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Migros Magazin 17 2010 f BL

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Edition Aar, JAA3321 Schönbühl-Shoppyland Publicité Avec le nouveau labelbio,nousaimerions confirmernotre engage- ment envers la nature.Eneffet,qui sait mieuxque la nature ce quiest bonpournous? Et vous,savez-vouscequi estbon?Participez sans plus attendreaugrand concours MigrosBio àlafin du maga- zine! VotreMigros www.migros.ch/bio Chèrelectrice, cher lecteur,

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La nature saitce qui est bon.

Découvrez ce qui est bon.Chère lectrice, cher lecteur,

Adopter un mode de vie durable est une tendance qui gagne duterrain. Dans ce cadre, les produits bio jouent un rôle important.Ils s’inscrivent non seulement dans une alimentation équilibrée,mais ménagent également la nature.

Migros a depuis longtemps reconnu les bienfaits des produits bioet en propose dans ses rayons depuis les années 60 déjà. Aujourd’hui,l’offre comporte environ 1000 produits de divers assortiments etne cesse de s’étoffer.

Avec le nouveau label bio, nous aimerions confirmer notre engage-ment envers la nature. En effet, qui sait mieux que la nature cequi est bon pour nous? Et vous, savez-vous ce qui est bon? Participezsans plus attendre au grand concours Migros Bio à la fin du maga-zine!

Votre Migroswww.migros.ch/bio

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AUX FOURNEAUX 56

Olivia NobscouleurbronzeLa Chaux-de-Fonnière,médaillée de snowboardaux JO de Vancouver,excelle aussi en cuisine.Démonstration.

www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE NO 17, 26 AVRIL 2010

ENTRETIEN 22

Biodiversité: le biologiste RaphaëlArlettaz tire la sonnette d’alarme.

Photos

Fran

çoisWavre-Rezo/D

anielS

tucki ACTUALITÉ

MIGROS 28Des contrôlesindépendants pourle label bio.EN MAGASIN 32Au petit-déjeuner,du bio sinon rien!

Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01E-Mail: [email protected]

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*En vente dans les plus grands magasins Migros.

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Page 5: Migros Magazin 17 2010 f BL

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CE QUI EST BON.

Page 6: Migros Magazin 17 2010 f BL

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6 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

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M-Infoline:tél.: 0848 84 0848*ou +41 44 444 72 85(depuis l’étranger)[email protected];www.migros.chM-CUMULUS:tél. 0848 85 0848*ou +41 44 444 88 44(depuis l’étranger)[email protected];www.m-cumulus.chAdresse de la rédaction:C. p. 1751,8031 Zurich,tél. 044 447 37 37,fax 044 447 36 [email protected];www.migrosmagazine.ch* tarif local

Misons sur le bon sens

Steve Gaspoz,rédacteur en chef

ÉDITORIAL

L’Homme, le plus grand des prédateurs. Vis-à-vis des animaux,mais aussi de la nature en général. Ses excès ont déjà par lepassé eu raison de la vivacité de son environnement. Al’exemple de l’île de Pâques, vidée de sa population animaleet végétale en raison d’une surexploitation de ses richesses.Ce qui, selon le biologiste Raphaël Arlettaz, a eu commeeffet collatéral la chute de la civilisation de l’île (lire notreentretien en page 22). Malheureusement, l’Homme possèdeune phénoménale faculté d’oubli. Les désastres écologiquesne se sont donc pas stoppés, mais plutôt multipliés.

Notre faculté de destruction est sans limite.Délibérée ou non, parcupidité ou par nécessité. La planète paie un lourd tribut ànos excès présents et passés, mais dans le futur, c’est denotre survie qu’il est question. Seulement, l’alarmismeambiant n’apporte pas grand-chose à l’amélioration de lasituation. On se borne à l’introduction de quelques mesurescosmétiques, telles que taxes, normes et rapports en toutgenre. On agit sur le porte-monnaie et le sentiment deculpabilité pour faire, dit-on, évoluer les mentalités.

Pourtant, c’est bien d’actes que nous avons besoin.Du plusmodeste au plus important, isolé ou collectif, gratuit ouonéreux, tout est bon à prendre. Eteindre ses appareilsélectriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés, laisser des bandesde jachères dans les zones agricoles, rouler en véhiculeénergétiquement efficient, cultiver bio, limiter les trans-ports inutiles de marchandises, la liste peut s’allonger àl’infini. Sachant que le bon sens et un petit effort de chacunauront plus d’impact qu’une mesure imposée et radicale.Les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières?

[email protected]

NATURE 72

Tout comme ses homologuesdes autres cantons,Catherine Strehler Perrin,conservatrice de la Naturedu canton de Vaud, estime qu’il ya urgence aujourd’hui à sauver lanature ordinaire. Explications.

Photos

Fran

çoisWavre/Rezo,

Mathieu

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narclens

Page 7: Migros Magazin 17 2010 f BL

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CETTESEMAINE | 7

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YVERDON 12

Dans les jardinscommunaux,chaque locatairecultive son lopinde terre à samanière. Maiscommentse passe lacohabitation?Reportage.

RÉUSSITE 76

La Vaudoise Filipa Grimm-Da Cruz, chanteuse du groupe LilaCruz, est considérée comme l’une des voix montantes de lamusique suisse. Rencontre.

VOYAGE LECTEURSHotelplan 54Le voyagiste appartenant au groupeMigros souffle 75 bougies cetteannée. A vous les cadeaux!

CUISINE DE SAISONOlivia Nobs 56

VOTRE RÉGIONLes informationsde votre coopérative régionale 63

VIE PRATIQUEMieux vivre 69Recevoir des amis:les mets miniatures ont la cote.

Nature 72La conservation des espècesanimales et végétales dans lecanton de Vaud.

RUBRIQUESMigros Flash 8

Temps présents 10

Minute papillon 21La chroniquede Jean-François Duval.

Mots fléchés / Impressum 75

RÉUSSITEFilipa Grimm-Da Cruz 76L’espoir de la musique suisse.

RÉCITSReportage 12Une journée dans les jardinscommunaux d’Yverdon-les-Bains.

Humanitaire 16Le combat de Willy Randinpour une planète plus humaine.

ENTRETIENRaphaël Arlettaz 22

ACTUALITÉ MIGROSProduits bio 26Pour Renato Isella, responsablede l’assortiment bio à Migros, le bion’est pas une mode.

Certification bio 28Reportage avec une inspectrice del’organe de certification Procert.

EN MAGASINAlimentation 32Au petit-déjeuner, du bio,sinon rien!

A manger et à boire 50Délicieuses confitures, infusions etjus de fruits bio.

Dessert 52Les glaces Crème d’or, un délice àfondre de plaisir.

Anna’s Best 53De l’eau claire pour les saladesdéjà parées.

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8 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Quand MigrosDès le 27 avril et pour une durée de trois semaines,dans de nombreux magasins Migros.

Migros étoffe son assorti-ment bio et baisse en mê-me temps les prix de nom-

breux articles issus de la produc-tion biologique. Il n’en fallait pasplus pour que les magasins orga-nisent une grande fête du bio.Ainsi, dès le 27 avril, des standsde marché seront installés dansplusieurs enseignes Migros.

Grâce à la présence de spécia-listes et de producteurs bio, lesclients intéressés pourront en sa-voir plus sur l’agriculture biologi-que en général et sur le label biode Migros en particulier. Quellessont les principales directives bioen Suisse? Comment se dérouleexactement la culture, puis la ré-colte des fruits et légumes bio?Autant de questions – et biend’autres encore – auxquelles s’ef-forceront de répondre les profes-sionnels.

De plus, les clients pourrontsur demande goûter aux fruits etlégumes bio. Ils se verront encoreremettre en cadeau-souvenir despousses de haricots mungo bioainsi qu’un petit dépliant infor-matif. Le tout sera conditionnédans un sac en coton, de produc-tion biologique, il va de soi.www.migros.ch/bio

NEWS

Photos

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Migros entre à l’école primaire

Aussi appétissants qu’informatifs: les

20% sur tous les livresA l’occasion du Salon international du livre et de la presse qui sedéroulera à Genève (Palexpo), Migros baisse le prix du livre. Ainsi, du26 avril au 3 mai 2010, les lecteurs bénéficieront d’un rabais de 20%sur tous les romans, les livres de poche, les bandes dessinées, lesouvrages pour enfants et la jeunesse, les livres de cuisine ainsi queles guides touristiques (excepté livres informatiques) en vente dansles Melectronics et la plupart des magasins Migros de Suisseromande.

Miel suisse en rupturede stockMigros n’est plus en mesure de proposerdu miel suisse conditionné en pot de500 g. En effet, la récolte de l’été 2009a été mauvaise dans la plupart desrégions de Suisse, du fait de conditionsmétéorologiques défavorables. De plus,la mort des abeilles s’est aussi fait sentirsur la production. Le miel suisse de lanouvelle récolte 2010 sera probablementdisponible dans les magasins Migros dès

fin juillet. Pour tous les amateurs, Migros propose d’autres mielsdans son assortiment dont le goût se rapproche du miel suisse.

Migros prend pieden AutricheAfin de s’assurer un accès facilité au marché européen du conve-nience, Bischofszell Produits alimentaires SA (Bina), une entrepriseindustrielle du groupe Migros, a racheté à fin 2009 la majorité ducapital de la société autrichienne Weisenhorn Food Specialities Sàrl,sise dans le Vorarlberg. Cette dernière qui prépare des metsprécuisinés et des pâtes fraîches de haute qualité pour les marchésallemand et autrichien figurera dorénavant au registre du commercesous le nom de Gastina Sàrl.

3776Devenue célèbre grâce à un film publicitaire Migros, la poule«Chocolate» n’est pas seulement appréciée des téléspectateurs.Les internautes se sont aussi pris d’affection pour ce gallinacéqui n’hésite pas à traverser la Suisse pour pondre un œuf dans unmagasin Migros. Ainsi, aux dernières nouvelles, «Chocolate»comptait déjà 3776 fans sur Facebook.

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

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MIGROS FLASH | 9

rime avec biodes producteurs bio viendront à votre rencontre

Le petit village argovien d’Oberwil-Lieli, près deBremgarten, ne compte pas de Migros sur le territoirede sa commune. Du moins pas officiellement. Car s’ilpousse les portes de l’école, le passant pourra décou-vrir une enseigne Migros factice. Créé par les élèvesd’une classe de niveau primaire, le magasin semblepourtant plus vrai que nature avec ses articles, sesaffiches publicitaires et son tapis roulant confectionnépar les enfants. Il y a même un chariot de magasin prêtépar Migros, très heureuse de pouvoir compter unenouvelle succursale, aussi petite qu’originale.

stands bio sont à découvrir dès demain dans de nombreux magasins Migros.

re

Jouez dans lesupermarchévirtuelVous êtes un as du pilotagede chariot de supermar-ché? Ce nouveau jeu est faitpour vous. Amusez-vous à remplir le plus vite possible votre caddie avecles produits bio de Migros indiqués sur la liste des commissions. Plus leniveau augmente, plus le magasin compte de clients vous obstruant lechemin. De plus, le temps à disposition pour mener à bien votre missiondiminue au fur et à mesure des étapes du jeu. Des cartes cadeaux Migrosd’une valeur de 900 francs seront tirées au sort parmi tous les participants.Jouez en ligne sur www.migros.ch/rallye_du_supermarché

LE PRODUIT FRAISDE LA SEMAINE

Tenuede galaRiches en vitamines, en minéraux,en pectine, en acides de fruits et enfibres, les pommes bio ont tout pourelles. Etant donné que le meilleur dufruit se cache dans la peau oudirectement sous elle, il est recom-mandé de consommer les pommesbio lavées non pelées. Il en va demême pour la Gala bio, dont la bellerobe rouge attire tous les regards.

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10 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

TRAIT POUR TRAIT

SUR LE VIF

IMPULSIONS

Jacques-Etienne Bovard,professeur et écrivain

Je pense, donc j’essuie

Dessinde

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du20

avril

2009

«La politique ne doit pass’abriter derrière le droit»Plus de 7 millions de passagers en rade: les facéties de l’Eyjafjöll enflam-ment la polémique. Après la vraie fausse pandémie du H1N1, la sociétéserait-elle devenue malade du fameux principe de précaution?Alain Papaux, philosophe lausannois du droit, répond.

De toutes les tâches domestico-éducatives, quelle est la plus as-sommante? Telle est la questionphilosophiqueque jemesuis long-temps posée, ayant pris une partactive auxdits labeurs – de bongré, par sentiment d’équité, nonsans arrière-pensées parfois: uncoup d’aspirateur ou un poulet,pensez-y, camarades, vousassurentmieux d’une soirée agréable qu’un

bouquet ou un poème, surtoutaprès la naissance du premier…

Cuisine, lessive,ménage, cour-ses, sans parler des soins aux têtesblondes, j’ai donc faitmonappren-tissage de mec au foyer, bel et durmétier… Je me plais aux mar-mites, m’accommode de la «pa-nosse», apprivoise le fer à repasser,tricheavec lapatte àpoussière, ab-horre le chiffonàvitres. Il y a certes

Le principe de précaution n’est-ilpas tout simplement une affairede responsabilité?Stricto sensu,non.D’autantmoinsen Suisse où les politiques publi-ques ne sont pas considérées com-me des instruments juridiques. Etne peuvent donc pas être atta-quées. Il faut rappeler que la no-tion juridique du principe de pré-caution est clairement définie. Etque ses applications s’avèrent ra-res. On parle de cas de «risquesgraves et irréversibles pour l’envi-ronnement ou la santé publique».La pandémie du H1N1 pouvaitéventuellement s’en réclamer, cer-tainementpas la fermeturede l’es-pace aérien.

De quoi s’agit-il alors?Mais simplement de responsablespolitiques qui prennent une déci-

sion, et qui jouent leur rôledepro-tection de la population.

Le philosophe François Ewaldestime que, dans son usageabusif, le principe de précautionest devenu le symbole de la peur.Oui, c’est bien la peur qui conduità des mises en application erro-nées. Nous sommes entrés dansune société infantile où l’on se fo-calise sur la partie la plus mena-çantedu risque, où l’oncroit devoirse protéger de tout. D’un autre cô-té, il fautnoter la grandehypocrisiedes milieux économiques, qui pri-vatisent les bénéfices et «publici-sent» les pertes. Les compagniesaériennes affrontent leur premierrisque naturel majeur depuis desdécennies, et elles refusent de lepayer. C’est un peu facile.Propos recueillis par Pierre Léderrey

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TEMPSPRÉSENTS | 11

A voir:Thriller humaniste.Belle surprise que ce

thriller allemand qui noue sonintrigue profondément humanistedans les couloirs du Tribunalpénal international de La Haye.Une dramaturgie captivante quipose un regard dérangeant surles atermoiements politiques dela morale. «Storm–La Révéla-tion», de Hans-C. Schmid, ensalle dès mercredi.

A écouter:Les sonnailles durock.

Musique métissée, entre yodelethno et rap double crème, lesextette de Château-d’Œx ressorttoupins et couvercles de boille.Mais en ajoutant une batterie etun sampler électro, ce troisièmealbum aux sonorités plus urbainesdélaisse un peu l’alpage pour lerock. Sonalp, «Moutor», distr.Disques Office.

A visiter:Enfance meurtrie.Femmes mutilées,

enfants martyrs, infanticides...Pour ses trente ans, l’associa-tion d’Edmond Kaiser rendhommage à tous les oubliés dumonde à travers 80 photos etdes dessins d’enfants. «Senti-nelles. 30 ans de lutte»,jusqu’au 1er mai, Forum del’Hôtel de Ville à Lausanne.

A voir:Les leçons de Lapp.Après les duos mélo de

Bergamote, le trublion desondes s’essaie dans un nouveauregistre: sensible, tendre,cynique, Patrick Lapp joue lepion et pousse la craie en solo.Brillant. «L’enseigneur», à voirle 5 mai au Théâtre BennoBesson, Yverdon.

Pour annoncer un événement:[email protected]

DANS L’OBJECTIF

PhotoArno

Balzarin

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> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

Messagèresdu printempsDes crocus, fleursannonciatrices de la bellesaison, fleurissent en cemoment par milliers enEurope, comme ici dans larégion de St. Peter, dans lesGrisons.

parPatricia Brambilla,journaliste

MES BONSPLANS

de chouettes moments là-dedans,mais somme toute une fatigue quin’a rien à voir avec celle de l’écritureet de l’enseignement conjugués. Or,le sort ayant voulu que ces tâchesm’échussent en totalité, la questions’est reposée avec une acuité ac-crue.

Il me fallait un outil de mesurepour y voir plus clair, et faire faceplus efficacement à l’ennemi. De làest némon «cacomètre de Proper»,gradué de 1 à 12, en hommage àl’échelle de Beaufort. Tout y a sanote (le prof!). Par exemple, pelerdes légumes, «soupir morose», 1.Vider le lave-vaisselle,«brisecontrai-re», 2. Vacation à la décharge com-munale, 3.Trier le lingeavant lavage,4. Promener le chien par pluie, 5.Salle de bain, 6. Courses de la se-maine, 7.Policedechambre,8.Faireréciterdes leçonsmal apprises après

souper, 9. Trier, plier et répartir lelinge après repassage, 10.Cuisine«àfond» y compris four et siphon del’évier, 11. Jeneparvenais cependantà trouver la corvéeméritant le degré12, «dépression cyclonique». Mevenaient à l’esprit plutôt des verbesvagues: recommencer… répéter…

Enfin, eurêka: le poids suprême,dans cette galère, ce n’est pas de ra-mer, c’est de penser! Tout le temps, àtout! Y a quoi dans le frigo? Vite dé-geler les côtelettes. Attention augras. Leur racheterdes céréales.Rap-peler à la grandede rappeler ladame.TEd’histoire de la cadettemercredi.Vite à la pharmacie. Carnet à signer.Gaffe à l’adoucissant. J’ai fait quoi àmanger hier, déjà? Penser à penserde leurdiredepenser à…Ouargh !!!Vive le boulot pour se reposer!

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12 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

La vie mouvementéed’un jardin communalAux Plantages, à Yverdon-les-Bains, la belle saison a repris ses droits. Au moment deremettre son lopin de terre à neuf, chacun procède à sa manière.

Un samedi matin du moisd’avril, dans les jardins fami-liaux (aussi appelés jardins

communaux) de la ville vaudoised’Yverdon-les-Bains. Une ving-taine de personnes, dont lamoyenned’âge frise la soixantaine,sont regroupées au cabanon 138et écoutent les instructions desdeux monitrices. Objet du cours:«Comment retourner la terre etexplications sur la compositionbiologique du sol».

Le cours laisse place à l’obligatoireapéritif et aux grandes discus-sions. «T’as vu la cabane à Ma-chin? C’est plus une baraque dejardin. Bientôt, ils vont y mettreun lit! Ils jettent leurs déchetspartout, ils font du feu, ils sontpas comme nous!» Tout lemonderenchérit: «C’est pas parce quechez eux ils font comme ça. Ici, ilfaut faire propre en ordre!» Unedame ajoute: «Je veux bien dés-herberma parcelle, mais s’il conti-

nue à délaisser la sienne, ça nesert à rien!» Derrière les arbres, ily a un tas de détritus. On cherchele coupable.

Puis chacun retourne à ses200 m² de lopin de terre mettreen pratique les conseils. C’estqu’il y a du boulot. La mauvaiseherbe a pris ses quartiers, laterre a besoin de respirer. Lesallées sont désertes, chacun va-que à ses occupations, qui avecune bêche, qui avec unemachine.

Les drapeaux flottent au vent,suisses, portugais, grecs... oubernois.

Les premiers ont préparéle terrainExactement 545 cabanons etautant de jardins à entretenir. LesPlantages existent depuis plus dequarante ans. Philippe Perrenoud,le surveillant, faisait partie despremiers. «On a tous étéconvoqués un samedi ma-

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REPORTAGEYVERDON-LES-BAINS | 13

«Quand on a un jardin,on est plus en forme»

«Parfois, c’est délicat d’allerdire aux gens ce qui ne va pas»

Philippe Perrenoud(à g.), le surveillant,

et Heinz Gass,responsableadministratif

du jardin.

Michel et QuinetteDevallonné cultiventleur lopin de terredepuis quarante ans.

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14 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

tin, avec une pelle, chacunavait un tronçon de 80 cm

de large, et on a dû préparer lesjardins, sans savoir quelle parcelleappartiendrait à qui.»

Pendant qu’on remonte uneallée en discutant avec lui, unhomme au fort accent l’interpelle:«Alors, vous quand couper cet ar-bre?» La semaine prochaine.«Toujours semaine prochaine, de-puis deux mois semaine pro-chaine!» Ambiance.

Nous frappons chez Quinetteet Michel Devallonné, dont leportail est richement fleuri. «Onhabite un appartement, alors dèsqu’il fait beau, on vient ici», ex-plique Quinette. «Quand on a unjardin, on est plus en forme, mê-me si maintenant on travaillemoins vite», concède Michel.Leur méthode contre la mauvaiseherbe est démocratique: «Cha-cun commence à un bout de laligne et on se rejoint au mi-lieu.»

Effort récompensé par les kilosde haricots, courgettes, pâtissons,fenouil, tomates... récoltés chaqueannée, que leurs deux filles sontravies d’embarquer lorsqu’ellesviennent en visite.

Quinette et Michel Devallon-né ont affiché le diplôme qui ré-compense toutes les années lesplus beaux espaces verts. Ils sontdes habitués de ce prix honorifi-que, remis à ceux qui respectentle règlement, diversifient leurscultures et jardinent proprement.En nous raccompagnant, Quinettedésigne son bac de pensées: «Unefois, on s’est fait voler deux desquatre plantes! Le lendemainma-tin, elles étaient de nouveau là.Mystère!» En fait, Philippe Per-renoud est allé chez le paysagisteet a racheté des fleurs de la mêmecouleur, qu’il a replantées endouce.

Les légumes poussenttout seulsCematin, Heinz Gass, adjoint ad-ministratif à la ville d’Yverdon,responsable des Plantages, fait satournée. C’est lui qui gère les at-tributions de terre et les listesd’attente. «Pour certains, possé-der un jardin est une véritableobligation. Il y en a qui viennentà vélo, car ils ne peuvent pas se

payer une voiture.D’autres croientque les légumes, ça pousse toutseul, qu’il suffit d’être là et fairedes grillades.»

A la Municipalité, on observedeux catégories de gens: les retrai-tés, qui ont toujours eu leur lopinde terre et s’en occupent amoureu-sement, et les familles aux revenusmodestes – souvent des étrangers– qui bêchent par nécessité. «Lesjardins reflètent généralement lepays d’origine, observe HeinzGass. Les Suisses restent dans leslégumes très traditionnels, alorsque les Portugais aiment le chou,les ressortissants de l’ex-Yougosla-vie cultivent souvent des poivrons,etc.»

Le fonctionnaire voit atterrirsur son bureau beaucoup de plain-tes par rapport à la gestion de l’eau,la pomme de discorde du jardincommunal. «La facture globale estdivisée en 545. Il y en a qui vien-nent shampouiner leurs tapis iciou qui nettoient leurs dalles tousles samedis à grande eau, alors lesautres râlent.»

Des serres au centrede la discordeLes quelques serres bricolées çà etlà, véritables gouffres à eau, sontaussi au centre de la discorde etpourraient disparaître. Au granddam de Carmelo Colombo, Sici-lien à la retraite. Il s’occupe de sonjardin et de ceux de son fils et safille, lorsque ceux-ci travaillent.Sous ses serres, les salades vertessemblent appétissantes à souhait.«J’ai mon coin de terre aux Planta-ges depuis 1983. Jem’ennuierais sije ne l’avais pas. Je ne vais quandmême pas courir la rue des maga-sins!»

L’an dernier, ses 500 kilos detomates sont devenues noiresd’un coup. Il a pu tout jeter. Uncrève-cœur. «C’est à cause de laterre, on est sur un ancien maré-cage.»

C’est que les règles sont stric-tes: interdiction d’utiliser un dés-herbant chimique. Les sulfates –tolérés – pourraient bientôt sui-vre aussi. Mais difficile de faire laloi: «Parfois, les gens ont picolétoute la journée, c’est délicat d’al-ler dire que ça ne va pas», expli-que Heinz Gass. «Il faut être unpeu psychologue», ajoute Philippe

«J’aime bien venir ici pour boiredes bières avec des copains»

«Mon épouse taille la vigne,ce que je déteste faire»

«Jem’ennuierais si je n’avaispasmon lopin de terre»

KrstoSakoticvient engénéral enfamille auxPlantages.

Carmelo Colomboraffole des salades

qu’il cultive.

Eric etKanjanaWyssbrodet leurvoisineThongbaiGarmatter(en rouge).

Page 15: Migros Magazin 17 2010 f BL

Plaisiralpin.

Malbuner est en vente à votre Migros

ViandeSuisse

www.malbuner.chPour vous plaire. Malbuner.

REPORTAGEYVERDON-LES-BAINS | 15

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Une tradition allemandeTant que les villes restaient de taille modeste, le besoin decréer des espaces cultivables destinés à la classe ouvrière nese faisait pas réellement sentir. La révolution industrielle etl’arrivée massive d’habitants aux faibles revenus a changéla donne. Désormais, difficile de trouver des légumesconsommables en quantité suffisante et de manièrerégulière.En Allemagne, au sanatorium de Leipzig, le Dr Moritz Schrebereffectue des recherches sur la santé publique. Il préconisedu mouvement, de préférence en famille et en plein air.Après sa mort, et en son honneur, son collègue Ernst InnozenzHauschild crée les «Schrebergarten» en 1864, des lopins deterre cultivables, situés en pleine ville, destinés aux famillesouvrières. Très vite, dans toute l’Europe, ces jardins familiaux serépandent.En Suisse, il faut attendre le plan Wahlen pour que ces espacesse multiplient et que certains d’entre eux se pérennisent.Aujourd’hui, toutes les plus grandes villes du pays proposent desjardins familiaux. Le nombre de gens inscrits sur listes d’attentese compte partout en centaines.

Perrenoud, qui estime à 10% lenombre de récalcitrants.

Dans le pire des cas – et aprèsavertissement écrit – laMunicipa-lité peut exclure les propriétaires,si les jardins sont mal entretenusou s’il y a eu trop de problèmes.

Plantationde légumes thaïsDe l’autre côté de la route, c’est lapause de midi. Eric et KanjanaWyssbrod ont invité leur voisineThongbai Garmatter àmanger. Lesdeux femmes d’origine thaïlandaiseéchangent leurs impressions.Thongbai cultive des légumes thaïsaux Plantages depuis dix-neuf ans.Eric et Kanjana, qui vivent plu-sieurs mois par année en Extrême-Orient, font pousser du céleri etdes poireaux dès leur retour enSuisse. «Monépouse taille la vigne,ce que je déteste faire. Ce n’est pas

si difficile d’entretenir un jardin, entrois jours, tout est labouré.»

En ce début d’après-midi, unecertaine torpeur semble s’êtreabattue sur les jardins, c’est l’heurede la sieste. Krsto Sakotic boit unebière avec trois copains. Son tra-vail à l’hôpital lui laisse peu detemps pour jardiner. Les beauxjours, il vient en famille, avec sesdeux garçons moyennementcontents de mettre la main à lapâte. Son lopin de terre est aussiun lieu de vie. A chaque grandefête orthodoxe, le Bosniaque in-vite ses amis au traditionnel co-chon en broche. Six heures decuisson sont nécessaires. Les voi-sins râlent. «Il paraît qu’une fois,un agneau a été volé, alors ils nefont plus que du cochon», glissePhilippe Perrenoud.

Mélanie HaabFrançois Wavre / Rezo

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16 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Un combat pour uneplanète plus humaineVoilà quarante ans que le Vaudois Willy Randin sillonne laplanète afin d’aider les pays en voie de développement.Pour le fondateur de l’ONG internationale «Nouvelle Planète»,engagement rime avec respect de l’environnement. Rencontre.

Un homme tout en pudeur,vêtu d’un costume bien re-passé, le sourire engageant.

Et engagé. A 72 ans, Willy Randinreste convaincu que le monde nepeut que s’améliorer. Si pour leVaudois l’âge de la retraite a son-né et qu’il a donné les clés de sonONG à son fils Philippe, la luttecontinue malgré tout. Au quoti-dien. Son slogan: «Il ne faut ja-mais cesser de semer, d’espérer etd’aimer.» Sonmoteur, la confiancedans la vie. «En me réveillant lematin, je sais que la journée vame permettre de réaliser des cho-ses utiles, que je vais pouvoir prô-ner de nouvelles causes, plus éco-logiques, plus humaines. Il s’agitd’une éthique de respect de lavie.»

Entre 80 et 100 conférencespar année, l’écriture de livres té-moignages et d’articles, entreautres pour le journal de l’Associa-tion suisse Albert Schweitzer,Nouvelles de Lambaréné, des émis-sions de radio, de multiples voya-ges, mais quand trouve-t-il letemps de respirer? «Comme le di-sait l’écrivain Raoul Follereau, quia créé une fondation d’aide auxlépreux, on n’a pas le droit de sereposer.» Dans son dernier livre,En lutte pour une planète plus hu-maine*, Willy Randin retrace sonparcours, coloré, parsemé de ren-contres et de surprises.

Son fil rouge: dépasserles frontièresNé à L’Abergement, petit villagevaudois, dans une famille de pay-sans, il n’imaginait pas se consa-crer aux autres continents. Mêmesi, enfant déjà, la notion de fron-tières le tracassait. «Quand j’aipris conscience qu’elles existaient,cela m’a conduit à vouloir les dé-passer.» Pourtant, le départ se faitattendre. Son diplôme de com-merce réussi, il travaille durantsept ans en tant que fonctionnairefédéral, l’ennui à la clé. «Mes col-lègues se réjouissaient de la sécu-rité de l’emploi, bien tranquille,avec la retraite au bout. Cela n’étaitpas pourmoi. J’ai saisi la premièreoccasion d’échapper à cette rou-tine.»

Lui qui n’avait jamais quittél’Europe s’envole à 27 ans pour leYémen, pays en pleine guerre ci-

vile. Engagé comme administra-teur dans des hôpitaux de campa-gne par la Croix-Rouge, le jeunehomme ressent comme un «coupde poing dans le ventre» lorsqu’ilvoit arriver les blessés à dos dechameau. «Ils avaient parcouru ledésert, avec du fumier sur leursplaies. On se dit alors que l’on està seulement quelques heures

d’avion de la Suisse et qu’ici il y aun seul médecin pour 40 000 ha-bitants.»

Il rencontre sa futureépouse lors d’une missionDans une ambiance de fin dumonde, où il est nécessaire de«faire abstraction de soi», le Vau-dois rencontre une jolie anesthé-

siste, Henriette, qui deviendra safemme deux ans plus tard au Viet-nam, en guerre également. Elleaussi se souvient de ses premiersvoyages. «Pour avancer, il faut unesorte d’inconscience. Je croisaisdes soldats sansm’en inquiéter, nesuivais pas les horaires des couvre-feux. Rien ne peut m’arriver medisais-je.» Cadavres au bord des

De nombreux objets ramenés de mission décorent l’intérieur de Willy Randin.

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RÉCITWILLYRANDIN | 17

de la région sont replantés, grâceà la participation des populationslocales. «Maintenant, les pla-teaux redeviennent verts, peu àpeu. C’est l’un des combats dontje suis le plus fier.»

Il aime prendre pour modèleles populations dites primitives,qui savent, elles, honorer la na-ture. Ainsi, en Amazonie, on s’ex-cuse auprès de la terre avant de lalabourer. L’oiseau représente larelation entre les humains etDieu. La foi de Willy Randin ad’ailleurs évolué avec les années.«Je suis parti chrétien, mais jesuis revenu davantage croyantque chrétien. Quand on demeuredans l’ambiance helvétique, on nevoit pas la qualité des croyancesd’autres peuples, où l’environne-ment est encore sacré.» Le man-que de considération envers lesanimaux l’horripile. Il se doit d’enparler. Pour une radio, il a décritce qu’il observait dans les rues auBurkina Faso. Des poulets vivantsen grappe, attachés la tête enbas en plein soleil, devant uneéglise… «Quand on massacre lanature, on fait fausse route. Il fautagir.»

La grande importancedes femmesTrès vite, le Vaudois a compris l’im-portance d’emmener les femmesdans sa lutte. «Même le visagevoilé, ce sont souvent elles qui por-tent le pantalon. Nous leur devonsle succès de Nouvelle Planète. Il asuffi que nous leur fassionsconfiance. Dans leur famille, ellessont actives plus de cent heurespar semaine, contre soixante pourles hommes.»

L’alphabétisation et l’éclosionde centres d’artisanat fémininsaident à contrer des traditions in-sultantes. Par exemple, la honted’avoirmis aumonde une fille, quideviendra la servante de la familleavant d’être vendue comme épouseet de subir grossesse sur grossesse.«En Afrique noire, un enfant surdeux n’est pas désiré. Pour échap-per à ce système, apprendre à lireet à écrire demeure primordial.Chaque heure, nous sommes10 000 habitants de plus sur Terre!La surpopulation reste une grandemenace pour l’humanité.»Willy Randin estime que sa

routes, tirs d’obus toute la nuit, lavision de malades entassés parquatre sur des lits de 90 centimè-tres: le couple a résisté et participéà la création d’un nouvel hôpital àDanang. «Ou on s’adapte, ou ons’en va, souligne le fondateur deNouvelle Planète. Un délégué duCICR sur quatre ou cinq rentraitchez lui.»

Après de nombreux voyagesautour du globe, les Randin nesont retournés au Vietnam qu’en1992. Pour constater, abasourdis,les terribles dégâts sur l’environ-nement. Les forêts ont été empoi-sonnées par les attaques améri-caines et coupées pour rembour-ser la dette de guerre. «De ce fait,les hauts plateaux étaient nus,

rouges. Les Montagnards, peupled’autochtones, ne savaient plusoù s’installer. Alors qu’eux seulssont capables de vivre dans la na-ture sans la détruire, en déplaçantleurs cultures sur de petites sur-faces. Nous devions intervenir.»De l’argent est engagé pour créerune première pépinière, une école,un verger. Des arbres traditionnels

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RÉCITWILLYRANDIN | 19Migros Magazine 17, 26 avril 2010

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génération n’a pas su pren-dre les décisions adéquates.

Le XXe siècle, avec ses 284 guer-res, est celui de l’intolérance et dela violence selon lui. «Mais il esttemps de parler des bonnes nou-velles! En quinze ans, le nombrede conflits mondiaux de plus de1000 victimes a diminué de 80%.»Au risque de se faire passer pourun ingénu, le retraité ne désespèrepas d’assister à la disparition desarmées et des frontières. «S’il n’ya plus de défense nationale, lespays en voie de développementn’auront plus besoin d’armes. J’ycrois. Et je ne suis pas le seul: re-gardez les efforts d’Obama pourdiminuer le stock de bombes ato-miques. Cela vaut toujours la peined’effectuer le premier pas. C’estcelui-là qui compte. Après, onpasse par-dessus les problèmes.»

Virginie JobéPhoto Loan Nguyen

Quand l’engagement porte ses fruitsEn 1986, désireux de rassemblertous les projets dans lesquels ils’investit dans les pays du Sud,Willy Randin fonde NouvellePlanète, une organisation nongouvernementale (ONG) d’en-traide internationale. «CommeGottlieb Duttweiler, j’ai unevision large de la société. S’iln’y a plus de frontière ni debarrière, on avance.» Soncontact régulier avec lespopulations d’Afrique, d’Asie etd’Amérique latine lui permet deconnaître exactement lesbesoins de chacun. Poursuivantl’œuvre d’Albert Schweitzer, leVaudois travaille au respect de lavie humaine, animale et del’environnement, tous trois«indissociables». Résultat: plus

de 400 projets ont été menésà bien à ce jour, parmi lesquelsla mise sur pied de centres desoins dentaires, de jumelagessolidaires entre la Suisse et despays du Sud, de soixante-quatreateliers d’énergie solaire,l’intégration du biogaz, lereboisement – comme actuelle-ment à Madagascar où sixespèces de baobabs locaux ontété replantées. L’utilisationprofitable des ressourceslocales reste une priorité. «Lesmanguiers forment des barrièresvertes autour des villages. Avant,la moitié des fruits étaientperdus parce que trop nom-breux. Grâce à la création deséchoirs solaires, les habitantsconfectionnent des sachets de

mangues séchées qu’ils consom-ment et dont 100 tonnes sontvendues en Europe chaqueannée. A Ouagadougou, nousavons aussi créé une vinaigrerieafin d’utiliser le surplus defruits.» De plus en plus dejeunes Helvètes s’engagent entant que bénévoles. La plupartparticipent à des camps de troissemaines. Le succès est tel queles intéressés doivent sepréinscrire maintenant pourpouvoir se joindre aux groupesqui partiront en 2011. «Cetteannée, tout est déjà complet. J’aifait école, sourit-il. Comment nepas avoir confiance en l’avenir?»Infos sur les projets et dates deconférence de Willy Randin:www.nouvelle-planete.ch

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Migros Magazine 17, 26 avril 2010 CHRONIQUEMINUTEPAPILLON | 21

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Jean-François Duval,journaliste

Je crois savoirpourquoi les gensne sont pas vrai-ment catastro-phés par l’érup-tion du volcan

Eyjafjöll (sauf gros changements d’ici quevous lisiez cette chronique). Au contraire,cette catastrophe naturelle, avec le nuagequ’elle promène dans le ciel et la splendideirisation potentielle des couchers de soleilqu’on y guette, a des vertus d’inattendu, ungoût de surprise qui nous apporte un cu-rieux, un inexplicable contentement. Cer-tains l’ont fait remarquer: en pleine ferme-ture de l’espace aérien, on a même vu desdirecteurs d’aéroport aborder le sujet avecle sourire aux lèvres. Personne n’est enpleurs, personne n’en fait un drame.

Bien sûr, ces flottilles d’avions clouées au sol, cesvolcans proches du Eyjafjöll susceptibles des’enflammer à leur tour… l’économie nerisque-t-elle pas de souffrir un peu, beau-coup? N’empêche, il y avait longtempsqu’on n’avait pas eu affaire à une catastro-phe aussi fair-play, qui se manifeste avecautant d’élégance, car tout se passe commesi elle n’avait pas l’intention de nous bous-culer sérieusement. Nous sentons mêmeune sorte de reconnaissance à son endroit:pas de blessés, pas de morts, pas de tragé-dies.

Cette éruption, nous en parlons avec éton-nement et surprise, non pas avec horreur,tristesse, consternation. A priori, l’Eyjafjöllsemble ne nous vouloir aucun mal. Toutcela prend l’air d’une catastrophe auxconséquences certes formidables, mais enmême temps elle est inoffensive. C’estcomme une grosse bête pacifique. Elle nouspasse un peu par-dessus la tête, ne fait quenous survoler, au contraire d’un tsunami oude ces tremblements de terre (Haïti, Chili,Chine…) qui laissent derrière eux desmorts par centaines de milliers. Pour unefois, la tragédie n’est pas de la partie. Decela, justement, nous n’avions plus l’habi-tude.

Vous souvenez-vous d’une catastrophe naturelleaussi gentille, vous?Moi pas. Je note simple-ment que la Terre, depuis ses profondeurs,a grondé, émis sa voix, éructé, roté (assezdiscrètement disent les vulcanologues),poussé en somme une sorte de gentil rugis-sement comme un lion tiré un instant deson sommeil, rappelant du même coup, etsans vraiment le vouloir, qu’elle est vivante,bouillonnante de viemême en ses tréfonds,et n’a rien d’un caillou mort tourniquantdans l’espace.Je crois même qu’au lieu de nous peser,cette éruption nous SOULAGE. D’une part,elle agit sur nous comme la voix grondantedes parents sur des enfants qui ont perdu

le sens des limites: l’effet calme, rassure,nous rend au sens de la mesure. D’autrepart, et c’est encore plus important, voilàune catastrophe dont nous ne sommes pasresponsables. Eh oui, songez-y: depuis qua-rante ans, l’humanité se vit comme causede tous les désastres, se sent la principaleresponsable de tous lesmaux de la planète:trou dans la couche d’ozone, réchauffementclimatique, fonte des glaciers, pollution del’air et des mers, fuites radioactives, défo-restation généralisée, tout cela c’était, c’estencore bien sûr NOTRE FAUTE.

Or, voilà tout à coup ce volcan, l’Eyjafjöll, qui seréveille, qui provoque une catastrophe sanstrop de dégâts. Et pour une fois, nous nesommes PAS COUPABLES. Nous n’y pou-vons rien. Ça, pour nous, c’est nouveau! Çasoulage! Oui, de là, je crois, notre senti-ment d’allégement, notre sourire aux lè-vres. Nous avions tellement pris l’habituded’être comme le dieu grec Atlas, portantavec difficulté tout le globe terrestre sur sesépaules.Or, d’un petit éternuement, un simple vol-can, avec l’aide du vent, aura débarrassél’air de l’étouffante atmosphère de culpabi-lité dont nous l’avions chargé. Cet heureuxsentiment ne sera que provisoire. Maisimaginez-vous comme il devait faire bonvivre quand l’homme n’était pas responsa-ble du sort de la planète?

L’éruption qui soulage

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22 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Bio express28 août 1961: naissance à Sion.1979–2000: président du RéseauChauves-souris Valais.1981: maturité collège de Saint-Maurice.1981-1982: employé à l’Institutornithologique suisse de Sempach.1986: licence en sciences àl’Université de Fribourg.1987–2004: président du RéseauGypaète barbu de Suisseoccidentale.1988-1994: assistant à l’Institutde zoologie et d’écologie animalede l’Université de Lausanne.1994: docteur en biologiede l’Université de Lausanne.Titulaire de la chaire de biologiede la conservation à l’Universitéde Berne depuis 2001.

«L’homme est en trainde saper les basesde son existence»Pour le biologiste valaisan Raphaël Arlettaz, l’humanité, trop nombreuseet trop gourmande, a déjà entamé son plus grand capital: la nature.

On soupçonne parfois lesclimatologues de noircir. Lesbiologistes n’exagèrent-ils paseux aussi, en nous promettantdes disparitions d’espèces àgrande échelle?Je serais beaucoup plus heureux sije pouvais m’occuper des animauxqui m’intéressent sans avoir à mesoucier de leur futur. Si la plupartdes biologistes sont en souci, c’estparce qu’ils voient la dégradationgalopante de la nature. Notre em-prise sur le territoire va en augmen-tant, parce que notre démographieet notre niveau de vie croissent. EnSuisse, chaque année on rajoute lapopulation d’une ville comme Fri-bourg. L’année dernière c’étaitmême deux villes comme Fribourg– 80 000 habitants en plus. Aux-quels il faut trouver une place etassurer un revenu; on assiste doncà une fuite en avant dans l’exploita-tion globale des ressources naturel-les. Tout le problème est là: la dé-mographie humaine couplée à uneaugmentation de l’exploitation desressources par tête mène à la sur-consommation des matières pre-mières et de l’énergie.

Quelles sont les principalesmenaces qui pèsent aujourd’huisur nos têtes?On se focalise beaucoup sur lesémissions polluantes de notre éco-nomie alors qu’une partie de nosproblèmes climatiques, environ20%, viennent de la déforestationdes zones tropicales et équatoriales.Or ces systèmes assurent un rôle de

détroit de Béring et qui a été dèslors sérieusement dépeuplée de safaune. L’Indien qui vit en symbioseet en équilibre avec la nature, c’estun peu un mythe. Les Indiens ontexploité les ressources jusqu’aumaximumpermis par leur techno-logie. Et puis il y a le syndrome del’île de Pâques.

Expliquez-nous ça...L’île était boisée. Avec une civilisa-tion florissante, desmilliers de per-sonnes qui vivaient là, et ontconstruit les célèbres statues. A unmoment donné, les habitants ontété piégés sur l’île: ils avaient dé-

filtrage et de recyclage dans les cy-cles bio-géo-chimiques. Actuelle-ment, en zones continentales, l’éco-nomie humaine utilise, directe-ment ou indirectement (élevage dubétail) à peu près la moitié de labiomasse végétale.

C’est trop?C’est beaucoup. On consommeplus que ce que la planète actuel-lement peut produire. On ne secontente plus de vivre sur les inté-rêts de ce capital qu’est la nature,on a commencé à entamer le capi-tal lui-même, donc notre patri-moine, sapant ainsi les bases denotre existence.

Qu’est-ce qui va nous manquer?De l’eau de bonne qualité, des ma-tières premières comme le pétrole.Ou du poisson: sur la vingtaine degrandes zones de pêche dans lemonde, il y en a treize qui sont sur-exploitées.

Peut-on dater le début del’emprise négative de l’hommesur l’environnement?La sixième extinction a commencéen fait dès l’apparition de l’hommemoderne, il y a environ 200 000ans. Quand l’Australie a été colo-nisée, il y a 50-60 000 ans, à partirde l’Indonésie et de laMicronésie,les hommes ont chassé les grandesbêtes qui étaient disponibles. A lafin, il n’est plus resté que les petitskangourous. Ou encore l’Améri-que du Nord, colonisée il y a envi-ron 12 000 ans depuis l’Asie par le

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ENTRETIENRAPHAËLARLETTAZ | 23

truit tous les arbres, ils n’avaientmême plus de bois pour construiredes barques pour la pêche, ou pours’échapper. Quand les premiers ex-plorateurs sont arrivés, ils ont trou-vé des personnes qui crevotaientparce qu’elles n’avaient presqueplus rien à manger. Nous avons là,à petite échelle, l’image d’une civi-lisation qui s’est effondrée parcequ’elle a sapé les bases de son exis-tence.

En quoi la disparition desespèces est-elle si dramatique?Il y en a des millions. Une deplus ou de moins…Lanature, c’est vrai, a toujours crééet perdu des espèces. Le problème,quand tout s’accélère commeaujourd’hui, c’est qu’on risque deperdre des espèces qui ont desfonctions essentielles dans l’écosys-tème. Par exemple, les loutres quivivent au large de l’Alaska, et senourrissent d’oursins qui eux-mê-mes se nourrissent de grandesplantes subaquatiques.Quand on acommencé à chasser les loutres, lesoursins ont proliféré, dévoré toutesles algues, et tout un écosystèmes’est effondré, avec des disparitionscolossales d’espèces. Voilà typique-ment le cas d’une espèce dite «clefde voûte», dont la disparition peutfaire capoter tout le système. Lerisque est qu’il y a peut-être beau-coup d’espèces «clef de voûte» quivivent autour denous et dont onn’apas conscience.

En Suisse, où la biodiversitéest-elle donc menacée?Dans un premier temps, dans leszones cultivées. L’agriculture ex-tensive avait diversifié les paysa-ges, amené une grande hétérogé-néité qui a favorisé la diversité desespèces. Avec l’intensification del’agriculture, ces espèces ont dis-paru. On a fait des grandes erreursentre les années 50 et 70 sur lePlateau et on est en train de faireles mêmes erreurs maintenantdans les montagnes, où l’on inten-sifie les quelques exploitations quirestent. Dans vingt ans, on s’aper-cevra qu’on a perdu la plupart desprairies à fleurs et des insectes quiy vivent. Autre problème: l’expan-sion des zones habitées qui exerceune grosse emprise sur leterritoire au détriment des

Raphaël Arlettaz aaménagé son jardinde sorte à favoriserla biodiversité.

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Migros Magazine 17, 26 avril 201024 |ENTRETIENRAPHAËLARLETTAZ

habitats sauvages. Les activi-tés de loisir enfin, notam-

ment dans lesmontagnes –peau dephoque, raquettes – prennentbeaucoup d’ampleur.

On arrive ainsi à ce paradoxe:c’est dans les campagnes qu’il ya le moins de biodiversité...L’agriculture traditionnelle avaitsélectionné des souches adaptéesaux contextes locaux, des centaines,des milliers de différents types degraines, de céréales, d’arbres frui-tiers, ça a provoqué une énormediversification de la biodiversitéd’origine humaine.Mais depuis, ona tellement rationalisé qu’il n’y apratiquementplus debiomassedis-ponible pour autre chose que pournous. Prenezunchampdeblé qu’onva traiter avec des herbicides pourtuer toutes les plantes concurren-tes. Ensuite on applique des pro-duits chimiques pour éliminer lesravageurs qui pourraient attaquer leblé. On se retrouve avec un écosys-tème où il ne reste pratiquementplus que le blé. Avec les OGM onfranchit une nouvelle étape: notreplante possède des gènes de résis-tance à l’herbicide, ce qui fait quetoutes les autres plantes sont élimi-nées.

C’est-à-dire?On avait créé de nombreuses racesqui étaient adaptées au contexte. Lavache d’Hérens, c’était, typique-ment, une petite vache de monta-gne qui pouvait grimper les talus.Maintenant, au niveau mondial, ilne reste plus qu’une dizaine de ra-ces, souvent des grosses laitières, devéritablesusines à lait. Leproblème,c’est qu’on a ainsi perdu une formi-dable diversité génétique. Or la di-versité génétique c’est le potentielévolutif d’une espèce.

Auriez-vous quandmême unebonne nouvelle à nous annoncer?

Le taux de fécondité qui est en trainde chuter. Les pays où ça remonte,comme en France, sont heureuse-ment un épiphénomène. Dans lespays émergents, le taux de fécon-dité est plutôt à la baisse. Les 9mil-liards d’habitants pressentis en2070, on ne va peut-être pas les at-teindre. Il faut arrêter avec le dis-cours hypernataliste des politiciensqui encouragent la natalité afin quequelqu’un paie nos caisses de pen-sion. Avec une telle logique, on estfoutus. Les discours protectionnis-tes, du genre c’est mon pays, mesfrontières,ma culture, jeme fermeau reste dumonde ne sont pas nonplus tenables. Ce double problèmede la démographie galopante et del’augmentation de la consomma-

tion d’énergie par individu, on estobligé de le régler globalement sion veut arriver un jour à une formed’équilibre.

Que pensez-vous du reprochefait à l’écologie d’être unanti-humanisme?Moi je ne souhaite en tout cas pas ladisparition de l’humanité. Si onlutte pour sauver la biodiversité,pour sauver la nature, c’est parcequ’on pense que la nature est unesource d’enrichissement pourl’homme.

Comment expliquer la virulencedes débats sur le retour du loup?Le loupc’est plusqu’unanimal, c’estl’emblème de cette nature sauvage

qu’on a de la peine à maîtriser tota-lement. Le loup nous pose la ques-tionessentielle: est-cequ’onnepeutplus vivre qu’avec une nature do-mestiquée, contrôléeouest-cequ’onaccepte de partager de temps entemps la biosphère avec des êtresqui ont aussi droit de cité sur cetteplanète, mais qui touchent à cer-tains éléments de notre économie?

Le loup, droit de cité? Tout lemonde n’est pas de cet avis, entout cas en Valais…Quand on dit que le loup n’a pas saplace en Valais, c’est le résultatd’une analyse purement politiqueou sociologique.Cela revient à dire:la société humaine n’en veut pas.D’un point de vue strictement éco-logique pourtant, le loup a sa place.Ses conditions d’existence sontremplies. La condition de base,c’est la présence du gibier sauvagequi était quasiment éteint à la findu XIXe siècle, quand nos valléesétaient saturées de paysans, qu’onpartait vivre en Amérique parcequ’on crevait de faim. Dès l’après-guerre, ce sont les gestionnaires dela faune, et notamment les chas-seurs qui, en travaillant à reconsti-tuer le cheptel de gibier sauvageaujourd’hui abondant, ont créé lesconditions de retour du loup.

Aujourd’hui tout le monde ou àpeu près se revendique écolo-giste ou soucieux de l’environ-nement. Pourquoi alors letableau reste-t-il aussi noir?La prise de conscience, c’est unechose. Une autre chose pourtantest d’agir en conséquence, de pré-voir le futur. Si nous sommes inca-pables de prendre des mesures,alors que notre survie est en jeu,c’est que nous ne sommes peut-être pas aussi évolués que nousvoulons bien le croire.Propos recueillis par Laurent Nicolet

Photos Daniel Stucki

«Il faut arrêter avecles discours natalistes»

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D ans un spot TV qui fait actuelle-ment fureur, on voit Che Guevaraaux côtés de Fidel Castro et de

Karl Marx dans une maison de retraite.Le Che annonce: «Il est grand tempsde faire une nouvelle révolution». KarlMarx acquiesce et rappelle la ligne idéo-logique: «L important, c est ce dont lesgens ont besoin.» Cette publicité pourDacia, qui passe sur les petits écranssuisses depuis quelques mois, a été lar-gement saluée. Car la caricature cacheun message qui atteint sa cible!

Ce message dit en clair: aujourd hui, lesgrands bouleversements politiques ap-partiennent au passé. Ce qui est révo-lutionnaire, ce sont les offres qui répon-dent aux besoins des consommateurs.En 2009, Dacia a vendu 60% de véhi-cules de plus que l année précédente,ce qui constitue la meilleure progressionde tous les constructeurs.

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Au-delà du marketing bien pensé, il fautreconnaître que les avantages des véhi-cules Dacia sont évidents: ils satisfont

toutes les exigences en matière de quali-té et sont de surcroît vendus à des priximbattables. Comment est-ce possible?Tout simplement en se concentrant surl essentiel, à savoir fabriquer une voiturequi mène son conducteur du point A aupoint B, de façon sûre et confortable,sans fioritures techniques inutiles. Celapermet à Dacia d abaisser les coûts deproduction et d accroître la robustessede ses modèles. En témoigne la garantiede trois ans (ou jusqu à 100000 km) surles véhicules neufs.

COÛTS MINIMAUX =ÉCONOMIE MAXIMALE

Autre avantage de Dacia: le transferttechnologique. La marque intègre eneffet des moteurs modernes Renault et

s appuie sur des développements vendusdes millions de fois sur les modèles dela marque française. Toute la flotte devéhicules est fabriquée sur une chaînede production rapide et fiable, ce quipermet une exploitation optimale dansdes usines modernes. Sur le plan de ladistribution, Dacia peut compter surles structures du réseau de représentantsRenault, un avantage qui permet de ré-duire au minimum les coûts de distri-bution. Les sommes ainsi économiséesse répercutent directement sur le prixde vente.

RIEN NE PEUT ARRÊTER LARÉVOLUTION EN MARCHE

Cette philosophie s inscrit parfaitementdans l air du temps. Plus d un million

de Dacia ont déjà été produites dansle monde et la marque est en passe dedevenir le symbole de toute une géné-ration soucieuse d acquérir une voiturefonctionnelle et préférant investir sonargent dans autre chose qu un véhicule.

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La progression des ventes de Dacia en Suisse.

Source: auto-suisse.

+60%

+79%

+125%

2006

404

2007

910

2008

1628

2009

2602

Des chiffres révolutionnaires: Dacia est la marque ayant enregistré la plus forte progression.

+60%

Source: auto-suisse. Mises en circulation des voitures de tourisme et véhicules utilitaires neufs en 2009.

«Il est grand temps de faireune nouvelle révolution.»

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26 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

«Le bio n’estpas unemode»Renato Isella est responsable de l’assortimentbio à Migros. Il nous parle des avantages,des prix et de la transformation industrielledes produits bio ainsi que du fortengagement de Migros dans ce domaine.

Le courant bio représente-t-ildavantage qu’un phénomène demode?Le bio n’est pas une mode, mais lesigne d’un véritable changementde valeurs. Les consommateursaccordent aujourd’hui davantaged’importance à la qualité et au dé-veloppement durable. Preuve enest l’augmentation des ventes deproduits bio, et ce, malgré uneconjoncture difficile.

Personnellement, consommez-vous uniquement des produitsbio?En principe oui, car je suis un épi-curien.Mais je sais aussi apprécierd’autres produits.

Les denrées bio ont-ellesvraiment meilleur goût?Oui, car elles possèdent une sa-veur authentique.

Sont-elles plus saines?De nombreuses personnes sou-cieuses de leur santé achètent desproduits bio, parce qu’ils necontiennent par exemple pas derésidus chimiques. De plus, lesproduits bio sont évidemment plusécologiques que ceux obtenus parles méthodes traditionnelles. Lesagriculteurs bio travaillent sansauxiliaires chimiques et favorisentla fertilité du sol. LaConfédérationreconnaît du reste ces efforts ensoutenant l’agriculture biologiquepar des paiements directs.

Les produits bio sont-ilstoujours meilleurs selon vous?Ils le sont, car sinon ils ne se ven-draient pas. Mais cela n’a pas tou-jours été le cas. Auparavant, onaccordait trop peu d’importanceau goût du produit. Il a aussi falludu temps pour acquérir le savoir-faire nécessaire.

Pourquoi les articles bio sont-ilsplus chers que les produitstraditionnels?Pour des raisons bien claires: ilsdemandent beaucoup plus de tra-vail, et une bonne part de ces opé-rations doivent se faire manuelle-ment. De plus, les rendements

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON ENTRETIEN AVEC MONSIEUR BIO

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ACTUALITÉMIGROS | 27

Baisses desprix du bio➔ Migros vend desproduits portant le labelbio depuis 1995. Cefaisant, elle répondait déjàà un besoin de ses clients.Aujourd’hui, son assortimentcomprend 1000 référenceset va s’étoffer d’une centainede nouveautés cette année.De plus, Migros a baissé de5% en moyenne le prix de200 articles suisses ourégionaux. Enfin, davantagede produits bio serontproposés en action.➔ Le chiffre d’affaires dubio à Migros s’est élevé à365 millions de francs l’andernier.➔ Un nouveau logo et unemeilleure mise en valeurdes produits bio dans lesrayons doivent permettreaux clients Migros de mieuxrepérer les articles bio dansles magasins Migros.

Ingénieur agronome deformation, Renato Isella est

responsable de l’assortimentbio de Migros depuis août

2009. Il nous présente ici lenouveau visuel de la

campagne publicitaire.

sont plus faibles que ceux obtenuspar des méthodes traditionnelleset les risques de perdre la récolteplus élevés.

Le bio est-il alors réservé auxclients plus aisés?Non. J’achetais déjà des produitsbio lorsque j’étais étudiant et queje ne disposais que d’un petit bud-get... Si ces produits étaient réser-vés aux gens fortunés, les discoun-ters n’en vendraient pas. Les en-quêtes montrent que 95% desménages achètent des produits biode temps à autre. Leurs raisonssont multiples: le plaisir de leurdégustation, la santé ou encore lavolonté de favoriser un mode deculture écologique.

Migros baisse les prix de sonassortiment bio. Est-il possiblede proposer des produitsmeilleur marché répondanttoujours aux mêmes exigences?Bien sûr! Nos standards vont res-ter les mêmes. Notre but est derendre les produits bio abordablespour tout un chacun. C’est une dé-marche qui correspond bien à l’es-prit de Migros. En achetant deplus grandes quantités de produitsbio, nous pouvons les obtenir àmeilleur prix. Nous en faisons na-turellement bénéficier nos clientsen répercutant cette économie surle prix d’achat. Enfin, il faut souli-gner que ces baisses de prix sontune manière d’investir dans lemarché du bio.

Le bio c’est avant tout le goûtdu naturel. Les produits biosont pourtant transformés demanière industrielle. Est-cevraiment conciliable?La clientèle recherche des pro-duits transformés. Les articles biosont toutefois traités avec autantde ménagement que possible etassurément avec plus de soins queles produits traditionnels. L’em-ploi d’adjuvant comme les colo-rants et les agents conservateursest très restreint. Concernant l’ac-quisition des produits, nousveillons à réduire les distances detransport au minimum.

Migros mise actuellementbeaucoup sur le bio et étoffeson assortiment. N’était-ce pasune priorité jusqu’ici?Migros s’est fixé ponctuellementdiverses priorités. Nous sommespar exemple leader du marchésuisse en ce qui concerne la nour-riture bio pour bébés. Migros pro-pose en outre un très grand choixd’aliments bio pour le petit-déjeu-ner. Sachez aussi que 16% desœufs vendus par Migros sont bio.Nous avons néanmoins un grosretard à rattraper dans certainssecteurs, comme la boulangerie,les surgelés, les produits laitiersainsi que le rayon boucherie.

Les consommateurs deman-dent-ils davantage de produitsbio? Ce marché peut-il encoreprogresser?Oui, la demande de produits bioaugmente, tandis que le marchédes produits alimentaires conven-tionnels stagne. Le secteur du bio

est pratiquement le seul du do-maine alimentaire qui est suscep-tible de progresser. Selon mes es-timations, le marché suisse du biova connaître ces prochaines an-nées une hausse de 5 à 8% enmoyenne. Migros, de son côté,compte doubler ces chiffres.

La production bio nationalesuffit-elle pour le marchésuisse?Elle suffit pour certains secteursmais pas pour tous. La productionnationale de viande de porc, debaies et de céréales panifiables nesuffit pas et nous sommes obligésd’en importer en sus. Cela dit,nous voulons favoriser la culturede céréales bio du pays.

La Suisse a donc besoin de plusd’agriculteurs bio?Absolument. Bio Suisse est égale-ment de cet avis

Travaillez-vous ensemble?Oui, Migros et Bio Suisse ont uncontrat de collaboration qui at-teste de nos efforts communs pourfavoriser la culture biologique.

Les produits bio de Migrosarborent un nouveau logo.Pourquoi ne pas avoir adopté lelabel du bourgeon étant donnéque vous collaborez avec BioSuisse?Cela tient à l’histoire deMigros etde ses marques maison. Mais l’es-sentiel réside dans la crédibilité dulabel, avec ou sans bourgeon.

Y a-t-il une différence entre lesproduits bio de Migros et ceuxde Bio Suisse, arborant le labeldu bourgeon?En ce qui concerne les matièrespremières suisses, nos critères cor-respondent à 100% aux directivesde Bio Suisse. Pour le traitementdes produits et pour l’importation,nous nous basons sur l’ordonnancefédérale sur l’agriculture biologi-que, qui définit les critères à rem-plir pour désigner des denréescomme «produits biologiques».Propos recueillis par Daniel Sägesser

Photo Joschi Herczeg

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28 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON CONTRÔLES BIO

Les pains biosous la loupeSabine Weber est inspectrice pour le compte de l’organe decertification Procert. Elle contrôle que les produits bio sonteffectivement élaborés avec des ingrédients bio. «Migros Magazine»a suivi sa tournée nocturne dans une des boulangeries de Jowa.

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ACTUALITÉMIGROS | 29

L’inspectrice vérifie que le flux des matières premières bio dans laboulangerie est bel et bien séparé de celui des ingrédients traditionnels.

En pleine nuit,Sabine Weber contrôlecomment les pains bio

(ici des couronnessoleil) sont préparés.

Au cœur de cette froide nuitd’avril, la commune bernoisede Zollikofen semble morte.

Dans le ciel, les trouées entre lesnuages laissent apparaître quelquesrares étoiles. Soudain apparaît ungros chat. Il traverse tranquille-ment la route, comme s’il était lemaître de ces lieux endormis.

Au bout de cette chaussée sedresse pourtant un long bâtimentbien éclairé, à la différence desautres bâtisses alentour. Noussommes devant la boulangerie ré-gionale de Zollikofen, une deshuit unités de production de l’en-treprise industrielle Jowa. Celle-ci approvisionne en pain frais lesmagasins Migros des cantons deBerne et de Soleure avant qu’ilsn’ouvrent leurs portes.

Atmosphère estivale dansla boulangerieC’est une tout autre saison quisemble régner à l’intérieur de cetteboulangerie où l’on se croitd’ailleurs en plein jour: les hallesde production baignent dans une

lumière vive, et la chaleur y est es-tivale. Une trentaine d’employéss’y affairent. Ils transvasent dansde grands pétrins chromés desquantités exactement dosées defarine, d’eau et de levure. D’autresmachines portionnent la pâte quidéveloppera ensuite tous ses arô-mes lorsqu’elle reposera dans desétuves portées à une températureet à une humidité très précises.

Des règles d’hygiène extrême-ment strictes sont appliquées dansles locaux de production: les col-laborateurs portent des blousesblanches et des charlottes.

Aujourd’hui, à minuit passé,une jeune femme déambule à tra-vers l’exploitation. Elle est vêtuecomme eux, sans pourtant fairepartie du personnel. Elle est envisite. Une visite un peu particu-lière à vrai dire: SabineWeber tra-vaille comme inspectrice pour lecompte de l’organe de certificationProcert dont le siège est à Berne.

Les sociétés indépendantes decontrôle comme Procertgarantissent, lors d’analyses

Page 30: Migros Magazin 17 2010 f BL

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Migros Magazine 17, 26 avril 2010 ACTUALITÉMIGROS | 31

Qui contrôle les contrôleurs?L’ordonnance fédérale sur l’agriculture biologique définit les exigencesauxquelles doivent répondre les produits bio. Leur qualité doit êtregarantie des champs aux magasins. Les paysans bio renoncent parexemple aux engrais chimiques de synthèse et éliminent les mauvaisesherbes mécaniquement. Dans la production d’aliments bio, toute lachaîne de transformation est rigoureusement documentée. Lesmatières premières ne doivent être ni stockées ni interverties avecd’autres matières premières.Des organes indépendants de certification comme Procert à Berneou Bio Inspecta à Frick (AG) contrôlent le respect des prescriptions.Leurs inspecteurs se présentent chez les paysans ou dans lesentreprises industrielles pour des visites de contrôle surprise ou non.Mais qui donc examine le travail des organes de contrôle? C’est leService d’accréditation suisse (SAS), une entité fédérale du Secrétariatd’Etat à l’économie (Seco) qui réunit vingt experts de pointe: agro-nomes, biologistes, chimistes ou ingénieurs. Ces spécialistes vérifientchaque année les laboratoires, les inspectorats et les organismes decertification.

Les boulangers Jowa élaborent chaque nuit sept cents couronnes soleilbio pour les magasins Migros de la région.

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON

périodiques, que les pro-duits alimentaires bio tien-

nent réellement les promesses deleur label.

Certains inspecteurs exami-nent, par exemple, si les agricul-teurs bio n’utilisent pas d’engraischimiques de synthèse. D’autressont chargés de passer au cribledes entreprises de transformationcomme Jowa. Pour eux, il s’agitnotamment de vérifier que cesont bien des matières premièresbio qui sont utilisées pour confec-tionner les produits bio. Et plusencore, que les flux de marchan-dises soient conformes aux pres-criptions: ainsi, les ingrédientsbio ne doivent jamais entrer encontact avec d’autres denrées.

Les pétrins sont nettoyésminutieusementC’est dans ce genre de contrôleque s’est spécialisée notre ingé-nieure agroalimentaire. Durant savisite nocturne de la boulangerierégionale, l’incorruptible inspec-trice explique de quoi il retourne.Elle prendra pour exemple la cou-

ronne soleil, un des nombreuxpains bio confectionnés par Jowa.

Armée de son porte-documentet de sa liste de contrôle, SabineWeber se dirige tout d’abord d’unpas énergique vers le magasin desmatières premières de la boulan-gerie. Sur de gigantesques étagèresde 4 mètres de haut sont stockésles ingrédients qui serviront à laconfection des différentes variétésde pain.

«La séparation des matièrespremières est correcte», relève Sa-bine Weber. En effet, les sacs defarine de seigle bio et ceux de fa-rine de blé bio utilisés pour la cou-ronne soleil sont entreposés surdes palettes distinctes. Il en va demême pour les bouteilles d’huilede tournesol bio.

Dans les halles de production,le regard acéré de l’inspectrices’arrêtemaintenant sur le puissantpétrin mécanique. Appliquant ri-goureusement les prescriptions,les employés de Jowa ont minu-tieusement nettoyé l’imposantappareil afin d’en éliminer tous lesrésidus de pâte avant d’y déverser

les ingrédients nécessaires pour lacouronne soleil. Sont égalementnettoyées avec le plus grand sointoutes les surfaces de travail surlesquelles les anneaux de pâte se-ront ensuite façonnés.

Partout, l’inspectrice vérifie lerespect du principe absolu de sé-paration des flux demarchandises.«La principale étape, lors d’uneinspection, reste tout de même lebureau, explique SabineWeber. J’yexamine les recettes de fabricationet les formulaires de commande.Je compare les quantités dematiè-res premières achetées et le nom-bre de pains bio effectivementproduits.»

«Nous savons que nousfaisons du bon travail»Les employés de Jowa ont-ils desréactions négatives lorsque l’ins-pectrice examine leur exploitation?«Absolument pas, assure DanielPiller, chef de division dans la bou-langerie régionale de Zollikofen.Avec nos pains bio, nous voulonsoffrir aux clients une véritable va-leur ajoutée quemême des experts

externes peuvent confirmer. Parailleurs, nous savons que nous fai-sons du bon travail.»

De son côté, Sabine Weber neconsidère pas que sa tâche consisteà prendre en défaut le personneldes entreprises qu’elle contrôle.«En Suisse, il n’y a pratiquementjamais de tricherie sur le bio, sou-ligne la spécialiste. Lorsque desrègles sont enfreintes, c’est tout auplus le fait d’erreurs ou de malen-tendus, par exemple parce que desemballages dematières premièresont été mal étiquetés.»

Dans l’intervalle, les couron-nes soleil fraîchement sorties desfours sont posées sur des grillesmétalliques où elles attendent derefroidir. Ces spécialités boulangè-res distillent des effluves tout à faitirrésistibles. Avant d’être livrésauxmagasinsMigros, les pains se-ront encore emballés dans des sa-chets portant le logo bio de Mi-gros. A juste titre, comme peutl’attester l’inspectrice.

Michael WestPhotos Paco Carrascosa

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32 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON PETITS-DÉJEUNERS BIO

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Du bio, sinon rien!L’eau, l’air, la terre: c’est à travers ces trois éléments que Migros a décidé de vous présenter sonces prochaines semaines. La série débute avec des articles pour des petits-déjeuners sucrés oucommencer la journée, même lorsqu’il est encore très tôt.

Pe ililil bbbbioioPe ililil bbbbioiod’ololololivivive grecd’ololololivivive grec

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ENMAGASIN | 33

Omeletteaux crevettesPour 4 personnes

1 bouquet de persil bio½ citron bio400 g de crevettes bio10 œufs bioSel, poivreHuile d’olive bio

1 Hacher fin le persil. Râper fin lezeste du citron et presser le jus,puis ajouter aux crevettes.Séparer le blanc du jaune d’œuf.Battre le jaune, saler et poivrer.Battre le blanc d’œuf en neigeferme et incorporer au jaune.

2 Chauffer un peu d’huile dansune poêle antiadhésive. Verser¼ de la masse d’œufs. Formerune omelette en inclinant lapoêle de manière à bien répartirla masse. Cuire à feu moyenjusqu’à ce que l’omelette fige.Retourner l’omelette. Y répartir¼ du persil et ¼ des crevettes.Réserver au chaud. Renouvelertrois fois l’opération. Plier lesquatre omelettes en deux aumoment de servir.

ConseilVous pouvez remplacer lescrevettes par du jambon fumé,de qualité bio bien sûr.

Photo: étang naturel à Kandern-Egerten (D).www.restaurant-jaegerhaus.de

L’eau, c’est la vieGrenouilles, canards, hérons: ça grouille de viedans l’étang! Et pas uniquement quand une tablevient en perturber l’équilibre…

assortiment biosalés. De quoi idéalement

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34 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON PETITS-DÉJEUNERS BIO

L’air ouvre l’appétit!L’altitude, ça creuse! Que diriez-vous d’unepâtisserie à base de pâte feuilletée et de confitured’abricots?

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ENMAGASIN | 35

Moulins à ventà l’abricotPour 12 pièces

100 g d’amandes bio1 œuf bio1 cc de crème bio200 g de confiture d’abricotsbio2 pâtes feuilletées rectangu-laires bio de 320 g, déjàabaissées

1 Réserver quelques amandespour le décor. Faire légèrementgriller le reste dans une poêle àsec. Laisser refroidir. Concassergrossièrement. Séparer le blancdu jaune d’œuf. Mélanger le jauneavec la crème et réserver àcouvert pour le badigeonnage.2 Préchauffer le four à 220 °C.Battre le blanc d’œuf en neigeferme. Incorporer les amandesconcassées et la confiture.Mélanger jusqu’à obtention d’unemasse aérée. Couper les pâtesfeuilletées en deux dans le sensde la longueur, puis en 6 carrés.Répartir la masse au milieu descarrés. Couper la pâte en partantdes quatre coins et en suivant ladiagonale jusqu’à la garniture.Rabattre les coins au centre defaçon à couvrir la garniture, enallant toujours dans le mêmesens et fixer avec une amande.Badigeonner les moulins à ventavec le jaune d’œuf réservé etenfourner env. 15 minutes.

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Page 36: Migros Magazin 17 2010 f BL

36 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON PETITS-DÉJEUNERS BIO

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ConvenienceRiz Casimir suisse Anna’s Bestle duopack de 2 x 350 g 9.50 au lieu de 13.60

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Produits laitiersLait entier UHT biola bouteille de 1 litre 1.45 au lieu de 1.80

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Page 44: Migros Magazin 17 2010 f BL

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Page 45: Migros Magazin 17 2010 f BL

ENMAGASIN | 45

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Mélanger les flocons et le jusd’orange. Couper les pommes entranches. Réserver quelquestranches pour le décor. Couper lereste en petits morceaux, ajouteraux flocons. Couper les bananesen rondelles. Mélanger auxflocons avec le yogourt. Battrela crème en chantilly, incorporerau bircher. Servir avec lesnoisettes d’avoine et les tranchesde pommes réservées.

Photo: champ entre Biel-Benken (BL)et Leymen (France).

Recettes Cuisine de Saisonwww.saison.ch

Page 46: Migros Magazin 17 2010 f BL

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Page 47: Migros Magazin 17 2010 f BL

Migros Magazine 17, 26 avril 2010 ENMAGASIN | 47

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON

Une agriculture 100% naturelleLes fermiers bio utilisent le fumier de leurs vaches comme engrais naturel pour cultiverles champs. Une méthode durable et respectueuse de l’environnement.

Le bio, c’est avant tout une atti-tude. Ainsi, si l’on veut pro-mouvoir une agriculture du-

rable sur le plan environnemental,on ne se contente pas de parler desproduits bio, on les achète.

Depuis les années 1960, Mi-gros propose des denrées issues del’agriculture biologique et n’a ja-mais cessé d’étoffer son assorti-

ment. Elle s’appuie pour cela surle cycle de la nature. Les insectesnuisibles, comme les pucerons oules mouches de l’olive, ne sont pasexterminés par des produits chimi-ques, mais par leurs ennemis na-turels, à savoir les coccinelles etles guêpes solitaires.

Les animaux des exploitationsbio sont principalement nourris

avec du fourrage bio produit surplace et le fumier des vaches estutilisé comme engrais naturel.

Le respect des directivesest primordialLa confiance, c’est bien, mais lecontrôle, c’est mieux. Migros at-tache une grande importance auxdirectives en vigueur et à leur res-

pect. Ainsi, le programme bio deMigros se base sur les principessuivants: un rapport ménageant àla nature et à l’environnement,une production en harmonie avecles cycles naturels, un encourage-ment à la fertilité naturelle dessols, une protection phytosanitairepréventive plutôt qu’uneutilisation de produits

Mélange de farine pourtresse 8 céréales bio,

500 g, Fr. 2.50

Flocons de millet bio,500 g, Fr. 4.40

Margarine bio, 250 g,Fr. 2.60* au lieu deFr. 3.30

Lard de campagne aux herbes bio,les 100 g, Fr. 4.70* au lieu de Fr. 5.90* Prix action du 27 avril au 3 mai 2010.

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Page 48: Migros Magazin 17 2010 f BL

Et si la nouvelle efficacité anti-ridesvenait de la nature?Nouvelle génération anti-rides :le Pro-Rétinol, puissante moléculeanti-rides, pour la 1ère fois issude la nature dans une gammede soin Garnier.

Chez Garnier, la nature est une source d’inspiration etd’innovation. Le laboratoire international de soin de la peauGarnier a exploré de nombreuses matières premières afind’identifier un actif contre les rides et le vieillissement, maisqui ait une origine naturelle. Apres plusieurs mois de recher-che, les équipes scientifiques ont identifié un Pro-Rétinold’origine végétale, ayant la plus grande affinité avec la peau.Ce Pro-Rétinol nouvelle génération agit comme un véritableréservoir et libère du Rétinol en continu au cœur des ridespour une double action épidermique : il renouvelle les cellu-les de la peau pour lutter contre les rides, et stimule la pro-duction de collagène pour renforcer la fonction barrière (testsréalisés in vitro).Et quand Garnier associe la nature à la science, les résultatssont probants *:• -22% sur les rides de la patte d’oie• -18% sur les rides des paupières inférieures• -30% sur les rides du front.

C’est aussi un véritable engagement de la part de Garnier,qui porte une attention particulière à la sélection de sesmatières premières, respectueuses de l’environnement. Celasignifie : privilégier des matières premières renouvelables àcelles qui génèrent des déchets, et donc développer desmolécules éco-friendly.

Et pour mener son engagement jusqu’au bout, Garnier uti-lise des étuis cartons certifiés FSC, garan-tie d’une bonne gestion des forêts.

Iris Berben

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Garnier uti-son engagement jusqu’au bout,menerEt pourés FSC, garan-lise des étuis cartons certifi

tie d’une bonne gestion des forêts.

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Page 49: Migros Magazin 17 2010 f BL

Migros Magazine 17, 26 avril 2010 ENMAGASIN | 49

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON

Migros respecte le cycle de vie de la nature

Sticks de sucre de cannebio, 250 g, Fr. 2.70

Infusion de camomillebio, 20 sachets,

Fr. 1.10

Biscuits completssésame noisette bio,200 g, Fr. 3.10

Infusion de cynorrhodonbio, 20 sachets, Fr. 1.40 Infusion de tilleul bio,

20 sachets, Fr. 2.20

chimiques et une détentionmoderne des animaux. Les mani-pulations génétiques et le trans-port aérien sont par ailleurs pros-crits.

Toutes les matières premièresbio provenant de Suisse sont is-sues d’exploitations agricoles cer-tifiées par le label Bourgeon, quigarantit le respect des normes

strictes de Bio Suisse. Les sites, demême que la transformation et lacommercialisation, sont contrôlésentre autres par Bio Inspecta, Pro-cert et Imo, des noms qui sont fa-miliers au consommateur et quitissent une relation de confiance.Parmi ces derniers, citons encorel’Institut de recherche de l’agricul-ture biologique basé à Frick (AG)

qui participe, en collaboration avecMigros, auprojet duWWF«10000gestes pour la biodiversité».

L’assortiment bio seraencore étofféBien qu’ils soient un peu plus oné-reux que les produits traditionnels,les produits bio, dont l’assortimentsera encore étoffé, méritent qu’on

leur accorde une place de choix.Les près de 1000 références bio deMigros sont autant de pas vers uneagriculture respectueuse de l’envi-ronnement et offrent unmillier debonnes raisons d’acheter bio.

Martin JenniPhotos Sandro Diener

Stylisme Caroline Buschwww.fibl.org

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Migros Magazine 17, 26 avril 201050 | ENMAGASIN

Risotto auquinoa bioAccompagnement pour4 personnes

➔ Bien laver 300 g de quinoabio. Hacher fin 1 petit oignon et1 gousse d’ail bio. Env. Fr. 3.90

➔ Peler 2 grosses carottes bio.Couper en petites tranches finesà l’aide d’un éplucheur. Etuverbrièvement dans 2 cs d’huiled’olive l’oignon et l’ail, puis lescarottes. Ajouter le quinoa etmouiller avec 6 dl de bouillon biochaud. Env. Fr. 1.30

➔ Faire bouillir et laisser mijoter5 minutes. Retirer la poêle dufeu et laisser gonfler 15 min àcouvert. Ajouter encore 0,5 dl debouillon chaud avant de servir.Saler et poivrer. Affiner avec 1 dlde crème entière bio et 60 g degruyère râpé bio.Env. Fr. 3.40

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Infusions glacéesLes nouveaux thés froids bio contiennentnotamment de la menthe pomme, desboutons de rose, de la mélisse et de lacitronnelle. Toutes ces plantes proviennentde cultures biologiques et sont infusées lorsde l’élaboration de la boisson.Infusion de la félicité bio et infusion de labonne humeur bio, 1 l, l’une, Fr. 1.60** En vente dans les plus grands magasins.

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NOUVEAUÀ MIGROS

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Confiture fruitéeLa gamme de confitures bio contenant 45%de fruits s’étoffe. Après les variétés à laframboise, à la myrtille et à l’abricot, voicicelle au cassis, une baie noire un peu plusâpre que ses cousines rouges.Confiture extra bio cassis, 350 g, Fr. 3.80

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Jus de fruits diluésLe jus de pomme dilué dans de l’eau est unedes boissons les plus désaltérantes. Désormais,Migros en propose deux nouvelles variétés enqualité bio: le jus de raisin rouge et de pommeainsi que le jus de pomme trouble. Ces nouvellesspécialités se composent de jus de fruits bio deproduction suisse. Elles sont disponibles à l’unitéou en lot de six.Jus de raisin rouge et de pomme dilué bio et jus depomme dilué trouble bio, 50 cl, l’un, Fr. 1.50** En vente dans les plus grands magasins.

Page 51: Migros Magazin 17 2010 f BL

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Page 52: Migros Magazin 17 2010 f BL

52 | ENMAGASIN Migros Magazine 17, 26 avril 20105255 || Migros Magazine 17, 26 avril 2010Miggroross MaMaMaggagazineine , 266 aav 2010010010

L’Amazone est l’un des pluslongs fleuves dumonde. Sonbassin abrite une flore ex-

ceptionnelle et les fruits exotiquesy sont légion. Ces derniers ont ins-piré les créateurs de la ligne Ama-

zonas de Crème d’or proposée enédition limitée.

Juteux et aromatique, le lulo semarie bien avec la goyave – dontla saveur évoque la poire, le coinget la figue – ainsi que la papaye

que l’on connaît déjà depuis quel-ques années sous nos latitudes.

Le mélange de ces trois fruitsdonne une glace rafraîchissanteabsolument irrésistible. Cettenouvelle création est désormais

disponible en barquette pratiquede 200 ml.

Par ailleurs, les amateurs despécialités brésiliennes ne man-queront pas de goûter à la glacecaipirinha. HB

Crème d’or Amazonasen édition limitée:

lulo, goyave & papaye,200 ml, Fr. 3.20,

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A fondre de plaisir!Personne ne peut y résister! Les rêves glacés de Crème d’or aux fruits exotiques amazoniensvous offrent des moments de pure félicité.

Page 53: Migros Magazin 17 2010 f BL

Migros Magazine 17, 26 avril 2010 ENMAGASIN | 53

Par Anna’s Best: French Dressing, 2,5 dl, Fr. 2.20, cœur delaitue pommée, 150 g, Fr. 3.30, salade Alice, 250 g, Fr. 2.90

Le plus d’Anna’s BestRincées à l’eau claire, lessalades coupées Anna’s Bestsont prêtes à être servies.Il est conseillé de ne pasles rincer une nouvellefois pour éviter toute pertede vitamines et de minéraux.

Autrefois, préparer la saladeétait toute une affaire: il fal-lait éliminer les éventuelles

petites bêtes, ôter les feuilles flé-tries et enfin la laver. Et si on nepossédait pas d’essoreuse volu-mineuse dans son armoire, lesfeuilles gorgées d’eau arrivaienttoutes fripées dans l’assiette.

Il n’est donc guère étonnantque les salades toutes prêtesd’Anna’s Best soient tant appré-ciées. Déjà coupées et rincées,elles passent sans autre de l’em-ballage à l’assiette pour un plaisirgustatif frais et croquant.

Anna’s Best n’utilise bien en-tendu que des produits naturels,et de la récolte à la transformation

de la salade, il n’y a qu’un pas. Lesfeuilles coupées en bouchées sontsélectionnées avec soin et plon-gées dans un bain d’eau à 2 ºC,sans additifs, ce qui permet de leslaver tout en conservant leurstructure. Avant de les livrerà Migros, les salades sontencore séchées et embal-lées hermétiquement.

Chez soi, il ne res-te alors plus qu’à ser-vir ces concentrés devitamines et de fibres, depréférence avec une desnombreuses sauces An-na’s Best, elles aussiprêtes à l’emploi!

Silke Bender

Dr si 2,5 dl Fr 2.20 d

De l’eau clairepour la saladeComme lavées à la main: les salades déjàparées Anna’s Best sont plongées dans un baind’eau glacée – sans additif aucun.

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54 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Hotelplan est en fête: àA l’occasion de son 75e anniversaire, le voyagiste appartenant au groupe Migros proposera le 29

Le 29 avril 1935, GottliebDuttweiler, le fondateurdeMigros, lançait Hotel-

plan et permettait ainsi à denombreux Suisses de décou-vrir leur pays.

Septante-cinq ans plustard, le voyagiste appartenantau groupe Migros organisepour tout un chacun des va-cances dans le monde entier.Afin de fêter dignement cetanniversaire, Hotelplan a dé-cidé de proposer deux offresexceptionnelles à ses clients.

Les enfants ne paientque Fr. 75.-Les deux forfaits ne pourrontêtre réservés que le 29 avril2010 (nombre de places li-mité).

Les enfants âgés de 2 à14 ans ne paient que Fr. 75.–pour une ou deux semaines

Le Jasmina Playa***(*) est unpetit hôtel tranquille se distin-guant par sa belle piscine dansla cour intérieure et par samagnifique situation sur la plage.L’établissement est sis à 20 kmdes commerces d’Houmt Souk età 25 km de l’aéroport de Djerba.Infrastructure: réception aveccoffres-forts payants, bars,restaurants, café maure, sallesde séjour avec TV par satellite,

boutique, salon de coiffure etdiscothèque à l’hôtel affilié ClubJasmina. Piscine avec solarium.Chaises longues et parasolsgratuits à la piscine et payantsà la plage, serviettes de bainpayantes.Repas et boissons: toutcompris.Chambres: chambres doublesspacieuses de style maure avecbain ou douche, WC, sèche-

cheveux, téléphone, TV parsatellite, minibar, climatisation,balcon ou terrasse.Activités: tennis (éclairage, ra-quettes et balles payants), ping-pong, aérobic, pétanque, minigolf,tir à l’arc, football, volley, petitprogramme d’animation et dedivertissement.Pour les enfants: miniclub pourles 4–12 ans (au Club Jasmina),piscine séparée, aire de jeu.

➔ 29 avril 1935: fondationd’Hotelplan par GottliebDuttweiler.➔ 1937: 25 762 Suisses et47 969 étrangers voyagent avecHotelplan en Suisse.➔ 1945: organisation despremiers voyages à Milan,Venise, Florence et sur laRiviera.➔ 1953: premier voyageforfaitaire aux Etats-Unis.La Yougoslavie et la Grècedeviennent de nouveaux buts devacances.➔ 1958: nouvelles destinationsen Extrême-Orient; premiersvoyages par avionen Inde et au Japon.

La cour intérieurede l’hôtel disposed’une belle piscine.

Jasmina Playa***(*), DjerbaPrix forfaitaire par personne en CHF en chambre double, hébergement All Inclusive (HP J DJE 0126)

Les grandesdates de l’histoired’Hotelplan

OFFRE 1: DJERBA

15.5. - 22.5.10 29.5. - 19.6.10 26.6. - 3.7.10 14.8. - 21.8.10 25.9. - 9.10.10 10.7. - 7.8.1028.8. - 18.9.1016.10. - 23.10.10

1 semaine 695 745 845 995 1095 1195Semaine suppl. 385 420 441 476 476 679

Prix fixe enfants 75 75 75 75 75 75

Pour 1 à 2 enfants de 2 à 14 ans dans la chambre de deux pleins tarifs.

Vols: départs de Genève à destination de Djerba avec Tunis Air tous les samedis du 15 mai au 23 octobre 2010.

Page 55: Migros Magazin 17 2010 f BL

OFFRES AUX LECTEURS | 55

vous les cadeaux!avril prochain deux offres exceptionnelles pour les familles.

Disposant d’un beau parc,le Vincci Flora Park**** estun petit hôtel balnéaire situéà 500 m de la longue plage desable. De nombreux commerces,cafés et restaurants sont àquelques pas. L’établissement estsis à Hammamet-Yasmine, un lieude villégiature doté d’un parc deloisirs, d’un centre culturel et desouks traditionnels. Le site offremaintes possibilités de sortie.Le vieux village de pêcheursd’Hammamet est à 8 km etl’aéroport de Monastir à 100 km.Infrastructure: 100 chambresde style maure. Immeuble de deuxétages avec hall, réception, sallede séjour, bar, restaurant avecterrasse, restaurant à la carte,café maure, boutique, piscinecouverte. Grand parc avecsolarium partiellement couvert,piscine avec snack-bar. Chaiseslongues et parasols gratuits à lapiscine et payants à la plage.Repas et boissons: demi-pen-sion. Buffets au petit-déjeuner etau dîner.Chambres: chambres doublesaccueillantes avec bain oudouche, WC, sèche-cheveux,téléphone, TV par satellite,minibar (payant), coffre-fortpayant, climatisation (en hautesaison), balcon ou terrasse.

La piscine et leparc de l’hôtel

invitent à ladétente. Quant au

bar de la plage,il est propice

à des momentsconviviaux.

Vincci Flora Park****, HammametPrix forfaitaire par personne en CHF en chambre double, hébergement en demi-pension (HP J TUN 0221)

OFFRE 2: HAMMAMETdans la chambre de deuxpleins tarifs.

Sont compris dans le prix:vol aller-retour de Genève enclasse économique, taxesd’aéroport et de sécurité, lo-gement en chambre double,repas selon offre, assistance.

N’est pas compris: assu-rancemultirisqueobligatoire,de Fr. 30.– à Fr. 71–.

Ces offres sont soumisesaux conditions générales decontrat et de voyage deMTCH SA.

Réservation possible le29 avril 2010 pendant lesheures d’ouverture de vo-tre agence Hotelplan, danstoutes les bonnes agencesde voyages, sur le site in-ternet hotelplan.ch ou au0848 82 11 11 (de 8 h 30à 18 h).

➔ 1960: lancement d’Autoplan.➔ 1961: premiers voyages auProche-Orient et en Egypte àbord d’avions à réaction.➔ 1976: premier vol spécial àbord du Concorde, de Genèveà Casablanca.➔ 1996: Hotelplan, Crossairet Mc Donald’s créent l’avion«Mc Plane».➔ 2001: fondation de BelairAirlines SA.➔ 2010: Hotelplan a 75 ans etfête son 20 000 000e client.

Activités: tennis (éclairagepayant), ping-pong, volley,programme de divertissementssportifs et ludiques la journée; lesoir, spectacles et orchestre.

Activités payantes: équitation,sports nautiques à la plage(proposés par des tiers), terrainsde golf à 9 et 18 trous à 5 km.Pour les enfants: pataugeoire.

1960 l d’A la

8.5. - 22.5.10 29.5. - 19.6.10 26.6. - 3.7.10 14.8. - 21.8.10 25.9. - 9.10.10. 10.7. - 7.8.1028.8. - 18.9.1016.10. - 23.10.10

1 semaine 595 645 695 745 845 945Semaine suppl. 231 280 294 371 406 441

Prix fixe enfants 75 75 75 75 75 75

Pour 1 enfant de 2 à 14 ans dans la chambre de deux pleins tarifs.

Vols: départs de Genève à destination de Monastir avec Tunis Air tous les samedis du 8 mai au 23 octobre 2010.

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56 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Olivia Nobs: «J’ai appris à cuisiner en regardant ma maman et en l’aidant.»

Secretsde cuisine

Pour vous, cuisiner c’est...

Un plaisir avant tout!J’aime passer

du temps à faire à manger pour moi

et pour les autres.

Quel est votre platfavori?

Les sushis.

Que ne mangeriez-vous

pour rien au monde?

Des abats.

Qu’avez-vous toujours en réserve?

Du quinoa, des fruits

et un yaourt nature.

Avec qui aimeriez-vous

partager un repas?

Pas avec une personnalité en

particulier... En fait, juste avec

les gens que j’aime.

La championne qui revientSélectionnée de dernière minute, la Chaux-de-Fonnière est la seule Suissesse à avoir ramené unesnowboardeuse de charme qui cuisine le saumon aussi subtilement qu’elle dévale les pistes.

A27 ans, la snowboardeuseOlivia Nobs habite encorechez papa-maman. «Je n’ai

tout simplement pas les moyensd’avoir un logement à moi.» Là,elle nous reçoit à Verbier, dansl’appartement de vacances de sesparents. «A La Chaux-de-Fonds, çan’aurait pas été possible, on est enplein déménagement.»

Une grande baie vitrée donnesur des sommets d’une blancheurimmaculée. «J’en ai un peu marrede la neige, pas vous?»Rires.Drôle,en effet, d’entendre pareille ré-flexion de la bouche d’unemorduede la glisse, d’une médaillée debronze des JO de Vancouver... Ilfaut dire que notre hôte s’avèreplutôt d’un naturel spontané. Lalangue de bois, elle ne connaîtpas.

«Des paroles déplacéesqui m’ont énervée»Alors, quand on revient sur lespropos un brin assassins qu’a tenusà la presse son entraîneur HaraldBenselin au lendemain de son ex-ploit olympique, cette Bonnie Par-ker neuchâteloise dégaine: «Direque j’étais la plus talentueuse del’équipe,mais pas la plus bosseuse,c’était déplacé et ça m’a énervée!Je n’ai pas toujours été une grandetravailleuse, c’est vrai. Mais, de-puis l’été 2008, j’ai mis en placetoute une structure autour demoi,je suis devenue plus profession-nelle.»

Olivia pose son couteau. «Cequ’Harald a peut-être oublié, c’estque j’ai fait une grosse chute à lafin de la saison passée et que mapréparation s’en est trouvée per-turbée. «Bilan: une commotion,quelques vertèbres fracturées etdes douleurs dorsales récurrentesqui l’ont handicapée tout l’hiver.«Le boardercross, ce n’est pas un

match de ping-pong. Il faut avoirla niaque, se bagarrer, c’est trèsphysique!»

Une finale acharnéecouronnée par un titreHeureusement, la chance a tour-né. Repêchée in extremis suite auforfait de Tanja Frieden, blessée, lablonde rideuse a pu s’envoler di-rection le Canada et arracher envéritable guerrière la troisièmeplace d’une finale acharnée. «Etreune outsider a joué en ma faveur.Il y avait moins d’attentes par rap-port à mes performances, doncmoins de pression sur mes épau-les.» Et c’est aussi dans l’adversitéque l’on reconnaît les grandschampions.

Au moment de grimpersur le podium, Olivia avoue

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CUISINE DE SAISON OLIVIA NOBS | 57

COUPER les carottes en rondellesà l’aide d’une mandoline.

DÉPOSER les tranchesde saumon sur les légumes.

FERMER les papillotes etles disposer sur une plaque.

SORTIR du four après20 minutes de cuisson.

de loinmédaille des JO de Vancouver. Rencontre à Verbier avec une

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58 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

«Je suis toujours en vadrouille, je n’ai jamais le temps de m’installer quelque part.»

avoir craqué. «J’ai pleuré.C’était un moment vrai-

ment fort, intense, violent même.Je m’attendais à voir 5000 person-nes à tout casser et il y en avait...22 000! La voilà qui sort sa mé-daille pure bronze de son étui.«Elle est belle, non?» Il y a de lafierté dans sa voix et son regard.«Je l’ai prêtée à plein demonde, jel’ai posée partout, c’est unmiraclesi je ne l’ai pas encore perdue.»Taratata! Elle y tient bien plusqu’elle ne veut le montrer...

«C’est le rêve de tout sportif,un aboutissement», finit-elle paradmettre. Songerait-elle à raccro-cher sa planche? «J’y ai penséparce que cela fait un bon bout detemps que je suis sur le circuit(n.d.l.r.: huit ans). Mais j’ai décidéque j’allais encore faire une saison.J’ai toujours du plaisir à rider, àsentir cette montée d’adrénalinelors des compétitions, et puis çasera peut-être la première fois queje pourrai vivre demon sport.» Lessponsors – c’est bien connu – sontattirés par tout ce qui brille!

Une formationde kinésiologue en vuePrête donc à repartir pour un tourde cirque blanc, mais en œuvrantparallèlement à sa reconversion.«Je vais reprendre des études enkinésiologie, une formation surtrois ans.» Diplômée de l’Ecolehôtelière de Glion, elle a eu enviede se tourner vers cette thérapie– un rééquilibrage physique,men-tal et énergétique – après avoirelle-même bénéficié du soutiend’unkinésiologueau seinde l’équipesuisse de boardercross. Chaquefois qu’il s’est occupé demoi avantune course, ça a bien marché.»

Déposés dans leurs papillotes,les saumons prennent la directiondu four. «J’ai appris à cuisiner enregardant ma maman et enl’aidant.» Amatrice de bonne chèreet de bon vin, la Chaux-de-Fon-nière ne s’astreint à aucun régime.«L’important, c’est que jeme sentebien.» Pour cela, elle suit lesconseils en diététique de JonathanBruchez, son préparateur physi-que. «J’essaie d’avoir toujours cestrois éléments – glucides, lipideset protéines – dansmon assiette etde consommer les bons alimentsau bon moment.»

Tout est décidément questiond’équilibre chez cette jeune fem-me. Toujours et depuis toute pe-tite, depuis ses premiers pas à skidans le salon familial. «Je devaisavoir 2 ou 3 ans et je me prome-nais comme ça à la maison pour

m’habituer à tout cet équipe-ment.» Son baptême de surf desneiges, elle l’a vécu avant d’entrerà l’école primaire, sur une plancheen bois fabriquée par son père.«Avec les Moonboots et les san-gles, c’était pas très facile.» Evi-

demment, ça n’avait rien à voiravec le matériel hypersophistiquéd’aujourd’hui.

Chaque hiver, elle perfection-nait son style et sa technique enslalomant dans les traces de sesparents, puis de copains plus âgés

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CUISINE DE SAISON OLIVIA NOBS | 59

De savoureusesrecettes surwww.saison.chPour s’abonner: 0848 87 7777,[email protected](39 fr. seulement pour12 numéros)

INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES

200 g de poireau400 g de carottes

100 g de carottes jaunesdu Palatinat

2 cs d’huile d’olive1 dl de vin blanc2 dl de bouillon

de légumes1 cs d’épices

ayurvédiques Vata Churnaou de curry doux

sel, poivre2 cs de crème

800 g de filet de saumonsans la peau1 citron bio

PRÉPARATION

1) Couper le poireau en deuxdans le sens de la longueur, puistransversalement en fines lanières.Trancher les deux variétés decarottes en fines rondelles à l’aided’une mandoline. Faire revenirbrièvement les légumes dansl’huile. Mouiller avec le vin etlaisser réduire. Ajouter le bouillon.Assaisonner avec le Vata Churna,saler et poivrer. Laisser mijoterjusqu’à ce que les légumes soientcuits mais encore croquants.Y verser la crème, mélanger etrectifier l’assaisonnement.

2) Préchauffer le four à 180 °C.Répartir les légumes sur quatregrandes feuilles d’aluminium.Trancher le saumon transversale-ment en quatre. Saler et poivrer.Déposer les tranches sur leslégumes. Fermer les papillotes etles disposer sur une plaque. Faire

cuire env. 20 min au milieu du four.Couper le citron en quartierset les servir avec le saumon.

SuggestionsServir avec de l’aneth ou du persil.Accompagner de quinori ou de riz.Le quinori est un mélangede quinoa, de riz, de sésameet de pois chiches.

Préparation: env. 40 min;cuisson au four: env. 20 min

Valeur nutritivePar personne, env. 43 gde protéines, 22 g de lipides,12 g de glucides, 1750 kJ / 420 kcal

Saumon en papilloteUne recette d’Olivia Nobs

qu’elle. «Ils étaient comme desgrands frères. C’est d’ailleurs aveceux que j’ai commencé la compé-tition, d’abord en alpin et après ensnow.» Elle collectionne les bonsrésultats et se qualifie, en 1998,aux championnats du monde ju-nior qui se déroulaient au Colo-rado. «J’ai terminé deuxième, çam’a motivée à persévérer danscette voie.» Avec la réussite quel’on sait...

Une année passéeen AustralieBien sûr, à côté de cela, à côté duboardercross, il n’y a pas de placepour grand-chose. «Je suis tou-jours en vadrouille, je n’ai jamaisle temps de m’installer quelquepart.» Olivia adore voyager certes– elle amême arrêté le snowboardaprès les JO de Turin pour partirune année en Australie, «pourchanger d’air, voir d’autres hori-zons» –, mais elle aspire par-des-sus tout à posséder un jour sonpropre chez-soi, un nid douilletqu’elle meublerait selon ses goûts,où elle pourrait enfin poser ses va-lises et recevoir ses amis autour debons petits plats mitonnés à sa fa-çon. Alain Portner

Photos François Wavre / Rezo

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60 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Les produits bio sont de plus en plusplébiscités. Andrea Pistorius, collaboratriceau magazine «Cuisine de Saison», vousexplique ce qui se cache derrière le logo bio.

PETIT PRÉCIS CULINAIRE

Le boom du bio

Pommes bioPour la culture bio, on utilise des variétés de pommes plus

résistantes, comme les Gala, Topaz, Golden ou Maigold.Les pommes bio sont également délicieuses chaudes

(pommes au four, röstis aux pommes).Conseil: ne pelez pas vos pommes si vous les dégustez crues.

Vous conserverez ainsi un grand nombre de vitamines.

Bananes bioMigros importe 95% de sesbananes bio du Pérou et 5% del’Equateur. Elles arrivent par voiemaritime, le transport aérienétant interdit. Les bananesconstituent de très bonnessources d’énergie.Conseil: travaillez les bananestrop mûres avec du lait, duyogourt ou de la crème pour enfaire des milk-shakes ou de laglace.

LA NATURE SAIT CE QUI EST BON

Il y a les VIPs (Very ImportantPerson), qui aiment les passe-droits. Il y a les DINKs (Double

IncomeNo Kids), qui ont deux sa-laires, n’ont pas d’enfants, consom-ment sansmodération et ne jurentque par leur carrière. Et mainte-nant, il y a les LOHAs (Lifestyle OfHealth And Sustainability)!

Si vous aimez cuisiner et man-ger, accordez une grande impor-tance à la qualité et à la protectionde l’environnement et achetezsouvent des produits bio, alors,vous êtes un exemple-type deLOHA: votre style de vie est uneassociation heureuse et décom-plexée de plaisir, de diététique etde durabilité.

AMigros, les fruits et légumesbio préférés des consommateurssont les bananes, les carottes, lestomates (cerises et en grappe), lescitrons, les pommes de terre, lespommes (Gala, Topaz, Golden etMaigold) et les salades (roquette,endives, batavia, rampon, laitueiceberg et laitue pommée).

Mais si le bio est sur toutes leslèvres, que se cache-t-il vraimentderrière le label bio de Migros?

Des rendements jusqu’à50% inférieursToutes les matières premières biosuisses sont cultivées dans le res-pect des directives strictes de BioSuisse, la Fédération des entrepri-ses agricoles biologiques. Le labelau bourgeon garantit l’ensembledu cycle naturel.

A la différence des exploita-tions classiques, une ferme bion’utilise ni engrais artificiels niproduits phytosanitaires chimi-ques pour cultiver ses fruits et lé-gumes bio.

Par ailleurs, les agriculteurs biocultivent des variétés végétalesplus robustes et plus résistantes,afin de créer une barrière de pro-tection préventive supplémen-taire.

L’agriculture bio existe depuisles années 1920. Toutefois, malgrédes dizaines d’années d’expérience,une exploitation bio reste plus ex-posée aux risques comme les inva-sions de nuisibles ou les maladiesqu’une exploitation convention-nelle. Son rendement peut êtrejusqu’à deux fois moindre, ce quiexplique le prix un peu plus élevédes fruits et légumes bio. Cepen-dant, Migros achète désormais deplus grandes quantités de produitsbio. Elle a donc pu baisser leur prixde 5% en moyenne.

Pour les importations:l’avion est interditLes produits qui ne peuvent êtreproduits en Suisse pour des ques-tions de climat (bananes, citrons)sont importés. Cela est aussi vala-ble pour les produits indigènessaisonniers (tomates, certainessalades). Le transport aérien, àl’origine des émissions de CO2 lesplus importantes, est proscrit. Deplus, les produits importés doi-vent respecter les normes édic-tées par une ordonnance del’Union européenne.

En raison de l’utilisation d’en-grais naturels, les fruits et légu-mes bio poussent moins vite queles produits cultivés de façon tra-ditionnelle: ils présentent aussiune structure cellulaire plus com-pacte et moins riche en eau. Legoût des légumes qui poussenttrès lentement peut ainsi êtreplus prononcé.

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CUISINEDE SAISON | 61

Tomates bioLes tomates bio sont importées d’Es-pagne, des Pays-Bas et du Maroc.Dès juin, elles viennent de Suisse. Pourestomper l’acidité de la tomate, ajoutezun peu de sucre ou de miel à vos saucesmaison.Conseil: vous pouvez également farcirles tomates et les faire gratiner.

Salade bioEn été, les salades bio sont de production indigène. En hiver, elles sont importées d’Italie etd’Espagne. Les laitues pommée et iceberg ainsi que le rampon, la roquette, les endives et labatavia sont disponibles en qualité bio à Migros.Conseil: rincez brièvement la salade afin que la perte de vitamines soit moindre.

Citrons bioEn été, Migros importe ses citrons bio d’Afrique du Sud. En hiver, ilsviennent d’Italie et d’Espagne. Farcir le poulet de quelques tranchesde citron rend sa chair plus juteuse.Conseil: le zeste de citron apporte une note raffinée à de nombreuxplats. De préférence, utilisez des citrons bio non traités.

Carottes bioLes carottes bio sont cultivées en Suisse. Leur goût semarie très bien à celui du gingembre frais. Pour préparerune salade de carottes, râper fin 500 g de carottes et2 cm de gingembre. Mélanger avec le jus de 1 citron vert,1 cs d’huile d’olive, de la menthe poivrée hachée fin, du selet du poivre.Conseil: les carottes constituent un savoureux en-caspour les enfants.

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Migros Magazine 17, 26 avril 2010 VOTRE RÉGION MIGROS BÂLE | 63

Un festivald’humourinternationalLe Laaf Théâtre sert quatre jours de rireà la salle de spectacles de Courtételle.

Du 28 avril au 1ermai, ce serontquatre jours pour se marrer,se bidonner ou se dérider au

café-théâtre et à Courtételle. L’oc-casion de rire et de sourire, sur-tout, mais aussi de découvrir desartistes locaux et internationaux.

Les festivités de ce premier fes-tival d’humour organisé par Pierre-André Rossé, propriétaire et fonda-teur du Laaf Théâtre, débuteront lemercredi. Jacques Bonvin (CH),incarnera un Valaisan bon teint seperdant dans la grande Lausannepour trouver une femme et assurersa descendance. Célestin Bobet(CH) assurera la première partie.

Le lendemain,Olivier Payré, dePerpignan (F), se racontera enMonsieur Patok, un personnagedécalé relatant sa vision déjantéedu monde et sa rencontre avecl’amour et les sangliers. Le Comé,régional de l’étape, se produira enpremière partie. Il distillera sonhu-mour subtil et teinté de bienveil-lance, très loin de la vulgarité et del’humour «bête et méchant».

Vendredi, place à la noblesse.Calixte de Nigremont (F) et sonspectacle Cardinal fera entrer lepublic dans l’aristocratie françaiseen racontant avec espièglerie qu’onpeut être nommé cardinal sanspour autant cesser de danser de latechno. Fameuxmaître de cérémo-nie, animateur mondain et éruditsachant conter les louanges den’importe quelle grange abandon-née, Calixte de Nigremont étonnepar ses capacités d’improvisation.Sur son site, il annonce avoir été

maître de cérémonie àl’inaugurationdel’Olym-pia et lors de la Finale dela Coupe du Monde defootball en France en1998. En première partie,une surprise sera concoctée pardes artistes jurassiens.

Samedi 1er mai, après une pre-mière partie surprise, c’est LaurentChandemerle (F) qui viendra fairerésonner ses 120 voix au Festi’Laaf.De Maurane à Nicolas Sarkozy enpassant par Jamel Debbouze, iln’oublie personne. Invité perma-nent de l’émission Les années bon-heur de Patrick Sébastien, il a rem-porté plusieurs fois le concoursGraines de Stars. A l’instar deCalixte de Nigremont, il estprésenté comme un artiste derenommée internationale.

Le Laaf Théâtre estprécurseur au JuraLe Laaf Théâtre est né en 2006sous l’initiative de Ropiane,alias Pierre-André Rossé, àCourtételle. Cet artiste, humo-riste et serrurier, présente desartistes régionaux, nationaux etinternationaux et il se produitquelques week-ends par année.

Le café-théâtre, installé àcôté de son atelier de serrurerie,peut accueillir environ 80 spec-tateurs. Petit et intime, il reflètebien l’âme des cafés-théâtres pari-siens qui font le bonheur des tou-ristes... de Paris à Courtételle!

Jacqueline Parrat

à-esett.àe,c-te

ProgrammeAu Laaf Théâtre à Courtételle➔ Mercredi 28 avril ➔ 20 h Célestin Bobet ➔

21 h Jacques Bonvin➔ Jeudi 29 avril ➔ 20 h Le Comé ➔ 21 h OlivierPayréA la salle des spectacles à Courtételle:Vendredi 30 avril ➔ 20 h première partiesurprise➔ 21 h Calixte de Nigremont➔ Samedi 1er mai ➔ 20 h première partiesurprise ➔ 21 h Laurent Chandemerle

Billets en vente aux succursales de la BanqueRomande Valiant à Delémont, Porrentruy et Saignelégier.Contact: [email protected]

Calixte deNigremont.

Laurent Chandemerle.

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64 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Délifit à emporterCette délicieuse collation nourrit sanssurcharger l’organisme.

Depuis quelques années, toutrestaurant qui se respectepropose une assiette fitness.

Des offres qui se ressemblent tou-tes comme deux gouttes d’eau auprintemps. Généralement, uneescalope de poulet, entourée detrois ou quatre salades, tente deséduire l’hôte, qui veut ainsi sefaire du bien, mais dont l’estomaccriera de nouveau famine verstrois heures de l’après-midi.

Le b.a.-ba d’une alimentationsaine est un ensemble diversifié detoutes les denrées, parmi lesquel-les beaucoup de légumes, desfruits de saison, un peu de viandeou de poisson, du fromage, desœufs ou du tofu ainsi qu’un fécu-lent. Il importe également d’utili-ser des huiles et graisses de hautevaleur, souligne la diététicienneRita Fricker. «Outre l’huile d’olive,l’huile de colza a retrouvé ses let-tres de noblesse aujourd’hui, carsa teneur en précieuses substancesa été redéfinie», déclare la spécia-liste en parlant des nouvelles dé-couvertes concernant la prépara-tion des mets.

Des régals fins pourpersonnes en formeChaque repas équilibré doit aussicontenir suffisamment de miné-raux et de vitamines afin de four-nir à l’organisme tout ce dont il abesoin. Ce qui ne veut pas direqu’il doit être une bombe de calo-ries. Quelques connaissances suf-fisent pour composer des menuset des en-cas légers mais rassa-siants, et qui font du bien à longterme.

Le choix, la préparation, lacomposition et la diversificationsaisonnière des aliments impli-quent cependant des connaissan-ces et un savoir-faire plus poussés.En sa qualité de plus grande chaînesuisse de restaurants, la gastro-nomie Migros est un prestataire

professionnel que ses lignes direc-trices prédestinent à proposer desrepas savoureux et digestes à unprix raisonnable.

Sous l’appellation Délifit, Mi-gros Bâle lance des régals à empor-ter, dont la préparation prend encompte tous les impératifs d’unealimentation saine. L’ensemble del’offre «Délifit take-away» est éla-boré par une équipe de créateursMigros avec laquelle collaborela diététicienne diplômée RitaFricker. Priska M. Thomas Braun

Nouveau:offre Délifittake-away➔Les différents sandwiches,les salades de saison, les légersbirchermüeslis et les barquettesde fruits sont non seulement unplaisir pour les yeux, mais aussiun régal rassasiant, qui ne pèsepas sur l’estomac pour autant.➔ Ils s’obtiennent dès à présentà tous les comptoirs Gourmessade Migros Bâle.

Photos

DR

Une alimentationéquilibrée et de hautevaleur comme collationet à emporter.

Page 65: Migros Magazin 17 2010 f BL

VOTRE RÉGION MIGROS BÂLE | 65

Une spécialisterenomméeMigros Bâle montre tout l’intérêt qu’elle porte à la nutrition.

Son dialecte bernois est sym-pathique. Rita Fricker a gran-di dans la ville fédérale. Dié-

téticienne diplômée ES, ellecompte parmi les pionnières suis-ses d’une alimentation équilibréeet savoureuse. Tout au long de sesvingt-cinq ans d’activité, cette pro-fessionnelle renommée n’a cesséde suivre et demettre enœuvre lesdernières découvertes scientifi-ques dans sa spécialité.

Actuellement, Rita Frickertravaille comme enseignante aucentre professionnel des métiersde l’hôtellerie et de la restaura-tion où elle forme les cuisiniers etcuisinières en diététique. Migrosa également profité du savoir decette femme dynamique en l’asso-ciant au développement de l’offreDélifit take-away pour ses coopé-ratives Aar, Lucerne et Bâle, et enlui confiant la formation du per-sonnel.

Qu’est-ce queDélifit?Délifit est synonyme demets équi-librés et rassasiants, servis dans lesrestaurants Migros. Savourer aulieu de renoncer, tel est le motd’ordre. Une majorité des fidèlesclients des restaurants de la zoneéconomique couverte par la coo-

PyramidealimentaireLa pyramide alimentaire illustre lesgroupes d’aliments parmi lesquels onpeut se servir abondamment.Mais elle montre également où laretenue et la modération sontrecommandées.

pérative régionale Migros Bâleconnaît déjà cesmenus savoureux.Désormais, et c’est nouveau, Mi-gros Bâle étend le concept et intro-duit la ligneDélifit dans les rayonsGourmessa take-away.

La mise en pratique au quoti-dien des théories nutritionnelleset le contact avec ses prochainsfascinent aujourd’hui encore RitaFricker. Dans son cabinet près de

Berne, elle conseille les personnesen surpoids et les diabétiques.«J’aime aider les gens à s’alimenterd’unemanière qui contribue à leurbien-être et à leur santé», affirmeRita Fricker en précisant le sens desa tâche.

Et si de grandes entreprises dela gastronomie telle queMigros etses nombreux restaurants propo-sent une alimentation équilibrée,la boucle est bouclée. Car desmenus équilibrés et avantageuxaident les personnes actives, lesécoliers et les étudiants à se nour-rir sainement, hors de chez euxaussi.

Outre son engagement auprèsdeMigros, Rita Fricker, qui est in-dépendante, accomplit encored’autres tâches intéressantes. Elledonne notamment des conféren-ces sur la diététique et préside legroupe régional bernois de l’Asso-ciation suisse des diététicien–ne-sdiplômés ES (ASDD).

Texte et photo Priska M. Thomas

Rita Fricker avec Philippe Knecht, responsable de la productionDélifit de Migros Bâle, dans son bureau vitré à Münchenstein.

Page 66: Migros Magazin 17 2010 f BL

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Page 69: Migros Magazin 17 2010 f BL

Migros Magazine 17, 26 avril 2010 VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 69

Une jolie dînette entre amisVerrines, tartineset autres petits-fourssont à la mode. Et passeulement dans lesrestaurants. Les metsminiatures investissentles foyers. Mise enbouche et conseils.

Finis les apéros chips et caca-huètes bâclés parce qu’on estpressé de passer à table. Ter-

minés la sempiternelle entrée depoisson, le plat de résistance avecune viande en sauce et le dessertbourratif. Aujourd’hui, pour épa-ter ses invités, on préfère proposerde grands buffets avec des tas demini-mets. Au placard, l’argente-rie de l’arrière-grand-mère. Nulbesoin de couverts devant une tar-tine à la confiture de poivrons. Ongrignote entre amis, à la bonnefranquette, des amuse-gueulesaussi divers qu’élaborés. Autre-ment dit, on consomme de la «fin-ger food» (littéralement, nourri-ture que l’on mange avec lesdoigts). Il n’y a que les cuillères quisoient acceptées. Histoire d’en-gloutir plus aisément sa verrineaux deux saumons.

Plus originalet moins formel«Au lieu de menus diachroniques(plats qui se succèdent dans letemps), on présente des repas syn-chroniques (plats apportés ensem-ble ou à de courts intervalles etdisposés spatialement)», expliquele sociologue français Claude Fis-chler, co-auteur de Manger. Fran-çais, Européens et Américains face àl’alimentation. Les raisons? «Unemoindre formalité, c’est plusconvivial et moins compassé. Unemoindre préparation: on peut pré-parer à l’avance ou utiliser un stockpour un repas impromptu.On gagne du temps et cha-

Pour épater sesinvités, rien ne vautles mini-mets.

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70 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

➔cun se débrouille à table.»Une nouvelle façon de

recevoir qui correspond à notreépoque, ajoute Isabelle Bratschi,journaliste culinaire au Matin di-manche et auteure de Poissons denos lacs, recettes de nos grands chefs.«On cuisine des petites choses,plus légères, car on pense au côtérégime et minceur. Les soirées dé-gustation chez soi ont du succès depar leur aspect festif, on échappeun temps à la crise. On semet dansla peau d’un chef cuisinier, commedans les restaurants gastronomi-ques.» Thomas Clouet, auteur deFinger food, donne un autre éclai-rage. «Toutes les personnes demoins de 40 ans sont nées avecune zappette entre les mains etfont partie de la génération des hy-perconsommateurs. Le résultat estque les dîners entre amis devien-nent de plus en plus fréquemmentdes apéritifs dînatoires.»

Quand la cuisine devientun spectacle…M6 et ses émissions telles que Undîner presque parfait et Top chef,qui battent des records d’audience(à tel point que sa rivale TF1 s’ap-prête à sortir Masterchef, «le plusgrand concours de cuisiniers ama-teurs en France»), y sont sûrementpour quelque chose. Claude Fis-chler parle de «sport-spectacle».Car moins on s’active aux four-neaux, plus on semble apprécierles mises en scène culinaires. «Onne pratique la cuisine que quandon n’a pas le choix ou quand on estun passionné et que «faire la cui-sine» est une sorte d’activité deloisir culturelle.»

Doux mélange entre art et oc-cupation récréative, la finger fooddemande, l’air de rien, une cer-taine application. Pour réussir soncoup et devenir ainsi un artisteculinaire, au moins l’espace d’unsoir, mieux vaut s’y prendre àl’avance. Tout ce qui est petit doitêtre mignon, donc bien présenté.Les contenants seront aussi multi-ples et jolis que les contenus. «Ilest très facile de réaliser son stockpas cher, remarque IsabelleBratschi. Dans les magasins de dé-coration, parfois même de jardi-nage. Dans un musée, j’ai dénichédes verres en porcelaine qui res-semblent à des gobelets en plasti-

que qu’on a tenté d’écraser. Ilsfont toujours leur petit effet.»Jouer la carte de l’originalité, avecdes couleurs. Avec une crème debetterave dans un récipient trans-parent surmonté d’herbettes, onattire les regards. Attention toute-fois à ne pas marier n’importequoi. L’extravagance s’accompa-gne de finesse. «On m’a un jourservi une sucette entourée d’unmorceau de jambon, se souvientla journaliste. L’idée était de re-tomber en enfance. Au niveau du

goût, cela ne tenait pas la route.»Un détour par la cuisinemolé-

culaire, ludique et insolite, peuts’avérer être un atout. «Quand lechef veveysan Denis Martin pro-pose sur son menu un plat inti-tulé «rien», on s’attend à avaler duvide, rigole Isabelle Bratschi. Onmet alors une cuiller dans la bou-che et on découvre qu’elle est cou-verte d’une couche qui se mange.C’est très drôle.» A condition demaîtriser unminimum l’agar-agarou l’azote. Des coffrets d’initiation

Ingrédients pour 16 pièces: 220 g de fromagede brebis (ossau-iraty),1 pot de confiture aux cerises noires entièresMatériel: 16 cuillers chinoises, 1 micro-râpe.Recette: râper le fromage, réserver. Déposer unecerise au fond de la cuiller et recouvrir d’une petitemontagne de fromage râpé.Son petit plus: «Cette pièce reprend le principe dela barbe à papa, explique son auteur, Thomas Clouet.Le fromage s’effondrera en bouche en exhalanttoutes ses saveurs grâce à l’air contenu dans lacuiller.»Tiré de: «Finger food», Ed. Hachette (2010)

aident à parfaire ses connaissan-ces sans mettre le feu à l’apparte-ment…

Virginie JobéPhoto Getty

Illustrations Marlyse Flückiger

A lire: «Finger food», Thomas Clouet,Ed. Hachette (2010); «Poissons de nos lacs,recettes de nos grands chefs», IsabelleBratschi, Ed. Favre (2009); «Manger.Français, Européens et Américains face àl’alimentation», Claude Fischler et EstelleMasson, Ed. Odile Jacob (2008).

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➔ Cuillers fromage de brebis,confiture de cerises noiresSucré-salé

➔ Verrines coloréesSucré

Ingrédients pour 4 personnes:eau, 4 feuilles de gélatine, 20 cl delait, 5 cl de sirop de citron, 5 cl desirop de menthe, 5 cl de sirop defraise, 5 cl de sirop de violette.Matériel: 4 petits verres oubocaux, 1 fouet, 1 casserole, 1 bol.Recette: réhydrater une feuille degélatine dans un bol d’eau froide.En attendant, mélanger 5 cl de laitavec le sirop de citron dans unecasserole et faire chauffer jusqu’àfrémissement. Retirer du feu,égoutter la feuille de gélatine etl’incorporer au mélange chaud enfouettant. Répartir dans 4 verres,laisser 30 minutes au réfrigéra-teur. Renouveler la même opéra-tion avec le sirop de menthe, puisde fraise, puis de violette.Son petit plus: une présenta-tion ludique. Le dessert idéalpour petits et grandsenfants.Tiré de: «Boîte grain de sel.Pour des soiréesverrines», collectif,Ed. Tana (2010)

Des recettes faciles à préparer

Page 71: Migros Magazin 17 2010 f BL

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VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 71

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EN BREFVenus de loinManger avec les doigts plutôtqu’avec des couverts n’est biensûr pas une nouveauté. Al’étranger, il s’agit d’une traditionculinaire. Les Espagnols ont leurstapas. Libanais et Grecs offrentdes mezzés lors des fêtes, d’unedizaine de mets à plus de cent!Somsa en Ouzbékistan, chamuçaau Portugal ou encore samoussaen Inde, le beignet triangulaireaux légumes ou à la viande seconsomme dans la rue.

A tartinerMousse, crème, rillette, pesto,tapenade, confiture, le choix depâtes à tartiner ne manque pas.Et de pain non plus: aux noix, auson, au lait, de mie, viennois,brioché. Quelques délicesexotiques méritent qu’on s’y inté-resse: scones anglais, naansindiens, blinis russes. Crackerset biscottes se marient très bienavec les fromages forts. A évitertoutefois: les pains noirs avec unaccompagnement peu épicé. Ilsrisquent de masquer le goût dela préparation.

Et à boire…Jus de fruits, sirops et limonadesaccompagnent à merveille lesbuffets estivaux. Pour ceux quidésirent déguster du vin avecleurs verrines, la journalisteculinaire Isabelle Bratschiconseille de passer dans lesmagasins spécialisés. «Lemariage nourriture et vin estimportant. Il suffit d’expliquer auvendeur ce que l’on prépare et ilsaura trouver les meilleursaccords.»

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Ingrédients pour quelques petitestartines: 6 tranches de viandedes Grisons, 40 g de pignons de pin,150 g de roquette, huile d’olive, poivrenoir concassé, pain au muesliMatériel: 1 bol, 1 mixeur, 1 poêle,1 couteau.Recette: rouler les tranches de viandeet les émincer, réserver dans un bol.Faire griller les pignons à sec. Lesmettre dans un mixer avec la roquette,en ajoutant un filet d’huile d’olive. Versercette pâte sur la viande et ajouter dupoivre. Mélanger, tartiner sur le pain.Son petit plus: une touche suisse etdes ingrédients qui déplaisent rarement.Tiré de: «Moi, je tartine toute la journée!»,Stéphanie de Turkheim, Ed. Tana (2010)

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72 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Au chevet dela biodiversitéComme les autres cantons, Vaud sepréoccupe de sa diversité biologique. En plusdes sites protégés, les autorités estiment qu’ily a urgence à sauver aujourd’hui la natureordinaire. Les explications de CatherineStrehler Perrin, conservatrice cantonale.

La Suisse, pays de lacs et demontagnes, vénéré pour sonair pur, amal à sa biodiversité,

tout comme le reste de la planète.Riche de quelque 50 000 espècesanimales et végétales, le pays affi-che l’une des listes rouges des es-pèces menacées les plus longuesd’Europe, selon Pro Natura. Lecanton de Vaud ne fait pas excep-tion. «Il serait surprenant de trou-ver un îlot vert seul préservé aumilieu de la Suisse», déclare Ca-therine Strehler Perrin, conserva-trice de la Nature de l’Etat deVaud.

Pourtant, Vaud est, comme lesautres cantons, au chevet de sa di-versité biologique depuis plusieursannées déjà. Et l’attention se ren-force à l’occasion de l’année inter-nationale de la biodiversité. Sonrôle? Répertorier les espèces surson territoire, préserver les sites

La diversité biologiquec’est quoi?On appelle biodiversité la diversité naturelle des organismes vivants. Auquotidien, l’importance de la diversité écologique se manifeste au traversdes nombreux services rendus par les écosystèmes: une eau propre, dessols fertiles, des paysages diversifiés, la protection contre les avalanches etles crues.Ne sachant pas quelles espèces, quels gènes ni quels écosystèmes sont ouseront demain d’une importance décisive pour le fonctionnement de notreplanète, les spécialistes considèrent qu’il est indispensable d’en sauvegarderle plus grand nombre possible. Profondément préoccupée par les incidencesde l’appauvrissement de la diversité biologique, l’Assemblée générale desNations Unies a décidé en 2006 de déclarer 2010 Année internationale de labiodiversité.

naturels, préparer des mesuresd’intervention lorsqu’une espèceest menacée ou un milieu naturelen péril. Et, depuis peu, envisagerun suivi global de la biodiversité.Depuis 2001, la Confédérationmesure son évolution à l’échellenationale. «Lemonitoringmis surpied par Office fédéral de l’envi-ronnement donne les tendancesgénérales. Il s’agit maintenant d’al-ler plus en détail et d’observerl’évolution au niveau régional.»Son service prévoit justement derendre un concept de surveillanced’ici à la fin de l’année.

Plusieurs sites naturelsd’importance nationale«Vaud présente une grande diver-sité demilieux compte tenu du faitqu’il s’étend sur le Jura, les Préal-pes et le Plateau. Plusieurs sitesnaturels d’importance nationale

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VIE PRATIQUENATURE | 73

Des écrevisses américainesdans le LémanA l’occasion de l’année internatio-nale de la diversité biologique, lecanton de Vaud présente chaquemois une parcelle de son territoiresur la Toile (www.vd.ch/fr/themes/environnement/2010-lannee-de-la-biodiversite). Mai sera consacréau Léman (dès le 12 mai). Bonnenouvelle: la santé du lac n’est pasjugée catastrophique. «Globale-ment, on n’observe pas de reculsignificatif des espèces indigè-nes», commente l’un des neufgardes-pêches cantonaux, PhilippeTavel. Reste que certains poissonssont menacés: ainsi l’omblechevalier, contaminé aux PCB (dessubstances considérées commecancérigènes pour l’homme) etqui, du coup, fait l’objet d’un

repeuplement, et la truite du lac.«Signe interpellant, néanmoins:l’augmentation des espècesexotiques», note Philippe Tavel.Autrement dit, celles qui ne sontpas originaires du Léman. Sur laliste des 28 espèces de poissonsque dénombre le lac, on trouve lepoisson rouge, introduit par desparticuliers venus vider leur aqua-rium... Une espèce étrangère peutêtre à l’origine de profondes muta-tions, voire de disparitions. Ainsi,l’écrevisse rouge s’est éteinte dansle Léman sous l’effet de l’introduc-tion «sauvage» et successive detrois espèces concurrentes,notamment originaires desEtats-Unis et porteuses du virusde la peste des écrevisses.

font l’objet d’une attention parti-culière, comme la rive sud du lacde Neuchâtel, réserve pour beau-coup d’espèces d’oiseaux migra-teurs; le site marécageux de lavallée de Joux, les forêts de chêneset les prairies sèches de Ferreyresou d’Onnens, ou encore le Pays-d’Enhaut et le Jura vaudois, énu-mère Catherine Strehler Perrin.Prioritaires, ces lieux sont déjàbien documentés, des équipes as-surent leur suivi depuis longtemps.En revanche, l’évolution de la bio-diversité est lacunaire pour lesterrains proches des villes, leschamps, les prairies.» Autrementdit la nature ordinaire, celle qu’ontrouve en bordure de route ou à lasortie des villages. C’est là la tâchequi attend le canton ces prochai-nes années: évaluer l’état de santéde cette biodiversité, répertorierles milieux et les espèces encoreprésentes, assurer leur protectionet les mettre en réseau.

Une diversité absolumentindispensableDe nombreux indices laissent déjàpenser que la conservation de cesespaces verts est fortementmena-cée. Essentiellement par lesconstructions et certains modesde culture, qui favorisent leur dis-parition ou leur appauvrissement.«Lorsqu’on voit plein de pissenlitsdans une prairie censée être mai-gre, c’est signe qu’il y a trop d’en-grais, explicite Catherine StrehlerPerrin. Le risque est que, à terme,la diversité de plantes baisse et quele nombre de prairies de valeurdiminue. Or elles sont indispensa-bles pour certains échanges géné-tiques!»

La solution pour assurer leurpréservation? «Travailler avec lesparticuliers, les agriculteurs et lesautorités communales», esquissela conservatrice. Les paysans quisubiraient une perte de rendementen raison de l’interdiction de cer-tains engrais devraient se voir of-frir des compensations financiè-res. Depuis plusieurs années, lecanton de Vaud a d’ailleurs mis enplace des contrats avec les agricul-teurs. «Enfin, il s’agit d’in-fluer sur l’aménagement du

CatherineStrehler Perrin,conservatricede la Nature del’Etat de Vaud.

L’introduction sauvage d’écrevisses américaines (photo) a faitdisparaître l’écrevisse rouge dans le Léman.

Sébastien Rojard (à g.) et Philippe Tavel, garde-pêche, effectuent unrecensement des poissons dans les eaux de la Morge.

Page 74: Migros Magazin 17 2010 f BL

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74 | VIE PRATIQUENATURE Migros Magazine 17, 26 avril 2010

territoire en collaborationavec les communes, pour

réserver, par exemple dans les vil-lages, davantage de zones vertesou des zones agricoles protégées.»Des taxes lors de travaux deconstruction pourraient alors être

imaginées pour financer la préser-vation de la biodiversité. Un projetde longue haleine qui devra en-core être approuvé par le politi-que.

Céline FontannazPhotos Laurent de Senarclens

Des actions en Suisse romandeautour de la biodiversité➔Vevey (VD)Marchéde plantons ProSpecieRaraorganisé en collaboration avecl’Alimentarium le 2 mai.www.prospecierara.ch

➔La ville de Neuchâtelinvite la population à participerau recensement de sa faune etde sa flore.www.museum-neuchatel.chLe Parc régional Chasseral(NE/BE) organise de nombreusesmanifestations dans le cadre del’année internationale de labiodiversité.www.parcchasseral.ch

➔Parc naturel régionalPfyn-Finges (VS):

www.pfyn-finges.ch, diversesmanifestations

➔ «Toile de vie»: une expositioninteractive autour de la biodiver-sité se tient à Bulle (FR) jusqu’au15 octobre. www.biodiversity.ch

➔ Journée mondiale del’environnement, le 5 juin àGenève, organisée par l’Officedes Nations Unies, en collabora-tion avec le Programme desNations Unies pour l’environne-ment et le Réseau environnementde Genèvehttp://journeeverteonugeneve.org

➔ site général:www.biodiversite2010.ch

Les poissons sont mesurés et pesés lors des recensements.

Page 75: Migros Magazin 17 2010 f BL

MOTS FLÉCHÉS | 75Migros Magazine 17, 26 avril 2010

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MIGROS MagazineConstruirecase postale 1751,8031 ZurichHebdomadaire du capitalà but socialwww.migrosmagazine.ch

Tirage contrôlé:508 186 exemplaires(REMP octobre 2009)Lecteurs: 601 000(REMP, MACH Basic 2010-1)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterDirecteur des médias Migros:Lorenz Bruegger

Projets et évenements:Ursula Käser (responsable),Denise EyholzerRédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

Rédacteur en chef:Steve GaspozRédacteur en chef adjoint:Alain Kouo

Département Magazine:Patricia Brambilla,Laurence Caille, Céline FontannazMélanie Haab, Virginie Jobé,Pierre Léderrey,Laurent Nicolet,Alain Portner

Département Actualités Migros:Daniel Sidler (responsable),Pierre Wuthrich (coordinateurpour la Suisse romande),Béatrice Eigenmann, Jonas Hänggi,Florianne Munier,Christoph Petermann,Daniel Sägesser, Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Bartels(responsable), Eveline Schmid(adj.), Heidi Bacchilega, BenjaminBögli, Anna Bürgin, Tina Gut, DoraHorvath, Martin Jenni, FatimaNezirevic, Nicole OchsenbeinAnna-Katharina RisMise en pages:Daniel Eggspühler (responsable),Werner Gämperli (adj.)Layout: Diana Casartelli,

Marlyse Flückiger, Nicole Gut,Bruno Hildbrand,Gabriela Masciadri, Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber, Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable),Regula Brodbeck (resp. pour laSuisse romande), Anton J. Erni,Franziska Ming, Susanne Oberli,Olivier Paky,Christina RohnerCorrection:Paul-André LoyeInternet:Laurence CailleSecrétariat:Jana Correnti (responsable),

Imelda Catovic, Cony KappelerSylvia SteinerDépartement des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Bernt Maulaz (chef dudépartement), Nadia FalceAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Reto Feurer (chef du département),Thomas Brügger, Nicole Costa,Verena De Franco, Yves Golaz,

Maya Matzenauer, Janine Meyer,Hans Reusser, Kurt Schmid,Jasmine Steinmann,Nicole ThalmannMarketing:Jrene Shirazi (responsable),Simone SanerMedia Services:Patrick Rohner (responsable),Eliane RosenastEditeur:Fédérationdes coopératives Migros

IMPRIMERIECentre d’impression Edipresse,1030 Bussigny

IMPRESSUM

IMPÉRA-TIVEMENTCURABLES

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Comment participer:Par courrier (courrier A): Migros Magazine,Mots fléchés, CP, 8957 SpreitenbachPar courriel: www.migrosmagazine.ch/motsflechesPar SMS: envoyez MMF puis la solution au numéro 919(Fr. 1.-/SMS )Par téléphone: composez le 0901 567 568 (Fr. 1.-/appel)et communiquez la solution ainsi que votre adressesur le répondeur.Délai: votre carte postale, votre courrier électronique ouvotre appel doit nous parvenir au plus tarddimanche 2 mai 2010, à 18 heures.

SolutionProblème n° 16Mot: ventriloques

GagnantsMots fléchés n° 15Marisa Duplain, LaChaux-de-Fonds (NE);Balossi Francesco,Tatroz (FR); GeorgesJulan, Clarens (VD);Sylvie Chevalley,St-George (VD); NellyBregy, Lausanne (VD).

* C * A * A * T * P *B R O U I L L A M I N* O R B * B A R A T IE Q U A N I M I T E ** U R * U SL I O N O S A* G * E * E CU N E S A M ** O N * * E PP L A T A N E* E M U * P * A * T UE T O I L I O N S * P* T U L I P E S * A LM E R E * E T * C I A* S E S * S A V A R I

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Page 76: Migros Magazin 17 2010 f BL

76 | Migros Magazine 17, 26 avril 2010

Carte d’identitéFilipa Grimm-Da Cruz, chanteuseet architecte d’intérieurNé le 10 octobre 1979 à Nazaréau Portugal.Etat civil: divorcée, une fille Noaqui aura 10 ans en 2010.

Signe particulier: ramassedes cailloux chaque fois qu’elle va quelque part.Elle aime: le fromage sous toutes ses formes,raclette, fondue moitié-moitié ou au fromage de chèvre.Elle n’aime pas: l’hypocrisie, faire le ménage,les choux de Bruxelles.Un grand rêve: acquérir une vieille ferme qu’elle pourraitrénover, y élever une tribu d’enfants, avec un studiod’enregistrement, une petite scène pour y faire de lamusique et accueillir des artistes, un jardin potager, unmari et un cheval pour sa fille.

Si

Filipa voitla vie en lilasLa Vaudoise Filipa Grimm-Da Cruz, voix du groupe Lila Cruz,saute de note en note dans une musique qui invite au voyage.Embarquement immédiat.

J’aime tous les genres demusi-ques, dumoment qu’ellesmefont voyager.» Les chansons

que compose Filipa Grimm-DaCruz–LilaCruz dès qu’elle caresseles touches de sonpiano et entonnedes mélodies – invitent aussi àl’évasion. Trois petites notes aupiano et c’est parti. Une noire, uneblanche, une croche et on décolle.Rapidement, la voix ronde se faitpuissante, légère commeune brise,entraînante, mélancolique, envoû-tante à tous les coups.

En dehors de la scène, des voca-lises etdesportéesdemusique, c’estune voix douce, presque fragile, quisort de la bouche de la Chablai-sienne. «La musique occupe uneplace prépondérante dans ma vie»,raconte-t-elle. Bien avant d’enregis-trer son premier album, Carousel,avec le trio Lila Cruz. A 4 ou 5 ans,elle apprend la flûte, rêve de faireglisser un archet sur les cordes d’unviolon, mais finalement s’initie aupianoparceque savoisinevendait lesien.Suit des cours auconservatoirejusqu’à ses 13 ans, âge auquel ellemet la musique en pause au profitdudessin, de lapeintureetdu sport.Retrouve le rythme au hasard d’unerencontre avec un compositeur quilui parle d’expression et de sensibi-lité plutôt que de technique.

Sa voix, d’une tessiture et d’unstyle souvent comparés à celles deTori Amos et Kate Bush, Filipa l’aforgée dans des chorales.Un chœurd’enfants lorsqu’elle avait 8-9 ans,puis un autre de gospel, à l’église,qui lui servait d’échappatoire,quand elle accompagnait ses pa-rents très pratiquants.

De jour comme de nuit, son es-prit vagabonde. Parfois, elle rêve demélodies, qu’elle joue lorsqu’elles ne

s’évanouissent pas dans lenoir-bleu-lilas de l’aube. Lesnotes en appelantd’autres, des images se greffent des-sus. Elle les traduit en mots. Sameilleure amie–etmanager– l’ins-crit en cachette au Montreux JazzFestival Off. Sélectionnée, Filiparedouted’y aller seule. Elle contactealors Jean Cavallini qui emmène sacompagneNathalieWiniger. Le trioLila Cruz est né. Lila, son surnom,lilas, «une couleur du spectre quime convient bien. On dit que c’estcelle de l’âme et de l’esprit.»

Son premier album à peineégrené, le groupe planche déjà surle suivant. Vivement qu’il remontebientôt sur scène. Car, paraît-il,c’est une voix à suivre en 2010.Pour un beau voyage, assurément.

Laurence CaillePhotos Matthieu Rod

www.lilacruz.comA écouter: Lila Cruz sera en concertle 1er mai au Café-Théâtre Le Bourgà Lausanne (www.le-bourg.ch).

MON DISQUEPRÉFÉRÉ«Little Earthquakes» de ToriAmos, qui contient le titre«Crucify». Filipa adore lapochette. «Ça me correspondbien, on peut rester dans laboîte ou pas.»

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RÉUSSITELILACRUZ | 77

MON ANIMAL«Mon chat Zazou, c’est le mâlede la maison. Il adore quand jejoue au piano. C’est mon premierpublic. Il aura 3 ans cetteannée.»

MON INSTRUMENT«Mon piano n’est plus un objet,c’est le traducteur de mesémotions.» Cet instrumentl’accompagne depuisvingt-deux ans et a rapidementremplacé le clavier sur lequelelle a fait ses premières gammes.

MON GROUPESes compères de Lila Cruz, Nathalie Winiger, batteuse et percussionniste,et Jean Cavallini, bassiste et guitariste. La réunion des trois donne uncocktail aux teintes pop, rock, folk.

MADESTINATIONDE RÊVE«Bénarès en Indeest un endroit magique,mystique. L’Inde estun pays qui me touchevraiment beaucoup.J’y sens une essencevraie des gens.»Filipa n’est pas laseule à apprécier cetendroit: «Ma fille nevoulait plus rentrer!»

MA PASSIONFilipa Grimm-Da Cruz a suivides cours de piano auConservatoire jusqu’à l’âgede 13 ans puis a redécouvertla musique à l’adolescenceau hasard d’une rencontreavec un enseignant qui luiparle d’expression et desensibilité plutôt que d’étudeet de technique.

Page 78: Migros Magazin 17 2010 f BL

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Page 80: Migros Magazin 17 2010 f BL

La nature saitce qui est bon.