaires, a connuune longue et régulière hausse du taux de proprié­taires de résidences principales (28 millions ac­tuellement), notamment au cours des “TrenteGlo­rieuses”, les années de prospérité économique del’après­guerre. Longtemps majoritairement peu­plée de locataires, quand des immeubles entiersétaient détenus par des riches familles de rentiers,la France avait un tauxde propriétaires de résiden­ces principales s’élevant à seulement 29,3% en1947. Après un accroissement continu, ce taux estpassé à 55,7% en 2004, 57,2% en 2006 pour grim­per à 58,1%, son record, à la fin 2011, selonMichelMouillart, professeur à l’Université Paris­Ouest etexpert du secteur.“Malgré deux crises sans précédent, 1,3 million de

ménages français sont devenus propriétaires sous lequinquennat de Nicolas Sarkozy en bénéficiant desaides de l’Etat”, se félicite auprès de l’AFP le minis­tre délégué au Logement Benoist Apparu. A l’in­verse, Thierry Repentin, responsable du pôle habi­tat du candidat socialiste François Hollande, criti­que cette politique du “tout propriétaire”, qui apesé “sur les classes moyennes et populaires” et a étémarquée par les échecs selon lui de la “maison à100000 euros” de Jean­Louis Borloo et “à 15 eurospar jour” de Christine Boutin. “En raison de l’explo­sion des prix de l’immobilier, les accédants à la pro­priété doivent désormais consacrer quatre années derevenus à leur achat contre seulement deux au débutde la dernière décennie”, souligne M. Repentin. Deplus, ajoute M. Repentin, citant une étude des no­taires, “la moyenne de l’apport personnel des ména­ges nécessaire pour acheter un logement à quasimentdoublé en six ans”.Continuer à augmenter fortement le taux de pro­priétaires au cours des prochaines années paraîtdifficile. En effet, la crise financière oblige les “éta­blissements bancaires à réduire les crédits immobi­liers en relevant les exigences des critères pour les ob­tenir”, souligne M. Mouillart. Conséquence: lemontant des crédits immobiliers accordés par lesbanques devrait connaître un sérieux “trou d’air”en 2012 et entraîner une chute des transactions.Pour augmenter significativement le nombre depropriétaires, comme en Grande­Bretagne dutemps de Margaret Thatcher, il faudrait vendremassivement, avec une décote jusqu’à 35% du prixdu marché, des logements sociaux à leurs locatai­res, une idée mise en avant par l’UMP sous certai­nes conditions (10 à 15 ans de location, solvabilité,impossibilité de revendre le bien dans les cinq anspour éviter tout effet d’aubaine). “Vendre 1 milliondes 4,1 millions de logements sociaux permettraitd’augmenter le taux de propriétaires de 3,5% mais àun horizon prévisible il sera difficile de dépasser labarre des 63% ou 64%”, la moyenne européenne,conclut M. Mouillart. (AFP)

Question time

“Abattement”à BruxellesL’“abattement” représente une diminution de labase imposable. Les droits d’enregistrement (autaux de 12,5 %) ne seront calculés que sur la par­tie du prix qui dépasse le montant de l’abatte­ment. L’abattement peut être obtenu pour toutimmeuble. Toutefois, l’acquéreur doit respecterdes conditions telles que faire de son nouveau lo­gement sa résidence principale, endéans les 2 ans,ou rester sur le sol bruxellois durant 5 ans. Cettedernière condition est discutée par l’Europe.Il existe des sanctions qui diffèrent selon la condi­tion non remplie. Si l’acquéreur n’a pas affectéson logement à la résidence principale dans lesdeux ans, il devra payer des droits complémen­taires sur le montant de la réduction de la baseimposable. Il devra également verser une amendeégale à ces droits complémentaires.Si l’acquéreur quitte la Région bruxelloise dansles 5 ans de son acquisition, il devra payer desdroits complémentaires sur le montant de la ré­duction de la base imposable. Ce montant seramajoré de l’intérêt légal au taux applicable enmatière civile. Ceci ne constitue pas une amende.L’acquéreur pourrait échapper à cette sanctions’il parvient à prouver qu’il n’a pu respecter sonengagement pour causede forcemajeure. La forcemajeure est définie commeunévénement impré­visible et inévitable rendant impossible le respectd’un engagement. Par exemple, l’acquéreur perdson emploi après avoir acquis son bien et re­trouve par la suite un emploi dans une autre ré­gion. Par contre, ce n’est pas le cas si l’acquéreur asollicité sa mutation qui le contraint à habiterdans une commune non bruxelloise.En cas de modification de la vie familiale (telleque mariage, divorce, cessation d’une relation,rupture de fiançailles,…), l’administration appré­ciera au cas par cas. Par conséquent, il n’y a pas derègles universelles à ce sujet. e

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En bref

Etats-Unis: les prixdes logements au plus basLes prix des logements aux Etats­Unis sont res­tés en janvier à leur niveau le plus bas en neufans, selon l’enquête Case­Shiller publiée parStandard and Poor’s. En données corrigées desvariations saisonnières, les prix des logements àla vente dans les vingt plus grandes métropolesaméricaines sont restés stables par rapport à dé­cembre, où ils étaient tombés à leur niveau leplus faible depuis janvier 2003, a indiquél’agence de notation dans un communiqué. Englissement annuel, l’indice des prix des loge­ments Case Shiller a continué de baisser en jan­vier, de 3,8%, ce qui est conforme à la prévisionmédiane des analystes et traduit un léger ralen­tissement par rapport à décembre, où sa chuteavait atteint 4,1%. “En dépit de quelques signesd’amélioration économique, les prix des logementscontinuent de tomber”, écrivent les auteurs del’enquête, notant que l’indice Case Shiller est in­férieur de 34,4% à son pic de 2006. (AFP) e

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