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Une envie gourmande? RÉCITS 16 Maladie d’Alzheimer: le témoignage bouleversant de deux Romands. Publicité www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE N O 27, 29 JUIN 2009 Photos Hans Schürmann / Mathieu Rod w w ww ACTUEL 31 Suggérez de nouveaux cours à l’Ecole-club Migros. EN MAGASIN 36 Pêche durable: faites confiance au label MSC. AUX FOURNEAUX 64 Bastien Girod, on aime ou on déteste Ecologiste liberticide pour les uns, brillant politicien pour les autres, le conseiller national se confie tout en préparant son plat préféré. Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland

Migros Magazin 27 2009 f BL

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Pêche durable: faites confiance au label MSC. EN MAGASIN 36 AUX FOURNEAUX 64 ACTUEL 31 RÉCITS 16 Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] N O 27, 29 JUIN 2009 www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland Photos Hans Schürmann / Mathieu Rod Publicité www www www

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Page 1: Migros Magazin 27 2009 f BL

Une envie gourmande?

RÉCITS 16

Maladie d’Alzheimer: le témoignagebouleversant de deux Romands.

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ACTUEL 31

Suggérez denouveaux coursà l’Ecole-club Migros.EN MAGASIN 36Pêche durable: faitesconfiance au label MSC.

AUX FOURNEAUX 64

Bastien Girod,on aime ou on

détesteEcologiste liberticide pour les uns, brillant

politicien pour les autres, le conseiller nationalse confie tout en préparant son plat préféré.

Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01E-Mail: [email protected]

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Page 2: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 3: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 4: Migros Magazin 27 2009 f BL

4 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

M-Infoline:tél. 0848 84 0848*ou +41 44 444 72 85(depuis l’étranger)[email protected];www.migros.chM-CUMULUS:tél. 0848 85 0848*ou +41 44 444 88 44(depuis l’étranger)[email protected];www.m-cumulus.chAdresse de la rédaction:C. p. 1751,8031 Zurich,tél. 044 447 37 37,fax 044 447 36 [email protected];www.migrosmagazine.ch* tarif local

Ce qu’on nous cache

Steve Gaspoz,rédacteur en chef adjoint

ÉDITORIAL

Il y a ceux qui ne jurent que par les études scientifiques etles résultats d’enquête et ceux qui n’y voient que destentatives de diversion, des mensonges organisés. Lecrash du vol Air France AF 447: une conjonction dedysfonctionnements techniques ou le résultat del’attaque d’un OVNI? Si la plupart d’entre nous choi-sira sans hésitation la première solution, une poignéemilitera plutôt en faveur de la seconde.

Des farfelus? Oui et non. Certains pensent sérieusementqu’une élite ou une confrérie secrète manipule lesfaits pour que l’opinion lui soit favorable (lire notrereportage en page 12). Les multiples tentatives d’expli-cation de la chute du World Trade Center le 11 sep-tembre 2001 en sont un fameux exemple. On necompte plus les théories, reportages et autres essaispeu ou mal documentés qui circulent pour démonterla version officielle des événements.

Le phénomène n’est pas nouveau. Déjà en 1798, l’AbbéBarruel décrit la révolution française comme unevaste machination antichrétienne. Ce qui a changépar contre, c’est la rapidité avec laquelle les «théoriesdu complot» se répandent et la crédibilité qu’ellesacquièrent. Le développement d’internet n’y estévidemment pas étranger. Chacun pouvant donnerson avis éclairé sur le moindre événement, il devientde plus en plus difficile de départager le vrai du fauxou le plausible de l’irrationnel.

Les sociologues expliquent le succès de ces «théoriesparanoïdes» par la perte des repères et la sensationd’être dépassé par l’ampleur de ce qui se dérouleautour de nous. C’est ainsi que l’incertitude et la peurengendrées par les attentats du 11 septembre, ou lacrise économique actuelle, offrent un terreau fertileaux théories les plus fumeuses. Et si la crise avait étéorchestrée par des financiers désireux de modifierl’équilibre mondial? Certains groupes sur internet ycroient dur comme fer…

RÉCIT 12

Le virus H1N1 aurait-ilété créé par unlaboratoire pharma-ceutique? Les avionsdéverseraient-ils ensecret des produitschimiques sur lespopulations? Lesadeptes des théoriesdu comploty croient. PascalWagner-Egger(photo), psychologueà l’Université deFribourg, a étudié lephénomène.

steve.gaspoz,@migrosmagazine.ch

Page 5: Migros Magazin 27 2009 f BL

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CETTE SEMAINE | 5

RÉUSSITE 86

Ancien mécaniciensur auto et cham-pion de motocrossdevenu psycholo-gue, Eric Vartzbedpublie un livre sur lelien entre lebouddhisme et lapsychanalyse.

MIEUX VIVRE 78

Quelles sontles règles àrespecter si

l’on veut faireune sieste

réparatrice?Les conseilsde spécialis-

tes pourdevenir

champion duroupillon.

ENTRETIEN 24

Martial Saugy, directeur du laboratoire suisse d’analyse du dopage,raconte sa traque aux athlètes qui violent les règles du jeu.

Photos

JoëlleNeu

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/Mathieu

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ricWidmer

RÉCITSSOCIÉTÉ 12Les théories du complot.RÉCITS 16Maladie d’Alzheimer. DeuxRomands racontent le déclinde leur partenaire de vie.ÉDUCATION 20Une école proposeun regard différentsur l’enseignement des langues.

CHRONIQUEMINUTE PAPILLON 23

ENTRETIENMARTIAL SAUGY 24

ACTUALITÉ MIGROSECOLES-CLUB MIGROS 31Inventez de nouveaux cours!BANQUE MIGROS 32Les hypothèques proposées parla Banque Migros sont les plusavantageuses.STICKERMANIA 33En achetant du poisson MSC,les clients Migros obtiennent desvignettes supplémentaires.DÉVELOPPEMENT DURABLE 34Migros se préoccupe du maintiende la biodiversité dans les mers.

EN MAGASINPOISSON MSC 36Reportage dans uneentreprise de pêcheen Norvège.

AMEUBLEMENT 50Renouvelez votre intérieur grâce àMicasa.ALIMENTATION 58M-Classic: plein de nouveautéschez Migros.

AUX FOURNEAUXBASTIEN GIROD 64

VOTRE RÉGIONLES INFORMATIONS DE VOTRECOOPÉRATIVE RÉGIONALE 69

VIE PRATIQUETECHNOLOGIE 75Surfer sur interneten toute sécurité.MIEUX VIVRE 78Comment bien faire la sieste?MIEUX VIVRE 80Séduction: les hommes hésitentde plus en plus à faire le premierpas.

SERVICESMIGROS FLASH 7VOUS ET NOUS 9TEMPS PRÉSENTS 10OFFRE AUX LECTEURS 83MOTS FLÉCHÉS / IMPRESSUM 84

RÉUSSITEÉRIC VARTZBED 86

Page 6: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 7: Migros Magazin 27 2009 f BL

MIGROS FLASH | 7Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Les plus belles filles de Suisse prennent la pose devant le Lac Léman.

En verre plutôt qu’en plastiqueDésormais, quatre sortes de confiture ont le privilège d’appartenir àla gammeM-Classic. Fraise, abricot, framboise et cerise sontdisponibles en pot de 470 grammes. Enmême temps, les sachets derecharge de 500 grammes disparaissent (également celui pourl’arôme orange amère). En effet, l’emballage en plastique a présentédes problèmes de qualité récurrents. Migros a réagi en retirant lessachets de recharge de son assortiment.

Montreux accueille les reines de beauté

Topolino etcaddie aumusée

Les candidates à l’élection de Miss Suisse 2009 peaufinent leur stratégie pour le grand soir.

Bonnehumeur plutôt que guer-re des nerfs: les seize préten-dantes au titre de plus belle

fille du pays savourent leur séjour àMontreux. Cette année, au lieu despalmiers et de la plage, lesmiss ontinvesti pourunesemaine le luxueuxhôtel 5 étoiles Fairmont Le Mon-treux Palace, sur la Riviera .

Un cadre exceptionnel pourapprendre à devenir miss«Nous avons débarqué dans unautre monde! C’est génial de pou-voir profiter de tout ce confort!»,

raconte Miss Berne, Carmen He-diger.Mais le séjour ne sera pas detout repos, puisque les demoisel-les vont aligner les séances photoset les interviews. Le cadre excep-tionnel devrait cependant les mo-tiver àmontrer leur plus beau sou-rire. Et pour garder la formejusqu’au soir de l’élection, le 26septembre, elles peuvent comptersur la gamme de produits Léger.

Galerie photos: portraits des 16 beautéset un aperçu du camp d’entraînement à lavie de miss sur www.migrosmagazine.ch.

LE PRODUIT FRAISDE LA SEMAINESushi à croquerLes petit rouleaux multicolores àbase de poissons crus et de riz en-touré d’algues séchées, réjouissentyeux et palais. Mais pour les réali-ser soi-même, il faut de la patienceet une certaine habileté. Les sushisont la réputation d’être réservés àune clientèle aisée. Heureuse-ment pour les bourses modestes,ces délices sont disponibles dansles grandsmagasinsMigros à petitprix. Et ils sont frais du jour!

Ouvert! La nouvelle halle consacrée autransport routier du musée destransports à Lucerne a été inauguréeen grandes pompes samedi. Parmi lesoldtimers de toutes les décennies duXXe siècle, figure la petite Fiat «Topo-lino» (souris) de Gottlieb Duttweiler, quidate de 1952. Pour pousser ses cadresà rester modestes, le fondateur deMigros conduisait une toute petitevoiture, montrant lui-même l’exemple.Dans les autres curiosités de l’exposi-tion à découvrir, un caddie du premierself-service ouvert en Suisse, en 1959,étonnera les visiteurs par sa modernité.Mais surtout, un bijou: le tout premiercamion-magasin Migros, de 1924,l’époque où l’entreprise ne possédaitaucun magasin et sillonnait le canton deZurich avec ses cinq camions Ford.

LE COMPLIMENTDE LA SEMAINEDE LA SEMAIN

«La petitedouceur avecle café»

Nicolas Hassler, deSâles (FR), est heureuxde voir que les bâtonsaux noisettes sont enpromotion, et que cesoit un paquet aussiénorme! Ce qu’il aimeavant tout, c’est leurtexture croquante etleur gout sucré. Sanseux, le café n’auraitpas la même saveur.

Le bâton auxnoisettes avec lecafé fait partiede ces petitsrituels qui rendent

la vie plus douce…

Photos

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Page 8: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 9: Migros Magazin 27 2009 f BL

Vous aimez le poisson?Le guide du WWF: pour vous et pour eux. wwf.ch/poisson

spinas|gem

perle

Photo:Romeo

Gross(photomontage)

Migros Magazine 27, 29 juin 2009 VOUS ETNOUS | 9

Ecrivez-nous! Un article de «Migros Magazine» vous fait réagir? Ecrivez-nous en mentionnant clairement vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone:Migros Magazine, Boîte aux lettres, case postale 1751, 8031 Zurich; [email protected]

«MerciMartina Chyba!» Catherine Schaeppi

«Migros Magazine» N° 26 du22 juin. A propos de «Impulsions»– «Manque de Koleos» de MartinaChyba

«Quel plaisir de lirevotre chronique!»L’heure du café, la table pasdébarrassée....entre le repas etle départ des enfants pourl’école...ces quelques lignes(maintenant, autrement ça nesera jamais!) pour vous dire unsuper merci! Car quel plaisir delire votre chronique ce matin.En effet ma super copine A. aun super mari qui lui a offertpour sa super petite famille unsuper Koleos noir....(commemon vélo!)Vous voyez le problème?! Alors,chère Martina, «Vive les superssimples et sympas»... on est aumoins deux; je me sens moinsseule!...et je sais qu’il y a unejustice pour les pauvres d’espritcomme nous, là où l’on s’y attendle moins! (…)

Catherine Schaeppi,par e-mail

«Migros Magazine» N° 23 du 2 juin.A propos du courrier sur le numérospécial sur le développement dura-ble.

«Il faut des mesuresdrastiques»Merci pour l’article du 2 juin sur ledéveloppement durable et leslettres du 15 juin sur le sujet. Oui,l’explosion démographique doitêtre arrêtée si on veut sauver laplanète et l’humanité. Déjà en1980 Aurelio Peccei, fondateur etprésident du Club de Rome nous aaverti dans son livre, 100 Pages pourl’Avenir, sur les dangers dusurpopulation (…). En 1930, onétait 2milliards sur Terre; 3milliards en 1960 etmaintenant 6milliards et demi. Et ça avec ladésertification croissante, lesinondations et de plus en plus decatastrophes naturelles. Les projetsde développement sont inutilesquand 80millions d’enfantsarrivent chaque année. Des gensdonnent naissance aux enfants etils nous tiennent responsable pourles nourrir. (…) Il faut demesures

drastiques pour enrayer ceproblème. Il en va aussi du bienêtre des enfants qui sont souventvendus enmariage ou en prostitu-tion, placés dans des orphelinats,ou deviennent des enfants de rue.

Livia Varju,par e-mail

«Cela a de la peineà passer»Que l’on parle de prévention,limitation des naissances,éducation, OUI. Mais utiliser leterme «pollueurs» pour des êtreshumains cela a de la peine «àpasser» comme on dit.

M.B (nom connu de la rédaction),L’Orient

«La disparitiondes espèces metraumatise»Mais pourquoi tant de pudeur dela part de gens raisonnables quicomprennent enfin que laplanète est trop, beaucoup trop

peuplée, et que nous vivons effec-tivement au détriment d’autresespèces.J’avoue que la disparition de plusen plus rapide de certainesespèces me terrorise au mêmepoint que la surpopulation.

Marthe Bolle,Riehen

«MigrosMagazine» N° 26 du 22 juin.A propos de l’entretien avec DanielWelzer-Lang

«La décadencedes mœurs»Daniel Welzer-Lang est le typemême du sociologue dans le vent.S’agissant des rapports entrehommes et femmes qui restenttoujours à repenser dans le sensde plus de partage et d’égalité, ilenfonce des portes ouvertes.Quant au reste, on comprendentre les lignes qu’en matière desexualité tout est permis (…). Ilest bien l’exemple même de ladécadence des mœurs de notresociété. Jacques Vallat,

par e-mail

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Page 10: Migros Magazin 27 2009 f BL

10 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

TRAIT POUR TRAIT

SUR LE VIF

IMPULSIONS

Baronne Nadine de Rothschild.

Cet été, déconnectez!

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La bagnolen’est pas morteSelon le 3e baromètre de la mobilité, trois Suisses sur quatre considèrent leurvoiture comme indispensable. La sensibilité écologique a augmenté en deuxans, 68% des sondés pourraient craquer pour un mode de propulsion «pro-pre», mais sans lâcher le volant pour autant. Pas de quoi réjouir l’AssociationTransports et environnement (ATE), d’après son porte-parole Peter Krebs.

«Allô, c’est moi! Tu es où?» Vousconnaissez cette phrase pourl’entendre à peu près cent foispar jour. Dans le bus, au super-marché, à la banque, et même àl’église! Avec le temps, vous nevous retournez même plus pourregarder ce qui vient ainsi vousclaironner aux oreilles. Pire, voussubissez toute la conversationtéléphonique de cet inconnu qui

se croit seul aumonde. Car le té-léphone portable n’a pas rendules gens impolis, il les a rendusindifférents. La discrétion, la pu-deur? Des valeurs totalementoubliées. Vous faites remarquer àce voisin indélicat que non seu-lement il vous dérange, maisqu’en plus ses petits problèmespersonnels ne vous regardentpas, il tombe des nues. Pour peu,

Alors, heureux?Evidemment, pour nous, le bi-lan est un peu mitigé. Au moinsindique-t-il une sensibilité crois-sante vis à vis de l’environne-ment. Mais en effet toujours pasde vrai changement de compor-tement.

Avec son discours trèsantivoiture, l’ATE se trouve-t-elle toujours en phase avec lavraie vie des gens?Nous ne nous sommes pascontre la voiture à tout prix.Nous prônons plutôt une mobi-lité raisonnable, soit dans la plu-part des cas les transports pu-blics, le vélo ou la marche. Nousreconnaissons qu’une minoritéa besoin d’un moyen de trans-

port privé. Mais certainementpas la majorité de la population,qui vit en zone urbaine, alorsque la Suisse possède l’un desmeilleurs système de transportspublics.

Pourquoi alors lancer uneinitiative pour demanderdavantage de moyens en leurfaveur?Pour nous, l’omniprésence de lavoiture est responsable du mi-tage du territoire. Il faut doncchanger les mentalités, et celaprend du temps. Mais cette po-litique de transports durablesdoit se construire dèsaujourd’hui.

Propos recueillis par Pierre Léderrey

Page 11: Migros Magazin 27 2009 f BL

TEMPS PRÉSENTS | 11

A visiter:La Tchaux culturelle.Exploration gratuite

des musées de la métropolehorlogère neuchâteloise. Lapremière édition de cette jolieinitiative est truffée d’animationsludiques ouvertes à tous lesâges. A noter: l’atelier «Peau devache» destiné aux 5-8 ans.La semaine des musées,du 1er au 7 juillet à La Chaux-de-Fonds.

A écouter:Mozart aux arènes.Se baladant avec

maestria entre comique ettragique, le compositeurautrichien a su donner à DonJuan ses notes de noblesse. Uneœuvre majeure à apprécier àAvenches qui fête cet été lesquinze ans d’existence de sonfestival. «Don Giovanni»du 3 au 17 juillet au Festivald’opéra Avenches.

A voir:Du bon usaged’Hollywood. Quand

le journaliste Russell Crowemène l’enquête, son ami, lecharmant homme d’Etat BenAffleck, n’a qu’à bien se tenir.Adapté d’une série britannique,ce thriller abouti est jubilatoire.Kevin Macdonald,«Jeux de pouvoir», en salle.

A lire:Bouillonnadefamiliale. Vous

mitonnerez bien quelquesaubergines Stendhal ou peut-être un lapin farci «GeorgetteBadaut»? A vos casseroles pour(re)découvrir toute l’élégance desmets des célèbres frères etchefs ligériens. Jean & PierreTroisgros, «Cuisiniers àRoanne», Ed. Robert Laffont.

Pour annoncer un événement:[email protected]

DANS L’OBJECTIF

parVirginie Jobé,journaliste

MES BONSPLANS

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> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

Que tu es belleMarguerite!Dans ce studio équipéd’un décor champêtre,le photographe et sesassistantes sont aux petitssoins pour cette vache justeavant une séance de prisesde vue.Ce cliché a été pris il y a unedizaine de jours àOldenbourg, une villed’Allemagne qui accueille tousles deux ans le concours desplus belles Holstein et RedHolstein.

il vous reprocherait de vous mêlerde ce qui ne vous regarde pas! C’estle monde à l’envers!

Heureusement, le SMS est ar-rivé… Avec lui, plus de pollutionsonore,mais lamême indifférence.Vous les voyez qui pianotent à toutbout de champ, vous bousculentdans la rue, égrenant de leurs pou-ces les lettres de leur message avecune rapidité phénoménale, commes’il était question de vie ou demort.Il me font penser à de petites four-mis besogneuses qui s’activent,mais dans quel but?

Connecting people. C’était, jecrois, le slogan d’une publicité detéléphones portables, c’est devenuun mode de vie, une obsession, unesclavage. Les gensmarchent à pré-sent le mobile greffé dans la main.Ils le posent sur la table, au restau-rant, mais c’est pour mieux le sur-

veiller: il pourrait sonner… Et s’ilne sonne pas, c’est l’angoisse.

Certains vous expliquent avecsérieux que leur travail les oblige àrester ainsi toujours joignables, onse demande alors comment les af-faires tournaient avant… Les plusjeunes avouent qu’il y tchachentdes journées entières et se font untas d’amis, les plus ludiques qu’ils yregardent des films, les plus stu-dieux qu’ils y lisent les journaux…Bientôt on présentera son télépho-ne pour prendre l’avion ou pourretirer de l’argent. Rien ne lui ré-siste, sauf une chose: il n’aime pasl’eau. Alors cet été, lorsque vousferez vos longueurs aumilieu de laMéditerranée, savourez ce mo-ment, avant qu’on invente le porta-ble waterproof.

Page 12: Migros Magazin 27 2009 f BL

12 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Complots: on nous cachetout, on nous dit rienInternet offre une incroyable caisse de résonance aux théories de la conspiration. Virus H1N1,accident de l’Airbus d’Air France ou attentats du 11 septembre: les mensonges officielscacheraient une terrible machination. Bienvenue dans l’ère du soupçon global.

Nomde code: «Raspoutine». Seprésentant lui-même commeun chercheur de vérité, ceRo-

mand – il ne sera pas plus précis –officie sur plusieurs blogs conspira-tionnistes. Derrière chaque véritéofficielle, unmensonge.Derrière ledoute permanent, une logique obs-cure, secrète, machiavélique. Etderrière tout démenti, une confir-mation. Pas de coïncidences, seule-

ment des révélations. Sarkozy? Unagent de laCIA, doublé d’un suppôtde la banqueRothschild.Le virus del’ex-grippe porcine, désormais bap-tisé H1N1? Provoqué sciemmentpar un laboratoire pharmaceutiquerécemment installé au Mexiquepour faire fortune avec son futurvaccin. L’Airbus A330 volatilisé enralliant Rio à Paris? Un coup despetits hommes verts.

Attention, cet article est dangereux.Il risque de vous transformer enconspirateur. Parce qu’à l’instar dela rumeur, le complot se nourrit deses dénégations. «Il n’y a pas d’in-dice, aucune preuve? C’est précisé-ment que le soupçon de mensongeest justifié», explique par exemplePhilipp Keller, collaborateur scien-tifique au Département de philoso-phie de l’Université de Genève.

Les Juifs, les Francs-Maçons, lesbanquiers américains (parfois lestrois à la fois!), mais aussi le sida,l’aspartame, la mort de Marilyn,de LadyDi et tant d’autres (lire en-cadré): les théories du complot,qu’il soit global ou ponctuel, qu’ils’inscrive ou non dans un sombreprojet mondial, ne datent pasd’hier. Les premières apparaissentdès le Moyen-Âge, notamment

Pascal Wagner-Egger,psychologue social àl’Université de Fribourg,a cherché à savoirsi ses étudiants adhéraientou non aux théoriesdu complot.

Page 13: Migros Magazin 27 2009 f BL

RÉCIT THÉORIES DUCOMPLOT | 13

avec un document (datant de1614) indiquant aux Jésuites com-ment acquérir pouvoir et richesse.Mais c’est avec la Révolution fran-çaise et le début de «l’âge de l’in-certitude» et de la rupture avecl’histoire vue comme une provi-dence que se développe réelle-ment l’imaginaire complotiste.L’ouvrage de l’abbé Barruel (1798)constitue un premier exemple cé-lèbre, décrivant 1789 comme unemachination antichrétienne.

Pourvoyeur de sensdans un monde complexe?Désormais, internet offre à ces «vé-rités cachées» une caisse de réson-nance sans pareille, au point que leréseau des réseaux s’apparente à unpuissant vecteur de proliférationparanoïde. Pierre-André Taguieff,historien des idées et chercheur auCNRS, évoque même une «nou-velle culture populaire» où le com-plot remplacerait comme moteurde l’Histoire la lutte des classes oule progrès. Il serait devenu un véri-table pourvoyeur de sens face à uneréalité de plus en plus complexe,donc vécue comme angoissante.

Nous voilà donc entrés dansl’ère du soupçon, qui «devient lemode ordinaire de perception desévénements.» Car s’il existe, à partune «subjectivité camouflée enfausse objectivité», un point com-mun à cette multitude de spécula-tions de tous ordres, c’est bien ladéfiance envers les puissants et lesinstitutions. «C’est ce que les socio-logues appellent l’anomie: unemé-fiance envers le système, enversl’Etat, accompagnée du sentimentqu’en tant qu’individu nous n’avonsplus prise sur ce qui se passe autourdenous», relève PascalWagner-Eg-ger.

Ce psychologue social de l’Uni-versité de Fribourg a cherché à sa-voir quel était le degré de perméa-bilitéde la théorieducomplotparmises étudiants. Il est plutôt impor-tant: 35% des sondés s’y montrentsensibles, avec un pic de 59% ausujet d’un complot de l’industriepharmaceutique autourde la grippeaviaire et 58%autourde l’assassinatde Kennedy. Le comploteur ne seprésente donc pas forcément com-meun asocial exclu etmythomane.D’où sans doute le retentissent suc-cès de la série téléX-Files, prototype

du scénario parano, qui sera certai-nement suivi par celui de Fringe,nouvelle série à succès qui vient dedébarquer sur nos écrans aprèsavoir fait un carton outre-Atlanti-que. Où l’on suit la lutte cosmiqued’une agente du FBI flanquée d’unsavant borderline auxprises avecdemystérieux et dramatiques épiphé-nomènes d’un sombre «Projet»mondial. Evidemment, cela reste dela fiction. Tout comme l’était DaVinci Code, qui a pourtant ébranléles convictions au point de déclen-cherune série justificative de la partdu Vatican.

Tentatives absolument vaines,naturellement, en vertu de la loidite de «l’inversion des justifica-tions»: plus cela paraît gros, et plusl’on apporte de nouvelles évidencesque cela ne repose sur rien deconcret, plus les convaincus le se-ront.

Un bel exemple n’est autre quele désormais fameux martien deRoswell, du nom d’une base de l’ar-mée américaine perdue au milieudu Nouveau-Mexique. Un OVNI yaurait été récupéré, et dissimulé,dans le plus grand secret. Malgréplusieurs décennies de recherchesacharnées, nul n’a pu apporter lemoindre début de fait concret.Pourquoi?Précisémentparce que sil’on a rien trouvé c’est qu’un puis-sant groupuscule paragouverne-mental a ourdi une parfaite machi-nation pour dissimuler toute trace.

Le mouvementZeitgeistEn plus de l’influence des fictions àsuccès, les sociologues évoquent vo-lontiers une «anxiété personnelleface à la perte des repères, doubléed’une anxiété sociale caractériséepar la multiplication de facteursperçus commedes dangers globauxpour l’humanité: lesnouvelles tech-nologies, les OGM, les nouvellespandémies, quant cen’est pas la glo-balisation et le marché mondial»,soulignePascalWagner-Egger.L’unedes plus spectaculaires manifesta-tionsdecette anxiété sociale reste le«web movie» Zeitgeist réalisé en2007 par un certain Peter Joseph.Une partie des... 100 millions d’in-ternautesqui l’ont visionnéconsidè-rent désormais Joseph comme lenouveau messie. Le 15 marsdernier, plusieurs centaines

Selon les adeptes des théories du complot, les attentats du11 septembre, la mort de Lady Di ou encore le virus H1N1 ne seraientque des impostures.

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Migros Magazine 27, 29 juin 200914 | RÉCITTHÉORIES DUCOMPLOT

de (petits) événements dansune soixantainedepays célé-

braient le second anniversaire du«ZDay», journée d’actionmondialedumouvementZeitgeist.De la gran-de fraude christique l’on passe auxguerres mondiales provoquées parle lobby bancaire américain et au 11septembre par le gouvernement,pour parvenir à l’accord de libre-échange nord américain (l’ALENA,ratifié en 1987), cachant en réalitéla volonté de créer un gouverne-ment mondial piloté par la finance(juive, bien sûr) et les services se-crets. Pauvre George W. Bush, levoilà accusé d’antipatriotisme.

Autre «web movie», Mysteries,entièrement consacré à l’imposturedes attentats du 11 septembre, s’ar-roge, commeZeitgeist, tous les attri-buts d’une enquête très fouillée.Vitesse d’écroulement des tours duWorld Trade Center, point de rup-

ture du métal, type d’explosion: ladémarcheparaît parfaitement scien-tifique.

«Cet enrobage technico-scienti-fique, ainsi que la focalisation sur lesdétails curieux inévitablesdans toutévénementmajeur,meparaît carac-téristiquedes théories contemporai-nes du complot. Mais, tout autantqu’envers la version officielle, l’ob-servateur ne doit pas adhérer aveu-glément à la perspective d’uneconspiration», explique Pascal Wa-gner-Egger.

Version françaised’une«conspi-racypublication»américaine,Nexusproposedes articles ressemblant à s’yméprendre à ceux des très sérieuxScience ou The Lancet, revues de ré-férencede la communauté scientifi-que.«En fait, unedifférencecapitaleles oppose: les secondes disposentd’un comitéde lecturedehaut vol etrien n’est publié sans avoir été préa-

lablement validé. Individuellement,beaucoup de savants émettent l’uneou l’autre théorie farfelue. Le vraisavoir scientifique, lui, ne peut êtreque collectif.»

L’illusionde la totaletransparenceCequi n’empêchepas les errementset impostures, d’ailleurs. Et commeles scandales ne manquent pas nonplus du côté de l’actualité, la paranoambiante a de quoi s’alimenter.D’autant que comme le confirmeVéronique Campion-Vincent, «dé-mocratique ou non, un gouverne-ment ne dévoile pas intégralementsesplansou ses sources.»Lademan-de citoyenne d’une totale transpa-rence se nourrit donc d’illusion.Dans un débat organisé en mars àl’occasion du premier festivalde«filmsdeconspiration», les inter-venantsn’ontpasmanquéde relever

ce point, tout comme les liens deplus en plus complexes unissant lesmédias et les pouvoirs. «Face au dé-ferlementdesévénementsofferts envracpar lesmédias, accompagnésdecommentaires peu crédibles ouconfus, la tentation est grande desupposer qu’on nous cache tout»,écrit Pierre-André Taguieff. Désor-mais ni de droite ni de gauche, lecomplot est partout. Dans une so-ciétédésenchantée, y adhérerprenddes allures d’acte de foi. Et si la vé-rité était ailleurs? Pierre Léderrey

Photos Joëlle Neuenschwander,Getty et Keystone

A lire: Frédéric Charpier, «L’Obsession ducomplot», Ed. Bourin, 2005.Véronique Campion-Vincent, «La Sociétéparano», Ed. Payot, 2005Pierre-André Taguieff, «La Foire auxIlluminés» Ed. Mille et une nuits, 2005 et«L’Imaginaire du complot mondial», mêmeéditeur, 2007

Les complots célèbres➔ A tout seigneur tout honneur, lecomplot mondial: ourdi par lesIlluminati (que Dan Brown voit enterroristes du Vatican dans sonroman «Anges et démons»), maisaussi d’après certains par lesSages de Sion voire l’un ou l’autregroupuscule secret de puissants, iloeuvre à la création d’un NouvelOrdre, en général un gouverne-ment mondial unique visant «aucontrôle total de la terre».➔ Complot de l’Eglise: lafondation de la chrétienté elle-même résulterait d’une machina-tion, Jésus n’étant qu’un «roisolaire» de plus dans la lignéed’Horus, ou alors un sage juif quin’a jamais été un chef religieux etn’a jamais voulu fonder unenouvelle religion. Variante : le frèrede Jésus a pris sa place sur laCroix, le Christ lui-même s’étantenfui avec quelques fidèles. Ilserait par exemple enterré dansune forêt française. Ou en Inde.Variante : Jésus a eu un enfantavec Marie-Madeleine, «thèse»reprise dans le fameux «Da VinciCode».➔ Complots juifs: notammentpopularisés par le tristement

célèbre Protocole des Sages deSion, un faux document écrit parun Russe antisémite. La famille debanquiers Rothschild, soupçonnéede manipuler le gouvernementaméricain (et parfois d’avoir infiltréles Illuminati) en prend pour songrade.➔ Les attentats du 11 septem-bre 2001 à New York, bien sûr,avec d’abord le livre du journalistefrançais Thierry Meyssan («L’ef-froyable imposture»), évoquantune machination d’une équipedépendant du gouvernement.L’humoriste Jean-Marie Bigard oul’actrice Marion Cotillard ontpubliquement adhéré à cettethèse. Gros succès égalementdans plusieurs pays islamiques. Ily eut ensuite de nombreusesvariantes aux Etats-Unis surtout,et certaines études indiquent qu’auplus fort de la crise près de 40%des Américains doutaient de laversion officielle d’un acteterroriste. Certaines de sesthéories sont liées au complotmondial, ou au complot juif, avecdes milliers d’employés juifs duWTC qui auraient déserté leurtravail juste avant le drame. Une

vaste étude internationale, qui ascientifiquement décortiqué ladestruction des Twin Towers, n’afait qu’augmenter la vigueur de lasuspicion.➔ Toujours aux Etats-Unis,épicentre de beaucoup deconspirations contemporaines,citons encore les premiers passur la lune (en fait tournés dansun studio), la soucoupe volante deRoswell, le sida (en fait un virusinventé par l’armée), mais aussibeaucoup de complots politiquesavec la mort de Kennedy, celle deMarilyn Monroe ou d’Elvis.

➔ Complots divers et variés:outre les épiphénomènes alimen-tant la parano (récent accident del’Airbus, grippe aviaire ou porcine,mort de Diana, OGM, etc.), l’unedes machinations les plus envogue porte le doux nom de«Chemtrails»: des vidéos etphotos amateurs censéesdémontrer que la traînée blanchedes avions dans le ciel comporte-rait des produits chimiquestoxiques sciemment déversés surles populations. Malgré le démentide Greenpeace, la polémiquebruisse encore sur le Net.

Depuis l’affaire de Roswell (1947), les conspirationnistes estiment quele gouvernement américain cache l’existence d’extraterrestres à lapopulation.

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Léger. Un plaisir sans remords.

«La vie ne doit pas êtreune contrainte.»

«Moi, je mange ce qui me fait plaisir.»Whitney Toyloy

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16 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

«Michel restel’amour de ma vie»Lorsque la maladie d’Alzheimer frappe – à 80, 60 ou 50 ans – elles’attaque aussi aux conjoints. Marie-Christine May et AndréPichonnaz racontent le lent déclin de leurs partenaires de vie.

La principale appréhension deMarie-Christine May? Arri-ver au jour où Michel, son

mari, ne la reconnaîtra plus. Voilàcinq ans qu’il souffre de lamaladied’Alzheimer. Cinq éprouvantesannées durant lesquelles laSédunoise a vu les facultésmenta-les de son époux décliner. En maidernier, elle a dû se résoudre à leplacer dans une institution. Il étaitdevenu une charge trop lourde àporter.

Une maladie qui s’estdéclarée bien trop tôtUne situation d’autant plus diffi-cile à admettre que Michel Mayvenait tout juste d’atteindre la cin-quantaine lorsque la maladie s’estdéclarée. Un peu jeune pour uneaffection que l’on associe davan-tage au troisième âge... «Vingt ans

plus tard, je l’aurais peut-êtremieux acceptée», avance la Valai-sanne de 49 ans.

Mais lorsque le diagnostic estposé,MichelMay est dans la forcede l’âge. Collaborateur de projetchez Swisscom, il subvient aux be-soins de sa famille, son épouseayant renoncé à son activité pro-fessionnelle à la naissance de leursenfants, aujourd’hui âgés de 16, 23et 26 ans.

«Il se rendait compte que quel-que chose clochait, se souvientMa-rie-ChristineMay. Ilme disait sou-vent: je perds lamémoire.» Echau-dé par l’expérience de samère, elle-même atteinte d’Alzheimer, leValaisan en parle à son médecin.En vain. «Il ne l’a pas entendu. Il amis les symptômes sur le comptedu stress.Michel venait de faire unburn-out.» Bientôt, les problèmes

de mémoire augmentent. Au bu-reau, il multiplie les post-it lui rap-pelant les codes d’accès à son ordi-nateur, éprouve de plus en plus dedifficultés à assumer ses fonctions.Un jour, on lui annonce qu’il est surle point d’être déclassé.

Le grand chocdu diagnostic«A ce moment-là, j’ai pris les cho-ses en mains, explique Marie-Christine May. J’ai contacté unautre médecin. Il a subi des tests,puis un IRM: on a constaté uneatrophie du cerveau.»Diagnostic:Alzheimer. «Michel a beaucouppleuré lorsque la nouvelle est tom-bée. Il a même évoqué le suicide.»Il quitte alors son emploi. Sonépouse reprend des petits boulotsici et là, avant d’arrêter à nouveaupour prendre soin du malade.«Avec les rentes AI et LPP, nousarrivions à tourner. Et puis, sonétat s’est vite dégradé.»

Rapidement, le Valaisan n’estplus en mesure de conduire:«Quand il s’engageait dansun rond-point, il n’arrivait plus à en sortir.»Grand amateur de journaux, il doitégalement abandonner la lecture etl’écriture. Et lorsque son épouseachète une nouvelle machine à ca-fé, impossible de la faire fonction-ner: le boutond’enclenchement nese trouve pas aumême endroit quesur l’ancienne. Tout devient com-pliqué: se laver, faire des tartines,et même parler...

«Pendant un moment, il acontinué à sortir seul, poursuitMarie-ChristineMay. Il allait s’as-seoir dans un café et il revenait.Tant qu’il pouvait suivre le mêmetrajet et qu’il ne rencontrait pas

La maladie en quelques motsDécrite pour la première fois en 1906 par le médecin allemand AloïsAlzheimer, cette maladie est provoquée par une destruction progres-sive de cellules du cerveau, ce qui entraîne un lent déclin des facultésmentales.On ne sait encore ni pourquoi ni comment ces changements pathologi-ques se déclenchent. La dégénérescence se produit dans des zonescérébrales qui contrôlent des fonctions mentales importantes commela mémoire, le langage, la capacité de planification, la mobilité, ainsi quel’orientation dans l’espace. Plus le temps passe, plus les symptômes dela maladie s’accentuent et de nouveaux symptômes apparaissent. Ladurée moyenne de la maladie, une fois diagnostiquée, est de 7 à 9 ans.Plus on vieillit, plus on a de chances d’être atteint par la maladied’Alzheimer, mais elle peut aussi apparaître au début de l’âge adulte.Cette forme précoce de la maladie touche les personnes entre 30 et 50ans; elle est génétiquement héréditaire et représente environ 10% descas de maladie d’Alzheimer ou de démence.En 2008, 102 000 personnes atteintes d’Alzheimer vivaient en Suisse.Source: Association Alzheimer Suisse (www.alzh.ch)

Il y a un peu plus d’unmois, Marie-ChristineMay a du se résoudreà placer son mariMichel dans uneinstitution.

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RÉCIT MALADIE D’ALZHEIMER | 17

d’obstacles sur son chemin, il ne seperdait pas.» Jusqu’au jour où, unefois arrivé en bas de l’immeuble, ilne sait plus comment remonterjusqu’à son appartement. Sa fem-me a beau l’appeler depuis la fenê-tre, il ne parvient pas à identifierd’où viennent les cris.

«Il est indispensablede bien s’organiser»Heureusement, la Valaisanne estbienentourée:des amisde sonmariviennent régulièrement le chercherpour aller prendre l’apéro, un autrel’emmène chaque vendredi faire dela marche. Deux fois par semaine,un foyer de jour l’accueille. «C’estindispensable de s’organiser. Sinon,vousnepouvezplus rien faire.Notrevie tournait autour de lui. Si je netrouvais personne pour le garder, jerenonçais à une sortie à la piscineavecma fille.»

Car depuis Noël 2008, Marie-Christine May ne laissait plus sonmari seul à la maison: «Sinon, ilangoissait.» Malgré toute l’aidedont elle bénéficie, le quotidiendevient de plus en plus difficile àgérer. Enmai dernier,MichelMayest frappé d’une crise d’épilepsie.Entrée à l’hôpital. «Jeme suis ren-due compte à quel point j’étaisépuisée. Et puis, la situation deve-nait trop dure pourma benjamine.Elle n’avait que 11 ans quand touta commencé. Elle était la seule àhabiter encore à la maison. Lesgrands étaient en formation, ils nerevenaient que le week-end. Elle avraiment vécu avec la maladie 24heures sur 24.»

La famille May prend alors ladécision de placer Michel.Nouvelle donne à encaisser

«On saitcommentévolue cettemaladie.Je préfère vivreau jour le jour.»Marie-Christine May

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Migros Magazine 27, 29 juin 2009 RÉCIT MALADIE D’ALZHEIMER | 19

pour la Valaisanne: l’ab-sence. «C’est horrible,

ce vide. Je ne me sens bienqu’en dehors de l’appartement.Ici, tout me parle de lui.»

Des sentimentsamoureux inchangésMalgré les difficultés rencon-trées, la Sédunoise éprouvetoujours lesmêmes sentimentspour son mari. «C’est l’amourde ma vie. Et je n’ai pas l’im-pression de l’avoir perdu. Biensûr, il n’a plus toutes ses capa-cités, mais physiquement, ilest le même. Et il est resté trèsdoux, très agréable.» Et cetteagressivité qui accompagnesouvent la maladie? Marie-Christine May ne l’a que peuconstatée. «Elle était unique-ment verbale. Il engueulaitpeut-être plus facilement lesenfants. Parfois, il s’énervaitcontre sa propre image dans lemiroir: il ne se reconnaissaitplus.»

Aujourd’hui, elle rend ré-gulièrement visite à son mari.Pas tous les jours: «Quand jesais que ses amis vont le voir,je ne me sens pas obligée d’yaller.» Quant à l’avenir, ellepréfère ne pas y penser: «Onsait comment évolue cettemaladie. Elle ne peut qu’em-pirer. Je préfère vivre au jourle jour.» Tania Araman

Photos Mathieu Rod

Un deuil blanc«Tu te souviens, Madeleine?» Dansla bouche d’André Pichonnaz, cettesimple phrase prend une dimensionpresque tragique. Non, Madeleine,son épouse de 61 ans, ne semblepas se souvenir. Depuis que lamaladie d’Alzheimer a été diagnosti-quée en 2002, son état n’a cessé dese dégrader. Ce qui n’empêche pasle sexagénaire de Préverenges (VD)d’interpeller son épouse lorsqu’ilraconte leur histoire. «Je ne suis passûr qu’elle me reconnaisse: maislorsque je rentre du travail, elle mesourit.»Tout en conservant son emploi – ilest mécanicien de précision – AndréPichonnaz n’a jamais pu se résoudreà placer sa femme en institution.«Lorsqu’elle était encore lucide, elleme disait souvent: Jure-moi que tune me mettras jamais dans unemaison!» Pour assurer les heuresde présence lorsqu’il travaille, unepersonne mandatée – et formée– par la section vaudoise del’Association Alzheimer suisse se

rend chaque jour à leur domicile.«Sans eux, je ne pourrais pas lagarder. Et quelqu’un vient régulière-ment pour le ménage. En revanche,j’ai dû apprendre à faire la lessive etla cuisine. Finalement, ce n’est passi sorcier. Je suis devenu unspécialiste de la saucisse à rôtir!»Si André Pichonnaz paraît garder sabonne humeur et son sourire, ilreconnaît que sa vie n’est pas rosetous les jours. «Je dois la laver,l’accompagner aux toilettes,l’habiller, l’aider à manger. Et elle neparvient plus très bien à marcher.Mais ce côté pratique ne me gênepas. Le plus dur, c’est d’avoir perduMadeleine.»Un deuil blanc. Voilà comment ilqualifie la situation. «Ce n’est plusvraiment ma femme. Elle parlaitbeaucoup: en soirée, c’est elle quianimait les discussions.» Après unecarrière d’infirmière interrompue à lanaissance des trois filles du couple– aujourd’hui âgées de 28, 32 et 34ans –Madeleine Pichonnaz avait

même décidé de se lancer dans lethéâtre. «Elle a joué à de nombreu-ses reprises. Une fois, elle s’estretrouvée toute seule sur scènepour une pièce qui durait deuxheures. Elle avait une de cesmémoires!» Aujourd’hui, la Vaudoise– qui avait également envisagé dedevenir clown – ne dit pratiquementplus un mot.Un autre regret pour AndréPichonnaz: la complicité qu’ilpartageait avec son épouse.«Quand on se promenait, on setenait par la main.» Aujourd’hui,lorsqu’il croise des couples, soncœur se serre. «Je crois que messentiments ont évolué. Maintenant,j’éprouve surtout de la tendressepour Madeleine. Attention, il ne s’agitpas de pitié!»Cet été, les Pichonnaz passerontune semaine de vacances dans lavilla d’amis au bord du lac deNeuchâtel. «Cela nous fera unchangement. Sans cela, ce seraitdifficile pour moi de continuer.»

André Pichonnaz et son épouse Madeleine habitent ensemble à Préverenges (VD).

Une écoute attentiveL’association Alzheimersuisse a mis sur pied uneligne téléphonique deconseil pour les malades etleurs proches. Des spécia-listes répondent à leursquestions, les écoutent, lesrassurent, et les mettent enrelations avec des structu-res adaptées.Téléphone Alzheimer:024 426 06 06, du lundiau vendredi, de 8 h à 12 het de 14 h à 17 h.Les spécialistes répondenten français, en allemandet en italien.

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20 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

L’ école bilingued’un genre nouveauA Lausanne, l’Ecole bilingue de Suisse romande tente l’apprentissagelinguistique par immersion auprès d’une classe primaire d’élèvesanglophones et francophones. Reportage.

Au plus profond de samémoire,Tina Roessler avoue ne pas se«souvenir d’avoir appris le

français. La langue est entrée peu àpeu, naturellement, à l’âge où lesportes s’ouvrent d’elles-mêmes.»Une évidence vécue devenueaujourd’hui le projet pédagogiqueet didactiqued’une«Ecole bilinguede Suisse romande» en plein essor.Un véritable plaidoyer pour l’ap-prentissage précoce des langues,dont le succès met en question lesméthodes linguistiques tradition-nelles.

Comment enseigner les languesaux enfants? Sujet débattu encoreet encore, avec l’arrivée de métho-des révolutionnaires bientôt aban-données, les listes de vocabulairedisparues qui réapparaissent, l’usa-ge abondant puis décrié de l’infor-matique, et on en passe. A neverending story, comme l’on dirait ducôté anglo-saxon, avec parfois decuisants souvenirs d’écoliers enforme de cours mornes et intermi-nables. Du coup, cette joyeuse clas-se que le jeune Richard Cooper,enseignant, apostrophe indifférem-ment en anglais ou en français àchaque facétie deWoodyWoodpec-ker, semble comme issued’un autremonde.

Délaisser le normatifet le tableau noirCelui du vrai bilinguisme en paral-lèle absolu, dans une ambiance«créative, motivante et avide deconnaissance», sourit Tina Roess-ler, directrice de cette «Ecole bi-lingue de Suisse romande». A des-sein, le nom de l’établissementprivé insiste sur sa spécificité.Celle d’un apprentissage linguisti-

trice. Vingt-six inscrits, déjà, quiseront suivis par cinq enseignants,trois nouveaux engagés venant se-conder Richard Cooper et TinaRoessler. «Nous jouons un peu lemême rôle que des parents appre-

Tina Roessler, directrice de l'Ecole bilingue de Suisse romande, plaidepour l’apprentissage précoce des langues.

Yasmine s’initie à l'anglais enlisant un conte de fées.

que par immersion, délaissant lenormatif et le tableau noir au pro-fit de programmes individuels etdu multimédia interactif.

L’aboutissementde ce vieuxpro-jet a démarrémodestement, lors de

ladernière rentrée scolaire en2008,avec quatre élèves de languemater-nelle française et anglaise. Il y en adésormais trois fois plus. «Et deuxnouvelles classes sont prévues enaoût prochain», se réjouit la direc-

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RÉCIT ÉDUCATION | 21

nant la langue à leurs enfants. Saufquenous travaillons avec des livres,des fiches et des films au lieu d’allerau bord du lac.»

Le concept, qui séduit notam-ment les familles d’employés d’en-treprises internationales, reste celuid’un bilinguisme «absolu» entre lefrançais et l’anglais, couplé avec dejolies compétences germanopho-nes. «Et qui dit bilingue dit pourmoi aussi biculturel, parce que lesdeux choses sont intimement liées.Cela fonctionnepour autant que lesprofesseurs soient de languemater-nelle. Jene comprendsd’ailleurs paspourquoi le Département de l’ins-truction publique n’introduit pascette clause dans la nominationdesmaîtres, tant cela me paraît essen-tiel.» Et pour autant que les struc-tures implicites de langue, commela grammaire, soient corrigées aucas par cas. «Aucun souci de voca-bulaire, en revanche, les enfantssont parfaitement capables d’assi-miler plusieurs langues parallèle-ment.»Autrenécessité: que l’enfant

dispose d’une langue maternellesolide. «Les études le montrent: ilfaut encourager les parents à parlerleur propre langue avec leur en-fant.»

«Pas un établissementpour riches»Quinze mille francs annuels,jusqu’à vingt-et-un mille, repascompris (les horaires sont de tou-te manière continus): Tina Roes-sler sait bien que son école bilin-gue ne s’adresse pas à toutes lesbourses. «Mais je réfute absolu-ment l’idée d’un établissementpour riches. Notre clientèle veutle meilleur pour sa progéniture, etse montre convaincue par la né-cessité actuelle de maîtriser plu-sieurs langues. Sinon, ils auraientchoisi l’enseignement public.»

Enseignement bilingue fran-çais-anglais, mais aussi accent surles sciences et sur de multiplesactivités créatrices: l’endroit n'estpourtant pas réservé aux sur-doués. «Simplement aux enfants

désireux d’apprendre, ce qu’ilssont dans leur immense majori-té.» Pour autant que l’enseigne-ment public n’ait pas, à force d’en-nui et de rabâchage, éteint cettepetite flamme. Tina Roessleravoue conserver un souvenir cui-sant de jours d’école intermina-bles, sans passion ni intérêt pourcette petite fille qui parlait troislangues couramment. A 9 ans, lemaître de classe assure à ses pa-rents que Tina, plus tard licenciéeen philosophie, ne ferait jamais lecollège. «Quant à mon frère, quitravaille à Paris comme chercheuren mathématiques au CNRS,aucun prof de l’enseignementobligatoire n’a jamais détecté sagrande aisance avec les chiffres.»

A 14 ans, lors d’un long voyagefamilial en mer avec sa petitesœur et son petit frère, elle assu-me peu ou prou seule la poursuitede son programme scolaire. «En-tre autres choses j’ai découvertalors le bonheur d’un apprentis-sage bien plus rapide et motivant

qu’en classe.» Evidemment, le re-tour sur terre a aggravé son désa-mour du système scolaire.

«Je ne désire pas faire son pro-cès pour autant. Je constate sim-plement que sa rigidité et son côtétrès normatif peuvent avoir deseffets destructeurs. L’école casseceux qui n’entrent pas dans lesbonnes cases. J’essaie de proposerexactement l’inverse: un fonction-nementmodulable aussi stimulantque possible, qui respecte la capa-cité d’absorption, les atouts et lesdifficultés de chaque élève.»

Pour les langues comme pourles sciences, Tina etRichard tententdemettre les choses en application,chassantnotamment le tableaunoirauprofit d’unécranblanc interactif.«Quant aux listes de vocabulaire,puisqu’il faut aussi en passer par là,autant les apprendre en s’amusantsur un ordinateur.»

D’autres projetsen coursA terme, Tina Roessler espèreouvrir trois écoles privées entreLausanne et La Côte, avec un ef-fectif maximal de 120 inscrits en-viron, qu’elle emmènera jusqu’à lamaturité bilingue ou le baccalau-réat international. «Pour pouvoircontinuer à les connaître, et lesregrouper au mieux au niveau se-condaire.» L’aboutissement d’unbeau combat pour une autre écoleet la valorisation de cettemulticul-turalité depuis longtemps érigéeau rang de valeur cardinale dans lafamille.

Les parents de Tina Roessler,père allemand et mère américaine,se sont rencontrés au lendemaindelaDeuxièmeguerremondiale àGe-nève. Avant que sa mère ne se pas-sionnepour l’allemandetne l’ensei-gne durant 26 ans. Leur petit-fils,lui-même élève dans l’école de samaman, parle déjà trois languesalors qu’il n’a pas encore huit ans.Not too bad, isn’t it?

Pierre LéderreyPhotos Nicolas Coulomb

www.migrosmagazine.ch

Enverriez-vous votre enfant àl'école bilingue? Donnez votreavis dans notre sondage.

L’interaction avec les élèves occupe une bonne place dans l’enseignement de Richard Cooper.

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Embarquez avec nous pour un circuitvers un site féerique! Partez à la décou-verte de fantastiques paysages mon-tagneux, de villes souterraines et d’églisesrupestres byzantines.1er jour, Genève – Antalya: Après 3½ heures devol, accueil à votre arrivée par notre guide puis trans-fert et nuitée à Antalya.2è jour, Antalya – Konya - Mevlana: Départ pour Konya, la pa-trie du plus mystique des poètes persans, Mevlana. Visite ducouvent Mevlana, rendu célèbre par les derviches tourneurstransformé aujourd’hui en musée d’art islamique. Vous passe-rez la nuit à Konya.3è jour, Konya – Serhatli – Cappadoce: Sur la route vers laCappadoce, visite de Sultanhani, le plus grand caravansérailseldjoukide. Votre route vous conduit dans la ville souterrainede Serhatli. Dans cette région, on pense qu’il existe cinquantede ces villes souterraines très peu ouvertes au public. Le soir,vous atteindrez votre hôtel où vous séjournerez 3 nuits.4è jour, Cappadoce: Profitez aujourd’hui de la vue inoubliablesur cette superbe région de Cappadoce, ses massifs mon-tagneux aux formes lunaires et féeriques. L’étrangeté de cespaysages a été provoquée par un volcan dont les éruptions àrépétition rejetèrent des quantités de cendres alentour. Au VIIèsiècle, les premiers habitants s’y réfugièrent suivis ensuite pardes moines installés dans des églises, couvents, chapelles.5è jour, Cappadoce – Göreme: Visite de Göreme et de sa fa-meuse vallée. Ici, la nature s’est abandonnée à la fantaisie.Des paysages saisissants de parois rocheuses, pyramides detuf et cheminées de fée. Continuation dans la vallée de Simé-on, nommée aussi la vallée des «Moines». Vous serez éblouispar l’originalité et la perfection de ces pyramides de tuf enayant l’occasion de les approcher de plus près à Uchisar. Dansl’après-midi, introduction à l’art du tissage traditionnel dansune fabrique de tapis.6è jour, Göreme – Obrukhan: En route pour le fameux cara-vansérail seldjoukide d’Obrukhan. Votre journée continue entraversant les superbes paysages de la chaîne du Taurus versAntalya où vous resterez les deux dernières nuits.7è jour, Obrukhan – Antalya: Visite d’Antalya, la plus belle villede la Riviera turque. Vous y découvrirez le minaret cannelé Yiv-li, la porte d’Hadrian et l’ambiance animée qui règne dans lemarché et les rues adjacentes. Votre tour s’achève par la visitedes cascades de Karpuzkaldran.8è jour, Antalya – Genève: Transfert à l’aéroport pour votrevoyage de retour vers Genève ou transfert à votre hôtel pourune semaine de prolongation à Belek.

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Migros Magazine 27, 29 juin 2009 CHRONIQUEMINUTEPAPILLON | 23

Jean-François Duval,journaliste

Je suis persuadéque chaque jourde la semaine ason caractère par-ticulier, son par-

fum, sa couleur, samusique propre. Ils sontsept à se répondre pour composer la musi-que de la semaine, laquelle, avec une cin-quantaine d’autres, compose le grand air del’année. Finalement, la vie elle-même n’estrien d’autre qu’un opéra.Après le dimanche, qui nous a comme ti-rés hors de la barque du temps, chaquelundi nous ramène à bord, dans le coursdes événements et de l’Histoire. Maussa-de, lundi nous en veut – comme s’il s’étaitsenti abandonné pendant le week-end.Lundi est un jour distant. A la façon d’unchien délaissé trop longtemps, il semblene pas nous reconnaître tout de suite. Ilfaut chaque fois le réapprivoiser. Voiraussi ce qu’il sera prêt à faire pour nous,ce jour revêche, mal luné à notre égard.Or, l’enjeu est grand!

Car c’est un jour prospectif. On s’y retrouvedevant tout l’inconnu de la semaine qui seprofile. Vous imaginez l’inquiétude? A pei-ne moindre que le vide existentiel qui me-nace le dimanche... Tiendra-t-on le coupjusqu’au bout de la semaine? Lundi est donc

ce jour qui appelle à réagir! D’autant qu’onle pressent, s’il est honnête, chaque lundidevrait refaire de notre vie une aventure.

A l’aube de la semaine, cette aventure ne peut êtreque balbutiante. Si bien qu’on entre dans lasemaine commeun bambin qui fait ses pre-miers pas, tout à la recherche d’un équili-bre, cherchant des appuis ici et là. On re-garde autour de soi, vers les autres, etmêmeen soi: où sont-ils, ces appuis qui nous aide-ront peut-être àmieux affronter les dangersdu lundi? Lundi, on est toujours seul, com-me on l’est à chaque commencement, à samort comme à sa naissance.Sous son apparente neutralité, c’est un jourtraître et faux-cul, qui nous amène à partiren guerre sans qu’on s’en doute. A l’entréede chaque lundi, on devrait apposer le pan-neau «Danger demort!» Si ce jour-là on nes’éveille et ne s’anime pas, l’âme justements’en va, déserte, laisse chacun sur le carreau,raidemort. Croyez-moi, ce jour est uneMé-duse qui peut vous changer en pierre si vousrestez trop immobile, et ne prenez pas ladécision de bouger. Le reste de la semaineest suspendu à ce premier mouvement.Lundi, sous ses airs anodins, est une Mé-duse aux aguets de nosmouvements les plusinfimes, elle les réclame. Qui l’oublie estvite transformé en statue de sel.

Si la semaineétait uneportéemusicale, lundien donnerait le la. Si la semaine se déployaitcomme le spectre des couleurs, lundi seraitune pierre de lune, creusée par l’attente. Si lasemaine était une danse, lundi serait cet ins-tantoù, sur lapiste immense, les yeuxd’éven-tuels partenaires se cherchent, avec un riend’inquiétude, car qui peut assurer que la se-maine sera vraiment cette danse à laquelleelle paraît inviter? Cette promesse d’être.Lundi est ceborddepisteoù il faut fairepreu-ved’unpeudedécision,de résolution,d’auda-ce parfois. Et s’avancer seul !

Gare à la Méduse, lundi matin, au petit déjeuner,quand vous beurrez vos tartines. Car lundinous juge. Pendant qu’on range le pot deconfiture, il joue les anodins, comme si derien n’était, que rien de capital ne devait sejouer dans les heures à venir– alors que c’estsa vie elle-même que chacun va jouer, puis-que la vie n’est qu’une suite d’instants. C’estun sphinx qui ne pose pas de questions. Etqui, sans rien réclamer pour lui, tend sonpiège en silence, laissant à chacun le soind’entrer dans le monde de la semaine com-me il pourra. Si lundi nous offre notre chan-ce, c’est sans nous enprévenir.Douze heuresplus tard, il nous aura jugé et jaugé, avant denous laisser partir, mort ou vif, vers mardi.C’est évidemment une affaire à suivre.

Lundi est une Méduse

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24 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

«On pédale toujoursderrièreles tricheurs!»Les chiens aboient, la caravane du Tour de France passeet Martial Saugy, le directeur du Laboratoire suisse d’analysedu dopage, poursuit son éternel combat contre les athlètesqui violent les règles du jeu. Rencontre.

Le départ de la Grande Bouclesera donné le 4 juillet. Unévénement que vous n’allezévidemment pas manquer?J’ai toujours suivi le Tour, mêmeavant de m’occuper de dopage.C’est l’épreuve reine de la saisoncycliste.

Avec quel œil allez-vous scruterles forçats de la route? Celuiémerveillé de l’amateur decyclisme ou plutôt l’aiguisé dutraqueur de tricheurs?Le sport fait partie de ma vie etj’essaie donc de garder une part del’émerveillement, de la passionque j’ai pour la compétition. Etpuis, naturellement, il y a le regard

critique du scientifique, mais pascelui d’un Sherlock Holmes quichercherait à tout prix le tricheurdans la bande.

Pourquoi cela?Parce que les règles du jeu, dansnotre métier, sont très claires: leslaboratoires comme le nôtre sontchargésdedévelopperlesmeilleursoutils pour débusquer le dopage,mais ce sont aux fédérations spor-tives et aux organisations antido-page de traquer les dopés. Nous,on travaille sur des échantillonsanonymes, les athlètes restent desnuméros et c’est très bien commeça. Sinon, on aurait vite fait deperdre notre objectivité.

L’ancien coureur cycliste autri-chien Bernhard Kohl, qui s’est faitpincer l’an passé avec de l’EPOCera dans le sang, affirme que«les top performances dans lesport de haut niveau, commedans le Tour de France, peuventdifficilement se concevoir sansdopage.» Qu’en pensez-vous?A l’instar de tous les gens qui seconfessent, Kohl dit que tout lemonde était dopé. Tous les repen-tis agissent de même.

Mais on peut quand même sedemander, comme lui, s’il estpossible de rouler pendant troissemaines à une vitesse moyen-ne de 40 km/h et de gravirl’équivalent de cinq fois l’Eve-rest en ne buvant que de l’eau…Nombre de coureurs disent quec’est possible de faire le Tour decette manière, mais pas de le ga-gner. Autrement dit, est-ce qu’onpeut vraiment rouler au rythmedes dix premiers du peloton? Lesgrands spécialistes des performan-ces sont plutôt dubitatifs.

D’autant que le parcours de Kohlprouve que tricher est possible:il s’est dopé durant sept ans et asubi plus de 200 tests sans sefaire attraper! Comment celas’explique-t-il?Tout dépend de la manière donton effectue les contrôles, tout dé-pend si on veut qu’ils soient effica-

ces ou pas. Mais heureusement, ily a eu une évolution vers le biendans ce domaine…

C’est-à-dire?Les fédérations paient pour lecontrôle antidopage et elles enveulent maintenant pour leur ar-gent. Ça n’a pas toujours été le cas,croyez-moi!

Mais si Kohl s’est fait pincer,c’est uniquement parce qu’il

Bio express1954: naissance le 28 décembre dans une famille paysanne de la Broye.1975: année sabbatique, après l’école de recrues, pour effectuer sac audos un grand voyage autour de la Méditerranée.1978: licence de biologie.1979: objection de conscience.1980: sa compagne Rita met au monde Aurélia. Suivront Jonas en 1984et Jérémy en 1987.1981: brevet d’enseignant.1982:mariage avec Rita.1984: premier Morat-Fribourg.1986: doctorat ès sciences avec une thèse consacrée à la détectiondes hormones de croissance chez les… plantes.1990: directeur-adjoint du laboratoire suisse d’analyse du dopage dèssa création.2003: nomination à la direction du Laboratoire d’analyse du dopage.

Martial Saugyest directeurdu Laboratoire suissed’analyse du dopagedepuis 2003.

Page 25: Migros Magazin 27 2009 f BL

ENTRETIEN MARTIAL SAUGY| 25

croyait que l’EPO de troisièmegénération était indétectable!De quelle manière alors a-t-il pupasser entre les gouttesjusqu’en 2008?Aujourd’hui, en règle générale, onfait un prélèvement de sang lema-tin avant l’étape et puis on effectueun contrôle urinaire juste aprèsl’arrivée. Kohl, lui, se dopait entre8 et 10 heures du soir avec des do-ses qui disparaissaient avant lematin même, en tout cas avant la

fin de l’épreuve. La fenêtre de dé-tection des substances qu’utilisentles coureurs étant relativementcourte, celles-ci restent très diffi-ciles à déceler.

Et ces doses quasi homéopathi-ques suffisent à les booster ?En fait, çamarche comme ça: dansles semaines qui précèdent le tour,ils se dopent à mort pour fairemonter leur taux d’hématocrite(n.d.l.r.: le pourcentage de globules

rouges dans le sang) et ils essaientensuite de maintenir ce niveauavec des petites doses indécela-bles.

Avec l’introduction du passe-port biologique, qui dessine leprofil sanguin de chaqueathlète, aura-t-on davantage dechance de coincer les brebisgaleuses?Le passeport biologiquenous permet de suivre dans

«Je ne saispas commentArmstrong afait. Ça resteun grandmystère.»

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26 | ENTRETIENMARTIAL SAUGY Migros Magazine 27, 29 juin 2009

la durée l’évolution du cou-reur. Et si cette évolution

s’avère atypique, on va soupçonneret peut-être déclarer un cas de do-page. Actuellement, c’est utilisablescientifiquement,mais pas encorejuridiquement. Tout le monde at-tend les premiers cas pour qu’onait enfin une jurisprudence(n.d.l.r.: cinq coureurs viennent jus-tement d’être dénoncés par l’Unioncycliste internationale).

La lutte antidopage fera-t-ellealors un grand pas?Pour l’heure, il faut parler d’évolu-tion plutôt que de grand pas. Parcequ’on n’établit que le passeport hé-matologique des coureurs, on necompte que le nombre de leursglobules rouges. Mais à terme, onva pouvoir faire la même chosepour toutes les hormones. Et là, çava devenir beaucoup plus compli-qué pour les tricheurs de se régler.Le grand pas donc, ce sera vrai-ment le suivi individuel sur tousces paramètres de manière à trou-ver dans le sang la signature biolo-gique d’une manipulation, l’em-preinte biochimique du dopage.

La mise en œuvre de ce pro-cédé risque de prendre pas malde temps.Non, je crois qu’on n’en est plustrès loin. D’ici deux, trois ans,peut-être cinq, selonmoi. D’autantqu’il y a un intérêt ailleurs quedans le dopage, un intérêt médicalau niveau diagnostic des grandesmaladies comme le cancer.

On a tout de même l’impressionque les filets antidopagepermettent surtout de prendredu menu fretin, plus rarementde gros requins. On pensenaturellement au cas LanceArmstrong…Honnêtement, je ne sais pas com-ment il a fait. Ça reste un grandmystère. L’agence antidoping amé-ricaine prétend avoir fait lescontrôles hors compétition adé-quats. Les Français voulaient lecoincer à tout prix et ils n’y sontjamais arrivés. Ça me laisse dansl’expectative… Tout résidait, jecrois, dans une préparation scien-tifique extraordinaire, au cours delaquelle il avait peut-être la possi-bilité d’utiliser des méthodes ou

des produits qui le favorisaient. Etil faut ajouter que c’est un type aucaractère hors du commun qui sedonne les moyens d’atteindre sesbuts: il s’entraîne commeune bête,a une hygiène de vie calviniste etpeut compter sur une équipe quilui obéit au doigt et à l’œil.

Sans oublier que les fraudeurspossèdent une longueurd’avance sur vous.Forcément. Cette longueur d’avan-ce existe par définition. On pédaletoujours derrière les tricheurs, onpeut juste essayer de raccourcir ladistance qu’il y a entre eux etnous.

Ne serait-il pas plus sagefinalement, ainsi que l’a maintesfois suggéré le skieur américainBode Miller, de légaliser pure-ment et simplement le dopage?Plus sage non, clairement!Moi, j’ai

trouvé certaines valeurs dans lesport: il y a un cadre, il y a des rè-gles. Sans ça, c’est l’anarchie. Pren-dre de l’EPO, par exemple, c’estcommemettre un petitmoteur surson vélo. Au Tour de France 96,Bjarne Riis, que l’on surnommaitMonsieur 60%, ridiculisait lesgrimpeurs qui avaient sûrementprismoins d’EPOque lui. LesAmé-ricains, dans les sports profession-nels où tout était permis, sont entrain de revenir en arrière. Pas pourdes questions d’éthique,mais parcequ’ils se sont rendus compte qu’ilstuaient petit à petit leur sport.

Et légaliser sous contrôlemédical?Ça, ça me fait rire! Ce sont quandmême les médecins qui sont lesmeilleurs utilisateurs de ces pro-duits. Il ne faut pas nous raconter,vingt ou trente ans après le débutdes grandesmanœuvres du dopage

par les mêmes médecins, que cesont eux qui vont réguler le systè-me. On ne va jamais éradiquer ledopage. Il y aura toujours de la tri-cherie, c’est inévitable.Mais ouvrirles vannes, c’est un choix de société– l’Allemagne de l’Est l’avait fait enson temps – qui est inadmissible.Accepter que, pour des buts com-merciaux, idéologiques ou politi-ques, l’on fasse n’importe quoi avecl’être humain en le bourrant d’hor-mones comme un veau de bouche-rie? Non, franchement, il n’y a pasbesoin de pousser la réflexion trèsloin pour se rendre compte que cen’est pas une issue.

Revenons au peloton du Tour deFrance. A quoi les cyclistesrisquent-ils de carburer cetteannée? Autotransfusion, EPO,hormones de croissance,testostérone?Ah, si on le savait! (Rire) Il s’agirasans doute d’un cocktail médica-menteux de tous ces produits.L’autotransfusion pour faire mon-ter le taux d’hématocrite, l’EPO enpetites doses pour lemaintenir, leshormones de croissance commeproduits de soutien du métabolis-me… Et un peu d’insuline et detestostérone par-dessus tout ça.On pense que ce mélange seraitutilisé comme aide pendant lacompétition et pour la récupéra-tion. Mais les tricheurs sont aver-tis: on va tout faire pour les détec-ter.

Pas encore d’athlètes généti-quement modifiés?Onparle beaucoup de thérapie gé-nique sans que l’on ait vraimentdes signes que ça soit utilisé. Pour-quoi? Pas pour des raisonsmoralesen tout cas. Plutôt parce qu’on nemaîtrise pas encore la thérapie gé-nique et qu’il y a une certainecrainte chez les sportifs de l’irré-versibilité de tels procédés et desséquelles que cela pourrait occa-sionner.

Ce n’est donc qu’une questionde temps!Les tricheurs n’attendent qu’uneassurance efficacité pour se lancerlà-dedans. C’est clair!

Propos recueillis par Alain PortnerPhotos Pierre-Antoine Grisoni / Strates

«Le passeport biologique nouspermet de suivre dans la duréel’évolution du coureur.»

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Migros Magazine 27, 29 juin 2009 ACTUALITÉMIGROS | 31

Inventez de nouveaux coursLa plateforme en ligne Atizo permet de suggérer ses idées pour l’Ecole-club Migros.D’autres entreprises ont aussi fait appel aux utilisateurs du site.

Faites-le sans avocat!», «Ga-gner/perdre de l’argent surInternet», «Rafraîchissez vos

connaissances scolaires!» Tellessont quelques-unes des idées émi-ses par les utilisateurs de la plate-forme Internet Atizo. Ceux-ci peu-vent proposer leurs idées en ré-ponse aux demandes spécifiquesdes entreprises.

Ces idées feront peut-être l’ob-jet denouveaux cours à l’Ecole-clubMigros: «Nous sommes constam-ment à la recherche d’innovations,explique Andrea Ming, responsa-ble du secteur loisirs / centres deloisirs auprès de la coordinationdes Ecoles-clubs. Avec une offreaussi vaste que la nôtre, il est diffi-cile de se renouveler. Pour attirerde nouveaux clients, nous devonsproposer des cours sortant des sen-tiers battus».

Des amis ont attiré l’attentiond’Andrea Ming sur Atizo. Un ins-trument idéal pour l’Ecole-clubmais aussi pour les autres entrepri-ses deMigros, qui donnent la prio-rité aux désirs de leurs clients.

L’Ecole-club a démarré sonpro-jet collaboratif surAtizo début avrilavec cette question: «Quelles offresoriginales de cours et de formationscontinues souhaiteriez-vous dansle domaine Créativité et Art de vi-vre?» Le sondage court jusqu’au5 juillet, mais Andrea Ming dresse

Le site atizo.com recueille les idées des internautes pour toutes sortes de nouveaux produits ou services.

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Cinq cents suggestions pour de nouvelles boissons«Dans notre entreprise, nousdisposons de suffisamment depossibilités et d’instruments pourlancer des idées de produits»,déclare Arnold Graf, manager degroupe de produits boissons etconfitures chez Bischofzellproduits alimentaires SA (Bina). Enrevanche, ce qui manque à cetteentreprise du groupe Migros, cesont des idées extérieures, émises

par ses clients. C’est précisémentà ce niveau qu’entre en jeu lacommunauté Atizo et, avec elle, lesclients de Bina. «Un consultantnous a recommandé de passer parInternet pour trouver des idées.»Arnold Graf s’adresse alors àChristian Hirsig, cofondateur d’Atizoqui dépose sur sa plateforme unequestion en relation avec ledéveloppement de nouvelles

boissons sans alcool pour Bina.«Notre sujet a été exposé pendanttrois mois, et nous avons reçu prèsde 500 suggestions, se réjouit-il.Nous en avons étudié 20, etréfléchissons sérieusement à enréaliser deux et ainsi à lancer denouvelles boissons.»Arnold Graf n’en dira pas plus pourdes questions de concurrence.Mais il ne tarit pas d’éloges sur

Atizo. Ce qui l’a surtout convaincu,c’est de voir autant de suggestionsen si peu de temps. Il n’est doncpas exclu que Bina s’adresse ànouveau à Atizo pour d’autressegments de produits. «Sanscompter que les idées de boissonsque nous n’avons pas pris encompte dans notre dernièreanalyse pourraient bien êtreréexaminées plus tard.»

déjà unpremier bilan positif. «A cejour, nous avons reçu 600 idées,dont un grandnombre très origina-les et intéressantes.» Choisir lesmeilleures pour les transformer encours sera donc bien difficile.

Le site www.atizo.com estouvert à tous. Il suffit de s’inscrire.

Lorsqu’une nouvelle question estposée, lesmembres–4000person-nes à ce jour – reçoivent unmail etpeuvent faire part de leurs idées.Une somme d’argent récompenselesmeilleures. Atizo a déjà apportédes résultats concrets à quelquesclients de renom, relève Christian

Hirsig, 28 ans, cofondateur de lasociétéOpen Innovation à l’origined’Atizo. «L’équipementier Mam-mut a mis au point une alternativeà la fermeture à glissière grâce auxidées exposées sur Atizo.» Parmiles autres clients, on peut citerBMW, Postfinance et Google. DS

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Migros Magazine 27, 29 juin 200932 | ACTUALITÉMIGROS

Banque Migros 1,37% 2,54% 3,35% 2,50 %BC Fribourgeoise 1,76% 2,81% n.c. 2,875%BC Genevoise 1,75% 2,80% 3,50 % 2,875%BC Neuchâteloise 1,75% 2,75% 3,40 % 2,875%BC Vaudoise 1,80% 2,88% 3,49 % 2,90 %Banque Coop 1,84% 2,88% 3,49% 2,625%Credit Suisse 2,00% 2,90% 3,60% 2,85 %Raiffeisen* 1,70% 2,75% 3,40% 2,875%UBS 2,00% 3,01% 3,61 % n.c.

Logements avantageuxgrâce à la Banque MigrosUn test du site internet de comparaison des prix Comparis le montre:les taux d’intérêt des prêts hypothécaires de la Banque Migros sontles plus bas. Et en juin, la banque les a encore baissés.

Le prestataire de services en li-gne Comparis a comparé lesintérêts hypothécaires. Les ré-

sultats le démontrent: la BanqueMigros offre les hypothèques lesplus avantageuses de tous les éta-blissements financiers suisses.L’exemple d’un prêt hypothécaire àtaux fixe sur une durée de deux ansle prouve: le 24 juin, le taux hypo-

«Etre propriétairecoûte cher»

Les tauxd’intérêt desprêts hypothé-caires n’ontjamais été aussi

bas depuis 2003. C’est unesituation idéale pour ceux quirêvent depuis longtempsd’acheter une maison ou unappartement!Richard Eisler,PDG de Comparis.ch expliquepourquoi.

Est-ce le bon momentpour les locataires dedevenir propriétaires?Le financement de lapropriété du logement esttrès intéressant compte tenudes taux d’intérêt bas. Mais lasituation financière (fondspropres et revenus) descandidats doit leur permettrede continuer à rembourserleur hypothèque même si lesintérêts devaient remonter.Les propriétaires potentielsne doivent pas non plusperdre de vue que les prix del’immobilier pourraient chutersi les taux repartaient à lahausse.

Pourquoi la Suissereste-t-elle un pays delocataires?Il est vrai que le taux depropriétaires en Suisse resteassez faible en comparaisoninternationale: selon l’Officefédéral du logement (OFL),seuls 35% des logementsoccupés en permanenceseraient habités par leurspropriétaires. C’est le taux leplus bas de tous les payseuropéens. Cela tient sansdoute au fait que la propriétédu logement est chère enSuisse, de même que les prixdu terrain et les coûts de laconstruction. De plus,au-delà des considérationsfinancières, être propriétairede son logement réduit lamobilité et la flexibilité. Enfin,le parc locatif est large etattrayant en Suisse.

Banque Migros: pas uniquementpour les millionnaires!Comparis a demandé à plus de 2000 propriétaires de biens immobi-liers s’ils étaient satisfaits de leur établissement de prêt hypothécaire.Le résultat est remarquable pour la Banque Migros: en remportantune note de 5,2 sur 6, elle se place parmi les meilleurs des 21 ban-ques évaluées.L’évaluation portait notamment sur les critères suivants: compétence,engagement, exécution et conditions du prêt. La Banque Migros aobtenu au minimum la note 5 pour tous les critères. Un propriétaireparticipant au sondage de Comparis l’a qualifiée, par exemple, en cestermes: «compétente, rapide et fiable». Et un autre a fait le commen-taire suivant: «Les collaborateurs sont très aimables et serviables,même avec les clients qui ne sont pas millionnaires.»

thécaire de laBanqueMigrosn’étaitque de 1,37%. Pour un prêt hypo-thécaire identique, le taux d’intérêts’élevait à environ 1,8% dans lesautres banques (voir tableau).

«Nous travaillons en surveillantde près nos frais et n’avons cesséd’améliorer notre efficience depuisde nombreuses années, explique leprésident de laBanqueMigros,Ha-

2 ans 5 ans 8 ans Variable

Les banques avec le meilleur taux hypothécaireBanque Hypothèque

*Recommandations de Raiffeisen Suisse pour Swiss Banking.

Source:w

ww.com

paris

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24juin20

09.

rald Nedwed. Grâce à la compres-sion des frais, nous pouvons à nou-veau baisser nos taux d’intérêt surles prêts hypothécaires.»Et la clien-tèle en profite.

En Suisse, les taux hypothécai-res ont atteint actuellement un ni-veau plancher historique. Les pro-priétaires de logement réalisentdonc de substantielles économies.Et il est également intéressant pourles locataires de franchir le pas del’acquisition d’un logement main-tenant. En effet, une hypothèqued’un montant de 500 000 francscoûte actuellement entre 600 et1500 francs parmois suivant la du-rée du contrat à la BanqueMigros.A cela s’ajoutent les frais d’entre-tien du bien immobilier, générale-ment comptés à 1% de la valeurcommerciale, ainsi que l’amortisse-ment du prêt hypothécaire.

Avec le prêt hypothécaire M-Start de la BanqueMigros, les nou-veaux clients bénéficient en outred’un rabais d’intérêt de 1/8% sur letauxqu’ils ont choisi durant les troispremières années. DSwww.migrosbank.chservice en ligne 0848 845 400

La BanqueMigros offre les tauxhypothécaires les plus intéressants Ph

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Migros Magazine 27, 29 juin 2009 ACTUALITÉ MIGROS | 33ine 27, 29 j9 j9 juin 2009ine , 2, 29 j9 j9 j9 juinuin 20200909

La Stickermania entre dans saseptième semaine.Dans toutle pays, les enfants et leurs

parents collectionnent et échan-gent les 200 vignettes d’animauxvivant dans la jungle, et les col-lent dans l’album«Aventure dansla forêt tropicale».

L’action se poursuit jusqu’au13 juillet et la fièvre grimpe parmiles collectionneurs: il vade soi quechacun veut remplir son album.Les uns chassent encore le pa-pillon-comète de Madagascar, vi-gnette 119, les autres sont à l’affûtde la panthère noire, vignette 3.

Les échanges de vignettes àdouble vont bon train partout:dans le voisinage, à l’école, sur desforums internet et bien sûr, sur laplace de jeux de la jungle, qui esten tournée dans les grandsmaga-sins Migros jusqu’au 4 juillet.

Dès à présent, il y a encoreune autre possibilité pour les pe-tits collectionneurs d’obtenir lesvignettes convoitées. Et de sou-tenir la pêche durable par lamême occasion.

Acheter du poisson etobtenir des vignettesDu 30 juin au 6 juillet 2009, onobtient une pochette de vignet-tes à l’achat de poisson labelliséMSC (lire encadré). MSC estl’acronyme de MarineStewardship Council, une orga-nisation internationale indépen-dante qui a créé un programmede certification écologiquemon-dialement reconnu pour les pois-sons et les fruits de mer prove-nant de la pêche sauvage.

Le labelMSCbleugarantit quelesproduits qui en sontmunis sontissus depêchesdurables et respec-tueuses de l’environnement. Etc’est bigrement nécessaire: selon

Des vignettes supplémentaires jusqu’au 6 juilletLe label MSC certifie que les poissons de mer et d’eau douce ainsique les produits de la mer sont issus de pêches responsables etdurables. Des organismes de contrôle indépendants vérifient queles directives sévères pour l’obtention de la certification MSC soientobservées. Prêtez attention au label MSC en achetant du poisson etdemandez la pochette de vignettes supplémentaires à la caisse!

l’Organisation des Nations Uniespour l’alimentation et l’agriculture(FAO),80%des stocksmondiauxdepoissons sont surexploitésouexploi-tés aumaximumde leur capacité.

Christoph Petermann

Plus d’infos sur MSCdans les pages suivantes

PAPILLON NYMPHALIDÉ: Grâce à ses bellescouleurs, il est très apprécié des collectionneurs.

POISSON GRENOUILLE: Il ressemble à une gre-nouille, mais possède les nageoires et les

branchies d’un poisson.CAPYBARA: Il passe son temps au bord ou dans

l’eau. Quand il sent le danger, il plonge.

En Amazonie,on dénombreenviron 3500sortes depoissons.

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Photos

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Petits protecteurs des eauxEn achetant du poisson muni du label MSC, on obtientdésormais des vignettes supplémentaires.

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34 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Dans les profondeurs abyssalesdes océans, l’ambiance peutêtre parfois lugubre. On n’y

voit goutte ou presque. A terre, lesétats d’âme de nos contemporainspréoccupés par la pêche et l’avenirde la vie dans les mers du mondesont tout aussi sombres. Il y a peud’espoir.

Selon les chiffres révélés parl’Organisation des Nations Uniespour l’alimentation et l’agriculture(FAO),80%des stocksmondiauxdepoissons sont surexploitésaujourd’hui déjà, voire pillés jusqu’àla limite de leur épuisement. Seuls20% des populations de poissonssont peu oumodérément exploités.

A l’inverse, les chiffres de ventene cessent de croître: selon leWWF,la consommation de poissons et defruits demer a augmentéde20%aucours de ces deux dernières décen-nies en Suisse, excédant 56 000tonnes par an, ce qui représente 7,6kilos par habitant.Aucunautre sec-teur alimentaire n’a enregistré unepareille croissance. A n’en pas dou-ter, les régals de la mer ont la cote.

Populations de poissons déci-mées et demande croissante – uneassociation lugubre du point devue du développement durable.«Mais ce n’est pas irrémédiable»,affirme Jennifer Zimmermann duWWF. «Il y a des voies durables.Migros les a empruntées avec seslabels MSC et bio.»

Migros veut préserverles zones de pêcheAu printemps 2008, Migros s’estaffiliée au WWF Seafood Group,s’engageant ainsi à convertir pro-gressivement son assortiment à despoissons issus de stocks gérés selondes méthodes de pêche durable ouprovenant d’élevages respectueux

de l’environnement. En tant quemembre du WWF Seafood Group,Migros s’est en outre engagée à neplus proposer de poissons dont l’es-pèce est menacéed’extinction. Aprèsson adhésion à l’or-ganisation, elle aimmédiatement commencé à adap-ter son assortiment et n’a cessé depoursuivre cette démarche jusqu’àce jour.

Dès à présent, Migros ne vendplus que du flétan, de la plie et del’espadon issus de pêches durables.Elle retire totalement de son assor-timent le marlin bleu et le pagre.Dans le même temps, elle cherchedes solutions de rechange.

Les poissons d’élevage munisdu label bio ou les poissons sauva-ges provenant de pêches labelliséesMSC entrent principalement enligne de compte. Car l’élargisse-ment de l’assortiment bio et MSCest aussi unemesure que les mem-bres duWWF Seafood Group s’en-gagent à mettre en œuvre.

Des conseils personnalisésau rayon poissonnerieMSC est l’acronyme de MarineStewardship Council, une organi-sation fondée en 1997 à l’initiativedu WWF, et le principal label decertification des pêcheries dura-bles. L’objectif de l’organisation estde garantir la pérennité des stocksde poissons, de protéger le milieumarin et par làmême, de sauvegar-der les moyens d’existence d’in-nombrables pêcheurs et de leurfamille.

Des contrôles indépendants vé-rifient que les directives régissantl’obtention de la certificationMSCsont observées, et cela tout au longde la chaîne de transformation, du

e

Mer de Bering / AléoutiennesCabi l laud du Pacif ique M

Mer de Bering / AléoutiennesLieu noir d ’A laska M

PacifiqueThon blanc M

Golfe d’AlaskaLieu noir d ’A laska M

AlaskaMorue charbonnière

Mer de Bering, Alaska, WashingtonFlétan du Pacif ique

Côte de l’OregonCrevettes de l ’Oregon

mmencé à adap-

Eaux territoriales d’AlaskaSaumon sauvage du Pacifique M

Mexico, Californie du SudLangouste

ieie ddddduu SuSuSuSuSuSuSuddd

Golfe du Saint-LaurentCrevettes d ’eau fro ide

Eaux territoriales d’ArgentineCoquil les Saint-Jacques de Patagonie

PoissonsMSCtout autourdumondeLes poissons certifiés MSC

proviennent de tous lescontinents et viventaussi bien dans leseaux douces que

salées. MSC garantitque le poisson est issu

d’une pêche respectueu-se de l’environnement. Lesentreprises de pêche sonttoujours plus nombreuses àutiliser ce label.

M Ces poissons MSC sontdisponibles chez Migros.

bateau de pêche jusqu’au point devente final.

Depuis Pâques cette année,Migros est le premier détaillantsuisse àproposer dupoisson certifiéMSC à la vente au comptoir. Desproduits portant ce label étaientdéjà disponibles auparavant en libre

service. «L’offre MSC au comptoirdes rayons poissonnerie pose unjalon, parce queMigros vend beau-coup plus de poisson frais que deproduits surgelés, d’une part, etd’autre part, parce quenos poisson-niers ont un contact direct avec laclientèle et peuvent lui expliquer ce

Migros se préoccupe du maintien de labiodiversité dans les mers du monde, adapteson assortiment de poissons et de fruits demer en conséquence et mise sur une pêchedurable ainsi que sur l’aquaculture bio.

«L’engagement de Migros montre la voie à suivre»

CôCôCôCôCôtetete ddee l’l ’OrOrOrOrOrOrOrOrOrOrOrOrOrOrOrOrOregegegegegegegegegegononononononononononononondde l’OrOrOrOrOrOrOr

Eaux territoriales d’AlaskaSaumon sauvage du PacifiqueM

LLesprov

Eaux territoriales d’AlaskaSaumon sauvage SockeyeM

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ACTUALITÉ MIGROS | 35

que signifie le label MSC et sesavantages», déclare Stefan Gygli,responsable du secteur poisson àMigros. Le MSC est heureux decette avancée conséquente de Mi-gros: «L’engagement de Migros estlouable et exemplaire bien au-delàde la frontière suisse», assure Ger-

linde Geltinger, porte-parole del’organisation.MaisMigros ne veutpas se reposer sur ses lauriers. Elleva poursuivre sur cette voie. Unengagement dont bénéficient lespoissons. Et les amateurs depoissonpeuvent déjà profiter de l’offredurable. Beat Matter

Eaux territoriales du CanadaCrevettes d ’eau fro ide M

Eaux territorialesde Géorgie du sudMerlu

Atlantique sudCol in du Cap M

Sud de l’AustralieCourbine afr ica ine, p innes marines, sébaste(chèvre) austra l ien, mulet

Côte ouest de l’AustralieLangouste d ’Austra l ie Pacifique

Thon blanc M

Mer du JaponCrabe; f let

Europe du Nord1 AtlantiqueMaquereau

2 Côte nord-ouest EcosseLangoust ine

3 Côte sud Pays de GallesCoque

4 Côte sud-ouest AngleterreMaquereau M

5 Côte nord-est AngleterreBar / loup de mer

6 Embouchure TamiseHareng

7 Ile de WrightHareng et maquereau

8 HastingsSole

9 Mer du NordPl ie franche / carre let

10 Mer du NordHareng

11 Mer du NordLieu noir

12 Mer du NordHareng

13 Mer du NordHareng

14 Côte nord-est NorvègeLieu noir / cabi l laud M

15 Lac de Hjälmaren SuèdeSandre

16 Côte nord-est NorvègeLieu noir M

17 Côte nord-ouest EcosseLangoust ine / scampis M

Côte ouest Nouvelle-ZélandeMerlu à longue queue M

Plus d’informations sur lemême sujet en page 36PlPlPlPlPlPlPlPlususususus ddddddd’i’i’i’i’i’i’infnfnfnfnfnfnforororormamamatitititionononss susurr lelelelemême sujet en page 36

36 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

ENMAGASIN | 37

Pour une pêche durable

Le label MSC (Marine

Stewardship Council) est

attribué à des poissons

d’eau de mer et d’eau douce

ainsi que des produits de la

mer provenant d’une pêche

durable et responsable. Les

fonds marins ne doivent pas

être surpêchés, de façon à

ce que les populations

puissent se reconstituer et

se multiplier. Le but est de

minimiser les conséquences

négatives de la pêche sur

l’ensemble de l’habitat marin

afin de sauvegarder

l’équilibre de l’écosystème

et de ses habitants. Des

millions de personnes à

travers le monde sont plus

ou moins dépendantes de la

pêche. Un monde sans

poissons est inimaginable.

Pourtant, la surpêche est un

des problèmes environne-

mentaux les plus urgents

auxquels nous sommes

confrontés.

Le MSC est une organisa-

tion indépendante à but non

lucratif qui encourage et

récompense une gestion

responsable des effectifs

de poissons. C’est pourquoi

il a créé un standard de

certification autonome et

indépendant récompensant

les entreprises de pêche

bien gérées. Le sigle bleu du

MSC distingue les poissons

et les fruits de mer prove-

nant de stocks pêchés

selon les principes du

développement durable et

aide les consommateurs à

adopter des comporte-

ments d’achat plus respec-

tueux de l’environnement.

Pour en savoir plus surMSC

et la pêche durable,

consultez le site www.

migros.ch/msc.

La pêche au paysdes VikingsLa Norvège est un pays

qui profite des ressources de la mer mais qui vit

aussi en harmonie avec elle. Pendantdes milliers d’années, celle-ci

a servi

de garde-manger indispensable à la survie de nombreuses populations

côtières. Première firme européenne certifiéeMSC, l’entreprise de pêc

he

Domstein s’engage depuis des décennies pour une

exploitation durable des

ressources. Depuis peu, elle fournit Migros en cabillaud de l’Atlantique

certifié MSC.

Nature

Picture

Library

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«L’engagement de Migros montre la voie à suivre»

217

Golfe du Saint-LaurentCrevettes canadiennes M

Migros est membre duWWF Seafood Group. Infossur www. migros.ch/poisson

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36 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Pour une pêche durable

Le label MSC (MarineStewardship Council) estattribué à des poissonsd’eau de mer et d’eau douceainsi que des produits de lamer provenant d’une pêchedurable et responsable. Lesfonds marins ne doivent pasêtre surpêchés, de façon àce que les populationspuissent se reconstituer etse multiplier. Le but est deminimiser les conséquencesnégatives de la pêche surl’ensemble de l’habitat marinafin de sauvegarderl’équilibre de l’écosystèmeet de ses habitants. Desmillions de personnes àtravers le monde sont plusou moins dépendantes de lapêche. Un monde sanspoissons est inimaginable.Pourtant, la surpêche est undes problèmes environne-mentaux les plus urgentsauxquels nous sommesconfrontés.Le MSC est une organisa-tion indépendante à but nonlucratif qui encourage etrécompense une gestionresponsable des effectifsde poissons. C’est pourquoiil a créé un standard decertification autonome etindépendant récompensantles entreprises de pêchebien gérées. Le sigle bleu duMSC distingue les poissonset les fruits de mer prove-nant de stocks pêchésselon les principes dudéveloppement durable etaide les consommateurs àadopter des comporte-ments d’achat plus respec-tueux de l’environnement.Pour en savoir plus sur MSCet la pêche durable,consultez le site www.migros.ch/msc.

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La pêche au paysdes VikingsLa Norvège est un pays qui profite des ressources de la mer mais qui vitaussi en harmonie avec elle. Pendant des milliers d’années, celle-ci a servide garde-manger indispensable à la survie de nombreuses populationscôtières. Première firme européenne certifiée MSC, l’entreprise de pêcheDomstein s’engage depuis des décennies pour une exploitation durable desressources. Depuis peu, elle fournit Migros en cabillaud de l’Atlantiquecertifié MSC.

NaturePictureLibrary

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Au pays desfjords:Le cabillaud estcapturé à 12 millesmarins des côteset rapporté auport de Måløy,une petite villesituée au nord-ouest de laNorvège, dans laprovince de Sognog Fjordane. Lacommune comptequelque 6300habitants, quivivent presqueexclusivement dela pêche et de latransformation dupoisson.

Pêche en haute mer:La flotte comprend 18 bateaux,dont 13 sont certifiés MSC. Cesbâtiments modernes consommentpeu et rejettent peu de CO2.Kristian Todal, 28 ans, fait partiedes 450 pêcheurs qui travaillent enhaute mer sur ces bateaux. Pêchéà l’aide d’une ligne et d’un hame-çon, le poisson est hissé sur lechalutier et préparé en vue de sontraitement ultérieur sur la terreferme.

La Norvège est le pays de la pê-che. Rien d’étonnant à celapuisqu’elle compte plus de

83 000 kmde côtes battues par desvents violents ainsi que des fjordsprofonds. Les Norvégiens sont unpeuple de pêcheurs depuis un mil-lénaire. Grâce à la géographie par-ticulière du pays et à la proximité

du Gulf Stream, les poissons et lesfruits demer pêchés dans la régionsont particulièrement sains et sa-voureux. La Norvège mise depuislongtemps sur une pêche durableet responsable. Situé sur la côte oc-cidentale du pays creusée par desfjords majestueux, le petit villagedeMåløy a été pendant des décen-

nies le principal port pêcheur de larégion.C’est là que la familleDoms-tein a créé son entreprise de pêcheen 1925. Depuis quatre généra-tions, elle vit de ce métier qu’elleaime: «La pêche durable n’est pasune formule vide de sens mais unecondition sine qua non pour survi-vre. Nous connaissons et compre-

nons la dynamique interne de lamer; nous voulons en outre garan-tir la pérennité de notre activitépour les générations à venir.» Lecabillaud est l’un des poissons demer les plus connus, l’un des plusimportants du point de vue écono-mique aussi. Mais ses effectifs ontdramatiquement baissé. Les Scan-

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EN MAGASIN | 39

En route pour les rayons Migros:Le cabillaud est conditionné soit à la main, soit à la machine, selon ledésir du client. Le service qualité contrôle les filets, qui sont ensuitecomptés et emballés dans la glace avant de partir pour la Suisse.

dinavesmontrent l’exemple enma-tière de pêche durable. Et pourtantlaNorvège annonce partout dans lemondedesprises record.Commentest-ce donc possible?

La Norvège n’étant pas mem-bre de l’UE, sa flotte n’a pas à crain-dre la concurrence des autres pays.Depuis quelques années, elle a

aussi engagé une série de mesuresde protection: contrairement à cequi se passe dans l’UE, la Norvègeinterdit le rejet des prises accessoi-res lorsque les quotas sont atteints.Par ailleurs, dans la plupart des zo-nes de pêche, la taille minimumdes poissons pouvant être pêchésest de 47 cm, soit nettement plus

qu’au sein de l’UE (30 cm). Et du-rant la période du frai (mars-avril),les pêcheurs troquent leurs filetscontre des cannes à pêche; commeles femelles cabillauds prêtes àfrayer ne se nourrissent pas, ellesnemordent pas aux hameçons despêcheurs, ce qui permet de recons-tituer les effectifs. Ces efforts en

faveur d’une pêche durable profi-tent aux poissons mais aussi auxhommes. Première entreprise depêche européenne à avoir obtenule label MSC, Domstein fournitaujourd’hui Migros en cabillaudMSC de l’Atlantique. Vous trouve-rez ses filets de cabillaud au rayonpoissonnerie.

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Produits sains de la merFilets Gourmet à la Provençale MSC, surgelés 400 g, Fr. 7.70

Filets Gourmet à l’Orientale MSC, surgelés, 400 g, Fr. 8.—Crevettes du Canada cuites MSC, surgelées, 100 g, Fr. 3.—

Bâtonnets de lieu d’Alaska MSC, surgelés, 30 pces, 750 g, Fr. 7.40Dos de merlu blanc MSC, surgelé, 400 g, Fr. 7.—

Filets de cabillaud du Pacifique panés MSC, surgelés, 500 g, Fr. 11.80Saumon sauvage Sockeye MSC, 100 g, Fr. 8.90

Filets de colin d’Alaska MSC, surgelés, 400 g, Fr. 4.90Sticks de poisson Surimi MSC, 180 g, Fr. 4.90

Œufs de saumon MSC, 30 g, Fr. 8.90Maquereau et dos de cabillaud de l’Atlantique MSC, prix du jour

Cabillaud ou cocktail de crevettes? Avec levaste assortiment MSC, le client n’a quel’embarras du choix. Migros vous proposetoute une série de produits provenant d’unepêche durable.

On sait depuis des siècles quele poisson est sain et richeen protéines. Autrefois, la

pêche, que ce soit en eau douceou en mer, était un loisir réservéaux nobles, qui s’y adonnaientpar oisiveté mais aussi par gour-mandise.

Aujourd’hui, les privilèges ontété abolis et chacun peut mangerdu poisson. Moderne, la combi-naison poisson et légumes est vo-lontiers recommandée.

La plupart des gens qui man-gent plutôt végétarien complè-tent leur alimentation avec dupoisson qui leur assure de pré-cieuses protéines. D’un point devue diététique, il est difficile de

trouver plus sain que du poissonavec des légumes car le poissondonne de l’énergie alors que leslégumes auraient plutôt tendanceà calmer. L’idéal pour l’équili-bre!

Reste à composer votre me-nu. Heureusement, Migros pro-pose un vaste assortiment pourles amateurs de poissons: à choix,tout frais sur l’étalage de votremagasin, ou servi fumé pour l’en-trée.

Ou encore un savoureux re-pas tout droit sorti du congéla-teur et préparé en une poignéede secondes.

Heidi BacchilegaPhotos Claudia Linsi

Migros a été élue détaillant le plus engagé du monde enmatière de développement durable. L’action en faveurdes produits labélisés MSC n’est que l’un des nom-breux gestes qui l’ont conduit à recevoir ce prix.

Les délicesde la mer

Page 41: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 45: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 46: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 47: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Valable du 1.7 au 31.7Tourte yogourt aux abricotsla pièce 800 g 21.50 au lieu de 25.–

Valable du 1.7 au 31.7Pain du mois Pain d’épeautre et maltla pièce de 420 g 3.– au lieu de 3.50

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Produits laitiers

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Surgelés

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ser les biocides avec

précaution. Lire l’étiquet-

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Page 48: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 49: Migros Magazin 27 2009 f BL

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Page 50: Migros Magazin 27 2009 f BL

50 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Les petits garsen sont fousLes jumeauxLevi (à g.) et Erol(à d.) enbondissent dejoie. Leur frèreLuzi (en haut)aimerait bienemménageraussi dans cettechambre.

Il peut évolueren même tempsque les enfantset se transfor-mer en litstandard: litsurélevé FlexaHarco, pin blanclaqué,Fr. 1273.–, ettable de chevetsuspendue,Fr. 49.90

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Page 51: Migros Magazin 27 2009 f BL

EN MAGASIN | 51

«Marre de votre intérieur?» – 3e volet denotre série Micasa: la libraire Franziska Martinde Gümligen (BE) a remporté une toutenouvelle chambre pour deux de ses cinqgarçons.

Avant:«Notre budget ne nous permet pas d’aménager la chambre desjumeaux en un véritable espace pour les enfants», expliquaitleur maman dans sa lettre. L’armoire vient de sa grand-mère,les lits sont un cadeau des voisins.

Un royaume pourpetits caïds

Le bonheur pour les uns, laconsternation pour les autres.Tandis que l’équipe deMicasa

finit de monter les derniers meu-bles, les enfants rentrent à la mai-son. Les jumeaux Levi et Erol,5 ans, poussent des cris de joie etobservent attentivement lesouvriers, qui donnent un derniercoup de tournevis aux nouveauxlits surélevés. Le grand frère de7 ans, Luzi, disparaît discrètementdans sa chambre. Pour lui, rien nechangera. «Allez, ne sois pas triste.Gawan et toi, vous avez déjà unetrès jolie chambre», le console samaman. Le lendemain, quandnous revenons avec le photogra-phe, Luzi a enfin retrouvé sa bonnehumeur: la nuit dernière, il a eu ledroit de dormir avec Levi dans lanouvelle chambre, et les jumeauxlui ont accordé à vie un droit d’uti-lisation et de jeux dans cet universmagique. Les trois garçons se sontdéjà parfaitement appropriés cet

espace, entièrement remeublé enbleu et blanc. Très flexibles, les litssurélevés se sont avérés être nonseulement de confortables refugespour la nuit, aux allures de châ-teaux forts dominant les environs,mais aussi de super murs d’esca-lade. Et chacun a sa petite «grotte»en dessous avec son bureau. «Onva bientôt aller à la grande école»,nous confient les jumeaux sanscacher leur impatience. Ils saventdéjà écrire leurs noms, et l’ontdéjà prouvé sur les tableaux adhé-sifs en forme d’avion qui décorentl’un des murs. Grâce à la place dé-gagée par les lits en hauteur, lesenfants peuvent maintenant selancer dans de vraies parties dequilles ou des courses de Formu-le 1 endiablées. La lampe en formede ballon de foot est égalementtout à fait à leur goût: «Erol est fandes Young Boys de Berne, moi jepréfère l’équipe nationaleitalienne», explique Levi.

Page 52: Migros Magazin 27 2009 f BL

52 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Une différence notable en-tre les deux jumeaux qui,

physiquement, se ressemblentcomme deux gouttes d’eau. «Leconcours Micasa est un don duciel, raconte Franziska, 42 ans. Çafait longtemps que mes deux filsont besoin d’une nouvelle cham-bre, surtout qu’ils vont entrer àl’école primaire l’année prochaine.La vieille armoire de ma grand-mère tombait en ruines, les litsdonnés par les voisins grinçaientet les matelas étaient complète-ment défoncés.» Mais pour cettemère célibataire qui élève cinqgarçons turbulents de 5 à 14 ans ettravaille à temps partiel dans unelibrairie, difficile de trouver letemps pour les idées d’aménage-ment et le budget pour réaliser lesgrands projets! Elle est très satis-

faite de la solution choisie parMi-casa: «Les jumeaux devront certai-nement se partager une chambrependant un bout de temps. Main-tenant, chacun a son propre terri-toire. Je trouve ça très important,surtout pour faire les devoirs.»Peut-être que grâce à ce cadeau, lachambre de Luzi et de Gawanpourra aussi bénéficier bientôtd’un petit rafraîchissement.

Silke BenderPhotos Roberto Ceccarelli

Styling Micasa et Uschi Stähli

Pour rêver de bolides

Les deux fans du film «Cars» sont enchantés de leurs nouvelles parures de lit:Parure de lit, 100 % coton, contrôle ECO, Fr. 74.90Tapis rond Flexa en forme de cible, Fr. 139.–Arche de Noé pour petits animaux en tout genre: caisse sur roulettes, lotde 2, Fr. 139.–

Page 53: Migros Magazin 27 2009 f BL

EN MAGASIN | 53

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Pour s’amuseren s’asseyant:fauteuil poire«Souris»,Fr. 74.90

AVANT:L’étagère basique croule sous les livres et les jouets, et lesbureaux sont loin d’être engageants pour les deux garçonsqui rentrent bientôt à l’école primaire. La chambre manque

de couleurs et d’un espace personnel pour chacun desjumeaux.

Page 54: Migros Magazin 27 2009 f BL

54 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Après une rude «grimpette»,vous aspirez sans doute àtremper vos lèvres dans une

boisson bien fraîche. Par exempledans un verre de petit-lait Heidi,une boisson saine disponible endeuxnouveaux arômes: framboiseet fleur de sureau. Dérivé liquide

obtenu lors du caillage du lait, lepetit-lait est très pauvre en graissesmais riche en précieuses substan-cesminérales dont les sportifs ontbesoin après un effort intense: vi-tamine B2, calcium, phosphore,magnésiumet potassium. Le petit-lait favorise par ailleurs la diges-

tion et fournit de nombreuses pro-téines. Produit uniquement à par-tir de lait de montagnes suisses, lepetit-lait Heidi ne contient ni co-lorants ni conservateurs. En ache-tant ce produit, vous faites du bienà votre santé et soutenez l’agricul-ture de montagne. La bouteille

pratique en PET d’un demi-litreétant fermée par une capsule à vis,vous pouvez la remplir d’eau fraî-che une fois vide. TGPetit-lait Heidi, framboise ousureau, 500 ml, l’un, Fr. 1.75** En vente dans les plus grandsmagasins.

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Page 55: Migros Magazin 27 2009 f BL

EN MAGASIN | 55

Les petits moments de libertésont les plus beaux: commecelui de s’accorder un mo-

ment de pause loin des sollicita-tions quotidiennes pour savourerun café et grignoter des douceurs,ou un thé avec une mignardisedans l’espace non fumeur des res-taurants Migros! Mais aussi unchoix de desserts impressionnant:

tartes, pâtisseries, crèmes, mous-ses, coupes de fruits et autres gâ-teaux mèneront les becs à sucredans un pays de cocagne! Pourceux qui aiment manger léger, lebuffet propose aussi un vastechoix de fruits.

Ceux qui souhaitent faire deces moments de détente un ren-dez-vous régulier achèteront à la

caisse un carnet de dix bons «ca-fé», qui leur donnera droit à unonzième petit noir gratuit.

Le plaisir peut aussi s’offrir: lebon-cadeau, au format de cartede crédit est disponible dans laplupart des restaurants Migros.Le montant du bon est à votreconvenance, mais un forfait deFr. 50.– est aussi possible. Cette

carte très pratique est rechargea-ble et vous épargne le temps dechercher la petite monnaie aufond du porte-monnaie. Last butnot least: les restaurants Migrospermettent de gagner des pointsCumulus.

Le buffet de desserts varie selon les régions, grâce aux boulangeries maison, par exemple en Suisse romande, à Sion, Lausanne ou Genève.

Bienvenue au pays des douceursPersonne ne repart insatisfait du buffet de desserts des restaurants Migros, qui proposent unassortiment vaste et varié. Il y en a pour tous les goûts!

PhotoHerbe

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Page 56: Migros Magazin 27 2009 f BL

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4.70DégraissantuniverselPotz Boom*

4.15Détergent uni-versel à l’eau deJavel Potz BoomObserver les pré-cautions d’emploisur l’emballage

Page 58: Migros Magazin 27 2009 f BL

58 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

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«Vite fait, bien fait!»Philip Stuhner, 31 ans, professeur de sport, est plus souvent surun court de tennis que dans sa cuisine. «Le soir, je suis tellementépuisé que je prépare souvent des raviolis pour mes co-locatai-res. Vite préparés, ils sont également succulents, ce qui ne

gâche rien…»

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Migros Magazine 27, 29 juin 2009 EN MAGASIN | 61

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62 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Trucs et astuces d’Andrea Pistorius,collaboratrice à «Cuisine de saison»

CONSEILS CULINAIRES

Légumes sur le gril PoivronsCOLORÉS: nombre d’entre nousdigèrent mal la peau despoivrons. Astuce toute simplepour les peler: placer le poivron(vert, rouge ou jaune) entier surle gril et rôtir sur tous les côtésjusqu’à ce que des cloquesapparaissent. Placer dans unsachet en plastique et laisserrefroidir. La peau se retirealors sans aucune difficulté.Epépiner, couper en lamelleset servir avec de l’ail haché,du persil et de l’huile d’olive.

AuberginesTENDRES: couper lesaubergines (avec la peau)en lamelles dans le sensde la longueur, saler etarroser de jus de citronpour ne pas que la chairbrunisse. Laisser reposer20 min. Tamponner avecdu papier de ménage etbadigeonner d’huiled’olive. Rôtir des deuxcôtés. Les auberginesgrillées se marient à laperfection avec du séréaux herbes.

Oignons nouveauxINTENSES: couper les oignons nouveaux en deux dans le sens dela longueur, badigeonner d’huile et placer directement sur le gril.Variante gourmande: intercaler des feuilles de thym et des rondellesde citron entre les deux moitiés. Placer sur une feuille d’aluminium,arroser d’un peu de vin blanc et d’huile d’olive, saler, poivrer etajouter quelques grains de coriandre. Refermer la feuille et placersur le gril à feu moyen pendant environ 8 minutes. Cette recette estdélicieuse également avec des poireaux.

Q uand les hommes s’emparentd’une pince à barbecue, c’estgénéralement pour renouer

avec leur instinct de chasseur etfaire griller côtelettes, steaks etsaucisses, ou parfois un poisson.Tout cela manque de couleur etsurtout de vitamines! Pourtant, leslégumes grillés sont un vrai régalpour les yeux et mettent en valeurla viande délicatement rôtie.

MarinadesComme pour la viande, parfumerles légumes permet de varier lesplaisirs. Rien de tel que de les fairemariner en rondelles ou en mor-ceaux dans de l’huile relevée avantde les passer au gril. Les herbesfraîches ou l’ail ne doivent êtreajoutés qu’en fin de cuisson, pouréviter qu’ils ne brûlent. De plus, ilest préférable d’utiliser une bar-quette spéciale, car les légumesperdent souvent du jus.

BrochettesLes brochettes sont très décorati-ves, que ce soit avec des poivronsde différentes couleurs, des toma-tes cerise ou des champignons. Lesépis demaïs, dont la durée de cuis-son est plus longue, doivent êtreprécuits 2 minutes dans l’eaubouillante. Associés à des chipola-tas, les légumes en brochettes sontaussi très appréciés des enfants,tandis que leurs parents opterontplutôt pour des morceaux de sau-mon, de bœuf ou de veau.

Attention: mouiller les piquesen bois avant de les garnir pourqu’elles ne brûlent pas.

SaucesAutre point commun avec la vian-de: les légumes développent des

saveurs nouvelles lorsqu’ils sontaccompagnés d’une sauce, com-me une mayonnaise à l’ail. Celle-ci se prépare en un tournemain:mélanger 4 cs de mayonnaiseavec une gousse d’ail écrasée etassaisonner avec du poivre et dupaprika.

Et pourquoi ne pas opter pourun beurre liquide aux fines her-bes? Sa recette est très simple:faire fondre 50 g de beurre. Ha-cher finement 1 bouquet d’herbesdiverses comme du romarin, duthym ou de la sauge et mélangerau beurre. Assaisonner avec dusel, du poivre ainsi que du poivrede Cayenne.

Conseil: badigeonner les légu-mes avec de l’huile avant de lespasser au gril et ajouter le beurreaux fines herbes uniquement à lafin de la cuisson.

Légumes confitsLe barbecue est idéal pour prépa-rer des légumes grillés à la ma-nière des antipasti, telles desaubergines confites: couper lesaubergines en tranches dans lesens de la longueur, badigeonnerde jus de citron, saler et laisserreposer 20 minutes. Tamponneravec du papier de ménage et ba-digeonner d’huile d’olive. Grillerdes deux côtés. Entre-temps, cou-per de l’ail en fines lamelles etciseler de la menthe fraîche. Pla-cer les aubergines encore chaudesdans un plat en couches successi-ves avec l’ail et la menthe. Saler,poivrer et arroser d’huile d’olive.Laisser mariner au frais quelquesheures.

Les aubergines confites seconservent 2 à 3 jours au réfrigé-rateur.

Page 63: Migros Magazin 27 2009 f BL

ENMAGASIN | 63

Patates doucesNOURRISSANTES: pas besoin de les précuire ni de les peler! Couper enquatre les patates douces avec la peau et badigeonner d’une marinaded’huile, de sel, de poivre et d’herbes aromatiques. Griller 5 minutesseulement sur la peau, puis 2 à 3 minutes sur chacun des deux autrescôtés. Accompagner de beurre à l’ail.

CourgettesFARCIES: couper les petitescourgettes en deux et lesplus grandes en tranches.Saler, poivrer et badigeonnerd’huile d’olive. Cuire environ4 min sur le gril des deuxcôtés. Les courgettespeuvent également êtrecoupées en deux, vidées etfarcies. Par exemple: grillerune courgette évidée, puisdisposer sur une feuille alu.Farcir la courgette avec dufromage râpé ainsi que dujambon coupé en tranches etdu persil. Refermer la feuilleet griller encore 5 minutes.Les courgettes grilléesnature se marient bien avecune mayonnaise à l’ail, dubeurre aux herbes ou dufromage blanc aux herbes.

TomatesJUTEUSES: utiliser de préférence une barquette en alu pour fairegriller les tomates. Les couper en deux, saler et poivrer la surfacede coupe. Poser sur le gril avec la chair en bas. Retourner et finir degriller sur la peau. Avec des tomates cerise, poser sur une feuilled’aluminium, saupoudrer de romarin ou de thym et arroser d’huiled’olive. Refermer la feuille et cuire sur le gril environ 7 à 8 minutes.

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64 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

FAIRE FONDRE le beurre avantd’ajouter la farine.

DISPOSER les feuilles de pâte àlasagne dans un plat à gratin.

FAIRE CUIRE au four à200 degrés pendant45 minutes.

Bastien Girod, c’est déjà demainAgir au présent pour changer le futur: tel est le credo du conseiller national Vert zurichois qui prône une n

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AUX FOURNEAUX BASTIENGIROD | 65

autopartage roulent sur d’ancien-nes autoroutes urbaines. Ici, lesrésidents réinventent une vie encollectivité et les enfants jouantdans la cour n’hésitent pas à aban-donner leur vélo – sans les cade-nasser – quand surgit une violenteaverse. Nous sommes à l’entréeouest de Zurich, dans un grandlocatif appartenant à une coopéra-tive. Au rez-de-chaussée, une pe-tite épicerie réservée aux habi-tants. Au dernier étage, une cui-sine communautaire donnant surun vaste toit terrasse invite auxsoirées entre voisins. C’est danscette habitation modèle que Bas-tienGirod, conseiller national vertdepuis 2007, partage un apparte-ment avec six colocataires.

Il serait pourtant faux de croireque le nouvel homme fort desVerts suisses vive reclus dans cettebelle bulle utopiste. Non, BastienGirod a les pieds sur terre. Prag-matique, tendance alarmiste, ilœuvre avec son parti pour un nou-vel ordremondial, un «GreenNewDeal»: «Il nous faut agir vite, carnous allons droit dans le mur. Lesplans de relance actuels pour sor-tir de la crise économique consti-tuent une solution à court terme.Nous pourrons peut-être éviterune première catastrophe, maisplus tard, il y aura un secondmur,celui de la crise climatique et de la

crise alimentaire».Pour éviter le pire, les

conseillers nationaux écolo-gistes ont récemment de-mandé au parlement fédéralde débloquer des investisse-ments à hauteur de deuxmil-liards de francs pour favori-ser, notamment, les énergiesrenouvelables.

Cette nouvelle donneverte se veut pourtant bienplus qu’un simple paquet demesures conjoncturelles.Elle exige un changementradical dans la façon deconsidérer la croissance. «Leclimat est trop lié au sang denotre économie, le pétrole».Il faut donc apprendre à s’endétourner. Oui, mais com-ment. A la question «Quel estl’écogeste que tous les Suissesdevraient assimiler?» BastienGirod répond du tac autac: «Voter vert!». Une

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Une étape incontournable

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un repas?

Avec Barack Obama. J’apprécie

le changement qu’il incarne.

cogimademelisere

veplmeElracoclimnoIl fdémel’écdeGiAu menu du jeune Vert: des lasagnes aux

légumes bio.

Ce n’était pas forcément gagné.Pourtant, il semble bel et bienqu’il y ait une vie après l’éco-

nomie de marché. Un monde oùles quartiers d’habitation certifiésMinergie et truffés de panneauxsolaires s’élèvent sur les ruinesd’anciennes industries et où lestrams ainsi que les voitures en

Bastien Girod, c’est déjà demainAgir au présent pour changer le futur: tel est le credo du conseiller national Vert zurichois qui prône une nouvelle manière de penser l’économie.

Page 66: Migros Magazin 27 2009 f BL

66 | AUX FOURNEAUXBASTIENGIROD Migros Magazine 27, 29 juin 2009

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lasagne sèches125 g de gruyère râpé

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PRÉPARATION

1. Couper les carottes et les courgettes en rondelles et l’oignon enrouelles.

2. Faire dorer l’oignon dans une poêle avec l’huile d’olive. Ajouter lescarottes et les courgettes. Saler, poivrer et faire revenir. Ajouter la saucetomate, les tomates pelées et les herbes aromatiques. Laisser réduire.

3. Sauce béchamel: faire fondre le beurre. Ajouter la farine jusqu’àobtention d’un mélange homogène. Ajouter le lait et mélanger pour éviterla formation de grumeaux. Saler, poivrer et râper un peu de muscade.

4. Disposer dans un plat à gratin légèrement mouillé avec du lait enalternant plusieurs fois feuilles de lasagne, béchamel, fromage râpé etsauce tomate. Terminer par une couche de mozzarella coupée entranches. Cuire au four à 200 C durant environ 45 minutes.

boutade? Pas vraiment:«L’écologie doit être quel-

que chose de facile. Il est certaine-ment plus aisé de changer des loisque de changer des comporte-ments. Ainsi, on peut demanderaux Suisses de baisser leur chauf-fage d’un ou deux degrés, maiscela nécessite un effort. D’un autrecôté, on peut instaurer des lois vi-sant à augmenter l’efficience éner-gétique des bâtiments. C’est ceque les Verts souhaitent. L’écolo-gie ne doit pas être une contrain-te».

Pourtant, il y a un an, beau-coup d’automobilistes ont ressentil’initiative de Bastien Girod et desjeunes verts «Pour une mobilitéhumaine et durable» comme uneatteinte à leur liberté. En déposantà la Chancellerie fédérale un textedont le but est d’interdire les véhi-cules émettant trop de CO2 (gros4≈4, voitures de sport), leconseiller national a dû faire faceà une violente opposition. Le faitde toucher au dieu Automobile luia même valu de recevoir des me-naces de mort. Aujourd’hui,l’homme reconnaît avoir commisdes erreurs de communication:«Je ne suis pas contre les voitures.Je suis contre les véhicules pol-luants et dangereux.»

Crise oblige, les ventes de tout-terrain sont désormais à la traîne.Bastien Girod est pourtantconvaincu que le problème n’estpas réglé. «Beaucoup de ces véhi-cules arrivent maintenant sur lemarché des occasions. Ils devien-nent accessibles pour une nou-velle catégorie d’automobilistes:les jeunes conducteurs.»

BastienGirod semet à espérer:«Un récent sondage a montré quel’initiative avait des chances de pas-ser.» Le peuple tranchera en 2010ou en2011. En attendant le verdict,le conseiller national continuera des’engager pour un monde solidaireet respectueux de l’environnement.A ses côtés notamment: AntonioHodgers etAdèleThorensGoumaz.Ensemble, ils forment la nouvellegénération desVerts auParlement.Une génération qui souhaite vive-ment l’élection d’un conseiller fé-déral issu de leurs rangs. Car le fu-tur n’attend pas.

Pierre WuthrichPhotos Hans Schürmann

Page 67: Migros Magazin 27 2009 f BL

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VOTRE RÉGION MIGROS JURA-BÂLE | 69Migros Magazine 27, 29 juin 2009

De bons diables aux jardinsdu paradisLa 6e création de la Confrérie des Jardiniers investira Delémont dès la mi-août.

Créée il y a tout juste 20 ans, laConfrériedes jardiniersperpé-tue la commémoration des

festivités du700e anniversaire de laville de Delémont. Tous les quatreans, elle organise un spectacle théâ-tral en plein air à Delémont ou auxabords immédiats de la capitale ju-rassienne. La sixième édition, inti-tulée Les jardins du paradis, est uneadaptation libredu filmLesgueuxauparadis. Les Fernandel et Raimud’origine prendront les traits deGé-rard Rottet et Francis Charmillot(chef de projet). Deux comédiensamateursducru, à l’œilmalicieuxetà l’accent du terroir.

Des Jurassiensaux commandesLe chef de projet est entouré d’uneéquipe de créateurs essentielle-ment jurassienne: à la mise enscène Christian Vuillaume, à lamusique BlaiseHéritier et à l’écri-ture Camille Rebetez. Ce derniera réécrit la pièce, la saupoudrantde clins d’œil à l’histoire et à laculture du Jura pour aboutir à untexte subtil et résolument contem-porain. Ils seront entourés parprès de 200 participants, acteurs,chanteurs, danseurs et figurants.

Comme pour les éditions pré-cédentes, la costumière SoniaSchindelholz réalisera des proues-ses. Sa patte, ce sont ses doigts defée et une créativité merveilleusequi habille littéralement la scèneà travers les personnages. Quant àl’affiche des Jardins du paradis, elleest l’œuvre de StéphaneGeiser. Legraphiste s’est inspiré des pancar-tes de cinéma des années 50 etlaisse d’ores et déjà entrevoir leton comique du spectacle.

L’enferc’est … Delémont!En deux mots, l’histoire raconteles aventures de Boule et Riquet,

Une partie de l’équipe de la Confrérie des jardiniers: de gauche à droite et de haut en bas: Edgar Theurillat(saint Pierre), Jean-Michel Morize (Lucien/Lucifer), Gérard Rottet (Riquet) et Francis Charmillot (Boule).

morts dans un accident. Ni l’en-fer, ni le paradis ne veulent d’euxet ils sont renvoyés sur terre.Pourquoi et dans quel but? Lemystère restera entier jusqu’au 14août. Tout ce que l’on sait, c’estque Les Jardins du paradis occupe-ront une scène à trois niveaux,que les effets spéciaux donnerontdes sueurs froides aux technicienset que les surprises seront au ren-dez-vous.

La comédie mêle différentesdisciplines de la scène et du théâ-tre. Francis Charmillot le promet:«Ce sera un tout grand événe-ment». Les huit représentations

auront lieu du 14 août au 5 sep-tembre sur la place de l’Étang àDelémont. Les gradins pourrontaccueillir 1000 personnes parséance.

Parallèlement à cette 6e édi-tion estivale des Jardins, la ville deDelémont sera logée à l’enseignedu paradis ou de l’enfer. Les com-merçants et restaurateurs rivalise-ront d’imagination pour coller authème et attirer le chaland. Entreun petit coin de paradis et une des-cente aux enfers, le spectacle seraassurément aussi dans la rue etdans les commerces.

Jacqueline Parrat

Où et quand?A voir les vendredis et samedis,14 et 15, 21 et 22, 28 et 29 août,ainsi que les 4 et 5 septembre2009, à 20 h 30, à la place del’Etang à Delémont.Ouverture du «village d’accueil»et cantine dès 18 h 30.Les billets sont en vente sur lesitewww.lesjardins.ch ou auprès dePublicitas au 032 424 46 48.Prix des places: adultes Fr. 50.–,étudiant Fr. 40.–, enfant en âgede scolarité Fr. 30–, dînerspectacle Fr. 120.–.

Page 70: Migros Magazin 27 2009 f BL

70 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Changements d’adresse: les changements d’adresse sont à communiquer à la poste. Le journal suivra automatiquement à lanouvelle adresse. Abonnement à «Migros Magazine»: MIGROS BÂLE, 4002 Bâle, tél. 058 575 55 44. E-mail: [email protected]

Rouge cueilletteLe temps des cerises bat

Unpeu en dehors du villaged’Olsberg, à 400 mètresd’altitude, là où le paysa-

ge se vallonne et la vue s’ouvresur le couvent, mûrissent ac-tuellement les cerises de lafamille Bürgi. Leur ferme duXIXe siècle se trouve, elle, aumilieu du village. La plus gran-de partie de celui-ci est situéesur le canton d’Argovie, le res-tant faisant partie de Bâle-Campagne. Argovienne d’ori-gine, Lotti Bürgi met l’accent,dès le début de la conversa-tion, sur cette particularité.

De fait, un ruisseau, le Vio-lenbach, fait frontière entredeux cantons et sépare politi-quement la commune d’Ols-berg, le «Dörfli» du «Ländli»,ce dernier appartenant depuis

Bonnes pour la boucheet les bocauxDe table et pour les conserves.

Il suffit de mordre dans unepomme pour connaître sonnom. Il peut s’agir d’une Gol-

den, d’une Gala ou d’une Brae-burn. Il n’en va pas de même avecles cerises. Le néophyte différen-ciera cependant les noires desrouges et les petites des grosses.

Les professionnels connais-sent bien, eux, les variétés régio-nales, comme la Magda, la Sum-mit, la Kordia, la Regina, ainsique les traditionnellesSchauenburger et Basler Adlerqui poussent notamment sur lesarbres de Lotti et Dieter Bürgi àOlsberg.

En y regardant de plus près, ily a toutes sortes de cerises. Ellessont classées en fonction de leurcalibre et proposées en classesPremium et Extra. Des mains ha-biles cueillent les cerises avecleur tige alors que d’autres leséqueutent lorsque les fruits sontdestinés à devenir des conser-ves.

Les arbres à tronc fin sur les-quels poussent les cerises desti-nées à finir leur vie en bocauxsont eux tout simplement secouéspour faire tomber la récolte.

Une grande partie des cerisescultivées dans les quelque huitcents entreprises agricoles régio-nales sont livrées chaque jour àMigros par la maison Ernst ZuberAG à Arisdorf. La collaborationentre Migros Bâle et Zuber AG,ainsi que celle entre Zuber et lesfermiers, existe depuis des an-nées, parfois elle concerne ladeuxième génération.

A relever encore les accordsqui se passent toujours oralementet se concluent selon la bonnetradition paysanne par une poi-gnée de main, sans avoir à recou-rir à des contrats écrits. P.M.T.

Production intégrée: Lotti et Dieter Bürgi devant un panneau enfaveur de leur entreprise familiale.

Douceur des collines: vue sur les plantations de cerisiers «De la région».

Page 71: Migros Magazin 27 2009 f BL

VOTRE RÉGION MIGROS BÂLE | 71

Rouge cueilletteson plein dans les entreprises agricoles régionales.

Le jardin de Dieu

Hortus Dei - un lieud’importance dans unpetit village

Le début de l’impression-nante histoire du couventd’Olsberg remonte à 1234.Cette année-là en effetquelques femmes demandè-rent leur admission dansl’ordre très prisé des Cister-ciennes. Le couvent futbaptisé «Hortus Dei» et futdéplacé en 1236 du lieu de safondation dans les environs deSt. Urban à Olsberg. Au coursde sa longue existence,certains chapitres de sonhistoire se confondent avecceux de l’histoire suisse eteuropéenne.Après la fin de l’institutionconventuelle, un établisse-ment pour jeunes filles de lanoblesse occupa les lieux. Ilfut fermé en 1835 à la suited’une décision du GrandConseil. Un pensionnat privéprit la relève mais dut mettre laclé sous la porte deux ans plustard.En 1846, la fondationPestalozzi y installa unemaison d’éducation. Cettefondation privée fut reprise en1860 par le canton d’Argovie.Aujourd’hui, une institutioncantonale occupe les lieux etest dirigée par le Départementde la formation, de la culture etdu sport.Le canton d’Argovie a faitrestaurer l’ensemble entre1972 et 1995. Le Guideculturel de la Suisse, ainsi quedifférents ouvrages et articles,racontent l’histoire extraordi-naire de ce couvent.Site internet (en allemand)www.stiftolsberg.ch

Le couvent d’Olsberg.

1860 à la commune bâloise d’Aris-dorf. Les habitants évoquent volon-tiers ce particularisme. Dieter Bür-gi ajoute d’ailleurs qu’en tant qu’Ar-govien, il orthographie son nomsans «n» alors que de nombreusesfamilles bâloises l’écrivent «Bür-gin». Les visiteurs ignorent cepen-dant le plus souvent ce genre dedétailmais constatent avec surpriseque les voitures dans le village sontimmatriculées «AG» et «BL».

Pour récolter les cerises, Lotti etDieterBürgi sont aidés par des amiset des membres de la famille éloi-gnée, mais aussi par leurs deux en-fants adolescents et les grands-pa-rents. Ils cueillent sur tout juste 130ares les cerises de table, desMagda,Summit,Kordia etRegina, les tradi-tionnelles Schauenburger et BaslerAdler, ainsi qu’une sorte pour les

conserves. Paul Bürgi, le grand-pè-re, cueilleur au long cours, nousconfie avec fierté avoir atteint faci-lement autrefois sa centaine de ki-los par jour.

Les Bürgi possèdent et entre-tiennent aujourd’hui encore sep-tante arbres haute-tige. Toutefois lamajorité des cerises de table pous-sentmaintenant sur des tiges basseset des plants taillés en fuseau, pro-tégés de la pluie par des toits deplastique. Très sensibles, ces fruitspeuvent être détruits en l’espace dequelquesminutes.Après une annéeparticulièrement mauvaise en2008, les professionnels du Nord-EstdelaSuisseespèrentdemeilleursrendements cette saison. Les tem-pératures relativement froides duprintemps sont fortementmontéesen mai, ce qui devrait assurer une

bonne cueillette. Lotti Bürgi appré-cie le côté nature du travail avec lesarbres fruitiers. La famille possèdeégalement des pommiers qui crois-sent sur une surface de 383 ares.Nombred’entre eux sont recouvertsde filets contre la grêle. De plus, lesBürgi disposent encore de 65 aresde poiriers et 30 de pruniers.

Dieter Bürgi se consacre à sonexploitation agricole et produit dujus de pommes et un jus spécial decerises. Il presseégalement les fruitsd’autres producteurs. Sa femme tra-vaille à mi-temps à la commune.Elle trouve même le temps, en de-hors de toutes ses activités, de serendre une fois par semaine à uncours de line-dance en compagnied’autres dames du village.

Texte et photosPriska M. Thomas Braun

Douceur des collines: vue sur les plantations de cerisiers «De la région». Rouges et sucrées: les cerises mettent destouches de couleur dans le paysage d’Olsberg.

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Migros Magazine 27, 29 juin 2009 VIE PRATIQUETECHNOLOGIE | 75

Naviguer sur interneten toute sécuritéSurfer sur la toile où que l’on soit, c’est simple. Au point d’oublier que l’on pénètre dans unenvironnement parfois hostile. Conseils pour se protéger des envahisseurs électroniques.

Surfer sur internet partout et entout temps?Unréflexepour lespropriétaires d’ordinateurs

portables et de téléphones intelli-gents permettant de se connecteraux réseaux sans fil (WLANouwifi),d’autant que les bornes publiquesfleurissent partout dans les villes. Alamaison, il est aussi possibled’allersur le net sans brancher un fil à sa

bécane. Génial? Oui, sauf que lesréseaux–publicsouprivés–nesontpas fréquentés que par des utilisa-teurs honnêtes.

Fermer la porte de sa maison:un automatisme. Pour internet, leprincipe est le même. Avant defaire le grand saut dans le «worldwide web», mieux vaut protégerson ordinateur avec un pare-feu

pour empêcher des intrus d’accé-der à votre machine et bien sûravec un antivirus qui détectera lesvirus, vers et chevaux de Troie(lire ci-contre).

Autre opération indispensable:brouiller les communication de samessagerie, car le fournisseur nele fait pas d’office. Dans le cas deGmail, par exemple, il est néces-

saire d’activer le protocole «https»en se rendant à la rubrique para-mètres, puis de sélectionner «tou-jours utiliser le protocole https»au chapitre «connexion au naviga-teur». Unemanipulation extrême-ment simple et indispensable.Lorsque l’adresse du site débutepar «https» ou qu’un cade-nas s’affiche en bas à droite

Philippe Oechslin,enseignantet chercheuren sécuritéinformatiqueà l’EPFL.

Page 76: Migros Magazin 27 2009 f BL

76 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

de la page, les communica-tions sont cryptées. S’il n’est

pas possible de sécuriser samessa-gerie, mieux vaut carrément chan-ger de fournisseur.

Une fois ces précautions prises,l’internaute est (mieux) protégépour naviguer sur la Toile. S’il optepour une connexion sans fil, il s’ex-pose à davantage de dangers.

Afin d’empêcher ses voisins –ou toute personne qui passe àproximité – de se brancher sur saliaison et de ralentir ainsi la vitessede connexion, il est indispensablede poser une serrure virtuelle.D’autant que l’opportuniste vapeut-être se servir de votre connexionpour télécharger des contenus in-terdits (à caractère pédophile, parexemple). «A lamaison, il suffit dechiffrer son wifi», rassure PhilippeOechslin, chercheur et enseignanten sécurité informatique à l’EPFL.Cette opération le rend illisible etdonc inaccessible aux intrus.

Comment verrouiller l’accès?Lors de l’installation du réseau, lefournisseur propose plusieurs nor-mes de sécurisation, qui peuventégalement être activées après coup.Ces cadenas virtuels portent lesdouxnomsdeWEP,WPAetWPA2.L’expert déconseille la versionWEP, «facile à casser». Afin d’éloi-gner les visiteurs inconnus, mieuxvaut utiliser les normes WPA ouWPA2 (le top du top). Une foiscette précaution prise, «le réseauwifi se révèle aussi sûr qu’un réseaucâblé», assure le spécialiste en sé-curité informatique.

S’il est possible de crypter sonréseau privé, il n’en est pas de mê-me pour un réseau public (à moinsde bénéficier d’un logiciel VPN, lireci-contre). La raison? Les bornespubliques ne peuvent pas donnerun code d’accès aux utilisateurspuisqu’il leur est impossible de sa-voir qui s’en approchera.

Profiter d’une connexion dansla rue, dans un café ou une biblio-thèque avec unordinateur portableou un Smartphone (un téléphoneintelligent, comme l’iPhone) se ré-vèle donc bien plus dangereux. Lesmenaces? Les renifleurs – ou snif-fers– qui hument tout ce qui passedans l’air. Vos mots de passe etcourriers électroniques compris. Etbien sûr, sans que l’on s’en rendecompte.

Très à la mode, le «sniffing» estaussi très accessible. Des logicielsespions peuvent être téléchargés fa-cilement sur le net et sont utilisés,notammentpardes«script kiddies»(ou gamins du script) qui s’amusentà pirater des informations.

Sachant qu’un espion peut ob-server les pages ouvertes, l’idéal se-rait d’accéder uniquement à despages sécurisées tout en limitant lestransactions bancaires et les paie-ments par carte de crédit, même sielles sont cryptées et – en théorie– hors de danger. Laurence Caille

Photos Stéphanie Meylan

Surfer ailleursque chez soiSites référençant de nombreuxlieux en Suisse où bénéficier deréseaux wifi: www.freespot.ch etwww.hotspot-locations.chLa communauté FON, qui seprésente comme la plus grandecommunauté wifi au monde. Leprincipe: les «Foneros» partagentleur connexion avec les autrespersonnes inscrites et peuvent àleur tour profiter gratuitement duréseau des autres membres,partout dans le monde. Condition:acheter le routeur communau-taire. Les «non-Foneros» peuventeux aussi surfer sur le réseau,mais en achetant des «pass fon».Carte des accès fon partout dansle monde: ww.fon.comUne trentaine de gares sontéquipées de bornes wifi payan-tes, notamment à Berne, Bienne,Brigue, Fribourg, Genève,Genève-Aéroport, Lausanne,Neuchâtel et Sion. Le réseaus’étend continuellement, prometSwisscom. Il est aussi possible denaviguer sur Internet dans l’undes 75 wagons business circulantentre Berne et Zurich. Laconnexion – encore à l’état de test– fonctionne également au-delà decet axe. L’opérateur compteétendre son offre et proposer uneliaison à haut débit égalemententre Genève et Lausanne, avantd’équiper la ligne du pied du Jura.Renseignements sous www.swisscom.ch et www.cff.ch

En Suisse, une trentaine de gares sont équipées de bornes wifipayantes.

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VIE PRATIQUE TECHNOLOGIE | 77

EN BREFAstuce pourle mot de passeUn mot de passe pour samessagerie privée, un autrepour la professionnelle, untroisième pour l’e-banking, etc.Comment tous les retenir?Utiliser chaque fois le même?Surtout pas! Ce serait faciliterla tâche des pirates. «On peuts’inventer une règle avec unepartie complexe et constante etune autre facile et aléatoire, quidépend du sujet», conseillePhilippe Oechslin. Exemple:mag18zinetélé (mag18zine pourvotre nom et télé pour votreopérateur téléphonique),mag18zineoseille (pour l’e-ban-king), ou mag18zinefboo (fboopour facebook). Facile ensuitede retenir toutes ses combinai-sons.

VPN, la solution?Un logiciel VPN (virtual privatenetwork ou réseau virtuel privé)utilisé par les entreprises,permet de sécuriser la liaisonentre l’utilisateur mobile etl’entreprise. Le trafic empruntealors un tunnel virtuel qui rendles données illisibles aux autresinternautes. Des logicielspeuvent être téléchargésgratuitement (www.comment-camarche.net et pour leshabitués des hotspots Swiss-com: www.swisscom.ch)

Dangeren vacancesLa prudence est de mise envacances, lorsque les touristessurfent sur Internet en particuliersur les machines mises àdisposition par les hôtels. Lesordinateurs publics fonctionnentsouvent en réseau, mais surtoutsont peu administrés et contien-nent peut-être des logicielsenregistrant les données desutilisateurs. Philippe Oechslinrecommande alors de changerde mot de passe dès que l’onrentre à la maison.

Protéger son ordinateur en cinq étapes1. Sauvegarder ses donnéesrégulièrement. Cette opérationpermet de récupérer sesdocuments au cas où sonordinateur aurait été victimed’une attaque.2. Les éditeurs perfectionnentconstamment leurs programmesinformatiques. Lancer les mises àjour des logiciels (elles vous sontgénéralement proposéesspontanément) permet de

combler les lacunes de sécuritéde l’ordinateur.3. Afin de lutter contre lesagressions informatiques, unesolution: se protéger. Un program-me antivirus à jour tient les virus,vers et chevaux de Troie àdistance et élimine ceux qu’ildétecte. Des programmes gratuitset efficaces (pour des privés)peuvent être téléchargés surInternet.

4. Activer un pare-feu empêched’accéder à votre ordinateurdepuis l’extérieur (notamment àdes logiciels espion).5. Dernier conseil: faire attention.Sur internet aussi, il convientd’utiliser ses données personnel-les avec précaution et de resterraisonnablement méfiant.

www.swisssecurityday.chwww.commentcamarche.net

Que ce soit avecun Smartphoneou un ordinateurportable, surfer

dans un environne-ment non sécurisé

est risqué.

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78 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

L’art de bien siester

Alors que le farniente del’après-midi se cultive com-me un art de vivre dans la

plupart des pays méditerranéens,il est plutôt regardé d’un mauvaisœil sous nos latitudes. Soyonsfrancs: il n’y a que chez les en-fants et les retraités que la siestesoit tolérée. Et pour cause. «Lesbébés dorment entre 18h et 20hd’un sommeil rempli de rêves etles personnes de plus de 65 ansont un sommeil nocturne pluscourt et de moins bonne qualité,qui nécessite une sieste pendantla journée», avance Stanley Za-

gury, directeur du Centre lausan-nois de médecine du sommeil.

Soit. La sieste serait donc in-dispensable aux deux extrémitésde la vie: chez le nourrisson etchez la personne âgée. Mais qu’enest-il pour les personnes qui sesituent entre deux? Car c’est bienconnu: pour des raisons généti-ques, tous les hommes ne sontpas égaux devant Morphée. Lamajorité (80% de la population)a besoin de 7 à 8 heures de som-meil, 10% se contentent de peti-tes nuits et 10% ont besoin de10 h de repos.

Les spécialistes conseillent de faire des siestes de 20 minutes au maximum.

Mais tout le monde ressent ce pe-tit affaissement, le fameux coupde barre de 13 h, quel que soit lerepas de midi, confit de canard ousalade grecque. Pourquoi? Parceque le rythme circadien est dé-coupé en cycles de nonante mi-nutes. Autrement dit, toutes lesnonante minutes, notre cerveauordonne la sécrétion d’une hor-mone, la mélatonine, qui favorisel’endormissement. Or, ces cycleshormonaux connaissent deuxpics par période de vingt-quatreheures. L’un se situe en pleinenuit et l’autre entre 13 h et 15 h,

justement. D’où la traditionnelleattaque de paupières en débutd’après-midi.

Une perte de deux heuresde sommeil en moyenneUn fléchissement de la vigilanced’autant plus accentué que, dans lacivilisation actuelle, nos nuits sontclairement en dette de repos, lafaute à nos modes de vie frénéti-ques. «Depuis le siècle dernier, ona perdu deux heures de sommeilenmoyenne. Ce qui fait que beau-coup de gens n’ont pas la quantitéde repos nécessaire», confirme

Et si la méridienne n’était pas qu’une gourmandised’oisif, mais avait une véritable fonction physiologique?A l’heure estivale, tour du hamac avec Stanley Zagury,médecin spécialiste du sommeil à Lausanne.Histoire de piquer du nez sans complexes.

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VIE PRATIQUE MIEUXVIVRE | 79

Cinq trucs pour devenir championdu roupillonComme le souligne Frédéric Ploton dans son dernier ouvrage, «Le guide officiel de la sieste»(Ed. Jouvence), on assiste à un véritable essor du marché de la méridienne, du moins dans les grandescapitales. A Amsterdam, des salons de sieste sont aménagés dans des cabines fermées et parfaitementisolées, avec hôtesse chargée du réveil. A New York, on peut s’offrir pour une poignée de dollarsquelques minutes réparatrices dans des cocons insonorisés.Mais, même si l’on n’a pas la chance de disposer de ce genre d’agrément urbain, il existe quelques trucspour optimiser son repos, même au bureau:

Stanley Zagury. Même topo pourles adolescents. Une étude de l’as-sociation française PROSOM amontré que 80% des 15-20 ansmanqueraient de sommeil, à causede l’accumulation de nuits blan-ches et des heures passées devantles jeux vidéos.

Alors, que faire de ces paupiè-res lourdes, de ces bâillements ir-répressibles, de la concentrationqui s’évapore? «Dans lamesure dupossible, il ne faut pas repousserce coup de barre. Et s’offrir unesieste qui respecte un temps desommeil limité à vingt minutes»,

➔ Assis confortablement, yeuxfermés, commencez par décon-tracter un à un tous les musclesde votre corps, en commençantpar le visage, le cou, les épaules,etc. Essayez de vous liquéfier.

➔ Inspirez brièvement par leventre, de bas en haut, puisexpirez longuement en creusantle ventre. Maintenez ce rythme enessayant de rallonger progressi-vement les expirations.

➔ On peut aussi pratiquer

quelques exercices de visualisa-tion. Comme un ballon bleu gonfléque l’on imagine descendrelentement vers le sol. Quand ilarrive par terre, on le faitremonter d’une petite impulsionmentale et on l’accompagne ànouveau en pensées dans sadescente. Très relaxant et aussiefficace que l’inventaire demoutons.

➔ Pour bien se réveiller et si l’onne fait pas confiance à sonhorloge interne, mieux vaut instal-

ler une sonnerie. Ensuite,commencez par fixer votre regardsur un point choisi et observez-leattentivement. Histoire de ne pasretomber dans le sommeil.

➔ Placez la paume de vos mainssur votre visage et décrivez descercles lents. Un auto-massagetout en douceur pour réactivervos muscles. Etirez-vous commeun chat sorti du panier,vous voilà frais comme ungardon, prêt à attaquertous vos dossiers.

répond le spécialiste. Ce laps detemps permet d’entrer dans lesstades I et II du sommeil léger,sans aller dans les phases de som-meil profond avec réveil vaseux etdifficile à la clé. «Même si on fer-me les yeux et qu’on a l’impressionde ne pas avoir dormi, c’est répa-rateur», affirme Stanley Zagury. Etde citer les exemples des naviga-teurs solitaires, qui rechargentleur batterie avec vingtminutes desommeil toutes les quatre heures.

Ainsi donc, pas besoin d’unealcôve spécialisée pour piquer unsomme. Une sieste flash, la têtecalée entre les bras croisés sur lebureau, dans la position de l’éco-lier, peut tout aussi bien faire l’af-faire. Mais oui, un simple siègesuffit, à l’instar du peintre fantas-que Salvador Dali, champion duroupillon éclair.

«Recharger les batteriespour deux heures»Ce dernier avait l’habitude des’endormir dans un fauteuil, unecuiller à la main, à la verticale

d’un plateau d’argent. Quand ilsombrait dans un sommeil tropprofond, ses muscles se relâ-chaient, lâchant la cuiller qui, entombant sur le plateau, le ré-veillait aussitôt. Et l’homme auxexubérantes moustaches se disaitremis d’aplomb. «Les siestes brè-

ves, même de 5 à 10 minutes,dans un état second, sont bénéfi-ques. Elles rechargent les batte-ries pour deux heures», confirmeStanley Zagury.

Si les thèses qui avancent quela sieste aurait un effet préventifsur les maladies cardio-vasculai-res ne sont pas prouvées, en re-vanche, les spécialistes s’accor-dent à dire qu’une sieste est plu-tôt bénéfique, qu’elle dynamiseles neurones, aiguise les facultésintellectuelles. Et qu’elle n’hypo-thèque pas la qualité du sommeilnocturne, pour autant qu’elle aitlieu avant 16h.

De quoi se coincer la bullesans scrupules, un peu chaquejour plutôt que longuement ledimanche. Car c’est bien connu,«tout le secret du bon sommeilréside dans la régularité».

Patricia BrambillaPhotos Getty / Plainpictures

A lire: «Eloge de la sieste» de Bruno Comby,

avec préface de Jacques Chirac. Ed. TNR et

J’ai lu.

Les siestes flash peuvent sepratiquer presque partout.

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80 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Mesdames, à vousde séduire!En termes de drague, les hommes hésitent de plus en plus à fairele premier pas. Pourquoi? Odile Lamourère, conseillère conjugale,s’est penchée sur la question et pointe du doigt... les femmes!

Al’époque de nos grands-mères,tout semblait si simple...La jeuneingénueattendait sagementchez

ses parents l’apparition quasi-divinedu prince charmant qui, après unecour subtilemais assidue, ravirait soncœur et l’entraînerait sur la doucevoie du mariage. Ah, le bon vieuxtemps!

De nos jours, la situation a bienévolué. Pour faire face aux hommesqui ne rappellent pas après un pre-mier rendez-vous et à ceux qui sem-blent intéressés,mais quinebougentpas le petit doigt pour séduire l’objetde leur affection, bien des femmesdoivent se résoudre à faire elles-mê-mes le premier pas. Pourquoi un telchangement?

Des exigencescontradictoiresC’est à cette question que tente derépondre la conseillère conjugalefrançaise Odile Lamourère dans un

ouvrage au titre éloquent: Pourquoiles hommes ne font plus la cour?* Ré-ponse: la faute aux femmes, ouplutôtà leurs attentes... contradictoires.«Elles prônent une égalité durementacquise, clament leur autosuffisance,mais regrettent la galanterie d’antan,constate la spécialiste. Elles veulenttout et son contraire: unprince char-mant, qui leur reste fidèle, mais quiplaise aussi aux copines.»

Comment voulez-vous, dansl’histoire, que les homme s’y retrou-vent? «Ils ne savent plus sur quelpied danser, déplore Odile Lamou-rère. D’où leur blocage. Certains re-noncent même à séduire.» Unconseil à donner à ces dames? «Ellesne peuvent pas demander aux hom-mes de remonter sur le piédestaldont elles les ont fait un peu bruta-lement tomber. Ce sont donc à ellesde se remettre en question.» Et de sedemander si leurs exigences ne se-raient pas à revoir à la baisse.

«Il faut perdre ses illusions, faire sondeuil du prince charmant», assèneencore la conseillère conjugale.Uneperspective bien déprimante. «At-tention, il s’agit égalementdeconser-ver son envie d’aimer les hommes,tels qu’ils sont.»

Au plus motivé de prendreles initiatives!Une petite inquiétude, toutefois:ces messieurs ne profiteraient-ilspas de cette excuse – des exigencesféminines contradictoires et doncdéstabilisantes– pour se tourner lespouces en attendant, à leur tour, quela princesse fasse tout le sale boulot?«Je ne crois pas, répond Odile La-mourère. Ils estiment simplementque les femmes, puisqu’elles ont ré-clamé l’égalité, doivent en assumerles conséquences et prendre ellesaussi des initiatives.» D’ailleurs, entermes de séduction, la spé-cialiste neprônepas uneprise

Dix conseils de séduction...... POUR LES HOMMES:➔ Adaptez le lieu du rendez-vous à la personneque vous désirez séduire. Une superwoman nefréquente certainement pas les mêmes endroitsqu’une adepte du bio.➔ Intéressez-vous à elle, posez des questions...et prêtez attention aux réponses! Non seulementune femme aime qu’on l’écoute, mais plus vousen savez sur elle, plus vous serez à même de laséduire.➔ Parlez-lui de votre petite nièce ou petit neveu,de ses premiers mots, de ses exploits. A moinsqu’elle ne vous fasse part de sa révulsionvis-à-vis des enfants.➔ Racontez-lui un souvenir d’enfance: il y a de

fortes chances qu’elle s’attendrisse.➔ Evitez de parler de votre mère.➔ Faites preuve d’humour. Tout en évitant lesblagues potaches ou sexistes.➔ Ne riez pas bêtement à toutes ses phrases,ne soyez pas d’accord avec tout ce qu’elle dit.Sinon, vous avez toutes les chances de passerpour un type inconsistant.➔ Insistez pour offrir le premier verre. Danscertains cas, la galanterie paie.➔ Après la soirée, raccompagnez-la chez elle,en tout bien tout honneur... à moins qu’elle nevous invite à boire un dernier verre!➔ Si elle multiplie les contacts et les petites

attentions, il y a de fortes chances pour quevous lui plaisiez. Elle attend peut-être un signede votre part pour passer à l’étape suivante:n’hésitez pas à le lui donner!

... POUR LES FEMMES:➔ Faites un effort vestimentaire. Certes, lapersonnalité compte, mais la négligence au niveaude l’apparence peut apparaître comme un manquede respect.➔ Arrêtez de croire que vous tomberez amou-reuse au premier rendez-vous! Si vous partez danscette optique, vous serez automatiquement

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VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 81

EN BREF

La séductionpar l’estomacGingembre, huîtres, truffes,chocolat... Le point commun entreces aliments? Leur réputationd’aphrodisiaque. Et si, pour attirerl’objet de votre affection dans vosfilets, vous vous attaquiez à sonestomac? Le site internet goosto(www.goosto.fr) propose unesérie de recettes pour ensorcelervotre proie. A lire également:«Chérie, qu’est-ce qu’on mange cesoir? Des recettes romantiquespour le rendre fou d’amour», deLiz Wolf-Cohen, Ed. First.

Parades nuptialesSans forcément s’en inspirer, il esttoujours intéressant de regardercomment les animaux s’y prennentpour conquérir leur doucemoitié.Le cinéaste Laurent Charbonnier alonguement étudié le phénomène.Le résultat, un documentaire sortien 2007 sur les écrans: «Lesanimaux amoureux» (disponiblemaintenant en DVD). Le réalisateura filmé orangs-outans, kangourouset fauvettes aquatiques en pleineséance de séduction. Inspiré dufilm, un livre a également été publiéfin 2007: «On n’est pas des bêtes!L’encyclopédie de la séductionchez les animaux», aux éditionsHachette.

A lire pour mieuxséduire«Psychologie de la séduction.Pour mieux comprendre noscomportements amoureux», deNicolas Guéguen, Ed. Dunod. Lesbarbus sont-ils plus séduisants?La beauté féminine agirait-ellecomme un aimant? La bonnecompatibilité génétique peut-ellepasser par l’odeur? Un hommedominant est-il plus convoité?Autant de questions – et biend’autres encore – auxquelles lepsychologue français NicolasGuéguen tente de répondre danscet ouvrage, en se basant sur desrecherches menées par desexperts du monde entier.

déçue et laisserez peu de chance à l’homme enface de vous.➔ Affichez votre indépendance et évitez de vousmontrer trop disponible. Pour l’homme, laséduction est un jeu, un défi. Il ne doit pas trouverl’entreprise trop facile.➔ S’il paraît du genre indépendant, évitez de luiparler de votre nièce ou de votre petit neveu. Ilimaginera forcément que vous n’avez qu’une envie:avoir des enfants.➔ Complimentez-le, de façon sincère... et pasoutrancière! Les hommes aussi ont un ego àflatter!➔ Lâchez votre portable le temps de la soirée:

ça risque de l’agacer et les copines n’ont pasbesoin d’un compte-rendu «live» du rendez-vous...➔ 93% de la communication est basé sur lelangage non verbal. N’hésitez jamais à sourire, àétablir un contact visuel, à ramener négligeammentune mèche de cheveux derrière l’oreille. Sans enfaire des tonnes pour autant!➔ Ayez le sens de la répartie: une bonne manièrede montrer votre humour et la célérité de votreesprit.➔ Donnez-lui une seconde chance, même si lepremier rendez-vous n’a pas été à la hauteur devos espérances. Difficile d’être naturel lorsqu’onest nerveux.

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82 | VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE Migros Magazine 27, 29 juin 2009

enchargesystématiquementféminine. «C’est au moins

timide de faire le premier pas.»Quant à savoir duquel il s’agit, c’estune autre paire de manche! On enviendrait presque à regretter le bonvieux temps, où les règles étaientclairement établies...

«Non, s’exclame Odile Lamou-rère.Chacunest librede trouver sonpropre mode de séduction. Nouspouvons nous montrer créatifs,adapter notre comportement enfonction de la personne en face denous. C’était plus facile avant maisbeaucoup de gens semariaient sanssentiments.Aujourd’hui, nous som-mes plus exigeants. Nous devonsnous faire à l’idée qu’une histoired’amour exige beaucoup de tra-vail...» Tania Araman

Illustrations Christian Lindemann

A lire: «Pourquoi les hommes ne font plusla cour?», Odile Lamourère, Ed. J’ai Lu

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Selon Odile Lamourère, conseillèreconjugale, les femmes doivent perdre leursillusions, faire le deuil du prince charmant.

Page 83: Migros Magazin 27 2009 f BL

Migros Magazine 27, 29 juin 2009 COUP DE CHANCEBILLETSDECINÉMA | 83

Le nouveau monde souterrain «L’ Âge de glace 3: Le Temps des dinosaures» est paradisiaque... Maisseulement en apparence!

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Scrat, l’écureuil malchanceux,est toujours à la recherche d’un dé-licieux gland, qu’il ne pourra dé-guster qu’après de rocambolesquespéripéties. Manny et Ellie, le cou-ple de mammouths, vont bientôt

être parents… A la suite de l’unedes nombreuses bêtises de Sid,tout le petit groupe va se retrouverpropulsé dans un monde étrange,une immense forêt vierge prisesous la glace et peuplée de dinosau-res aussi gigantesques qu’agressifs!Sid décide alors de fonder sa pro-pre famille, en s’appropriant lesœufs d’un T-Rex. Cela ne plaît pasbeaucoup à leur vraie mère, natu-rellement. Et difficile de comptersur Diego pour défendre ses com-pagnons.Depuis qu’il fait partie de

la troupe, le fauve aux dents de sa-bre, est devenu aussi doux qu’unagneau…

Au fil de ces nouvelles aventu-res, ils vont s’associer avec Duck,une fouine chasseuse de dinosau-res et légèrement fêlée. Mais lagrande nouveauté de ce troisièmechapitre, c’est la rencontre de Scratet Scratina: notre écureuil préféréaurait-il trouvé le grand amour?

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Page 84: Migros Magazin 27 2009 f BL

84 |MOTS FLÉCHÉS Migros Magazine 27, 29 juin 2009

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IMPRESSUMMIGROS MagazineConstruirecase postale 1751,8031 ZurichHebdomadaire du capitalà but socialwww.migrosmagazine.ch

Tirage contrôlé:511 161 exemplaires(REMP octobre 2008)Lecteurs: 580 000(REMP, MACH Basic 2009-1)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterDirecteur des médias Migros:Lorenz Bruegger

Responsable de projets:Ursula KäserRédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

Rédacteur en chef:Joël GuilletRédacteur en chef adjoint:Steve GaspozChef d’édition:Alain KouoDépartement Magazine:Tania Araman, Patricia Brambilla,Laurence Caille, Jean-FrançoisDuval, Mélanie Haab,Virginie Jobé, Pierre Léderrey,Laurent Nicolet,Alain Portner

Département Actualités Migros:Gaston Haas (responsable),Pierre Wuthrich (resp.coordination), Florianne Munier,Christoph Petermann, DanielSägesser, Cinzia Venafro,Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Bartels(responsable), Eveline Schmid(adj.), Heidi Bacchilega, AnnaBürgin, Ruth Gassmann, DoraHorvath, Martin Jenni, FatimaNezirevic, Anna-Katharina RisMise en pages:Daniel Eggspühler (responsable),Werner Gämperli (adj.)Layout: Diana Casartelli, MarlyseFlückiger, Nicole Gut, BrunoHildbrand, Gabriela Masciadri,

Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber,Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable), RegulaBrodbeck (resp. pour la Suisseromande), Anton J. Erni,Franziska Ming, Susanne Oberli,Olivier Paky, Ester UnterfingerCorrection:Paul-André LoyeInternet:Anne-Marie PythonSecrétariat:Jana Correnti (responsable), ImeldaCatovic,Sylvia Steiner

Département des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Bernt Maulaz (chef dudépartement), Simone SanerAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Reto Feurer (chef du département),Nicole Costa, Verena De Franco,Silvia Frick, Yves Golaz,Janine Meyer, Janina Prosperati,Hans Reusser,

Patrick Rohner (chef projet média),Eliane Rosenast, Kurt Schmid,Jasmine Steinmann,Nicole ThalmannMarketing:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Jrene Shirazi(cheffe du département)Editeur:Fédération des coopérativesMigros

IMPRIMERIECentre d’impression Edipresse,1030 Bussigny

SolutionProblème n° 26Mot: horticulteur

GagnantsMots fléchés n° 25Nicole Magnenat,Vaulion (VD); MoniqueSchaller, Les Grangessur Salvan (VS);Christiane Oberson,Maules (FR); HuguetteWenger, La Chaux-de-Fonds (NE); MargueriteLavanchy, Cernier (NE).

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se sentira à l’étroit. De nombreux clients aux pieds meurtris ont ressenti les effets bénéfiques

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orteils en marteau après avoir porté les nouvelles chaussures confort pendant

trois semaines seulement. Une vraie sensation! Vous éprouverez un confort

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d’activité professionnelle, je n’ai jamais porté de chaussures aussi hyper confortab-

les! A chaque pied, j’avais un hallux valgus, et l’un deux a été opéré il y a deux ans.

Il a même fallu bloquer l’articulation du gros orteil. Comme la flexion normale de la

plante des pieds en était depuis lors entravée, je ne pouvais plus porter de sandales

ouvertes! De plus, j’avais des cors aux pieds, des meurtrissures et des callosités,

ce qui m’obligeait à acheter des souliers très chers. Par chance, j’ai commandé vos

chaussures et dès que je les ai mises, je mes suis sentie à l’aise. Finies les jambes

lourdes, finies les brûlures, finies les meurtrissures! Ce qui est super, c’est que j’ai

toujours chaud aux pieds, qu’ils ne transpirent plus et qu’ils sont fermement tenus

par votre semelle «du tonnerre». Les neuf longues heures de travail sont devenues

bien plus faciles, grâce à votre invention. Je vous autorise à publier cette lettre afin

que d’autres personnes souffrant des pieds puissent trouver semblable soulagement.

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Page 86: Migros Magazin 27 2009 f BL

86 | Migros Magazine 27, 29 juin 2009

Un psy sur la piste zenEx-apprenti garagiste, ex-champion junior de motocross, le Lausannois Eric Vartzbed s’estensuite tourné vers la psychanalyse et, plus récemment, vers le yoga.Il publie «Le bouddhisme au risque de la psychanalyse».

Son cabinet de psychothérapiese trouve au rez, dans la «my-thique» rue de Bourg, à Lau-

sanne, au bout d’un couloir quiévoque presque un sous-sol dos-toïevskien. «En quoi, relève avecamusement le psychologue, cetendroit rappelle une sorte de nid,un lieu propice à la régression.»

Dès l’entrée, on est averti: unposter représente la couverture del’une des plus énigmatiques aven-tures de Tintin, Les Cigares du Pha-raon. Quiconque pénètre ici doitsavoir qu’on s’y livre à des fouilles,au risque de procéder à une ar-chéologie de soi-même et de sui-vre des pistes dont on ne sait àquelsmystères ou révélations ellesconduiront.

De l’Egypte, Eric, né à Lausan-ne en 1972, ne peut garder que desimpressions enfouies et enfuies:Arméniens, ses parents ont quittéla ville d’Alexandrie peu après l’ar-rivée au pouvoir de Nasser. A dixans, il se prend de passion pour lanumismatique. Témoins de cetemballement de jeunesse: d’anti-ques sesterces, drachmes et piècesde monnaie étrusques qu’il exhu-me d’un boîtier à tiroir, recélant sacollection d’autrefois. «Déjà, uneattirance pour ce qui subsiste dupassé dans le présent», sourit-il. Etpuis, vers 14 ans, un rien d’envie àl’égard de son frère aîné qui vientd’en avoir 18 et qui se paie uneflamboyante moto.

Comment donner libre cours àune même passion? Eric dénouetrès rapidement l’énigme: à 14 ans,rien n’interdit de se lancer en fu-tur champion junior sur les pistesde motocross de Suisse romande,qui sont privées. Il dénoue toutaussi facilement les problèmesmécaniques, puisqu’à 15 ans, augrand dam de ses profs, il aban-donne les études pour entrepren-dre un apprentissage de mécani-

cien sur automobile. «Mon rêveétait de devenirmécanicien sur lesprototypes de Grand Prix».Désormais, il écume les pistesd’entraînement de Bullet, Farva-gny, Martigny et Payerne. Qu’est-ce qui pourrait bien détourner unchampion de sa moto? Une jeunefemme. «Elle m’a ensorcelé et dé-niaisé érotiquement. Et son pèrehistorien d’art m’a déniaisé intel-lectuellement.» Premier amour etpremière lecture sérieuse, Le GaiSavoir de Nietzsche.

De la moto à la psychanalyseet au bouddhismeNouvelle mue, le motocycliste de-vient philosophe. Son CFC en po-che, il «met le turbo», suit descours du soir, passe samatu, entreà l’Université, fait philosophie etpsychologie, entame une psycha-nalyse freudienne de quatre ansdont il sortira huit ans plus tarddocteur en psychologie, avec unethèse qui sera publiée sous le titreLa Troisième Oreille de Nietzsche(un essai comparatif sur les liensentre Nietzsche et la psychanaly-se).

«Dema périodemotocross, j’airetenu cette leçon que, dans unchamp troué, pour éviter la chute,il faut accélérer, délester la roueavant: là où est l’angoisse maxi-male réside la solution. Ralentirserait fatal.» Déjà, Eric soupçonnequ’à surfer sur les aspérités, onpourra, dans la vie, se déprendredes difficultés de la même façonqu’unmoine zen considère de hautles heurs et malheurs de son exis-tence incarnée.

La vie est une drôle de partieet, justement, Eric a rencontré Do-mino, petit nom de son actuellecompagne, et elle-même du mé-tier puisqu’elle exerce comme psy-chiatre à la consultation psychia-trique de Monthey. Une consulta-tion où Eric a aussi ses heures,quand il n’est pas rue de Bourg. Ilsfont la paire, et pendant leurs loi-sirs, se baladent en moto – une650 cm3 – sur les routes sinueuseset contemplatives des vignobles deLavaux.

Nietzsche, Freud, Bouddha…Le bouddhisme est la plus tardivede ses passions, mais elle vientchapeauter les deux autres. A

preuve qu’Eric Vartzbed vient depublier un nouvel essai, Le boudd-hisme au risque de la psychanalyse.«Où, dit-il, je m’intéresse au trai-tement de la souffrance sur unplan thérapeutique, et aux pointsde convergence et de divergenceentre psychanalyse et bouddhis-me.» L’ouvrage offre des pistessolides et fouillées.

Explorer la plage, s’asseoirau bord du torrentIl donne cette comparaison ima-gée: la psychanalyse, c’est retour-ner dans tous les sens des «objets»– soit des représentations mentales– que l’océan aurait laissés sur uneplage en se retirant. Le bouddhis-me, c’est s’asseoir au bord d’untorrent dans la position du lotus,et regarder ces mêmes représenta-tions mentales défiler sous les yeuxavant d’être emportées et de dispa-raître dans le courant. «Lesmoyens sont différents, mais lebut est le même, juge Vartzbed.C’est-à-dire: parvenir à un allège-ment, à une forme de non-attache-ment qui débouche sur une libéra-tion intérieure.»

Autre mérite du bouddhisme:il braque le projecteur sur quel-ques points aveugles dont la psy-chanalyse ne s’occupe pas. «Desdimensions comme la joie et laspiritualité, qu’elle ignore.»

Son prochain livre? Peut-êtresur Woody Allen. «Je pense que lemot d’esprit chez Freud, et doncchezWoody, est pour eux une voieroyale pour atteindre au non-atta-chement, donc à l’Esprit zen.»Voilà certainement une nouvellepiste à explorer. Sans ralentir biensûr, car ralentir serait fatal.

Jean-François DuvalPhotos Cédric Widmer

Eric Vartzbed. «Le bouddhisme au risquede la psychanalyse.» Ed. Du Seuil, 2009.

Entre bouddhisme et psychanalyse, quels rapports?

Page 87: Migros Magazin 27 2009 f BL

RÉUSSITE ÉRIC VARTZBED | 87

Entre motocross, yoga, philosophie et psychothérapie: Eric Vartzbed se révèle un homme aux multiples centres d’intérêt.

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