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Couleurs automobiles Plongée dans l’histoire des teintes de voitures 16 Le stand qui vaut le détour Prix attractifs et boissons gratuites au stand TCS 26 Transports publics testés Résultats en demi-teinte pour la ville de Berne 33 Concours: gagnez une séduisante Ford Ka dotée de multiples raffinements! 53 Spécial Salon de Genève C’est l’explosion de nouveautés 4 Périple en Nouvelle-Zélande Le camper version kiwi 36 Accord d’assistance TCS-PSA Le bouton salvateur 47 4 mars 2010 touring 4 www.touring.ch JAA 1214 Vernier Le journal de la mobilité

Touring 04/2010 français

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Le journal de la mobilité, édition du 4 mars 2010

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Page 1: Touring 04/2010 français

Couleurs automobilesPlongée dans l’histoire desteintes de voitures 16

Le stand qui vaut le détourPrix attractifs et boissonsgratuites au stand TCS 26

Transports publics testésRésultats en demi-teintepour la ville de Berne 33

Concours: gagnez une séduisante Ford Ka dotée de multiples raffinements! 53

Spécial Salon de Genève

C’est l’explosionde nouveautés 4

Périple en Nouvelle-Zélande

Le camper version kiwi 36

Accord d’assistance TCS-PSA

Le bouton salvateur 47

4 mars 2010 touring 4www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

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4 mars 2010 | touring 4 | édito et sommaire 3

Les craintes qu’ont pu nourrir, au plus

fort de la crise, les responsables du 80e

Salon international de l’automobile de

Genève se sont révélées vaines. Non

seulement cette exposition, au nombre

des cinq événements majeurs de la pla-

nète, n’a enregistré aucune défection,

mais les constructeurs ont rallié la cité

de Calvin avec un éventail de nouveau-

tés d’une richesse peu commune. A

l’évidence, les marques se positionnent

dans la perspective d’une reprise que

l’on espère imminente.

Cet optimisme affecte prioritaire-

ment les modèles de grande diffusion

car, contrairement à ce que pourraient

laisser accroire les supputations débri-

dées sur l’avenir automobile, la voiture

est, et restera, un produit de masse.

Dans cette branche ultra-concurren-

tielle en proie aux surcapacités, les

marques n’ont pas droit à l’erreur. Rai-

son pour laquelle les modèles alterna-

tifs sont tapis en embuscade, laissant la

voie ouverte à de multiples possibilités.

A ce titre, le Salon joue les laboratoires

d’idées et livre un aperçu des cogita-

tions des constructeurs établis et de

nouveaux venus aux dents longues.

Cette année, les quelque 700000 vi-

siteurs du plus grand événement annuel

de Suisse découvriront donc un chapi-

tre édifiant de l’histoire automobile. A

ne manquer sous aucun prétexte, d’au-

tant que les automobilistes impénitents

bénéficieront des vertus de la bande

d’arrêt d’urgence transformée en troi-

sième voie autoroutière entre Lau-

sanne et Morges. Marc-Olivier Herren

Le Salon de l’auto,chronique d’une reprise annoncée

spécial salon 4 Toutes les premières: Touring dévoile les nouveautés majeures du Salon de l’auto. 12 Pile à combustible: un spécialiste fait le point sur cette technologie révolutionnaire.

société et mobilité31 Pare-brise des voitures: attention aux larges montants qui masquent la visibilité. 33 Test des transports publics: Berne tire son épingle du jeu au palmarès européen.

voyages et loisirs40 Trafic aérien: la compagnie Air Berlin se distingue par un modèle économique original. 42 Au cœur de la Bavière: la province de Franconie étonne par ses multiples attraits.

club et membres47 Secours routier: le partenariat avec Peugeot et Citroën renforce la position du TCS. 49 Viasuisse: changement à la tête de la centrale d’informations routières.

31 Parlons droit

51 Prestations TCS, tribune: Niklaus Lundsgaard-Hansen, président central du TCS

53 Concours, impressum

54 L’entretien: Gérard Valéri, directeur de La petite reine à Genève.

Une vieille gloire embellit le Salon de GenèveElle fut l’un des premiers véhicules de patrouille utilisés par le TCS pour voler au secours de ses membres en panne. Admirablement restaurée, la Jeep Willis 1956sera l’une des attractions du stand du club au Salon de l’auto de Genève.

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Photo de couverturePhotographe: 7pictures.ch

49 Perfectionnement au guidonUn cours de perfectionnement Test &Training TCS permet de retrouver sesmarques à l’attaque de la nouvelle saisonmotocycliste. Et ludique avec cela.

36 La Nouvelle-Zélande en camperRien de tel qu’un voyage en camping-carpour apprécier à sa pleine mesure le gran-diose environnement de l’île, tout en pre-nant son temps et en suivant ses envies.

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4 spécial salon | touring 4 | 4 mars 2010

›Ce Salon est indéniablement celui du re-tour aux affaires. Dans un élan volontaris-te, les constructeurs dévoilent une nuée de nouveautés propres à redynamiser unebranche ébranlée par la récession. Genèvebénéficie aussi des atermoiements conjonc-turels ayant plombé les précédents salonsmajeurs. Du coup, les halles de Palexpoploient sous un florilège de premières mon-diales d’envergure. Parallèlement à ces vé-hicules de grande diffusion, le Salon se veutune vitrine exhaustive des voitures écolo-giques contemporaines et celles promisesdans un futur imminent, des hybrides auxmodèles électriques en passant par lessimples voitures à faible consommation.

Premières de poids | Si elles ne sont pasforcément plus nombreuses qu’à l’accoutu-mée, les premières mondiales sont d’impor-tance, la relance passant inéluctablementpar des modèles de volumes. Parmi les clas-siques éprouvés, on retiendra les berlines

Le 80e Salon de Genève fleure bon la relance de l’automobile. Du 4 au 14 mars, les visiteurs se voientproposer une riche palette de premières significativesainsi qu’un vaste aperçu des tendances écologiques.

A Genève, l’automobile repart en force

Cette GT livrable dans 6 mois signe le retour d’Hispano-Suiza:châssis alu, carrosserie en carbone et V10 de 570 ch.

Le concept Opel Flextreme GT/E électrique dévoile les codes stylistiques des futurs produits de la marque.

Longue de 4,90 m, la BMW 5 adopte un design fluideet se distingue par ses roues arrière directrices.

Deuxième génération pour la Volvo S60 dotée d’unsystème sophistiqué de protection des piétons.

La citadine Audi A1 vise une nouvelle clientèlehaut de gamme affectionnant les petits gabarits.

Traits rappelant la MiTo et longueur de 4,35 m: lacinq portes Alfa Romeo Giulietta succède à la 147.

Premières mondiales (sélection)

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4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 5

Suite en page 7

BMW série 5 et Volvo S60 ainsi que le mo-nospace compact Opel Meriva. La crise fa-vorise aussi l’émergence du concept de lavoiture mondiale, telle la Ford Focus oul’héritière de la Nissan Micra, visant unecommercialisation planétaire. Pour cer-taines marques, les premières consacrentun renouveau, telle la Giulietta chargée de redonner de l’influx à Alfa Romeo. Lesconcepts-cars inédits cachent aussi desnouvelles tendances marquantes, à l’instardu sémillant coupé Peugeot SR1 qui préfi-gure le langage stylistique des futures créa-tions de la marque sochalienne.

Place aux citadines | La récession et lesprimes à la casse ont boosté les citadines,bombardées premier segment automobileeuropéen. Aux côtés des modèles tradition-nels, certains constructeurs visent des voi-tures à valeur ajoutée élevée. C’est le cas de l’Audi A1 et de la Citroën DS3 (voir ci-contre). Les automobilistes descendant en

Le Nissan Juke (4,14 m) introduit le concept crossoverdans la catégorie des minis 4�4. Vivement l’automne!

Le crossover Mini Countryman se signale par sa longueur de 4,10 m et sa traction intégrale.

Roumain futé, le Dacia Duster applique la recette low-costdans la catégorie des SUV compacts en plein boom.

Proche du Hyundai ix35, le SUV Kia Sportages’annonce un peu plus cossu et plus spacieux.

Du renfort pour la Prius avec la Toyota Auris hybridequi sera complétée par d’autres versions alternatives.

Moteur V6 (333 ch) et électrique (34 kW) pour le VW Touareg hybride aux performances détonantes.

Une édition 2010 qui affiche completContrairement à ses alter ego planétaires, Genève n’a pas enregistré de défections et

réunit l’intégralité du gotha de la construction automobile. Comme le constate le pré-

sident du Salon, Luc Argand, ce millésime 2010 est placé sous le signe de la chance.

mw

Page 6: Touring 04/2010 français

D

NOMBREUSES PRESTATIONSTCS EXCLUSIVES� Encadrement TCS durant tout le

voyage� Hôtel**** moderne et très bien

situé� Soirée écossaise avec spectacle

et souper� Souper suivi du Tattoo Show

(meilleures places possibles)� Excursions facultatives

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l’aéroport)

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et dégustation de whisky (CHF 115.–). Soir: dîner et Military Tattoo.

4e jour, dimanche 29 août 2010 –RetourMatin: transfert à l’aéroport et volvers Genève.

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Prix par personne en CHFChambre double: CHF 1995.—Supplément chambre individuelle:

CHF 330.—

Après le succès obtenu en 2009, nous organisons cetteannée aussi un voyage dans le célèbre monde du MilitaryTattoo à Edimbourg. Les gens viennent du monde entierpour admirer cette représentation unique mélangeantmusique et tradition. Nulle part ailleurs, vous ne verrezdes centaines de joueurs de cornemuse parader dans ledécor grandiose d’un château illuminé aux flambeaux.

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Inclus: vol Genève–Edimbourg re-tour � taxes d’aéroport et sur-charge carburant � 3 nuitées dansun hôtel 4 étoiles � petit-déjeunerdu 2 au 4e jour � souper et specta-cle 1er jour; souper à l’hôtel le 3e

jour � tour de ville � billet pour leMilitary Tattoo Festival � tous lestransferts.

Remarque: au moment de l’im-pression, il n’est malheureuse-ment pas possible de confirmer lesecteur exact, la rangée ou le nu-méro de place. L’attribution défi-nitive des tickets d’entrée seradonnée avec les documents devoyage.

Réservez dès maintenant danschaque filiale Kuoni, par télé -phone au 0442774277 ou souswww.touring.ch.Sous réserve de modifications deprix ou de programme.

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Soirée écossaise avec repas et musique,

tour de ville et ticket pour le Tattoo

Programme1er jour, jeudi 26 août 2010Matin: vol Genève–Edimbourg.

2e jour, vendredi 27 août 2010 –EdimbourgMatin: visite de la ville. Après- midi: excursion facultative en buset accompagnée au Royal YachtBrittania (CHF 50.–). Soir: soirée écossaise avec dîneret spectacle.

3e jour, samedi 28 août 2010Journée libre. Excursion accom-pagnée facultative dans les High-

Page 7: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 7

coup de maître joué par son aîné Qashqai.Dans la même veine, la Mini Countrymanvise le premium alors que, à l’opposé, la Dacia Duster lance le SUV low-cost. Mais le cœur du segment restera dans les com-pacts (Kia Sportage, Hyundai ix35, Mitsubi-shi ASX). Quant aux gros 4�4, ils font amen-de honorable, à l’image du duo VW Touareget Porsche Cayenne qui s’allège de 200 kg etpasse à la propulsion hybride.

Ecolos + co | Les hybrides poursuiventleur lente progression. La Toyota Auris dé-montre la volonté de la marque d’étendre la combinaison moteurs thermique et élec-trique à l’ensemble de sa gamme. Idem pourLexus avec la compacte CT 200h. De nom-breux concept-cars avancés annoncent l’ar-rivée prochaine d’autres hybrides, à l’ima-ge de la technologie diesel/électri-cité dePeugeot-Citroën. En phase d’approche aus-si, les voitures électriques présentent duconcret (Nissan Leaf, BYD e6) et de nom-

gamme trouveront aussi des citadines vi-taminées, comme l’Abarth Punto Evo et laVW Polo GTI. A l’opposé, ce segment recè-le nombre de modèles économiques cam-pant sous la barre des 100 g/km de CO2.

Vive l’espace | Les voitures spacieuseset polyvalentes ont plus que jamais la co-te. Seat innove en adjoignant un break à lacitadine Ibiza. Genève qui a aussi la pri-meur du break Ford Focus relance les mo-nospaces. Outre l’Opel Meriva à portes an-tagoniques (voir interview), on note l’appa-rition de nouvelles moutures du compactMazda 5 et du grand monospace VW Sha-ran, rescapé isolé d’un segment à la traîne.Concurrents directs des monospaces, lesSUV (sport utility vehicles) arborent des di-mensions plus citoyennes pour entretenirleur popularité. Avec ses 4,14 m, le cross -over Nissan Juke va tenter de répéter le

Suite de la page 5

Le décrochement sur la ligne de ceinture de l’Opel Merivamet en exergue ses portes à ouverture antagonique.

Le monospace compact Mazda 5 demeure fidèle au concept des portes coulissantes arrière.

Le break Seat Ibiza ST bénéficie de la technologie dugroupe Volkswagen dont une boîte DSG à 7 vitesses.

La plate-forme de l’étude Mercedes-Benz F800 peut accueillirdes propulsions alternatives (hybride, pile à combustible).

Menu roadster (3,83 m), le Renault Wind est surmontéd’un toit rétractable rigide se repliant en à peine 12 s.

Le coupé-cabriolet Renault Mégane CC de seconde génération adopte un toit escamotable en verre.

Audi A1 et Citroën DS3

Les citadines chicLe segment des citadines voit déferler

des modèles premium visant le lucratif

marché de la Mini. Cette nouvelle ten-

dance consacre le retour d’Audi qui,

après le flop de l’A2, commercialise une

A1 ciblée haut de gamme. Plus consen-

suelle, cette 4 places de 3,95 m offre de

multiples possibilités de personnalisa-

tion. Autre recette avec la Citroën DS3

qui revendique une approche décalée

face au premium à l’allemande «sou-

vent associé au prestige et à des tarifs

chers». «La DS3 se veut une voiture

distinctive mais sans pratiquer les prix

des modèles premium», note-t-on chez

Citroën, marque qui a retenu des maté-

riaux valorisants et propose une ligne

de personnalisation faisant la part bel-

le à une technique inédite de stickage

avec force autocollants lookés. MOH

Suite en page 9

Page 9: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 9

La berline Ford Focus est rejointe à Genève par une version break. Ces modèles sortiront début... 2011.

Avec cette Suzuki Kizashi de 4,65 m, le constructeurjaponais s’essaie aux berlines familiales.

La Citroën DS3 est le premier produit de la ligne distinctive DS et reçoit une version Racing de 200 ch.

Dans le sillage de l’Audi TT, le coupé 2+2 Peugeot RCZfera ses débuts sur les routes suisses ce printemps.

Un crossover compact de plus: le Mitsubishi ASXne dépasse pas 4,30 m et s’annonce économique.

Successeur du Tucson, le Hyundai ix35 est issu ducentre de design européen de la marque, et ça se voit.

Revoilà les portesantagoniques

Apanage des concept-cars et de rares

modèles (Mazda RX-8, Mini Clubman), les

portes antagoniques font un retour remar-

qué dans la grande série avec l’Opel Meri-

va lancée à Genève. Explications.

»Contrairement à ce que l’on pourraitimaginer, les portes antagoniquesétaient très répandues par le passé...Helmut Ruff: d’un point de vue ergono-

mique, c’est la configuration la plus logique

pour accéder à un véhicule. D’ailleurs, les

portes antagoniques ont été reprises dès

les débuts de l’automobile en s’inspirant

tout simplement des carrosses d’antan.

Pourquoi ont-elles disparu?Pour des questions de sécurité. Les sys-

tèmes de fermeture manquant de fiabilité,

les passagers risquaient d’être éjectés de

Premières européennes et suisses (sélection)

breuses études spectaculaires, comme laLampo2 helvétique. Moins tapageurs maisdéjà sur le marché, les modèles thermiquesà consommation réduite continuent à s’étof-fer. Sur le haut de gamme allemand, l’appa-rition de boîtes automatiques à 8 vitessesmodère les appétits.

Des cabriolets et du rêve | Toujours en verve, les cabriolets s’enrichissent desRenault Wind, une biplace, et Mégane CCou encore de la Mercedes classe E. A noteraussi les coupés Peugeot RCZ et Honda CR-Z hybride ainsi que la réapparition dela Chevrolet Camaro. Quant au rêve pro-prement dit, il est entretenu par un foison-nement de sportives et de concept-cars. Al’instar de la résurrection d’Hispano-Sui-za, fondée jadis par un ingénieur suisse,qui présente un sculptural coupé paré pourla production.‹ Marc-Olivier Herren

Helmut Ruff, ingénieur enchef chargé du développe-ment de l’Opel Meriva

l’habitacle en cas d’ouverture impromptue

des portières. Du coup, elles ont été inter-

dites en Allemagne dès 1951.

Et la raison de ce soudain retour?Rolls Royce a effectué un lobbying efficace

auprès des instances européennes pour

imposer ce concept sur la berline Phantom.

Si bien que l’Union européenne a remanié

la norme ECE R11 et autorisé les portes an-

tagoniques.

Qu’en est-il de la sécurité?L’Opel Meriva II n’a rencontré aucun pro-

blème lors des crash-tests. Pourvue d’un

montant central, la carrosserie présente

les mêmes caractéristiques qu’un modèle

traditionnel. La voiture satisfait d’ailleurs

déjà aux normes de sécurité 2012.«Propos recueillis par MOH

Suite de la page 7

Page 10: Touring 04/2010 français

Détente au lac de Luganofants de 4 à 15 ans: CHF 89.– (pour 3 nuits).

L’arrangement peut être doublé selon désir.

*Dès le 18 octobre 2010 jusqu’au 29 décem-

bre 2010, nouveau prix spécial.

Prix spécial de CHF 299.- par personne pour

3 nuitées en occupation double (prix normal

CHF 500.-).

Supplément de CHF 99.- par séjour en cham-

bre simple. Enfants gratuits jusqu’à 3 ans, en-

fants de 4 à 15 ans: CHF 69. – par séjour dans

la suite des parents.

Informations et réservationsPrivate Selection Hotels

téléphone 041 368 10 05

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jours au bord du lac de Lugano, en Italie:

l’Hôtel Parco San Marco Beach Resort

Golf & SPA à Cima di Porlezza leur ré-

serve des offres wellness alléchantes.

L’Hôtel Parco San Marco est situé sur les rives

féeriques du lac de Lugano, à 15 km à mi-che-

min entre Lugano et le lac de Côme, repaire

de la jet-set. L’hôtel 4 étoiles supérieur Beach

Resort Golf & SPA offre à ses hôtes un parc

subtropical de 30 000 m2 agrémenté de 111

suites et appartements avec une vue saisis-

sante sur le lac pour des vacances rares. La

garderie professionnelle du nouveau Club Bim

Bam Bino propose de nombreuses activités

sportives, divertissantes et culturelles. Les

quatre restaurants sont placés sous la directi-

on du cuisinier de renom Dario Galli.

Prestations– trois nuitées dans une suite avec vue

directe sur le lac et les montagnes

- apéro de bienvenue

- early check-in selon disponibilité

– chaque jour, déjeuner-buffet «Buongiorno»

jusqu’à 11h00

– libre accès au SPA San Marco

- garderie gratuite au Club Bim Bam Bino

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selon disponibilité

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3 nuitées en occupation double (le prix nor-

mal atteint jusqu’à CHF 640.– selon la saison).

Supplément de CHF 99.– par séjour en cham-

bre simple. Enfants gratuits jusqu’à 3 ans, en-

Page 11: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 11

Salon 2010par le détailLe 80e Salon international de

l’automobile de Genève se déroule

à Palexpo du 4 au 14 mars. Infor-

mations et données pratiques.

Comptant parmi les cinq expositions

automobiles majeures, ce rendez-vous

planétaire accueille tous les grands

constructeurs. Il fournit un vaste aper-

çu de la production mondiale et des

orientations stratégiques futures sur

une surface d’exposition compacte.

Outre les voitures, le Salon accorde

une large place aux accessoiristes. Il

regroupe quelque 700 marques issues

d’une trentaine de pays.

� Billets d’entrée: adultes, 14 fr.; en-

fants de 6 à 16 ans et retraités AVS,

8 fr.; groupes dès 21 personnes, 9 fr./

pers. Il est possible d’acheter son billet

sur internet et de l’imprimer à domici-

le. Les membres TCS bénéficient d’une

réduction de 3 fr. sur présentation du

bon figurant en page 26 de Touring.

� Heures d’ouverture: en semaine de

10 à 20 h; le week-end de 9 à 19 h.

� En voiture: divers parkings (20 fr.)

desservis par des navettes régulières

jouxtent Palexpo.

� En train: gare de Genève-Aéroport

à 3 minutes de la halle 7. Les CFF pro-

posent des billets combinés.

� En bus: la ligne 5 des TPG relie le

Salon au centre-ville en 20 minutes.

� Handicapés: infos au 022 7611111.

� Infos: renseignements détaillés et

actualités de dernière minute sur

www.salon-auto.ch et www.tcs.ch. tg

Pavillon vert et véhicules alternatifs

Sous l’angle de lamobilité alternativeUn Pavillon vert s’annonçant plus étofféque l’an dernier fait découvrir au public ledomaine de la mobilité verte. Marquesconfirmées, entreprises de haute techno-logie et instituts de recherches dévoile-ront un vaste panel de techniques alterna-tives. D’autre part, l’association e’mobileprésentera divers véhicules verts, dontl’étude sportive Lampo2 conçue par la so-ciété tessinoise Protoscar. A ne pas man-quer non plus, diverses nouveautés sur lestand des véhicules à gaz naturel. tg

Essais de voitures vertes et journal TV

Vivre les sensationsdu futur automobileC’est inédit: les visiteurs du Salon de l’au-tomobile se voient offrir la possibilité departiciper à des «essais verts». Une demi-douzaine de marques mettent des proto-types avancés à disposition pour faire ungalop d’essai. Une chance unique de jau-ger la mobilité d’un futur très proche, cesvéhicules étant appelés à être commercia-lisés à brève échéance. Par ailleurs, unJournal télévisé du Salon sera diffuséquotidiennement sur internet à 10 h du1er au 15 mars (www.salon-auto.tv). tg

Jamais à court d’imagination, le préparateur zurichois Rinspeed réconcilie mobi-lité automobile et ferroviaire par le biais du concept de transport UC (Urban Com-muter). Ce projet visant à désengorger les centres-villes se base sur une minuscu-le citadine à propulsion électrique. D’une longueur de 2,50 m, cette biplace atteint120 km/h pour une autonomie de 105 km. Mais la grande nouveauté tient à l’inter-activité rail/route. Des wagons spéciaux compatibles avec les trains intercity accueillent cette puce de la route qui profite des longs trajets pour recharger sesbatteries avant d’être déposée au cœur des cités. Au préalable, les usagers aurontréservé leur place via internet. Un concept novateur que le patron de Rinspeed,Frank Rinderknecht, juge parfaitement réalisable. Affaire à suivre. MOH

Train-train autop

ho

tos

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Page 12: Touring 04/2010 français

12 spécial salon | touring 4 | 4 mars 2010

»Tout d’abord, pourquoi la pile à combusti-

ble (PAC) a-t-elle été supplantée par le

retour en grâce des voitures électriques?

Gérard Planche: il est plus facile et plus rapide de développer des voitures élec-triques. De plus, leur essor a été favorisépar l’émergence des batteries lithium-ion,une technologie dont on parlait à peine il y a encore quelques années. A l’opposé, lapile à combustible nécessite un développe-ment plus long. Nos ingénieurs y travail-lent depuis 11 ans et General Motors a déjàinvesti plus de 1,5 milliard de francs dansce domaine.

Le développement de la voiture à hydrogène

a-t-il fait les frais de la récession?

Dans le cas de GM, qui compte parmi lesleaders de cette technologie avec Honda etDaimler, le budget n’a pas été diminué.Mais il est vrai que d’autres constructeursont mis la pédale douce, à l’instar de Forddont les projets sont en veilleuse. A mon

En veille active, la pile à combustibleParallèlement au boom des voitures électriques, quelquesconstructeurs poursuivent d’arrache-pied le développementde la pile à combustible. Oeuvrant pour General Motors, le Suisse Gérard Planche évoque l’avenir de l’hydrogène.

ph

oto

s ld

d

avis, cette technologie va permettre de sor-tir General Motors de l’ornière. Pas moinsde 600 ingénieurs y travaillent aux Etats-Unis et sur le site allemand de Rüsselsheim.

Le bilan CO2 de la production d’hydrogène

est pourtant sujet à controverse...

Actuellement, on fabrique déjà 5 millionsde tonnes d’hydrogène utilisé notammentpour la production d’engrais et par l’indus-trie pétrolière. En fait, on sait comment lefabriquer et le transporter, mais pas com-ment le livrer en petites quantités. Dans lecas de l’hydrogène extrait du gaz naturel,on économise actuellement 30% de CO2 faceà un moteur thermique sur l’ensemble de lachaîne de production. Avec une énergie re-nouvelable, on pourra atteindre pratique-ment un taux de 100%. Il incombera aussiaux entreprises électriques de produire uneélectricité dénuée d’émissions de CO2. Noustravaillons également à une production dé-centralisée, notamment à domicile, ce quisupprimerait les pertes dans la chaîne dedistribution. GM a par exemple imaginéune station expérimentale approvisionnéepar 50 m2 de panneaux solaires qui suffit àalimenter un ménage. Quant à la consom-

mation, rappelons que la pile à combustibleest 50% plus efficace qu’un bon diesel.

Qu’en est-il des risques de stockage

de l’hydrogène à bord d’un véhicule?

Il convient de relever que la quantité d’hy-drogène embarquée est faible, soit un ré-servoir de 4,2 kg sur nos prototypes actuels.En cas de fuite, le gaz s’envole en l’espacede 20 secondes. De surcroît, différents crash-tests ont démontré que les réservoirs sonttrès résistants. En d’autres termes, l’hydro-gène ne se révèle pas plus dangereux qu’uncarburant conventionnel.

Cette technologie sera-t-elle concurrentielle

face à des véhicules thermiques appelés

à devenir toujours plus économiques?

Il ne faut pas oublier que l’entrée en vi-gueur de toute nouvelle norme antipollu-tion occasionne un renchérissement de plu-sieurs centaines de francs sur les moteurs

«La pile à combustibleva permettre à General Motors desortir de l’ornière.»

Conduire Hydrogen 4

Hormis des autocollants évocateurs,

rien ne trahit la présence d’une pile à

combustible (PAC) dans le prototype

Hydrogen 4 de General Motors. Cette

voiture à hydrogène dissimulée sous

une carrosserie de SUV Chevrolet se

conduit en fait comme un véhicule élec-

trique. Un tour de clé et le système s’ac-

tive. Dès que le voyant de marche est au

vert, on démarre dans un silence absolu

et avec le couple massif du moteur élec-

trique (100 ch) alimenté par la PAC.

Seule particularité notoire: le bruit

émis, une fois le moteur coupé, par le

système d’évacuation des vapeurs

d’eau de la tuyauterie afin de prévenir

les risques de gel. Eh oui, les émissions

d’Hydrogen 4 se résument à quelques

gouttes de vapeur d’eau.

Liquide de refroidissement

Répartiteur de puissance

Filtre à air

Radiateur

Moteur électrique

Pile à combustible(stack)

Page 13: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 13

Le prototype Hydrogen 4 de General Motors: une usine à... hydrogène se cache sous le SUV Chevrolet Equinox faisant office de châssis porteur.

thermiques. Il suffit de penser aux filtres à particules des diesels. A l’inverse, la pileà combustible bénéficiera d’améliorationspermanentes et ses coûts fléchiront. Parexemple, la quantité de platine utilisée pourpiéger l’hydrogène a déjà été divisée pardeux. Sans compter qu’une voiture à hydro-gène est beaucoup moins chère à l’entre-tien, car elle nécessite moins de pièces tour-nantes qu’un moteur thermique.

Quand peut-on escompter la commerciali-

sation des voitures à hydrogène?

GM table sur une mise en production à l’ho-rizon 2015. Un objectif également confirmépar Daimler, Toyota et Honda. Les particu-liers peuvent donc espérer une commercia-lisation en grandes séries d’ici à 2020.«

Propos recueillis par Marc-Olivier Herren

Natif de Monthey (VS), Gérard Planche est respon-sables des tests marché des véhicules à pile à combustible auprès de General Motors Europe.

Principe et fonctionnementLa pile à combustible (PAC) est en fait un

générateur qui produit de l’électricité en

mettant l’hydrogène en contact avec l’oxy-

gène (principe de l’ionisation). Cette éner-

gie alimente un moteur électrique couplé à

une transmission de type automatique. Sur

le prototype Hydrogen 4 de General Mo-

tors, dont une centaine sont testés au quo-

tidien, l’hydrogène est stocké dans trois ré-

servoirs à haute pression. Par rapport à une

voiture électrique, la PAC a l’avantage d’of-

frir une autonomie considérable, soit 320

km sur le prototype GM et même 450 km

sur la Honda FCX Clarity, première voiture

à hydrogène commercialisée.

Outre le fait qu’elle utilise une énergie re-

nouvelable et n’émet pas de polluants, la

PAC affiche un rendement près de deux fois

supérieur à celui des moteurs thermiques.Quelques privilégiés roulent en Honda FCXClarity au Japon et en Californie.

Côté fiabilité, la durée d’une PAC est esti-

mée actuellement à 240000 km, mais GM

s’est donné un objectif de 400000 km. Sub-

siste la grande inconnue de la production et

de l’approvisionnement, l’hydrogène n’exis-

tant pas à l’état naturel. MOH

Remplissage de l’hydrogène

Conduite d’hydrogène Convertisseur de tension

Gestion électronique

Batterie hautes performances

Réservoirs d’hydrogène

Page 14: Touring 04/2010 français

14 spécial salon | touring 4 | 4 mars 2010

Les équipements pour voitures électriques fabriqués par l’entreprise suisse Brusa sont très appréciés sur le marché.

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›Selon maints experts, la voiture élec-trique constitue un protagoniste majeur dela mobilité de demain. Une noria de proto-types font leur apparition et même lesgrands constructeurs – à l’instar de Nis-san – en intègrent désormais à leur gamme.Favorable à l’environnement, cette évolu-tion s’annonce également positive sur leterrain économique. Elle offre une chancede diversification aux entreprises helvé-tiques actives dans le domaine automobile.

Capacité d’innover | «La voiture élec-trique constitue une technologie d’avenir,relève Anja Schulze, professeure de mana-gement de l’innovation à l’Ecole polytech-nique fédérale de Zurich. L’industriesuisse travaillant en sous-traitance pourl’automobile y trouvera un potentiel de dé-veloppement dans le domaine des compo-sants électroniques et informatiques, maisaussi des stations de recharge et d’échangede batteries». Caractérisés par la précisionet la fiabilité, les équipementiers helvé-tiques disposent d’excellents atouts pour

s’imposer face à la concurrence étrangère.«Mais un effort reste à fournir en vue de ra-tionaliser les processus de production etbaisser les prix», poursuit Anja Schulze. Sile handicap-prix de l’industrie suisse estréel, il peut néanmoins être compensé parla capacité d’innovation stimulée par laproximité des Ecoles polytechniques. C’estparmi cette main-d’oeuvre très qualifiéeque les sous-traitants recrutent les colla-

borateurs spécialisés appelés à relever legrand défi du futur, à savoir la fabricationde composants de plus en plus légers:«C’est l’une des compétences-clés dessous-traitants suisses, se réjouit SusanneWegmann, de l’association E-Mobile. Lebut de l’opération est de diminuer le poidsdes véhicules pour satisfaire aux normesde réduction de CO2 édictées parBruxelles.»‹ Jacques-Olivier Pidoux

L’électricité rapporte cashOutre les avantages écologiques, l’essor de la voiture électrique offre à la Suissede prometteuses perspectives de développement économique.

Les sous-traitants anticipent les besoins

Accueillant favorablement l’arrivée des véhicules électriques, le prési-

dent de Swissmechanic, l’un des organes faîtiers de la branche méca-

nique et électronique, n’entrevoit pourtant pas de bouleversements dans

la branche: «Aujourd’hui déjà, les sous-traitants suisses fabriquent des

composants pour tous types véhicules, à moteur électrique ou ther-

mique», explique Martin Z.Welna. Très flexibles, ces petites unités de

production composées généralement d’une vingtaine d’employés haute-

ment qualifiés s’adaptent à la demande des constructeurs automobiles,

et anticipent même souvent leurs besoins par de nouveaux produits.

Pour assurer l’avenir, conclut Martin Z.Welna, «il convient avant tout de

maintenir le haut standard de qualité». jop

Page 16: Touring 04/2010 français

16 spécial salon | touring 4 | 4 mars 2010

›Aux débuts de l’automobile, les voituresétaient invariablement noires. La premièrevoiture produite à la chaîne, surnomméeTin Lizzy, ne fut proposée pendant dix ansque dans cette teinte, pour des raisons derentabilité. Une seule ligne de peintureétait ainsi nécessaire. D’où cette boutaded’Henry Ford: «Vous pouvez acheter uneTin Lizzy de la couleur de votre choix,pourvu que ce soit le noir.» Après la Pre-mière Guerre mondiale, les voitures devin-rent non seulement plus grandes et pluspuissantes, mais des teintes gaies firentégalement leur apparition. Alors que les mo-dèles d’avant-guerre recouraient à des ver-nis couvrants, les progrès de la chimie per-mirent pour la première fois de créer despigments synthétiques en grandes quanti-tés, afin de réaliser des couleurs ayant da-vantage d’éclat. On ne se gênait plus depeindre une Bentley, jadis voiture de sportpar excellence, en bleu ciel par exemple.

Les teintes multicolores furent aussi trèsen vogue dans les années vingt et trente,comme le prouve une Bugatti de 1934 peinteen noir et paille. Année après année, lemonde se colora, ce qu’indiquent les ar-chives de nuanciers du fabricant allemandde peintures Glasurit. Dans les décenniessuivantes, on vit ainsi sortir de fabriquedes BMW pierre de lune métallisé, olive-lai-ton ou Oyster Gold. Le feu d’artifice descouleurs trouve son point culminant dansune BMW CSL orange qui, selon les critèresactuels, n’a pu trouver preneur que pen-dant les années septante.

2 CV et Coccinelle | Occasionnellement,la VW Coccinelle et la Citroën 2 CV, deuxvoitures populaires lancées à la fin des an-nées trente et quarante, ont contribué à ladiversité des couleurs. Si la 2 CV était vo-lontiers choisie en version bicolore, parexemple noir et jaune ou bordeaux et noir,

Toutes les couleursde l’arc-en-cielLes Suisses préfèrent les voitures noires ou grises. Mais, enplus d’un siècle d’histoire automobile, il y eut des époquesoù les teintes gaies tenaient résolument le haut du bitume.

L’apparence d’une voiture tient aussi pour beaucoup àsa couleur. Cette Mini conçue en 1999 par le designerPaul Smith en met plein la vue aux indécis.

la Coccinelle exploita tout le registre descouleurs au cours des 65 années pendantlesquelles elle fut produite. Des VW jauneTunisie munies de sièges revêtus de tissujeans virent le jour, ainsi que d’autresteintes audacieuses comme le vert pastelmétallisé, l’aubergine, le bleu glacier ou lejaune rallye. La mode du multicolore attei-gnit sont point culminant avec la VW Arle-quin, dont seuls 141 exemplaires furentproduits. Chaque élément de carrosserieétait jaune, bleu, rouge ou turquoise. Mêmela science s’intéressa aux couleurs des voi-tures. Des chercheurs de l’Université deMonash, à Melbourne, découvrirent que lesvoitures noires étaient plus souvent impli-quées dans un accident que les blanches.L’étude note que le gris métallisé présenteune dangerosité plus grande aussi. Proba-blement du fait que, par mauvais temps, legris se voit moins bien. Pourtant, les véhi-cules rouges sont souvent accidentés alorsqu’ils devraient être bien visibles.

Assurances à l’affût | En Suisse, la cou-leur d’une voiture ne constitue pas un cri-tère pour les assureurs. Tout au moins pasencore. Car il n’a pas échappé aux compa-gnies d’assurance que certaines couleurs,notamment en combinaison avec certainsmodèles de voitures, étaient impliquéesplus souvent que d’autres dans des acci-dents. Dans un métier où l’évaluation sta-tistique des risques selon divers paramè-

Page 17: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 17

tres vise la précision, il est permis d’imagi-ner qu’à l’avenir, une Ferrari rouge pétantpourrait être plus chère à assurer qu’uneautre peinte en rose.

D’ailleurs, des chercheurs britanniquesauraient découvert que les jeunes achètentsouvent des voitures noires. Et, une foismariés, ils opteraient pour le gris. En re-vanche, les femmes célibataires préfére-raient les voitures rouges et passeraient auvert après avoir dit oui devant l’officierd’Etat civil.

Couleurs d’avenir | Quelles sont les cou-leurs tendance qui resteront durablementdans les mémoires? A côté de la monotonienoir-gris des premières années de ce siècle,on pense notamment au rose et au vert. LaFord Fiesta «Hot Magenta» se rapproche dubordeaux, alors que la Suzuki Alto est unpeu plus dans le ton en «Fortune Rose». Le«Spirited Green» de la Mazda 2 ou le vertpomme de la Renault Clio sont plus percu-tants. Mais que nous réserve l’avenir? SelonBASF Coatings AG, dont la société Glasuritdépend, il ne faut pas s’attendre à des chan-gements spectaculaires. Mais la teinte Sil-ver (gris métallisé) va évoluer considérable-ment avec l’apparition de nouveaux pig-

ments. Entre teintes froides et chaudes, ilest question de créer des tons presque or-ganiques, raison pour laquelle Eva Höfli,designer des couleurs chez BASF, fait lepronostic suivant: «A l’avenir, le fait de direqu’une voiture est de couleur gris métalliséne constituera souvent plus un renseigne-ment suffisant.»

Voiture caméléon | Chez Nissan, on aparlé de choisir les couleurs en appuyantsur des boutons, grâce à une peinture para-magnétique qui aurait pu prendre toutesles teintes possibles lorsqu’elle était tra-versée par un courant électrique. Une foisla voiture à l’arrêt, elle aurait été blanche.En 2007, le constructeur japonais avaitprévu avec optimisme la commercialisa-tion de cette innovation pour 2010. Maisaujourd’hui, plus personne ne parle de cette«peinture caméléon».

En revanche, le recours à des films auto-collants permet, aujourd’hui déjà, de modi-fier la couleur d’une carrosserie sans avoirà la repeindre. Le film autocollant, qui peutrecouvrir toute la carrosserie ou seulementune partie, existe même dans les teintesmétallisées. Et cette technique est bien pluséconomique de que refaire une peinture. La

peinture changeante est une autre mé-thode, qui s’adresse aux indécis, donnantla vision du vert ou du lilas selon de quelangle on la regarde.

La cote du noir | Le paysage automobileactuel est relativement unicolore. Outre lenoir, le gris métallisé ou le blanc, l’auto-mobiliste suisse opte volontiers pour lebleu ou le rouge. Mais le choix de la couleurest parfois justifié par des critères de re-vente. Selon Comparis, les voitures noiressont celles qui se revendent le plus chersur le marché de l’occasion. La même voi-ture en violet, turquoise ou bordeaux peutvoir sa cote baisser de 20%.

Une analyse faite sur près d’un millionde véhicules d’occasion permet de faire unautre constat: le blanc est de retour. Finiel’époque où même la police optait pour legris métallisé parce que le blanc n’avaitpas la cote. Le blanc est la nouvelle couleurtendance de la décennie, mais ceux quipensent à la valeur de revente feraient biense rappeler le choix d’Henry Ford.‹

Pascale Marder

Info TouringPour connaître la couleur d’origine d’un oldtimer,consultez le site www.glasurit.com.

Les couleurs des voitures ont une signification

Le noir incarne la

rareté, l’autorité et

l’assurance. Les

limousines des

hommes d’Etat sont

noires. Le noir met

en valeur la forme

du véhicule. Il en

augmente la valeur

perçue.

Le gris métallisé,c’est l’élégance par

la sobriété. L’argent

est la couleur de la

technique et de la

fonctionnalité, celle

du design moderne

et progressiste.

Le blanc évoque la

légèreté et l’ouver-

ture. C’est la couleur

de l’énergie propre,

de la préservation

de la planète. Il fait

paraître la voiture

plus grande.

Le rouge est la

couleur du tempéra-

ment, de la sporti-

vité et de la sociabi-

lité. Il incarne la vie,

la force. Il ne passe

pas inaperçu. Il peut

même être tape-à-

l’œil.

Le bleu adoucit et

détend. C’est la cou-

leur de la sécurité

et de la protection,

de l’horizon et de

l’océan. D’une

manière générale,

c’est la couleur

préférée des Suisses

des deux sexes.

Lourdes Girolimetto: «La couleur d’une voiture joue un rôle majeur; une Ferrari rouge vif attire

l’attention alors que le bordeaux est plus discret. La nature de la peinture a son importance

aussi. Les teintes métallisées, par exemple, ont une connotation plus élégante.»

ProfilDesigner des cou-leurs, enseignanteen psychologie descouleurs à l’Ecole dutextile de Zurich.

La Ford T-100: vive la couleur pourvuque ce soit le noir!

Un bleu ciel immaculé pour ce cabrioletBentley 8 litres signé Barker.

A l’image de cette BMW, l’orange estindissociable des années septante.

Look pomme verte sur quatre rouesvéhiculé par la Renault Clio.

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Page 19: Touring 04/2010 français

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Faisant initialement office de feux diurnes, l’éclairage LED franchit un nouveau pas en se substituant aux phares, ici sur l’Audi A8.

4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 19

›L’éclairage automobile en a vu de toutesles couleurs en moins d’un demi-siècle.Tout d’abord, le remplacement des am-poules à filament tungstène par les halo-gènes, qui présentaient le double avantaged’une plus longue durée de vie et d’unemeilleure puissance d’éclairage à consom-mation électrique égale. Apparus plus ré-cemment, les phares xénon ont remplacéen partie les halogènes, pour les mêmesraisons. Mais à cause de leur technologiecomplexe et de leur prix, ils ne se sont vrai-ment imposés que dans le haut de gammeet risquent bien d’être supplantés par uneautre technique d’éclairage, les diodesélectroluminescentes (LED), sans avoir eule temps de se généraliser.

Les premières LED ont fait leur appari-tion dans l’éclairage automobile en entrantpar la petite porte. Elles se sont d’abord li-mitées aux feux arrière et aux feux d’éclai-rage diurne apparus en réponse à l’obliga-tion de rouler phares allumés de jour danscertains pays. En Suisse, cette disposition

fait d’ailleurs partie des mesures préconi-sées par Via sicura.

C’est Audi qui a été le premier à intro-duire l’éclairage diurne à LED sur des voi-tures de série, mais d’autres constructeursont rapidement suivi. Parfaitement visiblesde jour et dans la pénombre des sous-bois,ces alignements de diodes remplissent bienleur fonction sécuritaire, tout en consom-mant nettement moins de courant élec-trique que des phares allumés de jour. Deplus, ils constituent une signature visuellepermettant souvent d’identifier de loin lemodèle qui en est équipé.

De vrais phares à LED | Mais le faibleencombrement, la qualité d’éclairage et la modeste consommation électrique desdiodes électroluminescentes ont fini par in-citer certains constructeurs à les utiliserpour voir dans l’obscurité, et non plus seu-lement pour être vu. Lancée en 2007, la ber-line de luxe à propulsion hybride Lexus LS600h est équipée – de série - de feux de croi-

sement à LED, la fonction de feux de routerestant toutefois confiée à des lampes auxénon. Mais Audi – de nouveau – a franchiun pas de plus en proposant l’éclairage àLED intégral en option sur la nouvelle A8,après l’avoir en quelque sorte testé sur lavoiture de sport R8. Chaque bloc optiquede cette berline de luxe concurrente desBMW 7 et Mercedes-Benz S est constituéede 76 LED assurant les fonctions de feu decroisement, de feu de route, de feu de«mauvais temps» et d’éclairage des inter-sections. Pour faire simple, certainesdiodes s’éteignent et d’autres s’allumenten fonction du type d’éclairage voulu.

Sur l’Audi A8, cette technologie nouvelleimplique un supplément de prix de 3070 fr.par rapport à des phares xénon, déjà oné-reux. Mais ses avantages sont tels qu’ellese démocratisera inévitablement si les éco-nomies d’échelle permettent d’en compri-mer le prix à l’avenir. Les adeptes de jog-

Et la lumière fut... LEDGrâce aux diodes électroluminescentes, les phares de voitures sont à l’aube d’une véritable révolution technologique. Avec, en prime, des looks personnalisés.

Suite en page 21

Page 20: Touring 04/2010 français
Page 21: Touring 04/2010 français

L’éclairage diurne LED confère une identité spécifique, à l’exemple de la Citroën DS3.

4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 21

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ging nocturne connaissent déjà ces petiteslampes frontales très légères et produi-sant, grâce à une seule pile minuscule, uneintense lumière blanche pendant plusieursdizaines d’heures. Eh bien sur une voiture,c’est pareil. L’éclairage à LED prend peu deplace, ce qui donnera aux designers une li-berté d’action inconnue à ce jour. Commeil dégage peu de chaleur, son efficacitéénergétique est supérieure et sa durée devie (50000 heures) est au moins égale à

celle de la voiture. De plus, les LED résis-tent aux vibrations.

Mais c’est surtout leur qualité d’éclairagequi est exceptionnelle. La température endegrés Kelvin est proche de celle de la lu-mière du jour. La couleur de la lumièreémise dépend d’ailleurs uniquement dusemi-conducteur utilisé. Il est donc possi-ble de la faire varier à volonté sans recourirà des filtres. Les LED sont plus que de sim-ples ampoules de petite taille: elles repré-sentent une véritable révolution dansl’éclairage automobile.‹ Denis Robert

Les dessous d’un éclairage futuriste

La diode électroluminescente (LED = Light Emitting Device) n’est pas une

ampoule, mais un composant électronique qui ne laisse circuler le cou-

rant que dans un sens. Une LED est en quelque sorte l’inverse d’un cap-

teur solaire. Alors que celui-ci transforme en courant électrique la lu-

mière captée par un semi-conducteur en silicium, la LED convertit le cou-

rant électrique en lumière. L’émission de lumière est due au déplacement

d’électrons dans le semi-conducteur. Le principe fut découvert dès le dé-

but du 20e siècle, mais il a fallu attendre 1970 pour voir apparaître les

premières applications de la LED, notamment en horlogerie ou sur des

appareils à affichage numérique. Les LED d’éclairage ne se sont diffusées

dans l’automobile qu’à partir de 2006. DR

Suite de la page 19

Page 23: Touring 04/2010 français

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24 spécial salon | touring 4 | 4 mars 2010

En l’espace de quelques semaines, la solide réputation de fiabilité de Toyota a été ébranlée.

›Les principales raisons expliquant cerappel, l’un des plus importants jamais en-registrés par un constructeur automobile,sont au nombre de quatre (état à mi-fé-vrier):� les tapis de fond susceptibles de retenir

la pédale d’accélérateur (5,3 millions devéhicules);

� les pédales d’accélérateur qui restentcrochées (2,3 millions);

� les problèmes d’arbre de transmissionsur les gros 4�4 (108000 unités);

� un ABS à faire reprogrammer (env.437000 voitures, surtout des Prius).

Genèse du problème | Ces cinquantedernières années, les constructeurs auto-mobiles ont effectué une mue importante:de fabricants complets, ils sont devenusassembleurs. Ford, dans l’entre-deux-guerres, fabriquait tout lui-même, sauf lespneus. Au contraire d’une Porsche Cayenne,où seuls 12% de la valeur du véhicule provient du constructeur même. Certes, la recherche, le développement, la mise aupoint, l’assemblage dans son ensemble, ladistribution et, surtout, le contrôle de laqualité, restent du domaine de la marque.Pour des raisons de coût, d’efficacité et dephilosophie industrielle, la devise-clé deces dernières années se nommait pourtant«sous-traitance». Et, dans ce domaine, cesont effectivement les constructeurs japo-nais qui ont été les précurseurs. Toyota tra-vaille depuis des dizaines d’années avec lesmêmes sous-traitants. Dans d’autres pays,cette symbiose entre fabricant japonais etsous-traitants est moins pratiquée et, sur-tout, les deux partenaires ne se connais-sent souvent pas bien. Ainsi, la société CTS,celle qui fabrique pour Toyota les pédalesd’accélérateurs défaillantes, a re-sous-traitéla pièce à un fabricant chinois.

Lourdes répercussions | Donc, Toyota,l’un des champions en matière de fiabilité,est mis en cause pour plusieurs défauts. Le fait n’est pas nouveau, puisque leconstructeur a dû faire face, ces dix der-nières années, aux nombreuses et récur-rentes plaintes de sa clientèle américaineavec un pic, en 2009, à près de 5000 plaintes.A l’heure qu’il est, une évaluation des dom-mages est difficile à faire. Selon des ana-

lystes économiques japonais, américains etchinois, la perte de la valeur boursièrepourrait avoisiner les 30 milliards de dol-lars et l’ensemble des coûts osciller entre2,5 et 3 milliards de dollars. Sans oublierque le patron de Toyota, Akio Toyoda, a dûs’expliquer récemment devant des commis-sions gouvernementales américaines, cequi est considéré au Japon comme dégra-dant. Il est certain que les grands groupes

automobiles concurrents vont tirer profitde la situation. Aux Etats-Unis, les deuxprincipaux concurrents (General Motors etFord) se sont empressés de lancer des cam-pagnes de reconquête auprès de la clientèleToyota.

Les origines de la fiabilité | Il faut re-monter à la Deuxième Guerre mondialepour expliquer la légendaire fiabilité japo-

Toyota dans la tourmenteAvec plus de 8 millions de véhicules rappelés, le numéro un des constructeurs entame une année difficile. Hormis les coûts engendrés et la perte de valeur boursière, c’est surtout l’image de fiabilité légendaire de Toyota qui est écornée.

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Page 25: Touring 04/2010 français

Avarie la plus spectaculaire de certaines Toyota: le risque de blocage de la pédale d’accélérateur.

4 mars 2010 | touring 4 | spécial salon 25

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naise. Les militaires, les marins et, surtout,les politiques avaient alors beaucoup depeine à admettre leurs nombreuses erreurs,lesquelles se soldèrent par la défaite japo-naise que l’on connaît. On trouva alors unbouc émissaire idéal en la personne des industries d’armement et, en particulier,leurs techniciens et ingénieurs, accusés dene pas avoir fourni des armes suffisam-ment fiables et efficaces. Il est vrai que, àpartir du milieu de 1944, avions, véhiculesde terre et bâtiments de guerre souffraientd’un nombre de pannes vertigineux –

conséquence d’un manque chronique dematières premières de qualité. Donc toutecette tranche d’ingénieurs survivants ettous ceux qui allaient suivre, les étudiantsdes Hautes Ecoles techniques et autres uni-versités, étaient obnubilés par l’obligationde fabriquer «mieux et plus fiable que du-rant la guerre».

Dans les années 80, l’un des responsablestechniques d’un autre grand constructeurjaponais nous avait affirmé que ses voi-tures étaient conçues et testées pour «durer6 ans ou 72000 km, sans services, seule-ment changer l’huile, dans toutes les condi-tions d’utilisation». Révélateur du niveaudes produits nippons d’alors.

Toyota n’est pas seul | Autre élément à prendre désormais en compte: la com-plexité technique croissante des voitures.Le nombre de composants électroniques aexplosé, faisant croître la probabilité depannes. Le nombre de pièces électroniqueset électriques d’une voiture de catégoriemoyenne a doublé ces dix dernières années.Il est même étonnant – et c’est tout au créditde l’industrie automobile – que la fiabilitése soit nettement améliorée ces vingt der-

nières années. Ne nous détrompons pour-tant pas: ce que Toyota connaît mainte-nant, d’autres constructeurs vont aussil’expérimenter. La mondialisation, le rac-courcissement des procédés de fabricationet la sous-traitance y veilleront.‹

Axel Béguin

Rappels de modèles: la marche à suivre

Qu’il s’agisse d’un rappel, d’une amélio-

ration du produit ou d’une action quel-

conque, le TCS conseille au détenteur

du véhicule de toujours faire confirmer

par écrit la correction effectuée, par

exemple sur la facture. Il est également

recommandé de suivre scrupuleuse-

ment les conseils et avertissements

communiqués par les importateurs et,

en cas de doute, de se mettre en rap-

port avec le concessionnaire de la

marque. Ne pas se fier aux racontars ou

aux rumeurs. De plus amples conseils

figurent sur le site www.infotechtcs.ch

en allemand (rubriques Unterhalt >

Rückrufe et Reparatur).

Page 26: Touring 04/2010 français

26 spécial salon | touring 4 | 4 mars 2010

Le stand TCS: une tradition

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Le stand TCS, attractif et convivial, accueillera les visiteurs du 80e Salon de l’auto.

›Depuis près de 120 ans, le TCS œuvre enfaveur des usagers de la route. Fondé en1896 à Genève, où il a encore son siège au-jourd’hui, le club est présent depuis le dé-but au Salon international de l’automobile.Cette année, le stand (n° 0020), qui commeà l’accoutumée se trouve dans le hall d’en-trée face au restaurant «Le Jura», présen-tera l’un des premiers véhicules utiliséspar Patrouille TCS pour l’assistance en casde panne: une vénérable Jeep Willys de1956 remise en parfait état. Elle symboliseclairement la continuité dans laquelle leTCS inscrit son engagement au service dela mobilité sous toutes ses formes.

C’est cet engagement qui a permis à no-tre club de devenir le numéro un incontestédans ce domaine, tels qu’en attestent leschiffres imprimés en grand sur les paroisdu stand: les centaines de milliers d’appelsde demande d’assistance en cas de panneparviennent chaque année au numéro 140qui relaie les interventions des patrouil-leurs. Sans oublier les dizaines de milliersde conseils aux adhérents sur différentsthèmes. «Il s’agit d’une référence claire auxremarquables activités que le TCS effectuepour ses membres», confirme RolandSchnyder, en charge depuis 30 ans de l’ins-tallation du stand au Salon.

Conseils et superbes prix | Quatre es-paces thématiques attendent les visiteursqui pourront y découvrir les nombreusesprestations proposées par le TCS: de l’aca-démie de la mobilité à la formation conti-nue pour les conducteurs, des assurancesaux avantages et remises exclusives pour

Cette année, le stand du TCS au Salon donnera dans la continuité avec l’un despremiers véhicules de patrouille. Boissons et café gratuits pour tous les membres.

les membres. En outre, les spécialistes deTest&Training TCS présenteront, dans unespace spécial, les cinq centres où sont or-ganisés les cours de perfectionnement de laconduite et répondront aux questions.

Comme à l’accoutumée, le TCS proposeraaux visiteurs la possibilité de s’amuser etde gagner des prix de valeur. Ils pourrontainsi jouer au bowling sur l’écran géantraccordé à une console Wii et participerainsi automatiquement au tirage au sortd’une Ford Ka offerte par le journal Touring(voir page l’avant-der). Il y a en outre denombreux prix à gagner immédiatement:

des téléphones portables HTC de dernièregénération, des lunettes de soleil et deshorloges murales à commande radio avecstation météo intégrée.

Mais le stand TCS se veut aussi un lieude convivialité, où il fait bon faire unepause et boire un verre en toute tranquil-lité: tous les membres se verront proposerdu café et des boissons sans alcool.‹ ac

Info Touring Les membres du TCS bénéficient d’une remise de3 fr. sur le billet d’entrée au Salon sur présentationau guichet du talon ci-dessous et de leur carted’adhérent 2010.

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Page 28: Touring 04/2010 français

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Page 29: Touring 04/2010 français

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Page 30: Touring 04/2010 français

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HH

G

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E

Page 31: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | société et mobilité 31

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

De nombreuses voitures (SUV, monos-

paces ou cabriolets) disposent de larges

montants à droite et gauche du pare-

brise. Ces piliers A, comme on les ap-

pelle aussi, restreignent la vue latérale

sur la chaussée et sont la cause de nom-

breux accidents. Le Tribunal fédéral a

récemment eu à se prononcer sur le cas

d’un accident de la route lié précisément

à la largeur des montants avant.

La conductrice d’un 4�4 VW Touareg

s’était arrêtée devant une ligne de tram

à Bâle pour laisser passer des piétons

prioritaires. En démarrant doucement,

elle n’a pas remarqué un piéton et l’a

percuté. Le Tribunal pénal de Bâle a

condamné la conductrice à une peine

pécuniaire avec sursis de 10 jours à

680 fr., ainsi qu’à une amende de 1000

fr. pour infraction grave au code de la

route.

La conductrice n’a pas accepté cette

décision (confirmée par la Cour d’appel

de Bâle) et a fait recours au Tribunal

fédéral. Certes, elle a reconnu que ren-

verser un piéton prioritaire était, d’un

point de vue objectif, une infraction

grave au code de la route. D’un point de

vue subjectif pourtant, une négligence

grave n’aurait pas dû être prononcée.

Le «contact» avec le piéton était dû, se-

lon elle, à un bref moment d’inattention

et au large montant avant qui lui aurait

masqué la vue.

Le Tribunal fédéral n’a pas accepté les

objections de la conductrice (jugement

6B_788/2009). Selon le tribunal, elle

savait pertinemment que les montants

avant étaient larges et aurait dû se com-

porter en conséquence. Au lieu de véri-

fier qu’aucun piéton ne s’approche dans

son angle mort, la conductrice aurait dé-

marré presque «aveuglément» et ren-

versé le piéton qui traversait de son

plein droit. «Ce manque de prudence

élémentaire se qualifie de négligence

grave», stipule le jugement de Lau-

sanne. En conséquence, la conductrice

s’est vu confirmer le retrait de son per-

mis de conduire.

Parlons droitUrs-Peter Inderbitzin

Un large montantavant ne constituepas une excuse

Parc de véhicules routiers en 2009

Plus de 4 millions devoitures de tourismeAu 30 septembre 2009, on recensait, pourla première fois en Suisse, plus de 4 mil-lions de voitures de tourisme sur un totalde 5,27 millions de véhicules routiers mo-torisés. Le taux d’augmentation de 0,5%par rapport à 2008 est le plus faible de-puis 1990. La moyenne d’âge des voituresde tourisme était de 8,1 années, pour unecylindrée moyenne de 1975 cm3. 83% desvoitures de tourisme étaient dotées d’unmoteur essence, 77% d’une boîte manuelleet l’on recensait 642800 motos immatri-culées. tg

Restrictions pour les communes

Cartes journalières àpartir de neuf heures L’Association des communes suisses (ACS)critique l’augmentation de 15% des cartesjournalières prévues à partir du 12 décem-bre prochain et la décision de limiter leurvalidité dès 9 heures durant la semaine.Avec cette mesure, les excursions d’unejournée avec la carte journalière des com-munes risquent de devenir trop coûteuses,en particulier pour les personnes âgées,mettant ainsi à mal une importante contri-bution à la promotion de la mobilité de cegroupe d’âge en augmentation, constatel’ACS. hwm

S’inspirant du numéro avec un zèbre qui l’a rendu célèbre en 1977 au cirque Knie(voir photo), Emil Steinberger sensibilise aujourd’hui les personnes âgées à l’utili-sation des passages piétons: «Ne vous engagez jamais sur un passage de sécuritéde manière impromptue», peut-on lire dans la brochure «Marcher sans limite d’âge– pour des déplacements sûrs», publiée par Mobilité piétonne, l’Association suissedes piétons (www.mobilitepietonne.ch). Cette brochure qui a reçu le soutien duFonds de sécurité routière et de Pro Senectute se veut une mine de renseignementsutiles à l’intention du troisième âge. Une étude a montré que les plus de 80 ans sonthuit fois plus souvent victimes d’accidents que les 40–64 ans. hwm

Emil en douceur

ldd

Page 32: Touring 04/2010 français

prévente par eventim.CH, cff, manor, la poste

Samedi, 20.00h

24 avril 10

dimanche, 14.30h

25 avril 10

T I C K E T H O T L I N E

Page 33: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | société et mobilité 33

Les transports en commun de Berne tirent leur épingle du jeu au palmarès de l’Eurotest.

Ma

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›«Pas mal, mais peut mieux faire»: telle estla conclusion de l’Eurotest des transportspublics effectués dans 23 villes de 14 pays.Une fois n’est pas coutume, les experts encirculation de l’Université de Stuttgart ontchoisi d’investiguer Berne, plutôt que Ge-nève ou Zurich. Avec une mention «bien», lacapitale fédérale décroche une honnête12ème place qui la situe au milieu du pelo-ton.

Les examinateurs ont notamment mis en avant les liaisons relativement rapidesentre la ville et la région périphérique, lescourtes distances à parcourir pour changerde moyen de transport, la bonne accessibi-lité de la plupart des arrêts testés, les nombreuses lignes de guidage pour les non-voyants et les places de stationnementréservées aux poussettes et fauteuils rou-lants. La qualité de l’information aux pas-sagers dans les véhicules et sur internet aelle aussi été soulignée.

Femmes enceintes | Les responsablesdu test ont toutefois déploré le manque debus de nuit du dimanche au mercredi inclus(le service nocturne Moonliner n’est ex-ploité qu’à partir du jeudi) et l’absence deplaces réservées aux personnes handica-pées et aux femmes enceintes. Egalementmontrés du doigt, le manque de plans deslignes disponibles dans les véhicules et ladifficulté à se procurer un billet avec de lamonnaie. Toutefois, les nouveaux distribu-teurs de tickets en passe d’être installés ac-cepteront désormais presque toutes lescartes de crédit.

Outre Berne, l’étude portait sur les villessuivantes: Amsterdam, Bruxelles, Budapest,

Copenhague, Helsinki, Lisbonne, Ljubljana,Londres, Oslo, Paris, Prague, Rome, Varso-vie, Vienne, Zagreb, Francfort, Hambourg,Cologne, Leipzig, Munich, Barcelone et Ma-drid. Deux villes seulement ont été recaléesavec des notes insuffisantes: Ljubljana etZagreb. Neuf villes ont obtenu la mention«satisfaisant» (dont Paris et Londres), onzela mention «bien» et une seule la mention«très bien».

Pâle figure | La palme revient ainsi à Mu-nich grâce notamment à la rapidité des liai-sons au centre-ville et des efforts mis enœuvre en matière d’accessibilité. En com-paraison, les mégapoles comme Londres etParis font pâle figure en raison de la com-plexité de l’accès à leur métro. Zagreb, ca-pitale de la Croatie, décroche la lanternerouge: outre la lenteur du trafic en centre-ville, c’est l’indigence des renseignementsproposés aux passagers qui lui vaut cettepeu enviable distinction. Mais d’autresvilles encore se sont attiré les foudres des

examinateurs: près d’un tiers des véhiculescontrôlés dans toutes les cités n’étaient paséquipés de dispositifs d’affichage électro-nique dynamique d’information aux voya-geurs.

Mention spéciale | Pour ce qui est dessites internet, tout le monde n’est pas logéà la même enseigne: Londres et son site en16 langues, ou encore Lisbonne, offrent une infrastructure de qualité. Néanmoins,la nécessité d’acheter un nouveau ticketpour changer de véhicule ne plaide pas enfaveur de la capitale portugaise. Quant auxtarifs, l’achat de titres de transport relèvedans bien des endroits du parcours du com-battant. Les examinateurs ont toutefois ac-cordé une mention spéciale à Amsterdampour son système de carte à puce déduisantautomatiquement le prix du trajet du soldede la carte. Heinz W. Müller

Info TouringTous les détails concernant l’Eurotest Transportspublics de proximité sont sur: www.strada.tcs.ch.

Transports publics au scannerLes experts en circulation de l’Université de Stuttgart ont procédé à un examen serrédes transports publics dans 14 pays. Au palmarès final, Berne s’en tire honorablement.

Les critères du test

Pour l’Eurotest effectué entre le 24 oc-

tobre et le 11 décembre 2009, douze

arrêts ont été sélectionnés dans cha-

cune des 23 villes, toujours selon le

même modèle; ces arrêts se distin-

guaient par leur fréquentation, les pos-

sibilités de changement et le nombre de

systèmes de transport. Les points sui-

vants ont été évalués: temps de trajet

(35%), changements (15%), informa-

tions avant et pendant le trajet (25%),

offre de titres de transport et coûts

(25%). tg

Page 34: Touring 04/2010 français

34 société et mobilité | touring 4 | 4 mars 2010

Fin 2009, Touring revenait sur le cas

tragique d’Angela S., cette jeune auto-

mobiliste qui avait heurté en rase cam-

pagne une cycliste de 13 ans, causant la

mort de cette dernière. Profondément

affectée par le drame, la conductrice

passa au crible d’une longue et éprou-

vante procédure pénale. Elle trouva

néanmoins les forces de s’engager dans

une campagne de sensibilisation du TCS

à l’intention des jeunes en fin de scola-

rité.

Pour les profanes, la décision du tribu-

nal de première instance reconnaissant

Angela S. coupable d’homicide par né-

gligence ne fut pas chose facile. Tous les

espoirs furent donc placés dans le tri -

bunal de seconde instance, lequel

confirma le jugement. Et ce en dépit du

comportement inadéquat de la jeune

fille ayant perdu la vie qui avait omis

d’emprunter la piste cyclable et d’indi-

quer son changement de direction par

un signe de la main. Bien qu’Angela S. ait

respecté la limitation de vitesse, elle au-

rait, selon le tribunal, «dû réduire sa vi-

tesse, être prête à freiner, respecter une

distance latérale suffisante ou même re-

noncer à entamer une manœuvre de dé-

passement». Les juges, qui l’ont toute-

fois condamnée à une amende relative-

ment minime, ont estimé que la jeune

conductrice aurait dû anticiper le com-

portement inadapté de l’écolière.

La morale de cette douloureuse his-

toire: tout automobiliste au volant de sa

voiture s’expose relativement vite à une

sanction. Se conformer parfaitement à

la réglementation n’est pas suffisant.

Les conducteurs doivent être extrême-

ment prévoyants et s’attendre à tout

moment à des erreurs de comporte-

ments subites de la part des autres usa-

gers. Il est bien évident qu’il faut à tout

moment être prêt à freiner.

Mais il existe également des situa-

tions imprévisibles, dans lesquelles on

ne peut réagir. Dans de telles circons-

tances, un trajet en voiture constitue

une activité à haut risque pouvant

connaître une issue tragique, suscepti-

ble de faire basculer une vie dans les af-

fres juridiques.

CommentaireHeinz W. Müller

Le cas d’Angela S.invite à l’extrêmeprudence

›Dans sa réponse à la consultation surl’avenir des réseaux d’infrastructure natio-naux, le TCS rappelle «l’urgence à dévelop-per des infrastructures de transport». En denombreux endroits, les réseaux routiers etferroviaires ont déjà presque atteint leurslimites de capacité. Pourtant, le TCS rap-pelle que la demande en la matière va conti-nuer de croître en raison de l’évolution dé-mographique.

Unilatéral | Le rapport offre «une analyseutile des défis qui attendent le secteur destransports». Il est toutefois incompréhen -sible «que le département fédéral des trans-ports continue de mettre en évidence unila-téralement les avantages du chemin de ferpour la protection de l'environnement et lasécurité, tout en refusant d'admettre lesprogrès évidents du trafic routier moto-risé». Et de rappeler que le réseau routiernational joue un rôle fondamental à cetégard, car il offre les voies de communica-tion les plus sûres. Il est indispensabled'adapter ce réseau aux besoins croissantsde mobilité d'une population en constanteaugmentation. Seul un réseau routier natio-nal performant permet d'éviter que le traficse déplace sur le réseau routier secondaire,

ainsi que dans les villes et villages. Il n'y aà ce jour aucune raison valable de modifierle système de financement des investisse-ments routiers. En outre, le TCS émet de sé-rieuses réserves à l’égard de la taxe sur labolité (mobility pricing) envisagée par Moritz Leuenberger. De plus, «les milliardssommeillant dans les réserves pour le fi-nancement spécial des routes doivent enfinêtre consacrées aux projets de constructionroutière urgents».‹ Heinz W. Müller

Assurer à la routeles moyens adéquatsLe TCS juge nécessaire le maintien du système actuel de financement des infrastructures routières et exprime de sérieuses réserves envers la taxe sur la mobilité.

Il faut engager les moyens nécessaires à la suppression des goulets d’étranglement.

Key

sto

ne

Réseau national

Les réseaux d’infrastructures natio-

naux garantissent l’approvisionnement

et relèvent en majorité de l’autorité de

la Confédération. Il s’agit du réseau

des routes nationales et principales; le

réseau ferroviaire (hors tramways et

trains de montagne); l’infrastructure de

l’aviation civile (aéroports nationaux et

sécurité de la navigation aérienne); l’in-

frastructure électrique; les conduits de

gaz à haute pression ainsi que les ré-

seaux terrestres de télécommunication

et de radio.

Page 35: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | société et mobilité 35

Publicité

Pour le bpa, cette tendance s’explique parles progrès technologiques sur les véhi-cules, l’amélioration des infrastructures etle renforcement des contrôles. Améliora-tion également chez les motards, dont 79ont perdu la vie en 2009 et 1439 ont été gra-vement blessés, contre 83 décès et 1374blessés graves l’année précédente.

Cyclistes en danger | A l’inverse, l’évo-lution du chiffre des accidentés parmi lescyclistes est nettement moins réjouissante:l’an dernier, 55 sont morts, soit plus dudouble de 2008 (27 ou 105%). Le nombre deblessés graves est passé de 821 à 850 (+4%).On ne connaît pas encore très bien ce phé-nomène, mais l’utilisation du vélo en pleinessor pourrait y avoir contribué. Chez lespiétons, 62 personnes ont perdu la vie l’andernier, contre 59 en 2008 (+5%), 689 ont étégravement blessées, contre 51 l’année pré-cédente, soit 8% d’augmentation. Les chif-fres définitifs seront rendus publics cet étépar l’Office fédéral de la statistique.‹

hwm/sp

key

Les cyclistes paient un lourd tributLe nombre d’automobilistes ayant perdu

la vie sur les routes de Suisse a nettement

reculé l’année dernière. En revanche, la

hausse du nombre de cyclistes tués est

préoccupante: c’est ce qui ressort de

l’enquête annuelle menée par le bureau

de prévention des accidents (bpa) auprès

des services de police cantonaux.

›D’après une étude du bpa, le nombre glo-bal de victimes d’accidents de la route enSuisse a légèrement baissé en 2009: 348personnes sont décédées, soit 9 de moinsque l’an passé. 4648 ont été gravement bles-sées (2008: 4780).

Cette baisse concerne plus particulière-ment le nombre de tués et de blessés gravesparmi les occupants de voitures de tou-risme, confirmant ainsi la tendance posi-tive des années précédentes: en 2009, 128personnes sont mortes dans des voitures detourisme, contre 156 en 2008. Cela corres-pond à une baisse de 18%. Quant aux bles-sés graves, leur nombre est passé de 1599 à1389, soit un recul de 13%.

Les cyclistes sont l’une des catégories d’usagersles plus menacées sur la route.

Page 36: Touring 04/2010 français

36 voyages et loisirs | touring 4 | 4 mars 2010

›Encore deux mètres vers l’avant, puis unpeu vers la gauche. Ça y est, l’emplacementest idéal. Près de la table, un lac qui scin-tille, derrière le lit, une prairie où paissentdes moutons. Notre petite maison de va-cances est située sur les rives du fabuleuxlac Wanaka, au cœur de l’Île du Sud enNouvelle-Zélande. Hier encore, le salon, lacuisine et la chambre nous offraient unevue imprenable sur la rivière Karawau etles pittoresques petites maisons de l’an-cien village de chercheurs d’or d’Arrow-town. Viendront ensuite les plages bor-dées de falaises et les forêts vierges de lacôte ouest. Car notre «petit chez nous» aquatre roues, six vitesses, un réservoird’essence, de gaz, d’eau et d’eaux usées. Enclair: un camping-car, ou «campervan»,comme on dit ici, d’une longueur de 6,8 m.

Au gré de vos envies | La Nouvelle-Zélande se prête parfaitement à un péripleen camping-car. Les routes y sont bonnes,le trafic hors des villes y est modéré, voireréduit, et le pays recèle de superbes cam-pings, certains proposant même un espace

Les antipodesen camping-carSillonner de somptueux paysages de montagne, des baies et des lacs en camping-car, c’est s’offrir un séjour néo-zélandais alliant fascination et détente,auquel on peut même adjoindre une touche suisse.

Page 37: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | voyages et loisirs 37

bien-être. Il est en outre possible de pas-ser la nuit sur l’un des nombreux parkingset aires de stationnement en toute léga-lité. Hors des mois de décembre et janvier,durant lesquels il est indispensable de ré-server, cette petite maison sur roues offreégalement une liberté optimale. Prendrela route, s’arrêter et passer la nuit où bonnous semble procure une sensation d’éva-sion à nulle autre pareille.

Toutefois, pour le néophyte, conduire cetype de véhicule n’est pas évident. Ilconvient tout d’abord d’assimiler les fonc-tions des multiples leviers, boutons et in-terrupteurs dans la cabine de pilotage, lacuisine, les toilettes et le salon. Il vous fau-dra ensuite vous familiariser avec les«joies» de la conduite à gauche, les routesde montagne sinueuses, les ponts à unevoie, les averses aussi puissantes que su-bites et les fortes bourrasques faisant tan-guer le véhicule. Et toujours les mêmesquestions: y aura-t-il deux places de sta-tionnement l’une derrière l’autre sur leparking du supermarché? Est-ce que je ne risque pas de heurter un avant-toit? Suite en page 39

Lors d’un périple en campervan à travers la Nouvelle-Zélande, les somptueux paysages se succèdent à n’en plus finir. Où que l’on soit, la pause déjeuner devient forcément un moment de pure détente.

Mais quelques jours suffisent pour maîtri-ser tous ces paramètres. On sait désor-mais où se trouve le chauffage, où bran-cher le tuyau d’évacuation des eaux uséeset comment ranger la vaisselle pour éviterqu’elle ne se déplace pendant le trajet. Etl’on se rend bien vite compte que les indi-cations officielles sur la durée des trajetsne sont jamais exactes.

Pour voyager en campervan, il faut avoirdu temps et savoir le prendre. En effet,une vitesse de croisière modérée est de ri-gueur et les panoramas grandioses sontautant d’invitations à s’arrêter. Par exem-ple quand le glacier Franz Josef brille demille feux argentés dans la lumière del’aube; quand le mont Cook, point culmi-nant de la Nouvelle-Zélande, émerge sou-dain des nuages; quand des dauphinss’ébattent sous vos yeux amusés dans leQueen Charlotte Sound, ou lorsque desphoques se dorent au soleil le long de laroute menant à Kaikoura. De temps à au-tre, la voiture laisse la place au vélo, au

Des montagnes et des moutons sur la côte ouestde l’île du Sud et les imposants Pancake Rocks.

Page 38: Touring 04/2010 français

Vacances en Italie

Navigation, ferry

Vacances en Italie

Page 39: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | voyages et loisirs 39

kayak ou aux chaussures de randonnéepour découvrir d’encore plus près la diver-sité des paysages. Et que diriez-vous d’unebalade en bateau au cœur des paysages en-chanteurs, des fjords de l’île du Sud, d’unerandonnée à travers la mythique forêt deKauri dans l’île du Nord, ou encore d’uneexcursion pour observer les baleines?

Paradis des individualistes | Devanttant de nature, on en oublierait presque quela Nouvelle-Zélande compte aussi desvilles. Christchurch et son charme méridio-nal, Dunedin aux accents écossais, Auck-land, centre économique du pays, sans ou-blier la capitale Wellington, séduisent parleur architecture, de superbes parcs etd’agréables avenues commerçantes. Une vi-site du passionnant musée national «TePapa» de Wellington est un must pour lestouristes. Du point de vue culinaire égale-ment, la Nouvelle-Zélande n’est pas en

Bon à savoir

S’y rendre: la compagnie aérienne nationale Air New Zealand propose

des liaisons quotidiennes entre Londres et la Nouvelle-Zélande, via

Hong-Kong ou Los Angeles. Correspondances depuis/vers la Suisse avec

Swiss. www.airnewzealand.com. Quand y aller: d’octobre à avril. Choixdes itinéraires: ne pas prévoir trop de kilomètres chaque jour. Attention:

les routes non goudronnées sont interdites en caravane. Hébergement:les «Top 10 Holiday Parks» sont ce qui se fait de mieux. www.top10.co.nz.

Prix/nuit/véhicule pour 2 personnes: 15–40 NZD. Hors des villes, cam-

ping sauvage autorisé quasiment partout. Infos/réservations: par télé-

phone au 0844888333 ou dans toutes les filiales Kuoni. Renseigne-

ments sur la Nouvelle-Zélande: www.newzealand.com.

500 km

Ile du Sud

Ile du Nord

Christchurch

Dunedin

Auckland

Mont Cook

WellingtonKaikoura

AUSTRALIE

Nouvelle-

Zélande

Les îles de Nouvelle-Zélande offrent des paysages naturels parmi les plus beaux du monde. Randonnée en montagne avec la Soleuroise Iris Abächerli, dans un cadre majestueux.

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Lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande,

il n’est pas rare de tomber sur des expa-

triés suisses travaillant dans le tou-

risme. On les rencontre parfois même

dès l’arrivée. Claudio Rüegger officie

ainsi comme directeur des ventes de

l’élégant hôtel Hyatt Regency d’Auck-

land, tandis qu’Eve Häuptli œuvre pour

Explore NZ, une société basée à Auck-

land qui propose des balades en voilier,

en yacht et des sorties pour observer

les baleines.

Originaire de Soleure, Iris Abächerli

travaille quant à elle dans les mon-

tagnes de l’île du Sud. Avec son mari,

Gary Dickson, guide de montagne et

moniteur de ski néo-zélandais, elle di-

rige la société de trekking et d’excur-

sion Alpinism & Ski, sise dans le village

de Wanaka. D’octobre à mai, ils organi-

sent des randonnées, des excursions à

la carte en montagne et à ski, et propo-

sent des hébergements très cosy.

Logé comme chez des amis: tel est le

concept proposé par Heidi et Werner

Plüss à Blenheim, dans la pointe nord de

l’île du Sud. Suite à des vacances en

Nouvelle-Zélande, cet entrepreneur et

son épouse, responsable de projet chez

Swissair, ont décidé de quitter Wangen

(ZH) pour réaliser leur rêve: gérer leur

propre établissement avec un vignoble.

Aménagée avec beaucoup de goût, la

villa édouardienne Peppertree compte

désormais parmi les plus beaux bed &

breakfast de Nouvelle-Zélande. A deux

pas de là, deux autres domaines viti-

coles portent des noms suisses: Fromm

Winery fondé par Georg Fromm et Her-

zog Winery, propriété de Hans Herzog.

On peut également déguster les vins

Herzog dans le restaurant attenant.

cha

www.auckland.regency.hyatt.com, www.explorenz.co.nz, www.alpinismski.co.nz,www.thepeppertree.co.nz, www.frommwine-ries.com, www.herzog.co.nz.

Heidi et Werner Plüss devant leur B&BPeppertree à Blenheim, dans l’île du Sud.

Hospitalité suisseau fin fond de la Nouvelle-Zélande

Suite de la page 37 reste. Partout dans le pays, de nouveauxrestaurants gastronomiques ont vu le jourdepuis quelques années. Pour qui disposed’un campervan avec cuisine entièrementéquipée, le moindre supermarché est unpur bonheur: les steaks, les salades, lesfruits, les meules de fromage et les tartess’y entassent, dans des tailles gargan-tuesques et à des prix dérisoires. Seul re-gret, le pain mou guère appétissant. Et tousces produits savoureux se dégustent depréférence avec un sauvignon blanc ou unchardonnay sélectionné chez le vigneron.

Au terme de ce voyage en campervan, onse remémore le plaisir d’un superbe sau-mon acheté dans une ferme piscicole sur le bord de la route, la frayeur ressentielorsqu’un opossum a grimpé sur le toit enpleine nuit, ou la surprise de tomber sur unpetit pingouin en ouvrant la porte, le matinau réveil. Et la chance de trouver une pépited’or à Arrowtown.‹ Christa Arnet

Ce voyage a reçu le soutien d’Air New Zealand et deTourism New Zealand.

Page 40: Touring 04/2010 français

40 voyages et loisirs | touring 4 | 4 mars 2010

Parenthèse dans le quotidien, moment

propice à la rencontre, les vacances in-

vitent à la recherche du dépaysement.

La chaleur du soleil, l’eau qui perle sur

les corps et les douces nuits d’été sont

propices aux amourettes. Voire plus,

comme le montre une étude représen-

tative effectuée par Kuoni Suisse. Une

bonne moitié des personnes interro-

gées avouent avoir déjà eu un amour de

vacances ou une liaison. Les femmes

(49%) sont plus actives à cet égard que

les hommes (42%). Pour 15% des son-

dés, un amour de vacances s’est trans-

formé en relation durable.

Il semble également qu’en vacances,

les discussions sur les relations et la

famille aient de l’effet: 46% projettent

d’emménager avec leur conjoint(e),

42% d’agrandir la famille, 37% de met-

tre un peu de piquant dans leur vie

amoureuse et 35% de fonder une fa-

mille. A l’inverse, les disputes restent

rares pendant les vacances: seuls 4%

des couples se chamaillent. C’est tout

de même 25% de moins qu’à la maison.

Les principaux thèmes de discussion

abordés lors des courtes semaines de

villégiature sont la santé et le travail.

A en croire le rapport de Kuoni sur les

vacances, près de la moitié des son-

dés souhaitent s’entretenir avec leur

conjoint ou leurs amis de leur état de

santé (45%). Un bon équilibre travail/vie

privée (43%) ou un changement d’em-

ploi (43%) sont également des sujets

qui tiennent à cœur et sont vecteurs de

changements.

Les études – quoiqu’on en pense –

permettent de se faire une idée du

mode de vie et des habitudes de cha-

cun. A cet égard, il faut par exemple sa-

voir qu’un homme suisse sur huit, où

qu’il se trouve dans le monde, est au

courant des derniers résultats de la

Champions League de football. Merci le

portable! A ce sujet, ce ne sont pas les

hommes (32%), mais bien les femmes

(35%) qui ont le plus de mal à s’en pas-

ser. Alors pour que vos prochaines va-

cances soient plus variées, rendez-vous

sur l’adresse internet www.kuoni.ch/

ferienreport. Et bonnes vacances!

ImpressionsChristian BützbergerRédacteur

De l’amourette de vacances à la relation durable

›Il est bien difficile de comprendre ce quise trame aujourd’hui dans les airs. Presquetoutes les compagnies aériennes accusentdes pertes. Certaines – parmi lesquelles degrands noms du secteur – sont au bord dudépôt de bilan. Pourtant, le nombre de pas-sagers explose et le tourisme est en pleinboom. Comment une «petite» compagnie aé-rienne comme Air Berlin peut-elle prospé-rer dans un tel environnement? C’est ce quenous a expliqué son patron, Joachim Hu-nold, à l’occasion de la Journée du tourismede St-Gall, à l’initiative du magazine devoyage «travelmanager».

Expansion en Suisse | Le modèle écono-mique de la deuxième compagnie aérienned’Allemagne, derrière Lufthansa, est unmodèle hybride avec deux moteurs, l’avia-tion de tourisme et d’affaires. Ces dernièresannées, Air Berlin est parvenue à accroîtreconsidérablement la fréquence des vols etaffiche aujourd’hui 40% de parts de marchésur les vols interieurs allemands.

Selon Joachim Hunold, Air Berlin a légè-rement augmenter son offre à Bâle, la com-pagnie enregistrant une jolie part de mar-ché de 13% à Zurich. «Mais les coûts à Zu-rich sont élevés», déplore le patron de lacompagnie. Il envisage pourtant de passerde six à neuf appareils. En 2007, Air Berlina racheté 49% du capital de Belair.

Par quoi passera la survie d’Air Berlin?quelle sera sa situation dans sept ans? «Jel’ignore. Pour réussir, il faut être flexible etprofiter de toutes les opportunités du mar-ché», conclut Joachim Hunold.‹

Christian Bützberger

Turbulences dansle trafic aérienL’an dernier, les compagnies aériennes ont globalementvu 11,5 milliards de francs partir en fumée. Cette année,les pertes devraient s’élever à 5,5 milliards de francs.

Ferveur verte et fièvre écolo

Planter des arbres, soutenir les orphelinats, faire des dons en faveur de

projets de protection des enfants. Comment conjuguer voyage et déve-

loppement durable? A l’avenir également, les avis sur la question conti-

nueront de diverger. Christine Plüss, directrice générale du groupe de

travail Tourisme & Développement, aimerait voir les professionnels du

voyage signaler dans leurs offres ce qu’ils font pour l’écologie.

Un euro faible sape le tourisme helvétiqueLa mauvaise passe de l’euro inquiète. Jürg Schmid, expert en tourisme,

qui ce mois-ci quitte ses fonctions actuelles pour rejoindre les CFF, craint

que les efforts réalisés ces dix dernières années en matière de réduction

des coûts ne soient réduits à néant. Pour lui, le recul de l’euro et la bonne

santé du franc font les affaires des concurrents alpins du Haut-Adige et

d’Autriche. Et en été, les Suisses prennent la poudre d’escampette. Bü

ldd

Joachim Hunold est peu disert à propos du survolde l’Allemagne par les avions desservant Kloten.

Page 41: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | voyages et loisirs 41

Le plaisir de la neigeOberland bernois Sur les hauteurs du

Stock horn, cinq grands igloos invitent aux

loisirs actifs: randonnées en raquettes, golf

dans la neige, sculptures, pêche sur lac gelé

et davantage encore sont proposés chaque

week-end jusqu’au 21 mars. Infos sur le site

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réaliser elle-même ses vêtements? La possi-

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Plus d’infos sur le site www.bernina-sud.info

(seulement en anglais, allemand et italien).

Relais & Châteaux, la chaîne hôte-lière recensant les plus grands étab-lissements de luxe et les meilleursrestaurants du monde, compte plusde 480 membres dans 58 pays. LaSuisse en abrite 29, équitablementrépartis du lac de Constance au Lé-man et du Tessin au Jura. Avec lesRoutes du Bonheur, Relais & Châ-teaux propose sur demande des vi-sites de différentes maisons. Quali-té et tradition sont garanties: «Notrehôtellerie et notre gastronomie depointe ont leur propre identité, cequi concourt, jour après jour, à leurrenommée», souligne Philippe Vuil-lemin, président de Relais & Châ-teaux en Suisse.

Les 480 membres ont lancé une ac-tion liée au développement durable.En effet, en raison de la menace dedisparition du thon rouge dans l’At-lantique et la Méditerranée, ils neservent plus ce poisson dans leursétablissements. Bü

Info Touringwww.relaischateaux.com, www.grands-chefs.com, www.seafoodchoices.com.

Tradition et noblesse

Devenir conducteur de locomotive et découvrir les plus beaux paysages de Suisseest maintenant possible au Musée suisse des transports, à Lucerne. Cette aventureimpressionnante est offerte par les trois compagnies CFF, BLS et RhB, avec troissimulateurs ferroviaires dans la halle des transports sur rail. Les trajets depuis leposte de commande sont basés sur de véritables prises de vue. Le BLS permet auconducteur en herbe de découvrir les trajectoires du nouveau RegioExpress duLöschberg Brigue–Spiez via Kandersteg, le tracé pittoresque Berne–Neuchâtel et,dès ce printemps, la ligne reliant Berne à Lucerne en passant par l’Emmental. Lesimulateur des RhB fascine quant à lui avec la trajectoire impressionnante de la li-gne de la Bernina en trois étapes: de Tirano à Poschiavo, puis d’Alp Grüm à l’hos-pice de la Bernina, et enfin en direction de Pontresina. Quant aux CFF, ils permet-tent de sillonner trois régions du pays: la ligne à une voie Rapperswil–Linthal, letracé du Gothard avec divers tunnels sur le tronçon Biasca–Airolo, ainsi que la ligneRomont-Lausanne. Infos sous www.verkehrshaus.ch. Bü

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Culture, bien-être et gastronomie

Monaco, loin du bling-bling et du casino«Nous nous réjouissons d’accueillir leGrand Prix de Formule 1, même lorsqueles visiteurs se divertissent dans les casi-nos. Mais Monaco a bien plus à offrir auxtouristes», souligne Michel Bouquier de ladirection du tourisme de Monaco. Le di-recteur fait référence à la palette extrême-ment large d’offres culturelles, telles queles concerts, les expositions d’art ou lefestival du cirque. 90% de tous les hôtelsmonégastques arborent 4 ou 5 étoiles. Les24000 touristes suisses recensés annuelle-ment savourent également d’intéressantesoffres de bien-être ou gastronomiques –www.visitmonaco.com. Bü

Cap sur le Tessin en fleurs

Locarno accueille la fête des caméliasAvec son printemps précoce, le Tessin offre cette année encore l’occasion de pré-voir un week-end ou plus dans ce cantonméridional. Variété assurée, notammentpar la grande fête des camélias de Locar-no. Le merveilleux jardin de 10000 m² aux900 sortes de camélias accueille les visi-teurs du 24 au 28 mars. Les fêtes de Pâ-ques seront également célébrées en gran-de pompe: du 2 au 5 avril, le centre-villede Lugano se transforme en une joyeusescène avec un programme de divertisse-ments variés dans le cadre de «Pâques enville». Plus d’infos en consultant l’adresseinternet www.ticino.ch. Bü

Page 42: Touring 04/2010 français

42 voyages et loisirs | touring 4 | 4 mars 2010

›Avec plus de 300 établissements du genre,la Franconie, partie intégrante de la Ba-vière, s’enorgueillit de la plus forte densitéde brasseries en Europe. Ne vous étonnezdonc pas si l’on vous jette des regards intri-gués quand, à Bamberg, ville épiscopale etbaroque de Haute-Franconie, vous com-mandez un verre du pourtant célèbre vin deFranconie. Les neuf brasseries de la ville etles nonante que compte le district offrentune sélection de spécialités de bière d’unetrès grande richesse. Les visites et dégusta-tions dans ces établissements sont un mustpour tous les touristes de passage en ville.C’est une occasion unique d’apprendrecomment on fabrique la bière et de dégusterla cinquantaine de spécialités des lieux.Pleinement revigoré, le moment est venud’aller explorer la vieille ville et ses 200maisons classées monuments historiques.

De la cathédrale au célèbre hôtel de villeau milieu de la Regnitz, cette promenadepédestre permet de remonter plus de 1000ans en arrière. La rivière Regnitz, qui tra-verse la ville, divise Bamberg entre la Berg -stadt (ville de montagne), l’Inselstadt (villesur l’île) et la Gärtnerstadt (ville des maraî-chers). Les visites guidées en canoë, avecpassage devant la «petite Venise» et l’an-cien hôtel de ville, sont une expérience quevous n’oublierez pas de sitôt.

Imposants remparts | Mais Bamberg,c’est aussi un centre économique régional,une ville universitaire, un lieu animé d’unegrande diversité, de nombreux musées etun orchestre symphonique célèbre dans lemonde entier. De nombreux bateaux decroisière fluviale passent à Bamberg, dontle port sert de point de départ aux péniches

Insolite Franconie Hospitalière et gourmande, la Franconie possède un imposant patrimoine de résidences princières et de brasseries délivrant des mets savoureux arrosés de bière.

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Construit au milieu de la Regnitz, l’hôtel de ville de Bamberg est un monument très photographié.

Page 43: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | voyages et loisirs 43

Rencontre avec le passé à Nuremberg: la Routedes droits de l’homme. La majestueuse Résidencedes princes-électeurs de Wurtzbourg, inscrite aupatrimoine mondial de l’Unesco.

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Résidence, palais baroque des princes-évêques avec les célèbres fresques du pein-tre vénitien Giovanni Batista Tiepolo, attireles visiteurs dans un cadre unique en songenre. La chapelle Ste-Marie, la cathédraleSt-Kilian, l’église Neumünster, la résidenceGrafeneckart, le vieux pont sur le Main etses statues de saints constituent un en-semble pittoresque à voir au moins une foisdans sa vie.

A l’inverse de Bamberg et Nuremberg, levin est omniprésent à Wurtzbourg et, à encroire certains, la principale attraction dela ville. Une chose est sûre: le vin de Fran-conie, Bocksbeutel & Cie, marque de sonempreinte le paysage et la vie quotidiennede la province. Le domaine viticole de tra-dition Juliusspital est une véritable curio-sité. Au cœur même de la ville, cet hôpitalse cache derrière ses façades baroques.Dans ses caves à voûtes dorment des crusdont la prestigieuse réputation a largementdépassé les frontières du pays.‹

Bruno Bernhard

Info TouringPour en savoir plus, consulter les sites internet:www.deutschland-tourismus.de, www.bayern.by,www.bamberg.info, www.christkindlesmarkt.de,www.tourismus.nuernberg.de.

empruntant le canal Rhin-Main-Danubejusqu’à la mer Noire ou l’Atlantique. Lavieille ville historique de Nuremberg, legrand centre urbain de Moyenne-Franco-nie, est ceinte d’imposants remparts flan-qués de 80 tours. Emblème de la ville, laforteresse de Kaiserburg fait revivre l’his-toire. Au Musée du jouet, les rêves d’en-fance deviennent réalité, tandis que le Mu-sée national germanique fait le bonheur desférus d’histoire de l’art et de la culture.

Nuremberg est aujourd’hui célèbre no-tamment pour son marché de Noël. La citédoit en outre sa notoriété à ses Rostbrat-würstchen. A peine plus grosses qu’undoigt, ses saucisses grillées se mangent, enfonction de leur taille, au moins par demi-douzaine, le plus souvent accompagnées dechoucroute ou de salade de pommes deterre. Sans oublier, les nombreuses sortesde bière et les Lebkuchen de Nuremberg,sorte de pain d’épices local.

Ville baroque | Wurtzbourg fascine parses contrastes. Ici, les monuments histo-rico-culturels, des musées, la Résidenceins crite au patrimoine mondial de l’Unescoau cœur d’un paysage de vignobles; là, lajoie de vivre, la gaieté, le progrès… La

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Page 44: Touring 04/2010 français

Tapis de voiture sur mesureRêvez-vous de poser vos pieds sur des tapis confortables, robustes et coupés sur mesure? Les tapis de voiture AZU AG, fabriqués en Suisse, sont solides, antidérapants et résistantsà l’usure. Les tapis sont coupés selon le modèlede votre véhicule et s’ajustent donc avec préci-sion.

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Page 45: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | voyages et loisirs 45

›L’Auvergne, avec ses paysages cultivés,ses églises et ses châteaux, représente l’unedes régions les plus typiques de l’Hexa-gone. Ligne de partage des eaux entre lenord et le sud de la France, tout y est diffé-rent: les habitants ont leurs idées bien àeux, le bétail est couleur cognac et même lacuisine y est plus rustique. Si la région af-fiche un taux de croissance touristique trèsélevé, elle n’en demeure pas moins épar-gnée par les afflux massifs de visiteurs. Eneffet, beaucoup de touristes filent directe-ment sur la Côte d’Azur ou vers la Ca-margue, traversant ainsi rapidement undes territoires français les plus magiquesqui soit. Pour rejoindre l’Auvergne, il fautcompter environ trois heures et demie de-puis Genève via Lyon.

Repaire de gourmets | Située au cœur dela France, la région est aussi appelée «Lesespaces ouverts». Son paysage offre une va-riété incomparable de plateaux sans fin, fo-rêts vallonnées, rivières et lacs intacts,ainsi que des volcans éteints. L’Auvergnefait également figure de paradis pour lessportifs. Trekking, rafting, kayak, tours envélo et bien d’autres possibilités sont pro-posées aux visiteurs en mal d’activités.Même le sommet du Puy Mary, qui culmineà 1787 mètres, en fera suer plus d’un. Situédans le Parc naturel régional des volcansd'Auvergne, qui totalise une surface de prèsde 2500 km2, il n’est atteignable qu’à piedsur les 200 derniers mètres. Mais l’ascen-sion du plus grand volcan d’Europe offre à

celui qui le gravit un époustouflant pano-rama sur les montagnes du Cantal. Lesamateurs de cuisine traditionnelle et richeen saveurs ne seront en outre pas en reste.Au menu, la truffade par exemple, plat com-posé de tomme fraîche et de pommes deterres, ou encore, le pot-au-feu, les sau-cisses et lentilles vertes. Le célèbre bleud’Auvergne attire à lui seul d’innombrablesgourmets.

Le chef-lieu de l’Auvergne, Le Puy-en-Ve-lay, est également le point de départ dequatre grands itinéraires de pélerinage.C’est là que se croisent des milliers de mar-cheurs en route vers Saint-Jacques de Com-postelle. Une variante idéale pour décou-vrir ce bout de France. A ce rythme, vousn’aurez aucun risque de manquer lescharmes multiples de la région et d’en dé-couvrir les secrets.‹ Silvia Mettler

L’Auvergne, entre volcanset grands espaces Séjourner en Auvergne, c’est renouer avec la tradition séculaire d’un art de vivreconjuguant culture et gastronomie. Retour aux sources d’une région peu urbanisée.

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Bon à savoir

Hébergement: la chaîne Logis de

France (3200 établissements dans

toute l’Europe) dispose de très bons hô-

tels en Auvergne. Ces derniers, souvent

gérés en famille, garantissent un bon

rapport qualité-prix avec un excellent

accueil et de bonnes tables. Ils sont

classés de une à trois cheminées, de

douillet à très douillet. Voir www.logis-

de-france.fr.

Se rendre en Auvergne: il faut compter

environ trois heures et demie de route

depuis Genève via Lyon. smeA côté du bleu d’Auvergne, la région offre toute une palette de fromages régionaux typiquesde même que des hôtels à l’ambiance intime et douillette dans de petits villages authentiques.

Page 46: Touring 04/2010 français

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QUE SIGNIFIE WEB RADIO?Radio diffusée en live, ou streaming en live, les émissions sont retransmises – comme pour la FM – sans différé. La seule condition requise est une connexion internet sans câble: Wifi

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Page 47: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | club et membres 47

›Avec l’avènement des systèmes téléma-tiques intégrés, le secteur du secours rou-tier est en pleine mutation. Cette technolo-gie permet désormais d’établir une liaisonvocale avec le conducteur du véhicule, de lelocaliser avec précision et de savoir si unchoc a été détecté. Elle est désormais opé-rationnelle en Suisse grâce à un accordconclu entre le TCS et le groupe PSA (voirinterview). Dès le mois de mars, tous les ap-pels d’urgence, émis de façon manuelle ouautomatique depuis les modèles Peugeot ouCitroën équipés de ce système, parviendrontà la centrale d’intervention du TCS quichargera ensuite la Patrouille d’assurerl’assistance ou le dépannage. En cas d’ap-pel d’urgence, le TCS traitera les donnéesémises via SMS par le véhicule et coordon-nera le secours routier.

Lors d’une panne, il suffira d’appuyer surun bouton placé sur l’autoradio pour acti-ver le système. Selon le modèle, il faudraavoir inséré au préalable une carte SIMdans la fente prévue à cet effet. Dans l’éven-tualité où l’alerte se déclenche et que lespassagers ne sont pas en mesure de répon-dre à l’appel vocal du TCS, celui-ci dé-ploiera les secours les mieux adaptés sur labase des informations émises par le véhi-cule (emplacement GPS, déploiement desairbags).‹ ac

Un «SOS» et le TCS arriveA compter du mois de mars, le TCS se chargera du secours routier pour les modèlesPeugeot et Citroën. Grâce à une technologie ultramoderne, il suffit d’appuyer sur un bouton pour que le TCS intervienne en cas de panne ou alerte les secours.

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Il suffit d’appuyer sur la touche SOS pour être relié à la centrale d’intervention du TCS.

«On a choisi le TCS pour ses qualités»»Pourquoi PSA a-t-il choisi le TCS comme partenairedans ce projet?Stephan Cayet: PSA Peugeot Citroën est leader européen

avec ses services d’urgence et d’assistance localisés: 9 pays

couverts, 750000 véhicules vendus, 100000 appels traités

dont 10000 urgences. Cette réussite s’appuie notamment

sur les sociétés d’assistance qui doivent démontrer leur

qualité de service, une informatique performante et la

connexion aux services publics de secours du pays. Sur ces

critères, le TCS est apparu le meilleur partenaire pour PSA

Peugeot Citroën en Suisse.

Sur quels modèles ce système sera-t-il disponible?La seconde génération du système sera présentée au pro-

chain Salon de Genève en première mondiale et commercia-

lisée sur deux nouveaux véhicules; elle s’étendra d’ici la fin

2010 à la plupart des modèles.

Quels sont les avantages concrets pour l’automobiliste?Fonctionnant manuellement ou automatiquement sur détec-

tion d’un choc, le service permet de localiser le véhicule im-

Stephan CAYET (44 ans) est responsable technique des services télématiques chez PSAPeugeot Citroën.

médiatement et avec certitude. Le client gagne un temps

précieux lors du dépannage ou de l’intervention des secours

publics en cas d’accident.

Le système fonctionnera-t-il également à l’étranger?Où qu’il se trouve dans l’un des dix pays couverts, le client

pourra à tout moment être assisté ou secouru dans sa

langue depuis le plateau d’appel de son pays d’origine, alors

que les intervenants locaux seront prévenus dans leur

langue par le plateau d’appel du lieu de l’accident. Ainsi le

service suit le client dans ses voyages sans lui imposer de

parler la langue des pays visités ou de connaître les procé-

dures locales d’accès aux services publics de secours.«Propos recueillis par ac/mv

Page 48: Touring 04/2010 français

SET DE VALISES

Set de trolley exclusif et ultra légeren polycarbonate résistant.

Toutes les trois valises disposent d‘une poignéetélescopique, poignées de transport agréables sur le côté long et le côté court. Les plis extensi-bles complémentaires sur la valise, tout comme la fermeture zippée à extension, permettent d‘emballer tous les ustensiles de manière sûrepour tout voyage. Finis les basculements ou les soulèvements! Avec les quatre double-roulettes rotatives, la poussée ou la traction de la valise devient très facile, extrêmementmanœuvrable et très silencieuse.

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Page 49: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | club et membres 49

Bruno Ehrler est le nouveau président duconseil d’administration de Viasuisse.

Nouveau chefde ViasuisseBruno Ehrler (42), directeur général

du Touring Club Suisse (TCS), est le

nouveau président du conseil d’ad-

ministration de Viasuisse à Bienne.

›En élisant Bruno Ehrler à la tête deson conseil d'administration, Via-suisse SA a choisi une éminente per-sonnalité apportant son expérienceet son savoir-faire en matière de tra-fic en Suisse comme à l'étranger.C’est en substance ce que l’on peutlire dans le communiqué officiel deViasuisse.

Viasuisse SA est la centrale d'in-formations routières sise à Bienne.Elle se compose d’une rédaction tri-lingue recueillant les informationsroutières 24 h/24 et les transmettantaux différents médias. Le TouringClub Suisse est actionnaire à hau-teur de 30% de Viasuisse SA. Il en estl’un des cofondateurs et bénéficie detoutes ses prestations dans le do-maine du trafic.

Le TCS pionnier |Pendant des an-nées, le club a diffusé lui-même desinformations sur l’état du trafic parle truchement des ondes des diffé-rentes chaînes de la radio SRG SSRIdée Suisse, depuis le siège social du TCS à Genève-Vernier. Le clubcontribue encore activement à laligne de renseignements télépho-niques 163, dont la responsabilitérelève désormais de la compétencede Viasuisse.‹ hwm/sp

›Alors que ce long hiver touche à sa fin, lesamateurs de deux-roues attendent avec im-patience le moment où ils pourront sortirleur grosse cylindrée du garage pour fendrel’air en toute insouciance. Pourtant, la pré-cipitation peut parfois jouer de bien vilainstours, même aux plus expérimentés des mo-tards qui oublient qu’après plusieurs moisde pause, leurs réflexes sont considérable-ment émoussés. Aussi, pour éviter que ledébut de saison ne tourne au drame, la plusgrande prudence est de mise. Rien de telqu’un cours de perfectionnement dans uncentre Test & Training TCS.

Les participants y apprennent à cernerleurs limites et celles de leur véhicule. Toutcommence par un cours théorique sur lestechniques de conduite optimales. Les mo-tards peuvent se familiariser avec les diffé-rentes techniques de conduite: maîtrise

des virages, freinage correct et évitementd’obstacles.

Durée et tarifs | Les cours sont proposéssous différents formats: cours compacts(environ 5 heures), cours intensifs (1 jour) etcours de perfectionnement (1 jour). Descours spécifiques adaptés aux besoins spé-cifiques des scootéristes sont égalementproposés. Les cours intensifs et les cours deperfectionnement pour motards sont sub-ventionnés par le Fonds de sécurité rou-tière à hauteur de 200 fr. jusqu’au 30 juin2010, et de 100 fr. seulement passé cettedate. Des cours de conduite sportive et desformations sur circuit (à l’étranger) sontégalement proposés.‹ ac

Info TouringDates, tarifs et lieux des cours sur www.test-et-trainingtcs.ch ou par téléphone au 0844888111.

Retrouver les bons réflexes à motoAu sortir de la pause hivernale, les réflexes des motardsne sont plus aussi prompts. Un cours proposé par Test &Training TCS aide à retrouver tous ses automatismes.

Rien de tel qu’un cours de perfectionnement TCS pour retrouver ses sensations.

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Page 50: Touring 04/2010 français

Talon de commande Je commande à prix préférentiel (+ frais d‘envoi Fr. 9.50):

pce(s) Tronçonneuse à élaguer sans fi l 18V Fr. 149.40/pce au lieu de Fr. 249.–/pce (No. art. 90064.00)

pce(s) Batterie lithium-ion supplémentaire 18V Fr. 77.40/pce au lieu de Fr. 129.–/pce (No. art. 90064.02)

pce(s) Rallonge supplémentaire (90 cm) Fr. 11.95/pce au lieu de Fr. 19.90/pce (No. art. 90064.01)

pce(s) Casque de sécurité avec protection de visage Fr. 53.40/pce au lieu de Fr. 89.–/pce (No. art. 90076.00)

Tronçonneuse à élaguer sans fi l• Couper les branches jusqu’à 4,5 m de haut sans effort et en toute sécurité• Finies les escalades périlleuses ou le travail en équilibre fragile sur des échelles instables• Travailler en toute sécurité depuis le sol• Idéale également pour ébrancher facilement au sol • Puissante batterie 18V lithium-ion (pas d’effet de mémoire)• Ni câble électrique encombrant, ni émission de fumées• Fonctionnement extrêmement silencieux; idéale également dans les zones fortement peuplées• Grand rayon d’action (vous n’êtes plus tributaire de la longueur des câbles)• Scier sans effort les branches jusqu’à 12 cm• Avec poignée et sangle de port réglables• Interrupteur de sécurité 2 points• Avec réservoir d’huile intégré (80 ml) pour la lubrifi cation automatique de la chaîne • Extensible par des tubes de rallonge jusqu’à 2 x 90 cm max.• Accessoires utiles à commander en même temps: casque de sécurité avec protection du visage (testé GS selon les normes EN397 et EN1731)

Longueur: 186 cm / 276 cm (1 rallonge) / 366 cm (2 rallonges)Etendue de livraison: 1 tronçonneuse à élaguer, 1 rallonge (90 cm), 1 chargeur, 1 batterie 18V lithium-ion, 1 bouteille de ravitaillement en huile et 1 mode d’emploi (d/f/i)

Action valable jusqu‘au 27 mai 2010jusqu‘à épuisement du stock

Nom: Prénom: E-mail:

Adresse: NPA/Lieu: Tél. (durant la journée):

No membre TCS: Date: Signature:

Envoyez ce talon à: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]; pour d’évent. questions: TCS, «Touring Shop», tél. 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison: MAX Versand AG, 8340 Hinwil par la poste uniquement en Suisse et au Liechtenstein.

Offre pour les

membres TCS

40% de rabais

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au lieu de Fr. 249.–

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Couper les branches jusqu’à 4,5 m dehaut sans effort et en toute sécurité!

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Page 51: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | tribune 51

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Niklaus Lundsgaard-Hansen, président central du TCS

La Nissan Leaf, voiture électrique, a séduit les participants du Forum de la mobilité électrique.

Début mars, le Salon de l’automobilede Genève offrira un tour d’horizon

des innovations et projets de l’industrie au-tomobile et équipementière mondiale dedemain. Cette industrie endosse la respon-sabilité de préparer un avenir meilleurpour l’automobile. Le TCS met tout en œu-vre afin que ses membres et, par extension,l’ensemble de la population, profitent éga-lement à long terme des avantages incon-testables de la mobilité individuelle moto-risée. Par leur choix du moyen de transport,les consommateurs prouvent chaque jour àquel point ils sont tributaires de cette mo-bilité motorisée. En quoi l’industrie auto-mobile et équipementière porte-t-elle uneresponsabilité particulière à l’égard desconsommateurs?

1. Sécurité: il faut pérenniser les progrèsconsidérables accomplis en matière de sé-curité active et passive des voitures depuisle triste record du nombre de victimes de laroute, il y a près de 40 ans. Relâcher nos ef-forts serait une erreur. Les partenaires del’industrie sont les politiques, les forces del’ordre, l’éducation routière et la formationcontinue.

2. Efficacité énergétique: elle est considé-rée comme le plus grand défi. Les matièrespremières fossiles ne sont pas intarissa-bles et coûtent de plus en plus cher. Face àla situation climatique mondiale, il est im-pératif de réduire les émissions de CO2 auminimum. Avec deux répercussions ma-jeures pour l’industrie: premièrement, la

nécessité de rendre les moteurs à énergiefossile bien plus rentables – en réduisantnotamment la consommation – et, deuxiè-mement, l’obligation de trouver des propul-sions alternative (hybrides plug-in, pile àcombustible, électromobilité, hydrogène).Il est fondamental que ces technologiessoient rapidement produites en série.

3. Partenariats: une industrie conscientede ses responsabilités travaille en partena-riat avec la recherche, le commerce, lesconsommateurs et la politique. L’industriedoit cesser d’«édulcorer» les nouvellesconditions-cadre et prescriptions légales.Dans le cadre d’une collaboration construc-tive, elle doit accepter les objectifs stimu-lants, comme les plafonds d’émission deCO2 imposés aux nouvelles voitures. Dansle même temps, les politiques doivent ces-ser de brider les forces d’innovation de l’in-dustrie et de restreindre la liberté de choixdes consommateurs.

Le TCS appelle de ses vœux ce partenariatentre politique et industrie. Nous propo-sons aux décideurs des solutions pragma-tiques et raisonnables. Nous encourageonsl’industrie et le commerce à lancer sur lemarché leurs innovations en matière de sé-curité et d’efficacité énergétique. Et nousincitons les consommateurs à adopter uncomportement soucieux de l’environnement,en les poussant à se familiariser et à uti-liser les innovations techniques del’industrie.

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Une industriesoucieuse de sesresponsabilités

Prestations TCSen un coup d’œilSociétariat www.tcs.ch

Motorisés (automobilistes et selon sectionmotocyclistes) et pro rataCarte Partenaire/Jeunes Fr. 44.–Non-motorisés Fr. 32.–Cooldown Club Fr. 66.–Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.–Juniors (avec Vélo-Assistance et RC) selon sectionCotisation pour membres campeurs(uniquement pour membres motorisésou non-motorisés) Fr. 55.–** Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–

ETI TCS www.eti.ch

Europe motorisé «Famille» Fr.103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison Monde Fr. 45.–

Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch

Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI

Carte EntrepriseTCS www.tcs.ch/entreprise

Pour véhicules d’entreprises Dépannage dès Fr.134.–Protection juridique de circulation dès Fr.111.–

ASSISTA www.assista.ch

Assurance protection juridiqueCirculation Famille Fr. 96.– Individuelle Fr. 66.–Privée Famille Fr.215.– Individuelle Fr.192.–Immeuble Fr. 95.–

Auto TCS www.autotcs.ch

Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. sur demande

Deux-roues www.assurancestcs.ch

Vélo-Assistance. Avec la vignette vélo, protection juridique, assistance et couverture cascoaccident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–* ou couverture casco-accident jusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Vignette vélo Fr.6.50* Moto-Assistance (dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS

Carte de crédit TCS drive

TCS MasterCard drive Fr. 50.–Carte partenaire Fr. 20.–TCS-American Express drive Gold Fr.100.–Carte partenaire Fr. 50.–

Infotech www.infotechtcs.ch

Le TCS procède à des tests de véhicules et d’accessoires. Les résultats de ces évaluationsfournissent des informations hautement fiableset neutres qui sont mises à disposition des membres du club.

Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch

Rabais sur les offres de cours dans les Centresde sécurité routière de Lignières, Plantin,Stockental et Betzholz.

Formation en deux phases www.2phases.tcs.ch

Cours obligatoires pour l’obtention du permisde conduire définitif.

Voyages TCS www.voyages-tcs.ch

Pout tout voyage, un conseil personnalisé pardes professionnels de Voyages TCS (tél. 0844888333).

De plus amples informations sur les prestationsdu TCS et les multiples avantages réservés aux membres sont disponibles au numéro de téléphone 0844888111 ou sur www.tcs.ch

Page 52: Touring 04/2010 français

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Voyager sans excès de poids et taxes de surcharge• Petit pèse bagages pratique pour des pesées max. de 40 kg / 88 lb / 1410 oz - utilisation très simple• Indication de poids en kilogrammes (Europe, Asie et Afrique) en livres et onces (USA, Australie)• Permet d‘économiser des frais élevés pour surcharge et évite de refaire les valises au guichet d‘enregistrement• Idéale pour les voyages aux États-Unis (réglementation de 23 kg) • Mètre-ruban intégré (jusqu‘à 72 cm)

Dimensions: 16 x 3 x 3 cm (l x h x p), pèse environ 160 gr. ULTRA COMPACT!

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Renvoyez le talon à l‘adresse suivante: TCS, «Touring Shop», Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne; fax 031 380 50 06; e-mail [email protected]. En cas de questions: TCS, «Touring Shop», tél.: 031 380 50 15 (pas de commande par téléphone). Contractant/livraison: Colag AG, 8305 Dietlikon, uniquement en Suisse ou au Liechtenstein.

Quantité:

Prénom: Nom:

Rue: Code postal / Ville:

Téléphone / Portable: E-mail:

N° de membre TCS: Signature:

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pour membres

TCS

Page 53: Touring 04/2010 français

4 mars 2010 | touring 4 | l’avant-der 53

Bleue, je te veux! Touring met en jeu une affrio-

lante Ford Ka de couleur bleu Scuba. Cette sé-

millante représentante du Kinetic Design de

Ford se distingue par son style expressif et son

allure athlétique qui en fait une citadine à l’ex-

pression des plus enjouées. Fort accueillant,

l’habitacle au stylisme foncièrement moderne

s’inscrit dans la ligne de cette voiture diable-

ment attractive.

Ce modèle est animé par un vaillant moteur

1,2 litre développant 69 ch et affichant un

appétit frugal. Pour preuve, la consommation

en cycle mixte se situe à de modestes 5,1 l/100

km. La Ford Ka se distingue aussi par sa mania-

bilité en milieu urbain ainsi que son comporte-

ment agile.

Ce concours vous donne l’opportunité de ga-

gner la version 1.2 Titanium qui correspond au

niveau d’équipement supérieur. Fort bien dotée

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef);Heinz W. Müller (hwm, rédacteur en chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chefadjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Pascale Marder (pam), Jacques-Oli-vier Pidoux (jop), Peter Widmer (wi). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach(mw), Stephan Kneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), SabineRothacher (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail: [email protected]. Editeur: Touring Club Suisse, CP 820, 1214 Ver nier (GE). Tirage: édition françai-

Concours

(radio/CD, climatisation, vitres avant à com-

mande électrique), la voiture mise en jeu com-

porte en outre la peinture métallisée, des jantes

alu de 16 pouces, un spoiler arrière et un volant

gainé de cuir. Sa valeur est de 19 750 fr. Et c’est

parti pour la chasse aux bonnes réponses!

Le prix est offert par: Ford Motor Company

(Switzerland), Wallisellen, www.ford.ch.

Les questions:

1. A combien s’élève le rabais offert aux

membres du TCS pour le Salon de l’auto?

2. Comment se nomme le couple possédant

le B&B Peppertree en Nouvelle-Zélande?

3. Quel est le nouveau président du conseil

d’administration de Viasuisse?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnées

complètes sur carte postale, par SMS, e-mail ou sur

www.touring.ch.

Concours 2/2010: le système de navigation Garmin

a été remporté par Gilbert et Arlette Rubin de Porren-

truy.

Conditions de participation: la participation au con-

cours Touring est ouverte à tous, à l’exception des

collaborateurs du TCS et des membres de leur famille.

Les gagnants seront désignés par tirage au sort et se-

ront avisés par écrit. Les prix ne seront pas remis en

espèces. Aucune correspondance ne sera échangée

au sujet du concours. Le recours à la voie juridique est

exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs,

case postale, 3024 Berne, SMS: «Touring»

plus les trois réponses au 9988 (1 fr./SMS),

[email protected] (sujet: Concours)

Délai: 14 mars 2010

se: 419 781, tirage total: 1 355 061. Direction des publications/marketing médias: Reto Kam-mermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8,3011 Berne, tél. 031 387 21 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Cen-tre d’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG. Changements d’adresse: prière deles annoncer directement et par écrit, en mentionnant le numéro de membre, au siège central duTCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 022 417 24 40, fax 022 417 28 66, e-mail: [email protected]. Abon-nement: compris dans la cotisation de membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédactionse réserve le droit de ne pas publier les textes non commandés.

Gagnez la pimpante Ford Ka

Page 54: Touring 04/2010 français

54 l’entretien | touring 4 | 4 mars 2010

Nous sommes 10 à 30% moins cher que laconcurrence, car nous n’avons aucun fraisde carburant, de faibles primes d’assu-rances et des coûts minimaux de services.La maintenance de notre flotte se résume àchanger de temps en temps un pneu crevéou une chaîne usagée. Et notre grande forceréside dans la rapidité de livraison. Nousnous faufilons dans la circulation, emprun-tons les pistes cyclables et nous garons ai-sément.

Les cargocycles ont-ils assez de puissance

pour gravir les rues en pente?

Cela dépend de la déclivité et du charge-ment. Si nous allons dans un secteur enmontée, nous n’embarquons que 100 ou 150kg de marchandise, à la place des 180 kg de charge totale. Mais nous équiper de mo-teurs plus puissants nous ferait passerdans une catégorie supérieure de véhicules.Nous préférons conserver l’homologationactuelle en tant que vélomoteur.

Après le succès rencontré à Genève,

prévoyez-vous de vous implanter ailleurs?

Oui. Nous espérons lancer cette année unefiliale à Zurich, puis ultérieurement à Bâleet Lugano.

Et à plus long terme?

Je suis convaincu que notre concept estpromis à un bel avenir, car le prix de l’es-sence poursuivra son ascension et les cen-tres-villes seront progressivement fermés àla circulation, à l’exception des véhiculesélectriques. Un projet dans ce sens est engestation à Genève.

Outre son impact écologique, votre entre-

prise entend aussi développer un axe social?

Oui. Via des contrats à durée déterminée de6 à 24 mois, nous envisageons de favoriserla réinsertion professionnelle de personnessans emploi. Elles pourront ainsi reprendrepied dans le monde du travail et utiliser cejob de coursier comme tremplin.

Et pour les personnes confrontées à

d’importantes difficultés sociales?

Un quota de 20% de temps libre leur sera octroyé pour régler leurs problèmes de lo-gement ou de dettes, par exemple, et pourentamer une formation. Elles seront soute-nues dans ces tâches par un chargé d’af-faires sociales que nous engagerons souspeu.«

Propos recueillis par Jacques-Olivier Pidoux

Pour désengorger Genève, Gérard Valéri a créé une sociétéde livraison de colis par cargocycle électrique, de drôles de petites machines aux allures de tuc-tuc thaïlandais.

Savez-vous dans quelle proportion?

En 2009, nous avons livré 10000 tonnes demarchandises, évitant ainsi de rejeter 4tonnes de CO2 et 2 kilos de particules finesdans l’atmosphère. En 2010, nous devrionstransporter 48000 colis, soit une réductionde 12 tonnes de CO2.

Et vos prix, sont-ils compétitifs par rapport

aux coursiers motorisés?

» Vos cargocycles électriques font

sensation dans les rues de Genève…

Gérard Valéri: oui, les gens adorent ces vé-hicules au look exotique. Ils viennent lesvoir de tout près et ne s’offusquent pas sinous stationnons sur le trottoir ou emprun-tons un sens interdit. Ils ont compris qu’entravaillant de cette manière, nous contri-buons concrètement à une meilleure qua-lité de vie.

Quand l’écologies’allie au business

Gérard Valéri et l’un de ses cargocycles, ces véhicules électriques sillonnant Genève.

ProfilGérard Valéri, 44 ans, a lancé début 2008 la filialegenevoise de La Petite Reine, une entreprise de livraison de colis par cargocycle déjà présente à Paris, Londres, Lyon, Bordeaux, Dijon et Rouen. Pour en savoir plus: www.ecomotrice.ch.

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