PLR 2017 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION : AVANCES À … · 2018-05-23 · PLR 2017 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION : AVANCES À L'AUDIOVISUEL PUBLIC Version du 22/05/2018 à 12:43:38

PLR 2017 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION : AVANCES À L'AUDIOVISUEL PUBLIC

Version du 22/05/2018 à 12:43:38

PROGRAMME 844 : FRANCE MÉDIAS MONDE

TABLE DES MATIÈRES

Bilan stratégique du rapport annuel de performances 2

Objectifs et indicateurs de performance 4

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 13

Justification au premier euro 16

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France Médias Monde

Programme n° 844 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

Martin AJDARI Directeur général des médias et des industries culturelles

Responsable du programme n° 844 : France Médias Monde

France Médias Monde, société en charge de l’audiovisuel extérieur de la France, est une société nationale de programme, définie au IV de l’article 44 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, et dont la mission est de « contribuer à la diffusion et à la promotion de la langue française, des cultures française et francophone, ainsi qu’au rayonnement de la France dans le monde, notamment par la programmation et la diffusion d’émissions de télévision et de radio ou de services de communication au public en ligne relatifs à l’actualité française, francophone, européenne et internationale ». Le cahier des charges de la société en charge de l’audiovisuel extérieur de la France, pris pour application de l’article 48 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, a été publié par le décret n° 2014-1027 en date du 8 septembre 2014.

L’année 2017 a été marquée par la poursuite de l’exécution du COM couvrant la période 2016-2020. Alors que la période 2013-2015 a permis à France Médias Monde d’améliorer la performance de ses antennes avec le renforcement de ses rédactions et de s’affirmer comme une entreprise unique, notamment avec la signature en 2015 d’un nouvel accord d’entreprise visant à harmoniser les conditions de travail entre ses différentes entités, le COM 2016-2020 vise à répondre au triple défi auquel est confronté l’audiovisuel extérieur : l’intensification de la concurrence, la révolution numérique et l’évolution des modes de diffusion.

A cette fin, le COM 2016-2020 prévoit un effort particulier en matière :

• de distribution, notamment pour France 24, afin d’assurer sa présence sur les bouquets TNT qui se généralisent en Afrique et sur les canaux en haute définition qui deviennent la norme dans de nombreuses régions du monde ;

• de développement numérique, et notamment sur les réseaux sociaux ;

• de campagnes de promotion des antennes pour assurer leur visibilité dans un univers de plus en plus concurrentiel.

Enfin, comme prévu dans son COM, France Médias Monde a lancé le 26 septembre 2017 la version hispanophone de France 24 à destination de l’Amérique latine, qui propose 6 heures de programmes quotidiens complétés par la reprise de la version francophone ou anglophone.

En 2017, FMM a connu une progression de ses audiences linéaires et numériques agrégées qui s’établissent à 149,9 millions d’utilisateurs hebdomadaires (+11% par rapport à 2016), dont 107,3 millions de téléspectateurs et auditeurs linéaires (+ 3,6% par rapport à 2016) et 42,6 millions sur les environnements numériques (propres et partenaires) de la société (+37,7%).

Avec un budget initialement voté à l’équilibre, l’exercice a été caractérisé par une hausse de 2,3 M€ de l’enveloppe de provisions pour financer des départs afin de réduire la masse salariale en 2018 et présenter un budget à l’équilibre dans le contexte d’une augmentation de dotation publique moindre que prévue au COM en 2018. Ces coûts supplémentaires exceptionnels ont pu être en partie compensés par des économies et effets d’aubaine, ramenant le résultat net à -1,5M€.

La trajectoire financière de la société est toutefois stabilisée en 2018, le budget de France Médias Monde prévoyant un résultat à l’équilibre.

Note : sont présentées ci-dessous les données prévisionnelles d’arrêté des comptes 2017, les comptes 2017 de FMM n’ayant pas encore été clôturés par les instances de gouvernance de la société.

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RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 844

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global

INDICATEUR 1.1 Part des dépenses de programmes dans les charges d'exploitation

OBJECTIF 2 Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial

INDICATEUR 2.1 Audience réelle

INDICATEUR 2.2 Audience des offres numériques

OBJECTIF 3 Assurer la maîtrise de l'emploi, de la masse salariale et optimiser la gestion

INDICATEUR 3.1 Part des ressources propres dans les produits d'exploitation

INDICATEUR 3.2 Maîtrise des charges et des effectifs

4 PLR 2017


Programme n° 844 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF N° 1

Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global

INDICATEUR 1.1

Part des dépenses de programmes dans les charges d'exploitation (du point de vue du citoyen)

Unité 2015 Réalisation

2016 Réalisation

2017 PrévisionPAP 2017

2017 Prévision actualiséePAP 2018

2017 Réalisation

2017 Cible

PAP 2017

France Médias Monde % 67,5 69,2 68,7 67,9 68,3 Légère augmentation

Commentaires techniques

Source des données : France Médias Monde.

Mode de calcul : Les dépenses de programmes correspondent au coût complet des offres linéaires et numériques (coûts des programmes et des frais techniques de fabrication, hors coûts de diffusion).

ANALYSE DES RÉSULTATS

La baisse de cet indicateur en 2017 s’explique par une évolution du coût des offres linaires et numériques (+ 2,6 % y compris le lancement de France 24 en espagnol) moins rapide que l’évolution de l’ensemble des charges d’exploitation de l’entreprise (+ 3,8 %). Cette situation tient au fait que les charges de FMM ont été impactées en 2017 par la forte augmentation, à titre exceptionnel, des coûts de départs négociés cette année-là (au dénominateur de l’indicateur). Les coûts des départs réalisés dès la fin 2016 génèrent par ailleurs en 2017 des économies liées au non remplacement d’une majorité d’entre eux, économies principalement enregistrées sur les rédactions et qui donc permettent de limiter la progression des dépenses de programmes (au numérateur de l’indicateur).

L’augmentation du coût des offres linéaires et numériques entre 2016 et 2017 s’explique par les facteurs suivants :

• la poursuite de la mise en œuvre de l’accord d’harmonisation sociale au sein des différentes rédactions et de la direction technique ;

• l’évolution de l’activité des rédactions marquée principalement par la consolidation des développements réalisés en 2016 : renfort de nouvelles émissions lancées en 2016 (à l’instar de « Pas de quartiers ») et de l’organisation des rédactions (renfort de quelques personnes sur les rédactions numérique et arabophone de France 24) ;

• l’augmentation des coûts techniques sur l’année 2017 principalement en raison de la forte augmentation des amortissements (suite aux importants investissements réalisés pour migrer en HD tous les équipements de production et diffusion) ;

• le glissement de la masse salariale pour toutes les rédactions et la direction technique dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, les charges de personnel représentant pour les seules rédactions plus de 70 % de leur coût ;

• le lancement de l’offre de France 24 en espagnol.

Ces augmentations sont en partie compensées par la réalisation d’économies liées au départ de collaborateurs non remplacés et à des renégociations de contrats techniques qui ont permis de limiter la progression du coût des offres linéaires et numériques à +1,3% par rapport à 2016.

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OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 844

OBJECTIF N° 2

Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial

INDICATEUR 2.1

Audience réelle (du point de vue du citoyen)


2016 Réalisation



2017 Réalisation

2017 Cible

PAP 2017

Audience réelle totale hebdomadaire en millions

millions / semaines

- - - -

2.1.1 - France 24 millions / semaines

50,9 55,0 ND* Hausse 61,2 Stabilité

Afrique francophone / Océan Indien millions / semaines

24,4 25,8 ND* Stabilité 26,0 n.d.

Afrique non francophone millions / semaines

3,7 3,2 Stabilité Stabilité 3,2 n.d.

Europe millions / semaines


Afrique du Nord et Moyen-Orient millions / semaines

16,9 19,1 ND** Stabilité 23,6 n.d.

Autres zones géographiques mesurées millions / semaines

1,0* 1,9 Hausse Hausse 3,3 n.d.

Nombre de pays sondés 65 65 Stabilité Stabilité 67 n.d.

2.1.2 - RFI millions / semaines

40 41,3 ND* Stabilité 40,7 Hausse

Afrique francophone millions / semaines

31 30,0 ND* Stabilité 29,6 n.d.

Afrique non francophone millions / semaines

5,5** 4,6 Stabilité Stabilité 4,7 n.d.

Europe millions / semaines


Maghreb millions / semaines


Asie millions / semaines


Amérique latine / Caraïbes millions / semaines

0,5 3,4 Hausse Stabilité 3,4 n.d.

Nombre de pays sondés 35 37 Stabilité Stabilité 37 n.d.

2.1.3 - MCD millions / semaines

n.d ND ND** 5,4 Stabilité

Moyen-Orient millions / semaines

n.d ND ND** ND 3,6 n.d.

Maghreb-Afrique millions / semaines

n.d ND ND* ND 1,7 n.d.

Nombre de pays sondés n.d ND Stabilité Stabilité 19 n.d.


Mode de calcul :

Pour l’Afrique francophone, l’étude TNS Sofres – Africascope propose des mesures de l’audience « grand public », réalisées via des entretiens en face àface auprès de la population 15 ans et + habitant dans les grandes villes de l’Afrique francophone. Pour France 24, un dispositif de sur-échantillonnage de 100 personnes issues des catégories « cadres et dirigeants »a étémis en œuvre afin d’appréhender les performances de la chaîne sur une population proche de son cœur de cible d’origine. Par ailleurs, certaines modifications méthodologiques (allongement des durées de terrain) ont étéapportées en 2015 et plus encore en 2016. L’historique des données peut s’en trouver quelque peu modifié.

* En 2016, l’étude Africascopea renforcésa méthodologie :

• augmentation de l’échantillon avec 2 400 interviews, réalisées dans la capitale de chaque pays (versus 1200 précédemment) ;

• Période de terrain plus longue, 6 mois àraison d’une semaine par mois (versus 1 vague de 15 jours 1 fois par an précédemment) ;

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• Publication des résultats 2 fois par an sous la forme de cumuls glissants sur 12 mois ;

• Réalisation de l’ensemble des terrains simultanément.

Ajout d’un pays : le Burkina Faso

En 2017, ajout d’un nouveau pays : le Congo Brazzaville

Ces terrains sont complétés par des études ponctuelles ad-hoc, construites sur le même modèle qu’Africascope, renouvelées tous les 3 ans, afin d’avoir une couverture exhaustive de cette zone stratégique.

Pour l’Europe, l’étude Affluent (ex EMS) a étéeffectuée dans 17 pays européens entre janvier et décembre 2016 auprès d’un échantillon d’individus représentatifs des 20 % des foyers les plus riches, soit une cible CSP++.

Pour le monde arabophone (Maghreb-Moyen-Orient), l’étude TNS Maghreboscope est constituée des mesures de l’audience « grand public », réalisées via des entretiens en face àface, dans les grandes villes d’Algérie, du Maroc et de Tunisie, couvrant la population de 15 ans et plus (univers total de 13,1 millions d’individus). Pour France 24, un dispositif de sur-échantillonnage issu des catégories « cadres et dirigeants »a étémis en œuvre afin d’appréhender les performances de la chaîne sur une population proche de son cœur de cible d’origine (univers total de 856 000 individus).

Les études IPSOS-MENA sont des études nationales portant sur des populations 15+ et portent sur des périmètres géographiques différents chaque année, visant une couverture exhaustive de la zone tous les 3 ans.

Source des données :

France 24 : TNS Sofres - Africascope 2014/2017 – Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants pour l’Afrique francophone / IPSOS - Synovate – Affluent Europe 2017 (terrain 2016) / TNS Sofres - Maghreboscope 2017 - Base : Cadres et dirigeants et individus de 15 ans et plus pour le Maghreb, Ipsos-MENA pour le Proche et Moyen-Orient.

RFI : TNS-Sofres / Africascope pour l’Afrique francophone / Médiamétrie pour la France / Gallup pour le reste du monde (études partagées avec les autres groupes médias publics internationaux), et Ipsos en Haïti.

MCD : Ipsos-MENA pour le Proche et Moyen-Orient.

Indicateur de suivi 2-1-1 : Evolution de la notoriétéde France 24 et RFI

Notoriététotale – Populations leaders d’opinion

Unité Réalisation 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Réalisation 2016 Réalisation 2017

France 24

Afrique francophone (TNS Sofres – Africascope – Cadres & Dirigeants)

% 99 100 98 99 98

Europe (IPSOS - Affluent / ex-EMS) % 29 28 30 32 36

Maghreb (TNS Sofres – Maghreboscope – Cadres & Dirigeants)

% 95 93 95 93 91

Moyen-Orient (Ipsos/ baromètre leaders d’opinion France 24)

% 64 82 90 (*) (*)

RFI

Afrique francophone (TNS Sofres – Africascope- Cadres & Dirigeants)

% 100 100 100 99 99

Notoriététotale – Grand public Unité Réalisation 2013 Réalisation 2014 Réalisation 2015 Réalisation 2016 Réalisation 2017

France 24

Afrique francophone (TNS-Sofres – Africascope – cible 15 ans et +)

% 81 87 89 83 83

Maghreb (TNS Sofres – Maghreboscope – cible 15 ans et +)

% 61 65 58 60 66

RFI

Afrique francophone (TNS-Sofres – Africascope – cible 15 ans et +)

% 95 94 96 90 88

Commentaires techniques :

Le pourcentage de notoriététotale est obtenu en divisant le nombre de répondants qui déclarent avoir entendu parler des marques RFI et France 24, ne serait-ce que de nom, par le nombre total de personnes interrogées.

Sources des données :

• pour l’Afrique francophone TNS Sofres - Africascope– Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants ;

• pour l’Europe IPSOS - Synovate – Affluent (ex EMS) 2017 (terrain 2016) – 17 pays – Base : 20 % des foyers les plus riches ;

• pour le Maghreb TNS Sofres - Maghreboscope – Base : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants Cadres et dirigeants ;

• pour le Proche et le Moyen-Orient Ipsos- baromètre Leaders d'opinion en Égypte, Liban, Arabie Saoudite, Jordanie et Émirats Arabes Unis (300 individus par pays).

L’étude baromètre Leaders d'opinion n’a pas été reconduite en 2016 et 2017, ces mesures n’ont donc pas été actualisées.

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INDICATEUR 2.2

Audience des offres numériques (du point de vue du citoyen)


2016 Réalisation



2017 Réalisation

2017 Cible

PAP 2017

Fréquentation des environnements nouveaux médias

visite/mois - - - - - -

France 24 millions/mois 16,3 16,5 Légère hausse Stable 16,5 Hausse

RFI millions/mois 11,9 13,7 Hausse Légère hausse 14,6 Hausse

MCD 1,3 1,7 Légère hausse Légère hausse 1,9 Hausse

Consommation des contenus délinéarisés Démarrages/mois

- - - - -

France 24 5,9 4,0 Hausse Légère hausse 2,3 Hausse

RFI 3,2 4,5 Hausse Légère hausse 4,1 Hausse

MCD 0,23 0,25 Hausse Légère hausse 0,18 Hausse


Mode de calcul :

Les données sont exprimées en millions de visites ou de démarrages par mois.

Les indicateurs du nombre de visites et du nombre de démarrages ne tiennent donc pas compte des performances réalisées sur d’autres environnements que ceux des marques de FMM. Il s’agit principalement des contenus accessibles via des hébergeurs de vidéos (Youtube et Dailymotion) qui peuvent être relayés via Facebook, ainsi que des agrégateurs de radio (Liveradio, Livestation, V-tuner, Com fm, Reciva,…) qui sont devenus les principaux vecteurs de diffusion des contenus de FMM.(1)Jusqu’en 2016, l’outil Digital Analytix de ComScore permettait la prise en compte de la fréquentation sur les sites web, les sites mobiles, les applications mobiles et tablettes. En 2017, France Médias Monde a changéde prestataire et le suivi des démarrages de vidéos sur les environnements France 24 n’a pas étéintégréau nouvel outil pour la mesure des vidéos démarrées pour des raisons budgétaires et de changement de prioritéen termes de stratégie numérique, FMM concentrant ses efforts sur la consommation des contenus délinéarisés sur des environnements tiers. Cette information est dorénavant accessible uniquement via les données d’analytics de Youtube. Les techniques de comptabilisation ne relèvent pas de FMM et peuvent expliquer en partie l’écart entre les mesures 2016 et 2017.

Source des données : Digital Analytix de ComScore jusqu’en Septembre 2017, depuis octobre 2017 AT Internet et Youtube Analytics.

Indicateur de suivi 2-2-1 : Consommation de l’offre de programmes délinéarisés (tous environnements confondus) :

Consommation de l’offre de programmes délinéarisés (nombre de démarrages par mois)

Unité 2013Réalisation

2014Réalisation

2015Réalisation

2016Réalisation

2017

Réalisation

France 24 millions/mois 6,9 12,4 36.6 36,5 45,6

RFI millions/mois 2,9 3,0 4.6 7,1 9

MCD millions/mois 0,1 0,2 0.8 1,3 1,7


Nombre de programmes vidéo et audio consultés, y compris via les partenaires, hébergeurs et agrégateurs.

Sources des données : Digital Analytix de ComScore jusqu’en septembre 2017, depuis octobre 2017 AT Internet - Analytics d’agrégateurs de contenus.


Analyse du résultat de l’indicateur 2.1

France 24 :

Les mesures d’audience linéaire 2017 sont fondées sur les résultats obtenus dans 67 pays (sur 183 où la chaîne est diffusée). En 2017, 60% de ces pays ont fait l’objet d’un renouvellement de la mesure, et deux nouveaux pays ont été ajoutés dans le périmètre mesuré : les Etats-Unis et le Yémen.

Sur l’Afrique francophone, France 24 parvient à maintenir ses performances à un niveau élevé malgré un univers de plus en plus concurrentiel où nombre de chaînes de divertissement africaines se sont lancées et enregistrent de très

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fortes performances. Malgré ce contexte, France 24 reste la chaîne d’information internationale la plus regardée. Elle parvient également à se maintenir dans le top 10 des chaînes, tout genre confondu, les plus regardées quotidiennement dans la quasi-totalité des capitales mesurées.

L’Afrique non francophone est identique à 2016 car elle n’a pas pu faire l’objet de renouvellement d’étude en 2017. Si les contraintes techniques et budgétaires le permettent, le suivi du Nigéria, principal pays contributeur sur cette zone, devrait être renouvelé en 2018.

Le Maghreb est en forte hausse (près de 3 millions de téléspectateurs hebdomadaires supplémentaires) tiré par les bons résultats obtenus au Maroc ainsi qu’une légère hausse en Algérie. France 24 est devenue la chaîne d’information internationale la plus regardée sur la zone, devançant l’ensemble de ses concurrentes, y compris les chaînes panarabes.

Le Proche et Moyen-Orient est également en hausse, principalement du fait de l’ajout du Yémen, mesuré pour la première fois (+1,6 million de téléspectateurs).

En Europe les performances sont globalement stables.

Enfin sur la zone hors Europe / Moyen-Orient / Afrique, la hausse de +1,4 million de téléspectateurs est intégralement imputable à l’ajout des Etats-Unis dans le périmètre, pays qui n’avait jamais fait l’objet d’une mesure auparavant.

RFI :

Les mesures d’audience linéaire 2017 sont fondées sur les résultats obtenus dans 37 pays (sur 150 où la station peut être reçue). En 2017, 43% de ces pays ont fait l’objet d’un renouvellement de la mesure, ce qui porte à près de 80% les zones de mesure renouvelées sur 3 ans, les 20% restants correspondant à des pays où la situation sécuritaire rend difficile le suivi de l’audience linéaire. Aucun nouveau pays n’a été ajouté au périmètre mesuré cette année. En 2017, l’audience hebdomadaire linéaire de RFI s’établit à 40,7 millions d’auditeurs (41,3 millions en 2016).

Sur l’Afrique francophone, principal bassin où RFI concentre 73% de ses audiences hebdomadaires mesurées, la station a pâti de la fermeture de son émetteur FM à Kinshasa imposée par le gouvernement local durant 9 mois. La baisse de 4 points d’audience hebdomadaire constatée à Abidjan, deuxième capitale la plus peuplée de la zone, est également notable. Toutefois, RFI y maintient son rang de station la plus écoutée quotidiennement, en dépit d’un contexte de baisse de la consommation de l’ensemble du média radio. Cette situation est constatée à divers degrés dans de nombreux pays de la zone... Malgré ce contexte moins porteur, RFI parvient à se maintenir dans le top 5 des stations, tous genres confondus, les plus écoutées quotidiennement dans la quasi-totalité des capitales mesurées.

Enfin, la mesure de l’audience hebdomadaire de RFI en Afrique francophone est également impactée par l’arrêt de la mesure des auditeurs en ondes courtes au Tchad pour des raisons sécuritaires (la mesure de la capitale N’Djaména est néanmoins réactualisée). Les audiences tchadiennes ont été retirées du décompte global afin de ne pas conserver de mesures trop anciennes dans le calcul de l’indicateur.

L’année 2017 a été marquée par une progression de l’audience des tranches horaires de diffusion en langue mandingue par rapport à la mesure précédant leur lancement. A titre d’exemple, les tranches horaires de diffusion en mandingue à Bamako ont progressé en audience veille de 62% entre 12:00 et 12:15 sur la période 2015-2016 et de 56% entre 12:15 et 12:30.

L’Afrique non francophone n’a pas pu faire l’objet de renouvellement d’étude en 2017. Le suivi du Nigéria, principal pays contributeur sur cette zone, devrait néanmoins être renouvelé en 2018.

Sur le Maghreb, la baisse enregistrée est principalement liée au fait que RFI ne dispose pas de fréquences FM sur cette zone, ce qui influe sur la volatilité des résultats locaux

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Les résultats en Europe sont en léger recul, principalement dû à la baisse enregistrée en Île-de-France (-4%). L’étude menée en Roumanie en 2017 montre que RFI Romania, au-delà de son cœur de cible des leaders d’opinion, se place parmi les 15 radios les plus écoutées du pays.

Si les audiences linéaires de RFI en 2017 connaissent une diminution, pour les raisons conjoncturelles précédemment évoquées, les audiences numériques s’inscrivent en hausse, comme le montre l’analyse de l’indicateur 2.2.

Monte Carlo Doualiya :

Depuis 2015, suite à la dégradation de la situation sécuritaire en Irak et en Syrie, et à la fermeture des émetteurs de MCD en Irak, la décision avait été prise par la direction de FMM de geler les mesures d’audience de MCD. Alors que ces émetteurs viennent tout juste d’être remis en fonction, et avant même de pouvoir en mesurer les effets, FMM a réactualisé les audiences de MCD. Les résultats confirment que le conflit local a considérablement affecté l’audience linéaire de la station, MCD connaissant une diminution de plus de 50% de ses audiences en Irak (- 1,3 million d’auditeurs) et de la quasi-totalité en Syrie (- 1,1 million).

La diminution de l’audience qui en résulte masque la forte hausse enregistrée par MCD dans le reste de sa zone de diffusion. MCD enregistre un doublement de ses résultats en Egypte et au Koweït et leur triplement à Oman avec notamment l’ouverture d’une fréquence FM à Mascate. Par ailleurs, le Yémen a été ajouté au périmètre des pays mesurés, permettant la comptabilisation de 500 000 auditeurs supplémentaires.

Enfin sur le Maghreb, l’absence de relais FM pour MCD influe sur la volatilité des audiences. La station recense malgré tout près de 900 000 auditeurs hebdomadaires. Le cas de la Mauritanie (où MCD se place parmi les 10 radios les plus écoutées dans la capitale Nouakchott via notamment un relai FM est révélateur de l’importance d’une présence de proximité, via la présence de relais FM, et de la légitimité d’une offre de contenus de qualité en arabe dans ces pays franco-arabophones.

Si les résultats des audiences linéaires de Monte Carlo Doualiya sont affectés par la situation géopolitique locale, les audiences numériques se sont avérées être un relais de croissance dynamique comme le montre l’indicateur 2.2.

Analyse du résultat de l’indicateur 2.2

La fréquentation globale des environnements numériques propres de France Medias Monde croît de plus de 3% cette année, enregistrant chaque mois 33 millions de visites. A cela s’ajoute une fréquentation en forte croissance sur les réseaux sociaux, les contenus de FMM étant de plus en plus distribués sur des plateformes externes (Facebook, Twitter, Youtube, MSN, etc.)

La poursuite de l’adaptation de FMM à la transformation numérique a permis à la société d’élargir son audience en 2017.

France 24 enregistre au global une fréquentation de plus de 16,5 millions de visites par mois sur l’ensemble de ses environnements numériques, résultat stable par rapport à l’année dernière. Ce niveau de performance s’articule autour de la consolidation de ses audiences sur France 24 en français (10,2 millions de visites / stable par rapport à 2016) et France 24 en arabe (3 millions de visites / -11% par rapport à 2016) et de la hausse de France 24 en anglais (3,4 millions de visites / +4% par rapport à 2016). L’environnement numérique dédié à la version en espagnol lancée début septembre 2017 enregistre 200 000 visites mensuelles. De plus, la fréquentation du site Mashable avec France 24 a plus que doublé pour atteindre 2,3 millions de visites chaque mois et permet de toucher notamment un public plus jeune.

RFI enregistre au global une fréquentation de près de 14,6 millions de visites en moyenne par mois sur l’ensemble de ses environnements numériques en 2017 soit une croissance de près de 7% par rapport à l’année 2016. RFI en français enregistre cette année près de 10,7 millions de visites en moyenne par mois (+8% par rapport à 2016) et les versions en langues étrangères dépassent les 4,5 millions de visites par mois (+8% par rapport à 2016). Ces deux volumes de consultations établissent chacun un record de fréquentation. Le site mobile enregistre en moyenne 5 millions de visites par mois et reste prépondérant en termes d’usage par rapport à l’application (3 millions de visites par

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mois). Le lancement de Pure Radio pourra avec le temps équilibrer les deux modes de consultation en permettant à RFI de proposer une offre complète de lecture, et d’écoute en mobilité.

S’agissant de Monte Carlo Doualiya, le nombre moyen de visites mensuelles sur l’ensemble de ses environnements numériques propres s’établit à 1,9 million, un record de fréquentation, en hausse de 14% par rapport à 2016. Cette hausse repose sur une meilleure diffusion des contenus de la chaîne via notamment des canaux dédiés aux usages en mobilité tels Google AMP et Facebook Instant Article, ce dernier générant notamment 845 000 visites mensuelles.

Pour France 24, les volumes de contenus vidéos regardés augmentent de 25% par rapport à l’année dernière ce qui représente plus de 45,6 millions de vues en moyenne par mois en 2017avec des pics extrêmement forts lors des présidentielles en avril et mai 2017.

Avec plus de 9 millions de démarrages enregistrés en moyenne chaque mois, les contenus sons et vidéos délinéarisés de RFI progressent de 26% par rapport à l’année dernière. RFI confirme sa capacité à faire écouter ses contenus tout en développant des initiatives vidéos permettant la conquête d’un nouveau public.

La fréquentation des contenus vidéos et audios délinéarisés de Monte Carlo Doualiya connait une hausse de 32% en 2017, avec notamment plus de 1,5 million de vidéos vues, principalement via Facebook. A l’instar de RFI, le développement de la vidéo sur MCD permet d’atteindre un nouveau public, souvent plus jeune.

Analyse globale des résultats et de la performance de l’objectif n°2

En 2017, France 24 a rassemblé 61,2 millions de téléspectateurs chaque semaine (+11,3% par rapport à 2016), RFI compte 40,7 millions d’auditeurs hebdomadaires (-1,45%) et Monte Carlo Doualiya 5,4 millions. Les trois chaînes du groupe cumulent en moyenne 42,7 millions d’utilisateurs sur les environnements numériques (plateformes propriétaires et plateformes externes) chaque semaine (contre 31 millions en 2016). Ceci porte donc le nombre de contacts des marques de France Médias Monde à près de 150 millions d’utilisateurs chaque semaine (149.9 millions) soit une progression globale de 11% par rapport à 2016.

France Médias Monde, à travers la progression en 2017 du niveau de ses contacts linéaires et numériques hebdomadaires agrégés (+ 11% par rapport à 2016), développe une approche complémentaire de ses offres, tant dans leur répartition géographique (77% des audiences numériques de RFI sont réalisées hors du continent africain qui représente 84% de ses audiences linéaires, MCD réalise près de la moitié de ces audiences hors du Proche et Moyen-Orient qui est sa zone de prédilection) que dans leur public cible (les offres numériques trouvant un public plus jeune que les offres linéaires).

Les environnements numériques offrent également aux médias de FMM un relai de croissance en termes d’audiences, la diminution des audiences linéaires de RFI et de Monte Carlo Doualiya s’effectuant concomitamment à un développement de leurs audiences numériques.

OBJECTIF N° 3

Assurer la maîtrise de l'emploi, de la masse salariale et optimiser la gestion

INDICATEUR 3.1

Part des ressources propres dans les produits d'exploitation (du point de vue du contribuable)


2016 Réalisation



2017 Réalisation

2017 Cible

PAP 2017

France Médias Monde % 3,4 3,5 3,6 3,8 3,8 Augmentation

PLR 2017 11




Mode de calcul :

Les ressources propres sont constituées des recettes publicitaires et de parrainage, des abonnements auprès de câblo-opérateurs, des subventions européennes et des ressources liées aux activités de coproduction, syndications de contenus, partenariats, éditions musicales, prestations de services et techniques, droit d’auteurs, etc. (hors échanges marchandises).

Les produits d’exploitation ne prennent pas en compte les reprises de provisions, celles-ci étant « nettées »des dotations aux provisions dans les charges.

Source des données : France Médias Monde.

INDICATEUR 3.2

Maîtrise des charges et des effectifs (du point de vue du contribuable)


2016 Réalisation



2017 Réalisation

2017 Cible

PAP 2017

France Médias Monde - Part des charges de personnel dans les charges d'exploitation

% 54,3 54,7 54.3 53,6 53,4 Stabilité

France Médias Monde - Part des frais généraux dans les charges d'exploitation

% 16,9 15,8 15,8 16,9 16,5 Stabilité


Mode de calcul :

Les deux indicateurs ci-dessus permettent de mesurer l’évolution des poids respectifs des charges de personnel et des frais généraux sur le total des charges d’exploitation.

Les charges de personnel correspondent au périmètre des comptes comptables 64 (après neutralisation des coûts des départs négociés et litiges).

Afin de mieux refléter la réalité et dans un souci d’exhaustivité, le montant des frais généraux est calculé sur la base d’un périmètre élargi prenant en compte les coûts des directions communes supports et transverses et les moyens communs (loyers et charges locatives, restaurant d’entreprise, taxes et contributions, etc.). Par rapport aux années précédentes, le périmètre des frais généraux a été ajusté en 2017 en excluant les coûts des projets financés par des subventions européennes. Les années 2015 et 2016 ainsi que les prévisions 2017 ont été mises à jour en conséquence pour être directement comparables à l’année 2017.

Source des données : France Médias Monde

Indicateur de suivi 3-2-1 : Part de l’emploi non permanent dans l’emploi total

UnitéRéalisation 2012

Réalisation 2013

Réalisation 2014

Réalisation 2015

Réalisation 2016

Réalisation 2017

France Médias Monde % 24,7 26,2 23,8 23,9 23,6 23,8


La part de l’emploi non permanent dans l’emploi total est égale aux effectifs non permanents en ETP (estimés sur 190 jours de travail) divisés par les effectifs totaux en ETP.

Sources de données : France Médias Monde

Indicateur de suivi 3-2-2 : Nombre d'ETP permanents et non permanents

2012 2013 2014 2015Réalisation 2016

Réalisation 2017

France Médias Monde 1601 1614 1674 1722 1747 1766

dont permanents 1205 1191 1275 1310 1334 1346

dont non permanents

396 423 399 412 413 420


Base annuelle du décompte jour harmonisée à 190 jours pour les permanents comme pour les non permanents. L’indicateur a été recalculé depuis 2012 en excluant les correspondants salariés employés par FMM du nombre global d’ETP non permanents. La méthodologie de conversion de l’emploi des correspondants pouvait faire apparaître un niveau d’ETP non permanent plus important qu’en réalité.

Sources de données : France Médias Monde


Analyse du résultat de l’indicateur 3.1 : part des ressources propres dans les produits d’exploitation

12 PLR 2017



La part des ressources propres dans les produits d’exploitation passe de 3,5 % à 3,8 % entre 2016 et 2017.

Cette augmentation est due à la forte hausse des subventions des bailleurs de fonds internationaux dans le cadre du financement par la Commission Européenne du nouveau portail Info-migrants. Les autres ressources propres (recettes publicitaires, produits de diversification et refacturations de services) restent globalement stables d’une année sur l’autre.

Analyse du résultat de l’indicateur 3.2 : part des charges de personnel dans les charges d’exploitation

Cet indicateur diminue entre 2016 et 2017, celui-ci passant de 54,7 % à 53,4 %.

Cette évolution s’explique par la délocalisation en Colombie du lancement de la nouvelle offre de France 24 en espagnol dans le cadre de l’effet conjoint de la création d’une filiale de droit colombien et de l’implantation de la rédaction à Bogota. Le coût de cette nouvelle offre accroît le montant du dénominateur, sans affecter le numérateur (ce service étant logé dans une filiale, la masse salariale associée n’est pas comptabilisée au numérateur).

Plus généralement, en matière de charges de personnel (base comptes 64 après neutralisation des litiges et transactions), celles-ci s’élèvent en 2017 à 140,1 M€ contre 138,2 M€ en 2016, soit une hausse limitée à + 1,3 %.

Cette évolution maîtrisée de la masse salariale s’explique par la réalisation de gains de productivité (départs non remplacés), une politique rigoureuse de gestion des congés, la limitation des glissements de la masse salariale dans le cadre de la NAO et le report à 2018 de la création de certains postes, dans le cadre des efforts budgétaires réalisés en 2017.

L‘augmentation des effectifs entre 2016 et 2017 prend en compte l’effet en année pleine de la participation de France 24 à la chaîne franceinfo: (6 ETP) et le lancement du portail Info-migrants (7 ETP), ces deux objectifs ne pouvant être réalisés qu’avec le recours à du personnel salarié de l’entreprise. Elle prend également en compte, à titre exceptionnel, une augmentation du nombre de pigistes de remplacement dû au non report des congés, RTT et récupérations.

Ces évolutions sont en partie compensées par les départs non remplacés.

Analyse du résultat de l’indicateur 3.3 : part des frais généraux dans les charges d’exploitation

La part des frais généraux dans les charges d’exploitation est passée de 15,8 % à 16,5 % entre 2016 et 2017.

Cette évolution est due à la prise en compte en 2017 de charges exceptionnelles liées à :

• la prise en compte d’importants coûts d’accompagnement de la mise en place du nouvel outil de paie (0,6 M€);

• la hausse des indemnités de départs et litiges en raison principalement de la mise en œuvre de départs non remplacés plus importants que prévus afin de limiter la masse salariale en 2018 dans un contexte de progression de la dotation publique moindre que prévue au COM. Ces coûts supplémentaires exceptionnels ont pu être en partie compensés par des économies et effets d’aubaine.

Hors ces charges exceptionnelles, la part des frais généraux dans les charges d’exploitation reste stable d’une année sur l’autre à 15,8 %.

L’évolution maîtrisée des indicateurs de gestion de l’objectif n°3 témoigne des économies, gains de productivité et efforts de gestion réalisés par France Médias Monde en 2017 pour limiter son déficit à -1,5 M€, ceci malgré la prise en compte de coûts exceptionnels significatifs sur 2017 (départs négociés non remplacés) afin de dégager en 2018 les économies nécessaires pour préserver son équilibre budgétaire.

PLR 2017 13


PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 844

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2017 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2017 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 7 Dépenses

d’opérations financières

Totaly.c. FDC et ADP

prévus en LFI

Prévision LFI 2017 Consommation 2017

01 – France Médias Monde 256 811 872 256 811 872

256 811 872

Total des AE prévues en LFI 256 811 872 256 811 872

Ouvertures par voie de FDC et ADP

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)

Total des AE ouvertes 256 811 872

Total des AE consommées 256 811 872

2017 / CRÉDITS DE PAIEMENT




prévus en LFI



256 811 872

Total des CP prévus en LFI 256 811 872 256 811 872

Ouvertures par voie de FDC et ADP

Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP)

Total des CP ouverts 256 811 872

Total des CP consommés 256 811 872

14 PLR 2017


Programme n° 844 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2016 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS

2016 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT






249 124 000 249 124 000

Total des AE prévues en LFI 249 124 000 249 124 000

Total des AE consommées 249 124 000 249 124 000

2016 / CRÉDITS DE PAIEMENT






249 124 000 249 124 000

Total des CP prévus en LFI 249 124 000 249 124 000

Total des CP consommés 249 124 000 249 124 000

PLR 2017 15


PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 844

PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Consomméesen 2016 (*)

Ouvertes en LFI pour 2017

Consomméesen 2017 (*)

Consommésen 2016 (*)

Ouverts en LFI pour 2017

Consommésen 2017 (*)

Titre 7 – Dépenses d’opérations financières 249 124 000 256 811 872 256 811 872 249 124 000 256 811 872 256 811 872

Prêts et avances 249 124 000 256 811 872 256 811 872 249 124 000 256 811 872 256 811 872

Total hors FDC et ADP 256 811 872 256 811 872

Ouvertures et annulations : titre 2 (*)

Ouvertures et annulations : autres titres (*)

Total (*) 249 124 000 256 811 872 256 811 872 249 124 000 256 811 872 256 811 872

(*) y.c. FDC et ADP

16 PLR 2017


Programme n° 844 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME


Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel(*)

Autres titres

(*)


Titre 2Dépenses

de personnel(*)

Autres titres

(*)


Prévision LFIConsommation

01 – France Médias Monde 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

Total des crédits prévus en LFI 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP

Total des crédits ouverts 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

Total des crédits consommés 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

Crédits ouverts - crédits consommés 0 0 0 0

(*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI

PASSAGE DU PLF À LA LFI


Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

PLF 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

Amendements 0 0 0 0

LFI 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

PLR 2017 17


JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 844

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

AUTORISATIONS D'ENGAGEMENT

CRÉDITS

DE PAIEMENT

AE ouvertes en 2017 (*) CP ouverts en 2017 (*)

(E1) (P1)

256 811 872 256 811 872

AE engagées en 2017 Total des CP consommésen 2017

(E2) (P2)

256 811 872 256 811 872

AE affectées non engagéesau 31/12/2017

dont CP consommés en 2017 sur engagements

antérieursà 2017

(E3) (P3) = (P2) – (P4)

0

AE non affectéesnon engagées au 31/12/2017

dont CP consommés en 2017 sur engagements 2017

(E4) = (E1) – (E2) – (E3) (P4)

0 256 811 872

RESTES À PAYER

Engagements ≤ 2016 non couverts par des paiements

au 31/12/2016 brut

(R1)

0

Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2016

(R2)

0


au 31/12/ 2016 net

CP consommés en 2017sur engagements antérieurs

à 2017


au 31/12/2017

(R3) = (R1) + (R2) – (P3) = (P2) – (P4) = (R4) = (R3) – (P3)

0 0 0

AE engagées en 2017CP consommés en 2017sur engagements 2017

Engagements 2017 non couverts par des paiements

au 31/12/2017

(E2) – (P4) = (R5) = (E2) – (P4)

256 811 872 256 811 872 0

Engagements non couverts par des paiements

au 31/12/ 2017

(R6) = (R4) + (R5)

0

Estimation des CP 2018 sur engagements non

couverts au 31/12/2017

(P5)

0

NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2

(*) LFI 2017 + reports 2016 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant maximal des CP

nécessaires après 2018 pour couvrir les

engagements non couverts au 31/12/2017

(P6) = (R6) – (P5)

0

18 PLR 2017



JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 01


Prévision LFI Réalisation

(y.c. FDC et ADP)

Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total

Autorisations d’engagement 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

Crédits de paiement 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

DÉPENSES D’OPÉRATIONS FINANCIÈRES


Catégorie Prévision LFI Consommation Prévision LFI Consommation

Prêts et avances 256 811 872 256 811 872 256 811 872 256 811 872

PLR 2017 19



1. Le groupe France Médias Monde

Le groupe France Médias Monde réunit

• France 24, chaîne d’information en continu quadrilingue (français, anglais, arabe 24h/24 et espagnol 6h/24 depuis septembre 2017) ;

• RFI, radio internationale en français et en treize autres langues ;

• et Monte Carlo Doualiya, radio universaliste en langue arabe.

Les trois médias émettent au total en 15 langues, à destination des 5 continents. Les journalistes de FMM et son réseau de correspondants offrent aux auditeurs, téléspectateurs et internautes une information ouverte sur le monde et sur la diversité des cultures et des points de vue, à travers des journaux d’information, des reportages, des magazines et des débats.

Chaque semaine, les médias de France Médias Monde touchent 149,9 millions d'utilisateurs dont 107,3 millions de téléspectateurs et auditeurs hebdomadaires en linéaire (+ 3,6 % par rapport à 2016) et 42,6 millions d’utilisateurs sur les environnements numériques tant internes qu’externes (+ 37,7 %).

Le nombre de contacts avec les contenus de France Médias Monde est ainsi en progression de 11% par rapport à 2016.

France Médias Monde est devenue en 2017 l’actionnaire à 100 % de CFI dans le cadre de la constitution d’un pôle d’expertise média dans le domaine de l’aide au développement. L’entreprise est également un des actionnaires et partenaires de la chaîne francophone généraliste TV5 Monde.

2. L’activité en 2017 : contexte et faits marquants

L’exercice 2017 s’inscrit dans le cadre du Contrat d’objectifs et de moyens (COM) 2016 – 2020, signé le 14 avril 2017 entre France Médias Monde et l’Etat.

Les principaux faits marquants et priorités poursuivies conformément au COM sur l’année 2017 sont les suivants :

➢ Le développement de nouveaux contenus éditoriaux

◦ Le lancement, fin septembre 2017, d’une chaîne France 24 en espagnol (6 heures par jour), devant permettre la conquête de nouveaux publics autour d’un projet reposant sur les complémentarités entre France 24 et RFI sur l’ensemble des supports (TV, radio et numérique). En termes d’organisation, la chaîne dispose d’une rédaction implantée en Amérique Latine, à Bogota, composée d’une équipe multinationale latino-américaine, avec le soutien d’un large réseau de correspondants répartis sur tout le continent et ailleurs dans le monde. Cette rédaction délocalisée travaille en lien avec une autre équipe basée à Paris, chargée des contenus « France » et « International » ;

◦ La poursuite de la participation de France 24 à la nouvelle offre nationale publique d’information lancée le 1er septembre 2016 (franceinfo:), reposant sur un partenariat entre France Télévisions, Radio France, FMM et l’INA.

➢ L’adaptation des offres éditoriales et des contenus de FMM aux nouveaux usages de la révolution numérique

◦ Le renforcement de l’offre numérique existante tant pour les sites web fixes et mobiles que pour les applications ;

◦ Le développement de la mise à disposition des contenus à travers l’ensemble des plateformes numériques existantes et notamment les environnements partenaires les plus attractifs en terme de fréquentation (réseaux sociaux) ;

20 PLR 2017



◦ La proposition de contenus novateurs de qualité adaptés aux nouveaux usages du numérique avec le développement de nouvelles écritures et leur mise en forme ;

◦ L’affirmation d’un service public dans l’univers du numérique

▪ En faveur de la jeune génération (18-35 ans) ayant des attentes et habitudes de consommation nouvelles avec le projet Mashable avec France 24 (site en français lancé début 2016) et les sites RFI Savoirs et RFI Musique ;

▪ Engagement en matière d’internet citoyen avec le lancement en mars 2017 d’un portail d’information à destination des migrants (FMM aux côtés de la Deutsche Welle et de l’ANSA – intégralement financé par l’Union Européenne) et la poursuite de RFI Challenge App Afrique (santé, éducation des filles, etc.).

➢ La couverture des élections présidentielles et législatives françaises

➢ L’adaptation de la stratégie de présence internationale à l’évolution des marchés

La stratégie de distribution mise en œuvre jusqu’à présent a permis aux médias de FMM de développer leur présence mondiale (la distribution de France 24 est passée de 206 millions de foyers en 2012 à 356 millions en 2017).

Les enjeux à venir sont déterminants en matière d’évolution technologique et France Médias Monde a commencé à prendre les virages majeurs que sont pour France 24 le passage à la TNT en Afrique (Botswana, Kenya et Comores en 2017) ou le passage vers la haute définition avec notamment en 2017 le déploiement de la HD en Europe (sur Hotbird) et en ANMO (sur Arabsat). Au total, la couverture mondiale de France 24 a encore progressé en 2017, passant de 333 à 355 millions de foyers TV (+ 6,8 %).

Concernant les radios, de nouvelles fréquences FM ont été ouvertes (3 pour RFI aux Comores et 1 pour MCD à Gaza), la diffusion de RFI a repris à Kinshasa après 9 mois d’interruption tandis que le réseau des radios partenaires de RFI et MCD s’est encore accru avec 186 nouvelles radios.

➢ La constitution d’un pôle d’expertise média dans le domaine de l’aide au développement

A l’occasion de la réforme de ses actions de coopération, l’Etat a décidé de rapprocher les forces de CFI et FMM afin de garantir la pérennité de l’activité d’aide au développement des médias en l’intégrant dans un dispositif unique et de lui donner un nouvel élan.

Ainsi, depuis le 27 juin 2017, CFI est devenue une filiale à 100% de FMM grâce au rachat par FMM des participations de France Télévisions et Arte France. Cette acquisition a été financée par une augmentation de capital de FMM à due concurrence du prix de rachat, soit 1,9 M€, renforçant d’autant les capitaux propres de l’entreprise. Cette augmentation de capital, intégralement souscrite par l’Agence des Participations de l’Etat, a été approuvée par l’Assemblée générale de FMM du 27 juin 2017.

L’avenant au COM 2016-2020 de France Médias Monde prévoyant les modalités de rapprochement de la société avec CFI précise que l’opération est neutre financièrement pour FMM et n’a pas d’impact sur le plan d’affaires adossé au COM.

➢ La mise en œuvre de l’accord d’entreprise et le déploiement d’un nouveau système d’information ressources humaines (outils de paie et de planification) unique et harmonisé

PLR 2017 21



➢ Les effets de glissement inéluctables avec l’évolution de la masse salariale dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO) et des effets de glissement (GVT), la hausse des amortissements liée aux importants investissements réalisés ces dernières années pour migrer en haute définition tous les équipements de production et de diffusion TV ainsi que les conséquences financières de l’accord signé avec l’INA pour l’archivage et la conservation des images et sons de FMM.

3. Les comptes en 2017

En 2017, le résultat net de France Médias Monde s’établit à -1,5 M€ contre un solde prévu à l’équilibre lors de la présentation du budget initial en décembre 2016. Cette situation exceptionnelle (après 5 années consécutives de résultat à l’équilibre) est due à la décision prise fin 2017 d’accroître les départs non remplacés afin de dégager en 2018 les gains de productivité nécessaires pour compenser une augmentation de dotation publique moindre que prévue au COM en 2018 (6,2 M€ contre 8,1 M€ prévus au COM) et ainsi préserver l’équilibre financier de l’entreprise. Cette décision a conduit à provisionner dans les comptes 2017 de l’entreprise le montant d’indemnités pour financer ces départs.

En 2017, l’augmentation de 2,3 M€ du coût des départs et litiges qui en résulte a pu être en partie compensée par l’optimisation de l’organisation et de la gestion des congés et la fin des possibilités de report des congés, RTT et récupérations (0,6 M€) ainsi que par une économie ponctuelle sur la rétroactivité de l’allègement du temps de travail de France 24 (1,1 M€). Le résultat net de la société s’établit ainsi à -1,5 M€.

Les autres évolutions inhérentes à la gestion de l’entreprise s’équilibrent globalement, le retard sur les ressources propres et le dépassement budgétaire lié au lancement de l’offre de France 24 en espagnol étant notamment compensés par les économies générées dans le cadre de la renégociation de contrats techniques et de distribution.

22 PLR 2017



Le compte de résultat analytique 2017 de France Médias Monde se présente comme suit :

Les produits d’exploitation (hors subvention des bailleurs internationaux qui trouvent leur contrepartie exacte en charge) de France Médias Monde s’élèvent à 259,7 M€, en augmentation de 7,5 M€ par rapport à 2016 (soit + 3,0 %), mais en retrait de 0,3 M€ par rapport au budget. Ces évolutions sont dues aux deux facteurs suivants :

• la hausse des ressources publiques allouées à France Médias Monde en 2017, qui s’élèvent à 251,6 M€, en progression de 7,5 M€ (+ 3,1 %) par rapport à 2016 du fait principalement du financement du lancement de France 24 en espagnol (3,1 M€ sur 2017) ;

• des ressource propres qui s’élèvent à 8,2 M€ (hors subvention des bailleurs internationaux), stables par rapport à 2016, mais en retrait de 0,4M€ par rapport au budget 2017 en raison de performances publicitaires en déca des prévisions.

En 2017, les charges d’exploitation s’élèvent à 260,6 M€ (hors subvention des bailleurs internationaux) , en augmentation de 8,6 M€ par rapport à 2016. Cependant, hors coût du lancement de France 24 en espagnol (3,1 M€) et des coûts exceptionnels nets des départs (1,5 M€), les charges progressent de 4,0 M€, soit + 1,6 %.

PLR 2017 23



Les principaux facteurs d’évolution entre 2016 et 2017 sont les suivants :

• une augmentation de 1,3 % par rapport à 2016 (+ 2,3 M€) du coût des offres linéaires et numériques (grilles de programmes), hors le lancement de la nouvelle offre de France 24 en espagnol, qui prend notamment en compte :

◦ la poursuite de la mise en œuvre de l’accord d’harmonisation sociale au sein des différentes rédactions et de la direction technique ;

◦ l’évolution de l’activité des rédactions marquée principalement par la consolidation des développements réalisés en 2016 : renfort de nouvelles émissions lancées en 2016 (à l’instar de « Pas de quartiers ») et de l’organisation des rédactions, plus particulièrement marqué sur France 24 ;

◦ Concernant la direction technique (DTSI), l’augmentation des coûts sur l’année 2017 prend principalement en compte la forte augmentation des amortissements (suite aux importants investissements réalisés pour migrer en HD tous les équipements de production et diffusion TV) ;

◦ Le glissement de la masse salariale pour toutes les rédactions et la direction technique dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire, les charges de personnel représentant pour les seules rédactions plus de 70 % de leur coût.

Ces augmentations sont en parties compensées par la réalisation d’économies importantes liées au départ de collaborateurs non remplacés et à des renégociations de contrats techniques qui ont permis de limiter la progression du coût des offres linéaires et numériques à + 1,3 % par rapport à 2016.

• Le lancement fin septembre 2017 de la nouvelle offre de France 24 en espagnol

• une baisse des charges consacrées aux environnements numériques (hors rédactions numériques déjà intégrées dans les offres linéaires et numériques), tant par rapport au budget 2017 (-0,9 M€) que par rapport à 2016 (-0,3 M€) du fait de la prise en compte d’économies pérennes significatives réalisées en 2017 (renégociation bande passante, internalisation de prestataires) mais non prévues initialement. De même, pour des raisons d’économie budgétaire, FMM a reporté sur 2018 la création de certains postes numériques prévus dans le budget.

Pour autant, FMM a pu poursuivre en 2017 sa transformation numérique avec notamment la production de contenus novateurs et de nouvelles formes d’écritures adaptées aux usages liés au numérique

Pour apprécier l’effort global fait par l’entreprise dans le cadre de sa transformation numérique, au-delà du seul coût de la direction des environnements numériques, il convient également de prendre en compte les moyens des rédactions numériques.

Sur cette base, FMM consacre ainsi à sa transformation numérique près de 6 % de son budget global et plus de 8 % de l’ensemble de ses moyens consacrés à ses offres linéaires et numériques .

Pour être complet, il conviendrait également de tenir compte du fait que les rédactions classiques ainsi que les services techniques participent aussi au développement de l’offre numérique. Il est toutefois difficile de quantifier ce que représente cet effort supplémentaire pour l’entreprise.

• une économie de 1,0 M€ des coûts de distribution et de diffusion par rapport au budget 2017 et une stabilisation par rapport à 2016. L’augmentation de certains contrats de distribution (notamment s’agissant de la migration de la diffusion de France 24 en HD) a pu être compensée par d’autres renégociations contractuelles ;

• une augmentation de 3,5 M€ (soit 8,7%) par rapport à 2016 et de 2,4 M€ par rapport au budget des frais généraux (directions communes et moyens communs) liée principalement à :

◦ la prise en compte d’importants coûts d’accompagnement de la mise en place du nouvel outil de paie ;

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◦ la hausse des indemnités de départs et litiges en raison principalement de la mise en œuvre de départs non remplacés plus importants que prévus (pour un montant de 1,5 M€ d’indemnités) afin de limiter la masse salariale en 2018 dans un contexte de progression de la dotation publique moindre que prévue au COM. Ces coûts supplémentaires exceptionnels ont pu être en partie compensés par des économies et effets d’aubaine.

En matière de charges de personnel (base comptes 64 après neutralisation des litiges et transactions), celles-ci s’élèvent en 2017 à 140,1 M€ versus 138,2 M€ en 2016, soit une hausse limitée à + 1,3 %.

Cette évolution maîtrisée de la masse salariale s’explique par la réalisation de gains de productivité importants (départs non remplacés), une politique rigoureuse de gestion des congés, la limitation des glissements de la masse salariale dans le cadre de la NAO et le report à 2018 de la création de certains postes.

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PLR 2017 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION : AVANCES À … · 2018-05-23 · PLR 2017 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION : AVANCES À L'AUDIOVISUEL PUBLIC Version du 22/05/2018 à 12:43:38